Pas du tout, honorable Modérateur:
Tiré de "La logique du christianisme":
Concernant l'Evangile, il n'y a pas de différence entre avant et après Jésus-Christ!
Annoncé depuis le début de l'humanité, le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ possède un effet rétroactif; par conséquent, Jésus non encore incarné, du nom de Jéhovah, agissant sous l'autorité de Dieu (Elohim), conduit l'Eglise depuis le début (puisque l'homme se trouve séparé de Dieu depuis la chute d'Adam): d'abord à travers l'ordre patriarchale, ensuite par l'Assemblée des enfants d'Israel et, finalement, par les élus de tous les peuples dûment guidés.
Ce qu'il faut bien se dire c'est qu'à travers l'expiation du Christ, c'est comme si chaque homme et femme, par procuration, avait souffert pour ses propres péchés. Mais, c'est seulement la repentance définitive de chaque homme et femme qui fait que Dieu accepte que le sacrifice de Jésus justifie telle ou telle personne.
Dans le christianisme, c'est le sacrifice volontaire de Jésus qui est pris en compte dès la fondation du monde afin que des prophètes puissent être envoyés, et les hommes se repentir pour que la miséricorde de Dieu s'exerce sur tous en justice grâce au châtiment qui sera passé.
Aucun vrai prophète n'est jamais venu sans annoncer Jésus-Christ, le plan de rédemption et de bonheur. Annoncer autre chose, c'est amener une autre "bonne nouvelle", une révélation inutile, un faux Evangile:
" Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème! " (Gal.1:8).
Depuis Adam, chaque fois que l'homme, en vertu de l'autorité divine, offrit en sacrifice les premiers-nés du troupeau et les prémices des champs, il le fit chaque fois pour préfigurer le grand sacrifice du premier-né de Dieu (Jésus premier-né, voir Col.1:15, Héb.1:6 et Col.1:18), à savoir le sacrifice du Fils de Dieu.
Les conditions de leur rédemption furent très vite annoncée à Adam et Eve... Il fut annoncé qu'Eve serait vengée à travers Marie qui, bien qu'elle en souffrira en tant que mére, amènera la victoire par son Fils:
" Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon." (Gen.3:15).
Le ministère de Jésus n'a pas commencé en Judée par sa naissance, il commença dans l'éternité d'avant, dans l'esprit (en tant que Parole); et, depuis la chute, en qualité de Jéhovah - puisque Dieu (Elohim) est séparé des hommes depuis la chute, c'est donc Jéhovah (Jésus) qui intervient depuis ce temps en qualité de Médiateur. Bien que parlant au nom d'Elohim comme s'il l'était lui-même Elohim en vertu de sa divinité et de la pleine investiture d'autorité divine qui lui était nécessaire en tant que Médiateur, Jéhovah était le Dieu de l'ancien testament qui apparut à un certain nombre de prophètes depuis Adam:
" Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu!" (Matt.23:37).
Le point culminant du culte chrétien dans l'ancien testament, se produisit à l'occasion du sacrifice d'Isaac - premier-né d'Abraham selon le droit d'aînesse - sur le mont Morija. De même, pour le nouveau testament, le point culminant du message évangélique se produisit au supplice de la croix à peu près au même endroit, puis par la résurrection de Jésus en ce lieu.
C'est dans le cadre du culte chrétien que Mechisédeck (roi et prêtre de Salem) administra la sainte-cène à Abraham:
" Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin: il était sacrificateur du Dieu Très Haut." (Gen.14:18).
En effet, Abraham auquel Dieu apparut, reçut la plénitude l'Evangile, toute la bonne nouvelle:
" Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour: il l'a vu, et il s'est réjoui " (Jean 8:56).
Suite à la rebellion, après avoir brisé les premières tables qui contenaient la plénitude de l'Evangile, Moïse donna la loi (l'Evangile préparatoire) avec tout son symbolisme centré sur le Christ, pour tourner Israël vers son Sauveur:
"Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi." (Gal.3:24).
C'est pourquoi, tous les vrais prophètes annoncèrent Jésus et prêchèrent la repentance pour la rémission des péchés:
" Philippe rencontra Nathanaël, et lui dit: Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé, Jésus de Nazareth, fils de Joseph." (Jean 1:45).
Ce que Jésus lui-même enseigna:
" Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait." (Luc 24:27).
" Jésus prit les douze auprès de lui, et leur dit: Voici, nous montons à Jérusalem, et tout ce qui a été écrit par les prophètes au sujet du Fils de l'homme s'accomplira." (Luc 18:31).
" Puis il leur dit: C'est là ce que je vous disais lorsque j'étais encore avec vous, qu'il fallait que s'accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes." (Luc 24:44).
En fait, le premier chrétien fut Adam afin que pendant toute sa longue vie il pût annoncer sa propre rédemption et le plan de salut à sa descendance.
Même la doctrine du baptème par immersion et de l'autorité nécessaire pour l'accomplir, étaient connu avant Jésus-Christ:
" Ils lui firent encore cette question: Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es pas le Christ, ni Élie, ni le prophète? (Jean 1:24-25).
Même si peu de gens (la famille de Jésus, les bergers, les mages...) furent disposés à accueillir le messie, il n'en reste pas moins que la foi en Jésus-Christ et en son Evangile était la seule chose que les hommes avaient besoin d'entendre à toutes les époques pour avoir véritablement foi en Dieu et en leur salut.
jusmon