Ilibade a écrit :Jésus est ce point d'insection dans l'homme individuel, et le Christ dans la réunion de tous les individus. Jésus est le Christ sur terre.
Après le post de Raphael-Rodolphe, je me suis aperçu d'une erreur de frappe. Il fallait lire bien sûr :
Jésus est ce point
d'intersection dans l'homme individuel, et le Christ dans la réunion de tous les individus. Jésus est le Christ sur terre.
F_Five a écrit :Satan=l'adversaire(de Dieu implicitement) l'adversaire est celui qui s'oppose à, donc retourne en maternelle merci.
La nature divine est si particulière que Dieu n'a pas d'adversaire différent de lui. C'est le seul cas de l'existence, où l'on rencontre deux contraires identiques. C'est pour cela que mathématiquement parlant, il est le zéro de l'addition, le fameux zéro qui provient de l'algèbre indienne, car on peut écrire
0 = -0
Par contre, Satan correspond à un mot commun hébreu non personnalisé, qui signifie "adversaire, contraire". Or il ne peut être que limité, et généralement, dans l'AT, il est considéré comme le contraire d'IHWH et non pas d'Elohim.
Par ailleurs il ya une différence entre fils de l'homme et fils de Dieu, en ce sens qu'il existe entre Dieu (Elohim) et l'homme individuel, un niveau d'existence qui correspond au niveau de l'Etre conscient universel, Adam. Si l'on se réfère au principe de filiation tel qu'il existe dans la tradition hébraïque, et non pas à la façon grecque, où la filiation des dieux est de type biologique et progénitale, pour les Juifs, la filiation est synonyme de création ou de production.
Ainsi Adam qui est conçu par Elohim est Fils d'Elohim, alors que Jésus est conçu par Adam. Il est le point de démarrage de l'individu, alors qu'Adam est le point de démarrage de toute la création consciente. Il y a là deux paliers de l'existence, dès le départ. C'est pourquoi fils de l'homme et Fils de Dieu ne s'appliquant pas au même niveau de l'Existence consciente, il faut dans un premier temps les différencier. Les Juifs ne pouvaient donc pas confondre les deux. Mais Jésus étant le moyen de contact avec l'universel, c'est-à-dire le Christ, à un moment donné de son action, il finit par être reconnu par une partie qui l'assimile alors au Fils de Dieu.
L'écriture
Jésus-Christ indique une relation mathématique entre Jésus, individuel, et Christ, universel. Cette relation est le
chemin à parcourir : "Je suis le chemin, la vérité et la vie". Cela veut dire : "Vous n'atteindrez le Christ que par moi, Jésus, le IHWH transcendant, le "Je suis" sans faute.