Résultat du test :
Auteur : Jean-Raphael
Date : 25 juil.07, 03:58
Message : Je suis catholique et ma religion donne un sens à ma vie. Je voulais savoir si ceux qui ne croient pas en Dieu ont un sens à leur vie et aussi selon quelles valeurs est-ce que vous vivez?
Est-ce que certains ne croient pas en Dieu, mais à une vie après la mort?Est-ce que certains pensent qu'il y a des conséquences à leur actions au-delà de celles qui sont évidentes à leur yeux? Est-ce que pour vous il est facile de différencier le bien du mal? Est-ce que faire le mal vous pose vraiment un problème et en quoi est-ce que sa vous pose un problème? Est-ce que vous trouvez que la société évolue ou dégénère en ce moment?
J'aimerais avoir votre opinion, parce que bien souvent je vois les athées argumenter sur la philosophie de vie des croyants, mais rarement ils affirment leurs croyances.
Auteur : tony-truand
Date : 25 juil.07, 04:13
Message : question déjà posée mainte et mainte fois, mas ça fait toujours plaisir de voir des questions intelligentes, en lieu et place des remarques stupides du genre: dieu existe, la preuve par A+B.
je vais toutefois faire court, pour l'instant.
Pour commencer, je suis hédoniste: vive les plaisirs simple de la vie, tant que ceux ci ne sont pas contraire à mon éthique personnelle.
J'ai eu peur de la mort pendant un temps. Mais maintenant je me dis que ce que je fais dans ma vie reste quelque part à ma mort, grâce à ceux que j'ai fréquenté, mes enfants, mes amis, la société, l'humanité. Il reste toujours des traces de soi une fois mort. En donnant ces organes à la science, en accomplissant de grande chose, en enseignant mes convictions à mes gosses, en les partageant avec les autres. Bref, on vit pour soi, mais aussi pour les autres. J'aime à inscrire ma vie non pas dans un monde où je suis le seul qui compte, mais dans un groupe, qu'on appelle humanité. ON se sent ainsi immortel. c'est un peu ma vie après la mort, sauf que c'est psychologique.
Comment je différencie ce qui est bien et ce qui est mal? En réfléchissant. Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte. Le bien commun pour commencer. La première question à se poser c'est: Quelle société voulons nous? Et comment y arriver? Il ne faut pas réfléchir en terme d'individu isoler, mais en terme de groupe. C'est prouvé que la plupart du temps, une société où les individus ne cherchent que leur propre bonheur est une société où les gens sont le plus malheureux. Un des exemples fameux est le paradoxe du prisonnier. Aussi c'est en pensant au bonheur commun que l'on maximise son bonheur. Et puis, l'homme est capable de compassion. C'est instinctif. Autant que la pulsion d'égoïsme.
Voilà déjà pour commencer.
Auteur : patlek
Date : 25 juil.07, 04:56
Message : Je pense que chacun peus donner le sens qu' il veux a sa vie, "dieu" est inutile là dedans.
Je ne vois meme pas ce qu' apporte "dieu" dans le sens de la vie??; une infantilisation?? "ho Il me regarde.. hoo Il voit comme je suis boonn..., hooo Il voit comme je prie bien..." Pour moi, on frise le délire, là.
Sinon, je ne crois pas a une vie après la mort, c' est du pur fantasme a mes yeux, je ne crains pas pour autant la mort, déjà, je sais qu' elle est inéluctable, et la mort c' est le néant: "le sommeil éternel" "né de la poussière, tu retournes à la poussière"
C' est pas un lieu de souffrances ou de plaisirs.
L' essence de la vie, nous n' en avons pas l' exclusivité, nous partageons ce qui est un état de fait "etre vivant" , c' est a dire respirer, sentir le froid , le chaud, ressentir la douleur, la faim, la soif, éprouver du plaisir: le fait d' "ètre vivant", nous le partageons avec les animaux.
Nous sommes "vivant" au meme titre qu' un animal est "vivant, et vice versa.
Quand a la question du bien et du mal, elle est "hors religions", Les musulmans se faisant exploser au milieu d' un marché en esperant tuer le plus de monde (et n' importe qui, femmes enfants, ...) autour d' eux, ou le procés sur les pretres pédophiles aux USA, tu trouveras des athées, totalement horrifiés par ces faits, tu peux en etre sur.
Etre "bon" ou "mauvais", pour un athée, ce n' est pas une quetion de religions, c' est une question d' actes.
Auteur : XiFeng
Date : 25 juil.07, 15:26
Message : Haaaaaaaaaaaa.................. le sens de la vie.
Ben pour la petite histoire, moi je l'ai decouvert a la campagne, pendant mes vacances a la ferme de mes grand parents. Entre deux coups de rouges et un petit morceau de terrine de campagne (desole mais l'Islam n'est pas pour moi), voila qu'on me sort un: "c'est comme ca parce que c'est comme ca".
Et voila. Moi, le cote "on existe parce que c'est comme ca", ca me va. Pas besoin d'avoir une mission divine sacree. Avoir une vie bien remplie et bien menee est suffisament difficile. Et entre nous je serais plus heureux de voir mon fils/fille devenir quelqu'un de bien que de me faire suer a plaire a Dieu (meme si l'un n'est pas contraire a l'autre).
Pour ce qui est du bien est du mal, nous avons generalement les memes references morales que vous. Moi, mes parents m'ont pas dit d'etre un debile et de bruler des voitures. A l'ecole, on m'a pas dit que violer des filles dans une cave a plusieurs, c'est bien. Toi et moi, avons tres certainement plus ou moins le meme systeme moral/ethique vu que culturellement parlant nous avons grandi dans un bain judeo-chretien dont nous avons malgre nous assimile bien des choses.
Apres, la grande difference, c'est que je me passe de dieu.
Bon on va pas se mettre sur la gueule pour si peu, hein?????
En tout cas je suis bien d'accord avec Tony, ca fait du bien de parler avec autre chose qu'un mur.
Auteur : xcheshirecat
Date : 25 juil.07, 18:08
Message : Le sens à la vie, je vais peut-être le savoir un jour... peut-être y'en a-t-il pas...
Moi je vis selon un principe : vivre et laisser vivre...
Les conséquences de nos actions sont les évènements qui s'en suivent, tout simplement.
Je crois pas qu'il y ait "le bien" et "le mal"...
Hum, la société ne dégénère pas, elle stagne... tout évolue, sauf l'humain... on fait toujours autant de guerres mais pour d'autre raison, on continue à maltraiter l'environnement et ce qui en fait partie etc...
J'suis végétarienne, par respect pour les animaux, ce qui dans les religions n'est pas important car ils ne sont rien comparé à l'humain, moi je crois plutôt qu'ils sont notre égale et nous dépasse même parfois...
Aussi, s'il y a un dieu, s'il n'est pas assez compréhensif pour voir que croire en le bon est compliqué et que ça fait de moi une mauvaise personne, il ne mériterait pas que je le suive...
Auteur : exabrupto
Date : 25 juil.07, 22:49
Message : [quote="Jean-Raphael"]Je suis catholique et ma religion donne un sens à ma vie. Je voulais savoir si ceux qui ne croient pas en Dieu ont un sens à leur vie et aussi selon quelles valeurs est-ce que vous vivez?
[Est-ce que certains ne croient pas en Dieu, mais à une vie après la mort?Est-ce que certains pensent qu'il y a des conséquences à leur actions au-delà de celles qui sont évidentes à leur yeux? Est-ce que pour vous il est facile de différencier le bien du mal? Est-ce que faire le mal vous pose vraiment un problème et en quoi est-ce que sa vous pose un problème? Est-ce que vous trouvez que la société évolue ou dégénère en ce moment?
J'aimerais avoir votre opinion, parce que bien souvent je vois les athées argumenter sur la philosophie de vie des croyants, mais rarement ils affirment leurs croyances.
[/quote][/quote]
quel sens? un sens unique? un sens giratoire? un sens d'interdits?
tu nous dis qu'elle donne un sens mais lequel ? explique un peu.
j'espère qu'elle te laisse assez de bon sens pour que tu puisses toi même donner TON sens a ta vie.
Auteur : maddiganed
Date : 26 juil.07, 02:34
Message : Je rejoins Tony en grande partie, notamment sur le côté hédonniste.
Je me considère comme une machine biochimique extremement complexe qui me procure du plaisir en attendant que cette machine se dérègle et s'éteigne.
Je n'ai pas peur de la mort (enfin plus maintenant) et je suis profondément humaniste. L'humanité doit son salut à elle même nul besoin de dessein divin dans tout cela.
Je considère la vie comme ce qu'elle est dans son essence profonde... un état énergétique extrêmement stable permettant sa prolifération.
Nous n'en sommes qu'aux balbutiements de l'humanité. Disons qu'on (l'humanité) a fini de croire au père noël (appelle le Dieu si tu veux) et qu'on commence à penser par soi-même POUR soi-même (je fais toujours référence à l'humanité dans son ensemble)
Auteur : Wooden Ali
Date : 26 juil.07, 05:47
Message : Vouloir à tout prix donner un sens à sa vie -et c'est un des buts de ceux qui se créent un dieu- est, amha, une certaine preuve de la mégalomanie qui nous menace tous. Nous nous trouvons si exceptionnels que nous ne pouvons accepter d'être ce que nous sommes.
Je pense que nous sommes des animaux très évolués dotés de pulsions antagonistes, à la fois égoïstes (elles assurent notre survie) et altruistes ( elles nous récompensent de vivre en société) qui sont la base d'une morale naturelle et de nos sociétés.
Cette morale m'a permis de vivre jusqu'à présent une vie dont j'ai apprécié chacun de ses instants. je n'ai pas l'impression qu'elle est très différente et en tous cas plus égoïste que celle de bien des croyants.
Un béret n'a pas de sens pourtant il remplit parfaitement sa fonction !
Pour moi, la croyance en dieu et le désir fou de donner un sens à sa vie n'apportent rien. Elles introduisent tant de contradictions qu'elles la compliquent inutilement. Elles empêchent même, en reportant après la mort nos désirs de justice et de bonheur, de l'améliorer sur cette terre pour le plus grand bien de tous.
Ni Dieu, ni sens !
Auteur : Marquis de Sade
Date : 26 juil.07, 08:15
Message : ceux qui ne croient pas en Dieu ont un sens à leur vie
Pour ma part je ne donne pas de sens a la vie.
Notre existence est absurde. Nous sommes la, et nous ne pourrons jamais expliquer pourquoi.
Est-ce que certains ne croient pas en Dieu, mais à une vie après la mort?
Pas moi en tout cas.
Est-ce que certains pensent qu'il y a des conséquences à leur actions au-delà de celles qui sont évidentes à leur yeux?
Pour moi c'est evidement. Regarde l'Effet Papillon
Est-ce que pour vous il est facile de différencier le bien du mal?
J'avoue que cette question m'a fait bien rire. Pour moi il n'y pas de bien ni de mal. Tout est relatif.
Est-ce que faire le mal vous pose vraiment un problème et en quoi est-ce que sa vous pose un problème?
Faire le mal au sens chretien, tu veux dire pecher ?
Oh que non ca me pose pas vraiment de probleme, au contraire
vive les plaisirs de la chair :p
Est-ce que vous trouvez que la société évolue ou dégénère en ce moment?
Je dirais plutot "s'ameliore" ou lieu de "evolue" car une degeneration est une evolution negative.
Je trouve que la montee de l'atheisme est une bonne chose, et le fait qu'il n'y a pas eu de guerre depuis une 60aine d'annee ( sur le sol francais) est une amelioration.
mais rarement ils affirment leurs croyances.
Parce qu'on en a pas ?

Ah si. Les jeunes athees croient parfois au pere noel et a la petite souris :d
Auteur : Jonathan L
Date : 26 juil.07, 10:38
Message : Je rejoins Xi feng. C'est comme ca parce que c'est comme ca. Nous somme le resultat du hasard. Une molécule plus à gaucheou plus à droite ou une de plus et une de moins et la vie ne serait pas aparue.
La différence entre le bien et le mal, est-ce qu'on la voit? Tout est relatif. Exemple, la masturbation c'est pas quelque chose de mal. Par contre un compulsif qui se masturbe au point ou il y a irritation, là c'est mal, y'a un problème sous-jacent. Une femme se fait avortez à trente and pour pas nuire à sa carrière c'est mal, mais elle se fait avortez car elle risque de mourrir à l'accouchement, elle a 14 ans ou a cause d'un viol, la c'est bien.
Auteur : Leviathan
Date : 26 juil.07, 10:38
Message : Jean-Raphael a écrit :Je suis catholique et ma religion donne un sens à ma vie.
Ne pourriez-vous pas trouver un sens à votre vie en dehors de votre religion ?
Jean-Raphael a écrit :Je voulais savoir si ceux qui ne croient pas en Dieu ont un sens à leur vie
"ceux qui ne croient pas en Dieu" ne sont pas seulement les athées.
Conçernant le sens de ma vie, en soi je dirais que tout être est là pour perpétuer l'espèce, l'homme y compris. Donc faire des gosses...
Maintenant, étant un être pensant, j'aspire à faire plus qu'un simple boulot de reproduction. Ma vie aura donc le sens que je lui donnerais.
Cela vous satisfait-il comme réponse ?
Jean-Raphael a écrit :
et aussi selon quelles valeurs est-ce que vous vivez?
Celles que l'on m'a enseigné.
Jean-Raphael a écrit :Est-ce que certains ne croient pas en Dieu, mais à une vie après la mort?
Possible, mais cela n'est pas mon cas.
Jean-Raphael a écrit :Est-ce que certains pensent qu'il y a des conséquences à leur actions au-delà de celles qui sont évidentes à leur yeux?
Pas mieux que le Marquis : Effet papillon.
Jean-Raphael a écrit :Est-ce que pour vous il est facile de différencier le bien du mal?
Qu'est ce que le bien ? Qu'est ce que le mal ?
Jean-Raphael a écrit :
Est-ce que faire le mal vous pose vraiment un problème et en quoi est-ce que sa vous pose un problème?
Idem : qu'est ce que le mal ?
Jean-Raphael a écrit :Est-ce que vous trouvez que la société évolue ou dégénère en ce moment?
Evolue. Mais dans quel sens, ça c'est un autre débat.
Jean-Raphael a écrit :
J'aimerais avoir votre opinion, parce que bien souvent je vois les athées argumenter sur la philosophie de vie des croyants, mais rarement ils affirment leurs croyances.
Ne pas afficher ses croyances pour des non-croyants, cela me semble logique.
Auteur : Jean-Raphael
Date : 26 juil.07, 15:00
Message : Est-ce que le bien et le mal est vraiment relatif quand on est athée? Est-ce que quelqu'un est en mesure de m'expliquer la différence entre le bien et le mal?
Est-ce que être athée veut dire que l'on croit en rien ou juste que l'on ne croit
pas en Dieu?
Est-ce que vous auriez des reproches à faire à quelqu'un qui vit que pour lui-même et pourquoi est-ce que vous trouvez que vos reproches sont justifiés?
Pour vous, qu'est-ce qui serait une société idéale? Une société avec une seule vérité ou une avec des centaines d'opinions?
Auteur : Marquis de Sade
Date : 26 juil.07, 15:23
Message : Questions tres pertinentes et interessantes Jean-Raphael, je vais tacher d'apporter certaines reponses ( considere les comme venant d'un athee, et non de l'atheisme )
Est-ce que le bien et le mal est vraiment relatif quand on est athée?
Pour moi oui. Si tu veux des precisions et des exemples, je t en donnerais.
Est-ce que quelqu'un est en mesure de m'expliquer la différence entre le bien et le mal?
Je vais te dire ce que j'en pense personnellement : pour moi le mal c'est un element qui va nuir au bonheur de quelqu'un.
Le bien peut etre une source de plaisirs non-nocive, un element qui apportera du bonheur...
Ca a l'air simple comme ca mais n'oublions pas que comme c'est relatif, ca se complexifie tres vite.
Quelque chose peut etre "mal" pour quelqu'un et "bien" pour une autre.
Si tu veux des precisions n'hesite pas la je suis un peu pris par le temps.
Est-ce que être athée veut dire que l'on croit en rien ou juste que l'on ne croit
pas en Dieu?
a-thee. a-theisme. ---> sans Dieu(x). On peut etre athee et croire au pere noel.
Est-ce que vous auriez des reproches à faire à quelqu'un qui vit que pour lui-même et pourquoi est-ce que vous trouvez que vos reproches sont justifiés?
S'il est heureux comme ca pourquoi pas du moment qu'il ne nuit pas a la sante d'un autre.
Un ermite vit que pour lui meme et ne fait de mal a personne. Pourquoi irais t on lui reprocher quoique ce soit.
Pour vous, qu'est-ce qui serait une société idéale?
Une societe sans religions, sans totalitarisme, pleine de liberte et de lois communes a tous.
Une société avec une seule vérité ou une avec des centaines d'opinions?
Il n'y a pas et n'aura jamais Une Verite. Il y a des verites et elles sont relatives.
Je n'ai eu que 3 minutes pour repondre alors excuse moi si c'est pas tres clair.
Auteur : Leviathan
Date : 26 juil.07, 23:02
Message : Jean-Raphael a écrit :Est-ce que le bien et le mal est vraiment relatif quand on est athée? Est-ce que quelqu'un est en mesure de m'expliquer la différence entre le bien et le mal?
Sur la définition propre des termes "bien" et "mal", on peut la trouver dans n'importe quel dico.
Sur ce qui est bien et ce qui est mal (et là c'est tout de suite plus intéressant), je ne pourrais être catégorique, car cela varie en fonction des époques, des cultures, des individus, des points de vue. Il n'y a pas une définition universelle de ce qui est bien et de ce qui est mal.
Jean-Raphael a écrit :
Est-ce que être athée veut dire que l'on croit en rien ou juste que l'on ne croit
pas en Dieu?
Selon la neuvième édition du Dictionnaire de l'Académie Française, un athée est celui qui réfute l'existence de dieu(x). Mais un athée peut très bien croire en la magie, les ET, la petite souris, ...
Jean-Raphael a écrit :Est-ce que vous auriez des reproches à faire à quelqu'un qui vit que pour lui-même et pourquoi est-ce que vous trouvez que vos reproches sont justifiés?
Si cette personne y trouve son bonheur et que cela ne nuise pas à d'autres, pourquoi lui repprocher quoique ce soit ?
Jean-Raphael a écrit :
Pour vous, qu'est-ce qui serait une société idéale? Une société avec une seule vérité ou une avec des centaines d'opinions?
Je ne pense pas qu'une société idéale puisse exister. Pour ma part je préfère les sociétés multiculturelles (et cultuelles ?).
J'ajouterais, Jean-Rapahel, qu'il serait poli de répondre aux questions qui vont ont été posé.
Auteur : Wooden Ali
Date : 27 juil.07, 01:24
Message : He, Jean-Raphaël, c'est vrai ce que dit Léviathan : on est sur un forum, pas dans un commissariat de Police !
On aimerait savoir ce que tu as à dire sur les nombreuses réponses qui ont été faites à tes questions initiales.
Comme l'absence de sens de la vie est le principal grief des croyants vis-à-vis des athées, on aimerait connaitre ton opinion.
Et ta notion du Bien et du Mal, quelle est-elle ?
Auteur : Jean-Raphael
Date : 27 juil.07, 03:55
Message : Vous avez tous donné des réponses concluantes. Je vous demandais votre avis et vous avez donné votre avis sans essayer d'attaquer mes croyances. Vous ne vous êtes pas définis par rapport aux croyants, mais vous avez essayez de démontrer votre identité propre.
Je remarque qu'il y a autant de croyances différentes chez les athées que chez les croyants. Tout le monde a sa propre philosophie de vie et c'est probablement du à l'éducation et expériences passées. Le fait est que tout le monde a des croyances devrait vous forcer à admettre qu'il n'y a rien de ridicule à croire en Dieu, car vous même vous basez vos vies sur des croyances qui ne sont pas prouvables.
Pour vous le bien et le mal est en soi relatif, mais se défini généralement comme dans la loi. C'est à dire que tout est permis tant que cela n'empiète pas sur la liberté du prochain. En sommes, sur le plan humain cela fait beaucoup de sens à première vue. Toutefois en comprenant la nature de l'homme on se rend vite compte que c'est un jeu dangereux que de prendre en compte que cela pour diriger nos actions.
Tout le monde est d'avis que la démocratie et la liberté culturelle est essentielle à une société idéale. C'est ce que nous retrouvons dans plusieurs pays. Malheureusement la démocratie est dans tous les pays du monde loin d'être efficace. La diversité de penser et des valeurs des gens amènent à prendre tellement de direction différentes, qu'il n'y a jamais de consensus et la société avance que très lentement. Seul ceux qui ne respectent pas les autres arrivent à faire avancer leur point de vue.
Pour ce qui est de la diversité culturelle, elle a le même impact que la religion sur les gens soi qu'elle unit ou sépare profondément les gens. Une société qui tendrait vers un seul idéal et avec un chef incontestable serait à mon avis possible, mais aussi vraiment idéal.
Pour être clair, je suis ni pour la dictature et ni raciste ou quoique ce soi que mes propos pourraient laisser croire. La réalité dont je parle est à peine concevable dans un monde ou tout le monde se créé sa propre vérité. C'est en mon sens ce que je constate chez les athées et chez de plus en plus de croyants malheureusement.
Vous me dites tous qu'il y a plus ou moins un sens à la vie. En fait, pour vous il est important de vivre le plus de plaisir possible et de tout faire pour amener la société à une situation qui permet de profiter un maximum de la vie. En d'autre termes, la souffrance est de trop et il faut s'en débarrasser à tout prix ou presque. Il est vrai que cela fait beaucoup de sens quand on ne voit dans l'être humain un animal complexe et rien d'autre.
Je ne vais pas tenter de vous convaincre que vous êtes dans l'erreur parce que j'ai rien pour faire cela, mais je peux vous confirmer que je ne partage pas vos avis.
L'absence de vie après la mort et de conséquences aux-delà des répercussions directes de nos actions posent pour moi un problème. Une personne naissant avec un désavantage important, un homme vivant entouré de personnes frustrées finissent tous par se créer une vérité qui souvent amène à commettre des actes criminels. Tout comme vous, ils revendiquent leur droit au bonheur et aux plaisirs de la seul vie qu'ils ont. Ils vont tout faire, mais au détriment des autres pour l'avoir de leur vivant. Pourquoi chercherait-il à respecter les autres si cela veut dire être malheureux tout leur vie.
Vous ne trouvez pas cela correct, mais le monde n'est pas parfait il est injuste. Un monde injuste est intolérable et personne ne pourra jamais le rendre juste. En amenant Dieu dans le décor et le vie après la mort, la justice devient possible et il devient plus facile pour une personne qui est désavantagée des sa naissance d'accepter son sort. Si vous voulez avoir plus de détail là-dessus, je répondrai plus en détail sur demande.
La notion du bien et du mal je me fis au catéchisme catholique:
La moralité des actes humains
1749 La liberté fait de l’homme un sujet moral. Quand il agit de manière délibérée, l’homme est, pour ainsi dire, le père de ses actes. Les actes humains, c’est-à-dire librement choisis par suite d’un jugement de conscience, sont moralement qualifiables. Ils sont bons ou mauvais.
I. Les sources de la moralité
1750 La moralité des actes humains dépend :
– de l’objet choisi ;
– de la fin visée ou l’intention ;
– des circonstances de l’action.
L’objet, l’intention et les circonstances forment les " sources ", ou éléments constitutifs, de la moralité des actes humains.
1751 L’objet choisi est un bien vers lequel se porte délibérément la volonté. Il est la matière d’un acte humain. L’objet choisi spécifie moralement l’acte du vouloir, selon que la raison le reconnaît et le juge conforme ou non au bien véritable. Les règles objectives de la moralité énoncent l’ordre rationnel du bien et du mal, attesté par la conscience.
1752 Face à l’objet, l’intention se place du côté du sujet agissant. Parce qu’elle se tient à la source volontaire de l’action et la détermine par la fin, l’intention est un élément essentiel dans la qualification morale de l’action. La fin est le terme premier de l’intention et désigne le but poursuivi dans l’action. L’intention est un mouvement de la volonté vers la fin ; elle regarde le terme de l’agir. Elle est la visée du bien attendu de l’action entreprise. Elle ne se limite pas à la direction de nos actions singulières, mais peut ordonner vers un même but des actions multiples ; elle peut orienter toute la vie vers la fin ultime. Par exemple, un service rendu a pour fin d’aider le prochain, mais peut être inspiré en même temps par l’amour de Dieu comme fin ultime de toutes nos actions. Une même action peut aussi être inspirée par plusieurs intentions, comme de rendre service pour obtenir une faveur ou pour en tirer vanité.
1753 Une intention bonne (par exemple : aider le prochain) ne rend ni bon ni juste un comportement en lui-même désordonné (comme le mensonge et la médisance). La fin ne justifie pas les moyens. Ainsi ne peut-on pas justifier la condamnation d’un innocent comme un moyen légitime de sauver le peuple. Par contre, une intention mauvaise surajoutée (ainsi la vaine gloire) rend mauvais un acte qui, de soi, peut être bon (comme l’aumône ; cf. Mt 6, 2-4).
1754 Les circonstances, y compris les conséquences, sont les éléments secondaires d’un acte moral. Elles contribuent à aggraver ou à diminuer la bonté ou la malice morale des actes humains (par exemple le montant d’un vol). Elles peuvent aussi atténuer ou augmenter la responsabilité de l’agent (ainsi agir par crainte de la mort). Les circonstances ne peuvent de soi modifier la qualité morale des actes eux-mêmes ; elles ne peuvent rendre ni bonne, ni juste une action en elle-même mauvaise.
II. Les actes bons et les actes mauvais
1755 L’acte moralement bon suppose à la fois la bonté de l’objet, de la fin et des circonstances. Une fin mauvaise corrompt l’action, même si son objet est bon en soi (comme de prier et de jeûner " pour être vu des hommes ").
L’objet du choix peut à lui seul vicier l’ensemble d’un agir. Il y a des comportements concrets – comme la fornication – qu’il est toujours erroné de choisir, parce que leur choix comporte un désordre de la volonté, c’est-à-dire un mal moral.
1756 Il est donc erroné de juger de la moralité des actes humains en ne considérant que l’intention qui les inspire, ou les circonstances (milieu, pression sociale, contrainte ou nécessité d’agir, etc.) qui en sont le cadre. Il y a des actes qui par eux-mêmes et en eux-mêmes, indépendamment des circonstances et des intentions, sont toujours gravement illicites en raison de leur objet ; ainsi le blasphème et le parjure, l’homicide et l’adultère. Il n’est pas permis de faire le mal pour qu’il en résulte un bien.
Je crois avoir fait ma part dans le partage de mon opinion et de mes valeurs. Si vous voulez plus de détail, je suis prêt à y répondre.
Auteur : tony-truand
Date : 27 juil.07, 04:23
Message : la vérité, c'est quoi donc?
on a la vérité physique, aussi appelé réalité physique. Personne ne la connait, mais les physiciens, au fil de l'avancée de la science, tendent vers la compréhension de cette réalité tangible (je dis tangible car peut être existe il une réalité inaccessible avec nos moyens de mesure, comme un autre univers par exemple)
on a ensuite la vérité morale, c'est à dire ce qui est bien pour un individu isolé, pour l'homme, pour la planète, pour les animaux, pour les ET, etc... Si on prend par exemple ce qui est bien pour un individu lambda, disons moi, cela ne correspondra par forcément à ce qui est bien pour l'individu beta. D'où la notion de relativité. Et d'autant plus que ce qui est bien pour moi change au fil de mon évolution.
Ce qui gère nos actes, c'est nos envies, qu'elle soient purement pulsionnelles, liée au plaisir un peu moins primaire, voir conscientes. Par exemple pour moi, le pulsionnelle c'est d'aller faire l'amour à une fille dans la rue, la première qui passe, peu importe, c'est le "ça" qui parle. Le dégout suit généralement l'acte. ce n'est donc pas une vrai source de bonheur. Ensuite, le plaisir, moins primaire (l'hédonisme), sera (au hasard) de manger un bon canard aux cèpes. C'est un plaisir qui une fois assouvi ne laisse pas de trace, laisse peu de souvenir. C'est donc une source de bonheur, mais instantanée. Et enfin, le conscient, celui qui a le plus de valeur, car de plus longue durée, comme par exemple améliorer la société, aider mon prochain, ce genre de choses. Cela contribue à mon bonheur, mais de manière permanente. Après un acte que l'on pense juste, on a le sourire au lèvre pendant longtemps.
Une société vouée au bonheur consistera en une société où le bonheur conscient est prioritaire, et donc en une société juste. Mais ce sera aussi une société hédoniste, tant que cela ne contrarie pas la première source de bonheur, et donc tant que cela est juste. Comme chacun est seul juge de ce qui lui procure du plaisir, une bonne société est une société libre.
Auteur : maddiganed
Date : 30 juil.07, 21:47
Message : *snif* J'en ai presque pleuré tony...
Et en plus d'être une philosophie aboutie, vous n'y trouverez aucune citation. Voilà ce que devrait être la philosophie en général, une réflexion personnelle sur un sujet précis.
Fi des "Il est écrit que" ou les "Untel a dit que"... pensez par vous-même, et vous verrez que non seulement la liberté est à ce prix, mais en plus que ce qu'a dit Tony s'en approche grandement.
Auteur : Yves
Date : 10 août07, 09:13
Message : patlek a écrit :Je pense que chacun peus donner le sens qu' il veux a sa vie, "dieu" est inutile là dedans.
Je ne vois meme pas ce qu' apporte "dieu" dans le sens de la vie??; une infantilisation?? "ho Il me regarde.. hoo Il voit comme je suis boonn..., hooo Il voit comme je prie bien..." Pour moi, on frise le délire, là.
Sinon, je ne crois pas a une vie après la mort, c' est du pur fantasme a mes yeux, je ne crains pas pour autant la mort, déjà, je sais qu' elle est inéluctable, et la mort c' est le néant: "le sommeil éternel" "né de la poussière, tu retournes à la poussière"
C' est pas un lieu de souffrances ou de plaisirs.
L' essence de la vie, nous n' en avons pas l' exclusivité, nous partageons ce qui est un état de fait "etre vivant" , c' est a dire respirer, sentir le froid , le chaud, ressentir la douleur, la faim, la soif, éprouver du plaisir: le fait d' "ètre vivant", nous le partageons avec les animaux.
Nous sommes "vivant" au meme titre qu' un animal est "vivant, et vice versa.
Quand a la question du bien et du mal, elle est "hors religions", Les musulmans se faisant exploser au milieu d' un marché en esperant tuer le plus de monde (et n' importe qui, femmes enfants, ...) autour d' eux, ou le procés sur les pretres pédophiles aux USA, tu trouveras des athées, totalement horrifiés par ces faits, tu peux en etre sur.
Etre "bon" ou "mauvais", pour un athée, ce n' est pas une quetion de religions, c' est une question d' actes.
Dieu ne nous infantilise pas. Il nous a créés libres et nous le sommes, absolument ! Au contraire de l'infantilisation, je dirais qu'il s'agit là d'une responsabilisation : nous sommes en effet responsables de nos actes.
La vie après la mort est loin d'être un pur fantasme. Rien ne vous prouve qu'il n'y a pas de vie après la mort. Vous ne savez même pas d'où vous venez... Vous me répondrez que vous venez de votre père et de votre mère, mais comment croyez-vous qu'un processus d'enfantement soit possible ? La science, me rétorquerez-vous ! La sacrosainte science peut tout expliquer ! Non la science n'explique pas tout, loin de là, et quand bien même elle le ferait, cela ne prouverait en aucune manière la non-existence de Dieu.
L'état de vie d'être vivant, bien sûr que nous n'en avons pas l'exclusivité. Et alors ? Qu'est-ce que ça prouve ?
Quant au sens de la vie, il est évident que la foi en Dieu par son fils Jésus Christ donne un sens à la vie ! Le Christ étant ressuscité, la mort ne constitue plus la fin ultime de l'existence. Je ne vois pas l'intérêt que présenterait le fait de vivre et de souffrir si c'était pour après trouver le néant.
Auteur : tony-truand
Date : 10 août07, 09:29
Message : La vie après la mort est loin d'être un pur fantasme. Rien ne vous prouve qu'il n'y a pas de vie après la mort.
tu as vu quelqu'un ici dire que la vie après la mort était catégoriquement impossible?
Vous ne savez même pas d'où vous venez... Vous me répondrez que vous venez de votre père et de votre mère, mais comment croyez-vous qu'un processus d'enfantement soit possible ? La science, me rétorquerez-vous ! La sacrosainte science peut tout expliquer !
quelqu'un a dit ici que la science peut tout expliquer?
Non la science n'explique pas tout, loin de là, et quand bien même elle le ferait, cela ne prouverait en aucune manière la non-existence de Dieu.
et que la science prouve la non existence de dieu? y'en a t il un seul d'ailleurs qui prétend démontrer la non existence de dieu?
Quant au sens de la vie, il est évident que la foi en Dieu par son fils Jésus Christ donne un sens à la vie !
personne n'a dit que la foi ne pouvait donner un sens à la vie.
Le Christ étant ressuscité, la mort ne constitue plus la fin ultime de l'existence. Je ne vois pas l'intérêt que présenterait le fait de vivre et de souffrir si c'était pour après trouver le néant.
et bien certain comme moi y trouve un intérêt. Certain aime vivre sans se préoccuper d'après la mort. Tu as ta philosophie de la vie, les athées ont la leur.
Ce serait bien de pas faire dire aux gens ce qu'ils n'ont pas dit. On partirait sur de meilleurs bases.
Auteur : Leviathan
Date : 10 août07, 11:19
Message : +1
Auteur : Marquis de Sade
Date : 10 août07, 12:40
Message : Je ne vois pas l'intérêt que présenterait le fait de vivre et de souffrir si c'était pour après trouver le néant.
Je suis d'accord avec la reponse de Tony. Mais c'est un point interessant, une
angoisse comme le decrivent les existentialistes, l'angoisse du neant...
C'est parfois dur a admettre de revenir a l etat de poussiere a la mort, mais c'est pas une raison pour se suicider directement, il faut essayer de profiter un maximum de la vie, c'est pour cela que beaucoup d'athee sont hedonistes, la plupart eudemonistes ou epicuriens, et les autres cyrénaïstes ( comme moi qui suis pour resumer
existencialiste septique cyrénaïste )
Auteur : tony-truand
Date : 10 août07, 21:18
Message : Marquis de Sade a écrit :
Je suis d'accord avec la reponse de Tony. Mais c'est un point interessant, une angoisse comme le decrivent les existentialistes, l'angoisse du neant...
C'est parfois dur a admettre de revenir a l etat de poussiere a la mort, mais c'est pas une raison pour se suicider directement, il faut essayer de profiter un maximum de la vie, c'est pour cela que beaucoup d'athee sont hedonistes, la plupart eudemonistes ou epicuriens, et les autres cyrénaïstes ( comme moi qui suis pour resumer existencialiste septique cyrénaïste )
Je suis hédoniste, et la seul raison qui vaille de se suicider, c'est pour une idée grandiose, une idée telle que continuer de vivre sans n'est plus possible. Un exemple tout con, la vie de tes gosses: vivre avec l'idée que si tu t'étais sacrifié pour eux, ils seraient encore vivant, n'est pas vraiment possible (en tout cas pour moi), c'est pourquoi tu es prêt à donner ta vie pour tes gosses, pourquoi tu le ferais sans vraiment hésiter. Cela explique peut être pourquoi des personnes non croyantes se sacrifient pour une idée, car celle ci a pour eux une importance capitale, sans elle, ils ne vivent plus.
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