Résultat du test :

Auteur : Ase
Date : 27 avr.15, 19:10
Message : Il faut changer le schéma narratif relationnel actuel et la politique civilisationnelle en crise.
Mais tout changement ne peut débuter que par soi-même. Car ce n'est pas des autorités et instances supérieures en place que le changement se fera.
Par conséquent, c'est nous-mêmes qui avons à changer.

Apprendre à pardonner est une étape. Apprendre à aimer en est une autre. Apprendre à aller vers encore une. Apprendre à s'aider mutuellement en est encore une. Apprendre à donner encore une.
Qui ai-je à pardonner ? Vers qui dois-je me tourner ? Qui je peut aider aujourd'hui ? A qui puis-je donner quelque chose ?

Cordialement,
Ase
Auteur : assmatine
Date : 27 avr.15, 22:46
Message : Les événements qui approchent vont permettre tout ça. La 3e guerre mondiale est entrain de se préparer.D'ailleurs, pour moi, elle est déjà là, au niveau économique, en coulisse. Elle est juste invisible à notre niveau. Mais la Grèce qui s'est écoulée, l'Argentine, l'Espagne et l'Italie qui menacent, ça n'est que les pays qui vont suivre ... On va tous être touché. De plus en plus de chômage, des gens de pouvoirs qui augmentent de plus en plus les impôts malgré notre faiblesse de paiement, l'immigration de masse qui amène encore plus de pauvreté et d'insécurité, plusieurs sortes de religions à nos portes ... Le monde court à la catastrophe. Et je dis bien le monde, pas seulement la France. Le Moyen Orient explose, mais c'est pas nouveau direz-vous, mais l'Europe est en phase d'implosion aussi. Il manque juste l'étincelle pour que ça pète, mais c'est là, à nos portes. Les USA seront les derniers touchés à mon avis. L'Asie, je suppose qu'elle suivra derrière l'Europe. Et c'est sans doute elle qui va aller ennuyer les américains. Mais la 1re et la 2e guerre mondiale n'étaient que des échauffements. Ce qui arrive sera pire. Certains mettent l'apocalypse dessus, à tort ou à raison, peu importe, je pense que ça y ressemblera de toutes manières.

Face à l'épreuve, on va être nombreux à perdre nos proches, voire nos maisons et nos terrains, des gens nous recueilleront car ils auront sans doute besoin d'une aide pour renforcer la sécurité du leur encore en place de terrain. La solidarité sera de mise, c'est une évidence de chaque guerre. Mais avant d'arriver à ça, chacun se la jouera perso.

C'est dans les épreuves qu'on se révèle ou qu'on laisse tomber se laissant mourir ... Lequel serons-nous ? Celui qui fait pour que le bien triomphe ou celui qui laisse le mal nous envahir ?

Alors sûr, on est dans un système de vie actuellement où chacun est centré sur lui-même. Il va falloir apprendre à s'ouvrir à l'autre, et ça n'est pas facile de s'humilier. Mais ça fait parti des vertus que Dieu apprécie. ça ne doit pas être pour rien. Et pour sortir de ce système de vie, il faut déjà apprendre à se changer soi-même. Et là, c'est beaucoup plus simple à dire qu'à faire. Mais ça viendra pour certains d'entre nous. Et ceux-là seront les vainqueurs du conflit. Le Bien triomphe toujours du Mal, même si pour y arriver, il y aura beaucoup de morts et d'horreurs vécues.

Donc j'ai plutôt confiance en la suite des événements. Que je sois parmi les gagnantes ou parmi les perdantes, le monde continuera d'exister ensuite.
Auteur : indian
Date : 28 avr.15, 01:05
Message :
Ase a écrit :Il faut changer le schéma narratif relationnel actuel et la politique civilisationnelle en crise.
Mais tout changement ne peut débuter que par soi-même. Car ce n'est pas des autorités et instances supérieures en place que le changement se fera.
Par conséquent, c'est nous-mêmes qui avons à changer.

Apprendre à pardonner est une étape. Apprendre à aimer en est une autre. Apprendre à aller vers encore une. Apprendre à s'aider mutuellement en est encore une. Apprendre à donner encore une.
Qui ai-je à pardonner ? Vers qui dois-je me tourner ? Qui je peut aider aujourd'hui ? A qui puis-je donner quelque chose ?

Cordialement,
Ase

Merci Ase de soulever ce sujet si simple et infini. (y)
À tes questions, je me retourne vers ce qui est à la base de mes ''leçons'' :wink:
Éliminer les préjuger. Éliminer la médisance.
Quel défi. Je t'assure. Il ''hante'' mon quotidien.
Mais chaque fois que j'use de ''compassion'', que je tente de me mettre dans les souliers et dans la peau de l'autre. Pour le comprendre avec ce qu'il est, d'ou il vient, son passé, son éducation... je fais un pas de plus.

Tu vois, de ce temps ci, ma conjointe et moi aidons une petite famille qui vit des moment très difficiles. Maladie et perte d'emploi, sans assurance. Perte de la moitié de leur revenu et autre revenu au salaire minimum. Enfants d'âge scolaire avec des difficultés d'apprentissage. Quand le sort s'acharne.
Nous les aidons, mais ave ce qu'ils sont eux. Avec leur qualités, leur habiletés, leur capacité. Et non celles que j'ai et voudrait pour eux.
Comment juger de leur choix, de leur décisions... mon parcours est tellement loin du leur. Je ne peux même pas comprendre le leur. Ils ne peuvent même pas comprendre le mien.
À quoi bon les traiter de tout les noms et dirent qu'ils font de mauvais choix ( selon mes lunettes) À quoi bon médire. À quoi bon juger ce qu'ils sont. Ce qu'ils font. Qui suis-je moi n'ayant rien de leur passée. Ne sachant aucunement ce qu'ils sont vécu à date. ce qu'ils sont reçu comme référence, éducation,...

Je ne peux que els respecter. Est-ce l'amour du prochina. Je crois que Oui.
Il est clair que j'apprends à aller vers les autres.
À aider mutuellement. À donner.

merci de ne pas voir aussi quelconque ''vantardise'' de ma part.
Je ne fais qu'un simple et humble petit bout à ma hauteur , le bout que je suis moi, seul, en mesure de faire. Ici, chez moi avec mon voisin.
J'aimerais tant changer le monde. Mais je n'y arriverai pas. Alors je commence par moi. Par ma famille. Par mon quartier, par ma communauté villageoise. Un jour à la fois. un pas à la fois. Une action à la fois.

Et comme toi j'ai confiance. je sais qu'il y a bien plus d'hommes et de femmes de bonne volonté que ce que les journaux et télé veulent bien nous laisser voir et croire. Je le vois chaque jour au boulot, avec mes amis, avec mes voisins.

Amitié. Fraternité humaine.
David
Auteur : Gérard C. Endrifel
Date : 28 avr.15, 10:50
Message :
Ase a écrit :Apprendre à pardonner est une étape. Apprendre à aimer en est une autre. Apprendre à aller vers encore une. Apprendre à s'aider mutuellement en est encore une. Apprendre à donner encore une.
Qui ai-je à pardonner ? Vers qui dois-je me tourner ? Qui je peut aider aujourd'hui ? A qui puis-je donner quelque chose ?

Cordialement,
Ase
Cela me fait penser à une conversation que j'ai eu avec une amie la semaine dernière. Je lui parlais de la nécessité d'être individualiste, cela l'a choqué et elle ne comprenait pas. De lui expliquer alors que pour comprendre pleinement une chose, il faut au préalable la vivre, l'éprouver et la mettre à l'épreuve.

Si l'on veut savoir pardonner à l'autre, il faut savoir se pardonner à soi-même d'abord, si l'on veut savoir aimer l'autre alors il faut savoir s'aimer soi-même d'abord, si l'on veut savoir accepter l'autre alors il faut savoir s'accepter d'abord, si l'on veut savoir s'occuper de, se mettre à la place de et penser à l'autre alors il faut savoir s'occuper de, rester à sa place et penser à soi-même d'abord.

Le tout dans l'honnêteté la plus complète avec soi-même.

Nous vivons dans un monde qui nous rabat constamment les oreilles sur le fait de pardonner à l'autre, d'accepter l'autre, d'aimer l'autre, de s'occuper de, de se mettre à la place de et à penser à l'autre alors même qu'il ne s'aime pas, ne se pardonne pas, ne s'accepte pas, ne sait pas s'occuper de ses propres affaires, rester à sa place et penser à lui-même mais, au contraire, il occupe volontiers son temps à se mentir à lui-même presqu'autant qu'il ment aux autres. Et c'est mondialement ainsi du plus bas de l'échelle sociétale, jusqu'au plus haut sommet gouvernemental.

Chaque individu passe son temps à prétendre ou à aspirer être quelqu'un d'autre, quelque chose d'autre au lieu de tout simplement être lui-même et d'accepter ce qu'il est, un être humain imparfait qui n'atteindra jamais la perfection dans ce système de choses.

Un processus collectif ne peut pas être pleinement efficace s'il ne passe pas par une pleine acceptation de soi sur le plan individuel. En ce sens, je suis d'accord avec ça:
Ase a écrit :Mais tout changement ne peut débuter que par soi-même. (...) Par conséquent, c'est nous-mêmes qui avons à changer.
Encore faut-il ne pas céder à la tentation de mettre la charrue avant les bœufs ou de faire le travail à moitié.

J'ai choisi d'être individualiste d'abord et c'est pas prêt de changer.
Auteur : Blasphemator
Date : 28 avr.15, 11:22
Message : Etre un bon père, un bon mari, un ami fidèle, ne pas nuire volontairement aux autres. C'est déjà un bon début je trouve.
Auteur : Ase
Date : 28 avr.15, 18:30
Message :
Cela me fait penser à une conversation que j'ai eu avec une amie la semaine dernière. Je lui parlais de la nécessité d'être individualiste, cela l'a choqué et elle ne comprenait pas. De lui expliquer alors que pour comprendre pleinement une chose, il faut au préalable la vivre, l'éprouver et la mettre à l'épreuve.
As-tu réellement besoin de mettre tes doigts dans une prise électrique pour connaître l'existence de l'électricité ?


Si l'on veut savoir pardonner à l'autre, il faut savoir se pardonner à soi-même d'abord, si l'on veut savoir aimer l'autre alors il faut savoir s'aimer soi-même d'abord, si l'on veut savoir accepter l'autre alors il faut savoir s'accepter d'abord, si l'on veut savoir s'occuper de, se mettre à la place de et penser à l'autre alors il faut savoir s'occuper de, rester à sa place et penser à soi-même d'abord.
Le tout dans l'honnêteté la plus complète avec soi-même.
Je comprends ton raisonnement, j'ai fait mien ce raisonnement pendant des années.
Mais je ne suis pas d'accord avec celui-ci.
Ce n'est pas parce qu'on arrive à tenir une argumentation structurée et logique et que l'on adopte que cela fait de cet argument quelque chose de juste et de vrai (à part subjectivement bien sûr).
Ce raisonnement contient beaucoup de "si" et de il "faut" caractéristique d'un comportement perfectionniste.
Je vais te parler de ce mécanisme psychologique, car il est utile pour comprendre l'état d'esprit qui est derrière ce type de raisonnement que tu tiens.
Une personne qui est prisonnière de ce mécanisme perfectionniste cherche à tout faire le plus parfaitement possible, c'est une attitude louable, il est bon de faire preuve de rigueur. Mais se rend-elle compte que les résultats ne sont jamais à la hauteur de ses attentes ? C'est pour cela que je parle d'enfermement.
Ayant peur de se retrouver corrompu et immoral, cet individu cultive des idéaux moraux, ainsi qu'une grande rigueur personnelle, fier de s'affirmer comme une personne droite et travailleuse. Mais malheureusement, on n'est jamais à l'abri des erreurs, même si l'on fait tout pour les éviter.
Et comme les choses ne sont jamais à la hauteur de nos espérances, comme les choses ne se passent jamais parfaitement comme on les voudrait, on a tendance à se laisser facilement envahir par une colère dont l'affirmation est indéfendable au regard de nos idéaux moraux.
Il aura un comportement assez psycho-rigide qui transpireront dans ses attitudes, au niveau de son corps, de sa nuque et de ses épaules ou encore dans la crispation de ses mâchoires. Et afin d'éviter d'être lui-même critiqué, chose qu'il supporte très mal, il adopte comme stratégie de défense la critique en premier.
Pour lui, il n'y a qu'une seule vraie bonne façon de faire les choses, la sienne, et cela se dénote facilement puisqu'il se posera souvent, dans sa vie, en donneurs de leçons.
Mais souvent... habitué à repérer tout ce qui ne va pas, il peut parfois ne pas arriver à voir quelque chose qui va bien...
Voilà c'est le perfectionniste dans ses mécanismes psychologiques.
Maintenant, c'est avec cet esprit qu'on entre dans l'individualisme, le soi-même d'abord.
Sauf qu'il n'y a pas de soi-même à bord. C'est une illusion car la vie ne nous appartient pas, c'est un don de Dieu, elle lui appartient.
Ce qu'il y a d'abord, il y a juste une personne et une autre, une relation. L'attitude juste consiste à mettre la relation en premier, en priorité, et non pas soi-même. C'est la relation à l'autre qui est à cultiver. Cela ne t'empêche pas de reconnaître qu'en face de toi se trouve une personne doté d'une l'individualité, soumise aux aux mêmes désirs et aux mêmes peurs et aux mêmes blessures, qui à besoin d'être aimé comme toi-même a besoin d'être aimée et rassurée.
Justifier l'individualisme, ou soutenir l'affirmation individuelle, pour se démarquer d'autrui est ce qui nourrit l'ego et la renonciation à une certaine mort à soi-même.
En matière de vie spirituelle, ce qui compte, ce sont ses efforts que l'on fait sur soi-même pour s'éveiller de ses illusions, et s'ouvrir à la réalité du réel et de l'Autre (avec un grand A), dans cette optique, il faut être véritablement et absolument impitoyable vis-à-vis de soi-même, et ne jamais rien tenir pour certain qui ne le soit pas.
C'est à cette exigence de certitude que je t'invite, car sans celle-ci, il est possible de prendre n'importe quel enseignement, n'importe quelle parole du plus grand sage hindou, japonais, chrétien, n'importe quel exercice qu'il soit soufi, tibétain ou chrétien, n'importe quel fragment de tradition et n'importe quelle traduction de texte, ils ne s'en serviront que comme d'un opium pour se maintenir dans le sommeil relationnel.
En matière de vie spirituelle, autant et plus qu'ailleurs, seules les certitudes à 100% ont une véritable valeur car ce sont seulement celles-ci qui assurent une transformation de l'être intérieur.


J'ai choisi d'être individualiste d'abord et c'est pas prêt de changer.
Cela fait longtemps que je ne l'ai pas lu, ça date de mes études universitaires, mais j'avais bien apprécié les analyses du philosophe Charles Taylor contre le mal du siècle qu'il identifiait être l'individualisme et qui est au centre du désenchantement du monde.
Il faudra qu'à l'occaz' je me reprocure ses ouvrages sur le malaise de la modernité et les sources du moi, un vrai petit bijou.


Bien cordialement,
Ase
Auteur : Gérard C. Endrifel
Date : 28 avr.15, 21:21
Message :
Cela me fait penser à une conversation que j'ai eu avec une amie la semaine dernière. Je lui parlais de la nécessité d'être individualiste, cela l'a choqué et elle ne comprenait pas. De lui expliquer alors que pour comprendre pleinement une chose, il faut au préalable la vivre, l'éprouver et la mettre à l'épreuve.
Ase a écrit :As-tu réellement besoin de mettre tes doigts dans une prise électrique pour connaître l'existence de l'électricité ?
Quand j'étais gamin, le jour où l'on m'a dit de ne pas mettre la main sur la gazinière sinon j'allais me brûler, la première chose que j'ai faite c'est justement la mettre dessus. Il y a des choses, si je ne les vis pas, je ne les comprends pas.
Il ya du vrai et du faux dans ce que tu dis. Il est vrai que je suis perfectionniste mais il est faux de penser que ta définition s'applique entièrement à moi. Ton regard sur le sujet est probablement influencé par ta propre expérience, je n'ai pas la même expérience. Mon perfectionnisme ne va pas jusqu'à cette extrême, je n'ai pas peur de l'échec, je n'ai pas peur de l'erreur, s'il le faut, j'irais les chercher volontairement.

J'ai pour principe de dire que la prudence mène à la médiocrité si bien que je n'aurais pas peur de prendre des risques là où un perfectionniste, par peur de l'erreur, préférera pourrir dans son propre confort plutôt que de risquer d'en commettre une. Un perfectionniste cherchera une stabilité dans son espèce d'ascension vers un état qu'il n'atteindra jamais, moi je me fiche de la stabilité et passe mon temps dans l'instabilité. Je change de forme, j'évolue, je ne suis jamais là où l'on m'attend, je me confronte, teste et met à l'épreuve de nouveau concept existentiel afin de ne jamais sombrer dans les habitudes, j'accepte pleinement ce que je suis y compris ma propre immoralité et corruption parce qu'il est dans la nature de l'homme imparfait d'être immoral et corrompu.

Je laisse cette part de moi s'exprimer, volontairement, car cet individualisme dont je parle consiste en une lutte acharnée contre l'excès. Pour être efficace, je dois être le meilleur stratège qui soit contre mon pire ennemi, moi-même, afin d'identifier les failles et de lutter efficacement contre certaines de mes tendances plutôt que de chercher à tout prix à les effacer au point d'être La Frustration elle-même, faite de chair et de sang à cause d'échecs répétées, qui finirait par causer des dommages collatéraux sur les gens qui composent mon environnement. Les défauts n'existent pas, seuls les excès sont condamnables à notre niveau car nous ne sommes pas Dieu, jamais nous ne serons comme lui. Le perfectionniste que tu décrit n'admettra jamais ce postulat car il veut à tout prix être ce qu'il n'est pas là où je veux être absolument tout ce que je suis et uniquement ce que je suis à défaut d'être mieux, autrement dit parfaitement parfait et indépendamment des exigences de l'autre qui voudra absolument que je sois ce qu'il a envie que je sois pour son propre confort personnel et sa tranquillité d'âme et d'esprit.

Tout ce que je cherche, c'est justement à être parfaitement imparfait car voilà la vraie nature de l'homme, voilà ce qu'il est et voilà ce qu'il rejette depuis des centaines et des centaines d'années, faisant dans le déni perpétuel de lui-même.

Ma seule insatisfaction réside dans le fait que je ne trouve personne ayant mes aptitudes ni ma logique tétralemme, de près comme de loin, avec qui je pourrais échanger et partager des choses sans être confronté à un mur d'âneries à cause de l'incompréhension qui font passer la Muraille de Chine pour un modèle réduit. Je comprends les autres mais personne ne me comprend alors même que je parle la même langue ; plus le temps passe, plus j'ai la conviction qu'il n'y a personne sur cette planète qui sera un jour une aide qui me corresponde et réciproquement. Pas dans ce système de choses là en tous les cas.

Je ne crains pas la critique à condition qu'elle soit conforme au jugement que je porte sur moi-même car, comme tout perfectionniste, je vis dans l'analyse constante et hormis Dieu, personne ne me connait aussi bien que je ne me connais moi-même dans les moindres détails. Pour te donner une autre anecdote afin de t'expliquer ce que je viens d'écrire, lorsque j'étais encore chez mes parents, il y avait ce reproche que l'on me faisait sans arrêt, celui où l'on me disait que je ne faisais rien à la maison, je n'aidais pas, rien du tout. Cela a duré des années jusqu'au jour où j'en ai eu marre et que j'ai cessé de faire quoi que ce soit. Ma mère, enceinte de mon deuxième demi-frère, a failli perdre le bébé, mon beau-père est devenu fou de rage. Je me suis contenté de répondre 'voilà, maintenant vous savez quand je ne fais rien et quand je fais des choses mais que vous voudriez que j'en fasse plus. La prochaine fois, vous réfléchirez à deux fois avant de me reprocher n'importe quoi' Et de me demander, 'mais comment as-tu pu être aussi insensible à la condition de ta mère ?', j'ai répondu que 'quoi qu'il arrive, j'assume l'intégralité de mes choix et les conséquences qui vont avec, peu importe ce que cela doit me coûter, je ne m'excuserais pas car la culpabilité est un sentiment que l'on éprouve quand on ne se trouve plus aucune excuses. Je n'ai pas d'excuses mais tout un tas de raisons qui ont conditionné ce choix.'

A partir de là, pour tous les reproches qu'ils ont pu me faire, ils réfléchissaient à deux fois avant de les formuler parce qu'ils font partie de ces gens qui estiment qu'on leur doit tout et qu'ils ne doivent rien à personne. En ce qui me concerne, je ne dois rien à personne et personne ne me doit rien, le seul à qui je dois rendre des comptes n'est pas encore arrivé, nous l'attendons tous d'ailleurs et ce jour là, je sais que je ferais dans mon pantalon parce que, comme tout le monde, j'ai ma propre ardoise et elle est loin d'être belle.

Je ne suis pas d'accord non plus avec ceci:
Sauf qu'il n'y a pas de soi-même à bord. C'est une illusion car la vie ne nous appartient pas, c'est un don de Dieu, elle lui appartient.
Le simple fait que Dieu nous ait doté du libre arbitre suffit à me convaincre que jusqu'à un certain point, je suis seul maître à bord, je suis le capitaine qui va décider, faire les choix, peser le pour et le contre et tracer sa route au milieu de la tempête. Si les vents sont trop violents, je demande l'aide de Dieu, sinon, je me débrouille par mes propres moyens aussi longtemps que les conditions imposées me seront supportables car je n'invoquerais pas le nom de Jéhovah en vain et ne le solliciterais pas pour des choses qui sont à ma portée et qui demandent simplement que je me bouge les fesses. Jéhovah ne fera rien que je ne veuille réellement faire... d'abord.

Le Libre Arbitre, tout le monde en parle mais tout le monde croit que c'est une chimère à cause des conditionnements de nos sociétés qui passent leur temps à nous dire que nous n'avons pas le choix. Nous avons tous le choix, faire ou ne pas faire, à condition d'accepter les conséquences, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, consécutives à ces choix. Dieu ne fera jamais rien à notre place, faisant de nous des pantins ou des marionnettes, c'est précisément par respect pour le choix d'un seul dans le Jardin d'Eden qu'Il permet le bazar mondial dans lequel on vit afin que cet abruti lui fasse la claire démonstration qu'il peut se passer de Lui car il s'estime être lui-même un Dieu.
En matière de vie spirituelle, ce qui compte, ce sont ses efforts que l'on fait sur soi-même pour s'éveiller de ses illusions, et s'ouvrir à la réalité du réel et de l'Autre (avec un grand A), dans cette optique, il faut être véritablement et absolument impitoyable vis-à-vis de soi-même, et ne jamais rien tenir pour certain qui ne le soit pas.
C'est à cette exigence de certitude que je t'invite, car sans celle-ci, il est possible de prendre n'importe quel enseignement, n'importe quelle parole du plus grand sage hindou, japonais, chrétien, n'importe quel exercice qu'il soit soufi, tibétain ou chrétien, n'importe quel fragment de tradition et n'importe quelle traduction de texte, ils ne s'en serviront que comme d'un opium pour se maintenir dans le sommeil relationnel.
En matière de vie spirituelle, autant et plus qu'ailleurs, seules les certitudes à 100% ont une véritable valeur car ce sont seulement celles-ci qui assurent une transformation de l'être intérieur.
La foi est l’attente assurée de choses qu’on espère, la démonstration évidente de réalités que pourtant on ne voit pas - Hébreux 11:1
Ce n'est certes pas le meilleur passage mais c'est le premier qui m'est venu à l'esprit. L'espérance, cela n'a rien de certain dans le procédé, il contient une part non négligeable d'illusions bien souvent d'ailleurs, mais c'est tout aussi important sur le plan spirituel que les certitudes. Ne privilégier que les certitudes et rejeter les incertitudes, c'est la porte ouverte aux sophismes pures et dures, parsemés de raisonnements tortueux, et de toutes sortes d'excès.

L'équilibre intérieur exige la pleine acceptation de sa condition. Je suis fait d'incertitude et de certitude, les deux me construisent et me font avancer. Globalement, nous sommes constitué de la somme combinée du Rationnel et de l'Irrationnel ; le résultat obtenu servant à établir le Spirituel. Si cette transformation dont tu parles consiste à faire l'aliénation d'un des deux pour finir par me déséquilibrer intérieurement au point de mettre sérieusement en péril ma spiritualité, non merci, très peu pour moi. Si je me fiches dans une certaine mesure de mes relations avec mon prochain, celle que je cultive avec Dieu prime par dessus tout le reste.

Il est impossible d'être en communion étroite avec Dieu si l'on n'est pas en communion étroite avec soi-même. L'individualisme du croyant. Puis le collectif humain vient plus tard, il ne se cultive pas, ne se calcule pas, ne se prémédite pas, il est naturel et spontané tout en étant lucide et réfléchi. (1 Corinthiens 13:4-7)
Auteur : Chrétien
Date : 29 avr.15, 08:33
Message : N'importe quoi... :?
Auteur : Bragon
Date : 29 avr.15, 10:48
Message : Les Utopismes ont la peau dure. Tous ont péri pour ne laisser que cendres et vestiges qu'emportent les vents. Mais il en renait toujours à chaque siècle, car chaque siècle a ses bâtisseurs qui bâtissent et ses rêveurs qui rêvent de bâtir.
L'amour du prochain ? Mais c'est presque une hérésie. Si tout le monde s'aimait et l'amour était universel, c'est l'humanité qui périrait.
Jésus ? Mais Jésus était individualiste ignorant la société. Il a ignoré que l'homme est un être social condamné à vivre immergé dans un corps social, pris dans un réseau de relations communautaires qui a ses règles et ses contraintes. Jésus n'était ni sociologue ni économiste, il vivait la tête plongée dans les nuées célestes, loin de la Terre de nos pieds et a fait des disciples à la mesure de sa tête.
Mohamed était beaucoup plus pragmatiste, il l'était autant que Dieu Allah, d'un amour réaliste, mais sans l'utopisme mortifère.
L'amour du prochain ?
Bah, je l'ai vu à l’œuvre, je connais son modus operandi. On commence toujours par éliminer le prochain qu'on ne veut pas aimer, comme moi :mrgreen:. Après quoi, on aime le prochain qu'on veut aimer, en attendant de ne plus l'aimer à son tour. :evil:
Auteur : Ase
Date : 29 avr.15, 17:15
Message : Bragon,
L'amour du prochain ? Mais c'est presque une hérésie.
L'amour du prochain débute par le respect des autres.

Si tout le monde s'aimait et l'amour était universel, c'est l'humanité qui périrait.
Et si tu parlais de toi, de ta manière d'aimer plutôt que de faire des généralités aussi naïves.

Jésus ? Mais Jésus était individualiste ignorant la société.
Il a ignoré que l'homme est un être social condamné à vivre immergé dans un corps social, pris dans un réseau de relations communautaires qui a ses règles et ses contraintes.
Pas du tout. Jésus était impliqué dans le corps social. J'ai écrit au sujet de l'éthique du Christ.
http://www.forum-religion.org/christian ... 32513.html
Tu projettes un peu trop ta manière de vivre sur celles des autres.


Jésus n'était ni sociologue ni économiste
Au sens moderne, tu as raison sur ce point.
Et alors ?


il vivait la tête plongée dans les nuées célestes, loin de la Terre de nos pieds et a fait des disciples à la mesure de sa tête.
Tu dis n'importe quoi.
C'est pour cela que Jésus aidait les miséreux et côtoyait les gens de ce monde.


Mohamed était beaucoup plus pragmatiste, il l'était autant que Dieu Allah, d'un amour réaliste, mais sans l'utopisme mortifère.
L'amour du prochain ?
Tu veut qu'on te dise la vérité sur Mohamed ?
Historiquement, on le sait, Mahomet ne faisait pas la guerre contre ses mauvais penchants : il attaquait les villes et les caravanes, pillait, violait, tuait et torturait.
C'était un barbare attardé qui, de manière pragmatique, à imposé sa religion par des massacres et incitait les autres à faire de même.
Voilà l'amour du prochain enseigné par ton pote, une longue série de conquêtes sanglantes.


Bah, je l'ai vu à l’œuvre, je connais son modus operandi. On commence toujours par éliminer le prochain qu'on ne veut pas aimer, comme moi :mrgreen:. Après quoi, on aime le prochain qu'on veut aimer, en attendant de ne plus l'aimer à son tour.
T'es schizophrène mec.
Les gens ont voulu t'éliminer toi le grand Bragon.

Cordialement,
Ase



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Kerridween,
Il y a des choses, si je ne les vis pas, je ne les comprends pas.
Tu dois te brûler souvent.

Merci de ta réponse construite et détaillée.
De manière générale, le perfectionniste dans son inconscient croit que l'univers est imparfait, alors que les lois de la physique montre qu'il est une perfection en cours de déploiement. C'est pour cela qu'il se vit avec un ressenti intérieur d'imperfection en réaction avec cette idée de perfection de l'Univers.
Il peut également arriver qu'il perde le contact avec l'idée que l'univers suit un plan visant à déployer sa perfection, il pensera alors l'avenir comme incertain, un avenir dans lequel tout est possible, le pire également. L'absence de confiance dans le processus universel déclenche des angoisses du type "et si en fin de compte, tout cela nous emmenait droit dans le mur ?". En raison de cette absence de vision globale de l'avenir, il aura l'impression de ne rien savoir, et par réaction il déclenchera une boulimie de tout savoir. Pour éviter cette souffrance inconsciente, il compensera l'absence de plan en planifiant par lui-même en permanence son futur.

Je ne reprendrait pas point par point tes propos, mais merci du partage.
Je voudrais m'attarder plutôt sur ce que j'ai dit ("il n'y a pas de soi-même à bord"), qui visiblement n'a pas été compris. La faute m'en revient, j'aurais dû expliciter.
Je suis bien placé, de par mes casseroles, moi aussi, pour parler du libre arbitre, oui nous avons toujours le choix.
Si je dis qu'il n'y a personne à bord, c'est dans ce sens : on vit nos vies comme si on conduisait une auto, en croyant que si la voiture était foutue, le conducteur est alors foutu. Mais la voiture n'est pas le conducteur, il y a d'une part le conducteur (le véritable Soi) qui pilote et de l'autre la bagnole (le corps physique, ses émotions, ses pensées et opinions personnelles, ses désirs, ses sentiments, etc.) mais on s'identifie tellement à la voiture que l'on croit être cette voiture. Il n'y a pas de soi-même à bord signifie qu'on est pas cette voiture, mais plutôt qu'on est le conducteur.


Si je me fiches dans une certaine mesure de mes relations avec mon prochain, celle que je cultive avec Dieu prime par dessus tout le reste.
Et peut-être que Dieu se manifeste à toi par tes proches ? dans les situations quotidiennes de ta vie ?
Peut-être que Dieu est bien plus proche qu'on le pense généralement.

Il est impossible d'être en communion étroite avec Dieu si l'on n'est pas en communion étroite avec soi-même.
L'individualisme du croyant. Puis le collectif humain vient plus tard, il ne se cultive pas, ne se calcule pas, ne se prémédite pas, il est naturel et spontané tout en étant lucide et réfléchi. (1 Corinthiens 13:4-7)
Et pourquoi voir cela de manière si linéaire ("d'abord Je, puis Nous") ? Pourquoi Dieu serait-il si détaché de soi ("Moi d'un côté, et Dieu de l'autre") ?
Pourquoi ne pas y voir une réflexivité ? les deux grandissant en communion et "s'alimentant" ?

Pour moi, aimer, c’est être dans chaque situation de ma vie, dans une attitude relationnelle agréable de passage par l’autre, sans don et sans altruisme (au sens absolutiste), avec un retour du plaisir pour soi, qui participe à la joie de l'individu et de fait à son émancipation.
L'amour du prochain est pour moi ce qui donne du sens à ma définition du bonheur et donne un sens à la vie.
J'ai longtemps cru, comme les grecs de l'antiquité, que le bonheur dépendait de la manière dont on vit notre vie, en accord avec sa propre nature, et à ce qui nous fait du bien, et passant par la réalisation de son potentiel. Dans cette optique, moraliste, j'aspirais à une existence vertueuse, évitant les excès et les peurs.
Mais la vie m'a montré des raisons de craindre, des raisons d'avoir et d'affronter mes peurs. Je me suis alors tourné, de manière plus profonde, d'une part vers le Christianisme et d'autre part vers le Bouddhisme. Chez les chrétiens, c'est pas bien compliqué, il s'agit d'être en accord à la volonté de Dieu, le Bien suprême, et par conséquent d'être en conformité avec la morale théologique et le don de soi (la charité chrétienne) envers tous les êtres. Il s'agit d'un altruisme impératif. De l'autre côté, dans l'approche bouddhiste, la vie bonne qui assure un bon dharma est corrélée avec le détachement, le lâcher prise de ce à quoi on s'identifie. Ces identifications, produits du mental, sont des illusions. L'amour de soi est une question d'égôlatrie euphorique, et le relationnel, rapport avec l'autre, est flou.
Il m'a fallu trouver un juste milieu dans ces approches pour vivre mon altérité à l'autre. Ce cheminement vers et par l’autre, n’est possible que dans la mesure où il est satisfaisant pour soi et me rend heureux. Il devait être altéro-centré plutôt qu'égo-centré.

Bonnes vacances,
Cordialement,
Ase
Auteur : Bragon
Date : 29 avr.15, 18:52
Message : Oh je connais bien les Ase, tous les Ase et tous les chrétiens de Jésus. L'amour du prochain n'a jamais signifié pour eux que l'amour de ses proches. :evil:
Auteur : indian
Date : 30 avr.15, 07:01
Message : Pour un sujet sur l'amour du prochain :roll:
Vous me voyez bien découragé!!! :(

Le Jésus que je reconnais, le Muhamed que je reconnais... ce que je lis sur eux, ce qui m'est dit d'eux n'est d'aucune manière proche des mots que je lis sur ce fil...
On se dit Chrétien ou Musulman?
Bon désolé mes mots sont peut être dures un peu trop mais tout de même à la limite c'est désolant.


Si l'un dit que l'amour commence par le respect de l'autre... il faudrait à tout le moins que la phrase suivante soit dans le même sens? non?

L'un préjuge du prophète de l'autre... l'un voit le prophète de l'autre avec ses propres lunettes enfumées par son éducation, sa connaissance...
Muhamed était bin plus ceci, Jésus était bien plus cela...


À ce compte vous me réconforter avec ma foi Bahaie.
Au risque de me tromper, je vais tout de même continuer à croire que le Jésus, le même que Ase, Bertrand de QC, et d'autres décrivent est le même que Baha'u'llah me rappelle (car je connais Jésus, je suis catholique de par mon éducation religieuse)...
et je vais continuer à croire et découvrir le Muhamed que Baha'u'llah me présente, qui est celui que je découvre avec mes amis Soultan, Bahous, babass Bragon, et bien d'autre...

Si je suis naif... tant mieux.
À tout le moins l'amour du prochain aura toute la place... TOUTE la place qu'elle mérite.
Auteur : Ase
Date : 04 mai15, 22:54
Message : Pour un sujet sur l'amour du prochain Vous me voyez bien découragé!!!

>>>>>> il ne faut pas : l'amour du prochain implique du discernement
Courage.
Le Jésus que je reconnais, le Muhamed que je reconnais... ce que je lis sur eux, ce qui m'est dit d'eux n'est d'aucune manière proche des mots que je lis sur ce fil... On se dit Chrétien ou Musulman? Bon désolé mes mots sont peut être dures un peu trop mais tout de même à la limite c'est désolant.
Pour la plupart, il s'agit d'illustres inconnus.


L'un préjuge du prophète de l'autre... l'un voit le prophète de l'autre avec ses propres lunettes enfumées par son éducation, sa connaissance... Muhamed était bin plus ceci, Jésus était bien plus cela...


>>>>>> les vérités historiques faites par des historiens musulmans eux-même (pour plus d'objectivité) ne sont pas des préjugés.
Sachez faire la part des choses.
Courage,

En vous accompagnant ds votre hypersensibilité,
Cordialement,
Ase




tout le moins l'amour du
Auteur : Bragon
Date : 05 mai15, 00:19
Message : Oui, mais cet amour du prochain n'a jamais existé, n'a jamais été pratiqué, ne s'est jamais vu nulle part, bien au contraire, et ce, depuis que la Terre est Terre et l'homme homme, depuis des siècles et des siècles, des millénaires et des millénaires, alors de quoi parlez-vous et de quoi est-il question, mettez-nous un peu dans le secret qu'on puisse nous associer à vous dans ce très intéressant sujet ?
Quand et où a-t-il existé ? Est-ce dans la Grèce ou la Rome antique, est-ce chez les Omeyyades, est-ce sous le Califat Ottoman, est-ce dans la Gaule ou Byzance ou chez le Tsar Nicolas ?
Auteur : indian
Date : 05 mai15, 01:08
Message :
Bragon a écrit :Oui, mais cet amour du prochain n'a jamais existé, n'a jamais été pratiqué, ne s'est jamais vu nulle part, bien au contraire, et ce, depuis que la Terre est Terre et l'homme homme, depuis des siècles et des siècles, des millénaires et des millénaires, alors de quoi parlez-vous et de quoi est-il question, mettez-nous un peu dans le secret qu'on puisse nous associer à vous dans ce très intéressant sujet ?
Quand et où a-t-il existé ? Est-ce dans la Grèce ou la Rome antique, est-ce chez les Omeyyades, est-ce sous le Califat Ottoman, est-ce dans la Gaule ou Byzance ou chez le Tsar Nicolas ?
Pourquoi chercher si loin?
Moi je la vis...
Dans ma maison.
Avec mes amis.
Avec mes voisins.
Au boulot avec mes collègues.
Avec mes parents, mon frère... avec vous même si vous le vouliez.
Chaque jour. Hier, aujourd'hui et demain.
Tellement facile en plus avec un peu de bonne volonté et Dieu et ses nombreux prophètes parfaits pour nous guider par leur exemple...

Utopie l'amour du prochain? Irréaliste?... une réalité bien réelle chez moi.
Presqu'inconditionnelle même parfois... j'ai l'impression.
Auteur : Ase
Date : 06 mai15, 01:56
Message :
cet amour du prochain n'a jamais existé
Il a toujours existé, chaque jour, dès qu'une personne l'exerce.
Cela ne dépend que de toi.
Cordialement,
Ase
Auteur : Bragon
Date : 06 mai15, 02:23
Message :
Ase a écrit : Il a toujours existé, chaque jour, dès qu'une personne l'exerce.
Cela ne dépend que de toi.
Cordialement,
Ase
Je l'ai dit mais je crois que vous ne m'avez pas lu ou pas compris.
Ce que les Kouffars appellent l'amour du prochain, ça a toujours été l'amour de leurs proches.
Alors change le titre de ton topic en " l'amour de nos proches " et je serai d'accord avec toi.
Cordialement.
Auteur : Anonymous
Date : 06 mai15, 02:40
Message : Les religions sont amour et rapprochent au prochain.
Auteur : Ase
Date : 06 mai15, 02:44
Message : C'est quoi un kouffar ?

L'amour du prochain ne se réduit pas à l'amour des proches.
Puisqu'il ne s'agit pas de choisir qui aimer.
Tout le monde est en quête, même le grand Bragon et ses frères musulmans, proches comme lointains, amis comme ennemis.
L'amour du prochain concerne l'humanité.
Auteur : Bragon
Date : 06 mai15, 06:56
Message :
Ase a écrit :C'est quoi un kouffar ?
Tu fais bien de me poser la question, car moi seul sait répondre avec clarté et précision aux questions.
Kouffar est un pluriel, le pluriel de Kafèr. Il signifie mécréants et désigne plus particulièrement les juifs et les chrétiens. Il emporte aussi l'idée de " sans foi ni loi " et laisse donc entendre que ces mécréants, non seulement n'ont pas de foi, mais sont sans loi, c'est à dire sans moralité. C'est un mot qui porte un jugement très sévère, mais ce n'est pas moi qui l'ai inventé.
L'amour du prochain ne se réduit pas à l'amour des proches.
Puisqu'il ne s'agit pas de choisir qui aimer.
Tout le monde est en quête, même le grand Bragon et ses frères musulmans, proches comme lointains, amis comme ennemis.
L'amour du prochain concerne l'humanité.
Ah mais ça je le sais, je le sais très bien, c'est même parce que je le sais que je suis intervenu pour dire que les Kouffar ont toujours ramené et réduit l'amour du prochain à l'amour des proches. [/quote]
Auteur : Veloth
Date : 06 mai15, 10:35
Message : L'amour du prochain trouve ses racines dans l'égo. J'aime une personne parce que je tiens à elle, parce que je me sentirais mal de ne pas l'aimer : c'est toujours relatif à l'égo. Tout est question de bonne ou mauvaise conscience. Si donc on veut répandre l'amour du prochain, il faut y former les consciences.
Auteur : Inti
Date : 06 mai15, 14:13
Message :
Bragon a écrit :Ah mais ça je le sais, je le sais très bien, c'est même parce que je le sais que je suis intervenu pour dire que les Kouffar ont toujours ramené et réduit l'amour du prochain à l'amour des proches.
Donc l'amour du lointain n'existe pas sauf si on peut le conquérir comme le mont Everest. S'il y a cataclysme vite ramenez moi au plus vite vers mon prochain. Sacré humanité. :)
Auteur : Ase
Date : 06 mai15, 19:31
Message :
C'est un mot qui porte un jugement très sévère, mais ce n'est pas moi qui l'ai inventé.
Oui tu l'utilises juste.
Je lui préfère une autre utilisation plus poétique que m'a inspiré ta définition : les koufars sont des Hors la Loi d'Amour.


L'amour du prochain trouve ses racines dans l'égo.
C'est autour de l'amour que tourne toute l'existence humaine, y compris les tragédies, les drames, les souffrances.
Car ce que nous appelons communément l'amour n'est que l'autre face de la haine comme la haine n'est que l'autre face de l'amour.
Mais de quel amour parlons-nous ?
D'un amour qui est l'expression du sens de la dualité ou d'un amour qui est l'expression du dépassement de ce sens de la dualité ?

Sommes-nous en train de parler de l'amour du prochain ou de ce besoin d'être aimé qui meut tous les êtres (et pas seulement ceux qui sont seuls dans l'existence et dont la vie n'est que frustration) ? D'un amour qui nous rend esclaves de sentiments de peurs relatifs ?
Un président de la république lui aussi mendie l'amour : il se sent aimé par ceux qui ont voté pour lui. C'est une demande d'amour absolue.
Mais cette mendicité n'est qu’apparemment compensée par la réussite.
Il en va de même pour nous, nous ne demandons pas à être relativement aimés ou un peu aimés, on demande à être aimés d'une manière parfaite, totale, sans une ombre, sans une faille, et pour toujours.
C'est à ce critère absolu que l'on réfère toutes nos expériences d'amour et c'est celui-ci qui explique tellement de souffrances et d'échecs.

Lorsque le Christ nous convie au "Tu aimeras ton prochain comme toi-même". Il demande à ce qu'on goûte un amour bien différent.
Et cela passe par soi-même, avec tendresse.
Comment se fait-il que nous tous qui ne demanderions qu'à aimer, nous en soyons si peu capables ? Comment peut-on aimer autrui si nous-mêmes ne nous aimons pas ? Plus précisément si nous n'arrivons pas à nous réconcilier avec nous-mêmes ?
Ce don de soi passe nécessairement par l'amour de soi-même, le même, ni plu, ni moins que pour les autres.
Et cela même s'il est difficile de s'aimer dans sa limitation, dans son imperfection, dans sa médiocrité.

On se fait des reproches, on cultive une culpabilité destructrice, on s'en veut, on est peu fiers de nous, on est honteux, on trouve que ce que l'on a fait n'est pas beau, etc. mais dans tout ceci on ne fait que demeurer dans des jugements portés sur nous-mêmes et qu'on projette sur les autres. Et à nouveau, on se remet à critiquer ou à admirer, on ne cesse de renforcer cette dualité à laquelle on chercher à échapper.

L'amour d'autrui, quel qu’il soit, suppose ce travail sur nous-mêmes.
Un amour qui se construit dans l’absence de jugement envers soi-même.
C'est à ce dépassement de l'identification de l'ego, à ce "moi un tel" que l'on peut découvrir la portée profonde et libératrice de l'amour du prochain.
Tant que l'on continuera de ne pas s'aimer soi-même, on restera identifié à ses mécanismes de l'ego.
Tant que l'on continuera à aimer autrui avec ces sentiments de peurs qui nous habitent, nous ne pourrons pas aimer véritablement ni nous sentir pleinement aimés.

Cordialement,
Ase
Auteur : uzzi21
Date : 07 mai15, 03:48
Message : Bragon tu fais dans la provoque avec ton appellation "kouffar" (toi l'apostat) pour jeter l'opprobre chez les musulmans et exciter les Juifs et les chrétiens.
Bragon a écrit :Oui, mais cet amour du prochain n'a jamais existé, n'a jamais été pratiqué, ne s'est jamais vu nulle part, bien au contraire, et ce, depuis que la Terre est Terre et l'homme homme, depuis des siècles et des siècles, des millénaires et des millénaires, alors de quoi parlez-vous et de quoi est-il question, mettez-nous un peu dans le secret qu'on puisse nous associer à vous dans ce très intéressant sujet ?
Quand et où a-t-il existé ? Est-ce dans la Grèce ou la Rome antique, est-ce chez les Omeyyades, est-ce sous le Califat Ottoman, est-ce dans la Gaule ou Byzance ou chez le Tsar Nicolas ?
Tu manque aussi d'expérience ou de vécu car des gens qui aime leur prochain comme eux même, j'en ai connu au moins un (et ce n'est pas Jésus), mais un Abbé de ma famille, un homme atteint d'une pureté sans faille, mais tu ne le connais pas et à lui seul suffit pour te donner tort. Sans parler des Saints qui ont été exemplaires dans la pratique christique, comme ceux mort en martyrs (pour ton information un martyr chrétien, est un homme Juste, qui se laisse tuer pour ne pas ébranler sa foi qui le rend presque parfait, et n'use pas d'auto défense). Si ça, ce n'est pas un état de pureté inconditionné. Un amour parfait.
Auteur : Bragon
Date : 07 mai15, 05:06
Message : Bah, l'amour du prochain, l'amour du prochain, est-ce bon d'abord à appliquer, est-ce salvateur pour l'humanité, est-ce bon pour pour la prospérité des sociétés humaines et donc pour l'humanité, est-ce réalisable à grande échelle et est-ce souhaitable.
J'avais posé toutes ces questions en les regroupant en une seule quand je disant que si tout le monde aimait s'en prochain, c'est l'humanité qui périrait, mais tout le monde s'en fichait de ma question.
Malgré ma question, Ase continuait toujours sur sa lancée à répéter toujours la même chose: amour du prochain et gnangnangnangnangnan.
Qui d'abord a prôné cet amour du prochain, s'y connait-il, et quelles sont ses compétences académiques ? A-t-on expérimenté ce système quelque part et quel en furent les résultats?
Car il ne s'agit pas seulement de faire montre de sentiments, de barboter dans la sentimentalité et la sensiblerie pleurnichardes gratuites et stupides ou dans le "Jésus a dit ", car ce qui peut être une simple lubie sans grandes conséquences pour un individu peut être très dangereux à l'échelle d'une société et fatal pour l'humanité, car nous vivons groupés en société et, dans ce domaine, Jésus était un parfait ignare, ni sociologue, ni économiste.
Auteur : indian
Date : 07 mai15, 05:22
Message :
Bragon a écrit :...si tout le monde aimait son prochain, c'est l'humanité qui périrait...
edit
Auteur : Bragon
Date : 07 mai15, 05:29
Message : En fait et pour dire les choses clairement si tout le monde pratiquait l'amour du prochain, c'est l'humanité tout simplement qui disparaitrait de la surface de la Terre.
Est-ce, ce que veut Ase ?
Mais pour dire les choses encore plus clairement, l'homme n'a pas attendu Jésus ou Ase pour pratiquer l'amour du prochain. Le seul amour prochains possible et réalisable et viable est celui qui a donné justement le type de relations entre individus et entre nations que nous connaissons aujourd'hui. Et l'homme se bat chaque jour pour humaniser ces rapports mais il est utopique et extrêmement dangereux de tomber dans l'utopisme et l'angélisme de Ase.
Les choses ne sont pas aussi faciles et rien de viable ne peut se faire contre la nature humaine, et qu'on le veuille ou non, pour l'homme il y a et il y aura toujours plusieurs "prochains", certains plus proches que d'autres, n'en déplaise à Ase.
Ase est donc tout simplement en train d'enfoncer des portes ouvertes pour accéder au monde fantastique où il ou elle et ses semblables font des rêves roses dans des chambres bleues. :lol: :lol:
Auteur : uzzi21
Date : 07 mai15, 05:54
Message : L'humanité a le monde qu'elle mérite. L'amour inconditionné de certain n'étoufferont pas tout ce bordel qui pour toi semble être le monde dans le quel on s'est emprisonné.

Si l'amour n'est pas la seule attraction naturelle qui peut équilibrer l'humanité dans une haute sphère psychique pour les vivants. Bien sûr que c'est utopique à présent que notre monde s'est enfouie dés le début dans des crasseux ténèbres. Dis-nous à la rigueur quel genre d'équilibre rendrait un monde "presque" parfait ?

Sans le peu d'amour qu'il y a déjà dans ce monde, on aurait déjà tous péri depuis longtemps.
Auteur : Ase
Date : 08 mai15, 21:35
Message :
Bah, l'amour du prochain, l'amour du prochain, est-ce bon d'abord à appliquer, est-ce salvateur pour l'humanité, est-ce bon pour pour la prospérité des sociétés humaines et donc pour l'humanité, est-ce réalisable à grande échelle et est-ce souhaitable.
Bien évidemment.
Drôle de question que tu te poses.
Si quelqu'un se noie, tu vas pas lui demander quel Dieu il prie, tu vas pas te demander si cette personne mérite d'être sauvé, si sa contribution sociale est bonne pour la prospérité et la productivité sociale. Tu vas simplement la sauver car il a autant le droit de vivre que toi.


Malgré ma question, Ase continuait toujours sur sa lancée à répéter toujours la même chose: amour du prochain et gnangnangnangnangnan.
Et cela continuera car c'est de cet amour que dépend beaucoup de choses.
Comme je te l'ai expliqué, tu ne dois pas confondre un amour qui est l'expression du sens de la dualité et un amour qui est l'expression du dépassement de ce sens de la dualité.


Qui d'abord a prôné cet amour du prochain, s'y connait-il, et quelles sont ses compétences académiques ? A-t-on expérimenté ce système quelque part et quel en furent les résultats?
Chaque jour on s'y efforce, chaque jour il nous appartient de construire une société plus altruiste.
Chaque jour, il nous appartient de cultiver cet amour au quotidien.
Les vertus de la coopération, de la bienveillance, et de la solidarité ne sont plus à démontrer.
Entraide, dons réciproques, partages, échanges, collaboration, alliances, associations, participations sont autant de formes de cet amour du prochain dans la société humaine.


Car il ne s'agit pas seulement de faire montre de sentiments, de barboter dans la sentimentalité et la sensiblerie pleurnichardes gratuites et stupides ou dans le "Jésus a dit "
Te rends-tu compte que c'est exactement ce que tu montres sur ce topic ?


En fait et pour dire les choses clairement si tout le monde pratiquait l'amour du prochain, c'est l'humanité tout simplement qui disparaitrait de la surface de la Terre.
Tu répètes ceci mais toujours sans arguments, c'est une opinion qui t'es personnelle et sans fondement.


Les choses ne sont pas aussi faciles et rien de viable ne peut se faire contre la nature humaine, et qu'on le veuille ou non, pour l'homme il y a et il y aura toujours plusieurs "prochains", certains plus proches que d'autres, n'en déplaise à Ase.
Il t'appartient de davantage entrer en résonance avec l'autre.
Il y a des résonances convergentes et des résonances divergentes.
C'est à toi, en présence, de prendre acte de tes comportements, d'analyser comment tu considères autrui, comment tu te comportes dans tes actions. Et de voir comment tu peux en sortir grandi.
Moi je pars du principe que notre société serait bien plus harmonieuse si elle cultive un juste équilibre entre les intérêts de chacun et ceux de la communauté en favorisant une atmosphère de bienveillance réciproque. Aujourd'hui, nous parlons de concepts "solidarité", "fraternité", "altruisme intéressé", l'idée sous-jacente étant de faire comprendre à chacun que c'est leur intérêt de prendre en compte les intérêts de l'autre, mais il n'y a pas ce sentiment d'appartenir à une même et grande famille.
Je suis d'avis qu'une véritable réciprocité doit s'effectuer de manière équitable sur le long terme, et tisser des liens constructifs entre les membres de la société dans cet esprit de l'amour du prochain qui lui seul donne cette ouverture nécessaire.


Ase est donc tout simplement en train d'enfoncer des portes ouvertes pour accéder au monde fantastique où il ou elle et ses semblables font des rêves roses dans des chambres bleues. :lol: :lol:
T'es adorable


PS : L'amour du prochain n'est pas une récompense : sa pratique n'a pas pour but de récompenser une bonne conduite, et son absence n'est pas une sanction punissant des comportements répréhensibles. L'amour du prochain n'est pas non plus un jugement moral : il n'est pas fondé sur des jugements moraux, même s'ils n'excluent pas ces jugements.

Cordialement,
Ase
Auteur : jeudi
Date : 09 mai15, 00:17
Message :
Bragon a écrit :En fait et pour dire les choses clairement si tout le monde pratiquait l'amour du prochain, c'est l'humanité tout simplement qui disparaitrait de la surface de la Terre.
Est-ce, ce que veut Ase ?
Mais pour dire les choses encore plus clairement, l'homme n'a pas attendu Jésus ou Ase pour pratiquer l'amour du prochain. Le seul amour prochains possible et réalisable et viable est celui qui a donné justement le type de relations entre individus et entre nations que nous connaissons aujourd'hui. Et l'homme se bat chaque jour pour humaniser ces rapports mais il est utopique et extrêmement dangereux de tomber dans l'utopisme et l'angélisme de Ase.
Les choses ne sont pas aussi faciles et rien de viable ne peut se faire contre la nature humaine, et qu'on le veuille ou non, pour l'homme il y a et il y aura toujours plusieurs "prochains", certains plus proches que d'autres, n'en déplaise à Ase.
Ase est donc tout simplement en train d'enfoncer des portes ouvertes pour accéder au monde fantastique où il ou elle et ses semblables font des rêves roses dans des chambres bleues. :lol: :lol:
Si tu pars d'une idée matérialiste ou le monde est perpétuellement en conflit à cause de l'égo, il est évident qu'il te manque un morceau du puzzle pour comprendre..
Si tu considères que la porte est déjà ouverte alors qu'attends-tu pour y faire une petite expérience ? L'expérience permet de se rapprocher de la (sa) réalité une fois pour toute.. Mais beaucoup parlent de sujets qu'ils n'ont pas du tout explorés... Ca ne les gêne pas. Mais le temps fait son œuvre comme avec nous tous et les épreuves et l'expériences de la vie font évoluer sur ce qu'on ne comprenais pas du tout à 20 ans. Il y a des réalités intérieures que l'on comprends à travers des épreuves. Il y a un moment où l'on est mûre alors ç'est comme une prise de conscience, un déclic, une nouvelle pièce du puzzle se présente et change notre vision des choses... Mais il manque encore des pièces, il ne faut pas croire que l'on est arrivé...

J'ai compris un jour ce que veut dire l'intuition et je dois dire que ça a changé ma vie. Ce que j'ai compris c'est que lorsque je ressens intérieurement que quelque chose s'aligne en moi, que cette chose EST juste en moi, je le ressens (je ne l'interprète pas), je me lance avec confiance et ça me rend heureuse car je suis dans ma réalité, je me sens légère et dans le "juste". A chaque fois que j'oublie cela, je retombe dans l'erreur. . D'ailleurs, l'erreur n'est pas une mauvaise chose en soit. Tout ce que tu fais produis un résultat. Si tu apprends à rattraper un ballon que quelqu'un te lance et que tu laisses tomber, tu n'as pas échoué, tu as seulement produis un résultat. La question est de savoir ce que tu fais des résultats que tu produis. Est-ce que tu n'énerves parce que tu as échoué ou est-ce que tu dis "lances-le encore!" Jusqu'à ce que finalement tu saches rattraper les ballons.

L'échec est un jugement, une opinion. Tu devrais avoir plutôt de l'enthousiasme pour tout ce que tu fais.. C'est ça la vraie vie.. Il n'y a rien de "fantastique" dans la vie spirituelle, seulement l'issue, le moyen d'être heureux ensemble.
Auteur : Bragon
Date : 09 mai15, 00:56
Message :
Ase a écrit : Si quelqu'un se noie, tu vas pas lui demander quel Dieu il prie, tu vas pas te demander si cette personne mérite d'être sauvé, si sa contribution sociale est bonne pour la prospérité et la productivité sociale. Tu vas simplement la sauver car il a autant le droit de vivre que toi.
Oui, avant de sauver quelqu'un qui se noie, je me demanderai s'il est socialement intéressant de sauver quelqu'un qui se noie, je ferai des calculs de rationalisation et d'utilité sociale. C'est plus intelligent.
Et cela continuera car c'est de cet amour que dépend beaucoup de choses.
Comme je te l'ai expliqué, tu ne dois pas confondre un amour qui est l'expression du sens de la dualité et un amour qui est l'expression du dépassement de ce sens de la dualité.
Cet amour, dépassement de la dualité, est contre-nature. Et ce qui est contre-nature est contre-nature, sauf pour les rêveurs, les utopistes et ceux qui sont sujets à des délires, tous ces gens qui ont besoin de soins psy.
Chaque jour on s'y efforce, chaque jour il nous appartient de construire une société plus altruiste.
Chaque jour, il nous appartient de cultiver cet amour au quotidien.
Les vertus de la coopération, de la bienveillance, et de la solidarité ne sont plus à démontrer.
Entraide, dons réciproques, partages, échanges, collaboration, alliances, associations, participations sont autant de formes de cet amour du prochain dans la société humaine.
Dans ce cas, il ne faut pas gaspiller sa vie à lire la Bible, mais la consacrer à l'étude d'autres disciplines, scientifiques, qui enseignent l'art de gérer les sociétés et les règles qui régissent les relation entre nations, et, bien sûr, s'impliquer dans d'autres activités et missions en rapport avec cet idéal.

Tu répètes ceci mais toujours sans arguments, c'est une opinion qui t'es personnelle et sans fondement.
Ce n'est pas une opinion personnelle et l'argument est bien connu. Sans les contradictions, sans les conflits, sans les chocs, sans les affrontements, sans les oppositions, sans les guerres, point de progrès, point d'éveil, point de prise de conscience, point de science, point de prospérité, point d'avancée. Tout stagnerait,s’appauvrirait, tout péricliterait, tout dépérirait, l'humanité mourrait.
Ase peut s'offrir le luxe de disserter sur " l'amour du prochain ", à condition que ce soit dans un monde où d'autres, plus réalistes, se chargent de faire la guerre pour permettre ainsi à Ase d'exister et de se livrer à son hobby adoré.
Il t'appartient de davantage entrer en résonance avec l'autre.
Il y a des résonances convergentes et des résonances divergentes.
C'est à toi, en présence, de prendre acte de tes comportements, d'analyser comment tu considères autrui, comment tu te comportes dans tes actions. Et de voir comment tu peux en sortir grandi.
Moi je pars du principe que notre société serait bien plus harmonieuse si elle cultive un juste équilibre entre les intérêts de chacun et ceux de la communauté en favorisant une atmosphère de bienveillance réciproque. Aujourd'hui, nous parlons de concepts "solidarité", "fraternité", "altruisme intéressé", l'idée sous-jacente étant de faire comprendre à chacun que c'est leur intérêt de prendre en compte les intérêts de l'autre, mais il n'y a pas ce sentiment d'appartenir à une même et grande famille.
Je suis d'avis qu'une véritable réciprocité doit s'effectuer de manière équitable sur le long terme, et tisser des liens constructifs entre les membres de la société dans cet esprit de l'amour du prochain qui lui seul donne cette ouverture nécessaire.
Voilà bien une façon de se compliquer l'existence.
Moi, je me contente de vivre tout simplement le plus simplement et le plus naturellement du monde. Si je me pose toute ces questions, je finirai par avoir la démarche d'un fou et à claudiquer comme un boiteux. Ce n'est pas normal tout ça, on croirait entendre parler un E.T. ou quelque autre étrange créature. C'est incroyable tout ce que vous êtes capables d'inventer.
T'es adorable
PS : L'amour du prochain n'est pas une récompense : sa pratique n'a pas pour but de récompenser une bonne conduite, et son absence n'est pas une sanction punissant des comportements répréhensibles. L'amour du prochain n'est pas non plus un jugement moral : il n'est pas fondé sur des jugements moraux, même s'ils n'excluent pas ces jugements.
Cordialement,
Ase
Oui, je sais, il n'est rien de tout cela, il n'est même rien du tout. Il n'est qu'un passe temps pour les oisifs qui veulent perdre du temps.
Cordialement[/quote]
Auteur : Ase
Date : 09 mai15, 04:17
Message :
Oui, avant de sauver quelqu'un qui se noie, je me demanderai s'il est socialement intéressant de sauver quelqu'un qui se noie, je ferai des calculs de rationalisation et d'utilité sociale. C'est plus intelligent.
C'est pas de l'intelligence, mais de la lâcheté.
Si quelqu'un se noie devant toi, tu le sauves, tu ne te poses pas mille et une questions.


Dans ce cas, il ne faut pas gaspiller sa vie à lire la Bible, mais la consacrer à l'étude d'autres disciplines, scientifiques, qui enseignent l'art de gérer les sociétés et les règles qui régissent les relation entre nations, et, bien sûr, s'impliquer dans d'autres activités et missions en rapport avec cet idéal.
Tu peut faire les deux.
Rien ne t'en empêche de suivre une quête d'action sociale et une quête d'éveil intérieur.


Sans les contradictions, sans les conflits, sans les chocs, sans les affrontements, sans les oppositions, sans les guerres, point de progrès, point d'éveil, point de prise de conscience, point de science, point de prospérité, point d'avancée. Tout stagnerait,s’appauvrirait, tout péricliterait, tout dépérirait, l'humanité mourrait.
Tout ceci est inévitable car il n'y a pas cet amour.

Ase peut s'offrir le luxe de disserter sur " l'amour du prochain ", à condition que ce soit dans un monde où d'autres, plus réalistes, se chargent de faire la guerre pour permettre ainsi à Ase d'exister et de se livrer à son hobby adoré.
Ton argument Héraclitéen ("la guerre est mère de toutes choses") est connu, mais là tu parles d'autre chose.
Auteur : Veloth
Date : 10 mai15, 07:48
Message :
Oui, avant de sauver quelqu'un qui se noie, je me demanderai s'il est socialement intéressant de sauver quelqu'un qui se noie, je ferai des calculs de rationalisation et d'utilité sociale. C'est plus intelligent.
Ase a écrit :C'est pas de l'intelligence, mais de la lâcheté.
Si quelqu'un se noie devant toi, tu le sauves, tu ne te poses pas mille et une questions.
Inconsciemment, il y a peut-être bien un calcul. Nous avons intérêt à faire attention à l'autre pour qu'il fasse attention à nous. Plus encore depuis que l'homme vit en société et n'en peut souvent pas sortir. Ce n'est certes pas un calcul conscient, l'action est directe, voire instinctive ; mais cet instinct a bien été causé par quelque chose.
Auteur : Bragon
Date : 10 mai15, 18:43
Message : Tout comme ce qui fait fi de la nature humaine, comme toutes les idéologies qui ont ignoré les ressorts de l’âme humaine, l’amour du prochain, prôné par Ase, n’est que le produit d’un sentimentalisme et d’une sensiblerie exacerbés et affectés, inspiré des principe religieux anachroniques et irréalistes, et donc utopique, en plus d’être surtout dangereux. Il est juste bon à être ruminé par un ermite fou ou à demi-fou, reclus dans une grotte où, de toute façon, il ne risque de rencontrer personne à aimer ou à détester.
Je préfère m’en remettre à Machiavel, homme réaliste et beaucoup plus au fait de ce qu’est l’homme et de ce que sont les sociétés humaines. Ecoutons-le : « Un homme qui ne voudrait faire en toute circonstance que le bien serait anéanti parmi tant de gens qui ne sont pas bons. C'est pourquoi un prince qui veut se maintenir doit apprendre également à ne pas agir selon le bien .»
Enfin, laissons la 2°phrase, elle n'a pas trait directement à la question...bien que.
Mais Machiavel a bien vu que " l'amour du prochain " est périlleux, suicidaire, pour tout homme qui veut régler sa conduite sur ce principe et qu'il ne pourrait en aucun cas servir de fondement à l'édification d'une société humaine et encore moins être intégré dans un système éducatif.
C'est un fantasme de mystiques religieux, dont la tête est trop profondément enfouie dans la voute céleste pour qu'ils puissent voir ce qui se passe à leurs pieds.
Auteur : Ase
Date : 10 mai15, 19:29
Message :
l’amour du prochain, prôné par Ase, n’est que le produit d’un sentimentalisme et d’une sensiblerie exacerbés et affectés, inspiré des principe religieux anachroniques et irréalistes, et donc utopique,
Tu es trop nihiliste et extrémiste dans ta manière de penser.
Pour toi aimer son prochain n'a aucune utilité, c'est vide de sens.
Tu nies tout ce qui est coopération et entraide.

en plus d’être surtout dangereux.
Rien ne le prouve.
Au contraire, il est plus logique de penser que, sans cet amour-là, la société aurait déjà sombré.

Il est juste bon à être ruminé par un ermite fou ou à demi-fou, reclus dans une grotte où, de toute façon, il ne risque de rencontrer personne à aimer ou à détester.
Tu le rumines ainsi comme cet ermite car tu n'as pas compris en quoi il consiste.
Tu te braques sur le concept, et pars en croisade contre des mots.
Puisque tu nies autrui.
L'amour du prochain implique de l'ouverture, de l'empathie, de la compréhension d'autrui.
Tu ne peut vivre seul dans ton monde, sans ces traits d'ouverture.

Je préfère m’en remettre à Machiavel, homme réaliste et beaucoup plus au fait de ce qu’est l’homme et de ce que sont les sociétés humaines.
Tu voudrais lui ressembler, t'identifier à lui car cela te rassure de faire tien son caractère dans une époque comme la notre ?
Soit plutôt toi-même, sans peur et ouvert, tout en étant pragmatique et réaliste.

Mais Machiavel a bien vu que " l'amour du prochain " est périlleux, suicidaire, pour tout homme qui veut régler sa conduite sur ce principe et qu'il ne pourrait en aucun cas servir de fondement à l'édification d'une société humaine et encore moins être intégré dans un système éducatif.
Machiavel me semble avoir compris que l'amour du prochain permet de ne plus vivre dans la peur, or pour que cette société fonctionne, il faut constamment que les gens vivent de peurs. Il faut donc penser l'amour du prochain comme périlleux et suicidaire.
Oui il est suicidaire : il annihile les traces d'egos que nous sommes.

C'est un fantasme de mystiques religieux, dont la tête est trop profondément enfouie dans la voute céleste pour qu'ils puissent voir ce qui se passe à leurs pieds.
Et pourtant ces mystiques-là (on se demande même si tu sais de quoi tu parles) ont leur corps bien ancrés au sol.

Bonne journée,
Cordialement,
Ase
Auteur : jeudi
Date : 10 mai15, 20:29
Message : En effet, l'égo vit dans la peur et la peur est l'opposé de l'amour...
Les gens ont peur parce qu'on leur fait croire qu'il y a danger... Ce sont des croyants du système, des moutons qui cherchent auprès de l'autorité le berger qui va les protéger, les faire entrer sagement dans la bergerie... L'amour apporte la confiance en soi et en les autres, beaucoup ont déjà compris ça et les autres finiront bien par comprendre que s'ils veulent en finir avec la peur, il faut s'ouvrir aux autres... "aimer son prochain" ! C'est le seul moyen de vivre en paix... Ce n'est sûrement pas en élevant des murs qu'on se sent protégé et en paix. Tant que derrière les murs ça continue à grogner, on se sent inquiet et mal à l'aise... ça n'apporte pas l'apaisement.
Auteur : Bragon
Date : 10 mai15, 22:38
Message :
jeudi a écrit :En effet, l'égo vit dans la peur et la peur est l'opposé de l'amour...
Les gens ont peur parce qu'on leur fait croire qu'il y a danger... Ce sont des croyants du système, des moutons qui cherchent auprès de l'autorité le berger qui va les protéger, les faire entrer sagement dans la bergerie... L'amour apporte la confiance en soi et en les autres, beaucoup ont déjà compris ça et les autres finiront bien par comprendre que s'ils veulent en finir avec la peur, il faut s'ouvrir aux autres... "aimer son prochain" ! C'est le seul moyen de vivre en paix... Ce n'est sûrement pas en élevant des murs qu'on se sent protégé et en paix. Tant que derrière les murs ça continue à grogner, on se sent inquiet et mal à l'aise... ça n'apporte pas l'apaisement.
Oui, Jeudi, mais j'appellerais ça tout simplement convivialité et art du vivre ensemble dans des conditions optimales de paix.
Mais ce n'est pas de cela que nous parle Ase. Ase nous parle d'un amour du prochain inconditionnel, elle en fait littéralement un sacerdoce, un idéal réalisable, à la portée de l'humanité. Oui des individus exceptionnels pourraient sans doute atteindre cet idéal ou s'en rapprocher, mais cela, on s'en fiche, car à part être une curiosité ou une attraction, on ne voit pas du tout à quoi de tels individus pourraient être utiles ou intéressants, ni à quoi il rimerait de développer cet amour.
Ce que je dis et répète en vain, c'est que à l'échelle des sociétés humaines, la seule échelle qui présente un intérêt, à l'échelle donc des sociétés humaines, à l'échelle de l'humanité, cette amour inconditionnel est une chimère dangereuses.
On a dans ce forum des gens qui n'ont aucun sens des réalités.
Certains, par exemple, ont pris comme modèle Jésus, d'autres Bouddha, etc.
Ce qu'ils ne comprennent pas c'est qu'une société où il n'y aurait que des Jésus ou que des Bouddha ne pourrait absolument pas être viable, elle s'écroulerait en une semaine.
Alors que valent-ils en définitive ? Ne faut-il pas se poser la question et se demander s'il ne s'agit pas en définitive de faux modèles.
Auteur : jeudi
Date : 10 mai15, 23:14
Message : C'est peut être toi qui n'a pas compris que l'amour n'impose pas que l'on soit irréprochable.. Nous ne sommes pas encore des entités supérieures nous sommes fait pour évoluer doucement par palier. Je le vois en me regardant directement. Je me vois à 20 ans et maintenant, je vois que j'ai un peu évolué et j'ai compris le sens du ICI ET MAINTENANT qui est un des principes pour atteindre cet amour.
Tu te fais peut être une idée fausse de la spiritualité. Il s'agit d'apprendre à se sentir bien afin de ne plus avoir de colère en soi. C'est un travail qui s'apprend et l'on n'a pas l'information immédiatement. A 20 ans, j'étais contre tout et je ne comprenais rien à ce mot "spiritualité". Les expériences que j'ai quand je lâche prise me montre la différence entre cet état et l'influence de l'égo qui génère la peur et donc la colère.
Auteur : Ase
Date : 17 juin15, 16:28
Message :
Mais ce n'est pas de cela que nous parle Ase.
Je doute que tu ai compris quelque chose à mes propos.

Ase nous parle d'un amour du prochain inconditionnel, elle en fait littéralement un sacerdoce, un idéal réalisable, à la portée de l'humanité
.

N'importe quoi.

Oui des individus exceptionnels pourraient sans doute atteindre cet idéal ou s'en rapprocher, mais cela, on s'en fiche, car à part être une curiosité ou une attraction, on ne voit pas du tout à quoi de tels individus pourraient être utiles ou intéressants, ni à quoi il rimerait de développer cet amour.
Médites ce que jeudi te dis, elle dit vrai.

Cordialement,
Ase

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