Résultat du test :

Auteur : Yvon
Date : 05 janv.16, 06:59
Message : Le bouddhisme de Nichiren Daïshonin part du principe que tous les êtres humains ont la possibilité d'atteindre l'illumination. Cette idée est la caractéristique même du bouddhisme du Mahayana. Le bouddhisme Mahayana, l'une des deux principales branches qui se développa en Inde après la mort de Shakyamuni, fut d'abord un mouvement pour rendre accessibles au plus grand nombre les enseignements du Bouddha.
A la différence de certains groupes du bouddhisme antérieur, ses adeptes ne se coupaient pas de la société mais choisissaient de travailler à répandre le bouddhisme dans le peuple et d'aider les autres à trouver la voie qui mène à l'illumination. La caractéristique essentielle du Mahayana est donc l'esprit de compassion et l'altruisme.

Le Bouddhisme Mahayana fut introduit en Chine où il donna naissance à diverses écoles. L'une des plus importantes fut fondée par T'ien t'aï (538-597) et on la désigne du nom de T'ien t'aï ou école Tendaï. Elle enseigne que le Sûtra du Lotus est le plus élevé de tous les sûtras du Mahayana et que tout - les êtres animés commes les choses inanimées - possède à l'état latent la possibilité d'illumination.
Cette théorie est résumée dans le principe d'Ichinen Sanzen. Les principes de cette école furent par la suite développés et systématisés par Miao-lo (711-782), le neuvième patriarche de cette tradition.

Le Bouddhisme de T'ien t'aï, comme nous l'avons vu, fut introduit au Japon au IX° siècle par Dengyo Daïshi, qui avait étudié ces doctrines en Chine. Plus tard, au XIII° siècle, Nichiren Daïshonin étudia au mont Hiei, centre de l'école Tendaï au Japon, et en vint à réaliser que le Sûtra du Lotus constitue vraiment le coeur de tous les enseignements bouddhiques. Peu après, il commença à enseigner la vérité à laquelle il était parvenu.

Selon son enseignement, les multiples lois qui régissent l'Univers obéissent toutes à un principe unique ou une Loi. En comprenant cette Loi, une personne peut libérer le potentiel caché dans sa propre vie et réaliser une harmonie parfaite avec son environnement. Nichiren Daïshonin a défini la Loi universelle comme étant Nam Myoho Renge Kyo, formule qui représente l'essence du Sûtra du Lotus. De plus, il lui donna une forme concrète en inscrivant le parchemin appelé Gohonzon afin que tous les hommes puissent mettre en pratique l'essence de la sagesse bouddhique et parvenir à l'illumination.

Dans le traité intitulé "Sur le véritable objet de vénération ", il conclut que croire en Nam Myoho Renge Kyo et adresser cette invocation au Gohonzon, qui est la cristallisation de la loi universelle, permet de révéler la nature de bouddha inhérente à chaque être humain.

Tous les phénomènes sont soumis à la stricte loi de cause et d'effet. Par conséquent, l'état dans lequel se trouve la vie d'une personne - autrement dit sa destinée - est le résultat de toutes les causes précédemment créées. En récitant Nam Myoho Renge Kyo, une personne crée la cause suprême, une cause qui dépasse de beaucoup en importance les effets négatifs résultant du passé.

L'illumination n'est pas un état mystique ou transcendantal, comme on pourrait être tentés de le croire. C'est plutôt l'état de la plus grande sagesse, vitalité et bonne fortune, dans lequel une personne peut diriger sa propre destinée, être pleinement satisfaite dans ses activités quotidiennes et parvenir à comprendre la raison pour laquelle elle est en vie.

http://www.forum-religion.org/bouddhism ... -t367.html
Auteur : Marmhonie
Date : 05 janv.16, 21:27
Message : beaucoup de prosélytisme pour un bouddhisme fanatique qui est dans la liste en France des dérives sectaires sous haute surveillance d'Etat.
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Vous créez quantité de sujet sur cette mouvance fanatique qui est un djihadisme japonais insensé, comprenez de ne pas aller vous-même dans votre attitude, dans une impasse fanatique déconnectée de tout dialogue & versé dans du prosélytisme ultra.

Attention danger. Et les sujets sur Nichiren sont déjà très nombreux et condamnés dans la vie démente de ce moine fou, il en est de même enevers les groupuscules fanatiques qui recrutent sur Internet. La surveillance modératrice est à son niveau élevé, comme envers tout fanatisme.
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Je rappelle que ce bouddhisme déjanté, sous surveillance en France par la Mivilitude, n'est pas du bouddhisme en France et n'est pas reconnu par l'UBF (Union des Bouddhistes de France).
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Auteur : Yvon
Date : 05 janv.16, 23:34
Message :
Marmhonie a écrit :beaucoup de prosélytisme pour un bouddhisme fanatique qui est dans la liste en France des dérives sectaires sous haute surveillance d'Etat.
C'est faux , le bouddhisme de Nichiren n'a rien de fanatique , ces propos n'engage que vous , et il n'y a pas de dérives sectaires et de haute surveillance d'état .

Marmhonie a écrit :Je rappelle que ce bouddhisme , sous surveillance en France par la Mivilitude, n'est pas du bouddhisme en France et n'est pas reconnu par l'UBF (Union des Bouddhistes de France).
Ce boudhisme n'est pas sous surveillance en France par la Mivilitude . Qu'i ne soit pas reconnu en France par l'UBF ne signifie pas que ce n'est pas du Bouddhisme .
Il est reconnu ailleurs dans le monde .

La France serait elle le Monde ?
Auteur : Yvon
Date : 05 janv.16, 23:55
Message : Pour la Mivilitude vous faites allusion à la Soka Gakkai , ce qui n'est pas le sujet du Post, il y a des sujets ouvert à ce propos Ceci dit il a été bien spécifié ceci :

"Nous avons donc précisé sans relâche à nos interlocuteurs que ces rumeurs nées à la suite de la classification de notre mouvement comme secte dans un rapport parlementaire en 1983, n’ont aucun fondement. Le dernier rapport parlementaire de décembre 2006 reconnait que le Mouvement Soka ne comporte, tant dans sa doctrine, que dans les faits, « aucun comportement déviant ». En 2003, le ministre de l’Intérieur a confirmé cet état de fait dans un courrier qui nous a été adressé.
Enfin, en 2008, Jean-Michel Roulet, alors Président de la MIVILUDES, nous a lui aussi confirmé ce point dans un courrier. Comme vous pouvez le constater, nous ne restons pas immobiles face à la rumeur et la diffamation. Il est essentiel que notre mouvement religieux soit reconnu en France comme il l’est dans le monde entier, et que nous, pratiquants, n’ayons plus à répondre à de telles accusations et à justifier de notre pratique du Bouddhisme de Nichiren."
Auteur : algol-x
Date : 06 janv.16, 00:44
Message :
C'est faux , le bouddhisme de Nichiren n'a rien de fanatique , ces propos n'engage que vous , et il n'y a pas de dérives sectaires et de haute surveillance d'état .
Je m'inscrit en faux contre ces affirmations, et les "dérives sectaires, j'en ai été l'objet et le témoin! vous vous cachez derrière "le Bouddhisme de Nichiren" et le Mahayana pour faire passer les thèses de la Soka Gakkai, la secte la plus radicale des écoles de Nichiren comme étant du Bouddhisme, [Edit]
Auteur : Yvon
Date : 06 janv.16, 02:59
Message : Je me cache derrière rien , je pratique le bouddhisme de Nichiren au sein de la Soka Gakkai .

Vous avez votre point de vu , j'ai le mien personnellement pour l'avoir pratiquer depuis 31 ans je peux affirmer qu'il n'y a rien de fanatique et de sectaire dans ce bouddhisme .

Le 5 juin 2008 ”Le président de la Miviludes Jean Michel ROULET a déclaré à la radio : “nous sommes dans des rapports de confiance avec la Soka Gakkai aujourd’hui”.
L’avocat de l’ACSBN* a demandé à M. ROULET de mettre cette déclaration par écrit à l’attention de l’ACSBN* et il a accepté. Il écrit dans cette lettre adressée au Consistoire de l’ACSBN : “la Soka Gakkai a soulevé des questions à une époque, mais n’en pose plus aujourd’hui.”
Le 15 juin j’ai eu confirmation de cette nouvelle par le responsable du département des hommes, membre de la coordination nationale du mouvement bouddhique. Au cours d’une rencontre cordiale entre Messieurs ROULET, Pierre CHARLOT, président du Consistoire Soka et l’avocat de l’ACSBN*, le directeur de la MIVILUDES a lui même expliqué avoir pris l’exemple de la Soka Gakkai, pendant une émission de radio à laquelle il participait.
* ACSBN : Association Cultuelle Soka du Bouddhisme de Nichiren
Auteur : vic
Date : 06 janv.16, 03:26
Message :
Yvon a écrit :Pour la Mivilitude vous faites allusion à la Soka Gakkai , ce qui n'est pas le sujet du Post, il y a des sujets ouvert à ce propos Ceci dit il a été bien spécifié ceci :

"Nous avons donc précisé sans relâche à nos interlocuteurs que ces rumeurs nées à la suite de la classification de notre mouvement comme secte dans un rapport parlementaire en 1983, n’ont aucun fondement. Le dernier rapport parlementaire de décembre 2006 reconnait que le Mouvement Soka ne comporte, tant dans sa doctrine, que dans les faits, « aucun comportement déviant ». En 2003, le ministre de l’Intérieur a confirmé cet état de fait dans un courrier qui nous a été adressé.
Enfin, en 2008, Jean-Michel Roulet, alors Président de la MIVILUDES, nous a lui aussi confirmé ce point dans un courrier. Comme vous pouvez le constater, nous ne restons pas immobiles face à la rumeur et la diffamation. Il est essentiel que notre mouvement religieux soit reconnu en France comme il l’est dans le monde entier, et que nous, pratiquants, n’ayons plus à répondre à de telles accusations et à justifier de notre pratique du Bouddhisme de Nichiren."
Moi ce qui me gène le plus c'est que le bouddhisme de Nichiren n'est pas du bouddhisme , il utilise le bouddhisme .
Du reste la sokka gakkaï n'est pas reconnu comme du bouddhisme par l'union bouddhiste européenne .
Oui Nichiren par son refus de tout autre textes que le soutra du lotus comme enseignement est une forme intégriste de pratique qui n'est plus du bouddhisme .
Algol x vous a posté un texte d'andré bareau , un sinon le plus grand spécialiste du bouddhisme internationalement reconnu et andré bareau dit clairement qu'il n'est pas possible ni envisageable de classer l'enseignement de Nichiren comme étant du bouddhisme .
Le fait est que toute les écoles bouddhistes qui pourtant se reconnaissent entre elles par leur diversité sont toutes d'accord pour dire qu'il n'est pas possible de classer la sokka gakkaï comme enseignement bouddhiste et que c'est autre chose que du bouddhisme .
Auteur : Yvon
Date : 06 janv.16, 03:41
Message : Ce n'est pas parcequ'en France un historien aussi grand soit t'il fait ce genre de déclaration , que le bouddhisme de Nichiren n'en est pas un .

Que vous le vouliez ou non Le bouddhisme de Nichiren existe bel et bien et à ce jour englobe une quarantaine d'écoles .
Auteur : vic
Date : 06 janv.16, 04:23
Message :
Yvon a écrit :Ce n'est pas parcequ'en France un historien aussi grand soit t'il fait ce genre de déclaration , que le bouddhisme de Nichiren n'en est pas un .

Que vous le vouliez ou non Le bouddhisme de Nichiren existe bel et bien et à ce jour englobe une quarantaine d'écoles .
Le Bouddhisme de Nichiren n'est reconnu comme du bouddhisme que par lui même , il fallait le préciser.
Auteur : Yvon
Date : 06 janv.16, 04:36
Message : Non les écoles Nichiren sont reconnus dans de nombreux Pays à travers le monde , en Europe il y a :

L'Angleterre , L'allemagne, L'Italie , L'Espagne , La suisse , et j'en oubli certainement .
Auteur : algol-x
Date : 06 janv.16, 05:47
Message :
Yvon a écrit :Non les écoles Nichiren sont reconnus dans de nombreux Pays à travers le monde , en Europe il y a :L'Angleterre , L'allemagne, L'Italie , L'Espagne , La suisse , et j'en oubli certainement .
:D
Auteur : vic
Date : 06 janv.16, 06:03
Message :
Yvon a écrit :Non les écoles Nichiren sont reconnus dans de nombreux Pays à travers le monde , en Europe il y a :

L'Angleterre , L'allemagne, L'Italie , L'Espagne , La suisse , et j'en oubli certainement .
Oui mais pas par les pratiquants boouddhistes zen ou Tibétains ou Théravada .
Reconnus par qui , vous dites que la sokka gakkaï est reconnu , oui elle se reconnait elle même c'est vrai , point barre .
Que ce soit en angleterre ou ailleurs vous ne trouverez pas beaucoup de pratiquants bouddhistes hors sokka gakkaï qui reconnaissent la sokka gakkaï comme du bouddhisme vous savez , ça ne diverge pas de la france .
Auteur : Yvon
Date : 06 janv.16, 06:13
Message : Vous vous trompez les instituts bouddhistes nationaux des pays cités , reconnaissent la Soka Gakai. Et je ne parle qu'en Europe


Maintenant j'aimerai que ce post ne se limite pas à la SG . Merci
Auteur : algol-x
Date : 06 janv.16, 11:28
Message :
Yvon a écrit :A la différence de certains groupes du bouddhisme antérieur, ses adeptes ne se coupaient pas de la société mais choisissaient de travailler à répandre le bouddhisme dans le peuple et d'aider les autres à trouver la voie qui mène à l'illumination. La caractéristique essentielle du Mahayana est donc l'esprit de compassion et l'altruisme.
Vous propagez des clichés...

"Tout le monde ne peut pas se faire moine, ni se retirer dans une grotte ou dans la forêt. Si pur, si noble, si élevé que puisse être le Bouddhisme, il serait sans portée pour les masses humaines si celles-ci ne pouvaient le suivre dans la vie quotidienne au sein du monde moderne. Mais si on comprend l'esprit du bouddhisme, et pas seulement à la lettre on pourra certainement le suivre et le mettre en pratique tout en menant la vie d'un homme ordinaire"

Ref: "L'enseignement du bouddha d'après les textes des plus anciens", Walpola Rahula
Yvon a écrit :Nichiren Daïshonin étudia au mont Hiei, centre de l'école Tendaï au Japon, et en vint à réaliser que le Sûtra du Lotus constitue vraiment le cœur de tous les enseignements bouddhiques. Peu après, il commença à enseigner la vérité à laquelle il était parvenu.
Certes Nichiren à étudié au mont Hiei, mais pas sous la directions de maitres, certainement en raison de ses conditions sociales (!), il a élaboré sa doctrine avec une vision erronée de la vacuité, ensuite il prêchait sa doctrine dans la rue: les désastres qui touchaient le Japon résultaient "des mauvaises croyances" selon lui, de la totalité des écoles bouddhiques, avec un acharnement particulier envers les sectes de la terre pure et du Shingon. Ses écrits étaient violents et selon lui, il aurait fallu décapiter les moines et incendier les temples.
Yvon a écrit :L'illumination n'est pas un état mystique ou transcendantal, comme on pourrait être tentés de le croire. C'est plutôt l'état de la plus grande sagesse, vitalité et bonne fortune, dans lequel une personne peut diriger sa propre destinée, être pleinement satisfaite dans ses activités quotidiennes et parvenir à comprendre la raison pour laquelle elle est en vie
l'illumination dans le bouddhisme, on peut uniquement dire ce que ça n'est pas et non d'affirmer des projections :)
Auteur : Yvon
Date : 06 janv.16, 14:18
Message : D'abord je ne projette aucun clichés toutes les sources que j'ai cités c'est à dire Burton Watson , Jean Noel Robert , L'institut francophone du Bouddhisme et bien d'autres encore s'accordent sur les causes ayant créer le shisme entre Théravada et Mahayana .

Quand à Walpola Rahula (1907 - 1997) c'est un moine bouddhiste théravadin (École des Anciens), né et mort au Sri Lanka (ex Ceylan). Après ses études initiales, il s'intéressa également au bouddhisme mahāyāna (Grand Véhicule), qu'il étudia à l'Université Paris-Sorbonne dans les années 1950.

Que par la suite récemment comme Walpola Rahula se mette à adopter les principes du Mahayana celà est une bonne chose .
Auteur : Yvon
Date : 06 janv.16, 15:07
Message : http://boudah.pl/enseignement-du-bouddh ... ula#anatta

Quand à Nichiren il eu pour maître Dozen Bô Supérieur du monastère Tendai, Seicho ji

http://www.nichiren-etudes.net/dico/nic ... raphie.htm

Au sein même de ce temple se pratiquait également le Shingon , et le Jodo (Bouddhime du Nembustu ) .

Quand au concept de la vacuité effectivement il y a une différence notable entre le Theravada et le Mahayana . Nichiren a donc reprit le concept du Sutra du Lotus c'est à dire Mahayana , celà n'est en rien érronné . C'est une doctrine particulière instaurée par le Sûtra du Lotus .

Quand à l'llumination on peut effectivement dire ce que c'est de la même manière que l'on peut décrire un autre état de vie comme l'état de bonheur temporaire , ou de colère ou d'avidité ect...
Comme on peut décrire les principaux états de notre vie , l'état de bouddha qui en fait parti n'échappe pas à la règle . Il suffit de le vivre pour le comprendre . L'Etat de Bouddha n'est pas "vide" , il n'est pas dans la négation .
Auteur : Yvon
Date : 06 janv.16, 17:32
Message : Nichiren fut un réformateur religieux, véhément, mais sans armes, ni armée. Alors, l'accusation d'avoir voulu convertir les autres "par la force" n'est pas pertinente. Il défiait ses adversaires dans des débats publics, ce qui n'était pas nouveau dans le bouddhisme. Et là, il condamnait effectivement les moines des autres écoles au nom de sa conception du bouddhisme.
La vérité c'est qu'il fut condamné à mort et faillit être exécuté (il y échappa de peu) et que nombre de ses ^partisans furent massacrés. Je ne sache pas que Nichiren ou ses partisans aient, eux, tué qui que ce soit - dans un Japon du XIIIème siècle où les grands monastères avaient des armées de moines qui se combattaient régulièrement.
Auteur : algol-x
Date : 06 janv.16, 22:08
Message :
Yvon a écrit :D'abord je ne projette aucun clichés toutes les sources que j'ai cités c'est à dire Burton Watson , Jean Noel Robert , L'institut francophone du Bouddhisme et bien d'autres encore s'accordent sur les causes ayant créer le shisme entre Théravada et Mahayana .

Quand à Walpola Rahula (1907 - 1997) c'est un moine bouddhiste théravadin (École des Anciens), né et mort au Sri Lanka (ex Ceylan). Après ses études initiales, il s'intéressa également au bouddhisme mahāyāna (Grand Véhicule), qu'il étudia à l'Université Paris-Sorbonne dans les années 1950.

Que par la suite récemment comme Walpola Rahula se mette à adopter les principes du Mahayana celà est une bonne chose .
Je persiste dans mes propos...
Quand à Nichiren il eu pour maître Dozen Bô Supérieur du monastère Tendai, Seicho ji
Vous n'avez pas compris , Nichiren lors de son séjour au mont Hiei, n'a pas eu accès à l'enseignement des "grands maitres, de ce fait, sa vision de la vacuité était fausse...
Quand à l'llumination on peut effectivement dire ce que c'est de la même manière que l'on peut décrire un autre état de vie comme l'état de bonheur temporaire , ou de colère ou d'avidité ect...
Comme on peut décrire les principaux états de notre vie , l'état de bouddha qui en fait parti n'échappe pas à la règle . Il suffit de le vivre pour le comprendre . L'Etat de Bouddha n'est pas "vide" , il n'est pas dans la négation .

Faux :)
Où avait vous lû que Nichiren aurait dit qu'il fallait décapiter les moines et bruler leur temple ?
Il suffit de lire le gosho (écrits de Nichiren)
Que par la suite récemment comme Walpola Rahula se mette à adopter les principes du Mahayana celà est une bonne chose .
Interprétation fantaisiste, Walpola Rahula se réfère au théravada...
Auteur : Yvon
Date : 07 janv.16, 01:54
Message : Le vénérable Walopla Rahula

Le vénérable Walpola Rahula est un moine Sri Lankais, décédé le 18 septembre 1997 à Colombo à l'âge de 91 ans. Walpola Rahula possédait une grande érudition qui dépassait largement les limites du bouddhisme theravada, le "Bouddhisme des Anciens", auquel il appartenait. C'est ainsi qu'il avait étudié les textes chinois et tibétains du Mahâyâna. Il a été un des pionniers de la transmission de l'enseignement du Bouddha en Occident. Le vénérable a vécu 25 années en France et à enseigné à la Sorbonne dans les années 50. Il fut l'un des principaux artisans de la diffusion du Dhamma en Occident. Son livre, l'Enseignement du Bouddha, traduit en 14 langues, présenté dans la bibliographie, figure parmi les premiers parus sur le sujet et reste une référence absolue plus de quarante ans après sa parution en 1961.

http://www.vipassana.fr/Textes/WalpolaR ... emoire.htm

En ce qui concerne le concept la Vacuité Nichiren se réfère à celle énoncé dans le Sûtra du Lotus et non celle énoncée dans le bouddhisme des anciens .

Nichiren adopte donc le point de vue de la vacuité vu par le Mahayana .

vacuité (non-substantialité, ku, 空, shunyata, anutta) Notion propre au bouddhisme que l'on ne retrouve dans aucun autre système religieux. C'est la négation d'un ego permanent mais ce n'est pas un nihilisme dans le sens où le bouddhisme réfute la théorie "d’être et de non-être” (yaku u yaku mu) selon laquelle toute chose naît et meurt, mais sa nature est le néant.
Différentes explications selon les écoles.
Dans le Theravada, anutta est généralement traduit par absence d'un soi", "absence de ce qui est en soi", "absence d'une nature propre" et illustré par l'exemple de la charrette que l'on démonte pièce par pièce en étalant les pièces sur le sol. Toutes les pièces sont là mais la charrette n'existe pas. La charrette n'est pas la somme de ses composants. Aux personnes qui pensent que le corps est habité par un principe éternel immuable le Bouddha explique : "Il n'y a pas d'âme dans ce corps, car s'il y avait une âme elle aurait la possibilité de décider ou de choisir que ce corps soit ainsi ou qu'il ne soit pas ainsi."
Dans le Mahayana et principalement les écoles de la voie du milieu, précise ce concept en évitant une vision nihiliste (rien n'existe réellement, tout est donc permis) aussi bien qu'éternaliste (dieu éternel qui insuffle la vie dans différents corps). Le bouddhisme du Lotus refuse également le spiritualisme développé par les écoles du "Rien-que-Conscience".

Quand à l'Etat de Bouddha que vous ne connaissez pas , rien de ce que j'ai dit vous permet de dire que c'est faux .Il existe bien des définitions autre que la mienne expliquant clairement ce que celà représente , et vous ne pouvez les nier.
Auteur : algol-x
Date : 07 janv.16, 03:20
Message :
Yvon a écrit :Le vénérable Walopla Rahula

Le vénérable Walpola Rahula est un moine Sri Lankais, décédé le 18 septembre 1997 à Colombo à l'âge de 91 ans. Walpola Rahula possédait une grande érudition qui dépassait largement les limites du bouddhisme theravada, le "Bouddhisme des Anciens", auquel il appartenait. C'est ainsi qu'il avait étudié les textes chinois et tibétains du Mahâyâna. Il a été un des pionniers de la transmission de l'enseignement du Bouddha en Occident. Le vénérable a vécu 25 années en France et à enseigné à la Sorbonne dans les années 50. Il fut l'un des principaux artisans de la diffusion du Dhamma en Occident. Son livre, l'Enseignement du Bouddha, traduit en 14 langues, présenté dans la bibliographie, figure parmi les premiers parus sur le sujet et reste une référence absolue plus de quarante ans après sa parution en 1961.

http://www.vipassana.fr/Textes/WalpolaR ... emoire.htm
J'ai cité un passage de "l'enseignement du bouddha selon les textes anciens" l'auteur se réfère au bouddhisme Théravada ne vous en déplaise.
Yvon a écrit :"En ce qui concerne le concept la Vacuité Nichiren se réfère à celle énoncé dans le Sûtra du Lotus et non celle énoncée dans le bouddhisme des anciens ."
Nichiren n'a pas compris grand chose à la vacuité :) et il a bricolé sa doctrine en copiant certains éléments du Shingon et du Jodo!
Yvon a écrit :vacuité (non-substantialité, ku, 空, shunyata, anutta)
Je passe sur les longueurs, "la vacuité n'est autre que la production conditionnée" dixit Nagarjuna point :)
Yvon a écrit :Le bouddhisme du Lotus refuse également le spiritualisme développé par les écoles du "Rien-que-Conscience".
Complètement faux, ichinen sanzen est une émanation des théories du cittarama, bien que jugées incompatibles à leur origine, les deux doctrines ont été intégrées par de nombreuses écoles, dont la plus représentative est le Tendai, école éminemment éclectique à la différences des écoles Nichiren qui sont plutôt sectaires.
Yvon a écrit :Quand à l'Etat de Bouddha que vous ne connaissez pas , rien de ce que j'ai dit vous permet de dire que c'est faux .Il existe bien des définitions autre que la mienne expliquant clairement ce que celà représente , et vous ne pouvez les nier.
Vous confondez " le miroir qui reflète le bouddha avec le bouddha lui même" quand à l'illumination, ce n'est pas une définition! :) Ensuite, des arguments qui se limitent à des propos comme "Il existe bien des définitions autre que la mienne expliquant clairement ce que celà représente , et vous ne pouvez les nier" ne méritent aucune réponses...

Yvon a écrit : Où avait vous lû que Nichiren aurait dit qu'il fallait décapiter les moines et bruler leur temple ?
" Il faudrait faire brûler jusqu'à la dernière pierre tous les temples duNembutsu et du Zen, Kenchû-ji, Jufuku-ji, Gokuraku-ji, Daibutsu-den et Chôraku-ji, et conduire les maîtres de ces écoles sur la plage de Yuinohamapour les décapiter. Sinon, il est certain que le Japon sera détruit !"

(Source : Le choix en fonction du temps, Volume III, p. 191, ACEP, 1994)

" Pour le Salut du Pays, ce sont tous les moines du Nembutsu, du Zen, duRitsu et d'autres écoles du Japon qu'il aurait fallu faire décapiter, en exposant leurs têtes sur la plage de Yuinohama. Mais maintenant, il estsans doute déjà trop tard."

( Source : Réponse au nyûdô Takahashi, VolumeVI, p. 144-145, ACEP, 2000).

"Comme il est regrettable que des émissaires mongols innocents aient été décapités, et non les moines du Nembutsu, du Shingon, du Zen, et du Ritsu, qui sont pourtant les véritables ennemis de notre pays !"

(Source : Les émissaires mongols, Volume V, p. 201, ACEP, 1996).

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 07 janv.16, 09:06
Message : Pourtant c'est bien Nichiren que l'on a essayé de décapiter et certains de ces disciples furent masacrés :

On peut lire également sur Wikipédia : "Dans un texte célèbre, le Rissho Ankoku Ron ou "Traité sur la pacification du pays par l'établissement de la Loi correcte", il [Nichiren] envoie des remontrances au gouvernement, lui demandant de supprimer si besoin par la force les nouvelles sectes bouddhistes amidistes et zen, responsables selon lui de la dégénérescence et des calamités survenues au Japon". L'expression "lui demandant de supprimer par la force etc..." est parfaitement inexacte, et cela correspond bien aux approximations qui ont souvent cours sur ce sujet.

Il est facile de consulter le long texte du Rissho Ankoku Ron. Le texte complet est publié sur le site de Nichiren Etudes (site indépendant et "non ami" de la Soka Gakkai):

http://www.nichiren-etudes.net/gosho/analyse/rissho.htm.

Voici d'abord le résumé donné par Nichiren Etudes : "Premier des dix traités majeurs de Nichiren. Il le soumit à Hojo Tokiyori, régent retiré à l'époque mais encore le membre le plus influent du clan dirigeant Hojo, le 16 juillet 1260. Nichiren était alors âgé de trente-neuf ans. Ce texte débute par la description de la misère provoquée par les fréquents désastres qui ravageaient le Japon à l'époque. Il considère que les actes d'offense à la Loi correcte perpétrés par ses habitants sont le principal facteur de la ruine générale du pays. Dans ce traité, Nichiren enseigne que les hommes doivent abandonner toute croyance dans des doctrines erronées et suivre la Loi correcte sur la base de laquelle ils pourront établir une terre en paix. Ce texte fut écrit sous la forme de questions-réponses échangées entre un hôte et son invité. L'hôte est en réalité Nichiren et l'invité Hojo Tokiyori. Nichiren y prédit que des calamités plus terrifiantes, en particulier des rébellions internes et une invasion étrangère, surviendront inévitablement si la nation continue à adhérer à de fausses doctrines. Plus tard, ces prophéties de guerre civile et d'invasion étrangère se révélèrent justes quand Hojo Tokisuke se révolta contre son plus jeune demi-frère, le régent Hojo Tokimune, en février 1272, et quand les Mongols attaquèrent le Japon par deux fois, en 1274 et 1281".

http://www.nichiren-etudes.net/dico/r.htm.

Ce résumé donne le contexte précis. Voyons maintenant la conclusion de la démonstration par Nichiren lui-même : "Voilà pourquoi vous devez vous hâter de réformer vos croyances et adhérer au Véhicule suprême, l'unique bonne doctrine [du Sutra du Lotus]. Si vous agissez ainsi, le monde des Trois plans se changera tout entier en Terre de bouddha, et comment une Terre de bouddha pourrait-elle jamais connaître le déclin? Toutes les régions des Dix directions deviendront des Terres aux trésors, et comment une Terre aux trésors pourrait-elle jamais connaître la ruine? Lorsque vous vivez dans un pays qui ne connaît ni déclin, ni ruine, votre corps trouve la paix et la sécurité et votre esprit est calme et paisible. Il faut croire ces paroles, et les respecter profondément!"
http://www.nichiren-etudes.net/gosho/analyse/rissho.htm.

Il n'y a pas d'appel à l'usage de la force contre le Zen, le Nembutsu(Amidisme) et le Shingon (bouddhisme ésotérique), qui sont les trois principales écoles condamnées pour leur abandon des "enseignements véritables" (lesquels, pour Nichiren, sont ceux du sutra du Lotus).
Le texte appelle, en fait, les dirigeants et la population à abandonner les enseignements erronés, ce qui n'est pas la même chose.... Tout le texte est rédigé dans le style des traités bouddhiques de l'époque avec une accumulation de références aux sutras et à leurs commentaires, et la vision du monde est aussi celle d'un moine du XIIIème siècle, qui cherche à conseiller les princes et les pouvoirs dans la voie juste..

Il n'y a aucun appel à l'usage de la force contre les écoles adverses.

Bien plus, l'exemple mythique qui est donné est celui de "mauvais moines" qui attaquent par les armes un moine juste, et qu'un roi vient défendre au péril de sa vie. Il en meurt mais il renaît dans une Terre de boudddha. "En ce temps-là, vivait un moine du nom de Kakutoku qui observait les préceptes. Il y avait alors de nombreux moines qui les transgressaient, et lorsqu'ils entendirent prêcher Kakutoku, tous conçurent de mauvais desseins dans leur coeur, et, s'armant de sabres et de gourdins, ils attaquèrent ce maître du Dharma. A cette époque, le souverain du royaume avait pour nom Utoku. Dès qu'il apprit ce qui se passait, désireux de défendre la Loi, il se rendit sur le lieu où le moine prêchait l'enseignement correct et combattit de toutes ses forces contre les mauvais moines qui n'observaient pas les préceptes. Grâce à cela, le moine qui prêchait la Loi put échapper au danger. Mais le roi reçut tant de coups de couteaux, de sabres, de piques et de lances, qu'il n'y eut pas une seule partie de son corps, même de la taille d'une graine de pavot, qui ne fut blessée. Le moine Kakutoku rendit alors hommage au roi en ces termes: ‘C’est merveilleux! Vous êtes, ô roi, un authentique défenseur du Dharma correct"
http://www.nichiren-etudes.net/gosho/analyse/rissho.htm.
En d'autres termes, Nichiren, qui est tout sauf un moine armé, demande aussi la protection des pouvoirs contre les attaques de ses adversaires.
Il vaut quand même la peine de rappeler que, au cours de sa vie, Nichiren fut condamné à mort (et sauvé de justesse) et plusieurs de ses disciples et partisans furent massacrés. On ne connait pas d'exemple inverse.

"la vacuité n'est autre que la production conditionnée" : Nagarjuna
On est d'accord , ceci dit ce serait bien d'expliquer ce qu'est la production conditionné . Le bouddhisme du Lotus ainsi que Nichiren n'ont jamais dit le contraire .
ichinen sanzen est une émanation des théories du cittarama
ichinen sanzen n'est une "émanation" mais un principe établit par T'ien t'ai
Ichinen Zanzen
Un seul moment de vie contient trois mille mondes .
Système philosophique établi par T'ien-t'ai dans le Maka Shikan sur la base du Sûtra du Lotus du Lotus et clarifiant la relation mutuellement inclusive de la vérite ultime et du monde phénoménal.
Ichinen (un esprit, un moment de vie ou l'essence de Ia vie) est la vie qui se manifeste à chaque instant chez un simple mortel, et sanzen (trois mille), les divers aspects et phases qu'elle peut prendre.
Dans l'expression " Veritable entité de tous les phénomènes » ichinen correspond a la « veritable entité ", c'est-à-dire la véritable nature de la vie ou la réalite ultime, et sanzen à " tous les phénomènes "
L'expression - trois mille . est obtenue par la multiplication des Dix Etats, leur inclusion mutuelle, les Dix Modalites et les Trois Principes de Differenciation.
Ces chiffres (10 x 10 x 10 x 3) donnent trois mille. Ces principes, en jeu dans toute forme de vie, explicitent les trois mille conditions par lesquelles l'entité de la vie se manifeste en tant que phénomène.
Par cette theorie, T'ien-t'ai demontra que tous les phenomenes, c'est-A-dire le corps et l'esprit, le soi et l'environnement, l'animé et l'inanimé, la cause et l'effet, font partie intégrante d'un seul instant de vie d'une personne ordinaire.
Les enseignements antérieurs au Sutra du Lotus soutiennent generalemetat que l'esprit est a la base de tous les phénomènes et que tous les phénomènes naissent de l'esprit ; alors que le principe d' ichinen sanzen, qui decoule du Sûtra du Lotus, enseigne que l'esprit et tous Ies phénomènes sont deux mais non deux ., et que l'un ne peut exister sans les autres.

T'eni-t'ai décrit les relations entre ichinen et sanzen dans le Maka Mikan - et affirme que cette expression à deux significations : inclure et pénétrer.

Cela veut dire que les trois mille conditions de l'univers sont incluses dans un moment de vie et, simultanement, qu'un moment de vie pénètre ces trois mile conditions. Pour fonder ce principe, T'ien-t'ai cite comme autorité scripturale le passage tiré du 2ième chapitre de l'enseignement théorique du Sutra du Lotus qui définit la veritable entité ou l'aspect réel de tous les phénomènes comme les Dix Modalites d'expression de la vie.

Plus exactement, l'enseignement théorique ne mentionne que les Dix Etats, leur implication mutuelle et les Dix Modalites. Le domaine de l'environnement, le dernier des Trois Principes de Differenciation, découle du principe mystique de la Veritable Terre énonce dans le 16ième chapitre et complète Ichinen sanzen.
Ainsi, T'ien-t'ai etablit cette theorie en incorporant également le contenu du 16 ième chapitre

Ichinen sanzen est encore classifié en ichinen sanzen théorique et ichinen sanzen concret
Le premier, ichinen sanzen théorique, est la vie du simple mortel dans les neuf états, vie dans laquelle l'état de bouddha reste latent.
L' ichinen sanzen concret est la vie du Bouddha, dans laquelle l'état de bouddha est totalement actif et manifeste.
Généralement, on appelle théorique l' ichinen sanzen révélé dans le 2ième chapitre de l'enseignement théorique du Sutra du Lotus, parcequ'il explique que l'état de bouddha est une potentialité inhérente aux simples mortels dans les neuf etats, alors qu'on appelle concret l'inchinen sanzen du 16ième de l'enseignement essentiel parce qu'il se refere a la boddhéité comme a un état qui s'est manifesté réellement dans la vie de Shakyamuni.
Cependant, même ichinen sanzen du 16 ième chapitre n'est expliqué que du point de vue de l'effet, c'est¬a-dire pour décrire un état que le Bouddha atteignit a un moment donne dans un passé lointain. Ce n'est pas la vérité ultime en soi.
La Loi ou cause qui permit a Shakyamuni d'atteindre cet Eveil dans le lointain passé est la vérité ultime, sans commencement ni fin.
Source Dictionnaire encyclopédique du Bouddhisme page 204
Auteur : algol-x
Date : 07 janv.16, 10:21
Message :
Yvon a écrit :Nichiren fut un réformateur religieux, véhément, mais sans armes, ni armée. Alors, l'accusation d'avoir voulu convertir les autres "par la force" n'est pas pertinente. Il défiait ses adversaires dans des débats publics, ce qui n'était pas nouveau dans le bouddhisme. Et là, il condamnait effectivement les moines des autres écoles au nom de sa conception du bouddhisme.
La vérité c'est qu'il fut condamné à mort et faillit être exécuté (il y échappa de peu) et que nombre de ses ^partisans furent massacrés. Je ne sache pas que Nichiren ou ses partisans aient, eux, tué qui que ce soit - dans un Japon du XIIIème siècle où les grands monastères avaient des armées de moines qui se combattaient régulièrement.
Commentaire d'un client concernant l'ouvrage "Nichiren moine visionnaire" de Masaharu Anesaki, copié sur un site marchand et collé sur ce forum :lol:
Pourtant c'est bien Nichiren que l'on a essayé de décapiter et certains de ces disciples furent masacrés :
victimisation propre à votre mouvement, Nichiren avait "pleuré de bonheur" lorsque qu'une demi-douzaine de ses disciples préférèrent se faire exécuter plutôt que d'abjurer, cela le confortait dans la conviction d'être "l'envoyé du sutra du lotus"! :pout:
ichinen sanzen n'est une "émanation" mais un principe établit par T'ien t'ai
J'ai écrit: "ichinen sanzen est une émanation des théories du cittarama, bien que jugées incompatibles à leur origine, les deux doctrines ont été intégrées par de nombreuses écoles... :)
Auteur : vic
Date : 07 janv.16, 22:49
Message :
Yvon a dit :En ce qui concerne le concept la Vacuité Nichiren se réfère à celle énoncé dans le Sûtra du Lotus et non celle énoncée dans le bouddhisme des anciens .

Nichiren adopte donc le point de vue de la vacuité vu par le Mahayana .
L'éveil ne se représente pas vraiment , tu auras beau prétendre que telle représentation de l'éveil selon telle école est meilleure que telle autre c'est toujours tomber dans un piège .
je te l'ai dit tu fais une erreur en prétendant la superiorité du mahayana sur le théravada , tout cela est une invention , un manque de discernement de pratiquants du mahayana .
Il n'existe pas plus d'éveil individuel chez un moine théravada ,la compassion d'un moine théravada n'a rien d'inférieure , il ne suffit pas de se masturber sur des concepts et prétendre que parce qu'on décrète que notre tradition est meilleure elle le deviendra .
Hors c'est ce que font les moines du mahayana .
Tout cela se sont des attachements à une image de l'éveil , l'éveil n'est pas comme si , l'éveil n'est pas comme ça , bref, chacun se bat sur des représentations de l'éveil , des mirages .
Algol x a dit :Vous confondez " le miroir qui reflète le bouddha avec le bouddha lui même" quand à l'illumination, ce n'est pas une définition! :) Ensuite, des arguments qui se limitent à des propos comme "Il existe bien des définitions autre que la mienne expliquant clairement ce que celà représente , et vous ne pouvez les nier" ne méritent aucune réponses...
Exactement, Yvon confond le reflet de l'éveil avec l'éveil , je lui ai déjà dit .
L'éveil n'existe pas en tant que chose qu'on pourrait se représenter , yvon fait comme Nichiren , il court après une image de l'éveil , un mirage , son reflet .
Bouddha disait la lune se reflète dans l'eau mais la lune n'est pas l'eau .
C'est toujours le problème de ces religions basées sur de la foi , elles tombent souvent dans un affreux matérialisme spirituel excessif , enfermant l'éveil dans une représentation imaginaire qu'en a produit tel ou tel gourou fanatique .
Ceci dit l'éveil n'ayant pas de représentation il n'est pas non plus l'opposé de l'imaginaire ou même l'imaginaire .
Bref, chacun verra le reflet de l'éveil à sa porte et déclarera que l'éveil est chez lui et pas chez l'autre , s'ensuit un cirque qui n'en finit plus et qui résume les conflits entre religions ou mouvements intégristes .
Auteur : Yvon
Date : 07 janv.16, 23:45
Message : Quand on ressent l'état de bouddha on comprend que chacun l'a . Tout le monde possède l'état de bouddha .
Vous pouvez faire toutes les interprétations et critiques que vous voulez , il est indéniable cependant que l'état de bouddha existe dans chacun de nous et peut être révéllé ressenti et expliqué aussi simplement qu'un autre état .

Dire que l'éveil ne se représente pas , c'est nier même son existence.

Une autre définition de l'Etat de Bouddha :

bodhéité ou bouddhéité ou Etat de bouddha ou état d'éveillé . Etat propre au 10e des 10 mondes. Il ne s'agit pas de sainteté au sens occidental. C'est encore moins un état surnaturel, bien qu'un glissement dans ce sens ait été observé dans nombre d'écoles bouddhiques. Dans l'optique du Sutra du Lotus, c'est un état inhérent à toute vie et que la pratique bouddhique permet de développer.
Comme tous les autres états (voir les dix mondes), il contient les 9 autres : la souffrance, le désir, la colère, etc. mais ayant purifié ses racines, le bouddha est maître de ses émotions.
La bodhéité, c'est également la compréhension profonde de la réalité de la vie, de la non-substantialité et de l'impermanence.
Lorsqu'on parle d'atteindre la bodhéité dans cette vie , il ne s'agit nullement d'un statut permanent mais d'un état de vie où prédominent les caractéristiques propres au bouddha. Cet état est aussi fluctuant que les 9 autres.

http://www.nichiren-etudes.net/dico/b.htm
Auteur : vic
Date : 08 janv.16, 01:32
Message :
Yvon a dit : Dire que l'éveil ne se représente pas , c'est nier même son existence.
L'éveil n'a pas de représentation particulière , j'ai jamais dit qu'il existait ou qu'il n'existait pas , cherchez encore . :)
Non , dire que l'éveil n'existe pas en tant que chose qu'on pourrait se représenter ça n'est pas nier son existence désolé .
C'est quoi pour vous l'éveil , un dieu créateur ?
Faites nous en le portrait robot .
L'éveil a une moustache , c'est une femme ?
Yvon a dit :Quand on ressent l'état de bouddha on comprend que chacun l'a .
Il existe un mythe comme quoi on pourrait posséder ou ne pas posséder l'éveil .
Dire j'ai atteint l'éveil est encore une image , puisque dans l'éveil il n'y a plus de je qui se distingue de l'objet pour se reconnaitre .
On ne peut pas posséder ou ne pas posséder ce qui est vide de représentation .
yvon dit que nichiren a dit :La bodhéité, c'est également la compréhension profonde de la réalité de la vie, de la non-substantialité et de l'impermanence.
Comment vous pouvez saisir l'impermanence expliquez moi , et surtout pour en faire un principe permanent ?
Auteur : Yvon
Date : 08 janv.16, 01:54
Message : Donc pour vous l'état de bouddha existe et n'existe pas :D
Vous êtes donc capable de dire tout et son contraire . Belle masturbation intellectuelle .

Ceci dit vous ne l'avez jamais recherché , donc jamais apréhendé , donc vous pour vous il est évident que cela ne puisse se représenter .
C'est pourtant un état de vie comme un autre avec ses propres caractéristiques .

L'univers entier est une grande entité vivante qui agit avec bienveillance, sans cesse, éternellement, au cours du temps sans commencement ni fin, et toute vie individuelle ne fait qu'un avec cette vaste entité : telle est la substance de l'illumination du Bouddha.
Est bouddha celui qui s'eveille a cette verité, et simple mortel celui qui est dans l'illusion. Par consequent, l'etat de bouddha existe aussi en nous.

Mais il n'est pas, en realité, si facile de le faire apparaitre. C'est pourquoi dans le bouddhisme de Nichiren Daishonin ,celui -ci inscrivit le Gohonzon comme objet de vénération, pour que les êtres humains à l'epoque de la Fin de la Loi (Notre époque) puissent faire jaillir cette vie de l'état de bouddha. Lorsque nous croyons en ce Gohonzon et que nous nous éfforcons de pratiquer pour nous-meme et pour les autres, l'état de bouddha en nous apparait.
Auteur : vic
Date : 08 janv.16, 09:28
Message :
Yvon a dit :Ceci dit vous ne l'avez jamais recherché , donc jamais apréhendé , donc vous pour vous il est évident que cela ne puisse se représenter .
je cherche sans chercher , c'est la voie médiane du bouddha .
yvon a dit :Vous êtes donc capable de dire tout et son contraire . Belle masturbation intellectuelle .
Si vous dites que la voie médiane est de la masturbation intellectuelle ....on ne s'étonnera pas de l'intégrisme de votre gourou nichiren qui semble t'il n'a pas compris ce que voulait dire bouddha par voie médiane .
Yvon a dit :L'univers entier est une grande entité vivante qui agit avec bienveillance, sans cesse, éternellement, au cours du temps sans commencement ni fin, et toute vie individuelle ne fait qu'un avec cette vaste entité : telle est la substance de l'illumination du Bouddha.
" Etre ou éternalisme , néant ou nihilisme : le sage ne se tient ni dans l'être ni dans le néant " Nagarjuna , traité de la voie médiane .

Vous avez une vision anthropomorphique de l'univers , bouddha n'a jamais prétendu ce que vous dites , vous nous parlez de votre vision fantasmée personnelle de l'univers et de l'illumination .Vous nous transformez le bouddhisme en monothéïsme chrétien .
Auteur : Yvon
Date : 08 janv.16, 10:01
Message : La voie Médiane ou voie du Milieu

La Voie du milieu

La voie du milieu est un terme bouddhique qui comporte de nombreuses connotations. Pour simplifier, il suggère une approche équilibrée de la vie et la régulation des instincts et du comportement de chacun. Ce concept se rapproche de l’idée de « juste milieu » d’Aristote, selon laquelle « chaque vertu se situe à égale distance des deux extrêmes, chacun de ces extrêmes étant par conséquent un vice ».

Toutefois, bien que le terme « milieu » suggère un équilibre, il ne faut pas confondre la voie du milieu avec la passivité ou une forme de compromis modéré. S’engager dans la voie du milieu demande au contraire des efforts permanents.

Une description de la réalité de la vie
Au sens le plus large, la voie du milieu désigne la réalité de la vie, ainsi que les actions en adéquation avec cette réalité - actions créatrices de valeurs pour soi et pour les autres. Ainsi, le bouddhisme lui-même est parfois désigné comme la voie du milieu, ce qui indique une transcendance et la réconciliation de points de vue divergents.

Toutes ces idées sont illustrées par la vie de Shakyamuni lui-même, telle que nous l’a rapporté la légende. Né prince, Shakyamuni a été élevé dans la joie et le confort matériel. Mais, ne pouvant se satisfaire de la poursuite de plaisirs éphémères, il quitte sa famille à la recherche d’une vérité plus profonde et plus durable. Il entre dans une période de pratique ascétique extrême, se privant de sommeil et de nourriture, ce qui l’amène au bord de l’effondrement physique. Ressentant la futilité de cette voie, il commence à méditer, profondément déterminé à comprendre la vérité de l’existence humaine, qui lui a échappé autant dans sa période d’ascétisme que dans sa période d’opulence. C’est à ce moment-là que Shakyamuni s’éveille à la véritable nature de la vie, à son éternité, à sa source profonde de vitalité et de sagesse infinies.

Par la suite, dans le but de guider ses disciples vers la même voie du milieu, il enseigne l’octuple voie : huit principes, tels que l’action juste, la parole juste, etc., en vertu desquels chacun peut déterminer son comportement et développer la vraie connaissance de soi.

Depuis, à différentes périodes de l’histoire du bouddhisme, les érudits bouddhistes ont tenté de clarifier et de définir la vraie nature de la vie. Aux alentours du 3e siècle, la théorie de Nagarjuna sur la nature non-substantielle de l’univers expliquait qu’il n’existe aucun « objet » permanent derrière le phénomène en constante évolution de la vie, que la réalité ne s’appuie sur rien de fixe. Pour Nagarjuna, cette conception était la voie du milieu, le point de vue fondamental sur la vie.

"La vie est une réalité difficile à saisir qui échappe aux mots et aux concepts d’existence comme de non-existence. Elle n’est ni existence, ni non-existence, et pourtant manifeste tantôt l’un de ces aspects, tantôt l’autre. C’est l’entité mystique de la Voie du Milieu, réalité unique de toutes choses."
Sur l'atteinte de la boddhéité en cette vie, L&T-I, 3.


Les idées de Nagarjuna ont ensuite été développées par Tiantai (Zhiyi) dans la Chine du 6e siècle. D’après lui, tous les phénomènes sont la manifestation d’une seule entité, la vie elle-même. Cette entité de vie, que Tiantai appelait la vérité de la voie du milieu, présente deux aspects : un aspect physique et un aspect non-substantiel. Le fait d’ignorer ou de privilégier l’un d’entre eux nous donne une image erronée de la vie. Par exemple, nous ne pouvons pas conceptualiser de façon réaliste une personne à laquelle il manquerait un aspect physique ou un aspect mental ou spirituel. Tiantai a ainsi clarifié l’interrelation indivisible entre le physique et le spirituel. C’est de là que proviennent les principes bouddhiques de l’inséparabilité du corps et de l’esprit et de l'inséparabilité de soi et de l’environnement.

La Voie du milieu en tant que pratique

À son tour, Nichiren (1222-1282) donne une forme concrète et pratique à ces concepts, parfois très abstraits. S’appuyant sur les enseignements du Sûtra du Lotus, Nichiren désigne Nam-myoho-renge-kyo comme la voie du milieu et enseigne que sa récitation peut permettre à chacun d’harmoniser et de dynamiser les aspects physiques et spirituels de sa vie, et de s’éveiller à la vérité la plus profonde de son existence.

De ce point de vue, la vie, la sagesse et l'énergie vitale qui pénètrent le cosmos et se manifestent à travers tous les phénomènes, est une entité qui transcende et harmonise les contradictions apparentes entre le physique et le mental, et même entre la vie et la mort.

Les individus et les sociétés dans leur ensemble s’orientent souvent vers une conception de la vie à dominante matérielle ou à dominante spirituelle. Les effets négatifs du matérialisme qui envahit le monde industrialisé moderne sont visibles à tous les niveaux de la société, de la destruction de l’environnement à l’appauvrissement de la spiritualité. Toutefois, repousser d’emblée le matérialisme équivaut à l’idéalisme ou à l’évasion et compromet notre capacité à répondre de manière constructive aux défis posés par la vie.

L’historien Eric Hobsbawm a intitulé son livre sur le 20e siècle « L'âge des extrêmes ». En effet, la violence et les déséquilibres aberrants qui caractérisent cette période renouvelle la nécessité de trouver de nouveaux moyens de réconcilier pacifiquement des opposés apparents. Si l’humanité doit trouver une voie du milieu vers une société créative globale lors du 21e siècle, l’élément le plus essentiel réside dans une nouvelle compréhension et un respect renouvelé du caractère sacré et inviolable de la vie.

http://culte.soka-bouddhisme.fr/doctrin ... -du-milieu
Auteur : vic
Date : 08 janv.16, 10:07
Message :
yvon a cité :"Les idées de Nagarjuna ont ensuite été développées par Tiantai (Zhiyi) dans la Chine du 6e siècle. D’après lui, tous les phénomènes sont la manifestation d’une seule entité, la vie elle-même. Cette entité de vie, que Tiantai appelait la vérité de la voie du milieu, présente deux aspects : un aspect physique et un aspect non-substantiel. Le fait d’ignorer ou de privilégier l’un d’entre eux nous donne une image erronée de la vie".
nagarjuna n'a jamais prôné que l'univers soit une entité voyons , il n' a jamais défini l'univers plus en tant qu'être que non être .
Votre vision est extrême , elle n'a rien à voir avec la voie médiane .
yvon a dit :Le fait d’ignorer ou de privilégier l’un d’entre eux nous donne une image erronée de la vie".
Oui mais moi je ne privilégie rien , c'est vous yvon qui le faites .
Bouddha n'a jamais privilégié comme vous le faites que l'univers serait une entité plutôt que pas , donnez nous des citations précises qui l'affirment .
Auteur : Yvon
Date : 08 janv.16, 10:46
Message :
vic a écrit : nagarjuna n'a jamais prôné que l'univers soit une entité voyons , il n' a jamais défini l'univers plus en tant qu'être que non être ..
Vous faite erreur sur ma notion d'entité , Je ne définis pas non plus l'univers comme un être ou non être .


"La vie est une réalité difficile à saisir qui échappe aux mots et aux concepts d’existence comme de non-existence. Elle n’est ni existence, ni non-existence, et pourtant manifeste tantôt l’un de ces aspects, tantôt l’autre. C’est l’entité mystique de la Voie du Milieu, réalité unique de toutes choses."
Sur l'atteinte de la boddhéité en cette vie, L&T-I, 3.
Auteur : algol-x
Date : 11 janv.16, 01:02
Message :
Yvon a écrit :L’historien Eric Hobsbawm a intitulé son livre sur le 20e siècle « L'âge des extrêmes ». En effet, la violence et les déséquilibres aberrants qui caractérisent cette période renouvelle la nécessité de trouver de nouveaux moyens de réconcilier pacifiquement des opposés apparents. Si l’humanité doit trouver une voie du milieu vers une société créative globale lors du 21e siècle, l’élément le plus essentiel réside dans une nouvelle compréhension et un respect renouvelé du caractère sacré et inviolable de la vie.
Source Soka Gakkai :wink:

Selon Edward Conze :

"Le bouddhisme de Nichiren diffère de toutes les autres Ecoles bouddhistes par ses tendances nationalistes, agressives et intolérantes,
et l’on peut se demander si, ayant développé à l’extrême son antithèse, il appartient encore à l’histoire du bouddhisme "


Le bouddhisme, petite bibliothèque Payot 1978
Auteur : Yvon
Date : 11 janv.16, 06:14
Message : Le Maître bouddhiste Nichiren (1222-1282) et l’Ecole bouddhiste qu’il fonda furent souvent marginalisés par les érudits tant japonais qu’occidentaux. Même si cela est dû, en partie, à l’amalgame qui, pendant la guerre, avait été fait entre certains aspects de la rhétorique de Nichiren et l’aile droite militariste, à un niveau plus profond on retrouve un malaise fondamental quant à l’opposition, souvent radicale, de la tradition nichirénienne envers les autres religions.

George Sansom, par exemple, affirme que Nichiren « rompit la tradition de tolérance religieuse au Japon », (réf.) tandis que Watanabe Shoko dit que Nichiren affichait « une confiance en soi jamais vue dans toute l’histoire du bouddhisme » et que, « du point de vue de la tolérance bouddhiste, on devrait qualifier son attitude de totalement non-bouddhique.» (réf.)

Selon Edward Conze :

« Le bouddhisme de Nichiren diffère de toutes les autres Ecoles bouddhistes par ses tendances nationalistes, agressives et intolérantes, et l’on peut se demander si, ayant développé à l’extrême son antithèse, il appartient encore à l’histoire du bouddhisme ». (réf.)

De telles critiques nous en disent plus sur les spéculations savantes modernes que sur la tradition nichirénienne. Il est vrai que de nombreux bouddhistes nichiréniens ont affiché un exclusivisme féroce (mot préférable à « intolérance » dans notre contexte car moins associé à l’histoire des religions européennes modernes) mais cette intransigeance est un phénomène complexe qui mériterait une étude plus poussée.

Le présent article décrit comment certaines affirmations de Nichiren au sujet du « seul vrai Dharma» s’inscrivent dans un environnement social et historique spécifique et comment elles furent adaptées lorsque ces circonstances changèrent. On abordera également la question récurrente à l’intérieur de sa lignée sur l’opportunité de poursuivre la confrontation avec les autres religions.

http://www.nichiren-etudes.net/articles ... isme-1.htm

Personnellement j'aimerai savoir en quoi un bouddhisme pratiqué dans 192 pays respectant les coutumes et cultures des pays où il se touve serait "Nationaliste" :interroge:
Auteur : algol-x
Date : 11 janv.16, 08:30
Message :
Yvon a écrit :Personnellement j'aimerai savoir en quoi un bouddhisme pratiqué dans 192 pays respectant les coutumes et cultures des pays où il se touve serait "Nationaliste" :interroge:
C'est tout simplement impossible par rapport à l'endoctrinement. Cette organisation oblitère les capacités critiques de ses adeptes par des biais, c'est une des raison pour laquelle la soka gakkai est très controversée, ensuite le bouddhisme dont elle se réclame est "un argument de vente" ainsi qu'un moyen d'optimiser son emprise sur ses membres.

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 11 janv.16, 09:20
Message : Vous ne répondez pas à la question, personnellement je n'ai rien vu de nationnalisme dans le bouddhisme de Nichiren . Il n'y a qu'à lire ses écrits . De plus Nichiren n'a pas établit son enseignement pour le propre Japon , mais pour le monde entier , pour tout les êtres humains .
Où se trouve donc le nationnalisme dans une philosophie qui se veut universelle ?
Auteur : algol-x
Date : 11 janv.16, 09:46
Message :
Yvon a écrit :Vous ne répondez pas à la question
Vous avez déjà produit cet argument éculé dans le fil: "soka gakkai, un bouddhisme bizarre" merci de vous y référer...
Yvon a écrit :personnellement je n'ai rien vu de nationnalisme dans le bouddhisme de Nichiren . Il n'y a qu'à lire ses écrits .
J'en ai expliqué la raison dans mon post précédent, ensuite concernant les écrits de Nichiren:

"Il faudrait faire brûler jusqu'à la dernière pierre tous les temples duNembutsu et du Zen, Kenchû-ji, Jufuku-ji, Gokuraku-ji, Daibutsu-den et Chôraku-ji, et conduire les maîtres de ces écoles sur la plage de Yuinohamapour les décapiter. Sinon, il est certain que le Japon sera détruit !"

(Source : Le choix en fonction du temps, Volume III, p. 191, ACEP, 1994)

" Pour le Salut du Pays, ce sont tous les moines du Nembutsu, du Zen, du Ritsu et d'autres écoles du Japon qu'il aurait fallu faire décapiter, en exposant leurs têtes sur la plage de Yuinohama. Mais maintenant, il est sans doute déjà trop tard."

( Source : Réponse au nyûdô Takahashi, VolumeVI, p. 144-145, ACEP, 2000).

"Comme il est regrettable que des émissaires mongols innocents aient été décapités, et non les moines du Nembutsu, du Shingon, du Zen, et du Ritsu, qui sont pourtant les véritables ennemis de notre pays !"


(Source : Les émissaires mongols, Volume V, p. 201, ACEP, 1996).

Édifiant non? :wink:
Auteur : Yvon
Date : 11 janv.16, 21:58
Message : Re :

Vous ne répondez pas à la question, personnellement je n'ai rien vu de nationnalisme dans le bouddhisme de Nichiren . Il n'y a qu'à lire ses écrits . De plus Nichiren n'a pas établit son enseignement pour le propre Japon , mais pour le monde entier , pour tout les êtres humains .
Où se trouve donc le nationnalisme dans une philosophie qui se veut universelle ?


Nichiren fut un réformateur religieux, véhément, mais sans armes, ni armée. Alors, l'accusation d'avoir voulu convertir les autres "par la force" n'est pas pertinente. Il défiait ses adversaires dans des débats publics, ce qui n'était pas nouveau dans le bouddhisme. Et là, il condamnait effectivement les moines des autres écoles au nom de sa conception du bouddhisme.
La vérité c'est qu'il fut condamné à mort et faillit être exécuté (il y échappa de peu) et que nombre de ses ^partisans furent massacrés. Je ne sache pas que Nichiren ou ses partisans aient, eux, tué qui que ce soit - dans un Japon du XIIIème siècle où les grands monastères avaient des armées de moines qui se combattaient régulièrement.
Auteur : algol-x
Date : 11 janv.16, 23:24
Message :
Yvon a écrit :Re :Vous ne répondez pas à la question, personnellement je n'ai rien vu de nationnalisme dans le bouddhisme de Nichiren . Il n'y a qu'à lire ses écrits . De plus Nichiren n'a pas établit son enseignement pour le propre Japon , mais pour le monde entier , pour tout les êtres humains .
Où se trouve donc le nationnalisme dans une philosophie qui se veut universelle ?
"je n'ai rien vu"

Certes! C'est votre organisation qui décide de ce que doit voir un membre ou pas :)

"Parmi les diverses écoles de bouddhisme, celle de Nichiren (1222-1282)est particulièrement originale. Du vaste corpus mahâyânique, il considérait que le Soûtra du Lotus de la Loi merveilleuse exprimait la vérité ultime et suffisait comme texte sacré. Il fut le seul fondateur d’église à anathémiser les autres comme hérétiques : psalmodier le nom d’Amida menait à l’enfer, les adeptes du zen étaient des diables, l’École des mantras (Shingon) causait la ruine du pays, ceux de l’École de la discipline (Ritsu) étaient des traitres. La croyance que l’on vivait les temps derniers de l’âge de la Fin de la Loi bouddhiste était alors courante, mais Nichiren en tirait des conclusions des plus radicales. D’une part, il était urgent de répandre la Loi par le moyen le plus efficace : confondre l’adversaire par la méthode « briser et
soumettre » et non plus « rassembler et accueillir » ; simplifier les pratiques, la principale étant la psalmodie de la prière monologiste
« Namu Myôhô Renge kyô », « Adoration du Soûtra du Lotus de la Loi merveilleuse ». D’autre part, Nichiren adressa au régent du bakufu de
Kamakura, le dirigeant de fait du pays, le Traité sur la pacification de l’État par l’établissement de l’orthodoxie : établir officiellement la
seule vraie religion et interdire les hérésies était la condition nécessaire pour éviter les calamités causées par celles-ci, dont la plusprévisible était alors l’invasion mongole. La propagation de la vérité, dont le Japon était le centre, devait devenir mondiale pour assurer lesalut universel ; ainsi le bouddhisme de Nichiren est-il aussi un nationalisme, accompagné d’un esprit d’opposition à des autorités jugées
laxistes. Cela l’amène à se départir de son intolérance en faveur du shintô ; le mandala qu’il a dessiné, composé non d’images mais de mots,
a pour centre le Titre sacré du Soûtra du Lotus, entouré de noms de divinités parmi lesquelles figure celui de la déesse solaire Amaterasu
ou « Divinité-qui-illumine-le-Ciel », Ancêtre Impériale ; cette position subordonnée distingue le nationalisme de Nichiren de celui qui domine, à base shintôïste et à forte teneur confucianiste. Cette activité luivalut persécutions et exils, qu’il reçut comme occasions de
développement spirituel"


http://mots.revues.org/1371
Auteur : Yvon
Date : 12 janv.16, 01:26
Message : On peut lire également sur Wikipédia : "Dans un texte célèbre, le Rissho Ankoku Ron ou "Traité sur la pacification du pays par l'établissement de la Loi correcte", il [Nichiren] envoie des remontrances au gouvernement, lui demandant de supprimer si besoin par la force les nouvelles sectes bouddhistes amidistes et zen, responsables selon lui de la dégénérescence et des calamités survenues au Japon". L'expression "lui demandant de supprimer par la force etc..." est parfaitement inexacte, et cela correspond bien aux approximations qui ont souvent cours sur ce sujet.

Il est facile de consulter le long texte du Rissho Ankoku Ron. Le texte complet est publié sur le site de Nichiren Etudes (site indépendant et "non ami" de la Soka Gakkai):

http://www.nichiren-etudes.net/gosho/analyse/rissho.htm.

Voici d'abord le résumé donné par Nichiren Etudes : "Premier des dix traités majeurs de Nichiren. Il le soumit à Hojo Tokiyori, régent retiré à l'époque mais encore le membre le plus influent du clan dirigeant Hojo, le 16 juillet 1260. Nichiren était alors âgé de trente-neuf ans. Ce texte débute par la description de la misère provoquée par les fréquents désastres qui ravageaient le Japon à l'époque. Il considère que les actes d'offense à la Loi correcte perpétrés par ses habitants sont le principal facteur de la ruine générale du pays. Dans ce traité, Nichiren enseigne que les hommes doivent abandonner toute croyance dans des doctrines erronées et suivre la Loi correcte sur la base de laquelle ils pourront établir une terre en paix. Ce texte fut écrit sous la forme de questions-réponses échangées entre un hôte et son invité. L'hôte est en réalité Nichiren et l'invité Hojo Tokiyori. Nichiren y prédit que des calamités plus terrifiantes, en particulier des rébellions internes et une invasion étrangère, surviendront inévitablement si la nation continue à adhérer à de fausses doctrines. Plus tard, ces prophéties de guerre civile et d'invasion étrangère se révélèrent justes quand Hojo Tokisuke se révolta contre son plus jeune demi-frère, le régent Hojo Tokimune, en février 1272, et quand les Mongols attaquèrent le Japon par deux fois, en 1274 et 1281".

http://www.nichiren-etudes.net/dico/r.htm.

Ce résumé donne le contexte précis. Voyons maintenant la conclusion de la démonstration par Nichiren lui-même : "Voilà pourquoi vous devez vous hâter de réformer vos croyances et adhérer au Véhicule suprême, l'unique bonne doctrine [du Sutra du Lotus]. Si vous agissez ainsi, le monde des Trois plans se changera tout entier en Terre de bouddha, et comment une Terre de bouddha pourrait-elle jamais connaître le déclin? Toutes les régions des Dix directions deviendront des Terres aux trésors, et comment une Terre aux trésors pourrait-elle jamais connaître la ruine? Lorsque vous vivez dans un pays qui ne connaît ni déclin, ni ruine, votre corps trouve la paix et la sécurité et votre esprit est calme et paisible. Il faut croire ces paroles, et les respecter profondément!"
http://www.nichiren-etudes.net/gosho/analyse/rissho.htm.

Il n'y a pas d'appel à l'usage de la force contre le Zen, le Nembutsu(Amidisme) et le Shingon (bouddhisme ésotérique), qui sont les trois principales écoles condamnées pour leur abandon des "enseignements véritables" (lesquels, pour Nichiren, sont ceux du sutra du Lotus).
Le texte appelle, en fait, les dirigeants et la population à abandonner les enseignements erronés, ce qui n'est pas la même chose.... Tout le texte est rédigé dans le style des traités bouddhiques de l'époque avec une accumulation de références aux sutras et à leurs commentaires, et la vision du monde est aussi celle d'un moine du XIIIème siècle, qui cherche à conseiller les princes et les pouvoirs dans la voie juste..

Il n'y a aucun appel à l'usage de la force contre les écoles adverses.

Bien plus, l'exemple mythique qui est donné est celui de "mauvais moines" qui attaquent par les armes un moine juste, et qu'un roi vient défendre au péril de sa vie. Il en meurt mais il renaît dans une Terre de boudddha. "En ce temps-là, vivait un moine du nom de Kakutoku qui observait les préceptes. Il y avait alors de nombreux moines qui les transgressaient, et lorsqu'ils entendirent prêcher Kakutoku, tous conçurent de mauvais desseins dans leur coeur, et, s'armant de sabres et de gourdins, ils attaquèrent ce maître du Dharma. A cette époque, le souverain du royaume avait pour nom Utoku. Dès qu'il apprit ce qui se passait, désireux de défendre la Loi, il se rendit sur le lieu où le moine prêchait l'enseignement correct et combattit de toutes ses forces contre les mauvais moines qui n'observaient pas les préceptes. Grâce à cela, le moine qui prêchait la Loi put échapper au danger. Mais le roi reçut tant de coups de couteaux, de sabres, de piques et de lances, qu'il n'y eut pas une seule partie de son corps, même de la taille d'une graine de pavot, qui ne fut blessée. Le moine Kakutoku rendit alors hommage au roi en ces termes: ‘C’est merveilleux! Vous êtes, ô roi, un authentique défenseur du Dharma correct"
http://www.nichiren-etudes.net/gosho/analyse/rissho.htm.
En d'autres termes, Nichiren, qui est tout sauf un moine armé, demande aussi la protection des pouvoirs contre les attaques de ses adversaires.
Il vaut quand même la peine de rappeler que, au cours de sa vie, Nichiren fut condamné à mort (et sauvé de justesse) et plusieurs de ses disciples et partisans furent massacrés. On ne connait pas d'exemple inverse.

Auteur : vic
Date : 12 janv.16, 02:12
Message :
algol x a dit: J'en ai expliqué la raison dans mon post précédent, ensuite concernant les écrits de Nichiren:

"Il faudrait faire brûler jusqu'à la dernière pierre tous les temples duNembutsu et du Zen, Kenchû-ji, Jufuku-ji, Gokuraku-ji, Daibutsu-den et Chôraku-ji, et conduire les maîtres de ces écoles sur la plage de Yuinohamapour les décapiter. Sinon, il est certain que le Japon sera détruit !"

(Source : Le choix en fonction du temps, Volume III, p. 191, ACEP, 1994)

" Pour le Salut du Pays, ce sont tous les moines du Nembutsu, du Zen, du Ritsu et d'autres écoles du Japon qu'il aurait fallu faire décapiter, en exposant leurs têtes sur la plage de Yuinohama. Mais maintenant, il est sans doute déjà trop tard."

( Source : Réponse au nyûdô Takahashi, VolumeVI, p. 144-145, ACEP, 2000).

"Comme il est regrettable que des émissaires mongols innocents aient été décapités, et non les moines du Nembutsu, du Shingon, du Zen, et du Ritsu, qui sont pourtant les véritables ennemis de notre pays !"

(Source : Les émissaires mongols, Volume V, p. 201, ACEP, 1996).
C'es édifiant .
ON sent bien que le pseudo maitre éveillé Nichiren que nous présentent les adeptes de la sokka gakkaï ressemble plus à une personne très perturbée mentalement .
Mais en plus cette technique d'un mantra sans méditation qu'utilise Nichiren crée un enferment mental évident , autant on peut continuer à pratiquer la méditation dans la vie courante c'est du reste le but , autant il est impossible de continuer à réciter un mantra au travail , au supermarché etc ....
C'est ce qui fait que les adeptes de la secte sokka GakkaÏ se trouvent progressivement coupés de tout contact social avec les autres et finissent par se replier sur eux même dans leur pratique .
En plus d'être une secte intégriste , la sokka gakkaï est une secte dangereuse psychiquement pour l'équilibre des individus dans une société .
Auteur : Yvon
Date : 12 janv.16, 04:07
Message : Réciter un mantra devant un mandala n'a jamais coupé qui que ce soit de la société .

La pratique s"effectue matin et soir selon le bon vouloir de chacun , et ensuite vous vacons à nos occupations quotiennes au travail dans notre famille
etc...
En 31 ans de pratique de ce bouddhisme je n'ai jamais vu ni connu qui que ce soi se couper du monde et de sa famille . C'est contraire à l'enseignement de Nichiren .

Dans ce bouddhisme :

La foi équivaut à la vie quotidienne

Certains considèrent la religion comme appartenant à un monde à part, en dehors des réalités quotidiennes. Ils établissent une distinction entre leur vie spirituelle et les nécessités de la vie courante. Or le bouddhisme de Nichiren propose une toute autre conception...

Selon cet enseignement, les aspects spirituel et matériel de la vie sont inextricablement liés.
Pratiquer le bouddhisme, au sein des contraintes de la société nous donne de nombreuses et précieuses occasions de puiser dans nos ressources intérieures et nous développer. Ainsi, nous trouvons la clé du bonheur au milieu de la vie quotidienne ! C'est ce principe qu'on appelle “la foi équivaut à la vie quotidienne”.

Aussi, Nichiren Daishonin écrit à l'un de ses disciples :
Considérez le service de votre seigneur comme la pratique du Sûtra du Lotus.
Réponse à un croyant (L&T-III, 308)


Le “service de votre seigneur” désignerait, de nos jours, notre travail ou notre rôle social. Le sens de cette phrase est donc que les activités quotidiennes constituent le terrain de l’entraînement bouddhique. C’est là également qu'un bouddhiste peut, à travers son comportement, démontrer la valeur d'un mode de vie fondé sur la croyance.
Jouer notre rôle sur la scène de la vie quotidienne
Notre quotidien n’est rien d’autre que l’activité de notre vie. Il change et s’améliore naturellement lorsque nous lui faisons face avec le courage et la vitalité caractéristiques du riche état de vie développé par la croyance – l'état de bouddha.

Ce profond principe bouddhique nous amène à changer de point de vue sur les difficultés ordinaires. Plutôt que de les considérer comme des obstacles à notre épanouissement, elles sont utilisées comme un moteur pour approfondir sa foi et sa pratique – la récitation de Nam-myoho-renge-kyo devant le Gohonzon. Nous ressentons alors profondément que ces problèmes et les combats qu’ils nous poussent à mener constituent en fait une opporturnité de faire jaillir en nous notre état de bouddha. Dans des circonstances difficiles, notre quotidien devient la scène où nous “jouons” la transformation de notre destinée.

Si nous comparons la vie à un arbre, la foi en constitue les racines, et la vie quotidienne, le tronc, les branches et les feuilles. Nous pourrions dire qu’une vie qui n’est pas fondée sur la foi tend à être influencée facilement par l’environnement et devient comme un arbre qui a perdu ses racines. Plus les racines sont profondes, plus la vie quotidienne que nous construisons est solide.

Le bouddhisme de Nichiren nous encourage donc à remporter la victoire dans notre quotidien, en tant que membres de la société qui créent des valeurs et obtiennent la confiance des autres.

Etablir la Terre de Bouddha ici-même
L'aspiration bouddhiste à la “Terre de Bouddha”, c’est-à-dire une société pacifique et prospère, n'est pas dirigée vers un ailleurs, dans un autre monde, mais cherche à l'établir ici-même, là où nous nous trouvons.
Comme Nichiren Daishonin l'affirme dans son Traité sur l’établissement de l'enseignement correct pour la paix dans le pays, l’endroit où les personnes qui croient en la Loi merveilleuse inspirent confiance aux autres, devient en soi une Terre de Bouddha.

De plus, dans Les enseignements oraux,il écrit :

L’endroit où nous croyons dans le Sûtra du Lotus [Gohonzon] est bien le lieu d’entraînement bouddhique. Il n’est nul besoin d’aller ailleurs en partant d’ici. Le lieu d’entraînement bouddhique désigne l’endroit où habitent les êtres vivants des Dix États. Maintenant, le lieu où Nichiren et ses disciples récitent Nam-myoho-renge-kyo, quel qu’il soit, montagne, vallée ou vaste plaine, ce lieu est la Terre de Bouddha, la Terre de la Lumière éternellement paisible. On l’appelle le lieu d’entraînement bouddhique.
GZ, p. 781.


Par conséquent, la véritable pratique de la foi consiste à accorder une grande importance à l’endroit où nous vivons maintenant et à en faire un lieu où règnent l'harmonie et la paix.

http://culte.soka-bouddhisme.fr/doctrin ... uotidienne

vic a écrit :, autant on peut continuer à pratiquer la méditation dans la vie courante c'est du reste le but , autant il est impossible de continuer à réciter un mantra au travail , au supermarché etc .... .



:stop: Ah bon et depuis quand ? Rien ne m'empêche de réciter mon mantra dans ma tête , dans quelque endroit où je me trouve . :Bye:

Auteur : Marmhonie
Date : 12 janv.16, 06:19
Message : C'est quand même un sujet très prosélyte d'Yvon dans la Soka Gakkaï, il fallait le rappeler.
Entre la légende dorée présentés par cette mouvance religieuse hyper surveillée en France et au Japon pour son extrémisme ultra tnationaliste et fasciste, et l'Histoire réelle de ce fanatique fou que fut ce moine japonais Nichiren, il y a un monde, il y a un gouffre, un abysse et toute son horreur.
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Attention quand même aux nouveaux arrivants...

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Qu'on vous lave les cheveux, si vous voulez. Mais vous faire rincer la tête, attention. Cette légende dorée du bon Nichiren n'a strictement rien à voir avec la vie réelle de ce moine japonais dément voulant prendre le pouvoir pour lui tout seul et déifier le Japon dans son délire qui n'avait strictement plus rien de bouddhiste. Nichiren a été le socle des génocides nippons contre les chinois, tout comme les nazis allemands l'ont été contre les juifs.

Restez attachés à l'Histoire réelle, pas au négationnisme.
Auteur : vic
Date : 12 janv.16, 07:01
Message :
Yvon a dit :Ah bon et depuis quand ? Rien ne m'empêche de réciter mon mantra dans ma tête , dans quelque endroit où je me trouve .
Je ne pense pas qu'on puisse être présent aux autres ou à son job quand on récite un truc dans sa tête en même temps en continu .
Autant être présent pleinement à ce qui est , ce qu'est la méditation de la pleine conscience est faisable , autant réciter un mantra dans sa tête pour dévier la pensée de ce qui est pour autre chose ne risque pas de vous ancrer dans la réalité .
Auteur : Yvon
Date : 12 janv.16, 07:08
Message :
Marmhonie a écrit :C'est quand même un sujet très prosélyte d'Yvon dans la Soka Gakkaï, il fallait le rappeler.
Entre la légende dorée présentés par cette mouvance religieuse hyper surveillée en France et au Japon pour son extrémisme ultra nationaliste et fasciste, et l'Histoire réelle de ce fanatique fou que fut ce moine japonais Nichiren, il y a un monde, il y a un gouffre, un abysse et toute son horreur.
Du trés grand n'importe quoi comme vous le faites d'habitude sur la Soka Gakkai .
1) La Soka Gakkai n'a rien d'ultranationaliste au Japon c'est une pure invention ,
2) Faut t'il préciser également que le 1er et 2iéme président de la Sokka Gakai furent emprisonnés durant la seconde guerre mondiale pour s'être opposé aux obligations de prières pour la victoire du japon .

Traiter la SG de faciste c'est de la pure diffamation .
Marmhonie a écrit :Cette légende dorée du bon Nichiren n'a strictement rien à voir avec la vie réelle de ce moine japonais dément voulant prendre le pouvoir pour lui tout seul et déifier le Japon dans son délire qui n'avait strictement plus rien de bouddhiste. Nichiren a été le socle des génocides nippons contre les chinois, tout comme les nazis allemands l'ont été contre les juifs.
:sourcils: N'importe quoi jugement personnelle qui ne se réfère en rien d'historique , vous ferez mieux de lire la vie de Nichiren et celle du Japon durant la WW2 .
Vos accusations ne sont qu'un tissu de mensonges et de bétises .

Pour toute impartialité je vous conseille le livre suivant parue en 1916 bien avant que la Soka Gakkai existe :

Image

Publié en 1916 aux Presses universitaires d'Harvard sous le titre Nichiren, the buddhist prophet, cet ouvrage présente une des premières études académiques de la vie et de la doctrine de Nichiren.

Son auteur, l'universitaire japonais Anesaki Masaharu (1873-1949) fut un pionnier dans différents champs de l’histoire des religions. Après avoir été diplomé de l’Université Impériale de Tokyo (maintenant Université de Tokyo), il alla en Inde et en Europe continuer ses études (1900-1903). De retour au Japon, il fut nommé au département des sciences des religions de l’Université Impériale de Tokyo.

Anesaki commença sa carrière académique par des études sur les religions indiennes, particulièrement le boudhisme. Il fut l’un des premiers à appliquer la méthode historique moderne à l’étude du boudhisme. Partant du principe que le vrai esprit du boudhisme devait être cherché dans son état initiai, il entreprit la critique de texte des canons Pali et chinois dans Le bouddhisme original (1910).

Il commença aussi une recherche sur l’histoire de Kirishitan, la forme spécifiquement japonaise de catholicisme roman durant la période de son banissement, du XVIIème jusqu’à la moitié du XIXème siècle. Il s’intéressa de plus en plus à Nichiren Daishonin et publia en 1916 Nichiren, le moine bouddhiste visionnaire. Anesaki enseigna et fit des conférences à l’étranger. Le résultat de ses conférences à Harvard (1913-1919) fut L’histoire des religions japonaises (1930), une oeuvre standard.

Il reçut la légion d'honneur française en 1928.

Un peu d'histoire .

Falcifications et modifications des écrits de Nichiren.

Par contre ce qui est vrai c'est que dans sa volonté d'imposer la suprématie du Shintoîsme , le régime militariste exige en 1932 la suppression de certains pasages des écrits de Nichiren prenant prétexte que Nichiren Daishonin ne reconnaissait pas Tenshô Daijin et le grand boddhisattva Hachiman comme divinités nationales . De plus le gouvernement japonnais considère Shakyamuni comme une divinité indienne, qui n'a pas sa place dans la culture japonaise .
Dés le mois d'octobre 1932 le ministère de l'intérieur envoie à toutes les écoles Nichiren ses recommandations concernant la suppression de certains passages .
Déja l'année précédente l'ors d'une publication des "Commentaires des écrits de Nichiren Daishonin" par les éditions Ryûjin-sha deux écrits de Nichiren avaient été censurés sous le prétexte d'expression " irrespectueuses envers la personne de l'empereur " . Les écrits visés étaient " Lettre à shijo Kingo " et "les trois sortes de trésors".
En 1934 la presse officielle lance une campagne de critique vis à vis de certains extraits des écrits de Nichiren , considérés comme blasphématoires envers le shintoïsme et l'empereur .
Au mois d'avril 1936 le professeur Asai, de l'université Rissho publie " Les oeuvres complètes de Nichiren Shonin en conservant les passages des écrits censurés . Le livre fut aussitôt interdit par le ministère de l'intérieur .

Dans sa thèse " La vision d'état et la socièté selon Nichiren Shonin " il avait écrit avec un certain courage .
" Le bouddhisme est une religion universelle qui n'a pas de frontières. Nichiren considére que les êtres humains sont comme ses enfants . Si on limite l'immense compassion de Nichiren à l'intérieur seule du Japon celà restreint la grandeur de ses enseignements .
(Au vue des écrits modifiés et falsifiés ) je suis profondément triste quand je pense à l'avenir de la diffusion de son enseignement ."


Il est à préciser qu le professeur Asai ne connaissait pas la Soka Gakai
Auteur : vic
Date : 13 janv.16, 00:07
Message : Yvon ,

Ce Monsieur, Masaharu anesaki qui a écrit ce livre n'est pas neutre puisqu'il était adepte de l'enseignement de Nichiren et de cette vision .
Prenait un historien , un scientifique , une personne neutre et pas des gens partisans ,dans votre démarche pour argumenter sur la sokka gakkaï et la vie de Nichiren .
Si vous prenez un adepte de la sokka gakkaï pour en défendre l'objectivité on ne s'étonne pas du résultat .

https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q= ... B0iqstEdkg
Auteur : Marmhonie
Date : 13 janv.16, 01:26
Message :
Yvon a écrit :Pour toute impartialité je vous conseille le livre suivant parue en 1916 bien avant que la Soka Gakkai existe :
Image
Publié en 1916 aux Presses universitaires d'Harvard sous le titre Nichiren, "The buddhist prophet", cet ouvrage présente une des premières études académiques de la vie et de la doctrine de Nichiren.
Il reçut la légion d'honneur française en 1928.
Vous êtes catholique maintenant ? Parce qu'au lieu de bluffer, il fallait lire cette thèse catholique affirmant que Nichiren s'était séparé du bouddhisme pour se relier aux prophètes bibliques. Je l'ai lu, c'est excellent pour l'œcuménisme de Vatican I, d'où son prix en France soutenu par les évêques de France :D

Vous ne savez plus du tout où vous allez ! Nichiren maintenant proprète biblique : un de ces livres prosélyte plotique d'amabilité sino-français quand le Japon tenait à se présenter comme l'ami de la France, alors que celle-ci ne reconnaissait que 中國, la Chine comme amie.

Je me marre :D

Allez, encore un sujet qui s'est torpillé lui-même & git dans les grands fonds fort heureusement oublié, et par respect pour le bouddhisme, & pour les catholiques romains français.

Il y en a eu plein comme ça, on en fit même plus tard des prêtres ouvriers en France, Jésus était marxiste selon la Chine, l'amie de toujours de la France.

Pauvres de vous, il y a de quoi s'arracher les cheveux, heureusement que les moines bouddhistes ont le crâne rasé et que les français rient encore de cette littérature de sois fifre politique particulièrement dégradante et honteuse.

Dans le genre louf, vous avez aussi "Alcyone" où l'hindouïsme proposait Jésus avatar hindoux à la même époque, entre les 2 guerres mondiales, toutes les promesses et pactes de non agressivité, mentant comme des arracheurs de dents.
Bonne nuit :fatiguer:
Auteur : Yvon
Date : 13 janv.16, 06:52
Message :
vic a écrit :Yvon ,

Ce Monsieur, Masaharu anesaki qui a écrit ce livre n'est pas neutre puisqu'il était adepte de l'enseignement de Nichiren et de cette vision
Cet homme n'était ni un pratiquant du bouddhisme de Nichiren , ni un adepte . Il s'est interrréssé à Nichiren suite à la consersion d'un de ses ami à ce bouddhisme , qu'il considérait comme nationnaliste .

Ce n'est qu'aprés avoir étudié la vie est les écrits de Nichiren qu'il changea de jugement et écrit ce livre .
Auteur : vic
Date : 14 janv.16, 00:13
Message :
Yvon a dit :Cet homme n'était ni un pratiquant du bouddhisme de Nichiren , ni un adepte . Il s'est interrréssé à Nichiren suite à la consersion d'un de ses ami à ce bouddhisme , qu'il considérait comme nationnaliste .

Ce n'est qu'aprés avoir étudié la vie est les écrits de Nichiren qu'il changea de jugement et écrit ce livre .
Oui , en fait ça c'est la version de la sokka gakkaï . :accordeon:
Auteur : Yvon
Date : 14 janv.16, 00:38
Message : La soka Gakai n'a rien à voir la dedans , surtout en 1916 :lol:

De plus c'est pas parcequ'on fait un livre sur une personnalité religieuse que l'on en est l'adepte . :hum:

Pour rappel :

Anesaki Masaharu (1873-1949) fut un pionnier dans différents champs de l’histoire des religions. Après avoir été diplomé de l’Université Impériale de Tokyo (maintenant Université de Tokyo), il alla en Inde et en Europe continuer ses études (1900-1903). De retour au Japon, il fut nommé au département des sciences des religions de l’Université Impériale de Tokyo.

Anesaki commença sa carrière académique par des études sur les religions indiennes, particulièrement le boudhisme. Il fut l’un des premiers à appliquer la méthode historique moderne à l’étude du boudhisme. Partant du principe que le vrai esprit du boudhisme devait être cherché dans son état initiai, il entreprit la critique de texte des canons Pali et chinois dans Le bouddhisme original (1910).

Il commença aussi une recherche sur l’histoire de Kirishitan, la forme spécifiquement japonaise de catholicisme roman durant la période de son banissement, du XVIIème jusqu’à la moitié du XIXème siècle. Il s’intéressa de plus en plus à Nichiren Daishonin et publia en 1916 Nichiren, le moine bouddhiste visionnaire. Anesaki enseigna et fit des conférences à l’étranger. Le résultat de ses conférences à Harvard (1913-1919) fut L’histoire des religions japonaises (1930), une oeuvre standard.
Auteur : vic
Date : 14 janv.16, 02:11
Message :
Yvon a dit :Anesaki Masaharu (1873-1949) fut un pionnier dans différents champs de l’histoire des religions. Après avoir été diplomé de l’Université Impériale de Tokyo (maintenant Université de Tokyo), il alla en Inde et en Europe continuer ses études (1900-1903). De retour au Japon, il fut nommé au département des sciences des religions de l’Université Impériale de Tokyo.

Anesaki commença sa carrière académique par des études sur les religions indiennes, particulièrement le boudhisme. Il fut l’un des premiers à appliquer la méthode historique moderne à l’étude du boudhisme. Partant du principe que le vrai esprit du boudhisme devait être cherché dans son état initiai, il entreprit la critique de texte des canons Pali et chinois dans Le bouddhisme original (1910).

Il commença aussi une recherche sur l’histoire de Kirishitan, la forme spécifiquement japonaise de catholicisme roman durant la période de son banissement, du XVIIème jusqu’à la moitié du XIXème siècle. Il s’intéressa de plus en plus à Nichiren Daishonin et publia en 1916 Nichiren, le moine bouddhiste visionnaire. Anesaki enseigna et fit des conférences à l’étranger. Le résultat de ses conférences à Harvard (1913-1919) fut L’histoire des religions japonaises (1930), une oeuvre standard.
:priere:
Tu sais des gens endoctrinés tu en as même chez les historiens , un historien n'est pas là dans ses ouvrages pour faire part de ses sentiments pro religieux , ça n'est plus de la science sinon . Hors on voit que certains de ces livres sont dans le titre des éloges sur Nichiren , est ce vraiment de la science ?
j'invite surtout à bien distinguer ce que sont des ouvrages qui se font passer pour de la science et de l'histoire et qui sont des camouflés d'ouvrages prosélytes dissimulés et les véritables ouvrages scientifiques qui eux sont écrits par des scientifiques .
Auteur : Yvon
Date : 14 janv.16, 02:35
Message : Je suis d'accord sauf que pour le cas présent contrairement à ce que tu crois (sans raisons d'ailleurs comme d'hab :wink: ) , ce n'était en rien un endoctriné , loin s'en faut .

C'est comme Jean Noel Robert spécialiste du Tendai , il n'en est ni un adepte , ni un pratiquant .
Auteur : vic
Date : 14 janv.16, 03:04
Message :
Yvon a écrit :Je suis d'accord sauf que pour le cas présent contrairement à ce que tu crois (sans raisons d'ailleurs comme d'hab :wink: ) , ce n'était en rien un endoctriné , loin s'en faut .

C'est comme Jean Noel Robert spécialiste du Tendai , il n'en est ni un adepte , ni un pratiquant .
Tu sais très bien que ce Anesaki était un pratiquant de la Nichiren school , faudrait arrêter de raconter n'importe quoi ,dans sa biographie il est dit que c'était un fervent Nichirenien .
Il va falloir que tu nous démontres , vidéo à l'appui que ce Anesaki était un nom pratiquant alors qu'il a écrit des tas de livre fervents sur Nichiren .
La propagande de la sokka gakkaÏ qui utilise ce monsieur comme preuve est très très douteuse .
Il suffit de regarder le pourcentage écrasant d'historiens qui décrivent Nichiren comme un intégriste violent pour avoir de très gros doute sur un seul historien comme Anesaki qui lui écrit des livres de louanges et d'allégeances envers ce dictateur bien connu qu'était Nichiren .
Auteur : Yvon
Date : 14 janv.16, 03:28
Message :
vic a écrit : Tu sais très bien que ce Anesaki était un pratiquant de la Nichiren school , faudrait arrêter de raconter n'importe quoi ,dans sa biographie il est dit que c'était un fervent Nichirenien ..
Quelle biographie ? Effectivement il faut arréter de dire n'importe quoi Merci :hi:
Auteur : vic
Date : 14 janv.16, 03:51
Message :
Quelle biographie ? Effectivement il faut arréter de dire n'importe quoi Merci
Celle de wikipédia où vous avez extrait votre biographie d'anesaki .
Vous n'avez pas copié dans son intégralité pour éviter qu'on puisse voir la réalité des choses .
On y voit que votre soit disant scientifique historien est en fait un fervent Nichirénien, pour un scientifique neutre ....il écrit des livres spéciaux d'éloge sur nichiren , on voit bien qu'il n'est pas neutre et donc ça n'est pas dans une position d'historien scientifique qu'il écrit ses livres, mais dans une volonté de prosélytisme qu'on retrouve dans la sokkka gakkaï à l'heure actuelle .

https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q= ... QdD7Ov3SVw

Dans sa biographie il est dit :

A devout Nichiren Buddhist, he also published such titles as "How Christianity appeals to a Japanese Buddhist" (Hibbert Journal, 1905). He translated Schopenhauer's Die Welt als Wille und Vorstellung into Japanese and explored terms of understanding between Buddhism and Western Philosophy.

"A devout Nichiren Bouddhist" , un dévot de Nichiren .
Auteur : Yvon
Date : 14 janv.16, 03:55
Message : Wikipédia :lol: c'est ça vos sources ? Je vois le niveau :hum:

Je n'ai jamais vu autant de conneries que sur wikipédia , c'est sur c'est du béton :wink:
Auteur : vic
Date : 14 janv.16, 04:04
Message :
Yvon a écrit :Wikipédia :lol: c'est ça vos sources ? Je vois le niveau :hum:

Je n'ai jamais vu autant de conneries que sur wikipédia , c'est sur c'est du béton :wink:
En tous cas on y voit déjà qu'entre la version d'un membre de la sokka gakkaï et wikipédia , la version sur l'histoire de ce monsieur soit disant historien neutre diverge . :hi:
Auteur : Yvon
Date : 14 janv.16, 04:09
Message : Désolé mais mes sources ne viennent pas de Wikipédia c'est dans la préface du livre , et il n'est nullement spécifié qu'il fut un pratiquant du bouddhisme de Nichiren , ca qu'il ne fut d'ailleurs jamais . :hi:
Auteur : vic
Date : 14 janv.16, 05:08
Message :
yvon a dit : Désolé mais mes sources ne viennent pas de Wikipédia c'est dans la préface du livre , et il n'est nullement spécifié qu'il fut un pratiquant du bouddhisme de Nichiren , ca qu'il ne fut d'ailleurs jamais
C'est pas parce qu'il n'est pas spécifié dans votre livre que cet auteur était pratiquant du bouddhisme que ça prouve qu'il ne l'était pas , wikipédia explique le contraire de ce que vous dites . OK ils ne fournissent pas leur source il y a un doute en tous cas admettait le , le fait qu'il ne soit pas précisé dans votre livre que l'auteur ne pratiquait pas le bouddhisme de Nichiren peut tout aussi bien dire qu'il était pratiquant que le contraire .
Moi je lis dans la biographie de cet auteur sur Wikipédia que c'était un dévot de Nichiren , j'en fait part ici c'est tout , ça intérroge sur votre analyse et son impartialité c'est tout .
Pour moi il y a doute en tous cas sur la partialité de cet auteur .
Auteur : Yvon
Date : 14 janv.16, 05:22
Message : Il est bien connu au Japon , et les japonais que je cotoie (Certains sont pratiquants de la SG , d'autres pas ) ne le connaissent pas en tant que pratiquant du bouddhisme de Nichiren , mais comme un érudit sur le bouddhisme .

Maintenant si à la vue de votre source (elle même sans source ) Wikipédia vous êtes perturbé , j'en suis désolé . :hi:
Auteur : vic
Date : 14 janv.16, 09:54
Message : Yvon,

Moi j'aimerais qu'on en revienne à la sokka gakkaÏ l'école que vous représentez ici et qui enseigne le bouddhisme de nichiren dans le monde :Voilà ce que dit L'Union Bouddhiste de France sur ce mouvement : ( extrait du site prevensecte )

https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q= ... 7986,d.bGQ



" Nous avons (...) refusé la Soka Gakkai qui ne répond pas à nos critères: c'est un mouvement laïque et un courant politique " se contentait de déclarer en avril 2001 l'une de ces administratrices, Eve Apprill (8), au magazine " Actualité des Religions (9)". Autrefois, la fédération bouddhiste (qui s'appelait alors ABF (10)) se montrait plus critique vis à vis de la Soka Gakkai, lui reprochant :
- son intolérance et son agressivité incompatibles avec l'amour et la sagesse prônées par le bouddhisme,
- son ostracisme à l'égard des autres religions, alors que Bouddha prêchait l'accueil de toutes,
- son mélange du politique et du religieux,
- son irrespect à l'égard de ceux qui la refusent ou s'en retirent,
- les conversions plus ou moins forcées,
- une sorte de terrorisme à l'encontre des journalistes (11). "

Dans une lettre datée du 12 octobre 1983, son président de l'époque, M. Daniel Léonard Blanc, interpellait vigoureusement le président de la Soka Gakkai, M. Daisaku Ikeda :
" (...)Le 5 juin 1981, j'ai attiré votre attention sur la mauvaise réputation de votre organisation en France (...), regrettant que parmi les sectes reconnues dangereuses, une seule soit d'expression bouddhique : la vôtre.
Le 25 décembre 1981, je vous ai interpellé sur la structure totalitaire de votre organisation en France et sa dynamique d'infiltration (réseaux économiques, scientifiques et culturels français) et de subversion populaire (pacifisme d'inspiration soviétique). Le 25 décembre 1982, j'ai attiré votre attention sur les rapports " douteux " de votre organisation en France, avec l'argent. Je distinguais (...) :
1) la pression pour faire payer les membres
2) la violence à l'encontre des membres demandant un contrôle des fonds recueillis (...)

Aujourd'hui, (...) je suis obligé de sortir de la réserve polie que je vous ai manifestée jusqu'alors pour vous faire part de notre profond désaccord à vous voir agir de la sorte en France, portant ainsi atteinte à l'image du Bouddhisme dans la population française. (...) je vous avais demandé de faire en sorte que votre organisation, ainsi qu'elle en a l'habitude, ne pratique plus la méthode de la "PRESSION SUPERSTITIEUSE" pour obliger vos membres à payer " L'IMPOT SOKA GAKKAI " à l'occasion de votre campagne de fonds en octobre 1982 (...). La "PRESSION SUPERSTITIEUSE", exercée sur les membres au cours de cette collecte de fonds a été telle qu'elle a suscité une réaction de rejet parmi certains responsables français qui, comme il se doit dans toute structure fascisante, ont été aussitôt cassés et démis de leur fonction (...). Une telle méthode fondée sur la "violence psychique" et la "coercition" caractérise les mouvements qui, ne disposant pas de légitimité, emploient ce genre de procédé qui aux yeux de l'opinion publique les qualifient de terroristes si l'on veut les classer parmi les politiques ou de racketteurs si l'on veut les classer parmi les criminels de droit commun. (...).
Certes la mise en place de votre réseau d'influence (...) nécessite (...) la soumission totale de tous les membres de votre organisation. Sachez toutefois, Monsieur le Président, que nous avons honte pour vous que vous osiez vous saisir du bouddhisme et avancer ainsi masqué, tromper aussi bien les braves gens qui aspirent à une voie religieuse que les personnalités du Monde politique, économique, scientifique et artistique mal informées sur vos intentions et vos agissements (12). "
Une critique sans appel qui nous a poussé à connaître la position actuelle de l'UBF vis à vis de l'organisation Soka Gakkai. Mais l'union bouddhiste se montre aujourd'hui pour le moins laconique (frileuse ?) sur le sujet. En effet, questionnée sur la légitimité de la Soka Gakkai à se revendiquer du bouddhisme, et sur les éventuels dangers à y adhérer, l'UBF nous a répondu dans un courrier en date du 2/08/1999: "Nous ne donnons pas de renseignements sur la Soka Gakkai, considérée comme une secte. Cette organisation ne fait pas partie de notre fédération."

Auteur : Yvon
Date : 14 janv.16, 09:58
Message : Il y a un Forum pour ça :

http://www.forum-religion.org/bouddhism ... 29331.html

Je vais donc déplacer votre sujet à cet endroit .

A part ça , vos sources c'est quoi ? :interroge:
Auteur : Yvon
Date : 14 janv.16, 10:56
Message : :interroge:

Sujet mainte fois débatu :

Vous en avez déjà parlez ici :

http://www.forum-religion.org/bouddhism ... 33705.html

On en a discuté ici :

http://www.forum-religion.org/bouddhism ... 29331.html

Et dans d'autres sujets.

Vous pensez le mettre encore ailleur ?

PS : La France n'est pas le centre du monde .
algol-x a écrit : Des crises religieuses pendant l'enfance, pratiquait pour devenir "l'homme le plus sage du japon", pertes de conscience avec visions Ah Bon ? , étudie au mont Hiei, mais pas sous la conduite de maitres, Et alors c'est grâve docteur ? à l'issue de quoi, il fonde sa doctrine en pompant sur les écoles shingon et jodo, (mandala, mantra) et il s'approprie la doctrine tendai dont il supprime les pratiques de méditations remplaçant le tout par la récitation du mantra de son cru, avec des justifications théologiques obscures ( Pour vous ), il adresse des lettres aux autorités afin de faire interdire toute doctrine que la sienne, prêche dans la rue afin de monter les foules contre les écoles (Faux )qui selon lui sont responsable des désastres du japon etc. (Vrai )

Je pense que l'hypothèse de Nichiren atteint de troubles de la personnalité est plausible.
Oui on a dit ça aussi de Jésus , Les bramanes sur Bouddha en son temps , et bien d'autres qui furent reconnus par la suite comme de grands sages .
Auteur : algol-x
Date : 14 janv.16, 13:16
Message :
Yvon a écrit : La France n'est pas le centre du monde .
Il n'y a pas que la france ou la Soka Gakkai fait polémique, le Japon aussi, les usa également, votre déni n'y change rien! !
Des crises religieuses pendant l'enfance, pratiquait pour devenir "l'homme le plus sage du japon", pertes de conscience avec visions ? étudie au mont Hiei, mais pas sous la conduite de maitres, à l'issue de quoi, il fonde sa doctrine en pompant sur les écoles shingon et jodo, (mandala, mantra) et il s'approprie la doctrine tendai dont il supprime les pratiques de méditations remplaçant le tout par la récitation du mantra de son cru, avec des justifications théologiques obscures, il adresse des lettres aux autorités afin de faire interdire toute doctrine que la sienne, prêche dans la rue afin de monter les foules contre les écoles x qui selon lui sont responsable des désastres du japon etc.
Voici vos réactions par rapport à mon texte ci dessus :

Ah Bon ? Et alors c'est grâve docteur ? Pour vous Faux Vrai

On sens les références culturelles :lol:

:levitation:
Auteur : vic
Date : 14 janv.16, 23:54
Message :
Yvon a dit :A part ça , vos sources c'est quoi ?
Prevensecte , c'est ça mes sources :


https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q= ... 7986,d.bGQ
Auteur : Yvon
Date : 15 janv.16, 00:44
Message : Non je parle pas de ça mais de celle de vos historiens et de toutes les affirmations personelles, que vous faites - qui sans références sont aussi valables qu'une discussion de comptoir au café du commerce . :wink:
Auteur : vic
Date : 15 janv.16, 01:03
Message : Ce lien sur le personnage de Nichiren de l'institut d'études bouddhique :

https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q= ... d4Ht_0OwyQ

Non j'essais d'être neutre sur Nichiren , mais des sources qu'on peut trouver comme par exemple algolx en a fourni nous montrent un personnage violent envers les autres écoles du bouddhisme , un personnage particulièrement intolérent et intégriste .
Moi c'est surtout la sokka gakkaï que je trouve dangereuse sur le fond .
Quand je lis les idées de la sokka gakkaï à travers tes posts Yvon , je tombe complètement d'accord avec André Bareau quand il explique que la vision du bouddhisme de Nichiren n'a pas grand chose à voir avec du bouddhisme .
Maintenant d'accord avec André Bareau pour dire que la vision de Nichiren est sans doute bénéfique pour la vie , comme toute religion nouvelle il y a des bons cotés et les moins bons .
je ne pense pas que l'idée de l'union bouddhiste de france soit de braquer les partisants de l'école de nichiren , mais plutôt de prévenir des dangers de l'organisation sokka gakkaï .
La sokka gakkaï représente la branche la plus prosélyte et surtout la plus intolérente et radicale se réclamant de l'enseignement de Nichiren .
Son ambition est surtout politique , la sokka gakkaï mélange politique et religion et on est bien plus proche du lavage de cerveau qu'autre chose .
Auteur : Yvon
Date : 15 janv.16, 01:37
Message : Quelles dangers j'aimerai savoir ? :interroge: Réponse dans le sujet approprié voir ci dessous Merci

http://www.forum-religion.org/atheisme/ ... 29331.html

Pour en revenir au Boudhisme de Nichiren .

La Pratique du bouddhisme de Nichiren :

1) La récitation du Sûtra du Lotus
2) La récitation du Mantra .( Nam Myoho Renge Kyo )
3) Le Mandala ( Gohonzon)

Introduction

Selon son enseignement, les multiples lois qui régissent l'Univers obéissent toutes à un principe unique ou une Loi. En comprenant cette Loi, une personne peut libérer le potentiel caché dans sa propre vie et réaliser une harmonie parfaite avec son environnement. Nichiren Daïshonin a défini la Loi universelle comme étant Nam Myoho Renge Kyo, formule qui représente l'essence du Sûtra du Lotus. De plus, il lui donna une forme concrète en inscrivant le parchemin appelé Gohonzon afin que tous les hommes puissent mettre en pratique l'essence de la sagesse bouddhique et parvenir à l'illumination.

Dans le traité intitulé "Sur le véritable objet de vénération ", il conclut que croire en Nam Myoho Renge Kyo et adresser cette invocation au Gohonzon, qui est la cristallisation de la loi universelle, permet de révéler la nature de bouddha inhérente à chaque être humain.

Tous les phénomènes sont soumis à la stricte loi de cause et d'effet. Par conséquent, l'état dans lequel se trouve la vie d'une personne - autrement dit sa destinée - est le résultat de toutes les causes précédemment créées. En récitant Nam Myoho Renge Kyo, une personne crée la cause suprême, une cause qui dépasse de beaucoup en importance les effets négatifs résultant du passé.
Auteur : vic
Date : 15 janv.16, 01:55
Message :
Yvon a écrit :Quelles dangers j'aimerai savoir ? :interroge: Réponse dans le sujet approprié voir ci dessous Merci

http://www.forum-religion.org/atheisme/ ... 29331.html

Pour en revenir au Boudhisme de Nichiren .

La Pratique du bouddhisme de Nichiren :

1) La récitation du Sûtra du Lotus
2) La récitation du Mantra .( Nam Myoho Renge Kyo )
3) Le Mandala ( Gohonzon)

Introduction

Selon son enseignement, les multiples lois qui régissent l'Univers obéissent toutes à un principe unique ou une Loi. En comprenant cette Loi, une personne peut libérer le potentiel caché dans sa propre vie et réaliser une harmonie parfaite avec son environnement. Nichiren Daïshonin a défini la Loi universelle comme étant Nam Myoho Renge Kyo, formule qui représente l'essence du Sûtra du Lotus. De plus, il lui donna une forme concrète en inscrivant le parchemin appelé Gohonzon afin que tous les hommes puissent mettre en pratique l'essence de la sagesse bouddhique et parvenir à l'illumination.

Dans le traité intitulé "Sur le véritable objet de vénération ", il conclut que croire en Nam Myoho Renge Kyo et adresser cette invocation au Gohonzon, qui est la cristallisation de la loi universelle, permet de révéler la nature de bouddha inhérente à chaque être humain.

Tous les phénomènes sont soumis à la stricte loi de cause et d'effet. Par conséquent, l'état dans lequel se trouve la vie d'une personne - autrement dit sa destinée - est le résultat de toutes les causes précédemment créées. En récitant Nam Myoho Renge Kyo, une personne crée la cause suprême, une cause qui dépasse de beaucoup en importance les effets négatifs résultant du passé.
Yvon ,

Le problème c'est qu'on aimerait avoir une vision de l'enseignement de Nichiren en dehors d'une personne qui fait partie de la secte Sokka GakkaÏ , vous comprenez ce qu'on veut dire ? Une autre école partisante de Nichiren pourquoi pas , mais vu les dangers et le bouddhisme bizarre qui est enseigné dans la sokka gakkaï je ne pense pas qu'elle soit la bienvenue ici sur le forum bouddhisme .
Mais si vous avez des amis qui ne font pas parti de la sokka gakkaÏ et qui veulent nous parler de l'interprétation des textes bouddhiques selon Nichiren pourquoi pas .
Mais nous on n'est pas réceptif et on s'opposera toujours ici à ce qu'une personne de la sokka gakkaï vienne faire son marché de recrutement ici . On est pour la protection des personnes fragiles , ça n'est pas un forum pro secte .
Même si certaines de vos idées sont neutres parfois et pas d'autres du tout , vous utilisez ce forum comme base de recrutement pour la sokka gakkaÏ qui est ni plus ni moins qu'une secte dangereuse pour la santé mentale de l'individu .
Auteur : algol-x
Date : 15 janv.16, 02:03
Message :
Yvon a écrit :Quelles dangers j'aimerai savoir ?
Je ne pense pas que vous teniez à savoir...

http://www.forum-religion.org/bouddhism ... 36433.html


:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 15 janv.16, 02:15
Message : Hors sujet il y a un post pour ça :

Merci :hi:

http://www.forum-religion.org/atheisme/ ... 29331.html

Pour en revenir au Boudhisme de Nichiren .

La Pratique du bouddhisme de Nichiren :

1) La récitation du Sûtra du Lotus
2) La récitation du Mantra .( Nam Myoho Renge Kyo )
3) Le Mandala ( Gohonzon)

Introduction

Selon son enseignement, les multiples lois qui régissent l'Univers obéissent toutes à un principe unique ou une Loi. En comprenant cette Loi, une personne peut libérer le potentiel caché dans sa propre vie et réaliser une harmonie parfaite avec son environnement. Nichiren Daïshonin a défini la Loi universelle comme étant Nam Myoho Renge Kyo, formule qui représente l'essence du Sûtra du Lotus. De plus, il lui donna une forme concrète en inscrivant le parchemin appelé Gohonzon afin que tous les hommes puissent mettre en pratique l'essence de la sagesse bouddhique et parvenir à l'illumination.

Dans le traité intitulé "Sur le véritable objet de vénération ", il conclut que croire en Nam Myoho Renge Kyo et adresser cette invocation au Gohonzon, qui est la cristallisation de la loi universelle, permet de révéler la nature de bouddha inhérente à chaque être humain.

Tous les phénomènes sont soumis à la stricte loi de cause et d'effet. Par conséquent, l'état dans lequel se trouve la vie d'une personne - autrement dit sa destinée - est le résultat de toutes les causes précédemment créées. En récitant Nam Myoho Renge Kyo, une personne crée la cause suprême, une cause qui dépasse de beaucoup en importance les effets négatifs résultant du passé.
Auteur : algol-x
Date : 15 janv.16, 05:35
Message :
Yvon a écrit :Non je parle pas de ça mais de celle de vos historiens et de toutes les affirmations personelles, que vous faites - qui sans références sont aussi valables qu'une discussion de comptoir au café du commerce . :wink:
Quels historiens accréditent vos thèses concernant l'historicité du SDL? :wink:

Au sujet des "affirmations" il est préférables qu'elles soient personnelles plutôt que dictées par un mouvement comme le vôtre :lol:

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 15 janv.16, 05:45
Message : Hors sujet il y a un post pour ça :

Merci :hi:

http://www.forum-religion.org/atheisme/ ... 25070.html

Pour en revenir au Boudhisme de Nichiren .

La Pratique du bouddhisme de Nichiren :

2) La récitation du Mantra

Dans son enseignement Nichiren dit :
Si vous souhaitez vous libérer des souffrances de la naissance et de la mort endurées de toute éternité et parvenir absolument à l'Eveil en cette vie, vous devez vous éveiller au principe mystique inhérent à toute vie. Ce principe est Myoho Renge Kyo. Réciter Myoho Renge Kyo vous permettra de saisir ce principe mystique dans votre propre vie.

Le Sutra du Lotus est le roi des sutras, parfait du point de vue scripturaire comme du point de vue théorique. Ses caractères sont la réalité de la vie, et la réalité de la vie est myoho, le Dharma merveilleux. On l'appelle Dharma merveilleux parce qu'il élucide la relation d'inclusion mutuelle entre une vie et tous les phénomènes. C'est ce qui fait de ce sutra la sagesse de tous les bouddhas.

Chacun de nos instants-pensée (ichinen) inclut tous les phénomènes car il reflète tous les élements de l'instant-pensée (ichinen sanzen) du Dharma universel. S'éveiller à ce principe, c'est saisir en soi-même cette relation.

Même si vous pratiquez et croyez en Myoho Renge Kyo, si vous considérez ce Dharma comme extérieur à vous, ce n'est pas dans le Dharma merveilleux que vous croyez, mais en un enseignement inférieur. "Enseignement inférieur" s'applique aux enseignements autres que ce sutra, c'est-à-dire provisoires et transitoires. Aucun enseignement provisoire ne conduit directement à la bodhéité. Sans chemin direct vers la bodhéité, on ne peut atteindre l'Eveil, même si l'on pratique vie après vie pendant d'innombrables kalpas. Et il est donc alors impossible d'atteindre la bodhéité en cette vie-ci*. Par conséquent, en récitant le Dharma merveilleux et en lisant le Sutra du Lotus, il faut absolument faire surgir du plus profond de vous la conviction que Myoho Renge Kyo n'est rien d'autre que votre propre vie.

Ne recherchez jamais aucun des enseignements de Shakyamuni, ni les bouddhas et bodhisattvas de l'univers, en dehors de vous-même. Votre maîtrise du bouddhisme n'atténuera pas, si peu que ce soit, vos souffrances de simple mortel tant que vous n'aurez pas perçu la nature fondamentale de votre propre vie. Si vous cherchez la bodhéité en dehors de vous-même, toutes vos pratiques et bonnes actions n'auront aucun sens. Ainsi, un pauvre ne gagnera pas un sou s'il se contente de compter jour et nuit la fortune de son voisin. C'est pourquoi Zhanlan* dit : "Si l'on n'observe pas la nature de son propre cœur, on ne peut effacer son mauvais karma." Cela signifie que la pratique de ceux qui n'observent pas leur cœur devient une austérité pénible et sans fin. Zhanlan* les condamne en citant un passage du Maka Shikan : "Bien qu'ils étudient le bouddhisme, ils en reviennent à des conceptions non bouddhiques."

Réciter le nom du Bouddha, lire le Sutra, ou simplement offrir des fleurs ou brûler de l'encens, tous ces actes seront source de bienfaits et de bonne fortune dans votre propre vie. Avec cette conviction, mettez votre foi en pratique. Ainsi le Sutra Jomyo révèle que l'Eveil du Bouddha se trouve dans la vie humaine, montrant que de simples mortels peuvent devenir bouddha et que les souffrances de la naissance et de la mort peuvent se changer en nirvana. Il y est dit encore que, si le cœur des hommes est impur, leur terre est impure, mais si leur cœur est pur, leur terre l'est également. Ainsi, il n'y a pas deux sortes de terres, pure et impure en elles-mêmes. Il n'y a que la pureté ou l'impureté de notre cœur.

Il n'y a pas de différence entre un bouddha et un simple mortel. Dans l'illusion, on est simple mortel, mais, une fois éveillé, on est bouddha. Un miroir terni brillera comme un joyau si on le polit. Un cœur maintenant assombri par les illusions nées de l'obscurité fondamentale de la vie est comparable à un miroir terni mais, si on le polit, il devient immanquablement un clair miroir qui reflète l'Eveil à la vérité immuable. (note) Faites surgir une foi profonde et polissez votre miroir sans relâche, jour et nuit. Comment le polir ? Seulement en récitant Namu Myoho Renge Kyo.

Que désigne donc Myo ? C'est uniquement la nature mystérieuse de notre vie, d'instant en instant, que l'on ne peut saisir par la pensée ni exprimer par les mots. Si vous vous interrogez sur la nature de votre esprit à un moment donné, vous ne percevez ni couleur ni forme prouvant qu'il existe. Mais vous ne pouvez pas non plus dire qu'il n'existe pas, car diverses pensées ne cessent de se présenter à vous. La vie est une réalité difficile à saisir qui échappe aux mots et aux concepts d'existence comme de non-existence. Elle n'est ni existence, ni non-existence, et pourtant manifeste tantôt l'un de ces aspects, tantôt l'autre. C'est la réalité mystique de la voie du milieu, réalité unique de toutes choses. On appelle Myo la nature mystérieuse de la vie et Ho ses manifestations.

Renge, la fleur de lotus, symbolise la nature mystique de ce Dharma. Lorsque vous réalisez que votre propre vie est le Dharma merveilleux, vous réalisez que celle des autres l'est également.

Cet Eveil s'exprime par Kyo, le Sutra merveilleux. C'est le roi des sutras, la voie directe vers l'Eveil, car il explique que l'ainsité de notre esprit, d'où naissent le bien comme le mal, n'est autre que la réalité du Dharma merveilleux. Si vous avez une foi profonde en cette vérité et récitez Myoho Renge Kyo, vous atteindrez sans aucun doute la bodhéité en cette vie-ci*. C'est pourquoi il est dit dans le Sutra : "Après mon parinirvana, pratiquez avec foi en ce Sutra du Lotus. Ceux qui le feront emprunteront la voie directe vers la bodhéité."(réf.) N'en doutez jamais, si peu que ce soit, mais gardez votre foi et parvenez la bodhéité en cette vie-ci*. Namu Myoho Renge Kyo, Namu Myoho Renge Kyo.
http://www.nichiren-etudes.net/gosho/an ... teinte.htm
Auteur : vic
Date : 15 janv.16, 07:53
Message : Soutra du lotus , soutra du lotus , soutra du lotus , je mange les pages du soutra du lotus , je pense qu'au soutra du lotus , je pisse avec le soutra du lotus , je m'essuie le cul avec le soutra du lotus ( bah oui le papier lotus c'est de chez eux aussi , ils sont partout ) .

C'est un enfermement comme monde la sokka gakkaÏ ouruuuuuuuf .
Moi vous voulez nous rendre dingue avec votre soutra du lotus et votre fixation robotique là dessus .
On a vraiment envie de vivre en dehors de la sokka gakkaÏ et du soutra du lotus et d'avoir une vie en dehors de tout cet enfermement .
Est ce qu'il vous arrive aux pratiquants de cette secte d'avoir une vie en dehors de ça et de penser en dehors de ça ?
Où se trouve le détachement prôné par bouddha ?
Auteur : Yvon
Date : 15 janv.16, 11:28
Message : Dans le Lotus :wink:

Il ya aussi la voiture Lotus . :D

C'est un petit normal pour un bouddhisme se basant sur le Sutra du Lotus

Nichiren est appellé aussi , Le pratiquant du Sutra du Lotus .

Nichiren veut dire Soleil-Lotus .

Mais je vous rassure Nichiren à également étudié tous les Sûtras de toute les écoles bouddhistes de son temps ainsi que les enseignements du Théravada .
Et il les cite régulierement dans ses écrits .
Auteur : algol-x
Date : 16 janv.16, 09:28
Message :
Yvon a écrit :Mais je vous rassure Nichiren à également étudié tous les Sûtras de toute les écoles bouddhistes de son temps ainsi que les enseignements du Théravada .Et il les cite régulierement dans ses écrits .
Mais vous ne nous rassurez pas du tout!!!

"Et il les cite régulierement dans ses écrits"

Ce qui ne veux pas dire que ses citations aient été pertinentes...

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 16 janv.16, 10:28
Message : Oh que si ! elles sont pertinentes et fondées . A la vue de ses connaissances sur les enseignements , les sûtras , Nichiren n'avait pas d'équivalent .

Un exemple :

Le Daimoku du sûtra du Lotus
Nichiren, disciple du Grand Maître Dengyô

Nam Myoho Renge Kyo

Question : Sans comprendre le sens du Sûtra du Lotus mais simplement en récitant les cinq ou sept caractères de Nam Myoho Renge Kyo une fois par jour, une fois par mois, ou seulement une fois par an, une fois tous les dix ans, une fois dans une vie, est-il possible de ne pas être attiré par le mal, grave ou bénin, de ne pas s'engager dans les Quatre Voies mauvaises et d'atteindre l'étape de non régression ?

Réponse : Oui, c'est possible.

Question : On peut crier “ au feu, au feu ! ” mais tant que l'on n'a pas touché la flamme, on ne se brûle pas. On peut dire “ de l'eau, de l'eau ”, mais tant que l'on n'en boit pas, on ne peut pas étancher sa soif. En récitant seulement le daimoku de Nam Myoho Renge Kyo, sans en comprendre le sens, peut-on échapper aux Voies mauvaises ?

Réponse : [ On dit que ] lorsque l'on joue d'un koto * dont l'une des cordes est en boyau de lion, toutes les autres cordes cassent. Et il suffit d'entendre les mots “ prunelle aigre ” pour que la salive vienne à la bouche. Si même dans le monde ordinaire se produisent des phénomènes aussi mystérieux, combien plus mystérieux encore est tout ce qui se rattache au Sûtra du Lotus !

[ On rapporte que ] des perroquets, simplement en répétant les Quatre Nobles Vérités du Hinayana, renaquirent au ciel et des hommes, uniquement pour avoir vénéré les Trois Trésors, échappèrent à un poisson énorme et dangereux . Le daimoku du Sûtra du Lotus est encore plus puissant parce qu'il est le cœur même des quatre-vingt mille enseignements sacrés [ du bouddhisme ] et l'œil des innombrables bouddhas. Comment douter du fait que l'on puisse, [ en le récitant ], échapper aux Quatre Voies mauvaises ?

Le Sûtra du Lotus, dans lequel le Bouddha “ rejeta honnêtement tous les enseignements provisoires ”, dit qu'il est possible de “ gagner l'accès à la boddhéité par la foi ”. Et il est écrit dans le Sûtra du Nirvana, que le Bouddha enseigna au terme de sa vie dans le bosquet de sala * : “ Bien que les causes pour obtenir l'illumination soient innombrables, si l'on enseigne la foi bouddhique, cela les inclut toutes. ”

Ainsi la foi [ shin ] est l'élément fondamental pour entrer dans la voie du Bouddha. Parmi les Cinquante-deux étapes de la pratique de bodhisattva, les dix premières, celles de la foi, sont essentielles et la première de ces dix étapes consiste à faire surgir une croyance pure. Si la foi d'une personne est pure, même si elle n'a aucune connaissance du bouddhisme ou ne possède que des capacités médiocres, elle doit être considérée comme une personne dont les vues sont correctes. Tandis que même s'il a quelque connaissance du bouddhisme, celui qui n'a pas la foi est, en réalité, semblable à ceux qui offensent la Loi et aux icchantika [ personnes d'une incroyance incorrigible ].

Le moine Sunakshatra observait les Deux cent cinquante préceptes , maîtrisait les Quatre étapes de la méditation , avait mémorisé les douze catégories de sûtras ; et Devadatta connaissait parfaitement les soixante mille enseignements non bouddhiques, les quatre-vingt mille enseignements bouddhiques et pouvait manifester dix-huit pouvoirs mystiques . Mais parce qu'ils avaient des connaissances et pas la foi, on les dit maintenant dans la grande citadelle de l'enfer Avichi. [ Par contre, ] Mahakashyapa et Shariputra manquaient de connaissances mais ils avaient la foi et c'est pourquoi le Bouddha leur prédit qu'ils deviendraient des bouddhas appelés Lumière éclatante et Fleur lumineuse. Le Bouddha enseigna : “ Ceux qui laissent naître le doute et ne parviennent pas à croire tomberont inévitablement dans les Voies mauvaises ”. Tout cela s'applique à ceux qui ont des connaissances sans avoir la foi.

Mais les savants de notre époque demandent : “ Simplement par la foi, sans comprendre et seulement en récitant Nam Myoho Renge Kyo, comment est-il possible d'éviter les Voies mauvaises ? ” Si les sûtras disent vrai, ces savants eux-mêmes pourront difficilement éviter de tomber dans la grande citadelle de l'enfer Avichi.

Ainsi, même sans grandes connaissances, en récitant Nam Myoho Renge Kyo, on peut éviter les Voies mauvaises. De la même manière, la fleur du lotus se tourne vers le soleil, bien que le lotus n'ait pas d'esprit [ pour se diriger ], ou le bashô pousse lorsque le tonnerre gronde bien qu'il n'ait pas d'oreilles. Nous sommes semblables à la fleur de lotus ou au basho, et le daimoku du Sûtra du Lotus est comparable au soleil ou au tonnerre.

[ Certains disent que ] si l'on entre dans l'eau en portant sur soi la corne d'un rhinocéros vivant, l'eau ne s'approche pas à plus de cinq pieds. Une seule feuille de santal, en s'ouvrant, parvient à dissiper l'odeur putride des arbres eranda sur une distance de quarante yojana . Dans ce cas, notre mauvais karma peut être comparé aux arbres eranda ou à l'eau, et le Sûtra du Lotus à la corne du rhinocéros vivant ou à la feuille du santal.

Les diamants sont d'une telle dureté que presque rien ne peut les entailler, et pourtant on parvient à les briser avec de la corne de mouton ou de l'écaille de tortue. Les branches du nyagrodha 16 sont si solides que les plus grands oiseaux peuvent s'y percher sans les briser, et pourtant, elles sont vulnérables au shoryo , un oiseau si minuscule qu'il pourrait bâtir son nid sur les cils d'un moustique. Là, notre mauvais karma est comparable au diamant ou à l'arbre robuste et le daimoku du Sûtra du Lotus, à la corne de mouton ou au shoryô. L'ambre attire la poussière et l'aimant attire le fer ; ici, notre mauvais karma est comparable à la poussière ou au fer, et le daimoku du Sûtra du Lotus, à l'ambre ou à l'aimant. En considérant tout cela, il faut [ toujours ] réciter Nam Myoho Renge Kyo.

On lit dans le premier volume du Sûtra du Lotus : “ Pendant un nombre incalculable de kalpas, il sera difficile d'entendre cette Loi ”. Et dans le cinquième volume : “ Quant à ce Sûtra du Lotus, on peut traverser d'innombrables pays sans jamais entendre son nom ”. C'est donc un fait extrêmement rare que d'entendre le nom du Sûtra du Lotus. Les bouddhas Shusenda et Tahô apparurent en ce monde, mais ils ne prononcèrent même pas le nom du Sûtra du Lotus. Et bien que la raison de la venue du bouddha Shakyamuni en ce monde ait été d'enseigner le Sûtra du Lotus, pendant quarante-deux ans, il garda le nom de ce sûtra secret et n'y fit jamais allusion. C'est seulement lorsqu'il atteignit l'âge de soixante-douze ans qu'il fit entendre pour la première fois le titre du sûtra, Myôhô Renge Kyô. Néanmoins, les habitants de pays lointains comme la Chine et le Japon n'en eurent pas connaissance à l'époque. Il fallut plus de mille ans avant que le nom du Sûtra puisse seulement être entendu en Chine, et encore trois cent cinquante ans, ou plus, avant qu'on ne l'entende au Japon.

Ainsi, la rencontre avec ce sûtra est aussi rare que l'éclosion de l'udumbara , une fleur qui ne fleurit qu'une fois tous les trois mille ans, ou que la découverte, par une tortue borgne , d'un morceau de bois de santal flottant, ce qui ne se produit qu'une fois en d'innombrables éons.

Si l'on plantait une aiguille en terre, la pointe en l'air, et que l'on jetait, depuis le palais de Bonten [ roi du ciel ] une minuscule graine de pavot, il serait plus facile d'épingler la graine de pavot sur la pointe de l'aiguille que de rencontrer le daimoku du Sûtra du Lotus. Ou encore, si l'on plantait une aiguille au sommet du mont Sumeru d'un Monde, pour ensuite, du sommet du mont Sumeru d'un autre Monde, jeter un fil par un jour de grand vent, il serait plus facile de faire passer ce fil par le chas de l'aiguille que de rencontrer le daimoku du Sûtra du Lotus.

C'est ce dont il faut être bien conscient lorsque l'on récite le daimoku du Sûtra du Lotus. C'est une joie plus grande encore que pour un aveugle de naissance d'acquérir l'usage de la vue et de voir son père et sa mère ; c'est encore plus rare que, après avoir été capturé par un féroce ennemi et séparé de sa famille, d'être libéré et de retrouver femme et enfants.

Question : Quels passages de sûtra pouvez-vous citer comme preuve qu'il suffit de réciter daimoku ?

Réponse : On lit dans le huitième volume du Myohô Renge Kyô : “ La bonne fortune de ceux qui reçoivent et gardent le nom du Sûtra du Lotus est impossible à évaluer ”. Il est dit dans le Shô Hokke Kyô : “ Si quelqu'un entend parler de ce sûtra, proclame et garde respectueusement son titre, il connaîtra des bienfaits incommensurables ”. Et dans le Tembon Hoke Kyô, on lit : “ Celui qui reçoit et garde le nom du Sûtra du Lotus connaîtra une bonne fortune inappréciable. ” Ces passages indiquent que la bonne fortune obtenue simplement en récitant daimoku est inestimable.

Recevoir, garder, lire, réciter, apprécier et protéger tous les huit volumes et les vingt-huit chapitres du Sûtra du Lotus est ce que l'on appelle la pratique complète. Recevoir et garder les chapitres Hôben et Juryô est ce que l'on appelle la pratique abrégée. Et simplement réciter quatre phrases versifiées ou le daimoku est ce que l'on appelle la pratique essentielle. Par conséquent, parmi les trois sortes de pratique, complète, abrégée et essentielle, le daimoku constitue la pratique essentielle.

Question : Quelle est l'étendue des bienfaits contenus dans les cinq caractères de Myô Hô Ren Ge Kyô ?

Réponse : Le grand océan contient les nombreux fleuves qui se déversent en lui, la terre immense contient tous les êtres sensitifs et non sensitifs, le “ joyau qui exauce les vœux ” a le pouvoir de faire pleuvoir d'innombrables trésors et Bonten, [ roi du ciel ], règne sur la totalité des Trois Mondes. Il en va de même pour les cinq caractères de Myô Hô Ren Ge Kyô. En plus de tous les êtres des Neuf états, ils contiennent également ceux qui se trouvent dans l'état de Bouddha. Et puisque tous les êtres des Dix états sont contenus en eux, les environnements des Dix états le sont également.

Examinons d'abord le fait que les cinq caractères, Myô Hô Ren Ge Kyô, contiennent en eux tous les enseignements. Le seul caractère Kyô, ou sûtra, est le roi de tous les sûtras et englobe tous les autres sûtras. Le Bouddha apparut en ce monde et, pendant une période de cinquante ans et plus, exposa quatre-vingt mille enseignements sacrés. On dit qu'à cette époque la durée de vie des êtres humains était de cent ans 25. Le Bouddha trépassa au milieu de la nuit du quinzième jour du deuxième mois de l'année, sous le signe cyclique mizunoe-saru 26 [ 949 av. J.-C.]. Ensuite, pendant environ quatre-vingt-dix jours d'été, ou de la période qui va du huitième jour du quatrième mois jusqu'au quinzième jour du septième mois de la même année, mille ahrat se réunirent dans la salle du Premier Concile et transcrivirent tous les sûtras.

Après quoi, pendant les mille ans de l'époque de la Loi correcte [ Shoho ], tous ces divers sûtras se répandirent à travers les cinq régions de l'Inde mais ne parvinrent pas jusqu'en Chine. Ce fut seulement dans [ la quinzième année de ] l'époque de la Loi formelle [ Zoho ], ou seulement 1015 ans après la mort du Bouddha, que des statues et des sûtras bouddhiques furent introduits en Chine. Ce fut en l'année marquée du signe cyclique hinoto-u [ 67 après J.-C. ], la dixième année de l'ère Yung-p'ing, sous le règne de l'empereur Ming, modèle de piété filiale, de la dynastie des Han postérieurs. De cette époque jusqu'à l'année marquée du signe cyclique kanoe-uma [ 730 après J.-C. ], la dix-huitième année de l'ère K'ai-yuan, sous le règne de l'empereur Siuan-Tsong de la dynastie T'ang, au total 176 traducteurs se rendirent en Chine, emmenant avec eux 1.076 sûtras, recueils de préceptes et traités comprenant 5.048 rouleaux contenus dans 480 étuis. Ces écrits sacrés découlent tous du seul caractère Kyô [ qui signifie sûtra ] du Sûtra du Lotus.

Parmi les sûtras que le Bouddha enseigna pendant plus de quarante ans avant d'exposer Myohô Renge Kyô, il en est un que l'on appelle le sûtra Daihokobutsu Kegon. Ce sûtra est conservé dans le palais du Roi-dragon en trois versions. La première version contient autant de chapitres qu'il y a de grains de poussière dans dix systèmes de Mondes majeurs. La seconde version comprend 498.800 vers, et la troisième version comprend 100.000 vers en quarante-huit chapitres. En dehors de ces trois versions, seules les versions en quatre-vingt, et en soixante volumes 29 sont conservées en Chine et au Japon.

De plus, il y a les sûtras du Hinayana, tels que les sûtras Agon, et les divers sûtras du Mahayana des catégories Hôdô et Hannya. Parmi ces derniers, le texte sanscrit du sûtra Dainichi consacre un total de 3.500 vers à la seule explication des cinq caractères du mantra Avarahakha 30, pour ne rien dire des vers innombrables qui décrivent les “ graines 31 ”, les augustes formes et les samaya 32 des divers bouddhas.
En Chine toutefois, le texte ne comporte que six ou sept volumes. Le Sûtra du Nirvana, qui fut le dernier enseignement du Bouddha dans le bosquet de sala , est conservé en Chine dans une version qui ne comprend que quarante volumes, bien que dans ce cas également, les versions sanscrites du texte comprennent un beaucoup plus grand nombre de volumes. Tous ces divers sûtras découlent du Sûtra du Lotus, le cœur des enseignements du bouddha Shakyamuni. De plus, tous les sûtras exposés par les sept bouddhas du passé , les mille bouddhas, ou les bouddhas d'innombrables éons passés, aussi bien que ceux qui sont exposés par des bouddhas vivant actuellement dans les Dix Directions, découlent du seul caractère Kyô du Sûtra du Lotus.

Ainsi, dans le chapitre Yakuô [ du Sûtra du Lotus ], le Bouddha s'adresse au bodhisattva Shukuoke, en lui disant : “ [ Le Sûtra du Lotus ] est comparable à l'océan, plus grand que tous les cours d'eau, rivières et ruisseaux ; il est comparable au mont Sumeru, la plus haute de toutes les montagnes, ou semblable à la déesse de la lune, plus large et plus brillante que toutes les étoiles. ” Le Grand Maître Miao-lo commente cela en disant : “ C'est le plus important de tous les sûtras que le Bouddha ait enseigné, enseigne et enseignera ”.

Le seul caractère Kyô contient tous les sûtras de l'univers. Il est comme le “ joyau qui exauce les vœux ” contenant en lui tous les trésors possibles ou comme l'immensité de l'espace contenant tous les phénomènes. Et parce que ce seul caractère Kyô de Myôho Renge Kyô est l'enseignement suprême parmi tous ceux que Bouddha exposa de son vivant, les quatre autres caractères, Myô Hô Ren Ge, surpassent la totalité des quatre-vingt mille autres doctrines [ enseignées par le Bouddha ].

[ Maintenant ] à propos de Myô , il est dit dans Sûtra du Lotus : [ Myô] “ ouvre la porte des enseignements provisoires et révèle le véritable aspect de la réalité ” Le Grand Maître Tchang-ngan dit dans ses commentaires : “ Myô signifie révéler les profondeurs de la resserre secrète ” Et à ce propos le Grand Maître Miao-lo dit “ révéler signifie ouvrir 37 ”. Par conséquent le caractère Myô signifie ouvrir.

Si un grenier regorge de trésors mais que l'on n'en a pas la clef, il est difficile de l'ouvrir ; et si l'on ne peut l'ouvrir, les trésors qu'il contient demeurent invisibles. Le Bouddha enseigna le sûtra Kegon, mais il ne donna pas l'explication qui aurait pu servir de clef pour ouvrir ce sûtra. De même, pendant les quarante ans et plus qui suivirent, il enseigna d'autres sûtras tels que les sûtras Agon, Hôdô, Hannya et Kammuryôju, mais il ne révéla pas leur sens. Leurs portes restèrent closes, et par conséquent, personne ne parvint à comprendre ces sûtras. Même ceux qui prétendirent les comprendre n'en eurent, en réalité, que des conceptions déformées.

Mais ensuite, le Bouddha enseigna le Sûtra du Lotus, ouvrant ainsi les resserres de tous les sûtras. Et pour la première fois en plus de quarante ans, tous les êtres humains des Neuf états purent apercevoir les trésors qu'ils contenaient. Par exemple : il y a, sur la terre, des hommes, des animaux, des plantes et des arbres, mais sans la lumière du soleil ou de la lune, même ceux qui ont de bons yeux ne peuvent discerner leurs formes et leurs couleurs. C'est seulement lorsque le soleil ou la lune se lèvent qu'il devient possible de les distinguer. Les sûtras qui précèdent le Sûtra du Lotus baignent dans l'obscurité d'une longue nuit et les enseignements essentiel [ hommon ] et théorique [ shakumon ] du Sûtra du Lotus sont comme le soleil et la lune.

Ni les bodhisattvas, dotés d'une bonne vue, ni les personnes des Deux Véhicules, dont la vision était déformée, ni les personnes ordinaires, dont les yeux ne pouvaient pas voir, ni celles qu'une incroyance incorrigible rendait aveugles de naissance ne pouvaient distinguer la véritable couleur ou la forme des choses au moyen des sûtras précédents. Mais lorsque le Sûtra du Lotus fut exposé et que la lune de l'enseignement théorique apparut, les bodhisattvas dont la vue était bonne furent les premiers à atteindre l'illumination, suivis par les personnes des Deux Véhicules dont la vision était déformée. Puis, les yeux des personnes ordinaires qui ne voyaient rien s'ouvrirent ; après quoi, même les personnes d'une incroyance incorrigible, aveugles de naissance, parvinrent à établir une relation avec le Sûtra du Lotus leur assurant qu'elles auraient un jour les yeux ouverts. Tout cela est imputable à la vertu du seul caractère Myô.

Deux principes mystiques [ myo ] 38 sont exposés dans le Sûtra du Lotus : l'un, dans les quatorze chapitres de l'enseignements théorique [ la première partie ], et l'autre, dans les quatorze chapitres de l'enseignement essentiel [ la seconde partie du Sûtra du Lotus ]. D'un autre point de vue, on y trouve vingt principes mystiques , dix dans l'enseignement théorique et dix dans l'enseignement essentiel ; ou soixante principes mystiques : trente dans l'enseignement théorique et trente dans l'enseignements essentiel. Une autre approche encore permet de distinguer quarante principes mystiques 40 dans la première moitié du Sûtra du Lotus et quarante autres dans la seconde. En les ajoutant aux quarante principes mystiques de l'Observation du cœur [ kanjin ] 41, on voit que le seul caractère Myô recouvre au total cent vingt principes mystiques [ myô ].

Un principe mystique fondamental sous-tend chacun des 69.384 caractères qui composent le Sûtra du Lotus. Par conséquent, le Sûtra du Lotus comprend au total 69.384 principes mystiques.

Myô se dit Sad en Inde et en Chine se prononce Miao. Myô signifie “ incluant tout ”, ce qui a également le sens de “ parfait ”. Chaque mot et chaque caractère du Sûtra du Lotus contient en lui tous les 69.384 caractères qui composent le Sûtra. De même, une seule goutte du grand océan comprend [ les mêmes éléments que ] l'eau de toutes les rivières qui se déversent dans l'océan, et le “ joyau qui exauce les vœux ”, bien qu'à peine plus grand qu'une graine de pavot, a le pouvoir de prodiguer tous les trésors qu'une personne puisse désirer.

Pour employer une autre comparaison : plantes et arbres sèchent et se dénudent en automne et en hiver. Mais en recevant la lumière du soleil, au printemps et en été, feuilles et branches poussent pour donner ensuite fleurs et fruits. Avant l'enseignement du Sûtra du Lotus, les personnes ordinaires dans les Neuf états étaient comme des plantes et des arbres en automne et en hiver. Mais lorsque le seul caractère Myô du Sûtra du Lotus brilla sur elles comme le soleil du printemps et de l'été, alors la fleur du désir d'atteindre l'illumination s'épanouit et le fruit de la boddhéité apparut.

Le bodhisattva Nagarjuna dit dans son Daichido Ron : “ [ Le Sûtra du Lotus ] est comme un grand médecin qui change le poison en élixir ”. Cette citation se trouve dans un passage du Daichido Ron qui commente les vertus inhérentes au caractère Myô du Sûtra du Lotus. Le Grand Maître Miao-lo le commente de la manière suivante : “ Parce qu'il peut guérir ce que l'on croit incurable, on l'appelle mystique [ myô ] 42 ”.

Quatre sortes de personnes ont d'ordinaire de grandes difficultés à atteindre la boddhéité. D'abord, celles chez qui domine la tendance aux états d'étude et d'éveil personnel ; en second lieu, les personnes d'une incroyance incorrigible ; troisièmement, celles qui sont attachées à la doctrine du vide 44 ; et quatrièmement, celles qui offensent la Loi correcte. Mais grâce au Sûtra du Lotus, toutes ces personnes sont capables d'atteindre la boddhéité. Voilà pourquoi on appelle le Sûtra du Lotus : Myô.

Devadatta était le fils aîné du roi Dronodana et le neveu du roi Suddhodanna [ père de Shakyamuni ]. Il était ainsi le cousin du bouddha Shakyamuni et également le frère aîné du vénérable Ananda [ un disciple du Bouddha ]. Sa position dans le Jambudvipa n'était donc en rien celle d'une personne de basse condition. Il devint disciple du moine Sudaya et entra dans la vie religieuse. Du vénérable Ananda il apprit la maîtrise des dix-huit pouvoirs surnaturels et il mémorisa les 60.000 enseignements non bouddhiques et les 80.000 enseignements bouddhiques. Il observait Cinq Pratiques et paraissait presque plus saint que le Bouddha lui-même. Désireux de prendre la place du Bouddha, il eut l'audace de commettre le crime de perturber l'ordre bouddhique en fondant son propre sanctuaire sur le mont Gaya et en invitant les disciples du Bouddha à l'y rejoindre. Il confia au prince héritier Ajatashatru : “ J'ai l'intention de tuer le bouddha et de devenir le nouveau bouddha. Vous devriez tuer votre père le roi [ Bimbisara ] et prendre la royauté à sa place ! ”

Lorsque le prince héritier Ajatashatru eut bel et bien tué son père, Devadatta guetta les déplacements du Bouddha et avec une grosse pierre réussit [ à le blesser et ] à faire couler son sang. De plus, il battit à mort la nonne Uptalavarna qui était parvenue au stade d'ahrat. Il commit ainsi trois des Cinq Fautes capitales.

De plus, avec Kokalika comme disciple et le roi Ajatashatru comme protecteur, Devadatta commença à attirer des disciples de partout, jusqu'à ce que, des cinq régions de l'Inde, de ses seize grands états et de ses cinq cents états de taille moyenne, toute personne coupable d'une, de deux, ou de trois des Fautes capitales, sans exception, soit venue rejoindre sa communauté. [ Tous accoururent auprès de lui ] comme de multiples rivières se jettent dans le vaste océan, ou comme quantité de plantes et d'arbres prolifèrent sur une grande montagne. De même que les sages se rassemblaient autour de Shariputra, et ceux qui recherchaient les pouvoirs occultes, autour de Maudgalyayana, les personnes aux tendances mauvaises s'allièrent avec Devadatta.

Cela eut pour résultat que la terre immense, épaisse de 168.000 yojana et reposant sur un cercle de vent 50 aussi dur qu'un diamant, s'ouvrit néanmoins, et que Devadatta tomba vivant dans la grande citadelle des souffrances incessantes. Son principal disciple, Kokalika, tomba également vivant en enfer, tout comme la femme brahmane Chinchamanavika , le roi Virudhaka et le moine Sunakshatra. De plus, les gens des cinq régions de l'Inde, des seize grands états, des cinq cents états moyens, et des dix mille petits états assistèrent à tout cela. Et ceux qui étaient dans les Six Ciels du Monde du désir et dans les Quatre Ciels de la méditation , tous les êtres du Monde de la forme comme ceux du Monde de l'absence de forme , y compris Bonten, Taishaku, le Roi Démon du Sixième Ciel et le roi Emma, furent également témoins [ de leur destin ].

Tous les êtres d'un système de Mondes majeur et de l'univers entier furent informés de leur sort et s'accordèrent pour dire que même s'il s'écoulait autant de kalpa qu'il y a de grains de poussière sur la terre, Devadatta et ceux qui l'accompagnaient ne seraient jamais délivrés de l'enfer des souffrances incessantes ; que même s'il ne restait plus rien de la pierre dont l'usure complète indique la durée d'un kalpa, ils continueraient à souffrir dans la grande citadelle de l'enfer Avichi. Comme sont donc stupéfiantes, dans le chapitre Devadatta du Sûtra du Lotus, la révélation, par le vénéré Shakya, fondateur de la doctrine, que Devadatta était son maître dans une existence passée et la prédiction qu'il atteindrait l'illumination à l'avenir sous le nom du bouddha Roi céleste ! Si les sûtras enseignés avant le Sûtra du Lotus disent vrai, le Sûtra du Lotus est alors un mensonge éhonté. Mais, si le Sûtra du Lotus est véridique, les sûtras précédents sont nécessairement coupables de perpétrer les plus épouvantables tromperies.

Si Devadatta, qui commit trois des Cinq Fautes capitales, et qui, de plus, se rendit coupable d'innombrables autres offenses, peut devenir le bouddha Roi céleste, il ne fait aucun doute que les autres personnes mauvaises, qui ne commirent qu'une ou deux des Fautes capitales, atteindront également l'illumination. Car ce qui peut renverser la terre immense elle-même peut certainement renverser aussi les simples plantes et les arbres. Et ce qui peut briser la pierre la plus dure, peut certainement couper l'herbe tendre. Voila pourquoi on appelle le Sûtra du Lotus : Myô.

Parlons maintenant des femmes. On trouve, dans les textes bouddhiques aussi bien que non bouddhiques, de graves critique à leur encontre. Les ouvrages intitulés “ Les Trois Recueils ” et “ Les Cinq Canons ” qui décrivent le règne des trois souverains et cinq empereurs [ de la Chine ancienne ], les qualifient d'inconstantes et fourbes. Ainsi, on prétend que trois femmes mauvaises furent à l'origine d'un désastre [ dans l'Antiquité ]. Ce sont des femmes que l'on rendit responsables de la chute d'un pays et de son peuple.

Quant aux textes bouddhiques, on lit dans le Sûtra Kegon, premier enseignement important exposé par le Bouddha après son illumination : “ Les femmes sont des messagers de l'enfer, capables de détruire les graines de la boddhéité. Elles peuvent prendre l'apparence de bodhisattvas, mais dans leur cœur, elles sont comme des démons yakshas ”. Et dans le Sûtra du Nirvana, le dernier enseignement du Bouddha qu'il exposa dans le bosquet de sala, il est dit : “ Tous les fleuves et les ruisseaux sont inévitablement sinueux et tortueux et toutes les femmes sont inévitablement inconstantes et fourbes. ” Il y est dit encore : “ Les désirs et les illusions de tous les hommes d'un système de Mondes majeur ne pèsent pas plus lourd que l'entrave karmique d'une seule femme. ”.

Quand on lit dans le sûtra Kegon que les femmes sont “ capables de détruire la graine de la boddhéité ”, cela veut dire qu'elles dessèchent et brûlent les graines qui pourraient leur permettre d'atteindre la boddhéité. Quand des nuages s'amoncellent dans le ciel, après une période de grande sécheresse et qu'une forte pluie tombe sur le sol, partout, d'innombrables plantes et arbres assoiffés vont bourgeonner et donner des fruits. Mais cela n'est pas vrai des graines que l'on a brûlées. Elles ne germeront jamais. Au contraire, une pluie abondante les fera pourrir. Le Bouddha est comparé à l'amoncellement des nuages, ses enseignements, aux pluies abondantes, et les plantes et arbres assoiffés, à tous les êtres vivants. Quand ces derniers sont arrosés par la pluie des enseignements bouddhiques et quand ils observent les Cinq Préceptes , les Dix Préceptes de bien , et les pratiques de méditation, ce qui est source de bienfaits, ils fleurissent et portent des fruits. Mais les graines brûlées ne germeront jamais, même si elles sont exposées à la pluie. Au contraire, elles pourriront. Les femmes sont comparées à ces graines. Même après avoir rencontré les enseignements bouddhiques, elles ne parviennent pas à se libérer des souffrances de la naissance et de la mort et, tournant le dos à la vérité bouddhique, elles tombent dans les Voies mauvaises. Voilà ce que veut dire “ capables de détruire la graine de la boddhéité ” [ comme on le lit dans le sûtra Kegon. ].

Le passage du Sûtra du Nirvana [ cité plus haut ] dit que, de même que toutes les rivières et les ruisseaux font des détours, toutes les femmes sont tortueuses et retorses. Parce que l'eau est liquide, lorsqu'un objet solide comme un roc ou une montagne lui barre la route, elle se divise en deux bras, passant tantôt ici, tantôt là. [ Le sûtra dit qu' ] il en va de même des femmes, et les compare à l'eau. Leur esprit est malléable et indécis. Même lorsqu'elles croient qu'un certain cours est juste, si elles butent sur l'opposition déterminée d'un homme, comme l'eau bloquée par un barrage, elles prennent une direction différente.

Des dessins faits sur l'eau, il ne subsiste pas trace. L'inconstance est une donnée fondamentale de la nature des femmes. Elles pensent d'une certaine manière à un moment donné, quitte à être plus tard d'un avis entièrement différent. Or, la caractéristique principale du Bouddha est l'honnêteté et la droiture. Des femmes au comportement tortueux ne pourront donc jamais devenir bouddha.

Les femmes sont entravées par les Cinq Obstacles et soumises aux Trois Types d'obéissance . C'est pourquoi il est dit dans le Sûtra Gonjikinyo : “ Même si les yeux de tous les bouddhas du passé, du présent et du futur devaient tomber à terre, une femme ne pourrait toujours pas devenir bouddha. ” Et on lit dans le Daichido Ron : “ Il est plus facile d'attraper le vent que de saisir l'esprit d'une femme. ”

Bien que tous les êtres féminins soient ainsi décriés dans divers sûtras, le bodhisattva Monjushiri n'eut pas plutôt prononcé le seul caractère Myô qu'une femme devint instantanément bouddha. L'événement était si extraordinaire que le bodhisattva Chishaku, le meilleur disciple du bouddha Tahô dans le monde du Trésor de Pureté, et Shariputra, considéré comme le plus sage des disciples du bouddha Shakyamuni, protestèrent. Ils dirent que, d'après tous les sûtras du Mahayana et du Hinayana enseignés par le Bouddha pendant plus de quarante ans, il était impossible que la fille du Roi Dragon devienne bouddha. Mais en définitive, [ leur argumentation fut vaine, car ] elle devint bel et bien bouddha.

Ainsi le passage qui dit, dans le premier sûtra du Bouddha, que “ les femmes sont capables de détruire les graines de la boddhéité ” et celui de son dernier enseignement, dans le bosquet de sala, qui les déclare, comme les fleuves et les ruisseaux, inévitablement sinueuses et tortueuses furent totalement contredits, et le miroir, ou la carapace de tortue divinatoire du sûtra Gonjikinyo et du Daichido Ron se révélèrent des absurdités. Chishaku et Shariputra durent tenir leur langue et fermer la bouche, tandis que tous les êtres, humains et célestes, présents dans la grande assemblée qui écoutait l'enseignement du Sûtra du Lotus, joignirent leurs mains en prière, transportés de joie. Tel est le pouvoir du seul caractère Myô.

Au sud du monde, dans le Jambudvipa, il y a 2.500 rivières et chacune d'elle est sinueuse. Elles sont sinueuses comme l'esprit des femmes du Jambudvipa. Mais il y a une rivière appelée la Shabaya 63 dont le cours est aussi droit qu'une corde tendue et va se jeter directement dans la mer vers l'ouest. Une femme qui a foi dans le Sûtra du Lotus est comme cette rivière, elle ira directement vers la Terre Pure de l'ouest . Telle est la vertu du seul caractère Myô.

Myô signifie revivre, c'est-à-dire revenir à la vie. C'est comparable à ce que l'on disait du poussin de la grue jaune . Si son petit mourait, il suffisait que la mère grue récite le nom de Tsseu-an 66 pour que l'oisillon revienne à la vie. Ou c'est comparable à des poissons ou des coquillages qui meurent parce qu'un serpentaire venimeux * est entré dans l'eau. Si on les touche avec une corne de rhinocéros , on dit qu'ils reviendront tous à la vie. De même, les personnes des Deux Véhicules, celles d'une incroyance incorrigible et les femmes, sont décrites dans les sûtras qui précèdent le Sûtra du Lotus comme ayant brûlé et détruit les graines qui leur permettraient d'atteindre la boddhéité. Mais en gardant le seul caractère myô, elles peuvent revitaliser les graines brûlées de la boddhéité.

T'ien-t'ai dit : “ Même les icchantika ont un cœur, ils peuvent donc atteindre la boddhéité. Mais les personnes des Deux Véhicules ont annihilé leur conscience et ne peuvent donc pas faire surgir le cœur qui aspire à l'illumination. Pourtant, le Sûtra du Lotus peut les guérir, c'est pourquoi on l'appelle myô ”. Miao-lo commente [ cela de la manière suivante ] : “ La seule raison pour laquelle on appelle les autres sûtras Daï [ grands ] et non Myô [ mystiques ] est qu'il est facile de guérir ceux qui ont un cœur, mais difficile de guérir ceux qui n'en ont pas. Parce qu'il [ le Sûtra du Lotus ] peut guérir ce que l'on croit incurable, on l'appelle mystique [ myô ] ”.

Ces passages expliquent pourquoi des sûtras tels que le Daïhokobutsu Kegon, le Daijuku, le Daïbon Hannya et le Dai Nehan ont tous le caractère Daï dans leur titre et non le caractère Myô. C'est parce qu'ils ne peuvent guérir que les vivants et pas les morts. Tandis que le Sûtra du Lotus peut guérir les morts [ aussi bien que les vivants et ] c'est pourquoi on l'appelle Myô .

Ainsi, en s'appuyant sur les autres sûtras, même ceux qui ont la capacité de devenir bouddha n'y parviennent pas. Tandis que, grâce au Sûtra du Lotus, même ceux que l'on croyait incapables d'y parvenir peuvent atteindre la boddhéité ; à plus forte raison ceux pour qui c'est relativement facile. Puisqu'il en est ainsi, une fois l'enseignement du Sûtra du Lotus exposé, absolument personne ne devrait avoir foi en d'autres sûtras.

Maintenant que les deux mille ans des époques de la Loi correcte et de la Loi formelle se sont écoulés, nous sommes entrés dans l'époque des Derniers Jours de la Loi. A une telle époque, il est encore dix milliards de fois plus difficile pour des personnes ordinaires d'atteindre la boddhéité que cela ne l'était pour les personnes des Deux Véhicules ou pour les icchantika qui vivaient à la même époque que le Bouddha. Pourtant, de nos jours, les gens pensent qu'en s'appuyant sur le sûtra Kammuryôju, ou sur un autre des sûtras enseignés dans les quelque quarante années qui précédèrent le Sûtra du Lotus, ils peuvent échapper aux souffrances de la naissance et de la mort. Quelle futilité, quelle extrême futilité !

Les femmes, qu'elles aient vécu à l'époque du Bouddha [ celle de la Loi correcte ], à l'époque de la Loi formelle ou qu'elles vivent à l'époque des Derniers Jours de la Loi, ne peuvent atteindre la boddhéité par aucun autre enseignement que le Sûtra du Lotus. [ Aucun des autres sûtras exposés par quelque bouddha que ce soit, où que ce soit, ne peut les aider. ] Le Grand Maître T'ien-t'ai, qui entendit l'enseignement du Bouddha sur le Pic du Vautour et qui par la suite connut l'Eveil dans un lieu de méditation [ en Chine ], déclara sans équivoque : “ Les autres sûtras ne promettent la boddhéité qu'aux hommes, pas aux femmes. Seul ce sûtra prédit que les uns comme les autres atteindront la boddhéité ” Le bouddha Shakyamuni, en présence du bouddha Tahô et des autres bouddhas des Dix Directions, enseigna le Sûtra du Lotus pendant huit ans, en un lieu appelé le Pic du Vautour, au nord-est de Rajagriha, la capitale du royaume de Magadha. Le Grand Maître T'ien-tai était présent et l'entendit prêcher. “ Pendant plus de cinquante années d'enseignement ”, dit le Bouddha, “ j'ai exposé diverses doctrines sacrées, ayant toutes pour but de procurer des bienfaits aux êtres vivants. Dans les sûtras des quarante-deux premières années, j'ai enseigné qu'il n'était pas possible aux femmes d'atteindre la boddhéité. Mais maintenant, dans le Sûtra du Lotus, je déclare que les femmes peuvent devenir bouddha. ”

Au nord-est du Pic du Vautour, à une distance de quelque 108.000 ri , par delà les montagnes et les mers, se trouve un pays qu'on appelle [ en sanscrit ] Mahachina. Nous l'appelons la Chine. Quelque 1.500 ans après la mort du Bouddha, apparut en ce pays un messager du Bouddha, le Grand Maître T'ien-tai, qui déclara que les femmes ne pourraient jamais atteindre la boddhéité par un autre enseignement que le Sûtra du Lotus. A 3.000 ri à l'est de la Chine se trouve un pays qu'on appelle le Japon. Quelque deux cents ans après sa mort, le Grand Maître T'ient'ai renaquit dans ce pays sous le nom de Grand Maître Dengyô . Il écrivit un ouvrage intitulé Hokke Shuku dans lequel il déclara : “ Ni les maîtres ni les disciples n'ont besoin de passer par d'innombrables kalpa de pratique des austérités pour atteindre la boddhéité. Grâce au pouvoir du Sûtra du Lotus, ils peuvent y parvenir sans changer d'apparence. ” Ainsi, il expliqua clairement pourquoi la fille du Roi Dragon avait pu devenir bouddha.

Il semble parfois difficile, pour les femmes de notre époque, d'atteindre la boddhéité sans changer d'apparence. Mais si elles font confiance au Sûtra du Lotus, il ne fait aucun doute qu'après leur mort, elles renaîtront dans la Terre pure de la Félicité parfaite. Elles l'atteindront plus facilement encore que les rivières et les ruisseaux ne se jettent dans le grand océan, plus rapidement encore que la pluie ne tombe du ciel.

Et pourtant, nous voyons que, dans le pays tout entier, les femmes ne récitent pas Nam Myoho Renge Kyo. Au contraire, elles font confiance à des ouvrages tels que le sûtra Muryôju ou le sûtra Kammuryôju qui ne pourront jamais conduire à la Terre pure ou à la boddhéité. Elles psalmodient le nom du bouddha Amida soixante mille ou cent mille fois par jour. Amida est bien le nom d'un bouddha et l'invoquer peut sembler une pratique louable. Mais parce que les femmes qui le font s'appuient sur des sûtras qui dénient aux femmes la possibilité d'atteindre la boddhéité, c'est en fait comme si elles se bornaient à compter les richesses des autres. Et cela ne se produit que parce qu'elles sont abusées par de mauvais amis [ akuchishiki ]. Les femmes, dans le Japon entier, sont confrontées à un ennemi plus effroyable que les tigres et les loups, que les bandits de la montagne ou les pirates de la mer, que les ennemis de leurs parents ou les concubines de leurs maris. Leurs véritables ennemis sont les personnes qui, au lieu de leur apprendre à faire confiance au Sûtra du Lotus, leur enseignent le Nembutsu !

Les femmes qui ont foi dans le Sûtra du Lotus devraient réciter Nam Myoho Renge Kyo soixante mille, cent mille, ou même dix millions de fois par jour ; ensuite, s'il leur reste encore du temps, elles peuvent, à l'occasion, murmurer le nom d'Amida ou de tout autre bouddha. Mais les femmes, de nos jours, passent leur vie à réciter sans cesse le nom d'Amida et à se préoccuper du Nembutsu. Elles ne récitent jamais le Sûtra du Lotus, ou ne lui font pas d'offrandes. Il est vrai que quelques unes d'entre elles écoutent le Sûtra du Lotus lorsqu'il est lu par des moines qui suivent ses enseignements. Mais elles respectent les moines du Nembutsu comme s'ils étaient leurs parents ou leurs frères, et traitent les pratiquants du Sûtra du Lotus avec moins de respect qu'elles n'en accordent à leurs employés ou leurs domestiques. Pourtant, elles disent croire dans le Sûtra du Lotus !

Au contraire, la dame Jôtoku autorisa ses fils, les deux princes, à entrer dans l'Ordre bouddhique et les encouragea à propager le Sûtra du Lotus. De plus, la fille du Roi Dragon fit un vœu en disant : “ Je révélerai les enseignements du Grand Véhicule et délivrerai les êtres de la souffrance ”. Ni l'une ni l'autre ne firent vœu de suivre exclusivement les enseignements des autres sûtras et de négliger la pratique du Sûtra du Lotus. Néanmoins, c'est ce que font les femmes de nos jours, consacrant tous leurs efforts à la pratique d'autres sûtras et aucun à la pratique du Sûtra du Lotus. Vous devriez changer d'attitude, changer d'attitude immédiatement. Nam Myoho Renge Kyo, Nam Myoho Renge Kyo.

Nichiren

Achevé à l'heure du Mouton [ 14 h ], au temple Seichô-ji 76, le 6e jour du 1er mois de la 3e année de l'ère de Bun'ei, année du signe cyclique hinoe-tora [ 1266 ].
Auteur : vic
Date : 16 janv.16, 11:53
Message :
Yvon a dit :Achevé à l'heure du Mouton [ 14 h ], au temple Seichô-ji 76, le 6e jour du 1er mois de la 3e année de l'ère de Bun'ei, année du signe cyclique hinoe-tora [ 1266 ].
Etonnante conclusion , la dernière phrase . Achevé à l'heure des moutons vous dites . :lol:
Auteur : Yvon
Date : 17 janv.16, 22:31
Message : Réflexion imbécile :non: !
Auteur : algol-x
Date : 17 janv.16, 23:54
Message :
Yvon a écrit :Réflexion imbécile :non: !
Seulement un petit joke! :Bye:

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 25 janv.16, 03:27
Message : Le bouddhisme de Nichiren est un enseignement qui vise à transformer le malheur en bonheur, là où nous sommes. Pour cette raison, il ne cherche pas à étouffer les désirs, faire taire les souffrances ou rechercher le salut dans un monde loin de notre réalité. Il utilise les désirs et les troubles comme des bûches pour alimenter le feu d'un bonheur indestructible qui existe dans le coeur de chaque personne. Il utilise les difficultés de l'existence comme matériau pour créer des valeurs dans son environnement : l'entourage, la société, le monde.
Auteur : algol-x
Date : 25 janv.16, 10:06
Message :
Yvon a écrit :Le bouddhisme de Nichiren est un enseignement qui vise à transformer le malheur en bonheur, là où nous sommes. Pour cette raison, il ne cherche pas à étouffer les désirs, faire taire les souffrances ou rechercher le salut dans un monde loin de notre réalité. Il utilise les désirs et les troubles comme des bûches pour alimenter le feu d'un bonheur indestructible qui existe dans le coeur de chaque personne. Il utilise les difficultés de l'existence comme matériau pour créer des valeurs dans son environnement : l'entourage, la société, le monde etc.
Source Soka Gakkai... :)

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 25 janv.16, 10:10
Message : Tiens vous revoilà déjà ? :lol: Dénigrer c'est plus fort que vous . :wink:
Auteur : algol-x
Date : 25 janv.16, 10:16
Message :
Il utilise les difficultés de l'existence comme matériau pour créer des valeurs dans son environnement : l'entourage, la société, le monde etc.
"Le néo bouddhisme est en réalité une industrie, régie par des lois économiques plutôt que morales ou spirituelles, mettant en œuvre une technologie de l’assujettissement des personnes au travers d’un système de moyens subtils, issus d’une antique expérience religieuse. Cet assujettissement passerait par des effets spéciaux agréables rendant les adeptes dépendants de sensations psychosomatiques souveraines, obtenues au contact de ces groupes, de leurs figures d’autorité et de leurs mises en scène spirituelles."

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 25 janv.16, 10:22
Message : Super source :lol:
"Le néo bouddhisme est en réalité une industrie, régie par des lois économiques plutôt que morales ou spirituelles, mettant en œuvre une technologie de l’assujettissement des personnes au travers d’un système de moyens subtils, issus d’une antique expérience religieuse. Cet assujettissement passerait par des effets spéciaux agréables rendant les adeptes dépendants de sensations psychosomatiques souveraines, obtenues au contact de ces groupes, de leurs figures d’autorité et de leurs mises en scène spirituelles."
Source Essai de Marc Bosche : Quand le Bouddha ne sourit Plus .

Voir lien ci dessous :

https://books.google.fr/books?id=L6_kEr ... ie&f=false



Marc Bosche était un frustré du Bouddhisme qui fit un réquisitoire diffamatoire sur le Bouddhisme Tibétain et Zen dont vous tirez ces propos . Il se faisait passer pour un antropologue C'était juste un prof de l'Essec complètement schizophrène qui a pété les plombs. On raconte comment il a tenté de se suicider quand Lama Guendune lui a dit qu'il ne ferait pas la retraite ? Comment après il a finit reclus, au ras des "Pâquerette" (n'est-ce pas le nom de sa maison à quelques kilomètres seulement de ce lieu qu'il haïssait tant ?), se coupant bientôt des quelques amis qui lui restaient ?

http://bouddhanar-4.blogspot.fr/
Auteur : algol-x
Date : 25 janv.16, 11:25
Message : Vous en penserez ce que vous voudrez, le propos est pertinent:



:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 25 janv.16, 11:55
Message : Encore là ? :lol:
Auteur : algol-x
Date : 25 janv.16, 12:09
Message : Merci d'argumenter sur le texte, mais je doute que vous en soyez capable...

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 25 janv.16, 12:11
Message : Décidément :lol:
Auteur : algol-x
Date : 25 janv.16, 12:15
Message : le texte est pertinent! vous confondez le sujet et son auteur, incapable de faire la critique de l'un, vous faites la critique de l'autre et dans le pur style "propagande noire"
Auteur : Yvon
Date : 25 janv.16, 12:17
Message :
Algol-x a dit :le texte est pertinent!
Le bouddhisme Thibétain dont parle ici Marc Bosche , n'est pas du Néo-Bouddhisme . Ces propos n'engage que son Auteur et quand on voit le personnage , celà n'a rien de pertinent mais ressort plutot du Pamphlet diffamatoire revanchard .
Le Bouddhisme Thibétain , est un bouddhisme tardif , mais c'est un bouddhime parmis tant d'autres . Il n'a rien de "Néo"

Toujours sur les propos de Marc Bosche
Si je suis d'accord pour dire que le bouddhisme tibétain n'est pas exempt de défauts, je ne suis pas d'accord sur la présentation qui est faite de Marc. Je l'ai connu. Je l'ai vu arriver au Bost. J'ai vécu à ses côtés. Je l'ai vu repartir. Cet homme était fou, incroyablement intelligent mais fou et paranoïaque.

Il croyait qu'il allait gravir tous les "échelons" du bouddhisme plus vite que les autres parce qu'il se croyait une personne importante. Quand on lui a dit qu'il était comme les autres, pas de privilèges, qu'il devrait se taper ses 111.111 prostern' et faire preuve d'humilité, il a commencé a délirer. Ensuite, il a tout fait pour porter la robe, fallait voir comment il a fait c.... les Lamas pour ça, il était en plein délire mystique, il se prenait pour le nouveau Messie. Puis Lama Guendune lui a fait comprendre qu'il n'était pas prêt à faire la retraite. Il ne l'a pas supporté et a tenté de se suicider. Il s'est raté, évidement, c'était juste un appel au secours de son ego vexé.

Ensuite il s'est enfermé dans sa maison des « pâquerettes », n'ouvrant plus à personne, perdant des kilos et des kilos, obnubilé par sa vengeance contre Lama Guendune, le Bost et le bouddhisme tibétain en général.

Auteur : algol-x
Date : 25 janv.16, 12:34
Message :
Ces propos n'engage que son Auteur et quand on voit le personnage , celà n'a rien de pertinent mais ressort plutot du Pamphlet diffamatoire revanchard .
Comme vous avez déplacé votre texte, la réponse se trouve au dessus de ce dernier je la reporte donc ici:
"le texte est pertinent! vous confondez le sujet et son auteur, incapable de faire la critique de l'un, vous faites la critique de l'autre et dans le pur style "propagande noire"
"Le néo bouddhisme est en réalité une industrie, régie par des lois économiques plutôt que morales ou spirituelles, mettant en œuvre une technologie de l’assujettissement des personnes au travers d’un système de moyens subtils, issus d’une antique expérience religieuse. Cet assujettissement passerait par des effets spéciaux agréables rendant les adeptes dépendants de sensations psychosomatiques souveraines, obtenues au contact de ces groupes, de leurs figures d’autorité et de leurs mises en scène spirituelles."

Ce serait un excellent sujet à traiter!

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 25 janv.16, 12:38
Message : "Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Nichiren Daishonin, L&T-VI, p. 157

Les désirs terrestres sont l'illumination :

Bonno Soku Bodai - Les bonno (troubles) impliquent l'Éveil

Le bouddhisme enseigne également un corollaire du principe du Poison changé en élixir : bonno soku bodai. Bonno signifie "afflictions" ou "défilements", "troubles" et également "désirs égocentriques de l'ignorance". Soku n'a pas de véritable équivalent, signifiant "s'identifie à" ou, dans ce contexte, "implique". Bodai signifie la bodhéité. Ainsi, bonno soku bodai signifie que les désirs égocentriques, qui affligent notre vie et créent tant de souffrances, impliquent l'Eveil et sont par eux-mêmes la bodhéité.
A première vue, cela paraît non seulement absurde mais dangereux. Et de fait, ce principe a engendré, à travers les âges, un lot considérable de mésinterprétations et de dommages. Beaucoup de personnes ont abusé de la traduction fallacieuse "les désirs sont en eux-mêmes l'Eveil" pour justifier leur égotisme et les pulsions hédonistes, prétextant que c'était une "activité d'Eveil".
Néanmoins, l'affirmation que les afflictions et les détresses impliquent l'Éveil est fondée sur le principe de la transformation du poison en élixir ainsi que sur le principe de la non-dualité, qui sont des enseignements fondamentaux du Sutra du Lotus. Lorsque ce corollaire est compris correctement, il nous indique une attitude saine et efficace dans notre relation avec nos émotions et nos besoins.

Avant d'analyser la nature non-duelle des bonno (désirs/détresses) et de la bodhéité, il faut bien préciser ce que nous entendons par ces termes. Il faut également comprendre de quelle manière cette relation est décrite dans la grande majorité des textes bouddhiques.

Les bonno sont ces caractéristiques ou ces traits personnels qui nous maintiennent dans un état d'agitation, d'anxiété ou de frustration, et nous empêchent d'atteindre la bodhéité. Nous appelons troubles les trois poisons - l'avidité, la colère et l'ignorance. On peut leur ajouter l'orgueil, les vues erronées et le doute.

L’orgueil est le fait de se considérer comme supérieur en capacités ou en savoir et une vision déformée d’un soi nombril du monde. Ce genre d’attitude erronée conduit à s’accrocher à des concepts d’existence et de non-existence, par exemple, ou à des notions que l’on ne peut pas prouver, comme Dieu, âme, etc.

Les gens s'attachent à ces croyances métaphysiques dans le vain espoir d'échapper à l'insécurité. Cette erreur est également propre à ceux qui nient la production conditionnée et la loi de causalité car cela permet de ne pas prendre en main sa propre vie et de ne pas regarder en face la vraie nature de la réalité.

En ce qui concerne le doute, un questionnement honnête et l’esprit de recherche n’est nullement un bonno. Mais ce doute peut conduire à la détresse par l’indécision, l’hésitation et une absence de confiance en soi.

D’après le bouddhisme, la misère des désirs dévorants, la paranoïa de la colère, la confusion de l’ignorance, la négativité engendrée par l’orgueil, les vues erronées et le doute sont des facteurs qui nous empêchent de nous sentir totalement à l’aise, heureux, sereins et confiants. C’est à cause d’eux que nous ne pouvons pas voir les choses sous leur véritable éclairage.

Les premiers enseignements bouddhiques présentaient la bodhéité comme un équivalent du nirvana. Nirvana signifie extinction des flammes des désirs-bonno. En d'autres termes, la bodhéité était vue comme un état où tous les troubles et le sentiment d'un moi qu'ils engendrent étaient entièrement détruits. C'est avec cette idée que les premiers adeptes se sont concentrés sur la négation des désirs-bonno et ont cherché à maintenir le pratiquant dans un état de conscience dépassionné par la méditation.

Parallèlement, on reconnaissait que les désirs-bonno pouvaient également avoir des côtés positifs qui n'avaient pas été développés. Par exemple, ceux qui étaient pleins de désirs dévorants et d'attachements étaient également capables d'un étonnant dévouement à l'égard des trois trésors. Ceux qui étaient particulièrement critiques et hostiles aux autres avaient également la capacité d'une analyse pénétrante et pouvaient distinguer le vrai du faux. Ceux dont l'esprit était facilement dispersé dans d'interminables spéculations sont aussi reconnus pour leur ouverture d'esprit et leur curiosité. Ayant admis que des désirs ignorés pouvaient être canalisés et développés en qualités positives, ces premiers bouddhistes ont mis au point différentes méditations qui misaient sur la potentialité positive des désirs, et les encourageaient. Ils les associaient à d'autres formes de méditation afin de contrebalancer les aspects négatifs des désirs. Ainsi, une personne trop critique à l'égard des autres devait méditer régulièrement sur la bonté. Cette même personne pouvait également méditer sur différents éléments du corps afin d'exercer ses capacités d'analyse critique (note) .

Il faut également ne pas oublier que les désirs-bonno sont justement ce qui nous motive à pratiquer le bouddhisme. Si nos vies étaient parfaites et que nous n'éprouvions ni détresse ni frustration, nous n'aurions pas à chercher la véritable nature de l'existence ni à développer la sagesse et la compassion de la bodhéité. Dans un certain sens, nos détresses et nos désirs inconscients manifestent notre aspiration à un mode de vie meilleur. Les troubles sont le symptôme d'un besoin profond de trouver un sens à la vie, la sécurité et le bonheur authentique. Une personne en proie aux désirs venus de l'inconscient les renforce malgré elle dans son effort mal orienté pour les satisfaire. La tendance habituelle de rechercher la satisfaction durable de son ego dans des objets matériels, ou même spirituels, s'accroît à chaque nouvelle tentative. Et pourtant, il n'y a rien, sauf dans le bouddhisme, qui soit à même de procurer un bonheur tel qu'il comble nos désirs inconscients. C'est dans ce sens que les désirs sont des agents actifs de la bodhéité : ils nous poussent à chercher, même sans le savoir, notre état de bouddha. On pourrait même dire : "Ce que nous cherchons est précisément ce qui nous pousse à chercher."

Finalement, les désirs-bonno sont eux-mêmes des objets d'Éveil. La bodhéité n'est pas quelque chose qui existe dans un vacuum, un néant mystique. La bodhéité est le fait de s'éveiller à la véritable nature de la réalité ; c'est le jaillissement de ce qui est profondément enfoui. Lors de l'Éveil, les troubles ne sont pas simplement rejetés ou oubliés. Ils sont perçus comme une partie intégrante de la nature dynamique et interdépendante de notre vie. Celui qui est Éveillé à la véritable nature de ces troubles n'est plus en leur pouvoir et peut les voir dans leur pureté, celle de la nature dynamique et interdépendante de tout ce qui est. Avidité, colère, ignorance, orgueil, vues erronées et doutes sont transformés, par une perception éclairée, en leurs équivalents positifs, tout comme les blocs de glace se muent en eau sous la chaleur du soleil. Dans la bodhéité, l'avidité devient dévotion, la colère, une saine critique, l'ignorance, un esprit d'ouverture à la vérité ; l'orgueil devient confiance en soi, les vues erronées se transforment en raisonnement scrupuleux et le doute en examen prudent. On devient aussi capable d'utiliser les connaissances acquises dans notre vie intérieure pour comprendre et aider les autres, et partager leurs troubles.

La meilleure façon de faire face aux troubles est simplement de leur accorder notre attention à la lumière du Dharma merveilleux. C'est en cela que la récitation de Namu Myoho Renge Kyo peut nous aider à changer le poison des troubles en qualités de bodhéité. Par daimoku nous développons notre capacité d'attention et d'équilibre, ce qui nous permet de repérer et de réorienter nos désirs, au lieu de nous y engluer et nous laisser emporter dans leur tourmente. Namu Myoho Renge Kyo peut nous aider à réfléchir avant d'agir et même à reconnaître les pensées et les sentiments négatifs pour ce qu'ils sont, si bien que nous ne nous identifions plus à ces pensées et à ces sentiments, et prenons ainsi le contrôle de nos vies. Par ailleurs, le principe de Namu Myoho Renge Kyo ne condamne pas ces désirs, pas plus qu'il les nie : il nous fournit l'occasion et la force de faire sur eux un certain travail et de révéler leur aspect positif.
Auteur : algol-x
Date : 25 janv.16, 13:23
Message : Au sujet de la Soka gakkai, et de l'école Fuji (qui a "excommuniée" la SGI dans les années 90) voici un lien qui permet d'appréhender les rapports entre les deux factions, les discussions en fin d'article présentent un intérêt certain: les conflits qui agitent ces deux groupes, et les opinions des uns et des autres concernant "l’orthodoxie" du Bouddhisme de Nichiren.

http://ecolefuji.jimdo.com/2014/08/23/c ... ouddhisme/

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 25 janv.16, 13:26
Message : Hors sujet il y a un post pour ca . Merci

http://www.forum-religion.org/atheisme/ ... 29331.html

Et merci d'arréter de Troller mes messages et sujets . :?
Auteur : algol-x
Date : 25 janv.16, 13:50
Message :
Yvon a écrit :Hors sujet il y a un post pour ca . Merci
Les écoles Nichiren ont été en conflit entre elles dès la mort de Nichiren, ce sont des faits historiques, de ce fait mes interventions ne sont pas H.S.

http://ecolefuji.jimdo.com/2014/08/23/c ... ouddhisme/
Yvon a écrit :Et merci d'arréter de Troller mes messages et sujets . :?
vos propos victimaires n'engagent que vous!


:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 25 janv.16, 13:58
Message : Du Flood maintenant :hum:
Auteur : algol-x
Date : 25 janv.16, 14:37
Message : rectification:

"Les écoles Nichiren ont été en conflit entre elles après la mort de Nichiren"

Ce ne sont pas Les écoles Nichiren qui ont été en conflit entre elles, mais les disciples dont les avis divergeaient sur la doctrine.

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 25 janv.16, 14:46
Message : Vous avez posté 4 fois de suite votre avant dernier message et 3 fois le dernier .
Vous comptez encore mettre vos messages plusieurs fois , pour Flooder et pourrir le sujet ? :interroge:

Ici, il n'est pas question ni de l'école Fuji ni de la Soka Gakkai .

Ensuite qu'avez vous à dire à propos du Bouddhisme de Nichiren , à part le dénigrer comme à votre habitude ?

Rien je suppose . :non:
Auteur : algol-x
Date : 26 janv.16, 00:37
Message :
Yvon a écrit :Ici, il n'est pas question ni de l'école Fuji ni de la Soka Gakkai . Ensuite qu'avez vous à dire à propos du Bouddhisme de Nichiren , à part le dénigrer comme à votre habitude ?
j'ai répondu à cette question plus haut, merci de vous y référer. L'emploi que vous faites du terme "dénigrer" c'est pratique pour éluder certains aspects du bouddhisme de Nichiren, ainsi que de disqualifier d'avance tout propos critique!
Yvon a écrit :Rien je suppose .
Vous supposez...

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 26 janv.16, 01:58
Message : La pratique du bouddhisme de NIchiren et la vie quotidienne

Il faut balayer les idées reçues sur un bouddhisme qui, se consacrant à l'élévation de l'âme et à la renonciation aux désirs, se détournerait de la vie quotidienne pour se réfugier dans une recherche illusoire du nirvana (éveil et libération). Il n'en est rien.

Le bouddhisme de Nichiren Daishonin est un enseignement qui vise à transformer le malheur en bonheur, là où nous sommes.
Pour cette raison, il ne cherche pas à étouffer les désirs ou à faire taire les souffrances. Il les utilise comme des bûches pour alimenter le feu de la boddhéité qui est dans le coeur de chaque personne.
La récitation de Nam Myoho Renge Kyo devant le Gohonzon permet la transformation des souffrances en une vaste énergie qui jaillit naturellement du fond même de notre existence. Cette énergie n'a rien de magique.
L'irruption de la force vitale dans notre vie quotidienne témoigne simplement de la puissance infinie de l'univers qui est en chacun de nous. C'est cette force vitale et la grande sagesse qui l'accompagne qui permettent à chacun d'affronter, afin de les transformer, les aspects les plus difficiles de son existence.
C'est la même force vitale qui est apparue dans la vie de millions de personnes qui ont pratiqué le bouddhisme depuis 2 500 ans. Le bouddhisme de Nichiren ne supprime pas les problèmes. Il n'est pas non plus une consolation, un refuge permettant de les éviter. Il nous permet de renforcer notre propre vie, d'éveiller notre potentiel et, ce faisant, de mieux résoudre les obstacles qui l'entravent. C'est donc un outil extraordinaire pour surmonter les difficultés et mieux vivre en harmonie avec soi et avec les autres.

Le but de la pratique bouddhique est de rendre les individus responsables, indépendants et épanouis dans tous les domaines de leur vie, et non des esclaves spirituels coupés du monde, de la famille, de la société et placés sous la dépendance d'un quelconque gourou ou d'un bonze se positionnant comme intermédiaire indispensable entre le bouddha et l'être humain.
Le croyant du bouddhisme de Nichiren est seul responsable face à sa vie, et c'est par lui-même qu'il apprend à surmonter progressivement toutes ses difficultés. Le bouddhisme de Nichiren et sa pratique sont des outils qui lui sont proposés pour y arriver .
Auteur : algol-x
Date : 27 janv.16, 02:10
Message : Merci pour le texte!

les passages en gras permettent de saisir les manipulations sémantiques propres à la soka gakkai, ses affirmations douteuses, ainsi que son prosélytisme, j'en ferais l'analyse ultérieurement...

Un lien vers un pdf sur les différences doctrinales des écoles Nichiren:

http://nichiren-shu.org/NONA/comparison.pdf


:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 31 janv.16, 04:11
Message : Certains considèrent la religion comme appartenant à un monde à part, en dehors des réalités quotidiennes. Ils établissent une distinction entre leur vie spirituelle et les nécessités de la vie courante. Or le bouddhisme de Nichiren propose une toute autre conception...

Selon cet enseignement, les aspects spirituel et matériel de la vie sont inextricablement liés. Pratiquer le bouddhisme, au sein des contraintes de la société nous donne de nombreuses et précieuses occasions de puiser dans nos ressources intérieures et nous développer. Ainsi, nous trouvons la clé du bonheur au milieu de la vie quotidienne ! C'est ce principe qu'on appelle “la foi équivaut à la vie quotidienne”.

Aussi, Nichiren Daishonin écrit à l'un de ses disciples :

Considérez le service de votre seigneur comme la pratique du Sûtra du Lotus.
Réponse à un croyant (L&T-III, 308)

Le “service de votre seigneur” désignerait, de nos jours, notre travail ou notre rôle social. Le sens de cette phrase est donc que les activités quotidiennes constituent le terrain de l’entraînement bouddhique. C’est là également qu'un bouddhiste peut, à travers son comportement, démontrer la valeur d'un mode de vie fondé sur la croyance.

Notre quotidien n’est rien d’autre que l’activité de notre vie. Il change et s’améliore naturellement lorsque nous lui faisons face avec le courage et la vitalité caractéristiques du riche état de vie développé par la croyance – l'état de bouddha.

Ce profond principe bouddhique nous amène à changer de point de vue sur les difficultés ordinaires. Plutôt que de les considérer comme des obstacles à notre épanouissement, elles sont utilisées comme un moteur pour approfondir sa foi et sa pratique – la récitation de Nam-myoho-renge-kyo devant le Gohonzon. Nous ressentons alors profondément que ces problèmes et les combats qu’ils nous poussent à mener constituent en fait une opporturnité de faire jaillir en nous notre état de bouddha. Dans des circonstances difficiles, notre quotidien devient la scène où nous “jouons” la transformation de notre destinée.

Si nous comparons la vie à un arbre, la foi en constitue les racines, et la vie quotidienne, le tronc, les branches et les feuilles. Nous pourrions dire qu’une vie qui n’est pas fondée sur la foi tend à être influencée facilement par l’environnement et devient comme un arbre qui a perdu ses racines. Plus les racines sont profondes, plus la vie quotidienne que nous construisons est solide.

Le bouddhisme de Nichiren nous encourage donc à remporter la victoire dans notre quotidien, en tant que membres de la société qui créent des valeurs et obtiennent la confiance des autres.

Etablir la Terre de Bouddha ici-même
L'aspiration bouddhiste à la “Terre de Bouddha”, c’est-à-dire une société pacifique et prospère, n'est pas dirigée vers un ailleurs, dans un autre monde, mais cherche à l'établir ici-même, là où nous nous trouvons. Comme Nichiren Daishonin l'affirme dans son Traité sur l’établissement de l'enseignement correct pour la paix dans le pays, l’endroit où les personnes qui croient en la Loi merveilleuse inspirent confiance aux autres, devient en soi une Terre de Bouddha.

De plus, dans Les enseignements oraux,il écrit :

L’endroit où nous croyons dans le Sûtra du Lotus [Gohonzon] est bien le lieu d’entraînement bouddhique. Il n’est nul besoin d’aller ailleurs en partant d’ici. Le lieu d’entraînement bouddhique désigne l’endroit où habitent les êtres vivants des Dix États. Maintenant, le lieu où Nichiren et ses disciples récitent Nam-myoho-renge-kyo, quel qu’il soit, montagne, vallée ou vaste plaine, ce lieu est la Terre de Bouddha, la Terre de la Lumière éternellement paisible. On l’appelle le lieu d’entraînement bouddhique.
GZ, p. 781.
Par conséquent, la véritable pratique de la foi consiste à accorder une grande importance à l’endroit où nous vivons maintenant et à en faire un lieu où règnent l'harmonie et la paix.
Auteur : algol-x
Date : 02 avr.17, 10:08
Message :
Yvon a écrit :La pratique du bouddhisme de NIchiren et la vie quotidienne

Il faut balayer les idées reçues sur un bouddhisme qui, se consacrant à l'élévation de l'âme et à la renonciation aux désirs, se détournerait de la vie quotidienne pour se réfugier dans une recherche illusoire du nirvana (éveil et libération). Il n'en est rien.

Le bouddhisme de Nichiren Daishonin est un enseignement qui vise à transformer le malheur en bonheur, là où nous sommes.
Pour cette raison, il ne cherche pas à étouffer les désirs ou à faire taire les souffrances. Il les utilise comme des bûches pour alimenter le feu de la boddhéité qui est dans le coeur de chaque personne.
La récitation de Nam Myoho Renge Kyo devant le Gohonzon permet la transformation des souffrances en une vaste énergie qui jaillit naturellement du fond même de notre existence. Cette énergie n'a rien de magique.
L'irruption de la force vitale dans notre vie quotidienne témoigne simplement de la puissance infinie de l'univers qui est en chacun de nous. C'est cette force vitale et la grande sagesse qui l'accompagne qui permettent à chacun d'affronter, afin de les transformer, les aspects les plus difficiles de son existence.
C'est la même force vitale qui est apparue dans la vie de millions de personnes qui ont pratiqué le bouddhisme depuis 2 500 ans. Le bouddhisme de Nichiren ne supprime pas les problèmes. Il n'est pas non plus une consolation, un refuge permettant de les éviter. Il nous permet de renforcer notre propre vie, d'éveiller notre potentiel et, ce faisant, de mieux résoudre les obstacles qui l'entravent. C'est donc un outil extraordinaire pour surmonter les difficultés et mieux vivre en harmonie avec soi et avec les autres.

Le but de la pratique bouddhique est de rendre les individus responsables, indépendants et épanouis dans tous les domaines de leur vie, et non des esclaves spirituels coupés du monde, de la famille, de la société et placés sous la dépendance d'un quelconque gourou ou d'un bonze se positionnant comme intermédiaire indispensable entre le bouddha et l'être humain.
Le croyant du bouddhisme de Nichiren est seul responsable face à sa vie, et c'est par lui-même qu'il apprend à surmonter progressivement toutes ses difficultés. Le bouddhisme de Nichiren et sa pratique sont des outils qui lui sont proposés pour y arriver .
vos contributions sont un assemblage de copiés-colles issus principalement des publications de la SG. Le Gosho zenshu (écrits de Nichiren) compilation issue la Nichiren sohshu, que vous citez abondamment n'est reconnu que par cette dernière et la SG accuse les bonzes de la Nichiren sohshu d'avoir falsifiés des textes, ils défendent ce point de vue depuis la rupture avec la Nichiren sohshu, ce qui tendrait à relativiser ces accusations, la Nichiren Shu (la faction tolérante des écoles Nichiren) contestent des éléments de cette compilation depuis très longtemps pour d'autre raisons doctrinales, chaque écoles ont leur propres interprétations sur ces textes. De quel bouddhisme de Nichiren parlez vous? Apparemment du Bouddhisme Soka Gakkai! le Bouddhisme Soka Gakkai ne serait représenter toute les nuances de ce Bouddhisme, le titre de ce post devrait être logiquement "le bouddhisme Soka Gakkai", alors malhonnêteté intellectuelle ou bien aveuglement dû à votre secte exclusiviste ?

Au sujet de votre texte reporté ci-dessus notamment les textes en gras, appellent une réflexion, vous dites par exemple: "Le bouddhisme de Nichiren ne supprime pas les problèmes. Il n'est pas non plus une consolation, un refuge permettant de les éviter." c'est en contradiction avec les textes publiés (à ma connaissance) par la SG, et les témoignages des participants dans réunions, on découvre ainsi un double langage! ensuite vous "écrivez: "Le but de la pratique bouddhique est de rendre les individus responsables, indépendants et épanouis dans tous les domaines de leur vie, et non des esclaves spirituels coupés du monde, de la famille, de la société et placés sous la dépendance d'un quelconque gourou ou d'un bonze se positionnant comme intermédiaire indispensable entre le bouddha et l'être humain." Ça prête à sourire, au regard du culte de la personnalité dont est l'objet Daisaku Ikeda, et de son influence sur les adeptes qu'il infantilise! et puis a t'on besoin du bouddhisme pour être selon "vos" propos "d'être les individus responsables, indépendants et épanouis dans tous les domaines de leur vie" ?

Je vous souhaite bien le bonsoir et au plaisir de vous lire!

:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 02 avr.17, 10:37
Message : Erreur encore une fois mes citations de Nichiren viennent du site Nichiren Etude Site indépendant
Nichiren-Etudes est un groupe de personnes
indépendant de tous mouvements religieux ou laïques,
ainsi que de toute société, association ou entreprise

https://www.nichiren-etudes.net/projet.htm

A bon entendeur .

Certains considèrent la religion comme appartenant à un monde à part, en dehors des réalités quotidiennes. Ils établissent une distinction entre leur vie spirituelle et les nécessités de la vie courante. Or le bouddhisme de Nichiren propose une toute autre conception...

Selon cet enseignement, les aspects spirituel et matériel de la vie sont inextricablement liés. Pratiquer le bouddhisme, au sein des contraintes de la société nous donne de nombreuses et précieuses occasions de puiser dans nos ressources intérieures et nous développer. Ainsi, nous trouvons la clé du bonheur au milieu de la vie quotidienne ! C'est ce principe qu'on appelle “la foi équivaut à la vie quotidienne”.

Aussi, Nichiren Daishonin écrit à l'un de ses disciples :

Considérez le service de votre seigneur comme la pratique du Sûtra du Lotus.
Réponse à un croyant (L&T-III, 308)

Le “service de votre seigneur” désignerait, de nos jours, notre travail ou notre rôle social. Le sens de cette phrase est donc que les activités quotidiennes constituent le terrain de l’entraînement bouddhique. C’est là également qu'un bouddhiste peut, à travers son comportement, démontrer la valeur d'un mode de vie fondé sur la croyance.

Notre quotidien n’est rien d’autre que l’activité de notre vie. Il change et s’améliore naturellement lorsque nous lui faisons face avec le courage et la vitalité caractéristiques du riche état de vie développé par la croyance – l'état de bouddha.

Ce profond principe bouddhique nous amène à changer de point de vue sur les difficultés ordinaires. Plutôt que de les considérer comme des obstacles à notre épanouissement, elles sont utilisées comme un moteur pour approfondir sa foi et sa pratique – la récitation de Nam-myoho-renge-kyo devant le Gohonzon. Nous ressentons alors profondément que ces problèmes et les combats qu’ils nous poussent à mener constituent en fait une opporturnité de faire jaillir en nous notre état de bouddha. Dans des circonstances difficiles, notre quotidien devient la scène où nous “jouons” la transformation de notre destinée.

Si nous comparons la vie à un arbre, la foi en constitue les racines, et la vie quotidienne, le tronc, les branches et les feuilles. Nous pourrions dire qu’une vie qui n’est pas fondée sur la foi tend à être influencée facilement par l’environnement et devient comme un arbre qui a perdu ses racines. Plus les racines sont profondes, plus la vie quotidienne que nous construisons est solide.

Le bouddhisme de Nichiren nous encourage donc à remporter la victoire dans notre quotidien, en tant que membres de la société qui créent des valeurs et obtiennent la confiance des autres.

Etablir la Terre de Bouddha ici-même
L'aspiration bouddhiste à la “Terre de Bouddha”, c’est-à-dire une société pacifique et prospère, n'est pas dirigée vers un ailleurs, dans un autre monde, mais cherche à l'établir ici-même, là où nous nous trouvons. Comme Nichiren Daishonin l'affirme dans son Traité sur l’établissement de l'enseignement correct pour la paix dans le pays, l’endroit où les personnes qui croient en la Loi merveilleuse inspirent confiance aux autres, devient en soi une Terre de Bouddha.

De plus, dans Les enseignements oraux,il écrit :

L’endroit où nous croyons dans le Sûtra du Lotus [Gohonzon] est bien le lieu d’entraînement bouddhique. Il n’est nul besoin d’aller ailleurs en partant d’ici. Le lieu d’entraînement bouddhique désigne l’endroit où habitent les êtres vivants des Dix États. Maintenant, le lieu où Nichiren et ses disciples récitent Nam-myoho-renge-kyo, quel qu’il soit, montagne, vallée ou vaste plaine, ce lieu est la Terre de Bouddha, la Terre de la Lumière éternellement paisible. On l’appelle le lieu d’entraînement bouddhique.
GZ, p. 781.
Par conséquent, la véritable pratique de la foi consiste à accorder une grande importance à l’endroit où nous vivons maintenant et à en faire un lieu où règnent l'harmonie et la paix.
Auteur : Karlo
Date : 02 avr.17, 10:59
Message :
Si nous comparons la vie à un arbre, la foi en constitue les racines, et la vie quotidienne, le tronc, les branches et les feuilles. Nous pourrions dire qu’une vie qui n’est pas fondée sur la foi tend à être influencée facilement par l’environnement et devient comme un arbre qui a perdu ses racines. Plus les racines sont profondes, plus la vie quotidienne que nous construisons est solide.

Ben voyons. Toujours la même rengaine religieuse cherchant à faire passer leur délirium mystique pour de la très grande sagesse...

Non, désolé : on n'a aucun besoin de foi religieuse pour avoir une vie stable et agréable.



Si on commence à se lancer dans des comparaisons aussi fallacieuses on peut raconter tout et n'importe quoi.
Comme par exemple que la foi n'est que la béquille intellectuelle que des personne faibles inventent parce qu'elles ne sont pas capables d'accepter de regarder la réalité en face. Elles préfèrent s'inventer de belles histoires rassurantes et se pétrissent de certitudes anesthésiantes.
Auteur : algol-x
Date : 02 avr.17, 11:04
Message :
Yvon a écrit :Erreur encore une fois mes citations de Nichiren viennent du site Nichiren Etude Site indépendant
Nichiren-Etudes est un groupe de personnes
indépendant de tous mouvements religieux ou laïques,
ainsi que de toute société, association ou entreprise

https://www.nichiren-etudes.net/projet.htm

A bon entendeur .
Bref, vous n'avez rien à dire, le gosho zenshu d’après la Soka Gakkai à été falsifié, et vous le citez. [CENCURE]

allez maintenant dodo! au plaisir de vous lire !

:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 02 avr.17, 11:13
Message : Pour quelqu'un qui se dit connaitre la SG , vous me faites bien rire .

Le Gosho Zenshu et une compilation des écrits de Nichiren effectuée sous la direction d' un Grand Patriarche de La Nichiren Shoshue .

gosho: Littéralement "écrit" ; go = préfixe honorifique, sho = écrits. Les écrits, séparés ou rassemblés, de Nichiren. Le recueil des goshos comprend des traités doctrinaux, des transcriptions d'enseignements oraux, des lettres de remontrance, des tableaux, des lettres aux disciples moines et laïcs, etc. Il subsiste aujourd'hui plus de sept cents écrits de Nichiren, y compris les copies et les fragments. L'authenticité de quelques écrits est contestée par certaines écoles nichireniennes, même quand elles reconnaissent l'orthodoxie du contenu. Toutefois quelques écrits sont suspectés être des faux fabriqués par des successeurs désireux de se donner une légitimité. Il existe deux compilations établies par les premiers disciples : celle de Nikko et celle de Nichijo (Toki Jonin).
Selon le destinataire Nichiren écrivait soit en chinois classique soit en japonais, soit mélangeant les deux, ce qui explique les répétitions presque mot pour mot de certains passages.
A l'heure actuelle, il existe trois éditions accessibles au large public : 1) Showa Teihon Nichiren Shonin Ibun,  昭和定本 日蓮聖人遺, édité par le Centre d'études du bouddhisme de Nichiren, Université Rissho, au Mont Minobu (Nichiren Shu); (1926-1989 ; réédité en 2000, 4 volumes). Il s'appuie sur le Rokunai Gosho qui remonterait à Toki Jonin ; 2) Nichiren Daishonin Gosho Zenshu 日蓮大聖人御書全集, (Oeuvres complètes de Nichiren Daishonin) édité par la Soka Gakkai, en 1952, sous la direction du 59e Grand-patriarche, Nichiko Shonin. Cette traduction, qui s'appuie non seulement sur les originaux mais également sur les annotations en marges, est à la base d'un certain nombre de divergences doctrinales entre le courant Nichiren Shoshu/Soka Gakkai et les écoles d'obédience Nichiren Shu qui suivent le Showa Teihon. (Le Hennentai Nichiren Daishonin Gosho 編年体 日蓮大聖人御書 publié en 1973 est la version chronologique du Gosho Zenshu) ; 3) Heisei Shinpen Nichiren Daishonin Gosho 平成新編  日蓮大聖人, édité par le Taiseki-ji (Nichiren Shoshu), en 1994. C'est une révision totale des écrits du Gosho Zenshu et du Showa Shintei Gosho (version chronologique éditée 1971, sous le 66e Grand-patriarche, Nittatsu Shonin). De nouveaux textes ont été ajoutés et d'autres, dont l'authenticité est controversée, supprimés. Cette édition suit l'ordre chronologique et est en "kakikudashi-bun" (書き下し文), lecture japonaise avec réorganisation syntaxique et certains caractères chinois (漢字) trop anciens remplacés par ceux utilisés aujourd'hui. La Nichiren Shoshu prévoir l'édition prochaine du Gosho en style d'origine (原文体). Voir la liste des goshos traduits et les dix Ecrits principaux.
4) Il existe une traduction incomplète anglaise en 7 volumes The Major Writings of Nichiren Daishonin (en abrégé MW ainsi qu'une réédition en un volume, datant de 1999 : The Writings of Nichiren Daishonin (en abrégé WND) qui comporte de nombreuses modifications. Une traduction française de Major Writings of Nichiren Daishonin) a été publiée par l'ACEP : (Soka Gakkaï 7 volumes (1992 - 2000) et Les Ecrits de Nichiren - Les 7 premiers volumes en 1 seul tome (éd. revue et corrigée 2011) Voir la liste de goshos anglais/japonais et en français la liste chronologique ou alphabétique.

https://www.nichiren-etudes.net/dico/g.htm
Auteur : algol-x
Date : 02 avr.17, 11:25
Message :
Yvon a écrit :Pour quelqu'un qui se dit connaitre la SG , vous me faites bien rire .

Le Gosho Zenshu et une compilation des écrits de Nichiren effectué par un Grand Patriarche de La Nichiren Shoshue . Ce qui signifie que la la Nichiren Shoshue et la SG se base sur les mêmes écrits .
Vous n'avez apparemment rien compris à mon post précédent, je vais pas vous faire une explication de texte, avec vous ce serait compliqué !

:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 02 avr.17, 11:30
Message : Mais avec vous y a rien à comprendre , il n'y a dans vos propos que du dénigrement et de la mauvaise foi systématique sur la SG et ses membres quitte à les faire passer pour des demeurés comme vous le faites encore et encore .

Dorénavant je ferait abstraction de vos commentaires désobligents qui n'aportent rien sinon la discorde et la méchanceté gratuite .

Pour en revenir au sujet .

Le But du bouddhisme de Nichiren :

Révéler l'état de bouddha de chacun dans cette vie .
Auteur : algol-x
Date : 02 avr.17, 15:15
Message :
Yvon a écrit :Mais avec vous y a rien à comprendre , il n'y a dans vos propos que du dénigrement et de la mauvaise foi systématique sur la SG et ses membres quitte à les faire passer pour des demeurés comme vous le faites encore et encore .

Dorénavant je ferait abstraction de vos commentaires désobligents qui n'aportent rien sinon la discorde et la méchanceté gratuite .
Vous par contre, vous débordez de bienveillance, merci à la Soka Gakkai ! :wink:
Yvon a écrit :On est bien d'accord , mais c'est plus fort que lui , s'en est maladif . Chez Algol critiquer la SG suite à ses problèmes dépréssifs c'est devenu pathologique . Et comme on le remarque il transfert sur les autres ses propres symptomes .
Yvon a écrit :Moi ca fait 33 ans et tout va bien :Bye:

Algol oublie aussi de dire qu'il avait des troubles psychiques , qu'il a fait partie d'un groupe dissident en 1992 donc on est loins des 18 ans , et qu'il n'a aucune notion d'étude du bouddhisme de Nichiren , ce que j'ai maintes fois contaté durant les 8 ans que je converse avec lui .
Yvon a écrit :C'est bien ce que je disais , c'est maladif . (Quand il parle de parano , on voit bien que ça vient de lui )
Au plaisir de vous lire !

:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 02 avr.17, 19:35
Message : Le but de but fondamental de la pratique du bouddhisme de Nichiren est de reveler son propre état de bouddha.
L'atteinte de la bouddhéité en cette vie

En adoptant la foi dans l'objet de culte le mandala ( Gohonzon) et en faisant des efforts sincères dans la pratique bouddhique pour soi et pour les autres, nous pouvons atteindre l'état de bouddha dans cette existence. Tel est le principe de « atteindre de la bouddhéité en cette vie ».
« La pratique pour soi » signifie accomplir la pratique bouddhique pour notre propre bien. « La pratique pour les autres » signifie enseigner et guider les autres vers la pratique bouddhique de maniere a ce que, eux aussi, puissent obtenir des bienfaits. Plus précisément, « la pratique pour soi et pour les autres » signifie faire Gongyo (réciter 2 chapitres du Sutra du Lotus et reciter Daimoku, c'est-a-dire Nam-myoho-renge-kyo, tout en entrant aussi en relation avec d'autres .
Nichiren Daishonin écrit : « Si des pratiquants du Sutra du Lotus accomplissement la pratique religieuse selon les indications du Sutra, alors tous sans exception atteindront et coup sar la bouddhéité dans leur vie présente. Pour citer une analogie, si l'on fait des plantations au printemps ou en été, alors, tôt ou tard, dans le courant de l'année, on est assure d'obtenir la récolte. » (Les doctrines des trois mille le mondes en un instant de vie)

Atteindre la bouddhéité, ou devenir bouddha, ne signifie pas devenir un être humain particulier, totalement different de ce que nous sommes maintenant, ni renaltre dans une terre pure trés eloignee de ce monde dans notre vie prochaine.
Nichiren explique le mot « atteindre » dans l'ex-pression « atteindre la bouddhéité » de la maniere suivante : « "Atteindre" signifie ouvrir ou reveler. »
Atteindre la bouddhéité signifie donc simplement faire apparaltre la bouddhéité inhérente a notre vie.
En tant que personnes ordinaires, nous pouvons faire apparaltre cet état d'éveil, tels que nous sommes. C'est ce qu'expriment les concepts de « atteindre de la bouddhéité par les personnes ordinaires » et de « l'atteinte de la bouddhéité sous notre forme actuelle ».
Auteur : Shonin
Date : 10 nov.17, 06:46
Message :
Marmhonie a écrit :beaucoup de prosélytisme pour un bouddhisme fanatique qui est dans la liste en France des dérives sectaires sous haute surveillance d'Etat.
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Vous créez quantité de sujet sur cette mouvance fanatique qui est un djihadisme japonais insensé, comprenez de ne pas aller vous-même dans votre attitude, dans une impasse fanatique déconnectée de tout dialogue & versé dans du prosélytisme ultra.

Attention danger. Et les sujets sur Nichiren sont déjà très nombreux et condamnés dans la vie démente de ce moine fou, il en est de même enevers les groupuscules fanatiques qui recrutent sur Internet. La surveillance modératrice est à son niveau élevé, comme envers tout fanatisme.
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Je rappelle que ce bouddhisme déjanté, sous surveillance en France par la Mivilitude, n'est pas du bouddhisme en France et n'est pas reconnu par l'UBF (Union des Bouddhistes de France).
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>> Cela est tout simplement faux. à suivre..
Yvon a écrit :Le bouddhisme de Nichiren Daïshonin part du principe que tous les êtres humains ont la possibilité d'atteindre l'illumination. Cette idée est la caractéristique même du bouddhisme du Mahayana. Le bouddhisme Mahayana, l'une des deux principales branches qui se développa en Inde après la mort de Shakyamuni, fut d'abord un mouvement pour rendre accessibles au plus grand nombre les enseignements du Bouddha.
A la différence de certains groupes du bouddhisme antérieur, ses adeptes ne se coupaient pas de la société mais choisissaient de travailler à répandre le bouddhisme dans le peuple et d'aider les autres à trouver la voie qui mène à l'illumination. La caractéristique essentielle du Mahayana est donc l'esprit de compassion et l'altruisme.

Le Bouddhisme Mahayana fut introduit en Chine où il donna naissance à diverses écoles. L'une des plus importantes fut fondée par T'ien t'aï (538-597) et on la désigne du nom de T'ien t'aï ou école Tendaï. Elle enseigne que le Sûtra du Lotus est le plus élevé de tous les sûtras du Mahayana et que tout - les êtres animés commes les choses inanimées - possède à l'état latent la possibilité d'illumination.
Cette théorie est résumée dans le principe d'Ichinen Sanzen. Les principes de cette école furent par la suite développés et systématisés par Miao-lo (711-782), le neuvième patriarche de cette tradition.

Le Bouddhisme de T'ien t'aï, comme nous l'avons vu, fut introduit au Japon au IX° siècle par Dengyo Daïshi, qui avait étudié ces doctrines en Chine. Plus tard, au XIII° siècle, Nichiren Daïshonin étudia au mont Hiei, centre de l'école Tendaï au Japon, et en vint à réaliser que le Sûtra du Lotus constitue vraiment le coeur de tous les enseignements bouddhiques. Peu après, il commença à enseigner la vérité à laquelle il était parvenu.

Selon son enseignement, les multiples lois qui régissent l'Univers obéissent toutes à un principe unique ou une Loi. En comprenant cette Loi, une personne peut libérer le potentiel caché dans sa propre vie et réaliser une harmonie parfaite avec son environnement. Nichiren Daïshonin a défini la Loi universelle comme étant Nam Myoho Renge Kyo, formule qui représente l'essence du Sûtra du Lotus. De plus, il lui donna une forme concrète en inscrivant le parchemin appelé Gohonzon afin que tous les hommes puissent mettre en pratique l'essence de la sagesse bouddhique et parvenir à l'illumination.

Dans le traité intitulé "Sur le véritable objet de vénération ", il conclut que croire en Nam Myoho Renge Kyo et adresser cette invocation au Gohonzon, qui est la cristallisation de la loi universelle, permet de révéler la nature de bouddha inhérente à chaque être humain.

Tous les phénomènes sont soumis à la stricte loi de cause et d'effet. Par conséquent, l'état dans lequel se trouve la vie d'une personne - autrement dit sa destinée - est le résultat de toutes les causes précédemment créées. En récitant Nam Myoho Renge Kyo, une personne crée la cause suprême, une cause qui dépasse de beaucoup en importance les effets négatifs résultant du passé.

L'illumination n'est pas un état mystique ou transcendantal, comme on pourrait être tentés de le croire. C'est plutôt l'état de la plus grande sagesse, vitalité et bonne fortune, dans lequel une personne peut diriger sa propre destinée, être pleinement satisfaite dans ses activités quotidiennes et parvenir à comprendre la raison pour laquelle elle est en vie.

http://www.forum-religion.org/bouddhism ... -t367.html

Merci du fond du coeur Yvon.
<3
C'est bon de vous lire.. encore !
Auteur : Shonin
Date : 12 nov.17, 14:01
Message : Marmhonie.

Je pourrais vous dire d'actualiser vos disquettes, qu'ici rien n'a changé à la virgule près.

Mais je respecte votre opposition à la Loi merveilleuse. Terme difficile à comprendre et accepter, surtout si personne ni vous même, ne vous donne les réponses que vous attendez.

Ce mouvement a été construit par le peuple et pour le peuple qui souhaitait se reconstruire après des bombardements et guerre civile. Ce mouvement est né de la souffrance d'un peuple, d'un cri contre la guerre, et si nous en parlons aujourd'hui c'est parce qu'elle a fait son bout de chemin la résilience !
Un homme s'est dressé (et pas n'importe qui je vous ferait dire.) et d'autre on suivit. Et ainsi de suite jusqu'à.. :
La prétention de ce mouvement international tient dans des réunions de discussions, le dialogue, entre personnes d'un même quartier souhaitant soutenir leur vie (révolution humaine) et celle des autres, autour d'un objet de culte le Gohonzon, et la doctrine d'un moine, Nichiren Daishonin, qui va avec.
Mais je ne crois rien vous apprendre.


Lorsque ce mouvement est arrivé jusqu'en France -pour mon plus grand bonheur- ce mouvement laïc était une philosophie de vie, ne niant pas les autres écoles bouddhique, mais démontrant la complémentarité de celles-ci. Les autorités française, après analyse du mouvement dans leur respect légendaire des religions, ont tout simplement exigés la création d'un consistoire religieux. La Soka Gakkai (traduit Création de Valeur) c'est appliquée à cela.
Ce que vous concluez de cela, vous appartient.

Une question me reste à mon tour, Avez-vous seulement lu le texte présenté en première page ?!
Auteur : algol-x
Date : 22 nov.17, 00:34
Message :
Shonin a écrit :Ce mouvement a été construit par le peuple et pour le peuple qui souhaitait se reconstruire après des bombardements et guerre civile. Ce mouvement est né de la souffrance d'un peuple, d'un cri contre la guerre, et si nous en parlons aujourd'hui c'est parce qu'elle a fait son bout de chemin la résilience ! Un homme s'est dressé (et pas n'importe qui je vous ferait dire.) et d'autre on suivit. Et ainsi de suite jusqu'à.. :
J'ignorais que le Japon ait été plongé dans la guerre civile lors de la seconde guerre mondiale, révisez votre histoire svp ! Vos propos synthétisent à mon sens que l'idéalisation peut rendre myope pour ne pas dire plus. Ce texte de Carmen Blacker m'apparait plus factuel:

"Dans le Japon après-guerre où la précarité des moyens existence aggravait des suites de la défaite et de écroulement des croyances séculaires sombraient dans anxiété et le désespoir on enseigna il leur suffisait de croire pour que leur malheur se dissipât dans une pluie miraculeuse de grâces terrestres ils attachent de tout leur cœur au nouveau credo et aussitôt argent leur arriverait de la source la plus inattendue ils seraient guéris en quelques jours des maladies chroniques réputées incurables harmonie et la tendresse régneraient dans leurs foyers leur existence vouée de besognes ineptes épanouirait dans des tâches réjouissantes et exaltantes.

Parlez à la plupart des adeptes, ils vous confirmeront effet de cette bonne nouvelle Ils le feront avec une pieuse ferveur toujours de la même façon quasi mécanique, vous racontant ils étaient dans accablement cause une maladie inexplicable un époux ivrogne et dépensier de graves ennuis de famille impossibilité totale se procurer un gagne-pain et ils en ont été délivrés par bienfaits merveilleux que leur procurés leur nouvelle religion.

Ils avaient essayé celle-ci dans un moment de désespoir et avaient bientôt découvert non sans surprise elle paraissait agir sur leur destin que des bienfaits temporels semblaient leur avoir été accordés une façon tout fait extraordinaire Ils se sentaient alors comme partis pour une nouvelle existence Non seulement leur personne changeait ainsi ils vous racontent fréquemment ils ont été animés tout-à-coup une irrésistible confiance en soi grâce laquelle des difficultés qui leur paraissaient alors insurmontables se sont soudain évanouies mais leur vision des choses changeait aussi et leur entourage lui-même se transformait Cette vision des choses devenait une résignation sereine la vie et la société des hommes telles elles nous sont données.

Toutes les infortunes la misère la maladie les querelles le crime la mort prématurée apparaissent alors aux yeux de ces croyants avec une certitude de plus en plus ferme comme de simples créations de leur imagination il ait un retour de prospérité ils attribuent la vertu miraculeuse de leur foi nouvelle qui leur mérité les faveurs divines tandis ils interprètent les mauvais coups du sort comme un avertissement ou un châtiment dû à la tiédeur de leur foi ou la faiblesse de leur effort pour se conformer aux commandements de leur religion."


http://www.persee.fr/doc/assr_0003-9659 ... kai&h=soka
Shonin a écrit :Lorsque ce mouvement est arrivé jusqu'en France -pour mon plus grand bonheur- ce mouvement laïc était une philosophie de vie, ne niant pas les autres écoles bouddhique, mais démontrant la complémentarité de celles-ci.

Soka Gakkai France à ses débuts s’appelait la " Nichiren Shōshū Française" et était associé à l'école Japonaise de la Nichiren Shōshū , ensuite si quelque chose m'a énormément gêné dans ce mouvement, c'est justement son exclusivisme et son intolérance avérée vis à vis des autres courants du bouddhisme.

"Toda organisa ses divisions des Jeunes gens et des Jeunes filles comme des unités militaires et les envoya convertir les autres et mener des débats religieux avec les responsables des autres religions, avec éventuellement l'exigence d'excuses écrites de la part des perdants de ces débats. Le 31 octobre 1954, se tint au Taisekiji une réunion massive de milliers de jeunes de la Soka Gakkai. Tel un général, Toda passa en revue ses "troupes" à cheval et leur adressa les paroles suivantes :

Dans notre combat pour kosen rufu nous n'avons pas d'alliés. Nous devons considérer toutes les religions comme nos ennemis et nous devons les détruire. Mesdames et messieurs, il est évident que la route devant nous est pleine d'obstacles. C'est pourquoi vous devez vénérer le Gohonzon, garder l'esprit gakkai dans votre coeur et développer vos jeunes forces. Je m'attends à ce que vous vous leviez pour relever les nombreux défis qui se dressent devant vous. (Murata, p. 100)"


https://www.nichiren-etudes.net/article ... gakkai.htm
Shonin a écrit :Les autorités française, après analyse du mouvement dans leur respect légendaire des religions, ont tout simplement exigés la création d'un consistoire religieux. La Soka Gakkai (traduit Création de Valeur) c'est appliquée à cela.
A noter qu'en France votre organisation a été épinglé à plusieurs reprises par les commissions interministérielles sur les phénomènes sectaires.

Au plaisir de vous lire

:Bye:
Auteur : algol-x
Date : 01 déc.17, 00:35
Message : soumis il y a 2 ans par BlancheFromage

Quelques rappels historiques:

"Nichiren était très populaire parmi les samouraïs en raison de son mode de débat féroce, il était invaincu dans les joutes verbales, et ses compétences étaient légendaires au jeu stratégique de GO."

À ma connaissance, il n'y a aucune preuve d'une telle chose.

Nichiren n'apparaît pas dans les documents historiques de son temps, et il n'y a aucune biographie faite par les disciples qui l'ont connu de son vivant."

Goden dodai, la biographie la plus ancienne, est de Nichido (1282-1342), qui a été écrite l'année de la mort de Nichiren. Sa compilation ne contient pas d' informations non trouvée dans les propres écrits de Nichiren.

Deux cents ans plus tard, Nitcho (1422-1500) écrivit une biographie plus complète, Genso kedoki, qui fut imprimée pour la première fois en 1666. Celle-ci inclut la plupart du matériel légendaire qui est devenu ensuite une composante de l'histoire de Nichiren...
Le débat sur l'authenticité de certains des travaux attribués à Nichiren a commencé cinquante ans après son décès.

L'éclatement de la postérité de Nichiren dans des factions opposées quelques années après sa disparition a encouragé la composition de documents falsifiés, dont beaucoup d'érudits et de dévots se disputent encore sur l'authenticité.

De la préface de Nichiren: Selected Writings, par Laurel Rasplica Rodd, 1980.

Voir plus https://www.reddit.com/r/sgiwh [...] o_history/
Auteur : Shonin
Date : 01 déc.17, 10:09
Message : "J'ignorais que le Japon ait été plongé dans la guerre civile lors de la seconde guerre mondiale"

En effet je ne suis pas historienne.. et je ne médite pas par passion pour les asiatiques ou leur culture en générale, mais pour ma vie. Mais débattre avec des gens qui méprisent un sujet qu'ils ne pratiquent pas, c'est tout autant stupide.
Une perte d'énergie.

Que voulez-vous savoir sur ce sujet, qu'est-ce qui vous rend curieux? Vous vous souceriez de moi et mon bonheur ?! je ne peux pas le croire..

Vous apprendrez que je fais tout pour libérer les savoirs, ici le sûtra enseigner par un maître bouddhique, comme d'autre avant lui, seulement l'humain aime souffrir et casser tout ce qu'il a . Ensuite il chiale, il fait un sketch puis enfin prend conscience. Mais c'est trop tard...
Donc, libérer est une chose, mai si derrière cela on ne fait que s'attarder sur celui qui n'a pas réussit à apprendre à skier et qui crie "au loup!" forcément ça laisse une impression générale amer, voir super dégueu.

Tout cela pour vous dire que si ce sujet ne vous interesse pas, allez vivre dans un pays où la Soka Gakkai n'existe pas , quand pensez-vous?
Ils existent dans tous les pays ??? ah c'est con pour vous alors..

Au plaisir d'avoir un échange constructif avec vous.
Auteur : algol-x
Date : 01 déc.17, 10:52
Message : Chère Shonin, vos propos ci-dessus ne sont que des affirmations non étayées et vos états d'âme ne m'intéressent pas plus qu'un "échange constructif"

Au plaisir de vous lire

:Bye:
Auteur : Shonin
Date : 02 déc.17, 01:34
Message :
algol-x a écrit :Chère Shonin, vos propos ci-dessus ne sont que des affirmations non étayées et vos états d'âme ne m'intéressent pas plus qu'un "échange constructif"

Au plaisir de vous lire

:Bye:

chère algol, vos affirmations détaillées ne sont qu'un ramassis de mensonges. Je ne peux donc vous éclairer. Prenez plaisir chez vous pour commencer .

bye


Un peu d'étude :

Grâce à la pratique bouddhiste, nous commençons à nous voir plus précisément peut-être pour la première fois dans nos vies, avec toutes nos faiblesses et nos forces. Jour après jour, nous arrivons à une réalisation de plus en plus profonde (bien que des éclairs soudains et remarquables de réalisation de soi soient assez communs) que les relations que nous avons formées sont le reflet de notre propre état de vie. Ensuite, nous pouvons nous engager dans le processus constant et à long terme de développement de notre sagesse et de notre capacité en tant qu'êtres humains.

La clé de la transformation des relations réside dans le processus de transformation. Puisque la seule personne dont vous pouvez contrôler le comportement est vous-même, utilisez ce pouvoir au maximum. Travailler de l'intérieur.

Le bouddhisme enseigne que les fausses attitudes ou croyances sur le soi et les autres, qui mènent à la misère et à la souffrance, peuvent être attribuées aux «trois poisons»: la cupidité, la colère et la folie. En particulier, la colère, le poison composé de mesures égales d'arrogance et d'égocentrisme détruit les relations. Le poison de la colère conduit inévitablement à des conflits et à des conflits entre les personnes, qu'il s'agisse d'individus, de groupes ou de nations. La guerre aussi a ses racines dans le poison de la colère.

Le bouddhisme appelle le soi empoisonné, l'arrogant, le soi concernant l'égocentrisme en chacun de nous, le soi mineur. Le but ultime de la pratique bouddhiste est de manifester un soi plus grand ou vrai. Comprendre le but des relations et se purifier des trois poisons vont de pair.

Source: Le Bouddha dans ton miroir (pg 127 - 130)
Auteur : algol-x
Date : 02 déc.17, 05:19
Message :
Shonin a écrit :chère algol, vos affirmations détaillées ne sont qu'un ramassis de mensonges. Je ne peux donc vous éclairer. Prenez plaisir chez vous pour commencer.
Je passe sur votre" Soka Gakkai attitude", ensuite, à l'opposé de votre catéchisme, cet article semble soulever d'intéressantes questions:

Nichiren (suite)

Il y a près de 40 factions Nichiren différentes actuellement actives dans le monde, et si le nombre de ces « croyants » était combiné, cela ferait du Nichirenisme l'une des formes de Bouddhisme les plus suivies, devancée seulement de Terre Pure. Un groupe, l'organisation laïque Soka Gakkai, affirme à lui seul avoir 12 millions de membres dans le monde.

L'intolérance et l'extrémisme de Nichiren ont été presque universellement passés sous silence, minimisés par ses disciples et par les universitaires bouddhistes modernes. Ce "laissez-faire" est regrettable. Convaincu de la supériorité du Sutra du Lotus, Nichiren a enseigné que toutes les autres formes de bouddhisme étaient non seulement hérétiques, mais aussi invalidées par les enseignements du Lotus. Il a prédit que les adeptes d'autres traditions bouddhistes "tomberaient invariablement dans la grande citadelle de l'enfer d'Avichi". [2]

Dans une lettre adressée à une femme nommée Konichi-bo, Nichiren a évoqué un incident au cours duquel il a été confronté à un certain nombre de représentants du gouvernement (qui l'ont ensuite exilé à l'île de Sado),

"J'ai attaqué l'école Zen comme l'invention du diable céleste, et l'école Shingon comme une doctrine perverse qui va ruiner la nation, et j'ai insisté pour que les temples des prêtres Nembutsu [Terre Pure], Zen et Ritsu soient brûlés et que les prêtres Nembutsu et les autres décapités. "[3]

Aujourd'hui, les disciples de Nichiren diront qu'il ne le pensait vraiment pas. Cependant, à la manière dont la lettre de Nichiren continue, demandez-vous si il ressemble à un homme qui ne sait pas ce qui dit !

"J'ai répété de telles choses matin et soir et j'en ai discuté jour et nuit. J'ai également informé sévèrement [le fonctionnaire du gouvernement] et plusieurs centaines d'officiers que, quelle que soit la punition que je pourrais encourir, je n'arrêterais pas de déclarer ces choses. "

Dans Senji Sho, "La sélection du temps", il raconte la même histoire, cette fois disant qu'il a dit au fonctionnaire du gouvernement,

"Nichiren est le pilier et le faisceau du Japon. En finir avec moi, c'est renverser le pilier du Japon! . . Tous les temples Nembutsu et Zen, tels que Kenchoji, Jufuku-ji, Gokuraku-ji, Daibutsuden et Choraku-ji, devraient être brûlés et leurs prêtres emmenés à la plage de Yui pour se faire couper la tête. Si ce n'est pas fait, alors le Japon est certain d'être détruit! "

Nichiren (1222-1282) se décrivait comme le « fils d'un pêcheur », la classe la plus basse du Japon médiéval. Il a été éduqué dans un temple retiré qui avait des liens avec des adeptes du nembutsu au sein de la faction Sanmon du Tendai. L'abbé du temple était un prêtre nembutsu [4]. L'absence d'une éducation « formelle » et l'origines de classe inférieure de Nichiren donne un aperçu de sa pensée. Basé sur une bourse de Yutaka Takagi (Nichiren: sono kodo à shiso, Tokyo: Hyoronsha, 1970), Laurel Rasplica Rodd écrit dans sa biographie de Nichiren,

Les origines modestes de Nichiren étaient uniques parmi les leaders religieux du Moyen Age au Japon. Honen, Shinran, Dogen et Eisai sont tous issus de familles nobles ou samouraïs. Au Mont. Hiei, le centre japonais de l'apprentissage bouddhiste, Nichiren n'a pas probablements été admis dans les cercles de disciples proches rassemblés autour des enseignants célèbres. Ainsi, si Nichiren pouvait assister à des conférences publiques, il était obligé de tirer ses propres conclusions des écritures et des commentaires, qu’il n’aurait peut être pas eu si il avait été dirigé par l'un des maîtres. »[5]

Cela pourrait expliquer comment Nichiren, lorsqu'il étudia Nagarjuna, fut incapable d'apprécier l'avertissement du grand philosophe de saisir l'absolu, et pourquoi, comme le note Bruno Petzold [6], même si « Nichiren incorpore dans son propre système toute la philosophie Tendai ». il ne pouvait pas comprendre la subtilité de la doctrine de cette école.

Nichiren s'était convaincu que la vague apparemment sans précédent de catastrophes naturelles qui s'abattait sur le Japon et, plus tard, la menace d'invasion étrangère, était directement attribuable à la prolifération de "religions mauvaises": les formes hérétiques du bouddhisme d'après lui.

La superstition et une vision erronée de l'histoire bouddhiste, comme la notion que le Bouddha a enseigné directement les sûtras du Mahayana et l'idée de l'âge dégénératif de Mappo ("Dernier Jour du Dharma" ), contribueront à la position radicale de Nichiren. Et pourtant, d'autres enseignants bouddhistes de la même époque ont étudié et connus les mêmes croyances et n'ont pas adopté de tels points de vue.

Contrairement aux militants en Birmanie aujourd'hui, Nichiren avait plus de considération pour « l'ennemi étranger » que pour ses compatriotes bouddhistes japonais. Quand Kublai Khan a commencé à envoyer des messagers au Japon pour exiger que la nation lui rende hommage ou fasse face à l'invasion, Nichiren a écrit: "Comme ils ont décapité les innocents envoyés mongols et n'ont pas réussi à couper la tête des prêtres du Nembutsu, Shingon Zen et Ritsu, qui sont les véritables ennemis de notre pays.[7]

En lisant Nichiren, on est impressionné par la façon dont il peut parfois être poétique, tendre et sage, et pourtant un courant continue dérangeant de paranoïa et d'auto-valorisation imprègne ses écrits:

Maintenant un grand tremblement de terre et l’apparition d’une énorme comète sont des calamités envoyées par le ciel, qui est en colère parce que le souverain de notre pays déteste Nichiren et se range du côté des prêtres Zen, Nembutsu et Shingon qui prêchent des doctrines qui détruiront la nation!

Senji Sho, "La sélection du temps"

Parmi tous les enseignements sacrés exposés par le Bouddha au cours de sa vie, le Sûtra du Lotus détient à lui seul la position de supériorité absolue. "

Jimyo Hokke Mondo-Sho, "Questions et réponses sur l'adoption des Lotus Sutras"

Moi, Nichiren, je suis souverain, enseignant et père et mère de tous les Japonais.

Kaimoko Sho, "Ouverture des yeux"

Moi, Nichiren, je suis seul, sans un seul allié.

Nanjo Hyoe Shichiro dono gosho, "Lettre à Hyoe Shichiro" ("Encouragement à une personne malade" )

Il ne s'agit pas de prendre ces déclarations hors contexte. Ces déclarations sont le contexte. S'il s'agissait simplement de remarques isolées qui pourraient être excusées ou rationalisées, mais ces déclarations sont répétées quasiment ad naseum.

Contrairement à son affirmation, Nichiren avait en réalité de nombreux partisans et alliés, y compris un grand nombre de samouraïs. Le bouddhisme au Japon, surtout pendant la période de Kamakura, était une affaire plutôt violente. Beaucoup de sectes bouddhistes entretenaient de petites armées, et certains des enseignants influents avaient au moins une petite bande de guerriers armés à leur sujet. Certains érudits ont suggéré que Nichiren, aussi, maintenait une petite armée, ce qui n’est pas déraisonnable à envisager. Et même s'il y a eu de violents affrontements entre diverses sectes bouddhistes japonaises, à ma connaissance, Nichiren est le seul dirigeant bouddhiste à préconiser le meurtre au nom de la religion.

À plusieurs reprises, les partisans de Nichiren ont été accusés d'incendie volontaire, même d’assassinats, charges qu'ils ont nié en rejetant la faute sur les croyants Nembutsu (Terre Pure). La contre-accusation était qu'ils étaient entourés par des gens qui voulaient la chute de Nichiren. Ce sentiment de persécution paranoïaque résonne encore parmi certains disciples contemporains de Nichiren.

Aujourd'hui, ces croyants Nichiren soutiendront que son bouddhisme radical appartient au passé. Cependant, ma propre expérience en tant que membre d'une tradition Nichiren depuis 12 ans, les expériences de beaucoup d'autres personnes que j'ai connues et auxquelles j'ai parlé, ainsi que de nombreuses anecdotes publiées et des épisodes documentés, racontent toutes une histoire différente. Les germes de l'intolérance et de l'extrémisme de Nichiren continuent de mûrir et de porter leurs fruits.

Et c'est le point: les extrémistes bouddhistes et les fondamentalistes ne sont pas contenus simplement dans un ou deux pays asiatiques. Ils peuvent être dans votre ville, dans votre quartier, dans la rue, peut-être à côté de vous. Ils peuvent ne pas être dangereux, et pourtant, l'extrémisme n'est presque jamais inoffensif.


- - - - - - - - - -

[1] Washington Post, 21 juin 2013

[2] Yakuo-bon tokui sho, "Essence du Chapitre du Médecin-Roi"

[3] Konichibo gosho, "Lettre à Konichi-bo"

[4] Alicia et Daigan Matsunaga, Fondations du bouddhisme japonais Vol. II, Livres bouddhistes internationaux, Los Angeles-Tokyo, 1976; et d'autres.

[5] Rodd, Laurel Rasplica, Nichiren: Une biographie, Arizona State University, 1978

[6] Petzold, Bruno, Prophète bouddhiste Nichiren: Une Lotus au soleil, Tokyo: Hokke Journal, Inc., 1978

[7] Moko Tsukai Gosho, "Écrire sur les envoyés mongols"

Toutes les citations de Nichiren tirées des versions SGI de ces écrits se trouvent dans la série Major Writings of Nichiren Daishonin.

http://theendlessfurther.com/n​ichiren- ... st-terror/
Auteur : Shonin
Date : 04 déc.17, 01:28
Message :
Shonin a écrit :chère algol, vos affirmations détaillées ne sont qu'un ramassis de mensonges. Je ne peux donc vous éclairer. Prenez plaisir chez vous pour commencer.

chere Iccantika que vous êtes :) .


:romance:
Auteur : algol-x
Date : 05 déc.17, 03:33
Message :
Shonin a écrit :chere Iccantika que vous êtes
Cela me fait songer, et ce n'est pas propre qu'à la Soka Gakkai, on intègre, on "engramme" (clin œil à la sciento...) le langage propre à l'organisation. Ainsi dans les zads et autres activités on s’aperçoit que le vocabulaire est émaillé de la terminologie de la Soka Gakkai. Signe de l'intégration ("colonisation" devrais-je dire...) dans l'organisation. C'est loin d'être anodin comme comportement.

:Bye:
Auteur : Shonin
Date : 14 déc.17, 07:35
Message :
Marmhonie a écrit :
Vous créez quantité de sujet sur cette mouvance fanatique qui est un djihadisme japonais insensé, comprenez de ne pas aller vous-même dans votre attitude, dans une impasse fanatique déconnectée de tout dialogue & versé dans du prosélytisme ultra.
Il semble vous manquez un brin de vision sur le monde très chère. et pas que..mais c'est un autre sujet.
Je tente de vous apportez ce que je SAIS.
L'échelle territoriale du Japon est minuscule. Pour autant, leur philosophie est forte.
Comme un juste retour des choses... Vous comprenez?
A mes yeux, le Japon a réussit à développer une force égal aux attaques et/ou menaces, que le pays a rencontré dans son Histoire.


N'en soyez pas jaloux.
Vous pourriez, par exemple, vous y interesser.
One love^
Auteur : algol-x
Date : 20 déc.17, 18:00
Message : Le bouddhisme en tant que religion a toujours été tolérant - c'est pourquoi il a été capable de se répandre si largement. Dans chaque pays, il s'est synchronisé avec le système de croyances indigènes, créant des «formes» de bouddhisme uniques par cultures. Au Tibet, le bouddhisme s’est mélangé avec la religion indigène Bon, résultant dans le bouddhisme tibétain actuel.

Nichiren a mixé la pensée bouddhiste chinoise (il a commencé comme un prêtre du Nembutsu, après tout) avec la religion indigène le Shintoisme (c'est de là que vient tout ce que l'on dit des «dieux»). Hachiman est l'un des kami shintoïstes, Nichiren a écrit au moins un gosho avec "Hachiman" dans le titre, et a également mentionné Hachiman dans d'autres endroits.

Hachiman est un exemple ancien de la fusion des éléments bouddhistes et shintoïstes. Avec la propagation du bouddhisme au Japon, les divinités japonaises furent considérées comme des manifestations locales de bouddhas et de bodhisattvas, et Hachiman reçut le titre de grand bodhisattva par la cour impériale au début de la période Heian.

Nichiren a créé l'une des rares sectes intolérantes du bouddhisme; c'est ce qui le rend totalement inacceptable pour moi. Malgré le désir sincère de [Nichiren] d'unifier le Japon et tout le bouddhisme, son intolérance et son incapacité à accepter le compromis ne faisaient que compliquer le Japon par une secte de plus en conflit avec les autres. Comme le remarque le Dictionnaire de la religion comparée de Brandon:
"L'enseignement de Nichiren, qui était destiné à unifier le bouddhisme, a donné naissance à la forme la plus intolérante des sectes bouddhistes japonaises".

Le Docteur Edward Conze, érudit bouddhiste, déclare: "Il souffrait d'auto-glorification et de mauvaise humeur, et manifestait un degré d'égoïsme personnel et tribal qui le disqualifie en tant que professeur bouddhiste". Sans surprise, Nichiren et ses disciples les plus éminents ont découvert qu'ils ne pouvaient pas se mettre d'accord sur ce qui constituait le vrai bouddhisme et cela conduisit à des accusations initiales d'hérésie entre eux et à une fragmentation historique immédiate. Bien que Nichiren Shoshu soit la plus grande des plus de 40 sectes de Nichiren aujourd'hui, chaque secte soutient qu'elle est la "vraie" gardienne des enseignements de Nichiren Daishonin.
Telle est la raison pour laquelle l'idée d'avoir des statues de Bouddha dans la maison est hétérodoxe, mais même cela doit être considéré en prenant compte du fait que la possession la plus prisée de Nichiren était une statue du Bouddha Shakyamuni! L'intolérance est une chose terrible ...

Nichiren n’était pas intelligent, n'avait aucun concept de "consentement" ou de "droits humains fondamentaux, et inaliénables", il exigeait continuellement que le gouvernement EXÉCUTE les autres prêtres et BRÛLE LEUR TEMPLES, juste pour que Nichiren soit la seule religion existante. C’était un type a problèmes, dont les prophéties ont toutes échoué et qui est mort d'une diarrhée explosive, seul et affamé dans une cabane sur un flanc de montagne gelé. Le Karma est impitoyable.

https://www.reddit.com/r/sgiwhistleblow ... ecome_the/
Auteur : Shonin
Date : 24 déc.17, 03:17
Message : [EDIT]
"Recevoir est facile, garder est difficile."

Phrase d'or du jour :
http://www.soka-bouddhisme.fr/



Expliquez également tout cela à votre épouse, et oeuvrez ensemble comme le soleil et la lune, une paire d’yeux, ou les deux ailes d’un oiseau. Comment, avec le soleil et la lune, pourrait-on rester sur le chemin des ténèbres ?
Nichiren, Les désirs terrestres sont l’illumination - Ecrits, 323.
Auteur : algol-x
Date : 24 déc.17, 04:44
Message : Ce que je pense de Nichiren ? Apparemment pas ce que vous croyez, les propos de Edgard Conze sont plus proche de mes opinion: "Il souffrait d'auto-glorification et de mauvaise humeur, et manifestait un degré d'égoïsme personnel et tribal qui le disqualifie en tant que professeur bouddhiste".

Joyeuses fêtes,

:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 24 déc.17, 05:27
Message : Le bouddhisme de Nichiren Daïshonin part du principe que tous les êtres humains ont la possibilité d'atteindre l'illumination. Cette idée est la caractéristique même du bouddhisme du Mahayana. Le bouddhisme Mahayana, l'une des deux principales branches qui se développa en Inde après la mort de Shakyamuni, fut d'abord un mouvement pour rendre accessibles au plus grand nombre les enseignements du Bouddha.
A la différence de certains groupes du bouddhisme antérieur, ses adeptes ne se coupaient pas de la société mais choisissaient de travailler à répandre le bouddhisme dans le peuple et d'aider les autres à trouver la voie qui mène à l'illumination. La caractéristique essentielle du Mahayana est donc l'esprit de compassion et l'altruisme.

Le Bouddhisme Mahayana fut introduit en Chine où il donna naissance à diverses écoles. L'une des plus importantes fut fondée par T'ien t'aï (538-597) et on la désigne du nom de T'ien t'aï ou école Tendaï. Elle enseigne que le Sûtra du Lotus est le plus élevé de tous les sûtras du Mahayana et que tout - les êtres animés commes les choses inanimées - possède à l'état latent la possibilité d'illumination.
Cette théorie est résumée dans le principe d'Ichinen Sanzen. Les principes de cette école furent par la suite développés et systématisés par Miao-lo (711-782), le neuvième patriarche de cette tradition.

Le Bouddhisme de T'ien t'aï, comme nous l'avons vu, fut introduit au Japon au IX° siècle par Dengyo Daïshi, qui avait étudié ces doctrines en Chine. Plus tard, au XIII° siècle, Nichiren Daïshonin étudia au mont Hiei, centre de l'école Tendaï au Japon, et en vint à réaliser que le Sûtra du Lotus constitue vraiment le coeur de tous les enseignements bouddhiques. Peu après, il commença à enseigner la vérité à laquelle il était parvenu.

Selon son enseignement, les multiples lois qui régissent l'Univers obéissent toutes à un principe unique ou une Loi. En comprenant cette Loi, une personne peut libérer le potentiel caché dans sa propre vie et réaliser une harmonie parfaite avec son environnement. Nichiren Daïshonin a défini la Loi universelle comme étant Nam Myoho Renge Kyo, formule qui représente l'essence du Sûtra du Lotus. De plus, il lui donna une forme concrète en inscrivant le parchemin appelé Gohonzon afin que tous les hommes puissent mettre en pratique l'essence de la sagesse bouddhique et parvenir à l'illumination.

Dans le traité intitulé "Sur le véritable objet de vénération ", il conclut que croire en Nam Myoho Renge Kyo et adresser cette invocation au Gohonzon, qui est la cristallisation de la loi universelle, permet de révéler la nature de bouddha inhérente à chaque être humain.

Tous les phénomènes sont soumis à la stricte loi de cause et d'effet. Par conséquent, l'état dans lequel se trouve la vie d'une personne - autrement dit sa destinée - est le résultat de toutes les causes précédemment créées. En récitant Nam Myoho Renge Kyo, une personne crée la cause suprême, une cause qui dépasse de beaucoup en importance les effets négatifs résultant du passé.

L'illumination n'est pas un état mystique ou transcendantal, comme on pourrait être tentés de le croire. C'est plutôt l'état de la plus grande sagesse, vitalité et bonne fortune, dans lequel une personne peut diriger sa propre destinée, être pleinement satisfaite dans ses activités quotidiennes et parvenir à comprendre la raison pour laquelle elle est en vie.
Auteur : Shonin
Date : 25 déc.17, 02:12
Message : Hola ,
en bouddhisme (Soka), on parle des tiers. :L'importance de l'équilibre dans : 1 tiers de pratiquant, 1 tiers de compatissant, 1 tiers d'opposant. Je veux bien croire que cette règle a simplement été admise par la Soka, et, (re)mise en valeur, uniquement.


Bonnes fêtes à vous (tous) également :Bye:
Célébrer la vie est la meilleure manière d'être, peu importe l'air que l'on chantonne.
l'action a plus de poids que la réflexion. Bien encore qu'il faille penser correctement...je ne dis pas le contraire.


Aussi surprise que je puisse l'être, Algol-x, j'aime vous lire................................
Votre présente, non seulement me stimule, mais aussi me ravie.

Je respecte vos opinions.
Comment pourrais-je faire autrement...

Vous me comblez.
:heart:

"une statuette de shakyamuni" et "perdu, seul et sans fringues dans une cabane" hihi incompatible. risible. Vous risquez de renaître avec des pustules sur le nez pour tant d'offense^^ faites gaff ! :D

-- 01 JeuEC 2017 03:42 --

Un peu d'étude :

Grâce à la pratique bouddhiste, nous commençons à nous voir plus précisément peut-être pour la première fois dans nos vies, avec toutes nos faiblesses et nos forces. Jour après jour, nous arrivons à une réalisation de plus en plus profonde (bien que des éclairs soudains et remarquables de réalisation de soi soient assez communs) que les relations que nous avons formées sont le reflet de notre propre état de vie. Ensuite, nous pouvons nous engager dans le processus constant et à long terme de développement de notre sagesse et de notre capacité en tant qu'êtres humains.

La clé de la transformation des relations réside dans le processus de transformation. Puisque la seule personne dont vous pouvez contrôler le comportement est vous-même, utilisez ce pouvoir au maximum. Travailler de l'intérieur.

Le bouddhisme enseigne que les fausses attitudes ou croyances sur le soi et les autres, qui mènent à la misère et à la souffrance, peuvent être attribuées aux «trois poisons»: la cupidité, la colère et la folie. En particulier, la colère, le poison composé de mesures égales d'arrogance et d'égocentrisme détruit les relations. Le poison de la colère conduit inévitablement à des conflits et à des conflits entre les personnes, qu'il s'agisse d'individus, de groupes ou de nations. La guerre aussi a ses racines dans le poison de la colère.

Le bouddhisme appelle le soi empoisonné, l'arrogant, le soi concernant l'égocentrisme en chacun de nous, le soi mineur. Le but ultime de la pratique bouddhiste est de manifester un soi plus grand ou vrai. Comprendre le but des relations et se purifier des trois poisons vont de pair.

Source: Le Bouddha dans ton miroir (pg 127 - 130)
W. Hochswender
Geoffrey Martin
Editeur L'harmattan

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