Auteur : pear
Date : 17 mars16, 13:40
Message : Bonjour tout le monde,
Je recherche mais ne trouve pas de sources fiables affirmant si tout les participants au premier concile de nicee en 325 (arius et ses opposants) reconnaissaient déjà avant ce concile uniquement les 4 évangiles canoniques. Et aussi, si possible, concernant la reconnaissance des autres livres du nouveau testament par chacun avant ce concile. Et si des divergences de textes existaient, ce concile a t il légiféré et décidé sur ce sujet ?
Merci

Auteur : pear
Date : 18 mars16, 04:14
Message : merci,
j'ai recherché si le nouveau testament était le même y compris dans l'église éthiopienne par exemple.
http://www.gallican.org/ethiopie.htm
je suis tombé sur ce passage :
"Vers le VIème siècle le grec était parlé officiellement dans le royaume, mais Aksoum forgeait déjà sa propre langue littéraire, le guèze, signe de la vigueur intellectuelle et spirituelle de sa jeune culture. Le Nouveau Testament avait déjà été traduit dans cette langue, vraisemblablement par des moines syriens, car la version adoptée était tirée de la Bible d'Antioche (Syrie) et non pas de celle d'Alexandrie (Egypte)."
Ainsi, il semble qu'Antioche et Alexandrie n'ait pas la même version du nouveau testament ... ?
De plus, le nouveau testament éthiopien comporte un (ou plusieurs textes apocryphes) comme l'Apocalypse d'Esdras.
Auriez-vous une source indiquant que tout les participants au concile de Nicée (y compris l'église éthiopienne ou les chrétiens de saint thomas en Inde (qui sont les plus éloignés)) avaient le même nouveau testament (et surtout les même évangiles) ?
Je suis peut être pas doué mais je trouve rien de vraiment claire.
Auteur : medico
Date : 18 mars16, 06:44
Message : Théophile d’Antioche (IIe siècle) déclara :
“ En ce qui concerne la justice dont a parlé la loi, l’accord existe tant avec les paroles des prophètes qu’avec celles des Évangiles : tous en effet [...] n’ont parlé que d’après l’unique Esprit de Dieu. ” Théophile emploie ensuite des expressions comme “ dit l’Évangile ” (en citant Mt 5:28, 32, 44, 46 ; 6:3) et “ l’enseignement divin nous ordonne ” (en citant 1Tm 2:2 et Rm 13:7, 8
). — Trois livres à Autolycus (III, 12-14), Paris, 1948, p. 229-233.
Vers la fin du IIe siècle, il ne faisait aucun doute que le canon du nouveau testament était clos. Des hommes comme Irénée, Clément d’Alexandrie et Tertullien conféraient aux écrits composant les Écritures chrétiennes une autorité égale à celle des Écritures hébraïques. En faisant référence aux Écritures, Irénée ne cite pas moins de 200 fois les lettres de Paul. Clément dit qu’il va répondre à ses adversaires par
“ les Écritures que nous croyons dignes de foi en raison de leur autorité incontestable ”, c’est-à-dire “ par la loi et les prophètes, ainsi que par le saint Évangile ”
. — The Ante-Nicene Fathers, vol. II, p. 409, “ The Stromata ”, IV, I.
Auteur : kevver
Date : 18 mars16, 06:59
Message : C'est qui est bien , c'est qu'avec les évangiles canoniques et autres livres , il faut jouer le professeur Layton

Auteur : Bertrand du Québec
Date : 31 mars16, 04:58
Message : Bonjour Pear.
Êtes-vous toujours dans les parages ? Êtes-vous toujours intéressé à avoir de l’information sur ce sujet ? Si c’est le cas faites-moi signe et je vous en reparlerai soit aujourd’hui ou demain.
Paix en Jésus, si je puis dire.
Bertrand