Résultat du test :

Auteur : Ase
Date : 01 janv.17, 21:52
Message : Le réel se réduit-il à ce que l'on perçoit ?

Cordialement,
Ase
Auteur : le moine ho
Date : 01 janv.17, 21:59
Message : non... on perçoit que 5% de l'univers seulement par exemple
Auteur : Ptitech
Date : 01 janv.17, 22:51
Message : Source ?
Auteur : le moine ho
Date : 01 janv.17, 23:11
Message :
Ptitech a écrit :Source ?
pardon mes info datait un peu c'est 20%
Enfin une façon simple, plus rigoureuse et moins arbitraire d'estimer l'ordre de grandeur des quantités cherchées est de faire les calculs à partir des équations de Friedmann. Une application numérique pouvant être considérée comme une bonne première approximation de la réalité donne une densité actuelle de 5×10-27 kg/m3 pour un volume total de l'Univers de 1081 m3 dont nous ne verrions que 20 %. Ces nombres conduisent à 1054 kg de matière, c'est-à-dire à 5×1080 atomes, dans la partie observable de notre Univers.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Univers_observable#Taille
Auteur : Seleucide
Date : 01 janv.17, 23:24
Message : Je ne pense pas que l'on soit seulement sûr que ce qui est perçu existe réellement.

Nos perceptions peuvent être trompeuses, et peuvent différer d'une personne à l'autre.
Auteur : MonstreLePuissant
Date : 01 janv.17, 23:51
Message :
Ase a écrit :Le réel se réduit-il à ce que l'on perçoit ?
Ca dépend de ta définition de "réel". En principe, le réel s'oppose à l'imaginaire. Donc, ce que l'on perçoit avec nos sens est réel. Mais on peut aussi avoir l'impression que ce que l'on imagine est réel, dans les cas de maladie mentale ou de prise de substances hallucinogènes.
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 00:49
Message :
MLP a dit :Ca dépend de ta définition de "réel". En principe, le réel s'oppose à l'imaginaire. Donc, ce que l'on perçoit avec nos sens est réel. Mais on peut aussi avoir l'impression que ce que l'on imagine est réel, dans les cas de maladie mentale ou de prise de substances hallucinogènes.
Non en principe le réel ne s'oppose pas en valeur absolue à l'imaginaire , seulement d'une manière relative .

Petite citation de Lama Trungpa Rinpoché : " La réalité crée des rêves et les rêves créent des réalités " .

Pour moi la maladie mentale survient quand on pense que nos rêves sont la réalité dans un absolu ou qu'on refuse ses rêves comme étant la réalité dans un absolu . Quelqu'un qui refoule ses fantasmes peut tout aussi bien tomber dans la maladie mentale . Celui qui prend ses fantasmes comme étant complètement réels peut dans ce cadre tomber dans la maladie mentale .
Si on vie ses croyance comme étant une réalité relative , ça ne pose pas de problème , la personne qui croit que croire en dieu n'est qu'une vérité relative peut vivre sa croyance sans risque de maladie mentale et vivre son fantasme dans une juste mesure sans craindre de tomber dans l'hystérie .
Bref, l'équilibre c'est de croire sans croire , ou de croire en percevant sa croyance comme relative .
La personne vie alors ses fantasmes dans un juste milieu , sans refoulement ni excès du désir passionnel .
On rejoint là la fameuse voie médiane de sagesse du Bouddha .
Dans le bouddhisme , la croyance n'est pas totalement rejetée , elle est simplement considérée et perçue comme relative .
Auteur : MonstreLePuissant
Date : 02 janv.17, 01:17
Message : Vic, avec tout le respect que je te dois, tu parles beaucoup pour ne rien dire d'intéressant au final. Tout pour toi tourne toujours autour de l'absolu, du relatif et de la voie médiane dont personne n'a rien à faire à part toi. Bref, tu ne nous a rien appris malgré ton discours pseudo-savant.

Tu prends un dictionnaire, et tu verras que "réel" s'oppose à "imaginaire". Les licornes roses à pois verts, c'est imaginaire et non réel. Ne viens pas dire que c'est imaginaire que d'une manière relative, car à moins de me montrer une licorne rose à pois vert, c'est purement, simplement, et absolument imaginaire. Pour ce qui est de la croyance en Dieu, il est complètement absurde comme tu le suggères, de penser que les croyants sont atteints d'une maladie mentale sous prétexte que leur croyance en Dieu serait absolue.

Vivre, ce n'est pas être au milieu de rien, mais être partout à la fois ! Et on ne peut pas être sans croire, car les croyances font ce que nous sommes. Sans croyances, on est personne.
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 02:29
Message :
MLP a dit :Tu prends un dictionnaire, et tu verras que "réel" s'oppose à "imaginaire".
La langue française ne définit pas la réalité mais disons une façon populaire de percevoir la réalité et pas une réalité philosophique ou scientifique .
En philosophie on parle de sens commun , dans le sens commun ou populaire on pense que l'imaginaire s'oppose à la réalité c'est exact , mais le sens commun n'est pas forcément ce qui est exact .
Même un mirage possède sa part de réalité sur un plan relatif .
En ce sens , séparer strictement l'imaginaire du réel est à coté de plaque .
Auteur : kaboo
Date : 02 janv.17, 02:51
Message : Bonjour à tous.
Bonne année et bonne santé. :romance:
Ase a écrit :Le réel se réduit-il à ce que l'on perçoit ?
Tout d'abord, sur le plan de la perception, je pense qu'il faut bien distinguer le réel du ressenti.
En effet, c'est le cerveau qui communique avec le monde extérieur via nos 5 sens connus.
C'est donc le cerveau qui interprète ce que nos sens perçoivent ou ressentent.

Que dire des constellations et étoiles observables ?
Non seulement, la distance qui les séparent ne correspond pas à la réalité observable mais en plus certaines étoiles n'existent plus depuis longtemps.
Pour faire simple, il suffit de prendre le soleil pour exemple.
Sa lumière met 8 minutes à nous parvenir.
S'il s'éteint, nous ne le saurons que dans 8 minutes.

L'étoile la plus proche de notre système solaire (Proxima Centauri) se trouve à 4,22 année lumière.
Si elle s'éteint aujourd'hui, nous ne le saurons que dans +/- 4 ans.

La matière noire ainsi que les atomes et l'air existent également mais à moins d'utiliser du matériel spécifique qui peut les observer.
Idem pour la chaleur et le froid.

Les animaux et les enfants perçoivent certains sons tels que les ultrasons inaccessibles pour les humains adultes.
Il faut également tenir compte des maladies psychosomatiques qui sont une réalité pour celui ou celle qui en souffre.

C'est pourquoi, le réel est indissociable du cerveau qui est composé de 2 hémisphères.
- L'un est logique. Il contrôle ou plutôt, analyse ce qui nous paraît réel.
- L'autre est onirique. Il contrôle les rêves, notre imaginaire, les créations artistiques, etc ...

C'est bien le cerveau qui fait que certains croient expérimenter des OBE (Out of Body Expérimet) ou Projection du Corps Astral.
Les scientiques quant à eux parlent de Paralysie du Sommeil.

Quand une personne rêve, afin d'éviter le somnambulisme, notre organisme est paralysé. Seuls les organes vitaux restent actifs.
Pour faire simple, c'est comme si un interrupteur servait à désactiver l'hémisphère logique et activait l'hémisphère onirique.
Certaines fois, la personne endormie se réveille alors que l'hémisphère onirique est toujours actif.
Résultat, la personne rêve tout en étant éveillée.

Je m'arrête là car les exemples ne manquent pas à commencer par le temps et l'espace qui peuvent être finis ou infinis.
Le fait d'enfermer le temps dans une montre n'en fait pas une réalité absolue et une montre Terrienne ne servirait à rien sur Mars. :D

Cordialement. :hi:
Auteur : prisca
Date : 02 janv.17, 03:02
Message :
Ase a écrit :Le réel se réduit-il à ce que l'on perçoit ?

Cordialement,
Ase
Non, parce que d'aventure nous ignorons certains préceptes, entre autres, celui de l'infini.
Auteur : Seleucide
Date : 02 janv.17, 03:11
Message :
MonstreLePuissant a écrit :Les licornes roses à pois verts, c'est imaginaire et non réel
Sauf erreur, un tel raisonnement revient à dire que tout ce dont l'homme n'a pas encore découvert, par le biais de la raison ou de l'expérience, n'existe pas.
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 03:11
Message :
Prisca a dit :Non, parce que d'aventure nous ignorons certains préceptes, entre autres, celui de l'infini.
Si tu en parles c'est que tu ne l'ignores pas vraiment, c'est contradictoire ta phrase en tous cas .
MLpa a dit : Les licornes roses à pois verts, c'est imaginaire et non réel
Ben si, ça existe dans ton imaginaire , le principe de l'imaginaire n'est pas réel lui d'une manière relative ? L'imagination ça n'existe pas ?
Le réel se réduit-il à ce que l'on perçoit
Notre réalité se réduit à ce que l'on perçoit sans doute oui , mais le réel c'est une énigme .
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 03:21
Message : Bien sûr que non, le réel ne se réduit pas à ce que nous voyons de même manière que la connaissance n'est jamais absolue mais relative et en continuum.

Cela ne veut pas dire que la réalité est illusion mais qu'elle est à la fois substantielle et subtile. :hi:
Auteur : prisca
Date : 02 janv.17, 03:26
Message :
Prisca a écrit : a dit :Non, parce que d'aventure nous ignorons certains préceptes, entre autres, celui de l'infini.
vic a écrit :
Si tu en parles c'est que tu ne l'ignores pas vraiment, c'est contradictoire ta phrase en tous cas .
C'est pour cela que volontairement je parle de "précepte" et non de "concept" car nous savons que l'infini existe, il est là, perceptible sous nos yeux, mais le comprenons nous ou autrement dit, fait il partie du réel que l'on perçoit et que nous saisissons ? Car le réel est le tangible, le tangible est ce que nous nous expliquons, or l'infini n'est pas tangible puisque nous savons son existence mais n'avons pas d'explication.
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 03:32
Message :
prisca a écrit : Car le réel est le tangible, le tangible est ce que nous nous expliquons, or l'infini n'est pas tangible puisque nous savons son existence mais n'avons pas d'explication.
Ça c'est le réel et la connaissance du réel. Les microbes étaient réels depuis les débuts de la vie organique. Leur connaissance est venu beaucoup plus tard. La cohabitation avec l'homme n'était pas encore connue.

Ce qui pose problème c'est l'irréel. C'est la différence entre une croyance sur un fait et une connaissance du fait. :hi:
Auteur : prisca
Date : 02 janv.17, 03:41
Message :
prisca a écrit : Car le réel est le tangible, le tangible est ce que nous nous expliquons, or l'infini n'est pas tangible puisque nous savons son existence mais n'avons pas d'explication.
Inti a écrit : Ça c'est le réel et la connaissance du réel. Les microbes étaient réels depuis les débuts de la vie organique. Leur connaissance est venu beaucoup plus tard. La cohabitation avec l'homme n'était pas encore connue.

Ce qui pose problème c'est l'irréel. C'est la différence entre une croyance sur un fait et une connaissance du fait. :hi:
Les microbes ont attendu qu'on les découvre. C'est fait :pout:

Et l'irréel ne pose pas de problème puisqu'il est irréel et n'existe donc pas. :pout:
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 03:46
Message :
prisca a écrit :Et l'irréel ne pose pas de problème puisqu'il est irréel et n'existe donc pas
Conclusion trop hâtive. Car l'irréel peut aussi être une cause de dissension entre plusieurs esprits. Alors on dira que l'irréel est une fausse connaissance de la réalité. Une fausse perception ou perception faussée. :hi:
Auteur : MonstreLePuissant
Date : 02 janv.17, 03:47
Message : Voilà pourquoi le réel s'oppose à l'imaginaire. Même si je n'ai pas connaissance de l'existence des microbes, il suffit qu'une seule personne en ait connaissance pour que ce soit réel. Ça va donc au delà de nos sens propre. Quand quelque chose est imaginaire, il l'est en principe pour tout le monde.
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 03:47
Message :
Inti a dit :Bien sûr que non, le réel ne se réduit pas à ce que nous voyons
Extra lucide maintenant , vous lisez dans la boule de cristal ?
MLP a dit :Quand quelque chose est imaginaire, il l'est en principe pour tout le monde.
Disons que pour vous d'autorité , vos principes doivent coller à tout le monde , dans votre imaginaire .
Inti a dit :Ce qui pose problème c'est l'irréel. C'est la différence entre une croyance sur un fait et une connaissance du fait.
Ca revient à cloisonner le vrai du faux , plutôt qu'admettre que quelque chose est sans doute vrai dans un certain cadre et faux dans un autre .
Les réalités scientifiques sont sans doute vraie dans un certain cadre de réfèrence , mais la vérité absolue ?????
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 03:53
Message :
vic a écrit :Extra lucide maintenant , vous lisez dans la boule de cristal ?
Non je m'appui sur mon soi et mon moi pour percevoir et comprendre.

Maintenant si tu crois que le réel se réduit à ce qu'on voit parle moi donc du lieu d'existence du non soi ou de la galaxie au confins le plus éloigné de la sphère cosmique. Elle est spirale ou elliptique? :hi:
Auteur : prisca
Date : 02 janv.17, 03:55
Message :
prisca a écrit :Et l'irréel ne pose pas de problème puisqu'il est irréel et n'existe donc pas
Inti a écrit : Conclusion trop hâtive. Car l'irréel peut aussi être une cause de dissension entre plusieurs esprits. Alors on dira que l'irréel est une fausse connaissance de la réalité. Une fausse perception ou perception faussée. :hi:
Dissension entre plusieurs esprits, tu veux dire "subjectivité de l'objet", mais ce que suggère l'esprit, en partage avec plusieurs esprits, fait partie de l'imagination. L'irréel n'est pas méconnaitre cet objet c'est l'imaginer et sa création se fait dans l'esprit et non dans la transmutation vers la réalité ou sa transfiguration, car de la figuration subjective, il faut lui donner le poids de sa réalité, et sans lui donner, on ne peut que classifier cet objet d'irréel.

L'infini nous le percevons, il est unique en son genre, nous ne l'avons pas imaginé, il est réel et irréel à la fois car rien ne peut oblitérer l'observation évidente, mais rien ne peut lui donner sa tangibilité.
Auteur : kaboo
Date : 02 janv.17, 03:59
Message : Si quelque chose n'existe pas, il est impossible à imaginer.
La peur par exemple est intangible et immatérielle.
Pourtant elle existe, au moins pour 2 raisons.
- Réactions chimique dans le cerveau.
- Douleurs physiques ou Stress (menaces ...)
- Instinct de conservation.

Pour autant, bien que réel puisque ressentie, elle est intangible et invisible.
Mieux encore. Ce qui fait peur à certains procure de l'adrénaline chez d'autres.

Que dire des membres fantômes ?
Réel, pas réel ?
Le terme membre fantôme désigne la sensation qu'un membre (même un organe, comme l'appendice) amputé ou manquant est toujours relié au corps et interagit bien avec d'autres parties du corps. Deux amputés de guerre sur trois rapportent cette sensation. Approximativement 60 à 80 % des individus ayant fait l'expérience d'une amputation ressentent cette sensation, et la majorité de ces sensations sont douloureuses. Cette sensation fantôme (appelée hallucinose) peut également apparaître pour plusieurs parties du corps, comme les dents ou les seins. D'une manière occasionnelle, la douleur (douleur du moignon ou algohallucinose, douleur du membre fantôme) peut être empirée par le stress, l'anxiété et les changements météorologiques. La fréquence et l'intensité diminuent avec le temps.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Membre_fant%C3%B4me

C'est pourquoi je dis que le réel et l'irréel dépendent du cerveau qui est l'unité centrale de chaque organisme vivant.

D'une part, rien ne prouve que nos 5 sens suffisent à percevoir la "réalité". D'autre part notre cerveau est limité.
C'est pour cela que l'infini nous est inaccessible. Enfin, pour l'instant. :interroge:
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 04:02
Message :
prisca a écrit :"subjectivité de l'objet", mais ce que suggère l'esprit, en partage avec plusieurs esprits, fait partie de l'imagination. L'irréel n'est pas méconnaitre cet objet c'est l'imaginer et sa création se fait dans l'esprit et non dans la transmutation vers la réalité ou sa transfiguration, car de la figuration subjective, il faut lui donner le poids de sa réalité, et sans lui donner, on ne peut que classifier cet objet d'irréel
Trop alambiqués et plein de méandres inutiles. Il y a la réalité et la perception de la réalité. Cette perception peut être juste ou faussée. Une fausse perception ou perception faussée peut être source d'irréel au sens d'inexactitude. Substance et subtilité. C'est d'ailleurs sous la pression d'avoir une meilleure perception de la réalité ( visible et moins visible) que l'homme sage se dote d'instrument de précision comme le microscope ou un téléscope.

C'est simple !!! :hi:
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 04:03
Message :
Prisca a dit : Dissension entre plusieurs esprits, tu veux dire "subjectivité de l'objet", mais ce que suggère l'esprit, en partage avec plusieurs esprits, fait partie de l'imagination.
Ou pas .
En fait on n'en sait rien .
Et oui , et c'est reparti pour un tour , dissocier formellement réalité et imagination je leur souhaite tous bon courage . :Bye:
Inti a dit : Il y a la réalité et la perception de la réalité. Cette perception peut être juste ou faussée.
Je ne pense pas qu'on puisse affirmer ce qui soit formellement faux ou vrai , on est en effet limité par nos perceptions , les scientifiques aussi .
Auteur : prisca
Date : 02 janv.17, 04:06
Message : Nous serons jamais au terme de notre évolution, chaque chose se découvre chaque jour, par conséquent l'irréel est parmi nous réel mais inconnu.

Je suis d'accord aussi.

Mais le terme "irréel" est donc inapproprié car l'irréel par essence du mot "n'existe pas".

On ne peut donc pas dire d'une chose irréelle qu'elle devienne réelle.

Il faut dire que la chose méconnue sera connue.

L'antonyme de réel qui est dans le sujet est venu par ce mot là "irréel" et la déroute s'est creusée par l'utilisation de cet antonyme pour que, par opposition, nous puissions réfléchir au réel.

Et si comme antonyme nous disions "l'inconnu" par opposition au "réel" lequel est le "connu" ?
Trop alambiqués et plein de méandres inutiles. Il y a la réalité et la perception de la réalité. Cette perception peut être juste ou faussée. Une fausse perception ou perception faussée peut être source d'irréel au sens d'inexactitude. Substance et subtilité. C'est d'ailleurs sous la pression d'avoir une meilleure perception de la réalité ( visible et moins visible) que l'homme sage se dote d'instrument de précision comme le microscope ou un téléscope.

C'est simple !!!
trop.

Ce que l'on perçoit existe.

Mal percevoir est mal identifier l'objet que l'on perçoit.

Un objet dont la perception est faussée ne peut pas etre source d'irréel puisque l'irréel n'existe pas.

Mais la perception peut etre faussée par la figuration de l'objet que l'on se fait.

Si je vois un objet lumineux dans le ciel, je vais croire à une soucoupe volante, elle qui fait partie de l'irréel, et non pas qu'elle soit réelle et que je perçois mal.

Pour observer l'objet en respectant sa nature, il faut faire appel aux outils oui, le télescope, mais si la perception de l'objet n'a pas été soulevée par la présence de l'objet, pourquoi prendre le télescope ? C'est bien parce que l'objet à observer existe, sinon c'est regarder pour regarder, et regarder quoi ? L'objet objet de notre curiosité par sa réalité.
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 04:11
Message :
Prisca a dit :Et si comme antonyme nous disions "l'inconnu" par opposition au "réel" lequel est le "connu" ?
Si une part t'est inconnue , comment peut tu être certaine qu'elle ne va pas remettre en cause un jour ce qui te parait connu ?
Dans ce cas qu'est ce qui est réel défintivement ?
Tu connais comment , pas tes sens ?
Tes sens ne limitent ils pas la connaissance ?
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 04:11
Message :
vic a écrit :Ou pas .
En fait on n'en sait rien .
Et oui , et c'est reparti pour un tour , dissocier formellement réalité et imagination je leur souhaite tous bon courage
Pas du courage vic mais de la perpicacité. Par exemple le soi et moi sont des concepts qui reposent sur un fait réel, le corps et l'esprit qui orienté les gestes et pensée. Par contre un non soi ou non moi ne repose sur rien de réel sinon un imaginaire sans correspondance dans la réalité physique. Car un non soi est au départ un soi ( corps physique) qui n'existe pas. Pour ce qui est de l'invisible ou subtile, le SOI dans toute sa complexité en contient suffisamment pour occuper ta méditation le restant de tes jours ... :hi:
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 04:16
Message :
Inti a dit :Par contre un non soi ou non moi ne repose sur rien de réel sinon un imaginaire sans correspondance dans la réalité physique.
Forcément puisque la réalité physique ne peut pas démontrer qu'elle dit la vérité en dehors de son propre cadre qu'elle a elle même fixée , c'est la tout le problème . C'est en ce sens que la réalité physique n'a pas d'existence propre , on y retrouve le non soi .
Mais le non "soi " n'émet pas qu'une vérité absolue existe ou pas, il ne dit pas grand chose là dessus , il reste neutre sur la réponse à donner .
Tant qu'on n'essait pas de prétendre qu'on connait la vérité en dehors du cadre de vérité qu'on a fixé on est dans une honnêteté , quand on commence à prétendre que le cadre qu'on a fixé pour définir le réel est la vérité absolue , alors là .... :hi:
Auteur : prisca
Date : 02 janv.17, 04:16
Message :
Prisca a dit :Et si comme antonyme nous disions "l'inconnu" par opposition au "réel" lequel est le "connu" ?
vic a écrit : Si une part t'est inconnue , comment peut tu être certaine qu'elle ne va pas remettre en cause un jour ce qui te parait connu ?
Dans ce cas qu'est ce qui est réel défintivement ?
Tu connais comment , pas tes sens ?
Tes sens ne limitent ils pas la connaissance ?
Si l'objet qui m'était inconnu va me pousser à remettre en question l'objet connu, ce n'est que mieux, j'aurais progressé dans la connaissance de l'objet à ce jour mal connu.

Ce qui est réel est que l'autre objet inconnu, va me permettre de mieux appréhender celui que je connaissais déjà et d'une pierre deux coups je connaitrais déjà le premier et je connaitrais mieux le deuxième, c'est l'évolution.

Je connaitrais par l'observation, et l'observation passe par les sens, et j'aurais un exemple à te soumettre, lequel requiert l'observation de l'objet et qui a bouleversé ma vision du connu.

Un sujet peut être ou ici si tu veux.
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 04:25
Message :
Prisca a dit :Si l'objet qui m'était inconnu va me pousser à remettre en question l'objet connu, ce n'est que mieux, j'aurais progressé dans la connaissance de l'objet à ce jour mal connu.
Ce qui est réel est que l'autre objet inconnu, va me permettre de mieux appréhender celui que je connaissais déjà et d'une pierre deux coups je connaitrais déjà le premier et je connaitrais mieux le deuxième, c'est l'évolution.
Je connaitrais par l'observation, et l'observation passe par les sens, et j'aurais un exemple à te soumettre, lequel requiert l'observation de l'objet et qui a bouleversé ma vision du connu.
Un sujet peut être ou ici si tu veux.
Tant qu'on n'essait pas de prétendre qu'on connait la vérité en dehors du cadre de vérité qu'on a fixé on est dans une honnêteté , quand on commence à prétendre que le cadre qu'on a fixé pour définir le réel est la vérité absolue , alors là ....
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 04:28
Message :
vic a écrit :Forcément puisque la réalité physique ne peut pas démontrer qu'elle dit la vérité en dehors de son propre cadre qu'elle a elle même fixée , c'est la tout le problème . C'est en ce sens que la réalité physique n'a pas d'existence propre , on y retrouve le non soi .
Mais le non "soi " n'émet pas qu'une vérité absolue existe ou pas, il ne dit pas grand chose là dessus , il reste neutre sur la réponse à donner .
Tiens tu vois tu viens de prouver qu'on peut mettre des mots sur quelque chose qui n'existe pas comme le non soi. Tu viens de cautionner un irréel au point de devoir recourir à la neutralité et l'illusion pour ne pas savoir dire ce qui peut appartenir à une réalité physique ou non. Noui n'a aucun sens. C'est vrai ou faux! Sur la question de dieu c'est soit vrai soit faux. Cela ne peut pas être les deux. C'est pourquoi il y a des théistes et des athées ... :hi:
Auteur : prisca
Date : 02 janv.17, 04:35
Message :
Prisca a écrit : Si l'objet qui m'était inconnu va me pousser à remettre en question l'objet connu, ce n'est que mieux, j'aurais progressé dans la connaissance de l'objet à ce jour mal connu.
Ce qui est réel est que l'autre objet inconnu, va me permettre de mieux appréhender celui que je connaissais déjà et d'une pierre deux coups je connaitrais déjà le premier et je connaitrais mieux le deuxième, c'est l'évolution.
Je connaitrais par l'observation, et l'observation passe par les sens, et j'aurais un exemple à te soumettre, lequel requiert l'observation de l'objet et qui a bouleversé ma vision du connu.
Un sujet peut être ou ici si tu veux.
Tant qu'on n'essait pas de prétendre qu'on connait la vérité en dehors du cadre de vérité qu'on a fixé on est dans une honnêteté , quand on commence à prétendre que le cadre qu'on a fixé pour définir le réel est la vérité absolue , alors là ....
Je n'ai pas compris pourquoi tu n'as pas compris.

Un objet scientifique entendons nous, sachant qu'un objet scientifique est "l'observation" et non un objet tangible, préhensible, l'objet peut être subjectif aussi.

Donc un objet inconnu, lequel on est amené à connaître, peut, comme tu le dis, remettre en question un autre objet connu.

Si je connais l'atome, je sais que l'atome livre ses secrets en séparant ses composantes lesquelles je vais les conduire à la fission, ou à la fusion, je connaitrais l'objet l'atome sous mon regard, lequel est objectif par l'utilisation que j'en fais.

Si j'exploite une autre possibilité jusqu'alors inconnue de l'atome, lequel je ne vais pas l'exploiter par la fission ou à la fusion mais un autre procédé jusque là inconnu, je vais avoir un autre regard sur l'atome et j'abandonnerais la fission ou la fusion et j'appliquerais l'autre application qui est plus profitable.

Cette autre application inconnue s'est fait connaître par le connu l'atome, dont l'utilisation connue m'aura permis de mieux progresser pour sa connaissance jusqu'à évoluer dans ma conception de l'atome.
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 04:44
Message :
prisca a écrit :Cette autre application inconnue s'est fait connaître par le connu l'atome, dont l'utilisation connue m'aura permis de mieux progresser pour sa connaissance jusqu'à évoluer dans ma conception de l'atome
On en revient à mon assertion de départ

"Bien sûr que non, le réel ne se réduit pas à ce que nous voyons de même manière que la connaissance n'est jamais absolue mais relative et en continuum.

Cela ne veut pas dire que la réalité est illusion mais qu'elle est à la fois substantielle et subtile"

En partant du point de vue qu'il n'y a pas deux cadres , un physique et un métaphysique, mais un seul cadre physique dans lequel nous naissons, évoluons et mourrons il n'y a plus de confusion entre naturel ou surnaturel. Il n'y a que dissensions sur la perception de la réalité ( connaissances et croyances) et les causes et effets d'une dialectique naturelle. :hi:
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 04:52
Message : Ce qui est sûr c'est que la physique fonctionne plutôt pas mal dans son propre cadre , mais que cela fonctionne ne prouve pas qu'elle détient la vérité , mais qu'elle a trouvé une façon de faire fonctionner un certain nombre choses dans ce cadre .
Je pense qu'il ne faut pas tout mélanger .
L'objectivité absolue c'est toujours assez contestable .
On ne sait pas tout .
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 05:02
Message :
vic a écrit :Ce qui est sûr c'est que la physique fonctionne plutôt pas mal dans son propre cadre , mais que cela fonctionne ne prouve pas qu'elle détient la vérité , mais qu'elle a trouvé une façon de faire fonctionner un certain nombre choses dans ce cadre .
Je pense qu'il ne faut pas tout mélanger .
Je pense surtout que tu viens de dire à quel point tu tiens à un deuxième cadre autre que physique pour parler de la physique comme une "personne trompeuse". La physique porte sa vérité dans ses lois d'organisation de la matière. Retenir et détenir la vérité ne concerne que l'esprit humain dans l'état de ses connaissances. Si tu y tiens tant que ça à ta métaphysique comme deuxième cadre incertain je la situerais comme suit;

La physique serait le microbe et la métaphysique la microbiologie. Aussi bien résumer en disant que la métaphysique c'est le cadre culturel qui chapeaute le cadre naturel, la Nature. Au fond toutes dissensions se situent dans la connaissance de cette nature. Ton deuxième cadre à toi serait le bouddhisme, une science de l'être dont tu places les vérités bien au dessus de la nature elle même. :hi:
Auteur : prisca
Date : 02 janv.17, 05:24
Message :
vic a écrit :Ce qui est sûr c'est que la physique fonctionne plutôt pas mal dans son propre cadre , mais que cela fonctionne ne prouve pas qu'elle détient la vérité , mais qu'elle a trouvé une façon de faire fonctionner un certain nombre choses dans ce cadre .
Je pense qu'il ne faut pas tout mélanger .
L'objectivité absolue c'est toujours assez contestable .
On ne sait pas tout .
Il y a encore matière à évoluer en physique.

Ne serait ce que l'énergie solaire.
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 05:30
Message :
prisca a écrit :Il y a encore matière à évoluer en physique.

Ne serait ce que l'énergie solaire
La connaissance de la nature ne se fait jamais de manière vaine. Elle débouche souvent ou toujours sur des applications ou du pratico-pratique à bon ou mauvais escient. Énergie solaire ou bombe atomique. :hi:
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 06:24
Message :
Inti a dit :Je pense surtout que tu viens de dire à quel point tu tiens à un deuxième cadre autre que physique pour parler de la physique comme une "personne trompeuse".
je ne tiens à rien vraiment , je dis simplement qu'on ne sait pas si il existe un 2ème cadre ou plusieurs , et qu'on ne peut rien affirmer sur l'absolu en vérité . Peut être que la science a raison et qu'elle ne fonctionne que dans l'objectivité pure , mais vu qu'on est limité par nos sens sans doute , on ne sait pas si ils peuvent nous faire accéder à la réalité absolue .
Mais la science fonctionne plutôt pas mal dans son cadre oui .Dans son cadre elle semble nous faire accéder à une certaine objectivité en tous cas , c'est cohérent .
Inti a dit :Ton deuxième cadre à toi serait le bouddhisme, une science de l'être dont tu places les vérités bien au dessus de la nature elle même.
je ne vois pas en quoi il faudrait être obligatoirement bouddhiste pour s'interroger sur les limites et l'illusion de nos sens , c'est un thème philosophique récurrent .
D'autre part un cadre qui placerait la réalité au dessus de la nature elle même c'est douteux , puisque la nature est l'ensemble des cadres non ?
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 06:35
Message :
vic a écrit :je ne tiens à rien vraiment , je dis simplement qu'on ne sait pas si il existe un 2ème cadre ou plusieurs , et qu'on ne peut rien affirmer sur l'absolu en vérité . Peut être que la science a raison et qu'elle ne fonctionne que dans l'objectivité pure , mais vu qu'on est limité par nos sens sans doute , on ne sait pas si ils peuvent nous faire accéder à la réalité absolue .
Mais la science fonctionne plutôt pas mal dans son cadre oui .
La science ne fonctionne pas dans l'objectivité pure. Un regard subjectif et minimalement méthodologique sur le monde objectif. Ton second cadre c'est l'interprétation de ce monde.
Je t'ai bien expliqué ci dessus que la métaphysique ce n'est que la connaissance de la nature que l'on a ou croit avoir. Ton bouddhisme tu le places comme culture philosophique supérieure aux lois physiques comme les religieux qui situent leur culture religieuse au dessus de la science qui est du domaine physique.

En suggérant que tu ne sais pas en absolu si un autre monde que simplement physique existe tu reviens et endosses le créationnisme ou du moins l'idée d'un monde supérieur dont est issue l'âme humaine. Tu vois tu n'es pas si détaché du préjugé métaphysique.

:hi:
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 06:38
Message :
Inti a dit :Ton second cadre c'est l'interprétation de ce monde.
je ne sais pas si il existe un 2ème cadre ou pas , tu ne me lis pas .
Je n'ai rien placé sur ce 2ème cadre ou le 10ème cadre , c'est toi qui place des trucs pour moi que tu inventes .
Inti a dit :En suggérant que tu ne sais pas en absolu si un autre monde que simplement physique existe tu reviens et endosses le créationnisme
Si je ne sais pas je n'endosse rien de spécial voyons .
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 06:42
Message :
vic a écrit :je ne sais pas si il existe un 2ème cadre ou pas , tu ne me lis pas .
Je n'ai rien placé sur ce 2ème cadre ou le 10ème cadre , c'est toi qui place des trucs pour moi que tu inventes
Je viens de t'expliquer le rapport entre physique et métaphysique... À toi de méditer là-dessus dessus.

La métaphysique c'est la conscience humaine qui interprète le monde et ses lois physiques dans son pouvoir de composition. Mais je crois bien que ton bouddhisme avec sa vieille science de l être sur le soi et non soi embrouille ton esprit sur le naturel et spirituel. :hi:
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 06:54
Message :
Inti a dit :Mais je crois bien que ton bouddhisme avec sa vieille science de l être sur le soi et non soi embrouille ton esprit sur le naturel et spirituel.
Je sais que je ne sais pas , c'est peut être un bon équilibre .Je suis au moins autant dans le savoir que pas ( voie médiane ) .
Non il n'y a pas d'absolutisme dans ma démarche dans le sens où on l'entend , le bouddhisme n'est pas absolutiste .
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 06:57
Message :
vic a écrit :Je sais que je ne sais pas , c'est peut être un bon équilibre .Je suis au moins autant dans le savoir que pas ( voie médiane ) .
Non il n'y a pas d'absolutisme dans ma démarche dans le sens où on l'entend
Que de fausseté et fausse humilité dans ce commentaire bien que je pense que tu sois de bonne foi. Tu ne peux pas dire que tu ne sais pas et défendre mordicus la philosophie bouddhiste avec autant de passion et conviction sur ses vertus et vérités ontologiques. L'être et l'image de vertu que l'on souhaite tous projeter ... :hi:
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 07:06
Message :
nti a dit :Que de fausseté et fausse humilité dans ce commentaire bien que je pense que tu sois de bonne foi. Tu ne peux pas dire que tu ne sais pas et défendre mordicus la philosophie bouddhiste avec autant de passion et conviction sur ses vertus et vérités ontologiques.
Je ne défend pas le bouddhisme absolument , il sait se défendre tout seul , ça n'est pas une personne .
Pourquoi voudrais tu que le bouddhisme ait besoin d'être défendu ou pas ?
je pense que tu coures après tes projections sur moi ,des moulins à vent comme don quichotte , tes préjugés sans doute .
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 07:12
Message :
vic a écrit :Je ne défend pas le bouddhisme , il sait se défendre tout seul , ça n'est pas une personne .
Pourquoi voudrais tu que le bouddhisme ait besoin d'être défendu ou pas ?
je pense que tu coures après tes projections sur moi ,des moulins à vent comme don quichotte , tes préjugés sans doute
Arrêtes tes raccourcis. Pas besoin d'être une personne pour être défendue. Un concept, une idée, une religion ou pratique méditative se défend. Si tu ne défends pas le bouddhisme dans ses vertus spirituelles du moins tu en fais la promotion. Si tu nies ça aussi bien dire que vic et son non soi ne sont pas inscrits sur ce forum. Y a quelqu'un??? :hi:
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 07:24
Message :
Inti a dit :Arrêtes tes raccourcis. Pas besoin d'être une personne pour être défendue. Un concept, une idée, une religion ou pratique méditative se défend.
Ah bon c'est une idée menacée , un concept menacé alors ?
UN concept peut être blessé , mourir , souffrir ?
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 07:29
Message :
vic a écrit :Ah bon c'est une idée menacée , un concept menacé alors ?
UN concept peut être blessé , mourir , souffrir ?
Coincé au pied du mur tu déconnes. ??? Bien sûr des concepts peuvent être menacés dans leur credo et les gens le portant ce credo peuvent être blessés dans leur convictions comme pour une caricature discréditant Mahomet aux yeux d'un djihadiste. Dans quel monde vis tu vic? Ton non soi commence drôlement à nuire à ton incarnation ou réalisme philosophique. :hi:
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 07:39
Message :
Inti a dit :Coincé au pied du mur tu déconnes. ??? Bien sûr des concepts peuvent être menacés dans leur credo et les gens le portant ce credo peuvent être blessés dans leur convictions comme pour une caricature discréditant Mahomet aux yeux d'un djihadiste. Dans quel monde vis tu vic? Ton non soi commence drôlement à nuire à ton incarnation ou réalisme philosophique.
Oui comme des gens qui croient en la toute puissance d'un dieu mais qui défendent à tous prix ce dieu comme si il était incapable de se défendre lui même . C'est un paradoxe .
Si un dieu peut être blasphémé c'est qu'il n'est pas tout puissant non ? C'est en fait remettre en cause l'idée de toute puissance de ce dieu que de penser qu'il peut être blasphémé .
C'est le monde à l'envers .
Un concept ça ne souffre pas il me semble , c'est l'attachement qu'on a à s'identifier à lui de façon absolue qui nous fait sans doute souffrir .
On se dit ce concept est "mien" , cette idée est "mienne" .
L'idée du "non soi" dans le bouddhisme ne fait que mettre en lumière cela , rien de plus .
Est ce que le bouddhisme souffrirait si je l'abandonnais ? Ca n'est pas une personne , donc ...
Est ce qu'un dieu tout puissant souffrirait si tu l'abandonnais ? Dans la bible il semble que dieu est jaloux quand une personne invoque d'autres dieux que lui , est il donc tout puissant ?
Auteur : prisca
Date : 02 janv.17, 07:52
Message : @ vic

Le blasphème va se terminer car tu dis que Dieu ne se manifeste pas, je dirais pour l'heure, mais arrivera un moment où cela arrivera.

"2 Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils Et les princes se liguent-ils avec eux Contre l'Éternel et contre son oint? -

3 Brisons leurs liens, Délivrons-nous de leurs chaînes! -

4 Celui qui siège dans les cieux rit, Le Seigneur se moque d'eux.

5 Puis il leur parle dans sa colère, Il les épouvante dans sa fureur:"


Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 08:03
Message :
prisca a écrit :@ vic

Le blasphème va se terminer car tu dis que Dieu ne se manifeste pas, je dirais pour l'heure, mais arrivera un moment où cela arrivera.

"2 Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils Et les princes se liguent-ils avec eux Contre l'Éternel et contre son oint? -

3 Brisons leurs liens, Délivrons-nous de leurs chaînes! -

4 Celui qui siège dans les cieux rit, Le Seigneur se moque d'eux.

5 Puis il leur parle dans sa colère, Il les épouvante dans sa fureur:"

Un dieu tout puissant qui se laisse atteindre émotionnellement et qui devient en colère par narcissisme ? Il est vraiment tout puissant , tu es sûr ?
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 08:13
Message :
vic a écrit :Un dieu tout puissant qui se laisse atteindre émotionnellement et qui devient en colère par narcissisme ? Il est vraiment tout puissant , tu es sûr ?
Vic tu tiens autant à ton concept bouddhiste de non soi qu'un chrétien à sa trinité. Tu n'aimes pas qu'on remette en question la pertinence et exactitude de ce principe ontologique comme les chrétiens ou le trimurti de l'hindouisme. Le fait que la personnification du fondateur du concept diffère en dieu tout puissant ou dieu bouddha ne change rien à la doctrine et la promotion de ses soutras ou versets. Vraiment tu ne vois pas ton propre chauvinisme religieux? :hi:
Auteur : prisca
Date : 02 janv.17, 08:23
Message :
prisca a écrit :@ vic

Le blasphème va se terminer car tu dis que Dieu ne se manifeste pas, je dirais pour l'heure, mais arrivera un moment où cela arrivera.

"2 Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils Et les princes se liguent-ils avec eux Contre l'Éternel et contre son oint? -

3 Brisons leurs liens, Délivrons-nous de leurs chaînes! -

4 Celui qui siège dans les cieux rit, Le Seigneur se moque d'eux.

5 Puis il leur parle dans sa colère, Il les épouvante dans sa fureur:"

vic a écrit :
Un dieu tout puissant qui se laisse atteindre émotionnellement et qui devient en colère par narcissisme ? Il est vraiment tout puissant , tu es sûr ?
Le mot d'ordre sur terre est : liberté.

Dieu nous laisse libre de penser, d'agir, de dire, et d'oublier volontairement.

Il y a un temps pour tout.

Mais le temps n'a pas joué en notre faveur, de cette liberté nous en avons abusé.

C'est la raison pour laquelle nous devons être face à nos erreurs, une fois le temps passé.
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 08:39
Message :
Inti a dit :Tu n'aimes pas qu'on remette en question la pertinence et exactitude de ce principe ontologique comme les chrétiens ou le trimurti de l'hindouisme.
Principe ontologique , le "non soi", ou pas ? je ne sais pas .
C'est toi qui le dis , si tu le dis .
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 08:55
Message :
vic a écrit :Principe ontologique , le "non soi", ou pas ? je ne sais pas .
C'est toi qui le dis , si tu le dis
Ben le bouddhisme se veut aussi une science de l'être ( et néant). Or la notion de non soi est un entendement sur l'essence humaine dans sa relation à lui même et l'univers. Par exemple la " conscience de soi" est ontologique. Le non soi s'inscrit dans cette même optique de définition et indefinition de l'être. Est ce un concept qui rend bien compte de l'ipsité ou est ce une illusion ou fausse interprétation? :hi:
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 10:32
Message :
Inti a dit :Par exemple la " conscience de soi" est ontologique
Il n'y a pas vraiment cette notion d'ontologie dans le bouddhisme , Si on avait posé cette question à Bouddha sur l'idée d'une ontologie il serait probablement resté silencieux et tu aurais pu en profiter pour interpréter ça par tous tes délires de projections personnelles sur la question dont tu es tant coutumier , ton imagination est tellement fertile .
Inti a dit :Le non soi s'inscrit dans cette même optique de définition et indefinition de l'être
Si le "non soi" décrit un principe également d'indéfinition , comment peut il définir de façon absolue un principe ontologique ? :hi:
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 10:39
Message :
vic a écrit :Il n'y a pas vraiment cette notion d'ontologie dans le bouddhisme , Si on avait posé cette question à Bouddha sur l'idée d'une ontologie il serait probablement resté silencieux et tu aurais pu en profiter pour interpréter ça par tous tes délires de projections personnelles sur la question dont tu es tant coutumier , ton imagination est tellement fertile .
wikiberal a écrit :L'ontologie bouddhique n'est ni matérialiste ni spiritualiste : le bouddhisme adopte en général une position que l'on pourrait rapprocher de celle du scepticisme antique (Pyrrhon) ou d'Héraclite[6] et des Stoïciens[7], mais qui est très originale comparée aux ontologies occidentales, marquées par un dualisme irréconciliable entre Être et Néant, entre vie et mort, entre "Dieu" et sa création, entre homme et nature, etc.
Qu'est ce que l'être ? Si tu me dis que le bouddhisme ne pose à aucun moment cette question je me demande bien alors la raison de tous ces soutras supposés nous dire comment aborder et observer la réalité et la créativité? :hi:
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 10:52
Message :
Inti a dit :Qu'est ce que l'être ? Si tu me dis que le bouddhisme ne pose à aucun moment cette question je me demande bien alors la raison de tous ces soutras supposés nous dire comment aborder et observer la réalité et la créativité?


Oui il se pose cette question , mais il ne sépare pas l'être du non être , parce que c'est interdépendant et indissociable .
C'est un peu comme si tu parlais de la note de musique , tu dois parler aussi du silence , c'est indissociable .
Les concepts d'être et de non être n'ont pas d'existence propre .

" Les gens dans le monde ont tendance à croire en l’une de ces deux vues : la vue de l’être et la vue du non-être. C’est pourquoi ils sont attachés à une perception fausse. Cette fausse perception les conduit aux concepts de l’être et du non-être.
Kaccayana, la plupart des gens sont prisonniers des formations internes de la discrimination et de la préférence, de la saisie et de l’attachement. Ceux qui ne sont pas prisonniers des nœuds internes de la saisie et de l’attachement ne pourront plus imaginer l'idée d'un soi et s'y accrocher".

" Soutra de la voie du milieu

Soutenir l'idée d'ontologie c'est faire supplanter l'être sur le "non être " .
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 10:57
Message :
vic a écrit :Oui il se pose cette question , mais il ne sépare pas l'être du non être , parce que c'est interdépendant et indissociable .
C'est un peu comme si tu parlais de la note de musique , tu dois parler aussi du silence , c'est indissociable
Minute ...ne mélange pas les cartes. Là on discute à savoir si le bouddhisme comporte sa parcelle d'ontologie.
Là tu me ramènes dans ta défense des préceptes bouddhistes. Encore le prosélyte en toi ou en soi qui remonte à la surface. Tu sais pour moi ton non soi oriental c'est l'équivalent du surmoi occidental. Ça parle de transcendance du monde physique ... Même farine mais la forme du gâteau varie. :hi:
Soutenir l'idée d'ontologie c'est faire supplanter l'être sur le "non être " .
Tu vois la contradiction? Le non être part du être. C est ontologique. :hi:
Auteur : J'm'interroge
Date : 02 janv.17, 11:02
Message : Du peu que je sais du bouddhisme, je peux dire qu'il n'est pas basé sur une métaphysique mais serait plutôt une réponse salutaire aux métaphysiques nihilistes, ontologistes, substancialistes, déistes, monistes, dualistes, matérialistes, spiritualistes, réalistes, idéalistes (dans le sens philosophique), etc. Il propose une logique consistante, détermine des questions sans réponse. Il pose comme moi une réalité absolue causale ou 'champ des possibles', aucun d'eux n'ayant de réalité propre. Il les décrit comme interdépendants, mutuellement conditionnés.
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 11:04
Message :
Inti a dit :Tu vois la contradiction? Le non être part du être. C est ontologique.
Le "non être" ne part pas plus de "l'être" que "l'être" ne part du "non être" , c'est toi qui insiste sur un point d'origine ontologique dans le débat , l'ontologie ça n'existe pas vraiment dans le bouddhisme . je dirais que cette idée d'origine ontologique pourrait devenir conforme au bouddhisme si tu la définie comme relative ou conventionnelle. Mais la on passe dans l'arbitraire .
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 11:08
Message :
J'm'interroge a écrit :Du peu que je sais du bouddhisme, je peux dire qu'il n'est pas basé sur une métaphysique mais serait plutôt une réponse salutaire aux métaphysiques nihilistes, ontologistes, substancialistes, déistes, monistes, dualistes, matérialistes, spiritualistes, réalistes, idéalistes (dans le sens philosophique), etc. Il propose une logique consistante, détermine des questions sans réponse. Il pose comme moi une réalité absolue causale ou 'champ des possibles', aucun d'eux n'ayant de réalité propre. Il les décrit comme interdépendants, mutuellement conditionnés.
:tap:
Bref le bouddhisme divague entre le soi et le non soi, balotte entre l'être et le néant, oscille entre le vrai et le faux comme un esprit flottant au dessus de la réalité car la réalité est et n'est pas ... On mange quoi ce soir??? :hi:
Le "non être" ne part pas plus de "l'être" que "l'être" ne part du "non être" , c'est toi qui insiste sur un point d'origine ontologique dans le débat , l'ontologie ça n
'existe pas vraiment dans le bouddhisme
Ça c'est ton discours conditionné. Mais je te démontre justement que ton non être repoose sur l'être ... Car sans être comme point de départ ou fondement ta notion de non être serait même pas une suite de lettre pour l'illuster. :hi:
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 11:15
Message :
Inti a dit :Bref le bouddhisme divague entre le soi et le non soi, balotte entre l'être et le néant, oscille entre le vrai et le faux comme un esprit flottant au dessus de la réalité car la réalité est et n'est pas ... On mange quoi ce soir???
Est ce que le fait que la musique soit composée de notes et de silences , "d'être" et de "non être" en interdépendance empêche la musique de se jouer ?
Dans chaque atome de nourriture tu as du vide , et de la forme .
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 11:39
Message :
vic a écrit :Est ce que le fait que la musique soit composée de notes et de silences , "d'être" et de "non être" en interdépendance empêche la musique de se jouer ?
Dans chaque atome de nourriture tu as du vide , et de la forme
OK là on entre dans tes préceptes philosophiques bouddhistes.

Ben justement si la musique se joue c'est plutôt à cause des notes que de leur absence. Car dans silence continu ou une absence de notes y aurait pas de musique. Donc la note est une chose en soi qui reliée à d'autres devient un élément de la structure musicale. À trop.mettre d'accent sur le vide et la vacuité le bouddhisme en oublie la nature qui lui donne vie.
Ce n'est pas l'espace entre deux planètes et étoiles qui crée une galaxie, ce sont les corps physiques reliés dans un même espace. Tu mets l'emphase sur l'interdépendance en occultant la chose en soi qui dépend. La chose en soi c'est une intériorité, une valeur comme une note blanche ou noire. Peut être que l'intériorité est une chose inconnue pour le bouddhisme de là cette méditation pour en retrouver la source. Qui sait? :hi:
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 11:55
Message :
Inti a dit :Ben justement si la musique se joue c'est plutôt à cause des notes que de leur absence. Car dans silence continu ou une absence de notes y aurait pas de musique.
Non , je suis musicien et la musique sans silence ça ne se peut pas , les silence sont aussi importants que les notes en musique .
Ca n'est pas parce que ton observation va être plus focalisée sur les notes jouées quand tu écoutes de la musique que les notes ont plus d'importance , ça ne veut rien dire ce que tu dis , ça prouve que tu n'es pas attentif aux silences dans la musique et que tu n'es pas musicien pour répondre ça .
Inti a dit :Car dans silence continu ou une absence de notes y aurait pas de musique.
Une note continu ça ne se peut pas non plus , avant la note et après il y a toujours un silence .
Mais ni le silence ni la note n'existent vraiment séparement dans l'absolu puisqu'ils sont indissociables .
Inti a dit : Ce n'est pas l'espace entre deux planètes et étoiles qui crée une galaxie
Ca n'est pas non plus la galaxie qui crée les espaces , les galaxies et les espaces sont interdépendants , co-émergeants .
Auteur : Ase
Date : 02 janv.17, 12:05
Message :
non... on perçoit que 20% de l'univers seulement par exemple
Ce qu'on ne voit pas, on peut aussi le déduire ou le calculer.
Un célèbre exemple inspirée de la logique hindouiste dit ceci "Si je vois de la fumée s'élever de derrière une colline, je peux en déduire qu'il y a un feu allumé, et pourtant je ne vois pas le feu".

Ca dépend de ta définition de "réel". En principe, le réel s'oppose à l'imaginaire. Donc, ce que l'on perçoit avec nos sens est réel. Mais on peut aussi avoir l'impression que ce que l'on imagine est réel, dans les cas de maladie mentale ou de prise de substances hallucinogènes.
Si j'imagine plein de choses fantastiques dans mon imagination, puis-je dire que ces choses ont une certaine réalité ?
Le concept de "réel" ne s'applique-t-il qu'à ce qui est matériel ?

Non, parce que d'aventure nous ignorons certains préceptes, entre autres, celui de l'infini
Je n'ai pas bien compris où tu veut en venir.
En règle générale, ce que l'on peut percevoir dépend de la taille des objets. Nos perceptions ne s'étendent pas à l'infini mais à une distance dont la résolution est limité à environ 20 mètres (distance maximale que l’œil à de pouvoir distinguer deux objets). Mais un œil humain en bon état est capable de voir la galaxie d'Andromède qui se trouve à un milliard de milliards de kilomètres.

Que dire des membres fantômes ? Réel, pas réel ?
On a suffisamment de preuves aujourd'hui que l'interface-interaction cerveau-mental se situe au niveau des zones corticalisées du cerveau et on a d'innombrables indications pointant vers le fait qu'on peut établir des corrélations entre certaines facultés mentales et certains circuits cérébraux.

Par exemple, si on détruit des faisceaux de nerfs dans ta main ou ta cuisse, ça n'altérera pas tes capacités cognitives conscientes mais, si on détruit ou neutralise une partie de la masse spongieuse et vascularisée, de ce viscère qu'on appelle "cerveau", dans ta boîte crânienne, là tes capacités cognitives conscientes subiront des changements.
Or que ce soit par les expériences de Libet sur l'antédatage perceptif ou les expériences sur les membres fantômes de Ramachandran, on peut montrer que bien que ce que tu penses être localisé "dans" une partie de ton corps (doigt, main, bras etc.) est en fait un événement mental, sans extension, dans l'espace physiologique et déclenché en aval au niveau cérébral.
Quand tu as mal à ton doigt, en réalité tu as mal à la représentation et à la projection de "l'espace doigt" dans ton "schéma mental corporel", et c'est ton esprit qui "projette" et attribue/assigne à une partie de ton corps physiologique l'origine topologique de la survenue effective de la sensation, mais ce n'est qu'une "ruse" cognitive visant l'auto-préservation.
En réalité, tu peux obtenir la même sensation au même endroit sans jamais stimuler ton doigt : si on fait une mesure de l'activité des nerfs dans ton doigt, on ne notera rien de remarquable, et tu pourras même ressentir ton doigt en l'absence de cette partie de ton corps.
Donc ce ne sont pas les cellules (nerveuses ou non) du "lieu" apparent de la sensation (le doigt en l'occurrence) qui "ressentent" la sensation.
Ce qui est en jeu c'est plutôt le terminal neuronal dans le cerveau au niveau de l'aire somato-sensorielle et plus précisément de l'homoncule fonctionnel de Penfield dans cette zone du cortex pariétal. Tu peux couper les faisceaux nerveux en amont, du moment qu'il reste le terminal (qui peut être aussi une zone "initiale" dans le cas moteur) au niveau cortical intra-cérébral tu auras encore un doigt.

C'est bien le cerveau qui fait que certains croient expérimenter des OBE (Out of Body Expérimet) ou Projection du Corps Astral.0
Les scientiques quant à eux parlent de Paralysie du Sommeil.
Quand une personne rêve, afin d'éviter le somnambulisme, notre organisme est paralysé. Seuls les organes vitaux restent actifs.
Pour faire simple, c'est comme si un interrupteur servait à désactiver l'hémisphère logique et activait l'hémisphère onirique.
Certaines fois, la personne endormie se réveille alors que l'hémisphère onirique est toujours actif.
Résultat, la personne rêve tout en étant éveillée.
Les études scientifiques n'ont pas tranché, il y a en gros deux manières d'aborder le problème.
De plus, l'hypothèse de la paralysie du sommeil lève plus de lièvres qu'elle n'en résout.
Nous pouvons en discuter dans un sujet approprié, si cela te dis.

Du peu que je sais du bouddhisme, je peux dire qu'il n'est pas basé sur une métaphysique mais serait plutôt une réponse salutaire aux métaphysiques nihilistes, ontologistes, substancialistes, déistes, monistes, dualistes, matérialistes, spiritualistes, réalistes, idéalistes (dans le sens philosophique), etc. Il propose une logique consistante, détermine des questions sans réponse. Il pose comme moi une réalité absolue causale ou 'champ des possibles', aucun d'eux n'ayant de réalité propre. Il les décrit comme interdépendants, mutuellement conditionnés.
Et il évite de subordonner la pratique spirituelle à la croyance a priori, et ce même si l'élément de la foi est moteur chez le débutant, il doit être vérifié dans l'expérience de la pratique.
Et si l'on admet une démarche philosophique dans le bouddhisme, celle-ci n'est jamais séparée d'une préoccupation sotériologique, à savoir la libération de la souffrance. Le Bouddha se voulait pragmatique et non spéculatif dans son enseignement.

Cordialement,
Ase
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 12:12
Message :
vic a écrit :Non , je suis musicien et la musique sans silence ça ne se peut pas , les silence sont aussi importants que les notes en musique
Sacré galvaudeur. Qui a dit le contraire? L'espace entre les planètes est important pour la force gravitationnelle sauf qu avec ton emphase sur le silence ou l'interdépendance sans matière en soi pour occuper cet espace on est dans un vide sidéral ou musical. Tu ne peux parler d'indissociabilité et d'absence de chose en soi. Y aurait rien à associer. Tu nages encore dans ton surréalisme bouddhiste. Une nourriture vide et avec forme. Et tes protéines tu les mets où dans le vide ou la forme car la substance ne serait qu'illusion selon toi. ? Tu manges pour rester le ventre vide et évacuer du vent? Le bouddhisme ressemble plus à un déni du matérialisme et déni du réalisme philosophique qu'à une philosophie naturelle. :hi:
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 12:25
Message :
Inti a dit :acré galvaudeur. Qui a dit le contraire? L'espace entre les planètes est important pour la force gravitationnelle sauf qu avec ton emphase sur le silence ou l'interdépendance sans matière en soi pour occuper cet espace on est dans un vide sidéral ou musical.
J'ai jamais parlé d'interpendance sans matière , n'importe quoi .
J'ai simplement dit que matière et vide sont interdépendants et indissociables c'est tout .
Dans un absolu , la matière et le vide ça n'existe pas indépendamment .
Inti a dit :Tu ne peux parler d'indissociabilité et d'absence de chose en soi.
Ben si justement .
En quoi ça ne serait pas possible ?
Si être et non être sont indissociables , alors ni l'un ni l'autre n'ont d'existence propre et donc ni l'un ni l'autre n'existent dans l'en soi ( non soi = non existence , propre ,autonome ) .
Je rappelle quand on dit qu'une chose est " sans soi" , ça ne veut pas dire qu'elle n'existe pas , mais qu'elle n'a pas d'existence autonome . Ne pas confondre l'idée du "soi " et du "moi" qui sont deux notions philosophiques qui ne sont pas identiques .
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 12:39
Message :
vic a écrit :'ai jamais parlé d'interpendance sans matière , n'importe quoi .
J'ai simplement dit que matière et vide sont interdépendants et indissociables c'est tout .
Dans un absolu , la matière et le vide ça n'existe pas indépendamment
Et tu as besoin de te dire bouddhiste pour adhérer à un principe physique sur la matière et le vide et d'y mêler et introduire des parallèles avec le non soi, le non moi et l'idée que tu dépends de ton environnement pour respirer , manger et vivre? Je t'ai déjà dit que n'importe quel animal est minimalement conscient de dépendre d'un troupeau qui passe par ci par là. Je continu d'écrire que ton bouddhisme nourrit un surréalisme sur le naturel et spirituel, sur le matériel et l'idéel. La connaissance de la nature humaine et en général a évolué depuis bouddha sauf si tu reste convaincu que le bouddhisme est une pré science. Là on est dans la croyance et le mysticisme. :hi:
Auteur : vic
Date : 02 janv.17, 12:42
Message :
Inti a dit :Je continu d'écrire que ton bouddhisme nourrit un surréalisme sur le naturel et spirituel, sur le matériel et l'idéel.
C'est surtout les inventions de projections sur le bouddhisme que tu fais qui sont surnaturelles .
Je rappelle quand on dit qu'une chose est " sans soi" dans le bouddhisme , ça ne veut pas dire qu'elle n'existe pas , mais qu'elle n'a pas d'existence autonome . Ne pas confondre l'idée du "soi " et du "moi" qui sont deux notions philosophiques qui ne sont pas identiques .
Les phénomènes s, étant interdépendants et ne fonctionnant qu'en interdépendance , ne peuvent pas avoir d'existence autonome ou d'existence propre, voilà pourquoi ils sont dits " sans soi" .Mais individuellement ils possèdent leur existence relative .


j'espère que enfin après maintes répétition c'est claire !
Auteur : kaboo
Date : 02 janv.17, 13:08
Message : Bonsoir Ase.

Merci pour tes explications. :)
C'est effectivement là que je voulais en venir.
Notre organisme tout entier est au service de notre cerveau et, ce sont nos sens qui lui permettent de se repérer dans ce monde matériel.
C'est pourquoi l'être humain développe des outils qui sont des extensions de ses sens afin de pouvoir apprendre.
Avec le temps, sans doute finira-t-il par commencer à opérer des transferts de "consciences" dans des "machines" capables de rivaliser, voire de dépasser l'humain.
En parallèle, le processus d'évolution continuera à faire ce pourquoi il est destiné. Faire évoluer l'être humain. Mais, s'il en a, quelles sont ses limites ?
kaboo a écrit :C'est bien le cerveau qui fait que certains croient expérimenter des OBE (Out of Body Expérimet) ou Projection du Corps Astral.
Les scientiques quant à eux parlent de Paralysie du Sommeil.
Quand une personne rêve, afin d'éviter le somnambulisme, notre organisme est paralysé. Seuls les organes vitaux restent actifs.
Pour faire simple, c'est comme si un interrupteur servait à désactiver l'hémisphère logique et activait l'hémisphère onirique.
Certaines fois, la personne endormie se réveille alors que l'hémisphère onirique est toujours actif.
Résultat, la personne rêve tout en étant éveillée.
Ase a écrit :Les études scientifiques n'ont pas tranché, il y a en gros deux manières d'aborder le problème.
De plus, l'hypothèse de la paralysie du sommeil lève plus de lièvres qu'elle n'en résout.
Nous pouvons en discuter dans un sujet approprié, si cela te dis.
C'est un sujet intéressant et effectivement, ce serait bien si on pouvait en faire un sujet à part entière.
Cela dit, ce sujet a déjà été abordé ici ==> http://www.forum-religion.org/general/p ... 30792.html

Cordialement. :Bye:
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 13:55
Message :
vic a écrit :Les phénomènes s, étant interdépendants et ne fonctionnant qu'en interdépendance , ne peuvent pas avoir d'existence autonome ou d'existence propre, voilà pourquoi ils sont dits " sans soi" .Mais individuellement ils possèdent leur existence relative .


j'espère que enfin après maintes répétition c'est claire
Écoute vic tout ça c'est simple la question de la relativité des êtres et des choses. C'est toi qui rajoute un labyrinthe de concept inutile pour appréhender la nature dans son fond et sa forme. Tu tentes de combattre et invalider l'absolutisme théologique des monothéismes sans voir ton propre absolu bouddhiste voulant que cette philosophie pratique soit la voie nec plus ultra d'une émancipation humaine et spirituelle au point de croire pouvoir améliorer le cerveau dans sa quête d'une conscience supérieure. Y a une forme de transcendance et surtout de transhumanisme qui me fait tiquer. Voilà! :hi:
kaboo a écrit :Avec le temps, sans doute finira-t-il par commencer à opérer des transferts de "consciences" dans des "machines" capables de rivaliser, voire de dépasser l'humain.
En parallèle, le processus d'évolution continuera à faire ce pourquoi il est destiné. Faire évoluer l'être humain. Mais, s'il en a, quelles sont ses limites ?
Pour ça kaboo il faut comprendre que la nature est évolutive et que la culture est son facteur d'évolution. La forme qui accompagne la nature humaine.
J'ai donné à vic un débrouillage sur la physique et la métaphysique en lui signifiant que la physique c'est la nature dans son expression génétique et biologique et la métaphysique, notre interprétation du monde et de cette nature. Nul besoin de transcendance ou transhumanisme pour continuer à assurer une évolution naturelle de l'espèce humaine. À partir du moment où on associe le spirituel au surnaturel on peut se demander si le surréalisme ne l'emporte pas sur une perception réaliste de ce qu'est la nature dans tous ses fondements et composantes. :hi:
Auteur : ESTHER1
Date : 02 janv.17, 22:11
Message : Demandez donc à un romancier où il puise son imagination ? Est-il un menteur ? Moi je le perçois comme un voyant qui ne sait pas qu'il est voyant ! A vouloir tout expliquer, la philosophie n' explique rien :wink:
Auteur : Absenthéiste
Date : 02 janv.17, 22:40
Message : Le réel se réduit-il à ce que l'on perçoit ?

Nous ne faisons qu'interpréter une partie du réel.

- Nos sens ne définissent pas tant le monde que notre rapport au monde.
- Nos formalismes appropriatifs (langage/mathématiques) nous permettent d'atteindre des "idéaux interprétatifs", des vérités communément admises et partagées par l'ensemble des hommes.

Formulé autrement :

Nos perceptions sont orientées (ex: les couleurs n'ont pas de "réalité objective", elles ne sont que l'interprétation par notre cerveau des différentes longueurs d'ondes de la lumière).
Le langage est un puissant outil de structuration, bien que limitant et orientant nécessairement la pleine saisie de son objet.
Nos connaissances "scientifiques" sont axiomatiques (toute connaissance repose sur un socle de vérités indémontrables).

Cheminons humblement sur cette réalité glissante amis boiteux !
Auteur : Inti
Date : 02 janv.17, 23:24
Message :
ESTHER1 a écrit :Demandez donc à un romancier où il puise son imagination ? Est-il un menteur ? Moi je le perçois comme un voyant qui ne sait pas qu'il est voyant ! A vouloir tout expliquer, la philosophie n' explique rien :wink:
Vous parlez d'imaginaire ou d'imagination?
L'imaginaire est plutôt relié aux mythes et réalités ou archétypes. L'imagination plutôt à de la créativité comme un roman, une peinture ou une invention. :hi:
Auteur : J'm'interroge
Date : 03 janv.17, 00:52
Message : Sujet: Le réel se réduit-il à ce que l'on perçoit ?

Réponse : non.

Non, déjà car la perception (en relation avec les données brutes des sens) n'est qu'un aspect de notre pensée, laquelle comporte des éléments non perçus mais inférés comme par exemple la notion ou impression de distance que permet la vision binoculaire.
Auteur : kaboo
Date : 03 janv.17, 05:24
Message : Bonjour Inti.
kaboo a écrit :Avec le temps, sans doute finira-t-il par commencer à opérer des transferts de "consciences" dans des "machines" capables de rivaliser, voire de dépasser l'humain.
En parallèle, le processus d'évolution continuera à faire ce pourquoi il est destiné. Faire évoluer l'être humain. Mais, s'il en a, quelles sont ses limites ?
Inti a écrit :Pour ça kaboo il faut comprendre que la nature est évolutive et que la culture est son facteur d'évolution. La forme qui accompagne la nature humaine.
La culture et l'instruction dépendent du petit d'homme.
L'intelligence et la force physique dépendent de la nature.

En cas de catastrophe naturelle, version Atlantide, Déluge, Météore, ... ce seront toujours les plus forts et/ou les plus intelligents qui survivront.
Cela, Platon le décrit clairement dans le Timée et le Critias.
Inti a écrit :J'ai donné à vic un débrouillage sur la physique et la métaphysique en lui signifiant que la physique c'est la nature dans son expression génétique et biologique
et la métaphysique, notre interprétation du monde et de cette nature.
Oui. C'est la base des superstitions et des croyances en tout et son contraire.
En réalité, derrière les croyances, se cache l'instinct de conservation qui est le fils de la nature, donc de l'évolution.
Tout le monde ou presque à peur de la mort.
Inti a écrit :Nul besoin de transcendance ou transhumanisme pour continuer à assurer une évolution naturelle de l'espèce humaine.
En effet, mes parents m'ont transmis leurs patrimoines génétiques qu'à mon tour je transmet à mon fils qui le transmettra à ses enfin qui ...
Cependant comme tu le faisais remarquer plus haut (il me semble), sans cultures, sans instructions, nous ne pourrions pas transmettre de savoir.
Inti a écrit :À partir du moment où on associe le spirituel au surnaturel on peut se demander si le surréalisme ne l'emporte pas sur une perception réaliste de ce qu'est la nature dans tous ses fondements et composantes. :hi:
L'un comme l'autre ne font que rassurer les personnes qui ont peur de l'inconnu. Or l'inconnu, c'est le Sel de la Vie. :D

Et pour en revenir au sujet, il est évident que cette grande inconnue est ce que l'on ne perçoit pas.
Or, si l'univers est infini, alors le champ de perception l'est aussi. Ce n'est qu'une question de temps.
Le temps n'existant pas (?) disons que ce n'est qu'une question de patience.

@+ :hi:
Auteur : ultrafiltre2
Date : 04 janv.17, 18:04
Message : ce que l'on perçoit de l'univers est en terme de pourcentage un infinitésimal bien loin des 20% ou 5% mais 0%+ un infinitésimal%=un infinitésimal%

mes sources ?

c'est la source donnée par la vision des logiciens à propos de MQ où ils se donnent le concept d'observable et de non observable

lire leur propos en cliquant sur lien là puis après lecture cliquer sur le lien donné sur ce post là -bas

http://www.forum-religion.org/sciences/ ... l#p1133368
Auteur : Ase
Date : 05 janv.17, 02:08
Message : Connaissez-vous le réalisme perceptif indirect ?
Nous ne percevons de la réalité que l'apparence de celle-ci et n'avons accès qu'à un aspect du réel que nous reconstruisons dans notre esprit pour le comprendre. Nos représentations des objets sont ainsi des reflets du réel.

Ase
Auteur : ultrafiltre2
Date : 05 janv.17, 10:16
Message :
Ase a écrit :Connaissez-vous le réalisme perceptif indirect ?
Nous ne percevons de la réalité que l'apparence de celle-ci et n'avons accès qu'à un aspect du réel que nous reconstruisons dans notre esprit pour le comprendre. Nos représentations des objets sont ainsi des reflets du réel.
Ase
non mais je suis parfaitement d'accord avec toi Ase (à propos de la phrase écrite en dessous de ta question)
en ce qui me concerne mais certes cela n'engage que moi
mon propos suivant qui reste à prendre ou à laisser :

de la matière nous n'avons que la perception d'une ombre et nous mêmes étant des ombres n'en avons pas cette perception
ce que nous appelons communément "la lumière" n'est elle même que l'ombre d'une autre "lumière" elle même éclairée par une autre lumière
ce que nous appelons communément "la matière solide" n'est rien d'autre que l'ombre d'une autre "matière solide" elle même éclairée par cette autre lumière
ce que nous appelons la perception tridimensionnelle de l'espace n'est juste relatif qu'à une économie particulière dans la gestion d'un receuil d'information
et dans tous les cas de ce que nous percevons de la réalité n'est rien d'autre qu'un infinitésimal qui ne se distingue de rien que dans sa qualité de ne pas être de valeur nulle

Auteur : J'm'interroge
Date : 05 janv.17, 12:26
Message :
Ase a écrit :Connaissez-vous le réalisme perceptif indirect ?
Nous ne percevons de la réalité que l'apparence de celle-ci et n'avons accès qu'à un aspect du réel que nous reconstruisons dans notre esprit pour le comprendre. Nos représentations des objets sont ainsi des reflets du réel.

Ase
Bien c'est très bien dit, je n'ai rien à en redire, je préciserais toutefois :

Nous ne percevons de la réalité [en soi ou champ des possibles en soi (à distinguer de ceux qui ne le sont que selon nous par hypothèse voire par postulat)] que l'apparence de celle-ci [qui n'est en fait qu'une saisie mentale] et n'avons accès qu'à un aspect [de ce] réel [en soi ou champ des possibles en soi à distinguer de ceux qui ne le sont que selon nous par hypothèse voire par postulat), aspect] que nous reconstruisons [non pas "dans" notre esprit, ce qui ne voudrait pas dire grand chose, mais par le moyen de l'] esprit pour le comprendre. Nos représentations des objets [, mentales] sont ainsi [non pas des reflets, mais des isomorphismes] du réel [en soi ou champ des possibles en soi (à distinguer de ceux qui ne le sont que selon nous par hypothèse voire par postulat)].

________________
ultrafiltre2 a écrit :de la matière nous n'avons que la perception d'une ombre et nous mêmes étant des ombres n'en avons pas cette perception
Pourquoi parles-tu de "matière" ?
ultrafiltre2 a écrit :ce que nous appelons communément "la lumière" n'est elle même que l'ombre d'une autre "lumière" elle même éclairée par une autre lumière
L'ombre d'une autre lumière... C'est dit poétiquement mais oui, je pense la même chose.

Mais que cette "autre lumière" elle-même éclairée par "une autre lumière" encore, je ne sais pas, je pense un truc similaire mais ce n'est peut-être pas la même chose que toi.

Il faudrait que tu sois un peu plus précis.
ultrafiltre2 a écrit :ce que nous appelons communément "la matière solide" n'est rien d'autre que l'ombre d'une autre "matière solide" elle même éclairée par cette autre lumière
Cette "autre matière solide" n'est autre selon moi que ce que j'appelle le champ des possibles en soi. Qui n'est pas une substance mais une structure cohérente faite de simples possibilités en soi, à distinguer comme je le disais plus haut de celles qui ne le sont que selon nous par hypothèse voire par postulat.

C'est mon vocabulaire mais Anatole khélif semble avoir des expressions pour dire les mêmes choses qui te parlent mieux.

Cela dit ce champ n'est pas analogue, similaire ou homologue à ce que nous en percevons, il n'y a entre lui et ce que nous en percevons, représentons et ou formalisons, que des isomorphismes pour certaines choses, certaines choses seulement.

Pas vraiment donc de matière ni de soleil en ce monde... Encore que, si, mais d'une certaine manière, quasi inconnaissable, ou dit autrement : infiniment peu connaissable.
ultrafiltre2 a écrit :ce que nous appelons la perception tridimensionnelle de l'espace n'est juste relatif qu'à une économie particulière dans la gestion d'un receuil d'information
Possible que cela ne soit que ça. Je pense cependant que c'est un peu plus complexe que ça.
ultrafiltre2 a écrit :et dans tous les cas de ce que nous percevons de la réalité n'est rien d'autre qu'un infinitésimal qui ne se distingue de rien que dans sa qualité de ne pas être de valeur nulle
Il faut comprendre de plus que ce qui fait la trame structurelle de l'univers objectif, ne le comprend très probablement que comme une parmi une infinité de possibilités autres, également structurée en elle.

_______________
ultrafiltre2 a écrit :lire leur propos en cliquant sur lien là puis après lecture cliquer sur le lien donné sur ce post là -bas

http://www.forum-religion.org/sciences/ ... l#p1133368
Ce gars là, il me plait bien !
Auteur : Ase
Date : 05 janv.17, 16:25
Message :
de la matière nous n'avons que la perception d'une ombre et nous mêmes étant des ombres n'en avons pas cette perception
ce que nous appelons communément "la lumière" n'est elle même que l'ombre d'une autre "lumière" elle même éclairée par une autre lumière
ce que nous appelons communément "la matière solide" n'est rien d'autre que l'ombre d'une autre "matière solide" elle même éclairée par cette autre lumière
ce que nous appelons la perception tridimensionnelle de l'espace n'est juste relatif qu'à une économie particulière dans la gestion d'un receuil d'information
et dans tous les cas de ce que nous percevons de la réalité n'est rien d'autre qu'un infinitésimal qui ne se distingue de rien que dans sa qualité de ne pas être de valeur nulle
Connais-tu les travaux du théoricien Bernard Baars ?
Son modèle (approche matérialiste), assez intéressant, permet d'expliciter l'idée d'un "petit théâtre" qui se déroule au sein de ce qu'on baptise "conscience" pris dans le sens simple de "cela" qui permet de lire le contenu des pensées qui elles-mêmes "se projettent" sur ce qu'on appelle "l'écran de la conscience".
Son modèle consiste à partir d'une métaphore avec une scène de théâtre, laquelle présente un avant-plan et un arrière-plan avec éventuellement des plans intermédiaires plus ou moins profonds et éclairés. Pendant que le projecteur projette un faisceau de lumière qui éclaire, de façon sélective, l'avant-plan "urgent" et "immédiat", pendant ce temps, il y a des objets (des pensées parasites) qui bougent dans l'ombre derrière (c'est la pensée semi-consciente à l'arrière-plan de notre flux vif de pensées actuelles sur lequel on se concentre). Pour dire les choses de manière simple, sur "l'écran de notre conscience" on à une "scène mentale" qui se déroule, avec des pensées qui traversent notre "esprit" aussi bien en "avant-plan" qu'en "arrière-plan". De cette métaphore, la conscience joue le rôle du projecteur attentionnel qui éclaire la scène principale où jouent les acteurs, tandis que la "scène de théâtre", cet "écran de la conscience" est ce qu'on appelle la conscience phénoménale.

Cordialement,
Ase

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