Auteur : Citizenkan Date : 19 mai17, 23:39 Message : Tout sur le djihad
(Partie 1)
Les appels coraniques au djihad sont explicites et incontestables ; mais j’oserai dire que, jusqu’aujourd’hui, l’islam s’est montré infiniment moins violent que le christianisme : non seulement dans les textes, parce que les prescriptions du djihad sont encadrées et que les docteurs les plus rigoristes ont considéré depuis des siècles que la guerre sainte était close (hormis les cas d’invasion du « dar al-islam »), mais encore dans les faits, puisque l’expansion islamique à la mort du Prophète s’est faite de façon beaucoup plus pacifique qu’on ne l’imagine. Les Arabes, je l’ai dit plus haut, ont été accueillis par les juifs et les chrétiens non-orthodoxes comme de véritables sauveurs, et la chose s’est répétée au moment des Croisades, lorsque les chrétiens orientaux ont préféré la protection de l’islam à la barbarie des chrétiens latins.
Michel Orcel
Allah (I) révèle : [Tu ne pourras jamais satisfaire les Juifs ni les chrétiens, sauf si tu te soumets à leur religion)[1] ; [Feriez-vous de la complaisance avec ce discours ?] ; [Ils aimeraient que tu sois complaisant avec eux afin qu’ils le soient avec toi]. Ils voudraient que tu fasses des concessions dans ta religion.
Il n’y a pas de mal en regard de la religion d’avoir des relations avec les mécréants dans la mesure où l’intérêt supérieur des musulmans en dépend, comme le prouve déjà la pratique du Prophète (r) ; cela ne s’oppose nullement au principe du djihâd.[4] Les lois d’Allah (I), notamment celles du djihâd, ne sont soumises aux appréciations de personne. Il est Seul à même de les abroger. Aucun code humain n’a le droit d’intervenir dans Ses décisions.
Si nous renonçons à donner à nos enfants la vrai image du djihâd, ils risquent ainsi d’en avoir une vision déformée, et contraire aux ambitions du Législateur. Quoi que nous fassions, ils auront toujours à leur portée les textes de la « guerre juste » soit directement dans le Coran soit dans les ouvrages sur le sujet. S’ils ne sont pas encadrés convenablement, c’est là que le réel danger se profile devant nous. Le meilleur exemple est celui des savants autoproclamés qui sortent ici et là, et qui, sans s’en rendre compte, sont une plaie pour leurs frères, à cause de leur mauvaise connaissance du sujet. C’est d’ailleurs ce qui les a poussés à sombrer dans le takfîr (connu sous le terme d’ « excommunication » ndt.), et les attentats meurtriers. Le remède est donc de sensibiliser les gens sur la vraie image du djihâd.[5]
L’art d’inverser les rôles ou un véritable djihad contre les musulmans
Profitant du déclin, Les mécréants attisèrent très tôt la flamme de la discorde dans les rangs des musulmans qu’ils montèrent les uns contre les eux. Ils fomentèrent des complots perfides en vue d’entretenir la division qui déboucha sur la désintégration de l’Empire en provinces autonomes inféodés par les puissances chrétiennes. Celles-ci se permettaient désormais de les manipuler à leur guise, et lorgnaient sur leurs richesses, exactement comme l’annonçait la prophétie : « Les nations vous convoiteront bientôt de toute part, comme des mains autour d’un plat.
Serons-nous peu nombreux à cette époque, s’exclamèrent les Compagnons ?
Non, vous serez plutôt en grand nombre, mais aussi faible que l’écume du torrent ; vous n’inspirerez plus la crainte dans les cœurs de vos ennemis, et la faiblesse imprégnera les vôtres.
Quelle sera cette faiblesse, Messager d’Allah ?
L’attachement à la vie terrestre, et la peur de la mort. »[6]
Les mécréants ne sont toujours pas encore arrivés à leur fin aujourd’hui. Malgré toutes les blessures et les déchirures qui affectent les pays musulmans, l’Islam est encore debout. Ils ont recours à une nouvelle ruse en montant les peuples arabes contre leurs gouverneurs en vue de les mettre à terre. Le seul moyen de sortir de ce pétrin est de revenir à la source. Le Coran et la sunna leur garantissent l’union et la gloire d’antan autour d’une même unité politique : [La fierté revient à Allah, à Son Messager et aux croyants][7] ; [Ne faiblissez pas et ne soyez pas affligés alors que vous avez le dessus, si vous êtes vraiment croyants].[8]
Comme le disait l’Imâm Mâlik – qu’Allah lui fasse miséricorde –, rien ne vaut pour les dernières générations de cette communauté qui n’a pas valu pour les premières.
Malheureusement, certains des nôtres voient la réforme dans les préceptes de la vie occidentale. Ce défaitisme est contre-nature, étant donné que les Arabes n’ont jamais obtenu la gloire, en se tournant vers autre chose que l’Islam. Le jour où ils ont eu la mauvaise idée de se mettre à la queue de l’Europe, ils ont tout perdu, et furent mis au ban des nations. (S. Fawzân).[9]
On peut cautionner le djihad sous ses deux formes (offensif et défensif) et condamner le terrorisme sous toutes ses formes
Selon ibn Taïmiya, le vocable « jihâd » provient de « juhd» qui signifie effort dans le sens d’énergie et de peine extrême. Cette notion d’effort est plus accentuée que dans le terme « jahd » qui lui est plus lié à la difficulté ; la voyelle dhamma étant plus forte que la fatha. En un mot, plus les lettres ou les voyelles sont fortes, plus leur signification est intense. Ainsi, jurh est plus fort que jarh, le premier étant la blessure proprement dite, qui est différent du verbe à l'infinitif « blesser ». Cette règle se vérifie également avec kurh (aversion), makrûh (désapprobation), mukrah (contrainte ou répugnance). (Il vous a été décrété le combat, alors que vous le répugnez)[10] ; (Devant Dieu, se prosternent les créatures des cieux et de la terre de gré ou de force)[11].
Dans le hadith : « La meilleure aumône provient d’une personne dans le besoin, qui, au prix d’un sacrifice et d’un effort, donne à un pauvre à l’insu des gens. »[12]
C'est pourquoi, aux dires du Prophète (r) : « Le djihad sur le sentier d’Allah est le sommet le plus haut de la religion. »[13]
Le sommet en question est le symbole de la volonté extrême, et du surpassement de l'être qui demande un effort considérable. Celui-ci représente le plus haut degré de la foi, à l'image de la bosse du chameau (sanâm que nous avons traduit par « sommet » ndt.) qui se produit avec ou sans difficulté. Tandis que l'effort (jahd) réclame une certaine peine, mais par forcément le summum de la force.
Le jihâd sur le chemin du Très-Haut provient donc de juhd qui a le sens de lutter et de combattre en déployant toute sa force et son énergie. Celui-ci requiert deux choses :
dépenser toutes ses capacités et sa force ;
déployer cette énergie dans le but de répandre le bien et de lutter contre le mal.
Le djihad est le sommet le plus haut de la religion, non son sixième pilier
Selon un hadîth : « L’Islam est la base de la religion, la prière est son pilier, et le djihad sur le sentier d’Allah est son sommet le plus haut. »[14]
L’Islam, c’est se soumettre à Allah à travers Son unicité et Son obéissance, tout en renonçant à l’association et à ses adeptes. Cela correspond exactement à : « L’Islam est la base de la religion » Les deux attestations de foi en incarnent le fondement. La condition pour devenir musulman est de les prononcer, d’y donner foi, et de les mettre en pratique. Le Prophète (r) a comparé la religion a un corps ayant une tête (ra-sûn que nous avons traduit par « base » ndt.), une colonne vertébrale (‘amûd que nous avons traduit par « pilier » ndt.), et une bosse (sanâm que nous avons traduit par « sommet » ndt.). Sans la tête, il n’y a plus aucune trace de vie. Nous pouvons dire de la même façon que sans le tawhîd, il n’y a aucune trace de la religion. La tête est l’organe qui tient le corps en vie et qui permet son fonctionnement.
La prière est la colonne vertébrale de la religion. Elle a la même fonction qu’un pilier sans lequel la tente ou la maison ne peut tenir. Selon l’opinion la plus vraisemblable des savants, en négligeant sciemment la prière, ne serait-ce que par fainéantise, on sort de l’Islam. Il n’est pas suffisant de reconnaitre son caractère obligatoire, sans la mettre en pratique. Cette opinion est celle des grands spécialistes, mais il existe un point sur lequel il ne règne aucune divergence. C’est le cas où l’on renie son aspect obligatoire. À l’unanimité des savants en effet, cette conviction relève de l’apostasie.
« et le djihad sur le sentier d’Allah est son sommet le plus haut » : le djihad est le sommet le plus haut de la religion. Il est l’indicateur de sa force tant spirituelle que matérielle.
Ainsi, le Prophète (r) nous partage la religion en trois parties : la base, le pilier, et le sommet. Sans le tawhîd (l’attestation de foi) qui est la base, on ne peut prétendre à l’Islam. La prière est le pilier sans lequel la fondation s’écroule. Et le djihad, l’instrument qui épargne aux musulmans d’accuser un état de faiblesse, est le thermomètre et la marque de la puissance. Le terme utilisé est sanâm qui est la bosse du chameau. C’est la partie du corps qui symbolise la force et la bonne santé.
Cette métaphore mise en avant par l’envoyé d’Allah (r) vise à rapprocher à notre entendement la répartition de notre religion. Aujourd’hui, les musulmans sont faibles, mais le Messager (r) nous a prédit le remède : « Quand vous aurez recours à la vente à terme, que vous vous accrocherez à la queue des vaches, et que vous abandonnerez la guerre sur le sentier d’Allah, vous serez frappés d’une humiliation dans laquelle vous serez engluez tout le temps que vous resterez éloignés de votre religion. »[15] C’est en rendant au djihad ses lettres de noblesse que nous retrouverons la force et l’opulence, à l’image de la bosse de chameau. (S. Fawzân)
[4] Les accords qui lient les musulmans aux infidèles et les lois qui en découlent entrent justement dans le chapitre du djihâd enseigné à l’école. C’est l’occasion pour l’élève d’élargir ses connaissances sur le domaine et de ne pas tomber dans les mêmes incompréhensions que notre auteur [d’un article qui critique les programmes scolaires saoudiens]. Incompréhensions qui sont souvent à l’origine de mauvais agissements. Les lois du djihâd ne s’opposent en aucun cas aux accords internationaux ! (S. Fawzân)
[5] Étudier les règles de la guerre ne remet absolument pas en cause les traités légitimes noués avec les non musulmans. Cela ne veut pas dire non plus que nous devons leur déclarer la guerre, car cela reviendra à trahir nos engagements envers eux. Nous devons plutôt savoir comment nous comporter tant en temps de guerre qu’en temps de paix pour justement nous éviter de sombrer dans l’erreur à la manière des mouvements takfirî. Ces derniers en arrivent à fomenter des attentats contre des innocents à cause de leur méconnaissance du sujet ou d’un changement dans les idées. Il est possible, en effet, d’aller à l’encontre de ses principes acquis, suite à un endoctrinement en sachant que nul n’est à l’abri de ce genre d’épreuves. Combien de savants ont-ils dévié du droit chemin ? Selon un hadîth authentique, le Miséricordieux tient entre Ses deux Doigts tous les cœurs qu’Il change comme Il veut. Ceux qui dévient ne sont pas représentatifs des musulmans. (S. Fawzân)
[6] Propos authentifié par el Albânî dans silsilat el ahâdîth e-sahiha (n° 958).
[7] Les hypocrites ; 8
[8] La famille d’Imrân ; 139
[9] Le Prince des croyants ‘Omar ibn el Khattâb (t) est l’auteur des paroles : « Alors que nous étions une nation vile, Allah nous a offert le triomphe avec l’Islam, mais, si nous cherchons le triomphe ailleurs, Il nous ramènera là où nous étions. » Voir : silsilat el ahadith e-sahîha de Sheïkh el Albânî (1/50).
[10] La vache; 216
[11] Le tonnerre ; 15
[12] Extrait d'un long hadîth rapporté par e-Nasâî, Ahmed, e-Tiyalissi, et el Baïhaqi.
[13] Rapporté par e-Tirmidhî (n° 2616), et e-Nasâî dans el kubrâ (n° 11330), selon Mu’âdh ibn Jabal (t), à l'origine il se trouve chez el Bukhârî et Muslim.
[14] Rapporté par e-Tirmidhî (n° 2616), et e-Nasâî dans el kubrâ (n° 11330), selon Mu’âdh ibn Jabal (t), à l'origine il provient d’el Bukhârî et Muslim.
[15] Rapporté par Ahmed (n° 5562) et Abû Dâwûd (n° 3462), selon ibn ‘Omar – qu’Allah les agrée son père et lui
–.
Auteur : yacoub Date : 20 mai17, 00:28 Message : Salut Michel,
le jihad est considéré comme le sixième pilier de l'islam mais il ne faut pas effrayer les non-mahométans en ne le disant pas
et en faisant du prosélytisme sans se brider. Ainsi la France peut devenir mahométane sans guerre sanglante ni morts pourvu qu'on trouve de nombreux idiots du mahométisme
qui faciliteront la DPI.
Auteur : Etoiles Célestes Date : 20 mai17, 00:55 Message : Bonjour CK
Je vois que tu es de retour avec tes légendaires pavés.
Il faut penser aux gens qui travaillent, qui font beaucoup d'heures et qui n'ont pas le temps de tout lire.
Peux-tu faire un court résumé s'il te plait? (3, 4 lignes).
Merci.
Auteur : Citizenkan Date : 20 mai17, 02:50 Message :
Etoiles Célestes a écrit :Bonjour CK
Je vois que tu es de retour avec tes légendaires pavés.
Il faut penser aux gens qui travaillent, qui font beaucoup d'heures et qui n'ont pas le temps de tout lire.
Peux-tu faire un court résumé s'il te plait? (3, 4 lignes).
Merci.
Bonjour Etoiles Célestes.
Je vous concède votre remarque, après, il en faut pour tout les goûts, surtout que cette fois, cela risque d'être extrêmement long, mais en un mot, le djihad offensif est soumis à des conditions spacio-temporelles qui font que, sans n'être abrogé, il n'est pas d'actualité aujourd'hui, d'autres moyens sont là (et qui sont empruntés à l'Occident) pour assurer le messianisme islamique...
En outre, la guerre n'est pas propre à l'islam, je vais en donner l'exemple avec la Bible et le christianisme, sauf que le Coran apporte des dispositions nouvelles qui sont une véritable révolution en matière de droits de l'homme, sauf que, devenus trop laxistes, les occidentaux même chrétiens (sans faire de généralité bien sûr), ne s'en aperçoivent pas, c'est pourquoi, en replaçant les choses dans leur contexte historique, notamment en faisant une étude comparative avec la Bible, la chose saute aux yeux...
Enfin, cet étude démontre que le djihad n'est point un facteur disqualifiant Mohammed d'être un véritable prophète, sinon, il faudrait en apporter la preuve dans la Bible...
Bien à vous.
Auteur : Seleucide Date : 20 mai17, 03:11 Message :
Etoiles Célestes a écrit :Peux-tu faire un court résumé s'il te plait? (3, 4 lignes).
Très honnêtement, je ne pense pas qu'il y ait grand chose à résumer.
Nous aurions pu nous attendre à une étude solide de la doctrine du jihad, par l'exégèse coranique, la tradition et le droit islamique.
Il n'en est rien. Ce n'est que du blabla. Le titre est trompeur.
Citizenkan a écrit :
Les appels coraniques au djihad sont explicites et incontestables ; mais j’oserai dire que, jusqu’aujourd’hui, l’islam s’est montré infiniment moins violent que le christianisme : non seulement dans les textes, parce que les prescriptions du djihad sont encadrées et que les docteurs les plus rigoristes ont considéré depuis des siècles que la guerre sainte était close (hormis les cas d’invasion du « dar al-islam »), mais encore dans les faits, puisque l’expansion islamique à la mort du Prophète s’est faite de façon beaucoup plus pacifique qu’on ne l’imagine. Les Arabes, je l’ai dit plus haut, ont été accueillis par les juifs et les chrétiens non-orthodoxes comme de véritables sauveurs, et la chose s’est répétée au moment des Croisades, lorsque les chrétiens orientaux ont préféré la protection de l’islam à la barbarie des chrétiens latins.
Michel Orcel
D'une part, j'aimerais beaucoup avoir la référence de cette citation de Michel Orcel.
D'autre part, le passage souligné par mes soins est soit une erreur, soit un mensonge.
En effet, la doctrine exégétique et juridique du jihad est offensive et perpétuelle. Je cite une véritable étude sur le sujet réalisée par mes bons soins :
Partant du postulat indéniable qu’il existe des versets coraniques appelant à la guerre sainte, il nous faut cependant remarquer que le Livre peut contenir différentes sensibilités, « des textes divergents voire contradictoires » quant aux rapports qu’il faille entretenir avec les infidèles. « La doctrine », note ainsi Émile Tyan, « les classe, sauf quelques variantes de détail, en quatre catégories successives :
- ceux qui ordonnent le pardon des offenses et incitant à l’appel à l’Islam par la persuasion.
- ceux qui ordonnent le combat pour repousser les agressions.
- ceux qui ordonnent l’initiative de l’attaque, mais en dehors des quatre mois sacrés.
- ceux qui ordonnent l’initiative de l’attaque, absolument en tous temps ou tous lieux. »[14]
Grosso-modo, ils correspondent aux différentes périodes et phases historiques de l’apostolat du Prophète, à travers lesquelles, comme l’écrit Sabrina Mervin, « il passa du statut de contribule, à La Mekke, à celui d’envoyé de Dieu, puis de prophète, et enfin de chef de guerre et de chef d’État à Médine. »[15] On conçoit naturellement qu’il y a un choix à faire ici prévaloir entre les différentes sensibilités que le Coran peut contenir : doit-on donner la préséance aux versets mecquois relativement « tolérants » ou au contraire aux versets médinois franchement belliqueux ? De ce côté-là, la doctrine de l’Islam sunnite nous apparaît très claire, ainsi que l’affirme Émile Tyan précédemment cité : « La doctrine considère que les textes postérieurs abrogent les textes antérieurs contraires (théorie du naskh) de telle sorte que, seuls restent définitivement valables ceux de la dernière catégorie, [...]en conséquence [de quoi] la règle, en la matière, est formulée en ces termes absolus : « la lutte (djihâd) est obligatoire même s’ils (les infidèles) n’ont pas eux-mêmes commencé »[16]Alfred Morabia, auteur d’une monumentale étude sur le jihad, n’hésite pas à évoquer pour sa part le fameux verset du sabre, « […] considéré par les docteurs de l’Islam comme venu abroger ces dispositions favorables »[17] et de poursuivre en confirmant que « la règle définitive est qu’il faut mener un combat offensif et permanent contre les impies, même s’ils n’ont pas pris l’initiative des combats », leur impiété constituant « une atteinte à l’Islam et aux droits d’Allâh. »[18] En tout cas, il importe de bien remarquer à ce stade de l’étude que, contrairement à ce que certaines personnes semblent supposer, les exégèses islamiques ne diffèrent aucunement sur le sujet. Il n’y a nulle pluralité exégétique sur la question du jihad. Dans l’ensemble des commentaires du Coran, la préséance des versets médinois sur les versets mecquois est nettement affirmée[19], et l’interprétation du jihad rigoureusement unifiée.[20] C’est là un fait incontestable qu’on ne saurait nier.
[14]TYAN E., art. "Ḏj̲ihād" in « Encyclopédie de l’Islam », t. II, Brill, 1965, pp. 551-553. [15]MERVIN S., « Histoire de l’islam. Fondements et doctrines », Flammarion, 2000, Paris, p. 48. [16]TYAN E., op. cit., pp. 551-553. [17]MORABIA A., « Le Gihad dans l’Islam médiéval », Albin Michel, 1993, Paris, pp. 130-131. [18]Ibid, p. 199. [19]Un célèbre penseur musulman « moderne » de la fin du XXème siècle, le soudanais Mahmoud Mohammed Taha, n’a-t-il pas été pendu pour apostasie au milieu des années 80, sur instigation de l’Azhar, pour avoir notamment voulu tenter d’inverser la tendance ? [20]Voyez à ce sujet ALDEEB S., « Le jihad dans l’islam. Interprétation des versets coraniques relatifs au jihad à travers les siècles », Centre de droit arabe et musulman, 2016, 262 p. Sur les 72 commentateurs examinés des origines de l’Islam à aujourd’hui par l’auteur, seuls trois, tous soufis, nient le caractère offensif, perpétuel et militaire du jihad, ce qui revient à considérer que près de 96% des commentaires étudiés prônent cette théorie du jihad.
Auteur : Citizenkan Date : 20 mai17, 09:45 Message :
Seleucide a écrit :
D'une part, j'aimerais beaucoup avoir la référence de cette citation de Michel Orcel.
D'autre part, le passage souligné par mes soins est soit une erreur, soit un mensonge.
En effet, la doctrine exégétique et juridique du jihad est offensive et perpétuelle. Je cite une véritable étude sur le sujet réalisée par mes bons soins :
Partant du postulat indéniable qu’il existe des versets coraniques appelant à la guerre sainte, il nous faut cependant remarquer que le Livre peut contenir différentes sensibilités, « des textes divergents voire contradictoires » quant aux rapports qu’il faille entretenir avec les infidèles. « La doctrine », note ainsi Émile Tyan, « les classe, sauf quelques variantes de détail, en quatre catégories successives :
- ceux qui ordonnent le pardon des offenses et incitant à l’appel à l’Islam par la persuasion.
- ceux qui ordonnent le combat pour repousser les agressions.
- ceux qui ordonnent l’initiative de l’attaque, mais en dehors des quatre mois sacrés.
- ceux qui ordonnent l’initiative de l’attaque, absolument en tous temps ou tous lieux. »[14]
Grosso-modo, ils correspondent aux différentes périodes et phases historiques de l’apostolat du Prophète, à travers lesquelles, comme l’écrit Sabrina Mervin, « il passa du statut de contribule, à La Mekke, à celui d’envoyé de Dieu, puis de prophète, et enfin de chef de guerre et de chef d’État à Médine. »[15] On conçoit naturellement qu’il y a un choix à faire ici prévaloir entre les différentes sensibilités que le Coran peut contenir : doit-on donner la préséance aux versets mecquois relativement « tolérants » ou au contraire aux versets médinois franchement belliqueux ? De ce côté-là, la doctrine de l’Islam sunnite nous apparaît très claire, ainsi que l’affirme Émile Tyan précédemment cité : « La doctrine considère que les textes postérieurs abrogent les textes antérieurs contraires (théorie du naskh) de telle sorte que, seuls restent définitivement valables ceux de la dernière catégorie, [...]en conséquence [de quoi] la règle, en la matière, est formulée en ces termes absolus : « la lutte (djihâd) est obligatoire même s’ils (les infidèles) n’ont pas eux-mêmes commencé »[16]Alfred Morabia, auteur d’une monumentale étude sur le jihad, n’hésite pas à évoquer pour sa part le fameux verset du sabre, « […] considéré par les docteurs de l’Islam comme venu abroger ces dispositions favorables »[17] et de poursuivre en confirmant que « la règle définitive est qu’il faut mener un combat offensif et permanent contre les impies, même s’ils n’ont pas pris l’initiative des combats », leur impiété constituant « une atteinte à l’Islam et aux droits d’Allâh. »[18] En tout cas, il importe de bien remarquer à ce stade de l’étude que, contrairement à ce que certaines personnes semblent supposer, les exégèses islamiques ne diffèrent aucunement sur le sujet. Il n’y a nulle pluralité exégétique sur la question du jihad. Dans l’ensemble des commentaires du Coran, la préséance des versets médinois sur les versets mecquois est nettement affirmée[19], et l’interprétation du jihad rigoureusement unifiée.[20] C’est là un fait incontestable qu’on ne saurait nier.
[14]TYAN E., art. "Ḏj̲ihād" in « Encyclopédie de l’Islam », t. II, Brill, 1965, pp. 551-553. [15]MERVIN S., « Histoire de l’islam. Fondements et doctrines », Flammarion, 2000, Paris, p. 48. [16]TYAN E., op. cit., pp. 551-553. [17]MORABIA A., « Le Gihad dans l’Islam médiéval », Albin Michel, 1993, Paris, pp. 130-131. [18]Ibid, p. 199. [19]Un célèbre penseur musulman « moderne » de la fin du XXème siècle, le soudanais Mahmoud Mohammed Taha, n’a-t-il pas été pendu pour apostasie au milieu des années 80, sur instigation de l’Azhar, pour avoir notamment voulu tenter d’inverser la tendance ? [20]Voyez à ce sujet ALDEEB S., « Le jihad dans l’islam. Interprétation des versets coraniques relatifs au jihad à travers les siècles », Centre de droit arabe et musulman, 2016, 262 p. Sur les 72 commentateurs examinés des origines de l’Islam à aujourd’hui par l’auteur, seuls trois, tous soufis, nient le caractère offensif, perpétuel et militaire du jihad, ce qui revient à considérer que près de 96% des commentaires étudiés prônent cette théorie du jihad.
Nous porterons les jugements une fois l'article fini, il est en 5 parties...
Il y aura même un autre volet en plusieurs parties également...
Ensuite, de nombreux auteurs musulmans prétendent à tort que le djihad est exclusivement défensif depuis plusieurs siècles, voire depuis le début, mais cela je l'ai déjà expliqué, et en cela Orcel n'a pas entièrement faux, même si cet article remet justement les pendules à l'heure, en démontrant que si le djihad offensif n'est pas abrogé (d'ailleurs je l'ai dis plus haut, il n'y a aucune raison de vous offusquer, mais pour votre défense, le sens de mes propos vous a peut-être échappé), il n'est pas en vigueur à notre époque...
Ensuite, vous êtes étonné de trouver dans la Bible des textes plus violents que dans le Coran ?
En voici la preuve dans la suite de l'article :
Si l’Islam considère comme un forme de corruption sur terre de s’attaquer gratuitement à la végétation et aux animaux, il est beaucoup plus scrupuleux concernant la vie humaine.
Qâ’ida Mukhtasara fi Qitâl el Kuffâr (202-203).
Orcel avait raison (la Bible est beaucoup plus violente que le Coran), car, malheureusement, nous ne pouvons pas en dire autant pour l’Ancien Testament qui prône d’exterminer tout ce qui respire sans n’épargner les femmes, les enfants ni les animaux : http://islampaix.blog4ever.xyz/la-reali ... -testament
Voici d'autres exemples de la violence de la Bible (pas uniquement dans l'Ancien Testament) que vous occultez à dessein :
Alors évitez de vous tirer des balles dans le pied quand vous vous adressez à moi, vous êtes suffisamment intelligent pour vous en épargnez !
Je reviendrais vers vous dans l'autre thread une fois que j'en aurais fini avec cette partie, si Dieu me prête vie !
J'ai décidé d'adopter une autre stratégie sur ce forum en faisant fi de toutes les inepties qui s'y véhiculent pour éviter toute dispersion...
Auteur : Imperiocristo Date : 20 mai17, 13:31 Message : Le problème c'est que tu confond tout mon grand alors ta nouvelle tactique foireuse ne peut pas marché
Michel Orcel oui et ? il représente quoi mondialement ?
Bien sûr la bonne vielle rengaine de l'Islam répandu a travers le monde par distribution générale et massive de dattes et de miel
Ont connais l'histoire , rien ne change en réalité , c'est encore une fois de l'enfumage a 2 centimes .
Moi aussi je peut te sortir des historiens qui vont venir démonter ton Michel Orcel concernant l'expansion de l'Islam et l'esclavagisme en Arabie et en Afrique pratiquer par ce même Islam .
Bref tu ne fait que balancer de la poudre de perlinpinpin comme d'hab
Tu confond la doctrine basé sur les écritures et ce que font les hommes
Jésus à t-il enseigner dans l'évangile d'aller mettre des coups de glaives dans la tronches des mécréants ? NON !
Dossier classé ! Après tu peut criez , blablater dans le vent etc.... ça ne changera rien du tout à ce qu'à enseigner Jésus .
Les musulmans non que l'ancien Testament pour essayer de se sortir de la panade et de faire bonne impression ( ce qui est ton but )
Eh coco c'est The End ! Ont est passé a autre chose , ton histoire de guerres guerres elles auraient fait un véritable tabac à l'époque là c'est finish mon grand . T'a pas compris ?
( Je parle du NT ) pas des Bush , des Obama et je ne sais quoi , que tu considère comme des pieux et vrai chrétiens . Tout comme Hitler qui était un pieux et saint chrétien n'est ce pas ? ont connais tout ça , tu propose quoi d'autre histoire de changer ?
Auteur : Citizenkan Date : 20 mai17, 21:32 Message :
Imperiocristo a écrit :Le problème c'est que tu confond tout mon grand alors ta nouvelle tactique foireuse ne peut pas marché
Michel Orcel oui et ? il représente quoi mondialement ?
Bien sûr la bonne vielle rengaine de l'Islam répandu a travers le monde par distribution générale et massive de dattes et de miel
Ont connais l'histoire , rien ne change en réalité , c'est encore une fois de l'enfumage a 2 centimes .
Moi aussi je peut te sortir des historiens qui vont venir démonter ton Michel Orcel concernant l'expansion de l'Islam et l'esclavagisme en Arabie et en Afrique pratiquer par ce même Islam .
Bref tu ne fait que balancer de la poudre de perlinpinpin comme d'hab
Tu confond la doctrine basé sur les écritures et ce que font les hommes
Jésus à t-il enseigner dans l'évangile d'aller mettre des coups de glaives dans la tronches des mécréants ? NON !
Dossier classé ! Après tu peut criez , blablater dans le vent etc.... ça ne changera rien du tout à ce qu'à enseigner Jésus .
Les musulmans non que l'ancien Testament pour essayer de se sortir de la panade et de faire bonne impression ( ce qui est ton but )
Eh coco c'est The End ! Ont est passé a autre chose , ton histoire de guerres guerres elles auraient fait un véritable tabac à l'époque là c'est finish mon grand . T'a pas compris ?
( Je parle du NT ) pas des Bush , des Obama et je ne sais quoi , que tu considère comme des pieux et vrai chrétiens . Tout comme Hitler qui était un pieux et saint chrétien n'est ce pas ? ont connais tout ça , tu propose quoi d'autre histoire de changer ?
Bonjour Imperiocristo
Tout ce que Dieu fait est excellent, parfait.
Genèse 1:31
car la loi de Dieu ne change pas.
Malachie. 3:6
Jésus-Christ est venu accomplir et non pour abolir les lois et les prophètes ! (Mt 5 : 17).
Matthieu 5.17. Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.
18 En vérité je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre de la loi ne passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé.
19 Celui donc qui violera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux, mais celui qui les mettra en pratique et les enseignera, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.
20 Car je vous le dis, si votre justice n’est pas supérieure à celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux
Jean1-1
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.1:2
Elle était au commencement avec Dieu.
1:3
Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.
Donc, selon l'auteur de ces lignes Bibliques, la parole qu'est Jésus a faite TOUT ce que Dieu a fait.
Auteur : yacoub Date : 21 mai17, 01:04 Message : Salut Michel, tu es converti à l'islam et tu vois cette religion avec des yeux de Chimène. Tu vis en France où l'islam n'est pas appliqué.
Je te conseille d'aller vivre dans un pays d'islam qui pratique la charia.
Choisis d'abord un pays de charia molle comme le Maroc, l'Algérie, la Tunisie puis comme tu seras horrifié, tu vas dire "ce n'est pas ça l'islam"
et donc tu iras après dans un pays de charia dure comme l'Arabie, le Soudan, le Pakistan, l'Afghanistan où ton cœur se réjouira aux spectacles des lapidations 100% halal .
Auteur : Citizenkan Date : 21 mai17, 01:51 Message : Voici la suite de l'article :
J'en profite pour revenir à Aldeeb qui prend la défense d'Orcel contre les critiques acerbes dont il fut l'objet dans les milieux chrétiens, et qui reçut le prix maléfique d'islamophile :
Mentionnons le problème de la violence[1] prétendument intrinsèque au Coran selon certains penseurs. Tout lecteur attentif du livre sacré aura en effet loisir de trouver des citations qui confirment une incitation à la violence,[2] mais l’honnêteté intellectuelle conduira aussi à citer, dans le même texte, des passages tout à fait iréniques. Or, cette ambivalence du texte musulman, on la retrouve précisément dans le Nouveau Testament où Jésus, présenté par la Tradition comme un Dieu d’amour, peut parfois se laisser aller à de puissantes invectives (” Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites […] ! Serpents, engeance de vipères ! […] c’est pourquoi, voici j’envoie vers vous des prophètes, des sages, des scribes : vous en tuerez et mettrez en croix, vous en flagellerez dans vos synagogues […] pour que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur terre. “, Matthieu, 23, 13-36, traduction de la Bible de Jérusalem).[4]
(qui fait l’objet d’un chapitre intitulé ” Droit, sexe et violence “).
( ” Dieu n’aime pas les transgresseurs- / Tuez-les partout où vous les rencontrerez ; “, sourate II, verset 190-191, le Coran, traduction de D. Masson, Paris, Folio, 1988).
(” Celui qui sauve un seul homme / est considéré comme s’il avait sauvé tous les hommes. “, sourate V, verset 32, op. cit.).
Ce même Aldeeb cautionne le chercheur qui s’est amusé à recenser les versets Bibliques glorifiant la violence, et, qui, à sa grande surprise arriva au nombre faramineux de 917,[1]
Une guerre sainte est une guerre lancée au nom d'un Dieu ou approuvée par une religion. Le concept apparaît chez Augustin d'Hippone dans son célèbre ouvrage La cité de Dieu contre les païens où il expose que, si les païens ne veulent pas comprendre les beautés et vérités du christianisme dès qu'on leur expose, il faudra se résoudre à leur faire la guerre. Il commente cette parole de Luc XIV.23 contrains-les d'entrer. Compte tenu du caractère structurant pour les hommes et les peuples de leur foi, cette idée fit fortune et de telles guerres sont particulièrement longues et dures. http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_sainte
"Oblige les à entrer, que ma maison puisse être remplie" : Augustin et d'autres ont utilisé l'expression "Oblige les à entrer" comme justification de contraindre les gens à entrer dans le Christianisme, parfois en utilisant la persécution et la torture. David Guzik's Commentary on Luke. C. The guests of the Messiah's Banquet.
Auteur : yacoub Date : 21 mai17, 03:45 Message : Le philosophe médecin Jésus n'a mené aucune guerre sainte. Ceux qui parlent au nom de Jésus pour justifier les guerres sont des escrocs.
Auteur : Citizenkan Date : 21 mai17, 03:52 Message : Thomas d'Aquin :
Cependant, il est dit en S. Luc (14, 23): " Va sur les routes et les sentiers, et force à entrer pour que ma maison soit pleine. Mais c'est par la foi que les hommes entrent dans la maison de Dieu, c'est-à-dire dans l'Église. Il y a donc des gens qu'on doit contraindre à la foi.
Conclusion:
Parmi les infidèles il y en a, comme les païens et les Juifs, qui n'ont jamais reçu la foi. De tels infidèles ne doivent pas être poussés à croire, parce que croire est un acte de volonté. Cependant, ils doivent être contraints par les fidèles, s'il y a moyen, pour qu'ils ne s'opposent pas à la foi par des blasphèmes, par des suggestions mauvaises, ou encore par des persécutions ouvertes. C'est pour cela que souvent les fidèles du Christ font la guerre aux infidèles; ce n'est pas pour les forcer à croire puisque, même si après les avoir vaincus ils les tenaient prisonniers, ils leur laisseraient la liberté de croire; ce qu'on veut, c'est les contraindre à ne pas entraver foi chrétienne. Mais il y a d'autres infidèles qui ont un jour embrassé la foi et qui la professent, comme les hérétiques et certains apostats. Ceux-là, il faut les contraindre même physiquement à accomplir ce qu'ils ont promis et à garder la foi qu'ils ont embrassée une fois pour toutes.
Solutions:
1. Certains ont compris que cette autorité patristique interdisait non l'excommunication des hérétiques, mais leur mise à mort: c'est clair dans ce texte de S. Jean Chrysostome. Et S. Augustin parle ainsi de lui-même: " Mon avis était d'abord qu'on ne doit forcer personne à l'unité du Christ, qu'il fallait agir par la parole, combattre par la discussion. Mais ce qui était mon opinion est vaincu non par les paroles de contradicteurs, mais par la démonstration des faits. Car la crainte des lois a été si utile que beaucoup disent: "Rendons grâce au Seigneur qui a brisé nos liens !" ". Si le Seigneur dit: " Laissez-les croître ensemble jusqu'à la moisson ", nous voyons comment il faut le prendre, grâce à ce qui suit: " de peur qu'en ramassant l'ivraie vous n'arrachiez en même temps le froment ". Cela le montre suffisamment, dit S. Augustin: " Lorsqu'il n'y a pas cette crainte, c'est-à-dire quand le crime de chacun est assez connu de tous et apparaît abominable au point de n'avoir plus aucun défenseur, ou de ne plus en avoir qui soient capables de susciter un schisme, la sévérité de la discipline ne doit pas s'endormir. "
2. Les Juifs, s'ils n'ont nullement reçu la foi, ne doivent nullement y être forcés. Mais, s'ils ont reçu la foi, " il faut qu'on les mette de force dans la nécessité de la garder ", dit le même chapitre des Décrétales.
3. " Faire un voeu, dit-on, est laissé à la volonté, mais le tenir est une nécessité. " De même, embrasser la foi est affaire de volonté, mais la garder quand on l'a embrassée est une nécessité. C'est pourquoi les hérétiques doivent être contraints à garder la foi. S. Augustin écrit en effet au comte Boniface: " Là où retentit la clameur accoutumée de ceux qui disent: "On est libre de croire ou de ne pas croire; à qui le Christ a-t-il fait violence?" - qu'ils découvrent chez Paul le Christ qui commence par le forcer et qui dans la suite l'instruit. "
4. Comme dit S. Augustin dans la même lettre: "Personne d'entre nous ne veut la perte d'un hérétique, mais David n'aurait pas eu la paix dans sa maison si son fils Absalon n'était mort à la guerre qu'il lui faisait. De même l'Église catholique: lorsque par la ruine de quelques-uns elle rassemble tout le reste de ses enfants, la délivrance de tant de peuples guérit la douleur de son cœur maternel. "
Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique IIa IIae Pars, la morale prise par le particulier, question 10: L'infidèlité en général, article 8: Faut-il contraindre les infidèles à la foi? http://catholiquedu.free.fr/somme/4somm ... oc79331865
Citizenkan a écrit :Je vous concède votre remarque, après, il en faut pour tout les goûts, surtout que cette fois, cela risque d'être extrêmement long, mais en un mot, le djihad offensif est soumis à des conditions spacio-temporelles qui font que, sans n'être abrogé, il n'est pas d'actualité aujourd'hui, d'autres moyens sont là (et qui sont empruntés à l'Occident) pour assurer le messianisme islamique...
En outre, la guerre n'est pas propre à l'islam, je vais en donner l'exemple avec la Bible et le christianisme, sauf que le Coran apporte des dispositions nouvelles qui sont une véritable révolution en matière de droits de l'homme, sauf que, devenus trop laxistes, les occidentaux même chrétiens (sans faire de généralité bien sûr), ne s'en aperçoivent pas, c'est pourquoi, en replaçant les choses dans leur contexte historique, notamment en faisant une étude comparative avec la Bible, la chose saute aux yeux...
Enfin, cet étude démontre que le djihad n'est point un facteur disqualifiant Mohammed d'être un véritable prophète, sinon, il faudrait en apporter la preuve dans la Bible...
Auteur : Citizenkan Date : 21 mai17, 07:22 Message : De grandes références chrétiennes, à l'image de Thomas d'Aquin et d'Augustin pensent exactement comme nous :
Thomas d'Aquin
S. Augustin écrit: " Si la morale chrétienne jugeait que la guerre est toujours coupable, lorsque dans l'Évangile, des soldats demandent un conseil pour leur salut, on aurait dû leur répondre de jeter les armes et d'abandonner complètement l'armée. Or, on leur dit (Lc 3, 14): "Ne brutalisez personne, contentez-vous de votre solde." Leur prescrire de se contenter de leur solde ne leur interdit pas de combattre. "
Conclusion:
Pour qu'une guerre soit juste, trois conditions sont requises: 1° L'autorité du prince, sur l'ordre de qui on doit faire la guerre. Il n'est pas du ressort d'une personne privée d'engager une guerre, car elle peut faire valoir son droit au tribunal de son supérieur; parce qu'aussi le fait de convoquer la multitude, nécessaire pour la guerre, n'appartient pas à une personne privée. Puisque le soin des affaires publiques a été confié aux princes, c'est à eux qu'il appartient de veiller au bien public de la cité, du royaume ou de la province soumis à leur autorité. De même qu'ils le défendent licitement par le glaive contre les perturbateurs du dedans quand ils punissent les malfaiteurs, selon cette parole de l'Apôtre (Rm 13, 4): " Ce n'est pas en vain qu'il porte le glaive; il est ministre de Dieu pour faire justice et châtier celui qui fait le mal "; de même aussi il leur appartient de défendre le bien public par le glaive de la guerre contre les ennemis du dehors. C'est pour cela qu'il est dit aux princes dans le Psaume (82, 4): " Soutenez le pauvre, et délivrez le malheureux de la main des pécheurs ". et que S. Augustin écrit: " L'ordre naturel, appliqué à la paix des mortels, demande que l'autorité et le conseil pour engager la guerre appartiennent aux princes. "
2° Une cause juste: il est requis que l'on attaque l'ennemi en raison de quelque faute. C'est pour cela que S. Augustin écrit: " On a coutume de définir guerres justes celles qui punissent des injustices quand il y a lieu, par exemple de châtier un peuple ou une cité qui a négligé de punir un tort commis par les siens, ou de restituer ce qui a été enlevé par violence. "
3° Une intention droite chez ceux qui font la guerre: on doit se proposer de promouvoir le bien ou d'éviter le mal. C'est pour cela que S. Augustin écrit: " Chez les vrais adorateurs de Dieu les guerres mêmes sont pacifiques, car elles ne sont pas faites par cupidité ou par cruauté, mais dans un souci de paix, pour réprimer les méchants et secourir les bons. " En effet, même si l'autorité de celui qui déclare la guerre est légitime et sa cause juste, il arrive néanmoins que la guerre soit rendue illicite par le fait d'une intention mauvaise. S. Augustin écrit en effet: " Le désir de nuire, la cruauté dans la vengeance, la violence et l'inflexibilité de l'esprit, la sauvagerie dans le combat, la passion de dominer et autres choses semblables, voilà ce qui dans les guerres est jugé coupable par le droit. "
Solutions:
1. D'après S. Augustin: " Celui-là prend l'épée qui, sans autorité supérieure ou légitime qui le commande ou le permette, s'arme pour verser le sang. " Mais celui qui, par l'autorité du prince ou du juge s'il est une personne privée, ou s'il est une personne publique par zèle de la justice, et comme par l'autorité de Dieu, se sert de l'épée, celui-là ne prend pas lui-même l'épée, mais se sert de l'épée qu'un autre lui a confiée. Il n'encourt donc pas de châtiment. Cependant, ceux qui se servent de l'épée en commettant un péché ne tombent pas toujours sous l'épée. Mais ils périssent toujours par leur propre épée; car ils sont éternellement punis pour avoir péché par l'épée, sauf s'ils se repentent.
2. Ces sortes de préceptes, selon S. Augustin, doivent toujours être observés à titre de disposition intérieure, c'est-à-dire qu'on doit toujours être prêt à ne pas résister ou à ne pas se défendre alors qu'il le faudrait. Mais parfois il faut agir autrement, pour le bien commun, et même pour le bien de ceux que l'on combat. C'est pour cela que S. Augustin écrit: " Il faut agir fortement même avec ceux qui s'y refusent, afin de les plier par une certaine dureté bienveillante. Car celui que l'on prive du pouvoir de mai faire subit une défaite profitable. Rien n'est plus malheureux, en effet, que l'heureux succès des pécheurs, car l'impunité qui est leur peine s'en trouve nourrie, et leur mauvaise volonté, qui est leur ennemi intérieur, s'en trouve fortifiée ".
3. Ceux qui font des guerres justes recherchent la paix. Et par suite, ils ne s'opposent pas à la paix, sinon à la paix mauvaise que le Seigneur " n'est pas venu apporter sur la terre ", selon S. Matthieu (10, 34). C'est pour cela que S. Augustin écrit: " On ne cherche pas la paix pour faire la guerre, mais on fait la guerre pour obtenir la paix. Sois donc pacifique en combattant, afin de conduire ceux que tu connais au bienfait de la paix, en remportant sur eux la victoire. "
4. Les exercices guerriers ne sont pas universellement prohibés. Ce qui est défendu, ce sont seulement les exercices désordonnés et dangereux qui donnent lieu à des meurtres et à des pillages. Chez les anciens, on pratiquait des exercices ordonnés à la guerre qui n'avaient aucun de ces dangers. Aussi les appelait-on des " préparations d'armes " ou des " guerres non sanglantes ", comme on le voit par S. Jérôme, dans une de ses lettres.
Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique IIa IIae Pars, la morale prise par le particulier, question 40: La guerre, Article 1: Y a-t-il une guerre qui soit licite? Article 3: Est-il permis, à la guerre, d'employer la ruse?
Auteur : prisca Date : 21 mai17, 07:26 Message : Pour qu'une guerre soit juste............ puisque Mohamed se porte témoin contre les musulmans afin que les musulmans se portent témoins contre les gens.
Cela veut bien dire que Mohamed se portant témoin contre vous musulmans, il y a chez vous, une faiblesse, et cette faiblesse vous la tenez des "gens" contre lesquels vous devez vous porter témoins.
En fait, vous êtes endoctrinés par des gens contre lesquels vous devez vous insurger, c'est ce que le Coran veut dire, je ne te cite pas les Versets tu les connais.
Par conséquent le djihad est bien une guerre sainte que vous devez entreprendre contre ces gens là.
Qu'attendez vous pour le faire ?
Auteur : Citizenkan Date : 21 mai17, 07:28 Message : Voici aussi un site Chrétien qui donne des preuves que le Christianisme n'est pas contre la guerre :
Question: "Que dit la Bible sur la guerre?"
Réponse: Beaucoup de gens font l'erreur de vouloir appliquer le commandement « Tu ne tueras point » à la situation de guerre. En fait, la Bible dit bien « Tu n'assassineras point » (Exode 20:13). Le mot hébreux signifie littéralement « tuer intentionnellement, de manière préméditée et avec malice une autre personne ». Dieu donna souvent l'ordre à Israël de partir en guerre contre d'autres nations (1 Samuel 15:3 ; Josué 4:13). Dieu ordonna la peine de mort pour de nombreux crimes (Exode 21:12 ; 21:15 ; 22:19 ; Lévitique 20:11). Donc, Dieu n'est pas opposé, en toutes circonstances, à ce que l'on tue. Il est par contre opposé au meurtre. La guerre n'est jamais une bonne chose, mais elle est parfois nécessaire. Dans un monde plein de pécheurs (Romains 3:10-18), la guerre est inévitable. Parfois, la seule manière d'éviter que des pécheurs fassent un grand tort, c'est d'aller en guerre contre eux.
La guerre est une chose terrible ! La guerre est toujours la conséquence du péché. Dans l'Ancien Testament, Dieu ordonna aux israélites de : « Va punir les Madianites pour le mal qu'ils ont fait aux Israélites. » (Nombres 31:2). Voyez aussi Deutéronome 20:16-17 : « Quant aux villes du pays que le Seigneur votre Dieu vous donnera en possession, vous n'y laisserez personne en vie. Vous exterminerez totalement les Hittites, Amorites, Cananéens, Perizites, Hivites et Jébusites, comme vous l'a ordonné le Seigneur votre Dieu. » Exode 17:16 proclame : « Puisque les Amalécites ont osé lever la main contre le trône du Seigneur, le Seigneur sera toujours en guerre contre eux. » Aussi 1 Samuel 15:18 : « Or le Seigneur t'a indiqué la voie à suivre : il t'a envoyé détruire ces Amalécites pécheurs en les combattant jusqu'à l'extermination totale. » Visiblement, Dieu n'est pas opposé à la guerre. Jésus est toujours en parfait accord avec le Père (Jean 10:30), or donc, nous ne pouvons argumenter que la guerre n'était la volonté de Dieu que dans l'Ancien Testament. Dieu ne change pas (Malachie 3:6 ; Jacques 1:17).
La Seconde Venue de Jésus est extrêmement violente. Apocalypse 19:11-21 proclame : « Puis je vis le ciel ouvert, et un cheval blanc apparut. Celui qui le monte s'appelle Fidèle et Véritable ; il juge et combat avec justice. Ses yeux flamboyaient comme du feu et il avait de nombreuses couronnes sur la tête. Il portait un nom inscrit qu'il est le seul à connaître. Il était vêtu d'un manteau couvert de sang. Il s'appelle « La parole de Dieu ». Les armées du ciel le suivaient, montées sur des chevaux blancs et vêtues d'un fin tissu de lin, blanc et pur. De sa bouche sortait une épée aiguë destinée à frapper les nations. Il les dirigera avec une autorité de fer, et il écrasera le raisin dans le pressoir de l'ardente colère du Dieu tout-puissant. Sur son manteau et sur sa jambe le nom suivant était inscrit : « Roi des rois et Seigneur des seigneurs ». Ensuite je vis un ange debout dans le soleil. Il cria avec force à tous les oiseaux qui volaient très haut dans les airs : « Venez, rassemblez-vous pour le grand repas de Dieu ! Venez manger la chair des rois, des généraux et des soldats, la chair des chevaux et de leurs cavaliers, la chair de tous les hommes, libres ou esclaves, petits ou grands. » Puis je vis la bête, les rois de la terre et leurs armées, rassemblés pour combattre contre celui qui monte le cheval et contre son armée. La bête fut capturée, ainsi que le faux prophète qui avait accompli des miracles en sa présence pour égarer ceux qui avaient reçu la marque de la bête et qui adoraient sa statue. La bête et le faux prophète furent jetés vivants dans le lac de soufre enflammé. Tous leurs soldats furent tués par l'épée qui sort de la bouche de celui qui monte le cheval, et tous les oiseaux se nourrirent de leur chair. »
C'est une erreur de dire que Dieu n'approuve jamais une guerre. Jésus n'est pas un pacifiste. Dans un monde plein de méchantes gens, une guerre est parfois nécessaire pour empêcher un plus grand mal. Si Hitler n'avait pas été vaincue durant la Seconde Guerre Mondiale, combien de millions d'autres juifs auraient été tués? Si la Guerre Civile n'avait pas été combattue, pour combien de temps encore les Afro-américains auraient-ils soufferts comme esclaves? Nous devons tous nous souvenir de baser nos croyances sur la Bible et non sur nos émotions (2 Timothée 3:16-17).
Ecclésiastes 3:8 déclare : « Il y a un temps pour aimer et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre et un temps pour la paix. » Dans un monde plein de péché, de haine et de mal (Romains 3:10-18), la guerre est inévitable. Certaines guerres sont plus « justes » que d'autres, mais les guerres en fin de compte sont toujours le résultat du péché. Les chrétiens ne devraient pas souhaiter la guerre, mais les chrétiens ne devraient pas s'opposer à l'autorité que Dieu a donnée aux gouvernements (Romains 13:1-4 ; 1 Pierre 2:17). Le plus important que nous puissions faire en temps de paix est de prier pour la sagesse de nos leaders, pour une résolution rapide du conflit et pour un minimum de victimes des deux côtés du conflit (Philippiens 4:6-7).
Auteur : prisca Date : 21 mai17, 07:47 Message : Est ce que puisque Saddam Hussein a dit à son peuple "sus au djihad" vous vous donnez le sentiment que Allah est Dieu vivant mais puisque vous savez pertinemment que Dieu n'est pas pour la violence, que la guerre qui est quand même un acte de violence doit pouvoir éradiquer le mal, donc le combat que l'on peut dire contre le mal, est en soi, une guerre légitime.
A ce compte là, en sachant que les juifs et les chrétiens n'étant coupables de rien, il y a des conflits d'intérêts financiers mais cela ne constitue pas un fait maléfique, cela fait partie du jeu du 21 ème siècle, les guerres d'insurrection dans les pays pour s'approprier des biens et des ressources naturelles en causant malheureusement des morts ne fait pas des hommes des hommes à tuer, vous en avez conscience, mais par contre des hommes qui prétextent que Dieu les incitent à tuer en criant tout fort Allah bakhtar constitue sans nul doute le crime le plus odieux que des hommes qui prétendent être en religion, en disant que c'est au Nom d'Allah.
Et puisqu'il est évident que "les gens" dont il s'agit sont bien ces gens là qui osent mentir, corrompre, tuer, pourquoi vous musulmans qui êtes pris à parti par Mohamed qui se porte témoin contre vous pour que vous vous portiez témoins contre ces tueurs de daech, vous ne le faites pas ?
Vous n'avez pas peur de Dieu ?
Parce que votre laxisme est votre adhésion passive à daech.
Vous n'avez pas la crainte de Dieu ?
Pourtant vous savez que vos peaux bruleront autant de fois qu'il le faudra pour vous montrer à quel point Allah est en colère.
Vous n'avez pas peur ?
Auteur : Citizenkan Date : 21 mai17, 07:54 Message : Nous devons tous nous souvenir de baser nos croyances sur la Bible et non sur nos émotions (2 Timothée 3:16-17).
La Bible met en avant la terreur qu’inspire la Colère divine qui fond sur l’ennemi impie !
Psaumes 72
1 De Salomon. O Dieu, donne tes jugements au roi, Et ta justice au fils du roi!
2 Il jugera ton peuple avec justice, Et tes malheureux avec équité.
3 Les montagnes porteront la paix pour le peuple, Et les collines aussi, par l'effet de ta justice.
4 Il fera droit aux malheureux du peuple, Il sauvera les enfants du pauvre, Et il écrasera l'oppresseur.
5 On te craindra, tant que subsistera le soleil, Tant que paraîtra la lune, de génération en génération.
6 Il sera comme une pluie qui tombe sur un terrain fauché, Comme des ondées qui arrosent la campagne.
7 En ses jours le juste fleurira, Et la paix sera grande jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de lune.
8 Il dominera d'une mer à l'autre, Et du fleuve aux extrémités de la terre.
9 Devant lui, les habitants du désert fléchiront le genou, Et ses ennemis lécheront la poussière.
10 Les rois de Tarsis et des îles paieront des tributs, Les rois de Séba et de Saba offriront des présents.
11 Tous les rois se prosterneront devant lui, Toutes les nations le serviront.
2Chroniques 17
10 La terreur de l'Eternel s'empara de tous les royaumes des pays qui environnaient Juda, et ils ne firent point la guerre à Josaphat.
11 Des Philistins apportèrent à Josaphat des présents et un tribut en argent; et les Arabes lui amenèrent aussi du bétail, sept mille sept cents béliers et sept mille sept cents boucs.
• La Bible fait-elle l'apologie du terrorisme ?
• Traduction Œcuménique de la Bible (2010)
5. Avec éclat, chevauche et triomphe
pour la vraie cause
et la juste clémence.
Que ta droite lance la terreur : http://lire.la-bible.net/76/detail-trad ... s/45/5/NBS
Auteur : Imperiocristo Date : 21 mai17, 08:02 Message :
Citizenkan a écrit :
Bonjour Imperiocristo
Tout ce que Dieu fait est excellent, parfait.
Genèse 1:31
car la loi de Dieu ne change pas.
Malachie. 3:6
Jésus-Christ est venu accomplir et non pour abolir les lois et les prophètes ! (Mt 5 : 17).
Matthieu 5.17. Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.
18 En vérité je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre de la loi ne passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé.
19 Celui donc qui violera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux, mais celui qui les mettra en pratique et les enseignera, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.
20 Car je vous le dis, si votre justice n’est pas supérieure à celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux
Jean1-1
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.1:2
Elle était au commencement avec Dieu.
1:3
Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.
Donc, selon l'auteur de ces lignes Bibliques, la parole qu'est Jésus a faite TOUT ce que Dieu a fait.
C'est bien ce que je dit , ont est passé a autre chose , réveille toi mon ami
Que veut dire être venu pour accomplir ? pourquoi a t-il dit sur la croix " tout est accompli " ? tu t'en fou poubelle car tout ce que tu sais faire c'est d'aller sur tes blogs muslim bidon comme ce blog qui va nous expliquez que mahomet est le paraclet alors que cela a été démontré par A+B que c'est impossible .
Et comme tu à cité Matthieu et bien ont va cité du Matthieu
Matthieu 5 43Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. 44 Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, 45afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes
Le train est partie tu l'a loupé !
Esaïe 53
1 Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l'Eternel ? 2 Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée; Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous plaire. 3 Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas. 4 Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. 5 Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. 6 Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l'Eternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous. 7 Il a été maltraité et opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n'a point ouvert la bouche. 8 Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu'il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple ? 9 On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu'il n'eût point commis de violence Et qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche. 10 Il a plu à l'Eternel de le briser par la souffrance... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; Et l'oeuvre de l'Eternel prospérera entre ses mains. 11 A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, Et il se chargera de leurs iniquités.
12 C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants, Parce qu'il s'est livré lui-même à la mort, Et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, Parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, Et qu'il a intercédé pour les coupables.
Et je pourrais continué longtemps .
Au lieu d'aller sur tes sites muzz d'intox va étudier la Bible , y a du boulo , c'est ce que l'ont fait quand ont cherche avec sincérité , toi tu ne cherche pas la vérité , tu cherche juste a te réconforter
Auteur : prisca Date : 21 mai17, 08:02 Message : Puisque les Musulmans se tiennent sur le caractère intemporel du Coran puisqu'ils agissent par le djiadh qu'ils disent à l'encontre des hommes qui n'entrent pas dans le cadre Islamique, pourquoi Citizenkan tu ne t'appuies qu'à la Bible historique et tu ne parles en rien du Coran à caractère intemporel dont tu dois croire toi aussi.
Est ce que tu crois au caractère intemporel du Coran ?
Est ce que tu ne penses pas que le djihad est prononcé contre ces "gens" qui prennent le Coran pour otage pour propager le crime ?
yacoub a écrit :Le philosophe médecin Jésus n'a mené aucune guerre sainte. Ceux qui parlent au nom de Jésus pour justifier les guerres sont des escrocs.
Je n'aurais pas dit mieux.
Auteur : Seleucide Date : 21 mai17, 08:46 Message :
Citizenkan a écrit :et en cela Orcel n'a pas entièrement faux, même si cet article remet justement les pendules à l'heure, en démontrant que si le djihad offensif n'est pas abrogé [...] il n'est pas en vigueur à notre époque...
Je répète donc :
La question n'est pas de savoir comment le jihad demeure de facto mais de jure.
C'est ce qu'Imperiocristo a tenté de te dire en écrivant : "Tu confond la doctrine basé sur les écritures et ce que font les hommes"
Citizenkan a écrit :Ensuite, vous êtes étonné de trouver dans la Bible des textes plus violents que dans le Coran ?
Hors-sujet.
De même que les développements sur la doctrine traditionnelle de la justum bellum.
Auteur : prisca Date : 21 mai17, 11:52 Message : Ou alors il y a qu'une seule possibilité commune aux deux Livres Saints puisque Dieu est investigateur de notre éducation.
1/ La Bible comme le Coran narre des faits historiques qui n'ont aucun lien avec des prescriptions pour quelque combat
ou
2/ La Bible comme le Coran donnent des prescriptions de combat.
Citizenkan, tu ne peux pas et accuser la Bible ordonnancement à la violence sans dire la même chose du Coran surtout que toi tu expliques le Coran par des descriptions de faits de guerre et en aucun cas des ordonnancements au combat, et tu es même en contradiction avec toi même car tu expliques le Coran comme n'étant que des faits de guerre, mais tu ne dis rien en ce qui concerne le pseudo appel au combat que daech applique, alors que daech doit tout comme toi s'appliquer à comprendre que ce ne furent que des faits de guerre.
L'avantage avec le mensonge est qu'il se retourne toujours contre son auteur.
Et Ce qui vaut pour l'un, vaut pour l'autre. Ce qui vaut pour la Bible, vaut pour le Coran car Dieu Unique.
Ce que j'en dis, moi, est que ce sont des ordonnancements au combat, donc le Coran ne relate pas des faits historiques de l'époque Mohammédienne.
Par conséquent, j'en reviens à ce que j'ai dit plus haut, oui Dieu vous donne l'ordre de combat contre daech, à vous Musulmans, à vous Musulmans pieux sachant que ceux qui se détournent par des manoeuvres illicites à méconnaitre cet ordonnancement sont réputés coupables de crime comme tout autant daech par leurs intentions de fabriquer un Islam tout comme eux basé sur le mensonge.
Et la Bible narre des faits de guerre dont Dieu a donné l'ordonnancement, oui tu as raison.
Mais en ce cas là, nous Juifs et Chrétiens aurions nous à combattre contre vous ? Puisque nous aurions des prescriptions ?
Non bien entendu, nous ce furent des faits de guerre, nous en restons là, mais avons appris que Dieu peut appeler au combat.
Quant à vous, ce sont des appels à la guerre, mais justement arrêtez de jouer d'hypocrisie, vous savez qui sont les gens à combattre, et ils sont bien les Islamistes radicaux, ceux qui mettent sang et chaos.
Parce qu'encore une fois, Dieu a créé la Bible, a créé des Juifs, a créé des Chrétiens, a créé des Musulmans, et ce n'est pas pour que les uns tuent les autres, regardez jusqu'où vont vos absurdités, mais ceux qu'il y a lieu de combattre ce sont bien des gens qui déshonorent Dieu en criant tout haut qu'ils ont reçu pour consigne d'aller au combat alors que bien évidemment Dieu dit clairement dans le Coran que vous devez certainement vous abstenir d'interpréter les Versets.
Bien entendu Dieu a pris toutes les mesures nécessaires pour que les criminels soient déjoués dans leurs plans, donc il n'y a pas d'appel au djihad nulle part.
Parce que là aussi ce qui vaut pour l'un vaut pour l'autre, ni que les Islamistes n'aient à comprendre d'appel au combat puisqu'ils ignorent ce que veulent dire les versets puisque Dieu intime l'ordre de ne pas les interpréter, comme moi ce que j'en dis, que le combat est à mener contre daech, je n'ai pas à interpréter moi aussi.
Mais l'avantage est que nous savons qu'au moins le combat doit cesser.
Est ce que tu comprends ? Est ce que tu peux avoir la sincérité de répondre pour une fois ?
Tu diras certainement que tu ne parles que de "théologie". Absolument pas, je sais où tu veux en venir, dire que la Bible intime au combat, et dans ce cas là défendre le djihad dans le Coran.
Mais tu n'es pas en méconnaissance des événements actuels et défendre le djihad comme tu le fais, c'est défendre le djihad contemporain.
Sauf que toi Musulman tu ne dois faire aucune interprétation du Coran, on se demande à ce compte là "pourquoi le Tsafir" ? Et nous comprenons pourquoi "les hadiths" qui en soi, ne sont pas des interprétations, mais des "transmissions de messages" des "on dit" des "on a dit".
Une manière de détourner encore une fois la Parole de Dieu par des manœuvres illicites, il aurait fallu que nous ne dites "pas un seul mot".
Mais ne "pas dire un seul mot" alors que vous avez, au travers du Tsafir, emmené les gens à comprendre "djihad" et puisque l'heure est au terrorisme, maintenant tout homme a la liberté d'interpréter et vous ne dites plus rien puisque vous êtes arrivés à faire votre volonté, mais grâce à "votre volonté" en commettant vos crimes, la porte est ouverte aux interprétations à l'humanité et Dieu donne l'accès à l'humanité de s'intéresser au Coran, c'est le Coran qui dit qu'il est adressé à tous les hommes, par conséquent, bienheureux seront ceux qui sauront comprendre le Coran et là le piège se referme sur vous, parce que ce djihad est bien intimé aux Islamistes religieux dont tu fais partie.
Citizenkan, Dieu m'a donné toute l'interprétation du Coran, ainsi que l'exploitation de la compréhension pour déjouer vos plans.
Si l'Islam radical ne s'était pas fait connaitre, moi Juive Chrétienne, je n'aurais jamais mis mon nez, et si Dieu m'a choisie, c'est pour mon impartialité.
Auteur : Imperiocristo Date : 21 mai17, 17:22 Message :
prisca a écrit :
Citizenkan, Dieu m'a donné toute l'interprétation du Coran, ainsi que l'exploitation de la compréhension pour déjouer vos plans.
Si l'Islam radical ne s'était pas fait connaitre, moi Juive Chrétienne, je n'aurais jamais mis mon nez, et si Dieu m'a choisie, c'est pour mon impartialité.
Va te faire interner d'urgence
Pa étonnant la pseudo juive chrétienne , le même type de soit disant chrétiens de l'époque de mahomet vivant à la mecque qui l'ont façonné et réconforter dans ça folie en le proclamant prophète .
Le même type de chrétien que Waraqa ibn Nawfal
Auteur : spin Date : 21 mai17, 17:57 Message :
Citizenkan a écrit :En outre, la guerre n'est pas propre à l'islam,
Certes, mais il y a aussi des religions qui n'ont jamais causé aucune guerre sainte ni même aucune violence.
Citizenkan a écrit :je vais en donner l'exemple avec la Bible et le christianisme,
Pourquoi seulement ceux-là ?
Citizenkan a écrit :Enfin, cet étude démontre que le djihad n'est point un facteur disqualifiant Mohammed d'être un véritable prophète, sinon, il faudrait en apporter la preuve dans la Bible...
Quel rapport ? Un prophète est ni plus ni moins quelqu'un qui s'est prétendu prophète et a réussi à en convaincre suffisamment de gens. Qu'on trouve des horreurs chez les prophètes bibliques ne justifie en rien les horreurs de Mohammed (pillard, fourbe, terroriste, massacreur, tortionnaire, prédateur sexuel, tout ça strictement d'après le souvenir collectif de la communauté musulmane).
Est ce qu'au moins tu maîtrises une seule notion celle du danger. Je ne veux pas être disqualifiante en te disant que tu n'as pas conscience que déchirer mon message en me mettant à bas par des mots de raillerie m'enlève crédit d'une chance d'arriver à bout de l'adversité mais je suis obligée de te dire que tu es comme ce petit animal qui vient piquer et donne l'occasion au contradicteur de se gratter pour profiter de filer à l'anglaise. Si tu as un peu de notion du bien tu te rends vite compte de qui est issu du mal et tu arreterais tes croches pieds moi qui doit déjà supporter ton simplisme je dois aussi réparer les cascades de tes sarcasmes qui décredibilisent.
Auteur : Citizenkan Date : 22 mai17, 01:04 Message :
Imperiocristo a écrit :
C'est bien ce que je dit , ont est passé a autre chose , réveille toi mon ami
Que veut dire être venu pour accomplir ? pourquoi a t-il dit sur la croix " tout est accompli " ? tu t'en fou poubelle car tout ce que tu sais faire c'est d'aller sur tes blogs muslim bidon comme ce blog qui va nous expliquez que mahomet est le paraclet alors que cela a été démontré par A+B que c'est impossible .
Et comme tu à cité Matthieu et bien ont va cité du Matthieu
Matthieu 5 43Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. 44 Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, 45afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes
Le train est partie tu l'a loupé !
Esaïe 53
1 Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l'Eternel ? 2 Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée; Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous plaire. 3 Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas. 4 Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. 5 Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. 6 Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l'Eternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous. 7 Il a été maltraité et opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n'a point ouvert la bouche. 8 Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu'il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple ? 9 On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu'il n'eût point commis de violence Et qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche. 10 Il a plu à l'Eternel de le briser par la souffrance... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; Et l'oeuvre de l'Eternel prospérera entre ses mains. 11 A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, Et il se chargera de leurs iniquités.
12 C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants, Parce qu'il s'est livré lui-même à la mort, Et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, Parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, Et qu'il a intercédé pour les coupables.
Et je pourrais continué longtemps .
Au lieu d'aller sur tes sites muzz d'intox va étudier la Bible , y a du boulo , c'est ce que l'ont fait quand ont cherche avec sincérité , toi tu ne cherche pas la vérité , tu cherche juste a te réconforter
Le glaive de l'Ancien Testament n'a pas été abrogé :
Peut-être serait-on tenté ici d'objecter que l'Ancien Testament est aboli et n'a plus d'autorité et que, de ce fait, on ne peut proposer de tels exemples aux chrétiens. A cela je réponds : il n'en est rien. Car saint Paul dit, 1 Corinthiens 10 : "Ils ont mangé du même aliment spirituel que nous et bu du même breuvage spirituel jailli du rocher qu'est le Christ". C'est-à-dire qu'ils ont eu le même esprit et la même foi en Christ que nous, et ont été d'aussi bons chrétiens que nous. C'est pourquoi, ce en quoi ils ont agi droitement, en cela même tous les chrétiens agissent droitement aussi, depuis le commencement jusqu'à la fin du monde. Luther et les problèmes de l'autorité civile, Autorité temporelle et obéissance, page 99.
Pourquoi Jésus et les apôtres n'ont pas utilisés le glaive :
Mais vous objecterez : "Pourquoi donc le Christ et les Apôtres n'ont-ils pas exercé cette fonction?" - Réponse : Dites-moi pourquoi le Christ n'a pas non plus pris femme, ou pourquoi il ne s'est pas fait cordonnier ou tailleur? Si un état, ou une fonction devrait ne pas être bon pour la seule raison que le Christ ne l'a pas exercé, que deviendrait tous les états et toutes les fonctions existant en dehors de ceux de prédicateur, les seuls qu'il ait exercés? Le Christ a exercé l'état et la fonction qui était siens, mais n'en a pas pour autant réprouvé les autres. Il ne lui revenait pas de manier le glaive, car il ne devait exercer d'autre fonction que celle par laquelle son royaume est gouverné et qui est proprement utile à la cause de son royaume. Or, être marié, être cordonnier, tailleur, laboureur, prince, bourreau, valet de bourreau, rien de tout cela ne fait partie de son royaume, pas plus que le glaive et la loi temporels; seuls en font partie la parole et l'esprit de Dieu, seuls moyens, intérieurs, par quoi les siens sont gouvernés. C'est cette fonction qu'il exerça jadis et qu'il exerce toujours : il continue à répandre l'esprit et la parole de Dieu. Et, dans l'exercice de cette fonction, les Apôtres et tous les gouverneurs spirituels durent le suivre et l'imiter. Car ils ont, avec le glaive spirituel qu'est la parole de Dieu, assez à faire afin d'exécuter leur ouvrage, pour devoir s'abstenir du glaive temporel. Celui-ci, ils doivent l'abandonner à d'autres, qui n'ont pas à prêcher - encore que, comme il a été dit, il ne soit en rien contraire à leur état d'en faire usage. Car tout un chacun doit accomplir son ouvrage et remplir sa vocation.
Aussi, bien que le Christ n'ai pas manié ni enseigné le glaive, il suffit qu'il ne l'ait pas interdit ni aboli, mais qu'il l'ait confirmé, de même qu'il suffit qu'il n'ait pas aboli, mais qu'il ait confirmé le mariage, bien qu'il n'ait pas pris femme lui-même ni enseigné qu'il faut le faire. Car il lui fallait à tous égards se faire reconnaître au moyen d'un état et d'un ouvrage qui ne fussent utiles qu'à son royaume seul; sans quoi l'on eût tiré de son attitude une raison et un exemple obligatoire pour enseigner et croire que le royaume de Dieu ne peut exister sans le mariage, sans le glaive, et autres choses extérieures (car les exemples donnés par le Christ sont absolument contraignants), alors qu'il n'a d'existence que par la parole et l'esprit de Dieu. Telle était, et telle devait nécessairement être la fonction propre du Christ, puisqu'il est le souverain suprême de ce royaume. Or, les chrétiens n'ont pas tous cette même fonction (encore qu'ils puissent l'avoir), de sorte qu'il est juste qu'ils en remplissent une autre, extérieure celle-là, par laquelle ils peuvent également servir Dieu.
Tout cela conduit à une exacte compréhension des paroles du Christ, Matthieu 5 : "Vous ne résisterez pas au mal", c'est-à-dire : le chrétien doit être ainsi fait qu'il supporte tout mal et toute injustice, qu'il ne se venge pas lui-même, ni ne cherche protection pour lui-même devant les tribunaux. Au contraire, il ne doit pas, quand il s'agit de lui-même, avoir besoin en quoi que ce soit du pouvoir et de la justice temporels. Mais pour les autres, il peut et doit rechercher vengeance, justice, protection et secours, et y contribuer autant qu'il peut.
Luther et les problèmes de l'autorité civile, Autorité temporelle et obéissance, page 107-109.
Auteur : prisca Date : 22 mai17, 01:13 Message : up up up
Auteur : Citizenkan Date : 22 mai17, 01:16 Message :
Exemples prouvant que le glaive est enseigné dans le Nouveau Testament :
Et si nous voulons prouver cela par le Nouveau Testament, Jean Baptiste fournit un point d'appui solide, Luc 3 : sans aucun doute il lui fallait témoigner pour le Christ, l'attester et l'enseigner; c'est-à-dire que sa doctrine devait être strictement conforme au Nouveau Testament et à l'Évangile, parce qu'il devait conduire vers le Christ un peuple juste et parfait. Et il confirma la fonction des gens de guerre et dit qu'ils devaient se contenter de leur solde. Or, si manier le glaive avait été contraire au christianisme, il aurait dû les en blâmer et les exhorter à abandonner la solde aussi bien que le glaive, sans quoi il ne leur eût pas enseigné correctement la condition chrétienne. Il en est de même avec saint Pierre : prêchant à Corneille la foi du Christ, Actes 10, il ne lui ordonna pas d'abandonner sa fonction, ce qu'il aurait dû faire si elle avait été un obstacle à sa condition de chrétien. En outre, le Saint Esprit descend sur Corneille dès avant son baptême. Et saint Luc vante en lui l'homme de bien dès avant la prédiction de saint Pierre, sans trouver à redire au fait qu'il était centenier des gens de guerre, au service de l'empereur païen. Il est donc juste que ce que le Saint Esprit a laissé subsister sans blâme chez Corneille, nous le laissions subsister nous aussi sans le blâmer.
Un exemple analogue est fourni par l'eunuque et chef éthiopien, Actes 8 : l'évangéliste Philippe le convertit et le baptisa, le maintint dans sa fonction et le laissa rentrer dans son pays, lui qui, s'il avait été privé de glaive, n'eût pu être pour la reine d'Ethiopie un fonctionnaire aussi puissant. Il en fut de même encore avec le proconsul de Chypre Sergius Paulus, Actes 13 : saint Paul le convertit et le laissa continuer à être proconsul régnant parmi et sur les païens. De même firent aussi beaucoup de saints martyrs : obéissants envers les empereurs païens de Rome, ils partirent à la guerre sous les ordres de ceux-ci, et sans aucun doute ils tuèrent aussi des gens pour maintenir la paix. Ainsi écrit-on au sujet de saint Maurice, d'Achatius, de Géréon et de beaucoup d'autres sous l'empereur Julien.
En outre et surtout, il y a ce passage sans équivoque et probant, Romain 13, où saint Paul dit : "Le pouvoir est institué par Dieu" et "Ce n'est pas en vain que le pouvoir porte le glaive; il est le ministre de Dieu pour ton bien et pour châtier celui qui fait le mal". Ne soyez pas, je vous prie, assez sacrilège pour prétendre qu'un chrétien ne peut exercer ce qui est l'oeuvre même de Dieu, son institution et sa création. Sinon, il vous faudrait dire aussi qu'un chrétien ne peut manger ni boire ni se marier, choses qui sont aussi des oeuvres et des institutions de Dieu. Mais si cela est l'oeuvre et la création de Dieu, cela est bon, et bon de telle sorte que chacun peut en faire usage de manière chrétienne et qui plaise à Dieu, ainsi que dit Paul, 2 Timothée 4 : "Tout ce que Dieu a crée est bon, et rien n'est à exclure pour ceux qui croient et reconnaissent la vérité". Par "tout ce que Dieu a crée", il ne faut pas entendre seulement le manger et le voire, le vêtement et la chaussure, mais aussi le pouvoir et la soumission à l'autorité, la protection et le châtiment. Luther et les problèmes de l'autorité civile, Autorité temporelle et obéissance, page 101-105.
Auteur : prisca Date : 22 mai17, 06:56 Message : Il y a une méconnaissance chez les personnes qui ne veulent pas voir certaines réalités en face.
Et une des réalités est bien qu'au seuil de la fin inéluctable, il y a des gens dont on sait d'eux qu'ils sont une entrave, et des gens dont on sait d'eux qu'ils ne seront pas parmi les vivants, et qu'ils soient écartés de la voie tracée, c'est toute une humanité qui est sauvée.
Que l'on voit des faits de guerre dans la Thora, que tu imagines le christianisme apportant l'épée et non la paix, que tu constates que le Coran appelle à se défendre, c'est pour écarter les gens dont on sait qu'eux sont une entrave pour la sauvegarde de l'humanité.
Par conséquent à quoi cela te sert il de postuler pour énumérer ce que l'on sait déjà ?
Peux tu Citizenkan toi dresser la liste des personnes dont on sait d'eux qu'ils sont une entrave au Salut de l'humanité ? (des gens du passé, du présent, tu peux les citer ?)
Pour une fois, est ce que tu peux "dialoguer" ?
Auteur : Citizenkan Date : 22 mai17, 08:14 Message :
prisca a écrit :Il y a une méconnaissance chez les personnes qui ne veulent pas voir certaines réalités en face.
Et une des réalités est bien qu'au seuil de la fin inéluctable, il y a des gens dont on sait d'eux qu'ils sont une entrave, et des gens dont on sait d'eux qu'ils ne seront pas parmi les vivants, et qu'ils soient écartés de la voie tracée, c'est toute une humanité qui est sauvée.
Que l'on voit des faits de guerre dans la Thora, que tu imagines le christianisme apportant l'épée et non la paix, que tu constates que le Coran appelle à se défendre, c'est pour écarter les gens dont on sait qu'eux sont une entrave pour la sauvegarde de l'humanité.
Par conséquent à quoi cela te sert il de postuler pour énumérer ce que l'on sait déjà ?
Peux tu Citizenkan toi dresser la liste des personnes dont on sait d'eux qu'ils sont une entrave au Salut de l'humanité ? (des gens du passé, du présent, tu peux les citer ?)
Pour une fois, est ce que tu peux "dialoguer" ?
Désolé, Prisca, je comprends vos attentes, mais je ne veux pas me disperser, c'est un choix ; je m'inscris dans une approche polémiste démontrant que la guerre n'est pas un facteur disqualifiant de la prophétie et que ses tenants ne sont pas forcément une entrave au salut de l'Humanité, bien au contraire !
Paul, 2 Timothée 4 : "Tout ce que Dieu a crée est bon, et rien n'est à exclure pour ceux qui croient et reconnaissent la vérité".
Dieu a institué les deux règnes : le spirituel, qui par le Saint Esprit, sous la loi du Christ, fait des chrétiens et des gens de biens; et le temporel, qui fait obstacle aux non-chrétiens et aux méchants, afin qu'ils soient obligés, par des contraintes extérieures, de respecter la paix et de rester tranquilles, qu'ils le veuillent ou non. Telle est l'interprétation que saint Paul donne, Romain 13, du glaive temporel quand il dit que ce glaive n'est pas à redouter pour les bonnes actions, mais pour les mauvaises. Et Pierre dit qu'il est institué pour que la vengeance frappe les méchants.
Luther et les problèmes de l'autorité civile, Autorité temporelle et obéissance, page 85.
Auteur : spin Date : 22 mai17, 08:21 Message :
Citizenkan a écrit :je m'inscris dans une approche polémiste démontrant que la guerre n'est pas un facteur disqualifiant de la prophétie et que ses tenants ne sont pas forcément une entrave au salut de l'Humanité, bien au contraire !
Ce fil porte plus précisément sur le djihad, dont l'objectif déclaré, à terme, est de soumettre l'humanité entière à la loi de l'Islam (Coran 8:39, 9:29, etc.). Je ne connais aucun équivalent dans d'autres religions.
Auteur : Citizenkan Date : 22 mai17, 08:27 Message :
spin a écrit :Ce fil porte plus précisément sur le djihad, dont l'objectif déclaré, à terme, est de soumettre l'humanité entière à la loi de l'Islam (Coran 8:39, 9:29, etc.). Je ne connais aucun équivalent dans d'autres religions.
Je poste les parties du djihad au fur et à mesure, et démontre que la démarche est la même chez les grandes références chrétiennes avec les Pères de l'Eglise à leur tête...
Ensuite, chaque civilisation a l'objectif déclaré, à terme, de soumettre l'humanité entière à sa loi, il n'y a rien de péjoratif à celui, et le contraire démontrerait même que c'est une fausse religion, ou que, tout au moins, elle n'a pas vocation universelle...
Exode 21 : "Si quelqu'un tue son prochain avec préméditation, tu l'arracheras de mon autel afin qu'on le fasse périr". Et une seconde fois au même endroit : "Vie pour vie, oeil pour oeil, dent pour dent, pied pour pied, main pour main, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure". Et le Christ le confirme encore quand il dit à Pierre dans le jardin : "Tous ceux qui tireront l'épée périront par l'épée", ce qui doit être compris dans le même sens que Genèse 9 : "De quiconque aura versé le sang de l'homme, etc.". Sans aucun doute, par cette parole, le Christ renvoie à ce verset, en le citant du même coup afin de le voir confirmé. Saint Jean Baptiste enseigne de même : quand les gens de guerre lui demandèrent ce qu'ils devaient faire, il dit : "Ne faites violence ni tort à personne, et contentez-vous de votre solde". Si le glaive n'était pas une institution divine, il aurait dû leur dire d'y renoncer, car il devait conduire le peuple à la perfection et l'instruire très chrétiennement.
D'où il ressort avec certitude et suffisamment de clarté que c'est la volonté de Dieu que le glaive et la loi temporels soient maniés afin de châtier les méchants et de protéger les gens de bien.
Luther et les problèmes de l'autorité civile, Autorité temporelle et obéissance, page 73-77.
Auteur : Imperiocristo Date : 22 mai17, 08:45 Message :
prisca a écrit :Imperiocristo
Est ce qu'au moins tu maîtrises une seule notion celle du danger. Je ne veux pas être disqualifiante en te disant que tu n'as pas conscience que déchirer mon message en me mettant à bas par des mots de raillerie m'enlève crédit d'une chance d'arriver à bout de l'adversité mais je suis obligée de te dire que tu es comme ce petit animal qui vient piquer et donne l'occasion au contradicteur de se gratter pour profiter de filer à l'anglaise. Si tu as un peu de notion du bien tu te rends vite compte de qui est issu du mal et tu arreterais tes croches pieds moi qui doit déjà supporter ton simplisme je dois aussi réparer les cascades de tes sarcasmes qui décredibilisent.
Des petits pics suffise tu sais , car tu te décrédibilise toute seule chère Prisca , perso j'ai pas grand chose a faire , il suffit de lire les énormités que tu ose proféré et ça tout le monde ici l'a bien compris
Du genre :
Citizenkan, Dieu m'a donné toute l'interprétation du Coran, ainsi que l'exploitation de la compréhension pour déjouer vos plans.
Si l'Islam radical ne s'était pas fait connaitre, moi Juive Chrétienne, je n'aurais jamais mis mon nez, et si Dieu m'a choisie, c'est pour mon impartialité.
Tu t'enfonce toute seule , tu est ridicule , une véritable imposture et qui par la suite a du mal a assumé ses propos en faisait croire qu' ont te rabaisserais , NON tu te rabaisse toi même !
Tu est une gourou , tu parle comme un gourou " Dieu m'a donné toute l'interprétation du Coran, ainsi que l'exploitation de la compréhension pour déjouer vos plans."
Une prophétesse en papier mâché qui reste derrière son PC au lieu de partir en mission en terre d'Islam pour leur interprété le Coran qu'ils n'ont pas compris et cela depuis des siècles et des siècles
Vas-y grosse bouche ! derrière ton PC c'est facile , et au pire si tu est victime d'un danger imminent tu pourra toujours te dématérialisé , tu la fait avec un objet , tu peut le faire aussi pour ta personne surtout quand ont a une mission aussi importante que la tienne , réinterpréter le Coran correctement et sauvé des milliards d'âmes Dieu si il t'a choisi il sera avec toi
Et pour l'autre imposture de citizen machin truc
Mon grand tu a relu ce passage ? tu fait des copiers coller sans lire ? ce passage ne veut strictement rien dire , ce passage n'a ni queue ni tête
Je le repost :
Exemples prouvant que le glaive est enseigné dans le Nouveau Testament :
Et si nous voulons prouver cela par le Nouveau Testament, Jean Baptiste fournit un point d'appui solide, Luc 3 : sans aucun doute il lui fallait témoigner pour le Christ, l'attester et l'enseigner; c'est-à-dire que sa doctrine devait être strictement conforme au Nouveau Testament et à l'Évangile, parce qu'il devait conduire vers le Christ un peuple juste et parfait. Et il confirma la fonction des gens de guerre et dit qu'ils devaient se contenter de leur solde. Or, si manier le glaive avait été contraire au christianisme, il aurait dû les en blâmer et les exhorter à abandonner la solde aussi bien que le glaive, sans quoi il ne leur eût pas enseigné correctement la condition chrétienne. Il en est de même avec saint Pierre : prêchant à Corneille la foi du Christ, Actes 10, il ne lui ordonna pas d'abandonner sa fonction, ce qu'il aurait dû faire si elle avait été un obstacle à sa condition de chrétien. En outre, le Saint Esprit descend sur Corneille dès avant son baptême. Et saint Luc vante en lui l'homme de bien dès avant la prédiction de saint Pierre, sans trouver à redire au fait qu'il était centenier des gens de guerre, au service de l'empereur païen. Il est donc juste que ce que le Saint Esprit a laissé subsister sans blâme chez Corneille, nous le laissions subsister nous aussi sans le blâmer.
C'est du n'importe quoi , tu blablatage d'enfumage qui ne veut rien dire , incroyable !
Allez explique nous tout tiens Corneille est partie mettre des coups de glaive ?
Du pure enfumage ! qu'elle est la doctrine enseigner par Christ ? voilà le point principale !
Les disciples n'ont pas mis de coups de glaive mais ils ont été eux même persécuté et ont pour la plupart été tué de manière cruel sans jamais avoir reniez leurs Foi en Christ c'est ça la différence en les disciples de Christ et mahomet et ses compagnons qui se comportait comme des bandits allant à l'encontre de tout les préceptes de Christ .
Mon ami ont peut voir ici votre grande affliction , vous essayer par tout les moyens possible de légitimer l'épée en en ayant même le culo d'aller chercher le NT
Tu peut toujours essayer c'est peine perdu , le Christ n'a jamais enseigner ce que tu veut faire passer comme message avec tes élucubrations ridicule à souhait
Citizenkan a écrit :prisca, droit dans ses bottes, merci.
Prisca droit dans ses bottes... elle est bonne celle là.
Prisca est la plus grosse girouette que la planète terre a connu...
Auteur : spin Date : 22 mai17, 09:28 Message :
Citizenkan a écrit :Ensuite, chaque civilisation a l'objectif déclaré, à terme, de soumettre l'humanité entière à sa loi, il n'y a rien de péjoratif à celui, et le contraire démontrerait même que c'est une fausse religion, ou que, tout au moins, elle n'a pas vocation universelle...
Pourquoi une "vraie religion" (ça veut dire quoi ?) devrait-elle avoir vocation universelle ? Si Dieu était à ce point obsédé par l'unité, pourquoi aurait-il créé plusieurs hommes ?
Auteur : prisca Date : 22 mai17, 09:42 Message :
Plick a écrit : [....]Tu t'enfonce toute seule , tu est ridicule , une véritable imposture ....Tu est une gourou , tu parle comme un gourou ....Une prophétesse en papier mâché..... Vas-y grosse bouche ! [.....]
Plock a écrit : [.....]Prisca est la plus grosse girouette que la planète terre a connu... [....]
Les inséparables les oiseaux, mieux que les doigts de la main, mieux que Laurel et Hardy, mieux que Stone et Charden, Plick et Plock...
Auteur : Imperiocristo Date : 22 mai17, 10:59 Message : Cela ne change rien au fait que tu est une menteuse invétéré , une perverse , une manipulatrice .....
Auteur : prisca Date : 22 mai17, 19:33 Message : A noter que l'expression "grosse bouche" est plutôt marseillaise. Notre Plick doit être marseillais. "Grosse bouche" peut être dit aussi "taaaaa bouuuchee" avec l'accent de Marseille caractéristique les voyelles sont ponctuées. A Marseille ce sont les mia qui parlent de cette manière et chez les femmes ont dit d'elles qu'elles sont des cagoles lorsqu'elles parlent de cette manière. Chez les hommes on ne peut pas dire cagole, uniquement les femmes, les hommes ont dit qu'ils sont ou qu'ils font "les cacous" ou les bélous. (un peu provençal oui oui)
Auteur : Imperiocristo Date : 22 mai17, 22:39 Message :
prisca a écrit :A noter que l'expression "grosse bouche" est plutôt marseillaise. Notre Plick doit être marseillais. "Grosse bouche" peut être dit aussi "taaaaa bouuuchee" avec l'accent de Marseille caractéristique les voyelles sont ponctuées. A Marseille ce sont les mia qui parlent de cette manière et chez les femmes ont dit d'elles qu'elles sont des cagoles lorsqu'elles parlent de cette manière. Chez les hommes on ne peut pas dire cagole, uniquement les femmes, les hommes ont dit qu'ils sont ou qu'ils font "les cacous" ou les bélous. (un peu provençal oui oui)
C'est ça grande prophétesse en carton , madame soleil .
Auteur : Seleucide Date : 23 mai17, 02:15 Message : Le problème de ce fil, c'est la comparaison entre doctrine sunnite du jihad et doctrine chrétienne de la guerre juste (bellum justum). Outre la maladroite et malheureuse tentative de légitimation de la première opérée par le moyen de la seconde, une telle comparaison n'est absolument pas pertinente pour plusieurs raisons :
D'abord, la guerre juste en tant que tel ne possède aucun fondement néo-testamentaire : comme certains le rappellent ainsi, elle n'est pas évoquée et encore moins prêchée par Jésus qui n'a par ailleurs jamais guerroyé en tant que tel. Au contraire, nous trouvons des exhortations au jihad dans le Coran, et le prophète a su montrer l'exemple dans le domaine : ce qu'il convient ici de souligner, c'est que le jihad, à l'encontre de la bellum justum, possède un solide passif et une tradition fermement établie dans l'islam dès les origines.
Ensuite, quant à la doctrine même de la bellum justum, que nous pouvons brièvement observer dans le catéchisme de l'Église catholique, il est explicitement affirmé, non seulement qu'il convient d'œuvrer pour éviter la guerre en tant que telle mais plus encore que celle-ci ne peut s'opérer que par le cas de légitime défense. Nous sommes donc aux antipodes de la doctrine sunnite du jihad selon laquelle le conflit est recherché en lui-même pour l'extension de l'islam, c'est-à-dire qu'il possède un caractère offensif et perpétuel qui n'a décidément rien à voir avec la conception chrétienne de la guerre juste.
Enfin, il faut rappeler que la bellum justum n'est pas consubstantiel à la foi chrétienne. Elle est complètement inconnue du kérygme, elle brille donc par son caractère accidentel, c'est-à-dire non-nécessaire à la foi en tant que telle. A l'inverse, la doctrine du jihad telle qu'elle a été exégétiquement et juridiquement compris dans le cadre du sunnisme, est intrinsèque à la foi islamique : elle n'est pas contingente à celle-ci mais absolue.
En résumé : le concept de bellum justum brille par son absence de légitimité apostolique et scripturaire ; il est circonstanciel et défensif ; il pourrait ne pas être et ne participe pas à la religion en tant que tel. A l'inverse, la doctrine du jihad possède une légitimité prophétique et scripturaire ; elle est absolue et offensive ; elle ne pourrait pas ne pas être et participe à la religion en tant que tel.
Conclusion : la comparaison est inepte.
Auteur : yacoub Date : 23 mai17, 02:20 Message :
Imperiocristo a écrit :Cela ne change rien au fait que tu est une menteuse invétéré , une perverse , une manipulatrice .....
Prisca me fait penser à Ophélie
Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle !
Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
Tes grandes visions étranglaient ta parole
- Et l'Infini terrible effara ton œil bleu !
prisca a écrit :A noter que l'expression "grosse bouche" est plutôt marseillaise. Notre Plick doit être marseillais. "Grosse bouche" peut être dit aussi "taaaaa bouuuchee" avec l'accent de Marseille caractéristique les voyelles sont ponctuées. A Marseille ce sont les mia qui parlent de cette manière et chez les femmes ont dit d'elles qu'elles sont des cagoles lorsqu'elles parlent de cette manière. Chez les hommes on ne peut pas dire cagole, uniquement les femmes, les hommes ont dit qu'ils sont ou qu'ils font "les cacous" ou les bélous. (un peu provençal oui oui)
A la bonne heure... et?
Tout ça pour dire quoi?
Auteur : Citizenkan Date : 23 mai17, 11:53 Message :
Seleucide a écrit :Le problème de ce fil, c'est la comparaison entre doctrine sunnite du jihad et doctrine chrétienne de la guerre juste (bellum justum). Outre la maladroite et malheureuse tentative de légitimation de la première opérée par le moyen de la seconde, une telle comparaison n'est absolument pas pertinente pour plusieurs raisons :
D'abord, la guerre juste en tant que tel ne possède aucun fondement néo-testamentaire : comme certains le rappellent ainsi, elle n'est pas évoquée et encore moins prêchée par Jésus qui n'a par ailleurs jamais guerroyé en tant que tel. Au contraire, nous trouvons des exhortations au jihad dans le Coran, et le prophète a su montrer l'exemple dans le domaine : ce qu'il convient ici de souligner, c'est que le jihad, à l'encontre de la bellum justum, possède un solide passif et une tradition fermement établie dans l'islam dès les origines.
Ensuite, quant à la doctrine même de la bellum justum, que nous pouvons brièvement observer dans le catéchisme de l'Église catholique, il est explicitement affirmé, non seulement qu'il convient d'œuvrer pour éviter la guerre en tant que telle mais plus encore que celle-ci ne peut s'opérer que par le cas de légitime défense. Nous sommes donc aux antipodes de la doctrine sunnite du jihad selon laquelle le conflit est recherché en lui-même pour l'extension de l'islam, c'est-à-dire qu'il possède un caractère offensif et perpétuel qui n'a décidément rien à voir avec la conception chrétienne de la guerre juste.
Enfin, il faut rappeler que la bellum justum n'est pas consubstantiel à la foi chrétienne. Elle est complètement inconnue du kérygme, elle brille donc par son caractère accidentel, c'est-à-dire non-nécessaire à la foi en tant que telle. A l'inverse, la doctrine du jihad telle qu'elle a été exégétiquement et juridiquement compris dans le cadre du sunnisme, est intrinsèque à la foi islamique : elle n'est pas contingente à celle-ci mais absolue.
En résumé : le concept de bellum justum brille par son absence de légitimité apostolique et scripturaire ; il est circonstanciel et défensif ; il pourrait ne pas être et ne participe pas à la religion en tant que tel. A l'inverse, la doctrine du jihad possède une légitimité prophétique et scripturaire ; elle est absolue et offensive ; elle ne pourrait pas ne pas être et participe à la religion en tant que tel.
La prochaine partie est un passage d'ibn Taïmiya qui théorise les motivations du djihad offensif...
Ensuite, l'argument n'est pas de moi, mais de Martin Luther, qui en substance dit la même chose que Thomas d'Aquin et Augustin, comme démontré plus haut, et qui ont exactement la même approche qu'ibn Taïmiya...
J'ai également démontré dans un article précédent que la guerre juste a une vocation offensive, contre toute attente :
L'Église et la Guerre Sainte : de la « Paix de Dieu » à la « croisade »
La démonisation de l’adversaire païen particulièrement aisée en pareil cas aurait permis l’élaboration de la notion de guerre sainte qui à la fin du siècle aurait conduit la prédication de la croisade à une étape nouvelle, car il ne s’agissait plus de guerre défensive contre un envahisseur païen démonisé, mais de guerre offensive et meurtrière menée contre des musulmans installés en Orient depuis près de quatre siècles.
L’évolution se serait ainsi prolongée sur une très longue période, et les prémisses posées par saint Augustin, qui esquissa la notion de guerre juste, demeurant longtemps purement théoriques pour être reprises et développées sous des formes nouvelles au cours du xie siècle.
Il n’est pas évident que la notion de guerre juste ait réellement évolué au xie siècle vers celle de guerre sainte. En effet saint Augustin lui-même envisageait comme légitime la répression violente des hérétiques par le pouvoir impérial tout aussi bien que la guerre offensive et pas seulement défensive (comme on le croit parfois) pour reprendre un bien spolié particulièrement par des Infidèles.
L’attitude des papes envers la guerre ne semble pas contrairement ce que pensait Erdmann avoir notablement évolué au xie siècle. Il n’y a pas en tout cas de saut qualitatif dans leur approche de la guerre. Les papes des deux siècles précédents n’étaient pas moins belliqueux que ceux du xie siècle. Encore moins étaient-ils des pacifistes. Ce qui change au xie siècle est la dimension nouvelle que prend la papauté dans le monde, le renforcement de son autorité à l’intérieur de la chrétienté, et l’élargissement considérable de ses ambitions et de ses intérêts. Cet élargissement accompagne une volonté manifeste des papes de prendre en main les intérêts du Saint-Siège, élargis et confondus avec ceux de l’Eglise tout entière, voire de la chrétienté. Il ne s’agit plus pour le Saint-Siège de lutter pour conserver le patrimoine de saint Pierre comme au temps des empereurs carolingiens ni pour acquérir ou préserver l’indépendance puis l’hégémonie en Italie, mais de tenter d’accéder à ce que l’on nommerait aujourd’hui le leadership dans l’Europe entière. Dès lors, la guerre sacrée prend une ampleur et des directions nouvelles sans changer de nature.
Auteur : Imperiocristo Date : 23 mai17, 17:15 Message :
Seleucide a écrit :Le problème de ce fil, c'est la comparaison entre doctrine sunnite du jihad et doctrine chrétienne de la guerre juste (bellum justum). Outre la maladroite et malheureuse tentative de légitimation de la première opérée par le moyen de la seconde, une telle comparaison n'est absolument pas pertinente pour plusieurs raisons :
D'abord, la guerre juste en tant que tel ne possède aucun fondement néo-testamentaire : comme certains le rappellent ainsi, elle n'est pas évoquée et encore moins prêchée par Jésus qui n'a par ailleurs jamais guerroyé en tant que tel. Au contraire, nous trouvons des exhortations au jihad dans le Coran, et le prophète a su montrer l'exemple dans le domaine : ce qu'il convient ici de souligner, c'est que le jihad, à l'encontre de la bellum justum, possède un solide passif et une tradition fermement établie dans l'islam dès les origines.
Ensuite, quant à la doctrine même de la bellum justum, que nous pouvons brièvement observer dans le catéchisme de l'Église catholique, il est explicitement affirmé, non seulement qu'il convient d'œuvrer pour éviter la guerre en tant que telle mais plus encore que celle-ci ne peut s'opérer que par le cas de légitime défense. Nous sommes donc aux antipodes de la doctrine sunnite du jihad selon laquelle le conflit est recherché en lui-même pour l'extension de l'islam, c'est-à-dire qu'il possède un caractère offensif et perpétuel qui n'a décidément rien à voir avec la conception chrétienne de la guerre juste.
Enfin, il faut rappeler que la bellum justum n'est pas consubstantiel à la foi chrétienne. Elle est complètement inconnue du kérygme, elle brille donc par son caractère accidentel, c'est-à-dire non-nécessaire à la foi en tant que telle. A l'inverse, la doctrine du jihad telle qu'elle a été exégétiquement et juridiquement compris dans le cadre du sunnisme, est intrinsèque à la foi islamique : elle n'est pas contingente à celle-ci mais absolue.
En résumé : le concept de bellum justum brille par son absence de légitimité apostolique et scripturaire ; il est circonstanciel et défensif ; il pourrait ne pas être et ne participe pas à la religion en tant que tel. A l'inverse, la doctrine du jihad possède une légitimité prophétique et scripturaire ; elle est absolue et offensive ; elle ne pourrait pas ne pas être et participe à la religion en tant que tel.
Conclusion : la comparaison est inepte.
Tout est dit ! mais non le musulman insiste ; il veut trouver coûte que coûte quelque chose qui lui donne bonne image
C'est vraiment le dernier souffle avant de se noyer
Auteur : prisca Date : 23 mai17, 21:42 Message : Le djihad oui Citizenken encore faut il savoir qui est le diable.
Je te rappelle une chose, Dieu ne peut demander qu'à combattre le diable.
Puisque tes coreligionnaires disent que nous occidentaux nous sommes "le diable" ils ont très bien compris tes coreligionnaires que Dieu combat le diable.
Sauf que renverser la tendance, ce n'est pas bien, pas bien du tout, parce que peut être que des hommes ont mal agi, Buch, bien sûr, et tout occidental le dira, mais ce n'est pas une raison suffisante pour tuer, enfants, femmes, hommes, agir comme le fait daech, car comme agit daech, il n'y a que le diable pour agir de cette façon.
Alors Citizenkan écoute Dieu qui te demande à toi de te porter témoin contre ces gens de daech, c'est Dieu qui te le demande, à toi, et aux tiens.
Au nom de la responsabilité qui m'incombe car je suis une actrice passive de l'agissement pitoyable de Buch, je te demande pardon.
Et j'engage tout homme à demander pardon, pour les abominations qu'ont subi les orientaux à cause des américains.
Auteur : Citizenkan Date : 23 mai17, 22:14 Message :
Imperiocristo a écrit :
Tout est dit ! mais non le musulman insiste ; il veut trouver coûte que coûte quelque chose qui lui donne bonne image
C'est vraiment le dernier souffle avant de se noyer
Un peu de retenue avec Prisca, voyons, où est la charité chrétienne ?
Ensuite, encore une fois, l'argument n'est pas de moi, mais de Martin Luther, qui en substance dit la même chose que Thomas d'Aquin et Augustin, comme démontré plus haut et qui ont exactement la même approche qu'ibn Taïmiya (voir le lien ci-dessus)
Petit rappel :
Tout ce que Dieu fait est excellent, parfait.
Genèse 1:31
car la loi de Dieu ne change pas.
Malachie. 3:6
Paul, 2 Timothée 4 : "Tout ce que Dieu a crée est bon, et rien n'est à exclure pour ceux qui croient et reconnaissent la vérité".
Jésus-Christ est venu accomplir et non pour abolir les lois et les prophètes ! (Mt 5 : 17).
Matthieu 5.17. Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.
18 En vérité je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre de la loi ne passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé.
19 Celui donc qui violera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux, mais celui qui les mettra en pratique et les enseignera, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.
20 Car je vous le dis, si votre justice n’est pas supérieure à celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux.
Jean1-1
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.1:2
Elle était au commencement avec Dieu.
1:3
Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.
Auteur : Seleucide Date : 23 mai17, 22:26 Message :
Citizenkan a écrit :Ensuite, l'argument n'est pas de moi, mais de Martin Luther, qui en substance dit la même chose que Thomas d'Aquin et Augustin, comme démontrer plus haut, et qui ont exactement la même approche qu'ibn Taïmiya...
Il n'y a pas d'argument à proprement parler, mais une exposition de points de vue qui peuvent ou non, c'est selon, diverger.
Citizenkan a écrit :J'ai également démontré dans un article précédent que la guerre juste a une vocation offensive, contre toute attente :
Il serait plus exact d'affirmer que tu as montré que la guerre juste peut posséderpour Augustin ou Thomas d'Aquin une facette offensive.
Or, ceux-ci ne représentent pas le magistère de l'Eglise : si celle-ci s'abreuve et utilise ceux-là, il serait faux pour autant d'affirmer que tout ce que ceux-là ont pensé, théorisé et écrit a été repris par celle-ci. La preuve en est dans le concept de bellum justum qui, je le répète, ne concerne dans le catéchisme de l'Eglise que les cas de légitime défense.
Au demeurant, en admettant qu'elle pût être offensive, cela n'enlève en rien l'ineptie et l'absurdité qu'il y a à comparer jihad et bellum justum, et surtout à tenter de légitimer le premier par le second. En effet :
En résumé : le concept de bellum justum brille par son absence de légitimité apostolique et scripturaire ; il est circonstanciel [et défensif] ; il pourrait ne pas être et ne participe pas à la religion en tant que tel. A l'inverse, la doctrine du jihad possède une légitimité prophétique et scripturaire ; elle est absolue et offensive ; elle ne pourrait pas ne pas être et participe à la religion en tant que tel dont elle est l'un des devoirs.
En espérant donc ne plus revoir ce procédé, sinon malhonnête, au moins maladroit.
Auteur : Imperiocristo Date : 23 mai17, 23:02 Message :
Seleucide a écrit :
Il serait plus exact d'affirmer que tu as montré que la guerre juste peut posséderpour Augustin ou Thomas d'Aquin une facette offensive.
Or, ceux-ci ne représentent pas le magistère de l'Eglise : si celle-ci s'abreuve et utilise ceux-là, il serait faux pour autant d'affirmer que tout ce que ceux-là ont pensé, théorisé et écrit a été repris par celle-ci. La preuve en est dans le concept de bellum justum qui, je le répète, ne concerne dans le catéchisme de l'Eglise que les cas de légitime défense.
Au demeurant, en admettant qu'elle pût être offensive, cela n'enlève en rien l'ineptie et l'absurdité qu'il y a à comparer jihad et bellum justum, et surtout à tenter de légitimer le premier par le second. En effet :
En résumé : le concept de bellum justum brille par son absence de légitimité apostolique et scripturaire ; il est circonstanciel [et défensif] ; il pourrait ne pas être et ne participe pas à la religion en tant que tel. A l'inverse, la doctrine du jihad possède une légitimité prophétique et scripturaire ; elle est absolue et offensive ; elle ne pourrait pas ne pas être et participe à la religion en tant que tel dont elle est l'un des devoirs.
En espérant donc ne plus revoir ce procédé, sinon malhonnête, au moins maladroit.
Tout à fait le problème c'est que les hommes aiment inventé des dogmes qui n'existe pas .
Des Thomas d'Aquin il y en à eu beaucoup , il est pas le seul malheureusement , c'est pour cette même raison que je n'ai jamais cru en l'église Catholique et cela depuis très jeune ( adolescence ) , c'est bourré d'inventions en tout genre , c'est affligeant .
Et ce qui est drôle c'est que quand ça les arrangent les musulmans réponde présent pour aller se justifié ( donner bonne conscience ) auprès des dogmes Catholiques , quand ça les arrangent seulement , quel démonstration d'hypocrisie .
Auteur : Citizenkan Date : 23 mai17, 23:18 Message :
Seleucide a écrit :
Il serait plus exact d'affirmer que tu as montré que la guerre juste peut posséderpour Augustin ou Thomas d'Aquin une facette offensive.
Or, ceux-ci ne représentent pas le magistère de l'Eglise : si celle-ci s'abreuve et utilise ceux-là, il serait faux pour autant d'affirmer que tout ce que ceux-là ont pensé, théorisé et écrit a été repris par celle-ci. La preuve en est dans le concept de bellum justum qui, je le répète, ne concerne dans le catéchisme de l'Eglise que les cas de légitime défense.
Au demeurant, en admettant qu'elle pût être offensive, cela n'enlève en rien l'ineptie et l'absurdité qu'il y a à comparer jihad et bellum justum, et surtout à tenter de légitimer le premier par le second. En effet :
En résumé : le concept de bellum justum brille par son absence de légitimité apostolique et scripturaire ; il est circonstanciel [et défensif] ; il pourrait ne pas être et ne participe pas à la religion en tant que tel. A l'inverse, la doctrine du jihad possède une légitimité prophétique et scripturaire ; elle est absolue et offensive ; elle ne pourrait pas ne pas être et participe à la religion en tant que tel dont elle est l'un des devoirs.
En espérant donc ne plus revoir ce procédé, sinon malhonnête, au moins maladroit.
Seleucide
Je vais finir par croire que vous avez un sérieux problème de compréhension, et c'est tout le mal que je vous souhaite, car je ne veux pas imaginer que vous êtes malhonnête, bien que le plus doux des deux est déjà bien amer !
Toi, si tu ne le savais pas c’est déjà un malheur
Mais tu le savais, alors c’est encore pire
Je démontre plusieurs choses :
La guerre est propre à la nature de l'homme, mais elle a une forme transcendante et messianique qui est la propagation du message ; elle est présente dans l'Ancien Testament, et confirmée par les exégètes du Nouveau Testament, bien que Jésus lui-même, ne l'a pas prônée, étant donné que sa mission était tout autre, mais sans l'abroger, les Lois de Dieu sont immuables...
Ainsi, la guerre juste n'est pas un facteur disqualifiant de la prophétie, c'est même le contraire, en cela, le Coran s'inscrit dans la continuité de la Bible, et je n'ai pas besoin d'auteurs chrétiens pour le démontrer, en sachant que les lois guerrières du Coran sont infiniment moins violentes (plus humanistes ?) que celles de la Bible...
Quand je dis que ces érudits chrétiens ont le même discours, je leur rends service, car ils sont accusés de prôner les conversions forcées, alors que, nuance, même si l'Histoire chrétienne en fera fi, ils font la distinction entre propager le message avec l'outil temporel de la guerre et obliger les gens à y adhérer, exactement comme le rappelle ibn Taïmiya !
Il est paradoxale que Seleucide veuille prouver que le djihad est exclusivement offensif, en s'imaginant me réfuter, au moment où il défend bec et ongle que la guerre juste a, avant tout, un caractère défensif, alors que le principe est exactement le même, en moins violent, bien sûr, dans le Coran...
N'oublions pas que le Nouveau Testament est le parachèvement de l'ancienne alliance !
Au début du Christianisme, comme les chrétiens n'étaient pas puissant, ils étaient obligés de se limiter aux simples conversions, étant donné que les romains les persécutaient. Cependant, dès lors que le Christianisme a été déclaré religion d'État, c'est tout le contraire qui va se produire :
A partir du IVe siècle, le changement d'attitude du pouvoir politique modifia radicalement les conditions de l'expansion chrétienne : le christianisme passa d'une situation dans laquelle il était hors-la-loi, et parfois persécuté, à une situation de liberté, puis de faveur, jusqu'à ce que son principal rival, le paganisme - ou plutôt ce que l'on met sous ce terme : les religions traditionnelles reçues dans l'Empire romain -, soient elles-mêmes mises hors-la-loi. Le christianisme va devenir religion d'Etat, l'Empire devenir officiellement chrétien.
Le Christianisme de Constantin à la conquête arabe, Pierre Maraval, Chapitre premier, La politique religieuse des empereurs de Constantin à Héraclius et celle des rois barbares, page 5.
prisca a écrit :Le djihad oui Citizenken encore faut il savoir qui est le diable.
Je te rappelle une chose, Dieu ne peut demander qu'à combattre le diable.
Puisque tes coreligionnaires disent que nous occidentaux nous sommes "le diable" ils ont très bien compris tes coreligionnaires que Dieu combat le diable.
Sauf que renverser la tendance, ce n'est pas bien, pas bien du tout, parce que peut être que des hommes ont mal agi, Buch, bien sûr, et tout occidental le dira, mais ce n'est pas une raison suffisante pour tuer, enfants, femmes, hommes, agir comme le fait daech, car comme agit daech, il n'y a que le diable pour agir de cette façon.
Alors Citizenkan écoute Dieu qui te demande à toi de te porter témoin contre ces gens de daech, c'est Dieu qui te le demande, à toi, et aux tiens.
Au nom de la responsabilité qui m'incombe car je suis une actrice passive de l'agissement pitoyable de Buch, je te demande pardon.
Et j'engage tout homme à demander pardon, pour les abominations qu'ont subi les orientaux à cause des américains.
Ben Laden justement a déploré la réaction démesurée de Bush quand i a fait les attentats du 11 septembre 2001. Busch en tant que chrétien aurait du tendre l'autre joue.
Auteur : Citizenkan Date : 23 mai17, 23:41 Message : l'abandon de la communion chrétienne équivaut à s'éloigner du genre humain (CT XVI, 7, 4-5).
Selon Saint Thomas d'Aquin, les chiens et les porcs sont les infidèles, les impurs et les hérétiques :
Si le trouble chez les infidèles naît d'une profession de foi proclamée sans aucune utilité ni pour la foi ni pour les fidèles, il n'est pas louable de confesser la foi publiquement. D'où la parole du Seigneur (Mt 7, 6): " Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur que, retournés contre vous, ils vous déchirent. " Mais, si l'on espère pour la foi quelque utilité, ou s'il y a nécessité, alors méprisant le trouble des infidèles, on doit publiquement confesser la foi. De là cette réponse du Seigneur (Mt 15, 14), alors que les disciples lui avaient dit les pharisiens scandalisés par une de ses paroles: " Laissez-les ", sous-entendu se troubler, " ce sont des aveugles et des conducteurs d'aveugles ". Saint Thomas d'Aquin, SOMME THÉOLOGIQUE IIa IIae Pars. LA MORALE PRISE PAR LE PARTICULIER. QUESTION 3: L'ACTE EXTÉRIEUR DE LA FOI. ARTICLE 2: La confession de la foi est-elle nécessaire au salut? http://catholiquedu.free.fr/somme/4somm ... oc79331822
971. Vient ensuite : NE JETEZ PAS AUX CHIENS CE QUI EST SACRÉ. Par quoi [le Seigneur] montre que le jugement doit être pondéré. Il faut donc remarquer ce que veulent dire SACRÉ et PERLES. Augustin [écrit] : «Les choses saintes doivent être préservées inviolées et immaculées ; et les perles ne doivent pas être méprisées.» Par les CHIENS, qui déchirent de leurs dents, sont signifiés les hérétiques ; par les PORCS, qui foulent de leurs pieds, les gens impurs. DONNER AUX CHIENS LES CHOSES SAINTES, c'est donc administrer les choses saintes aux hérétiques. De même, si quelque chose de spirituel est exprimé et que cela est méprisé, cela est donné aux porcs. Ou bien par les choses saintes, [sont signifiés] les sacrements de l'Église ; par les perles, les mystères de la vérité. Le chien est un animal totalement impur ; le porc est en partie impur, et en partie il ne l'est pas. Par les chiens, [sont signifiés] les infidèles ; par les porcs, les mauvais fidèles.
972. NE JETEZ DONC PAS AUX CHIENS CE QUI EST SACRÉ, c'est-à-dire ne donnez pas les sacrements aux infidèles. Les PERLES, c'est-à-dire les sens spirituels, ne doivent pas être donnés aux porcs, 1 Co 2, 14 : L'homme [sous son aspect] animal ne perçoit pas les choses de Dieu, de crainte qu'il ne les méprise. Pr 27, 7 : L'âme rassasiée foule aux pieds le rayon de miel. C'est pourquoi les convertis s'en prennent aux péchés ou lancent des calomnies. Mais pourquoi ? Le Christ n'a-t-il pas dit beaucoup de bonnes choses aux infidèles et ceux-ci ne s'en prenaient-ils pas à ses paroles ? Je dis qu'il a fait cela pour les bons qui se trouvaient parmi les méchants, et qui ainsi progressaient. Commentaire de Saint Thomas d'Auqin sur Matthieu 7.6.
Auteur : Imperiocristo Date : 23 mai17, 23:59 Message :
yacoub a écrit :
Ben Laden justement a déploré la réaction démesurée de Bush quand i a fait les attentats du 11 septembre 2001. Busch en tant que chrétien aurait du tendre l'autre joue.
Bush est aussi chrétien que le diable , et moi je suis le pape
Auteur : Citizenkan Date : 24 mai17, 04:33 Message : Le grand savant Jean Calvin nous déclare qu'il faut exécuter les malfaiteurs :
Et voici un passage notable pour prouver la puissance du glaive. Car si le Seigneur en armant le Magistrat, lui a aussi commis et commandé l'usage du glaive, toutes fois et quand il punit de mort les malfaiteurs, en exécutant ainsi la vengeance de Dieu, il obéit à ses commandements. Que ceux donc qui disent que c'est mal fait de répandre le sang des malfaiteurs, aillent plaider contre Dieu.
Jean Calvin, commentaire sur le Nouveau Testament, Tome 3, commentaire sur Romains 13.4, page 230.
Romains 13
1 Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu.
2 C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes.
3 Ce n'est pas pour une bonne action, c'est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l'autorité? Fais-le bien, et tu auras son approbation.
4 Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal.
Auteur : Imperiocristo Date : 24 mai17, 08:46 Message :
Citizenkan a écrit :Le grand savant Jean Calvin nous déclare qu'il faut exécuter les malfaiteurs :
Et voici un passage notable pour prouver la puissance du glaive. Car si le Seigneur en armant le Magistrat, lui a aussi commis et commandé l'usage du glaive, toutes fois et quand il punit de mort les malfaiteurs, en exécutant ainsi la vengeance de Dieu, il obéit à ses commandements. Que ceux donc qui disent que c'est mal fait de répandre le sang des malfaiteurs, aillent plaider contre Dieu.
Jean Calvin, commentaire sur le Nouveau Testament, Tome 3, commentaire sur Romains 13.4, page 230.
Romains 13
1 Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu.
2 C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes.
3 Ce n'est pas pour une bonne action, c'est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l'autorité? Fais-le bien, et tu auras son approbation.
4 Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal.
Oui , et quand ont est soumis aux autorités et bien c'est dans le sens de ne pas provoquer le mal , c'est à dire ne pas voler , commettre le meurtre etc....
Quand tu crains l'autorité monsieur tu te tiens à carreaux.
En terre chrétienne ceux qui commettent les crimes sont juger et emprisonné ( hors d'état de nuire ) .
Auteur : Seleucide Date : 24 mai17, 09:06 Message :
Citizenkan a écrit :Je vais finir par croire que vous avez un sérieux problème de compréhension, et c'est tout le mal que je vous souhaite, car je ne veux pas imaginer que vous êtes malhonnête, bien que le plus doux des deux est déjà bien amer !
Allons bon.
Citizenkan a écrit :La guerre est propre à la nature de l'homme, mais elle a une forme transcendante et messianique qui est la propagation du message ; elle est présente dans l'Ancien Testament, et confirmée par les exégètes du Nouveau Testament, bien que Jésus lui-même, ne l'a pas prônée, étant donné que sa mission était tout autre, mais sans l'abroger, les Lois de Dieu sont immuables...
Je ne suis pas certain qu'il soit théologiquement juste d'affirmer que l'homme soit par nature belliqueux, mais de fait, la guerre fait partie de ce monde.
Cependant, affirmer que la guerre fait partie des lois de Dieu est affirmation théologique grossière qui montre bien le fossé entre islam et christianisme.
Citizenkan a écrit :
Ainsi, la guerre juste n'est pas un facteur disqualifiant de la prophétie
Je suis d'accord, cf Moïse.
Citizenkan a écrit :Il est paradoxale que Seleucide veuille prouver que le djihad est exclusivement offensif,
Je ne dis pas que la doctrine sunnite du jihad fait de celui-ci un phénomène purement offensif ; de fait, le jihad défensif existe également.
Ce que je dis, c'est que le jihad est une exhortation coranique, un commandement d'Allah en un mot un devoir islamique.
Le jihad fait donc intégralement parti de la foi islamique ; il n'est pas accidentel mais substantiel à celle-ci.
Citizenkan a écrit :au moment où il défend bec et ongle que la guerre juste a, avant tout, un caractère défensif, alors que le principe est exactement le même, en moins violent, bien sûr, dans le Coran...
Si tu affirmes que le jihad coranique est purement défensif, ou que la doctrine exégétique et juridique du jihad est purement défensive, c'est que tu es un menteur.
Citizenkan a écrit :N'oublions pas que le Nouveau Testament est le parachèvement de l'ancienne alliance !
Quel est le rapport ?
Citizenkan a écrit :Au début du Christianisme, comme les chrétiens n'étaient pas puissant, ils étaient obligés de se limiter aux simples conversions, étant donné que les romains les persécutaient. Cependant, dès lors que le Christianisme a été déclaré religion d'État, c'est tout le contraire qui va se produire :
C'est bien ce que je dis.
La bellum justum n'est pas intrinsèque à la foi chrétienne : elle est accidentelle, et non pas substantielle.
Auteur : Citizenkan Date : 24 mai17, 09:25 Message :
Seleucide a écrit :
C'est bien ce que je dis.
La bellum justum n'est pas intrinsèque à la foi chrétienne : elle est accidentelle, et non pas substantielle.
Seleucide ou l'art de se contredire :
la guerre fait partie des lois de Dieu est affirmation théologique grossière qui montre bien le fossé entre islam et christianisme
et juste après :
Je suis d'accord, cf Moïse.
Cherchez l'erreur !
Vous dites :
Je ne dis pas que la doctrine sunnite du jihad fait de celui-ci un phénomène purement offensif ; de fait, le jihad défensif existe également.
Ce que je dis, c'est que le jihad est une exhortation coranique, un commandement d'Allah en un mot un devoir islamique.
Le jihad fait donc intégralement parti de la foi islamique ; il n'est pas accidentel mais substantiel à celle-ci.
En réponse :
Entièrement d'accord, et nous sommes désormais d'accord pour dire que ce n'est pas un facteur disqualifiant, donc, tout va bien !
Ensuite, l'homme est par nature un animal guerrier, et le christianisme n'est pas belliqueux dans un monde virtuel et utopique, mais nous discutons de faits, non de Candide avec qui tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes...
Notamment que l'Eglise reconnait et impose l'obéissance à l'autorité temporelle qui détient la force du glaive :
Romains 13
1 Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu.
2 C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes.
3 Ce n'est pas pour une bonne action, c'est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l'autorité? Fais-le bien, et tu auras son approbation.
4 Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal.
Vous dites :
Si tu affirmes que le jihad coranique est purement défensif, ou que la doctrine exégétique et juridique du jihad est purement défensive, c'est que tu es un menteur.
En réponse :
Votre réaction péremptoire démontre que vous n'avez toujours pas compris mon approche, et pourtant, vous portez des jugements à la hâte, alors lisez l'article au moins, sauvez votre âme d'une diffamation inique !
Vous dites :
Quel est le rapport ?
En réponse :
Le rapport est que le Nouveau Testament entérine l'Ancien, c'est aussi simple que cela :
Enfin, La bellum justum n'est pas accidentel mais circonstanciel, nuance, en cela, il ne diffère pas du djihad qui est également substanciel...
Voici la preuve philosophique que l'homme est un animal guerrier :
L’homme est par nature un animal guerrier. Celui-ci est conditionné à se munir de tous les moyens à même d’assurer sa préservation. En parallèle, il éloigne de lui tout ce qui porte atteinte à sa survie, et qui met à mal ses besoins fondamentaux, dits « primaires ». Une fois ces besoins assouvis, il augmente son niveau d’exigence dans sa quête vers un confort minimum (nourriture, habitat, habillement, etc.) qui remplit ses besoins secondaires.
La présence de deux clans ou tributs organisés autour d’un point d’eau, d’un troupeau, de territoires agricoles est une source de conflit indubitable. Ainsi, pour remédier à ses besoins de survie, Dieu l’a doté de deux sentiments antagonistes indispensables à son maintient : l’amour et la haine. L’amour de son clan, ses amis, et la haine de la tribu voisine, ses ennemis.
C’est pourquoi, le maintient des sociétés et de toute organisation humaine est soumis à deux principes, deux nécessités ; la confiance mutuelle ou la loyauté, et le partage des biens ou la générosité. Ces deux notions étant liées, on retrouve vanter leurs vertus et prôner dans toutes les civilisations, en parallèle aux vertus de la guerre et du courage face à l’ennemi nuisible dont les intérêts sont nécessairement antagonistes dans la mesure où ils convoitent mutuellement la même chose.
Or, l’homme est par nature également cupide, pour les raisons identiques de survie, qu’il manifeste à tord ou à raison, à intensité variable. En outre, dans le domaine où il les utilise à moins bon escient, c’est pour réaliser ses besoins tertiaires, plus ou moins superficiels ou tout au moins ceux qu’il est capable de partager en faisant des concessions avec ses voisins. Ces notions élémentaires réfutent irrémédiablement les philosophies utopistes basées sur le principe que l’homme tend à la perfection, en sortant de son côté animal pour atteindre l’apogée, vers sa nature angélique et se substituer à Dieu ou devenir Dieu, dans un paradis terrestre et éternel, sans guerre ni haine, baignant dans un climat de paix universelle.
De plus, plus géographiquement un clan s’éloigne d’un autre, plus leurs objectifs seront différents et contradictoires en dehors de leurs intérêts communs et universels. Cela s’explique pour des raisons très simples de distance, de climat, d’adaptation différente, du contexte social, topographique, démographique, etc. même si la proximité peut engendrer la haine, la distance est un paramètre d’autant plus important que l’inconnu fait peur, et que l’autre nous répugne du fait de sa différence. Qui ignore haït ! Que dire si les intérêts communs deviennent non seulement contradictoires, mais accessibles (condition sine qua none pour que l’affrontement puisse avoir lieu) !
Auteur : Seleucide Date : 25 mai17, 20:28 Message :
Citizenkan a écrit :Seleucide ou l'art de se contredire :
la guerre fait partie des lois de Dieu est affirmation théologique grossière qui montre bien le fossé entre islam et christianisme
et juste après :
Je suis d'accord, cf Moïse.
Cherchez l'erreur !
Explique-nous l'erreur.
Citizenkan a écrit :Notamment que l'Eglise reconnait et impose l'obéissance à l'autorité temporelle qui détient la force du glaive :
C'est hors-sujet.
Citizenkan a écrit :Le rapport est que le Nouveau Testament entérine l'Ancien, c'est aussi simple que cela :
Et l'ancien doit être lu à la lumière du nouveau.
Citizenkan a écrit :Enfin, La bellum justum n'est pas accidentel mais circonstanciel, nuance, en cela, il ne diffère pas du djihad qui est également substanciel...
La bellum justum est accidentel au sens aristotélicien du terme, dans la mesure où elle est contingente (= non-nécessaire) à la religion chrétienne. En cela, elle diffère radicalement du jihad qui lui est substantiel à la religion musulmane.
Citizenkan a écrit :Voici la preuve philosophique que l'homme est un animal guerrier :
La question est de savoir si l'homme peut être théologiquement affirmé de nature belliqueuse.
La philosophie, ce n'est pas le sujet.
Auteur : Citizenkan Date : 25 mai17, 23:29 Message :
Seleucide a écrit :
La question est de savoir si l'homme peut être théologiquement affirmé de nature belliqueuse.
La philosophie, ce n'est pas le sujet.
L'erreur est de voir en Moïse un prophète et en la guerre une affirmation théologique grossière qui montre bien le fossé entre islam et christianisme
Ce n'est pas hors-sujet, car c'est justement ce point qui démontre que la bellum justum n'est pas accidentelle, mais substantielle au même titre que le djihad puisque le religieux intègre le profane et le pouvoir temporel dans sa conception salvatrice du monde
Ensuite, la théologie a pour vocation d'optimiser la nature humaine, non de l'ostraciser ni de la livrer à ses penchants !
C'est la modération universelle de l'Islam, entre le laxisme chrétien et le rigorisme juif :
Sheïkh el Islam ibn Taïmiya explique : « Les groupes humains doivent leur survie à leur besoin commun de s'accaparer les biens et de parer au mal. Les alliances et les pactes sont issus de cette entente mutuelle. Il est communément admis par les habitants de la terre, – constat qui est très palpable autour de soi – que la loyauté envers ses engagements était une qualité impérieuse pour régir les rapports entre les uns et les autres, bien qu’ils ne soient pas toujours respectés. Les hommes s'accordent aussi sur les principes universels de justice et d’honnêteté qu'il est primordial d'établir entre eux. L’entente mutuelle et les accords consentis dans le sens de ce qui leur est utile (s'approprier les bonnes choses et repousser les mauvaises choses), représente un facteur indispensable dans leur quête mutuelle et solidaires des besoins.
Ils sont soumis à la nécessité de s'entraider les uns les autres à acquérir les biens à même d’assurer leur survie, et à s'éloigner des dangers nuisibles et des périls. Matériellement, nécessité oblige, cet accord est souvent tacite, et les modalités verbales deviennent superflues. Une association solidaire s’impose instinctivement. Le lien de sang par exemple, la proximité, au sein d’une même famille ou d'une même ville va naturellement canaliser les efforts vers un objectif commun qui garantit l’épanouissement individuel.
Cette association s'établit parfois de leur propre initiative qui se matérialise à travers les pactes qui bénéficient à tous les intéressés. D'autres fois, celle-ci se réalise par une action extérieure du Seigneur qui regroupe ces deux principes dans le Verset : (Et craignez Allah par qui vous nouez des pactes, et ne rompez pas le lien de sang).
Dans cette même sourate, le Très-Haut évoque les démarches et les liens qui aboutissent à des pactes et à des ententes : (Il est celui qui a créé l'être humain à partir de l'eau, et qui lui a accordé une parenté par le sang et par alliance)[2] ; (Ceux qui sont fidèles à l'engagement qu’ils ont noué avec Leur Seigneur et qui ne trahissent pas leur alliance • Ceux qui ne rompent pas les liens qu’il a ordonné d’entretenir)[3] ; (mais Il n’égare que les pervers • ceux qui violent le pacte qu’ils ont noué avec Allah, et qui rompent les liens qu’Il leur a enjoint d’entretenir).[4]
Ainsi, chaque regroupement humain qui doit son existence à une proximité matérielle, physiologique ou conventionnelle réclame une entraide dans la réalisation des besoins de ses membres et pour assurer sa défense ; cette alliance va déterminer les alliés qui rapportent des bienfaits au groupe et les ennemis qui représentent un danger potentiel ou réel. La nécessité oblige chaque individu à se désigner des alliés et des ennemis.
C'est pourquoi, toutes les civilisations vantent les vertus du courage et de la générosité ; la générosité par laquelle elles assouvissent leurs dépenses pécuniaires, matérielles, etc. et le courage qui est un précieux ami lors d’une entreprise militaire ayant pour but de repousser un ennemi dangereux. Toute société est vouée à l’extinction si elle ne fournit pas ses deux paramètres de survie qui sont maintenus grâce à l’esprit de justice jouant un rôle de régulateur dans les associations et les échanges.
Il devient clair que toute entreprise humaine revêt indubitablement un acte solidaire, qui, pour le meilleur et pour le pire, exige des alliances, et une certaine force ; la volonté étant à l'origine de ces pactes, d'où le Verset : ( Et craignez Allah par qui vous nouez des pactes),[5] c-à-d, qu'ils formulent des pactes, et des alliances.
Chaque mouvement provient nécessairement de la volonté et de la capacité. Les communautés éprouvent l’intérêt, pour leur préservation, d’harmoniser leurs ambitions à ces deux niveaux. Il y a d’abord une solidarité qui se crée dans les faits par le biais de la volonté, et du volontariat. Cette solidarité bien huilée va générer une force (une capacité) qui va se tourner vers l’extérieur en vue de mettre en déroute les intentions hostiles d’un ennemi menaçant et, par-là même de s’emparer des butins qui résultent de ces affrontements.
Dans cet ordre d’idées, nous avons les relations sexuelles que légalise un contrat de mariage à la suite d’une volonté commune quand le consentement des deux parties est obtenu de plein gré ou par le biais de l'esclavage qui est une forme de soumission imposée par la force. Les membres du groupe sont aussi associés dans les biens et la défense en vertu des alliances mutuelles qui les unissent ou sous l'autorité d'un homme de pouvoir à qui ils doivent obéissance.
Par conséquent, cette relation est obtenue :
Primo : par l'intermédiaire de pactes.
Secundo : par une obéissance implicite qu'elle soit légitime ou non.
L’obéissance légitime est celle que le Tout-Puissant nous impose ; celle-ci est échue aux prophètes, aux responsables de l'autorité musulmane, aux parents, etc. En outre, nous avons les relations qui engagent des intérêts réciproques, le but étant de satisfaire tout le monde sans ne léser personne.
Quant à celle qui n'a aucune légitimité, elle correspond, à titre d'exemple, à l'assouvissement aux despotes et aux individus encensés à tort. Toute communauté non soumise à aucune autorité dans toutes ses affaires doit nécessairement être unis par des alliances et des pactes qui sortent de la compétence de l'autorité.
Ainsi, il y a un contrat social qui parfois est imposé par Dieu (la Législation révélée du Seigneur, les actions que l'on doit à Dieu, les devoirs mutuels). D’autres fois, il est mis en vigueur par les engagements auxquels les gens s'astreignent. »[6]
Les femmes ; 1
El Fourqan ; 54
Le tonnerre ; 20-21
[4] La vache ; 26-27
[5] Les femmes ; 1
[6] qâ’ida fî el mahabba (traité de l’amour en Dieu).
Auteur : Seleucide Date : 26 mai17, 05:18 Message :
Citizenkan a écrit :L'erreur est de voir en Moïse un prophète et en la guerre une affirmation théologique grossière qui montre bien le fossé entre islam et christianisme
L'erreur est surtout de considérer qu'un prophète demeure de par sa prophétie, impeccable et infaillible.
C'est seulement de ta conception de la prophétie qu'advient une telle contradiction, c'est-à-dire : à partir de tes seuls présupposés, et certainement pas de mes propos.
Je n'ai aucune difficulté à considérer, avec le texte biblique même, que David ou Moïse aient péché. Essaye de ne serait-ce que penser la même chose du prophète que l'on rigole un peu !
Citizenkan a écrit :Ce n'est pas hors-sujet, car c'est justement ce point qui démontre que la bellum justum n'est pas accidentelle, mais substantielle au même titre que le djihad puisque le religieux intègre le profane et le pouvoir temporel dans sa conception salvatrice du monde
La guerre fait partie de ce monde, d'accord.
D'où la nécessité de pouvoir se défendre -> le concept de bellum justum.
Le concept de jihad offensif, perpétuel jusqu'à la soumission de la terre entière à la pax islamica, le concept d'un jihad substantiel à la religion islamique sont complètement inconnus de la bellum justum. Ils sont propres à l'islam sunnite. En outre, la bellum justum pourrait ne pas être : à l'inverse, le jihad (offensif) est un devoir religieux, une obligation communautaire. J'ai déjà expliqué en quoi la comparaison entre jihad et bellum justum était inepte, il est inutile d'y revenir.
Citizenkan a écrit :Ensuite, la théologie a pour vocation d'optimiser la nature humaine, non de l'ostraciser ni de la livrer à ses penchants !
Nul théologie chrétienne n'affirmera comme tu le fais que la nature humaine est belliqueuse.
Citizenkan a écrit :C'est la modération universelle de l'Islam, entre le laxisme chrétien et le rigorisme juif
Oui, je connais la rhétorique islamique.
Auteur : Citizenkan Date : 26 mai17, 06:23 Message :
Seleucide a écrit :
Oui, je connais la rhétorique islamique.
J'ai rapporté des exégèses chrétiennes sur la nécessité de la guerre juste et conceptuelle non accidentelle, je vous y renvoies, elles disent en substance la même chose que ce savant musulman contemporain :
le djihâd offensif est entériné par les textes (Coran, sunna), le consensus des musulmans, et l’usage du Messager (r) et de ses Compagnons. Dans la pratique, il est certes soumis à une certaine conjoncture et à des conditions notoires que recensent les ouvrages de fiqh, de hadîth, et d’exégèse. Voici une liste des principales conditions réclamées que nos programmes scolaires reprennent une par une :
Les musulmans doivent avoir la force suffisante pour le mettre en pratique, sinon il devient interdit, car ils risquent ainsi de se faire exterminer. Dans les périodes de faiblesses, ils suivent les directives de l’époque mecquoise. Avant l’émigration à Médine, les adeptes de la religion naissante étaient enjoints de s’armer de patience, et de renoncer aux armes. Si l’idée les aurait pris de se défendre, ils se seraient exposés au péril.
Il ne doit y avoir aucun accord entre eux et nous, sinon, il devient interdit. Nous devons respecter nos traités qui rendent sacrés leur sang et leurs biens. Malheureusement, ce point pose problème à certains auteurs aujourd’hui. Ils mettent en avant que la notion de djihâd est en totale contradiction avec les traités internationaux qui nouent les États entre eux sous l’égide des Nations Unies. Ils ne font pas la distinction entre l’étude d’une question d’un point de vue théorique, et sa mise en application sur le terrain. C’est ce qui les pousse à stigmatiser notre enseignement, alors qu’il est clair que ce sont deux choses différentes. Par ailleurs, en vulgarisant ces notions, il ne portera plus à confusion dans l’esprit de certains, surtout du côté des ignorants, qui, au nom du djihâd, s’en prennent impunément à des innocents à qui nous avons garanti la sécurité en les laissant entrer dans notre pays. Pire, ils font la propagande de ce genre de crimes. Ces derniers n’ont pas conscience qu’ils ne sont pas en état de force, comme ils n’ont pas conscience des répercussions qu’ils font endurer à leurs concitoyens. Ils n’ont pas étudié les lois du djihâd ni les critères et les conditions à respecter en vue de le légitimer. Ils ne savent même pas quand est-ce qu’il relève de l’obligation individuelle (fardh ‘aïn), et quand est-ce qu’il relève de l’obligation collective (fardh kifâya). Ils ne seraient pas capables de distinguer entre les différentes catégories ennemies ; il y a certains mécréants avec qui, en effet, nous ne sommes pas en guerre. Sans compter qu’ils n’ont aucune connaissance sur les aptitudes requises afin d’entrer dans l’armée, ni des modalités de la guerre sur le terrain.
L’autorisation du djihâd est entre les mains du responsable de l’autorité en place, et sa mise en œuvre relève de ses compétences exclusives. Il est le chef des armées, et il désigne ses représentants à qui on doit obéissance, conformément à la tradition prophétique. Le but, c’est que les rênes de la guerre soit sous une bannière musulmane, et unique de surcroit. Il ne s’agit pas d’ouvrir la porte à l’anarchie et à une variété d’étendards aux intérêts opposés, créant ainsi une division qui porte les germes de la défaite et met à mal le moral des troupes : [Et ne vous livrez pas à des querelles qui entameraient votre morale et votre ardeur ; patientez, car Allah est avec les patients].
Le djihâd était déjà instauré dans les législations prophétiques précédentes, et n’est donc pas propre à celle de Mohammed (r). Mûsâ, au terme de l’exode, prit l’initiative, à la tête d’une armée israélite, de débarrasser la terre sainte des tyrans amorites. Puis : (N’as-tu pas vu les notables parmi les enfants d’Israël qui vinrent après Moussa, lorsqu’ils dirent à l’un de leurs prophètes : « Envoies-nous un roi afin que nous combattions sur le sentier d’Allah. »] : après maints périples, ils gagnèrent la guerre : (« Ils les vainquirent alors par la Volonté d’Allah et Dâwûd tua Jâlût. »). Le Prophète Sulaïmân (u) proclama contre le peuple de la reine Balqîs alors adorateurs du soleil : [Nous viendrons à leur rencontre à la tête d’une armée contre laquelle ils ne pourront pas résister, et ils seront expulsés de leur terre avilis et humiliés].[4] Il ne faut pas oublier dans la longue histoire du djihâd les affrontements périodiques qui opposèrent les tribus d’Israël aux perses mazdéens.
Le djihâd n’a nullement pour ambition de verser impunément le sang ni de piller les richesses et d’envahir d’autres pays. Les dommages collatéraux sont plus, en effet, du côté des musulmans. un Verset y fait allusion : [Si vous souffrez, sachez qu’ils souffrent également sauf que vous, contrairement à eux, vous fondez vos espoirs en Dieu]. le seul but de la « guerre sainte », c’est d’élever la Parole d’Allah au dessus de tous, et de sortir les hommes des ténèbres à la lumière, de la soumission aux hommes à la soumission au Dieu des hommes, comme l’établit le passage : [Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent].[5] Le Messager d’Allah (r) affirme également : « J’ai reçu l’ordre de combattre [les hommes] jusqu’à ce qu’ils témoignent de – ou selon une version qu’ils disent – : lâ ilâh illâ. S’ils s’y soumettent, ils auront protégé contre moi leur sang et leurs biens, sauf ce que la Loi en réclame, et Allah est Celui qui les jugera. »[6] un autre hadîth nous apprend : « Allah s’étonne d’un groupe d’homme qui sont trainés au Paradis par des chaines. » Il fait allusion aux prisonniers de guerre qui suite à leur conversion, sont libérés. Ces derniers auront droit au Paradis, alors que, sans la guerre, ils allaient droit en Enfer.
Le djihâd fut légiféré en vue d’éradiquer la propagande de la mécréance : [ceux-là appellent à l’Enfer, tandis qu’Allah appelle au Paradis]. Il s’en prend à ceux qui attaquent les musulmans et qui font obstacle au sentier qui mène au Très-Haut. Ainsi, ceux qui ne prennent pas part au combat et qui ne font pas la propagande de la mécréance sont épargnés. les armées musulmanes ne visent pas femmes, enfants, vieillards, moines retirés dans leurs monastères, bien qu’ils aient fait un mauvais choix, car ils ne font du mal qu’à eux-mêmes, et ne représentent aucune menace.
Le djihâd n’a nullement pour vocation de forcer les gens à devenir musulmans, contrairement à certaines idées reçues. Allah (I) révèle : [Il n’y a nulle contrainte en religion][7] ; [Certes, tu ne guides pas qui tu veux sur le chemin droit, mais Allah guide qui Il veut, Lui qui connait mieux qui mérite cette faveur].[8] On adhère à l’Islam par choix et par conviction. En revanche, les fins du djihâd est de faire accéder la dernière religion révélées à toute l’Humanité sans qu’aucun obstacle ne s’interpose sur son chemin : [Combattez-les afin qu’il n’y ait pas de désordre sur terre, et que la religion tout entière soit à Allah].[9] En exégèse à ce Verset, l’Imam ibn Kathîr rapporte : « Ibn Ishâq à dit : on m’a rapporté selon e-Zuhrî, selon ‘Urwa ibn e-Zubaïr, et d’autres sommités parmi nos savants au sujet du passage : [qu’il n’y ait pas de désordre sur terre][10] (nous avons traduit fitna par désordre sur terre ndt.) : afin que le croyant ne soit pas éprouvé dans sa religion, en la quittant. » Fin de citation. Allah (I) révèle également : [Allah ne vous interdit pas, envers ceux qui ne vous ont pas combattu à cause de votre religion et qui ne vous ont pas sorti de vos maisons, d’être bon avec eux, et d’être justes envers eux ; certes, Allah aime les justes].[11]
Les « conquêtes » musulmanes ont offertes énormément d’avantages aux habitants de la terre. Elles les ont déjà débarrassés des tyrans qui persécutaient les faibles. Elles ont répandu la justice, le savoir, et ont dissipé l’ignorance et l’oppression. Elles furent le moteur de la vraie civilisation qu’elle diffusa en Orient et en Occident, grâce notamment au climat de paix qu’elles firent régner. Les grands centres scientifiques de l’Empire (Andalousie, Bagdad, l’ancienne Syrie, le Khurasân, et la Transoxiane) en sont le meilleur souvenir. Ils formèrent des générations de savants dont les traces sont encore présentes aujourd’hui, ce qui prouve que les fruits du djihâd furent plus que bénéfiques. Comme le dit le poète : La lumière jaillit des quartiers bas de la Mecque ••• Et illumina de ses rayons tout Yathrib ••• L’épée de la vérité arma nos héros ••• Et soumis les plus grands de la terre et les vils ••• Chaque pays dont nous foulâmes la grande esplanade ••• Se transforma en un grand jardin verdoyant ••• Nous sommes loin des invasions occidentales qui sèment une terreur impitoyable et l’opprobre partout où elles passent. L’actualité malheureuse des pays musulmans en est le meilleur témoin.
Sâlih el ‘Uraïnî est l’auteur des paroles : « Là où je rejoins notre Sheïkh, c’est sur la partie consacrée au djihâd défensif, qui incarne le sixième pilier de l’Islam. Je n’en dirais pas autant de sa position sur le djihâd offensif. C’est, en effet, avec un grand étonnement que je découvris le passage suivant : « Le djihâd offensif est certes obligatoire aujourd’hui, mais nous le reportons au jour où nous serons en position de force. » » Voici ma réponse : quel élément viendrait abroger le djihâd offensif, le sommet de l’Islam, en période de force ? Ensuite, il enchaine : « car, comme vous le savez, s’attaquer aux autres est devenu un crime aujourd’hui. » Ce à quoi je réponds : Seul Allah (I) est à même de délimiter ce qui est interdit ou non ! En outre, ces fameux traités internationaux ont-ils dissuadé les non-musulmans à coloniser nos terres et à piller nos richesses ? Que dire de la situation en Palestine, en Iraq, en Afghanistan, etc. Plus loin, il récidive en disant : « les constitutions et les codes civils furent légiférés en vue de maintenir la paix et de défendre l’opprimé. » Alors qu’elles défendent les Palestiniens contre les Juifs et les musulmans en détresse un peu partout dans le monde. Puis, il conclut : « Être dotée d’une force militaire ne justifie en rien de faire la guerre. Un tel raisonnement relève plus de la tyrannie qu’autre chose. » En réponse, nous disons oui, quand la guerre à pour ambition de s’emparer impunément des richesses des pays pauvres. Donc, ce discours s’adresse aux mécréants. Quant au djihâd, son ambition est noble, comme nous l’avons vu, elle est transcendantale (rendre la Paroles d’Allah la plus haute, et répandre la lumière du savoir). en cela, elle relève plus de la justice et à la charité qu’autre chose.
[10] En d’autres termes, voici la preuve qu’il faut combattre les païens sans faire de distinction entre leurs différentes croyances. [Combattez-les] : englobe tous les païens sans exception. Puis, Allah dit : [afin qu’il n’y ait pas de désordre sur terre] ; le désordre (fitna), c’est le shirk ; c’est-à-dire : afin qu’il n’y ait pas de shirk. Il faut le prendre dans le sens général du terme. (S. Fawzân)
Puisque ton but est de légitimer la guerre djihadiste en t'appuyant sur des Versets de la Bible pour cautionner le Coran, que fais tu de la prédiction qui détermine qu'au bout du compte tout le monde est perdant ? Parce que si nous perdons tous la vie, à quoi sert de t'évertuer à trouver des légitimités ?
Auteur : Citizenkan Date : 26 mai17, 06:35 Message :
prisca a écrit :Citizenkan
Puisque ton but est de légitimer la guerre djihadiste en t'appuyant sur des Versets de la Bible pour cautionner le Coran, que fais tu de la prédiction qui détermine qu'au bout du compte tout le monde est perdant ? Parce que si nous perdons tous la vie, à quoi sert de t'évertuer à trouver des légitimités ?
(Proverbes VI, 23) : "La réprimande [qui retient dans la discipline] est la source de la vie;
Un verset du Coran va dans ce sens...
La vie sur terre est une épreuve, non un long fleuve tranquille, et la paix terrestre se gagne par la force, tandis que la paix éternelle est le résultat de la soumission aux lois de Dieu qui sont impénétrables !
Auteur : prisca Date : 26 mai17, 06:44 Message : La vie sur terre est une épreuve, qui sera parmi les gagnants et parmi les perdants puisqu'aussi bien la Bible que le Coran, d'après tes repères, cautionnent la guerre ? (je répète au cas où, "d'après tes préceptes, étant entendu que ce ne sont pas les miens") sauf à dire que s'il faut combattre quelqu'un il ne peut être que celui qui amère les âmes à l'enfer éternel. Donc oui pour lutter contre le mal, mais qui peut juger qui il est ? Le djihad est permissif, il se décline sur jugement des hommes eux mêmes.
Auteur : Citizenkan Date : 26 mai17, 08:08 Message :
prisca a écrit :La vie sur terre est une épreuve, qui sera parmi les gagnants et parmi les perdants puisqu'aussi bien la Bible que le Coran, d'après tes repères, cautionnent la guerre ? (je répète au cas où, "d'après tes préceptes, étant entendu que ce ne sont pas les miens") sauf à dire que s'il faut combattre quelqu'un il ne peut être que celui qui amère les âmes à l'enfer éternel. Donc oui pour lutter contre le mal, mais qui peut juger qui il est ? Le djihad est permissif, il se décline sur jugement des hommes eux mêmes.
Remarque ô combien intéressante, mais je ne veux pas entrer dans ces considérations, je me contenterais ici de continuer avec Ambroise :
Le fondement de cette responsabilité est l’inégalité au sein du couple chrétien dans la pensée des Pères : le mari dirige sa femme, il a autorité sur elle ; cette position dominante lui donne des responsabilités.
la sévérité de la loi n’est plus un vain mot : la coupable n’échappera pas à la mort quand l’affaire est remise dans les mains des juges. L’épouse adultère sera condamnée par le tribunal. Jérôme, par exemple, raconte le cas de cette femme condamnée pour adultère que le bourreau devait décapiter après avoir tenté de lui extorquer des aveux par d’atroces tortures sous les ordres d’un juge sanguinaire.
Auteur : Seleucide Date : 26 mai17, 08:54 Message :
Citizenkan a écrit :J'ai rapporté des exégèses chrétiennes sur la nécessité de la guerre juste et conceptuelle non accidentelle, je vous y renvoies, elles disent en substance la même chose que ce savant musulman contemporain
L'Eglise possède, je le rappelle, un magistère chargé du dépôt de la foi et de l'enseignement doctrinal.
Si tu t'intéresses à la doctrine chrétienne de la guerre juste, c'est ce que ce magistère affirme qu'il convient d'analyser et non pas les déclarations d'un saint Augustin ou d'un saint Thomas d'Aquin qui, bien qu'autorités en matière de théologie, n'ont de valeur que celle que daigne leur accorder l'Église. De la même manière que je n'irais pas, pour étudier ou critiquer la religion musulmane, sortir les dires d'un individu contredisant l'ijmâ' sunnite, de la même manière il est imbécile d'utiliser les propos d'un individu, soit-il une autorité, qui contredisent le magistère.
Que nous dit-il sur la guerre ?
Qu'elle est un mal dont il convient que chacun œuvre pour l'éviter et qu'elle ne peut être légitime qu'en cas de légitime défense.
Tout le reste n'est que vain bavardage.
Je réitère donc mes propos :
En résumé : le concept de bellum justum brille par son absence de légitimité apostolique et scripturaire ; il est circonstanciel et défensif ; il pourrait ne pas être et ne participe pas à la religion chrétienne en tant que tel. A l'inverse, la doctrine du jihad possède une légitimité prophétique et scripturaire ; elle est absolue et offensive ; elle ne pourrait pas ne pas être et participe à la religion musulmane en tant que tel.
Auteur : Citizenkan Date : 26 mai17, 09:05 Message :
Seleucide a écrit :
L'Eglise possède, je le rappelle, un magistère chargé du dépôt de la foi et de l'enseignement doctrinal.
Si tu t'intéresses à la doctrine chrétienne de la guerre juste, c'est ce que ce magistère affirme qu'il convient d'analyser et non pas les déclarations d'un saint Augustin ou d'un saint Thomas d'Aquin qui, bien qu'autorités en matière de théologie, n'ont de valeur que celle que daigne leur accorder l'Église. De la même manière que je n'irais pas, pour étudier ou critiquer la religion musulmane, sortir les dires d'un individu contredisant l'ijmâ' sunnite, de la même manière il est imbécile d'utiliser les propos d'un individu, soit-il une autorité, qui contredisent le magistère.
Que nous dit-il sur la guerre ?
Qu'elle est un mal dont il convient que chacun œuvre pour l'éviter et qu'elle ne peut être légitime qu'en cas de légitime défense.
Tout le reste n'est que vain bavardage.
Je réitère donc mes propos :
En résumé : le concept de bellum justum brille par son absence de légitimité apostolique et scripturaire ; il est circonstanciel et défensif ; il pourrait ne pas être et ne participe pas à la religion chrétienne en tant que tel. A l'inverse, la doctrine du jihad possède une légitimité prophétique et scripturaire ; elle est absolue et offensive ; elle ne pourrait pas ne pas être et participe à la religion musulmane en tant que tel.
Ce témoignage date de quelle époque ?
Il convient de replacer les propos de d'Aquin et d'Augustin dans un ensemble cohérent, si leur témoignage n'est pas légitime pour résoudre la question le vôtre ou ceux qui épousent votre idée le sont encore moins, alors revenons aux textes qui définissent le pouvoir temporel intérieur à travers la mise à mort de l'hérétique et extérieur à travers le messianisme christique (bien que ce sont plus les références à l'Ancien Testament qui justifieront la guerre juste, étant donné que, faut-il le rappeler Tout ce que Dieu fait est excellent, parfait. Genèse 1:31 car la loi de Dieu ne change pas. Malachie. 3:6) :
Romains 13
1 Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu.
2 C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes.
3 Ce n'est pas pour une bonne action, c'est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l'autorité? Fais-le bien, et tu auras son approbation.
4 Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal.
Auteur : Seleucide Date : 26 mai17, 09:10 Message :
Citizenkan a écrit :Ce témoignage date de quelle époque ?
Augusin est à la charnière du IVe et du Ve siècle, Thomas au XIIIe.
Citizenkan a écrit :Romains 13
1 Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu.
2 C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes.
3 Ce n'est pas pour une bonne action, c'est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l'autorité? Fais-le bien, et tu auras son approbation.
4 Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal.
En quoi une telle citation justifie-t-elle "la mise à mort de l'hérétique et extérieur" ?
Romain 13
8 Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi.
9 En effet, les commandements : Tu ne commettras point d'adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu'il peut encore y avoir, se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
10 L'amour ne fait point de mal au prochain : l'amour est donc l'accomplissement de la loi.
Auteur : Citizenkan Date : 26 mai17, 10:10 Message :
Seleucide a écrit :
En quoi une telle citation justifie-t-elle "la mise à mort de l'hérétique et extérieur" ?
Romain 13
8 Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi.
9 En effet, les commandements : Tu ne commettras point d'adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu'il peut encore y avoir, se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
10 L'amour ne fait point de mal au prochain : l'amour est donc l'accomplissement de la loi.
Je parle de cette citation :
Qu'elle est un mal dont il convient que chacun œuvre pour l'éviter et qu'elle ne peut être légitime qu'en cas de légitime défense.
De quelle époque date-t-elle ?
Quand vous aurez répondu à cette question, je vous donnerais une indication qui fera avancer le débat (et cela répondra à la question du messianisme extérieur bien que la référence à l'Ancien Testament est déjà amplement suffisante), in sha Allah !
Ensuite, pour Romain 13, on fait comme avec le Coran, et d'ailleurs, je l'ai déjà posté plus haut, il s'agit de l'exégèse du passage par un grand spécialiste en la matière comme en témoignent ses pairs (je vous ai ramené des citations d'exégèses qui conjuguent avec l'autre passage de Romains 13) :
Le grand savant Jean Calvin nous déclare qu'il faut exécuter les malfaiteurs :
Et voici un passage notable pour prouver la puissance du glaive. Car si le Seigneur en armant le Magistrat, lui a aussi commis et commandé l'usage du glaive, toutes fois et quand il punit de mort les malfaiteurs, en exécutant ainsi la vengeance de Dieu, il obéit à ses commandements. Que ceux donc qui disent que c'est mal fait de répandre le sang des malfaiteurs, aillent plaider contre Dieu.Jean Calvin, commentaire sur le Nouveau Testament, Tome 3, commentaire sur Romains 13.4, page 230.
De quelle vengeance s'agit-il ?
La réponse chez Saint Bernard :
« Il vaut assurément beaucoup mieux que les hérétiques soient réprimés par le glaive, je veux dire par celui qui a droit de le porter, plutôt que de leur laisser répandre au loin leur erreur. Car le prince est le ministre de Dieu pour exécuter ses vengeances, en punissant celui qui fait de mauvaises actions (Rom, XII, 4). Quelques-uns s'étonnaient de voir (les hérétiques condamnés) marcher à la mort, non-seulement sans résistance, mais même avec joie ; ceux qui s'en étonnent ne considèrent pas assez quelle est la puissance du démon non-seulement sur les corps, mais même sur les âmes dont il s'est une fois emparé. Ne faut-il pas plus de résolution pour se donner la mort à soi-même que pour la recevoir d'un autre sans murmure ? Or, une expérience assez fréquente nous fait voir que le démon a pu inspirer cette résolution à plusieurs, qui ont mis fin à leurs jours, ou en se jetant à l'eau, ou en s'étranglant eux-mêmes. Enfin, qui ne sait que Judas s'est pendu, sans doute parce que le démon lui avait inspiré de le faire ? Je regarde cependant comme un acte plus forcené et plus étonnant celui qu'il lui avait inspiré de livrer son divin maître que celui dont il s'agit ici de s'être pendu lui-même. Il n'y a donc point à établir de similitude entre la constance des martyrs et l'obstination de ces hérétiques, parce que le mépris de la mort était l'effet de la piété dans les premiers, et de l'endurcissement dans les seconds. »
Saint Bernard. SERMONS DE SAINT BERNARD ABBÉ DE CLAIRVAUX SUR LE CANTIQUE DES CANTIQUES. SERMON LXVI. Erreurs des hérétiques touchant le mariage, le baptême des enfants, le purgatoire, les prières pour les défunts, l'invocation des saints. http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saint ... que066.htm
Auteur : prisca Date : 26 mai17, 10:25 Message : Je vais vous faire gagner un temps précieux.
Le Coran dit :
"54. Et [rappelez-vous], lorsque Moïse dit à son peuple : "Ô mon peuple, certes vous vous êtes fait du tort à vous-mêmes en prenant le Veau pour idole. Revenez donc à votre Créateur; puis, tuez donc les coupables vous-mêmes : ce serait mieux pour vous, auprès de votre Créateur"! C'est ainsi qu'Il agréa votre repentir; car c'est Lui, certes, le Repentant et le Miséricordieux! "
Donc le Coran parle de :
La Bible : "28 Les enfants de Lévi firent ce qu'ordonnait Moïse; et environ trois mille hommes parmi le peuple périrent en cette journée."
Et si dans le Coran vous lisez : "191. Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés : l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants. "
Le djihad est contre daech.
Tout comme ces 3000 Juifs qui mettaient en danger le devenir du monde entier, daech met en danger le devenir du monde entier.
Associateurs :
Ils ne sont pas polythéistes comme disent vos savants musulmans.
Je vais te le prouver Citzenkan : " 9-28. "Ô vous qui croyez! Les associateurs ne sont qu'impureté : qu'ils ne s'approchent plus de la Mosquée sacrée, après cette année-ci . Et si vous redoutez une pénurie, Allah vous enrichira, s'Il veut, de par Sa grâce. Car Allah est Omniscient et Sage.""
Des polythéistes n'ont pas d'attrait pour la Mosquée sacrée puisque d'aventure ils adoreraient des idoles.
Associateurs sont des gens qui s'associent dans le crime.
Par conséquent, le temps gagné sera autant de temps (trêve de bavardages) parce que le temps ce sont des vies humaines, et puisque Citizenkan tu es bien placé pour diffuser des informations, déjà tu devrais diffuser celle ci : "tuez les" ordre immédiat de Dieu pour les gens de daech.
Auteur : Citizenkan Date : 26 mai17, 10:29 Message :
prisca a écrit :Je vais vous faire gagner un temps précieux.
Le Coran dit :
"54. Et [rappelez-vous], lorsque Moïse dit à son peuple : "Ô mon peuple, certes vous vous êtes fait du tort à vous-mêmes en prenant le Veau pour idole. Revenez donc à votre Créateur; puis, tuez donc les coupables vous-mêmes : ce serait mieux pour vous, auprès de votre Créateur"! C'est ainsi qu'Il agréa votre repentir; car c'est Lui, certes, le Repentant et le Miséricordieux! "
Donc le Coran parle de :
La Bible : "28 Les enfants de Lévi firent ce qu'ordonnait Moïse; et environ trois mille hommes parmi le peuple périrent en cette journée."
Et si dans le Coran vous lisez : "191. Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés : l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants. "
Le djihad est contre daech.
Tout comme ces 3000 Juifs qui mettaient en danger le devenir du monde entier, daech met en danger le devenir du monde entier.
Associateurs :
Ils ne sont pas polythéistes comme disent vos savants musulmans.
Je vais te le prouver Citzenkan : " 9-28. "Ô vous qui croyez! Les associateurs ne sont qu'impureté : qu'ils ne s'approchent plus de la Mosquée sacrée, après cette année-ci . Et si vous redoutez une pénurie, Allah vous enrichira, s'Il veut, de par Sa grâce. Car Allah est Omniscient et Sage.""
Des polythéistes n'ont pas d'attrait pour la Mosquée sacrée puisque d'aventure ils adoreraient des idoles.
Associateurs sont des gens qui s'associent dans le crime.
Par conséquent, le temps gagné sera autant de temps (trêve de bavardages) parce que le temps ce sont des vies humaines, et puisque Citizenkan tu es bien placé pour diffuser des informations, déjà tu devrais diffuser celle ci : "tuez les" ordre immédiat de Dieu pour les gens de daech.
Ce Verset ne sert pas DAESH comme le démontre l'article :
Quant au Verset : (Tuez-les partout où vous les trouvez),[1] celui-ci revient deux fois dans le Coran, notamment à la suite du Verset [que nous avons évoqué précédemment] : (Combattez sur le sentier d’Allah ceux qui vous combattent, mais sans transgresser les limites • Tuez-les partout où vous les trouvez et sortez-les d’où ils vous ont sorti)[2] (…)
Tout homme armé qui s’attaque aux croyants doit être tué là où il se trouve. La sentence qui le concerne ne s’applique pas uniquement au champ de bataille.
Toute personne parmi les combattants ennemis qui sème la terreur au milieu des musulmans doit périr par les armes qu’il soit debout, assis, ou couché, et même s’il est prisonnier. L’Ami d’Allah (r) a fait abattre plus d’un prisonnier à l’exemple d‘Uqba ibn Abî Mu’aït, et e-Nadhr ibn el Hârith. Par ailleurs, Sa’d ibn Mu’âdh a prononcé contre les Banû Quraïzha qui se sont rendus à son jugement, d’exécuter les combattants et de capturer les femmes et les enfants. Deux cent hommes furent mis à mort. [Les textes scripturaires judaïques prescrivent le même sort à leurs prisonniers dans le meilleur des cas, sinon tous les vaincus sont passés au fil de l’épée sans ne laisser aucun survivant parmi les femmes et les enfants ; voir : Deutéronome 20 ; 10-17 ndt.]
En fait, l’Imam a le choix sur le sort des prisonniers, entre les exécuter, les mettre en captivité, les libérer, ou les échanger contre une rançon. Son choix va dépendre de l’intérêt supérieur des musulmans.[4] Il est permis de tuer (sans condition contrairement aux dissidents musulmans pour lesquels l’expédition punitive est soumise à certaines restrictions) tout ennemi non musulman, même prisonnier, parce qu’il a tenu les armes, mais aussi pour prévenir contre toute nuisance à venir. Rien ne lui empêche en cas de libération ou de demande de rançon, de causer du tort aux musulmans.[5] Dans le cas des Banû Quraïzha, le Législateur savait qu’à l’avenir les musulmans ne seraient pas en mesure d’empêcher le mal immense qu’ils cogitaient contre l’Islam.[6]
La vache ; 191 et Les femmes ; 91
La vache ; 190-191
Qâ’ida mukhtasara fi qitâl el kuffâr (102-103). Certaines sources estiment que le nombre des exécutions varie entre six cents et sept cents [voir : Zâd el Ma’âd d’ibn el Qaïyam (3/135)]. Quoi qu’il puisse être choquant, il faut replacer cet événement dans son contexte historique. Nous sommes au septième siècle de l’ère chrétienne, il faut s’imaginer ce que les puissances de l’époque étaient capables de faire à leurs prisonniers. Mohammed (r) n’étaient pas soumis aux Conventions de Genève que les fondateurs eux-mêmes ne respectent pas à l’aube du troisième millénaire. Accusés de haute trahison, il ne faut pas voir dans ce jugement prononcé contre la tribu des Banû Quraïdha une épuration ethnique comme l’allèguent certaines personnes mal intentionnées ou tout simplement mal informées. Pour preuve, les femmes, les enfants, et toute personne n’ayant pas participée au combat en général furent épargnés. En outre, les deux autres tribus juives de Médine, les Banû e-Nadhîr et les Banû Qaïnuqar qui étaient liés avec les autres habitants de la ville par un pacte d’entraide furent accusés également de trahison, mais ils n’ont pas connu le même sort que leurs coreligionnaires. D’ailleurs il existe un amalgame entre la religion juive et la race juive ; quoiqu’il en soit l’Islam interdit formellement de s’en prendre gratuitement à toute personne appartenant à cette ethnie religieuse. Contrairement au judaïsme, l’Islam ne fait aucune discrimination raciale comme le souligne ibn Taïmiya en disant : « Si tu t’imprègnes de ce qu’était réellement la Tradition prophétique, tu te rendras compte que le Messager (r) n’a jamais fait de distinction entre un arabe et un non arabe (…) Il n’a jamais privilégié les arabes dans la religion, ni en ce qui concerne le tribut, ni en ce qui concerne la captivité. Il ne les jamais favorisé dans les traités de paix, il n’a jamais décrété qu’un non arabe n’était pas du même rang qu’un arabe au niveau du mariage, et il ne leur a jamais permis de jouir d’une chose indépendamment des autres. Il fondait cependant ses jugements sur les hommes en fonction des noms que le Coran leur donne comme : croyant/mécréant, vertueux /pervers. » [Qâ’ida mukhtasara fi qitâl el kuffâr (179, 183).]
[4] E-sârim el maslûl (2/469).
[5] Qâ’ida mukhtasara fi qitâl el kuffâr (195-196).
[6] Idem. (200).
Auteur : olma Date : 27 mai17, 11:12 Message :
Imperiocristo a écrit :Le problème c'est que tu confond tout mon grand alors ta nouvelle tactique foireuse ne peut pas marché
Michel Orcel oui et ? il représente quoi mondialement ?
Bien sûr la bonne vielle rengaine de l'Islam répandu a travers le monde par distribution générale et massive de dattes et de miel
Ont connais l'histoire , rien ne change en réalité , c'est encore une fois de l'enfumage a 2 centimes .
Moi aussi je peut te sortir des historiens qui vont venir démonter ton Michel Orcel concernant l'expansion de l'Islam et l'esclavagisme en Arabie et en Afrique pratiquer par ce même Islam .
Bref tu ne fait que balancer de la poudre de perlinpinpin comme d'hab
Tu confond la doctrine basé sur les écritures et ce que font les hommes
Jésus à t-il enseigner dans l'évangile d'aller mettre des coups de glaives dans la tronches des mécréants ? NON !
Dossier classé ! Après tu peut criez , blablater dans le vent etc.... ça ne changera rien du tout à ce qu'à enseigner Jésus .
Les musulmans non que l'ancien Testament pour essayer de se sortir de la panade et de faire bonne impression ( ce qui est ton but )
Eh coco c'est The End ! Ont est passé a autre chose , ton histoire de guerres guerres elles auraient fait un véritable tabac à l'époque là c'est finish mon grand . T'a pas compris ?
( Je parle du NT ) pas des Bush , des Obama et je ne sais quoi , que tu considère comme des pieux et vrai chrétiens . Tout comme Hitler qui était un pieux et saint chrétien n'est ce pas ? ont connais tout ça , tu propose quoi d'autre histoire de changer ?
dans la Bible le mécréant (le véritable sens c'est un voleur sans foi ni lois, plus importent que le simple voleur) n'existe pas, c'est le païen, c'est pas pareil.
pour Allah le mécréant est nécessaire, tout comme Satan, pour entretenir le Feu éternel, dans la Bible aussi !
il ne peut s'agir ce que tu dis, essaie de comprendre les textes qui essayent de démontré une énergie cachée.
22.40.ceux qui ont été expulsés de leurs demeures, - contre toute justice, simplement parce qu'ils disaient : "Allah est notre Seigneur". - Si Allah ne repoussait pas les gens les uns par les autres, les ermitages seraient démolis, ainsi que les églises, les synagogues et les mosquées où le nom d'Allah est beaucoup invoqué. Allah soutient, certes, ceux qui soutiennent (Sa Religion). Allah est assurément Fort et Puissant,
Donc, il s'agit d'une force ! ce n’est pas pour en faire des musulmans.
dans la Bible ce n'est pas Jésus qui dit véritablement, c'est rapporter.
le PIEUX est perçue comme celui qui ne bouge plus, la religion en à changer le sens
Révélation est dans le même style que le Coran.
chose extraordinaire on retrouve un voleur qui vol sa propre création.
16.15
Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu'il ne marche pas nu et qu'on ne voie pas sa honte! -
3.3
Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi.
A titre indicatif rePENS-toi c’est un forme de PENSsée, il ne peut s’agire que de vol de mots
On continu à remonté le temps en ce qui concerne le voleur :
3.10
Le jour du Seigneur viendra comme un voleur; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les oeuvres qu'elle renferme sera consumée.
Si c’est par verset c’est pour ne tenir compte que du verset qui permettra de comparé les mêmes mots clé
Auteur : prisca Date : 29 mai17, 23:12 Message :
prisca a écrit :Je vais vous faire gagner un temps précieux.
Le Coran dit :
"54. Et [rappelez-vous], lorsque Moïse dit à son peuple : "Ô mon peuple, certes vous vous êtes fait du tort à vous-mêmes en prenant le Veau pour idole. Revenez donc à votre Créateur; puis, tuez donc les coupables vous-mêmes : ce serait mieux pour vous, auprès de votre Créateur"! C'est ainsi qu'Il agréa votre repentir; car c'est Lui, certes, le Repentant et le Miséricordieux! "
Donc le Coran parle de :
La Bible : "28 Les enfants de Lévi firent ce qu'ordonnait Moïse; et environ trois mille hommes parmi le peuple périrent en cette journée."
Et si dans le Coran vous lisez : "191. Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés : l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants. "
Le djihad est contre daech.
Tout comme ces 3000 Juifs qui mettaient en danger le devenir du monde entier, daech met en danger le devenir du monde entier.
Associateurs :
Ils ne sont pas polythéistes comme disent vos savants musulmans.
Je vais te le prouver Citzenkan : " 9-28. "Ô vous qui croyez! Les associateurs ne sont qu'impureté : qu'ils ne s'approchent plus de la Mosquée sacrée, après cette année-ci . Et si vous redoutez une pénurie, Allah vous enrichira, s'Il veut, de par Sa grâce. Car Allah est Omniscient et Sage.""
Des polythéistes n'ont pas d'attrait pour la Mosquée sacrée puisque d'aventure ils adoreraient des idoles.
Associateurs sont des gens qui s'associent dans le crime.
Par conséquent, le temps gagné sera autant de temps (trêve de bavardages) parce que le temps ce sont des vies humaines, et puisque Citizenkan tu es bien placé pour diffuser des informations, déjà tu devrais diffuser celle ci : "tuez les" ordre immédiat de Dieu pour les gens de daech.
Citizenkan a écrit :
Ce Verset ne sert pas DAESH comme le démontre l'article :
Le Coran est là pour contraindre daech à cesser ses crimes, car s'il ne cesse pas, il est tué, il est pourchassé, et le sort qui lui est réservé c'est la Géhenne.
Ce que tu dis, tu cites, les liens que tu insères, sont des simulacres car mille guerres ont secoué la terre depuis qu'elle existe, et ce ne sont pas ces conflits en Orient qui font déranger Dieu, mais par contre, l'ultime combat dont nous sommes victimes lui aura le mérite de nous faire connaître les pires moments qui soient, aujourd'hui, nous en sommes tous déstabilisés, bien entendu, tout ira crescendo, et le climat qui règnera sera à la hauteur des attentes des gens de daech.
Tu dois, toi, Musulman te porter témoin contre daech car Mohamed se porte témoin contre toi pour que tu le fasses.
15. "Nous vous avons envoyé un Messager pour être témoin contre vous, de même que Nous avions envoyé un Messager à Pharaon."
78."Et luttez pour Allah avec tout l'effort qu'Il mérite. C'est Lui qui vous a élus; et Il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion, celle de votre père Abraham, lequel vous a déjà nommés "Musulmans" avant (ce Livre) et dans ce (Livre), afin que le Messager soit témoin contre vous, et que vous soyez vous-mêmes témoins contre les gens.Accomplissez donc la Salat, acquittez la Zakat et attachez-vous fortement à Allah. C'est Lui votre Maître. Et quel Excellent Maître! Et quel Excellent soutien!"
Mohamed est au même titre qu'Ezechiel, dénonçant les criminels. Il n'y a rien dans la vie de Mohamed qui ne soit un exemple à suivre. Mohamed est là pour vous avertir, et son avertissement est clair puisque les faits parlent d'eux mêmes, abominables ils étaient, abominables ils restent, abominables ils continuent à l'être.
Ou tu fais partie d'eux et tu les soutiens, où tu te distingues d'eux, et tu seras parmi les gagnants comme Dieu le dit.
Dans le cas contraire, une chose est certaine, la souffrance de l'Enfer n'est pas une douce sinécure.
9. Dis : "Je ne suis pas une innovation parmi les messagers; et je ne sais pas ce que l'on fera de moi, ni de vous. Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé; et je ne suis qu'un avertisseur clair".
Auteur : Athanase Date : 30 mai17, 00:05 Message : Catéchisme universel de l'église catholique
[color=#BF0040III. La sauvegarde de la paix La paix
2302 En rappelant le précepte : " Tu ne tueras pas " (Mt 5, 21), notre Seigneur demande la paix du cœur et dénonce l’immoralité de la colère meurtrière et de la haine :
La colère est un désir de vengeance. " Désirer la vengeance pour le mal de celui qu’il faut punir est illicite " ; mais il et louable d’imposer une réparation " pour la correction des vices et le maintien de la justice " (S. Thomas d’A., s. th. 2-2, 158, 1, ad 3). Si la colère va jusqu’au désir délibéré de tuer le prochain ou de le blesser grièvement, elle va gravement contre la charité ; elle est péché mortel. Le Seigneur dit : " Quiconque se met en colère contre son frère sera passible du jugement " (Mt 5, 22).
2303 La haine volontaire est contraire à la charité. La haine du prochain est un péché quand l’homme lui veut délibérément du mal. La haine du prochain est un péché grave quand on lui souhaite délibérément un tort grave. " Eh bien ! moi je vous dis : Aimez vos ennemis, priez pour vos persécuteurs ; ainsi vous serez fils de votre Père qui est aux cieux... " (Mt 5, 44-45).
2304 Le respect et la croissance de la vie humaine demandent la paix. La paix n’est pas seulement absence de guerre et elle ne se borne pas à assurer l’équilibre des forces adverses. La paix ne peut s’obtenir sur terre sans la sauvegarde des biens des personnes, la libre communication entre les êtres humains, le respect de la dignité des personnes et des peuples, la pratique assidue de la fraternité. Elle est " tranquillité de l’ordre " (S. Augustin, civ. 10, 13). Elle est œuvre de la justice (cf. Is 32, 17) et effet de la charité (cf. GS 78, §§ 1-2).
2305 La paix terrestre est image et fruit de la paix du Christ, le " Prince de la paix " messianique (Is 9, 5). Par le sang de sa croix, il a " tué la haine dans sa propre chair " (Ep 2, 16 ; cf. Col 1, 20-22), il a réconcilié avec Dieu les hommes et fait de son Église le sacrement de l’unité du genre humain et de son union avec Dieu. " Il est notre paix " (Ep 2, 14). Il déclare " bienheureux les artisans de paix " (Mt 5, 92306 Ceux qui renoncent à l’action violente et sanglante, et recourent pour la sauvegarde des droits de l’homme à des moyens de défense à la portée des plus faibles rendent témoignage à la charité évangélique, pourvu que cela se fasse sans nuire aux droits et obligations des autres hommes et des sociétés. Ils attestent légitimement la gravité des risques physiques et moraux du recours à la violence avec ses ruines et ses morts (cf. GS 78, § 5).
Eviter la guerre 2307 Le cinquième commandement interdit la destruction volontaire de la vie humaine. A cause des maux et des injustices qu’entraîne toute guerre, l’Église presse instamment chacun de prier et d’agir pour que la Bonté divine nous libère de l’antique servitude de la guerre (cf. GS 81, § 4).
2308 Chacun des citoyens et des gouvernants est tenu d’œuvrer pour éviter les guerres.
Aussi longtemps cependant " que le risque de guerre subsistera, qu’il n’y aura pas d’autorité internationale compétente et disposant de forces suffisantes, on ne saurait dénier aux gouvernements, une fois épuisées toutes les possibilités de règlement pacifiques, le droit de légitime défense " (GS 79, § 4).
2309 Il faut considérer avec rigueur les strictes conditions d’une légitime défense par la force militaire. La gravité d’une telle décision la soumet à des conditions rigoureuses de légitimité morale. Il faut à la fois :
– Que le dommage infligé par l’agresseur à la nation ou à la communauté des nations soit durable, grave et certain.
– Que tous les autres moyens d’y mettre fin se soient révélés impraticables ou inefficaces.
– Que soient réunies les conditions sérieuses de succès.
– Que l’emploi des armes n’entraîne pas des maux et des désordres plus graves que le mal à éliminer. La puissance des moyens modernes de destruction pèse très lourdement dans l’appréciation de cette condition.
Ce sont les éléments traditionnels énumérés dans la doctrine dite de la " guerre juste ".
L’appréciation de ces conditions de légitimité morale appartient au jugement prudentiel de ceux qui ont la charge du bien commun.
2310 Les pouvoirs publics ont dans ce cas le droit et le devoir d’imposer aux citoyens les obligations nécessaires à la défense nationale.
Ceux qui se vouent au service de la patrie dans la vie militaire, sont des serviteurs de la sécurité et de la liberté des peuples. S’ils s’acquittent correctement de leur tâche, ils concourent vraiment au bien commun de la nation et au maintien de la paix (cf. GS 79, § 5).
2311 Les pouvoirs publics pourvoiront équitablement au cas de ceux qui, pour des motifs de conscience, refusent l’emploi des armes, tout en demeurant tenus de servir sous une autre forme la communauté humaine (cf. GS 79, § 3).
2312 L’Église et la raison humaine déclarent la validité permanente de la loi morale durant les conflits armés. " Ce n’est pas parce que la guerre est malheureusement engagée que tout devient par le fait même licite entre les parties adverses " (GS 79, § 4).
2313 Il faut respecter et traiter avec humanité les non-combattants, les soldats blessés et les prisonniers.
Les actions délibérément contraires au droit des gens et à ses principes universels, comme les ordres qui les commandent, sont des crimes. Une obéissance aveugle ne suffit pas à excuser ceux qui s’y soumettent. Ainsi l’extermination d’un peuple, d’une nation ou d’une minorité ethnique doit être condamnée comme un péché mortel. On est moralement tenu de résister aux ordres qui commandent un génocide.
2314 " Tout acte de guerre qui tend indistinctement à la destruction de villes entières ou de vastes régions avec leurs habitants, est un crime contre Dieu et contre l’homme lui-même, qui doit être condamné fermement et sans hésitation " (GS 80, § 4). Un risque de la guerre moderne est de fournir l’occasion aux détenteurs des armes scientifiques, notamment atomiques, biologiques ou chimiques, de commettre de tels crimes.
2315 L’accumulation des armes apparaît à beaucoup comme une manière paradoxale de détourner de la guerre des adversaires éventuels. Ils y voient le plus efficace des moyens susceptibles d’assurer la paix entre les nations. Ce procédé de dissuasion appelle de sévères réserves morales. La course aux armements n’assure pas la paix. Loin d’éliminer les causes de guerre, elle risque de les aggraver. La dépense de richesses fabuleuses dans la préparation d’armes toujours nouvelles empêche de porter remède aux populations indigentes (PP 53) ; elle entrave le développement des peuples. Le surarmement multiplie les raisons de conflits et augmente le risque de la contagion.
2316 La production et le commerce des armes touchent le bien commun des nations et de la communauté internationale. Dès lors les autorités publiques ont le droit et le devoir de les réglementer. La recherche d’intérêts privés ou collectifs à court terme ne peut légitimer des entreprises qui attisent la violence et les conflits entre les nations, et qui compromettre l’ordre juridique international.
2317 Les injustices, les inégalités excessives d’ordre économique ou sociale, l’envie, la méfiance et l’orgueil qui sévissent entre les hommes et les nations, menacent sans cesse la paix et causent les guerres. Tout ce qui est fait pour vaincre ces désordres contribue à édifier la paix et à éviter la guerre : Dans la mesure où les hommes sont pécheurs, le danger de guerre menace, et il en sera ainsi jusqu’au retour du Christ. Mais, dans la mesure où, unis dans l’amour, les hommes surmontent le péché, ils surmontent aussi la violence jusqu’à l’accomplissement de cette parole : " Ils forgeront leurs glaives en socs et leurs lances en serpes. On ne lèvera pas le glaive nation contre nation et on n’apprendra plus la guerre " (Is 2, 4) (GS 78, § 6).
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En conclusion c'est le péché qui entraine l'homme à la guerre et l'amour qui lui permet de (re) trouver la paix. La guerre est de l'ordre du péché et ne donc être considérer par un chrétien comme une vertu agréée par Dieu mais au comme un moyen de restaurer la paix quand celle-ci n'a pu être sauvegardé du fait d'une agression mettant en péril la collectivité.
Auteur : Athanase Date : 30 mai17, 00:05 Message : Catéchisme universel de l'église catholique
La sauvegarde de la paix La paix
2302 En rappelant le précepte : " Tu ne tueras pas " (Mt 5, 21), notre Seigneur demande la paix du cœur et dénonce l’immoralité de la colère meurtrière et de la haine :
La colère est un désir de vengeance. " Désirer la vengeance pour le mal de celui qu’il faut punir est illicite " ; mais il et louable d’imposer une réparation " pour la correction des vices et le maintien de la justice " (S. Thomas d’A., s. th. 2-2, 158, 1, ad 3). Si la colère va jusqu’au désir délibéré de tuer le prochain ou de le blesser grièvement, elle va gravement contre la charité ; elle est péché mortel. Le Seigneur dit : " Quiconque se met en colère contre son frère sera passible du jugement " (Mt 5, 22).
2303 La haine volontaire est contraire à la charité. La haine du prochain est un péché quand l’homme lui veut délibérément du mal. La haine du prochain est un péché grave quand on lui souhaite délibérément un tort grave. " Eh bien ! moi je vous dis : Aimez vos ennemis, priez pour vos persécuteurs ; ainsi vous serez fils de votre Père qui est aux cieux... " (Mt 5, 44-45).
2304 Le respect et la croissance de la vie humaine demandent la paix. La paix n’est pas seulement absence de guerre et elle ne se borne pas à assurer l’équilibre des forces adverses. La paix ne peut s’obtenir sur terre sans la sauvegarde des biens des personnes, la libre communication entre les êtres humains, le respect de la dignité des personnes et des peuples, la pratique assidue de la fraternité. Elle est " tranquillité de l’ordre " (S. Augustin, civ. 10, 13). Elle est œuvre de la justice (cf. Is 32, 17) et effet de la charité (cf. GS 78, §§ 1-2).
2305 La paix terrestre est image et fruit de la paix du Christ, le " Prince de la paix " messianique (Is 9, 5). Par le sang de sa croix, il a " tué la haine dans sa propre chair " (Ep 2, 16 ; cf. Col 1, 20-22), il a réconcilié avec Dieu les hommes et fait de son Église le sacrement de l’unité du genre humain et de son union avec Dieu. " Il est notre paix " (Ep 2, 14). Il déclare " bienheureux les artisans de paix " (Mt 5, 92306 Ceux qui renoncent à l’action violente et sanglante, et recourent pour la sauvegarde des droits de l’homme à des moyens de défense à la portée des plus faibles rendent témoignage à la charité évangélique, pourvu que cela se fasse sans nuire aux droits et obligations des autres hommes et des sociétés. Ils attestent légitimement la gravité des risques physiques et moraux du recours à la violence avec ses ruines et ses morts (cf. GS 78, § 5).
Eviter la guerre 2307 Le cinquième commandement interdit la destruction volontaire de la vie humaine. A cause des maux et des injustices qu’entraîne toute guerre, l’Église presse instamment chacun de prier et d’agir pour que la Bonté divine nous libère de l’antique servitude de la guerre (cf. GS 81, § 4).
2308 Chacun des citoyens et des gouvernants est tenu d’œuvrer pour éviter les guerres.
Aussi longtemps cependant " que le risque de guerre subsistera, qu’il n’y aura pas d’autorité internationale compétente et disposant de forces suffisantes, on ne saurait dénier aux gouvernements, une fois épuisées toutes les possibilités de règlement pacifiques, le droit de légitime défense " (GS 79, § 4).
2309 Il faut considérer avec rigueur les strictes conditions d’une légitime défense par la force militaire. La gravité d’une telle décision la soumet à des conditions rigoureuses de légitimité morale. Il faut à la fois :
– Que le dommage infligé par l’agresseur à la nation ou à la communauté des nations soit durable, grave et certain.
– Que tous les autres moyens d’y mettre fin se soient révélés impraticables ou inefficaces.
– Que soient réunies les conditions sérieuses de succès.
– Que l’emploi des armes n’entraîne pas des maux et des désordres plus graves que le mal à éliminer. La puissance des moyens modernes de destruction pèse très lourdement dans l’appréciation de cette condition.
Ce sont les éléments traditionnels énumérés dans la doctrine dite de la " guerre juste ".
L’appréciation de ces conditions de légitimité morale appartient au jugement prudentiel de ceux qui ont la charge du bien commun.
2310 Les pouvoirs publics ont dans ce cas le droit et le devoir d’imposer aux citoyens les obligations nécessaires à la défense nationale.
Ceux qui se vouent au service de la patrie dans la vie militaire, sont des serviteurs de la sécurité et de la liberté des peuples. S’ils s’acquittent correctement de leur tâche, ils concourent vraiment au bien commun de la nation et au maintien de la paix (cf. GS 79, § 5).
2311 Les pouvoirs publics pourvoiront équitablement au cas de ceux qui, pour des motifs de conscience, refusent l’emploi des armes, tout en demeurant tenus de servir sous une autre forme la communauté humaine (cf. GS 79, § 3).
2312 L’Église et la raison humaine déclarent la validité permanente de la loi morale durant les conflits armés. " Ce n’est pas parce que la guerre est malheureusement engagée que tout devient par le fait même licite entre les parties adverses " (GS 79, § 4).
2313 Il faut respecter et traiter avec humanité les non-combattants, les soldats blessés et les prisonniers.
Les actions délibérément contraires au droit des gens et à ses principes universels, comme les ordres qui les commandent, sont des crimes. Une obéissance aveugle ne suffit pas à excuser ceux qui s’y soumettent. Ainsi l’extermination d’un peuple, d’une nation ou d’une minorité ethnique doit être condamnée comme un péché mortel. On est moralement tenu de résister aux ordres qui commandent un génocide.
2314 " Tout acte de guerre qui tend indistinctement à la destruction de villes entières ou de vastes régions avec leurs habitants, est un crime contre Dieu et contre l’homme lui-même, qui doit être condamné fermement et sans hésitation " (GS 80, § 4). Un risque de la guerre moderne est de fournir l’occasion aux détenteurs des armes scientifiques, notamment atomiques, biologiques ou chimiques, de commettre de tels crimes.
2315 L’accumulation des armes apparaît à beaucoup comme une manière paradoxale de détourner de la guerre des adversaires éventuels. Ils y voient le plus efficace des moyens susceptibles d’assurer la paix entre les nations. Ce procédé de dissuasion appelle de sévères réserves morales. La course aux armements n’assure pas la paix. Loin d’éliminer les causes de guerre, elle risque de les aggraver. La dépense de richesses fabuleuses dans la préparation d’armes toujours nouvelles empêche de porter remède aux populations indigentes (PP 53) ; elle entrave le développement des peuples. Le surarmement multiplie les raisons de conflits et augmente le risque de la contagion.
2316 La production et le commerce des armes touchent le bien commun des nations et de la communauté internationale. Dès lors les autorités publiques ont le droit et le devoir de les réglementer. La recherche d’intérêts privés ou collectifs à court terme ne peut légitimer des entreprises qui attisent la violence et les conflits entre les nations, et qui compromettre l’ordre juridique international.
2317 Les injustices, les inégalités excessives d’ordre économique ou sociale, l’envie, la méfiance et l’orgueil qui sévissent entre les hommes et les nations, menacent sans cesse la paix et causent les guerres. Tout ce qui est fait pour vaincre ces désordres contribue à édifier la paix et à éviter la guerre : Dans la mesure où les hommes sont pécheurs, le danger de guerre menace, et il en sera ainsi jusqu’au retour du Christ. Mais, dans la mesure où, unis dans l’amour, les hommes surmontent le péché, ils surmontent aussi la violence jusqu’à l’accomplissement de cette parole : " Ils forgeront leurs glaives en socs et leurs lances en serpes. On ne lèvera pas le glaive nation contre nation et on n’apprendra plus la guerre " (Is 2, 4) (GS 78, § 6).
En conclusion c'est le péché qui entraine l'homme à la guerre et l'amour qui lui permet de (re) trouver la paix. La guerre est de l'ordre du péché et ne peut donc être considérer par un chrétien comme une vertu agréée par Dieu mais au mieux comme un moyen de restaurer la paix quand celle-ci n'a pu être sauvegardée du fait d'une agression mettant en péril la collectivité nationale ou internationale. Toute tentative pour donner à croire le contraire ne peut être le fruit de l'Esprit Saint mais de celui du monde.
Auteur : Citizenkan Date : 30 mai17, 00:19 Message :
Athanase a écrit :
En conclusion c'est le péché qui entraine l'homme à la guerre et l'amour qui lui permet de (re) trouver la paix. La guerre est de l'ordre du péché et ne donc être considérer par un chrétien comme une vertu agréée par Dieu mais au comme un moyen de restaurer la paix quand celle-ci n'a pu être sauvegardé du fait d'une agression mettant en péril la collectivité.
Voici aussi un site Chrétien qui donne des preuves que le Christianisme n'est pas contre la guerre :
Question: "Que dit la Bible sur la guerre?"
Réponse: Beaucoup de gens font l'erreur de vouloir appliquer le commandement « Tu ne tueras point » à la situation de guerre. En fait, la Bible dit bien « Tu n'assassineras point » (Exode 20:13). Le mot hébreux signifie littéralement « tuer intentionnellement, de manière préméditée et avec malice une autre personne ». Dieu donna souvent l'ordre à Israël de partir en guerre contre d'autres nations (1 Samuel 15:3 ; Josué 4:13). Dieu ordonna la peine de mort pour de nombreux crimes (Exode 21:12 ; 21:15 ; 22:19 ; Lévitique 20:11). Donc, Dieu n'est pas opposé, en toutes circonstances, à ce que l'on tue. Il est par contre opposé au meurtre. La guerre n'est jamais une bonne chose, mais elle est parfois nécessaire. Dans un monde plein de pécheurs (Romains 3:10-18), la guerre est inévitable. Parfois, la seule manière d'éviter que des pécheurs fassent un grand tort, c'est d'aller en guerre contre eux.
La guerre est une chose terrible ! La guerre est toujours la conséquence du péché. Dans l'Ancien Testament, Dieu ordonna aux israélites de : « Va punir les Madianites pour le mal qu'ils ont fait aux Israélites. » (Nombres 31:2). Voyez aussi Deutéronome 20:16-17 : « Quant aux villes du pays que le Seigneur votre Dieu vous donnera en possession, vous n'y laisserez personne en vie. Vous exterminerez totalement les Hittites, Amorites, Cananéens, Perizites, Hivites et Jébusites, comme vous l'a ordonné le Seigneur votre Dieu. » Exode 17:16 proclame : « Puisque les Amalécites ont osé lever la main contre le trône du Seigneur, le Seigneur sera toujours en guerre contre eux. » Aussi 1 Samuel 15:18 : « Or le Seigneur t'a indiqué la voie à suivre : il t'a envoyé détruire ces Amalécites pécheurs en les combattant jusqu'à l'extermination totale. » Visiblement, Dieu n'est pas opposé à la guerre. Jésus est toujours en parfait accord avec le Père (Jean 10:30), or donc, nous ne pouvons argumenter que la guerre n'était la volonté de Dieu que dans l'Ancien Testament. Dieu ne change pas (Malachie 3:6 ; Jacques 1:17).
La Seconde Venue de Jésus est extrêmement violente. Apocalypse 19:11-21 proclame : « Puis je vis le ciel ouvert, et un cheval blanc apparut. Celui qui le monte s'appelle Fidèle et Véritable ; il juge et combat avec justice. Ses yeux flamboyaient comme du feu et il avait de nombreuses couronnes sur la tête. Il portait un nom inscrit qu'il est le seul à connaître. Il était vêtu d'un manteau couvert de sang. Il s'appelle « La parole de Dieu ». Les armées du ciel le suivaient, montées sur des chevaux blancs et vêtues d'un fin tissu de lin, blanc et pur. De sa bouche sortait une épée aiguë destinée à frapper les nations. Il les dirigera avec une autorité de fer, et il écrasera le raisin dans le pressoir de l'ardente colère du Dieu tout-puissant. Sur son manteau et sur sa jambe le nom suivant était inscrit : « Roi des rois et Seigneur des seigneurs ». Ensuite je vis un ange debout dans le soleil. Il cria avec force à tous les oiseaux qui volaient très haut dans les airs : « Venez, rassemblez-vous pour le grand repas de Dieu ! Venez manger la chair des rois, des généraux et des soldats, la chair des chevaux et de leurs cavaliers, la chair de tous les hommes, libres ou esclaves, petits ou grands. » Puis je vis la bête, les rois de la terre et leurs armées, rassemblés pour combattre contre celui qui monte le cheval et contre son armée. La bête fut capturée, ainsi que le faux prophète qui avait accompli des miracles en sa présence pour égarer ceux qui avaient reçu la marque de la bête et qui adoraient sa statue. La bête et le faux prophète furent jetés vivants dans le lac de soufre enflammé. Tous leurs soldats furent tués par l'épée qui sort de la bouche de celui qui monte le cheval, et tous les oiseaux se nourrirent de leur chair. »
C'est une erreur de dire que Dieu n'approuve jamais une guerre. Jésus n'est pas un pacifiste. Dans un monde plein de méchantes gens, une guerre est parfois nécessaire pour empêcher un plus grand mal. Si Hitler n'avait pas été vaincue durant la Seconde Guerre Mondiale, combien de millions d'autres juifs auraient été tués? Si la Guerre Civile n'avait pas été combattue, pour combien de temps encore les Afro-américains auraient-ils soufferts comme esclaves? Nous devons tous nous souvenir de baser nos croyances sur la Bible et non sur nos émotions (2 Timothée 3:16-17).
Ecclésiastes 3:8 déclare : « Il y a un temps pour aimer et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre et un temps pour la paix. » Dans un monde plein de péché, de haine et de mal (Romains 3:10-18), la guerre est inévitable. Certaines guerres sont plus « justes » que d'autres, mais les guerres en fin de compte sont toujours le résultat du péché. Les chrétiens ne devraient pas souhaiter la guerre, mais les chrétiens ne devraient pas s'opposer à l'autorité que Dieu a donnée aux gouvernements (Romains 13:1-4 ; 1 Pierre 2:17). Le plus important que nous puissions faire en temps de paix est de prier pour la sagesse de nos leaders, pour une résolution rapide du conflit et pour un minimum de victimes des deux côtés du conflit (Philippiens 4:6-7).
Auteur : prisca Date : 30 mai17, 00:25 Message : Certes, mais en attendant, je pense qu'il faut que vous vous préoccupiez vous non pas de déceler en quoi une guerre peut être reconnue comme portant bénéfice de paix, mais de déceler en quoi Allah vous dit à vous Musulmans de vous insurger contre ceux qui commettent une guerre déficiente, une guerre à laquelle vous devez répondre vous Musulmans, parce que vous ne dites mot, vous consentez, donc vous perdrez, soyez en sûrs.
Auteur : yacoub Date : 30 mai17, 00:40 Message : Jésus n'a fait aucune guerre sainte, Jésus n'a égorgé personne, Jésus est mort crucifié
PBSL a fait une douzaine de guerres saintes, PBSL a fait égorger tous ses adversaires politiques même un centenaire même une mère allaitant son bébé, PBSL est mort dans son lit
en maudissant une dernière fois les juifs et les chrétiens.
Auteur : Athanase Date : 30 mai17, 01:05 Message :
Voici aussi un site Chrétien qui donne des preuves que le Christianisme n'est pas contre la guerre :
Votre phrase est incomplète et tendancieuse car elle tend à faire croire que le christianisme n'est pas pacifique or il l'est, la guerre n'étant pour lui, dans les textes fondateurs comme ceux issus de la réflexion de l'église, acceptable que dans le strict domaine de la défense de la Paix. Et c'est seulement parce que la paix est plus que menacée mais véritablement compromise par l'action d'un tiers belliqueux aux visées hégémoniques qu'il est du devoir des chrétiens à travers les institutions nationales ou internationales de participer au maintien ou à la restauration de la paix.
Toute tentative de vouloir faire un rapprochement entre la notion de djihad et la conception chrétienne est vouée à l'échec à moins hypocritement de vouloir confondre les actions guerrières des chrétiens relevant du péché avec la dogmatique du christianisme, comme étant inspirées et cautionnées par elle.
Auteur : Citizenkan Date : 30 mai17, 01:48 Message :
Athanase a écrit :
Votre phrase est incomplète et tendancieuse car elle tend à faire croire que le christianisme n'est pas pacifique or il l'est, la guerre n'étant pour lui, dans les textes fondateurs comme ceux issus de la réflexion de l'église, acceptable que dans le strict domaine de la défense de la Paix. Et c'est seulement parce que la paix est plus que menacée mais véritablement compromise par l'action d'un tiers belliqueux aux visées hégémoniques qu'il est du devoir des chrétiens à travers les institutions nationales ou internationales de participer au maintien ou à la restauration de la paix.
Toute tentative de vouloir faire un rapprochement entre la notion de djihad et la conception chrétienne est vouée à l'échec à moins hypocritement de vouloir confondre les actions guerrières des chrétiens relevant du péché avec la dogmatique du christianisme, comme étant inspirées et cautionnées par elle.
La réflexion du djihad est la même que celle de la Bible : repousser le mal, venger le crime, assurer la paix, et propager le message :
http://islampaix.blog4ever.xyz/du-statu ... istianisme
Thomas d'Aquin
S. Augustin écrit: " Si la morale chrétienne jugeait que la guerre est toujours coupable, lorsque dans l'Évangile, des soldats demandent un conseil pour leur salut, on aurait dû leur répondre de jeter les armes et d'abandonner complètement l'armée. Or, on leur dit (Lc 3, 14): "Ne brutalisez personne, contentez-vous de votre solde." Leur prescrire de se contenter de leur solde ne leur interdit pas de combattre. "
Conclusion:
Pour qu'une guerre soit juste, trois conditions sont requises: 1° L'autorité du prince, sur l'ordre de qui on doit faire la guerre. Il n'est pas du ressort d'une personne privée d'engager une guerre, car elle peut faire valoir son droit au tribunal de son supérieur; parce qu'aussi le fait de convoquer la multitude, nécessaire pour la guerre, n'appartient pas à une personne privée. Puisque le soin des affaires publiques a été confié aux princes, c'est à eux qu'il appartient de veiller au bien public de la cité, du royaume ou de la province soumis à leur autorité. De même qu'ils le défendent licitement par le glaive contre les perturbateurs du dedans quand ils punissent les malfaiteurs, selon cette parole de l'Apôtre (Rm 13, 4): " Ce n'est pas en vain qu'il porte le glaive; il est ministre de Dieu pour faire justice et châtier celui qui fait le mal "; de même aussi il leur appartient de défendre le bien public par le glaive de la guerre contre les ennemis du dehors. C'est pour cela qu'il est dit aux princes dans le Psaume (82, 4): " Soutenez le pauvre, et délivrez le malheureux de la main des pécheurs ". et que S. Augustin écrit: " L'ordre naturel, appliqué à la paix des mortels, demande que l'autorité et le conseil pour engager la guerre appartiennent aux princes. "
2° Une cause juste: il est requis que l'on attaque l'ennemi en raison de quelque faute. C'est pour cela que S. Augustin écrit: " On a coutume de définir guerres justes celles qui punissent des injustices quand il y a lieu, par exemple de châtier un peuple ou une cité qui a négligé de punir un tort commis par les siens, ou de restituer ce qui a été enlevé par violence. "
3° Une intention droite chez ceux qui font la guerre: on doit se proposer de promouvoir le bien ou d'éviter le mal. C'est pour cela que S. Augustin écrit: " Chez les vrais adorateurs de Dieu les guerres mêmes sont pacifiques, car elles ne sont pas faites par cupidité ou par cruauté, mais dans un souci de paix, pour réprimer les méchants et secourir les bons. " En effet, même si l'autorité de celui qui déclare la guerre est légitime et sa cause juste, il arrive néanmoins que la guerre soit rendue illicite par le fait d'une intention mauvaise. S. Augustin écrit en effet: " Le désir de nuire, la cruauté dans la vengeance, la violence et l'inflexibilité de l'esprit, la sauvagerie dans le combat, la passion de dominer et autres choses semblables, voilà ce qui dans les guerres est jugé coupable par le droit. "
Solutions:
1. D'après S. Augustin: " Celui-là prend l'épée qui, sans autorité supérieure ou légitime qui le commande ou le permette, s'arme pour verser le sang. " Mais celui qui, par l'autorité du prince ou du juge s'il est une personne privée, ou s'il est une personne publique par zèle de la justice, et comme par l'autorité de Dieu, se sert de l'épée, celui-là ne prend pas lui-même l'épée, mais se sert de l'épée qu'un autre lui a confiée. Il n'encourt donc pas de châtiment. Cependant, ceux qui se servent de l'épée en commettant un péché ne tombent pas toujours sous l'épée. Mais ils périssent toujours par leur propre épée; car ils sont éternellement punis pour avoir péché par l'épée, sauf s'ils se repentent.
2. Ces sortes de préceptes, selon S. Augustin, doivent toujours être observés à titre de disposition intérieure, c'est-à-dire qu'on doit toujours être prêt à ne pas résister ou à ne pas se défendre alors qu'il le faudrait. Mais parfois il faut agir autrement, pour le bien commun, et même pour le bien de ceux que l'on combat. C'est pour cela que S. Augustin écrit: " Il faut agir fortement même avec ceux qui s'y refusent, afin de les plier par une certaine dureté bienveillante. Car celui que l'on prive du pouvoir de mai faire subit une défaite profitable. Rien n'est plus malheureux, en effet, que l'heureux succès des pécheurs, car l'impunité qui est leur peine s'en trouve nourrie, et leur mauvaise volonté, qui est leur ennemi intérieur, s'en trouve fortifiée ".
3. Ceux qui font des guerres justes recherchent la paix. Et par suite, ils ne s'opposent pas à la paix, sinon à la paix mauvaise que le Seigneur " n'est pas venu apporter sur la terre ", selon S. Matthieu (10, 34). C'est pour cela que S. Augustin écrit: " On ne cherche pas la paix pour faire la guerre, mais on fait la guerre pour obtenir la paix. Sois donc pacifique en combattant, afin de conduire ceux que tu connais au bienfait de la paix, en remportant sur eux la victoire. "
4. Les exercices guerriers ne sont pas universellement prohibés. Ce qui est défendu, ce sont seulement les exercices désordonnés et dangereux qui donnent lieu à des meurtres et à des pillages. Chez les anciens, on pratiquait des exercices ordonnés à la guerre qui n'avaient aucun de ces dangers. Aussi les appelait-on des " préparations d'armes " ou des " guerres non sanglantes ", comme on le voit par S. Jérôme, dans une de ses lettres.
Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique IIa IIae Pars, la morale prise par le particulier, question 40: La guerre, Article 1: Y a-t-il une guerre qui soit licite? Article 3: Est-il permis, à la guerre, d'employer la ruse?
Auteur : Athanase Date : 30 mai17, 09:55 Message :
La réflexion du djihad est la même que celle de la Bible : repousser le mal, venger le crime, assurer la paix, et propager le message :
Non, pas pour le nouveau testament, vous prenez vos désirs pour une réalité et que vous citiez Augustin ou Jérôme ne change rien à l'affaire. Pas mal d'eau a coulé sous les ponts depuis ces grands personnages de l'égliseet leur avis n'est sans doute tout à fait à jour. Pour l'église catholique c'est chose faite depuis vatican II et la constitution apostolique gaudium et spes (GS) comme en atteste le catéchisme universel cité dans mon premier post.
[quote=""1° L'autorité du prince][/quote] oui mais il faut que cette autorité soit en conformité avec le droit moral
a écrit :Une cause juste: il est requis que l'on attaque l'ennemi en raison de quelque faute
non , faire la guerre doit être une nécessité absolue guidée uniquement par la volonté de restaurer la paix
on doit se proposer de promouvoir le bien ou d'éviter le mal
Non, à ce compte vous justifiez les guerres de conquêtes et le colonialisme. Encore une fois pour l'Eglise des temps actuels la recherche de la paix après que tous les autres moyens aient été employés, peut seule justifier une réponse armée à une agression ou empêcher la perpétuation d'un génocide.
Auteur : Citizenkan Date : 30 mai17, 10:22 Message :
Athanase a écrit :
Non, à ce compte vous justifiez les guerres de conquêtes et le colonialisme. Encore une fois pour l'Eglise des temps actuels la recherche de la paix après que tous les autres moyens aient été employés, peut seule justifier une réponse armée à une agression ou empêcher la perpétuation d'un génocide.
Vous devez distinguez entre votre vision utopique et les faits, il serait indécent de balayer 1500 ans de persécution parce que Vatican II fait de la démagogie...
Nombre de musulmans progressistes ont exactement le même discours et rejettent la notion de djihad, je pourrais adopter leur défense...
Une guerre sainte est une guerre lancée au nom d'un Dieu ou approuvée par une religion. Le concept apparaît chez Augustin d'Hippone dans son célèbre ouvrage La cité de Dieu contre les païens où il expose que, si les païens ne veulent pas comprendre les beautés et vérités du christianisme dès qu'on leur expose, il faudra se résoudre à leur faire la guerre. Il commente cette parole de Luc XIV.23 contrains-les d'entrer. Compte tenu du caractère structurant pour les hommes et les peuples de leur foi, cette idée fit fortune et de telles guerres sont particulièrement longues et dures. http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_sainte
"Oblige les à entrer, que ma maison puisse être remplie" : Augustin et d'autres ont utilisé l'expression "Oblige les à entrer" comme justification de contraindre les gens à entrer dans le Christianisme, parfois en utilisant la persécution et la torture. David Guzik's Commentary on Luke. C. The guests of the Messiah's Banquet.
Auteur : prisca Date : 30 mai17, 10:54 Message : Une chose Citizenkan.
Aucune guerre post biblique ne peut être acceptée.
Autant que l'on puisse en juger, la Bible raconte les guerres, certaines ont été menées par Dieu, et elles ont fait l'objet de narration après qu'elles eurent lieu.
L'acquiescement de Dieu vis à vis de ces guerres ne peuvent se faire qu'en amont, et non pas en aval, comme tu veux le prétendre par le Coran qui s'autorise à la guerre sainte, parce que Dieu dans la Bible a autorisé, pour le bien communautaire.
Or le Coran ne fixe pas d'objectif de guerre, rien, tu ne sais pas qui est de nature à être pris pour cible.
Tu ignores tout, et sachant que Parole de Dieu est Parole de Dieu, aucune guerre ne peut être tolérée du fait que Dieu ne fait état de rien rien rien rien dans le Coran.
Si tu peux pour une fois répondre au lieu de profiter de mon message pour poursuivre tes incursions.
Auteur : Citizenkan Date : 30 mai17, 11:43 Message :
prisca a écrit :Une chose Citizenkan.
Aucune guerre post biblique ne peut être acceptée.
Autant que l'on puisse en juger, la Bible raconte les guerres, certaines ont été menées par Dieu, et elles ont fait l'objet de narration après qu'elles eurent lieu.
L'acquiescement de Dieu vis à vis de ces guerres ne peuvent se faire qu'en amont, et non pas en aval, comme tu veux le prétendre par le Coran qui s'autorise à la guerre sainte, parce que Dieu dans la Bible a autorisé, pour le bien communautaire.
Or le Coran ne fixe pas d'objectif de guerre, rien, tu ne sais pas qui est de nature à être pris pour cible.
Tu ignores tout, et sachant que Parole de Dieu est Parole de Dieu, aucune guerre ne peut être tolérée du fait que Dieu ne fait état de rien rien rien rien dans le Coran.
Si tu peux pour une fois répondre au lieu de profiter de mon message pour poursuivre tes incursions.
Les Pères de l'Eglise et les exégètes utilisent des passages du Nouveau Testament pour justifier la répression des hérétiques, voire les conversions forcées :
Thomas d'Aquin :
Cependant, il est dit en S. Luc (14, 23): " Va sur les routes et les sentiers, et force à entrer pour que ma maison soit pleine. Mais c'est par la foi que les hommes entrent dans la maison de Dieu, c'est-à-dire dans l'Église. Il y a donc des gens qu'on doit contraindre à la foi.
Conclusion:
Parmi les infidèles il y en a, comme les païens et les Juifs, qui n'ont jamais reçu la foi. De tels infidèles ne doivent pas être poussés à croire, parce que croire est un acte de volonté. Cependant, ils doivent être contraints par les fidèles, s'il y a moyen, pour qu'ils ne s'opposent pas à la foi par des blasphèmes, par des suggestions mauvaises, ou encore par des persécutions ouvertes. C'est pour cela que souvent les fidèles du Christ font la guerre aux infidèles; ce n'est pas pour les forcer à croire puisque, même si après les avoir vaincus ils les tenaient prisonniers, ils leur laisseraient la liberté de croire; ce qu'on veut, c'est les contraindre à ne pas entraver foi chrétienne. Mais il y a d'autres infidèles qui ont un jour embrassé la foi et qui la professent, comme les hérétiques et certains apostats. Ceux-là, il faut les contraindre même physiquement à accomplir ce qu'ils ont promis et à garder la foi qu'ils ont embrassée une fois pour toutes.
Solutions:
1. Certains ont compris que cette autorité patristique interdisait non l'excommunication des hérétiques, mais leur mise à mort: c'est clair dans ce texte de S. Jean Chrysostome. Et S. Augustin parle ainsi de lui-même: " Mon avis était d'abord qu'on ne doit forcer personne à l'unité du Christ, qu'il fallait agir par la parole, combattre par la discussion. Mais ce qui était mon opinion est vaincu non par les paroles de contradicteurs, mais par la démonstration des faits. Car la crainte des lois a été si utile que beaucoup disent: "Rendons grâce au Seigneur qui a brisé nos liens !" ". Si le Seigneur dit: " Laissez-les croître ensemble jusqu'à la moisson ", nous voyons comment il faut le prendre, grâce à ce qui suit: " de peur qu'en ramassant l'ivraie vous n'arrachiez en même temps le froment ". Cela le montre suffisamment, dit S. Augustin: " Lorsqu'il n'y a pas cette crainte, c'est-à-dire quand le crime de chacun est assez connu de tous et apparaît abominable au point de n'avoir plus aucun défenseur, ou de ne plus en avoir qui soient capables de susciter un schisme, la sévérité de la discipline ne doit pas s'endormir. "
2. Les Juifs, s'ils n'ont nullement reçu la foi, ne doivent nullement y être forcés. Mais, s'ils ont reçu la foi, " il faut qu'on les mette de force dans la nécessité de la garder ", dit le même chapitre des Décrétales.
3. " Faire un voeu, dit-on, est laissé à la volonté, mais le tenir est une nécessité. " De même, embrasser la foi est affaire de volonté, mais la garder quand on l'a embrassée est une nécessité. C'est pourquoi les hérétiques doivent être contraints à garder la foi. S. Augustin écrit en effet au comte Boniface: " Là où retentit la clameur accoutumée de ceux qui disent: "On est libre de croire ou de ne pas croire; à qui le Christ a-t-il fait violence?" - qu'ils découvrent chez Paul le Christ qui commence par le forcer et qui dans la suite l'instruit. "
4. Comme dit S. Augustin dans la même lettre: "Personne d'entre nous ne veut la perte d'un hérétique, mais David n'aurait pas eu la paix dans sa maison si son fils Absalon n'était mort à la guerre qu'il lui faisait. De même l'Église catholique: lorsque par la ruine de quelques-uns elle rassemble tout le reste de ses enfants, la délivrance de tant de peuples guérit la douleur de son cœur maternel. "
Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique IIa IIae Pars, la morale prise par le particulier, question 10: L'infidèlité en général, article 8: Faut-il contraindre les infidèles à la foi? http://catholiquedu.free.fr/somme/4somm ... oc79331865
Auteur : Athanase Date : 30 mai17, 21:15 Message :
Mais non, je m'en tiens au discours orthodoxe :
Justement , ce qui était orthodoxe hier ne l'est plus tout a fait aujourd'hui. Non qu'on balaye 2000 ans d'histoire, mais bien au contraire, l'église s'en sert pour réviser ce qu'un temps elle pensait juste mais qui, au hasard des leçons de l'histoire, a montré ses limites et ses insuffisances basées à proprement parlé sur les faiblesses de l'esprit humain qui ne peut se comparer à la sagesse divine.
Quant à Luc 14:23,
Dois-je vous rappeler qu'il s'agit d'une parabole et non d'une prescription évangélique et, que faisant cela, vous tombez dans le travers commun à beaucoup d'islamistes ici présents qui lisent les évangiles au pied de la lettre alors que précisément une parabole est à interpréter comme toutes les métaphores.
Ainsi si le Christ n'a jamais contraint quiconque à croire en lui; s'il attire les hommes c'est par sa charité et le salut qu'il promet.... comme à son exemple les apôtres et l'Eglise des premiers temps.
Ainsi l'Eglise s'appuie certes sur sa tradition mais surtout, sur les évangiles pour éclairer sa compréhension des signes des temps.
Gaudium et Spes
4-1 - Pour mener à bien cette tâche, l’Église a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Évangile, de telle sorte qu’elle puisse répondre, d’une manière adaptée à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur leurs relations réciproques. Il importe donc de connaître et de comprendre ce monde dans lequel nous vivons, ses attentes, ses aspirations, son caractère souvent dramatique.
Saint Augustin et Saint thomas ont une grande autorité mais cette autorité ne dépasse pas celle des conciles, c'est une erreur de croire le contraire.
Et puis qui êtes-vous, pour définir l'orthodoxie d'une religion qui n'est pas la votre et que de toute évidence vous entendez combattre?
Auteur : prisca Date : 30 mai17, 22:49 Message :
prisca a écrit :Une chose Citizenkan.
Aucune guerre post biblique ne peut être acceptée.
Autant que l'on puisse en juger, la Bible raconte les guerres, certaines ont été menées par Dieu, et elles ont fait l'objet de narration après qu'elles eurent lieu.
L'acquiescement de Dieu vis à vis de ces guerres ne peuvent se faire qu'en amont, et non pas en aval, comme tu veux le prétendre par le Coran qui s'autorise à la guerre sainte, parce que Dieu dans la Bible a autorisé, pour le bien communautaire.
Or le Coran ne fixe pas d'objectif de guerre, rien, tu ne sais pas qui est de nature à être pris pour cible.
Tu ignores tout, et sachant que Parole de Dieu est Parole de Dieu, aucune guerre ne peut être tolérée du fait que Dieu ne fait état de rien rien rien rien dans le Coran.
Si tu peux pour une fois répondre au lieu de profiter de mon message pour poursuivre tes incursions.
Citizenkan a écrit :
Les Pères de l'Eglise et les exégètes utilisent des passages du Nouveau Testament pour justifier la répression des hérétiques, voire les conversions forcées :
Thomas d'Aquin :
Cependant, il est dit en S. Luc (14, 23): " Va sur les routes et les sentiers, et force à entrer pour que ma maison soit pleine. Mais c'est par la foi que les hommes entrent dans la maison de Dieu, c'est-à-dire dans l'Église. Il y a donc des gens qu'on doit contraindre à la foi.
Conclusion:
Parmi les infidèles il y en a, comme les païens et les Juifs, qui n'ont jamais reçu la foi. De tels infidèles ne doivent pas être poussés à croire, parce que croire est un acte de volonté. Cependant, ils doivent être contraints par les fidèles, s'il y a moyen, pour qu'ils ne s'opposent pas à la foi par des blasphèmes, par des suggestions mauvaises, ou encore par des persécutions ouvertes. C'est pour cela que souvent les fidèles du Christ font la guerre aux infidèles; ce n'est pas pour les forcer à croire puisque, même si après les avoir vaincus ils les tenaient prisonniers, ils leur laisseraient la liberté de croire; ce qu'on veut, c'est les contraindre à ne pas entraver foi chrétienne. Mais il y a d'autres infidèles qui ont un jour embrassé la foi et qui la professent, comme les hérétiques et certains apostats. Ceux-là, il faut les contraindre même physiquement à accomplir ce qu'ils ont promis et à garder la foi qu'ils ont embrassée une fois pour toutes.
Solutions:
1. Certains ont compris que cette autorité patristique interdisait non l'excommunication des hérétiques, mais leur mise à mort: c'est clair dans ce texte de S. Jean Chrysostome. Et S. Augustin parle ainsi de lui-même: " Mon avis était d'abord qu'on ne doit forcer personne à l'unité du Christ, qu'il fallait agir par la parole, combattre par la discussion. Mais ce qui était mon opinion est vaincu non par les paroles de contradicteurs, mais par la démonstration des faits. Car la crainte des lois a été si utile que beaucoup disent: "Rendons grâce au Seigneur qui a brisé nos liens !" ". Si le Seigneur dit: " Laissez-les croître ensemble jusqu'à la moisson ", nous voyons comment il faut le prendre, grâce à ce qui suit: " de peur qu'en ramassant l'ivraie vous n'arrachiez en même temps le froment ". Cela le montre suffisamment, dit S. Augustin: " Lorsqu'il n'y a pas cette crainte, c'est-à-dire quand le crime de chacun est assez connu de tous et apparaît abominable au point de n'avoir plus aucun défenseur, ou de ne plus en avoir qui soient capables de susciter un schisme, la sévérité de la discipline ne doit pas s'endormir. "
2. Les Juifs, s'ils n'ont nullement reçu la foi, ne doivent nullement y être forcés. Mais, s'ils ont reçu la foi, " il faut qu'on les mette de force dans la nécessité de la garder ", dit le même chapitre des Décrétales.
3. " Faire un voeu, dit-on, est laissé à la volonté, mais le tenir est une nécessité. " De même, embrasser la foi est affaire de volonté, mais la garder quand on l'a embrassée est une nécessité. C'est pourquoi les hérétiques doivent être contraints à garder la foi. S. Augustin écrit en effet au comte Boniface: " Là où retentit la clameur accoutumée de ceux qui disent: "On est libre de croire ou de ne pas croire; à qui le Christ a-t-il fait violence?" - qu'ils découvrent chez Paul le Christ qui commence par le forcer et qui dans la suite l'instruit. "
4. Comme dit S. Augustin dans la même lettre: "Personne d'entre nous ne veut la perte d'un hérétique, mais David n'aurait pas eu la paix dans sa maison si son fils Absalon n'était mort à la guerre qu'il lui faisait. De même l'Église catholique: lorsque par la ruine de quelques-uns elle rassemble tout le reste de ses enfants, la délivrance de tant de peuples guérit la douleur de son cœur maternel. "
Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique IIa IIae Pars, la morale prise par le particulier, question 10: L'infidèlité en général, article 8: Faut-il contraindre les infidèles à la foi? http://catholiquedu.free.fr/somme/4somm ... oc79331865
Ta réponse n'a aucun lien avec ma question.
Tu roucoules, tu embrigades, tu vas cueillir des textes de nos illustres chrétiens pour conforter des thèses qui concourent à cautionner le Coran, tu veux jeter de la poudre aux yeux, ton but c'est que les Musulmans te lisent et disent, voilà un "savant" il sait même analyser la Bible pour dire que le Coran est dans son bon droit.
Tu peux répondre à la question suivante :
- Penses tu que les guerres puissent faire l'objet d'approbation de Dieu avant qu'elles se déroulent ou après qu'elles se déroulent ?
Un oui un non avec un petit commentaire stp ?
Auteur : Citizenkan Date : 30 mai17, 23:09 Message :
Athanase a écrit :
Saint Augustin et Saint thomas ont une grande autorité mais cette autorité ne dépasse pas celle des conciles, c'est une erreur de croire le contraire.
Et puis qui êtes-vous, pour définir l'orthodoxie d'une religion qui n'est pas la votre et que de toute évidence vous entendez combattre?
réviser la Loi de Dieu c'est avouer qu'elle est mauvaise et inadéquate, et c'est s'ériger en législateur ce qui ébranle la foi à la base :
En quoi l'Eglise contemporaine serait plus légitimes que les Pères et en quoi elle se distinguerait des prophètes qui sont les réceptacles de la Révélation ?
Tout ce que Dieu fait est excellent, parfait.
Genèse 1:31
car la loi de Dieu ne change pas.
Malachie. 3:6
Paul, 2 Timothée 4 : "Tout ce que Dieu a crée est bon, et rien n'est à exclure pour ceux qui croient et reconnaissent la vérité".
Jésus-Christ est venu accomplir et non pour abolir les lois et les prophètes ! (Mt 5 : 17).
Matthieu 5.17. Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.
18 En vérité je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre de la loi ne passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé.
19 Celui donc qui violera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux, mais celui qui les mettra en pratique et les enseignera, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.
20 Car je vous le dis, si votre justice n’est pas supérieure à celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux.
Jean1-1
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.1:2
Elle était au commencement avec Dieu.
1:3
Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.
Auteur : Athanase Date : 31 mai17, 00:05 Message :
réviser la Loi de Dieu c'est avouer qu'elle est mauvaise et inadéquate, et c'est s'ériger en législateur ce qui ébranle la foi à la base :
En quoi l'Eglise contemporaine serait plus légitimes que les Pères et en quoi elle se distinguerait des prophètes qui sont les réceptacles de la Révélation ?
Vous comprenez les choses de façon partiale et partielle: depuis le Christ, il n'y a plus de prophète et la tradition n'est pas la "loi de Dieu" au sens hébraïque ou islamique, elle est ce que les hommes comprennent des écritures. Etant humaine et contextualisée elle peut et doit être approfondie en fonction des signes des temps.
Qui aujourd'hui peut penser comme au 4eme siècle et comme Saint Augustin?...
Sur certain sujets qui sont intemporels, sans doute. Mais pour le reste saint Augustin n'a pas eu les terribles professeurs que sont les leçons de l'histoire des 16 siècles passés et surtout du dernier.
Bien au contraire, pour l'église conciliaire , il s'agit d'être plus à l'écoute du Christ et de mettre en pratique sa parole et en s'unissant davantage à sa charité....En somme, être une Eglise plus christique que traditionnelle, c'est là toute la révolution des consciences induite par Vatican II
D'ailleurs pour les chrétiens et selon l'écriture même, le disciple n'est pas plus grand que le maitre.... c'est le Christ qui est le chef de l'église (que cela nous plaise ou non) (Colossiens 1:18)
Luc 6
…39Il leur dit aussi cette parabole: Un aveugle peut-il conduire un aveugle? Ne tomberont-ils pas tous deux dans une fosse? 40Le disciple n'est pas plus que le maître; mais tout disciple accompli sera comme son maître. 41Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'oeil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil?…
luc 17:10
'.....De même vous aussi, quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites-vous : 'Nous sommes des serviteurs quelconques : nous n'avons fait que notre devoir. '»
Auteur : Citizenkan Date : 31 mai17, 01:54 Message :
Athanase a écrit :
luc 17:10
Votre utopisme et votre naïveté vous honore, mais, malheureusement, cela ne change rien aux faits :
Nous devons tous nous souvenir de baser nos croyances sur la Bible et non sur nos émotions (2 Timothée 3:16-17).
Ecclésiastes 3:8 déclare : « Il y a un temps pour aimer et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre et un temps pour la paix. »
Exode 21 : "Si quelqu'un tue son prochain avec préméditation, tu l'arracheras de mon autel afin qu'on le fasse périr". Et une seconde fois au même endroit : "Vie pour vie, oeil pour oeil, dent pour dent, pied pour pied, main pour main, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure". Et le Christ le confirme encore quand il dit à Pierre dans le jardin : "Tous ceux qui tireront l'épée périront par l'épée", ce qui doit être compris dans le même sens que Genèse 9 : "De quiconque aura versé le sang de l'homme, etc.". Sans aucun doute, par cette parole, le Christ renvoie à ce verset, en le citant du même coup afin de le voir confirmé. Saint Jean Baptiste enseigne de même : quand les gens de guerre lui demandèrent ce qu'ils devaient faire, il dit : "Ne faites violence ni tort à personne, et contentez-vous de votre solde". Si le glaive n'était pas une institution divine, il aurait dû leur dire d'y renoncer, car il devait conduire le peuple à la perfection et l'instruire très chrétiennement. D'où il ressort avec certitude et suffisamment de clarté que c'est la volonté de Dieu que le glaive et la loi temporels soient maniés afin de châtier les méchants et de protéger les gens de bien. Luther et les problèmes de l'autorité civile, Autorité temporelle et obéissance, page 73-77.
Paul, 2 Timothée 4 : "Tout ce que Dieu a crée est bon, et rien n'est à exclure pour ceux qui croient et reconnaissent la vérité".
Dieu a institué les deux règnes : le spirituel, qui par le Saint Esprit, sous la loi du Christ, fait des chrétiens et des gens de biens; et le temporel, qui fait obstacle aux non-chrétiens et aux méchants, afin qu'ils soient obligés, par des contraintes extérieures, de respecter la paix et de rester tranquilles, qu'ils le veuillent ou non. Telle est l'interprétation que saint Paul donne, Romain 13, du glaive temporel quand il dit que ce glaive n'est pas à redouter pour les bonnes actions, mais pour les mauvaises. Et Pierre dit qu'il est institué pour que la vengeance frappe les méchants. Luther et les problèmes de l'autorité civile, Autorité temporelle et obéissance, page 85.
Auteur : yacoub Date : 31 mai17, 04:07 Message :
Auteur : Citizenkan Date : 31 mai17, 04:51 Message : Romains 13
1 Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu.
2 C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes.
3 Ce n'est pas pour une bonne action, c'est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l'autorité? Fais-le bien, et tu auras son approbation.
4 Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal.
Le grand savant Jean Calvin nous déclare qu'il faut exécuter les malfaiteurs :
Et voici un passage notable pour prouver la puissance du glaive. Car si le Seigneur en armant le Magistrat, lui a aussi commis et commandé l'usage du glaive, toutes fois et quand il punit de mort les malfaiteurs, en exécutant ainsi la vengeance de Dieu, il obéit à ses commandements. Que ceux donc qui disent que c'est mal fait de répandre le sang des malfaiteurs, aillent plaider contre Dieu.
Jean Calvin, commentaire sur le Nouveau Testament, Tome 3, commentaire sur Romains 13.4, page 230.
Auteur : Teo Date : 31 mai17, 04:54 Message : Les textes sont tous devins et no divin .
Auteur : Citizenkan Date : 31 mai17, 04:57 Message :
Teo a écrit :Les textes sont tous devins et no divin .
« En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. »
Enders G., L’Obsolescence de l’homme, t. 1, trad. Christophe David, Editions Ivrea , Paris, 2002 et T-2,Sur la destruction de la vie à l’époque de la troisième révolution industrielle, trad. Christophe David, éditions Fario, Paris, mars 2011
Auteur : Teo Date : 31 mai17, 05:06 Message :
Citizenkan a écrit :
« En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. »
Enders G., L’Obsolescence de l’homme, t. 1, trad. Christophe David, Editions Ivrea , Paris, 2002 et T-2,Sur la destruction de la vie à l’époque de la troisième révolution industrielle, trad. Christophe David, éditions Fario, Paris, mars 2011
Le bonheur? C'est possible de le respirer tout le temps&tous les jours. Beaucoup de religieux croient que ce monde est un "faux-monde" destiné à être détruit ,un jour; qu'ils nomment "fin de temps".
La grande majorité de ces gens-là attendent la venue d'un Sauveur qui va tuer tous les pas-comme-lui; en gros...si le Sauveur est blanc, ça va chi...pour les non-blancs
Les textes sont devins car LE CREATEUR a clairement fait que l'on se sentent au paradis dans ce monde.Nous sommes déjà au paradis; tout y est : le bonheur
Auteur : Citizenkan Date : 31 mai17, 05:48 Message :
Teo a écrit :
Le bonheur? C'est possible de le respirer tout le temps&tous les jours. Beaucoup de religieux croient que ce monde est un "faux-monde" destiné à être détruit ,un jour; qu'ils nomment "fin de temps".
La grande majorité de ces gens-là attendent la venue d'un Sauveur qui va tuer tous les pas-comme-lui; en gros...si le Sauveur est blanc, ça va chi...pour les non-blancs
Les textes sont devins car LE CREATEUR a clairement fait que l'on se sentent au paradis dans ce monde.Nous sommes déjà au paradis; tout y est : le bonheur
À vrai dire, fait remarquer Charles Saint Pros, loin de libérer l’homme de chaines imaginaires, les idéologies matérialistes et antireligieuses ont asservi l’être humain. Le plus souvent, elles n’ont pas apporté les lumières mais l’obscurité. L’individualisme se traduit par la conception d’un individu en sédition contre l’espèce et la société, un individu étriqué, isolé, sans foi ni loi, égaré par de futiles divertissements (au sens pascalien). L’une des principales caractéristiques du monde matérialiste est l’individualisme qui est précisément aux antipodes des religions qui ont pour fonction de relier, de réunir les hommes.
Auteur : Athanase Date : 31 mai17, 09:03 Message : Calvin a fait bruler des opposants, Luther était farouchement antisémite, grands savants? admettons! mais pécheurs comme tout un chacun.*
Seul Salomon trouve grâce à mes yeux encore qu'il n'y a jamais de temps pour haïr.Il faut être le Christ pour dire sur la croix " Père pardonne leur car ils ne savent pas ce qu'ils font" (Luc 23:34) et bannir de son esprit toute haine et n'y garder que l'Amour.
la haine et la violence sont toujours mauvaises conseillères et si cette dernière est nécessaire elle doit non seulement être mesurée en étant limitée au strict nécessaire au maintien ou au retour de la Paix ... rien d'autre et c'est déjà beaucoup. Ne pas le voir revient à légitimer la violence qui même quand elle est nécessaire elle constitue toujours un mal dont personne n'a à se vanter. Elle sera toujours un aveu d'échec et la preuve de nos insuffisances humaines.
Sinon c'est la porte ouverte à toutes dérives liées à une application intégriste des lois, au risque du mépris de la justice et de la charité. Que voyons-nous ailleurs des gens fouettés par ce qu'ils ne font pas bien la prière ou comme encore au XVIIIeme siècle des gens comme le chevalier de la Barre pendus et brûlés "parce qu'au village sans prétention ils n'ont pas bonne réputation" pour paraphraser Georges Brassens. qui stigmatisait si bien dans sa chanson ces "bonnes gens" qui se croyaient investis du droit moral de tuer au nom de la normalité sociétale ou de la défense de leur religion ou de l'honneur de leur patrie.
Pour le chrétien que je suis, je ne peux oublier que ce sont ces raisons qui ont conduit le Christ à la croix Lui n'était qu'Amour, Paix et Pardon.
Auteur : Citizenkan Date : 31 mai17, 09:07 Message :
Athanase a écrit :Calvin a fait bruler des opposants, Luther était farouchement antisémite, grands savants? admettons! mais pécheurs comme tout un chacun.*
Seul Salomon trouve grâce à mes yeux encore qu'il n'y a jamais de temps pour haïr.Il faut être le Christ pour dire sur la croix " Père pardonne leur car ils ne savent pas ce qu'ils font" (Luc 23:34) et bannir de son esprit toute haine et n'y garder que l'Amour.
la haine et la violence sont toujours mauvaises conseillères et si cette dernière est nécessaire elle doit non seulement être mesurée en étant limitée au strict nécessaire au maintien ou au retour de la Paix ... rien d'autre et c'est déjà beaucoup. Ne pas le voir revient à légitimer la violence qui même quand elle est nécessaire elle constitue toujours un mal dont personne n'a à se vanter. Elle sera toujours un aveu d'échec et la preuve de nos insuffisances humaines.
Sinon c'est la porte ouverte à toutes dérives liées à une application intégriste des lois, au risque du mépris de la justice et de la charité. Que voyons-nous ailleurs des gens fouettés par ce qu'ils ne font pas bien la prière ou comme encore au XVIIIeme siècle des gens comme le chevalier de la Barre pendus et brûlés "parce qu'au village sans prétention ils n'ont pas bonne réputation" pour paraphraser Georges Brassens. qui stigmatisait si bien dans sa chanson ces "bonnes gens" qui se croyaient investis du droit moral de tuer au nom de la normalité sociétale ou de la défense de leur religion ou de l'honneur de leur patrie.
Pour le chrétien que je suis, je ne peux oublier que ce sont ces raisons qui ont conduit le Christ à la croix Lui n'était qu'Amour, Paix et Pardon.
Les bonnes intentions ne suffisent pas pour décrire un phénomène, qui sont les méchants dont parlent Calvin ?
Saint Bernard y répond :
« Il vaut assurément beaucoup mieux que les hérétiques soient réprimés par le glaive, je veux dire par celui qui a droit de le porter, plutôt que de leur laisser répandre au loin leur erreur. Car le prince est le ministre de Dieu pour exécuter ses vengeances, en punissant celui qui fait de mauvaises actions (Rom, XII, 4). Quelques-uns s'étonnaient de voir (les hérétiques condamnés) marcher à la mort, non-seulement sans résistance, mais même avec joie ; ceux qui s'en étonnent ne considèrent pas assez quelle est la puissance du démon non-seulement sur les corps, mais même sur les âmes dont il s'est une fois emparé. Ne faut-il pas plus de résolution pour se donner la mort à soi-même que pour la recevoir d'un autre sans murmure ? Or, une expérience assez fréquente nous fait voir que le démon a pu inspirer cette résolution à plusieurs, qui ont mis fin à leurs jours, ou en se jetant à l'eau, ou en s'étranglant eux-mêmes. Enfin, qui ne sait que Judas s'est pendu, sans doute parce que le démon lui avait inspiré de le faire ? Je regarde cependant comme un acte plus forcené et plus étonnant celui qu'il lui avait inspiré de livrer son divin maître que celui dont il s'agit ici de s'être pendu lui-même. Il n'y a donc point à établir de similitude entre la constance des martyrs et l'obstination de ces hérétiques, parce que le mépris de la mort était l'effet de la piété dans les premiers, et de l'endurcissement dans les seconds. »
Saint Bernard. SERMONS DE SAINT BERNARD ABBÉ DE CLAIRVAUX SUR LE CANTIQUE DES CANTIQUES. SERMON LXVI. Erreurs des hérétiques touchant le mariage, le baptême des enfants, le purgatoire, les prières pour les défunts, l'invocation des saints. http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saint ... que066.htm
Auteur : Athanase Date : 31 mai17, 11:32 Message : Vous êtes toujours loin dans le temps, Saint Bernard c'est la fin du 11em siècle. Comment croire qu'un musulman puisse argumenter par les écrits de quelqu'un qui a prêché la croisade.
A ce propos, pour en revenir aux croisades, pas celles de terre sainte mais celle contre les albigeois ce n'est pas la terreur mise en œuvre par Simon de Montfort qui en a convaincu les cathares de revenir au christianisme mais la conviction des sermons de Saint Dominique.
Quant à celles de Terre Sainte, elles ont toutes échouées sans doute parce que les intentions des croisés n'étaient aussi nobles qu'ils se croyaient en droit de le penser.
Dieu approuve-t-Il la violence? oui sans doute, quand et uniquement quand elle vise à protéger les innocents, Il la condamne irrémédiablement quand elle sert et est la cause d'autres intentions.
la victoire contre le mal, n'est pas une question de quantité de coups d'épée ni même de bravoure mais avant tout de justesse de conviction si et quand
"Amour et Vérité se rencontrent, (alors)Justice et Paix s'embrassent" (Psaume 84).
L'Église et la Guerre Sainte : de la « Paix de Dieu » à la « croisade »
La démonisation de l’adversaire païen particulièrement aisée en pareil cas aurait permis l’élaboration de la notion de guerre sainte qui à la fin du siècle aurait conduit la prédication de la croisade à une étape nouvelle, car il ne s’agissait plus de guerre défensive contre un envahisseur païen démonisé, mais de guerre offensive et meurtrière menée contre des musulmans installés en Orient depuis près de quatre siècles.
L’évolution se serait ainsi prolongée sur une très longue période, et les prémisses posées par saint Augustin, qui esquissa la notion de guerre juste, demeurant longtemps purement théoriques pour être reprises et développées sous des formes nouvelles au cours du xie siècle.
Il n’est pas évident que la notion de guerre juste ait réellement évolué au xie siècle vers celle de guerre sainte. En effet saint Augustin lui-même envisageait comme légitime la répression violente des hérétiques par le pouvoir impérial tout aussi bien que la guerre offensive et pas seulement défensive (comme on le croit parfois) pour reprendre un bien spolié particulièrement par des Infidèles.
L’attitude des papes envers la guerre ne semble pas contrairement ce que pensait Erdmann avoir notablement évolué au xie siècle. Il n’y a pas en tout cas de saut qualitatif dans leur approche de la guerre. Les papes des deux siècles précédents n’étaient pas moins belliqueux que ceux du xie siècle. Encore moins étaient-ils des pacifistes. Ce qui change au xie siècle est la dimension nouvelle que prend la papauté dans le monde, le renforcement de son autorité à l’intérieur de la chrétienté, et l’élargissement considérable de ses ambitions et de ses intérêts. Cet élargissement accompagne une volonté manifeste des papes de prendre en main les intérêts du Saint-Siège, élargis et confondus avec ceux de l’Eglise tout entière, voire de la chrétienté. Il ne s’agit plus pour le Saint-Siège de lutter pour conserver le patrimoine de saint Pierre comme au temps des empereurs carolingiens ni pour acquérir ou préserver l’indépendance puis l’hégémonie en Italie, mais de tenter d’accéder à ce que l’on nommerait aujourd’hui le leadership dans l’Europe entière. Dès lors, la guerre sacrée prend une ampleur et des directions nouvelles sans changer de nature.
Citizenkan a écrit :
réviser la Loi de Dieu c'est avouer qu'elle est mauvaise et inadéquate, et c'est s'ériger en législateur ce qui ébranle la foi à la base :
En quoi l'Eglise contemporaine serait plus légitimes que les Pères et en quoi elle se distinguerait des prophètes qui sont les réceptacles de la Révélation ?
Tout ce que Dieu fait est excellent, parfait.
Genèse 1:31
car la loi de Dieu ne change pas.
Malachie. 3:6
Paul, 2 Timothée 4 : "Tout ce que Dieu a crée est bon, et rien n'est à exclure pour ceux qui croient et reconnaissent la vérité".
Jésus-Christ est venu accomplir et non pour abolir les lois et les prophètes ! (Mt 5 : 17).
Matthieu 5.17. Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.
18 En vérité je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre de la loi ne passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé.
19 Celui donc qui violera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux, mais celui qui les mettra en pratique et les enseignera, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.
20 Car je vous le dis, si votre justice n’est pas supérieure à celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux.
Jean1-1
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.1:2
Elle était au commencement avec Dieu.
1:3
Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.
et la Parole était Dieu
ce sont des ondes dans des ondes d'on l'encre sert de modèle, le partage de l'infiniment petit à l'infini
Allah est l'émanation de Dieu.
18.109. Dis : "Si la mer était une encre [pour écrire] les paroles de mon Seigneur, certes la mer s'épuiserait avant que ne soient épuisées les paroles de mon Seigneur, quand même Nous lui apporterions son équivalent comme renfort".
31.27. Quand bien même tous les arbres de la terre se changeraient en calames [plumes pour écrire], quand bien même l'océan serait un océan d'encre où conflueraient sept autres océans, les paroles d'Allah ne s'épuiseraient pas. Car Allah est Puissant et Sage.
""18.109."" le seigneur est le seigneur, son action n'est pas celui d'Allah ou de Dieu c'est pour cela: "quand même Nous lui apporterions son équivalent comme renfort"
""31.27."" voilà celui d'Allah
c'est pour expliquer un produit, en quantité inimaginable. Mais vous ne savez pas comment cela fonctionne !
la Bible fait cela dans révélation.
20.8
Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre cOINs de la terre, Gog et Magog, afin de les rassembler pour la guerre; leur nombre est comme le sable de la mer.
On te parle de quantiter plus grand que la terre, JéSUS est une action par son nom pour reproduire cela.
Auteur : Citizenkan Date : 05 juil.17, 01:33 Message : Voici le second volet de cet article :
Tout sur le djihad II
(Partie 1)
Nous devons tous nous souvenir de baser nos croyances sur la Bible et non sur nos émotions (2 Timothée 3:16-17).
Ecclésiastes 3:8 déclare : « Il y a un temps pour aimer et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre et un temps pour la paix. »
Que ceux donc qui disent que c'est mal fait de répandre le sang des malfaiteurs, aillent plaider contre Dieu.
Nous avons vu dans la partie précédente avec des explications d’ibn Taïmiya que le djihad à pour vocation de repousser toute entrave à la propagation du message, et de punir les malfaiteurs, non de convertir par la force. Les exégètes et érudits chrétiens, avec les Pères de l’Église à leur tête, reprennent ce raisonnement, à la différence toutefois où la frontière entre le messianisme guerrier et les conversions forcées sont malheureusement ô combien plus poreuses !
Une guerre sainte est une guerre lancée au nom d'un Dieu ou approuvée par une religion. Le concept apparaît chez Augustin d'Hippone dans son célèbre ouvrage La cité de Dieu contre les païens où il expose que, si les païens ne veulent pas comprendre les beautés et vérités du christianisme dès qu'on leur expose, il faudra se résoudre à leur faire la guerre. Il commente cette parole de Luc XIV.23 contrains-les d'entrer.
Compte tenu du caractère structurant pour les hommes et les peuples de leur foi, cette idée fit fortune et de telles guerres sont particulièrement longues et dures. http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_sainte
"Oblige les à entrer, que ma maison puisse être remplie" : Augustin et d'autres ont utilisé l'expression "Oblige les à entrer" comme justification de contraindre les gens à entrer dans le Christianisme, parfois en utilisant la persécution et la torture.
David Guzik's Commentary on Luke. C. The guests of the Messiah's Banquet. 2. (16-24) Jesus' parable about the great feast. http://www3.calvarychapel.com/ccbcgerma ... s/4214.htm
Thomas d'Aquin : Cependant, il est dit en S. Luc (14, 23): " Va sur les routes et les sentiers, et force à entrer pour que ma maison soit pleine. Mais c'est par la foi que les hommes entrent dans la maison de Dieu, c'est-à-dire dans l'Église. Il y a donc des gens qu'on doit contraindre à la foi.
Conclusion :
Parmi les infidèles il y en a, comme les païens et les Juifs, qui n'ont jamais reçu la foi. De tels infidèles ne doivent pas être poussés à croire, parce que croire est un acte de volonté. Cependant, ils doivent être contraints par les fidèles, s'il y a moyen, pour qu'ils ne s'opposent pas à la foi par des blasphèmes, par des suggestions mauvaises, ou encore par des persécutions ouvertes. C'est pour cela que souvent les fidèles du Christ font la guerre aux infidèles ; ce n'est pas pour les forcer à croire puisque, même si après les avoir vaincus ils les tenaient prisonniers, ils leur laisseraient la liberté de croire ; ce qu'on veut, c'est les contraindre à ne pas entraver foi chrétienne. Mais il y a d'autres infidèles qui ont un jour embrassé la foi et qui la professent, comme les hérétiques et certains apostats. Ceux-là, il faut les contraindre même physiquement à accomplir ce qu'ils ont promis et à garder la foi qu'ils ont embrassée une fois pour toutes.
Solutions :
1. Certains ont compris que cette autorité patristique interdisait non l'excommunication des hérétiques, mais leur mise à mort : c'est clair dans ce texte de S. Jean Chrysostome. Et S. Augustin parle ainsi de lui-même: " Mon avis était d'abord qu'on ne doit forcer personne à l'unité du Christ, qu'il fallait agir par la parole, combattre par la discussion. Mais ce qui était mon opinion est vaincu non par les paroles de contradicteurs, mais par la démonstration des faits. Car la crainte des lois a été si utile que beaucoup disent : "Rendons grâce au Seigneur qui a brisé nos liens !" ". Si le Seigneur dit : " Laissez-les croître ensemble jusqu'à la moisson ", nous voyons comment il faut le prendre, grâce à ce qui suit : " de peur qu'en ramassant l'ivraie vous n'arrachiez en même temps le froment ". Cela le montre suffisamment, dit S. Augustin : " Lorsqu'il n'y a pas cette crainte, c'est-à-dire quand le crime de chacun est assez connu de tous et apparaît abominable au point de n'avoir plus aucun défenseur, ou de ne plus en avoir qui soient capables de susciter un schisme, la sévérité de la discipline ne doit pas s'endormir. "
2. Les Juifs, s'ils n'ont nullement reçu la foi, ne doivent nullement y être forcés. Mais, s'ils ont reçu la foi, " il faut qu'on les mette de force dans la nécessité de la garder ", dit le même chapitre des Décrétales.
3. " Faire un vœu, dit-on, est laissé à la volonté, mais le tenir est une nécessité. " De même, embrasser la foi est affaire de volonté, mais la garder quand on l'a embrassée est une nécessité. C'est pourquoi les hérétiques doivent être contraints à garder la foi. S. Augustin écrit en effet au comte Boniface : " Là où retentit la clameur accoutumée de ceux qui disent : "On est libre de croire ou de ne pas croire ; à qui le Christ a-t-il fait violence?" - qu'ils découvrent chez Paul le Christ qui commence par le forcer et qui dans la suite l'instruit. "
4. Comme dit S. Augustin dans la même lettre : "Personne d'entre nous ne veut la perte d'un hérétique, mais David n'aurait pas eu la paix dans sa maison si son fils Absalon n'était mort à la guerre qu'il lui faisait. De même l'Église catholique : lorsque par la ruine de quelques-uns elle rassemble tout le reste de ses enfants, la délivrance de tant de peuples guérit la douleur de son cœur maternel. "
Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique IIa IIae Pars, la morale prise par le particulier, question 10: L'infidèlité en général, article 8: Faut-il contraindre les infidèles à la foi? http://catholiquedu.free.fr/somme/4somm ... oc79331865
Pour Julien, « l'expérience lui avait appris qu'il n'y a pas de fauves plus dangereux pour les hommes que ne le sont souvent les chrétiens pour leurs coreligionnaires »[2]
C’est au nom du même principe qu’el Fawzân justifie la peine de mort pour apostasie dans un article dans lequel il réfute les idées progressistes en vogue en KSA, et que nous reproduisons ici :
Réponse à ceux qui conteste la mise à mort pour apostasie
Par Sheïkh Sâlih el Fawzân
Les tenants de la liberté d’expression en sont arrivés à contester la peine capitale pour apostasie, car, à leurs yeux, elle lui est incompatible. Ils avancent que le Messager d’Allah (r), n’a jamais appliqué la peine de mort pour ce genre de cas, et le Coran n’en fait pas non plus mention. Ils s’inspirent également du Verset : [Il n’y a nulle contrainte en religion]. Voici en gros les arguments que j’ai pus lire et sur lesquels ils s’appuient.
En réponse, nous disons :
La peine capitale pour apostasie est établie par le consensus des légistes. Dans el mughnî (8/126), ibn Qudâma souligne : « Quatrièmement (concernant le statut de l’apostat) : il est mis à mort s’il refuse de se repentir, selon l’opinion de l’ensemble des savants. »
Cette peine a pour fonction de protéger les rangs et de dissuader contre la tentation de prendre la religion pour un jeu. N’oublions pas que la religion fait partie des cinq fondamentaux que voici : la croyance, la vie, l’honneur et la lignée, la richesse, et la paix.
Quant à prétendre que la ridda n’est pas établie dans le Coran, nous répondons que la sunna authentique s’en est chargée. Nous avons notamment le hadîth : « Mettez à mort celui qui change de religion. » Le Prophète (r) affirme également : « Le sang du musulman est sacré, sauf dans trois cas : l’homme marié adultère, le meurtrier, celui qui laisse sa religion et qui s’écarte de la communauté. »[4] Or, le Coran nous ordonne de le suivre en ces termes : (Les enseignements que le Messager vous a donnés, prenez-les et ceux qu’il vous a interdit, renoncez-y).[5] et le fait est qu’il nous enjoint de mettre à mort tout musulman qui change de religion, en sachant que ces ordres ont valeur d’obligation.
Quant au Verset : [Il n’y a nulle contrainte en religion].[6] Il s’oppose aux conversions forcés, mais sans tolérer l’apostasie. L’apostat mérite son sort, car il connait la vérité, et, après l’avoir acceptée, il lui tourne purement et simplement le dos. La peine capitale a pour but de donner l’exemple et de faire passer le messager que la religion n’est pas un jeu.
La liberté d’expression est tolérée dans certains domaines qui ne touchent ni au crédo ni aux affaires religieuses auxquels il incombe de donner foi et de se soumettre sans broncher.
La sentence prévue pour l’apostasie entre dans les limites d’Allah qu’il n’est pour aucune raison permis de suspendre. Le Messager d’Allah (r) nous montre la voie : « Par Allah, Si Fâtima, la propre fille de Mohammed venait à voler, je lui ferais couper la main. » Gardons à l’esprit que l’apostasie est plus grave que le vol ! Le meilleur des hommes a sévèrement interdit toute intercession qui ferait obstacle à la Loi divine.
Quand à dire que le Messager d’Allah (r), n’a jamais appliqué la peine de mort pour ce genre de cas, nous répondons : il y avait une raison à cela, comme il l’explique lui-même : « … afin que les gens n’aillent pas dire que Mohammed tuent ses Compagnons. »
Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !
Écrit par : Sâlih ibn Fawzân el Fawzân.
Membre de l’Ordre des Grands Savants
d’Arabie saoudite.
Le 19/07/1433 h.
Jean Calvin, commentaire sur le Nouveau Testament, Tome 3, commentaire sur Romains 13.4, page 230. Ammien Marcellin, XXII, 5, 2 sq. Cf. J. Bidez, Vie de l'Empereur Julien, p. 228.
La vache ; 256
[4] Rapporté par el Bukhârî (6878) et Muslim (1676), selon ‘Abd Allah ibn Mas’ûd (t).
[5] Le rassemblement ; 7
[6] La vache ; 256
Auteur : Babass Date : 05 juil.17, 02:10 Message :
Imperiocristo a écrit :Le problème c'est que tu confond tout mon grand alors ta nouvelle tactique foireuse ne peut pas marché
Michel Orcel oui et ? il représente quoi mondialement ?
Bien sûr la bonne vielle rengaine de l'Islam répandu a travers le monde par distribution générale et massive de dattes et de miel
Ont connais l'histoire , rien ne change en réalité , c'est encore une fois de l'enfumage a 2 centimes .
Moi aussi je peut te sortir des historiens qui vont venir démonter ton Michel Orcel concernant l'expansion de l'Islam et l'esclavagisme en Arabie et en Afrique pratiquer par ce même Islam .
Bref tu ne fait que balancer de la poudre de perlinpinpin comme d'hab
Tu confond la doctrine basé sur les écritures et ce que font les hommes
Jésus à t-il enseigner dans l'évangile d'aller mettre des coups de glaives dans la tronches des mécréants ? NON !
Dossier classé ! Après tu peut criez , blablater dans le vent etc.... ça ne changera rien du tout à ce qu'à enseigner Jésus .
Les musulmans non que l'ancien Testament pour essayer de se sortir de la panade et de faire bonne impression ( ce qui est ton but )
Eh coco c'est The End ! Ont est passé a autre chose , ton histoire de guerres guerres elles auraient fait un véritable tabac à l'époque là c'est finish mon grand . T'a pas compris ?
( Je parle du NT ) pas des Bush , des Obama et je ne sais quoi , que tu considère comme des pieux et vrai chrétiens . Tout comme Hitler qui était un pieux et saint chrétien n'est ce pas ? ont connais tout ça , tu propose quoi d'autre histoire de changer ?
Auteur : yacoub Date : 05 juil.17, 02:15 Message : Bon retour Michel Orcel, tu fais du zèle pour l'islam mais pourquoi ?
Auteur : Athanase Date : 05 juil.17, 02:17 Message : "sans commentaire" R. Goscinny
Auteur : Citizenkan Date : 05 juil.17, 23:25 Message : Tout sur le djihad II
(Partie 2)
Le djihad n’est pas une fin en soi (sauf peut-être au niveau individuel), l’élasticité de la religion ne justifie pas d’abroger une loi immuable, bien qu’elle ne soit pas adaptée à toutes les conjonctures
Ibn el Qaïyim : « La Législation d’Allah se situe là où il y a un intérêt pour les hommes. »
« Une étude exhaustive des textes du Coran et de la sunna, rappelle ibn Taïmiya, nous montre que la responsabilité d’un tiers est conditionnée à la capacité de connaitre et d’agir. En étant incapable de fournir l’un de ses deux éléments, il ne lui en est pas tenu rigueur, car : [Allah n’impose rien à la personne qui soit au-dessus de ses capacités]. »[2] Ailleurs, il renchérit : « Quand Allah ordonne de Lui obéir et de Le craindre, c’est uniquement dans la mesure du possible, conformément au Verset : [Craignez Allah dans la mesure du possible]. Un hadîth nous apprend également : « … et ce que je vous ordonne, faites-le dans la mesure du possible. »[4] »[5]
Ainsi, ce principe est conforme à la tendance des anciens, et à la majorité des savants. Allah n’impose rien qui soit au dessus de nos forces, et les obligations sont restreintes à la capacité de les faire. La punition prévaut uniquement quand on délaisse volontairement une obligation ou en enfreignant une interdiction, et cela, bien sûr, après avoir établi la preuve céleste contre un fautif éventuel.[6]
L’histoire prophétique, explique ibn Taïmiya, nous montre qu’il vaut mieux dans certaines situations se concilier l’ennemi en nouant des accords de paix et en lui offrant des largesses. Un imâm peut s’imaginer à tort avoir la force pour lui tenir tête. Dans ce cas, l’intérêt réclame de renoncer à ce projet.[7]
Le Très-Haut interdit à La Mecque de prendre les armes contre les païens, comme le relate le Verset : [Ne vois-tu pas ceux à qui il fut demandé de retenir leurs mains].[8] Les premiers musulmans avaient pour mission d’endurer la persécution Quraïshites, et de ne pas leur en faire grief jusqu’au jour où le Coran leur révéla de nouvelles dispositions.[9]
La législation progressive du djihâd ; en sachant que la période mecquoise n’est pas abrogée
Les Juifs tiraient en dérision dans leurs propos le Prophète (r) qui ne réagissait pas, et cela, pour plusieurs raisons :
Premièrement : à cette époque, les musulmans étaient encore faibles ; il leur était enjoint d’endurer le mal des fils d’Israël et des païens ; la piété était de rigueur. Puis, quand l’Islam prit de l’ampleur, ce statut fut abrogé, et la guerre fut légiférée ; les Juifs furent alors frappés d’un tribut en gage de leur soumission. Il va sans dire que le dhimmî n’est pas capable d’ennuyer ouvertement les musulmans, sinon il ne serait pas soumis. Certains donnent le nom d’abrogation à ce changement d’attitude envers les ennemis. Pour d’autres, il ne s’agit pas de cela, mais d’une nouvelle situation qui réclame de nouvelles lois, comme le Coran l’avait promis pendant la période de patience.
En réalité, cette divergence porte plus sur la forme que sur le fond, car lorsque les musulmans retombent dans un état de faiblesse, ils doivent se comporter comme à la période mecquoise. La chose varie donc en fonction des endroits et des époques, et les Versets qui enjoignent à la patience restent en vigueur jusqu’à la fin du monde. Personne ne conteste qu’à Médine, le Prophète (r) appliquait les peines contre les hommes qui affichaient leur hypocrisie, et il fit des expéditions punitives contre les Juifs et les païens. Peu importe qu’on donne ou non le nom d’abrogation à cette nouvelle orientation.[10]
Ainsi, pendant la période mecquoise, le djihad n’était pas encore légiféré, et la patience était de mise. L’émigration offrit aux adeptes de la religion naissante un lieu sûr où il pouvait se renforcer, et d’où partiraient les expéditions militaires. Ils ne s’attaquaient pas à ceux avec qui ils avaient noué des accords de paix. Si le meilleur des hommes (r) avait eu la mauvaise idée de punir chaque mécréant et chaque hypocrite, la plupart des arabes y auraient vu d’un mauvais œil, et auraient renoncé à intégrer sa religion, car trop dangereuse. Allah (I) révèle : [N’obéis pas aux infidèles ni aux hypocrites, ne prêtent pas attention à leurs nuisances ; et repose ta confiance en Allah, Il te suffit comme protecteur].[11] Cette sourate fut révélée à Médine après la bataille du fossé. Le Messager (r) n’était pas suffisant fort pour s’occuper d’eux ; toute répression aurait engendré un grand désordre dans les rangs. Après la conquête de La Ville sainte, les habitants de la Péninsule embrassèrent la religion en masse, et les rapports de force n’étaient plus les mêmes.
Le temps était venu de se tourner vers les Byzantins. La Révélation mit sur la voie les adeptes de la religion naissance. La sourate Le repentir polissait les derniers commandements divins ; le djihad, le pèlerinage et la morale (ordonner le bien et interdire le mal) furent légiférés. La mission de Mohammed (r) touchait à sa fin : [Aujourd’hui, je vous ai parachevé votre religion, Je vous ai parfait de Mes bienfaits, et Je vous ai agréé l’Islam comme religion].[12] Trois mois plus tard, le sceau des messagers rendait l’âme. Il fallait évidemment préparer le terrain : rompre les traités avec les païens. Le ton était donné : [Ô Prophète ! Combats les mécréants et les hypocrites, et sois dur avec eux].[13] Il annonçait l’abrogation de : [N’obéis pas aux infidèles ni aux hypocrites, ne prêtent pas attention à leurs nuisances].[14]
Les hypocrites n’avaient plus à cette époque d’alliés pour les défendre ; le Prophète (r) avait le champ libre pour faire régner la loi à Médine, et personne n’allait s’en plaindre, car toute la région était rentrée dans les rangs. L’intransigeance devint de rigueur. Selon les savants, la sourate Les coalisés vint abroger les prescriptions précédentes. En voici un autre passage : [Si les hypocrites, les malades du cœur et les perturbateurs à Médine ne cessent pas, Nous te lancerons contre eux, et ils ne viendront plus ou presque te côtoyer dans ses murs ; ils sont maudits ! Où qu’ils soient, ils sont rattrapés].[15] En d’autres termes, ils ne s’aviseront plus désormais à injecter leurs venins. La religion triomphante n’allait plus tolérer de telles exactions.
Ainsi, quand la conjoncture est favorable aux hypocrites, nous mettons en pratique le v. 48 de la s. Les coalisés. De la même manière qu’en état de faiblesse, il nous est demandé de fermer les yeux sur leurs manœuvres, et attendre que la roue tourne. C’est à ce moment qu’on fait preuve de détermination, conformément au v. 9 de la s. e-tahrîm.[16]
La patience porta ses fruits, car, pour la première fois, les membres de la communauté hébraïque furent frappés d’un tribut qui témoignait de leur soumission, et les campagnes militaires s’étendirent au-delà du littoral du hijâz. L’ère khalifienne s’aligna aux dernières résolutions prophétiques, et il y aura toujours jusqu’à la fin du monde, un groupe qui se détache de la communauté pour porter haut l’étendard de la vérité.
Le musulman s’adapte aux différentes conjonctures qu’il rencontre, sans sortir, en cela, des directives du Coran. Quand il en a la force, il défend bec et ongles l’honneur de sa religion, et fait front aux injures que son Prophète (r) endure, et dans les moments de faiblesse, il craint Dieu dans la mesure du possible.[17] Le grand ibn Taïmiya offrit des circonstances à ses pauvres contemporains du Hijâz – déjà mal garni par l’expansion de l’innovation et de la débauche – et du Yémen, qui, incapables de tenir tête à l’envahisseur tatar, s’empressèrent de lui envoyer une missive pour lui afficher leur allégeance. Quand le roi païen s’essaya aux armées de Halab où il rencontra une forte résistance, ce fut une autre paire de manches.[18]
Le djihad est légiféré en cas de force
Quand le Législateur enjoint de combattre toute faction rebelle, c’est uniquement dans la mesure du possible, car ils ne sont pas pires que les païens et les infidèles. L’histoire prophétique nous montre qu’il vaut mieux dans certaines situations se concilier l’ennemi en nouant des accords de paix et en lui offrant des largesses. Un imâm peut s’imaginer à tort avoir la force pour lui tenir tête. Dans ce cas, l’intérêt réclame de renoncer à ce projet.[19] Il est même permis de trouver des accords avec un envahisseur ayant la main mise sur plusieurs provinces musulmanes. La Syrie fut contrainte à ses débuts de contenir la vague tatare en contractant avec ses chefs certains pactes.[20] Ibn Taïmiya lui-même entama des pourparlers avec les autorités mongoles dans une tentative où les plus zélés auraient rebroussé chemin.[21] Ce jour-là, il écrivit à jamais son nom dans les plus belles pages de l’Histoire à côté des plus grands héros musulmans.[22]
Or, certains pensent à tort que l’épée s’est substituée à l’appel au dialogue adressé aux mécréants en vue de leur démontrer l’impertinence de leur croyance. Il n’y a pourtant aucune opposition entre ces deux procédés. On parle d’abrogation quand une loi remet littéralement en question une autre plus ancienne et à laquelle elle se substitue. L’abrogation de la première qibla en est le meilleur exemple. Il ne viendrait à l’idée de personne, désormais, de prier en direction de Jérusalem.
Ils opposent ainsi les deux Versets : [Ne vois-tu pas ceux à qui il fut demandé de retenir leurs mains, d’observer la prière, et de verser l’aumône ; et lorsque la guerre leur fut prescrite, un groupe d’entre eux se mirent à craindre les hommes comme on craint Allah, ou plus encore ; ils protestèrent : Seigneur ! Pourquoi nous as-Tu prescrit la guerre ? Si, au moins, Tu avais pu nous laisser un peu de répit ! Réponds-leur : les plaisirs de ce monde sont éphémères, mais l’autre vie vaut bien mieux pour les gens pieux, et vous ne serez pas lésés le moins du monde].[23]
Voici l’autre Verset : [Appelle au chemin de Ton Seigneur avec sagesse et le bon sermon, et polémique avec eux de la meilleure manière ; Allah connait mieux ceux qui ont dévié de Son chemin, et Il connait mieux ceux qui sont guidés][24] ; mais encore : [Ne polémiquez point avec les gens du Livre si ce n’est que de la meilleure façon, sauf avec les injustes parmi eux. Dites : Nous avons cru à Celui qui nous a révélé et qui vous a révélé le Livre ; Notre Dieu et le Vôtre est Un, et nous Lui sommes soumis].[25]
L’obligation de combattre s’oppose certes à l’interdiction de le faire au profit du dialogue, mais il est possible de conjuguer ces deux initiatives. Dans ce cas, il n’est pas pertinent de parler d’abrogation. Il va sans dire que chacun à sa façon, ces procédés donnent des résultats, mais, utilisés ensemble, ils sont beaucoup plus efficaces.[26]
Les lois du djihâd sont flexibles et s’adaptent à la conjoncture
Quand, fort de ses alliés, le Messager (r) fut en mesure d’étendre la religion d’Allah, il n’hésita pas une seconde à brandir l’étendard de la guerre contre tous ceux qui lui résistaient. Les lois varient en fonction de la situation et des capacités. Quand on est fort on n’a pas la même approche que quand on est faible, bien que dans les deux cas, on ne fait qu’obéir à Allah, comme quand on est riche ou pauvre, en bonne ou en mauvaise santé. Chaque conjoncture concède ses propres lois.[27]
Les moyens de communication, la nouvelle arme du djihad
Chaque jour notre religion compte de nouveaux adeptes, grâce notamment à la vulgarisation des moyens de communication et des médias (écrits et audiovisuels). De plus en plus de gens découvrent ses valeurs et son fonctionnement. Le Coran dans ses différents supports (audio, livre) est accessible à tous. Distribué en grande quantité à travers le monde, il répond aux aspirations de la nature humaine. C'est pourquoi, il a un grand succès. Nous assistons à une recrudescence de conversions, bien que nous vivions une époque de faiblesse. (S. Fawzân)
On posa la question suivante à Sheïkh el Fawzân : les mécréants, qui n’ont pas reçu le message de l’Islam a notre époque, sont-ils excusables, surtout ceux qui ne sont pas nés de parents musulmans ?
En réponse : aujourd’hui, l’Islam est répandu partout et a atteint les confins de l’Orient et de l’Occident, depuis, surtout, le développement des moyens de communication. La planète est devenue aussi petite qu’un village. Grâces à cette technologie, le Coran étend sa voix sur tous les continents. Au début, la religion musulmane s’est répandue aux extrémités du monde par le biais du djihad. À notre époque, certes, le djihad n’a plus lieu, mais Allah a mis à notre disposition les médias qui prennent le relais et qui permettent d’établir la preuve céleste contre les hommes. Personne ne pourra dire qu’il n’avait rien entendu ou qu’il n’était pas au courant ! (S. Fawzân).
La vache ; 286 Majmû’ el fatâwâ (2/164). E-taghâbun ; 16
[4] Rapporté par el Bukhârî (n° 7288), et Muslim (n° 1327), selon Abû Huraïra (t).
[5] Majmû’ el fatâwâ (31/92).
[6] Majmû’ el fatâwâ (19/227).
[7] Majmû’ el fatâwâ (4/442).
[8] Les femmes ; 77
[9] Majmû’ el fatâwâ (4/442-443).
[10] E-sârim el maslûl (2/443-444).
[11] Les coalisés ; 48
[12] Le repas céleste ; 3
[13] E-tahrîm ; 9
[14] Les coalisés ; 48
[15] Les coalisés ; 60-61
[16] E-sârim el maslûl (3/681-683).
[17] E-sârim el maslûl (2/412-414).
[18] Majmû’ el fatâwâ (28/533).
[19] Majmû’ el fatâwâ (4/442).
[20] Majmû’ el fatâwâ (28/432).
[21] El ‘uqûd e-durriya d’ibn ‘Abd el Hâdî (p. 134)
[22] El a’lâm el ‘aliya (p. 69-72).
[23] Les femmes ; 77
[24] Les abeilles ; 125
[25] L’araignée ; 46
[26] El jawâb e-sahîh (1/218-219).
[27] Manhâj e-sunna (1/86).
Auteur : prisca Date : 05 juil.17, 23:40 Message : Nous avons progressé dans notre investigation dans la compréhension du Coran depuis peu, et tu n'es pas au courant, tu viens d'arriver, je te tiens au courant
Les gens qui sont ceux dont les Musulmans doivent se porter témoins contre alors qu'eux les Musulmans sont portés témoin par Mohamed contre, et bien ces gens là, sont les gens de Médine, dont tu fais partie Citizenkan
Alors je t'en dirais que tu as tout intérêt à réfléchir à ta situation, car à Médine, il ne fait pas bon y séjourner ces temps, surtout à l'ombre des couloirs de l'Université qui forment les Imans, lesquels sont les plus mal lotis quant à leur devenir dans les Cieux.
Auteur : yacoub Date : 05 juil.17, 23:53 Message : Le jihad est considéré comme le sixième pilier de l'islam mais en réalité il est le premier.
PBSL ayant dit:"j’aimerai mourir au jihad puis ressusciter puis mourir puis ressusciter et ainsi de suite.
Auteur : prisca Date : 06 juil.17, 00:14 Message : Tu achètes un cahier de 300 pages au moins parce que là tu es en train de vanter les mérites du djiadh et tu as cruellement besoin de cours particuliers, il faut tout défaire et tout refaire chez toi.
nota bene : si tu dis avec moquerie ce que tu dis, tous ne comprennent pas la plaisanterie.
Alors je vais t'apprendre à parler sans double discours, c'est facile tu verras.
Quand je peux venir ?
Auteur : yacoub Date : 06 juil.17, 01:57 Message : On ne dit pas dans la langue d'Allah djihad mais jihad
Auteur : Citizenkan Date : 07 juil.17, 01:14 Message : Tout sur le djihad II
(Partie 3)
La situation actuelle ressemble plus à la période mecquoise ; l’universalisme de l’islam est dans son pragmatisme, et sa valeur supérieure dans son relativisme
Aux yeux de l’Albânî, nous vivons malheureusement dans une situation jamais atteinte auparavant dans l'Histoire musulmane. La menace que représentent les mécréants cerne de toute part les adeptes de notre religion victimes de leur vorace convoitise. Le Prophète (r) nous avait prévenu : « Les nations vous convoiteront bientôt de toute part, comme des mains autour d’un plat.
Serons-nous peu nombreux à cette époque, se demandèrent les Compagnons ?
Non, vous serez plutôt en grand nombre, mais aussi faible que l’écume du torrent ; vous n’inspirerez plus la crainte dans les cœurs de vos ennemis, et la faiblesse imprégnera les vôtres.
Quelle sera cette faiblesse, Messager d’Allah ?
L’attachement à la vie terrestre, et la peur de la mort. »[1]
Il est donc du devoir des savants de concentrer tous leurs efforts dans le programme d'éducation à la vraie religion et d'épuration des éléments forgés qui l’ont pollué. Il s’agit d’apprendre aux fidèles le pur monothéisme, et de corriger les mauvaises croyances, le rituel, et les mœurs, chacun en fonction des moyens qui lui sont conférés dans le pays où il se trouve. Soyons réalistes, personne n’est en mesure de combattre les juifs, tant que la division déchirera les rangs de la Nation désormais partagée en plusieurs États. Matériellement, nous ne sommes régis ni par une même unité politique ni par un seul étendard.
Il nous est impossible de consacrer des efforts de guerre pour parer à l'ennemi prédateur qui s’est emparé de nos terres. Nous avons entre les mains, du reste, d’autres moyens légitimes à prévaloir, faute de miser sur la force matérielle suffisante et financière. Et, quand bien même, nous constituions un pouvoir économique potentiel, il faudrait l’exploiter à bon escient et le mettre en place efficacement ; mais le fait est que les élites de bon nombre de pays musulmans ont adopté des régimes politiques en désaccord avec les concepts islamiques en phase avec la Loi divine. Il nous reste donc – par la Volonté d’Allah – ces deux moyens en notre possession que sont l'éducation et l'épuration. Chacun a le devoir de se mettre à la tâche dans la limite de ses compétences, tout en sachant que le Seigneur n'impose rien à personne qui soit au dessus de ses forces.
Le sang et les biens du musulman innocent sont sacrés
Le Prophète (r) affirme : « Injurier le musulman est un acte de perversion, mais le tuer est un acte de mécréance. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim.
« Le croyant est à l’aise dans sa religion tant qu’il ne fait pas couler le sang sacré. » Rapporté par el Bukhârî.
« Ne redevenez pas, après moi, des mécréants en vous tranchant la gorge les uns les autres. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim.
« Celui qui prend les armes contre nous ne fait pas partie des nôtres. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim.
Il est facile d’entrer en Islam. Il suffit de prononcer l’attestation de foi (ashhad in lâ ilâh illâ Allah wa anna Mohammed Rasûl Allah). Dès lors, on devient musulman, ce qui signifie que le sang et les biens sont sacrés. On jouit donc des mêmes droits et des mêmes devoirs que les autres musulmans. Le sang est immunisé sauf ce que l’Islam en réclame.
Allah (Y) a éclairé ces choses dans Son Livre, ainsi que Son Messager (r) et les Compagnons , comme le révèle la Tradition. Le Très-Haut a mis des hommes au service de leur Prophète (r). Ces derniers ont recensé toutes ses paroles, ses actes, mais aussi les différentes situations qu’il a vécues sans rien laisser. Ils nous ont ainsi transmis sa vie avec une telle précision qu’ils nous donnent l’impression d’être avec lui, et d’entendre sa voix comme si nous étions au milieu des Compagnons. Ses sermons avaient pour ambition d’orienter les gens. Ils leur expliquaient en détail les enseignements qu’ils devaient observer (le djihad, et l’adoration permettant de se rapprocher d’Allah conformément à ses prescriptions).
Ses paroles, ses actes, mais aussi ses consentements implicites font valeur de législation. Les pratiques qui sont faites devant lui et qu’il n’a pas contestées sont une forme de législation. Par ailleurs, il nous est demandé uniquement de juger sur les apparences et en fonction des actes. Seul le Créateur (Y) est à même de sonder les cœurs. C’est ce qui a poussé le Prophète a lancé à Usâma ibn Zaïd ayant tué un combattant ennemi, qui avait fait la shahada sous la menace de son épée : « L’as-tu tué alors qu’il a dit lâ ilâh illâ Allah ?
Il l’a dit pour se protéger, répliqua-t-il pour se défendre !
As-tu ouvert son cœur pour le savoir, rétorqua le Prophète (r) ? »[3]
Le Messager d’Allah (r) a notamment dit à ses Compagnons : « j’ai reçu l’ordre de combattre les hommes jusqu’à ce qu’ils attestent qu’il n’y a d’autre dieu digne d’être adoré en dehors d’Allah et que Mohammed est le Messager d’Allah ; qu’ils observent la prière et qu’ils versent l’aumône (zakât) . S’ils s’y soumettent, ils préservent ainsi contre moi leur sang et leurs biens, sauf ce que l’Islam en réclame, en sachant que leur compte véritable revient à Allah. »[4]
Dans l’intérêt des uns et des autres, Il est important de s’en tenir aux apparences, sauf pour les choses qui sont claires et indiscutables ; des choses sur lesquelles existent des textes explicites du Coran et de la sunna ou qui font l’unanimité de la communauté. Si ce n’est pas le cas, la vie du musulman reste sacrée.
Or, une mauvaise compréhension pousse certains zélés à sortir des limites du droit chemin. Il va sans dire qu’ils se dirigent droit vers des sentiers égarés. Un jour, en présence de ses Compagnons, le Prophète (r) traça sur le sol un long trait de chaque côté duquel il en dessina d’autres plus petits. Ensuite, en désignant celui du milieu, il s’exclama : « Voici le chemin d’Allah. » Au sujet des autres traits, il affirma : « Voici les mauvais sentiers. » Puis, il expliqua qu’à la tête de chaque sentier se tient un démon invitant les créatures à l’emprunter. C’est alors qu’il récita le Verset : [Voici Mon chemin droit, alors empruntez-le et ne suivez pas les sentiers qui vous en feront dévier].[5] (Sheïkh Luhaïdân).
Ibn Taïmiya résume ce principe : « En principe, le sang des musulmans ainsi que leurs biens et leur honneur sont mutuellement sacrés (interdit, défendu). Il est interdit de les profaner sans la permission d’Allah et de Son Messager. Le Prophète (r) déclara au cours du Pèlerinage de l’Adieu : « Votre sang, vos biens, et votre honneur vous sont sacrés comme le sont ce jour-ci, cette terre où vous êtes aujourd’hui, et ce mois-ci. »[6] Il a dit également : « Tout ce qui touche au musulman est sacré pour son frère : son sang, ses biens, et son honneur. »[7] ; « Quiconque accomplit notre prière, s’oriente vers notre direction, et mange notre viande, est musulman. Il est sous la protection d’Allah et de Son Messager. » Dans ce registre, nous avons le hadîth : « Si deux musulmans se rencontrent l’épée à la main, le tueur et la victime sont passibles de l’Enfer.
Cher Messager d’Allah, lui at-on demandé, pour le tueur c’est compréhensible, mais quel mal a fait la victime ?
Il cherchait à tuer son adversaire, at-il expliqué.»[8]
Un autre hadîth nous apprend : « Ne devenez pas mécréants après moi en brandissant vos épées les uns contre les autres. »[9] Mais encore : « L’accusation de mécréant à l’encontre de son frère s’applique inévitablement sur l’un des deux individus en présence. »[10] Tous ces propos prophétiques se trouvent dans les deux recueils authentiques. »[11]
Le désordre sur terre
Le pire des désordres sur terre est d’associer des idoles au Très-Haut, de suivre ses passions, et de prendre une vie qu’Allah a rendue sacrée.
Sheïkh D. ‘Alî el Hudhaïfî.
La Législation musulmane interdit de brandir une arme ou un couteau contre un musulman, même pour s’amuser.
Sheïkh D. Salâh el Budaïr.
Chaque musulman quelque peu cultivé sait que le meurtre est le pire des grands péchés ; il est tellement grave qu’il est lié, dans les textes, à l’association.
Sheïkh D. Sâlih ibn Humaïd.
Les troubles d’aujourd’hui ont débuté par des paroles, et elles ont finies malheureusement dans le sang quand on viola le caractère sacré de la vie des musulmans innocents.
Sheïkh D. ‘Abd e-Rahmân e-Sudaïs.
En regard des grands principes de la religion, il est condamnable de manière générale de semer le désordre sur terre, et plus particulièrement de faire payer à un innocent un crime qu’il n’a pas commis : [Chacun est responsable de ses fautes, et nul ne porte le fardeau d’un autre].[12]
Les textes de la religion communément transmis condamnent formellement ce genre de chose comme le révèle le Verset : (Quiconque tue délibérément un croyant, mérite la Géhenne).[13] En outre, le Prophète (r) a dit : « Quiconque tue un infidèle sous engagement, ne sentira pas l’odeur du Paradis. »[14]
D’autres textes interdisent de semer la corruption sur terre, qui constitue un péché immense. Il existe des textes communément transmis sur le sujet. Allah (I) révèle en effet : (Ne cherche pas à semer la corruption sur terre).[15] Il (I) a dit également : (Cela concerne ceux qui sont injustes envers les gens et qui sèment l’injustice sur terre ; ceux-là auront un châtiment terrible • Mais celui qui patiente et qui pardonne, fait ainsi preuve de résolution),[16] (Ceux qui délient le pacte d’Allah après l’avoir conclu, qui coupent les liens qu’Allah a ordonné de nouer, et qui sèment le désordre sur terre, ces gens-là sont maudits et auront une bien mauvaise demeure).[17]
Des Textes de la Loi communément transmis interdisent de semer la corruption sur terre et formulent qu’une telle action relève des grands péchés ; Allah (I) a même prévu des punitions immenses contre ceux qui en sont coupables en disant : (La rétribution de ceux qui affrontent Allah et Son Messager et qui sèment la corruption sur terre, c’est de les tuer, de les crucifier, et de leur couper la main et le pied inversés, ou de les bannir de la terre ; tel est le sort qui leur est réservé ici-bas, et dans l’au-delà ils auront un châtiment immense).[18] (Sheïkh Sa’d e-Shithri).
Propos authentifié par el Albânî dans silsilat el ahâdîth e-sahiha (n° 958). Voir : e-tawhîd awwalan. Rapporté par el Bukhârî (n° 4269), et Muslim (n° 96), selon Usâma ibn Zaïd .
[4] Rapporté par el Bukhârî (25), et Muslim (22), selon ‘Abd Allah ibn ‘Omar – qu’Allah les agrée son père et lui –.
[5] Le bétail ; 153
[6] Rapporté par el Bukharî (n° 1741) et Muslim (n° 1679), selon Abû Bakra, qu’Allah l’agrée.
[7] Rapporté par Muslim (n° 2564), selon Abû Huraïra, qu’Allah l’agrée.
[8] Rapporté par el Bukharî (n° 31) et Muslim (n° 2888), selon Abû Bakra.
[9] Rapporté par el Bukharî (n° 121) et Muslim (n° 65), selon Jarîr ibn ‘Abd Allah, qu’Allah l’agrée.
[10] Majmû’ el Fatâwa (3/283).
[11] Rapporté par el Bukharî (n° 6104) et Muslim (n° 60), selon ibn ‘Omar, qu’Allah l’agrée.
[12] Le bétail ; 164
[13] Les femmes ; 93
[14] Rapporté par el Bukhârî (3166), selon ‘Abd Allah ibn ‘Amr – qu’Allah les agrée son père et lui –.
[15] Les récits ; 77
[16] La concertation ; 42-43
[17] Le tonnerre ; 25
[18] Le repas céleste ; 33
Auteur : prisca Date : 07 juil.17, 01:37 Message :
Citizenkan a écrit :Tout sur le djihad II
(Partie 3)
La menace que représentent les mécréants cerne de toute part les adeptes de notre religion victimes de leur vorace convoitise.
Qui sont ces mécréants ?
Le Prophète (r) nous avait prévenu : « Les nations vous convoiteront bientôt de toute part, comme des mains autour d’un plat.
Serons-nous peu nombreux à cette époque, se demandèrent les Compagnons ?
Pourquoi convoiter les Musulmans ? Pour le pétrole ? Et Mohamed prophétisait aussi en dehors du Coran ? N'était il pas prophète pour Dieu ? Parce que là il est plutôt prophète pour le diable puisqu'il divise les gens entre eux à dire des uns qu'ils seront jaloux des autres, c'est mettre de l'huile sur le feu ça.
Tu es sûr de toi Citizenkan ? Parce que là tu prêches plutôt la guerre.
Non, vous serez plutôt en grand nombre, mais aussi faible que l’écume du torrent ; vous n’inspirerez plus la crainte dans les cœurs de vos ennemis, et la faiblesse imprégnera les vôtres.
Quelle sera cette faiblesse, Messager d’Allah ?
L’attachement à la vie terrestre, et la peur de la mort. »[1]
La prophétie n'est pas confome parce que les gens ont plutôt tendance à mourir comme martyr avec des bombes attachés à la taille.
Tu devrais revoir ce point là, Mohamed a fait une grossière erreur prophétique.
Il est donc du devoir des savants de concentrer tous leurs efforts dans le programme d'éducation à la vraie religion et d'épuration des éléments forgés qui l’ont pollué. Il s’agit d’apprendre aux fidèles le pur monothéisme, et de corriger les mauvaises croyances, le rituel, et les mœurs, chacun en fonction des moyens qui lui sont conférés dans le pays où il se trouve. Soyons réalistes, personne n’est en mesure de combattre les juifs, tant que la division déchirera les rangs de la Nation désormais partagée en plusieurs États. Matériellement, nous ne sommes régis ni par une même unité politique ni par un seul étendard.
Il nous est impossible de consacrer des efforts de guerre pour parer à l'ennemi prédateur qui s’est emparé de nos terres. Nous avons entre les mains, du reste, d’autres moyens légitimes à prévaloir, faute de miser sur la force matérielle suffisante et financière. Et, quand bien même, nous constituions un pouvoir économique potentiel, il faudrait l’exploiter à bon escient et le mettre en place efficacement ; mais le fait est que les élites de bon nombre de pays musulmans ont adopté des régimes politiques en désaccord avec les concepts islamiques en phase avec la Loi divine. Il nous reste donc – par la Volonté d’Allah – ces deux moyens en notre possession que sont l'éducation et l'épuration. Chacun a le devoir de se mettre à la tâche dans la limite de ses compétences, tout en sachant que le Seigneur n'impose rien à personne qui soit au dessus de ses forces.
Le sang et les biens du musulman innocent sont sacrés
Le Prophète (r) affirme : « Injurier le musulman est un acte de perversion, mais le tuer est un acte de mécréance. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim.
« Le croyant est à l’aise dans sa religion tant qu’il ne fait pas couler le sang sacré. » Rapporté par el Bukhârî.
« Ne redevenez pas, après moi, des mécréants en vous tranchant la gorge les uns les autres. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim.
« Celui qui prend les armes contre nous ne fait pas partie des nôtres. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim.
Il est facile d’entrer en Islam. Il suffit de prononcer l’attestation de foi (ashhad in lâ ilâh illâ Allah wa anna Mohammed Rasûl Allah). Dès lors, on devient musulman, ce qui signifie que le sang et les biens sont sacrés. On jouit donc des mêmes droits et des mêmes devoirs que les autres musulmans. Le sang est immunisé sauf ce que l’Islam en réclame.
Allah (Y) a éclairé ces choses dans Son Livre, ainsi que Son Messager (r) et les Compagnons , comme le révèle la Tradition. Le Très-Haut a mis des hommes au service de leur Prophète (r). Ces derniers ont recensé toutes ses paroles, ses actes, mais aussi les différentes situations qu’il a vécues sans rien laisser. Ils nous ont ainsi transmis sa vie avec une telle précision qu’ils nous donnent l’impression d’être avec lui, et d’entendre sa voix comme si nous étions au milieu des Compagnons. Ses sermons avaient pour ambition d’orienter les gens. Ils leur expliquaient en détail les enseignements qu’ils devaient observer (le djihad, et l’adoration permettant de se rapprocher d’Allah conformément à ses prescriptions).
Ses paroles, ses actes, mais aussi ses consentements implicites font valeur de législation. Les pratiques qui sont faites devant lui et qu’il n’a pas contestées sont une forme de législation. Par ailleurs, il nous est demandé uniquement de juger sur les apparences et en fonction des actes. Seul le Créateur (Y) est à même de sonder les cœurs. C’est ce qui a poussé le Prophète a lancé à Usâma ibn Zaïd ayant tué un combattant ennemi, qui avait fait la shahada sous la menace de son épée : « L’as-tu tué alors qu’il a dit lâ ilâh illâ Allah ?
Il l’a dit pour se protéger, répliqua-t-il pour se défendre !
As-tu ouvert son cœur pour le savoir, rétorqua le Prophète (r) ? »[3]
Le Messager d’Allah (r) a notamment dit à ses Compagnons : « j’ai reçu l’ordre de combattre les hommes jusqu’à ce qu’ils attestent qu’il n’y a d’autre dieu digne d’être adoré en dehors d’Allah et que Mohammed est le Messager d’Allah ; qu’ils observent la prière et qu’ils versent l’aumône (zakât) . S’ils s’y soumettent, ils préservent ainsi contre moi leur sang et leurs biens, sauf ce que l’Islam en réclame, en sachant que leur compte véritable revient à Allah. »[4]
Dans l’intérêt des uns et des autres, Il est important de s’en tenir aux apparences, sauf pour les choses qui sont claires et indiscutables ; des choses sur lesquelles existent des textes explicites du Coran et de la sunna ou qui font l’unanimité de la communauté. Si ce n’est pas le cas, la vie du musulman reste sacrée.
Or, une mauvaise compréhension pousse certains zélés à sortir des limites du droit chemin. Il va sans dire qu’ils se dirigent droit vers des sentiers égarés. Un jour, en présence de ses Compagnons, le Prophète (r) traça sur le sol un long trait de chaque côté duquel il en dessina d’autres plus petits. Ensuite, en désignant celui du milieu, il s’exclama : « Voici le chemin d’Allah. » Au sujet des autres traits, il affirma : « Voici les mauvais sentiers. » Puis, il expliqua qu’à la tête de chaque sentier se tient un démon invitant les créatures à l’emprunter. C’est alors qu’il récita le Verset : [Voici Mon chemin droit, alors empruntez-le et ne suivez pas les sentiers qui vous en feront dévier].[5] (Sheïkh Luhaïdân).
Ibn Taïmiya résume ce principe : « En principe, le sang des musulmans ainsi que leurs biens et leur honneur sont mutuellement sacrés (interdit, défendu). Il est interdit de les profaner sans la permission d’Allah et de Son Messager. Le Prophète (r) déclara au cours du Pèlerinage de l’Adieu : « Votre sang, vos biens, et votre honneur vous sont sacrés comme le sont ce jour-ci, cette terre où vous êtes aujourd’hui, et ce mois-ci. »[6] Il a dit également : « Tout ce qui touche au musulman est sacré pour son frère : son sang, ses biens, et son honneur. »[7] ; « Quiconque accomplit notre prière, s’oriente vers notre direction, et mange notre viande, est musulman. Il est sous la protection d’Allah et de Son Messager. » Dans ce registre, nous avons le hadîth : « Si deux musulmans se rencontrent l’épée à la main, le tueur et la victime sont passibles de l’Enfer.
Cher Messager d’Allah, lui at-on demandé, pour le tueur c’est compréhensible, mais quel mal a fait la victime ?
Il cherchait à tuer son adversaire, at-il expliqué.»[8]
Un autre hadîth nous apprend : « Ne devenez pas mécréants après moi en brandissant vos épées les uns contre les autres. »[9] Mais encore : « L’accusation de mécréant à l’encontre de son frère s’applique inévitablement sur l’un des deux individus en présence. »[10] Tous ces propos prophétiques se trouvent dans les deux recueils authentiques. »[11]
Le désordre sur terre
Le pire des désordres sur terre est d’associer des idoles au Très-Haut, de suivre ses passions, et de prendre une vie qu’Allah a rendue sacrée.
Sheïkh D. ‘Alî el Hudhaïfî.
La Législation musulmane interdit de brandir une arme ou un couteau contre un musulman, même pour s’amuser.
Sheïkh D. Salâh el Budaïr.
Chaque musulman quelque peu cultivé sait que le meurtre est le pire des grands péchés ; il est tellement grave qu’il est lié, dans les textes, à l’association.
Sheïkh D. Sâlih ibn Humaïd.
Les troubles d’aujourd’hui ont débuté par des paroles, et elles ont finies malheureusement dans le sang quand on viola le caractère sacré de la vie des musulmans innocents.
Sheïkh D. ‘Abd e-Rahmân e-Sudaïs.
En regard des grands principes de la religion, il est condamnable de manière générale de semer le désordre sur terre, et plus particulièrement de faire payer à un innocent un crime qu’il n’a pas commis : [Chacun est responsable de ses fautes, et nul ne porte le fardeau d’un autre].[12]
Les textes de la religion communément transmis condamnent formellement ce genre de chose comme le révèle le Verset : (Quiconque tue délibérément un croyant, mérite la Géhenne).[13] En outre, le Prophète (r) a dit : « Quiconque tue un infidèle sous engagement, ne sentira pas l’odeur du Paradis. »[14]
D’autres textes interdisent de semer la corruption sur terre, qui constitue un péché immense. Il existe des textes communément transmis sur le sujet. Allah (I) révèle en effet : (Ne cherche pas à semer la corruption sur terre).[15] Il (I) a dit également : (Cela concerne ceux qui sont injustes envers les gens et qui sèment l’injustice sur terre ; ceux-là auront un châtiment terrible • Mais celui qui patiente et qui pardonne, fait ainsi preuve de résolution),[16] (Ceux qui délient le pacte d’Allah après l’avoir conclu, qui coupent les liens qu’Allah a ordonné de nouer, et qui sèment le désordre sur terre, ces gens-là sont maudits et auront une bien mauvaise demeure).[17]
Des Textes de la Loi communément transmis interdisent de semer la corruption sur terre et formulent qu’une telle action relève des grands péchés ; Allah (I) a même prévu des punitions immenses contre ceux qui en sont coupables en disant : (La rétribution de ceux qui affrontent Allah et Son Messager et qui sèment la corruption sur terre, c’est de les tuer, de les crucifier, et de leur couper la main et le pied inversés, ou de les bannir de la terre ; tel est le sort qui leur est réservé ici-bas, et dans l’au-delà ils auront un châtiment immense).[18] (Sheïkh Sa’d e-Shithri).
Propos authentifié par el Albânî dans silsilat el ahâdîth e-sahiha (n° 958). Voir : e-tawhîd awwalan. Rapporté par el Bukhârî (n° 4269), et Muslim (n° 96), selon Usâma ibn Zaïd .
[4] Rapporté par el Bukhârî (25), et Muslim (22), selon ‘Abd Allah ibn ‘Omar – qu’Allah les agrée son père et lui –.
[5] Le bétail ; 153
[6] Rapporté par el Bukharî (n° 1741) et Muslim (n° 1679), selon Abû Bakra, qu’Allah l’agrée.
[7] Rapporté par Muslim (n° 2564), selon Abû Huraïra, qu’Allah l’agrée.
[8] Rapporté par el Bukharî (n° 31) et Muslim (n° 2888), selon Abû Bakra.
[9] Rapporté par el Bukharî (n° 121) et Muslim (n° 65), selon Jarîr ibn ‘Abd Allah, qu’Allah l’agrée.
[10] Majmû’ el Fatâwa (3/283).
[11] Rapporté par el Bukharî (n° 6104) et Muslim (n° 60), selon ibn ‘Omar, qu’Allah l’agrée.
[12] Le bétail ; 164
[13] Les femmes ; 93
[14] Rapporté par el Bukhârî (3166), selon ‘Abd Allah ibn ‘Amr – qu’Allah les agrée son père et lui –.
[15] Les récits ; 77
[16] La concertation ; 42-43
[17] Le tonnerre ; 25
[18] Le repas céleste ; 33
Bon....
Il y a tellement à dire que je vais t'en dire deux mots vite fait.
D'abord, ta peau va brûler tellement que déjà tu dois sentir le roussi là où tu es, si ce n'est pas dans l'immédiat, cela ne saurait tarder.
Et puis n'oublie pas que Allah t'a dit à toi que tu dois verser la capitation de tes mains en t'humiliant.
Alors il est encore temps pour toi de le faire, après, c'est trop tard.
Hééé les Etoiles Célestes, les Imperiocristo, les Jacki vous êtes où ?
Voilà un mec qui cherche à radicaliser et vous vous cachez dans les trous pourvu que vous criez sur les gens qui défendent la justice de Dieu ?
Vous avez peur ? Bande de froussards.
Sortez de vos trous.
Et les autres, vous jouez les gros bras et lorsqu'il y a une hyène dans le coin, vous filez la queue entre les jambes ?
Vous êtes où !!
Sortez les apostats et les autres, il y a du pain sur la planche là, un Citizenkan à vous mettre sous la dent.
Et le babass tu es parti ? Tu dis des gros mots vite fait, après tu les enlèves de peur de la modération, tu es quoi, un froussard toi aussi ? Ben oui, ça on le savait déjà !
Auteur : yacoub Date : 07 juil.17, 01:58 Message : CitizenKahn est, en réalité, Micher Orcel, un français de souche, né catholique et séduit par les sirènes mahométanes.
C'est tout à fait conforme à l'islam et 100% halal, tu ne peux, Sainte Prisca, lui jeter la pierre.
Auteur : prisca Date : 07 juil.17, 02:27 Message : Alors lèche lui les bottes et le reste.
ps : il n'est pas celui dont tu cites le nom, ceci dit.
Moi ce que je vois, est que ouvertement, il y a des gens que vous disculpez en disant qu'ils ont raison de ce qu'ils font parce qu'ils l'ont lu.
Moi ce que je vois est que vous donnez raison à des gens qui mentent.
Moi ce que je vois est que vous êtes plus forts à crier sur des femmes qu'à vous en prendre à des terroristes.
Auteur : yacoub Date : 07 juil.17, 03:06 Message : Je te conseille la lecture de ce livre
Auteur : Citizenkan Date : 08 juil.17, 01:50 Message : Tout sur le djihad II
(Partie 4)
La vie des innocents même non musulmans est sacrée
Le meurtre est un crime odieux peu importe que la victime soit musulmane ou sous la protection des musulmans par le biais d’accords militaires ou diplomatiques.
Sheïkh D. Salâh el Budaïr.
L’Islam condamne très sévèrement le meurtre que la victime soit musulmane ou non ; il est très grave, en effet, de s’attaquer à un mécréant lié aux musulmans par un pacte de non agression.
Sheïkh Mohammed e-Subaïyil.
Les non musulmans liés par un pacte de non agression que ce soit par la voie militaire ou diplomatique, jouissent de leurs droits élémentaires dans l’Islam. Tant qu’ils sont sous le giron musulman, leur sang et leurs biens sont sacrés.
Sheïkh D. Sâlih ibn Humaïd.
Selon Abû Bakra (t), le Messager d’Allah (r) a déclaré dans son sermon le jour du sacrifice à Mina, au cours du Pèlerinage de l’Adieu : « Votre sang, vos biens, et votre honneur vous sont aussi sacrés que cette terre, en ce jour, et en ce mois. Ai-je bien transmis le message ? »[1]
Allah n’aime pas les faiseurs de troubles, et à fortiori ceux qui tuent des innocents, et qui font couler le sang qu’Il a rendu sacré (sauf dans certains cas).
Il est inadmissible d’attenter à la vie des ressortissants étrangers que l’État a laissés entrer sur le territoire sur sa demande ou celle d’un citoyen non musulman, et à qui il assure la protection. Il n’est pas permis de toucher à son sang, à son honneur, ni à son argent, tant qu’il est sur notre sol, conformément au Verset : [N’attentez pas à la vie qu’Allah a rendue sacrée, si ce n’est que pour une raison valable].
Allah a rendu sacré le sang du mécréant avec qui nous sommes liés par un pacte de non-agression (musta-man) ou d’entrée (mu’âhid) sur le territoire. Il n’est pas différent en cela du musulman. La preuve, c’est que le Législateur prescrit une seule et unique loi pour l’homicide involontaire d’un musulman ou d’un mu’âhid. Le Coran nous dit en effet : [Il n’appartient pas au croyant de tuer son frère sauf par erreur ; s’il tue un croyant par erreur, il devra affranchir un esclave croyant et verser le prix du sang à sa famille, à moins qu’elle ne lui en fasse grâce ; si la victime, qui est croyante, vient d’un camp ennemi, il devra affranchir un esclave croyant ; mais si elle vient d’un clan avec lequel vous êtes liés par un pacte, il devra verser le prix du sang à sa famille et affranchir un esclave croyant ; s’il n’en a pas les moyens, alors, il devra observer le jeûne pendant une durée de deux mois consécutifs en guise de repentir à Dieu ; Allah était certes Savant et Sage].
La prescription est la même que la victime soit un musulman ou un mu’âhid. En outre, l’homicide volontaire d’un mu’âhid encourt une menace terrible. Qu’on en juge : « Celui qui tue une personne liée aux musulmans par un acte d’alliance (mu’âhid) ne sentira pas l’odeur du Paradis que l’on peut sentir pourtant à une distance de soixante-dix ans. »[4]
Ainsi, le sang du ressortissant étranger est sacré. Il a le droit de rester en paix tout le long de son séjour, conformément aux règles de civilité musulmane qui ne font aucune différence entre les types de citoyens dans les affaires d’homicide ou autre. C’est un domaine que le musulman doit absolument connaitre. (Sheïkh el Fawzân).
D’après le recueil e-sahîh, selon ibn ‘Abbâs (t), le Messager d’Allah (r) a dit : « Les personnes les plus détestées par Allah sont au nombre de trois : celui qui dévie dans l’enceinte sacrée, celui qui veut introduire dans l’Islam une tradition païenne, et celui qui veut verser le sang d’un innocent. » [5]
« et celui qui veut verser le sang d’un innocent. » : le troisième crime dont parle le hadîth consiste à s’en prendre à la vie d’innocents, qu’ils soient musulmans ou liés avec les musulmans par des pactes de non-agression. Allah haït celui qui viole la sécurité d’un non-musulman dont l’Islam a pris la charge de protéger. Un tel crime encourt une punition terrible. Le Très-Haut a en effet interdit le meurtre dans le Verset : [Quiconque tue intentionnellement un musulman aura pour punition l’Enfer éternel ; il sera frappé par la Colère et la Malédiction d’Allah qui lui réservera un châtiment terrible].[6]
Le Prophète (r) explique également : « Celui qui tue un mécréant avec qui nous sommes noués par un pacte de non-agression (mu’âhid), ne sentira pas l’odeur du Paradis. »[7] S’en prendre impunément à la vie d’un innocent est un crime horrible. Allah (I) révèle : [Ceux qui n’invoquent personne avec Allah, qui ne prennent pas la vie qu’Allah a rendue sacrée, et qui ne font pas l’adultère ; ceux qui le font auront sombré dans la faute • le Jour de la résurrection Allah redoublera leur châtiment dans lequel ils demeureront vils • Sauf ceux qui se repentissent et qui font de bonnes œuvres ; ceux-là, Allah va leur changer leurs péchés en bonnes actions, Allah était certes Absoluteur et Tout-Miséricordieux].[8]
Pour le Très-Haut, verser le sang des innocents est une forme de corruption sur terre, comme le formule le Verset : [C’est la raison pour laquelle Nous prescrivîmes aux enfants d’Israël que celui qui enlève la vie d’un seul homme non coupable de meurtre, ou qui sème le désordre sur terre, c’est comme s’il avait enlevé la vie à l’humanité entière, et celui qui sauve la vie d’un seul homme, c’est comme s’il avait sauvé la vie à l’humanité entière].[9]
Le meurtre des innocents qu’ils soient des musulmans ou des non-musulmans avec lesquels nous sommes liés par des pactes, est une forme de corruption sur terre. Allah (I) révèle au sujet des anges : [Je vais établir un héritier sur terre ; les anges s’exclamèrent : vas-tu y établir celui qui y sèmera le désordre et qui y versera impunément le sang, alors que nous, nous glorifions Tes Louanges et Ta Sainteté. Il répondit : Je sais ce que vous ne savez pas].[10]
Tuer des innocents revient à semer la corruption sur terre. Une corruption qui s’oppose à la réforme que Mohammed (r) prescrivit à son avènement. Il est établi en regard de la religion que le meurtre est gravement prohibé, comme le stipule le texte suivant : [Quiconque tue intentionnellement un musulman aura pour punition l’Enfer éternel ; il sera frappé par la Colère et la Malédiction d’Allah qui lui réservera un châtiment terrible].[11]
Un hadîth explique également : « Le croyant est à l’aise dans sa religion, tant qu’il ne tue pas quelqu’un dont le sang est sacré. »[12] Un autre hadîth nous apprend : « Votre sang et vos biens sont sacrés. »[13] Allah (I) menace également ceux qui s’érigent contre Lui en ces termes : [Ceux qui déclarent la guerre à Allah et à Son Messager, et qui sèment la corruption sur terre devront, pour leur punition, être soit violemment combattus, soit être crucifiés, soit être amputés de la main et du pied opposé, soit être bannis sur terre ; ils seront ainsi frappés par l’avilissement sur terre et dans l’au-delà, et auront un châtiment terrible].[14] (‘Abd el ‘Azîz Âl e-Sheïkh).
Le Prophète (r) explique notamment : « Tout chez le musulman est sacré pour son frère : son sang, ses biens, et son honneur. »[15]
Le sang du musulman est plus cher que tout l’or du monde
Ses derniers temps, les mouvements de déstabilisation pullulent dans les rangs de la Nation, à tel point que le musulman n’a plus de valeur ; on ne respecte plus son sang ni son honneur ni ses biens.
Sheïkh D. Su’ûd Shuraïm.
• Seuls des monstres peuvent attaquer par surprise des agents de la paix en pleine prière dans la mosquée ; ces criminels ne craignent pas Dieu et ont peu de considération pour le sacré.
Sheïkh D. ‘Abd el Muhsin el Qâsim.
Le Prophète (r) qui est rempli de compassion et de miséricorde envers ses partisans nous informe que la vie d’un musulman vaut plus cher que tout l’or du monde : « Auprès d’Allah, le meurtre d’un musulman est pire que la perte de toute la terre et ses richesses. »[16]
En outre, la victime aura son mot à dire juste sous le Trône du Tout-Puissant. Ibn ‘Abbâs fut interrogé sur le cas d’un meurtrier repenti, croyant, pieux, et revenu sur le droit chemin. « Comment peut-il se repentir, répondit-il, alors que j’ai entendu de la bouche de votre Prophète (r) [relatant les plaintes de la victime] : « Seigneur, demande-lui pourquoi il m’a tué ? » [Le Prophète reprenant la parole (r)] : « Allah le rapproche alors du Trône. » Puis, il récita : [Quand on tue délibérément un croyant, on encourt l’enfer éternel de la Géhenne, le courroux et la malédiction d’Allah qui réserve pour ce crime un châtiment terrible].[17] »[18]
Selon Abû Huraïra (t), le Messager d’Allah (r) a dit : « Si tous les habitants du ciel et de la terre se rendaient complice du meurtre d’un seul croyant, Allah les jetterait tous en Enfer. »[19]
Selon Abû Dardâ, le Messager d’Allah (r) a dit : « Le Jour de la résurrection, la victime d’un meurtre se tiendra agenouillée au milieu du passage dans l’attente de son meurtrier ; quand il viendra, elle s’écriera : « Seigneur, voici celui qui m’a tué !
Pourquoi l’as-tu tué, demandera alors le Seigneur au meurtrier ?
J’ai agi sous les ordres d’un tel ! »
Le meurtrier et son commanditaire seront associés dans le châtiment. »[20]
Rapporté par el Bukhârî et Muslim, voir : Sahîh e-Targhîb wa e-Tarhîb (n° 2828). Le voyage nocturne ; 33 Les femmes ; 92
[4] Rapporté par el Bukhârî (n° 3166), selon ‘Abd Allah ibn ‘Amr – qu’Allah les agrée son père et lui –.
[5] Rapporté par el Bukhârî (n° 6882).
[6] Les femmes ; 93
[7] Rapporté par el Bukhârî (n° 3166), selon ‘Abd Allah ibn ‘Amr ibn el ‘Âs – qu’Allah les agrée son père et lui –
[8] Le furqân ; 68-70
[9] Le repas céleste ; 32
[10] La vache ; 30
[11] Les femmes ; 93
[12] Rapporté par el Bukhârî (n° 6862), selon ibn ‘Omar – qu’Allah les agrée son père et lui – .
[13] Rapporté par el Bukhârî (n° 1741) et Muslim (n° 1649), selon Abû Bakra (t).
[14] Le repas céleste ; 33
[15] Rapporté par Muslim (n° 2564), selon Abû Huraïra (t).
[16] Rapporté par Tirmidhî (n° 1395), Nasâî (n° 3987), et ibn Mâjah (n° 2619) ; il a été authentifié par el Albânî – qu’Allah le reçoive dans Sa Miséricorde –.
[17] Les femmes ; 93
[18] Hadîth authentique rapporté par Nasâî (n° 4010).
[19] Hadîth authentique rapporté par Tirmidhî (n° 1398).
[20] Hadîth jugé bon ; il est rapporté par ibn Abî Shaïba (5/434) et Tabarânî dans majma’ e-zawâid (7/300) ; Tabarânî (10/10407) et d’autres spécialistes rapportent un énoncé de ce genre qu’ils font remonter à ibn Mas’ûd.
Auteur : Seleucide Date : 08 juil.17, 02:50 Message :
Citizenkan a écrit :La vie des innocents même non musulmans est sacrée
Le titre est clairement trompeur.
Comme le reste de l'article l'indique, ce n'est en effet pas la vie des mécréants qui est sacrée en soi mais celle des mécréants protégés, c'est-à-dire soit des dhimmis rackettés, humiliés et infériorisés, soit des populations infidèles bénéficiant d'un pacte de non-agression temporaire avec le califat islamique, soit des particuliers séjournant très temporairement en dar al-Islam.
La vie de mécréants résidant en dar al-Harb et qui ne sont liés à l'islam par aucun pacte n'a aucune valeur :
« Il [l'infidèle résidant en dar al-Harb] se trouve, aux yeux de la Loi, dépourvu de tout droit et de toute protection. En principe, on peut impunément verser son sang, et s’emparer de ses biens sans être inquiété. » (1)
« Tout incroyant qui ne paye pas la djizya et n’appartient pas à un peuple dont les relations avec l’État islamique sont réglées par traité, ou qui est musta’rim est halāl al-dam (à tuer sans craindre de punition) et peut à n’importe quel moment être tué par un Musulman sans qu’il y ait lieu à kisās ou obligation de payer la diya ou de donner la kaffāra. Cette prescription n’est que la conséquence de la loi du djihād, et Muhammad lui-même en a souvent fait usage. » (2)
(1)MORABIA A., « Le Gihad dans l’Islam médiéval », Albin Michel, 1993, Paris, p. 212. (2)SCHACHT J., art. "Ḳatl.", Encyclopédie de l’Islam, t. IV, 1978, p. 803.
Curieusement, ça me rappelle certains attentats qui eurent récemment lieu en Europe...
Auteur : Athanase Date : 08 juil.17, 04:16 Message :
Seuls des monstres peuvent attaquer par surprise des agents de la paix en pleine prière dans la mosquée
que l'on peut décliner aussi sous:
" Seuls des monstres peuvent attaquer par surprise des agents de la paix en pleine prière dans une église"
ou encore
" Seuls des monstres peuvent attaquer par surprise des gens pacifiques dans une salle de spectacle"
donc qui sont les monstres et la monstruosité qui les animent, au sens premier du terme qui constitue leur "âme"
le "méchants ou comme vous préférez les mécréants puisque semble-t-il se terme est synonyme à vos yeux, sont toujours les autres ceux qui ne partagent pas vos élucubrations diabolique" inspirées. je dis diabolique" car votre idéologie est diabolique dans le sens où elle divise l'humanité en "bons humains et en "mauvais humains" et conçoit l'humanité comme double. Pauvre hommes que vous êtes puisque en vous arrogeant le droit de prescrire le bien et d'interdire le mal vous arracher le bon grain et laisser prospérer l'ivraie car aveuglés par votre dogme vous êtes incapable vous ne pouvez voir le vrai bien et le vrai mal. Pire même, ce que vous définissez comme bien est un mal dans bien des cas car contraire à l'humanité or ce bien vous incite à une guerre que vous déclarez "sainte" alors qu'elle n'est qu'une expression du mal le plus pur contraire à la vie et au bonheur des hommes.
Toutes vos justifications sont vaines comme vos espoirs de convaincre qui que ce soit, sinon ceux qui comme vous cherche dans la violence la reconnaissance qu'ils n'ont pas su trouver dans l'amour.
Vous voulez avoir raison et qu'on le reconnaisse alors arrêter de juger votre prochain et essayez de l' aimer plutôt que vouloir lui faire la guerre parce qu'il est différent de vous. cela vous évitera de dire des absurdités stipulant que le sang des musulmans vaut plus que celui des autres..... quelle honte!!!
Auteur : yacoub Date : 08 juil.17, 04:21 Message : Le plus monstrueux de tous les êtres humains est sans contestation possible PBSL que le site http://www.coranix.com
plus grand malfaiteur de l'humanité que Hitler et Staline réunis.
Karim Labidi, le Chef de la Résistance à la DPI, a dit:
Mohamed est un Hitler qui a réussi
Hitler est un Mohamed qui a échoué
Auteur : Citizenkan Date : 08 juil.17, 09:05 Message :
Athanase a écrit :
que l'on peut décliner aussi sous:
" Seuls des monstres peuvent attaquer par surprise des agents de la paix en pleine prière dans une église"
ou encore
" Seuls des monstres peuvent attaquer par surprise des gens pacifiques dans une salle de spectacle"
donc qui sont les monstres et la monstruosité qui les animent, au sens premier du terme qui constitue leur "âme"
le "méchants ou comme vous préférez les mécréants puisque semble-t-il se terme est synonyme à vos yeux, sont toujours les autres ceux qui ne partagent pas vos élucubrations diabolique" inspirées. je dis diabolique" car votre idéologie est diabolique dans le sens où elle divise l'humanité en "bons humains et en "mauvais humains" et conçoit l'humanité comme double. Pauvre hommes que vous êtes puisque en vous arrogeant le droit de prescrire le bien et d'interdire le mal vous arracher le bon grain et laisser prospérer l'ivraie car aveuglés par votre dogme vous êtes incapable vous ne pouvez voir le vrai bien et le vrai mal. Pire même, ce que vous définissez comme bien est un mal dans bien des cas car contraire à l'humanité or ce bien vous incite à une guerre que vous déclarez "sainte" alors qu'elle n'est qu'une expression du mal le plus pur contraire à la vie et au bonheur des hommes.
Toutes vos justifications sont vaines comme vos espoirs de convaincre qui que ce soit, sinon ceux qui comme vous cherche dans la violence la reconnaissance qu'ils n'ont pas su trouver dans l'amour.
Vous voulez avoir raison et qu'on le reconnaisse alors arrêter de juger votre prochain et essayez de l' aimer plutôt que vouloir lui faire la guerre parce qu'il est différent de vous. cela vous évitera de dire des absurdités stipulant que le sang des musulmans vaut plus que celui des autres..... quelle honte!!!
Vous vous méprenez, relisez bien...
En attendant :
Rappelons, dans les mots de deux chroniqueurs contemporains, le souvenir que nos glorieux croisés laissèrent de leur prise de Jérusalem en 1099.
Guillaume de Tyr :
« Godefroi de Bouillon, les chevaliers et les sergents qui étaient avec lui descendirent des murailles dans la ville tout armés. Ensemble ils s’en allaient par les rues, les épées et les glaives à la main. Tous les ennemis qu’ils rencontraient devaient mourir ; ils n’épargnaient ni femmes ni enfants ; il était inutile de prier ou de crier merci. Il y avait tant de tués dans les rues et de si grands monceaux de têtes coupées qu’on ne pouvait passer, sinon par-dessus les corps ou les têtes. […] Tout était jonché de morts, si bien qu’on aurait pu en prendre pitié si cela n’avait pas été les ennemis de Notre-Seigneur. »
Raymond d’Aguilers :
« Dans le temple et dans le portique de Salomon, on marchait à cheval dans le sang jusqu’aux genoux du cavalier et jusqu’à la bride du cheval. Juste et admirable jugement de Dieu, qui voulut que ce lieu même reçût le sang de ceux dont les blasphèmes contre lui l’avaient si longtemps souillé. »
Auteur : Athanase Date : 08 juil.17, 10:27 Message : je n'ai que faire de vos rappels historiques, ces hommes n'étaient pas fondés dans la foi à massacrer qui que ce soit alors qu'en vous lisant on comprend sans peine que le meurtre des mécréants est licite puisqu'ils ne sont jamais innocents car coupables en premier lieu de "mécréance". Si Godefroy de Bouillon se croyait en état de grâce en le faisant il s'abusait lui-même avec comme seul circonstance atténuante que les mœurs de son temps étaient à la sauvagerie.
Que suis-je à vos yeux moi qui au moment de ma conversion ai choisi le christianisme en toute connaissance de cause sans même porter une once de crédit à l'islam tant cette religion représentait l'exact contraire d'une religion révélée? Oui, je pense être à vos yeux , non pas un renégat mais un ennemi par le seul fait que je refuse de reconnaître à l'islam ce qu'il prétend être. Mais vous ne l''êtes pas aux miens car l'amour du christ me défend de cette pensée et de toute velléité de vous combattre sinon en vous objectant mon désaccord à vos thèses en particulier et envers le dogme islamique en général qui définit un Dieu jaloux belliqueux et vengeur bien trop humain pour ne pas être que l'émanation de son (ou de ses créateurs).
Vous m'objecterai sans doute que le Dieu de l'ancien testament est semblable à celui du coran et je répondrai qu'en tant que chrétien ma lecture de l'ancien testament n'est pas celle des juifs et encore moins celle des juifs orthodoxes et que ce sont les hommes qui l'ont décrient de cette façon et à leur manière et qu'au final seul Jésus Christ a véritablement dévoilé la nature de Dieu. Si Le coran reprend la notion du dieu de batailles et des armées, seul le Christ nous nous enseigne qu'Il n'est qu'Amour, voilà toute la différence et tout ce qui nous sépare et en même temps ce qui nous unit car contrairement à votre Dieu, celui de Jésus Christ aime tous les hommes d'un même amour et commande de faire de même.
Cela les chrétiens l'ont compris au travers des dures leçons de l'histoire qu'ils ont tiraient de leur erreurs et de leurs infidélités à la parole de Dieu, je souhaite infiniment que vous puissiez faire de même.
Auteur : Citizenkan Date : 08 juil.17, 23:40 Message : Tout sur le djihad II
(Partie 5)
Les premiers complots contre l’Empire naissant
Dans le cadre d’une série de conférences organisées à la suite des attentats de Riyad, Sheïkh el Fawzân brosse l’historique du terrorisme islamique.
Lorsque les non-musulmans se rendirent compte que l’Islam prenait de l’ampleur suite à ses campagnes militaires victorieuses, ils décidèrent de tramer des complots contre ses adeptes. C’est alors que les hypocrites firent leur apparition dans les rangs. Le nifâq (l’hypocrisie ndt.) consiste à afficher son adhésion à la religion musulmane tout en restant infidèle au fond de soi, en vue de tromper et de ruser contre ses membres. Ce phénomène eut lieu lorsque la religion prit de la force. Ces imposteurs se mirent alors à tramer des complots contre les musulmans. Ils cherchaient la moindre occasion pour porter atteinte au Messager d’Allah (r) et à ses Compagnons. Allah trahit leur agissement dans la sourate barâa et dans d’autres passages. Ils en furent très contrariés et leurs projets tombèrent à l’eau. La victoire revint à l’Islam, et Allah dévoila leurs vraies motivations et leurs intentions cachées de sorte qu’elles n’étaient plus un secret pour personne, qu’Allah soit loué !
Les Juifs avaient projeté de jouer un autre tour à la religion. Ils se servirent d’un des leurs qui se dénommait ‘Abd Allah ibn Saba. Cet homme abominable entra dans les rangs avec la mission de se rendre à Médine où il commença à semer des troubles en s’attaquant à la personne du khalife ‘Uthmân (t). Il parvint à former autour de lui une bande qui était composée de jeunes et de débauchés. Il se déplaçait de villes en villes et dès que les habitants se rendaient compte de son stratagème, il s’empressait de quitter les lieux. Il parvint toutefois à rallier à sa cause un groupe d’ignorants et de malfaiteurs. Ils gagnèrent la Capitale où ils séquestrèrent ‘Uthmân (t) avant de l’assassiner. Ils pensaient ainsi mettre un terme à cette nation en gestation.
Les causes à l’origine du kharijisme
En se faisant injustement exécuté, ‘Uthmân gagna le martyre. Le prince des croyants ‘Alî ibn Abî Tâlib succéda à sa place pour prendre le titre de quatrième khalife. Or, les hypocrites et les meurtriers du martyr représentaient toujours une menace. Ils se fondirent dans la masse et s’initiaient à semer le désordre et à provoquer des troubles. L’apparition des kharijites eut lieu dans ce contexte. Ils taxèrent ‘Ali (t) et l’élite des Compagnons d’apostats. Ils assassinèrent ‘Alî (t), e-Zubaïr ibn el ‘Awwâm, Talha ibn ‘Ubaïd Allah, etc. L’émergence des kharijites s’inscrit donc dans la continuité des événements dont l’abominable ‘Abd Allah ibn Saba fut le fomentateur, bien que son projet macabre échoua, qu’Allah soit loué !
Les kharijites mirent à jour contre ‘Alî une conspiration qui déboucha sur son assassina. Il eut le temps toutefois de les réprimer et d’en venir à bout à la bataille de Nahrawân. Ils subirent des pertes énormes et leur émergence confirmait une prophétie qui prédisait, grâce à Dieu, une lourde débâcle du côté des rebelles. Les forces khalifiennes appliquèrent le hadîth à la lettre : « Où que vous les trouviez, tuez-les. »[1] Le Prophète (r) confia également pour encourager les rangs : « Si je parviens à leur époque, je les détruirais comme le peuple de ‘Âd. »[2] Sa harangue visait ceux-là même qui s’en prirent aux musulmans dans l’objectif de réduire l’Islam à néant, mais leur projet échoua et l’Islam est toujours aussi fort.
Mu’âwiya (t) prit ensuite les rênes du pouvoir qu’il exerça avec sagesse. Les musulmans se réunirent autour de lui et il fit obstacles aux faiseurs de troubles. L’année où el Hasan ibn ‘Alî – qu’Allah les agrée son père et lui – renonça au règne au profit d’ibn Abî Sufiân – qu’Allah les agrée son père et lui – fut baptisée l’année de l’union (‘âm el jamâ’a). C’est à cette date que les musulmans se réconcilièrent et qu’ils se fortifièrent, au grand mécontentement des kharijites, les instruments des ennemis de l’Islam. Cependant, ils arrivent toujours à reprendre leur souffle sous l’impulsion des juifs, des chrétiens et des mécréants en général qui exploitent sans cesse le zèle de la jeunesse musulmane. Ils parviennent ainsi à faire sombrer certains jeunes dans l’extrémisme et à les tourner contre leurs pères, leurs mères, et leurs frères en religion.
Malheureusement, nous assistons aujourd’hui à ce phénomène avec l’émergence du « groupe égaré » qui se révoltent contre les musulmans. Ils commettent des actions terroristes contre des bâtiments, et attentent à la vie des musulmans et des non-musulmans qui sont sous leur protection. Ils causent ainsi des dégâts humains et matériels.
Ce mouvement s’inscrit dans la continuité des kharijites que les juifs introduisirent dans les rangs des musulmans de la première époque. Le même scénario se reproduit aujourd’hui par l’intermédiaire de groupes clandestins et d’organisations secrètes que les Juifs mettent sur pieds en vue de salir l’Islam et de comploter contre les musulmans. Allah (Y) veut pourtant parachever Sa Lumière. Les plans de ce fameux groupe ont échoué qu’Allah soit loué ! Leurs plans ont toujours échoué à travers l’Histoire. Ils n’ont jamais réussi à mener à bien ne serait-ce qu’un seul de leurs projets, et ils n’ont jamais gagné une victoire sur le champ de bataille. Ils sont toujours les vaincus et subissent depuis toujours des défaites humiliantes. Leurs forces sont sans cesse désintégrées. Ne soyons donc pas surpris de la tournure que prennent les événements actuellement.
Il suffit de lire l’Histoire pour comprendre les fondements de ce « groupe égaré ». Il n’est qu’un élément d’une chaîne qui remonte loin dans le temps. Dès ses origines, elle fut alimentée par les Juifs, mais aussi par leurs complices dans les rangs chrétiens et ailleurs. Le but était de réduire l’Islam à néant et de faire obstacle à la voie d’Allah. Cependant, l’Islam continue son chemin qu’Allah soit loué ! Rien ne peut l’empêcher de parvenir aux hommes par la grâce d’Allah ! L’opposition contre les autorités et contre la société est à l’origine des événements récents. Des marginaux se sont tournés vers des gens douteux et se sont imprégnés de mauvaises pensées. Ils pensaient qu’ils étaient sur la vérité et qu’ils agissaient au nom du djihad, au nom de la morale (ordonner le bien et interdire le mal), sans se douter qu’ils commettaient, en réalité, des crimes ignobles.
Le vrai jihad s’incarne justement dans la lutte contre ce genre de dissidence, comme l’a fait le Prince des croyants ‘Alî ibn Abî Tâlib (t) et les Compagnons. Ces derniers n’ont fait que se soumettre aux ordres du Messager (r). C’est lui en effet qui a commandé de combattre les kharijites et de mater leur rébellion, lui, l’auteur des paroles : « Où que vous les trouviez, tuez-les. »[3] « Si je parviens à leur époque, je les détruirais comme le peuple de ‘Âd. »[4] Le djihad consiste donc à les réprimer et à protéger les musulmans contre leur mal. Nous vivons actuellement les conséquences de ces idées, car certains jeunes furent nourris par ce genre d’utopie. On leur a fait croire que leur société, avec leurs gouverneurs à leur tête, était mécréante. Ils pensaient que les musulmans actuels avaient défiguré l’Islam. Ces conceptions erronées les ont bercés d’illusion. Ils manquaient certes de maturité ; le meilleurs des hommes montre d’ailleurs que : « Ils sont jeune et simples d’esprit. »[5] Ils se sont ancré ces idées dans la tête après avoir subi un lavage de cerveau et avoir mis de côté la vraie science. Ils ont ainsi tourné le dos à leurs savants avant de se faire endoctriner. Il serait très difficile actuellement de les convaincre du contraire.
L’union des musulmans contribue au triomphe de la religion
Nous vivons donc les conséquences de la désobéissance et de l’opposition aux autorités, alors qu’Allah (Y) nous ordonne de nous unir. Il (I) nous révèle en effet : [Accrochez-vous tous ensemble à la corde d’Allah et ne vous divisez point. Souvenez-vous des bienfaits qu’Allah vous a prodigués lorsqu’Il a réuni vos cœurs, alors que vous étiez des ennemis ; par Sa faveur, vous êtes devenus des frères. Vous étiez auparavant aux bords de l’Enfer, mais Il vous en a sauvé. C’est ainsi qu’Allah vous montre Ses Signes, ainsi serez-vous guidés].[6]
S’unir autour de la vérité et s’entraider dans le bien et la piété constitue le moyen de faire triompher l’Islam et de déjouer les plans de ses détracteurs. Cela n’est possible que si les musulmans sont unis, et pour s’unir, il faut obéir aux autorités. C’est pourquoi, le Prophète insista sur l’importance, lorsqu’un litige divise les rangs, de se soumettre aux ordres des différents gouverneurs. Un jour, il fit à ses Compagnons un sermon émouvant qui fit couler des larmes et qui bouleversa les cœurs. Puis, ses auditeurs lui demandèrent : « Messager d’Allah, nous avons l’impression que ce discours tient lieu de testament, que peux-tu donc nous recommander ?
Je vous recommande de craindre Allah et d’obéir à votre émir, quand bien même il serait un esclave. Celui qui vivra parmi vous assistera à de nombreuses divergences. Accrochez-vous donc à ma tradition et à celle des nobles khalifes bien-guidés après moi. Tenez-la bien et prenez-la fermement par les molaires. Et méfiez-vous des choses nouvelles, car toute nouveauté est une innovation et toute innovation est égarement. »[7]
Le Prophète (r) ordonne ici de se conformer à deux choses en cas de litiges :
Premièrement : l’obéissance aux autorités musulmanes sans fomenter de rébellion.
Deuxièmement : s’accrocher à la sunna du Messager (r) en s’éloignant des idées qui s’infiltrent de temps à autre au sein des musulmans.
Nous avons entre les mains la sunna au sujet de laquelle le Prophète (r) a dit : « Je vous ai laissé une voie aussi limpide le jour que la nuit. Personne ne peut la manquer excepté les perdus. »[8] L’extrémisme est une entrave à l’union autour du pouvoir en place et la divergence et une entrave au devoir de se référer à la Tradition prophétique, sans se tourner vers l’opinion d’un tel ou d’un tel. La sunna est en effet immunisée contre l’erreur. Nous pouvons dire la même chose pour le Coran : [le faux ne peut lui venir ni par devant ni par derrière ; il est plutôt révélé par un Dieu Sage et Loué].[9] De plus, le Prophète (r) ne parle pas sous l’effet des passions : [Il ne parle point sous l’effet des passions • Mais il est inspiré par la Révélation].[10]
Ainsi, le Coran et à la sunna sont un rempart aux troubles, et aux idées corrompues. Allah (Y) révèle : [Si vous avez le moindre litige, alors ramenez-le à Allah et au Messager, si vraiment vous croyez en Allah et au Jour du Jugement dernier ; cela vaut mieux et aura de meilleures conséquences pour vous].[11] Pour éviter de sombrer dans ce genre d’idées, il aurait fallu que ces gens-là reviennent vers leurs savants pour les questions qui leur semblaient confuses ; ils auraient dû revenir également au Coran et à la sunna. Au lieu de cela, ils se sont laissés séduire par des pensées corrompues qu’ils prirent pour argent comptant. Ils cherchaient conseils auprès d’individus de mauvaise foi au lieu de se tourner vers ceux qui méritent la confiance. Vous pouvez voir et entendre quel en le résultat aujourd’hui. Rien ne peut être accompli ni changé sans la Volonté d’Allah !
Nous ne sommes pas étonnés que ce genre de choses puisse arriver dans les pays non-musulmans ; que la jeunesse de ces contrées s’insurge contre leurs États. Les infidèles en effet n’adhèrent pas à la vraie la religion. Ils n’ont pas la chance de s’appuyer sur le Livre d’Allah et la Tradition de Son Messager, contrairement aux musulmans. Ces derniers ont l’opportunité de revenir à leurs textes scripturaires et à leurs références religieuses qui ne vont pas manquer de les orienter vers le bien et vers les bons choix.
Allah (U) révèle : [Quand leur vient une nouvelle qui est soit rassurante soit alarmante, ils la répandent. S’ils avaient ramené la chose au Messager et aux responsables de l’autorité parmi eux, les personnes compétentes auraient su comment la gérer. Si ce n’était la Faveur d’Allah à votre égard et Sa Miséricorde, vous auriez suivi Satan excepté un petit nombre d’entre vous].[12]
Il incombe donc de revenir aux savants et aux responsables de l’autorité temporelle (les gouverneurs) pour les questions politiques et l’autorité spirituelle (les savants) pour les questions religieuses. Ceux-là sont à même de résoudre les problèmes rencontrés, par la Volonté d’Allah. [S’ils avaient ramené la chose au Messager et aux responsables de l’autorité parmi eux] : ramener la chose au Messager (r) consiste après sa mort à la ramener à sa Tradition, comme l’explique le hadîth précédent : « Accrochez-vous donc à ma tradition et à celle des nobles khalifes bien-guidés après moi. »
Ainsi, si ces fameux jeunes – qu’Allah les guide et qu’Il les ramène sur la vérité – s’étaient contentés de revenir aux savants, au Coran et à la sunna, ils ne se seraient pas égarés dans des sentiers tortueux. Les orientations des savants, conformément aux recommandations des textes, les auraient mis à l’abri.
Rapporté par el Bukhârî (n° 3611) et Muslim (n° 1066), selon ‘Alî (t). Rapporté par el Bukhârî (n° 3344) et Muslim (n° 1064), selon Abû Sa’îd (t). Rapporté par el Bukhârî (n° 3611) et Muslim (n° 1066), selon ‘Alî.
[4] Rapporté par el Bukhârî (n° 3344) et Muslim (n° 1064), selon Abû Sa’îd.
[5] Extrait du hadîth d’Alî dont nous avons évoqué précédemment les références.
[6] La famille d’Imrân ; 103
[7] Rapporté par Abû Dâwûd (n° 4607), ibn Mâja (n° 42-44), e-Tirmidhî (n° 2676), et Ahmed (4/126-127), selon el ‘Irbâdh ibn Sâriya (t).
[8] Rapporté par ibn Mâja (n° 43) et Ahmed (4/126).
[9] Les Verset détaillés ; 42
[10] Les étoiles ; 3-4
[11] Les femmes ; 59
[12] Les femmes ; 83
Auteur : yacoub Date : 09 juil.17, 00:06 Message : Salut Michel, ton zèle envers ta nouvelle religion est vraiment admirable.
Non seulement tu as écris des livres flattant l'islam mais vraiment tu veux que la France devienne mahométane
Pourtant de nombreux ex-mahométans nous préviennent contre ce fléau
Auteur : Citizenkan Date : 09 juil.17, 23:29 Message : Tout sur le djihad II
(Partie 6)
Nous sommes toujours avec Sheïkh el Fawzân :
La religion musulmane veille à l’union dans toutes les situations ; à l’occasion des rites, Allah (Y) ordonne de se réunir. Il ordonne de se rassembler derrière un seul imam lors de la prière rituelle. Pour sa part, le Prophète (r) interdit de délaisser la prière en commun. Il encourage de la faire en groupe afin de familiariser les fidèles à l’union et à la bonne entente. C’est une façon de les éduquer à obéir à l’autorité suprême. Les musulmans sont comme un seul corps, un seul édifice. La prière en assemblée a donc pour fonction d’éduquer les jeunes et les moins jeunes à vivre en groupe et dans la bonne entente. Le fait de se rassembler ainsi cinq fois dans la journée laissera des traces positives sur le comportement, la bonne conduite, et sur la pensée. C’est l’occasion de s’enquérir des nouvelles des uns et des autres, d’installer l’harmonie et l’entraide entre les membres de la communauté. En revanche, en priant à l’écart du groupe et en fuyant la mosquée, on devient une proie facile pour Satan. Le Prophète (r) explique à ce sujet : « Accrochez-vous au groupe, car le loup s’attaque aux brebis égarées. »[1]
Les jeunes égarés dont nous parlons ont la caractéristique de fuir les mosquées. Eux-mêmes font l’aveu qu’ils ne font ni la prière en assemblée ni celle du vendredi. Ils vivent à l’écart de la société et des mosquées. C’est en fuyant les mosquées qu’ils sont devenus marginaux. Ils ne profitent pas des rencontres entre musulmans, des conférences et des cours qui sont donnés dans les maisons d’Allah (U). Ces lieux où on peut apprendre sa religion. [Des maisons qu’Allah a permis d’édifier et dans lesquelles Son Nom est mentionné]. Le Prophète (r) affirme également : « Tout groupe qui se réunit dans l’une des maisons d’Allah pour y réciter Son Livre, et se l’enseigner entre eux, jouit de la présence des anges qui descendent sur eux ; ses membres sont enveloppés par la Miséricorde, et sont entourés par les anges ; ils ont le privilège qu’Allah les évoque auprès de ceux qui sont auprès de Lui. »[3]
Ces gens-là préfèrent se retrouver dans des galeries obscures et dans des cavernes isolées. Ils s’écartent de la société, des adeptes de la foi, et des savants. Ils se mélangent à des égarés qui ont des idées corrompues. Ils ne font que récolter ce qu’ils ont semé.
D’autre part, l’obéissance au sultan musulman contribue également à l’union entre les citoyens. Allah (Y) révèle : [Ô croyants ! Obéissez à Allah, obéissez au Messager et aux détenteurs de l’autorité parmi vous. Si vous avez le moindre litige, alors ramenez-le à Allah et au Messager, si vraiment vous croyez en Allah et au Jour du Jugement dernier ; cela vaut mieux et aura de meilleures conséquences pour vous].[4] Il est naturel d’avoir des différents et des divergences. Le cas échéant, il incombe de se référer au Coran et à la sunna. Cela doit se faire par l’intermédiaire des savants qui ont la particularité de mettre leurs enseignements en pratique. Il faut donc se tourner vers eux en cas de litige afin qu’ils tranchent dessus à la lumière des textes sacrés.
[si vraiment vous croyez en Allah et au Jour du Jugement dernier]. Le croyant se reporte aux textes dans lesquels il puise de vrais arguments. C’est en tout cas la démarche qu’entreprend le vrai croyant. Un autre que lui ne va pas consulter les textes. Il va plutôt obéir à ses passions, se livrer à ses instincts ; et il va s’en remettre à des égarés, non aux savants ! Il va passer par les mouvements hisbistes (d’inspiration sectaire ndt.) en oubliant les enseignements que renferment le Coran et la sunna. Telles sont donc les raisons qui ont poussé ce « groupe égaré » loin de la vérité.
Ces marginaux ont délaissé les recommandations divines ; celles d’Allah et celles de Son Messager (r). Ils ont préféré s’isoler et se mettre en marge de la société. Ils ont fait le choix du camp ennemi. C’est vraiment étonnant ! Comment se revendiquer musulman et se ranger du côté de l’ennemi. C’est plutôt le contraire qui devrait avoir lieu : [Ô croyants ! Craignez Allah et soyez du côté des véridiques].[5] Seul un égaré aveugle peut ainsi gonfler les rangs et solliciter les conseils de son ennemi, lui qui est prêt à employer toutes les ruses contre lui.
Puis, Allah poursuit : [cela vaut mieux] ; il vaut mieux revenir au Livre d’Allah, à la sunna de Son Messager (r), et obéir à Allah, obéir à Son Messager (r), et au responsable de l’autorité. Cela vaut mieux que de contredire le Coran et la sunna, et que de désobéir au gouverneur.
[et aura de meilleures conséquences pour vous] : cela donnera de meilleurs fruits et de meilleurs résultats pour les musulmans. Se soumettre à ces prescriptions aura des effets bénéfiques et ne pas s’y soumettre aura des effets contraires qu’Allah nous en préserve ! Les différentes expériences qui ont traversé l’Histoire en sont le meilleur exemple, sans compter que cette leçon nous vient avant tout, des textes sacrés.
Les différentes sectes qui ont dévié avec force du droit chemin ont toujours été les perdants. Quant aux groupes qui se sont accrochés à la corde d’Allah, ils sont toujours restés sur le bon chemin et ils ne l’ont jamais regretté. Le Prophète (r) déclare en effet : « Je vous laisse de quoi ne pas vous égarer après moi si vous vous y accrocher. »[6] En outre, Hudhaïfa interrogea le Messager d’Allah (r) sur certaines de ses prédictions. La question porta sur la position à adopter lorsque les troubles éclateront et que les querelles diviseront les musulmans. Voici quelle fut la réponse : « Restez rassembler autour de la communauté musulmane et de son imam.
que faut-il faire s’il n’y a ni communauté musulmane ni imam, s’enquit Hudhaïfa ?
Écarte-toi de tous les groupes existants, lui a-t-il répondu, même si tu devais t’agripper à la racine d’un arbre, et rester ainsi jusqu’à la mort. »[7]
Voici la recommandation du Messager (r) à suivre lors des querelles et des troubles. Celle-ci formule de rester uni autour de la communauté musulmane et de son imam afin d’être à l’abri du mal, des troubles, et des prédicateurs égarés.
Le Prophète a ordonné d’obéir (r) à n’importe quel gouverneur musulman, même à un esclave abyssin (éthiopien ndt.).[8] Ce n’est pas la personne qui intéresse, mais la fonction qu’elle occupe. Le cas échéant, elle occupe l’autorité suprême, le khalifa. Ses sujets lui doivent donc obéissance. Il peut certes ne pas plaire, mais il ne faut pas se fier aux apparences. L’important, c’est la réalité des choses. Il ne lui est pas demandé non plus d’être parfait. Ce n’est pas une condition pour investir la fonction d’émir. Autrement dit, il est soumis à l’erreur et peut commettre des péchés.
Il incombe d’obéir même à un émir pervers tant qu’il ne devient pas apostat. Il faut à la fois se soumettre à ses ordres et lui prodiguer le bon conseil. Il est inadmissible de se rebeller contre lui sous prétexte de faire la morale (el amr bi el ma’rûf wa e-nahi ‘an el munkar). Le manque de morale, c’est justement de se rebeller contre lui. Pourquoi est-ce un manque de morale ? Car, les inconvénients qui en découlent sont énormes ; les coups d’État sont à l’origine du sang versé, de la division dans les rangs, et ils offrent l’opportunité à l’ennemi à l’affût de s’attaquer aux musulmans. Il vaut mieux endurer les écarts de conduite de la classe dirigeante que de subir les conséquences d’une révolte armée. Il est élémentaire qu’il vaille mieux endurer un inconvénient moindre en vue de repousser un inconvénient plus grave. L’Islam tient compte de ce principe.
Il nous incombe de patienter face à l’injustice des émirs. Nous restons sous leur autorité quand bien même il commettrait des écarts. Et cela, tant qu’ils ne sortent pas de l’islam, comme le Prophète (r) le souligne : « Sauf si vous constatez chez lui une mécréance claire et limpide. »[9] Il (r) a dit également : « Quiconque se rebelle contre l’émir et s’écarte de la communauté, et qu’il vienne à mourir dans cette situation, il renoue avec les coutumes de l’ère païenne. »[10] Une autre version précise : « Il retire de son cou le lien qui le lie à l’Islam. »[11] Au départ, il est lié à la communauté musulmane par ce lien, qui ressemble un peu à celui avec lequel on attache le bétail. Lorsqu’il se rebelle contre la communauté, il ne fait que dénouer ce fameux lien qui pend à son cou, et s’expose ainsi à l’égarement, au vol, mais surtout à l’ennemi. Tant qu’il est attaché dans l’enclos, il est plus en sûreté. Une fois détaché, il est voué au péril et à la dérive.
Par ailleurs, le Prophète (r) enjoint : « Mettez à mort quiconque s’introduire au milieu des vôtres, alors que vous êtes réunis autour d’un seul homme, pour divisez les rangs et vous désunir. »[12] Il faut donc tuer un tel perturbateur qui qu’il soit.
Il incombe d’être solidaires comme une seule main avec les hommes à la tête de la nation, et les forces de l’ordre dans la lutte contre ce fléau. Le but, c’est de protéger la société contre l’insécurité que fait régner ce « groupe égaré », et de retourner leurs ruses contre eux. Les musulmans sont comme une seule main, ils sont solidaires du plus fort au plus faible[13] et responsables des uns des autres. Ils sont également une seule main contre l’ennemi : [Entraidez-vous dans le bien et la piété et ne vous entraidez pas dans le mal et l’animosité ; craignez Allah, Lui qui a le châtiment terrible].[14] Nous avons le devoir de nous entraider, de nous prodiguer mutuellement le conseil, et de protéger les musulmans.
La sécurité est l’affaire de qui ? Est-elle la mienne, la tienne, ou celle d’un tel et d’un tel ? Pendant que nous dormons tranquillement dans nos lits, les forces de police sous les ordres de l’État veillent à notre sécurité tout au long de la nuit, sans fermer l’œil. Ils assurent la paix, pendant que nous pouvons dormir sur nos deux oreilles. Le moindre que l’on puisse faire, c’est de concéder que sans leur présence, nous vivrions dans la peur. En causant du tort aux forces de l’ordre, cela revient à causer du tort aux citoyens et à leurs foyers. Nous devons bien réfléchir à ce point !
Le moyen le plus efficace pour lutter contre les idées corrompues
Le remède à utiliser contre le « groupe égaré » consiste dans un premier temps à engager le dialogue avec eux dans le but de réfuter leur conception erronée. Il est possible en effet que la chose ne soit pas claire dans l’esprit de certains. Ils s’imaginent être sur la vérité. Il faut donc leur expliquer correctement la chose et les exhorter au repentir si possible. Le Prince des croyants ‘Alî ibn Abî Tâlib (t) n’a pas déclenché immédiatement les hostilités à la bataille de Nahrawân. Il a d’abord engagé des pourparlers avec les mutins, par l’intermédiaire de son cousin le grand savant de la communauté (habr el umma) ‘Abd Allah ibn ‘Abbâs – qu’Allah les agrée son père et lui –.
Ce dernier gagna le refuge des kharijites. Il entama le débat avec eux et contra tous leurs pseudo-arguments. Beaucoup d’entre eux revinrent à la raison. Il faut donc, tout d’abord, essayer de discuter avec eux, avec ceux du moins qui recherchent encore la vérité. Les autres, qui veulent rester aveugles, il n’y a plus rien à espérer d’eux. C’est avec les premiers qu’il est utile de parler. Allah (Y) révèle : [Lorsque deux groupes parmi les croyants se querellent, réconciliez entre eux ; mais si l’un d’eux s’acharne contre l’autre, alors combattez l’agresseur jusqu’à ce qu’il se plie à l’ordre d’Allah].[15] Nous sommes donc du côté des autorités dans sa lutte contre les rebelles, dans la situation où les pourparlers n’ont rien donné et qu’ils refusent de se soumettre à la vérité. Nous sommes solidaires avec les autorités, et nous participons à ce combat qui est une forme de djihad sur le sentier d’Allah ; [combattez] : est un ordre venant du Tout-Puissant ; [combattez l’agresseur jusqu’à ce qu’ils se soumettent à l’ordre d’Allah] : c’est-à-dire : jusqu’à ce qu’ils reviennent à l’ordre. [Réconciliez entre eux avec équité, et soyez justes, car Allah aime les justes • Les croyants sont des frères, réconciliez donc entre vos frères ; et craignez Allah, ainsi serez-vous touché par la miséricorde].[16]
Nous devons également protéger nos enfants et prendre des leçons des événements récents. Nous ne voulons plus de laisser-aller ! Il faut sauver nos enfants de la dérive et les éduquer convenablement, en leur inculquant d’être sociables, et en les orientant vers la vraie science. Ne les laissons fréquenter les assemblées douteuses ni avoir accès aux chaines de télévision qui véhiculent des pensées égarées. Nous avons le devoir de protéger nos enfants, dans un effort commun. Nous ne devons pas les livrer en proie à ces courants de pensée et aux mauvais prêcheurs. Le Prophète (r) nous dit bien : « Ce que je crains pour ma communauté, ce sont les guides qui éloignent du droit chemin. »[17] Il craignait également pour sa communauté tout hypocrite érudit.[18]
L’hypocrite polémique avec des Versets du Coran à l’appui. Les adeptes du « groupe égaré » ont des arguments, qui peuvent sembler attrayant aux yeux d’un ignorant, mais qui se dissipent comme un mirage lorsqu’ils sont confrontés à la lumière de la vérité. Ces arguments partent aussitôt en fumée. Ce sont en fait des pseudo-arguments ou des conceptions erronées (shubuhât) qui ne peuvent servir d’argument tangible ou de preuve. La façon de remédier à ces shubuhât est de les confronter aux textes. Cette tache revient aux savants et aux gens sensés.
Sauvons nos enfants de la dérive et évitons-leur de succomber à ces idées corrompues. Par le passé, certains gens ont trompé la jeunesse musulmane sous le slogan fallacieux de l’action islamique, du djihad, et de la Renaissance islamique. Ces slogans sont malheureusement trompeurs. Nous devons donc protéger nos enfants et les prendre par la main. Il faut les mettre en garde contre ces groupes égarés et les prévenir des pièges des démons parmi les djinns et les hommes. Nous devons prendre soin d’eux et les immuniser contre ces idées qui s’infiltrent dans les rangs des musulmans et qui sont des pièges tendues aux ignorants et à la jeunesse abusée. C’est à nous de repérer ces pièges, de les déjouer, et de rester sur nos gardes. Allah (Y) révèle : [Quand la vérité est venue, le faux fut anéanti, car il devait en être ainsi].[19] [Nous lançons la vérité contre le faux afin qu’elle le transperce, et le voici anéanti].[20]
Dans la lutte perpétuelle entre le vrai et le faux, le faux est toujours vaincu. Le problème est de savoir à qui revient d’établir la vérité ? C’est la tâche des savants et des gens sensés, ceux qui polémiquent avec sagesse, qui appelle à Allah avec sagesse, qui utilisent un doux sermon, et qui polémiquent de la meilleure façon. Telle est la méthode qui mène à la délivrance, par la Volonté d’Allah.
Rapporté par Abû Dâwûd (n° 547), e-Nasâî (n° 847), et Ahmed (6/446), selon Abû e-Dardâ. La lumière ; 36 Rapporté par Abû Dâwûd (n° 1455), selon Abû Huraïra.
[4] Les femmes ; 59
[5] Le repentir ; 119
[6] Rapporté par e-Tirmidhî (n° 3788), selon Zaïd ibn el Arqam (t).
[7] Rapporté par el Bukhârî (n° 3606), selon Hudhaïfa ibn el Yamân (t).
[8] Le hadîth sur le sujet est rapporté par el Bukhârî (n° 7142), selon Anas ibn Mâlik (t).
[9] Rapporté par el Bukhârî (n° 7056) et Muslim (n° 1709).
[10] Rapporté par Muslim (n° 1848), selon Abû Huraïra (t).
[11] Rapporté par Abû Dâwûd (n° 4758) et Ahmed (5/180), selon Abû Dharr (t).
[12] Rapporté par Muslim (n° 1582), selon ‘Arfaja ibn Shuraïh (t).
[13] Mot-à-mot : chacun à la prérogative de mettre un non-musulman sous sa protection. En ce sens, et dans ce domaine, ils sont sur le même pied d’égalité (N. du T.).
[14] Le repas céleste ; 2
[15] Les appartements ; 9
[16] Les appartements ; 9-10
[17] Rapporté par Abû Dâwûd (n° 4252), e-Tirmidhî (n° 2229), et Ahmed (5/278), selon Thawbân.
[18] Voir : le hadîth d’Omar ibn el Khattâb (t) qui est rapporté par Ahmed (1/22) et dont voici les termes : « Ce que je crains le plus pour ma communauté, c’est tout hypocrite à la langue érudite. »
[19] Le voyage nocturne ; 81
[20] Les prophètes ; 18
Auteur : prisca Date : 09 juil.17, 23:36 Message :
Citizenkan a écrit :
à l’occasion des rites, Allah (Y) ordonne de se réunir. Il ordonne de se rassembler derrière un seul imam lors de la prière rituelle.
Où dans le Coran est il dit que Allah ordonne de se rassembler derrière un seul iman lors de la prière rituelle ?
Auteur : IslamPaix! Date : 09 juil.17, 23:38 Message :
C'est bien ce que je dit , ont est passé a autre chose , réveille toi mon ami
Que veut dire être venu pour accomplir ? pourquoi a t-il dit sur la croix " tout est accompli " ? tu t'en fou poubelle car tout ce que tu sais faire c'est d'aller sur tes blogs muslim bidon comme ce blog qui va nous expliquez que mahomet est le paraclet alors que cela a été démontré par A+B que c'est impossible .
Et comme tu à cité Matthieu et bien ont va cité du Matthieu
Matthieu 5 43Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. 44 Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, 45afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes
Le train est partie tu l'a loupé !
Esaïe 53
1 Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l'Eternel ? 2 Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée; Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous plaire. 3 Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas. 4 Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. 5 Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. 6 Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l'Eternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous. 7 Il a été maltraité et opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n'a point ouvert la bouche. 8 Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu'il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple ? 9 On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu'il n'eût point commis de violence Et qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche. 10 Il a plu à l'Eternel de le briser par la souffrance... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; Et l'oeuvre de l'Eternel prospérera entre ses mains. 11 A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, Et il se chargera de leurs iniquités.
12 C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants, Parce qu'il s'est livré lui-même à la mort, Et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, Parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, Et qu'il a intercédé pour les coupables.
Et je pourrais continué longtemps .
Au lieu d'aller sur tes sites muzz d'intox va étudier la Bible , y a du boulo , c'est ce que l'ont fait quand ont cherche avec sincérité , toi tu ne cherche pas la vérité , tu cherche juste a te réconforter
Blabla donc Le Dieu de l'ancien testament change de testament Ok très bien et quand c'est le Coran qui abroge un verset sa cri partout chez les chrétiens
va étudier le Coran
Auteur : prisca Date : 10 juil.17, 03:56 Message : Ou alors il y a qu'une seule possibilité commune aux deux Livres Saints puisque Dieu est investigateur de notre éducation.
1/ La Bible comme le Coran narre des faits historiques qui n'ont aucun lien avec des prescriptions pour quelque combat
ou
2/ La Bible comme le Coran donnent des prescriptions de combat.
On ne peux pas et accuser la Bible ordonnancement à la violence sans dire la même chose du Coran surtout que les Musulmans expliquent le Coran par des descriptions de faits de guerre et en aucun cas des ordonnancements au combat.
L'avantage avec le mensonge est qu'il se retourne toujours contre son auteur.
Et Ce qui vaut pour l'un, vaut pour l'autre. Ce qui vaut pour la Bible, vaut pour le Coran car Dieu Unique.
Le choix se porte sur le point énoncé numéro 2 : ce sont des ordonnancements au combat, donc le Coran ne relate pas des faits historiques de l'époque Mohammédienne ni la Bible par voie de conséquence, toujours sur le principe, ce qui vaut pour l'un vaut pour l'autre.
Mais en ce cas là, nous Juifs et Chrétiens aurions nous à combattre contre vous ? Puisque nous aurions des prescriptions ?
Non bien entendu, nous prenons ces consignes non pas à la lettre comme les Musulmans le font, nous les passons sous silence parce que nous avons appris à aimer nos ennemis.
Mais vous Musulmans vous n'avez pas appris à aimer vos ennemis ?
Non pas parce que l'occasion ne vous a pas été donnée pour le faire, mais parce que vous avez refusé de le faire.
Alors, faute à qui ? A vous bien entendu qui avez préféré rester dans la guerre et l'opposition pourvu que vous vous placiez au dessus des autres.
Par conséquent, est ce que vous Musulmans vous espérez des houris au Paradis ? Ou plus simplement est ce que vous espérez ne serait ce que le Paradis ?
Non pas l'ombre d'une houri, et le Paradis ne se profilera à l'horizon que lorsque vous aurez agi en respect avec le djihad c''est à dire que puisque Mohamed se porte témoin contre vous afin que vous vous portiez témoins contre daech, faites le ou alors vous brûlerez mille fois au moins chaque seconde de manière à ce que votre peau se consume et se renouvelle pour bruler à nouveau.
Mais au bout du compte, qui gagnera ? Surement pas vous car nous allons tous mourir, vous le savez ou pas Musulmans ?
Auteur : InfoHay1915 Date : 21 déc.22, 01:39 Message :
Citizenkan a écrit : 19 mai17, 23:39
Tout sur le djihad
(Partie 1)
Les appels coraniques au djihad sont explicites et incontestables ; mais j’oserai dire que, jusqu’aujourd’hui, l’islam s’est montré infiniment moins violent que le christianisme : non seulement dans les textes, parce que les prescriptions du djihad sont encadrées et que les docteurs les plus rigoristes ont considéré depuis des siècles que la guerre sainte était close (hormis les cas d’invasion du « dar al-islam »), mais encore dans les faits, puisque l’expansion islamique à la mort du Prophète s’est faite de façon beaucoup plus pacifique qu’on ne l’imagine. Les Arabes, je l’ai dit plus haut, ont été accueillis par les juifs et les chrétiens non-orthodoxes comme de véritables sauveurs, et la chose s’est répétée au moment des Croisades, lorsque les chrétiens orientaux ont préféré la protection de l’islam à la barbarie des chrétiens latins.
Michel ORCEL
Faut-il le rappeler qu'il y a le Djihad majeur, supérieur, constructif, avec une réflexion intérieure, édifiante, s'élévant en islam ?
. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Djihad#Djihad_majeur
Et on sait comment les Arabes ont été relativement très bien accueillis par les Chrétiens d'Orient face au mépris byzantin à leur encontre.
Mais parler du Djihad (mineur, inférieur) d'aujourd'hui avec ses actions criminelles, son terrorisme,
. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Djihad# ... utte_armée
a-t-on vraiment dit dans les messages précédents "TOUT SUR LE DJIHAD" ?
. A-t-on parlé dans les interventions de cette discussion de la dérive criminelle islamiste par impunité du GdA1915 ? Sachant que le Califat a été aboli rendant l'I/islam sous influences de forces centrifuges et dérivantes ?
Le Califat ayant été aboli pour ne pas
- qu'un nouveau calife érudit en sciences islamiques, honnête et autonome puisse reconnaître
- le GdA1915 comme un crime anti-islam à l'encontre de la dhimma arménienne ?
Cette impunité génocidaire, en plus
~ se double d'un non-respect du droit international par Ankara depuis cent ans
~ concernant la réquisition des biens et des propriétés des réfugiés arméniens interdits de retour.
Auteur : InfoHay1915 Date : 10 janv.23, 11:58 Message :
Tout sur le djihad ?? Vraiment ? Est-ce qu'on parle dans les interventions précédentes de la discussion sur la revue EL DSCHIHAD de l'Allemagne impériale ??
En particulier, ne veut-on pas toujours présenter la Turquie d'aujourd'hui comme "laïque", européenne et 'clean' ?
InfoHay1915
PS - On peut remarquer le paradoxe suivant : le Sultan Abduhamid II faisant massacrer plus de 200.000 Arméniens de 1894 à 1896 et pourtant islamo-traditionnaliste, n'aura pas décrété la Guerre Sainte.
Cependant, ce sont les Jeunes-Turcs -acquis à la modernité du pantouranisme- qui décréterons le Jihad, la Guerre Sainte -et ceci sous les instigations de l'Empire allemand.
#2081
Auteur : InfoHay1915 Date : 16 juil.23, 01:20 Message :
Citizenkan a écrit : 19 mai17, 23:39
Tout sur le djihad.
Merci encore à l'Internaute 'Citizenkan' pour ses posts qui sont à visonner. Malheureusement, Citizenkan n'intervient plus dans le forum depuis le 7 juin 2020. Au moins, il nous a indiqué le nom d'un essayiste-traducteur qui s'est intéressé à l'islam
-- https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Orcel
-- https://michelorcel-fr.webnode.fr/
Bonne continuation aux internautes favorables au dialogue islamo-chrétien.
InfoHay1915
#2635
Auteur : spin Date : 16 juil.23, 02:18 Message :
InfoHay1915 a écrit : 21 déc.22, 01:39
Faut-il le rappeler qu'il y a le Djihad majeur, supérieur, constructif, avec une réflexion intérieure, édifiante, s'élévant en islam ?
Ca vient d'un hadith qui n'a :
- aucune valeur canonique (il ne figure dans aucun recueil canonique sunnite ou chiite, il n'a même pas d'isnad)...
- aucune valeur historique (il est supposé avoir été prononcé au retour de l'expédition de Tabouk, échec relatif puisqu'on n'avait pas trouvé l'ennemi, et qu'il n'y a eu aucun ralentissement du djihad de conquête après ça)...
- aucune valeur doctrinale puisque le Coran ne parle que d'un seul djihad, le combat armé au service de la religion...
Auteur : InfoHay1915 Date : 16 juil.23, 08:18 Message :
L'internaute 'spin', qui est actuellement sur ma liste de membres ignorés, a posté son message.
Pour la définition du 'Djihad', il y aura à le demander aux personnes compétentes concernées :
Bonne continuation aux internautes favorables au dialogue islamo-chrétien.
InfoHay1915
#2712
Auteur : spin Date : 16 juil.23, 08:29 Message :
InfoHay1915 a écrit : 16 juil.23, 08:18
Pour la définition du 'Djihad', il y aura à le demander aux personnes compétentes concernées :
Ces personnes sont payées pour rassurer sur l'Islam.
Il vaut bien mieux s'adresser à celles et ceux qui sont sortis de l'Islam et osent en parler. Eux seuls peuvent dire aux non-musulmans ce que les musulmans se disent entre eux loin des oreilles infidèles. http://pagesperso-orange.fr/daruc/divers/islamex.htm
NB ma démonstration de la non-validité historique, canonique, doctrinale du hadith du "plus grand djihad", "djihad al akbar" (qui soit dit en passant n'a jamais exclu le "plus petit djihad", djihad al ashgar") vient d'Ibn Taymiyya, un uléma du treizième siècle dont l'influence est énorme aujourd'hui, cité par Ibn Warraq. https://bouquinsblog.blog4ever.com/l-is ... ibn-warraq
Auteur : omar13 Date : 17 juil.23, 00:47 Message : 11 siècles avant que le djihad ne soit cité dans le dernier Livre d'Allah, le noble Coran, Allah, swt, IL en Avait parlé dans une prophétie du livre du prophète Jérémie, Annonçant que l'intégralité des pays cités cités dans la prophétie doivent recevoir la visite de l'épée au milieu d'elle, et ces pays sont ci dessous :
– Jérusalem et les villes de Juda;
– L’Égypte ;
– Le pays de Uc ( actuel Irak / Mésopotamie ;
– Le pays des Philistins ( actuel Nord Palestine / Sud Liban )
– Ashqelôn ( actuel Ouest Israël depuis 1948 )
– Gaza ;
– Eqrôn , Ashdod ( actuel Ouest Israël depuis 1948) ;
– Les rois de l'île qui est de l'autre coté de la mer ( Chypre et Malte );
– Dedân , et Téma , et Bouz sont des endroits du nord de la péninsule arabique) ;
– Les rois d'Arabie ( péninsule arabique ) et les rois du couchant demeurant au désert (Sahara depuis l'Egypte jusqu'au Maroc/Maurétanie);
– Les rois de Zimri , et tous les rois d'Elam ( actuel Sud Iran )
– Les rois de Mèdes ( actuel Iran ) ;
– Les rois du Nord proches et lointains (Europe: Espagne, France, Italie, Yougoslavie et ex pays communiste, ex Urss).
La prophétie de Jérémie est la suivante, a lire attentivement:
Jérémie 25/13 à 38
« Et je ferai venir sur ce pays-ci ( Canaan / Jérusalem ) toutes mes paroles que j'ai prononcées à son sujet , tout
les écris de ce livre-ci que j'ai dit au prophète Jérémie au sujet de toutes les nations . Car elles asserviront de
nombreuses nations et de grands rois et je leur donnerait ( aux nations ) en retour selon leurs actions et selon les
œuvres de leurs mains . Car ainsi m'a dit YHWH/ALLAH le Dieu d'Israël « Prends de ma main la coupe du vin de ma
fureur et tu l'as fera boire a toutes les nations où je t’enverrai et elles boiront et elles tituberont et elles perdront
la tête à cause de l'épée que moi j'envoie parmi elles . Et je pris la coupe de la main de YHWH/ALLAH et je fis boire
toutes les nations ou YHWH/ALLAH m'envoya . Jérusalem et les villes de Juda , ses rois et ses princes pour les rendre
ruines et désolation , sifflement et malédiction comme en ce jour-ci . Le pharaon et le roi d’Égypte , ses serviteurs
, ses princes et tout son peuple , et tout le couchant . Tous les rois du pays de Uc et tous les rois du pays des Philistins , et Ashqelôn , et Gaza , et Eqrôn , et le reste de Ashdod , Edom et Moab et les fils d'Ammon , et tous
les rois de Tyr , et tous les rois de Sidon , et les rois de l'île qui est de l'autre coté de la mer , et Dedân , et Téma ,
et Bouz , et tous ceux qui se rasent les tempes . Et tous les rois d'Arabie et tout les rois du couchant demeurant
au désert , et tous les rois de Zimri , et tous les rois d'Elam , et tous les rois de Mèdes , et tous les rois du Nord ,
les proches et les lointains d'un homme a son frère , et tous les royaumes de la terre qui sont sur la surface du sol
, et le roi de Shéshak boira après eux . Et tu leur dira « Ainsi a dit YHWH ( Dieu ) des armées , le Dieu d'Israël «
Buvez et enivrez-vous , vomissez et tombez et ne vous relevez pas devant l'épée que moi j'envoie parmi vous . Et
il en sera si ils refusent de prendre la coupe de ta main pour boire , alors tu leur diras « Ainsi a dit YHWH des
armées « Vous allez la boire » . Car voici dans la ville ou est appelé mon nom ( Jérusalem ) , je commencerai par elle a faire du mal , et vous ne serez pas innocentés car moi j'ai appelé l'épée contre tous les habitants du pays , déclaration de YHWH des armées . Et toi ( Jérémie ) tu leur diras toutes ces paroles-ci « YHWH/ALLAH d'en haut rugit
et depuis sa demeure de sainteté il donne sa voix , il rugit contre son pâturage . Hourra ! Comme ceux qui
foulent au pressoir il entonnera a tous les habitants de la terre . Le vacarme vient jusqu'aux extrémité de la terre car il a un procès pour YHWH/ALLAH contre les nations , il entre en
jugement avec toute chair , il donne les méchants à l'épée , déclaration de YHWH/ALLAH . Ainsi a dit YHWH/ALLAH des
armées « Voici un malheur sortant d'une nation à une autre , et un grand ouragan s'éveille depuis les confins de
la terre . Et il y aura des victimes en ce jour de YHWH/ALLAH , d'une extrémité de la terre à une autre , elles n'auront
pas de funérailles et ne seront pas recueillies et ne seront pas ensevelies , elles deviendront du fumier sur la
surface du sol . Entonnez une plaintes bergers et poussez des cris , roulez vous par terre maîtres de troupeau car
vos jours sont remplis pour l'abattage et votre dispersion , et vous tomberez comme un récipient précieux . Et le
refuge disparaîtra loin des bergers , et l'asile loin des maîtres du petit bétail . La voix criante des bergers et le cri
de douleur des maîtres du petit bétail , car YHWH/ALLAH ravage leur prairie . Les pâturages de la paix sont réduit au
silence devant l'ardeur de la colère de YHWH/ALLAH . Comme un lionceau a abandonné son fourré , le pays est devenu
désolation devant l'ardeur maltraitante de sa colère »
A' partir de l'époque du prophète Jérémie ( - 650 av J-C ) les seuls royaumes et empires ayant existés
au milieu des israélites sont : l'Empire Babylonien , l'Empire Médo-Perse , l'Empire Macédo-Grec ,
l'Empire Romain et l'Empire du Califat Musulman ; par qui la prophétie de Jérémie a été accomplit puisque la nation musulmane est la seule armée ayant apportée l'épée dans la totalité des endroits cités par Jérémie.
Auteur : Seleucide Date : 17 juil.23, 01:06 Message : Les personnes compétentes ont déjà écrit sur le jihad, il suffit de lire Schacht, Morabia, Arnaldez, etc.
Auteur : omar13 Date : 17 juil.23, 01:18 Message :
Seleucide a écrit : 17 juil.23, 01:06
Les personnes compétentes ont déjà écrit sur le jihad, il suffit de lire Schacht, Morabia, Arnaldez, etc.
tu feras mieux de répondre a ce que j'ai écrit, sans essayer de dévier la discussion.
si tu crois aux personnes compétentes qui t'ont fais égarer, alors abstiens toi de dissimuler la vérité comme il a été pour les scribes juifs et romains qui avaient une large connaissance de l’avènement de ce jour de Colère et de vengeance d'ALLAH qui causerait leur perte à tout deux.
Malgré les tentatives des scribes juifs et romains a dissimuler ce jour de colère d'Allah, envers eux, la prophétie de Jérémie a été accomplit, puisque les romains qui avaient fait chuter Jérusalem, leur empire romain d'orient a été détruit par les musulmans en 634 au temps du Calife Omar qui avait libéré Jérusalem , construisant le temple attendu encore par les juifs, qui est l'actuelle Mosquée El Aksa, et en 1543, le royaume byzantin a été détruit par les Ottomans, eux aussi des musulmans.
Auteur : indian Date : 17 juil.23, 01:59 Message : Maitre Sun Tsu enseigna lui aussi l'art de la guerre
Auteur : InfoHay1915 Date : 19 juil.23, 06:03 Message : L'islamophobie est organisée et industrialisée en international dans le cadre du conflit entre le sionisme d'Israel et la Palestine.
.
Heureusement il y a des Juifs honnêtes qui ne rentrent pas dans l'idéologie sioniste de Netanyahou.
InfoHay1915 a écrit : 19 juil.23, 06:03
L'islamophobie est organisée et industrialisée en international dans le cadre du conflit entre le sionisme d'Israel et la Palestine.
C'est plutôt le problème palestinien qui est instrumentalisé par l'islamisme. Si les activistes palestiniens défendaient vraiment leurs intérêts, ils s'y prendraient autrement, par la violence peut-être mais autrement.
Après, l'Islam génère depuis le début plus de violence et de haine que toutes les autres religions réunies. Prétendre chercher ailleurs que dans ce constat les racines de l'islamophobie, quelque forme qu'elle prenne, il faut oser.
Auteur : InfoHay1915 Date : 19 juil.23, 06:43 Message :
spin a écrit : 16 juil.23, 08:29
Ces personnes sont payées pour rassurer sur l'Islam.
C'est ce que affirme l'internaute islamophobe 'spin'.
Cependant heureusement, il y a des Juifs honnêtes / suite :
Bonne continuation aux internautes favorables au dialogue islamo-chrétien.
InfoHay1915
#2907
Auteur : spin Date : 19 juil.23, 07:19 Message : Noam Chomsky a été un idiot utile caractérisé du communisme, il l'est à présent de l'islamisme. Il ne veut pas savoir ce que totalitarisme veut dire.
Il avait assis sa réputation avec une théorie séduisante mais simpliste sur la communication, qu'il réduisait à son aspect verbal. Il a donc nié la possibilité d'une communication animale, archi-prouvée depuis. Un chimpanzé a été nommé Nim Chimpsky en son déshonneur.
Auteur : InfoHay1915 Date : 19 juil.23, 08:30 Message :
spin a écrit : 19 juil.23, 07:19
Noam Chomsky a été un idiot utile caractérisé du communisme, il l'est à présent de l'islamisme. Il ne veut pas savoir ce que totalitarisme veut dire.
Il avait assis sa réputation avec une théorie séduisante mais simpliste sur la communication, qu'il réduisait à son aspect verbal. Il a donc nié la possibilité d'une communication animale, archi-prouvée depuis. Un chimpanzé a été nommé Nim Chimpsky en son déshonneur.
Noam Chomsky, 'un idiot utile' ??
Jamais je n'aurais pu penser lire une telle chose dans ma vie. J'avais entendu parler de Noam Chomsky en 1966 quand mon oncle l'avait rencontré à Boston.
It's too much. Sorry, je remets l'internaute 'spin' en 'ignoré'.
Bonne continuation aux internautes favorables au dialogue islamo-chrétien. InfoHay1915.
#2943
Auteur : spin Date : 19 juil.23, 08:39 Message :
InfoHay1915 a écrit : 19 juil.23, 08:30Noam Chomsky, 'un idiot utile' ??
Jamais je n'aurais pu penser lire une telle chose dans ma vie.
C'est pourtant connu que, comme Sartre, il a soutenu les revendications ("libération" de peuples, etc.) présentées au nom du communisme, en ignorant ou en affectant d'ignorer que ces revendications n'étaient que des prétextes pour avancer vers une domination mondiale. Il est allé jusqu'à prétendre qu'on exagérait les horreurs des khmers rouges (https://humeursnumeriques.wordpress.com ... ellectuel/). Et il persiste avec l'islamisme.