Résultat du test :

Auteur : Yvon
Date : 01 avr.18, 22:29
Message : Lorsqu'en 1991, les membres de la Soka Gakkai Internationale apprirent que son president Daisaku Ikeda était brutalement excommunié par Nikken, 67' administrateur de la Nichiren Shoshu, seule la confiance dans les objectifs déclarés de la Soka Gakkai et de son président pouvaient les éclairer.
Si les pratiquants japonais, traditionnellement attaches aux moines » et peu enclins a la critique vis-à-vis de la Nichiren Shoshu, étaient tout de même avertis des agissernents des bonzes, les pratiquants d'outre-mer se situaient, eux, devant un gouffre.
Quelle fut l'histoire de la Nichiren Shoshu pleine d'intrigues et de malhonnêtetés envers les laics pendant les sept siecles qui nous séparent de Nichiren Daishonin ?
Que représente tradiionnellement le clergé bouddhique dans l'histoire du Japon ?
Quelle était l'origine des nombreuses écoles bouddhiques se reclamant de Nichiren Daishonin ?
L'attitude loyale de la Soka Gakkai, qui avait fait d'enormes efforts pour créer une communauté harmonieuse entre moines et lalcs, avait masqué tous ces problèmes. Cela avait été possible avec les personnalités de Nichijun et de Nittatsu. Si l'on pouvait espérer jusqualors en une Nichiren Shôshü capable de se reformer pour adhérer de nouveau a l'esprit de son fondateur en s'appuyant sur un grand mouvement laic, Abe Nikken, lui, reprenait a son compte toute la tradition d'intrigues et de pouvoir malsain qui avait jalonné l'histoire de la Nichiren Shoshu. Cet homme, rétrograde, intrigant, autoritaire, au bas mot, apparait aujourd'hui sous l' eclairage des décisions qu'il vient de prendre, doté de la personnalité d'un dictateur au bord de la folie.
Comment est-il possible qu'une telle personnalité puisse prendre le pouvoir au sein de la Nichiren Shoshu, c'est ce que ce sujet expose très clairement.
L'histoire de cette école bouddhique est jalonnée d'evenements qui au-dela de sa propre existence, appartiennent au grand courant de l'histoire sociologique des écoles bouddhiques au Japon.
L'un des principaux combats de Nichiren fut, de son vivant, de dénoncer les intrigues qui entachaient la transmission des enseignements bouddhiques, puisque déjà, les moines semblaient plus attachés a leurs privilèges et a leur pouvoir qu'a leur engagement spirituel.
Sept siècles plus tard le combat de Nichiren Daishonin est toujours d'actualite.
A une exception fondamentale près : l'apparition de quelques individualités ayant réellement compris son esprit et son engagement. Citons Nikko, Nichikan, et plus pres de nous les presidents Makiguchi et Toda. Ces hommes, chacun selon son propre destin, ont du pousser haut le courage (le president Makiguchi est mort en prison) pour ne pas faillir a leur engagament spirituel et philosophique, et ils n'ont pas failli. Il y eut aussi, depuis Nikko, des hommes, totalernent inconnus aujourd'hui, plus souvent des laics que des moines, qui tous, a leur mesure, ont permis a l'esprit de Nichiren de perdurer.
La veritable transmission de maitre a disciple, comme Nikko n'a eu de cesse de le clarifier (la trahison des moines ainés lui en avait appris long sur la nature humaine !) et telle qu'il l'a realisée, ne se produit qu'a travers la prise de décision de l'homme qui a réellement fait de l'engagement philosophique et, moral de son maitre, son engagement.
Lorsque T. Makiguchi affirme sa liberté de penser en refusant, an nom du bouddhisme de Nichiren Daishonin, de se plier au culte shinto, il se dresse contre un gouvernement, militaire fascisant qui cherche a l'opprimer an travers dune « police de la pensée ».
En s'appuyant sur cette philosophie, T. Makiguchi met ses convictions et sa force an service des droits de l'Homme et de la justice et prouve ainsi la valeur du bouddhisme de Nichiren Daishonin. An même moment les bonzes de la Nichiren Shoshu acceptent de vénérer les amulettes shinto et plient devant l'autorite inique de l'Etat qui méprise la vie.
La robe de moine n'a jamais protégé contre la bassesse du cceur. Tous les clergés du monde ont failli. C'est une réalite accessible a tous, dès que l'on se penche sur l'histoire des religions.
Le bouddhisme a comme principale caractéristique d'être une philosophie entièrement dédiée a l'Homme. Il s'adresse chacun de nous dans cette composante humaine qui le relie tons et qu'il partage avec tous. Le bouddhisme de Nichiren Daishonin, enseignement qui ne laisse la place à aucun élitisme, aucune initiation, aucun seuil, qu'il soit formel et honorifique ou mystique, va plus loin encore dans cette prise en compte de l'humain dans son universalité. Qu'on y réfléchisse bien, it s'agit dune specificite très profonde et significative.
Qu'un grand mouvement laic secoue le joug du clergé traditionnel bouddhique au Japon, cela nous concerne-t-il ?
Certainement, car au-dela d'un combat spécifique, dans un contexte social très particulier, est en cause un principe universel qui s'inscrit totalement dans le voeu de Nichiren : le respect de la dignité de la vie, l'avènement de principes démocratiques et la lutte contre les privilèges.
Cette composante démocratiqne de son enseignement est tellement novatrice an XIII' siècle, qu'il faudra attendre sept siècles pour qu'aujourd'hui on la comprenne mieux.
Il est vital d'avoir une vision juste . De pouvoir mesurer combien le bouddhisme que Nikken tente de transmettre à travers sa personne et ses agissements est dénaturé , a une époque où la véritable nature de l'enseignement de Nichiren Daishonin est l'un des trésors dans lesquels l'humanité peut puiser poue créer l'avenir .
Cet avenir sera celui d'une ère de sagesse capable d'engendrer la paix ou ne sera pas .
Auteur : Ichinen29
Date : 01 avr.18, 22:58
Message : ...Et la lumière fût!..."...merci Yvon pour ce recadrage oh combien nécessaire face à la désinformation de masse...
Auteur : algol-x
Date : 02 avr.18, 08:27
Message : Ça n'a pas l'air d’intéresser grand monde votre sujet, tout comme la discussion "[Soka]Témoignages" :lol:
Auteur : Yvon
Date : 02 avr.18, 08:38
Message : Vous faite la course à l'audimat ?

Histoire de l'école Fuji -Nichiren Shoshu
1- La perte de l'héritage de Nichiren Daishonin

1-1 L'enseignement de la loi correcte

Le bouddhisme fut introduit au Japon vers le milieu du VIe siècle. Au cours des deux siècles suivants, plusieurs écoles importantes apparurent - les six écoles de Nara -, et devinrent rapidement rivales.
Le Sutra du Lotus, qui avait jouit d'un grand respect grace aux efforts de Dengyo (767-822), fondateur de l'ecole Tendai au Japon, se trouva alors relégué a une position inferieure. La periode de la « Loi formelle » s'acheva vers le milieu du Xle siècle, lorsque s'ouvrit la turbulente période des « derniers jours de la Loi », prédite dans l'enseignement de Shakyamuni. De nouveaux courants religieux d'inspiration bouddhique virent alors le jour, chacun prétendant reveler l'enseignement ultime des « derniers jours de la Loi ».
Au XII siècle, au bout de cinq siècles de confusion, un certain nombre d'ecoles avaient réussi a solidement s'implanter dans la societe japonaise. L'ecole JOdo (terre pure) ou Nembutsu enseignait que les hommes pouvaient accéder à une terre dorée a l'extrémite ouest de l'univers en venerant le bouddha Amida.
L'ecole Zen encourageait ses adeptes a chercher la boddhéite par l'introspection sans l'aide d'aucun bouddha ni sûtra.
L'ecole Shingon était sous l'influence d'enseignements ésoteriques dérivés d'un des courants du bouddhisme indien.
L'ecole Ritsu mettait l'accent sur la stricte observance des règles monastiques.
Lécole Tendai avait aussi incorporé des enseignements ésotériques, et s'était largement éloignée de l'esprit de Dengyô. Elle exerçait à cette époque une grande influence politique. Ce siècle est connu an Japon comme un siècle de malheurs incessants pour le peuple, les catastrophes naturelles (incendies, inondations, tremblements de terre...) s'enchainant sans répit avec les épidémies et les famines.

C'est dans ce contexte que, le 28 avril 1258, Nichiren Daishonin (1222-1282) révéla la Loi ultime, source de l'illumination de Shakyamuni, comme étant Nam Myoho Renge Kyo, loi accessible A tous les êtres humains. II adressa le 16 juillet 1260 le Traite pour la pacification du pays par l'etablissement de la Loi correcte (Rissho Ankoku Ron) aux autorités politiques, traité dans lequel il déclara que tous les malheurs du peuple provenaient de sa croyance en des enseignements religieux erronés, et il réfuta fermement les principales écoles de l'époque.
A partir de ce moment, toute sa vie devint un combat permanent pour établir solidement la loi correcte, face aux menaces du shogounat, protecteur d'écoles enseignant la resignation au peuple, et a celles des moines corrompus uniquement soucieux de leur prestige et de leur prospérité.
Il adopta toute sa vie une position sans compromis, afin de rétablir l'enseignement bouddhique dans toute sa pureté. Il du lutter non seulement contre les autres écoles religieuses, mais egalement contre certains de ses propres disciples qui finirent par se retourner contre lui, Chu-bô se rendant tristement célèbre lors de la persecution de Komatsubara, et Sammi-bo lors de celle de Atsuhara.
Son immense bienveillance, qui englobait même ceux qui le persécutaient, lui permit d'affirmer sans relâche sa foi dans le bouddhisme, sans fléchir devant aucune persecution, et de se révéler finalement en tant que Bouddha fondamental, vériflant point par point les predictions de Shakyamuni. Cet esprit de lutter à chaque instant "au risque de sa vie » pour les hommes ordinaires ouvrait le chemin du bonheur pour toute l'humanite. C'est donc avec le plus grand soin qu'a la fin de sa vie, Nichiren Daishonin établit sa succession, confiant son enseignement à la personne la plus capable d'en conserver sa pureté.

1.2. Les documents de transmission du Daishonin
Nichiren Daishonin désigna Nikko Shonin comme son successeur à plusieurs reprises. On connait deux documents speciftquement dédiés a cette transmission, Le document de transmission de Minobu et Le document de transmission de Ikegami. Les originaux de ces deux documents très courts — ils tiennent tous deux sur une page du Gosho — ont disparu ; mais les archives de l'école contiennent les mentions de plusieurs administrateurs témoignant de leur authenticité. Ces deux Gosho sont connus sous le nom de deux documents de transmission, en japonais Nika Sojo Sho.
A ces deux documents, il convient d'ajouter l'introduction du traité sur les 106 points de comparaisons.

1.2.1. Le document de transmission de Minobu
Au cours du mois de septembre 1282, sa santé s'etant grandement affaiblie, Nichiren décida à la demande de ses disciples de se rendre aux sources thermales de Hitachi. Avant de quitter le mont Minobu, il rédigea un document dans lequel il désigna Nikko Shonin comme son successeur. Ce Gosho porte le titre de Minobu Sofo Sho ou Nichiren Ichigo guhô fuzoku Sho, c'est a dire Le document de transmission de Minobu ou Document confiant la Loi propagee par Nichiren tout au long de sa vie. Outre la clarification apportée sur sa succession, c'est dans ce court document que l'on trouve les directives du Daishonin concernant la réalisation de la « troisième grande Loi ésotérique »'. En voici le texte :
« Moi, Nichiren, désire transmettre tous les enseignements que j'ai propagés ma vie durant a Byakuren Ajari Nikkô qui sera le chef suprême de la propagation du bouddhisme orthodoxe. Quand un souverain acceptera cette Loi le grand sanctuaire de Honmon devra être érige au pied du mont Fuji. Attendez simplement le moment propice. Ce sera le veritable grand sanctuaire du bouddhisme orthodoxe. »'
Le 8 septembre 1282, il partit pour Hitachi.

1.2.2. Le document de transmission de Ikegami
Or arrive près de la residence de Ikegarni Munenaka, l'un de ses disciples, il sentit sa fin proche et décida de ne pas poursuivre son voyage. Le 8 octobre, il confia aux six principaux moines de son école la responsabilité de la propagation de ses enseignements après sa mort. Ce sont eux que I'on a designés ensuite sous le terme des « six moines aines ». Ce sont Nikko Shonin (Byakuren Ajari Nikkô), Mimbu Ajari Nikô, Nissho, Nitcho, Nichiji, Nichirô.
Tôt dans la matinee du 13 octobre, it rédigea un petit document testamentaire de quelques lignes ou il confia ses enseignernents Nikko Shonin. Ce Gosho s'intitule Ikegami Sojo Sho ou Minobu-san Fuzoku Sho, c'està dire Le document de transmission de Ikegami ou Document de legs du Minobu-san, parce qu'il y mentionne également le temple Kuon-ji de Minobu. Comme pour le précedent document, le texte est très court :
« Je desire transmettre les cinquante ans d'enseignements du Bouddha Shakyamuni à Byakuren Ajari Nikkô, qui doit devenir le supérieur du temple du mont Minobu. Les moines et les laics qui ne respecteront pas ce testament seront des calomniateurs de la Loi.
Le treizième jour du dixième rnois de la cinquième armee de Koan, à Ikegami, province de Musashi, Nichiren. »
Il mourut ce matin-là entouré de ses principaux disciples moines et laics.

1.2.3. Les 106 points de comparaison
Dans l'année qui suivit l'inscription du Dai-Gohonzon, en 1280, Nichiren, rédigea le traité Les 106 points de comparaison. Ce document établit la supériorité des enseignernents de Nichiren sur les autres enseignernents bouddhiques.
On l'appelle egalement Document de l'heritage de la foi parce qu'il doit être transmis aux adrninistrateurs successifs de l'école. Nichiren introduisit ce traité en confiant explicitement sa succession a Nikko Shonin :
« En tant que maitre de lenseignement définitif et du bouddhisme de l'ensemencement, rnoi, Nichiren, transmet respectueusement cet enseignernent, qui doit sauver les honmes des dix mine ans et plus à venir, a mon plus proche disciple Nikko, et le resume dans cet écrit»
On voit avec quelles precautions Nichiren désigne publiquement et a plusieurs reprises Nikko Shonin comme son légataire spirituel. On devine qu'il n'a voulu laisser aucun doute à ce sujet.







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Auteur : zeste de savoir
Date : 07 avr.18, 05:28
Message :
algol-x a écrit :Ça n'a pas l'air d’intéresser grand monde votre sujet, tout comme la discussion "[Soka]Témoignages" :lol:
Il faut admettre que ces copiés collés maison...pondus pour l'édification des foules et présentés comme des paroles d'évangile...
sont comme le disait un intervenant... d'un vide abyssal ! :Bye:
Auteur : Yvon
Date : 07 avr.18, 06:26
Message : La 1er Trahison des 5 moines ainés

1.3.1. La designation des gardiens de la tombe de Nichiren
Après les funérailes de Nichiren Daishonin, Nikko Shonin ramena les cendres a Minobu et les plaça dans une tombe. Quelques mois plus tard, a l'occasion d'une cérémonie commemorative, il repartit entre lui et les cinq autres moines ainés, chacun assisté de deux disciples, l'entretien de la sépulture pendant un mois à tour de role. Cet engagement fut consignè par écrit et cosigné par cinq des six moines ainés, dont Nikko Shonin. Les cinq autres moines aines partirent alors pour leurs regions respectives.

1.3.2. Les promesses non tenues
Mais aucun d'eux ne revint remplir son devoir en temps donné. Seuls Nikko Shonin et dix des disciples presents lors de la cérémonie commemorative tinrent leur engagement. De plus, les cinq moines ainés détruisirent bon nombre de lettres écrites par leur maitre en écriture phonétique que les gens du peuple comprenaient facilement et non en caractères chinois, la langue des érudits - ; ils brulèrent tout bonnement ces lettres ou bien réutilisè-rent le papier pour leur propre usage. Ces disciples traîtres meprisèrent ces lettres que Nichiren Daishonin avait èrites pour les gens ordinaires et les rejetèrent, les considérant comme une "tache sur la réputation de leur défunt maitre. » Malgré tout le temps passé auprès de Nichiren Daishonin, ils avaient conservé une approche mondaine de l'enseignement.

1.3.2.1. Nissho
Nissho, originaire de la region de Shirnosa, l'actuelle prefecture de Chiba, avait été le premier moine a se convertir aux enseignements de Nichiren Daishonin. Après la cérémonie a la memoire de son maitre defunt, il retourna a Kamakura et y construisit le temple Myohokke-ji. II ne revint pas sur la tombe de son maitre lorsque ce fut son tour. Par la suite, il finit par se presenter comme un moine du courant Tendai, revenant ainsi a l'enseignement auquel il avait adhéré à l'âge de 15 ans.

1.3.2.2. Nichiro
Nichiro, neveu de Nissho, construisit le temple Ikegami Honmon-ji sur le lieu ou mourut Nichiren a Ikegami. Il presentait Nichiren Daishonin comme le fondateur de ce temple, et lui-même comme son successeur. Il construisit aussi le temple Myohon-ji a Hikigayatsu, a Kamakura.
Lui non plus ne prit pas son tour sur la tombe de Nichiren Daishonin, mais il revint voir Nikko Shonin beaucoup plus tard a Omosu. Cependant, il entra en désaccord avec lui sur la doctrine. Tout comme son oncle, il se déclarait lui aussi moine de l'école Tendal, et s'engagea alors dans la propagation du bouddhisme, rnais sur la base du bouddhisme de Tendal, reniant ainsi l'enseignement de son maitre.

1.3.2.3. Nichiji
Nichiji était originaire de la province de Suruga. II fit construire le temple Ren'ei-ji dans le village de Matsuno. Il se reclama lui aussi de lécole Tendai. En 1289, sept ans après la mortort de Nichiren Daishonin, il offrit un portrait de celui-ci au temple Ikegami Honmon-ji fondé par Nichiro. En 1295, il entreprit un voyage pour la propagation qui le conduisit, pense-t-on, au Hokkaido, puis dans le nord de la Chine et même jusqu'en Mongolie. Par contre, on ne sait pas bien quel genre de bouddhisme il propagea. Ce qui est sur, c'est qu'il ne revint jamais lui non plus assurer l'entretien de la tombe de son maitre.

1.3.2.4. Nitcho
Nitcho naquit au village d'Omosu, là ou Nikko Shonin établira son école. Sa mère, veuve, s'était remariée avec Toki Jonin. C'est donc le fils adoptif de ce dernier, qui le considérait comme son propre fils. Comme les autres moines aines, il déclarera appartenir au bouddhisme du courant Tendai et séloignera de l'enseignement du Daishonin. Il ne s'acquitta pas non plus de son engagement envers son maitre défunt. Plus tard, cependant, il revint servir Nikko Shonin a école de moines d'Omosu. Son demi-frère, également son homonyme, devint le premier responsable de la formation des moines an seminaire d'Omosu.

1.3.2.5. Niko
L'histoire de Niko, appelé aussi Mimbu Niko, est plus connue. II ne revint a Minobu que vers 1285, c'est a dire trois ans après la mort de son maitre. Pourtant, Nikko Shonin l'accueillit très chaleureusement et le nomma même chef instructeur des moines. Malheureusement, il séloigna très vite de la pratique correcte. Recherchant l'estime de Hakiri Sanenaga, l'intendant de la region qui pratiquait le bouddhisme du Daishonin, il l'entraina dans ses égarements, le poussant à commettre quatre actes contraires aux directives du Daishonin. Par exemple, Hakiri s'était renseigné auprès de Nikko Shonin sur le fait de frequenter les temples shinto. Evidemment, Nikko Shonin lui expliqua qu'il s'agissait d'actes contraires a l'enseignement de Nichiren. Mais Niko lui, réfutait ce point de vue pour permettre a Hakiri d'agir selon son bon plaisir et apparaitre ainsi a ses yeux comme quelqu'un de tolérant, ayant une comprehension supérieure de l'enseignement du Daishonin. Voici ce qu'en dit Nikko Shonin :
« Mimbu Ajari Niko répondit ainsi a la question de Hakiri :
« Il est écrit dans le Rissho Ankoku Ron que les divinites bouddhiques protectrices ont abandonné le pays. Cependant,Byakuren Ajari (Nikko Shonin), qui se fonde sur des textes non bouddhiques, l'interprète d'une manière subjective et se trouve donc dans l'incapacité de comprendre son sens ree»

Dans la même lettre, Nikko Shonin donna des precisions sur le comportement de Niko :
« En sollicitant des offrandes, en détournant les dons à son propre usage, en chantant des chansons paillardes en état d'ivresse, Niko se rendit ridicule et fut raillé par les autres... Certes, je deplore les actions de Niko, mais cela n'est rien coté de la réprobation de Nichiren Daishonin»

Plus que du comportement honteux de Niko, c'est l'enseignement même du Daishonin dont Nikko Shonin sinqulétait. Il poursuit :

« Mimbu Ajari Niko est doté d'une profonde avidité mondaine. Il flatte les puissants et se montre orgueilleux devant les faibles. Le coeur de ce moine s'est avili. Il ne cherche pas a protéger la doctrine. En réalite, il veut la détruire. C'est ce que j'ai pu observer pendant ces trots dernières années. Il m'est arrivé de lui indiquer ses erreurs ou de lui expliquer en quoi il deviait de l'enseignement de Nichiren Daishonin, mais il n'a jamais daigné suivre mes conseils
Sous l'influence de Niko, Hakiri fit sculpter une statue du Bouddha Shakyamuni, visita et pria dans des temples shintoistes, contribua à la construction d'un monument Nembutsu à Fukushi et fit même construire un temple pour cette école que Nichiren avait si clairement refutée ! De plus, Niko se déclarait moine du bouddhisme de Tendai parce qu'il n'avait pas conscience de l'importance de Nichiren Daishonin. Son comportement insensé pervertit Hakiri qui en vint à diffamer Nikko Shonin.
Auteur : algol-x
Date : 07 avr.18, 09:32
Message :
Yvon a écrit :La 1er Trahison des 5 moines ainés

1.3.1. La designation des gardiens de la tombe de Nichiren
Après les funérailes de Nichiren Daishonin, Nikko Shonin ramena les cendres a Minobu et les plaça dans une tombe. Quelques mois plus tard, a l'occasion d'une cérémonie commemorative, il repartit entre lui et les cinq autres moines ainés, chacun assisté de deux disciples, l'entretien de la sépulture pendant un mois à tour de role. Cet engagement fut consignè par écrit et cosigné par cinq des six moines ainés, dont Nikko Shonin. Les cinq autres moines aines partirent alors pour leurs regions respectives.

1.3.2. Les promesses non tenues
Mais aucun d'eux ne revint remplir son devoir en temps donné. Seuls Nikko Shonin et dix des disciples presents lors de la cérémonie commemorative tinrent leur engagement. De plus, les cinq moines ainés détruisirent bon nombre de lettres écrites par leur maitre en écriture phonétique que les gens du peuple comprenaient facilement et non en caractères chinois, la langue des érudits - ; ils brulèrent tout bonnement ces lettres ou bien réutilisè-rent le papier pour leur propre usage. Ces disciples traîtres meprisèrent ces lettres que Nichiren Daishonin avait èrites pour les gens ordinaires et les rejetèrent, les considérant comme une "tache sur la réputation de leur défunt maitre. » Malgré tout le temps passé auprès de Nichiren Daishonin, ils avaient conservé une approche mondaine de l'enseignement.

1.3.2.1. Nissho
Nissho, originaire de la region de Shirnosa, l'actuelle prefecture de Chiba, avait été le premier moine a se convertir aux enseignements de Nichiren Daishonin. Après la cérémonie a la memoire de son maitre defunt, il retourna a Kamakura et y construisit le temple Myohokke-ji. II ne revint pas sur la tombe de son maitre lorsque ce fut son tour. Par la suite, il finit par se presenter comme un moine du courant Tendai, revenant ainsi a l'enseignement auquel il avait adhéré à l'âge de 15 ans.

1.3.2.2. Nichiro
Nichiro, neveu de Nissho, construisit le temple Ikegami Honmon-ji sur le lieu ou mourut Nichiren a Ikegami. Il presentait Nichiren Daishonin comme le fondateur de ce temple, et lui-même comme son successeur. Il construisit aussi le temple Myohon-ji a Hikigayatsu, a Kamakura.
Lui non plus ne prit pas son tour sur la tombe de Nichiren Daishonin, mais il revint voir Nikko Shonin beaucoup plus tard a Omosu. Cependant, il entra en désaccord avec lui sur la doctrine. Tout comme son oncle, il se déclarait lui aussi moine de l'école Tendal, et s'engagea alors dans la propagation du bouddhisme, rnais sur la base du bouddhisme de Tendal, reniant ainsi l'enseignement de son maitre.

1.3.2.3. Nichiji
Nichiji était originaire de la province de Suruga. II fit construire le temple Ren'ei-ji dans le village de Matsuno. Il se reclama lui aussi de lécole Tendai. En 1289, sept ans après la mortort de Nichiren Daishonin, il offrit un portrait de celui-ci au temple Ikegami Honmon-ji fondé par Nichiro. En 1295, il entreprit un voyage pour la propagation qui le conduisit, pense-t-on, au Hokkaido, puis dans le nord de la Chine et même jusqu'en Mongolie. Par contre, on ne sait pas bien quel genre de bouddhisme il propagea. Ce qui est sur, c'est qu'il ne revint jamais lui non plus assurer l'entretien de la tombe de son maitre.

1.3.2.4. Nitcho
Nitcho naquit au village d'Omosu, là ou Nikko Shonin établira son école. Sa mère, veuve, s'était remariée avec Toki Jonin. C'est donc le fils adoptif de ce dernier, qui le considérait comme son propre fils. Comme les autres moines aines, il déclarera appartenir au bouddhisme du courant Tendai et séloignera de l'enseignement du Daishonin. Il ne s'acquitta pas non plus de son engagement envers son maitre défunt. Plus tard, cependant, il revint servir Nikko Shonin a école de moines d'Omosu. Son demi-frère, également son homonyme, devint le premier responsable de la formation des moines an seminaire d'Omosu.

1.3.2.5. Niko
L'histoire de Niko, appelé aussi Mimbu Niko, est plus connue. II ne revint a Minobu que vers 1285, c'est a dire trois ans après la mort de son maitre. Pourtant, Nikko Shonin l'accueillit très chaleureusement et le nomma même chef instructeur des moines. Malheureusement, il séloigna très vite de la pratique correcte. Recherchant l'estime de Hakiri Sanenaga, l'intendant de la region qui pratiquait le bouddhisme du Daishonin, il l'entraina dans ses égarements, le poussant à commettre quatre actes contraires aux directives du Daishonin. Par exemple, Hakiri s'était renseigné auprès de Nikko Shonin sur le fait de frequenter les temples shinto. Evidemment, Nikko Shonin lui expliqua qu'il s'agissait d'actes contraires a l'enseignement de Nichiren. Mais Niko lui, réfutait ce point de vue pour permettre a Hakiri d'agir selon son bon plaisir et apparaitre ainsi a ses yeux comme quelqu'un de tolérant, ayant une comprehension supérieure de l'enseignement du Daishonin. Voici ce qu'en dit Nikko Shonin :
« Mimbu Ajari Niko répondit ainsi a la question de Hakiri :
« Il est écrit dans le Rissho Ankoku Ron que les divinites bouddhiques protectrices ont abandonné le pays. Cependant,Byakuren Ajari (Nikko Shonin), qui se fonde sur des textes non bouddhiques, l'interprète d'une manière subjective et se trouve donc dans l'incapacité de comprendre son sens ree»

Dans la même lettre, Nikko Shonin donna des precisions sur le comportement de Niko :
« En sollicitant des offrandes, en détournant les dons à son propre usage, en chantant des chansons paillardes en état d'ivresse, Niko se rendit ridicule et fut raillé par les autres... Certes, je deplore les actions de Niko, mais cela n'est rien coté de la réprobation de Nichiren Daishonin»

Plus que du comportement honteux de Niko, c'est l'enseignement même du Daishonin dont Nikko Shonin sinqulétait. Il poursuit :

« Mimbu Ajari Niko est doté d'une profonde avidité mondaine. Il flatte les puissants et se montre orgueilleux devant les faibles. Le coeur de ce moine s'est avili. Il ne cherche pas a protéger la doctrine. En réalite, il veut la détruire. C'est ce que j'ai pu observer pendant ces trots dernières années. Il m'est arrivé de lui indiquer ses erreurs ou de lui expliquer en quoi il deviait de l'enseignement de Nichiren Daishonin, mais il n'a jamais daigné suivre mes conseils
Sous l'influence de Niko, Hakiri fit sculpter une statue du Bouddha Shakyamuni, visita et pria dans des temples shintoistes, contribua à la construction d'un monument Nembutsu à Fukushi et fit même construire un temple pour cette école que Nichiren avait si clairement refutée ! De plus, Niko se déclarait moine du bouddhisme de Tendai parce qu'il n'avait pas conscience de l'importance de Nichiren Daishonin. Son comportement insensé pervertit Hakiri qui en vint à diffamer Nikko Shonin.
Beurk ! La haine comme anti-dépresseur et facteur de cohésion ! L'hystérie collective à besoin de désigner des ennemis ! c'est moche !

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 07 avr.18, 17:13
Message : 1.3.3. Le départ de Minobu

Devant les oppositions répétées de Nikô et de Hakiri Sanenaga et voyant qu'ils ne tenaient aucun compte de ses avertissements, Nikko Shonin se souvint du décret de Nichiren : « .Lorsque le seigneur de la region se rebellera contre la Loi correcte, ma vie n'habitera plus Minobu. » Au debut du printemtps 1289, Nikko Shonin abandonna finalement et a regret le temple Kuon-ji. Il explique ainsi le déchirement qui est le sien :

« Quitter le mont Minobu n'est en rien mon honneur, ma fierté ou même ma volonté. Il m'est difficile d'exprimer les émotions qui m'agitent. Neanmoins, en y reflechissant bien, le plus important est d'assurer la succession et de propager la doctrine de Nichiren Daishonin dans le monde. Je n'ai jamais envisagé que les cinq moines aines se retourneraient contre leur maitre. Moi seul, Nikko, suis conscient d'accomplir le voeux de kosen-rufu en protégeant la justice de Nichiren Daishonin. Je n'ai jamais oublie la volonté de mon maitre."»

Le 59e administrateur Nichiko commente ainsi ce passage :
« Certaines phrases sont tres difficiles a saisir, comme s'il avait du se briser les os en morceaux [...] A chaque lois que j'ai lu cette lettre, je n'ai pu retenir mes larmes ..."
Dans la Reponse au seigneur Hara, datée du 16 decembre 1288, plusieurs mois avant le depart de Minobu, Nikko Shonin décrit les oppositions des moines disciples de Nichiren Daishonin de Kamakura et de Niko et Hakiri. Elle laisse penser que Nikko avait longuement pesé sa decision de partir, contrairement a ce qu'en dit Hakiri qui lui reprocha de s'être « enfui » de Minobu.

1.4. La création de nouvelles écoles Nichiren

Dés que Nikko Shonin eut quitté le Kuon-,ji, Niko prit possession du temple. Il y exposa sa propre vision du bouddhisme et donna ainsi naissance a une nouvelle école Nichiren : l'école Minobu qui devint la Nichiren Shû . Il rejeta notamment la pratique de shakubuku" pour adopter exclusivement celle de shoju". La difference de comportement avec renseignement de Nichiren devint flagrante quand cette ecole béneflcia du soutien du gouvernement pendant la période Edo, et plus encore lorsqu'elle collabora avec le gouvernement militaire avant et pendant la seconde guerre mondiale, tout comme la Nichiren Shoshû.

Témoin des déviations des cinq autres moines ainss, Nikko Shonin chercha toujours à les corriger. Il dénonça leurs erreurs, notamment dans son écrit Directives pour l'ecole Fuji et réfutation des cinq moines ainés . Il utilisa ces trahisons pour enseigner à ses disciples l'esprit de son maitre Nichiren. Il explique dans une autre lettre :
« Vous devriez comprendre clairement que les enseignements de Nichiren Daishonin nous apprennent que, si nous ne desavouons pas ces mauvais maitres qui s'opposent à Nichiren Daishonin, nous commettons, nous aussi, un acte d'opposition. Vous devriez considérer tout particulièrement ce que Nichiren Daishonin ressentirait face a de tels evènements.»
et encore :
« Je suis convaincu, en tant que disciple de Nichiren Daishonin, que c'est un grand honneur de refuter les conceptions de Niko et d'enseigner la doctrine de mon maitre. L'âme de celui-ci aurait-elle pénétré mon esprit ? [...] Ma détermination à respecter l'enseignement de Nichiren Daishonin n'a jamais varié :
jusqu'au dernier jour, j'enseignerai la doctrine sans jamais laisser la moindre place à la flatterie."»

Bien que les cinq moines ainés aient été des disciples proches du Daishonin, aucun d'eux n'avait intégré son désir profond de sauver tous les hommes au point de perpétuer son action. De plus, ils etaient jaloux de Nikko Shonin qui avait été designe par leur maitre comme son légataire spirituel.
Chacun d'eux se reconnaissait bien comme disciple de Nichiren Daishonin, mais le considérait lui-même comme le successeur de Tendai, et non comme le veritable réformateur du bouddhisme de l'epoque des « derniers jours de la Loi ». La plupart créèrent leur propre temple, dispensant leur propre vision du bouddhisme. Nikko Shonin explique ainsi leur attitude frileuse :
« Cinq moines parmi les six disciples principaux de Nichiren Daishonin changèrent le nom de leur maitre en se disant disciples de Tendai. Par crainte que leur temple ne soit détruits, ils envoyèrent une lettre signifiant leur adhesion aux cérémonies de pratiques et de prières pour le gouvernement, selon la doctrine de l'école Tendai. C'est ainsi qu'ils parvinrent facilement sauver leur temple.»

Les écoles dont ils furent à l'origine portèrent tout d'abord leurs noms respectifs, se scindant à leur tour en d'autres écoles dont certaines existent encore aujourd'hui.
Nikko Shonin fut affligé, non pas d'être trahi personnellement par les autres moines, mais parce que dans la confusion que la jalousie avait fait naitre dans leur esprit, ils avaient perdu de vue l'esprit veritable de Nichiren Daishonin et ses dernières volontés au sujet de la transmission de la Loi dans l'avenir. Nikko Shonin comprit que désormais il dépendait entièrement de lui que le bouddhisme orthodoxe se développât ou s'effondrat. C'est pourquoi il mit en garde, non seulement ses disciples du moment, mais aussi ses disciples futurs, contre la dèviation de la doctrine originelle de Nichiren Daishonin :

« Tout d'abord la veritable volonté de Nichiren Daishonin n'était nulle part ailleurs que dans l'enseignement fondamental du Sûtra du Lotus. Néanmoins, les cinq moines hérétiques, en rejetant cet enseignement profond, ont altéré la doctrine. A plus forte raison, leurs disciples à venir commencent à professer arbitrairement divers enseignements.»
Auteur : zeste de savoir
Date : 07 avr.18, 20:24
Message :
Yvon a écrit :La 1er Trahison des 5 moines ainés

1.3.2. Les promesses non tenues
Mais aucun d'eux ne revint remplir son devoir en temps donné. Seuls Nikko Shonin et dix des disciples presents lors de la cérémonie commemorative tinrent leur engagement. Malgré tout le temps passé auprès de Nichiren Daishonin, ils avaient conservé une approche mondaine de l'enseignement.
algol-x a écrit : Beurk ! La haine comme anti-dépresseur et facteur de cohésion ! L'hystérie collective à besoin de désigner des ennemis ! c'est moche !

:levitation:
Pas faux ! :Bye:

Les germes d'intolérance et de fanatisme contenu dans les "enseignements" de Nichiren se sont retrouvés dans les comportements de ses successeurs qui n'ont pas manqué de se critiquer et de s'invectiver entre eux, dés la mort de leur "guide"...Ca se voit dés l'instant ou l'on jette un oeil a ce texte. Ecrit à mon avis pour entretenir l'idée chez les adeptes du culte, qu'ils sont seuls dépositaires de l'"enseignement correct" et accessoirement les incitants à haïr tel ou tel ennemi ! :hi:
Auteur : Yvon
Date : 07 avr.18, 21:08
Message : Réflexions gratuites ne reposant sur rien

1.5. La fondation du Taiseki-ji

Emportant le Dai-Gohonzon, les cendres de Nichiren Daishonin, ses écrits et les autres trésors de l'ecole, Nikko Shonin se rendit chez les Yui, la famille de son grand-père maternel, à Kawai, dans la region du mont Fuji. Lorsqu'il arriva chez eux, le seigneur Nanjo Tokimitsu de Ueno, une région proche du mont Fuji, vint le voir et lui proposa de venir vivre à Ueno.
Nikko Shonin partageait le désir de Nichiren Daishonin de faire construire le Grand Sanctuaire auprès du mont Fuji. Il faisait confiance à la foi profonde et sincère de la famille de Tokiraitsu et pensait que Ueno conviendrait parfaitement comme centre de propagation. Il fut heureux d'accepter l'offre de Nanjô Tokimitsu et déménagea pour habiter le temple de la famine Nanjô a Ueno, leMyôren-ji.

A quelques kilometres de la residence des Nanjô se trouvait une vaste plaine appelée Oishigahara, littéralement « champ de grosses pierres ». Cet emplacement offrait une vue privilégiée sur le mont Fuji et la baie de Suruga. Un certain nombre de disciples, moines et laics, travaillèrent avec Nikko Shonin à débroussailler et à cultiver la terre. Un petit temple comprenant quelques logements, le Dai-bo, fut finalement inauguré le 12 octobre 1290, huit ans après la mort de Nichiren Daishoriin. Nikko Shonin avait alors 44 ans.
Au Dai-bô, les disciples de Nikko Shonin adjoignirent le Renzo¬bo puis d'autres logements et d'autres temples dit d'accueil qu'ils construisirent les uns après les autres, jetant ainsi les bases de ce qui allait devenir le Taiseki-ji.
Auteur : algol-x
Date : 07 avr.18, 22:42
Message :
Yvon a écrit :Réflexions gratuites ne reposant sur rien

1.5. La fondation du Taiseki-ji

Emportant le Dai-Gohonzon, les cendres de Nichiren Daishonin, ses écrits et les autres trésors de l'ecole, Nikko Shonin se rendit chez les Yui, la famille de son grand-père maternel, à Kawai, dans la region du mont Fuji. Lorsqu'il arriva chez eux, le seigneur Nanjo Tokimitsu de Ueno, une région proche du mont Fuji, vint le voir et lui proposa de venir vivre à Ueno.
Nikko Shonin partageait le désir de Nichiren Daishonin de faire construire le Grand Sanctuaire auprès du mont Fuji. Il faisait confiance à la foi profonde et sincère de la famille de Tokiraitsu et pensait que Ueno conviendrait parfaitement comme centre de propagation. Il fut heureux d'accepter l'offre de Nanjô Tokimitsu et déménagea pour habiter le temple de la famine Nanjô a Ueno, leMyôren-ji.

A quelques kilometres de la residence des Nanjô se trouvait une vaste plaine appelée Oishigahara, littéralement « champ de grosses pierres ». Cet emplacement offrait une vue privilégiée sur le mont Fuji et la baie de Suruga. Un certain nombre de disciples, moines et laics, travaillèrent avec Nikko Shonin à débroussailler et à cultiver la terre. Un petit temple comprenant quelques logements, le Dai-bo, fut finalement inauguré le 12 octobre 1290, huit ans après la mort de Nichiren Daishoriin. Nikko Shonin avait alors 44 ans.
Au Dai-bô, les disciples de Nikko Shonin adjoignirent le Renzo¬bo puis d'autres logements et d'autres temples dit d'accueil qu'ils construisirent les uns après les autres, jetant ainsi les bases de ce qui allait devenir le Taiseki-ji.
Nikkō a également fondé le Taisekiji, mais n'y resta que brièvement, laissant son disciple de confiance: Nichimoku Shōnin, diriger le Temple. Nikkō fonda un temple et un centre d'étude dans le voisinage, appelé Omosu Danjo (aujourd'hui, le Temple Honmonji Kitayama, à ne pas confondre avec Nishiyama Honmonji).

L'école d'origine de Nikkō aussi connu comme la lignée Fuji, avant la rupture avec le Taisekiji était composée de temples principaux en plus du Taisekiji Honmonji Kitayama, Shimojō Myōrenji, Koizumi Kuonji (à l'origine le temple de Renzōbō qui était dans la possession de Taisekiji), Nishiyama Honmonji, Hota Myōhonji, et Izu Jitsujōji. Il y a aussi beaucoup d'autres temples de l'école Nikkō (ou Nikkō Monryū), ci-dessus ne sont mentionnés que huit temples majeurs qui étaient autrefois affiliés l'un à l'autre. Aujourd'hui, ces temples principaux de la lignée Fuji sont affiliées comme suit:

- Taisekiji: temple principal de la Nichiren Shōshū: de ce temple sont dérivés: Shōshinkai,
Myōshinkō, Kenshōkai, Sōka Gakkai et SGI)
- Kitayama Honmonji: Nichiren Shū
- Koizumi Kuonji: Nichiren Shū
- Hota Myōhonji: Temple indépendants
- Shimojō Myōrenji: Nichiren Shōshū
- Nishiyama Honmonji: temple principal de Honmon Shōshū
- Kyōtō Yōbōji: temple principal de la Nichiren Honshū
- Izu Jitsujōji: Nichiren Shū

http://nichiren-shu.org/
Auteur : Yvon
Date : 07 avr.18, 23:01
Message : Les sources de la Nichiren Shû et Fuji Nichiren - Shoshu ne valent rien . On a déjà pus le remarquer maintes foi .

1.5.1. La création dune école de moines

A la même époque, Ishikawa Yoshitada , l'intendant du village voisin d'Omosu, proposa a Nikko Shonin de venir sinstaller dans un temple construit sur son domaine. Nikko Shonin accepta et s'y installa en 1298. A Omosu, à quelques kilomètres de Ueno, il fonda une école pour étude bouddhique et, avec des érudits a sa tête tels que Nitchô, le fils de Toki Jonin, et Nichijun, se chargea d'instruire tous les moines. Il pensait qu'il était vital de former des moines capables de mener a bien la propagation de l'enseignement de Nichiren Daishonin. Ainsi, les érudits qui recevalent les enseignements de Nikko Shonin chaque matin, en retour les retransmettaient aux étudiants qui venaient chaque soir du Taiseki-ji.
Un anecdote montre que Nikko Shonin faisait preuve de la même rigueur que son maitre pour l'entrainement des successeurs. Un jour, il expulsa Nichizon, un de ses disciples, qui s'était laissé distraire par les feuilles qui tombaient d'un poirier du jardin où il donnait un cours. Cette sévérite fut salutaire à Nichizon, qui comprit que son attitude manquait de sérieux, tant et si bien quill devint un ardent propagateur du bouddhisme.
C'est lui qui accompagnera Nichimoku Shonin lors de son dernier voyage.
Nikko Shonin continuait aussi inlassablement a propager l'esprit de son maitre avec l'aide de disciples cornme Nichimoku Shonin.

1.5.2. La designation des successeurs
1.5.2.1. Les six disciples principaux
Nom date mort
Nichimoku 1260 1333
Nikke 1252 1334
Nisshu ? 1329
Nichizen ? 1331
Nissen 1262 1357
Nichijo ? ?

Table 1.2 : les six disciples principaux de Nikko Shonin

En 1298, Nikko Shonin nomma six disciples principaux : Nichimoku Shonin qui deviendra son successeur , Nikke, Nisshu, Nichizen, Nissen et Nichigi.
Nikke entra dans la vie religieuse sous la direction de Nikko Shonin. Il participa a l'entretien de la tombe de Nichiren Daishonin. II construisit le temple d'accueil qui porte son nom, Jakunichi-bô, au Taiseki-ji. En 1324, il devint le premier principal du temple Myôren-ji construit par Nanjô Tokimitsu.
Nisshu et Nichizen ainsi qu'un certain Nichiben étaient moines au temple Ryâsen-ji, de l'école Tendai, à Atsuhara. Nichizen était pour sa part lié a la famine Yui de Kawai, la lignée maternal de Nikko Shonin. Ils furent convertis an bouddhisme orthodoxe par Nikko Shonin. Bien que menacés par leur supérieur adjoint Gyochi, Nisshu et Nichiben restèrent au Rûysen-ji et convertirent de nombreuses personnes des villages environnants. On sait que c'est ce Gyochi, jaloux et inquiet du succès de la propagation de ses moines, qui poussa les autorités a la persecution d'Atsuhara.
Il incarne typiquement le troisieme grand ennemi décrit dans le 13° chapitre Kanji du Sara du Lotus. Nisshu construisit le temple d'accueil Rikyô-bô au Taiseki-ji, et Nichizen y construisit le Minami-no-bo.
Nissen aussi connu sous le nom de Joren-bo ou Hyakkan-bo, entra dans la vie monastique sous la direction de Nikke. En 1334, l'année suivant le décès de Nikko Shonin, il eut un débat avec Nichidai, un des six nouveaux disciples de Nikko Shonin, pour déterminer s'il était ou non nécessaire de reciter l'intégralité du chapitre Hoben du Sutra du Lotus pendant Gongyo. Nissen insistait sur le fait que cela n'était pas nécessaire, argument basé sur l'imnpossibilité d'atteindre l'illumination par l'enseignement théorique. Ils ne parvinrent pas à se mettre d'accord. Nissen construisit le temple daccueil qui porte son nom Joren-bo, appelé plus tard le Hyakkan-bo. Il construisit également le temple Takase Honmon¬ji dans la province de Sanuki ou iil partit propager la Loi.
Quand a Nichijo, on ne sait rien de lui.
Auteur : zeste de savoir
Date : 08 avr.18, 03:55
Message :
Yvon a écrit :Réflexions gratuites ne reposant sur rien

1.5. La fondation du Taiseki-ji

Emportant le Dai-Gohonzon, les cendres de Nichiren Daishonin, ses écrits et les autres trésors de l'ecole, Nikko Shonin se rendit chez les Yui, la famille de son grand-père maternel, à Kawai, dans la region du mont Fuji. Lorsqu'il arriva chez eux, le seigneur Nanjo Tokimitsu de Ueno, une région proche du mont Fuji, vint le voir et lui proposa de venir vivre à Ueno.
Nikko Shonin partageait le désir de Nichiren Daishonin de faire construire le Grand Sanctuaire auprès du mont Fuji. Il faisait confiance à la foi profonde et sincère de la famille de Tokiraitsu et pensait que Ueno conviendrait parfaitement comme centre de propagation. Il fut heureux d'accepter l'offre de Nanjô Tokimitsu et déménagea pour habiter le temple de la famine Nanjô a Ueno, leMyôren-ji.

A quelques kilometres de la residence des Nanjô se trouvait une vaste plaine appelée Oishigahara, littéralement « champ de grosses pierres ». Cet emplacement offrait une vue privilégiée sur le mont Fuji et la baie de Suruga. Un certain nombre de disciples, moines et laics, travaillèrent avec Nikko Shonin à débroussailler et à cultiver la terre. Un petit temple comprenant quelques logements, le Dai-bo, fut finalement inauguré le 12 octobre 1290, huit ans après la mort de Nichiren Daishoriin. Nikko Shonin avait alors 44 ans.
Au Dai-bô, les disciples de Nikko Shonin adjoignirent le Renzo¬bo puis d'autres logements et d'autres temples dit d'accueil qu'ils construisirent les uns après les autres, jetant ainsi les bases de ce qui allait devenir le Taiseki-ji.
Mais si, ça veut dire quelque chose, suffit de comprendre le français ! :Bye:

Les germes d'intolérance et de fanatisme contenu dans les "enseignements" de Nichiren se sont retrouvés dans les comportements de ses successeurs qui n'ont pas manqué de se critiquer et de s'invectiver entre eux, dés la mort de leur "guide"...Ca se voit dés l'instant ou l'on jette un oeil a ce texte. Ecrit à mon avis pour entretenir l'idée chez les adeptes du culte, qu'ils sont seuls dépositaires de l'"enseignement correct" et accessoirement les incitants à haïr tel ou tel ennemi ! :hi:
Auteur : Yvon
Date : 08 avr.18, 04:27
Message : :hi:
Auteur : zeste de savoir
Date : 08 avr.18, 04:58
Message :
Yvon a écrit :1.5.2.2. Les six nouveaux disciples


A l'age de 86 ans, Nikko Shonin s'inquiétait toujours pour la propagation future de la Loi et la survivance de l'enseignement de son maitre. En 1332, soit trente ans après avoir désigne ses principaux disciples, il désigna parmi ses disciples moines une nouvelle génération de successeurs. Il s'agissait de Nichido, Nichimyo, Nitcho, Nichijo, Nichigô et Nichidai. Un an plus tard, c'est l'un d'eux, Nichido, que Nichimoku Shonin désigna comme le 4e administrateur.
Nitchô, aussi appelé Jakusen-bo, était le fils de Told Jonin, et donc le demi-frère de Nitchô, un des six moines ainés de Nichiren.
Il était très érudit, versé a la fois dans la litterature bouddhique et non bouddhique. C'est pourquoi Nikko Shonin en fit le premier chef instructeur de son école d'Omosu. Nikko Shonin lui aurait aussi fait écrire un plan de son ouvrage Fuji Isseki Monto Zonji no Koto (Directives pour les croyants de l'école Fuji). A l'origine, Nitchô était un disciple de Niko, un des six moines ainé de Nichiren Daishonin. Cependant, quand Niko commença a s'oppo-ser a Nikko Shonin, il choisit de suivre ce dernier.
Nichigo, originaire d'une province du nord, avait suivi Nisse, un disciple du Daishonin, à son retour au Taiseki-ji. II servit plus tard Nichimoku Shonin et se rendit également au séminaire d'Omosu où il rencontra Nikko Shonin et étudia sous sa direction. Bien qu'il semble a première vue un disciple proche de Nikko Shonin et de Nichimoku Shonin, il suivra la voie des cinq moines ainés et, par son comportement créera de graves troubles
au temple principal".
Nichidai appartenait à la famille Yui de Kawai, la famille de Nikko Shonin. II étudia avec Nikko Shonin au séminaire d'Omosu et se consacra à la propagation à Kawai et Ueno. II est connu pour son débat avec Nissen" sur la recitation du Gongyo. Pour défendre son point de vue selon lequel il fallait reciter le chapitre Hoben en entier, il se trouva contraint de soutenir que les enseignements théorique et essentiel du Sutra du Lotus étaient d'une égale profondeur, ce qui allait bien sur à l'encontre de l'enseignement de Nichiren Daishonin. Réfuté publiquement par Nichido, le 4éme administrateur, il décida de quitter Omosu. Il se rendit a Nishiyama ou il construisit le temple Nishiyama Honmon-ji.
Nous ne possédons aucun élément sur les trois autres disciples.
Les germes d'intolérance et de fanatisme contenu dans les "enseignements" de Nichiren se sont retrouvés dans les comportements de ses successeurs qui n'ont pas manqué de se critiquer et de s'invectiver entre eux, dés la mort de leur "guide"...Ca se voit dés l'instant ou l'on jette un oeil a ce texte. Ecrit à mon avis pour entretenir l'idée chez les adeptes du culte, qu'ils sont seuls dépositaires de l'"enseignement correct" et accessoirement les incitants à haïr tel ou tel ennemi ! :hi:
Auteur : Yvon
Date : 08 avr.18, 05:26
Message : 1.5.2.2. Les six nouveaux disciples


A l'age de 86 ans, Nikko Shonin s'inquiétait toujours pour la propagation future de la Loi et la survivance de l'enseignement de son maitre. En 1332, soit trente ans après avoir désigne ses principaux disciples, il désigna parmi ses disciples moines une nouvelle génération de successeurs. Il s'agissait de Nichido, Nichimyo, Nitcho, Nichijo, Nichigô et Nichidai. Un an plus tard, c'est l'un d'eux, Nichido, que Nichimoku Shonin désigna comme le 4e administrateur.
Nitchô, aussi appelé Jakusen-bo, était le fils de Told Jonin, et donc le demi-frère de Nitchô, un des six moines ainés de Nichiren.
Il était très érudit, versé a la fois dans la litterature bouddhique et non bouddhique. C'est pourquoi Nikko Shonin en fit le premier chef instructeur de son école d'Omosu. Nikko Shonin lui aurait aussi fait écrire un plan de son ouvrage Fuji Isseki Monto Zonji no Koto (Directives pour les croyants de l'école Fuji). A l'origine, Nitchô était un disciple de Niko, un des six moines ainé de Nichiren Daishonin. Cependant, quand Niko commença a s'oppo-ser a Nikko Shonin, il choisit de suivre ce dernier.
Nichigo, originaire d'une province du nord, avait suivi Nisse, un disciple du Daishonin, à son retour au Taiseki-ji. II servit plus tard Nichimoku Shonin et se rendit également au séminaire d'Omosu où il rencontra Nikko Shonin et étudia sous sa direction. Bien qu'il semble a première vue un disciple proche de Nikko Shonin et de Nichimoku Shonin, il suivra la voie des cinq moines ainés et, par son comportement créera de graves troubles
au temple principal".
Nichidai appartenait à la famille Yui de Kawai, la famille de Nikko Shonin. II étudia avec Nikko Shonin au séminaire d'Omosu et se consacra à la propagation à Kawai et Ueno. II est connu pour son débat avec Nissen" sur la recitation du Gongyo. Pour défendre son point de vue selon lequel il fallait reciter le chapitre Hoben en entier, il se trouva contraint de soutenir que les enseignements théorique et essentiel du Sutra du Lotus étaient d'une égale profondeur, ce qui allait bien sur à l'encontre de l'enseignement de Nichiren Daishonin. Réfuté publiquement par Nichido, le 4éme administrateur, il décida de quitter Omosu. Il se rendit a Nishiyama ou il construisit le temple Nishiyama Honmon-ji.
Nous ne possédons aucun élément sur les trois autres disciples.
Auteur : algol-x
Date : 08 avr.18, 06:16
Message :
zeste de savoir a écrit :Les germes d'intolérance et de fanatisme contenu dans les "enseignements" de Nichiren se sont retrouvés dans les comportements de ses successeurs qui n'ont pas manqué de se critiquer et de s'invectiver entre eux, dés la mort de leur "guide"...Ca se voit dés l'instant ou l'on jette un œil a ce texte. Écrit à mon avis pour entretenir l'idée chez les adeptes du culte, qu'ils sont seuls dépositaires de l'"enseignement correct" et accessoirement les incitants à haïr tel ou tel ennemi !
Plutôt que l'histoire d'une déviation c'est plutôt l'histoire des conflits entre les différentes factions Nichirénistes, la Soka Gakkai travaillant afin que ces conflits ressurgissent notamment comme vous le dites: "pour entretenir l'idée chez les adeptes du culte, qu'ils sont seuls dépositaires de l'"enseignement correct" et accessoirement les incitants à haïr tel ou tel ennemi " on peut imaginer ce que serait "kosen rufu" (la paix mondiale) que promet cette "organisation" !

Bonne soirée :)
Auteur : Yvon
Date : 08 avr.18, 07:25
Message : :hi:
Auteur : zeste de savoir
Date : 08 avr.18, 07:29
Message :
zeste de savoir a écrit :Les germes d'intolérance et de fanatisme contenu dans les "enseignements" de Nichiren se sont retrouvés dans les comportements de ses successeurs qui n'ont pas manqué de se critiquer et de s'invectiver entre eux, dés la mort de leur "guide"...Ca se voit dés l'instant ou l'on jette un œil a ce texte. Écrit à mon avis pour entretenir l'idée chez les adeptes du culte, qu'ils sont seuls dépositaires de l'"enseignement correct" et accessoirement les incitants à haïr tel ou tel ennemi !
algol-x a écrit : Plutôt que l'histoire d'une déviation c'est plutôt l'histoire des conflits entre les différentes factions Nichirénistes, la Soka Gakkai travaillant afin que ces conflits ressurgissent notamment comme vous le dites: "pour entretenir l'idée chez les adeptes du culte, qu'ils sont seuls dépositaires de l'"enseignement correct" et accessoirement les incitants à haïr tel ou tel ennemi " on peut imaginer ce que serait "kosen rufu" (la paix mondiale) que promet cette "organisation" !

Bonne soirée :)
La pratique étant entièrement basée sur la répétition, ça en deviendrait presque une mode de fonctionnement chez certains, peut etre l'habitude de réciter des mantras en boucle et en quantité importante, de lire les mêmes injonctions, d'avoir la répétition d'une historicité refabriquée. C'est presque des cas d'école par moment ! :stop:
Auteur : Yvon
Date : 08 avr.18, 07:30
Message : La trahison des moines ce n'est rien comparé à ce qui à la déviation va suivre au fils des siècles , le paroxysme étant les évènements durant la seconde guerre mondiale .

1.6. Les 26 articles de preventions
Dans le coeur de Nikko, le désir de réaliser kosen-rulu en sauvant tous les hommes ordinaires, testament du Daishonin, brûla continuellement jusqu'à son dernier jour. Dans l'accomplissement de cette tâche, la base de tout consiste ne jamais dévier, si peu que ce soit, de l'enseignement de Nichiren Daishonin. C'est là l'esprit originel de l'école Fuji. Au crépuscule de sa vie, l'insouciance et la légèreté de certains moines en matière de doctrine devaient être pour Nikko un soucis constant. Il devait se dire : « Pour ne pas dévier de la croyance correcte, quelles sont les règles que les disciples de Nichiren Daishonin devraient toujours garder en memoire dans le futur ? » Il laissa donc par écrit une série de 26 recommendations destinées aux moines :
les 26 articles de prevention. Ce sont des mises en garde très sevères visant a préserver l'école d'interpretations érronées de l'enseignement de Nichiren et de tout relâchement dans le mode de vie des moines.


1.'enseignement de l'ecole Fuji (c'est a dire celui qu'observent les disciples de Nikko Shonin) dolt suivre fidèlement celui du maitre fondateur (Nichiren Daishonin).

2. Les enseignements établis par chacun des cinq moines amnés s'opposent tous a l'enseignement de Nichiren Daishonin.

3.les moines calomnieront les enseignements de notre école en disant que le Gosho de Nichiren Daishonin est faux. Lorsqu'ils apparaitront, il faudra s'en ecarter.
Ces trois premiers articles soulignent que le Gosho est la base invariable de l'enseignement de Nichiren Daishonin. Le 590 administrateur Nichiko déclara : « Mépriser, prendre a la légère ce Gosho comme le firent les cinq moines hérétiques, c'est indeniablement s'opposer Nichiren Daishonin. » II faut sans cesse revenir au Gosho, se baser sur le Gosho.

4.Ceux qui pratiquent le bouddhisme, mettant sur le même plan honmon (les enseignements definitifs) et shakumon (les enseignements provisoires), en disant que leurs propres écrits sont le Gosho, ne sont que des parasites qui détruisent le corps du lion.
Les cinq moines hérétiques ne connaissalent pas le sens originel de honmon et shakumon. Ils étaient donc incapables de respecter Nichiren Daishonin en tant que Bouddha fondamental. Leur propre interpretation des enseignements les conduisit a professer des théories éronnées .

5.Il faut éviter de lire on décrire des ouvrages frivoles et non bouddhiques, et de converser sans refuter les opinions qui s'opposent a la Loi.
A propos des mines qui ne réfutent pas les oppositions a la Loi et perdent, leur temps dans l'oisiveté et les bavardages, Nichiren Daishonin les qualifie d' « animaux déguisés en
moines.
6.Les croyants laïcs ne doivent pas aller se recueillir dans les sanctuaires shintoistes et les temples autres que ceux de notre école. A plus forte raison, les moines ne doivent pas non plus fréquenter des temples d'écoles érronées on des sanctuaires shintoistes qui sont des lieux d'opposition à la Loi et d'influences démoniaques, mêrne sous le simple prétexte d'aller les visiter. Ce serait vraiment déplorable. Ceci n'est pas une opinion personnelle ; je dis cela sur la base des sutras de Shakyamuni et des écrits de Nichiren Daishonin.
Seuls ceux qui conservent une grande sévérite au regard des oppositions à la Loi manifestent la croyance correcte.

7. Les disciples de talent ne doivent pas être utilisés au service des maitres mais on doit leur permettre détudier la philosophie bouddhique et le Gosho.
C'est l'esprit avec lequel on peut entrainer des personnes de valeur, et stimuler leur esprit de recherche. L'important est de permettre aux capacités de chaque personne de se developer afin que toutes soient actives pour la construction de la paix mondiale .
Auteur : zeste de savoir
Date : 08 avr.18, 07:34
Message :
Yvon a écrit :La trahison des moines ce n'est rien comparé à ce qui à la déviation va suivre au fils des siècles , le paroxysme étant les évènements durant la seconde guerre mondiale .

1.6. Les 26 articles de preventions
Dans le coeur de Nikko, le désir de réaliser kosen-rulu en sauvant tous les hommes ordinaires, testament du Daishonin, brûla continuellement jusqu'à son dernier jour. Dans l'accomplissement de cette tâche, la base de tout consiste ne jamais dévier, si peu que ce soit, de l'enseignement de Nichiren Daishonin. C'est là l'esprit originel de l'école Fuji. Au crépuscule de sa vie, l'insouciance et la légèreté de certains moines en matière de doctrine devaient être pour Nikko un soucis constant. Il devait se dire : « Pour ne pas dévier de la croyance correcte, quelles sont les règles que les disciples de Nichiren Daishonin devraient toujours garder en memoire dans le futur ? » Il laissa donc par écrit une série de 26 recommendations destinées aux moines :
les 26 articles de prevention. Ce sont des mises en garde très sevères visant a préserver l'école d'interpretations érronées de l'enseignement de Nichiren et de tout relâchement dans le mode de vie des moines.


1.'enseignement de l'ecole Fuji (c'est a dire celui qu'observent les disciples de Nikko Shonin) dolt suivre fidèlement celui du maitre fondateur (Nichiren Daishonin).

2. Les enseignements établis par chacun des cinq moines amnés s'opposent tous a l'enseignement de Nichiren Daishonin.

3.les moines calomnieront les enseignements de notre école en disant que le Gosho de Nichiren Daishonin est faux. Lorsqu'ils apparaitront, il faudra s'en ecarter.
Ces trois premiers articles soulignent que le Gosho est la base invariable de l'enseignement de Nichiren Daishonin. Le 590 administrateur Nichiko déclara : « Mépriser, prendre a la légère ce Gosho comme le firent les cinq moines hérétiques, c'est indeniablement s'opposer Nichiren Daishonin. » II faut sans cesse revenir au Gosho, se baser sur le Gosho.

4.Ceux qui pratiquent le bouddhisme, mettant sur le même plan honmon (les enseignements definitifs) et shakumon (les enseignements provisoires), en disant que leurs propres écrits sont le Gosho, ne sont que des parasites qui détruisent le corps du lion.
Les cinq moines hérétiques ne connaissalent pas le sens originel de honmon et shakumon. Ils étaient donc incapables de respecter Nichiren Daishonin en tant que Bouddha fondamental. Leur propre interpretation des enseignements les conduisit a professer des théories éronnées .

5.Il faut éviter de lire on décrire des ouvrages frivoles et non bouddhiques, et de converser sans refuter les opinions qui s'opposent a la Loi.
A propos des mines qui ne réfutent pas les oppositions a la Loi et perdent, leur temps dans l'oisiveté et les bavardages, Nichiren Daishonin les qualifie d' « animaux déguisés en
moines.
6.Les croyants laïcs ne doivent pas aller se recueillir dans les sanctuaires shintoistes et les temples autres que ceux de notre école. A plus forte raison, les moines ne doivent pas non plus fréquenter des temples d'écoles érronées on des sanctuaires shintoistes qui sont des lieux d'opposition à la Loi et d'influences démoniaques, mêrne sous le simple prétexte d'aller les visiter. Ce serait vraiment déplorable. Ceci n'est pas une opinion personnelle ; je dis cela sur la base des sutras de Shakyamuni et des écrits de Nichiren Daishonin.
Seuls ceux qui conservent une grande sévérite au regard des oppositions à la Loi manifestent la croyance correcte.

7. Les disciples de talent ne doivent pas être utilisés au service des maitres mais on doit leur permettre détudier la philosophie bouddhique et le Gosho.
C'est l'esprit avec lequel on peut entrainer des personnes de valeur, et stimuler leur esprit de recherche. L'important est de permettre aux capacités de chaque personne de se developer afin que toutes soient actives pour la construction de la paix mondiale .

Les germes d'intolérance et de fanatisme contenu dans les "enseignements" de Nichiren se sont retrouvés dans les comportements de ses successeurs qui n'ont pas manqué de se critiquer et de s'invectiver entre eux, dés la mort de leur "guide"...Ca se voit dés l'instant ou l'on jette un œil a ce texte. Écrit à mon avis pour entretenir l'idée chez les adeptes du culte, qu'ils sont seuls dépositaires de l'"enseignement correct" et accessoirement les incitants à haïr tel ou tel ennemi !
Auteur : algol-x
Date : 08 avr.18, 07:40
Message :
zeste de savoir a écrit :Les germes d'intolérance et de fanatisme contenu dans les "enseignements" de Nichiren se sont retrouvés dans les comportements de ses successeurs qui n'ont pas manqué de se critiquer et de s'invectiver entre eux, dés la mort de leur "guide"...Ca se voit dés l'instant ou l'on jette un œil a ce texte. Écrit à mon avis pour entretenir l'idée chez les adeptes du culte, qu'ils sont seuls dépositaires de l'"enseignement correct" et accessoirement les incitants à haïr tel ou tel ennemi !
algol-x a écrit :Plutôt que l'histoire d'une déviation c'est plutôt l'histoire des conflits entre les différentes factions Nichirénistes, la Soka Gakkai travaillant afin que ces conflits ressurgissent notamment comme vous le dites: "pour entretenir l'idée chez les adeptes du culte, qu'ils sont seuls dépositaires de l'"enseignement correct" et accessoirement les incitants à haïr tel ou tel ennemi " on peut imaginer ce que serait "kosen rufu" (la paix mondiale) que promet cette "organisation" !

Bonne soirée :)
zeste de savoir a écrit :La pratique étant entièrement basée sur la répétition, ça en deviendrait presque une mode de fonctionnement chez certains, peut etre l'habitude de réciter des mantras en boucle et en quantité importante, de lire les mêmes injonctions, d'avoir la répétition d'une historicité refabriquée. C'est presque des cas d'école par moment ! :stop:
Leur pratique et idéologie déteignent sur certains, c'est à la fois intéressant et navrant ! :)
Auteur : Yvon
Date : 08 avr.18, 08:03
Message : Les 26 articles de préventions à l'intention des moines suite

8.Les moines qui n'ont pas maitrise la philosophie bouddhique et ne recherchent que célébrité et profit ne sont pas mes disciples.

9.Mes disciples doivent venir an Taiseki-ji pour étudier, tant qu'ils ne connaissent pas la difference entre les enseignements provisoires et les enseignements définitifs du bouddhisme, en faisant passer au second plan leur dette de reconnaissance à l'égard de leurs parents et de leurs maitres, pour sortir des souffrances de la vie et de la mort et parvenir à la maitrise du bouddhisme.
Le 59e administrateur Nichiko rappelait à ce propos la dernière phrase du chapitre Juryo du Sûtra du Lotus : « Je reflèchis sans cesse à la manière de faire entrer les autres sur la voie suprême, afin de les conduire a la boddhéité sans délai. »
C'est cela, la bienveillance du Bouddha fondamental qui fait des efforts sans relâche dans les trois phases de la vie, alors que la plupart des moines ne pensent qu'a leur profit.

10.Il est inutile détudier l'enseignement du Tendai tant que l'on ne maitrise pas entièrement l'enseignement correct de Nichiren Daishonin.

11.Dans notre école, il faut graver les Gosho dans notre coeur et transmettre les enseignements essentiels de notre maitre. Après les avoir maitrisés totalement, si on a encore le temps, alors, on pent étudier l'enseignement de Tendai.
Le 65e administrateur Nichijun disait, a propos de cet article : « A l'époque de Nikko Shonin, il y avait une tendance à étudier les enseignements de Nichiren Daishonin en se basant sur les enseignements de Tendai. C'est donc une mise en garde contre cette attitude. Au contraire, il, faut étudier les enseignements de Nichiren Daishonin du début jusqu'à la fin, en se fondant entièrement sur le Gosho. »

12.Il faut aimer les discussions sur le bouddhisme et les cours sur la Loi correcte. Mais il nest pas bon de les mêler à des digressions sur des sujets profanes.
Nikko Shonin explique ici qu'il faut toujours conserver son esprit de recherche vis-a-vis du bouddhisme, progresser dans la pratique et dans l'étude et se consacrer kosen-rufu.

13.Tant que kosen-rufu n'est pas réalisé, propagez la Loi merveilleuse an mieux de vos capacités, même au risque de votre vie.
Le 59e administrateur Nichiko disait a propos de cet article que cétait « un principe pour 10.000 ans et l'article le plus important de tous. » Tous ceux qui propagent le bouddhisme en surmontant les épreuves et luttent pour la réalisation de kosen-rufu sont en parfait accord avec ce principe.

14.Même si c'est le plus modeste des moines, il faut faire confiance au pratiquant qui considère la Loi comme plus importante que lui-même, et le respecter comme le Bouddha.
Auteur : algol-x
Date : 08 avr.18, 09:15
Message :
Yvon a écrit :La trahison des moines ce n'est rien comparé à ce qui à la déviation va suivre au fils des siècles , le paroxysme étant les évènements durant la seconde guerre mondiale .

1.6. Les 26 articles de preventions
Dans le coeur de Nikko, le désir de réaliser kosen-rulu en sauvant tous les hommes ordinaires, testament du Daishonin, brûla continuellement jusqu'à son dernier jour. Dans l'accomplissement de cette tâche, la base de tout consiste ne jamais dévier, si peu que ce soit etc.
L'histoire falsifiée par Gakkai !

D'autres courants du Nichinérisme, comme je l'ai démontré plus haut, ont une opinion très différente de celle votre "organisation" pourquoi à votre avis ?

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 08 avr.18, 19:47
Message :
algol-x a écrit :L'histoire falsifiée par Gakkai !
Il (Algol) voit la Soka Gakkai partout , c'est vraiment paranoïaque , ici point de source SG .

Les 26 articles de préventions à l'intention des moines suite

15.Il faut respecter les moines qui propagent la Loi comme on respecterait des moines ainés, même s'ils sont de rang inférieur.

16.Même si une personne est de rang inférieur, si sa sagesse est supérieure à la vôtre, il faut étudier le bouddhisme avec elle, comme avec son maitre.
Le 14è article concerne la croyance, le 15è concerne la pratique et le 16è Petude. Avec ces trois articles, Nikko Shonin enseigne que le critère de foi est liè aux capacités d'une personne et à ses actes, non a son statut. Il faut respecter ceux qui propagent la Loi et qui font avancer kosen-rulu. Dans le monde de la loi bouddhique, peu importe la position sociale, la profession, l'âge. On étudie ensemble et l'on s'entraide avec esprit de recherche. Les cadets peuvent ainsi devenir des personnes de valeur, et surpasser leurs ainés.

17.Si quelqu'un forge un principe erroné, même si c'est l'administrateur, il ne faut pas le suivre.

18.Même si une opinion est partagée par la majorité des croyants, si elle n'est pas en accord avec le bouddhisme de Nichiren Daishonin, l'administrateur doit la refuter.
Ces deux articles envisagent la possibilité d'une opposition à la loi bouddhique. En matière de doctrine, le critères de justesse ou d'erreur ne depend ni de la position de celui qui le soutient, quand bien même serait-il l'administrateur, ni de la décision de la majorité. Il faut se referer aux critères bouddhiques, donc au Gosho.

19. Les robes noires sont interdites aux moines.

20.Il ne faut pas porter de robes jiki-tatsu (de cérémonies).
Depuis Nichiren Daishonin, la tradition dans l'école Fuji est de porter une robe de couleur distincte de celle des autres écoles et de facture simple, afin d'être reconnu sans équivoque. C'est un encouragement à se comporter correcternent et à vaincre ses attachements aux plaisirs mondains. C'est l'attitude du moine qui désire s'entrainer comme un véritable disciple de Nichiren Daishonin.

21.II ne faut jamais participer à une cérémonie commune avec ceux qui commettent hobo. Vous devez craindre d'être aussi coupable qu'eux.

22.II ne faut pas recevoir d'offrandes de la part de personnes qui commettent des hobo".
Les pratiquants du bouddhisme de Nichiren Daishonin doivent rester attentifs à ne jamais rabaisser la Loi. Ces deux articles sont une mise en garde pour tous ceux qui, par confusion religieuse ou servilité face au pouvoir, oublieraient l'esprit de refuter les enseignements erronés.
Auteur : algol-x
Date : 08 avr.18, 21:45
Message :
algol-x a écrit :L'histoire falsifiée par Gakkai !
Yvon a écrit :Il (Algol) voit la Soka Gakkai partout , c'est vraiment paranoïaque , ici point de source SG .
Je ne parlais pas de vos sources, je ne sais pas ou vous avez vu ça ! Ces 26 articles sont le fait de Nikko auxquelles se rattachent la Nichiren Shoshu et la Soka Gakkai, ensuite le titre de votre discussion: " l'école Fuji-Nichiren Shoshu: histoire d'une déviation" indique clairement que vous exprimez le point de vue de cette dernière, quelque en soit la source ! :)

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 08 avr.18, 22:15
Message : Les 26 articles de préventions à l'intention des moines suite et fin

23.II est permis de porter des armes telles que sabres et batons si c'est pour protéger le bouddhisme. Mais il ne faut pas en porter quand on officie dans une cérémonie même si d'autres participants sont autorisés a le faire.
A propos de cet article, le 59e administrateur Nichikô disait : « Les armes de ce genre étaient permises car c'était une périocle de guerre civile. Cétait pour se protéger. )) A l'epoque actuelle, nous devons chercher comprendre l'esprit de Nikko Shonin, qui nous demande de protéger le bouddhisme. Dans n'importe quelle situation, il faut pouvoir protéger le bouddhisme sans ménager sa vie. Cela signifie affronter les difficultés de la société, en étant a l'avant-garde de kosen-rufu.

24.Même un novice ne doit pas s'asseoir derriere des lairs de haut rang.
Nichikô a expliqué a propos de cet article : « En termes simples, cela signifie que les moines, même sils sont pauvres, ne doivent pas s'incliner devant l'argent. Il faut respecter la Loi boudclhique plus que sa propre vie. Il faut aussi avoir un comportement respectueux vis à des pratiquants laics. Il faut respecter les personnes pour leur croyance et non pour leur statut >›.

25.Mes disciples doivent être des moines purs, comme notre maitre Nichiren Daishonin. Mais si dans l'avenir un grand patriarche ou des moines éminents dévient du principe d'abstinence sexuelle, il est preferable de ne pas les expulser [mais de les ramener a la position la plus basse].
Le mariage des moines a été autorisé par décret gouvernemental an debut de Pere Meiji. Ce décret eut plus de poids que l'enseignement de Nichiren Daishonin et de Nikko Shonin et contribua pour une bonne part a la corruption de la Nichiren Shôshû.

26.il faut féliciter, comme le faisait notre maitre Nichiren Daishonin, les pratiquants qui excellent a répondre dans les débats difficiles.
Même si i'on parle sans arrêt de kosen-rufu, si personne ne propage la Loi, cela reste utopique. Honorer les personnes qui enseignent la grandeur du Gohonzon et font connaitre la Loi correcte est la veritable tradition des disciples de Nichiren Daishonin

1.7. La transmission à Nichimoku Shonin
Des 1290, Nichimoku Shonin prit en charge l'administration du Taiseki-ji, avant même que Nikko Shonin ne se consacrât entièrement à l'école d'Omosu. Le 10 novembre 1332, Nikko Shonin désigna Nichimoku Shonin pour lui succéder. Les articles sur la succession de Nikko Shonin disent :
« Nichimoku Ajari de Niida devra être le responsable lors de létablissement du temple de l'enseignement orthodoxe et devra administrer la moitié du nombre des temples du Japon et du monde. Le Dai-Gohonzon inscrit en 1279 dont Nikko avait hérite est conflé a Nichimoku qui devra superviser les
temples et tombeaux du Taiseki-ji ;il devra les entretenir et observer la pratique quotidienne du Gongyo de kosen-rufu. »
Notons que Nichimoku fut le bâtisseur du temple Renzô-bô, dont il sera question plus tard, sur le site du Taiseki-ji.
Nichimoku Shonin mourut six mois plus tard, alors qu'il allait rencontrer l'empereur à Kyoto, pour réaliser le voeu de Nikko Shonin. A ce sujet, Nichikô, le 59e administrateur, écrivit :
"Après la mort de Nikko Shonin, son successeur Nichimoku Shonin rassembla ses forces, malgré son grand âge et la froidure hivernale, pour faire ce rude et périlleux voyage à Kyoto. A force de volonté, il parvint jusqu'à Mino, où il mourut de froid. Son courage exemplaire devrait inciter à jamais les coeurs craintifs à passer à l'action. »"
Auteur : algol-x
Date : 08 avr.18, 22:26
Message :
Algol a écrit :D'autres courants du Nichinérisme, comme je l'ai démontré plus haut, ont une opinion très différente de celle votre "organisation" pourquoi à votre avis ?
Est-ce une question si gênante pour que vous n'y répondiez pas ? :sourcils:

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 08 avr.18, 22:58
Message : Tout simplement parcequ'elles ont été créées par par les 5 moines ainés ayant trahis Nichiren et qui ont incorporés des éléments du Tendai dans leur enseignements . Il suffisait de lire plus haut et vous aviez la réponse .
Auteur : algol-x
Date : 08 avr.18, 23:12
Message :
Yvon a écrit :Tout simplement parcequ'elles ont été créées par par les 5 moines ainés ayant trahis Nichiren et qui ont incorporés des éléments du Tendai dans leur enseignements . Il suffisait de lire plus haut et vous aviez la réponse .
La réponse, je l'ai depuis longtemps ! Je voulais vous faire confirmer l'exclusivisme et ce qui ressemble à du fanatisme, de la part d'une organisation qui prétend que son but est la "paix mondiale" (kosen rufu) par l’hégémonie de sa doctrine ! bien sûr, elle a bien peu de chance d'arriver à ses fins, cependant son emprise sur la société japonaise, malgré le fait qu'elle soit largement minoritaire, est inquiétante.

Bien à vous !

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 09 avr.18, 04:55
Message : C'est de l'histoire c'est tout , rien à voir avec du fanatisme . Mais comme vous êtes maladivement anti Soka Gakkai , vous ne pouvait tenir d'autres propos . :Bye:
Auteur : algol-x
Date : 09 avr.18, 06:09
Message :
Yvon a écrit :vous ne pouvait (!!! ) tenir d'autres propos . :Bye:
Certes ! :sourcils:

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 14 avr.18, 07:35
Message : :hi:
Auteur : zeste de savoir
Date : 14 avr.18, 08:28
Message :
Yvon a écrit :vous ne pouvait (!!! ) tenir d'autres propos . :Bye:
algol-x a écrit : Certes ! :sourcils:

:levitation:
L'histoire en version soka gakkai, est toujours une lutte entre la "loi correcte" (celle que promeut la sgi) et d'autres erronées à détruire !
C'est ça développer Kosen rufu, la paix mondiale ! :sourcils:
Auteur : Yvon
Date : 14 avr.18, 11:37
Message : Le rôle de la famille Nanjo

2.1. Le problème du Renzô-bô les 4e et 5e administrateurs

2.1.1. Nichidô et le temple Renzô-bô

2.1.1.1. Portrait de Nichidô
Né dans la province d'Izu en 1283, second fils de Niida Gorô, Jiro Yoritsuna qui était le frère ainé de Nichimoku Shonin, Nichidô devint dés 17 ans disciple de celui-ci et se consacra à la pratique bouddhique au Taiseki-ji. Il servit aussi Nikko Shonin au séminaire d'Omosu et fut l'un de ceux que l'on nomma les « six nouveaux disciples ». II se rendit jusque dans la region d'Oshu, an nord du Japon, pour y propager la Loi, et y construisit des temples. En octobre 1333, il succéda a Nichirnoku Shonin et devint ainsi le quatrièrne administrateur du Taiseki-ji. Nichidô est l'auteur du Sanshi Goden Dodai (Bibliographie des trois maitres), ouvrage dans lequel sont relatées les biographies de Nichiren Daishonin, Nikko Shonin et Nichimoku Shonin. Nichidô resta administrateur du Taiseki-ji jusqu'en 1339 et décéda en 1341.
Auteur : zeste de savoir
Date : 21 avr.18, 05:51
Message :
Yvon a écrit :Le rôle de la famille Nanjo

2.1. Le problème du Renzô-bô les 4e et 5e administrateurs

2.1.1. Nichidô et le temple Renzô-bô

2.1.1.1. Portrait de Nichidô
Né dans la province d'Izu en 1283, second fils de Niida Gorô, Jiro Yoritsuna qui était le frère ainé de Nichimoku Shonin, Nichidô devint dés 17 ans disciple de celui-ci et se consacra à la pratique bouddhique au Taiseki-ji. Il servit aussi Nikko Shonin au séminaire d'Omosu et fut l'un de ceux que l'on nomma les « six nouveaux disciples ». II se rendit jusque dans la region d'Oshu, an nord du Japon, pour y propager la Loi, et y construisit des temples. En octobre 1333, il succéda a Nichirnoku Shonin et devint ainsi le quatrièrne administrateur du Taiseki-ji. Nichidô est l'auteur du Sanshi Goden Dodai (Bibliographie des trois maitres), ouvrage dans lequel sont relatées les biographies de Nichiren Daishonin, Nikko Shonin et Nichimoku Shonin. Nichidô resta administrateur du Taiseki-ji jusqu'en 1339 et décéda en 1341.
L'histoire en version soka gakkai, toujours une lutte entre la "loi correcte" (celle que promeut la sgi) et les autres erronées à détruire !
C'est développer "Kosen rufu", la paix mondiale ! :sourcils: :Bye:
Auteur : Yvon
Date : 21 avr.18, 06:37
Message : Non c'est la version purement historique , ne vous en déplaise la Soka Gakkai qui vous traumatise n'a rien à voir là dedans .
Auteur : algol-x
Date : 21 avr.18, 23:56
Message :
Yvon a écrit :Non c'est la version purement historique , ne vous en déplaise la Soka Gakkai qui vous traumatise n'a rien à voir là dedans .
"L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation." Ce besoin de désigner des ennemis, c'est moche !

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 22 avr.18, 04:19
Message : 2.1.1.2. L'origine du problème du Renzô-bô

En octobre 1333, après avoir transmis la fonction d'administrateur a Nichidô, Nichimoku Shonin partit pour Kyoto faire des remontrances à la cour impériale, accompagné de deux de ses disciples, Nichizon et Nichigô. Nichimoku Shonin mourut en chemin, mais les deux disciples poursuivirent sa tâche. Nichizon resta à Kyoto pour y propager la foi et y construisit le temple Jogyo-in en 1339, qui donnera naissance a l'ecole Yoho -ji, dont il sera question plus loin.
Nichigô, lui, revint au Taiseki-ji avec les cendres de Nichimoku Shonin. Il revendiqua alors ni plus ni moins que la direction de l'école, sous convert d'occuper le Renzô-bô. Evidemment, Nichidô rejeta cette requête que Nichigo avait presentée comme étant les dernières volontés de Nichimoku Shonin.
Nichigô était un moine important et influent an Taiseki-ji et ce différend avec l'administrateur créa de grandes tensions an temple principal.
Finalement, Nichigo quitta le Taiseki-ji pour se rendre a Yoshihama, dans la province d'Awa, où it construisit le temple Hota Myohon-ji.
Il installa dans ce temple une statue en bois représentant Nichiren Daishonin et un Gohonzon inscrit par Nichiren Daishonin lui-même pour la propagation de la Loi pendant 10.000 ans et plus.
Ce conflit, né des ambitions de Nichigô, divisa les moines du Taiseki-ji en deux clans antagonistes et dura 72 ans. Pendant toute cette période, il y eu donc deux écoles occupant chacune une moitié du Taiseki-ji, l'école de Nichidô sur la partie ouest et l'école de Nichigo sur la partie est du terrain, et revendiquant pour leur compte le « lignage correct ».


2.1.1.3. La polemique sur Gongyo
Nichidô eu également à trancher le difficile débat entre Nissen et Nichidai, sur la recitation ou non de l'intégralité du chapitre Hoben. Nichidô expliqua alors que, bien que l'enseignement théorique soit inferieur à l'enseignement essentiel, le chapitre Hoben était recité dans le double dessein de refuter son sens littéral en tant qu'enseignement théorique et d'emprunter ses mots et ses phrases pour rendre hommage à la Grande Loi comprise dans les profondeurs du chapitre Juryo de l'enseignement essentiel.
Ces deux differends montrent que Nichidô ne bénéficlait pas du même respect que ses maitres Nikko Shonin et Nichimoku Shonin, car les moines de l'école n'hésitaient pas à polémiquer ouvertement sur des points doctrinaux, insinuant un doute sur la qualité de son interpretations des directives de Nichiren Daishonin. Dés le quatrième administrateur, la division rongeant l'école, le déclin est amorcé.

2.1.2. Le 5e administrateur
Nichigyô était issu de la famille Nanjô, dans la province de Shimotsuke. Son père était intendant à Oshu dans la region de Mori et sa mère était la fille de Nanjô Tokimitsu. Il entra dans la vie religieuse sous la direction de Nichidô et servit également Nikko Shonin. Aprés la mort de ce dernier, il servit Nichimoku Shonin. En 1337, il construisit le temple d'accueil Honjii-bo an Taiseki-ji. En 1342, il fit des remontrances à la cour impériale de Kyoto et aux autorités militaires de Kamakura. Il construisit egalement le temple Hokke-do dans la province de Shimotsuke. Il resta administrateur du Taiseki-ji jusqu'en 1365 et deceda en 1369.
Auteur : zeste de savoir
Date : 22 avr.18, 20:00
Message : Que c'est drôle ces histoires entre sous, sous sectes de Nichiren, la déviation du bouddhisme (si on peut encore appeler ca comme ça) ! :Bye:
Auteur : Shonin
Date : 23 avr.18, 00:10
Message : Phrase d' Or ,




Si un arbre a des racines profondes, ses branches et ses feuilles ne se dessécheront jamais. Si la source ne tarit pas, le courant ne s’asséchera pas. Sans bois, un feu s’éteint. Sans terre, les plantes ne poussent pas. C’est uniquement grâce à mon maître, Dozen-bo, que moi, Nichiren suit devenu le pratiquant du Sûtra du Lotus, et que l’on parle de moi aujourd’hui, en bien comme en mal.
Nichiren, Sur la floraison et la fructification - Ecrits, 918.
Auteur : algol-x
Date : 29 avr.18, 00:46
Message :
zeste de savoir a écrit :Que c'est drôle ces histoires entre sous, sous sectes de Nichiren, la déviation du bouddhisme (si on peut encore appeler ca comme ça) ! :Bye:
Pour ma part, je dirais que contrairement à la Soka Gakkai, les "sectes" de la faction tolérante du nichinérisme, sont revenus à des fondamentaux davantage en phase avec le bouddhisme, c'est au demeurant la raison de leur diabolisation par cette dernière...

:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 29 avr.18, 01:13
Message : Il n'y a pas de faction tolérante , c'est une invention de votre part , ça ne veut rien dire .
Auteur : algol-x
Date : 29 avr.18, 01:44
Message : Avec un tel déni on est en droit de se poser des questions sur votre santé mentale ! je remet le texte de la Nichiren Shu, entre parenthèses il sont bien plus sympas avec votre organisation, que cette dernière avec eux !

Les différences et les similitudes entre la Nichiren Shū, la Nichiren Shōshū et la Sōka Gakkai

Quelles sont les différences et les similitudes entre la Nichiren Shū, la Nichiren Shōshū et la Sōka Gakkai (SGI)?

(Ce texte constitue une tentative de réponse par le Révérend Shōryō TARABINI aux questions de certains pratiquants de la Sōka Gakkai (SGI), sur les similitudes et les différences entre la Nichiren Shū, la Nichiren Shōshū et la Sōka Gakkai)

Question: J'ai pratiqué le bouddhisme de Nichiren pendant dix ans dans la Sōka Gakkai. J'ai entendu dire que certaines personnes avaient eu des expériences négatives avec ce groupe et je souhaiterai savoir ce que vous en pensez. Ma question n'est pas motivée par une curiosité mal placée ou fondée sur des raisons futiles, mais sur le désir de comprendre ce que cette organisation a de néfaste dans son rapport à la pratique. Lors de ces dernières années, nous avons constaté un certain nombre de dérives qui ont semé le trouble parmi nous. Souvent, il n'a pas été possible d'en parler ouvertement, comme vous le savez probablement mieux que nous. Alors, s'il vous plaît pouvez-vous nous en parler, si vous le jugez opportun, et sans craindre de me contrarier!

Réponse: Merci pour votre courriel et votre question sincère que j'ai reçu ces jours derniers. En ce qui concerne la Sōka Gakkai (SGI), je dois dire en toute honnêteté, que j'hésite à écrire à leur sujet et cela a beaucoup contribué à mon retard dans la réponse à votre question. Comme vous le savez, nous sommes tous bouddhistes et notre éthique est de ne pas médire des autres, à plus forte raison à ceux qui appartiennent à une autre tradition bouddhiste. Donc, en réponse à votre question, s'il vous plaît permettez-moi de répondre sur la Sōka Gakkai en me basant sur la pensée, l'histoire et la doctrine bouddhique. Bien que, parfois, mes propos puissent prendre un ton critique, j'espère sincèrement qu'ils ne seront jamais outranciers, et qu’ils resteront respectueux. En ce qui concerne le comportement de la Sōka Gakkai selon les critères de la pratique du bouddhisme, bien que personnellement, je ne sois pas toujours en accord avec leurs méthodes de propagation, je dois dire qu'il est profondément respectable qu'ils apprennent à réciter le Sūtra du Lotus et l'Odaimoku de Namu Myōhō Renge Kyō, et je suis très sincère en disant cela. De plus, le fait d'étudier le bouddhisme est un autre aspect positif. Ce qui est important de retenir est que vous ayez rencontré le Sūtra du Lotus et que vous embrassiez cette foi maintenant. C’est grâce aux liens que vous avez tissé avec le Bouddha dans le passé que vous avez été en mesure de rencontrer le Sūtra du Lotus aujourd'hui. Pour cela, vous devez manifester de la gratitude pour quiconque vous a guidé vers le Sūtra du Lotus et les enseignements de Nichiren Daishōnin. Malgré cela, bien que la Sōka Gakkai ait réalisé de grands efforts pour promouvoir la paix et la culture, il est étonnant que cette organisation exprime un faible niveau de tolérance envers les autres groupes religieux, et notamment envers les bouddhistes d'autres traditions. Comme vous le savez, aujourd'hui leurs plus grands ennemis sont les moines et les croyants de leur ancienne organisation mère, (la Nichiren Shōshū), et leur ex-temple principal, le Taisekiji, avec lesquels ils ont connu une séparation dramatique. En fait, ils mènent une véritable guerre l’un contre l'autre depuis 12 ans, depuis 1990. Cela me suffit pour bien comprendre ce qu'ils sont indubitablement et ce à quoi ils croient réellement. Le Bouddha Śākyamuni nous a enseigné à avoir la même compassion envers tous les êtres, qu'ils soient bouddhistes ou non. Nous sommes également encouragés à développer le désir de s'ouvrir aux autres et de libérer tous les êtres, sans négliger pour autant notre bien-être. Tel est l'esprit du bodhisattva, dont je suis sûr que vous êtes conscient. Le vœu du Bodhisattva est de rechercher l'Eveil, la voie du Bouddha, et parallèlement, de libérer tous les êtres de la souffrance. C'est le cœur même de la foi, de la pratique et de la philosophie Bouddhiste.

Si vous n'avez pas cet esprit radical, profondément enraciné dans votre cœur, la foi et la compréhension du bouddhisme, les enseignements que nous prétendons suivre ne sont pas en cohérence avec notre vie.

Dans le Sūtra du Lotus, le Bouddha Śākyamuni nous enseigne, en particulier dans le chapitre II, que tous les êtres ont la capacité d'atteindre l'illumination et de passer l'entrée ou la porte de l'Eveil par la sagesse intuitive, contrairement aux Sūtras précédents - dans lesquels il est énoncé que les personnes des deux véhicules de Shōmon et Engakun, auditeurs et éveillés-pour-soi, ne pourront pas atteindre le parfait Eveil. Dans les chapitres suivants du Sūtra du Lotus, il est donné plusieurs exemples utilisant des paraboles comme moyen habile pour comprendre ce principe. Par exemple, dans le chapitre V, la compassion du Bouddha est comparée à la pluie qui tombe également sur des arbres de grande, moyenne ou petite taille, ou simplement sur des buissons ou de l'herbe, et ainsi de la même manière pour recevoir la pluie de la compassion du Bouddha avec équanimité, afin que n'importe qui puisse atteindre l'illumination.

Afin de vous montrer un autre exemple de la grande compassion du Bouddha, même confronté aux gens qui le méprisaient et le haïssaient, ou essayaient de détruire son œuvre et de le tuer, nous pouvons lire dans le chapitre XII: chapitre Devadatta du Sūtra du Lotus que le Bouddha Śākyamuni prédit que Devadatta deviendra, sans aucun doute Bouddha. Au chapitre II, il répond aux 500 moines arrogants qui l'ont quitté en lui tournant le dos, que ces moines deviendront des Bouddhas. Tel est l'esprit du Bouddha et tous ses enseignements, et c’est le cœur même et la force motrice du Sūtra du Lotus. C’est cette même compassion que Nichiren Daishōnin nous encourage à développer et à embrasser. Si nous disons que nous croyons, à l'étude et la pratique Sūtra du Lotus et que nous faisons une guerre de 12 ans avec les moines et les croyants de notre école d'origine, sans parler des attitudes négatives envers les autres groupes bouddhistes ou religieux qui n'appartiennent pas à notre lignée ou qui ne partagent pas notre conviction, alors nous ne pouvons pas incontestablement dire posséder l'esprit du Bouddha. Cette attitude est également asociale et destructrice, ce qu’aujourd’hui nous ne pouvons cautionner.

Je vais vous donner un autre exemple, bien qu’extrême, des grands Bouddhas de Bamiyan. Il a été estimé que ces statues ont été sculptées dans la roche entre les quatrième et cinquième siècles après notre ère, dans la région de Bamiyan, à 230 km nord-ouest de Kaboul, en Afghanistan. Lorsque, voilà plusieurs années je me suis rendu en Inde, à Bombay, j'ai appris que les Talibans avaient menacé de les faire exploser. J'ai été choqué et surpris qu'ils puissent seulement envisager quelque chose de si horrible. Après que j’eus quitté l'Inde, ils ont mis à exécution leur projet et ont détruit les statues du Bouddha, qui étaient érigées depuis tant de siècles. J'ai ressenti de la colère, comme beaucoup d'autres, en apprenant la triste nouvelle. D'autre part, j'ai imaginé les conséquences de cet acte au profond de mon cœur (bien qu'en fait, à l'époque nous ne connaissions peu de choses sur les Talibans), alors j'ai dit à ma communauté en Italie et au Japon: "S'il vous plaît, attendez de voir, les Talibans tomberont à cause de leur acte terrible. C'est le début de la fin pour eux ». En fait, lorsqu'on se penche sur les événements passés, à partir du moment où ils ont détruit les statues du Bouddha, ils se sont écroulés. Cependant, lorsqu'ils ont fait sauter les statues, j'ai dit aussi aux croyants de ma communauté: "de ne pas haïr ces gens car ils tomberont, ils assumeront leur fin en raison de leurs propres actes et rien d'autre. Surtout, parce que l'oppression et les autres faits qu'ils ont perpétré contre leur propre peuple ont été beaucoup plus graves que la destruction des statues du Bouddha. Par ailleurs, dans la destruction de ces statues sacrées, qui pendant des siècles ont veillé sur la nation Afghane, nous devons nous préoccuper de comprendre que, de la même manière que Devadatta qui avait essayé de tuer le Buddha il y a environ 3000 ans, les Talibans, en perpétrant cet acte terrible, ont créé une relation très forte et profonde avec le Bouddha qu’ils ont tenté de détruire. Rappelez-vous, que même si la relation est négative, il se crée un lien solide avec le Bouddha. Par conséquent, même si ces personnes tombent dans l’enfer de la souffrance, ils peuvent être sauvés et libérés et un jour ils deviendront Bouddhas. Il s'agit de la Grande Compassion que le Bouddha enseigna dans le Sūtra du Lotus : seront sauvés même ceux qui veulent nous faire du mal, ou qui essayent de nous blesser ou de nous détruire.

Il n'y a pas de haine dans le bouddhisme, et on ne voit ni dans ses enseignements ou dans ses traditions une forme théorique qui autorise à mépriser les autres. Dans le bouddhisme existe uniquement le désir d'éliminer la souffrance et de conduire tous les êtres au véritable bonheur de la boddhéité. Même les démons ont été convertis à la foi et ont été transformés en des divinités sacrées et protectrices. Un exemple le démontre par les démons Kishimojin et les Jurasetsu-nyo qui sont inscrits sur le mandala Gohonzon. La chose la plus importante est de se consacrer au développement d'une foi pure et de ne jamais perdre son humilité, sa compassion et le respect envers autrui. Il n'y a de grandeur dans le fait de dire du mal des autres et de vivre dans le passé. Ce n'est que par une foi sincère et une étude dédiée à la pratique du bouddhisme, que nous pouvons nous développer. C’est cela vivre en tant que bouddhiste. Cela signifie aussi vivre avec dignité et noblesse.

Maintenant, je vais expliquer certaines similitudes fondamentales et les différences entre 1) la Nichiren Shū (et la plupart des d'autres grandes écoles de Nichiren), 2) la Nichiren Shōshū, 3) la Sōka Gakkai (SGI).Cependant dans un courriel, il ne me sera pas possible d'expliquer toutes les similitudes et les différences. Je dois faire remarquer d'abord, que toutes ces traditions sont composées de croyants dans le Sūtra du Lotus, et que tous récitent le Sūtra et l'Odaimoku de Namu Myōhō Renge Kyō. De plus, ils lisent tous les écrits sacrés de Nichiren (le Gosho ou le Goibun). A l'intérieur du bouddhisme de Nichiren il ya différentes écoles et lignées dérivées des temples fondées par les « six moines aînés » ou les disciples principaux de Nichiren. Pour plus de détails, voir aussi: Les six principaux disciples, les écoles et lignées du Bouddhisme de Nichiren.

Dans le bouddhisme de Nichiren, il y a deux divisions fondamentales: les lignées Itchi et Shōretsu. De cette division se sont développées d'autres sous-divisions et des mouvements, tels que la lignée Happon-ha (sur les huit volumes), le Fuju Fuse (ne pas recevoir ni donner à des non-croyants) et d'autres. Cependant, je ne parlerai pas en détail de ces écoles ou mouvements aujourd'hui. En bref, je peux dire que la lignée itchi lire, étudier et réciter le Sūtra tout entier, sur lesquels l’accent est mis sur le sens des chapitres II et XVI. D'autre part, tous les chapitres sont considérés comme valides et, par conséquent, tous sont régulièrement récités et étudiés. Dans le cas des lignées Shōretsu, au contraire, ils ne récitent que les chapitres II et XVI.

La Nichiren Shōshū et la Sōka Gakkai sont très similaires, de part le fait que l’origine est la même: leurs principes de la foi et de la pratique sont basés sur la façon de vivre leur foi dans le bouddhisme de Nichiren tels qu'elle fut déterminée au Taisekiji qui jusqu'à récemment était le temple principal des deux groupes. Ainsi, la Nichiren Shōshū et la Sōka Gakkai sont dérivées de la lignée Shōretsu.

A l'intérieur des différentes écoles Shōretsu, cependant, il y a eu une nouvelle division. Le Taisekiji et par conséquent la totalité de la Nichiren Shōshū, provient de la lignée de l'un des principaux disciples de Nichiren Daishōnin : Nikkō. Le groupe originel des écoles et des temples dérivés de Nikkō est cependant, beaucoup plus grand.

Tous ces temples ne font pas pour autant parti de la Nichiren Shōshū. Certains font partis de la Nichiren Shū d'autres appartiennent à d'autres écoles, et d'autres sont des temples indépendants.

Les temples de la lignée Nikkō, liés ou provenant du temple Taisekiji sont la Nichiren Shōshū, la Shoshin Kai, la Kensho Kai et la Sōka Gakkai. Ces groupes soutiennent que le Bouddha Śākyamuni est certes un personnage historique mais seulement dans une simple vision globale du bouddhisme. Ils ne vénèrent pas l'enseignement originel du fondateur du Bouddhisme. Pour eux, l'unique Bouddha atemporel est Nichiren Daishōnin qu’ils nomment Bouddha originel ou Bouddha fondamental. Par conséquent, pour cette lignée les écrits de Nichiren occupent une place plus importante que le Sūtra du Lotus lui-même. Cette déviation de la tradition bouddhiste est assez problématique.

Bien que personne ne nie le grand respect dû à Nichiren, l'élimination du Bouddha Ś va directement contre ce qu'a enseigné Nichiren lui-même. Nichiren Daishōnin a mis en péril sa vie pour ramener le monde bouddhiste du Japon de la période Kamakura à la vérité du Sūtra du Lotus, enseignement ultime de Śākyamuni. Il était particulièrement critique vis à vis de la doctrine de la Terre Pure, car le Bouddha Śākyamuni était écarté et remplacé par le Bouddha Amitabha, comme Bouddha devant recevoir la vénération des croyants. Nichiren a consacré sa vie entière à essayer d'encourager les écoles et les croyants du Japon de son époque à revenir aux fondamentaux du bouddhisme: le retour à la foi dans le Bouddha Śākyamuni et dans son enseignement fondamental. Il en découle que, remplacez le Bouddha Śākyamuni par Nichiren va directement à l’encontre de ce que Nichiren Daishōnin a essayé de faire comprendre tout au long de son existence, en supportant de nombreuses persécutions, l'exil, la faim et d'innombrables atteintes à sa vie.Dans la Nichiren Shū, le Sūtra du Lotus est au cœur de la foi, de la pratique et de l'étude. Néanmoins, les enseignements de Nichiren sont également vénérés, et sont lus et étudiés en profondeur. Les Ecrits de Nichiren, appelé Goibun ou Gosho, nous enseignent ce qu'est la foi et comment la conserver. En outre, nous exprimons sans cesse comme élément fondateur de notre pratique et de notre foi : le Bouddha Śākyamuni - et le cœur de ses enseignements et de son Eveil: le Sūtra du Lotus.

Cette doctrine qui voit Nichiren supplanter le Bouddha atemporel Śākyamuni, a été introduite en 1400 au Taisekiji sous le IXème patriarche Nichiu Shōnin (1409-1482) et devint plus tard la partie central de l'enseignement du Taisekiji, jusqu’à l’élaboration doctrinal du XXVIème patriarche Nichikan Shōnin (1665-1726) deux siècles plus tard. Les origines de cette théorie se trouvent dans un temple (aujourd'hui indépendant) à proximité du Taisekiji : le Honmonji appelé Nishiyama, et fondé par l'un des disciples de Nikkō Shōnin, nommé Nichidai (1294-1394). Malgré tout, cette conception particulière, qui diffère grandement de l'école traditionnelle fondée par Nikkō et des autres écoles de Nichiren, a été finalement adoptée par le Taisekiji.

Lorsque le Taisekiji adopta cette opinion, cela conduisit à des désaccords profonds avec les autres temples de Nikkō. Les temples de l'école de Nikkō, en fait, ont estimé qu'en fait le Taisekiji se détournait de l'enseignement et commençait à créer sa propre forme de bouddhisme de Nichiren, qui n'avait jamais été enseignée ni par Nikkō, ni par Nichiren lui-même.

Cette nouvelle tendance du Taisekiji a été accompagnée par un fort accent d'exclusivisme, précisant que seul leur temple possédait en conformité les enseignements de Nichiren Daishōnin, bien que ce type de querelle ne fût pas tellement inhabituel parmi les divers temples de Nichiren. Beaucoup d'entre eux, en fait, étaient en compétition les uns avec les autres, insistant qu'eux seuls avaient le meilleur temple et qu'ils possédaient le meilleur enseignement.

Néanmoins, dans le cas du Taisekiji cette querelle a conduit à l’élaboration d’une nouvelle doctrine: kechimyaku, la transmission sanguine de la foi. Cette nouvelle théorie affirme que seuls le Taisekiji et ses patriarches successifs ont hérité des vrais enseignements de Nichiren. Ainsi, tous les temples qui ne seraient pas aligné avec le Taisekiji seraient considérés comme hérétiques. Pour mieux convaincre les autres que leurs allégations étaient justes, ils ont créé deux nouveaux écrits de Nichiren Daishōnin, qui n'avait jamais été référencés soit par Nikkō Shōnin, ni par Nichiro (deux des six principaux disciples du maître), ou par Nichijō Shōnin (mieux connu sous le nom de Toki Jonin, qui a reçu les préceptes et est devenu moine après la mort de Nichiren), qui avaient recueilli, documenté, catalogué et conservé de nombreux écrits de Nichiren Daishōnin. Ces deux « nouveaux » écrits, appelé les documents de transfert de Minobu et d'Ikegami, vont directement contredire les recommandations de Nichiren, qui avait nommé six principaux disciples (Nisshō, Nichiro, Nikkō, Nikō, Nitchō, et Nichijō,) et son dernier souhait demandant à ses disciples de collaborer ensemble et de partager la responsabilité de préserver et de propager les enseignements de Nichiren.

Tout cela a finalement abouti à la création du "Daigohonzon" par le Taisekiji à partir duquel tous les autres Mandala Gohonzon auraient perdu leur pouvoir et leur validité.

Selon cette nouvelle théorie, un Mandala-Gohonzon écrit par Nichiren lui-même, s'il n'est pas la propriété du Taisekiji ou d'un temple contrôlé par le Taiskeiji, ne posséde pas la vie du Bouddha et de ne peut être considérée comme valide. De plus, dans cette nouvelle version de la doctrine il a été déclaré que c'est seulement par un temple, par un moine ou par un Gohonzon liée directement au Taisekiji qu'une personne peut atteindre le salut. Bien que le Daigohonzon puisse être considéré comme un Mandala Gohonzon, le concept d'un super-Gohonzon qui donne le pouvoir à tous les autres, est en contradiction flagrante avec les enseignements de Nichiren. Cela créa à l'époque un grand sentiment de méfiance des autres temples de l'école Nikkō. Cela déclencha un schisme entre le Taisekiji et les autres temples de la lignée Fuji. Ce présumé Daigohonzon a suscité de vifs débats avec d'autres écoles ou avec des groupes au sein même de la lignée du Taisekiji.

Il semble que récemment, au sein même du Taisekiji, des études ont été initiées, confirmant le doute sur ce sujet. Suite au courriel que vous m'avez envoyé, j'ai commencé à lire différentes publications sur les sites de la Sōka Gakkai et je suis notamment tombé sur le mémo Kawabe, écrit par un moine de la Nichiren Shōshū, retranscrivant une conversation entre lui et le 67ème patriarche, Nikken Shōnin.

Bien que personne au Taisekiji pas même la Sōka Gakkai ou d'autres écoles de Nichiren, ne jettent le discrédit sur la validité de ce Mandala Gohonzon en tant que tel (pratiquement tous les Mandala-Gohonzon écrit par Nichiren ou tout autre moine sont, de fait, considérés comme objet fondamental de vénération dans toutes les lignées Nichiren), cette question particulière pose la question de l'authenticité du Daigohonzon en tant que mandala-Gohonzon inscrit par Nichiren. En fait, le Daigohonzon du Taisekiji est sculpté dans le bois, quelque chose que Nichiren n'a jamais fait. Tous les Mandala conçus par lui, en fait, ont été dessinés à l'aide de pinceau et d'encre sur papier.

Nikkō a également fondé le Taisekiji, mais n'y resta que brièvement, laissant son disciple de confiance: Nichimoku Shōnin, diriger le Temple. Nikkō fonda un temple et un centre d'étude dans le voisinage, appelé Omosu Danjo (aujourd'hui, le Temple Honmonji Kitayama, à ne pas confondre avec Nishiyama Honmonji). L'école d'origine de Nikkō aussi connu comme la lignée Fuji, avant la rupture avec le Taisekiji était composée de temples principaux en plus du Taisekiji Honmonji Kitayama, Shimojō Myōrenji, Koizumi Kuonji (à l'origine le temple de Renzōbō qui était dans la possession de Taisekiji), Nishiyama Honmonji, Hota Myōhonji, et Izu Jitsujōji. Il y a aussi beaucoup d'autres temples de l'école Nikkō (ou Nikkō Monryū), ci-dessus ne sont mentionnés que huit temples majeurs qui étaient autrefois affiliés l'un à l'autre. Aujourd'hui, ces temples principaux de la lignée Fuji sont affiliées comme suit:

- Taisekiji: temple principal de la Nichiren Shōshū: de ce temple sont dérivés: Shōshinkai,
Myōshinkō, Kenshōkai, Sōka Gakkai et SGI)
- Kitayama Honmonji: Nichiren Shū
- Koizumi Kuonji: Nichiren Shū
- Hota Myōhonji: Temple indépendants
- Shimojō Myōrenji: Nichiren Shōshū
- Nishiyama Honmonji: temple principal de Honmon Shōshū
- Kyōtō Yōbōji: temple principal de la Nichiren Honshū
- Izu Jitsujōji: Nichiren Shū

(Pour une étude exhaustive de toutes les différentes lignées et des écoles de Nichiren, s'il vous plaît se référer au schéma dans la section: Les écoles et les Lignées bouddhistes de Nichiren).

Il est intéressant de noter que, bien que la tradition des écoles et des groupes provenant du Taisekiji, considèrent Nichiren comme étant le Bouddha atemporel, Nikkō lui, a toujours considéré le Bouddha Śākyamuni comme le Maître originel du bouddhisme et Nichiren comme un grand bodhisattva, le guide de tous les bodhisattvas surgis de la terre.

Par ailleurs, après que le Taisekiji ait adopté cette position extrême et exclusive, avec l'élimination du Bouddha Śākyamuni du centre du bouddhisme, et la création du Daigohonzon et le nouveau postulat de kechimyaku (en se considérant seuls comme incarnant l’orthodoxie de la lignée) et que la transmission ne s'opéra que par leur école, le Taisekiji est devenu encore plus monolithique et étroit d’esprit, et surtout en interdisant à leurs croyants de fraterniser avec les autres lignées Nichiren, alors que Nichiren l’avait toujours prôné auparavant.

Sous le 54ème patriarche Nichijō Shōnin, le Taisekiji s'est scindé des autres temples de Nikkō, et pour la première fois une nouvelle école complètement indépendante a été créée en 1912, appelée Nichiren Shōshū. Les autres lignées du bouddhisme Nichiren, au contraire, ont continué à maintenir le sentiment de fraternité en dépit de leur conception personnelle de la philosophie et du type de pratique religieuse qui puisse différer légèrement.

Ainsi les écoles et les groupes laïcs issus de la Nichiren Shōshū du Taisekiji gardent comme doctrine la même attitude d'exclusivisme. En d'autres termes, chacun de ces groupes ont déclaré que seul leur groupe possédait les véritables enseignements orthodoxes de Nichiren et de Nikkō. Ils arrivent même à affirmer que les autres écoles de Nichiren ou ceux issus du Taisekiji sont hérétiques. Et pour prouver encore une fois, un phénomène digne d’être mentionné ; au environs du 16ème siècle, il y avait à Kyoto 22 temples (et bien sûr une multitude de petits temples), appartenant à différentes lignées de Nichiren. Le bouddhisme de Nichiren a été sévèrement attaqué par les temples bouddhistes des autres écoles, en raison de son zèle et son succès dans la propagation. Ces autres écoles avaient déclaré la guerre au bouddhisme de Nichiren, afin de supprimer leurs traces à Kyoto. En fait, à ce moment-là, la propagation du bouddhisme de Nichiren avait atteint des niveaux très élevés. Presque toute la ville s'était convertie et récitait le Sūtra du Lotus et l'Odaimoku de Namu Myōhō Renge Kyō. Lorsque les moines-soldats du Mont Hiei et des autres écoles, se sont rendus à Kyoto, de nombreux temples furent brûlés, et des milliers de croyants moines et laïcs de Nichiren furent tués. En conséquence, toutes les écoles de Nichiren (y compris ceux qui constituent désormais la Nichiren Shū, Honmon Shōshū, le Nichiren Shōshū, le Hokke Shū Kempon, etc.) se sont regroupées pour se protéger et se soutenir les uns les autres. Le résultat a été que toutes ces différentes écoles de Nichiren ont renforcé des liens et sont devenues une fraternité Nichirenniste.

Cet esprit a duré pendant des siècles. Bien que chaque lignée conserve et préserve les traditions et le patrimoine de son école, et montre son indépendance comme une école séparée, le sentiment général d'une communauté de Nichiren est toujours vivant. Après tout, nous avons tous embrassé la foi dans le Sūtra du Lotus, et nous récitons tous l’Odaimoku de Namu Myōhō Renge Kyō en suivant les enseignements de Nichiren. En outre, jusqu'à récemment, seuls les moines de Nichiren (indépendamment de leur école y compris les moines du Taisekiji) étudiaient à l'université Risshō, fondée et détenue par la Nichiren Shū. L'Université Risshō est considéré comme le principal centre du Japon, si ce n'est au monde pour l'étude et la recherche sur le Sūtra du Lotus et du bouddhisme de Nichiren. Il ya quelques années, avant sa rupture avec la Sōka Gakkai, le Taisekiji a fondé son université à Tōkyō appellé l’Université de la Nichiren Shōshū, et c'est la raison pour lequel ses moines aujourd'hui ne fréquentent plus l'Université Risshō. Quand à la Sōka Gakkai, elle a fondé son université il y a plusieurs années.

Enfin, jetons un regard sur les trois Trésors du bouddhisme, la base essentielle de la pratique, de la foi, de la compréhension et d'une vision de la vie bouddhiste, indépendamment du pays d'origine:

Les Trois Trésors du bouddhisme:
1) le Bouddha
2) le Dharma (la loi ou la doctrine établie par l'école)
3) la Sangha (moines, nonnes et fidèles de la communauté bouddhiste).

Ces trois éléments sont suivis par toutes les écoles bouddhistes et les traditions dans tous les pays, mais peut varier en fonction de l'école ou de la lignée. Maintenant, nous allons voir comment ils diffèrent entre la Nichiren Shū et les deux écoles Shōretsu, la Nichiren Shōshū et la nouvelle religion la Sōka Gakkai.

Nichiren Shū:
1) Bouddha: Bouddha atemporel Śākyamuni
2) Dharma: Le Sūtra du Lotus, Namu Myōhō Renge Kyō
3) Sangha: Nichiren (Un guide de moines, nonnes, laïcs)

Nichiren Shōshū:
1) Bouddha: Nichiren Daishōnin
2) Dharma: le Dai-Gohonzon (de Namu Myōhō Renge Kyō)
3) Sangha: Nikkō Shōnin et les Patriarches successifs du Taisekiji.

Sōka Gakkai (2 types):
La doctrine officielle (A) en théorie:
1) Bouddha: Nichiren Daishōnin
2) Dharma: Le Sūtra du Lotus, Namu Myōhō Renge Kyō
3) Sangha: Nikkō Shōnin

(B) de la réalité observée et pratiquée:
1) Bouddha: le président Ikeda
2) Dharma: Les enseignements et les écrits du président et de la Sōka Gakkai
3) Sangha: L'organisation de la Sōka Gakkai et tous ses membres.

Ce qui est énoncé au dessus peut être divisé en deux parties: 1) Général (« So » dans la terminologie bouddhiste Japonaise) et 2) spécifique (« betsu »): en ce qui concerne deux types d'application de la doctrine: Dans le cas de la Sōka Gakkai, je découpe dans A et B, avec A qui représente l'application générale et B comme les applications spécifiques.

En raison de cette application des Trois Trésors du bouddhisme dans la pratique de la foi religieuse, Nichiren Shū (comme dans le cas des écoles de Nichiren, sauf les lignées dérivées de Taisekiji) récitent le Sūtra du Lotus ensemble, étudient l'ensemble les 28 chapitres du Sūtra, les autres sujets principaux de la pensée du bouddhisme prêché par le Bouddha Śākyamuni et également enseigné par le Grand Maître du Dharma T'ien T'ai de Chine et tous les enseignements de Nichiren.

La récitation de la Nichiren Shōshū se concentre uniquement sur les chapitres Sūtra du Lotus 2 et 16. L'étude se concentre surtout sur ces deux chapitres et aussi sur d'autres parties et sur les enseignements de T'ien T'ai, mais l'importance principale dans le domaine des études religieuses est donné à "Goibun" (également appelé « Gosho" ): les écrits de Nichiren. Dans le cas de la Sōka Gakkai, la partie de la récitation du Sūtra est identique à la Nichiren Shōshū et l'étude de quelques-uns des passages du Sūtra du Lotus et de T'ien T'ai et les écrits de Nichiren, mais, dans le domaine des études religieuses, l'importance est donnée aux écrits du 3 ème Président honoraire Ikeda et à des articles produits par le département d'étude de la Sōka Gakkai.

J'espère sincèrement que cet aperçu de la Nichiren Shū, de la Nichiren Shōshū et de la Sōka Gakkai, puisse être utile. J'espère que grâce à cette explication modeste, vous pourrez comprendre la façon de pratiquer dans le bouddhisme de la Nichiren Shōshū et de la Sōka Gakkai et ainsi être capable de savoir dans quelle mesure elle diffère ou est semblable au reste des écoles du bouddhisme de Nichiren.

La chose la plus importante est de pratiquer la foi et l'étude que le Bouddha Śākyamuni et Nichiren ont enseignés, afin de pouvoir croître, de vraiment comprendre le bouddhisme, la pratique et de vivre de la même manière que le Bouddha et Nichiren Daishōnin l'ont fait. Tout cela, de sorte que nous-mêmes et ceux qui nous entourent puissent être libérés de la souffrance, se sentir respectés dans la vie, être heureux et réalisent l'illumination parfaite, tout comme le Bouddha.

Ça n'a pas de sens d'avoir du ressentiment envers la Sōka Gakkai, et encore moins envers quelqu'un d'autre pour telles ou telles autres raisons. Peut-être que tout ce qu'on vous a enseigné n'est pas tout à fait correct, mais leur aide vous a permis d'avancer jusqu'à maintenant. Peut-être êtes vous éloigné de la voie principale du bouddhisme, mais ils vous ont fait connaître les enseignements de Nichiren et du Sūtra du Lotus. Ils ont ouvert une porte pour vous. Ils ont également soulevé des doutes fondamentaux et des questions dans votre vie sur le Bouddhisme. Pour tout cela, vous devriez être reconnaissant.

Si vous avez des doutes au sujet de la Sōka Gakkai ou des questions sur la validité pour votre cheminement personnel dans la foi bouddhiste, je vous suggère de revenir à l'essentiel. Réfléchissez pourquoi voulez-vous développer votre foi? Quelles étaient vos attentes initiales sur le bouddhisme? Examinez les faits historiques et la doctrine. Demandez-vous: « Quels sont les véritables enseignements et quels ont ceux qui sont exacts? Lesquels correspondent à l'histoire et aux écrits originaux de Nichiren? Est ce à partir de ces éléments là que j'ai vraiment cru et pratiqué le bouddhisme? Quelle a été la véritable intention et l'esprit véritable du Bouddha? Si Nichiren était de retour parmi nous aujourd'hui, que dirait-il? Serait-il heureux de voir cela? En quoi le Bouddha Śākyamuni et Nichiren verraient-ils l'application de la foi et de la pratique? En tant que bouddhiste comment devons nous vivre? Qui est capable de m'enseigner le bouddhisme? C’est toutes ces questions que vous devriez vous poser avec soin. Je pense que nous pouvons commencer à comprendre exactement ces questions par la récitation du Sūtra et de l'Odaimoku conjointement avec la lecture des paroles de vie du Maître - à travers les 28 chapitres qui composent le Sūtra du Lotus - et à travers les écrits de Nichiren. Chaque chapitre du Sūtra du Lotus et les écrits de Nichiren Daishōnin sont un message pour vous, quelque chose à comprendre, quelque chose pour vous aider à avancer. Ne pas interpréter ou ne pas modifier quoi que ce soit en disant "cette phrase est écrite de cette façon, mais cela signifie vraiment ceci ...". Il suffit d'ouvrir votre cœur, de lire les mots et essayer de comprendre ce qui est écrit là. Laissez le Bouddha Śākyamuni et de Nichiren vous transmettre leur message. Au chapitre 15 des bodhisattvas Surgis de la Terre, le Bouddha Śākyamuni a dit:"Réveillez la puissance de votre foi et faites le bien avec diligence! Vous pouvez entendre le Dharma, vous n'en aviez jamais entendu parler auparavant. Maintenant soulagez votre souffrance. Ne doutez pas de moi. N'ayez pas peur! Je ne mens jamais et ma sagesse est incommensurable. Le Dharma suprême que j'ai réalisé est profond et difficile à comprendre. Maintenant, je l'expose. Écoutez avec tout votre cœur. "

Récitez l’Odaimoku pour comprendre et se rapprocher de Bouddha et de Nichiren. Vous découvrirez tout un monde entièrement nouveau et une grande joie. Le monde du Bouddha vous attend.

Je vous en prie, devenez un vrai Bodhisattva et faites des efforts pour rechercher le chemin de l’Eveil. Faites un grand pas pour approfondir votre foi, et laissez le Bouddha revenir dans votre vie. Si vous voulez véritablement rencontrer le Bouddha et connaitre l'expérience de sa vie et de sa lumière, vous le pouvez. Tout commence à partir de votre cœur et de votre foi, étape après étape. C'est juste comme le dit l'expression du chapitre Juryo (16 ème) du Sūtra du Lotus: "Ils désirent ardemment rencontrer le Bouddha, sans ménager leurs vies." Ne pas ménager sa vie, c'est ne pas battre en retraite. En tant que moine, je suis là pour vous aider au mieux de mes capacités, comme le font tous les autres moines de la Nichiren Shū dans le monde. Nous voulons vous aider à vivre la foi, la croissance personnelle et le bonheur.

Nous voulons que vous fassiez l'expérience authentique du bouddhisme. Je joins mes mains en prière (Gasshō) en signe de respect. Je m'agenouille et je prie le Bouddha qui est en vous.


:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 29 avr.18, 04:15
Message : Une école qui s'est soumis au gouvernement militariste durant la WWII n'a rien de tolérant , mais à fait preuve d'une grande lacheté . De plus la Nichiren Shû a été fondé par un des six moines ainés qui à trahi Nichiren .
Auteur : algol-x
Date : 29 avr.18, 04:44
Message :
Yvon a écrit :Une école qui s'est soumis au gouvernement militariste durant la WWII n'a rien de tolérant , mais à fait preuve d'une grande lacheté . De plus la Nichiren Shû a été fondé par un des six moines ainés qui à trahi Nichiren .
Dans ce cas pourquoi Gakkai n'a été dissoute qu'en 1943 et encore non pour son opposition au militarisme Japonais mais en raison de son intransigeance face au shintoïsme d'État, ce n'est pas la même chose! et l'ultra nationalisme ne semble guère l'avoir gêné et réciproquement ! voir la discussion "Makiguchi homme de paix"

http://www.forum-religion.org/mahayana/ ... 59639.html

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 29 avr.18, 04:56
Message : Sujet déjà débatu , (La SG est la seule à s'être opposé au gouvernement militariste ) La Nichiren Shû comme les autres écoles s'est lachement comporté vis à vis du joug gouvernental .
Mais le sujet ici reste La Nichiren Shoshu et sa décadence au fil des siècles .
Auteur : algol-x
Date : 29 avr.18, 05:12
Message :
Yvon a écrit :La SG est la seule à s'être opposé au gouvernement militariste
Désolé, mais comme je l'ai démontré à de nombreuses reprises c'est faux ! :Bye:

:levitation:
Auteur : zeste de savoir
Date : 29 avr.18, 05:37
Message :
Yvon a écrit :Sujet déjà débatu , (La SG est la seule à s'être opposé au gouvernement militariste ) La Nichiren Shû comme les autres écoles s'est lachement comporté vis à vis du joug gouvernental .
Mais le sujet ici reste La Nichiren Shoshu et sa décadence au fil des siècles .

Sujet déjà débattu et expliqué en long en large et en travers, la SG comme d'autres écoles a loué le gouvernement impérial, la politique de conquête et d'annexion de celui-ci, la grandeur de l'armée et son invincibilité, etc leur seul divergence avec celui-ci était de devoir vénérer un talisman shintô d'Isé. Rien à voir avec l'image d'un groupe bouddhiste pacifiste ou antimilitarisme qu'a élaboré la soka gakkai par la suite.
Répéter en boucle des erreurs en mode répétition infantile ne les transformera jamais en vérité quand les faits sont là ! :lol:
Des insultes non plus !
:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 29 avr.18, 05:43
Message : Sujet déjà débatu , (La SG est la seule à s'être opposé au gouvernement militariste ) La Nichiren Shû comme les autres écoles s'est lachement comporté vis à vis du joug gouvernental .
Mais le sujet ici reste La Nichiren Shoshu et sa décadence au fil des siècles .
Auteur : algol-x
Date : 29 avr.18, 06:12
Message :
zeste de savoir a écrit :Sujet déjà débattu et expliqué en long en large et en travers, la SG comme d'autres écoles a loué le gouvernement impérial, la politique de conquête et d'annexion de celui-ci, la grandeur de l'armée et son invincibilité, etc leur seul divergence avec celui-ci était de devoir vénérer un talisman shintô d'Isé. Rien à voir avec l'image d'un groupe bouddhiste pacifiste ou antimilitarisme qu'a élaboré la soka gakkai par la suite.
Répéter en boucle des erreurs en mode répétition infantile ne les transformera jamais en vérité quand les faits sont là ! :lol:
Des insultes non plus !
Yvon a écrit :Sujet déjà débatu , (La SG est la seule à s'être opposé au gouvernement militariste ) La Nichiren Shû comme les autres écoles s'est lachement comporté vis à vis du joug gouvernental .
Mais le sujet ici reste La Nichiren Shoshu et sa décadence au fil des siècles .
[Yvon en mode mantra !] Au fait, vous avez omis de joindre les références de vos copiés-collés ! :sourcils:

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 29 avr.18, 06:16
Message : L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation voilà le sujet
Auteur : algol-x
Date : 29 avr.18, 06:22
Message :
Yvon a écrit :L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation
pour ma part, je dirais plutôt, manipulation de Gakkai afin de faire oublier ses propres déviations ! :)

:levitation:
Auteur : Ichinen29
Date : 29 avr.18, 06:34
Message : Ridicule,...PFFFF!!!
Auteur : zeste de savoir
Date : 29 avr.18, 06:42
Message :
Yvon a écrit :L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation
algol-x a écrit : pour ma part, je dirais plutôt, manipulation de Gakkai afin de faire oublier ses propres déviations ! :)

:levitation:
Ca illustre surtout le marketing religieux opéré par gakkai pour se présenter comme supérieur à ses concurrents bouddhistes ! :Bye:
Auteur : algol-x
Date : 29 avr.18, 07:03
Message :
Yvon a écrit :L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation
algol-x a écrit :pour ma part, je dirais plutôt, manipulation de Gakkai afin de faire oublier ses propres déviations ! :)
zeste de savoir a écrit :Ca illustre surtout le marketing religieux opéré par gakkai pour se présenter comme supérieur à ses concurrents bouddhistes ! :Bye:
Et par un phénomène d'identification, les adeptes se sentent supérieurs aux individus extérieurs à Gakkai ! :sourcils:

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 29 avr.18, 07:44
Message : L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation voilà le sujet
Auteur : algol-x
Date : 29 avr.18, 07:57
Message :
Yvon a écrit :L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation voilà le sujet
Au fait, il me semble vous avoir demandé les références de vos copiés-collés ! :)

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 30 avr.18, 02:01
Message : Ce n'est pas des copiés collés .
Auteur : algol-x
Date : 30 avr.18, 02:47
Message :
Yvon a écrit :Ce n'est pas des copiés collés .
Ont écrit "ce ne sont pas des copiés collés" ensuite cela ne vous dispense nullement de citer les références de l'ouvrage ! :)

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 30 avr.18, 04:48
Message : Inutile quelquesoit la source celà ,ne vous convient pas .
Auteur : algol-x
Date : 30 avr.18, 06:22
Message : "L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation"

les organisations basées sur l’hystérie de masse ont besoin de boucs émissaires afin de focaliser la haine de leurs membres, l'histoire du XXeme siècle en donne de mains exemples !

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 30 avr.18, 06:31
Message : Vous êtes bien à coté de la plaque , comme d'habitude vous faites une fixation pathologique sur la SG qui n'a rien à voir avec le sujet .
Auteur : algol-x
Date : 30 avr.18, 06:44
Message :
Yvon a écrit :Vous êtes bien à coté de la plaque , comme d'habitude vous faites une fixation pathologique sur la SG qui n'a rien à voir avec le sujet .
C'est vous qui le dites ! :)

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 30 avr.18, 06:46
Message : C'est évident il n'y a qu'à vous lire , vous voyez le diable SG partout :shock:
Auteur : zeste de savoir
Date : 30 avr.18, 08:06
Message :
algol-x a écrit :"L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation"

les organisations basées sur l’hystérie de masse ont besoin de boucs émissaires afin de focaliser la haine de leurs membres, l'histoire du XXeme siècle en donne de mains exemples !

:levitation:
Ca structure les idiots contre un ou des ennemis imaginaires ! :Bye:
Auteur : Yvon
Date : 30 avr.18, 10:36
Message : L'histoire reste l'histoire .
Auteur : algol-x
Date : 30 avr.18, 15:30
Message :
Yvon a écrit :L'histoire reste l'histoire .
Vous confondez histoire et mythes ! :)

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 05 mai18, 23:07
Message : Puisqu'on me le demande voici la suite :

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Auteur : zeste de savoir
Date : 07 mai18, 05:42
Message : Shin Yatomi, qui était chef du département d'études de SGI-USA (nommé en 2004) et rédacteur en chef du magazine Living Buddhism, a été diagnostiqué d'un cancer du poumon (les deux poumons) en octobre 2006; le 31 mai 2007, il était mort. Il a écrit «L'histoire incalculable de l'école de Fuji», un récit sectaire et peu fiable de l'histoire de Nichiren Shoshu qui soutient et défend l'usurpation d'Ikeda de la revendication de Nichiren Shoshu à la lignée doctrinale correcte provenant de Nichiren Daishonin. :Bye:
Auteur : Yvon
Date : 07 mai18, 06:34
Message : Ca n'a rien à voir avec la Soka Gakkai je l'ai déjà dit mais comme d'habitude ca vous travaille grâve .Cherchez encore . :wink:

La suite

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Auteur : zeste de savoir
Date : 07 mai18, 07:06
Message :
Yvon a écrit : Image
Si vous avez des sources, vous savez, dire d'ou vient un texte... :Bye:
Auteur : Yvon
Date : 07 mai18, 07:11
Message : Pourquoi faire ? C'est inutile ca vous convient jamais .
Auteur : zeste de savoir
Date : 07 mai18, 07:19
Message :
Yvon a écrit :Pourquoi faire ? C'est inutile ca vous convient jamais .
Allez savoir, alors ces sources ?
:sourcils:
Auteur : Yvon
Date : 07 mai18, 07:22
Message : Ca veut tout savoir et rien payer . Démerdez vous pour une fois .
Auteur : zeste de savoir
Date : 07 mai18, 07:24
Message :
Yvon a écrit :Ca veut tout savoir et rien payer . Démerdez vous pour une fois .

La suite :

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Propagande non sourcée ! rien de bien nouveau de votre part ! :sourcils:
Auteur : Yvon
Date : 07 mai18, 07:24
Message : :hi:
Auteur : zeste de savoir
Date : 07 mai18, 07:27
Message :
Yvon a écrit :Et voilà quand il sait pas il se fache et il dit n'importe quoi . :lol:

La suite :

Image

Propagande non sourcée ! rien de bien nouveau de votre part ! :sourcils:
Auteur : Yvon
Date : 07 mai18, 07:34
Message : :hi:
Auteur : zeste de savoir
Date : 07 mai18, 20:18
Message :
Yvon a écrit :Et voilà quand il sait pas il se fache et il dit n'importe quoi . :lol:

La suite :

Image
Propagande non sourcée ! rien de bien nouveau de votre part ! :sourcils:
Auteur : Yvon
Date : 07 mai18, 21:09
Message : :hi:
Auteur : zeste de savoir
Date : 08 mai18, 02:33
Message :
Yvon a écrit :Et voilà quand il sait pas il se fache et il dit n'importe quoi . :lol:

La suite :

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Propagande non sourcée ! rien de bien nouveau de votre part ! :sourcils:
Auteur : Yvon
Date : 09 mai18, 09:02
Message : Et voilà quand il sait pas il se fache et il dit n'importe quoi . :lol:

La suite :

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Auteur : zeste de savoir
Date : 12 mai18, 09:16
Message :
algol-x a écrit : Plutôt que l'histoire d'une déviation c'est plutôt l'histoire des conflits entre les différentes factions Nichirénistes, la Soka Gakkai travaillant afin que ces conflits ressurgissent notamment comme vous le dites: "pour entretenir l'idée chez les adeptes du culte, qu'ils sont seuls dépositaires de l'"enseignement correct" et accessoirement les incitants à haïr tel ou tel ennemi " on peut imaginer ce que serait "kosen rufu" (la paix mondiale) que promet cette "organisation" !

Bonne soirée :)
:hi:
Auteur : Yvon
Date : 12 mai18, 09:21
Message : Une langue de pute qui retransmet une langue de pute lol
Auteur : zeste de savoir
Date : 12 mai18, 20:14
Message :
Yvon a écrit :Une langue de pute qui retransmet une langue de pute lol
Et voilà, il se fache et il dit n'importe quoi . :lol:
Auteur : Yvon
Date : 12 mai18, 21:11
Message : Non je constate c'est tout . Et ferme donc ta gueule [ATTENTION Censuré dsl] !

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