Je suis tout à fait incapable de relever ton défi...Laïka a écrit :Peut-on prouver que Dieu existe? Je soutiens que non et suis prêt à en débattre.
Peut-on prouver que Dieu n'existe pas? Je crois que oui, dans une certaine mesure, il est possible de prouver que qu'un certain dieu n'existe pas. Pour ce faire, plusieurs méthodes:
1) Montrer que ladite divinité est fondamentalement auto-contradictoire.
Par exemple, si mon voisin est à la fois au Népal en train de faire de l'escalade et à Rome en train de prendre un café, on a raison de dire que ce "voisin" est inventé de toute pièce.
Si on peut parvenir à montrer que les attributs d'une divinité se contredisent, alors on peut probablement montrer que ce dieu est un mythe.
2) Le rasoir d'Occam
Ce principe, aussi connu sous le nom de "principe de parcimonie scientifique", soutient que l'on ne doit pas faire appel à des entitées non-nécessaires pour expliquer un phénomène.
Il faudrait donc, pour que X existe, qu'on puisse démontrer son inter-agissement avec le monde naturel ET que ces phénomènes ne puissent pas être expliqués par d'autres moyens, en résulte que:
3) Kant et l'existence comme statut et non propriété
Un objet ne peut être définit comme existant. L'existence lui est conférée comme un titre, un statut. Si un dieu ne peut gagner ce statut, il est considéré que son existence n'est pas démontrée, et...
4. Principe de raison suffisante
...que faute de raison suffisante de croire on doit laisser la question en suspens, et ne pas croire, jusqu'à preuve du contraire.
Questions? Commentaires? Des candidats qui veulent relever mon défi?
Ah, et je me souhaite la bienvenue!
S'il était possible de prouver l'existence d'un dieu, il n'y aurait plus d'incroyant depuis des lustres.Laïka a écrit :Peut-on prouver que Dieu existe? Je soutiens que non et suis prêt à en débattre.
Les dieux des monothéistes n'ont pas d'utilité non plus.patlek a écrit :Aprés, si on définit "dieu" comme "l' ensemble des lois qui régissent l' univers"; un peu façon Einstein; un dieu sans vue, sans oreille, qui ne juge pas , qui "fabrique" seulement, sans but réel. Inintelligent.
Pourquoi pas?, en meme temps, celui ci n' a pas d' utilité autre que de nous permetre d' etre.
Ce ne serait pas une marque de doute, non ?patlek a écrit :le fait de vouloir imposer son "dieu" aux autres, montre que ce n' est pas simplement de la spiritualité.
donc ce que tu dis dans ton postLaïka a écrit :
4. Principe de raison suffisante
...que faute de raison suffisante de croire on doit laisser la question en suspens, et ne pas croire, jusqu'à preuve du contraire.
HHhhhooo... l' histoire d' adam et eve est pas trés claire là dessus...ne pas coucher avec sa mère, sa fille,
Je suis pas entiérement persuadé de çà. C' est pratique d' imaginer "un bon dieu", et que "on va aller au paradis" pour se consoler des affres de la vie terrestres.Par pur pragmatisme, il me semble que c'est plus pratique sans dieu qu'avec
Cette méthode est utilisée par la plupart des religions et par les sectes pour embrigader leurs adeptes, à ceci près que la définition du Dieu est définie par les critères du gourou.Falenn a écrit :La seule personne qui puisse te prouver (plus exactement "te faire croire en") son existence, c'est toi-même.
Eh oui.
Si tu as le courage (intellectuel) d'essayer :
1/ envisage qu'une divinité existe (tu la définies selon TES critères)
2/ essaye de communiquer avec elle (sois attentif à ce que tu ressents)
Ca ressemble à la méthode Couet, mais je n'ai rien d'autre à te proposer ... de ton vivant.
Autant que le dieu que chacun imagine, en effet.Le Serpent a écrit :Ce qui semble démontrer que si "un certain Dieu" justifie son existence par cette méthode, alors tous les Dieux possibles et imaginables (et "dieu sait" que nous avons une imagination débordante) sont également justifiés et existent autant que lui.
Un petit coup de baguette magique et hop!!Laïka a écrit :patlek, je n'ai pas de problème avec le fait que tu poses l'inexistence de dieu. Par pur pragmatisme, il me semble que c'est plus pratique sans dieu qu'avec, alors après tout pourquoi ne pas avoir foi en l'inexistence des dieux?
Pour le reste, quelqu'un m'a demandé quelle était ma vision du monde en tant qu'athée (je ne vois plus qui parce que le forum ne me permet pas de voir le fil pendant que j'écris grrr) je dirais simplement qu'il n'existe pas de telle chose. Ma vision du monde est humaniste. L'athéisme, c'est simplement la manifestation de mon refus d'adopter sans preuve des croyances qui me semblent risibles. En d'autres mots, je crois autant en YHWH qu'en Santa Claus. Et il n'y a pas de philosophie de vie des non-croyants au père Noël.
Observation judicieuse... il est pratiquement impossible de savoir exactement qui nous répond.Falenn a écrit : Autant que le dieu que chacun imagine, en effet.![]()
PS :
On ne peut percevoir dieu du fait même de son omniprésence (car il ne peut donc être distingué).
Certains prétendent qu'il s'est manifesté sous des formes perceptibles à nos 5 sens.
Vous pouvez donc essayer d'invoquer dieu, mais qui prouvera que ce n'est pas une autre entité qui se manifestera, ou même le pouvoir de votre propre esprit ... ?
Ce qu'on peut prouver, c'est que le dieu postulé par la religion X est fondamentalement auto-contradictoire, ou encore que ce qui est attribué à ce dieu pourrait aussi bien l'être à un phénomène naturel (ou un autre dieu si ça se trouve).IInowolus a écrit :C'est pas parce que l'on peux pas prouvé une chose qu'elle n'existe pas.
Par exemple: noël.
Donc en fait tu part du même postulat que ceux que tu essaie de combattre.
je dis pas que dieu exite ou pas, je dit qu'en générale tout les arguments dans ce sens on tendance à s'annuler en l'abscence de preuve.
Au delà du verbiage:L'être est en eux un prédicat contingent, qu'ils peuvent posséder ou ne pas posséder, mais qu'ils ne sont pas. C'est la différence immense entre avoir et être. Or si aucun des êtres qui nous entourent (nous y compris) n'est sa propre existence et qu'il la détient de façon contingente, il faut que cette existence lui vienne, en dernière analyse, d'un être qui est sa propre existence et qui peut donc la donner à tous les autres. Il faut que cet être absolu existe, autrement les êtres contingents existeraient par eux-mêmes, ce qui revient à dire qu'un être qui n'existe pas par lui-même existe par lui-même,
Etrange argument... un Dieu n'est "nécéssaire" que pour expliquer les phénomènes que la science n'explique pas.LumendeLumine a écrit :Il n'est pas question, comme Laïka l'a fait remarquer, de démontrer l'existence de Dieu par sa propre définition (Dieu est un être nécessaire, donc Dieu existe nécesssairement): cet argument a été mis en cause par Saint Thomas d'Aquin lui-même dans l'exposé des cinq voies.
Si vous avez bien suivi mon raisonnement, à partir du moment où l'on constate la contingence du monde, il faut logiquement admettre l'existence d'un être qui est par soi, qui est dès lors cause première, non pas dans le temps, mais cause première actuelle, source actuelle de l'être de l'Univers. Les choses contingentes sont sans être par elle-même, donc elles doivent être par un autre.Laïka a écrit :Pouvez-vous prouver qu'il y a effectivement une cause première? Pouvez vous prouver que c'est un être transcendant? Pouvez vous prouver qu'il s'agit bien du dieu en lequel vous croyez?
Tant qu'à y être, le monde pourrait aussi bien avoir pour origine un autre être contingent, qui fonctionnerait selon des principes inconnus de nous.
Le contenu et le contenant? on ne va pas se laisser piéger par un verbiage philosophique sophistiqué (pas moi en tout cas).Si vous avez bien suivi mon raisonnement, à partir du moment où l'on constate la contingence du monde, il faut logiquement admettre l'existence d'un être qui est par soi, qui est dès lors cause première, non pas dans le temps, mais cause première actuelle, source actuelle de l'être de l'Univers. Les choses contingentes sont sans être par elle-même, donc elles doivent être par un autre.
Cette affirmation est une belle escroquerie, aucun de nous n'est capable de fournir ses pensées à un âge où il ne parlait pas, ce qui tenderait à affirmer qu'un enfant n'existe pas et n'a pas conscience de lui-même or l'expression du désir et de la contrariété prouvent le contraire.Au delà du verbiage:
Je pense donc je suis.
C'est faux.stephane a écrit : aucun de nous n'est capable de fournir ses pensées à un âge où il ne parlait pas, ce qui tenderait à affirmer qu'un enfant n'existe pas et n'a pas conscience de lui-même or l'expression du désir et de la contrariété prouvent le contraire.
Tu n'as pas compris, le postulat est "je pense donc je suis", ce qui signifie que j'ai conscience de ma pensée; l'affirmation de la pensée du nourrisson ne vient pas de lui mais de son activité cérébrale détectée par d'autres, donc ceux sont eux qui ont conscience de sa pensée et non lui.C'est faux.
Désolé, je poste pour la première fois et c'est pour contredire quelqu'un.
Un enfant pense, son cerveau fonctionne. Ce n'est pas parcequ'il ne parle pas qu'un nourisson ne pense pas.
Le problème est : si cette preuve t'est donné es-tu capable de la reconnaitre ?Sinon, pour répondre à la question de Laïka (j'aime bien ta bannière..), à ma connaissance, personne n'a jamais fourni la preuve de l'existance de dieu, ni un raisonnement qui la démontre. Or, je raisonne ainsi: si il existait un dieu et qu'il se souciait de nous, il nous fournirait cette preuve lui-même.
Ce qui est aussi contraire à toute notion divine, si Dieu existe il s'est révélé, s'il ne s'est pas révélé c'est qu'il a été accessible au moins une fois, à au moins une personne. Si Dieu n'existe pas, comment a-t-on eu conscience qu'il pouvait l'être en l'imaginant ce qui est identique à la notion de révélation.Donc, d'après moi, soit cet être n'existe pas, soit il ne cherche pas à se manifester à tous les humains, il ne se soucie pas de nous, ce qui invalide toutes les religions mais pas la notion de dieu en elle-même.
"dieu" est le fruit d' une construction intellectuelle trés lente. C' est trés récent dans l' histoire de l' humanité, c' était il y a deux secondes a l' échelle du temps.Si Dieu n'existe pas, comment a-t-on eu conscience qu'il pouvait l'être en l'imaginant ce qui est identique à la notion de révélation.
Les êtres peuvent être ou ne pas être ?!LumendeLumine a écrit :en effet, les êtres que nous connaissons immédiatement, autour de nous, peuvent être ou ne pas être
être n. m.
1. PHILO État de ce qui est; essence.
2. Tout ce qui est par l’existence, par la vie.
3. Personne humaine, individu.
4. PHILO Être de raison: ce qui n’a de réalité, d’existence que dans la pensée.
Tout à fait.patlek a écrit :Au delà du verbiage:
Je pense donc je suis.
Bah ?! Tu vas nous prouver tout ça. De plus, tu affirmes que l'intelligence peut donc se tromper à très long terme, ce qui est contraire à la notion d'intelligence."dieu" est le fruit d' une construction intellectuelle trés lente.
Dans la mesure où les seuls traces dépendent de l'écriture..... Et que les seuls êtres connus qui ont parlé de Dieu sont des hommes, qu'y a-t-il d'étonnant ?C' est trés récent dans l' histoire de l' humanité, c' était il y a deux secondes a l' échelle du temps.
Je crois que tu te trompes, si l'enfant n'appréhende pas l'autre c'est qu'il considère que l'autre et lui ne font qu'un. Tu ne prends existence que le jour où tu prends aussi conscience que les entités qui t'entourent te sont différentes : "tu es donc je suis".Sinon, pour l' enfant et le "tu", l' enfant mets beaucoup de temps avant d' appréhender l' autre, pendant longtemps c' est le "moi" qui domine.
Le problème c'est qu'on peut pas prouver que quelque chose qui exciste pas.Salem Myrrdin a écrit :Prouver moi qu'il n'existe pas et j'y croirais plus![]()
vous chercher midi à 14h vous les scpetiques
Stephane a écrit : Tu n'as pas compris, le postulat est "je pense donc je suis", ce qui signifie que j'ai conscience de ma pensée; l'affirmation de la pensée du nourrisson ne vient pas de lui mais de son activité cérébrale détectée par d'autres, donc ceux sont eux qui ont conscience de sa pensée et non lui.
[quote="Stephane] Je crois que tu te trompes, si l'enfant n'appréhende pas l'autre c'est qu'il considère que l'autre et lui ne font qu'un. Tu ne prends existence que le jour où tu prends aussi conscience que les entités qui t'entourent te sont différentes : "tu es donc je suis".Patlek a écrit :Sinon, pour l' enfant et le "tu", l' enfant mets beaucoup de temps avant d' appréhender l' autre, pendant longtemps c' est le "moi" qui domine.
Ca, c'est un piège rhétorique!Stephane a écrit : Le problème est : si cette preuve t'est donné es-tu capable de la reconnaitre ?
D'abord, si Dieu existe, rien ne l'oblige à se reveller. Je ne voie pas en quoi cela contrarierait sa divinité. On peut très bien s'imaginer que l'homme n'est pas la finalité d'un être tout puissant.Stephane a écrit : Ce qui est aussi contraire à toute notion divine, si Dieu existe il s'est révélé, s'il ne s'est pas révélé c'est qu'il a été accessible au moins une fois, à au moins une personne. Si Dieu n'existe pas, comment a-t-on eu conscience qu'il pouvait l'être en l'imaginant ce qui est identique à la notion de révélation.
L'erreur est contraire à la notion d'intelligence? L'imperfection est pourtant un des dogmes les plus importants de la chrétienté, non?Stephane a écrit :tu affirmes que l'intelligence peut donc se tromper à très long terme, ce qui est contraire à la notion d'intelligence.
Le problème est que le sujet du topic est une invite à prouver l'existance de Dieu. Et non le contraire.Alucard a écrit : Le problème c'est qu'on peut pas prouver que quelque chose qui exciste pas.
Tu confirmes que tu n'as pas compris mon propos. Le postulat est "je pense donc je suis", si ceci est vrai pour le nourrison il devrait donc penser or toi comme moi ne pouvons dissocier notre pensée de la parole, ce qui revient à dire que tu es incapable de savoir ce que tu pensais avant de parler, et donc si tu ne pensais pas tu n'étais.Le stade du miroir, il me semble, quand l'enfant commence à prendre conscience qu'il est perçu par les autres. Est-ce que l'enfant a conscience d'exister avant cela? Je le pense mais ta prposition initiale était que le nourisson est incapable d'intelligence.
Tout ça c'est du blabla, puisque c'est toi qui en as conscience.Or, le nourisson a bien un cerveau et j'ajouterais que son cerveau est même beaucoup plus actif que celui d'un adulte, il possède énormément plus de synapses et presque autant de neuronnes.
Le problème est que tu en parles donc le travail a déjà été fait. Tu ne peux donc plus le nier.D'abord, si Dieu existe, rien ne l'oblige à se reveller. Je ne voie pas en quoi cela contrarierait sa divinité.
Quel est le rapport ?On peut très bien s'imaginer que l'homme n'est pas la finalité d'un être tout puissant.
Concernant l'existant il n'y a que deux cas, il existe ou il n'existe pas.En l'imaginant ce qui est identique à la notion de revellation? Excuse-moi si je découpe ta phrase pour mieux la comprendre, la tournure me semble trop sophistiquée :
On a conscience que dieu existe;
On s'imagine ce dieu;
Ce que l'on s'imagine correspond à la notion de revellation;
La notion de revellation est: ?
La question est: si dieu n'existe pas, comment expliquer ces proposition?
C'est bien ce qui me semblait, il y a une notion qui m'échappe. voudrait-tu m'expliquer ce qu'est la notion de revellation?
Donc le problème n'est pas donc au niveau de l'enfant mais de celui qui en parle, comment Dieu lui est venu ?Quoi qu'il en soit, on peut avoir conscience de ce que l'on veut, il suffit de se concentrer ou de pratiquer l'autosuggestion. On peut même créer des faux souvenirs par suggestion et c'est bien plus facile qu'on ne le croit, surtout aveec les enfants. Si par exemple, tu dis à ton enfant que dieu existe, qu'il doit avoir conscience de sa présence et que cette conscience doit ressembler à la revellation (quoi que ce soit), il le fera.
Idem.Ceci marche très bien avec un adulte sur lequel tu as de l'ascendant, mais c'est moins profond et cela doit s'appuyer sur un vécu qui le prédispose à ce genre de manipulation.
Tout questionnement est une démarche intellectuelle.Ceci à l'echelle d'une société donne une société "spirituelle". La prédisposition de l'adulte est assurée par une présence permanante du questionnement religieux.
Tu parles du moment où Dieu est déjà admis, je te parle du moment qui le précède.Si il est élevé à coups de séries étasuniennes, le tour est joué! N'impmorte qui peut prendre appui là-dessus, quelles que soient ses intentions.
Quel est le rapport entre l'intelligence et l'imperfection ? Que vient faire ici la deuxième religion révélée dans le débat ?Stephane a écrit:
L'erreur est contraire à la notion d'intelligence? L'imperfection est pourtant un des dogmes les plus importants de la chrétienté, non?
????Bon, ce n'est pas l'Eglise qui a défini l'intelligence mais la science et encore, les définition sont nombreuses et contradictoires...
D'un point de vue, heu, comportemental, je crois, la reflexion est basée sur le principe de déduction par essais et erreurs/réussite. L'erreur constitue la base de l'intelligence.
Je suis entièrement d'accord avec toipastoral hide & seek a écrit :Il n'est pas question de savoir si dieu existe ou pas, cette question n'a pas de sens, avec dieu on ne se situe pas dans le domaine du savoir mais de la croyance. Il est juste question d'y croire ou de ne pas y croire.
L'athée n'est pas quelqu'un qui sait que dieu n'existe pas, l'athée est quelqu'un qui ne croit pas que dieu existe.
Si vous avez bien suivi *mon* raisonnement, vous savez que je rejette la contingence du monde, faute de preuve, et que même si c'était le cas rien ne prouve que cet "être nécessaire" soit une divinité.LumendeLumine a écrit : Si vous avez bien suivi mon raisonnement, à partir du moment où l'on constate la contingence du monde, il faut logiquement admettre l'existence d'un être qui est par soi,
Pourquoi pas? Vous posez bien un dieu transcendant (qui, de plus, a une volonté et des désirs), pourquoi ne serais-je pas autorisé à poser une suite infinie de causes qui nous échappent?Or on ne peut pas aller à l'infini dans la série des causes actuellement subordonnées. Ce serait comme multiplier les engrenages du mécanisme d'une montre pour expliquer le mouvement des aguilles.
Platonicien a souhait et sans preuve aucune. Si je vous disais que "L'être est dans le monde"?Celui-ci doit dépendre, actuellement, d'un premier moteur. Et ainsi, l'être des choses contingentes doit provenir d'un premier être qui détient l'être, qui existe par lui-même, donc qui n'est pas contingent.
Vous avez une impression subjective, tout au plus. Ça ne veut rien dire.En quoi puis-je montrer que cet être correspond au Dieu de ma religion? Pour avoir lu pas mal en théologie, l'être que connaît l'intelligence par ses forces naturelles correspond merveilleusement à celui qui se révèle à Moïse et qui vient relever la création en Jésus-Christ.
Par quel moyen?Nous pouvons également savoir que Dieu est un être intelligent, suprêmement libre et suprêmement bon
Au contraire c'est là tout l'enjeu de la question. Pour dire X existe-t-il, il faut encore savoir ce qu'on entend par X. S'il n'y a pas de définition de X, on peut bien dire n'importe quoi.Ce serait de la mauvaise foi. Mais ceci sort un peu du champ de cette démonstration, à savoir "Dieu existe-t-il",
Étrangement j'ai observé une fleur hier et je n'ai pas vu Dieu. À quel endroit est-ce exactement, dans les pétales ou la tige? Ou peut-être dans les épines?TeNChiNhaN a écrit :Beaucoup de blabla pour rien du tout, le fait qu'on existe est une preuve que Dieu existe. Rien qu'une fleur c'est la preuve qu'une inteligence au dessus existe. Dieu est l'Esprit de la Nature, Dieu est l'existence meme. La preuve est sous nos yeux sortez votre nez de vos trucs philosophiques à la noix.
Ce que tu dis est totalement absurde. L'idée qu'il existe un roi des rois ne dépend pas pas du nombre de royaumes mais détermine qu'il est unique.De toute façon, "dieu" n' est pas la question, puisqu' on peut lui donner la forme que l' on veut, chacun peut construire son '"dieu".
La questuion du dieu religieux est autre: le dieu religieux parle!!!, il dit des trucs et des machins, et ce qu' il dit n' est pas forcément trés brillant.
et en plus, il est caratériel (!!!!!!) c' est pas un sommet de perfection.
quintessence a écrit :laika
Je peux te prouvé que dans ton originel (nature) tu croix en dieu:
Si tu réponds à cette question tout en me garantissant (si non) de tenir tes propos dans les circonstances réel tu seras la première athée que je rencontre.
Si un jour tu es dans le pétrin et que personne ne viens a ton secours es que tu dirai mon dieu sauve moi ou non ?
Pas compris.stephane a écrit :patlek écrit Ce que tu dis est totalement absurde. L'idée qu'il existe un roi des rois ne dépend pas pas du nombre de royaumes mais détermine qu'il est unique.
Le monde est contingent parce qu'il change et que le changement est réel. Des potentialités se trouvent actualisées, des choses qui n'existaient pas commencent d'être et d'autres cessent d'être.Laïka a écrit :vous savez que je rejette la contingence du monde, faute de preuve, et que même si c'était le cas rien ne prouve que cet "être nécessaire" soit une divinité.
Parce que comme je l'ai illustré, pour expliquer le mouvement des aiguilles d'une montre, il ne suffit pas de multiplier les rouages. Si vous posiez une infinité de rouages, alors il n'existerait pas de premier moteur: les rouages se transmettraient un mouvement mais aucun d'eux ne pourrait expliquer l'origine de ce mouvement: il s'ensuivrait logiquement que ce mouvement n'existerait pas, n'ayant aucun moteur, et que les aiguilles ne pourraient jamais tourner. Il faut donc poser un premier moteur d'où vient le mouvement.Laïka a écrit :pourquoi ne serais-je pas autorisé à poser une suite infinie de causes qui nous échappent?
Il me semble que je n'ai pas parlé de sensation ni de perfection ni de bonté. Je ne définis pas Dieu a priori: je m'interroge sur l'existence de ce qui donne à l'Univers d'être et sur ses caractéristiques à partir de l'observation des choses qui m'entourent.Laïka a écrit :Dans votre car par exemple, je vois que vous définissez dieu comme une sensation subjective de bonté, de perfection et de puissance infinie.
Auquel TU es arrivé, pas moi, je ne vois pas la nécéssité de cet "etre".Cet être nécessaire auquel nous sommes arrivés
Et ce premier moteur ne peut se donner naissance de lui meme, donc c' est non concluant.Il faut donc poser un premier moteur d'où vient le mouvement.
Je crois qu'on a tous les deux du mal à se comprendre, c'est surement une question de vocabulaire.Tu confirmes que tu n'as pas compris mon propos
Là, c'est toi qui te trompe. J'ai appris à ecouter mes pulsions sans recourir à la parole, en laissant les pensée m'envahir sans chercher à leur donner de forme ou de nom. Ce genre de reflexion ressemble à un rêve et il est vrai qu'à posteriori, quand on cherche à l'analyser, on réalise l'opération inverse. mais ta phrase contient un sophisme:or toi comme moi ne pouvons dissocier notre pensée de la parole
Même en admetant la première proposition: nous ne pouvons dissocier notre pensée de la parole, ce qui signifie que nous ne pouvons penser sans traduir ces pensées en mot.si ceci est vrai pour le nourrison il devrait donc penser or toi comme moi ne pouvons dissocier notre pensée de la parole, ce qui revient à dire que tu es incapable de savoir ce que tu pensais avant de parler, et donc si tu ne pensais pas tu n'étais.
Non, tout cela n'est pas du blabla. Et expliquer le "je pense donc je suis" n'est pas une condition à l'intelligence. De même que le parole n'est pas la seule expression de l'intelligence. Prend un enfant au stade sensori-moteur (avant l'acquisition du langage), il ne possède donc pas le langage. Un jeu classique qu'on offre àces jeunes esprits est une torue (ou un coffre rigolo) où peuvent s'imbriquer des obgets aux formes géometriques simples (étoiles, cylindres, cubes, etc). observe cet enfant en train de rentrer ces formes dans les trous. Il est en train d'acquérir une methodologie pour determiner quelle forme va où. Cela est une opération intellectuelle, non? Et cet enfant ne possède pas le langage.Tout ça c'est du blabla, puisque c'est toi qui en as conscience.
Essaie d'appliquer "je pense donc je suis" sans l'usage de la parole
Voudrais-tu dire que ce que je none existe parceque je le nome?Le problème est que tu en parles donc le travail a déjà été fait. Tu ne peux donc plus le nier.
J'ai dit cela parceque c'est en partant de cette hypothèse que certains prétendent que Dieu a necessairement signalé sa présence aux humains. Je conviens que ce n'est pas très pertinant.Quel est le rapport ?
Sommes-nous les jouets du Destin et nos actes, nos pensées ne sont-ils pas prévus et définis à l'avance? C'est possible mais cela exclue toute possibilité de faire ses propres choix. Si c'est le cas, alors nous n'avons d'autre choix que d'être tel que nous sommes. Cela a quand même pour effet de rendre invalide bon nombre de dogmes religieux.Tu peux décliner autrement, une idée s'impose-t-elle à celui qui pense ou est-ce celui qui pense qui va à l'idée ?
Je m'attends toujours à rencontrer cet argument mais developper sur le sujet nous ferait sortir très largement du cadre de la discution. On peut en parler sur un autre fil, si tu veux.Donc le problème n'est pas donc au niveau de l'enfant mais de celui qui en parle, comment Dieu lui est venu ?
J'ai employé questionnement, je devais encore penser à plusieurs choses en même temps, ou peut-être est-ce un lapsus. Il faut lire conditionnement et pas questionnement.Tout questionnement est une démarche intellectuelle.
Iperfection est à mettre en relation avec erreur et non intelligence avec imperfection.Quel est le rapport entre l'intelligence et l'imperfection ? Que vient faire ici la deuxième religion révélée dans le débat ?
Là, j'ai bien précisé, d'un point de vue comportemental, c'est à dire ce qui est observable en excluant l'introspection.Non, le questionnement. Tu peux répéter tes erreurs à l'infini. Elles ne seront des erreurs qu'à partir du moment où tu attends un résultat.
Ne voudrais-tu pas plutôt dire la sagesse. Parceque l'intelligence, ce serait plutôt la capacité à resoudre un problème.Et l'intelligence est le fait d'admettre que la réponse précède la question.
En d'autres thermes: dieu echape à l'intelligence de l'humain.Salem Myrrdin a écrit :Il faut d'abord comprendre que définir Dieu revient à le limiter or Dieu est illimité et dépasse les sens de l'homme, un travail sur soit doit d'abord s'effectuer pour soit et par soit. Donc avant de brûler les étapes, je vous invite à défénir l'esprit sprituel, cette flamme chez le croyant.
Apres on pourra faire un essai question métaphysique...
J'ajouterai ceci: Une horloge est un objet fabriqué. Je pense que personne n'essaiera de réfuter cette affirmation.Citation:
Pourquoi pas? Vous posez bien un dieu transcendant (qui, de plus, a une volonté et des désirs), pourquoi ne serais-je pas autorisé à poser une suite infinie de causes qui nous échappent?
Ceci est on ne peut plus exact. Cependant, savoir si Dieu existe ou pas est précisément la question. Et elle a un sens à partir du moment où quelqu'un affirme que Dieu existe.pastoral hide & seek a écrit :avec dieu on ne se situe pas dans le domaine du savoir mais de la croyance. Il est juste question d'y croire ou de ne pas y croire.
L'athée n'est pas quelqu'un qui sait que dieu n'existe pas, l'athée est quelqu'un qui ne croit pas que dieu existe.
Là, j'aplaudis des deux mains!quintessence a écrit :Si un jour tu es dans le pétrin et que personne ne viens a ton secours es que tu dirai mon dieu sauve moi ou non ?
Une pulsion n'est pas une refléxion, la pensée est structurée, tu ne peux dissocier ta pensée de ton language.Là, c'est toi qui te trompe. J'ai appris à ecouter mes pulsions sans recourir à la parole,
chaque pensée pour être consciente doit appartenir au monde dont tu as conscience, c'est ce qui différencie le rêve de l'idée, sans toutefois enlever du sens au rêve.en laissant les pensée m'envahir sans chercher à leur donner de forme ou de nom.
Ce genre de reflexion ressemble à un rêve et il est vrai qu'à posteriori, quand on cherche à l'analyser, on réalise l'opération inverse. mais ta phrase contient un sophisme:
Tu peux remplacer le terme parole par language, il te faut structurer ta pensée pour qu'elle te soit accessible et compréhensible. La pensée n'est autre que la communication appiliquée à soi, il faut donc admettre la possibilité de communiquer et quelle-ci est une structure identique à tout moment où tu l'utilises.Même en admetant la première proposition: nous ne pouvons dissocier notre pensée de la parole, ce qui signifie que nous ne pouvons penser sans traduir ces pensées en mot.
Tu peux avoir des souvenirs à un ou deux ans, mais ils ne peuvent être autre que sensitifs dès lors où tu peux les associer au language. Compris ou/et parlé.Je suis effectivement incapable de me rappeler de se à quoi je penser étant nourisson, et bien que tu n'ai pas fait le lien entre ces deux propositions, on peut l'admettre aussi.
C'est le raisonnement inclus dans la proposition "je pense donc je suis"Mais la troisième proposition: donc, si tu ne pensait pas, tu n'étais pas, ce ci n'a aucune relation avec la dernière proposition, que je sois incapable de me rappeler de ce que je pensait étant un nourisson, cela ne signifie en rien que je ne pensais pas.
Hélas, si. Si "je suis" dépend de ma pensée et que ma pensée dépend du langage, le langage dépend de ceux qui me l'ont enseigné et m'ont ainsi attribué la faculté de penser. Donc il ne faut pas dire "je pense donc je suis" mais bien "on me pense donc je suis".De plus la formule "je pense donc je suis" n'est pas inclusive, elle ne peut pas se transformer en "je ne pense pas, donc je ne suis pas" ni en ce qui ne pense pas n'est pas.
non mais le langage structuré est une conséquence inévitable.Non, tout cela n'est pas du blabla. Et expliquer le "je pense donc je suis" n'est pas une condition à l'intelligence. De même que le parole n'est pas la seule expression de l'intelligence.
Ce qui me semble peu en rapport avec la conscience de soi et encore moins avec l'exitence de Dieu.Prend un enfant au stade sensori-moteur (avant l'acquisition du langage), il ne possède donc pas le langage. Un jeu classique qu'on offre àces jeunes esprits est une torue (ou un coffre rigolo) où peuvent s'imbriquer des obgets aux formes géometriques simples (étoiles, cylindres, cubes, etc). observe cet enfant en train de rentrer ces formes dans les trous. Il est en train d'acquérir une methodologie pour determiner quelle forme va où. Cela est une opération intellectuelle, non? Et cet enfant ne possède pas le langage.
Je pense que tu voulais écrire ce que tu nommes existe parce que tu le nommes, ce à quoi je réponds oui.Voudrais-tu dire que ce que je none existe parceque je le nome?
Si une pensée te vient tu peux toujours l'analyser, la rejeter, l'approfondir.Sommes-nous les jouets du Destin et nos actes, nos pensées ne sont-ils pas prévus et définis à l'avance? C'est possible mais cela exclue toute possibilité de faire ses propres choix.
Puisque ce n'est pas le cas.....Si c'est le cas, alors nous n'avons d'autre choix que d'être tel que nous sommes.
Uniquement si tu tiens pour vrai ta proposition, qui est justement contraire à mon propos.Cela a quand même pour effet de rendre invalide bon nombre de dogmes religieux.
L'idée du conditionnement est totalement absurde puisqu'il établit l'incapacité à l'être de se rebeller, or au niveau de la religion l'homme y est perçu comme un être rebel.J'ai employé questionnement, je devais encore penser à plusieurs choses en même temps, ou peut-être est-ce un lapsus. Il faut lire conditionnement et pas questionnement.
Ce qui ne change rien, l'erreur ne peut être établit qu'en rapport à un résultat, une analyse.Là, j'ai bien précisé, d'un point de vue comportemental, c'est à dire ce qui est observable en excluant l'introspection.
La démarche intellectuelle commence bien par se poser la question.En outre, ce n'est pas le questionnement qui est à la base d'une tentative mais la motivation.
La motivation est généralement le besoin de résoudre un conflit. Dans le cadre par exemple d'une recherche philosophique, la motivation peut être de répondre à une question, ce qui est le conflit.
Il y a là aussi question, celui qui la pose à l'enfant affirme aussi que la réponse existe. Il y a donc une attente de résultat qui permet d'établir s'il y a erreur ou pas. De plus si l'enfant n'a pas la motivation de répondre à la question posée peut-on en conclure qu'il n'a pas d'intelligence.Mais la philosophie n'est pas la seul expression de l'intelligence. Comme pour le cas de l'enfant et de son jouet que j'ai evoqué plus haut.
Et donc il ne peut structurer sa pensée et cependant il est.Aucune question à l'origine de son comportement, il ne possède pas le langage et est donc incapable de formuler une question.
Il n'existe de problèmes que si tu supposes qu'ils peuvent être résolus et donc qu'une réponse existe. L'intelligence est bien l'affirmation que toute réponse précède la question, la sagesse définit la pertinence du questionnement et donc de la motivation à y répondre.Ne voudrais-tu pas plutôt dire la sagesse. Parceque l'intelligence, ce serait plutôt la capacité à resoudre un problème.
Mais la pensée n'est pas la reflexion. Lareflexion n'est que l'activité cerebrale, quelle qu'elle soit. Et les pulsion font parite de l'activité cérébrale.Une pulsion n'est pas une refléxion, la pensée est structurée, tu ne peux dissocier ta pensée de ton language. chaque pensée pour être consciente doit appartenir au monde dont tu as conscience, c'est ce qui différencie le rêve de l'idée, sans toutefois enlever du sens au rêve.
Un rêve est particulièrement libéré des mots (il y a cependant des liens frapants avec les mots et leurs significations), tout comme la methode de relexion dont je parle. En analysant un rêve ou un "flot simultané" de pensées, on le réintellectualise.Citation: ??
Pas necessaicèrement. L'enfant pense et reflechi même si il n'a pas acquit le langage.La pensée n'est autre que la communication appiliquée à soi
Je comprend. Quant à moi, je traduirais cette phrase par: "je suis conscient que je pense donc je suis conscient de mon existance".C'est le raisonnement inclus dans la proposition "je pense donc je suis"
=> "ne pensant pas je ne peux savoir si je suis". Cette proposition est donc fausse puisque tu étais avant de penser.
C'est vrai que nos échanges dépassent de loin le cadre du fil...Ce qui me semble peu en rapport avec la conscience de soi et encore moins avec l'exitence de Dieu.
C'est bien ce que je voulais dire. Disons que nous interiorisons ce que nous percevons en lui atribuant un série de mot qui le catégorisent. Pardonne la comparaison mais en ce moment, je suis un peu émergé là-dedans: Les mots sont comme les balises qui permettent à ton navigateur de traduire les pages de html en contenu visibles et structurées. Le langage nous permet de structurer notre pensée, de créer une arborescenceoù l'on se retrouve facilement.Je pense que tu voulais écrire ce que tu nommes existe parce que tu le nommes, ce à quoi je réponds oui.
si Tu me dis que c'est le cas, je ne pourais pas réfuter, tout comme je suis incapable de réfuter l'existance de dieu.Puisque ce n'est pas le cas.....
Nous pouvons très bien nous rebeller contre un conditionnement. Je l'ai fait concernant un conditionnement particulier, alors que celui-ci était particulièrement bien réussit et complexe, appliqué dès ma naissance pendant seize ans. J'en ai toujours des séquelles aujourd'hui.L'idée du conditionnement est totalement absurde puisqu'il établit l'incapacité à l'être de se rebeller, or au niveau de la religion l'homme y est perçu comme un être rebel.
La démarche intellectuelle commence bien par se poser la question.
La motivation d'y répondre suggère que la question la précède.
Tu peux donner le jouet à l'enfant, il jouera avec et tôt ou tard, il en découvrira le mécanisme, emboitera un des composant puis cherchera à renouveller l'experience sans que l'expérimentateur intevienne à aucun moment. Ceci est une expérience mais sans aucune aide d'un expérimentateur, l'enfant explore et expérimente par lui même, découvrant ainsi les proprietés des obgets qui l'entourent.Il y a là aussi question, celui qui la pose à l'enfant affirme aussi que la réponse existe. Il y a donc une attente de résultat qui permet d'établir s'il y a erreur ou pas. De plus si l'enfant n'a pas la motivation de répondre à la question posée peut-on en conclure qu'il n'a pas d'intelligence.
SVP revoir le premier message que j'ai écrit sur ce fil.patlek a écrit : Auquel TU es arrivé, pas moi, je ne vois pas la nécéssité de cet "etre".
Justement. La caractéristique première de cet être est qu'il est PREMIER et non-contingent. Pour expliquer le contingent, il faut qu'existe un non-contingent, donc un être non-contingent existe. Or, quand on parle de "provenir de quelque chose", "être créé par", cela s'adresse à des choses contingentes, à des choses qui ne détiennent pas leur existence d'elles-mêmes mais qui viennent d'autre chose, justement. L'être premier qui est sa propre existence ne "provient" pas de quoi que ce soit": il EST, il est l'être même. Il n'a pas besoin d'autre chose que lui-même pour expliquer son existence.patlek a écrit : Et ce premier moteur ne peut se donner naissance de lui meme, donc c' est non concluant.
Et surtout, on est trés loin de la démonstration que ce moteur parle, est intelligent, conscient, qu'il porte des jugement sur nos personnes qu' il fait des projets, qu' il imagine des trucs et des machins , qu' il fait des plans etc..., etc..
Il n' y a aucune nécéssité d' un "etre", c' est de l' antropomorphisme.LumendeLumine a écrit :SVP revoir le premier message que j'ai écrit sur ce fil.
Justement. La caractéristique première de cet être est qu'il est PREMIER et non-contingent. Pour expliquer le contingent, il faut qu'existe un non-contingent, donc un être non-contingent existe. Or, quand on parle de "provenir de quelque chose", "être créé par", cela s'adresse à des choses contingentes, à des choses qui ne détiennent pas leur existence d'elles-mêmes mais qui viennent d'autre chose, justement. L'être premier qui est sa propre existence ne "provient" pas de quoi que ce soit": il EST, il est l'être même. Il n'a pas besoin d'autre chose que lui-même pour expliquer son existence.
Tant qu' il n' est pas défini, c' est facile de dire qu' il existe. Mais dés qu' il commence a etre défini, et plus la définition se précise, plus c' est aventureux son "existance".cela signifie simplement que Dieu, quel qu'il soit, existe.
je ne t'ai jamais vu, dois-je croire que tu n'existes pas et que quelqu'un d'autre poste à ta place ?zafx a écrit :Je vais te donner un tuyau, Laïka: Dieu n'existe que si tu y crois. C'est pour ça que les croyants mettent l'accent sur la foi, sans la foi, la croyance ne tient pas car la foi infère la confiance.
ayez confiance... Vos paupières sont lourdes... Vous avez envie de croire... Vous croyez!
Je n'ai pas dit que je ne peux croire qu'à ce que je vois mais il y a du vrai dans ce que tu dis. Nos échanges sur les forums sont plus ou moins basés sur la confiance.je ne t'ai jamais vu, dois-je croire que tu n'existes pas et que quelqu'un d'autre poste à ta place ?
dieu existes parce que tu en parles.Je vais te donner un tuyau, Laïka: Dieu n'existe que si tu y crois.
Aborder Dieu par l'intellect seul ne suffit pas, la foi est une exigeance.C'est pour ça que les croyants mettent l'accent sur la foi, sans la foi, la croyance ne tient pas car la foi infère la confiance.
ayez confiance... Vos paupières sont lourdes... Vous avez envie de croire... Vous croyez!
stephane a écrit : C'est dingue le nombre de personnes qui croient au conditionnement humain, le conditionnement n'est pas possible sinon nous serions tous tels que nos parents nous ont désirés. De plus, le premier postulat religieux est que l'être humain est libre.
Bon, je vais essayer....dieu existes parce que tu en parles.
Je te l'ai déjà dit, le conditionnement existe et c'est plus simple qu'il n'y parrait. En outre, tu semble confondre le conditionnement et l'hypnose. L'hypnose existe aussi et c'est aussi plus facile qu'il n'y parrait. Plus fréquent aussi.C'est dingue le nombre de personnes qui croient au conditionnement humain, le conditionnement n'est pas possible sinon nous serions tous tels que nos parents nous ont désirés. De plus, le premier postulat religieux est que l'être humain est libre.
zafx a écrit :dieu existes parce que tu en parles.
Bon, je vais essayer....
Monica Bellucci est dans mon lit dans une superbe nuisette en satin...Monica Bellucci est dans mon lit dans une superbe nuisette en satin...Monica Bellucci est dans mon lit dans une superbe nuisette en satin...Monica Bellucci est dans mon lit dans une superbe nuisette en satin...
Ca marche!!! Merci Stéphane! Tu as changé ma vie!
Je ne crois pas non plus au hasard.de plus tout comme les athées ne croient pas en Dieu, moi je ne croies pas au hasard, chacun ses croyances et ses non-croyances ..
zafx a écrit :Essaye la même technique pour le chèque....
Zafx m'a envoyé mon chèque de cinq mille euros...Zafx m'a envoyé mon chèque de cinq mille euros...Zafx m'a envoyé mon chèque de cinq mille euros...Zafx m'a envoyé mon chèque de cinq mille euros...Zafx m'a envoyé mon chèque de cinq mille euros...
Si la première cause peut cesser d'exister, alors elle est contingente, et dépend elle-même pour exister d'une cause antérieure qui elle ne peut pas cesser d'exister car elle doit être l'existence même. En posant la contingence de la cause première, on ne fait qu'en revenir à la véritable cause première, non-contingente.Laïka a écrit :* cette 1ère cause pourrait s'être auto-détruite en donnant naissance à l'être
Non, et pour deux raisons: premièrement, elle est elle-même l'être, donc on ne voit pas comment elle pourrait s'isoler de l'être; deuxièmement, elle est cause première, et toute cause a par définition une relation essentielle avec son effet: donc la cause première a au moins relation de causalité avec l'être de l'Univers.Laïka a écrit : la cause première pourrait ne pas entrer en relation avec l'être
La cause première est source de l'être, et en tant que telle, son essence même est d'exister. Or il ne peut exister plusieurs êtres dont l'essence est d'exister puisqu'il n'y aurait aucune différence entre eux: être et être sont strictement identiques et une seule chose. L'Être suprême est donc forcément un.Laïka a écrit :* possibilité du polythéisme (un dieu pour chaque essence)
Pour être sa propre cause, l'Univers devrait être antérieur à lui-même; ce qui est absurde. Pour prendre une image dans le temps, il faudrait dire qu'il existait avant d'exister pour pouvoir se causer lui-même: et donc qu'en se causant lui-même, il existait et n'existait pas à la fois. Or c'est la contradiction la plus élémentaire et fondamentale de supposer qu'un même être puisse être et ne pas être en même temps et sous le même rapport.Laïka a écrit : univers auto-causé
Libre à vous de croire à l'illusion du changement, comme Parménide. Le problèmes de l'être et du devenir a tout de même été résolu depuis Aristote. Il suppose simplement une cause première.Laïka a écrit :*univers éternel et permanent, ave seulement illusion de mouvement et de contingence
Tu auras constaté que n'as parlé que de choses et personnes qui existent. Monica Bellucci existe, une superbe nuisette existe et ton lit existe sûrement. Tu parles de Dieu parce qu'il existe.Bon, je vais essayer....
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Ca marche!!! Merci Stéphane! Tu as changé ma vie!
Le conditionnement n'existe que pour les gens qui y croit ! Ca me rappelle quelqu'un cette phrase ?!Je te l'ai déjà dit, le conditionnement existe et c'est plus simple qu'il n'y parrait.
Tout hypnotiseur te dira qu'on ne peut faire faire aux gens qui ce qu'ils acceptent. On ne peut obliger quiconque à croire. Sinon, comment expliques-tu que l'athéisme existe puisqu'il est né d'une société religieuse.En outre, tu semble confondre le conditionnement et l'hypnose. L'hypnose existe aussi et c'est aussi plus facile qu'il n'y parrait. Plus fréquent aussi.
Le conditionnement n'existe pas plus, les allemands seraient tous de parfaits nazis les jeunesses hitlériennes ayant été là pour ça. Les français seraient tous chrétiens, on ferait tous les travail que nos parents rêvaient que l'on fasse. Le conditionnement est une illusion qui cherche à faire passer l'être humain pour un objet, dans une société où l'automatisme (depuis 17 siècle), la robotique sont perçues comme de l'intelligence, il n'y a rien d'étonnant. Généralement, cette pensée est accompagnée de l'idée qu'un jour les robots se rebelleront contre leur créateur.En outre, ces choses là ne sont pas infaillibles, ça ne se passe pas comme dans les films ou l'hypnotiseur fait faire ce qu'il veut à n'importe qui dès la première séance.
Bah oui, étant libre croire au conditionnement c'est affirmé que la liberté n'existe pas.Mais bon, si tu as décidé de ne pas "croire" en ça...
Faudrait d'abord te mettre en condition.Bon, je vous laisse, il y a quelqu'un qui m'attend dans mon lit, la nuit va être longue!
Si elle peut créer, alors elle est contingente également.LumendeLumine a écrit :Si la première cause peut cesser d'exister, alors elle est contingente,
Argument qui mène au panthéisme, ça vaut ce que ça vaut...
Non, et pour deux raisons: premièrement, elle est elle-même l'être, donc on ne voit pas comment elle pourrait s'isoler de l'être;
Au moins de causalité, et peut-être exclusivement de causalité.deuxièmement, elle est cause première, et toute cause a par définition une relation essentielle avec son effet: donc la cause première a au moins relation de causalité avec l'être de l'Univers.
Encore là, peut-être y a-t-il un dieu pour le temps, un pour l'espace. Tant qu'à être dans les suppositions, on peut bien supposer ce qu'on veut non?La cause première est source de l'être, et en tant que telle, son essence même est d'exister. Or il ne peut exister plusieurs êtres dont l'essence est d'exister puisqu'il n'y aurait aucune différence entre eux: être et être sont strictement identiques et une seule chose. L'Être suprême est donc forcément un.
Non, il aurait pu graduellement prendre conscience de lui-même.Pour être sa propre cause, l'Univers devrait être antérieur à lui-même; ce qui est absurde.
contradiction qu'on peut tout autant appliquer à la création: pas de conscience sans quelque chose dont on puisse être conscient, donc pas de dieu sans création, or pas de création sans dieu! C'est pratiquement une preuve ontologique de la non-existence de dieuPour prendre une image dans le temps, il faudrait dire qu'il existait avant d'exister pour pouvoir se causer lui-même: et donc qu'en se causant lui-même, il existait et n'existait pas à la fois. Or c'est la contradiction la plus élémentaire et fondamentale de supposer qu'un même être puisse être et ne pas être en même temps et sous le même rapport.
Aristote croyait en un dieu qui ne pouvait entrer en contact avec sa création, laquelle ne provenait pas d'un acte lucide mais découlait naturellement d'un dieu immobile. On est assez loin de Jésus non?Libre à vous de croire à l'illusion du changement, comme Parménide. Le problèmes de l'être et du devenir a tout de même été résolu depuis Aristote. Il suppose simplement une cause première.
Ben sur, le concept de dieu existe! Personne n'en doute même le pire des athées.stephane a écrit : Tu auras constaté que n'as parlé que de choses et personnes qui existent. Monica Bellucci existe, une superbe nuisette existe et ton lit existe sûrement. Tu parles de Dieu parce qu'il existe..../....
Mais il n'y a rien de logique la-dedansLumendeLumine a écrit :Si la première cause peut cesser d'exister, alors elle est contingente, et dépend elle-même pour exister d'une cause antérieure qui elle ne peut pas cesser d'exister car elle doit être l'existence même. En posant la contingence de la cause première, on ne fait qu'en revenir à la véritable cause première, non-contingente.
..../....
J'étais assez barré, je te l'accorde. Je suis revenu sur terre depuis. Qu'est-ce qui te prouve qu'un concept, à partir du moment où tu le nome, existe bel et bien?
Le conditionnement est une illusion, qui plaît notamment aux militaires, aux publicitaires et à toute personne qui a quelque chose à vendre, mais cela repose sur l'idée que l'être humain est une machine dont les réactions sont prédictibles. Les dictatures ne prendraient pas fin,..... je ne vais multiplier les exemples. Le meilleur conditionnement est la rétention d'information, l'information ne pouvant être retenue, cachée dissimulée indéfiniment, il devient alors nécessaire de la supprimer à la base ce qui en soit n'a plus de sens puisque mêmes ceux qui conditionnent en seraient privés. Le conditionnement est une illusion. Là aussi, les textes bibliques t'apportent déjà une réponse, tu es libre et responsable; seuls ceux qui veulent faire de toi un esclave affirment que tu n'es pas libres.Pour revenir au conditionnement, je pense qu'il faudrait te réexpliquer depuis le début de quoi il s'agit, tu as une vision romantique de la chose. Ca n'est pas une théorie ou un concept, c'est un ensemble de methodes qui ne sont pas infaillible (il est impossible de controler tous les facteurs).
Mais là encore, on s'éloigne grave des preuves de l'existance de Dieu.
Tu répond par un question en transformant la forme et le type de la phrase: affirmatif pour interrogatif, négatif pour positif.Stephane a écrit : Pour une raison simple, je ne peux pas nommer ce qui n'existe pas.
Nommer c'est donner essence.
Tu prend le conditionnement pour une religion ou quoi? C'est une technique de manipulation toute bête.Le conditionnement est une illusion
Pour nommer, il me faut aussi définir. Une fois défini et nommé, ce que je nomme sort du néant.Tu répond par un question en transformant la forme et le type de la phrase: affirmatif pour interrogatif, négatif pour positif.
Je reformule donc: Comment peux-tu prouver que tu ne peux pas nomer ce qui n'exite pas?Ca peut durer longtemps comme ça...
Tu viens ici d'en définir la nature : objet.Nomer, ce n'est pas donner essence, c'est associer un mot à un objet.
Pour preuve, tu utilises bien pour nom le mot "chien" pour en parler. Essaie sans.Le chien existe mais tant que je ne l'ai pas nomé, il n'a pas d'essence?
Je crois plutôt que tu suggères que les religions l'appliquent. La manipulation ne peut s'appuyer que sur le mensonge, dissimulation d'information. Pour le faire, il faut donc disposer de toutes les informations, ce qui est totalement illusoire.Tu prend le conditionnement pour une religion ou quoi? C'est une technique de manipulation toute bête.
Encore une fois, il s'agit bien de mensonge, de rétention d'information impossible à tenir à long terme.Bon, puisque t'insiste, je t'explique un cas d'école. Une expérience à laquelle on s'est livré avec un nourisson. L'experience consiste à envoyer un petit soufle d'air sur la paupière du sujet en même temps qu'il entendait un son particulier. Cette expérience était renouvellée tous les jours. On associe ici deux stimuli, le soufle et le son dont l'un declenche un réaction physiologique (clignement de la paupière), l'autre non. On remarque après un certain temps que le son à lui tout seul finit par declencher le clignement de l'oeil.
En outre, après plusieurs jour passés sans renouveller l'expérience, le reflexe conditionné disparait, le son ne provoque plus le clignement. Le conditionnement, en l'absence de renforcement, disparait.
Ce qui stipule qu'il te faut placer un individu dans un contexte que tu maitrises dans lequel il ne peut avoir accès à rien d'autre. En clair, comme je te l'ai dit, le conditionnement est une vue d'esprit de personnes qui considèrent l'être humain comme une machine. En clair, humainement on ne peut rien en tirer. J'ai déjà du mal à croire que cette expérience ait pû avoir lieuC'est la forme la plus simple du conditionnement, mise en évidence par Pavlov, qu'on appelle le conditionnement pavlovien.
Non, pour le faire je dois considérer mes contemporains comme n'étant pas humains, ce que tu appeles ici conditionnement s'apparente à la torture mentale. Le problème est que celui qui croit conditionné ce conditionne lui-même, il se persuade qu'il a un pouvoir.Je ne te demande pas d'y croire, il est aisé de faire une expérience similaire toi-même.
Tiens, je croyais que le conditionnement n'existait pas?Le problème est que celui qui croit conditionné ce conditionne lui-même
Seulement de ton point de vue, c'est du néant de ton propre esprit dont tu parles.Pour nommer, il me faut aussi définir. Une fois défini et nommé, ce que je nomme sort du néant.
Tu veux dire "essaye de parler sans utiliser de mots"? Ca n'a aucun sens! Parler n'est pas penser, le langage n'est qu'un outil. L'humain a inventé la parole pour masquer sa pensée.Pour preuve, tu utilises bien pour nom le mot "chien" pour en parler. Essaie sans.
j'ai rien comprisLumendeLumine a écrit :Si la première cause peut cesser d'exister, alors elle est contingente, et dépend elle-même pour exister d'une cause antérieure qui elle ne peut pas cesser d'exister car elle doit être l'existence même. En posant la contingence de la cause première, on ne fait qu'en revenir à la véritable cause première, non-contingente.
Non, et pour deux raisons: premièrement, elle est elle-même l'être, donc on ne voit pas comment elle pourrait s'isoler de l'être; deuxièmement, elle est cause première, et toute cause a par définition une relation essentielle avec son effet: donc la cause première a au moins relation de causalité avec l'être de l'Univers.
La cause première est source de l'être, et en tant que telle, son essence même est d'exister. Or il ne peut exister plusieurs êtres dont l'essence est d'exister puisqu'il n'y aurait aucune différence entre eux: être et être sont strictement identiques et une seule chose. L'Être suprême est donc forcément un.
Pour être sa propre cause, l'Univers devrait être antérieur à lui-même; ce qui est absurde. Pour prendre une image dans le temps, il faudrait dire qu'il existait avant d'exister pour pouvoir se causer lui-même: et donc qu'en se causant lui-même, il existait et n'existait pas à la fois. Or c'est la contradiction la plus élémentaire et fondamentale de supposer qu'un même être puisse être et ne pas être en même temps et sous le même rapport.
Libre à vous de croire à l'illusion du changement, comme Parménide. Le problèmes de l'être et du devenir a tout de même été résolu depuis Aristote. Il suppose simplement une cause première.
http://adorocinema.cidadeinternet.com.b ... ucci04.jpgflorence_yvonne a écrit :je suis Monica Bellucci, je suis Monica Bellucci, je suis Monica Bellucci, je suis Monica Bellucci, je suis Monica Bellucci, je suis Monica Bellucci, je suis Monica Bellucci
c'est moi sur la photo, c'est moi sur la photo, c'est moi sur la photo, c'est moi sur la photo, c'est moi sur la photo, c'est moi sur la photo,
florence_yvonne a écrit :je suis Monica Bellucci, je suis Monica Bellucci, je suis Monica Bellucci, je suis Monica Bellucci, je suis Monica Bellucci, je suis Monica Bellucci, je suis Monica Bellucci
Je pense t'avoir donné les domaines qui croient au conditionnement.Les techniques de manipulations sont très employées, notement dans la vente. Ca ne les fait pas disparaitre si tu les ignore. (D'ailleurs, tu les as nomées donc elles existent, c'est pas comme ça que ça marche, ta logique?)
Personnellement je ne la connaissais pas, je comprends mal que quelqu'un ait pu penser mettre un nourrisson dans de tels conditions et en puisse en tirer quoique ce soit. Je connais les tests militaires, scientifiques sur des adultes. Maintenant, Harry Potter reste un mystère.Qu'elles aient prise ou pas sur toi ou sur un autre est encore un autre problème. L'exemple que j'ai donné est très simple à comprendre, c'est l'expérience la plus simple réalisée dans le domaine.
Je vais m'expliquer mieux alors. Le conditionnement exige une croyance de base, l'être humain est conditionnable. Ce qu'oublie toute personne qui croit au conditionnement est qu'elle est elle-même un être humain, par conséquent conditionnable. Le conditionnement ne pouvant s'appliquer qu'aux personnes qui y croient seuls ceux qui conditionnent peuvent être conditionnés, mais comme je l'ai dit il ne peut être appliqué sur du long terme. C'est d'ailleurs pour cela que les discours dits de conditionnement se doivent sans cesse d'évoluer, un annonceur qui veut vendre son produit doit changer de message ou modifier son produit......Tiens, je croyais que le conditionnement n'existait pas?
Le soleil existe depuis quand d'après toi ?Seulement de ton point de vue, c'est du néant de ton propre esprit dont tu parles.
J'ai l'impression de me repeter inlassablement, ce n'est pas le fait de les nomer qui donne l'existance aux objets, c'est plutôt l'inverse.
Non, un objet n'existe que si tu le considères comme une partie de ton monde, si tu l'ignores il n'existe pas.Au contraire des notions qui sont, elles, de pures vues de l'esprit.
Un objet existe, même si tu ne le nome pas, en revanche, une notion n'existe que si elle est nomée.
Le fait de le nommer l'extrait au contraire de ton esprit, les choses intégrées dans ton esprit n'en sortent pas.Pour faire le parallèle avec l'existance de Dieu, ce n'est pas parceque tu imagine l'existance de Dieu que celui-ci va exister en tant qu'objet, tu n'as fait que le créer à l'interieur de ton propre esprit.
"Au début était le verbe", le langage, la parole est la vie. Pour finir, il y a sûrement actuellement dans l'univers des objets encore inconnus, quel est leur nom ? Existent-ils ? Ils n'existeront que lorsqu'ils seront nommés.Tu veux dire "essaye de parler sans utiliser de mots"? Ca n'a aucun sens! Parler n'est pas penser, le langage n'est qu'un outil. L'humain a inventé la parole pour masquer sa pensée.
Le conditionnement a besoin d'être renforcé, c'est à dire que l'experience de base doit être renouvelée régulièrement dans le cas de l'expérience de Pavlov. faute de quoi, le comportement conditionné disparait.Je vais m'expliquer mieux alors. Le conditionnement exige une croyance de base, l'être humain est conditionnable. Ce qu'oublie toute personne qui croit au conditionnement est qu'elle est elle-même un être humain, par conséquent conditionnable. Le conditionnement ne pouvant s'appliquer qu'aux personnes qui y croient seuls ceux qui conditionnent peuvent être conditionnés, mais comme je l'ai dit il ne peut être appliqué sur du long terme. C'est d'ailleurs pour cela que les discours dits de conditionnement se doivent sans cesse d'évoluer, un annonceur qui veut vendre son produit doit changer de message ou modifier son produit......
Il existait bien avant que je puisse le nomer.Le soleil existe depuis quand d'après toi ?
L'arbre qui tombe seul dans la forêt ne fiat pas de bruit s'il n'y a personne pour l'entendre... Avant de parler avec toi, je ne pensais pas que l'on pouvait sérieusement défendre une telle thèse. Il semble que ce soit pourtant le cas!Non, un objet n'existe que si tu le considères comme une partie de ton monde, si tu l'ignores il n'existe pas.
Il faudrait savoir, est-ce qu'il en sort ou est-ce qu'il ne le peut pas?Le fait de le nommer l'extrait au contraire de ton esprit, les choses intégrées dans ton esprit n'en sortent pas.
Ca, c'est une croyance, pas un fait. C'est tout à fait subjectif: un objet n'existe pour moi, que lorsque je l'ai vu. Or, si moi, j'ai vu l'objet et pas toi, il existe pour moi mais pas pour toi."Au début était le verbe", le langage, la parole est la vie. Pour finir, il y a sûrement actuellement dans l'univers des objets encore inconnus, quel est leur nom ? Existent-ils ? Ils n'existeront que lorsqu'ils seront nommés.
Si tu veux nier l'existence de Dieu, il te faut cesser d'en parler mais tant que d'autres le font pour toi tu ne peux pas le nier sans nier ceux qui en parlent.
CQFD mon cherErriep a écrit :Lol, coquine va...
Si florence_yvonne est Monica Belluci, j'en déduis que Monica Belluci est florence_yvonne.
...
...
...
Bon, c'est bon, je t'ai rendu ta clef, zafx.![]()
Si le conditionnement disparait c'est qu'il n'existe pas. Tu as besoin de répéter en continu le contexte du sujet pour obtenir un comportement identique. En clair, celui qui conditionne doit se conditionner lui-même pour conditionner un autre. Donc le "conditionneur" doit devoir devenir esclave du conditionnement qu'il pratique sur autrui pour obtenir des résultats à long terme.Le conditionnement a besoin d'être renforcé, c'est à dire que l'experience de base doit être renouvelée régulièrement dans le cas de l'expérience de Pavlov. faute de quoi, le comportement conditionné disparait.
Non.Cependant, un phénomène reste: Même dans le cas où l'attitude a disparu, il suffit d'un ou deux renforcements pour la faire reparaître, l'apprentissage demeure à l'état latent. cela fonctionne, que l'on y croie ou non;
Ce qui marche très bien chez l'animal pas chez l'homme.L'autre type de conditionnement est plus flagrant, il s'agit de celui meis en évidence par Skiner. Ce type de conditionnement dépend directement du renforcement, qui doit necessairement suivre le stimulus et l'attitude. Cette methode d'apprentissage est simple: le stimulus déclenche l'atitude adéquat du sujet, qui déclenche à son tour le renforcement: la récompense ou la punition si tu préfère.
Pour reprendre l'exemple d'un enfant en bas âge, on peut apprendre à un sujet à appuyer sur un intérupteur pour déclencher une musique agréable. La musique tient lieu de renforcement.
Cette methode, tu en conviendras, est largement employée dans le domaine de l'éducation. Elle est complémentée par le principe de Pavlov, le renfocement provoque un etat interne que le sujet associe à l'atitude conditionnée, ce qui entraine un renforcement de l'atitude même en l'absence ultérieure du renforcement initial.
Il existait bien avant que je puisse le nomer.
Les parties de ton esprit que tu ne distingues pas n'ont pas de nom, donc elles n'en sortent pas. Tu les regroupes sous le terme "mon esprit".Il faudrait savoir, est-ce qu'il en sort ou est-ce qu'il ne le peut pas?
Il n'existera que lorsque tu l'auras nommé, or donner un nom te permettra aussi d'en parler ou de le taire si tu ne veux le partager.Ca, c'est une croyance, pas un fait. C'est tout à fait subjectif: un objet n'existe pour moi, que lorsque je l'ai vu. Or, si moi, j'ai vu l'objet et pas toi, il existe pour moi mais pas pour toi.
Non, rien n'existe si la parole ne peut les distinguer. La parole n'est que le moyen d'extraire, de distinguer les éléments les uns des autres. Or en les distinguant on leur confère une entité propre et donc l'existence.Si on suit ce raisonnement, rien n'existe si il n'y a pas un humain pour le voire et le nomer.
Pourtant, ce raisonnement est logique. La première création n'est pas de faire les choses mais les nommer. "Dieu dit que la lumière soit". Selon ton raisonnement la lumière pouvait exister avant, selon le mien elle n'était pas distincte du reste, elle n'avait pas d'identité propre et donc n'existait pas.Donc, si on prend la légende la création, au commencement, il n'y avait pas d'humains, est-ce à dire que rien n'existait? Ha, oui, au départ était le verbe... Donc même sans humain, il y a des mots. C'est carrément tordu.
Inventé ? Essaie donc de te mettre dans l'idée que tu n'as pas d'identité pour tes parents, ils ne te nomment pas donc ils te parlent pas;Moi, je te le dis, l'existance ne dépend pas des mots, le langage tel que nous le pratiquons a été inventé par l'humain et non l'inverse.
Nous ne sommes juste pas d'accord.La vie existe, même sans la parole, même le langage peut se passer du "verbe".
l'homme est un mammifère de l'ordre des primates, il est omnivore et vivipare.Ce qui marche très bien chez l'animal pas chez l'homme.
Ce qui distingue l'animal de l'homme est que tu ne connais pas le nom que te donnent les animaux. Pour le conditionnement humain, il faut donc considérer le sujet comme un animal, mais puisqu'étant humain tu es aussi un animal. Le domptage d'humains a peut-être existé, je n'en ai jamais entendu parlé. Ah si !! La femme, le domptage de femmes ça marche.l'homme est un mammifère de l'ordre des primates, il est omnivore et vivipare.
mais l'homme n'est pas un animal.
tu a un drôle de raisonnement,
C'était quoi son nom ? Tu l'appelles soleil parce que c'est vraiment son nom ?le soleil existait alors que l'homme ne l'était pas.
Ben, là tu m'apprends quelque chose, je pensais que l'homme était né en même temps, moi !! C'est dingue, en fait non !! Tu remarqueras que seul l'homme donne un age a l'univers, lui il a l'air de s'en foutre.l'apparition de l'homme est toute récente dans l'histoire de l'univers, l'équivalent de la vie d'un papillon dans celle d'un homme.
je ne connais pas non plus le nom que me donnent les chinois ou les russes.stephane a écrit :florence_yvonne écrit Ce qui distingue l'animal de l'homme est que tu ne connais pas le nom que te donnent les animaux. Pour le conditionnement humain, il faut donc considérer le sujet comme un animal, mais puisqu'étant humain tu es aussi un animal. Le domptage d'humains a peut-être existé, je n'en ai jamais entendu parlé. Ah si !! La femme, le domptage de femmes ça marche. C'était quoi son nom ? Tu l'appelles soleil parce que c'est vraiment son nom ? Ben, là tu m'apprends quelque chose, je pensais que l'homme était né en même temps, moi !! C'est dingue, en fait non !! Tu remarqueras que seul l'homme donne un age a l'univers, lui il a l'air de s'en foutre.
D'abord ils seront sûrement ravis de la comparaison, ensuite il s'agît surtout d'un manque de curiosité culturelle. Mais tu ne doutes pas que ce nom existe.je ne connais pas non plus le nom que me donnent les chinois ou les russes.
Le nom propre, nom commun ça a été défini par qui. L'univers ?le soleil n'a pas de nom propre,
C'est vrai un seul, un soleil par galaxie. Eh beh !! Vous êtes pas des flèches !chaque galaxie à un soleil,
Et donc ainsi reconnaitre leur existence. Par analogie, nier l'existence de quelqu'un commence par en effacer le nom. Le nom des déportés remplacés par un numérol'homme a donné des noms à toutes choses pour pouvoir en parler,
Non, puisque tu n'en parlaient pas.on découvre de nouvelles espèces animales, on leur donne un nom, mais ils existaient avant qu'on les nommes.
Bien. L'univers ne fait que s'aggrandir quand l'homme en nomme une nouvelle partie. Depuis que l'énergie sombre existe.......si l'on devait réduire l'univers à la partie au quelle l'homme à donné un nom il serait beaucoup plus petit.
Né ? Les boudhistes disent que l'univers n'est pas né.désolée, mais l'univers est né des milliard d'années avant l'homme, déçu ? désolée encore si ton ego d'humain en prend un coup.
Exacte, donc pour eux aussi le fait de nommer leur permet d'être.le dauphin à un language, le singe peut apprendre la language des signes et créer des phrases, répondre à des question.
Tu comprends alors la nécessité d'une entité qui te précède et qui te dépasse : Dieu.l'homme à besoin de développer un peu d'humilité, il n'est qu'un grain de sable dans le grand sahara qu'est l'univers.
Bah évidemment. Essaie donc de me parler des choses qui existent mais qui n'ont de pas noms.alors l'univers et tout ce qu'il contient se limite à ce que l'homme à nommé ?
Si. Les quasars, les trous noirs maintenant l'énergie noire, demain des choses nouvelles qui n'existent pas aujourd'hui et pourtant elles existent sûrement mais tant qu'elles ne sont pas nommées....tu devrais lire autre chose que la bible, les connaissances de l'homme augmentent tout les jours, l'univers ne s'accroît pas tout les jours de ce que l'homme découvre.
La tu extrapôles,les fossiles de dinosaures que l'homme à découvert et nommé n'auraient jamais existé qu'a l'état de fossile ?
Ah ? Je pense hélas le contraire désolé.je croie que tu ne réalise pas l'étroitesse d'esprit que tu révèles dans tes propos.
le fait que les choses n'aient pas de nom ne veut pas dire qu'elles n'existe pas.stephane a écrit :florence_yvonne écrit Bah évidemment. Essaie donc de me parler des choses qui existent mais qui n'ont de pas noms. Si. Les quasars, les trous noirs maintenant l'énergie noire, demain des choses nouvelles qui n'existent pas aujourd'hui et pourtant elles existent sûrement mais tant qu'elles ne sont pas nommées.... La tu extrapôles,
les dinosaures existent parce que tu les nommes, si tu ne les nommes pas, leurs fossiles ne sont que des os. Ah ? Je pense hélas le contraire désolé.
Puisque notre parole est sans limite, l'univers ne peut l'être également.
Ben donnes-moi un exemple !!le fait que les choses n'aient pas de nom ne veut pas dire qu'elles n'existe pas.
Donc selon Stéphane, il n'existe rien que l'Homme ignore... Comment dès lors expliques tu les découvertes de l'Homme? Comment aurait il pu les découvrir puis les nommer si ce n'est parcequ'elles existaient avant qu'il les nomme? Comment expliques tu que l'on puisse établir une datation d'objets qui nous révèle qu'ils existaient avant l'homme?Citation:
alors l'univers et tout ce qu'il contient se limite à ce que l'homme à nommé ?
Bah évidemment. Essaie donc de me parler des choses qui existent mais qui n'ont de pas noms.
Tu arrives à lire ça dans mes propos. Je sens que je vais rire.Donc selon Stéphane, il n'existe rien que l'Homme ignore...
Mon intuition était bonne.Comment dès lors expliques tu les découvertes de l'Homme?
Combien de temps avant ? Les dinosaures pendant l'anitquité visiblement y a pas foule, à ton avis ils existaient pour nos ancêtres ou pas. Ils les ont peut-être appelé dragons dont tu affirmeras plus tard qu'ils n'ont jamais existé, en fait il aura suffit de changer leur nom.Comment aurait il pu les découvrir puis les nommer si ce n'est parcequ'elles existaient avant qu'il les nomme?
On établit une datation, justement parce qu'il y a un soucis. La datation n'existe que depuis que l'homme mesure le temps, le temps existait-il avant que l'homme n'en parle?Comment expliques tu que l'on puisse établir une datation d'objets qui nous révèle qu'ils existaient avant l'homme?
A toi de me répondre, t'as l'air capable de t'en passer. Je crois que tu confonds comme beaucoup présence physique et existence. Ton cerveau n'a d'existence que depuis que tu le nommes avant on devait l'intégrer dans la notion d'âme, d'être mais il n'était pas une entité propre, donc il n'existait pas.Prenons un autre exemple : celui du cerveau. Avant que l'homme n'ai nommé le cerveau, comment faisaient les gens pour se passer d'un tel organe vital?
Mes affirmations ne sont absurdes que pour ceux qui ne les comprennent pas; ça fait toujours ça devant les découvertes ou les idées nouvelles. (j'en fais un peu trop là)Ne vois tu pas à quel points ta thèse est absurde?
l'enfant dans le ventre de sa mère n'a pas de nom tant que l'on ne sait pas si c'est un garçon ou une fille, mais il existe.stephane a écrit :florence_yvonne écrit Ben donnes-moi un exemple !!
c'est marrant j'avais compris la même chose et je ne doit pas être la seulecrovax écrit Citation:
Donc selon Stéphane, il n'existe rien que l'Homme ignore...
Tu arrives à lire ça dans mes propos. Je sens que je vais rire.
la, il faut que tu arrêtes de fumer la moquette, le LSD n'est plus à la mode.On établit une datation, justement parce qu'il y a un soucis. La datation n'existe que depuis que l'homme mesure le temps, le temps existait-il avant que l'homme n'en parle?
Ce que vous déduisez de mon propos n'en fait pas partie.c'est marrant j'avais compris la même chose et je ne doit pas être la seule
Ici, je l'avoue que j'en joue un peu trop. Mais bon....et je vais te citer un chose qui va prendre consistance pour toi maintenant que je lui aurait donné un nom : ton autosuffisance.
Tu ne connais pas le Grand Schkroumounn ?c'est le verbe le créateur.
Ah bon? Tout en admettant que n'existe que ce qui est nommé, tu viens de dire que l'homme peut connaître ce qu'il n'a pas nommé? Du coup c'est que la chose existe avant d'être nommée! LOLDonc selon Stéphane, il n'existe rien que l'Homme ignore...
Tu arrives à lire ça dans mes propos. Je sens que je vais rire.
Comment aurai-je pu savoir ce qu'est un imbécile avant de te parler? En plus, pour être cohérant avec toi même, tu te dois de penser que tu n'existes que depuis que je t'ai nommé "imbécile" alors sois moi reconnaissant!Citation:
Comment aurait il pu les découvrir puis les nommer si ce n'est parcequ'elles existaient avant qu'il les nomme?
Combien de temps avant ? Les dinosaures pendant l'anitquité visiblement y a pas foule, à ton avis ils existaient pour nos ancêtres ou pas. Ils les ont peut-être appelé dragons dont tu affirmeras plus tard qu'ils n'ont jamais existé, en fait il aura suffit de changer leur nom.
Tu devais être bon en physique à l'école, je me trompe?Citation:
Comment expliques tu que l'on puisse établir une datation d'objets qui nous révèle qu'ils existaient avant l'homme?
On établit une datation, justement parce qu'il y a un soucis. La datation n'existe que depuis que l'homme mesure le temps, le temps existait-il avant que l'homme n'en parle?
LOL j'hallucine tu te prends pour un génie martyr ou quoi? Tu crois aussi être la réincarnation de Gallilée non?Citation:
Ne vois tu pas à quel points ta thèse est absurde?
Mes affirmations ne sont absurdes que pour ceux qui ne les comprennent pas; ça fait toujours ça devant les découvertes ou les idées nouvelles. (j'en fais un peu trop là)
Exacte !! Mais tant que tu ne dis pas ce que c'est il peut t'échapper.Tu ne connais pas le Grand Schkroumounn ?
(Je l' ai nommé: donc il existe.)
Pourtant en me répondant tu m'en donnes.Je passerai outre tes insultes, car à la bêtise de la totalité des messages que tu as postés depuis que tu fréquentes ce forum, tu ne mérites pas la moindre crédibilité.
Faut-il comprendre que tu n'en as que 4 ?!Mais je vais tout de même te répondre, je trouve infiniment distrayant de te voir t'empêtrer dans ce que tu juges être des vérités absolues mais qu'un enfant de 5 ans pourrait réfuter,
Jeune présomptueux !!et je ne serai pas moins amusé si tu ne répondais pas, pour t'avoir rabattu le caquet.
A vrai dire, c'est toi qui exige que je m'explique. Tu es ici, celui qui apprend.Je ferai toutefois attention à ne pas trop t'enseigner, tu risquerais de devenir moins bête que tu ne l'es et ce ne serait plus drôle du tout.
Ah ? J'ai dit ça où ? J'ai du mal m'exprimer.Ah bon? Tout en admettant que n'existe que ce qui est nommé, tu viens de dire que l'homme peut connaître ce qu'il n'a pas nommé?
Non.Du coup c'est que la chose existe avant d'être nommée!
????Je ne savais pas non plus qu'un homme pouvait nommer ce qu'il ignore!
Oh !! Tu te doutais bien de son existence au moins tout le matin dans ta salle de bains.Comment aurai-je pu savoir ce qu'est un imbécile avant de te parler?
Non, depuis que mes parents m'ont donné une identité en fait même avant ma naissance.En plus, pour être cohérant avec toi même, tu te dois de penser que tu n'existes que depuis que je t'ai nommé "imbécile" alors sois moi reconnaissant!
Suffisamment pour en faire des études.Tu devais être bon en physique à l'école, je me trompe?
Heu non... Je te prends toi pour l'équivalent des prêtres du XVI siècle.j'hallucine tu te prends pour un génie martyr ou quoi?
????Tu crois aussi être la réincarnation de Gallilée non?
Ouais, tu vas bronzer si tu restes trop près.Quel homme brillant tu fais! (non non je n'ironise pas!)
Qui me harcèle ? Il y a ici suffisamment de courants de penser pour discuter même de façon virulente, personnellement ça ne me pose pas de problèmes.Quand je pense à ces méchants/stupides qui le harcèlent!
Ces preuves ont été réfutés il y plus de 200 ans. Ou peut-être n'as-tu jamais entendu parler d'un certain Kant?Thomas d'Aquin a écrit :
J'ai étudié les 5 preuves de l'existence de Dieu de Thomas d'Aquin (d'où le pseudo, pour faire connaître son approche du problème) et les trouve parfaitement valable n'ayant pas trouvé de failles dans le raisonnement. Si vous en avez, je suis prêt à m'y mettre tout de suite.
Ce qui est rassurant c'est que tu saches te servir des mots désert et mirage. Si tu avais dû en plus les créer, voir .... dans .... je te souhaite bien du courage pour en faire une conclusion.je suis dans le désert, au loin je vois une masse informe, je ne distingue pas ce que c'est, je ne peux donc le nommer, donc il n'existe pas, mais suis-je bête, c'est normal, c'est un mirage puisque je suis dans le désert.
Si l'homme peut faire des découvertes, c'est qu'il peut connaître ce qu'il n'a pas nommé auparavant. Lorsque l'on fait une découverte, cela signifie que l'on a établi une existence ou un fait qui existait déjà par le passé ; sinon on aurait jamais pu observer l'objet ou le phénomène puis le nommer. L'Australie existait avant que l'homme ne la découvre puis ne la nomme!Citation:
Ah bon? Tout en admettant que n'existe que ce qui est nommé, tu viens de dire que l'homme peut connaître ce qu'il n'a pas nommé?
Ah ? J'ai dit ça où ? J'ai du mal m'exprimer.
Dans ce cas tu devrais savoir que comme l'on montré les astrophysiciens, le temps est une conséquence inévitable de la présence de matière. Donc que le temps existe bien avant que l'homme n'en aie l'idée.Citation:
Tu devais être bon en physique à l'école, je me trompe?
Suffisamment pour en faire des études.
Tu ne saisis pas encore l'ensemble de mon propos. tu appelles toi-même découvertes l'ensemble des choses ingorées et donc sans nom. Ces choses n'auront d'existence qu'une fois nommées, elles sortiront dès lors de l'ensemble nommé "découverte". Donc, les choses qui seront découvertes dans 500 ans te sont inconnues, tu ne peux les nommer donc elles n'existent pas. Pourtant dans 500 ans, on dira ils existent depuis 3 milliard d'années; ce qui ne change rien au fait qu'aujourd'hui elles n'existent pas.Si l'homme peut faire des découvertes, c'est qu'il peut connaître ce qu'il n'a pas nommé auparavant.
Tu peux le voir aussi de cette manière, on date depuis combien temps on ignorait son existence et depuis quand ces choses n'existent pas. nous sommes tous convaincus que des fossiles viennent d'animaux anciennement vivants, peux-tu imaginer qu'ils existaient qu'à l'état de fossile ? Non.Lorsque l'on fait une découverte, cela signifie que l'on a établi une existence ou un fait qui existait déjà par le passé
Ce qui sous entend que le verbe précède la chose.sinon on aurait jamais pu observer l'objet ou le phénomène puis le nommer.
Pour preuve, il y avait déjà des hommes qui y vivaient. Quel nom donnait-il à ce continent ? L'australie n'existe que depuis l'occident l'a nommée.L'Australie existait avant que l'homme ne la découvre puis ne la nomme!
Bah non, le père noël existe mais quant à sa présence physique.Mais je me demande si nous parlons de la même chose puisque pour toi existence et présence physique ne sont pas la même chose.
Ce que tu nommes.Qu'es ce que l'existence dès lors?
Excepté que comme tu le suggères les choses existent avant que je les nomme, mais n'ont d'exitence pour moi que lorsque je le fais, il faut qu'elles soient nommées avant par un autre que moi pour qu'elles existent. Cet autre ne peut être nommé que par lui-même, en fait il est la parole même. Il faut ici encore un être qui précède toute chose pour que toute chose est une existenceAutre chose : rappelons les hypothèses :
- Toute chose n'existe qu'à partir du moment où on la nomme.
- On ne peut nommer que ce dont on a une connaissance, si incertaine et imparfaite soit elle.
Donc on en conclut que ne peut exister que ce dont on a au moins une imparfaite connaissance. Donc on peut dire que ce que l'homme ignore (ou ce dont il n'a aucune connaissance) n'existe pas, ou bien autant dire qu'il n'y a pas de choses que l'homme ignore.
J'ai compris mais le monde humain est différent du monde. Le premier est inclus dans l'autre.C'est ce qui m'a fait dire que tu soutenais la thèse que rien n'existe que l'homme ignore.
Qui sont l'accroisement du monde humain.C'est pourquoi je parlais des découvertes de l'homme.
Ca je pense l'avoir déjà fait.Maintenant tâche de me répondre correctement et clairement.
Je vais te répondre ainsi :Dans ce cas tu devrais savoir que comme l'on montré les astrophysiciens, le temps est une conséquence inévitable de la présence de matière. Donc que le temps existe bien avant que l'homme n'en aie l'idée.
Et le machin - que je ne nommerai pas - dans lequel un chien mange, a-t-il besoin de le nommer pour savoir qu'il existe, ce truc ?stephane a écrit : Excepté que comme tu le suggères les choses existent avant que je les nomme, mais n'ont d'exitence pour moi que lorsque je le fais, il faut qu'elles soient nommées avant par un autre que moi pour qu'elles existent.
Je pense qu'on ne comprend de la même manière un vocabulaire commun.ton raisonnement ne tient pas, l'homme n'a pas le pouvoir de donner réalité aux chose en leur donnant un nom.
Toi-même ici tu supposes que des choses existent avant que tu ne les connaisses. Et tu leur donnes le nom de "choses inconnues".que des choses soient inconnues de l'homme, c'est sur, que dans son esprit ces choses n'existent pas, je le veux bien, mais dire qu'elles n'ont pas d'existence réelle tant que l'homme ne les a pas baptiseé ... là tu pousse le bouchon un peu loin.
Peut-être, mais tant que tu ne les as pas nommés, il n'existent pas. Là tu les appeles "êtres" mais si ils existent ce n'est pas leur nom ? Si.dans l'immensité galactique il existe sûrement des planètes habitées par des formes de vie dont nous n'avons pas la moindre idée, des êtres que nous n'avons jamais vu et que nous ne verrons jamais, cela ne les empechera pas de vivre,
Donc ils n'existent pas mais tu arrives quand même à te mettre à leur place. Tu vois ce que je veux dire, une fois que tu as dit "êtres" tu as pu leur conférer une existence et leur prêter des intentions.d'autant que eux non plus ils ne nous connaitront jamais, donc notre certitude en leur non-existence ne les empêchera pas de dormir (s'ils dorment bien sur)
Demande à ton chien te poster la réponse je doute que tu puisses le faire à sa place.Et le machin - que je ne nommerai pas - dans lequel un chien mange, a-t-il besoin de le nommer pour savoir qu'il existe, ce truc ?
Les sourds communiquent, parlent.Et que penser des sourds qui ne possèdent pas de mot ?
Toujours le même rengaine lorsque l'on ne comprend pas.Je crains que ta croyance ne pollue ta pensée (ton culte du nom/mot/ ... verbe).
Je crois qu'on parle aux gens en imaginant qu'ils comprennent, mais tu es exempté.A ce sujet (la genèse), quelle utilité de dire ("et dieu dit") à qui/quoi ne peut entendre ?
T'en ais-je donné le sens littéral ? T'ais-je parlé de religion ?Réfléchis-y et (par pitié !) essaye de ne pas prendre ces écrits, prétendus inspiré par certaines religions, dans un sens littéral.
je croies que tu confond connaissance et existence.stephane a écrit :florence_yvonne écrit Je pense qu'on ne comprend de la même manière un vocabulaire commun. Toi-même ici tu supposes que des choses existent avant que tu ne les connaisses. Et tu leur donnes le nom de "choses inconnues". Peut-être, mais tant que tu ne les as pas nommés, il n'existent pas. Là tu les appeles "êtres" mais si ils existent ce n'est pas leur nom ? Si. Donc ils n'existent pas mais tu arrives quand même à te mettre à leur place. Tu vois ce que je veux dire, une fois que tu as dit "êtres" tu as pu leur conférer une existence et leur prêter des intentions.
non.je croies que tu confond connaissance et existence.
tu veux dire qu'il existent vraiment ?ce n'est pas l'univers qui est limité aux vocabulaire humains, c'est l'esprit humain, ces êtres je les appellent ainsi car je ne connais pas leur nom,
Ah ?cela ne veux pas dire dans le cas ou il ont un language qu'ils ne se soient eux même déjà donnés un nom.
En fait, le problème est que si tu leur donnes un nom, il faudra d'en justifier car les nommer sera l'affirmation que pour toi ils existent.si je les rencontre et que j'apprends leur language, ils me diront leur nom et alors je le saurais, mais ce nom, je ne l'aurais pas inventé, je l'aurai juste appris, ces créatures ont déjà un nom eux le connaissent pas moi (je dis créature car je suis obligée de passer par les mots pour parler)
En fait, tu parles du sourd-muet parce que tu as du mal à penser comment eux formule le mot. Pourtant, si ils communiquent avec toi c'est par soucis d'être compris donc ils parlent.imagine un sourd muet qui découvre un ........... je ne sais pas comment l'appeler, parce que le sourd muet ne le baptisera pas, pourtant il existe puisque la personne sourde-muette l'a vu.
En effet, je connais un certain Kant, mais je ne vois pas en quoi il a réfuté les preuves de Thomas d'Aquin. Peux-tu préciser ? Cela m'intéresse vraiment.Laïka a écrit : Ces preuves ont été réfutés il y plus de 200 ans. Ou peut-être n'as-tu jamais entendu parler d'un certain Kant?
Exister c'est faire partie de la réalité (cf. le premier dictionnaire qui te tombera sous la main). Je ne sais pas où tu es allé chercher l'idée qu'exister serait être nommé. En fait toute l'incompréhension que tu sucites ne vient que du fait que tu n'utilises pas le verbe exister dans le même sens que nous.Excepté que comme tu le suggères les choses existent avant que je les nomme, mais n'ont d'exitence pour moi que lorsque je le fais, il faut qu'elles soient nommées avant par un autre que moi pour qu'elles existent. Cet autre ne peut être nommé que par lui-même, en fait il est la parole même. Il faut ici encore un être qui précède toute chose pour que toute chose est une existence
ca c'est un argument massueflorence_yvonne écrit Citation:
je croies que tu confond connaissance et existence.
non.
des millions de galaxies, des milliards de planètes et une seule habitée ?Citation:
ce n'est pas l'univers qui est limité aux vocabulaire humains, c'est l'esprit humain, ces êtres je les appellent ainsi car je ne connais pas leur nom,
tu veux dire qu'il existent vraiment ?
veuillet pardonner à l'avance la vulgarité de ma blague, mais ce messages m'y fait trop penser.zafx a écrit :J'ai l'impression que le fil est entrain de virer au troll, moi...
Jusqu'à maintenant, Stéphane se défend avec une seule affirmation: une chose n'existe que si elle est nomée, c'est un vieu truc, comme celui de l'oeuf et la poule. Je l'ai déjà cité: est-ce que l'arbre qui tombe dans la forêt fait du bruit si personne n'est là pour l'entendre?
On peut en discuter pendant des heures ou analyser les réponse: quel genre d'esprit répond "oui" et quel genre de personne répond "non"?
A l'évidence, celui qui répond oui se base sur la regle logique: arbre qui tombe=bruit. Celui qui répond non est un perceptif: ce que je ne conçoit pas n'existe pas.
En fait, cela me fait penser à l'enfant qui découvre le pouvoir du non, il affirme son identité par son désacord. Vous pouvez demander n'importe quoi à cet enfant, il vous repond non, vous pouvez essayer de le convaincre, de raisonner avec lui, la reponse est toujours non, c'est desarmant...
Je suis choqué!veuillet pardonner à l'avance la vulgarité de ma blague,
C'est dans la Critique de la Raison pure, chapitre "l'idéal de la raison pure" et Kant remet ça dans "les antinomies de la raison pure".Thomas d'Aquin a écrit : En effet, je connais un certain Kant, mais je ne vois pas en quoi il a réfuté les preuves de Thomas d'Aquin. Peux-tu préciser ? Cela m'intéresse vraiment.
amicalement
http://atheisme.free.fr/Repondre/Preuve ... e_dieu.htmEmmanuel Kant (1724-1804) appelle cet argument la preuve ontologique de l'existence de Dieu parce qu'on y prétend prouver que Dieu existe à partir de ce qu'on pense qu'il est. Ici, on lui attribue une essence qui est la perfection. En définissant Dieu comme étant parfait, Descartes ne fait que créer un concept. Kant réfute cette "preuve" en affirmant qu'en aucun cas un concept ne pouvait produire une existence. C'est toute la différence qu'il y a entre la logique (concevoir une existence de manière totalement cohérente) et la réalité (de cette existence). Affirmer que le concept peut servir de preuve n'est qu'une forme de dogmatisme. L'affirmation d'une existence ne peut être que le produit d'une expérience.
????Je crois que j'ai enfin percé le mystère "Stéphane", le Grand Incompris de ce forum. Le passage clef qui m'a permis de comprendre est celui-ci :
Et c'est quoi la réalité, penses-tu que les couleurs soient réelles ? Parles-moi des choses qui n'ont pas de nom alors ? C'est sûr. C'est quoi être réel ? Le père noël est réel, tu confonds la nature des choses et leur réalité. Ici, le concept et l'objet se confondent. Tu peux l'imaginer, mais elles n'auront d'existence qu'une fois que tu les auras nommées. En les nommant, tu les distingues du reste et tu leur attribues une entité. Le raisonnement est simple je te l'ai déjà donné, je ne nomme pas ce que je ne connais pas. Les choses qui me sont inconnues n'ont donc pas de nom, elles n'existent donc pas.
Les couleurs n'ont de rien de réel, ils s'agit d'une interprétation de ton cerveau. Tu vis dans un monde interprété.stéphane tu ne sais pas ce qui est réel ? tu ne fais pas la différence entre réel et conception du réel ?
alors, là on ne peux rien pour toi, désolée.
les couleurs n'existent pas, c'est vrai, mais il ne faut pas généraliser, le clavier sur lequel je suis en train de taper n'est pas une interprétation de mon cerveaustephane a écrit :florence_yvonne écrit Les couleurs n'ont de rien de réel, ils s'agit d'une interprétation de ton cerveau. Tu vis dans un monde interprété.
Ton clavier n'existe pas de lui-même, tu as dû le créer. Il n'a d'existence que celle que tu lui accordes.les couleurs n'existent pas, c'est vrai, mais il ne faut pas généraliser, le clavier sur lequel je suis en train de taper n'est pas une interprétation de mon cerveau.
Et donc sans ce nom, sans ce concept d'après qui et pour qui l'objet existe-t-il ?la nécéssité de donner un nom aux choses, ne vient pas du fait qu'elles n'existent pas sans patronyme, mais du fait que l'homme a besoin d'utiliser un nom pour conceptualiser un objet.
Démontre-le ?ce n'est pas parce que l'homme ne peux concevoir l'existence de "choses" sans nom qu'elles n'existent pas.
je ne fabrique pas des claviers, je me suis contenté de l'acheter.stephane a écrit :forence_yvonne écrit Ton clavier n'existe pas de lui-même, tu as dû le créer. Il n'a d'existence que celle que tu lui accordes. Et donc sans ce nom, sans ce concept d'après qui et pour qui l'objet existe-t-il ? Démontre-le ?
Tu joues les simples d'esprit.je ne fabrique pas des claviers, je me suis contenté de l'acheter.
Tu n'es donc pas née de tes parents, c'est prodigieux !l'être ou objet existe de et pour lui-même
Oui, cesse 10 mn de respirer.tout n'est pas démontrable, l'esprit humain est trop limité, saurez tu me prouver toi même que l'air que je ne voies pas existe ?
Elle existe, tu la nommes.qu'est ce qui me prouve que la chine existe, les photos que j'ai vu ont peut-être été truquées,
Même dans ton imagination, j'existe, pour nier mon existence tu dois nier que tu existes.mieux qu'est ce qui me prouve que tu existes autre part que dans mon imagination ?
Si tu les écris tu aurais dit "mes messages" et non "tes messages". Tu me considères donc différent de toi.je suis peut-être somnambule et c'est peu être en dormant que je viens moi-même écrire tes messages ?
D'après ceux qui m'ont nommé et pour ceux qui m'aiment. Tu as connu l'amour ? Non ?si tu existes, d'après qui et pour qui ?
il n'y a pire sourd que celui qui ne veux pas entendre.stephane a écrit :florence_yvonne Tu joues les simples d'esprit. Tu n'es donc pas née de tes parents, c'est prodigieux ! Oui, cesse 10 mn de respirer. Elle existe, tu la nommes. Même dans ton imagination, j'existe, pour nier mon existence tu dois nier que tu existes. Si tu les écris tu aurais dit "mes messages" et non "tes messages". Tu me considères donc différent de toi.
D'après ceux qui m'ont nommé et pour ceux qui m'aiment. Tu as connu l'amour ? Non ?
Je définirai, pour le bien de la discussion, le réel comme tout ce que nos cinq sens peuvent percevoir. Donc selon cette définition, les couleurs ne sont pas vraiment réelles, mais ce qui l'est c'est le flux de photons qui est émis par l'objet que je regarde. Comme lorsque j'écoute, ce qui est réel ce ne sont pas les mots, mais seulement la vibration de l'air engendrée par le mouvement des cordes vocales de celui que j'écoute.Et c'est quoi la réalité, penses-tu que les couleurs soient réelles ?
Ce n'est pas parcequ'on ne peut pas en parler qu'elles n'existent pas. Un peu d'imagination que diable! Ne me dis pas que tu n'es pas capable d'imaginer que quelquechose existe (fait partie de la réalité) sans que personne ne l'ai encore nommé!Citation:
Je ne sais pas où tu es allé chercher l'idée qu'exister serait être nommé.
Parles-moi des choses qui n'ont pas de nom alors ?
Qu'entendais tu par réel dans cette phrase? Selon ma définition, le père noël (l'objet du concept, et non pas le concept ou la représentation ou le mot) n'est pas réel car je ne peux le percevoir par mes cinq sens.Le père noël est réel, tu confonds la nature des choses et leur réalité.
Ah bon? Prouve le.Citation:
Ce que les athées contestent, ce n'est pas la réalité du concept de Dieu, mais la réalité de l'objet auquel ce concept se rapporte.
Ici, le concept et l'objet se confondent.
Citation:
On peut très bien imaginer qu'il n'existait pas d'être originel et que les choses avant l'homme étaient réelles sans être nommées ; que nous ne sommes que le fruit de réactions physico-chimiques aveugles.
Tu peux l'imaginer, mais elles n'auront d'existence qu'une fois que tu les auras nommées. En les nommant, tu les distingues du reste et tu leur attribues une entité.
Même remarque que précédemment, si je peux m'imaginer le contraire de ce que tu affirmes sans avoir à assumer aucune contradiction, c'est que tu ne détiens pas une preuve mais seulement une affirmation.Le raisonnement est simple je te l'ai déjà donné, je ne nomme pas ce que je ne connais pas. Les choses qui me sont inconnues n'ont donc pas de nom, elles n'existent donc pas.
Ce que tu sens est une interprétation de ton cerveau.il n'y a pire sourd que celui qui ne veux pas entendre.
1) le clavier existe, je le sent sous mes doigts
Pas de spermatozoïde pour toi ? Le second X de ton code génétique vient de qui ? Qui est cet ovule, toi ?2) a partir d'un ovule, je me suis fabriquée pour moi-même et pas pour mes parents
Rien, c'est le nom qu'on lui donne. Tu peux l'appeler caca si tu préfères.3) qu'est ce qui me prouve que ce que je respire cela est de l'air ?
Comment as-tu pensé nommer ce qui n'existe pas ?4) la chine n'existe pas,
Les photos virtuelles existent alors ?c'est le fantasme d'un photographe avide de photos virtuelle
Il est dans un livre, non ? Tu peux voir ce qui n'existe pas, un petit séjour en H.P. ne te dit rien ?(j'ai vu et je parle du chateau du roi du seigneur des anneaux et il n'existe pas dans le monde ou nous vivons, seulement sur la pelicule).
C'est marrant, depuis 3 posts tu affirmes être capable de voir, de parler et de discuter avec ce qui n'existe pas.5) tu n'existes pas, tu n'existe pas a l'aide d'un bon psychiatre je saurais bien te chasser de ma tête ou tu vis ta seule existence.
stéphane tu ne sais pas ce qui est réel ?
Le séjour en H.P. devient urgent.6) dédoublement de la personalité tu connais ?
Si je la nomme Florence.....7) prouve moi l'existence de l'amour, tu as une photo ?
Désolé de te contredire Stéphane, mais ce n'est pas une preuve. Qu'es ce que respirer sinon faire rentrer l'air dans nos poumons? Comment peux tu parler de "respirer" tant que tu n'as pas prouvé que l'air existe?Citation:
tout n'est pas démontrable, l'esprit humain est trop limité, saurez tu me prouver toi même que l'air que je ne voies pas existe ?
Oui, cesse 10 mn de respirer.
Donc pour le sourd, le son n'existe pas peut-il le nommer ? Pour les voyants, les rayons X n'existent pas, les utra-sons, les infra-sons non plus.Je définirai, pour le bien de la discussion, le réel comme tout ce que nos cinq sens peuvent percevoir.
Heu.... un objet n'émet pas de photons; tu vois un objet au contraire parce qu'il les freine, c'est ce principe qui te permet de voir à travers une vitre, les photons passent au travers.Donc selon cette définition, les couleurs ne sont pas vraiment réelles, mais ce qui l'est c'est le flux de photons qui est émis par l'objet que je regarde.
Interprétation de ton cerveau, de plus il n'y a pas de sons dans le vide....... Donc ce qui existe c'est la mtière. Le son n'existe uniquement parce que tu le nommes.Comme lorsque j'écoute, ce qui est réel ce ne sont pas les mots, mais seulement la vibration de l'air engendrée par le mouvement des cordes vocales de celui que j'écoute.
En étant aveugle et sourd, il cesse donc d'exister.Donc mon ordinateur est réel, puisque je le vois et que j'entends le ventilateur du processeur tourner.
vas y explique toi, donne des exemples.stephane a écrit :crovax écrit Donc pour le sourd, le son n'existe pas peut-il le nommer ? Pour les voyants, les rayons X n'existent pas, les utra-sons, les infra-sons non plus. Heu.... un objet n'émet pas de photons; tu vois un objet au contraire parce qu'il les freine, c'est ce principe qui te permet de voir à travers une vitre, les photons passent au travers. Interprétation de ton cerveau, de plus il n'y a pas de sons dans le vide....... Donc ce qui existe c'est la mtière. Le son n'existe uniquement parce que tu le nommes. En étant aveugle et sourd, il cesse donc d'exister.
Ce que tu nommes est ce qui existe.
"Et tu n'auras d'identité que lorsque tu connaitras mon nom."
La dernière phrase est de moi, ça fait méga pompeux. Mais je garde quand même !!
Pas très honnête ça Florence, je vous ai donné ce que je pense et vous tentez de vous s'y opposer, je réplique.cher stéphane
je te propose un exercice plus difficile, ta position qui consiste à laisser les autres s'échiner à te convaincre tandis que toi tu réfutes toutes les tentatives d'explications est vraiment trop facile
A vrai dire, je n'ai fais que ça. Donc si tu réfutes ma proposition libre à toi. Je t'ai demandé une chose simple pour démontrer que j'ai tort.alors, ont inverse les rôles, c'est toi que va tenter de nous prouver la véracité de ta théorie sur la réalité des objets liée à leur capacité à être nommés, et nous nous réfuterons, cela nous fera des vacances
Relis mes posts. Il te suffit juste, en te simplifiant la tâche de parler des choses qui existeront dans 500 ans. Je suis persuadé qu'on découvrira de nouvelles choses, qu'on en datera l'âge stipulant qu'elles existent aujourd'hui. Si tu peux me dire quoi, tu as gagné.allez go nous attendons.
Enfin d'après mes souvenirs de mes cours de physique, un objet engrange des photons (particules de lumière) et en restitue une partie dans toutes les directions tout en absorbant le reste... c'est la fréquence de l'onde constituée par les photons qu'il restitue qui font sa couleur...Citation:
Donc selon cette définition, les couleurs ne sont pas vraiment réelles, mais ce qui l'est c'est le flux de photons qui est émis par l'objet que je regarde.
Heu.... un objet n'émet pas de photons; tu vois un objet au contraire parce qu'il les freine, c'est ce principe qui te permet de voir à travers une vitre, les photons passent au travers.
Je sais que ma définition du réel est imparfaite, mais elle permet de voir ce que je veux dire.Donc pour le sourd, le son n'existe pas peut-il le nommer ? Pour les voyants, les rayons X n'existent pas, les utra-sons, les infra-sons non plus.
Non pas qu'il cesse d'exister, mais il cesse d'exister pour moi.Citation:
Donc mon ordinateur est réel, puisque je le vois et que j'entends le ventilateur du processeur tourner.
En étant aveugle et sourd, il cesse donc d'exister.
florence_yvonne existe. Dieu existe. La soupe existe. Je existe.vas y explique toi, donne des exemples.
Ce que cela démontre c'est que je ne peux nommer que ce qui existe, mais non pas qu'il n'existe que ce que je peux nommer.florence_yvonne existe. Dieu existe. La soupe existe. Je existe.
Maintenant, pour ce qui n'existe pas. L'existant est bien lié à ma faculté d'en parler, de le nommer.
Ce que cela démontre c'est que je ne peux nommer que ce qui existe, mais non pas qu'il n'existe que ce que je peux nommer.
Voir Dieu, son existence, sa nature - réfutation des antinomies kantiennes, du P. Garrigou-LagrangeLaïka a écrit : C'est dans la Critique de la Raison pure, chapitre "l'idéal de la raison pure" et Kant remet ça dans "les antinomies de la raison pure".
Pour te sauver du temps, jusqu'à présent personne n'a efficacement remis en question ces réfutations.
Salut LumendeLumine,LumendeLumine a écrit :Salut Thomas d'Aquin,
si tu peux trouver une meilleure façon d'exposer la preuve par la contingence, je t'en prie, fais-le. Les cinq preuves de Saint Thomas d'Aquin font appel au principe de causalité, surtout les trois premières, donc surtout la preuve par la contingence: ce qu'on ne détient pas de soi, on le détient d'un autre; la preuve par la contingence est une simple application du principe de causalité. Le plus difficile reste à montrer que l'Univers est effectivement contingent.
Donc Dieu existe.Ce que cela démontre c'est que je ne peux nommer que ce qui existe
Comme sais-tu qu'existe ce que tu ne peux pas nommer ?, mais non pas qu'il n'existe que ce que je peux nommer.
pas très honnête ? et pourquoi ?stephane a écrit :florence_yvonne écrit Pas très honnête ça Florence, je vous ai donné ce que je pense et vous tentez de vous s'y opposer, je réplique. A vrai dire, je n'ai fais que ça. Donc si tu réfutes ma proposition libre à toi. Je t'ai demandé une chose simple pour démontrer que j'ai tort.
Parle-moi des choses qui n'existe pas ? Relis mes posts. Il te suffit juste, en te simplifiant la tâche de parler des choses qui existeront dans 500 ans. Je suis persuadé qu'on découvrira de nouvelles choses, qu'on en datera l'âge stipulant qu'elles existent aujourd'hui. Si tu peux me dire quoi, tu as gagné.
La réalité existe-t-elle alors ?Mais libre à chacun de penser, comme moi, que ce que l'on nomme n'existe pas forcément, ou, si tu préfères Stéphane, que l'objet qui est nommé n'appartient pas à la réalité.
Comment fais-tu pour appliquer le verbe être à ce qui n'existe pas ? Comment fais-tu définir ce qui n'a pour toi pas d'existence ?Et c'est justement parceque Dieu n'existe pas qu'il n'a pas de concept défini ; il s'agit d'un concept de la raison pure et c'est pourquoi il est flou.
Ce qui n'a aucun sens, si le mot de Dieu a un sens, il l'a été avant que les croyants n'existent. Les croyants ne peuvent pas précéder leur croyance. Tu fais un énorme contre-sens, un non-sens.En fait j'utilise le mot "Dieu", mais uniquement parceque je pense que ce mot a une signification pour vous autres croyants,
Tu t'approches, ce que tu appeles "Dieu" n'est sûrement pas ce que Dieu est.mais en réalité je ne devrais même pas le prononcer. C'est ce que je m'imagine que vous vous imaginez par le mot "Dieu".
Et donc à tout ce qui est.Dieu est en fait l'autre nom que tu donnes à ton ignorance Stéphane.
existant dans ta tête tu veux dire ?stephane a écrit :florence_yvonne écrit florence_yvonne existe. Dieu existe. La soupe existe. Je existe.
Maintenant, pour ce qui n'existe pas. L'existant est bien lié à ma faculté d'en parler, de le nommer.
non, non, tu n'existes pas.stephane a écrit :florence_yvonne écrit florence_yvonne existe. Dieu existe. La soupe existe. Je existe.
Maintenant, pour ce qui n'existe pas. L'existant est bien lié à ma faculté d'en parler, de le nommer.
Tu demandes de faire ce que je veux déjà.pas très honète ? et pourquoi ?
Je ne suis muadib, ni le kwisatz haderach (je ne me souviens plus de l'orthographe). J'adore Dune.toi, parle moi de ce qui existe ("parle moi de ton monde Usul" tu connais ?)
Où sont les tiens ?j'attend des arguments plus solide que cela
C'est vrai, appelle-moi je !!non, non, tu n'existes pas.
la personne que tu appelles "je" n'existe pas, stephane n'existe pas.stephane a écrit :florence_yvonne écrit C'est vrai, appelle-moi je !!
les miens cela fait un bail que je te les rabâches, par contre j'attends toujours que tu nous expliques comment tu as élaboré ta théoriestephane a écrit :florence_yvonne écrit Tu demandes de faire ce que je veux déjà. Je ne suis muadib, ni le kwisatz haderach (je ne me souviens plus de l'orthographe). J'adore Dune. Où sont les tiens ?
Le Raphaël dont tu parles existe puisque tu l'as nommé. Mais ta tentative, aurait du se porter sur sa démonstration. Raphaël est un personnage.J'ai une idée pour réfuter Stéphane.
-Démonstration du fait que l'on peut nommer ce qui n'existe pas :
Je nomme, donc d'après toi il existe, Raphaël.
Définition de Raphaël : un homme qui a démontré de façon irréfutable que Dieu n'existait pas et n'a jamais existé.
D'après toi, Raphaël existe oui ou non?
Non juste que le personnage que tu as nommé Raphaël existe. Sa natureSi il a existé, tu te dois de penser que Dieu n'existe pas,
Raphaël existe et tu as défini sa nature, il ne peut plus être autre chose que ce que tu en as dit. Cet personnage ne peut plus naitre .......bien qu'il soit nommé, et si Dieu existe tu te dois de penser que Raphaël n'a pas existé, bien que je vienne de le nommer.
non, tu ne peux pas nier un personnage Raphaël que tu as inventé. Comme un romancier ne peut nier ses personnages.Donc on peut nommer ce qui n'existe pas.
Bah personne sauf la licorne rose et transparente, tu viens de le dire.-Autre démonstration :
Je nomme la licorne rose et transparente. Elle n'existe pas, puisque rien ni personne ne peut être rose et transparent en même temps.
Ca ne change rien, tu multiplies les exemples en les nommant. Tu fais le contraire de ce qu'il faut faire. Ce n'est pas parce que tu dis des choses que tu penses farfelues que tu démontres quoique ce soit.On pourrait multiplier les exemples à l'infini, il suffit de définir un être qui possède des attributs contradictoires,
???ou encore de définir un second être qui, s'il existe annule l'existence du premier.
D'ici peu tu scanderas mon nom aussi non !?J'ai hâte d'avoir la réaction de Stéphane à ce message.
Cela dépend du sens que l'on donne au mot Dieu. Qui te dit que ce ne sont pas les croyants qui ont inventé ce mot, qui ont nommé quelquechose qui n'existait pas, qui ont donné un sens à ce mot?Citation:
En fait j'utilise le mot "Dieu", mais uniquement parceque je pense que ce mot a une signification pour vous autres croyants,
Ce qui n'a aucun sens, si le mot de Dieu a un sens, il l'a été avant que les croyants n'existent. Les croyants ne peuvent pas précéder leur croyance. Tu fais un énorme contre-sens, un non-sens.
bon, stéphane, tu nous as montré que tu était très bon en défense, maintenant montre nous ce que tu vaux en attaque.stephane a écrit :crovax écrit Le Raphaël dont tu parles existe puisque tu l'as nommé. Mais ta tentative, aurait du se porter sur sa démonstration. Raphaël est un personnage. Non juste que le personnage que tu as nommé Raphaël existe. Sa nature
étant d'être un personnage de ton invention. Il existe en tant que personnage inventé. Raphaël existe et tu as défini sa nature, il ne peut plus être autre chose que ce que tu en as dit. Cet personnage ne peut plus naitre ....... non, tu ne peux pas nier un personnage Raphaël que tu as inventé. Comme un romancier ne peut nier ses personnages. Bah personne sauf la licorne rose et transparente, tu viens de le dire. Ca ne change rien, tu multiplies les exemples en les nommant. Tu fais le contraire de ce qu'il faut faire. Ce n'est pas parce que tu dis des choses que tu penses farfelues que tu démontres quoique ce soit. ??? D'ici peu tu scanderas mon nom aussi non !?
Il existe en tant que personnage inventé, mais pas dans les faits, ou dans la réalité telle que je peux la percevoir, dumoins selon toi. Donc dans les faits ou dans la réalité Dieu peut ne pas exister.Citation:
Si il a existé, tu te dois de penser que Dieu n'existe pas,
Non juste que le personnage que tu as nommé Raphaël existe. Sa nature
étant d'être un personnage de ton invention. Il existe en tant que personnage inventé.
On y arrive!Non juste que le personnage que tu as nommé Raphaël existe. Sa nature
étant d'être un personnage de ton invention. Il existe en tant que personnage inventé.
En quoi croyaient-ils alors ?Cela dépend du sens que l'on donne au mot Dieu. Qui te dit que ce ne sont pas les croyants qui ont inventé ce mot,
Tu tournes en rond, on ne peut pas nommer ce qui n'existe pas.qui ont nommé quelquechose qui n'existait pas,
Bonne question.qui ont donné un sens à ce mot?
Je te réponds menteur, Dieu existait avant que ta voiture ne soit produite.Et si je te dis que Dieu est ma voiture,
Tu vires un tantinet maboule là non ?crois tu que le mot voiture avait un sens avant que les humains ne le lui donnent?
Non, puisque sa nature a déjà été défini. Dieu ne peut pas être autre.On y arrive!
Donc tu peux à présent comprendre les athées selon lesquels la nature de Dieu est d'être un personnage de l'invention des hommes.
C'est de ton fait. C'est suffisant non. A moins que tu me dises que tes actions échappent au réel.Il existe en tant que personnage inventé, mais pas dans les faits, ou dans la réalité telle que je peux la percevoir, du moins selon toi.
Non. Dieu existe encore une fois tu en parles.Donc dans les faits ou dans la réalité Dieu peut ne pas exister.
Dieu est.La réalité en faite est tout ce qui est.
Petit coquinounet tu joues sur les mots.Citation:
Cela dépend du sens que l'on donne au mot Dieu. Qui te dit que ce ne sont pas les croyants qui ont inventé ce mot,
En quoi croyaient-ils alors ?
Si je viens de te le montrer. On ne peut nommer ce qui n'existe pas, si l'on considère le concept, l'idée ou le mot, mais pas l'existence de l'objet auquel se rapporte ce mot dans les faits, et c'est bien de cela que je parle.Tu tournes en rond, on ne peut pas nommer ce qui n'existe pas.
Ah bon, qu'es ce que Dieu alors?Citation:
Et si je te dis que Dieu est ma voiture,
Je te réponds menteur, Dieu existait avant que ta voiture ne soit produite.
Mais c'est toi qui me fait cet effet, coquin va.Tu vires un tantinet maboule là non ?
Qu'es ce que tu racontes? J'ai l'impression que je tourne en rond avec toi...Citation:
On y arrive!
Donc tu peux à présent comprendre les athées selon lesquels la nature de Dieu est d'être un personnage de l'invention des hommes.
Non, puisque sa nature a déjà été défini. Dieu ne peut pas être autre.
Si, c' est des facramms.Tu tournes en rond, on ne peut pas nommer ce qui n'existe pas.
En es-tu sûr ? Tu parle de croyants qui inventent leur croyance, en quoi croyaient-ils alors avant d'inventer leur propre croyance ?Petit coquinounet tu joues sur les mots.
Ce qui pose un gros problème, comment des non-croyants ont pu inventéD'accord alors mettons que ce sont les non-croyants qui ont inventé le concept de Dieu et qui sont devenus croyants.
Tu as bien inventé une licorne rose et transparente, appelé Dieu ta voiture. Donc selon toi les hommes laïques, sans divintés s' en inventent une comme ça. Puis ils se mettent à y croire. T'es quand même mal barré avec ta licorne rose, translucide, Tu vas bientôt devoir t'agenouiller devant !!Ils ont créé une créature et lui on rendu un culte... l'aliénation même!
Ce que je veux dire c'est que selon toi, l'objet du concept "Raphaël" n'a aucune réalité. L'objet de ce concept n'est pas, objectivement parlant, ailleurs que dans mon imaginaire ou à la rigueur dans celui de ceux qui nous ont lu. Je ne pourrais pas toucher voir ou entendre Raphaël pour la bonne et simple raison qu'il n'existe pas.crovax écrit Citation:
Il existe en tant que personnage inventé, mais pas dans les faits, ou dans la réalité telle que je peux la percevoir, du moins selon toi.
C'est de ton fait. C'est suffisant non. A moins que tu me dises que tes actions échappent au réel.
Je ne vois pas du tout où se situerait le problème. Il suffit d'inventer un concept/créature puis de lui rendre un culte.Citation:
D'accord alors mettons que ce sont les non-croyants qui ont inventé le concept de Dieu et qui sont devenus croyants.
Ce qui pose un gros problème, comment des non-croyants ont pu inventé
Dieu pour finalement y croire mais pas tous. Est-ce que Dieu te serait venu à l'esprit avant qu'on t'en parle ?
C'est trop drôle de vous voir tous inventer des noms.Si, c' est des facramms.
Le grand délire. Pourquoi l'inventer ? Pourquoi lui rendre un culte ?Je ne vois pas du tout où se situerait le problème. Il suffit d'inventer un concept/créature puis de lui rendre un culte.
Ah!! Tu vas pouvoir nous parler des athés de l'antiquité !! Je t'écoute.Certains plus lucides ont préféré garder leur autonomie.
Salut Laïka,Laïka a écrit : Ces preuves ont été réfutés il y plus de 200 ans. Ou peut-être n'as-tu jamais entendu parler d'un certain Kant?
C'est dans la Critique de la Raison pure, chapitre "l'idéal de la raison pure" et Kant remet ça dans "les antinomies de la raison pure".
Pour te sauver du temps, jusqu'à présent personne n'a efficacement remis en question ces réfutations.
Freud explique très bien le phénomène dans Totems et tabous et L'avenir d'une illusion.Citation:
Je ne vois pas du tout où se situerait le problème. Il suffit d'inventer un concept/créature puis de lui rendre un culte.
Le grand délire. Pourquoi l'inventer ? Pourquoi lui rendre un culte ?
Si la créature n'existe pas dont vient la nécessité de lui rendre un culte ?
darksid_1 a écrit :
Quel est le plus fûté? Celui qui souffre de maladie mentale et se tape un délire ou celui qui adhère à ce délire alors qu'il est sain?Ah!! Tu vas pouvoir nous parler des athés de l'antiquité !! Je t'écoute.
Donc en résumé, des athés ou des laïques inventent au moins une divinité
, invente un culte pour perdre d'eux-mêmes leur autonomie ?
C'est pas super futé un athé en fait, alors.
Expliquer ? non, il dit juste ce qu'il en pense.Freud explique très bien le phénomène dans Totems et tabous et L'avenir d'une illusion.
Ce qui n'a aucun sens. Un homme qui invente sait qu'il invente. Bref, on tombe systèmatiquement sur des raisonnements farfelus. Un homme doué d'une telle imagination n'a pas de limite.L'homme a inventé Dieu mais il pensait réellement qu'il existait une fois qu'il l'a inventé.
Et l'amour est une invention de la police.Dieu n'est en fait rien d'autre que le résultat d'une névrose.
Vision patriarchale du XIX-XX siécle, comment expliquer que les premières divinités sont féminines.Il est né de l'indignation collective face à la dureté et la cruauté de ce monde appelant la figure paternelle, la figure protectrice aux yeux de chacun, à veiller sur lui.
Belle tentative, tout dans l'affirmatif qui n'explique rien sur l'apparition et encore moins sur la persistence du phénomène.C'est ainsi qu'est née l'idée d'un père tout puissant.
C' est extrémement simple, çà permet d' expliquer le monde.Le grand délire. Pourquoi l'inventer ? Pourquoi lui rendre un culte ?
Si la créature n'existe pas dont vient la nécessité de lui rendre un culte ?
tu es obligé de te cacher derrière une citation quand tu parles ?stephane a écrit :crovax écrit Expliquer ? non, il dit juste ce qu'il en pense. Ce qui n'a aucun sens. Un homme qui invente sait qu'il invente. Bref, on tombe systèmatiquement sur des raisonnements farfelus. Un homme doué d'une telle imagination n'a pas de limite. Et l'amour est une invention de la police. Vision patriarchale du XIX-XX siécle, comment expliquer que les premières divinités sont féminines. Belle tentative, tout dans l'affirmatif qui n'explique rien sur l'apparition et encore moins sur la persistence du phénomène.
C'est une explication satisfaisante et qui permet de comprendre plein de choses.crovax écrit Citation:
Freud explique très bien le phénomène dans Totems et tabous et L'avenir d'une illusion.
Expliquer ? non, il dit juste ce qu'il en pense.
Non il cherchait dans son imagination pour expliquer ce qu'il voyait et ce qu'il avait à subir. Lui est venue alors l'idée d'un Dieu tout puissant puisée dans son inconscient de la manière dont je te l'ai décrit, et il s'est mis à y croire. Imagine, cela devait être le seul réconfort qu'il puisse trouver, par la force des choses il se devait d'y croire pour se donner du courage et de la force pour affronter le quotidien.Citation:
L'homme a inventé Dieu mais il pensait réellement qu'il existait une fois qu'il l'a inventé.
Ce qui n'a aucun sens. Un homme qui invente sait qu'il invente. Bref, on tombe systèmatiquement sur des raisonnements farfelus. Un homme doué d'une telle imagination n'a pas de limite.
Ah bon? Et quelles étaient donc ces premieres divinités? Comment peux tu prétendre savoir que c'étaient les premieres vu que l'homme existe depuis bien plus longtemps que les traces écrites?Vision patriarchale du XIX-XX siécle, comment expliquer que les premières divinités sont féminines.
LOL C'est toi qui me reproche de n'être que dans l'affirmatif? Mais tout au long de la discussion sur ce fil, de messages en messages, de phrases en phrases, tu n'as fait qu'affirmer. La preuve? On peut très bien imaginer le contraire de ce que tu dis sans avoir à faire face à la moindre contradiction, et au regard même de tout ce que tu as pu écrire.Belle tentative, tout dans l'affirmatif qui n'explique rien sur l'apparition et encore moins sur la persistence du phénomène.
Tu confonds l'objet et une formulation de l'objet (réel ou hypothétique).stephane a écrit :Ben comment fais-tu pour en parler alors ? Pourquoi donnes-tu un nom à ce qui n'existe pas ?
Tu ne fais que montrer la richesse du vocabulaire, l'importance de celui-ci. N'est-ce pas mon propos ?Tu confonds l'objet et une formulation de l'objet (réel ou hypothétique).
Montre-le !Les mots (sons ou graphismes), ou les gestes, servent à la communication pas à l'existence des choses.
S'il existait avant, quel est son nom ?L'égo existait avant que l'humain ne l'appelle ainsi.
Les illustrations ne sont donc pas le réel mais son interprétation ?Les mots ne sont que des illustrations culturelles.
Si.Le mot "bed" n'est pas le mot "lit" et le mot "lit" n'est pas le mot "bed".
Ils sont donc identiques.Mais l'objet illustré verbalement par "lit" (francophone) ou "bed" (anglophone) est le même.
Où se trouve donc la frontière entre hallucination et le réel ?Le concept nait de la perception (sens) des choses (même si cette perception n'est pas basée sur une expérience réelle - sic les hallucinations).
"mémoire conceptuelle" qui n'est donc pas un mot.Le cerveau ne fonctionne pas avec des mots mais avec sa mémoire conceptuelle (sic les rêves).
Bien, donc elles n'ont d'existence que celle qu'on leur prête.La conceptualisation d'une chose précède sa formulation.
Des mots existent donc par eux-mêmes ? Ta langue est donc aléatoire, tu utilises des mots dont tu recherches le sens après les avoir formulés ?Lorsque l'on découvre un mot dont on ignore le sens,
Le dictionnaire ne contient que des mots existants, sinon nul besoin de l'écrire. Tout dictionnaure s'écrirait de lui-même.un dictionnaire permet de retrouver le concept auquel nous allons pouvoir associer ce nouveau mot.
Comment a-t-il pu être défini et noté dans un livre ?Mais si ce concept (expérience sensorielle ou association avec une expérience sensorielle) nous est inconnu,
D'où la nécessité de lui donner une définition, d'en définir sa nature et donc de lui reconnaître son existence.l'on ne comprend toujours pas le sens du mot.
Si, Eve est nommée mais avant qu'elle le soit la femme existe-t-elle ? L'homme n'existe pas avant qu'il ne soit nommé."Homme/femme il les créa" penses-tu que ça signifie que l'homme disposait du petit doigt sans ongle en plus d'une foufoune ?Pour ta lecture de la genèse, essaye de comprendre que "nommer" n'est pas "faire exister",
mais plutôt que "nommer" c'est "appeler" ...
Je réponds là où j'ai une réponse à donner. Tu admets un raisonnement, il me semble normal, cohérent d'apporter des contre aurguments partout où tu exposes une argumentation.PS : Arrête de découper systématiquement les posts des intervenants en bouts de phrases et essaye - ENFIN - de répondre sur le fond ...
N'importe quoi !! Où sont donc les citations dont j'abuse ? Que dis-tu à ceux qui cites Kant, Freud, Thomas d'aquin......stéphane
pourais tu écrire un message dont la totalité serait de toi ? il ne faut pas abuser des citations
De quel autre parles-tu ?si tu es incapable de répondre sans te cacher derrière la citation d'un autre,
M'ouais, je peux aussi dire que tu as deux anus. Tant qu'on admet et affirme n'importe quoi, autant y aller à fond.cette attitude est révélatrice du peu de confiance que tu as en toi.
Dieu existait avant qu'il fut nommé ou alors il n'existe pas.stephane a écrit : Montre-le !
Tout ce qui est issu d'un cerveau n'est que l'interprétation qu'il fait des perceptions qu'il croit avoir.stephane a écrit : Les illustrations ne sont donc pas le réel mais son interprétation ?
Il n'en avait pas encore, puisque c'était avant que l'humain ne cherche à communiquer ce concept qu'il n'avait pas encore clairement défini.stephane a écrit : S'il existait avant, quel est son nom ?
L'objet, oui mais pas le mot que les interlocuteurs utilisent pour (tenter de) faire savoir à l'autre à quoi ils pensent.stephane a écrit : Ils sont donc identiques.
Donc comment sais-tu qu'il existait avant si on était incapable de le différencier du reste ?Il n'en avait pas encore, puisque c'était avant que l'humain ne cherche à communiquer ce concept qu'il n'avait pas encore clairement défini.
Donc le mot existe par lui-même ?! Comprends pas.L'objet, oui mais pas le mot que les interlocuteurs utilisent pour (tenter de) faire savoir à l'autre à quoi il pensent.
En effet, c'est une activité organique qui (en français) se formule en 2 mots et, tu l'as fort justement indiqué, pas 1 seul.stephane a écrit : "mémoire conceptuelle" qui n'est donc pas un mot.
Tu penses détourner le problème en parlant de cultures. Le fait que tu changes de langue ne change pas le propos, le lien que j'établis entre l'existence et le nom reste le même.Tout ce qui est issu d'un cerveau n'est que l'interprétation qu'il fait des perceptions qu'il croit avoir.
Mais ta question est sans rapport avec ma phrase précédente ...
Ce sont les autres qui emploient des mots dont nous ignorons la signification.stephane a écrit : Des mots existent donc par eux-mêmes ? Ta langue est donc aléatoire, tu utilises des mots dont tu recherches le sens après les avoir formulés ?
Comment a-t-il pu être défini et noté dans un livre ?
Le néant.stephane a écrit :
Appelle-t-on ce qui n'existe pas ?
Ses effets.stephane a écrit :falenn écrit Donc comment sais-tu qu'il existait avant si on était incapable de le différencier du reste ?
Le mot est une très ingénieuse invention humaine qui remplace l'absence de télépathie.stephane a écrit :falenn écrit Donc le mot existe par lui-même ?! Comprends pas.
La deuxième partie de ta phrase est impossible puiqu'il est nommé.Dieu existait avant qu'il fut nommé ou alors il n'existe pas.
Nommer c'est affirmer que la chose existe.Nommer, c'est donner un nom à quelquechose.
Le "quelquechose" précède donc le terme conventionnel qu'on a inventé pour pouvoir communiquer avec d'autres "parlants" quand on n'est pas télépathes ....
Donc, si dieu existait avant qu'il fut nommé, c'est bien qu'une chose peut exister sans être nommé.stephane a écrit :falenn écrit La deuxième partie de ta phrase est impossible puiqu'il est nommé.
Non. C'est formuler verbalement un concept.stephane a écrit :Nommer c'est affirmer que la chose existe.
Non. Ce n'est pas une entité mais un concept.stephane a écrit :
Si ce qui revient à dire que ce tu nommes est une entité
Reconnaitre une chose, suppose de l'avoir préalablement connue.stephane a écrit : une entité avant que tu ne la reconnaisses.
stephane a écrit :Or pour que cette entité soit distincte des autres, il faut soit que toutes entités soient apparues d'elles-même soient qu'elles furent séparées par au moins une entité qui les précède.....
A condition :stephane a écrit : En poursuivant ce raisonnement à l'infini, tu es contraint d'affirmer qu'il existe une entité et une seule qui est par elle-même et qui précède les autres entités et qui a permis de les rendre distinctes. Dieu existe et IL EST.
Je vais te le dire différemment, il existe un concept et un seul qui ne se rapporte qu'à lui-même.Non. Ce n'est pas une entité mais un concept.
Non.Reconnaitre une chose, suppose de l'avoir préalablement connue.
Là, c'est du Stéphane-style de toute beauté. C'est chiant, hein ?
Tu ne dois pas comprendre. La terre est une entité le soleil aussi, elles sont des entités avant que je les nomme. La terre n'existe que depuis que je la nomme. Est-ce que tu saisis ? Non ? Pas grave !!Changement de débat : "nommer" -> "les entités"
Tu es une entité je n'ai là ni défini ta nature, ni donné un nom.J'ignore comment fonctionne les entités et même si elles existent.
Plusieurs possibilités :
1/ 0 entité
2/ 1 entité
3/ plus d'1 entité
Quant à leur généalogie ...
Donc tu n'existes pas.A condition :
- que les entités existent
Quelle règle ? Dans 500 an (encore) on nommera des choses que tu ignores et ce même si; d'après leur âge, elles existent aujourd'hui.- qu'elles soient soumises aux règles de développement supposées
???? Tu peux remettre en cause mon raisonnement, mais là.....- que dieu soit une entité
Un concept ne se rapporte à rien.stephane a écrit :il existe un concept et un seul qui ne se rapporte qu'à lui-même.
Ben, je vais te prendre au mot :Un concept ne se rapporte à rien.
N'hésite jamais à te servir d'un dictionnaire !
stephane a écrit :florence_yvonne écrit N'importe quoi !! Où sont donc les citations dont j'abuse ? Que dis-tu à ceux qui cites Kant, Freud, Thomas d'aquin...... De quel autre parles-tu ? M'ouais, je peux aussi dire que tu as deux anus. Tant qu'on admet et affirme n'importe quoi, autant y aller à fond.
parce que la naissance d'un objet par génération spontanée n'existe pas.stephane a écrit :falenn écrit Donc comment sais-tu qu'il existait avant si on était incapable de le différencier du reste ?
Donc cet objet est précédé d'un autre qui est lui-même précédé d'un autre qui est lui-même.....parce que la naissance d'un objet par génération spontanée n'existe pas.
commencerais tu à comprendre ?stephane a écrit :florence_yvonne écrit Donc cet objet est précédé d'un autre qui est lui-même précédé d'un autre qui est lui-même.....
Tu n'as pas suivi le raisonnement, à chaque génération précédante il y a moins d'objets qu'à la suivante, ce qui aboutit à un élément primordial ne dépendant que de lui-même.commencerais tu à comprendre ?
rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ...
et tu croies que tu es le seul à faire plusieurs choses en même temps ?stephane a écrit :sûrement parce que je ne l'ai pas lu.
maintenant si je réponds au message c'est parce que je fais autre chose en même temps et que je ne suis tout le temps devant mon ordinateur.
C'était pas très compliqué ni à comprendre ni même à imaginer.
bien sur que l'éternel existe. (tu vois moi aussi de temps en temps je fais des citations, mais pas tout le temps, et puis tu t'améliore dans la qualité de tes propos)stephane a écrit :Et florence tu veux me reprocher des choses et tu insistes pour qu'ensuite je les fasse.
Ton truc sur la disparition de l'humanité.... implique que l'éternel existe.
Oh la !? C'est quoi une citation pour toi.bien sur que l'éternel existe. (tu vois moi aussi de temps en temps je fais des citations,
Fichtre !! Tu dois être importante à tes propres yeux pour juger de la qualité de mes propos. Par contre je n'ai pas vu dans ton argumentation la moindre qualité te permettant de juger la mienne.mais pas tout le temps, et puis tu t'améliore dans la qualité de tes propos)
j'attend toujours que tu me prouve que les ...... n'existent pas.stephane a écrit :florence_yvonne écrit Oh la !? C'est quoi une citation pour toi. Fichtre !! Tu dois être importante à tes propres yeux pour juger de la qualité de mes propos. Par contre je n'ai pas vu dans ton argumentation la moindre qualité te permettant de juger la mienne.
Comment te le dire sans te choquer ?j'attend toujours que tu me prouve que les ...... n'existent pas.
va y , il en faut plus que cela pour me choquerstephane a écrit :florence-yvonne écrit Comment te le dire sans te choquer ?
Ce qui n'existe pas ne laisse pas de preuve !!
De plus, pourquoi employer le pluriel puisque ce ne peut être dénombré.
Le singulier désigne l'unité, comment sais-tu que ce qui n'existe pas est unique ?va y , il en faut plus que cela pour me choquer
si tu veux on dira la preuve que le ..... n'existe pas
Prouve-moi que tu as besoin que je te le prouve ?sinon prouve moi que ce qui n'existe pas ne laisse pas de preuve
stephane a écrit :florence_yvonne écrit Le singulier désigne l'unité, comment sais-tu que ce qui n'existe pas est unique ?
unique ou singulier je ne sais pas puisque je ne le connais pas, la seule logique me dit que l'univers ne se limite pas à ce que j'en connais
Prouve-moi que tu as besoin que je te le prouve ?
c'est le but de ce topic non ?
cher stéphanestephane a écrit :Florence, que veux-tu que je rajoute ?
Tu demandes que je te prouve l'inexistant, ce qui n'existe pas ne laisse pas de preuve. Comme tu ne comprends pas la réponse ou que tu fais semblant de ne pas la comprendre, je ne vais pas insister. Tu es libre de chercher la corélation entre le verbe prouver et le mot preuve, un dictionnaire peut y aider. Voilà, tout est dit.
tu as enfin compris ce que toutes les personnes qui t'ont postés des messages depuis plusieurs pages ressentent en lisant tes réponses.stephane a écrit :Florence, personne ne communique avec quelqu'un qui se refuse à entendre. Si tu n'es pas en mesure de comprendre ce que j'écris, ce n'est pas mon problème. Si tu as du mal à maitriser des notions simples du vocabulaire que tu utilises, quelques soient mes mots tu ne pourras pas assimiler le raisonnement. Tu présentes avec une mauvaise foi toute déplacée que l'on peut prouver ce qui n'existe pas, ce qui n'a dans ta langue aucun sens. Tu essaies d'éviter d'admettre que tu ne parles que des choses qui existent et donc que Dieu existe, libre à toi.
A ce niveau, c'est à Dieu de se révéler à toi. Je ne peux pas plus t'aider.
En fait, si tu as quelque chose à me dire tu es libre. Maintenant, ce que tu prétends être un moyen de me faire comprendre quelque chose ne marche pas, Florence. La seule chose que j'ai constaté ces derniers jourstu as enfin compris ce que toutes les personnes qui t'ont postés des messages depuis plusieurs pages ressentent en lisant tes réponses.
cher stéphanestephane a écrit :florence_yvonne écrit En fait, si tu as quelque chose à me dire tu es libre. Maintenant, ce que tu prétends être un moyen de me faire comprendre quelque chose ne marche pas, Florence. La seule chose que j'ai constaté ces derniers jours
est une profonde volonté d'affimer qu'il n'est pas possible de prouver l'existence de Dieu; en clair que le débat est faussé d'avance car même si on vous apporte le moyen, vous ne pouvez l'accepter.
Pour finir, ce débat va se clore non pas parce qu'il est possible de prouver l'existence de Dieu mais sous prétexte que si c'est possible ça dérange.
Mais tu n'as émis aucune critique, Florence. On discute, on échange des idées, d'un seul coup tu affirmes que le fait que je réponde aux messages ne te convient pas.cher stéphane
tu fais partie de ces personnes qui aiment critiquer, mais qui ne supporte pas qu'on leur rendent la pareille.
Si tu es croyante en quoi ma démarche te gène-t-elle ?de plus, je rajouterais que je suis profondément croyante, et qu'il n'y a aucun rapport entre ne le fait de ne pas être omniscient et croire en Dieu
T'ais-je parler de mon vocabulaire ? Combien de mots connais-tu et combien de mots existent-ils et que tu ignores ? Or, tu as tout comme moi la faculté de nommer, si pour toi cette notion n'est pas à mettre en relation avec la parole de Dieu, et surtout le Verbe. Je ne peux rien. Ce que je lis de la génèse m'amène à cela, Adam nomme des animaux pourtant le texte ne nous permet d'entendre sa voix (sous forme de dialogue) que lorsqu'il s'adresse à son autre semblable et la nomme Eve. Pour distinguer un élément d'un autre n'est-il pas suffisant de nommer l'un des deux. Et si je nomme aucun des deux, je les confonds par conséquent ils n'existent pas ni l'un ni l'autre.contrairement à toi, je ne déclare pas donner naissance à toute chose en l'intégrant à mon vocabulaire
heu ! tu parles à qui là ?Bassirou a écrit :
et bien tu t'es trompé, mais je suis sur que jean-claude van damme est également persuadé d'être clair dans ses propos.stephane a écrit :En fait, Florence je croyais que c'était évident pour tout le monde, et donc je comprends mal pourquoi l'expliquer.
Je ne sais pas si c'est volontaire mais cette declaration me semble bien présomptueuse. Fais ta démonstration au niveau que tu veux, je pense qu'avec un peu de chance il se trouvera quelqu'un de suffisament intelligent pour te comprendre...Bassirou a écrit :Moi je soutient que oui et je peux vous le prouver. Ce pendant il est necssaire que vous decliniez votre prophile intellectuelle afin que j'adapte le debat à votre niveau. je leverai le voile de vos yeux et vous allez etre ebbloui par la magnificence du seigueur .
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je n'ai pas lu la génèsestephane a écrit :Que tu me compares à Jean-Claude Van Damme ne me gène pas.
Ce qui m'ennuie est que je ne vois pas ce que tu peux comprendre de la génèse, si ce que j'ai écrit te semble obscur.
Si tu viens sur ce site, tu es bien en quête de quelque chose non?je n'ai pas lu la génèse
oui, en quête de rencontre, j'ai besoin de connaître et de comprendre les gens, leurs motivations, leur vision de la vie ..stephane a écrit :florence_yvonne écrit Si tu viens sur ce site, tu es bien en quête de quelque chose non?
???Bassirou a écrit :Moi je soutient que oui et je peux vous le prouver. Ce pendant il est necssaire que vous decliniez votre prophile intellectuelle afin que j'adapte le debat à votre niveau. je leverai le voile de vos yeux et vous allez etre ebbloui par la magnificence du seigueur .
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non ce qui motive leurs actes, leur paroles et leurs pensées.stephane a écrit :Leur motivation religieuse, Florence ?
Enfin bref, je crois que l'on peut prouver que Dieu existe mais la démarche est contraire à la foi. Car Dieu se révèle à nous et non l'inverse.
mais, je t'en prie, va yBassirou a écrit :Bonjour!
pourai je revenir au debat?
et un cerveau ...Bassirou a écrit :Merci beaucoup.
vous savez que les organes de sens marchent chacun avec un objet dont la préexistance est necessaire à l'ogane en question pour toute configuration; exemple: pour parler d'oeil il faut necessairement de la lumiere et une conscience pour adapter les deux. voyez vous?
Autant dire que les fourmis religieuses n' hesitent pas a croire qu' elle font de la physique nucléaire!c'est comme si une fourmi veut faire de la physique nucleaire.
Dieu est incréé, il a toujours existé et existera toujours, il n'y a pas d'avant Dieu.Agnos a écrit :C'est toujours le meme raisonnement: On est là, on ne peut pas etre là par hasard donc on a été créé, donc il y a un créateur, donc dieu existe...
L'erreur dans ce raisonnement est que, si on le poursuit, on en conclut que dieu ne peux pas etre la par hasard lu non plus, et qu'il a donc été lui aussi créé.
T'as une preuve ? (ca tombe bien, c'est le sujet du topic)florence_yvonne a écrit : Dieu est incréé, il a toujours existé et existera toujours, il n'y a pas d'avant Dieu.
On peut le voir aussi comme ca:Bassirou a écrit :La religion vient de Dieu. c'est un outil de gestion de la terre conçu pour le bien de tout le monde afin d'eviter le bug de l'humanité, mais satan veille à la denaturer continuellement.
Là çà commence a devenir aventureux...La religion vient de Dieu
Les religions ont du sang sur les mains. quand aux "bonnes morales", non.vous convenez avec moi que les preceptes de la religion constituent de bonnes morales pour l'interet de tous.
Salut Bassirou,Bassirou a écrit :Vous devez avoir des argument pour ce que vous avancez. en analysant, vous convenez avec moi que les preceptes de la religion constituent de bonnes morales pour l'interet de tous. Example: si tout le monde arretait de mentir, l'humanité aurait gagné en tranquilité d'esprit et ainsi de suite.
j'ai oublié de dire pourquoi le 28 janvier ?Thomas d'Aquin a écrit : Salut Bassirou,
J'ai lu les toutes pages avant d'intervenir vers la 9è, j'ai arrêté de débattre en attendant que Stép et ses "amis" finissent par se mettre d'accord, enfin presque.
pour reprendre ta signature, je dirai (tu demandais à se présenter avant d'entamer le débat, ce que peu ont fait, il me semble) que je j'aime participer à des débats se rapportant à DIEU; je suis catholique convaincu, je ne suis pas un fanatique religieux, mais un intellectuel...
je pense qu'il faut attention dans ce débat à ne pas mélanger :
1. la preuve par la finalité que tu as tenté d'expliquer trop rapidement avec la preuve par la causalité
2. le Dieu connaissable par la raison et celui connaissable par la foi
3. la preuve morale avec les morales des religions
Mais j'aime ta manière calme et respectueuse d'en discuter. J'ai cru deviner que tu parles de Bamako. Et bien grand bonjour de Paris et bonne année à toi et à tous tes proches
je pense d'ici le 28 janvier exposer la preuve qui me semble la plus convaincante (pour moi) de l'existence de Dieu, en tant qu'esprit infini à l'origine de tout ce qui existe. J'en dirai plus la fois prochaine sur ce que j'ai compris de Thomas d'Aquin et l'exposé des ses preuves.
J'ai été visité les sites contre les preuves de Dieu. Ils voient juste dans tout ce qui touche la preuve ontologique (qui est une fausse preuve) et tout ce qui y ressemble. Même le pari de Pascal ne tient pas la route. Mais toutes les attaques contre l'une des preuves de Thomas d'Aquin ont une faiblesse. Promis on en reparle.
A plus et portez-vous bien
amicalement, tom
Tous ? Tu crois (et t'es pas le seul) qu'il n'existe qu'un dieu, mais c'est pas le cas pour les athéistes, les hindouistes ou les bouddhistes par exemple. Et je vois pas ce que la "séreinnité de l'univers" à avoir là-dedans.Bassirou a écrit :Je vous remercie Tom. Nous croyons tous qu'il n'existe qu'un seul Dieu, la sereinnité de l'univers attestant ce fait.En plus nous croyons qu'Il n'a pas besoin de se transformer en qoi que ce soit pour realiser un desir quelconque dans cet univers qu'il maitrise parfaitement. attention Satan et siens patrouillent!...
L'absence de religion n'a pas entrainé les autres espèces vivantes vers un quelconque bug ...Bassirou a écrit :La religion vient de Dieu. c'est un outil de gestion de la terre conçu pour le bien de tout le monde afin d'eviter le bug de l'humanité, mais satan veille à la denaturer continuellement.
Heu, franchement, je voudrais pas avoir l'air de repeter ce que tout athée te repondra en entendant ça mais bon... Je te renvoie à tes cours d'histoire pour te rendre compte du genre de gestion qu'a permis, encouragé et de près ou de loin dirigé, la religion en général, le monothéisme en particulier.La religion vient de Dieu. c'est un outil de gestion de la terre conçu pour le bien de tout le monde afin d'eviter le bug de l'humanité, mais satan veille à la denaturer continuellement.
Si dieu n'a pas manifesté sa volonté de manière irréfutable, il y a deux hypothèses à cela: la prmière que tu as cité est qu'il ne le veux pas, la deuxième est qu'il n'existe pas et c'est le fond du problème, justement.Si dieu avait voulu se manifester de manière irréfutable, il l'aurait fait.
Puisqu'il existe des athées, c'est que la volonté de dieu est autre.
C'est pourquoi on peut en déduire que TOUTES les religions sont les fruits de volontés humaines.
Mais toute volonté étant le fruit de la volonté divine, toutes croyances (et non croyances) sont donc de dieu.
Il n'y a rien qui ne soit pas de lui, ou hors lui.
Satan n'est-il pas, dans la mytyhomogie chrétiene, celui qui dirige le monde. Le même genre de reflexion s'applique à son existance qu'à celle de Dieu: il ne se manifeste pas, le bougre! Il est censé donner des pouvoirs surnaturels aux sorcieres, envoyer ses démons pour hanter les maisons et les gens, donner le pouvoir de divination, ce genre de choses. C'est du moins ce que prétend la bible. Or, rien de tout cela n'existe.Les dieux que les autres adorent en plus sont des divinitées fausses qu' ils voudraient donner des pouvoirs. Cest un stratageme de satan.
Nous savons tous que Dieu est une supercherie!Nous croyons tous qu'il n'existe qu'un seul Dieu
Tu sais que ça m'interesserait de savoir ce que disait ce monsieur, j'ai jamais lu, comme tu dis, que des trucs sur la preuve ontologique, qu'est completement tordue, faut dire. Si ses autres propos sont plus pertinants, ça peut être enrichissant.J'ai été visité les sites contre les preuves de Dieu. Ils voient juste dans tout ce qui touche la preuve ontologique (qui est une fausse preuve) et tout ce qui y ressemble. Même le pari de Pascal ne tient pas la route. Mais toutes les attaques contre l'une des preuves de Thomas d'Aquin ont une faiblesse. Promis on en reparle.
personnellement je n'en ai pas besoin.Agnos a écrit : T'as une preuve ? (ca tombe bien, c'est le sujet du topic)
Salut Laïka,Laïka a écrit :Merci d'avoir détourné le sujet de ce fil à un point tel qu'il ne sert plus à rien!
(C'était sarcastique, bien entendu!)
Alors, quelqu'un d'autre à une preuve de l'existence de dieu à nous soumettre?
Cher Bassirou,Bassirou a écrit :Je vous remercie Tom. Nous croyons tous qu'il n'existe qu'un seul Dieu, la sereinnité de l'univers attestant ce fait.En plus nous croyons qu'Il n'a pas besoin de se transformer en qoi que ce soit pour realiser un desir quelconque dans cet univers qu'il maitrise parfaitement. attention Satan et siens patrouillent!...
rendez-vous dans une dizaine d'années (il te faudras bien ça)Thomas d'Aquin a écrit : Salut Laïka,
promis j'y viens bientôt
je prépare mon intervention par quelques questions pour faire réfléchir un peu ceux qui veulent entrer dans l'argumentation :
qu'est que l'être ?
qu'est-ce qu'une limite ?
qu'est-ce que le principe d'identité ?
qu'est-ce que le principe de non-contradiction ?
bon j'annonce la couleur, je prépare une synthèse des 5 preuves de l'existence de Dieu de Thomas d'Aquin. Mais j'en dis pas plus pour l'instant. J'ai promis d''exposer tout cela le 28 janvier pour sa fête.
Ceux qui sont déjà acquis à la non-existence de Dieu comme un dogme de foi définie sont dispensés de donner une réponse aux 4 questions préparatoires au débat.
Mais ils peuvent quand même y répondre. Il n'y a aucune pression de ma part, ni dans un sens ni dans un autre.
Je signale au passage que Dieu ne veut pas d'une preuve contraignante. Je suis persuadé qu'il n'a pas voulu nous obliger à croire en lui en se révélant d'une manière spectaculaire à tous pour préserver notre libre-arbitre. La preuve de son existence demande un effort intellectuel et un petite ouverture du coeur. Car connaître son existence et le rejeter ne l'avancerait pas à grand chose, même s'il en prend le risque. Je reconnais que c'est un problème absolu pour Dieu d'être amour infini quand on est tout-puissant (un problème absolu à la hauteur de Dieu tout de même). Mais un Dieu qui ne serait pas amour infini, même tout-puissant, c'est encore plus contradictoire
très amicalement
entièrement d'accord sur le côté tordu de la preuve ontologique. Mais si tu as le temps, tu découvriras que depuis Guillaume d'Occam, en passant par Descartes et Leibniz, on dit n'importe quoi sur Dieu et son existence ; ce qui a foutu un sacré (si on peut dire) bazar dans la réfléxion théologique. Le problème avec Thomas d'Aquin, c'est qu'intellectuellement c'est un peu balèse avec un vocabulaire du XIIIè s qui a assimilé Aristote et Augustin.zafx a écrit :
non promis, le 28 janvier 2006, pas 2016.florence_yvonne a écrit : rendez-vous dans une dizaine d'années (il te faudras bien ça)
Thomas d'Aquin a écrit : non promis, le 28 janvier 2006, pas 2016.
cordialement
tom
C' est planifié... et le 29, le forum athée serat le forum des pires croyant, on irat jeter l' anathéme sur les autres dans les autres forums!non promis, le 28 janvier 2006, pas 2016.
L'url, c'est un chemin vers un image située sur internet. en plus, un avatar ne doit pas dépasser 8 ko ni la taille de 128x200 pixel.au fait, pour parler d'autres choses. J'arrive pas à mettre une photo de Thomas d'Aquin dans mon profil. C'est quoi le code URL. J'ai trouvé plein de photo de mon ami d'Aquin, mais j'arrive pas à en faire ce qu'il appelle un Avatar.
Attend d'avoir la démonstration sous les yeux. J'espère que ce sera pas encore un histoire de contingence et d'être ou ne pas être, c'est vite lassant.Je tâcherai pour cette date d'avoir des réfutations en main.
L'amour est une notion humaine, je ne vois pas pourquoi Dieu devrait necessairement n'être qu'amour infini, il serait alors limité à ce seul sentiment. (La preuve de l'existance de Dieu par l'amour est aussi très cocasse.)Mais un Dieu qui ne serait pas amour infini, même tout-puissant, c'est encore plus contradictoire
zafx a écrit :
L'url, c'est un chemin vers un image située sur internet. en plus, un avatar ne doit pas dépasser 8 ko ni la taille de 128x200 pixel.
Donc, faut que tu trouve un avatar tout fait quelque part sur internet.
C'est bien une question d'être ou de ne pas être, ou si tu préfères d'existence ou de non-existence. En ce qui concerne le problème de l'EXISTENCE de Dieu, je ne vois pas ce qu'il peut y avoir de choquant ou même de lassant concernant celui qui dit être "JE SUIS CELUI QUI SUIS" = "YAHWEH" = en lettre hébraïque, à chaque fois qu'on fait une manip sur ce site.zafx a écrit :J'espère que ce sera pas encore un histoire de contingence et d'être ou ne pas être, c'est vite lassant.
Dans ce genre de sujet, il faut essayer de faire des passages à la limite. Je m'explique : tu prends une notion et tu essaies de la faire tendre à l'infini. C'est vrai que tout le monde n'a pas forcément la notion d'infini. Les maths m'ont beaucoup aidé à découvrir un peu cette notion. Surtout le jour où j'ai découvert qu'il y avait des infinis plus grands que d'autres. On en reparle si tu veux... Cela touche, de loin il est vrai, à la preuve de l'existence de Dieu.zafx a écrit : L'amour est une notion humaine, je ne vois pas pourquoi Dieu devrait necessairement n'être qu'amour infini, il serait alors limité à ce seul sentiment.
Bonjour Thomas D'aquin (plutôt irrévérentieux de prendre un si illustre comme pseudo) personnellement, je ne vois toujours pas où tu veux en venir, alors j'attends tes explications. Les questions que tu poses me semblent trop définir le cadre dans lequel tu comptes débattre des preuves de l'existence de Dieu, mais pour être en sûr il me faudra attendre que tu les apportes. Personnellement, j'ai fourni ma preuve de l'existence de Dieu et finalement je trouve intérressant qu'elle ne soit pas comprise. J'ai peut-être dû mal m'exprimer. Donc, j'attends que tu présentes ton cheminement intellectuel pour en reparler avec toi.Stephane et Bassirou, qu'en pensez-vous ?
bonsoir Stéphane,stephane a écrit :Thomas d'aquin écrit Bonjour Thomas D'aquin (plutôt irrévérentieux de prendre un si illustre comme pseudo) personnellement, je ne vois toujours pas où tu veux en venir, alors j'attends tes explications. Les questions que tu poses me semblent trop définir le cadre dans lequel tu comptes débattre des preuves de l'existence de Dieu, mais pour être en sûr il me faudra attendre que tu les apportes. Personnellement, j'ai fourni ma preuve de l'existence de Dieu et finalement je trouve intérressant qu'elle ne soit pas comprise. J'ai peut-être dû mal m'exprimer. Donc, j'attends que tu présentes ton cheminement intellectuel pour en reparler avec toi.
au fait, il te plaît mon petit d'Aquin ?stephane a écrit : Bonjour Thomas D'aquin (plutôt irrévérentieux de prendre un si illustre comme pseudo) personnellement, je ne vois toujours pas où tu veux en venir, alors j'attends tes explications. Les questions que tu poses me semblent trop définir le cadre dans lequel tu comptes débattre des preuves de l'existence de Dieu, mais pour être en sûr il me faudra attendre que tu les apportes. Personnellement, j'ai fourni ma preuve de l'existence de Dieu et finalement je trouve intérressant qu'elle ne soit pas comprise. J'ai peut-être dû mal m'exprimer. Donc, j'attends que tu présentes ton cheminement intellectuel pour en reparler avec toi.
1/ une notion fumisteThomas d'Aquin a écrit :qu'est que l'être ?
qu'est-ce qu'une limite ?
qu'est-ce que le principe d'identité ?
qu'est-ce que le principe de non-contradiction ?
De la même manière qu'il n'est pas gazeux et pourtant capable d'appréhender ce qui est gazeux.Thomas d'Aquin a écrit : "comment se fait-il que l'être humain qui est un être limité et fini puisse avoir la notion d'illimité et d'infini ?
A voir ...Thomas d'Aquin a écrit :Mais c'est promis, je vais essayer de donner dans un langage actuel un résumé de sa pensée qui, à mon avis, est d'une logique implacable.
çà fait un peut rouleau compresseur comme çà... Comme dit Falenn, on va voir...d'une logique implacable.
1) En fait l'être n'est pas une notion, ni un genre, ni une idée.Falenn a écrit : 1/ une notion fumiste
2/ la fin de quelque chose (éventuellement synonyme de séparation lorsque la limite marque aussi le début d'autre chose)
3/ une lapalissade : "ce qui est, est; ce qui n’est pas, n’est pas"
4/ une autre lapalissade : "une chose ne peut pas être à la fois elle-même et autre qu’elle-même"
Falenn et patlek, je vous prie de m'excuser, vous avez entièrement raison. Je me suis laissé emporter dans mon élan et un peu de passion.patlek a écrit : çà fait un peut rouleau compresseur comme çà... Comme dit Falenn, on va voir...
Dans ta remarque, on touche au problème de l'abstraction qui pourrait nous emmener très loinFalenn a écrit : De la même manière qu'il n'est pas gazeux et pourtant capable d'appréhender ce qui est gazeux.
Mais surtout, la notion (théorique) de "toujours" est conséquente à la notion de succession (expérimentée).
Je suis d'accord que la notion de toujours pour un être qui a commencé et qui a conscience qu'il va finir, pose aussi un drôle de problème conceptuel. A creuserFalenn a écrit : De la même manière qu'il n'est pas gazeux et pourtant capable d'appréhender ce qui est gazeux.
Mais surtout, la notion (théorique) de "toujours" est conséquente à la notion de succession (expérimentée).
"L'existence de qqechose" est un fait.Thomas d'Aquin a écrit : 1) En fait l'être n'est pas une notion, ni un genre, ni une idée.
Sans l'être, il n'y a même pas de notion fumiste.
Jusqu'à preuve du contraire, l'essence de ce qui existe est la particule.Sartre et les existentialistes en ont eu la nausée. Et ce n'est pas à cause du manque d'essence qu'ils ont du mal à avancer
L'amour n'est jamais qu'une expression qui illustre la sensation d'un cerveau bourré d'endorphine.Thomas d'Aquin a écrit :Mais un Dieu qui ne serait pas amour infini, même tout-puissant, c'est encore plus contradictoire
En fait, il suffit juste de vous bourrez le crâne de mots faussement savant pour que vous disiez amen.L'amour n'est jamais qu'une expression qui illustre la sensation d'un cerveau bourré d'endorphine.
Dieu n'est qu'amour infini = dieu n'est qu'un cerveau bourré d'endorphine.
La qualité "infinie" de ce processus est discutable.
cool Stephane,stephane a écrit :falenn écrit En fait, il suffit juste de vous bourrez le crâne de mots faussement savant pour que vous disiez amen.
Tiens, y a des chercheurs américians qui ont découvert que la musique disco rendait homosexuel. D'autres que la croyance en Dieu était de l'ordre de la chimie cérébrale, ce qui laisserait penser que les athées ont un cerveau mal formé ou qui ne fonctionne pas correctement.
salut Falenn,Falenn a écrit : Jusqu'à preuve du contraire, l'essence de ce qui existe est la particule.
Thomas, les définitions sont propres à chacun, tu ne nous demande de te donner les nôtres que pour les corriger avec les tiennes. Définir les termes d'une discution exige des consensus, au besoin de créer des mot à ralonge du style "l'être au sens ou je l'entends".tomas a écrit :1) En fait l'être n'est pas une notion, ni un genre, ni une idée.
Sans l'être, il n'y a même pas de notion fumiste. Tu sais, il ne faut pas trop se moquer de l'être. Sartre et les existentialistes en ont eu la nausée. Et ce n'est pas à cause du manque d'essence qu'ils ont du mal à avancer (c'est une super blague pour initiés : bof quand même)
2) il faut aller plus loin dans la définition de la limite en utilisant la notion (même si cela n'en est pas une, mais il faut faire simple pour l'instant) d'être
3) et 4) ce que tu appelles lapalissade est à la base et source de tous raisonnements. Sans ces deux principes, il n'y a plus de logique, de science, de possibilités de décrire le réel et d'échanger ensemble
Ca, c'est une interprétation des traveaux du docteur Persinger, ej te suggère de lire le compte rendu de ces expérience et de ne pas écouter ce qu'en disent les journalistes de science et vie, qui, comme tout journaliste, racole avec des titres sensationels.D'autres que la croyance en Dieu était de l'ordre de la chimie cérébrale, ce qui laisserait penser que les athées ont un cerveau mal formé ou qui ne fonctionne pas correctement.
L'amour n'est pas un acte mais un sentiment. Moi je propose: sensation complexe de bien-être qui survient en présence ou à l'évocation d'un être aimé.Je propose comme début de déf pour amour (pas seulement matériel, physique, ou sentimental, ou familial) : se donner en voulant le plus grand bonheur de l'autre
merci pour mon petit d'Aquin "inspiré" par qui tu sais.LumendeLumine a écrit :Mais non, il est très bien ton Thomas d'Aquin. Moi ce qui me dérange c'est plutôt ton pseudo lui-même; pour moi qui suis un amateur du docteur angélique, c'est un effort d'abstraction de devoir appeler qui que ce soit de vivant "Thomas d'Aquin"... .
Tout à fait d'accord.LumendeLumine a écrit : Devant le problème de l'être et du devenir, il y a eu beaucoup de systèmes de pensée, qu'on peut classer en trois catégories:
- Absolutisation de l'être au détriment du devenir: principal représentant: Parménide. L'être est, le non-être n'est pas, le devenir est impossible car il est absent du concept d'être, et il n'existe rien en dehors de l'être, le non-être n'étant rien. Autres systèmes qui tendent à dire que le devenir n'est qu'une impression: mécanicisme de Démocrite, réalisme absolu de Platon.
- Absolutisation du devenir au détriment de l'être: principal représentant: Héraclite. Tout s'écoule; la réalité est totalement différente d'elle-même à chaque instant; le devenir est à lui-même sa propre raison d'être; l'être n'est qu'un concept qui n'a aucune réalité en-dehors de l'esprit. Le matérialisme évolutionniste actuel rejoint bien cette philosophie. Le nominalisme, le relativisme subjectiviste actuel où toute opinion se vaut, la vérité étant inaccessible découle logiquement de ces principes.
Entre ces deux négations, soit de l'être, soit du devenir, Aristote et après lui la scholastique ont tracé le chemin complexe du réalisme modéré, c'est-à-dire de la conciliation de l'être et du devenir. Il y a réellement du nouveau dans l'Univers, ce n'est pas une illusion; mais ce nouveau se fait sur fond d'ancienneté, de pérennité; d'où les concepts d'acte et de puissance à partir desquels l'existence d'une cause première, Acte pur, est immédiatement évidente.
zafx a écrit : Thomas, les définitions sont propres à chacun, tu ne nous demande de te donner les nôtres que pour les corriger avec les tiennes. Définir les termes d'une discution exige des consensus, au besoin de créer des mot à ralonge du style "l'être au sens ou je l'entends".
pour ma part, je vais quand même te donner mes définitions:
qu'est que l'être ?
Nom masulin, à ne pas confondre avec le verbe être: désigne quelque chose de vivant.
qu'est-ce qu'une limite ?
La séparation entre un objet et l'extérieur.
qu'est-ce que le principe d'identité ?
La définition des caractéristique d'un être par lui-même ou par quelqu'un d'autre.
qu'est-ce que le principe de non-contradiction ?
C'est un non sens, si il n'y a pas de contradiction, il n'y a rien à souligner.
A propos, les discussion au sujet de la contingence et des "être ou ne pas être" m'ont gavé parceque tout cela n'était que du sophisme. La définition de mon dico sur la contingence: "possibilité qu'une chose arrive ou n'arrive pas" ne s'applique pas aux objets mais aux évenements, donc Dieu ne peut être contigent, ni son existance puisque ce n'est pas un évenement qui arrive mais un fait absolu. S'il y a une definition qui contredit mon dico, il serait important d'arriver à s'accorder sur l'emploi du mot avant de continuer le raisonnement.
mon 4è point concerne ta dernière phrase si c'était pas clairThomas d'Aquin a écrit :
Cela me semble ininterressant quand, comme je l'ai signalé, l'intervenant tient pour acquis un raisonnement qui ne l'est pas. Il peut déballer toute une philosophie à partir d'une simple déclaration qui n'a été admise que par lui.C'est sûr que si cela gave trop et semble stérile, il vaut mieux arrêter et faire autre chose.
C'est une stratégie conséquente à la dépendance à l'endorphine :Thomas d'Aquin a écrit :falenn écrit Je propose comme début de déf pour amour (pas seulement matériel, physique, ou sentimental, ou familial) : se donner en voulant le plus grand bonheur de l'autre.
Si on prend comme définition de "essence d'une chose", sa nature (= l'ensemble de ses caractéristiques), alors existence et essence sont simultanées.Thomas d'Aquin a écrit :pour initiés mais sérieusement ce coup-ci : "L'EXISTENCE PRECEDE L'ESSENCE"
Salut, Zafx,zafx a écrit :Cela me semble ininterressant quand, comme je l'ai signalé, l'intervenant tient pour acquis un raisonnement qui ne l'est pas. Il peut déballer toute une philosophie à partir d'une simple déclaration qui n'a été admise que par lui..
pas bien compris, le raisonnement. "Dieu contingent..." quelle définition ? quelle proposition initiale ? pas d'intérêt ?zafx a écrit : Ici l'exemple était un truc du genre: "toute chose est contingente, l'être est contingent, dieu est contingent" or, d'après la définition dont je dispose, c'est faux. Le reste du raisonnement, puisque je n'ai pas accepté la proposition initiale n'a aucun interêt..
La plupart des discussions sur Dieu, tu as raison, manque gravement de rigueur. Cela se comprend car la plupart du temps, l'expérience de Dieu est d'abord une rencontre personnelle liée à un événement fort ou un éclair spirituel. Pour beaucoup de croyants, Dieu est une question de foi et la raison n'a pas grand chose à en dire. Et il est vrai que dans la vie de tous les jours, dans son contact perso avec Dieu, on s'en fout un peu de prouver l'existence de celui qu'on aime, d'où des arguments bancals ou trop subjectifs.zafx a écrit : C'est le cas de la plupart des discution sur dieu, comme pour la preuve ontologique. On part du principe de l'existance de Dieu, proposition que l'on ne peut pas accepter sans preuve, le reste du dialogue devient alors stérile.
Salut Patlek,patlek a écrit :C' est déjà commencé? ,ou faut attendre le 28?
C' est juste l' échauffement?
salut Zafx,zafx a écrit :C'est juste unéchauffement mais je ne sais pas comment on va faire pour attendre jusqu'au 28...![]()
Après tout, le salut de nos âmes pecheresses est en jeu!
Salut Stéphane,stephane a écrit :Je crois que le mec fait fort. Vous attendez sérieusement ??
Bien joué TD'A, c'est en fait assez facile de contrôler les esprits.
Salut Falenn,Falenn a écrit : C'est une stratégie conséquente à la dépendance à l'endorphine :
Il n'y a pas de + grand pouvoir que le plaisir.
Donner du plaisir, c'est s'alliéner l'autre.
S'alliéner l'autre, c'est la garantie qu'il continue à être là et, que pour satisfaire sa propre dépendance au plaisir reçu, il en donne (dans le but de s'alliéner la source de son propre plaisir).
Je crois que tu es un romantique.
Rebonjour Falenn,Falenn a écrit : Si on prend comme définition de "essence d'une chose", sa nature (= l'ensemble de ses caractéristiques), alors existence et essence sont simultanées.
Wouah, on monte de niveau !pastoral hide & seek a écrit :Une petite distinction augustinienne pour éviter les mésententes :
Aimer l'autre pour soi-même, c'est faire preuve de cupidité.
Aimer l'autre pour Dieu, c'est faire preuve de charité.
Ce qui fera dire plus tard a Pascal :
La cupidité use de Dieu et jouit du monde; et la charité, au contraire.
je pense que c'était une blague ; et oui, au XIIIès, on riait souvent quoiqu'en dise le nom de la rose, et pas forcément gras comme dans les visiteurs.patlek a écrit :Une citation de Thomas d' Aquin , qui montre les limites de sa réflexion:
Alors qu'on lui posait la question « Que faisait Dieu avant de créer le monde ? », il répondit : « Il créait un enfer pour y mettre ceux qui posent de telles questions ! »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_d'Aquin
Non, tu n'y es pas du tout, je parle d'un point de vue plus général. J'aime bien ta façon de tater le terrin avant de te lancer. Au moins on comprendra à peu près (j'espère) de quoi tu parles, si on ne s'est pas lassés d'attendre le 28...je pense que l'intervenant dont tu parles, c'est le pauvre tom. Il est vrai que je tiens acqui un raisonnement qui me semble juste (faudrait être un peu maso pour penser le contraire). Tu peux penser qu'il ne l'est pas, c'est ton choix et je le respecte infiniment...
Ta gueule, Cartman ou je te latte les couilles!Je crois que le mec fait fort. Vous attendez sérieusement ??
Bien joué TD'A, c'est en fait assez facile de contrôler les esprits.
Salut Lumen,LumendeLumine a écrit :Salut tom,
Une définition bien simple de l'essence et de l'existence:
Existence: le fait d'être
Essence: ce qu'un être est
Exemple: voici une table, enfin, représentez-la vous mentalement. Qu'est-ce que c'est? Une table. Vous venez de définir son essence. Est-ce que cette table existe? Oui (ou non, peu importe). Vous venez de me donner un renseignement simple concernant son existence.
salut Zafx,zafx a écrit : Non, tu n'y es pas du tout, je parle d'un point de vue plus général. J'aime bien ta façon de tater le terrin avant de te lancer. Au moins on comprendra à peu près (j'espère) de quoi tu parles, si on ne s'est pas lassés d'attendre le 28...![]()
Ha, au fait, j'allais oublier: Ta gueule, Cartman ou je te latte les couilles!
salut Flo,florence_yvonne a écrit :je vais essayer de vous concoctez un petit miracle de derrière les fagots pour vous prouver que Dieu existe.
il me faudra peut-être un peu de temps......
Un dernier message avant d'aller me coucher, je suis mort de fatigue et je me lève tôt demain matin.zafx a écrit :
pour ma part, je vais quand même te donner mes définitions:
1) qu'est que l'être ?
Nom masulin, à ne pas confondre avec le verbe être: désigne quelque chose de vivant.
2) qu'est-ce qu'une limite ?
La séparation entre un objet et l'extérieur.
3) qu'est-ce que le principe d'identité ?
La définition des caractéristique d'un être par lui-même ou par quelqu'un d'autre.
4) qu'est-ce que le principe de non-contradiction ?
C'est un non sens, si il n'y a pas de contradiction, il n'y a rien à souligner.
La limite peut être considérée comme une restriction mais aussi comme une étendue.Thomas d'Aquin a écrit :Peut-on dire qu'une limite est un manque d'être, un néant relatif à un existant ?
patlek a écrit :Heeuuu... thomas d' aquin... je cherche un groupe de croyants chrétiens, c' est pour une petite expérience...
http://quebectech.darktech.org:8080/rel ... 84&start=0
Tu veux bien faire partie du groupe?
pas évident du toutFalenn a écrit : La limite peut être considérée comme une restriction mais aussi comme une étendue.
De plus, l'idée de fin (d'une chose) induit l'idée de commencement (d'autre chose).
Le "manque d'être" n'existe pas.
En effet, le fait d'exister (l'existence) ne peut être associé à une notion de manque (réductrice) car l'existence est une notion absolue qu'on ne peut réduire ou augmenter.
L'absence d'existence (le néant) n'existe pas ... et pour cause.
j'y ai pensé, mais y a personne que ça intéresse et qui arrive à donner des arguments qui tiennent la route.patlek a écrit :Heeuuu... thomas d' aquin... je cherche un groupe de croyants chrétiens, c' est pour une petite expérience...
http://quebectech.darktech.org:8080/rel ... 84&start=0
Tu veux bien faire partie du groupe?
D'un autre côté, Gérard propose un dieu qui ferait des toons et Patlek est au sommet de la colline avec son rocher.Thomas d'Aquin a écrit :tom et j'en ris (problème avec la souris)
de pire en pire tes blague mon pauvre tom
J'ai effectivement lu ça assez souvent, bien que je ne l'aie jamais vraiment bien compris: l'essence est une capacité à exister; nous n'existons que selon notre essence; notre essence déterminée limite notre capacité à exister. En Dieu seul, en qui l'existence s'identifie à l'essence, l'être n'a aucune limite: Dieu EST pleinement, selon un mode qui nous est impossible à imaginer.Tom a écrit :Peut-on dire qu'une limite est un manque d'être, un néant relatif à un existant ? merci de tes remarques, j'en ai besoin pour ma réfléxion...
Salut Lumen,LumendeLumine a écrit :l'essence est une capacité à exister; nous n'existons que selon notre essence; notre essence déterminée limite notre capacité à exister.
Falenn a raison quand il dit qu'il est impossible de "plus ou moins" exister. Évidemment, soit on est, soit on n'est pas, il n'y a pas vraiment de milieu. Quantitativement, l'existence, c'est 1 ou 0. Cependant, ce que j'explique ici à propos de l'essence s'entend plutôt qualitativement, d'après la perfection de l'être et son principe d'unité. Il n'y a pas grande existence, qualitativement, dans une masse d'eau indifférenciée: qu'on la sépare en deux, qu'on l'évapore, toute cette eau existe encore. Mais nous existons plus pleinement que l'eau, comme être: qu'on coupe un être humain en quatre, on ne pourrait plus vraiment dire qu'il existe encore. Par notre perfection et principe d'unité plus grands, nous existons davantage que l'inerte.
Et non. L'existence ne peut être que 1.LumendeLumine a écrit :[Quantitativement, l'existence, c'est 1 ou 0.
La notion de manque est subjective.Thomas d'Aquin a écrit :si un être n'est pas tout c'est qu'il lui manque quelques choses. C'est le cas de tous les êtres que je connais. Leur nature ou leur essence limite leur acte d'existence.
On retomberait dans la croyance (l'interprétation que chacun fait de ceci ou de cela), alors qu'il est question de prouver.stephane a écrit : Pour prouver que Dieu existe on doit à mon avis traiter de qui en parle.
C'est à dire nous.
Non Falenn, je ne pense pas qu'on retomberait dans la croyance, puisque croire en Dieu c'est déjà affirmer qu'il existe, il s'agît plutôt de précéder la croyance. Pour que je crois, il faut bien que ce en quoi je crois existe pour moi. Donc de quelle manière cela m'est venu.On retomberait dans la croyance (l'interprétation que chacun fait de ceci ou de cela), alors qu'il est question de prouver.
Je crois que Tom cherche(ra), non pas à prouver que dieu existe, mais qu'il ne peut qu'exister.
Mais de quel dieu sera-t-il question ? ... à suivre ...
stephane a écrit :Pour que je crois, il faut bien que ce en quoi je crois existe pour moi. Donc de quelle manière cela m'est venu.
Les croyances suivent Dieu mais ne le précèdent pas.
1 Au commencement (il y a très très longtemps) était l'humain de base (genre beauf France-profonde), incapable de la moindre abstraction, tout juste capable de répéter un mécanisme observé (déjà pas si mal).
2 Mais l'humain vit la foudre, la lave du volcan, le sol s'ouvrir et beaucoup d'humains en souffrir, et beaucoup en mourir, alors il eut peur : 1er jour.
3 Or, l'humain (je le répète : de base) ne vit pas ces phénomènes comme des phénomènes (non, non !), mais comme des actions. Car lui-même et les animaux étaient les seuls à agir. Ainsi, il crut que ces actions étaient la manifestation volontaire d'êtres invisibles (invisible puisqu'il ne voyait que les actions !) : 2ème jour
4 Ainsi l'humain se trouva bien embarrassé de devoir subir des volontés si puissantes qu'elles puissent le blesser et le tuer sans qu'il puisse se défendre. Mais l'humain se dit que - tout comme il le faisait avec ses congénères - il pourrait, peut-être, manipuler ces êtres invisibles en leur faisant des offrandes (car lui-même aimait beaucoup les cadeaux) : 3ème jour
5 Et l'humain enchaina de nombreuses tentatives, dont certaines se révélèrent fort efficaces (il ignorait complètement les lois de la probabilité). Il échaffauda même une théorie (si, si !) selon laquelle si un être invisible n'avait pas agréé ses offrandes, c'était parce qu'il était trop mécontent. Restait plus qu'à trouver ce qui pouvait le mettre en rogne : 4ème jour
6 Ainsi l'humain établit des règles pour contenter (et surtout ne pas mécontenter) les puissantes volontés invisibles qui faisaient des prodiges. Il inventa le bien (ce qui plait aux invisibles et - Ô Coïncidence - à l'humain) ainsi que le mal (toujours selon les mêmes critères) : 5ème jour
7 Mais, petit à petit, l'esprit fit son nid, et l'humain s'interrogea sur le sens de sa vie (enfin, surtout celui de sa mort) et simplifia tout son précédent galimatia. C'est ainsi qu'il se dit qu'il n'y avait qu'une seule et même volonté derrière tout ça (les actions des volontés invisibles, le sens de sa vie, etc ...) : 6ème jour
8 Le 7ème jour, l'humain ne se reposa pas car il n'était pas fatigué (tu m'étonnes, il n'y avait pas de quoi ...). Au contraire, à l'idée d'une seule entité, certains voulurent la définir (l'entité) et l'humain décida qu'elle était bonne (donc le bien) car cela arrangeait ses affaires que l'entité soit sa copine. Mais certains protestèrent en disant que si elle était bonne, pourquoi les faisait-elle souffrir, alors l'humain répondit que c'était à cause d'une autre entité "anti-bonne" (donc le mal).
9 Au fil des générations, les enfants de l'humain prirent différentes directions "spirituelles" (en général pas drôles du tout). Mais tous crachèrent sur cette vie (source de souffrances/ matière inférieure/ état de pécheurs/ etc ...) et chacun proposa sa solution pour résoudre le problème que l'humain s'était lui-même posé.
10 Heureusement, tout a une fin.
En fait, tu as raison en méprisant l'être humain on règle tout problème.1 Au commencement (il y a très très longtemps) était l'humain de base (genre beauf France-profonde)
Marrant, je travaille justement dans ce domaine.stephane a écrit :T'as bâti combien de ville toi cette année ?
Cool, Steph,stephane a écrit :falenn écrit En fait, tu as raison en méprisant l'être humain on règle tout problème.
T'as bâti combien de ville toi cette année ?
Ben, je l'ai pris comme tel.Cool, Steph,
Falenn est blagueur.
Je suis un mentat.Marrant, je travaille justement dans ce domaine.
Un peu intuitif, Stéphane ?!
ok, autant pour moistephane a écrit :thomas d'aquin écrit Ben, je l'ai pris comme tel.
Que cela suffise à la chose, c'est son problème.Falenn a écrit : La notion de manque est subjective.
Si une chose n'est pas tout, elle est elle-même et cela peut lui suffire.
Le tout n'étant que la somme de toutes les choses, chaque chose est la partie indispensable pour que ce tout puisse exister.
La limite étant la différenciation entre les diverses formes d'existence (=différentes essences), l'essence limite l'essence, pas l'existence.
A la différence que l'aveugle ne peut nier l'existence ni des couleurs, ni des nuages.essayer de prouver l'existence de Dieu c'est comme essayer d'expliquer à un aveugle de naissance ce que sont les couleurs ou bien à quoi ressemble un nuage ou un arc en ciel,
je dirai même mieux,florence_yvonne a écrit :essayer de prouver l'existence de Dieu c'est comme essayer d'expliquer à un aveugle de naissance ce que sont les couleurs ou bien à quoi ressemble un nuage ou un arc en ciel,
A la différence que l'aveugle aura plus ou moins de sens artistique pour apprécier la beauté d'un visage par le toucher ou l'harmonie musicalestephane a écrit :florence_yvonne écrit A la différence que l'aveugle ne peut nier l'existence ni des couleurs, ni des nuages.
Haaa? çà doit etre super simple. (Vivement le 28!!))essayer de prouver l'existence de Dieu c'est comme essayer d'expliquer à un aveugle de naissance (...) le chant des oiseaux.
Il est taquin, le patlek !!Haaa? çà doit etre super simple. (Vivement le 28!!))
Un être ne cesse d'exister, il existe sous d'autres formes mais ne disparait pas.Thomas d'Aquin a écrit :un être qui cesse d'exister, perd son existence. Mais comment perdre son être, quand on est un être. je vous assure qu'en logique, cela n'a aucun sens.
...
Commencer pour un être, c'est encore pire. Passer du néant à l'être n'a aucun sens, même si c'est un néant relatif, préparatoire, ou tout ce qu'on veut.
La mémoire peut permettre de faire le lien.Thomas d'Aquin a écrit :Changer pour devenir autre, c'est le pire cas de figure pour un être.
...
Par rapport au nouvel être qui commence à exister, toute existence précédent la sienne, n'est pas son être.
Alors, mon tounevis est un être, si j'ai bien saisi?1) ne pas confondre l'être avec un être, l'existence avec l'existant
un être n'est pas forcément quelque chose de vivant. Un être est quelque chose qui existe. L'être est ce qui existe.
Endogène et exogène.2) limite comme séparation entre un objet et l'extérieur est pas mal du tout. Plus largement, la limite d'un être est la séparation avec ce qu'il n'est pas, la partie de son être qui fixe ce qui n'est plus de l'être à lui.
J'ai du mal à le dire avec des mots simples, mais c'est bien ça et tu verras que cela va très loin face à la cohérence interne de ce qu'est un être
J'en apprend beaucoup sur mon tournevis, il est un être et possède une identité. J'espère qu'il n'a pas de personalité parceque, il va m'en vouloir de ce que je lui fais subir!3) il y a une autre définition du princ d'id qu'on trouve dans les catégories logiques. Cela paraît évident, mais c'est à la base de toute réfléxion et indispensable à la pensée humaine
Ce qui est, est
Ce qui n'est pas n'est pas
La non-contradiction est-elle une façon de renier le paradoxe?4) le principe de non-contradiction est encore plus utile mais se déduit du précédent : on ne peut pas être et ne pas être sous le même rapport.
En effet, je pense sans rire que les musiciens ont une capacité d'abstraction naturelle et développée par leur art, qui les prédispose à comprendre le chant des oiseaux et l'existence de Dieu. Mais, l'intérêt de cette preuve comme le choix des oiseaux, on est pas obligé d'y adhérer et de trouver cela splendidement vrai.patlek a écrit : Haaa? çà doit etre super simple. (Vivement le 28!!))
un être particulier qui se transforme complètement pour devenir un autre, cesse d'exister en tant qu'être particulier, n'existe plus en tant qu'être particulier. Se transformer, c'est devenir autre. Mais l'être est ce qu'il est, de soi cela n'a aucun sens de ne plus être ce qu'il est, et de devenir un être différent.Falenn a écrit :Un être ne cesse d'exister, il existe sous d'autres formes mais ne disparait pas.
De même que le néant ne peut se transformer en existence, l'existence ne peut se transformer en néant.
Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme - ou alors est immuable.
Là, faut que tu précises j'ai pas tout saisi. Tu découvres mes limites d'être humain. Pourquoi mon acte d'exister ne me permet d'être en phase total avec ton acte d'exister et de comprendre l'existence ou la profondeur du sens de ta dernière et subtile remarque ?Falenn a écrit : La mémoire peut permettre de faire le lien.
Et même sans ça : es-tu traumatisé d'avoir été un foetus ?
Pour la conscience, l'important se conjugue au présent et au futur présent.
La passé connu a un petit goût de périmé et le passé inconnu est sans valeur car sans saveur.
Zensumi, certainement. Je parie qu'en plus tu trouve ma signature très spirituelle.Je suis un mentat.
Stephane a écrit : De quelle manière l'existence de Dieu nous est venue ?
exact, ton tournevis est un être.zafx a écrit :Alors, mon tounevis est un être, si j'ai bien saisi?
pas compris, précise, svp, je suis trop nul.zafx a écrit : Endogène et exogène.?
Son identité est d'être un tournevis sans personnalité. Moi, je plaints surtout les vis et les planches qu'il unit ensemble pour le meilleur et pour le pire, alors qu'ils n'ont pas forcément d'atomes crochus. C'est limite "mariage forcé". Défendons le consentement mutuel, gage de l'harmonie universel.zafx a écrit : J'en apprend beaucoup sur mon tournevis, il est un être et possède une identité. J'espère qu'il n'a pas de personalité parceque, il va m'en vouloir de ce que je lui fais subir!.?
Le principe de non-contradiction montre le problème et indique une solution. C'est pour le 28...zafx a écrit : La non-contradiction est-elle une façon de renier le paradoxe?
Salut Quintessence,quintessence a écrit :Thomas d'Aquin
pour vous aidez dans vos démonstrations:
dans l'islam un des compagnants du messager jurait a son époque que la musique fait croitre l'hypocrisie comme l'eau fait croitre la végétation.
j'ai remarqué que c'est vrai dans le monde réel je sais pas si vous avez la méme remarque.
Effectivement, cela explique bien des commentaires que je n'avais pascompris.exact, ton tournevis est un être.
Endogène:interne à l'organisme.Endogène et exogène.?
pas compris, précise, svp, je suis trop nul.
Trop tard, je viens de lui donner un nom, donc, il a maintenant une âme.Son identité est d'être un tournevis sans personnalité.
tu es historien des religions, ma parole... Franchement belle synthèse. Mais permets-moi de te dire que, pour la découverte de l'idée d'un Dieu unique, je suis plus perplexe que toi.zafx a écrit :A la base, il y a l'identification et la frustration de ne pas comprendre quelque chose. L'humain a besoin de donner une explication à ce qu'il observe et il a tendance à tout ramener à lui. Donc, tous ces phénomènes naturels et physique qu'il ne comprenait pas, l'humain leur a donné une cause et cette cause lui ressemblait, c'est évident, l'homme a créé les dieux à son image. Ainsi les divinités primitives étaient toues humanoîdes, mélangées avec des animeaux, certainement parcequ'il ne comprenait pas les animeaux et ainsi se les apropriait encore mieux qu'avec un simple nom.
L'humain se rassemblait alors en tribus ou en clans. Chaque peuplade évoluant différament, puisque indépendante des autres, chacune a donc établi son dieu de prédilection par consensus. Entre les clans, c'était donc souvent la guerre, par les armes et aussi par les dieux. A qui aurrait le dieu le plus grand, chaque victoire ajoutant du crédit au dieu des vainqueurs.
Au sein de ces tribus, il est à noter la présence de parasites de la pire espèce. Ceux-là ont décidé de consacrer leur temps à essayer de comuniquer avec les dieux. Ils se sont aperçu que loin, de passer pour les fumistes qu'ils étaient, ils y gagnaient le respect et la crainte de leurs semblables. Qu'en tant que porte parole des dieux, ils pouvaient faire faire n'importe quoi à leurs contemporains. Ces êtress méprisables avaient découvert le pouvoir.
Puis les tribus ont eu tendance à se réunir, leurs dieux ont fait de même, ce sont assemblés en panthéons, ceux qui étaient similaires ont fusionné et nous avons là de belles mythologies, plus interessantes à mon goût que la pauvre et exclusive mythologie chrétienne mais c'est elle qui contitue l'étape suivante.
En même temps, la classe eclesistique a profité de son pouvoir pour devenir un vrai pouvoir politique. Les chefs devaient maintenant les consulter avant de prendre des décisions pour avoir l'aval des dieux.
Les nations qui commençèrent à se former faisaient donc toujours la guerre, à une echelle plus grande et chaque victoire renforcait la mythologie des vainqueurs. C'était à qui avait les plus grands dieux. Fatalement, ce qui devait arriver arriva et une nation eu alors l'idée d'inventer un dieu plus grand que tous les autree, un dieu universel, absolu qui ferait passer les autres pour des infirmes. Ce dieu-là s'écrit avec une majuscule.
Le pouvoir qu'a acquis la classe eclesistique au fil des siècles est énorme, on peut le comparer au pouvoir de l'industrie du pétrole: il est devenu suffisant pour parvenir à s'entretenir tout seul ou quasiment car en l'occurence, on pourrait plutôt parler d'inertie.
Ben là, c'est comme pour toi, maintenant, j'ai tout compris sur les commentaires précédents. Comment n'y avais-je pas penser plus tôt ? Mais bon sang, mais c'est bien sûr.zafx a écrit : Endogène et exogène.?
Endogène:interne à l'organisme.
Exogène: externe à l'organisme.
Bien sûr,cela ne s'applique qu'au vivant. Mais si l'on s'étend à l'inerte, on ne peut employer de tels termes..
Là franchement t'assure pas. tu aurais pu attendre ma réponse. Bon allez je t'en veux pas. Tu lui dis bonjour de ma part et s'il continue à avoir la grosse tête et à te prendre pour Michel Ange, tu le punis de dessert et tu l'envoie au lit sans se brosser la dent.zafx a écrit : Trop tard, je viens de lui donner un nom, donc, il a maintenant une âme.
Il s'apelle Arthur, vu qu'il ne fait que des conneries (souvent,il se prend pour un burrin!)
Historiquement, c'est pas si sûr. Je ne sais pas de quand datent les manuscrits les plus anciens du pentateuque mais je crois me rappeller que ce n'est pas Abraham qui les a tous écrit. Ce que tu appelle l'histoire est le récit de la bible, un peu comme si je citais Homère comme un historien de référence...Historiquement, il semble que le premier à avoir émis cette hypothèse : "il existe un seul Dieu et tous les autres dieux sont de faux dieux", s'appelle Abraham. Son milieu de vie, sa culture, sa mentalité étaient à la base diamétralement opposés à l'idée d'un Dieu unique créateur du Ciel et de la Terre, avec l'idée encore plus surprenante que tout ce que Dieu a créé, est bon.
Petite erreur: le monothéisme existait déjà, et dans la région: zoroastrismeHistoriquement, il semble que le premier à avoir émis cette hypothèse : "il existe un seul Dieu et tous les autres dieux sont de faux dieux", s'appelle Abraham. Son milieu de vie, sa culture, sa mentalité étaient à la base diamétralement opposés à l'idée d'un Dieu unique créateur du Ciel et de la Terre, avec l'idée encore plus surprenante que tout ce que Dieu a créé, est bon.
Salut Patleck,patlek a écrit : Petite erreur: le monothéisme existait déjà, et dans la région: zoroastrisme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Monothéisme
Par ailleurs, il me semble que le dieu d' abraham etait un dieu tribal des sumériens.
Lire le passage henotheisme, et monolatrie
http://secretebase.free.fr/civilisation ... igions.htm
Il y a deux sources culturelles qui peuvent expliquer le début: zoroastrisme, et sumériens.
Alucard a écrit : Le problème c'est qu'on peut pas prouver que quelque chose qui exciste pas.
On peut dire aussi:Falenn a écrit : Ce ne serait pas une marque de doute, non ?
"L'athéisme est une forme d'humilité. C'est se prendre pour un animal, comme nous sommes en effet, et nous laisser la charge de devenir humains."Si Dieu n’existe pas, l’homme serait donc la créature supérieure unique et absolue en son genre. Donc. Conclusion : L’athée se prend pour un Dieu.
L'humilité c'est de dire que tu n'es que de la poussière et que ce qui te rend différent ne vient pas de toi."L'athéisme est une forme d'humilité. C'est se prendre pour un animal, comme nous sommes en effet, et nous laisser la charge de devenir humains."
(André Comte-Sponville / Présentation de la philosophie)
Non, l' athée ne se prend pas pour dieu, il se considére au contraire non plus comme "un péféré de la création", ce que le croyant pense, mais au contraire comme un élément du Grand Tout )): l' univers n' a pas été créé juste que pour l' humain (je rajouterais "l' humain croyant", le reste etant juste du décorum)
Salut Patlek,patlek a écrit :Abraham n' était pas monothéiste.(il reconnaissait apparament l' existance des autres dieux, meme s' il n' en vénérait qu' un)
http://www.interbible.org/interBible/so ... 021129.htm
http://home.nordnet.fr/~caparisot/html/ ... igion.html
Salut Patlek,patlek a écrit :Abraham n' était pas monothéiste.(il reconnaissait apparament l' existance des autres dieux, meme s' il n' en vénérait qu' un)
http://www.interbible.org/interBible/so ... 021129.htm
http://home.nordnet.fr/~caparisot/html/ ... igion.html
Salut Zafx,zafx a écrit :Historiquement, c'est pas si sûr. Je ne sais pas de quand datent les manuscrits les plus anciens du pentateuque mais je crois me rappeller que ce n'est pas Abraham qui les a tous écrit. Ce que tu appelle l'histoire est le récit de la bible, un peu comme si je citais Homère comme un historien de référence....
Tout ce que j'ai lu sur Abraham, écrit par des spécialistes, semble me montrer le contraire. Ce qui est révolutionnaire, c'est justement, ce rejet du poythéisme chez un homme d'Ur en Chaldée, fils de Tera (un pur polythéiste de l'époque). Cette idée ne sera véhiculée que dans la famille d'Abraham et ses descendants. Là où cela s'affinera, c'est sur "qui est Dieu ?"patlek a écrit :Il semblerait que Abraham ne rejetais pas les autres dieux.
Hénothéisme
Il s’agit d’un terme moderne forgé sur l’acclamation heis ho theos, « un est le dieu ». Il désigne la tendance à proclamer la prédominance d’un dieu sur les autres dieux. Le contexte est donc toujours bien polythéiste.
Il préfigure le monotheisme, mais n' en est pas.
Moïse, serait le fondateur de la monolatrie: un dieu national appartenant aux hébreux (sans soucis d' universalisation)
Pourquoi "complètement" ?Thomas d'Aquin a écrit :un être particulier qui se transforme complètement pour devenir un autre, cesse d'exister en tant qu'être particulier, n'existe plus en tant qu'être particulier. Se transformer, c'est devenir autre. Mais l'être est ce qu'il est, de soi cela n'a aucun sens de ne plus être ce qu'il est, et de devenir un être différent.
Bien joué, TomThomas d'Aquin a écrit :LumendeLumine, tu sais autant que moi ce que signifie ce pseudo et à qui il se rapporte.
Thomas d'Aquin c'est de la petite pointure face à LUMENDELUMINE
bien amicalement
le vraiment tout petit tom dans la main DeodeDeo
Ce n'est peut-être pas Elie, alors mais je suis quasiment sûr qu'Abraham a rencontré un prophète avant d'arriver en terree promise. Je n'ai pas d'exemplaire de la bible chez moi... bon, c'est vrai, je connais des lien vers le texte mais j'ai vraiment la flème de fouiller dedans.pour Elie, il est daté du IXè s avant JC, et Abraham (- 1800). Donc tu dois penser à Melkisédek, prêtre de Salem, qui adorait le Créateur du Ciel et de la Terre. Certains pensent en effet qu'il aurait lui aussi eu une révélation spéciale. C'est tellement contraire à la culture et à la mentalité du croissant fertile, l'idée d'un Dieu unique.
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Le mot DIEU s'est glissé dans la langue française, au IXème siècle, après avoir fait ses classes en latin. Il était issu d'une famille nombreuse dont le lointain ancêtre, DEI, remontait à une souche indo-européenne. De tout temps, l'ancêtre DEI a exprimé la lumière du soleil et les phénomènes naturels qui s'observent dans et sous le ciel."
« L’aîné de cette famille très ancienne est notre mot JOUR. Il s’est modelé pour un usage courant en partant du latin DIURNUS, par l’érosion phonétique de ce mot : DI-OURNOUS, I-OURNOUS, I-OUR, JOUR. L’usage distingué a gardé la forme DIURNE. Dans le même temps, la contraction du mot DIURNUS à sa première syllabe DI, engendrait le latin DIES, qui se traduit aussi par JOUR, et que l’on retrouve dans LUN-DI (jour de la Lune), MAR-DI (jour de Mars), et ainsi de suite pour toute la semaine, comme dans MI-DI, QUOTI-DI-EN, MERI-DI-ONAL.
« Le second fils de la famille DEI a bénéficié d’une belle promotion. C’est JUPITER, formé de I-OUR et de PATER, le JOUR PÈRE, autrement dit le JOUR qui, par la lumière du soleil, engendre tout ce qui existe. Plus tard, par une interversion de sens et une extrapolation, le JOUR PÈRE deviendra le PÈRE DU JOUR…
« Les Romains ont adopté, sous le nom de Jupiter, le ZEUS des Grecs. Dans la foulée, le ZEUS grec, qui se prononçait ZE-OUS, a glissé jusqu’au DEUS latin, prononcé DE-OUS. Et c’est ainsi que, recentré en français sur la racine DI, déjà relevée dans DI-URNUS et DI-ES, le vocable DIEU a pris naissance du latin DEUS. La racine DI subsiste encore dans le latin DIVUS, qui a donné deux branches françaises : d’une part DEVIN, DEVINER, et d’autre part DIVIN, DIVINITÉ, avec un retour en boucle sur DIVINATION.
« Le DEUS latin est cousin du THEOS grec qui s’est conservé, en français, dans ENTHOUSIASME, PANTHEON, ATHEE, POLYTHEISME, MONOTHEISME, PANTHEISME, APOTHEOSE, THEOLOGIE, THEOCRATIE, THEOSOPHIE… Or, le THEOS grec, qui se veut plus savant que le banal DEUS latin, mais qui a le même sens, se rapporte lui aussi à ZEUS, avec un rappel de la racine grecque THAW, qui signifie CONTEMPLER. Cette racine THAW prolifère dans des mots tels que THEORIE, THEATRE, etc. On peut aisément vérifier tout cela par l’étymologie, une science précieuse qui permet de connaître le sens premier des mots, au moment de leur naissance. En employant le mot THEOS, à l’époque d’Archimède, puis le mot DEUS, à l’époque de Jules César, le Grec et le Romain ne parlaient pas du même sujet que nous, lorsque nous utilisons le mot DIEU. Ils évoquaient la figure allégorique ZEUS-JUPITER qui, par la mythologie, synthétisait les données de l’astronomie de leur temps (tournées plutôt vers l’astrologie), celles des forces de la nature, des saisons et des climats, celles des phénomènes atmosphériques, météorologiques dirions-nous aujourd’hui, le tout localisé globalement dans le CIEL, c’est-à-dire, très prosaïquement, au-dessus de la terre et des hommes.
« Mais les anciens ne s’en tenaient pas au niveau des pâquerettes. Leur ZEUS-JUPITER-THEOS-DEUS les amenait à des spéculations intellectuelles et philosophiques. Au IVè siècle avant Jésus-Christ, Aristote, pour ne citer que lui, en a tiré un concept qui a fait fortune. On sait qu’un concept est une abstraction qui n’a pas, en soi, de réalité objective. C’est le pur produit d’un raisonnement. Aristote a pu, ainsi, élaborer la théorie de l’univers, et d’un « moteur », lui aussi unique, de ce grand tout. Mais le brave Aristote a balancé entre la transcendance et l’immanence. Dans le cas de figure de la transcendance, il plaçait son ZEUS-moteur hors de toute compréhension et de toute atteinte, dans l’immuable perfection de l’astronomie et de la géométrie combinées. Dans le cas de l’immanence, il insérait son ZEUS-moteur dans la nature, intrinsèquement, en le confondant avec les lois physiques qui la régissent d’une manière rigoureuse et invariable. Dans les deux cas, le ZEUS idéal d’Aristote restait le grand inconnu.
« L’imagination, s’étant mise de la partie sur le vieux fonds Zeus-Jupiter amélioré par le concept d’Aristote puis remodelé par une assimilation mythologique du judaïsme puis du christianisme, a bientôt fait, de l’ancienne figure gréco-latine, le DIEU syncrétique dont nous avons hérité. Un Dieu fourre-tout issu du mélange de plusieurs systèmes idéologiques ou religieux. Un héritage de bric et de broc. Ce Dieu-là est devenu un auguste vieillard à barbe blanche, assis, non plus sur l’Olympe, mais sur quelque strato-cumulus, pour l’éternité, un Père Noël, omniprésent, omniscient, omnipotent, paré de toutes les qualités et de toutes les vertus, incomparable (et par conséquent unique), immatériel et insaisissable (et donc pur esprit), père, créateur et maître d’un monde qu’il administre par les lois physiques naturelles et les lois morales, bref, l’Être suprême par excellence.
« Cette image s’est infiltrée dans les théologies et les philosophies. Elle s’est même implantée dans la Bible! Elle s’y est introduite par le biais des traductions. Le vocabulaire gréco-latin, qui a supplanté l’hébreu, portait ce Dieu-là dans ses structures intimes, ses gènes qui (on l’a vu) proviennent d’expressions liées aux éléments… élémentaires. La Bible en est défigurée! Ou, plus exactement, on lui a donné une figure qui n’est pas la sienne.
« Les ornières du langage sont si profondes, que nous ne pouvons, aujourd’hui, évoquer le mystère des causes premières et des fins dernières, sans employer notamment en français, ce vocabulaire d’origine gréco-latine si chargé de significations particulières. Pour échapper à cette imprégnation culturelle, souvent doublée d’un asservissement cultuel, il faudrait renoncer à ce vocabulaire, ou, à défaut, en vérifier systématiquement l’étymologie. Et c’est toute la difficulté des traductions, la Bible tenant, en hébreu, un langage radicalement différent de celui des Grecs et des Romains, et, maintenant, du nôtre. Un langage différent pour raconter une histoire et délivrer un message totalement étrangers à la culture gréco-latine.
« Deux siècles avant Jésus-Christ, quand les Septante ont traduit l’Ancien Testament en grec, puis, quatre siècles après Jésus-Christ, quand Jérôme a traduit la Bible en latin, après que le Nouveau Testament fût passé de l’hébreu au grec, le contenu de la Bible a été transvasé dans des langues qui ne correspondaient à son génie propre.
« Le premier verset de la Bible se lit ainsi dans la Vulgate (traduction latine de Jérôme qui, au XVIè siècle, a été réaffirmée texte canonique de l’Église catholique) : « In principio creavit Deus caelum et terram ». Nous nous éloignons du « Bereshit bara Elohim… » hébreu.
« Le latin s’est répandu en Gaule par le moyen de la Vulgate, celle-ci prenant une part déterminante à la formation de la langue française. Ainsi donc nos ancêtres les Gaulois ont-ils appris, du latin de la Vulgate, que Dieu est le créateur. Avec leur nouvelle langue (le français naissant) c’est entré dans leurs structures mentales. Et c’est encore profondément enraciné dans les nôtres.
« Dès le départ, Elohim, l'entité essentielle de la vraie Bible, a été, si l'on ose dire, défroquée. On l'a déguisée avec les oripeaux de Zeus-Jupiter-Dieu. C'était la rendre méconnaissable!
« Le mot hébreu qui nomme l'entité première de la Bible est composé de cinq lettres : aleph, lamed, hé, yod, mem. Après interversion du sens de lecture et transcription en caractères latins, cela donne: ALHIM.
« Du Vème au Xème siècle après Jésus-Christ, les Massorètes (des rabbins dépositaires de la tradition ancestrale) ont ajouté, au texte hébreu de la Bible, qui est dépourvu de voyelles, les ponctuations qui en permettent, depuis lors, la vocalisation standard. C'est ainsi que, dans le système massorétique, ALHIM se prononce ELOHIM. Cette prononciation-là est retenue par la langue française tant écrite que parlée. Elle colle parfaitement à l'hébreu.
« Le mot ALHIM est formé du radical ALH et du suffixe IM. Le radical ALH se prononce ELOHA, et se contracte dans la forme EL. En hébreu, le suffixe IM marque toujours le pluriel. Le mot ELOHIM est très précisément le pluriel du mot ELOHA, simplifié dans le mot EL. Structurellement ELOHIM signifie donc « les ELOHA » ou « les EL ». Mais, en hébreu, on ne dit ni « les ELOHA » ni « les EL », on dit tout simplement ELOHIM. C'est si vrai que si l'on dit, en français, « les ELOHIM », on s'offre un pléonasme... qui a au moins le mérite de souligner le sens que le mot possède en lui-même.
« Nous voici donc en présence d'un pluriel qui est incontournable. (...) Ce pluriel est connu, depuis toujours, par tous ceux qui ont bien voulu prendre l'hébreu en considération. Mais ce pluriel n'est pas accepté. Il dérange. Il entraîne trop loin au goût de certains. Il est écarté, dans la grosse majorité des traductions, parce qu'il est incompatible avec le concept de monothéisme que l'on prétend tirer de la Bible. ELOHA, EL et ELOHIM sont évacués ensemble au profit de DIEU. On se débarrasse du problème en feignant de l'ignorer, et on conduit les lecteurs des traductions ainsi édulcorées dans l'ignorance. (...)
« ELOHIM est un système complexe. Ce système est un groupe d'individualités. Chacune de ces individualités, prise séparément, se nomme ELOHA ou EL. L'ensemble nommé ELOHIM constitue, lui-même, une unité caractérisée (une personne morale) dont les actes se conjuguent au singulier, comme on le voit souvent dans la Bible, à commencer par le « ... Elohim créa... » du début de la Genèse. Chaque individualité (ELOHA ou EL) est étroitement solidaire de chacune des autres en particulier, et de toutes les autres ensemble (ELOHIM). Il y a connivence totale, à tous les niveaux. Au sein d'ELOHIM, chaque ELOHA-EL a une origine, une nature, des moyens, des buts, une destinée identiques à ceux de l'ensemble. Il exprime, représente et engage l'ensemble, au point d'être souvent identifié à lui. C'est l'unité dans la multiplicité, et la démultiplication de l'unité. Toutes proportions gardées, c'est la France et les Français. À cette différence que, dans le système ELOHA-EL-ELOHIM, la cohésion semble sans failles...
« Un ELOHA, un EL, dit le choeur des idées reçues, c'est un « dieu » (avec une minuscule), et ELOHIM, c'est « Dieu » (avec une majuscule). Dans son assimilation hâtive du contenu de la Bible abaissé au niveau de la mythologie, le choeur des idées reçues veut se tirer d'embarras. Mais il omet de préciser ce qui distingue un (petit) dieu du (grand) Dieu. Il ne dit pas davantage comment il passe, des (petits) dieux pris dans leur ensemble, au (grand) Dieu unique... Allons! Il faut chercher ailleurs.
« Les étymologistes ont observé que, dans le creuset indo-européen des langues, où l'hébreu a puisé une part de sa substance, une voyelle suivie de la lettre « L » indiquait l'objet éloigné ou l'être situé à l'écart, voire à distance. Sur cette base, bien plus tard, le latin ILLE devint notre pronom de la troisième personne IL, et dévia, par le latin ALTER vers AUTRE, et par ULTRA vers OUTRE. Cette troisième personne - qui est l'AUTRE - se confronte au MOI, qui s'affirme par le JE, et au TOI que l'on aborde par le TU.
« Le MOI et le TOI ont des relations directes. Ils distinguent, et excluent presque, l'AUTRE, qui ne se situe pas d'emblée dans le cercle de ces relations, parce qu'il est lointain ou/et différent. Si l'on remonte cette piste, ELOHA-EL, c'est l'AUTRE, et, par conséquent, intrinsèquement, ELOHIM, c'est LES AUTRES. Autrement dit, à une époque extrêmement reculée, les hommes ont constaté la présence, sur la Terre, d'une espèce d'êtres qui, pour eux, étaient LES AUTRES. Et c'est alors que les Hébreux ont commencé d'élaborer la Bible, récit de l'expérience privilégiée qu'ils ont eue avec LES AUTRES. Avec ELOHIM... C'est une première réponse à la question : d'où vient la Bible? »
Tout à fait juste c'est pourquoi, il semble qu'Abraham avant la révélation du monothéisme aurait été incapable d'imaginer un seul Dieuzafx a écrit :Boujour à tous. J'ai du nouveau en ce qui concerne le polythéisme de la religion juive.
source: Roger Vigneron, heloimCode : Tout sélectionner
Le mot DIEU s'est glissé dans la langue française, au IXème siècle, après avoir fait ses classes en latin. Il était issu d'une famille nombreuse dont le lointain ancêtre, DEI, remontait à une souche indo-européenne. De tout temps, l'ancêtre DEI a exprimé la lumière du soleil et les phénomènes naturels qui s'observent dans et sous le ciel." « L’aîné de cette famille très ancienne est notre mot JOUR. Il s’est modelé pour un usage courant en partant du latin DIURNUS, par l’érosion phonétique de ce mot : DI-OURNOUS, I-OURNOUS, I-OUR, JOUR. L’usage distingué a gardé la forme DIURNE. Dans le même temps, la contraction du mot DIURNUS à sa première syllabe DI, engendrait le latin DIES, qui se traduit aussi par JOUR, et que l’on retrouve dans LUN-DI (jour de la Lune), MAR-DI (jour de Mars), et ainsi de suite pour toute la semaine, comme dans MI-DI, QUOTI-DI-EN, MERI-DI-ONAL. « Le second fils de la famille DEI a bénéficié d’une belle promotion. C’est JUPITER, formé de I-OUR et de PATER, le JOUR PÈRE, autrement dit le JOUR qui, par la lumière du soleil, engendre tout ce qui existe. Plus tard, par une interversion de sens et une extrapolation, le JOUR PÈRE deviendra le PÈRE DU JOUR… « Les Romains ont adopté, sous le nom de Jupiter, le ZEUS des Grecs. Dans la foulée, le ZEUS grec, qui se prononçait ZE-OUS, a glissé jusqu’au DEUS latin, prononcé DE-OUS. Et c’est ainsi que, recentré en français sur la racine DI, déjà relevée dans DI-URNUS et DI-ES, le vocable DIEU a pris naissance du latin DEUS. La racine DI subsiste encore dans le latin DIVUS, qui a donné deux branches françaises : d’une part DEVIN, DEVINER, et d’autre part DIVIN, DIVINITÉ, avec un retour en boucle sur DIVINATION. « Le DEUS latin est cousin du THEOS grec qui s’est conservé, en français, dans ENTHOUSIASME, PANTHEON, ATHEE, POLYTHEISME, MONOTHEISME, PANTHEISME, APOTHEOSE, THEOLOGIE, THEOCRATIE, THEOSOPHIE… Or, le THEOS grec, qui se veut plus savant que le banal DEUS latin, mais qui a le même sens, se rapporte lui aussi à ZEUS, avec un rappel de la racine grecque THAW, qui signifie CONTEMPLER. Cette racine THAW prolifère dans des mots tels que THEORIE, THEATRE, etc. On peut aisément vérifier tout cela par l’étymologie, une science précieuse qui permet de connaître le sens premier des mots, au moment de leur naissance. En employant le mot THEOS, à l’époque d’Archimède, puis le mot DEUS, à l’époque de Jules César, le Grec et le Romain ne parlaient pas du même sujet que nous, lorsque nous utilisons le mot DIEU. Ils évoquaient la figure allégorique ZEUS-JUPITER qui, par la mythologie, synthétisait les données de l’astronomie de leur temps (tournées plutôt vers l’astrologie), celles des forces de la nature, des saisons et des climats, celles des phénomènes atmosphériques, météorologiques dirions-nous aujourd’hui, le tout localisé globalement dans le CIEL, c’est-à-dire, très prosaïquement, au-dessus de la terre et des hommes. « Mais les anciens ne s’en tenaient pas au niveau des pâquerettes. Leur ZEUS-JUPITER-THEOS-DEUS les amenait à des spéculations intellectuelles et philosophiques. Au IVè siècle avant Jésus-Christ, Aristote, pour ne citer que lui, en a tiré un concept qui a fait fortune. On sait qu’un concept est une abstraction qui n’a pas, en soi, de réalité objective. C’est le pur produit d’un raisonnement. Aristote a pu, ainsi, élaborer la théorie de l’univers, et d’un « moteur », lui aussi unique, de ce grand tout. Mais le brave Aristote a balancé entre la transcendance et l’immanence. Dans le cas de figure de la transcendance, il plaçait son ZEUS-moteur hors de toute compréhension et de toute atteinte, dans l’immuable perfection de l’astronomie et de la géométrie combinées. Dans le cas de l’immanence, il insérait son ZEUS-moteur dans la nature, intrinsèquement, en le confondant avec les lois physiques qui la régissent d’une manière rigoureuse et invariable. Dans les deux cas, le ZEUS idéal d’Aristote restait le grand inconnu. « L’imagination, s’étant mise de la partie sur le vieux fonds Zeus-Jupiter amélioré par le concept d’Aristote puis remodelé par une assimilation mythologique du judaïsme puis du christianisme, a bientôt fait, de l’ancienne figure gréco-latine, le DIEU syncrétique dont nous avons hérité. Un Dieu fourre-tout issu du mélange de plusieurs systèmes idéologiques ou religieux. Un héritage de bric et de broc. Ce Dieu-là est devenu un auguste vieillard à barbe blanche, assis, non plus sur l’Olympe, mais sur quelque strato-cumulus, pour l’éternité, un Père Noël, omniprésent, omniscient, omnipotent, paré de toutes les qualités et de toutes les vertus, incomparable (et par conséquent unique), immatériel et insaisissable (et donc pur esprit), père, créateur et maître d’un monde qu’il administre par les lois physiques naturelles et les lois morales, bref, l’Être suprême par excellence. « Cette image s’est infiltrée dans les théologies et les philosophies. Elle s’est même implantée dans la Bible! Elle s’y est introduite par le biais des traductions. Le vocabulaire gréco-latin, qui a supplanté l’hébreu, portait ce Dieu-là dans ses structures intimes, ses gènes qui (on l’a vu) proviennent d’expressions liées aux éléments… élémentaires. La Bible en est défigurée! Ou, plus exactement, on lui a donné une figure qui n’est pas la sienne. « Les ornières du langage sont si profondes, que nous ne pouvons, aujourd’hui, évoquer le mystère des causes premières et des fins dernières, sans employer notamment en français, ce vocabulaire d’origine gréco-latine si chargé de significations particulières. Pour échapper à cette imprégnation culturelle, souvent doublée d’un asservissement cultuel, il faudrait renoncer à ce vocabulaire, ou, à défaut, en vérifier systématiquement l’étymologie. Et c’est toute la difficulté des traductions, la Bible tenant, en hébreu, un langage radicalement différent de celui des Grecs et des Romains, et, maintenant, du nôtre. Un langage différent pour raconter une histoire et délivrer un message totalement étrangers à la culture gréco-latine. « Deux siècles avant Jésus-Christ, quand les Septante ont traduit l’Ancien Testament en grec, puis, quatre siècles après Jésus-Christ, quand Jérôme a traduit la Bible en latin, après que le Nouveau Testament fût passé de l’hébreu au grec, le contenu de la Bible a été transvasé dans des langues qui ne correspondaient à son génie propre. « Le premier verset de la Bible se lit ainsi dans la Vulgate (traduction latine de Jérôme qui, au XVIè siècle, a été réaffirmée texte canonique de l’Église catholique) : « In principio creavit Deus caelum et terram ». Nous nous éloignons du « Bereshit bara Elohim… » hébreu. « Le latin s’est répandu en Gaule par le moyen de la Vulgate, celle-ci prenant une part déterminante à la formation de la langue française. Ainsi donc nos ancêtres les Gaulois ont-ils appris, du latin de la Vulgate, que Dieu est le créateur. Avec leur nouvelle langue (le français naissant) c’est entré dans leurs structures mentales. Et c’est encore profondément enraciné dans les nôtres. « Dès le départ, Elohim, l'entité essentielle de la vraie Bible, a été, si l'on ose dire, défroquée. On l'a déguisée avec les oripeaux de Zeus-Jupiter-Dieu. C'était la rendre méconnaissable! « Le mot hébreu qui nomme l'entité première de la Bible est composé de cinq lettres : aleph, lamed, hé, yod, mem. Après interversion du sens de lecture et transcription en caractères latins, cela donne: ALHIM. « Du Vème au Xème siècle après Jésus-Christ, les Massorètes (des rabbins dépositaires de la tradition ancestrale) ont ajouté, au texte hébreu de la Bible, qui est dépourvu de voyelles, les ponctuations qui en permettent, depuis lors, la vocalisation standard. C'est ainsi que, dans le système massorétique, ALHIM se prononce ELOHIM. Cette prononciation-là est retenue par la langue française tant écrite que parlée. Elle colle parfaitement à l'hébreu. « Le mot ALHIM est formé du radical ALH et du suffixe IM. Le radical ALH se prononce ELOHA, et se contracte dans la forme EL. En hébreu, le suffixe IM marque toujours le pluriel. Le mot ELOHIM est très précisément le pluriel du mot ELOHA, simplifié dans le mot EL. Structurellement ELOHIM signifie donc « les ELOHA » ou « les EL ». Mais, en hébreu, on ne dit ni « les ELOHA » ni « les EL », on dit tout simplement ELOHIM. C'est si vrai que si l'on dit, en français, « les ELOHIM », on s'offre un pléonasme... qui a au moins le mérite de souligner le sens que le mot possède en lui-même. « Nous voici donc en présence d'un pluriel qui est incontournable. (...) Ce pluriel est connu, depuis toujours, par tous ceux qui ont bien voulu prendre l'hébreu en considération. Mais ce pluriel n'est pas accepté. Il dérange. Il entraîne trop loin au goût de certains. Il est écarté, dans la grosse majorité des traductions, parce qu'il est incompatible avec le concept de monothéisme que l'on prétend tirer de la Bible. ELOHA, EL et ELOHIM sont évacués ensemble au profit de DIEU. On se débarrasse du problème en feignant de l'ignorer, et on conduit les lecteurs des traductions ainsi édulcorées dans l'ignorance. (...) « ELOHIM est un système complexe. Ce système est un groupe d'individualités. Chacune de ces individualités, prise séparément, se nomme ELOHA ou EL. L'ensemble nommé ELOHIM constitue, lui-même, une unité caractérisée (une personne morale) dont les actes se conjuguent au singulier, comme on le voit souvent dans la Bible, à commencer par le « ... Elohim créa... » du début de la Genèse. Chaque individualité (ELOHA ou EL) est étroitement solidaire de chacune des autres en particulier, et de toutes les autres ensemble (ELOHIM). Il y a connivence totale, à tous les niveaux. Au sein d'ELOHIM, chaque ELOHA-EL a une origine, une nature, des moyens, des buts, une destinée identiques à ceux de l'ensemble. Il exprime, représente et engage l'ensemble, au point d'être souvent identifié à lui. C'est l'unité dans la multiplicité, et la démultiplication de l'unité. Toutes proportions gardées, c'est la France et les Français. À cette différence que, dans le système ELOHA-EL-ELOHIM, la cohésion semble sans failles... « Un ELOHA, un EL, dit le choeur des idées reçues, c'est un « dieu » (avec une minuscule), et ELOHIM, c'est « Dieu » (avec une majuscule). Dans son assimilation hâtive du contenu de la Bible abaissé au niveau de la mythologie, le choeur des idées reçues veut se tirer d'embarras. Mais il omet de préciser ce qui distingue un (petit) dieu du (grand) Dieu. Il ne dit pas davantage comment il passe, des (petits) dieux pris dans leur ensemble, au (grand) Dieu unique... Allons! Il faut chercher ailleurs. « Les étymologistes ont observé que, dans le creuset indo-européen des langues, où l'hébreu a puisé une part de sa substance, une voyelle suivie de la lettre « L » indiquait l'objet éloigné ou l'être situé à l'écart, voire à distance. Sur cette base, bien plus tard, le latin ILLE devint notre pronom de la troisième personne IL, et dévia, par le latin ALTER vers AUTRE, et par ULTRA vers OUTRE. Cette troisième personne - qui est l'AUTRE - se confronte au MOI, qui s'affirme par le JE, et au TOI que l'on aborde par le TU. « Le MOI et le TOI ont des relations directes. Ils distinguent, et excluent presque, l'AUTRE, qui ne se situe pas d'emblée dans le cercle de ces relations, parce qu'il est lointain ou/et différent. Si l'on remonte cette piste, ELOHA-EL, c'est l'AUTRE, et, par conséquent, intrinsèquement, ELOHIM, c'est LES AUTRES. Autrement dit, à une époque extrêmement reculée, les hommes ont constaté la présence, sur la Terre, d'une espèce d'êtres qui, pour eux, étaient LES AUTRES. Et c'est alors que les Hébreux ont commencé d'élaborer la Bible, récit de l'expérience privilégiée qu'ils ont eue avec LES AUTRES. Avec ELOHIM... C'est une première réponse à la question : d'où vient la Bible? »
Cet extrait m'a été donné mais je ne dispose pas du livre pour vérifier que le texte n'est pas tronqué. Y a-t-il des amateur d'hebreu ancien, ici?
Que pensez vous de cela? Je ne connais pas l'hébreu mais il semble bien que le mot heloïm soit un mot pluriel, ce qui change radicalement la vision que l'on peut avoir de la genèse. En tout cas, cela devrait donner à refléchir.
Tout à fait juste c'est pourquoi, il semble qu'Abraham avant la révélation du monothéisme aurait été incapable d'imaginer un seul Dieu
Comme Abraham n'a pas transcrit lui-même cette histoire, on peut en déduir que la forme plurielle a été employée encore longtemps après lui. Elohim n'est-il pas employé dans tout l'acien testament ou seulement dans le pentateuque?Tout à fait juste c'est pourquoi, il semble qu'Abraham avant la révélation du monothéisme aurait été incapable d'imaginer un seul Dieu
il ne connait que le mot elohim pour parler de la divinité
et c'est pour cela qu'il l'utilise mais toujours avec une conjugaison au singulier !!!!!!!!!
j'ai pas plus de temps pour te répondre et analyser dans le détail ton beau texte
Pas si sûr ! si tu regardes historiquement, l'athéisme est né dans la civilisation chrétienne. Avant la révélation du Dieu unique qui aurait créé l'homme à son image avec la liberté de le refuser ou de l'accepter, on ne trouve aucune trace d'athéisme mais au contraire le témoignage omniprésent du polythéisme. D'ailleurs les premiers chrétiens étaient considérés comme des athées par les romains car ils refusaient d'adorer plusieurs dieux.météo38 a écrit :
Incapable d'imaginer un seul dieu? On a bien été capable d'imaginer pas de dieu du tout, et ceci, sans révélation à priori
!
Non Il me semble qu'on ne se trouve qu'avec les 11 premiers chap de la Genèse, mais il est tard et je n'ai pas eu le temps de vérifier et de bosser la question (journée dure et trop longue). Demain un peu plus de temps. Par contre on trouve la racine EL (signifiant un seul Dieu) dans beaucoup de nom et prénomzafx a écrit : Comme Abraham n'a pas transcrit lui-même cette histoire, on peut en déduire que la forme plurielle a été employée encore longtemps après lui. Elohim n'est-il pas employé dans tout l'ancien testament ou seulement dans le pentateuque?
il y avait des athées dans l' antiquité:si tu regardes historiquement, l'athéisme est né dans la civilisation chrétienne.
on peut vouloir prouver une chose sans forcément tout rationaliser... La raison ne doit pas devenir tyrannique mais peut s'exprimer pour ses sujets. D'ailleurs quand tu dis qu'on ne peut pas prouver, c'est déjà ta raison qui se met en route pour émettre un jugement... Prouver qu'on ne peut pas prouver, il faut le prouver ! (franchement, en logique ça calme, même si c'est un peu tiré par les cheveux, et pourtant c'est vrai)florence_yvonne a écrit :pourquoi vouloir tout prouver, tout rationaliser.
y a t'il des preuves de l'existence de :
- l'amour ?
- la joie ?
- le bonheur ?
- l'âme ?
- la réalité ?
- le hasard ?
- la chance ?
- la magie ?
- les visions de gaétan ?
Exactement.stephane a écrit :Tu dis qu'il nous faut savoir de quoi on parle, pour cela il y a deux solutions, définir en totalité l'objet en question ou dire ce qu'il ne peut pas être.
Tu sais et tu es probablement le seul. Moi, je ne sais rien. Pas parce que je veux rester ignorant, mais parce que les données que je possède sont insuffisantes pour fixer une certitude. Je me déclare donc agnostique. Ce n'est pas une solution de facilité, bien au contraire.Abdellah a écrit :Ceci est très beau, très philosophique, mais... je ne me considère pas comme ignorant, désolé.
- Qu'un être soit suffisamment puissant pour créer la réalité dans laquelle je suis, ne fait de lui qu'un être plus puissant que moi. L'apprenti étudiant qui manipule une boîte de petri a le pouvoir de détruire les bactéries qu'il manipule. Ce pouvoir de l'étudiant sur les bactéries n'oblige pas les bactéries à respecter l'étudiant.Abdellah a écrit :De plus, rien que la complexité d'une cellule vivante tend à croire à une Intelligence Suprême.
Je lui réponds qu'il souhaite voir exister ce qui l'arrange bien (de la bouffe, dieu, etc.)Abdellah a écrit :Imaginons qu'un jour un vieillard sans-abri vous aborde dans la rue et vous dise qu'hier soir lui est apparue une table remplie de mets succulents. Vous lui aurez dit qu'il lui manque une case pas n'est-ce pas (du moins la plupart d'entre vous) ? Et c'est là qu'il vous dit que, pour croire que tout l'Univers s'est fait tout seul et que la vie est apparue grâce une super réaction chimique (on a vraiment eu du bol alors), il faut avoir perdu plus d'une case. Que répondez-vous?
Ah bon? Je pensais que ça menait à croire à la possibilité pour les composantes des cellules d'avoir déjà eu d'autres vocations autonomes.On ne peut pas dire que l'hypothèse d'une existence divine est à rejeter, loin de là. De plus, rien que la complexité d'une cellule vivante tend à croire à une Intelligence Suprême.
Ce n'est pas parce que dieu peut etre tout ce que nous ne sommes pas, qu'il est forcément tout ce que nous ne sommes pas.Un des premiers attributs d'un Dieu possible, c'est d'être tout ce que nous ne sommes pas. Donc les Dieux antropomorphes, créatures par définition, s'excluent d'eux-mêmes.
Essayons d'avancer sans heurter. Le but n'est pas de nous affronter, mais de travailler à charge et à décharge. Dans ce travail de réflexion chacun doit encourager l'autre à s'exprimer dans un sens ou dans l'autre et pas de manière unilatérale.Laïka a écrit :Je lui réponds qu'il souhaite voir exister ce qui l'arrange bien (de la bouffe, dieu, etc.)
Continue.pastoral hide & seek a écrit :Ce n'est pas parce que dieu peut etre tout ce que nous ne sommes pas, qu'il est forcément tout ce que nous ne sommes pas.
Salut Abuzin,abuzin a écrit :Pour prouver l'existence de Dieu ou pour nier cette existence, encore faut-il définir de quoi on parle.
Tous le monde en parle abondamment mais personne ne dit de quoi on parle.
Si un croyant dit "je crois en Dieu", il ne dit rien sur l'objet de sa croyance. Si un athée dit "je ne crois pas en Dieu" il ne dit rien non plus sur l'objet de son incroyance.
Je pense personnellement que tous le monde sera d'accord pour dire qu'il ne croit pas au père Noël (cachez les yeux des petits enfants), et je pense également que croyants et athées sont tout à fait d'accord malgré leur apparente divergence de vue.
De quoi parlons-nous lorsque nous parlons de Dieu ? De ce qu'il est ou de la réalité qui est la nôtre et de notre ignorance de ce qui a produit cette réalité ?
Le problème est que nous ne savons rien. D'un point de vue matérialiste les physiciens sont en pleine déconfiture avec la mécanique quantique. Ils progressent, bien sûr, mais cette progression se fait dans le sens d'une connaissance potentiellement infinie. Toute connaissance scientifique ne peut prétendre à être une "vérité universelle" puisque, par définition, elle ne sera jamais finie, et jamais elle ne pourra offrir cette vérité dans une vie d'homme. Conclusion : un matérialiste meurt toujours insatisfait.
D'un point de vue spirituel les religions "répondent en partie" à cette ignorance en offrant un sens à l'existence mais en le figeant dans des dogmes. La connaissance en religion et le sens que cette connaissance apporte à notre vie dépend du niveau de réflexion de chacun. Certains croyants croient effectivement à une version père-Noëlesque de Dieu, d'autres voient beaucoup plus loin et dépassent le dogme.
La croyance en un principe matériel ou un principe spirituel, à l'origine de notre réalité, ne s'opposent pas, elles sont chacune un regard particulier sur notre ignorance de cette origine. L'humilité voudrait que nous acceptions cette ignorance en nous tournant vers ce qui est vraiment important : vivre ensemble sans vouloir à tout prix imposer notre ignorance à autrui.
Mais l'humilité n'est pas le propre de l'homme, n'est-ce pas ? Pourtant où que se porte notre regard, que ce soit vers Dieu ou vers l'Univers, tout nous reflète notre insignifiance, notre fragilité et ... notre ignorance.
Conclusion : tant qu'à être ignorant, on peut tout croire ... jusqu'à preuve du contraire![]()
Cordialement
Salut Abdellah,Abdellah a écrit :Ceci est très beau, très philosophique, mais... je ne me considère pas comme ignorant, désolé.
je pense cher Stéphane que tu relances ton idée d'une sorte de preuve idéaliste de l'existence de Dieu. Est-ce que je me trompe ?stephane a écrit :Bonsoir abuzin, ta démonstration est bien mais tu considères Dieu que dans le cadre des religions. Que Dieu existe ou non, l'homme a forcemment parlé de Dieu avant de croire et donc avant d'établir des dogmes à transmettre à sa descendance.
Personnellement, c'est ce moment précis qui permet de savoir si Dieu existe ou non. Si nous parlons de Dieu aujourd'hui c'est uniquement parce que ceux qui nous ont précédés l'ont fait.
Tu dis qu'il nous faut savoir de quoi on parle, pour cela il y a deux solutions, définir en totalité l'objet en question ou dire ce qu'il ne peut pas être. Et là, nous savons, ce que Dieu ne peut être c'est d'être une création humaine, si tel était le cas tout objet créé par l'homme serait de nature divine. En clair, si Dieu n'est pas une création humaine, le fait que nous en parlions permet d'affirmer deux choses; que Dieu existe et qu'il s'est révélé.
Les prémonitions, qui sont un défi à notre perception temporelle.abuzin a écrit :Tu me diras que rien dans notre univers n'est intemporel ou atemporel. N'en soyons pas si sûr. Si on pouvait prouver qu'un objet ou un événement était "hors du temps", cela pourrait laisser une porte ouverte à l'existence de "Dieu".
Des idées ?
ton exemple est une illustration de la preuve de l'existence de Dieu par la finalité. C'est un chemin sûr qui mène vers Dieu.Abdellah a écrit :Imaginons qu'un jour un vieillard sans-abri vous aborde dans la rue et vous dise qu'hier soir lui est apparue une table remplie de mets succulents. Vous lui aurez dit qu'il lui manque une case pas n'est-ce pas (du moins la plupart d'entre vous) ? Et c'est là qu'il vous dit que, pour croire que tout l'Univers s'est fait tout seul et que la vie est apparue grâce une super réaction chimique (on a vraiment eu du bol alors), il faut avoir perdu plus d'une case. Que répondez-vous? On ne peut pas dire que l'hypothèse d'une existence divine est à rejeter, loin de là. De plus, rien que la complexité d'une cellule vivante tend à croire à une Intelligence Suprême.
N'hésite pas à jeter un coup d'oeil sur tout ce qui a été dit précédemment, si tu as le temps. Il y a beaucoup de profondeur et dans l'ensemble, une courtoisie sympathique qui permet un échange, à mon goût constructif.abuzin a écrit :Quoiqu'il en soit, je doute que nous pourrons confirmer ou infirmer de manière certaine l'existence de Dieu, car si nous pouvions le faire, nous mettrions nous-même notre propre réalité en cause.
J'ignore, n'ayant pas lu les 80 pages qui ont précédés, si vous étiez arrivé à définir certains attributs d'un Dieu possible. Si ce n'est pas le cas, je crois que nous devrions commencer par là.
Cordialement
abuzin
tu es le premier sur ce forum qui se déclare ainsi. Je respecte infiniment les agnostiques qui sont, de mon point de vue, beaucoup plus cohérent que les athées purs et durs; Ce qui m'intéresserait, c'est de savoir ce que tu peux nous dire des sources de ton agnosticisme. Est-ce lié au rejet de la religion en général, impossibilité conceptuelle à réfléchir sur Dieu, la réfutation ou l'ignorance des données d'Artistote ou Thomas d'Aquin sur la question ?abuzin a écrit :. Je me déclare donc agnostique. Ce n'est pas une solution de facilité, bien au contraire.
Dieu et nous, peuvent être de l'existant, de l'être. Sauf que Dieu est l'être absolu, parfait, incréé, et que nous sommes de l'être relatif, imparfait, créé.abuzin a écrit : Continue.
Dis-moi ce que Dieu pourrait être que nous sommes.
la créature en générale et ainsi pour l'homme, participe à l'être de Dieu au sens que c'est lui qui nous veut et qui nous créé. D'ailleurs la bonne notion de création pour Dieu, c'est une relation entre Dieu et le monde comme une énergie "d'être" communiquée en permanence et qui nous maintient dans l'existence. Les êtres limités dans notre monde n'ayant pas en eux-mêmes l'être infini ont besoin de recevoir leur existence actuelle d'un être qui serait acte pur d'exister.abuzin a écrit : Le créateur peut-il être une part de sa création (inclus dans l'homme) ou l'homme une part de son créateur (l'homme inclus dans Dieu) ?
Salut Falenn,Falenn a écrit :Les prémonitions, qui sont un défi à notre perception temporelle.
Concernant une éventuelle définition de ce que pourrait être un dieu : un être sans limite (spaciale, temporelle, intellectuelle, etc ...).
abuzinSaint Augustin - des attributs de Dieu
- La Simplicité : Si tout découle de Dieu, Dieu est la cause originale de tous les effets. Comme un irradiation cause de toutes les mutations. Il est la Vérité simple qui explique toutes les vérités complexes.
- L'Unité : Pour être un, on doit être. L'homme étant issus de Dieu, il en dépend comme le nombre dépend de l'unité. Le nombre n'est qu'une des possibilités dans tout les nombres possibles composé grâce à l'unité. Seule l'unité n'a d'autre forme possible que l'unité. La Vérité est unique.
- L'Immutabilité : Pour qu'une vérité soit immuable, il faut qu'elle soit parfaite. Elle ne nécessite donc aucun enrichissement et évidemment aucune appauvrissement. La Vérité ne nécessite aucun changement.
- L'Éternité : L'Immutabilité entraîne l'Éternité, car le temps ne s'applique qu'à ce qui est en changement. L'homme n'est pas, est, et n'est plus, il s'inscrit dans la temporalité. La Vérité est, ne peut pas ne pas être, ne peut pas n'être plus. La Vérité est éternelle parce qu'elle transcende le temps.
- L'Immensité : Les attributs précédents entraînent l'Immensité, permanence de la Vérité dans l'infiniment petit comme dans l'infiniment grand, car la Vérité est inétendue et incorporelle.
J'ai essayé d'être clair et conçis. J'espère n'avoir pas trahi Saint Augustin dans sa pensée.
Saint Augustin dit : "Rien n'est dit de Dieu en toute convenance".
- Ce qui signifie qu'en fonction de ces attributs, toute tentative de définition de Dieu serait l'enfermer dans des limites humaines, donc contraire à la perfection de ces/ses attributs.
- Cela entraîne également que l'on ne peut affubler Dieu de sentiments telles que la colère, la pénitence, la jalousie, etc, qui seraient des caractéristiques de l'imperfection chez l'homme, mais également de caractéristiques qui exprimeraient la perfection de l'homme, telles que la connaissance, la justice ou l'amour. Dieu est au delà du bien et du mal.
- Cela entraîne que Dieu est à la fois invisible à toute forme d'expérimentation, mais également visible par les effets qu'entraîne sa simple existence.
Saint Augustin affirme que la philosophie étant la recherche de la vérité, elle n'est que la recherche de Dieu.
Si c'est le cas, cela met l'athée et le croyant sur un pied d'égalité. Chacun cherchant la Vérité sur la base de postulats différents doivent arriver au même résultat. Attendons que l'un des deux découvre la "simple Vérité" et non pas une face de la vérité.
Il y a souvent une confusion (je ne parle pas de tes propos) au sujet du mot "être" quand on parle de Dieu. Cette confusion entraîne cette fameuse compréhension anthropomorphique du terme Dieu.Thomas d'Aquin a écrit :Dieu et nous, peuvent être de l'existant, de l'être. Sauf que Dieu est l'être absolu, parfait, incréé, et que nous sommes de l'être relatif, imparfait, créé.
tu connais l'histoire de la petite fille aux allumettes ?Abdellah a écrit :Imaginons qu'un jour un vieillard sans-abri vous aborde dans la rue et vous dise qu'hier soir lui est apparue une table remplie de mets succulents. Vous lui aurez dit qu'il lui manque une case pas n'est-ce pas (du moins la plupart d'entre vous) ? Et c'est là qu'il vous dit que, pour croire que tout l'Univers s'est fait tout seul et que la vie est apparue grâce une super réaction chimique (on a vraiment eu du bol alors), il faut avoir perdu plus d'une case. Que répondez-vous? On ne peut pas dire que l'hypothèse d'une existence divine est à rejeter, loin de là. De plus, rien que la complexité d'une cellule vivante tend à croire à une Intelligence Suprême.
je me déclare déiste, qu'en penses tu ?Thomas d'Aquin a écrit : tu es le premier sur ce forum qui se déclare ainsi. Je respecte infiniment les agnostiques qui sont, de mon point de vue, beaucoup plus cohérent que les athées purs et durs; Ce qui m'intéresserait, c'est de savoir ce que tu peux nous dire des sources de ton agnosticisme. Est-ce lié au rejet de la religion en général, impossibilité conceptuelle à réfléchir sur Dieu, la réfutation ou l'ignorance des données d'Artistote ou Thomas d'Aquin sur la question ?
merci et à plus
Non, peux-tu me la raconter?florence_yvonne a écrit : tu connais l'histoire de la petite fille aux allumettes ?
Cette sorte de preuve idéaliste est plutôt liée au constat simple que nous pouvons faire aujourd'hui.je pense cher Stéphane que tu relances ton idée d'une sorte de preuve idéaliste de l'existence de Dieu. Est-ce que je me trompe ?
amicalement
tom
Salut flo,florence_yvonne a écrit : je me déclare déiste, qu'en penses tu ?
Il semblerait que nous soyons d'accord sur ce qu'est l'être et sur l'analogie que l'on peut en faire concernant tous les existants.abuzin a écrit : Il y a souvent une confusion (je ne parle pas de tes propos) au sujet du mot "être" quand on parle de Dieu. Cette confusion entraîne cette fameuse compréhension anthropomorphique du terme Dieu.
Quand tu écris "Dieu est l'être absolu", la compréhension courante du mot "être" est celle d'une entité vivante, pensante à notre image, alors que ce terme doit être compris dans le sens "de statut d'existence" : On est ou on est pas.
Les trois attributs de Dieu que tu abordes sont :
- l'absolulité
- la perfection
- l'incréation ou cause incausée
Bon, je dois retourner au boulot. À ce soir.
abuzin
Tout à fait étonnant, ta proposition d'opposer l'être au non-être. Elle est identique à ma démonstration. Je ne parle ni d'être ni de non-être mais de ce qui les distingue, leur nom.Il semblerait que nous soyons d'accord sur ce qu'est l'être et sur l'analogie que l'on peut en faire concernant tous les existants.
Dans les pages précédentes, nous avons beaucoup causé du problème de l'être en tant qu'être. Si tu veux t'y reporter et donner ton avis.
J'ai essayé de mettre en avant un paradoxe : les êtres limités de part leur limite, posent un réel problème. Une limite étant un arrêt à l'être, un non-être (relatif à cet existant particulier, mais un non-être quand même)
A titre d'exemple nous pouvons illustrer cela avec l'être qu'est la vision et la cécité qui est de la non-vision. C’est du non-être relatif à la vision, c’est une absence d’être. Ce n’est pas quelque chose qui existe en lui-même, c’est quelque chose qui n’existe pas par rapport à la vue. Idem pour la panne de courant qui est une absence d’être. Quand il y a du courant, il y a de l’être (des électrons qui circulent). Quand il y a une panne de courant, c’est du non être, puisqu’il n’y a plus d’électrons qui circulent.
Ensuite, on applique le principe de non-contradiction aux être limités et cela pose un sacré problème existentiel... comment dans les êtres limités peuvent être réunis de l'être et du non-être ?
La solution promise le 28, pour la fête de Thomas d'Aquin, apportera j'espère de nouvelles pistes de réflexion...
amicalement
tom
tu me dis si je me trompe, mais quand tu parles du fait de Dieu, tu ne parles pas du fait de son existence, mais du fait qu'on ne peut pas démontrer son inexistence. Parce que si tu affirmes que le fait de Dieu est un fait, la question est résolue, mais aucunement prouvée...stephane a écrit : Cette sorte de preuve idéaliste est plutôt liée au constat simple que nous pouvons faire aujourd'hui.
D'abord pour raisonner j'établis ce que je sais. Et ce que je sais c'est que nous parlons de Dieu. En clair, il m'est impossible de nier ce fait.
je pense qu'il y a de la profondeur dans ce que tu dis et un long cheminement intellectuel. Il me semble que tu mets en valeur le paradoxe de l'intelligence humaine limitée osant affirmer l'existence d'un être illimité dans sa nature d'être et de soi inaccessible à l'intelligence humaine.stephane a écrit : Mon raisonnement part donc de ce constat et arrive à ce ceci :
-Soit c'est une création humaine
-Soit ce n'est pas une création humaine
Or, dans le premier cas comment expliquer qu'il échappe à toute définition. S'il s'agît d'une création humaine, il serait également un instrument aux services des hommes bénéficiant des moindres intentions, redéfini selon nos propres besoins.
Mais il n'en est rien.
S'il n'en est rien ce que Dieu ne peut être une création humaine. Pourquoi en parlons-nous alors ? La seule explication est qu'Il s'est révélé à l'homme. Nous pouvons dès lors parler de Dieu sans en connaitre la nature. De même, nous pouvons parler des lois qui régissent l'univers sans en connaitre la nature intime et ce parce qu'elles se sont révélées à nous et non parce que nous les avons inventées et définies à notre convenance.
Dieu existe et Il est.
Salut Zafx,zafx a écrit :Dieu est l'être suprème tel que défini par les religions monothéiste. Chacune de ces religions a sa définition propre mais elles lui atribuent toutes, pour ce que j'en sais, une personalité et des sentiments.!
Je commence à comprendre ton cheminement intellectuel. Tu peux creuser, il me semble, en distinguant essence réelle d'une chose et essence abstraite d'une chose découverte par l'intelligence.stephane a écrit : Tout à fait étonnant, ta proposition d'opposer l'être au non-être. Elle est identique à ma démonstration. Je ne parle ni d'être ni de non-être mais de ce qui les distingue, leur nom.
Il s'agît de savoir comment l'un s'est distingué de l'autre. Pour cela, il suffit que l'un des deux soit nommé. En nommant la lumière, les ténèbres prennent vie. En parlant de la vision, la cécité devient. En clair, c'est bien le fait de nommer qui donne essence à ce que l'on nomme.
Le fait dont je parle est que l'on parle de Dieu. Parler de Dieu est un fait.tu me dis si je me trompe, mais quand tu parles du fait de Dieu, tu ne parles pas du fait de son existence, mais du fait qu'on ne peut pas démontrer son inexistence. Parce que si tu affirmes que le fait de Dieu est un fait, la question est résolue, mais aucunement prouvée...
Pas tout à fait. Je dis que toute création humaine obéit à la définition de son créateur. Donc si dieu était une création humaine, il obéirait à la même règle, à savoir que nous en connaitrions la nature et l'essence. Quant à la limite de l'intelligence humaine je ne la connais pas, je ne peux donc pas m'en servir pour ma démonstration.je pense qu'il y a de la profondeur dans ce que tu dis et un long cheminement intellectuel. Il me semble que tu mets en valeur le paradoxe de l'intelligence humaine limitée osant affirmer l'existence d'un être illimité dans sa nature d'être et de soi inaccessible à l'intelligence humaine.est-ce que je me trompe ? Si tu fais un mixe avec la preuve ontologique, tu invalides ta preuve car elle affirme ce qu'elle veut démontrer.
Le fait que tu opposes les notions de logique et d'existentiel tend à montrer que tu sais de quoi tu parles, or je considère que j'ignore vers quoi je vais aboutir.Il est vrai que j'avais cité plus haut le cas des matheux qui démontrent la convergence d'une suite en supposant l'existence de la limite vers quoi elle tend. Et ça tient au point de vue logique..
Mais pour Dieu, je ne suis pas sûr de tout que ça colle. On passe de l'ordre logique à l'ordre existentiel, ce qui n'est pas légitime en logique pure.
Amicalement de même.amicalement
tom
Une prémonition étant une vision de l'avenir, n'est-elle pas également liée au temps ? On peut dire qu'elle prend un raccourci par rapport à l'écoulement normal du temps, mais elle reste dans un cadre temporelle. Reste à savoir si les prémonitions ne sont pas simplement des déductions inconscientes de probabilité d'un effet liée une cause particulière. Mais je crois qu'on sort du sujet.Falenn a écrit : Les prémonitions, qui sont un défi à notre perception temporelle.
Je n'aime pas trop cette définition qui voudrait affranchir une entité de ce qui justement définit la notion d'entité. C'est un anthropomorphisme. Il est clair que la notion de Dieu transcende l'espace et le temps, mais ce faisant on ne peut plus parler de "limite intellectuelle", sans vouloir créer Dieu à son image.Falenn a écrit :Concernant une éventuelle définition de ce que pourrait être un dieu : un être sans limite (spaciale, temporelle, intellectuelle, etc ...).
Ca c'est ce que j'appelle une définition "père-noëlesque" de Dieu. Le dogme est une chose, la perception personnelle que le croyant peut avoir de Dieu dépasse bien souvent le dogme. Alors pourquoi être juif, chrétien, musulman, etc et donc accepter le dogme ? Parce que le dogme est le ciment de la communauté des croyants. C'est la dilution des croyances personnelles en un socle qui donne une structure à l'existence communautaire. Mais le dogme ne peut enfermer l'esprit humain, sauf pour le croyant de base (ceci dit sans mépris). Celui qui ne connaît pas la contrainte du dogme ne peut imaginer les ressorts de l'esprit humain pour s'en affranchir. Cela peut paraître masochiste et paradoxal de vouloir s'enfermer pour goûter le prix de la liberté. Celui qui n'a jamais souffert de la faim ne peut ressentir la joie de ne manger qu'à moitié à sa faim après avoir été privé totalement de nourriture. Contrairement à ce que l'on peut croire, le dogme a des effets plus libératoire que son apparence aliénante pourrait le faire penser. Bien entendu, tous les croyants ne s'en libère pas et, dans ce cas, le dogme leur apporte, à défaut de liberté, une raison de vivre, et ce n'est déjà pas si malzafx a écrit :Dieu est l'être suprème tel que défini par les religions monothéiste. Chacune de ces religions a sa définition propre mais elles lui atribuent toutes, pour ce que j'en sais, une personalité et des sentiments.
Non, ça c'est une définition anthropologique en rapport avec les religions. Le statut de l'homme n'est pas le statut de Dieu.zafx a écrit :Dieu n'a de sens que pris dans le cadre d'une religion. D'un point de vue plus scientifique, on dira qu'un dieu est l'objet de l'adoration et du culte propre à une religion donnée.
Effectivement, il faut différencier le théisme et le déisme qui à son origine était un mouvement "libre-penseur" dans un contexte ou la raison était forcément liée à la religion.zafx a écrit :Sortis du cadre de la religion, on a une notion plus clean, dépouillée des anthropomorphismes religieux, c'est la notion d'absolu.
Oui, je suis d'accord avec toi, en ce sens que l'être, pour moi, inplique une personalité mais pas nécessairement la conscience à l'image de l'humain mais une des premières proposition de la bible est que Dieu (ou Heloim) a fabriqué l'homme à son image.Tomas a écrit :Il me semble vraiment que s'il existe un Dieu, être suprême absolu infini etc, il ne peut être que personnel.
Heu, si je devais définir la perfection autrement que par la qualité d'un objet quelquonque incapable d'erreur, je ne pense pas que j'arriverais à la conclusion que l'humain est parfait. C'est même tout l'opposé, l'erreur est le fondement même de l'aprentissage et c'est l'apprentissage qui rend possible l'adaptation.Parce dans le cosmos, la personne est ce qu'il y a de plus parfait.
Il est toujours étrange de constater la fracture entre l'ancien et le nouveau testament au sujet de la personnalité de Dieu. Le christ arrive et dit, tout à coup, que Dieu est amour, alors qu'avant il était surtout jaloux, colèrique voire impulsif comme un enfant qui casse le jouet qui ne lui plait plus.Si Dieu est froid et n'est pas amoureux fou à l'infini de sa création et de ma personne, il ne m'intéresse plus du tout. La religion chrétienne a développé ce thème à partir de la pensée du Christ : "Dieu a tant aimé le monde qu'Il lui a donné son Fils unique".
Petit dépravé, va!(quand je dis l'homme, j'embrasse les femmes, ouf...)
Salut Abuzin,Contrairement à ce que l'on peut croire, le dogme a des effets plus libératoire que son apparence aliénante pourrait le faire penser. Bien entendu, tous les croyants ne s'en libère pas et, dans ce cas, le dogme leur apporte, à défaut de liberté, une raison de vivre, et ce n'est déjà pas si mal
LA PETITE FILLE AUX ALLUMETTESAbdellah a écrit : Non, peux-tu me la raconter?
il faudrait que l'on organise une soirée discussion sur le chat, je vais essayer de voir comment on peut se donner rendez-vousThomas d'Aquin a écrit : Salut flo,
tu me demandes ce que je pense sur le fait que tu te déclares déiste.
je ne porte aucun jugement de valeur, ni pour ni contre. En tant que chrétien, je me dois de respecter ta conscience et ton cheminement spirituel.
Si ton intelligence et ton coeur te font pencher en l'existence de Dieu, et bien, je peux te dire que je partage ton analyse et tes conclusions. Il y aurait sûrement des éléments où nous divergerons, mais j'aime en discuter, car chaque argument m'aide à approfondir ma propre réflexion.
Au plaisir de lire tes remarques
tom
Avant d'aller me coucher, je t'envoie un dernier message, cher Zafx,zafx a écrit :Oui, je suis d'accord avec toi, en ce sens que l'être, pour moi, inplique une personalité mais pas nécessairement la conscience à l'image de l'humain mais une des premières proposition de la bible est que Dieu (ou Heloim) a fabriqué l'homme à son image.
Bien évidemment que l'humain n'est pas parfait. Ce que j'essayais de montrer, c'est qu'à mon sens, avoir conscience de son existence et dire JE, c'est-à-dire être sujet pensant et acteur de sa propre existence est le plus haut degré de perfection que l'on trouve dans le cosmos.si je devais définir la perfection autrement que par la qualité d'un objet quelquonque incapable d'erreur, je ne pense pas que j'arriverais à la conclusion que l'humain est parfait. C'est même tout l'opposé, l'erreur est le fondement même de l'aprentissage et c'est l'apprentissage qui rend possible l'adaptation.
D'ailleurs, la perfection, dans un sens absolu, ne serait-elle pas l'absolu lui-même?
Tu peux trouver des passages de l'Ancien Testament où Dieu est montré plus tendre qu'une mère. Sur la colère et la jalousie de dieu, il faut remettre dans le contexte et se rappeler que la révélation biblique est une pédagogie progressive pour arriver jusqu'à Jésus.Il est toujours étrange de constater la fracture entre l'ancien et le nouveau testament au sujet de la personnalité de Dieu. Le christ arrive et dit, tout à coup, que Dieu est amour, alors qu'avant il était surtout jaloux, colèrique voire impulsif comme un enfant qui casse le jouet qui ne lui plait plus.
Salut Tom (puisque tous le monde t'appelle Tom),Thomas d'Aquin a écrit :ta manière de présenter le dogme (bien différent du dogmatisme) me paraît novatrice et fort intéressante, loin des slogans habituels liés aux attaques contre les religions.
C'est certain, et si longtemps la raison a été inféodée à la religion, on s'aperçoit que des personnages comme Saint Augustin ou Saint Thomas d'Aquin ont été bien plus révolutionnaires et à la limite blasphémateurs par rapport au dogme chrétien que certains athées actuels. Eux, au moins, avaient compris qu'ont ne bâti pas sur des ruines et ont autant contribué à la philosophie qu'à l'élévation de la pensée chrétienne.Thomas d'Aquin a écrit :Il est vrai que des croyants reçoivent des dogmes sans creuser. Le fidéisme (en résumé, cela signifie "adore et tais-toi", car la raison et la foi n'ont rien à se dire) est une fausse route pour le croyant. Le dogme ne se situe pas en dehors du champ de la raison.
Je ne sais pas si je me suis présenté "spirituellement". En fait, je suis agnostique. Je pense que c'est une tournure d'esprit qui oblige à l'individu à sans cesse se remettre en question. À travailler constamment à charge et à décharge. Ce n'est pas s'asseoir simplement entre deux chaises. Le concept de la Trinité est une "invention" géniale qui a donné de l'espérance à l'humanité souffrante. Raisonnablement, je ne suis pas un partisan de la Trinité en raison même des contradictions de celle-ci avec la nature de Dieu à travers ses attributs, mais j'admet que le Christ a effectivement libéré l'homme en faisant descendre Dieu parmi eux. Désormais Dieu se penchait sur le dernier des gueux, et cette "personnification" de la nature divine est l'apport principale de la religion chrétienne à l'humanité. Ceci dit, si la religion chrétienne a vocation à donner l'espérance, j'ai une préférence pour l'Islam qui est plus "raisonné" et surtout plus "terre à terre". La représentation de Dieu y est interdite pour rappeler, sans cesse, que Dieu, tout miséricordieux qu'il soit, n'a rien de comparable avec sa création. Il y a de l'ascétisme dans l'Islam qui n'est pas loin de la pensée bouddhiste. Je dirais que l'Islam est un guide concret de l'existence pour tout un chacun en fonction de son niveau alors que le bouddhisme pousse l'individu dans ses derniers retranchements, provocant ainsi une scission entre ceux qui peuvent progresser et ceux qui ne le peuvent pas. Reste la judaïcité dont la subtilité même est le fruit d'un long mûrissement. On pourrait également en parler, mais on s'écarte tellement du sujet que j'ai perdu le fil de ce qui m'avait fait intervenir.Thomas d'Aquin a écrit :Il serait très fructueux, si on avait le temps, de voir en quoi un dogme comme celui de la Trinité est libérateur pour la psychologie humaine, comme celui du péché originel, de la rédemption et de l'incarnation.
Je suis tout à fait d'accord, et j'ajouterai que dans ces temps troublés où renaissent des vocations spirituelles, il faut préserver cet équilibre entre la raison et l'aspiration à une recherche spirituelle sous peine de tomber hors de la réalité dans des dogmes tellement rigidifiés qui, pour le coup, n'auront rien de libératoire.Thomas d'Aquin a écrit :En ce qui concerne la religion catholique, celle que je connais le mieux, un nouveau dogme promulgué, même s'il s'appuie sur les textes de la Bible doit passer au crible de la raison et garder une logique interne en lien avec tous les dogmes précédents depuis les origines du christianisme.
patlek a écrit : il y avait des athées dans l' antiquité:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Athéisme
Dont:
« Ce qui est affirmé sans preuve peut être nié sans preuve. », Euclide (-300).
Athées célèbres
[modifier]
Antiquité
Chârvâka
Leucippe, Démocrite, atomisme abdéritain,
Critias
Aristippe et les cyrénaïques,
Caligula
Diogène de Sinope et le cynisme,
Épicure, Lucrèce, Horace, les élégiaques et l'épicurisme
Pythagore le dualiste,
Parménide l'Éléate,
Marc-Aurèle (cette hypothèse ne transparaît pourtant guère dans ses « Pensées »), Sénèque et les stoïciens.
Épicure, Lucrèce, Horace ne nient absolument pas l'existence des dieux, mais posent seulement qu'ils sont si heureux qu'ils se désintéressent des hommes, d'ailleurs il faut même tout faire pour leur ressembler.
Egocentrisme ?Thomas d'Aquin a écrit :Si Dieu est froid et n'est pas amoureux fou à l'infini de sa création et de ma personne, il ne m'intéresse plus du tout.
abuzin a écrit : Je n'aime pas trop cette définition qui voudrait affranchir une entité de ce qui justement définit la notion d'entité. C'est un anthropomorphisme.
On pourrait le croire au premier regard. Mais en fait, je pense que ce désir d'être aimé à l'infini par Dieu est un désir inscrit au plus profond de tous les coeurs humains, de manière plus ou moins cachée et explicite.Falenn a écrit : Egocentrisme ?
Que Dieu soit le tout de l'être, ok. Mais la somme de tout ce qui existe, tous les univers, toutes les dimensions, cela me semble bien petit pour Dieu. Un Dieu infini n'est pas indifférencié ni imprécisable. C'est juste un peu dur pour nous de le concevoir. Cela demande une sacrée purification de nos concepts.Falenn a écrit :[A l'inverse de la définition générale de Dieu que je proposais, toute chose (l'humain inclus) nous semble limitée.
Ce qui est prétendu sans limite devient indifférencié donc imprécisable.
Mais si tu veux une définition personnelle ....
Dieu est tout (la somme de tout ce qui existe, tous les univers, toutes les dimensions), ce qui induit que dieu est un, atemporel et informe.
Dieu est autre (différent de ce que le cerveau humain peut concevoir car - entre autre - dieu est composé d'éléments dont l'humain ignore l'existence).
Il fut un temps où je pensais également que Dieu était le "grand tout" et que l'on pouvait considérer que la "création de l'homme à son image" signifiait simplement que nous faisions partie de Dieu de la même manière que notre code génétique est en quelque sorte à notre propre image.Falenn a écrit :C'est bien la 1ere fois que l'on m'accuse d'antropomorphisme.
A l'inverse de la définition générale que je proposais, toute chose (l'humain inclus) nous semble limitée.
Ce qui est prétendu sans limite devient indifférencié donc imprécisable.
Mais si tu veux une définition personnelle ....
Dieu est tout (la somme de tout ce qui existe, tous les univers, toutes les dimensions), ce qui induit que dieu est un, atemporel et informe.
Dieu est autre (différent de ce que le cerveau humain peut concevoir car - entre autre - dieu est composé d'éléments dont l'humain ignore l'existence).
Et c'est probablement ce qui est le plus important. Demandez à dix enfants de dessinez une vache, vous aurez dix vaches différentes et surtout des vaches qui n'ont pas grand chose à voir avec la réalité d'une vache. Cette personnification de Dieu est notre "appropriation" du concept de Dieu. Comme le disait quelqu'un d'autre plus haut, c'est "nommer" Dieu. Les croyants ne sont pas dupe de l'imperfection de cette personnification, ni de l'imperfection du dogme. Et les athées ne font pas autre chose en niant l'existence de Dieu. C'est un autre dogme et un autre type de "nommage" de Dieu. Cette personnification est un outil qui permet l'appropriation personnelle de Dieu, mais chacun sait que l'outil n'est pas Dieu.Thomas d'Aquin a écrit :Il est vrai que j'ai un tel désir de plénitude, d'absolu et d'amour total que Dieu seul, à vrai dire, est à la hauteur de ce désir qui me dépasse et pourtant est en moi. Je reconnais que c'est bizarre pour un animal-primate, un peu plus évolué que d'autres mais pas beaucoup plus; mais je ne peux pas renier ce que je ressens au plus profond de mon être...
C'est pourquoi le Dieu de Jésus me convient très bien !
Entièrement d'accord. La notion de bien ou de mal (manichéisme) n'a pas toujours existé dans la pensée humaine. C'est avant tout le rejet de comportements aberrants qui devrait nous guider.zafx a écrit :Voilà pour la petite digression sur le bien et le mal...
J'ai répondu sur ce qui concerne tes attentes de Dieu, mais j'ai peur de te décevoir en ce qui concerne ta vision de perfection de Dieu par un "amour" dynamique et infini.Thomas d'Aquin a écrit :Oui à la purification des concepts en Dieu mais attention de ne pas en faire un super calculateur glacial et indifférent, ce qui serait une grande imperfection pour un Dieu soit-disant parfait....
tu vois c'est ça que j'aime chez les agnostique, c'est leur honnêteté intellectuelle mêlée d'humilité.abuzin a écrit : J'ai répondu sur ce qui concerne tes attentes de Dieu, mais j'ai peur de te décevoir en ce qui concerne ta vision de perfection de Dieu par un "amour" dynamique et infini.
Si cet amour est la "trace" de Dieu, il serait logique qu'il s'applique à toute la création et non seulement à l'homme. N'est-ce pas placer l'humanité sur un piédestal et prêter à Dieu un mépris pour le reste de la création ? Pourquoi créer un univers si un seul système solaire suffit pour aimer l'homme ? Pourquoi également créer un système solaire condamné à terme (géante rouge) ou, si tu crois que l'homme peut partir dans les étoiles, condamné à terme la voie lactée (collision avec Andromède) ?
Sommes-nous si sûr d'être les créatures élues de Dieu, d'être l'objectif final de la création ? C'est notre ignorance de notre destin post mortem qui nous fait croire à un amour hypothétique de Dieu à notre égard. Mais personne ne se pose la question de notre essence pro vitam (je ne suis pas fort en latin). Notre réalité nous abuse et si cette réalité n'était qu'une illusion, et pour nous-même, un jet de conscience conséquence de l'existence d'une branche dans l'arborescence de tous les possibles.
Moi, je suis ébahi, le cul par terre, devant l'immensité et la beauté de cette réalité à laquelle j'appartiens, mais je n'attend pas de Dieu qu'il m'aime, même si j'ai les mêmes désirs d'amour que toi. Son indifférence, je la comprend et je l'accepte, parce que je ne sais même pas ce que je suis.
Bien à toi
abuzin
Salut gerard,Gerard a écrit :Quand on voit un post nommé :
"Peut-on prouver que Dieu existe ?"
qui fait 31 pages...
On peut se douter de la réponse à la question...
Moi je dirais :... " ça se discute ! "
J'ai bon ?
Non, je ne connais pas cette démonstration.sais-tu le nombre de pages en petit caractère de la démonstration du théorème de fermat ?
Cher Gerard,Gerard a écrit :Salut Thomas d'Aquin !
Tu dis : Non, je ne connais pas cette démonstration.?
Mais c'est un peu ma crainte des grandes démonstrations : elles veulent s'imposer par leur poids (en kilo). Démolir les arguments prendraient trop de temps, alors elles restent sans contradicteurs. De nos jours on appelle ça du "FLOODING.?
Je préfère la théorie d'Aristote du Moteur Immobile. Elle est courte, originale et logique mais contient une grosse faille dont Aristote ne pouvait pas avoir conscience à son époque (le concept du temps en tant que "dimension physique" du réel).
Si tu as bossé Thomas d'Aquin, ça m'intéresse. C'est sûr qu'il y a des problématiques de son temps qui nous échappe pas mal. Mais cela reste du solide, en logique et en exégèse.Gerard a écrit : J'ai lu une partie des théories du Thomas d'Aquin, et comme dirait Coluche :
"- Plus on l'écoute nous répondre, moins on comprend la question qu'on avait posée."
...
Et comme disait mon arrière grand-mère : "oh, le sale drôle, c'est qu'il a le diable dans la peau.", ça c'est de la réplique avec un grand Z (pas celui des films pourris quand même)florence_yvonne a écrit :et comme disait mon grand-père : "tout corps plongé dans un liquide et qui n'est pas remonté au bout de 10 minutes peut être considéré comme noyé", ça c'est la Théorie avec un grand H (pas celui de la bombe quand même)
Dans ce cas pour chaque objet du monde il faudrait supposer une infinité de mouvements "en puissance". C'est extrèmement encombrant comme théorie, le Rasoir d'Occam en aurait raison en moins de deux. Mais bon, continuons, faut être un peu "fair play"Thomas d'Aquin a écrit :OK, c'est parti....
PREUVE DE L’EXISTENCE DE DIEU PAR LE MOUVEMENT
1. « Le mouvement est un fait d’expérience constaté par tous dans le monde ». Nous le définirons comme le passage de la puissance à l’acte pour un être particulier. L’être en puissance est ce qui peut être (pouvoir être mais pas encore réalisé). L’être en acte est l’être actuellement réalisé par le mouvement.
Nous percevons les choses de cette manière, par habitude. Mais rien ne prouve que cette causalité universelle est vraie. Même si elle était vraie, l'argument ne se tient pas, comme le verrons dans quelques instants:2. « Or, tout ce qui entre en mouvement est mû par un autre, au moins partiellement ». En effet, il faut toujours un moteur pour faire passer de la puissance à l’acte. Car nul ne peut être, sous le même rapport, simultanément actif et passif : celui qui est assis ne marche pas, ou s’il avance, c’est qu’il n’est plus immobile. Sans moteur, pas de passage à l’acte, et alors il ne se produit rien et aucun mouvement n’est possible.
L'argument prétend à la fois que:3. « Il est impossible de remonter à l’infini dans une série de moteurs subordonnés les uns aux autres ». Une série infinie de moteurs mus par d’autres moteurs, aurait, elle aussi, besoin d’un autre moteur pour expliquer son propre mouvement infini. Comment sortir de ce paradoxe ?
Si ce premier moteur est immobile, alors il ne peut avoir causé le monde "au commencement", tel que le dit la Bible, car cela aurait supposé qu'il passe lui-même de la puissance à l'acte (pour reprendre les termes de l'argument).4. « Il faut donc sortir de la série des moteurs auxquels le mouvement est communiqué par autre chose… » Pour éviter que la réalité du mouvement ne mette une contradiction entre la puissance (potentialité à exister) et l’acte (réalisation de l’existence possible), il est nécessaire de supposer une source au mouvement qui soit un moteur toujours en acte : c’est l’Acte Pur, premier moteur, lui-même immobile, source de tout moteur mû par un autre.
Le mouvement est le déplacement d'une chose dans l'espace.Thomas d'Aquin a écrit :PREUVE DE L’EXISTENCE DE DIEU PAR LE MOUVEMENT
c'est normal si j'ai rien compri ?Thomas d'Aquin a écrit :C'est fini pour ce soir, je vais me coucher...
Demain, si pas d'avis, je balance la preuve par la causalité
Attention, ça va faire causé dans les chaumières;;;
bonne nuit les petits
tom le minuscule
Salut Gérard,Gerard a écrit :Moi je dirais :... " ça se discute ! "
J'ai bon ?
Héhé !! Parfaitement. Reste à savoir si nous travaillons sur le postulat de l'existence de la licorne rose ou si Dieu peut être une licorne rose.Laïka a écrit :Un autre attribut de la licorne rose, c'est qu'elle est parfaitement rose.
Elle se trompe sur le sens de l'expression "moteur immobile". "Moteur immobile" ne veut pas dire qu'il est immobile, cela veut dire qu'il ne peut pas être bougé par un autre moteur. (il aurait mieux valu dire "inamovible" c'est vrai).Si ce premier moteur est immobile, alors il ne peut avoir causé le monde "au commencement",
Oui, c'est vrai que pour une "démonstration physique ou mathématique" les choses les plus simples deviennent complexes. Je suppose que si on demandait à un scientifique de DEMONTRER que 1+1=2, il serait obligé de pondre 300 pages pour y arriver, car il doit recouvrir tous les cas de figures. Mais on peut aussi en faire une démonstration simple, qui se retrouve évidemment trés exposée à la critique, comme la théorie d'Aristote.la démonstration du théorème de fermat ne concerne pas l'existence de Dieu, mais une équation avec des puissances un peu bizarres. Je ne suis pas spécialiste mais la démonstration a été réalisé en en 1994 par wiles un mathématicien anglais mais énoncé par le français Fermat dès 1641. Je crois qu'il y a plus de cent pages de démonstration et que ça marche.
Il semble que ce ne soit pas du flooding, mais du sérieux
Thomas d'Aquin esquive les problèmes logiques en recourrant à des concepts non-définis plutôt flous. Par exemple la "Grâce" c'est un terme onirique qu'on ne devrait pas mélanger à une démonstration logique, pourtant Thomas d'Aquin le fait. Donc, ce qui commence comme une démonstration logique et scholastique se transforme presque en poème (auquel on adhère ou pas).Si tu as bossé Thomas d'Aquin, ça m'intéresse. C'est sûr qu'il y a des problématiques de son temps qui nous échappe pas mal. Mais cela reste du solide, en logique et en exégèse.
Je suis d'accord. Car une démonstration physique et logique ne déboucherait que sur un "objet magique" comme dirait Laïka, dont on pourrait facilement remettre en question l'identité en tant que "Dieu".Tom, si tu veux prouver l'existence de Dieu, il n'y a qu'un seul raccourci : définir les attributs de Dieu et en discuter la validité. Une fois que nous serons tombé d'accord sur ces/ses attributs, il ne nous restera qu'à déterminer si il est un objet connu qui soit en accord avec ces attributs.
normal, elle doit doit sa couleur à son alimentation, tout comme les flamands roses et les truites saumonées, elle doit se nourrir des crevettes roses.Laïka a écrit :Un autre attribut de la licorne rose, c'est qu'elle est parfaitement rose.
Salut Florence,florence_yvonne a écrit :dans la théories des bing bangs succéssifs, il y a quelque chose qui me chiffone.
pour que cela marche il faudrait que l'univers cesse de s'étendre et commence à ce rétracter, dont que les planètes en expansions stoppent leur course et repartent en marche arrière.
hors à ma connaissance, la seule chose qui peut stopper la trajectoire d'un objet dans l'espace c'est sa capture par le champs gravitationnel d'une planète beaucoup plus grosse
Le cycle BigBang - BigCrunch serait-il la respiration de Dieu ?Gerard a écrit :L'explication qu'on peut envisager, c'est que le temps est un cercle. Le BigBang aurait succédé à un BigCrunch (la compression d'un ancien univers) et, arrivé au moment M où le temps n'existe plus, car la compression devient infinie, un BigBang se serait déclenché pour rétablir une forme d'équilibre.
Pour le définir, il faudrait le différencier.abuzin a écrit :Tom, si tu veux prouver l'existence de Dieu, il n'y a qu'un seul raccourci : définir les attributs de Dieu et en discuter la validité.
La causalité peut-elle être mise en échec ?Gerard a écrit :Je rappelle au passage à certains, que la "théorie du mouvement" ne parle pas d'un mouvement physique, mais d'un mouvement de causalité (par exemple, un bloc de pierre transformé en statue a subi un "mouvement" par le moteur "sculpteur"). Donc le terme de "moteur immobile" désigne simplement un objet qui ne subit aucune causalité.
comment ?Cassandre a écrit :Justement, paraît-il que l'univers se rétractera…
cela ne me dit pas pourquoi, comment et quand, subitement l'univers arrêterait de croitre, pour se mettre à se rétracter.abuzin a écrit : Salut Florence,
Hypothèse 1 : Ce qui peut stopper l'expansion de l'univers, c'est sa gravitation propre, et il n'y a pas d'objet qui soit hors de son champ gravitationnel.
Hypothèse 2 : Ceci dit, je dois refaire quelque recherche pour me remémorer quelques flashs mémoriels, mais il me semble que les objets connus les plus éloignées soient en accélération par rapport à l'accélération moyenne de l'expansion de l'Univers. Et que la "matière noire" (qui n'a rien de satanique) n'est pas innocente dans cette situation.
Hors sujet, à creuser une autre fois
abuzin
Oups, il y a; il me semble un soucis majeure dans cette démonstration.PREUVE DE L’EXISTENCE DE DIEU PAR LE MOUVEMENT
1. « Le mouvement est un fait d’expérience constaté par tous dans le monde ». Nous le définirons comme le passage de la puissance à l’acte pour un être particulier. L’être en puissance est ce qui peut être (pouvoir être mais pas encore réalisé). L’être en acte est l’être actuellement réalisé par le mouvement.
2. « Or, tout ce qui entre en mouvement est mû par un autre, au moins partiellement ». En effet, il faut toujours un moteur pour faire passer de la puissance à l’acte. Car nul ne peut être, sous le même rapport, simultanément actif et passif : celui qui est assis ne marche pas, ou s’il avance, c’est qu’il n’est plus immobile. Sans moteur, pas de passage à l’acte, et alors il ne se produit rien et aucun mouvement n’est possible.
3. « Il est impossible de remonter à l’infini dans une série de moteurs subordonnés les uns aux autres ». Une série infinie de moteurs mus par d’autres moteurs, aurait, elle aussi, besoin d’un autre moteur pour expliquer son propre mouvement infini. Comment sortir de ce paradoxe ?
4. « Il faut donc sortir de la série des moteurs auxquels le mouvement est communiqué par autre chose… » Pour éviter que la réalité du mouvement ne mette une contradiction entre la puissance (potentialité à exister) et l’acte (réalisation de l’existence possible), il est nécessaire de supposer une source au mouvement qui soit un moteur toujours en acte : c’est l’Acte Pur, premier moteur, lui-même immobile, source de tout moteur mû par un autre.
dans la théories des bing bangs succéssifs, il y a quelque chose qui me chiffone.
pour que cela marche il faudrait que l'univers cesse de s'étendre et commence à ce rétracter, dont que les planètes en expansions stoppent leur course et repartent en marche arrière.
Pas beau comme avenir !!Laisse-moi t'éclairer :
Il y a 7 milliards d'années (soit environ 8 milliards d'années aprés le BigBang), notre sytème solaire n'était qu'un nuage de poussières.
Toute cette poussière s'est condensée pour former les planètes et le soleil. C'est une constante : TOUT se concentre.
Des scientifiques ont mis en évidence un trou noir (étoile en écroulement où tout tombe) qui s'agrandit au centre de notre galaxie. C'est notre tombe : notre galaxie finira toute entière dans ce trou noir, tôt ou tard.
Mais il y a d'autres galaxies ! Et elles s'éloignent les unes des autres. Donc même si elles finissent toutes en trou noir, rien ne dit que tous les trous noirs vont se réunir, à cause de la distance. On aurait alors un BIG FREEZE, avec un univers qui tombe en extinction, sans possibilité de redémarrer un BigBang.
Mais je n'y crois pas trop. Car même si l'attirance est super-faible (un millimètre de mouvement par siècle, par exemple) ils ont l'éternité devant eux. Donc tôt ou tard, la constante qu'on observe depuis toujours se réalisera : ils vont se condenser. Et quand il n'y aura plus qu'un seul point de concentration : BOUM ! BigBang à nouveau.
Salut Laïka,Laïka a écrit : L'argument prétend à la fois que:
a) On pose, ex-nihilo, une infinité de mouvements en puissance pour chaque objet;
b) MAIS on ne veut pas de régression à l'infini.
Alors, on veut de l'infini ou en en veut pas? Faudrait se brancher! Si on suppose qu'il y a un mal à de poser quelque chose d''infini, appliquons le, question d'être cohérent, il faudrait supprimer cette infinité de mouvements "en puissance".
Et donc si tu veux rendre compte du mouvement de tel être actuel, pour ne pas rendre sa réalité contradictoire, il te faut sortir de toutes séries de moteurs mus par un autre. Et tu arrives à la conclusion de la nécessité d'un moteur non mu par un autre, un moteur immobile qui a en lui une existence tel d'acte pur qu'il peut permettre le mouvement de telle ou telle série infinie ou pas, de moteurs permettant à tel être donné de se mouvoir en lui communiquant un part de son existence et lui permettre de passer de la puissance à l'acte.Laïka a écrit : Si ce premier moteur est immobile, alors il ne peut avoir causé le monde "au commencement", tel que le dit la Bible, car cela aurait supposé qu'il passe lui-même de la puissance à l'acte (pour reprendre les termes de l'argument).
.
Dieu n'a pas de moteur qui le fait se mouvoir. Il est acte pur d'existence et source de tout mouvement.Laïka a écrit : Par conséquent, soit Dieu est lui-même contingent et a une Cause qui lui serait supérieure, ce qui détruit l'argument, soit le monde existe de toute éternité.
Or, si le monde a toujours été, il n'a pas besoin de cause, ce qui détruit l'argument.
Conclusion: d'une manière ou d'une autre, ça ne marche pas.
***Autre réfutation: ce premier moteur pourrait aussi bien être un objet fini, mais tout de même éternel, comme un cailloux magique.
***Autre réfutation: l'existence de quelque chose doit être démontrée par l'empirie, et non par la logique, sans quoi on obtient des absurdités du genre "Le Grand Punta est le plus grand, s'il n'existait pas il serait moins grand, donc il existe."
***Encore une autre réfutation: on pourrait dire que l'infinité d'êtres "en puissance" n'existe pas réellement, n'étant pas "dans le monde". Mais il faudrait en arriver à la même conclusion pour Dieu, qui n'est pas "là", donc n'existe pas.
***Une petite dernière: cette première cause est supposée par l'esprit fini de l'humain, qui voit des causes partout et se dit qu'il doit bien y avoir un commencement à tout ça. Ne comprennant pas ce qui cause l'existence, il suppose que c'est Dieu, tout comme il supposait autrefois que les marées étaient causées par Dieu.
Seul un être immuable et premier moteur immobile, en dehors du temps et de l'espace peut être source d'être capable de changer pour l'ensemble des êtres que nous voyons bouger autour de nous.Falenn a écrit : Le mouvement est le déplacement d'une chose dans l'espace.
Ce déplacement a pour origine (cause) l'énergie.
Il est vrai que le passage de la source d'énergie première à sa manifestation reste un mystère : on est en présence du principe de cause à effet et donc de l'interrogation sur la cause originelle (source des effets succédents).
Dans l'absolu, on peut en effet nommer "dieu" cette cause 1ère.
Mais alors dieu immuable (atemporel) devient source de changement.
Paradoxe.
Que l'univers est un commencement temporel ou pas, il faut rendre compte de l'origine du mouvement perpétuel ou pas. D'où l'intérêt de la preuve de l'existence de Dieu par le mouvementpatlek a écrit :Bof... l' origine du mouvement est le Big Bang. quand a la notion de mouvemement infini, elle inclut une notion de temps, temps qui s' étendrait a l' infini dans le passé, hors c' est faux, le temps de l' univers est apparu au moment du big bang. Avant, le temps n' existait pas. Donc, c' est une difficulté conceptuel d' imaginer "l' avant big bang" ou le "hors univers".
Le Big bang a été déclanché par un phénomène physique que nous ignorons, et dont nous ignorons le comment. (A part les frères Bogdanov , mais il parait qu' ils auraient plutot fait marrer les scientifques avec leur théorie)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Polémique_ ... _Bogdanoff
Je vais tâcher alors d'être plus clair.J'ai pas tout compris la remarque de Stéphane. Si tu peux préciser... sinon j'ai peur de taper à côté.
Pas une période sans temps, mais une dimension atemporelle (qui, je le crois, existe encore).patlek a écrit :et pourtant, il y a eut une période sans temps!!))) (claquage de cerveau pour moi!)
Donc ce qui précéde la naissance de l' univers et du temps se déroule sans temps. ou , dans un autre temps (???).
En effet, Tom nous fait une "démo" déiste + que théiste.De toute façon, tout dépend de la définition que l' on donne au mot "dieu". Tu es encore loin de prouver "le dieu religieux".
He oui mais c'est justement là le problème le mouvement n'existe que si il est observé et la causalité, l'être au terme du mouvement n'a de réalité qui si un autre le constate. On ne peut là non plus aboutir à l'être unique et créateur puisqu'ici encore il faut considérer au moins deux êtres pour tenir le raisonnement.PREUVE DE L’EXISTENCE DE DIEU PAR LA CAUSALITE
1. «Ici, on ne part pas du mouvement en tant que tel, mais de l’être au terme du mouvement, de l’être causé ». Et c’est un fait constaté par tous,
Salut Patlek,patlek a écrit :Je sais pas de quand date Thomas d' Aquin, et qu' elle était la vision qu' il avait de l' univers, mais je pense que l' on retourne a la meme erreur que précédement: le temps.
Je suppose que pour lui, l' existance du temps avait toujours été, hors c' est faux. On ne remonte pas a l' infini dans le temps. Le temps de l' univers est daté. il a un début. Et imaginer une absence de temps est trés difficile; et pourtant, il y a eut une période sans temps!!))) (claquage de cerveau pour moi!)
Donc ce qui précéde la naissance de l' univers et du temps se déroule sans temps. ou , dans un autre temps (???).
De toute façon, tout dépend de la définition que l' on donne au mot "dieu". Tu es encore loin de prouver "le dieu religieux".
Un agnostique ne nie rien, jusqu'à preuve du contraire. Il évalue toutes les hypothèses à charge et à décharge.Thomas d'Aquin a écrit :pour un agnostique tu sembles parfaitement connaître les attributs de Dieu. C'est tout à ton honneur.
Je ne suis pas d'accord sur la priorité, mais j'admire ta pugnacité face à la meute.Thomas d'Aquin a écrit :je pense que la démonstration de l'existence de Dieu est valable et utile pour ensuite en effet définir les attributs de Dieu.
La nature divine du Christ me semble être en contradiction avec les attributs d'un Dieu postulable. En fait, je ne crois pas que Dieu accorde plus d'attention à l'homme qu'à quoi que ce soit d'autre. Dieu "est", et la création et toute sa clique (humanité comprise), suit. C'est l'homme qui a besoin de Dieu, Dieu n'a besoin de rien, pas même du regard de l'Homme.Thomas d'Aquin a écrit :Il me semble par contre concernant Jésus et le fait qu'il soit Dieu, que tu méconnaisses le dogme de l'Incarnation.
J'ai le temps d'attendre. Concentre-toi sur l'essentiel pour aller au bout de ta démonstration. Tu n'es pas obligé de répondre à chacun séparément. Tu pourras le faire ensuite.Thomas d'Aquin a écrit :De même, il faut que je prenne plus de temps pour rediscuter avec toi des attributs de Dieu qui en effet sont essentiels à la réfléxion sur Dieu.
C'est MOI qui l'avait fait remarqué !Mais après le 2è point, il semble légitime de remonter de moteur en moteur pour trouver l'origine du mouvement constaté chez tel ou tel être qui a bougé, changé, a subi un mouvement (pas forcément local, le mouvement est plus large que le mvt local, comme l'a fait remarqué je ne sais plus qui)
La seule façon d'aborder la notion de temps est de le lier à une abstraction où le temps n'intervient pas. Moi j'utilise les nombres. Ce qui signifie que tu as d'une part l'"unité" et d'autre part l'"infini" qui représente l'ensemble des nombres possibles et existant.patlek a écrit :Et imaginer une absence de temps est trés difficile; et pourtant, il y a eut une période sans temps!!))) (claquage de cerveau pour moi!). Donc ce qui précéde la naissance de l' univers et du temps se déroule sans temps. ou , dans un autre temps (???).
Le concept de Dieu n'est pas forcément lié à la religion. Le Dieu auquel je pense n'a rien d'adorable ou de détestable. Pour moi, c'est l'objet incomparable à un autre. C'est la cause incausée d'où tout découle. Cette compréhension du terme "Dieu" ne nécessite pas de se rendre à l'Église, tous les dimanches, pour lui rendre hommage. Les religions ne sont que des philosophies. Tout n'est pas bon à prendre, certaines choses sont réfutables, d'autres sont exemplaires, etc ...patlek a écrit :De toute façon, tout dépend de la définition que l' on donne au mot "dieu". Tu es encore loin de prouver "le dieu religieux".
Mais c' est bien ce que j' ai noté dès la premiére page de ce thread.Le concept de Dieu n'est pas forcément lié à la religion.
Le titre de ce thread est "peut-on prouver l'existence de Dieu ?", non ?patlek a écrit : Mais c' est bien ce que j' ai noté dès la premiére page de ce thread.
Salut Patlek,
Salut Abuzin,abuzin a écrit : La nature divine du Christ me semble être en contradiction avec les attributs d'un Dieu postulable. En fait, je ne crois pas que Dieu accorde plus d'attention à l'homme qu'à quoi que ce soit d'autre. Dieu "est", et la création et toute sa clique (humanité comprise), suit. C'est l'homme qui a besoin de Dieu, Dieu n'a besoin de rien, pas même du regard de l'Homme.
J'ai le temps d'attendre. Concentre-toi sur l'essentiel pour aller au bout de ta démonstration. Tu n'es pas obligé de répondre à chacun séparément. Tu pourras le faire ensuite.
Ce n'est pas parce qu'on ne commente pas un post qu'il ne nous intéresse pas.Gerard a écrit :Visiblement mon post n'a intéressé personne.
po grave.
...
Attention à la définition du déisme (j'y tiens !) : ne pas oublier qu'en dehors de la notion d'absence de dogme, Kant a apporté une nuance de taille entre théisme (croyance en un dieu personnel) et déisme (croyance en un dieu impersonnel).abuzin a écrit :Que cela se fasse par l'hypothèse religieuse ou "déiste" (non soumise à un dogme)
Je t'avouerai que je n'ai pas lu Saint Thomas d'Aquin, mais je le ferai certainement, et cela à cause de la motivation que je discerne dans tes posts. Mes convictions sur l'"Univers" et son/ses origine(s) est d'abord basée sur ma réflexion personnelle avant de l'être sur les écrits d'autrui. Ce n'est que depuis peu (5 ou 6 ans, j'en ai 50), que je découvre ce que les autres en pense. Donc je compare, les arguments des autres et les miens et soit je remet à jour mon savoir ou mon argumentation, soit je rejette (on ne peut pas s'encombrer de toutes les argumentations) ce qui tient de l'invraisemblance - les visions anthropomorphistes ou tenant de la superstition (comme l'ésotérisme) - que je ne méprise pas tant qu'elles ne veulent pas s'imposer, mais qui ne peuvent rien m'apporter.Thomas d'Aquin a écrit :Salut Abuzin,
La réfléxion sur l'Incarnation permet de garder absolument l'immutabilité de Dieu, le fait que Dieu n'a besoin de rien et que c'est l'homme qui a besoin de Dieu (là on touche au traité de la Rédemtion intrinsèquement lié à l'Incarnation)
Il est dommage que les discussions dans les forums soient souvent divisées entre "chargeurs" et "déchargeurs". Je préférerais une discussion "déchargeuses" de la part de tous, suivit du même jusqu'au-boutisme, toujours de la part de tous, dans la "charge", terminant par une conclusion reprenant l'argumentation valable "pour" et "contre". Mais notre l'orgueil incommensurable nous pousse souvent à tirer d'abord et réfléchir ensuite (quand on accepte de réfléchir). Ce type de discussion doit sans doute être rangée du côté des utopies.Thomas d'Aquin a écrit :Il m'est difficile d'avancer plus loin dans la réfléxion avec la "meute" si je vois certains bug logiques ou des contre-vérité historique. C'est cela qui me pousse à répondre à chacun séparément en essayant d'être le plus respectueux des personnalités, des modes de pensées et de l'histoire de chacun.
Tu l'as disThomas d'Aquin a écrit :Plus le manque de temps, ce n'est pas simple...
personnellement, je suis déiste, pas théiste.Falenn a écrit :Petite parenthèse (
Attention à la définition du déisme (j'y tiens !) : ne pas oublier qu'en dehors de la notion d'absence de dogme, Kant a apporté une nuance de taille entre théisme (croyance en un dieu personnel) et déisme (croyance en un dieu impersonnel).
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Patlek, tu viens d'exposer tout ce que je crois de la démonstration de tom. Toutefois.... Tu dis :La fausse "preuve" cosmologique de l'existence de Dieu
par le principe de causalité ou de la contingence du monde
Les effets que nous montre l'expérience s'expliquent par leurs causes. Or, chacune de ces causes a elle-même besoin pour être expliquée, d'avoir sa propre cause. Cette régression de cause en cause n'est pas infinie, sinon le monde serait inexplicable. Si le monde est intelligible, il faut qu'on puisse remonter à une cause première, qui n'a pas elle-même de cause. C'est ce qu'on appelle Dieu.
Le principe de causalité ainsi présenté n'est pas respecté puisqu'il y a une cause, la cause première qui ne respecte pas ce principe. Si l'interlocuteur précise que cette cause est la cause d'elle-même, c'est-à-dire qu'elle se crée elle-même, on sort alors des limites de la raison. L'argument ne peut alors être utilisé comme une preuve rationnelle.
Les sens ne perçoivent pas le "pouvoir causal", ils n'en mesurent que les effets. Ce "pouvoir" est donc une construction de l'imaginaire qui donne au principe de causalité un caractère subjectif. Ce principe n'est qu'une simple loi de succession, une manifestation de la raison. Or la raison ne peut atteindre un concept tel que Dieu.
En outre, la signification physique du principe de causalité n'est pas résolue. Il est même contesté par des épistémologues probabilistes (Reichenbach) et des théoriciens de la physique quantique (Heisenberg, Bohr).
Essayons néanmoins de "raisonner" avec l'enchaînement des causes, en partant d'un effet "A", pris comme exemple par un croyant. Si la science ou la connaissance humaine sait nous expliquer que la cause de "A" est "B", alors on peut s'intéresser à "B" et en rechercher la cause. Et en ainsi de suite. Mais la connaissance humaine et la science étant limitées, il y aura forcément une cause "N" que l'on ne saura pas expliquer comme étant l'effet d'une cause "N+1", soit parce que la science ne sait pas (encore) le démontrer, soit parce que le principe de causalité est mis en défaut. On fera alors le constat de notre ignorance, mais on ne prouvera rien.
Les partisans de la preuve par le principe de causalité voudront poursuivre le raisonnement, mais ce ne sera qu'un raisonnement abstrait et théorique, rien ne prouvant que l'on peut le poursuivre (et l'arrêter au moment où cela les arrange). D'autres croyants diront que "N" est une des manifestations de "N+1" qu'ils baptiseront "Dieu", de la même manière que l'avaient fait nos ancêtres à propos de la foudre.
Si la raison ne peut l'atteindre comment nous est-il venu ?Or la raison ne peut atteindre un concept tel que Dieu.
C'est encore la même chose ici. Sous prétexte qu'on ignore s'il y a et ce qu'est la cause première, on pose Dieu.Thomas d'Aquin a écrit :
PREUVE DE L’EXISTENCE DE DIEU PAR LA CAUSALITE
C' est juste pour donner un nom a un systeme que l' on ne comprend pas??, c' est de la pure spéculation.ce qui est évidemment faux. Il faut donc nécessairement supposer quelque cause efficiente première, que tous appellent Dieu.
d'accord avec ta remarqueSeb a écrit :Bonjour Patlek,
Le principe de causalité ainsi présenté démontre qu'une cause première est nécessaire, non pas que "tout est causé donc une cause incausée est impossible en vertu de cette phrase". L'on part d'une constatation pour en inférer une conséquence nécessaire. Voici d'ailleurs l'argument présenté par le Thomas d'Aquin original, qui ne commence pas par "tout est causé":
"Nous constatons, à observer les choses sensibles, qu'il y a un ordre, entre les causes efficientes ; mais ce qui ne se trouve pas et qui n'est pas possible, c'est qu'une chose soit la cause efficiente d'elle-même, ce qui la supposerait antérieure à elle-même, chose impossible. Or il n'est pas possible non plus qu'on remonte à l'infini dans les causes efficientes ; car, parmi toutes les causes efficientes en série, la première est cause des intermédiaires et les intermédiaires sont causes du dernier terme, quoi qu'il en soit du nombre des intermédiaires, qu'ils soient nombreux ou qu'il n'y en ait qu'un seul. D'autre part, supprimez la cause, vous supprimerez aussi l'effet. Donc, s'il n'y a pas de premier dans l'ordre des causes efficientes, il n'y aura ni dernier ni intermédiaire. Or, aller à l'infini dans les causes efficientes, ce serait supprimer la première ; en conséquence, il n'y aurait ni effet dernier, ni cause efficiente intermédiaire, ce qui est évidemment faux. Il faut donc nécessairement supposer quelque cause efficiente première, que tous appellent Dieu."
Que la science ne sache pas encore définir la cause de telle cause N + X ne change rien à l'argument. On n'arrête pas X parce que ça nous arrange, mais parce que s'il n'y a pas un premier X, il n'y a ni N ni personne pour taper cette touche, "ce qui est évidemment faux". Du moins, selon le principe "ainsi présenté".
Salutations,
Seb
Je suis plus nuancé. Ce n'est pas donné un nom à un système que l'on ne comprend pas, mais c'est donner de la cohérence au réel qui sans Un premier moteur immobile, une Cause première incausée, un être nécessaire source de tous les êtres contingents, mettrait une contradiction existentielle au monde qui nous entoure.patlek a écrit : C' est juste pour donner un nom a un systeme que l' on ne comprend pas??, c' est de la pure spéculation.
tu es une preuve de l`existence d`un createur tout puissant. par ton existance mais aussi par tes actes...Laïka a écrit :Peut-on prouver que Dieu existe? Je soutiens que non et suis prêt à en débattre.
Peut-on prouver que Dieu n'existe pas? Je crois que oui, dans une certaine mesure, il est possible de prouver que qu'un certain dieu n'existe pas. Pour ce faire, plusieurs méthodes:
1) Montrer que ladite divinité est fondamentalement auto-contradictoire.
Par exemple, si mon voisin est à la fois au Népal en train de faire de l'escalade et à Rome en train de prendre un café, on a raison de dire que ce "voisin" est inventé de toute pièce.
Si on peut parvenir à montrer que les attributs d'une divinité se contredisent, alors on peut probablement montrer que ce dieu est un mythe.
2) Le rasoir d'Occam
Ce principe, aussi connu sous le nom de "principe de parcimonie scientifique", soutient que l'on ne doit pas faire appel à des entitées non-nécessaires pour expliquer un phénomène.
Il faudrait donc, pour que X existe, qu'on puisse démontrer son inter-agissement avec le monde naturel ET que ces phénomènes ne puissent pas être expliqués par d'autres moyens, en résulte que:
3) Kant et l'existence comme statut et non propriété
Un objet ne peut être définit comme existant. L'existence lui est conférée comme un titre, un statut. Si un dieu ne peut gagner ce statut, il est considéré que son existence n'est pas démontrée, et...
4. Principe de raison suffisante
...que faute de raison suffisante de croire on doit laisser la question en suspens, et ne pas croire, jusqu'à preuve du contraire.
Questions? Commentaires? Des candidats qui veulent relever mon défi?
Ah, et je me souhaite la bienvenue!
NON !!! On ne constate pas qu'il existe des inexistences !Thomas d'Aquin a écrit :«Nous constatons qu’il y a dans le monde des êtres qui peuvent être ou ne pas être ».
1/ Ces êtres ne sont pas contingentsThomas d'Aquin a écrit :Ces êtres contingents portent en eux des déterminations qui les limitent dans leur existence.
1/ la contingence de l'existence n'existe pasThomas d'Aquin a écrit :Dans notre monde, il ‘existe pas d’être purement contingents car le pur possible est voué au néant.
On observe qu'ils existent.Thomas d'Aquin a écrit :Dans les êtres limités qui nous entourent, on observe une part de nécessaire et une part de contingent.
1/ Pourquoi ce qui existe aurait une raison d'exister ?Thomas d'Aquin a écrit :« Or, un être qui peut ne pas exister, ou ne plus exister, doit avoir sa raison d’être dans un autre être ». Car s’il avait sa raison d’être en lui-même, cet être ne cesserait plus jamais d’exister.
Conclusion arbitraire.Thomas d'Aquin a écrit : Donc les êtres contingents dépendent existentiellement d’autres êtres contingents.
On touche au but...Falenn a écrit : NON !!! On ne constate pas qu'il existe des inexistences !
1/ Ces êtres ne sont pas contingents
2/ Ces "déterminations" ne limitent rien, elles définissent l'être.
1/ la contingence de l'existence n'existe pas
2/ le néant (non existence) n'existe pas
3/ le pur possible ?! Kesako ?
On observe qu'ils existent.
Que tu trouves dans ce qui existe une part de nécessaire (à quoi/qui ?) reste à justifier.
non, non, excuse-moi, ton post m'a vraiment intéressé.Gerard a écrit :Tom dit : C'est MOI qui l'avait fait remarqué !
Visiblement mon post n'a intéressé personne.
po grave.
...
Je pense que ce n'est pas un problème d'imagination qui risque de mal interpréter le réel.patlek a écrit :Le néant existe, il ne demande qu' a etre investi par notre imagination.
je ne suis pas si sûr que nous soyons en désaccord, peut-être pas sur la même longueur d'onde surle fond de l'existence. Je ne vois pas, je constate une part d'accidentel, de limité, de possbile, de mouvant, de causé, de perfection, de finalité, dans les êtres qui m'entourent. C'est juste un constat, ensuit commence l'analyse.Falenn a écrit :D'une façon générale (je cesse de détailler ton post), nous ne sommes pas d'accord sur "le fond de l'existence".
Tu vois dans ce qui existe une part d'accidentel, aléatoire, conditionnel, éventuel, fortuit, incertain, indéterminé, occasionnel, possible, subsidiaire (je me suis amusé avec les synonymes de "contingent"), alors que je vois du conséquent.
La notion de "nécessaire" (antonyme de contingent) devient déplacée.
1/ si pas de raison d'être, au sens d'une cause à son existence, il n'existerait pas.Falenn a écrit : 1/ Pourquoi ce qui existe aurait une raison d'exister ?
2/ Le rapport entre l'éternité d'une chose et sa supposée raison d'être reste à démontrer ...
3/Conclusion arbitraire.
Bon, en suivant ton raisonnement, qu'est-ce qui a causé l'existence de dieu alors ?1/ si pas de raison d'être, au sens d'une cause à son existence, il n'existerait pas.
remarque très justeAgnos a écrit :Thomas:Bon, en suivant ton raisonnement, qu'est-ce qui a causé l'existence de dieu alors ?
Je comprends mieux le sens de tes arguments (mauvaise interprétation de ma part du mot "raison").Thomas d'Aquin a écrit : si pas de raison d'être, au sens d'une cause à son existence, il n'existerait pas.
bonsoir, dis ainsi le raisonnement me semble encore plus erroné.Bonjour Patlek,
Le principe de causalité ainsi présenté démontre qu'une cause première est nécessaire, non pas que "tout est causé donc une cause incausée est impossible en vertu de cette phrase". L'on part d'une constatation pour en inférer une conséquence nécessaire. Voici d'ailleurs l'argument présenté par le Thomas d'Aquin original, qui ne commence pas par "tout est causé":
"Nous constatons, à observer les choses sensibles, qu'il y a un ordre, entre les causes efficientes ; mais ce qui ne se trouve pas et qui n'est pas possible, c'est qu'une chose soit la cause efficiente d'elle-même, ce qui la supposerait antérieure à elle-même, chose impossible. Or il n'est pas possible non plus qu'on remonte à l'infini dans les causes efficientes ; car, parmi toutes les causes efficientes en série, la première est cause des intermédiaires et les intermédiaires sont causes du dernier terme, quoi qu'il en soit du nombre des intermédiaires, qu'ils soient nombreux ou qu'il n'y en ait qu'un seul. D'autre part, supprimez la cause, vous supprimerez aussi l'effet. Donc, s'il n'y a pas de premier dans l'ordre des causes efficientes, il n'y aura ni dernier ni intermédiaire. Or, aller à l'infini dans les causes efficientes, ce serait supprimer la première ; en conséquence, il n'y aurait ni effet dernier, ni cause efficiente intermédiaire, ce qui est évidemment faux. Il faut donc nécessairement supposer quelque cause efficiente première, que tous appellent Dieu."
Que la science ne sache pas encore définir la cause de telle cause N + X ne change rien à l'argument. On n'arrête pas X parce que ça nous arrange, mais parce que s'il n'y a pas un premier X, il n'y a ni N ni personne pour taper cette touche, "ce qui est évidemment faux". Du moins, selon le principe "ainsi présenté".
Salutations,
Seb
Salut Falenn,Falenn a écrit : Je comprends mieux le sens de tes arguments (mauvaise interprétation de ma part du mot "raison").
La cause me parait liée à la forme de l'existence, pas à l'existence elle-même.
L'existence est un fait constaté (car j'existe), alors que la forme que l'existence prend, celle par laquelle elle se manifeste, par laquelle elle peut être appréhendée, cette forme est conséquente à ...
Je bute sur ta notion de "nécessaire"
bien sûr que des causes peuvent avoir des effets qui eliminent les effets d'autres causes.stephane a écrit :seb écrit bonsoir, dis ainsi le raisonnement me semble encore plus erroné.
En parlant aisni de cause et d'effets, vous semblez Seb et Thomas affirmer pouvoir déduire que le nombre de causes au rang N-1 et plus petit que le nombre de causes au rang N. Or, des causes peuvent avoir pour effet d'éliminer les effets d'autres causes. Je ne peux donc pas établir qu'il existe une cause et une seule préalable à toutes les autres.
Nous en avions également discuter dans un autre forum :Falenn a écrit :Attention à la définition du déisme (j'y tiens !) : ne pas oublier qu'en dehors de la notion d'absence de dogme, Kant a apporté une nuance de taille entre théisme (croyance en un dieu personnel) et déisme (croyance en un dieu impersonnel).
Bien à toiÀ la fin du XVIIe siècle, et au XVIIIe siècle, bon nombre d'écrivains en Angleterre (et aussi en France) se parent du titre de "déistes"; ils voulaient surtout par là se garantir contre l'accusation d'athéisme, universellement redoutée. Leurs doctrines sont d'ailleurs assez diverses; ils ne s'accordent que dans l'admiration pour la physique newtonienne et l'hostilité contre la Révélation, protestante ou catholique. Ce dernier trait les fit appeler dans les controverses du temps des "free-thinkers", des libres penseurs.
John Toland (1670-1722) en est le premier représentant.
C'est bien de la récurrence dont je parle, pour aboutir à une cause fondamentale; il te faut admettre et éliminer les causes constatées or tu es dans l'incapacité de savoir le nombre de causes nécessaires pour que l'être soit, tu ne peux que conclure à : il faut au moins une cause et non il y a une cause et une seule.bien sûr que des causes peuvent avoir des effets qui eliminent les effets d'autres causes.
Il ne s'agit dans l'analyse de la causalité de voir toutes les causes, mais de chercher la cause fondamentale qui permet à tel être d'être ce qu'il est. Et ensuite tu raisonnes par récurrence...
Il peut y avoir une infinité de causes que tu ne peux détecter et ton raisonnement se contente de les rejeter et non de démontrer qu'elles sont une.Que la série soit finie ou infinie, il faut alors trouver une cause à la série toute entière pour expliquer son existence.
Non, je ne peux aboutir qu'à Il existe au moins une cause incausée. Et au moins une cause n'est pas la réponse que je cherche.Si tu veux être cohérent, il te faut postuler une cause incausée...
Tu devrais t'attarder à ce qui distingue les êtres les uns des autres et l'inexistant de l'existant. Tu remarqueras qu'à partir de là, pour que ce qui existe se distingue de ce qui n'existe pas (ou pas encore) et pour que les êtres se distinguent les uns des autres, il n'y a que deux solutions :A suivre, car je ne suis pas sûr que c'est cela que tu remets en cause dans la problématique de la causalité.
A plus de lire tes remarques
amicalement
tom J-2
j'ai oublié de préciser, une photo sans flashSaladin1986 a écrit :c'est faux car on verrai des oirs plus clair ou plus foncé
Et une panthere noir ne dort jamais sur du charbon
En effet, il y a un rapport entre chaque preuve, puisque chacune étudie un aspect de l'être, des êtres qui nous entourent. Mais l'argument de fond se retrouve dans chacune des preuve. Demain j'essaierai de donner ma synthèse, au moins ce qu'il me semble en avoir compris. Votre avis me sera des plus utiles pour continuer mes petites recherches sur cette question qui me paraît sur-essentielle.patlek a écrit :En fait, c' est juste la reproduction de la preuve précédente adapté a "la vie".
Je sais pas si le systeme est adaptable a tout, on verrat les prochaines preuves
"L' etre parfait" n' existe pas.
Sinon, pour le reste, c' est l' évolution, aprés , tu t' engage sur un terrain "Intelligent Design", sauf que l' espéce humaine a de forte chance d' avoir vu son éclosion rendu possible par l' extinction des dinosaures. Si ceux ci n' avait pas été victimes d' une extinction, du semble t' il a un astéroide, l' espece humaine, les mamiféres, n' aurait pas eut un terrain trés favorable.
L' évolution aurait aboutit ailleurs.
la couleur noire est-elle absence de couleur, absence de réfléxion lumière, néant relatif à la couleur, ou bien couleur à part entière ?florence_yvonne a écrit : j'ai oublié de préciser, une photo sans flash
Tu as raison de dire que la preuve par la causalité ne permet que d'arriver à une Cause Première incausée. Par déduction logique, on peut arriver à compléter les attributs de cet Etre cause de toute série causale : unité, toute-puissance, intelligence, volonté, esprit.stephane a écrit :thomas d'aquin écrit C'est bien de la récurrence dont je parle, pour aboutir à une cause fondamentale; il te faut admettre et éliminer les causes constatées or tu es dans l'incapacité de savoir le nombre de causes nécessaires pour que l'être soit, tu ne peux que conclure à : il faut au moins une cause et non il y a une cause et une seule. Il peut y avoir une infinité de causes que tu ne peux détecter et ton raisonnement se contente de les rejeter et non de démontrer qu'elles sont une. Non, je ne peux aboutir qu'à Il existe au moins une cause incausée. Et au moins une cause n'est pas la réponse que je cherche.
Tu devrais t'attarder à ce qui distingue les êtres les uns des autres et l'inexistant de l'existant. Tu remarqueras qu'à partir de là, pour que ce qui existe se distingue de ce qui n'existe pas (ou pas encore) et pour que les êtres se distinguent les uns des autres, il n'y a que deux solutions :
-soit tout être apparaît de lui-même en étant distincte du reste
-soit un être et un seul
La perfection est subjective. Quels sont tes critères ? Quelle en est ta définition ?Thomas d'Aquin a écrit : «Il y a dans le monde des êtres plus ou moins parfaits » .
Tu sembles estimer que + une structure est complexe + elle tend vers une perfection.De plus, la perfection apparaît plus grande si l’on passe du minéral au végétal, du végétal à l’animal, de l’animal à l’homme.
La "perfection" n'est pas une chose que l'on peut donner mais l'évaluation constatée d'une chose.Si un être pouvait se donner à lui-même une perfection, il pourrait se la donner toute entière, sans réserve aucune.
Des degrés à la perfection? La perfection c'est pas binaire? on est parfait ou on ne l'est pas, c'est comme l'infini, on peut pas être plus infini qu'un autre.1. «Il y a dans le monde des êtres plus ou moins parfaits » . En effet, l’intelligence permet d’observer des différences (taille, détermination, complexification, perfection) entre tous les êtres qui nous entourent et de les classer. Tout être différencié possède à des degrés divers quelques aspects de perfection. : l’existence, qui déjà le met au-dessus du néant ; l’unité, par laquelle il se distingue de ce qui lui est étranger ; la vérité, car elle exprime une idée, une loi naturelle ; le bien, au moins celui qui est propre à la réalisation de sa nature ordonnée à son existence. De plus, la perfection apparaît plus grande si l’on passe du minéral au végétal, du végétal à l’animal, de l’animal à l’homme. Et chacun de ces mondes compte lui-même des degrés divers et multiples de complexité et de perfection.
Non Thomas je n'ai pas dit ça. J'ai dit que toute tes preuves aboutissent à au moins une cause. Or, ce que nous cherchons c'est une cause et une seule. Dieu est un, c'est suffisant pour le chercher.Tu as raison de dire que la preuve par la causalité ne permet que d'arriver à une Cause Première incausée.
Nous n'avons pas besoin d'attributs, nous recherchons la solution unique au problème posé. Tes démonstrations n'aboutissent à un être, une cause, un moteur unique mais à l'affirmation qu'il y a au moins un moteur, une cause. Au moins un veut dire qu'il peut en avoir plus.Par déduction logique, on peut arriver à compléter les attributs de cet Etre cause de toute série causale : unité, toute-puissance, intelligence, volonté, esprit.
Au contraire la démonstration par le verbe, le nom permet d'affirmer que l'homme n'a pu parler de Dieu que si Dieu s'est révélé. Ce qui nous autorise aujourd'hui à en parler sans en connaitre la nature.Mais je reconnais que savoir cela de Dieu reste très insuffisant pour le coeur et même la raison. J'aurai envie de dire : c'est déjà pas mal en l'absence d'une révélation venant de lui.
Je ne suis pas sûr que tu ais compris mon message.J'attends vivement tes remarque sur ma synthèse de samedi 28, car en effet, il me semble développer ta dernière idée. La causalité n'est qu'un cas particulier de ce que tu mets en valeur à la fin de ton message.
A ce rythme là, les elfes existent, les vampires existent, Neptune, on peut en discuter donc il existe... etc...Au contraire la démonstration par le verbe, le nom permet d'affirmer que l'homme n'a pu parler de Dieu que si Dieu s'est révélé
Je ne vais pas revenir sur ce type confusion.A ce rythme là, les elfes existent, les vampires existent, Neptune, on peut en discuter donc il existe... etc...
Je pense au contraire qu'il est bon de savoir ce qui les différencie.Ce serait bien de pas meler imaginaire et réalité pour n' en faire qu' un bloc.
Elfe: créature humanoide provenant des anciennes mythologies d'europe du nord, vivant dans les bois et pratiquant le tir-à-l'arc. On en retrouve aujourd'hui différentes interprétations, de la petite créature soumise au sorcier (Harry Potter...) à la race noble (Tolkien...).stephane a écrit :patlek écrit Je ne vais pas revenir sur ce type confusion.
Mais je suis sûr que tu es capable de me donner la définition exacte d'un elfe, d'un vampire. Je pense au contraire qu'il est bon de savoir ce qui les différencie.
salut Zafx,zafx a écrit :Salut tout le monde.
Salut Tom.
Je suis déçu, je croyais que t'attendrais le 28 pour donner tes preuves?
Bon, j'ai lu la preuve par les degrés et là encore je suis déçu. Je m'arrêt à la première proposition: Des degrés à la perfection? La perfection c'est pas binaire? on est parfait ou on ne l'est pas, c'est comme l'infini, on peut pas être plus infini qu'un autre.
En plus, qu'est-ce qui te permet de dire que le degré de perfection est plus grand entre un animal et un végétal?
Et qu'est-ce qui te permet de distinguer l'humain de l'animal? L'humain est un animal.
Et le bien, c'est l'ordre? Dans le domaine politique au moins, cela ne se vérifie pas...
L' homme n' est pas plus parfait que l' animal. C' est une pure vue de l' esprit cette affirmation. Il se fait battre par exemple sur la longévité.L'homme est plus parfait que l'animal par sa capacité à dire JE, à penser, à vouloir, à aimer, à faire dans un acte libre et communicable...
Salut Falenn,Falenn a écrit : La perfection est subjective. Quels sont tes critères ? Quelle en est ta définition ?
Tu sembles estimer que + une structure est complexe + elle tend vers une perfection.
Je dirai que + une structure est complexe + elle tend à se manifester, à influer sur les autres structures mais aussi à subir leur influence.
La "perfection" n'est pas une chose que l'on peut donner mais l'évaluation constatée d'une chose.
Qu'est-ce qu'une perfection non entière (puisque tu évoques la perfection toute entière) ?
Si un être avait le pouvoir de, il ferait, à condition qu'il ait l'envie.
C' est absolument pas imparable logiquement, tu introduis un parametre arbitrairement : dieu, mais tu peux parfaitement le retirer, sur simple décision.Sur la perfection, Zafx a fait très justement remarqué, si j'ai bien compris qu'être parfait, de soi, n'admet pas de degré... sauf si l'on reçoit une part de perfection d'un autre... et ainsi de suite jusqu'à la perfection absolue qui est Dieu (pour faire vite, mais c'est bien cela, et c'est imparable logiquement).
Salut Stéphane,stephane a écrit :thomas d'aquin écrit Non Thomas je n'ai pas dit ça. J'ai dit que toute tes preuves aboutissent à au moins une cause. Or, ce que nous cherchons c'est une cause et une seule. Dieu est un, c'est suffisant pour le chercher. Nous n'avons pas besoin d'attributs, nous recherchons la solution unique au problème posé. Tes démonstrations n'aboutissent à un être, une cause, un moteur unique mais à l'affirmation qu'il y a au moins un moteur, une cause. Au moins un veut dire qu'il peut en avoir plus. Au contraire la démonstration par le verbe, le nom permet d'affirmer que l'homme n'a pu parler de Dieu que si Dieu s'est révélé. Ce qui nous autorise aujourd'hui à en parler sans en connaitre la nature. Je ne suis pas sûr que tu ais compris mon message.
Au 28.
Vrai si tu mets la perfection dans la longévité quantitative.patlek a écrit : L' homme n' est pas plus parfait que l' animal. C' est une pure vue de l' esprit cette affirmation. Il se fait battre par exemple sur la longévité.
Thomas, la perfection est un point de vue subjectif, on ne peut rien en tirer dans l'absolue.Vrai si tu mets la perfection dans la longévité quantitative.
Si tu met la perfection dans l'abstraction, la contemplation artistique, dans le libre-arbitre, on en rediscute...
Tu ne manges pas d'homme, enfin je crois. Si tu penses que l'animal est aussi parfait que l'homme, arrête de manger de la viande. Si tu penses que les végétaux sont aussi parfait que toi, arrête de manger de la salade. Si... Non cela devient vraiment un crime contre l'univers de l'utiliser pour ton confort et ta survie...
Salut Patlek,patlek a écrit : C' est absolument pas imparable logiquement, tu introduis un parametre arbitrairement : dieu, mais tu peux parfaitement le retirer, sur simple décision.
Là, tu n' es absolument plus dans le domaine des preuves. Tu es dans le domaine de l' affirmation culturelle.
le constat de l'imperfection n'est qu'une manière de prouver l'existence de la perfection.patlek a écrit :Va dans un hospice, ou un hopital, ou en soin palliatif... tu verras la perfection...
Je t' assures, là tu es parti pour rien prouver du tout.
En effet, la photosynthèse montre qu'une plante est plus complexe et plus parfaite qu'un cailloux.stephane a écrit :thomas d'aquin écrit Thomas, la perfection est un point de vue subjectif, on ne peut rien en tirer dans l'absolue.
Tu es toi-même une très très imparfaite étoile. Du point de vue végétal, ta photosynthèse est plus que médiocre.
Totalement faux, il n'y rien de tel.Thomas d'Aquin a écrit :
PREUVE DE L’EXISTENCE DE DIEU PAR LA FINALITE
1. «Dans chaque être de notre monde, il y a une loi, une structure, une finalité, inscrite dans sa nature ».
excusepatlek a écrit :Je dis c' est culturel parce que tu en viens directement au dieu religieux, et avec des caratéres tres antropomrophiques;pour preuve:
"Plus finement, Dieu veut, Dieu pense, Dieu aime, dans un instant de puissance éternelle en dehors du temps et de l'espace, en tant qu'acte pur et parfait d'existence. Là, on commence à approcher un petit peu une juste notion de Dieu. "
Toi tu approche sans doute, pas moi.... donc rien de prouvé pour le moment. juste de la pure spéculation.
(tu peux regardé en plus le lien plus haut sur l' intelligent désign, çà casse ton systéme)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligent_design
En introduisant une explication externe, le Dessein intelligent ne respecte pas non plus un autre principe scientifique, celui du Rasoir d'Occam, car il crée pour expliquer un phénomène une entité supplémentaire sans que cela apporte sur celui-ci de lumière supplémentaire en l'état (ce rasoir est cependant à double tranchant, car c'est celui que la Faculté de médecine opposait à l'hypothèse de Louis Pasteur sur les microbes, ou les géologues jusqu'au milieu des années 1960 a la théorie de la dérive des continents).
excuse, même si vraiment plus le tempsLaïka a écrit : Totalement faux, il n'y rien de tel.
Des "lois" scientifiques, je veux bien. Des "finalités", ca c'est de la théologie et ca n'a plus rien à voir avec de la science.si tu penses ça, faut arrêter les sciences qui ne passent leur temps qu'à constater l'existence de loi, de finalité de structure dans la matière.
Le problème est que d'après ce que je comprends de tes explications tu te situes en dehors du monde que tu regardes or, je considère que j'en fait partie. La première cause à laquelle tu devrais t'interesser est celle qui te fait chercher, constater et admettre qu'il existe une cause. Cette réflexion là n'apparaît pas dans ton propos.Peut-être que si tu appliques la notion de Verbe et de nom aux êtres causés qui sont nommés et causés par le verbe qui précise leur existence et en associant cette série d'êtres causés à un verbe plus général et absolu engendrant les êtres qui nous entourent,
alors nous arriverons à mieux communiquer sur une base commune ?
Nul besoin de concept.en fait, je suis un peu perdu. Tu m'emmènes en terre inconnue et j'ai perdu la boussole... mais j'ai confiance que tu me laisseras pas tomber dans cette forêt de concepts.
Désolé, c'est vrai que j'aurais dû lire les post avant de repondre.Si tu as un peu de temps, tu peux revenir un peu en arrière où l'on voit que j'ai bien promis de donner "ma" preuve le 28. En attendant, j'ai simplement depuis 5 jours, donné un résumé de chacune des preuves de l'existence de Dieu formulées par St Thomas d'Aquin et comment je les ai comprises (j'ai repris en la retravaillant une petite étude personnelle que j'avais faite il y a une dizaine d'années). Depuis lundi, on a droit à une preuve par jour. J'espère que ça va pas trop vite.
"je crois que oui" - commencer une démonstration par l'affirmation d'une opinion personnelle, n'est-ce pas déjà affaiblir sa démonstration ?Laïka page 1 : Peut-on prouver que Dieu n'existe pas? Je crois que oui, dans une certaine mesure, il est possible de prouver que qu'un certain dieu n'existe pas.
Pour que ces attributs soient contradictoire, il faut déterminer le cadre dans lequel ils le sont. Existe-t-il des circonstances dans lesquels ces attributs ne seraient pas en contradictions ? En physique, le principe d'intrication a démontré que deux particules peuvent être localisée au même endroit et au même moment, et que deux particules peuvent être parfaitement synchrone sans qu'une "communication" soit possible entre elles. Le principe d'intrication a été prouvé par une expérience scientifique célèbre. Ce qu'implique cette expérience est que l'espace et le temps n'existe pas en mécanique quantique. La mécanique classique découle de la mécanique quantique, sans que l'on puisse unifier ses deux domaines de la physique. Leur existence est contradictoire. Doit-on en conclure que nous n'existons pas ?Laïka page 1 : Si on peut parvenir à montrer que les attributs d'une divinité se contredisent, alors on peut probablement montrer que ce dieu est un mythe.
C'est la démonstration même de l'attribut de simplicité de Dieu qui démontre sa perfection. Dieu n'est pas composé. Sa seule caractéristique est l'existence par opposition à la non-existence.arnold.jack a dit dans un autre forum : ....Tout ce qui est composé est voué à la destruction... poursuivez votre fin dans la sobriété “
Je ne suis pas convaincu. Si la perfection devait être la plus grande complexité tendant vers l'infini, cela signifierait que l'homme ferait partie de Dieu, puisqu'une étape dans cette complexité tendant vers l'infini. Dieu ne définirait plus l'homme, mais c'est l'homme qui définirait Dieu puisque le précédent dans le "devenir" vers l'infinie complexité.Thomas d'Aquin a écrit :En effet, la photosynthèse montre qu'une plante est plus complexe et plus parfaite qu'un cailloux.
quel intérêt y a t-il à être rose quand ont est invisiblepatlek a écrit :A coup d' affirmartions gratuite comme çà, on peu aller loin, et tout prouver...
y compris La Licorne Rose Invisible.
je ne vois en quoi l'existence de la finalité te pose un problème ?patlek a écrit :Dis donc, la preuve par la finalité, c' est vraiment la pire des preuves. 9à installe dés le départ le postulat auquel tu devrais, si tu veut démontrer, arriver en conclusion.
Tu pose quaziment ta conclusion dés le départ. Evidement, çà ne eut pas fonctionner.
Rien ne dis qu' il y a une finalité, un but.
Donc, tu te convainc toi meme, mais a mes yeux, tu n' as toujours rien prouver.
Le probléme, c' est l' affirmation qu'il y a un but, avec la notion de projet, d' objectif, de désir, çà c' est gratuit comme affirmation.je ne vois en quoi l'existence de la finalité te pose un problème ?
vite fait entre 2 rdvpatlek a écrit :Tu as oublié ceux qui ne sont plus, qui ont été, et ceux qui ne sont pas et qui seront. (faut faire complet)
D'abord, il n'y pas réellement composition d'être et de non-être dans les êtres, mais bien composition de puissance et d'acte, la puissance n'étant pas le non-être mais bien capacité déterminée à recevoir l'être.Tom a écrit :Une composition d’être et de non-être, même relatif l’un à l’autre, est rigoureusement impossible. On ne peut pas être et ne pas être sous le même rapport. Mais catastrophe, car c’est le cas de tous les êtres limités qui nous entourent. Alors comment expliquer l’existence des êtres limités qui peuplent l’univers et sortir de ce paradoxe, comment rendre compte de la cohérence interne des êtres apparemment contradictoires, ayant en eux-mêmes, un principe d’être relatif et un principe de non-être relatif
Tom, Tom, Tom ...Thomas d'Aquin a écrit :Donc, nous sommes entourés d’existants limités qui sont composés d’un acte d’être et de limites, c’est-à-dire, d’être relatif et de non-être relatif.
Mais là, ça va pas du tout ! L’être et le non-être, même relatif, ne peuvent pas « cohabiter ». Une composition d’être et de non-être, même relatif l’un à l’autre, est rigoureusement impossible. On ne peut pas être et ne pas être sous le même rapport. Mais catastrophe, car c’est le cas de tous les êtres limités qui nous entourent.
limiter l'univers aux verbe humain, c'est cela qui est limitéstephane a écrit :C'est quand même marrant, Thomas tu ne comprends toujours pas le raisonnement par le Verbe, le nom.
Or quand tu nommes un être tu en définis bien ses limites, et ces limites sont précisemment là où commencent les autres êtres.
L'univers n'est pas limité, c'est ce que tu connais de lui qui l'est.limiter l'univers aux verbe humain, c'est cela qui est limité
voila qui est en opposition avec tout ce que tu nous à dit jusqu'a maintenant. tu viens de prendre un virage à 360° dans ton discoursstephane a écrit :florence_yvonne écrit L'univers n'est pas limité, c'est ce que tu connais de lui qui l'est.
Non Florence, c'est uniquement parce que tu ne saisis ce que je dis.voila qui est en opposition avec tout ce que tu nous à dit jusqu'a maintenant. tu viens de prendre un virage à 360° dans ton discours
pas le mien, non ,mon monde est infini sur la distance et dans le temps.stephane a écrit :florence_yvonne écrit Non Florence, c'est uniquement parce que tu ne saisis ce que je dis.
Le monde dans lequel tu vis et plus petit que le monde.
Ton monde se limite à ce que tu nommes. Il existe des choses que tu ne nommes pas, et comme tu ne les nommes pas, elles n'existent pas pour toi. Les quasars n'existaient pas pour nous avant qu'on les nomme. C'est bien par le Verbe que tu affirmes que ce qui t'entoure existe. Par conséquent, ce à quoi tu ne donnes pas de nom n'existe pas.
S'il est infini alors ce ne peut être le tien à moins que tu sois toi-même infini sur la distance et dans le temps.pas le mien, non ,mon monde est infini sur la distance et dans le temps.
mon corps de chair est fini est périssable, mon esprit est infini et éternel, créé à l'image de celui de Dieu.stephane a écrit :florence_yvonne écrit S'il est infini alors ce ne peut être le tien à moins que tu sois toi-même infini sur la distance et dans le temps.
Si tu es pareille à ce monde, tu es lui et il est toi et puisque tu dis le contraire alors tu mens, ton monde est fini et il mourra avec toi.
Salut Dinish,dinish a écrit :bonjour
g pas lu les 40 pages du débat aussi excusez moi si je suis hors sujet.![]()
en tant qu'agnostique et positiviste, pour qu'une théorie soit considérée comme vraie, il faut non seulement qu'elle soit validée par le raisonnement mais encore qu'elle soit vérifiée expérimentalement.
Il va de soi que toute expérience contredisant une théorie entraîne la remise en question de la théorie.
la théorie de la relativité est un bon exemple de théorie complètement invraisemblable mais validée par l'expérience.
donc même si par un raisonnement plus ou moins tortueux, on arrive à la conclusion que Dieu existe ( ou n'existe pas ) il reste à trouver la confirmation expérimentale.
jusqu'à présent, je l'attends toujours
j'aurai pas dit mieux.florence_yvonne a écrit : mon corps de chair est fini est périssable, mon esprit est infini et éternel, créé à l'image de celui de Dieu.
Avant d'aller dormir, un dernier message pour notre chère Flo,florence_yvonne a écrit :peut-être que si Dieu n'a pas voulu qu'adam goûte à la connaissance, c'est pour lui éviter de passer plus de temps à le théoriser qu'à l'aimer ?
le croyant n'a pas besoin de preuve de l'existence de Dieu, car celui si impregne son coeur et son ame. il suffit de regarder à l'intérieur de soi pour retrouver la parcelle de lui-même que Dieu à déposer en chacun de nous.Thomas d'Aquin a écrit : Avant d'aller dormir, un dernier message pour notre chère Flo,
Le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal est un fruit spirituelle introuvable dans la nature mais qui se trouve au fond de ton coeur.
Manger de ce fruit spirituel, c'est vouloir connaître le bien ou le mal, sans s'occuper des autres ni de Dieu. C'est se faire le seul référent, le centre du monde et de l'histoire.
Si j'ai envie de dire que tricher, c'est bien, je le fais et puis c'est tout.
Si j'ai envie de dire que rendre service c'est mal, je le fais pas. Je fais ce que je veux, quand je veux, où je veux sans voir les conséquences de mes actes à long terme.
Mais tu as raison, découvrir l'existence de Dieu par un raisonnement ou même une illumination métaphysique, n'est pas contraignant pour aimer Dieu (ce qui est le plus important finalement).
Prouver l'existence de Dieu est un feu de paille sans intérêt si cela ne débouche pas sur une relation d'amour personnelle avec Lui.
amicalement
tom
Il n'y aucun idéalisme chez moi mais un simple constat je n'ai aucun nom pour la végétation qui éventuellement pousse sur d'autres planètes; cette végétation n'existe donc pas. Il y a plus proche de moi, un grand nombre de mots du dictionnaire que je n'utilise pas qui désigne des choses dont je n'ai pas idée elles n'existent donc pas pour moi. Mon monde est celui que je nomme.j'aurai pas dit mieux.
Stéphane, je crains que tu sombres petit à petit dans l'idéalisme (ton esprit créant le monde qui t'entoure). J'espère me tromper.
En fait, vous retenez que ce que vous voulez retenir, j'ai dit mon monde est plus petit que le monde qui existe; car mon monde se limite à que j'en connais, ce que je nomme. L'egocentrisme serait de dire rien ne peut exister sans moi, moi je dis rien n'existe si je ne l'ai pas nommé or pour que je nomme il faut que cela existe avant donc que cela ait été nommé avant moi et par un autre.Non, vraiment le monde existe en dehors de moi ! c'est un truc humain de se faire le centre de tout, de se croire indispensable à l'existence du monde.
Nous avons effectivement le pouvoir de créer et de nommer; problème sommes-nous capable de nous nommer nous-même. L'homme ignore bien qui il est.On a quand même une propension à se faire Dieu qui fait froid dans le dos : "vous serez comme des dieux". Tu me diras que c'est comme cela depuis le début de l'humanité.
Nous devons avant tout être humble et accepter cette humilité.Je pense pour parler plus sérieusement qu'en effet nous sommes fait pour être divinisé. Mais cela ne se fait pas par l'orgueil, la force, en prenant l'énergie divine par un non à Dieu, mais en recevant humblement, comme un enfant le cadeau de la divinisation.
Excusez je m'égare un peu du sujet, il vaut mieux que j'aille me coucher
à plus
amicalement
tom
Salut Stéphane,stephane a écrit :thomas d'aquin écrit Il n'y aucun idéalisme chez moi mais un simple constat je n'ai aucun nom pour la végétation qui éventuellement pousse sur d'autres planètes; cette végétation n'existe donc pas. Il y a plus proche de moi, un grand nombre de mots du dictionnaire que je n'utilise pas qui désigne des choses dont je n'ai pas idée elles n'existent donc pas pour moi. Mon monde est celui que je nomme.
En fait, vous retenez que ce que vous voulez retenir, j'ai dit mon monde est plus petit que le monde qui existe; car mon monde se limite à que j'en connais, ce que je nomme. L'egocentrisme serait de dire rien ne peut exister sans moi, moi je dis rien n'existe si je ne l'ai pas nommé or pour que je nomme il faut que cela existe avant donc que cela ait été nommé avant moi et par un autre. Nous avons effectivement le pouvoir de créer et de nommer; problème sommes-nous capable de nous nommer nous-même. L'homme ignore bien qui il est. Nous devons avant tout être humble et accepter cette humilité.
A plus
bonjour Thomas, j'ai hier au soir une révélation, une meilleure explicationSalut Stéphane,
merci pour l'éclairage et la distinction entre "mon monde" et "le monde". Car en effet pour que tu puisses nommer les choses que tu découvres et qui deviennent ton monde, il faut qu'elle ait une existence qui précède ton acte de reconnaissance de leur réalité.
Tu n'es donc pas idéaliste au sens philosophique du terme. Et même si l'homme ignore qui il est, il existe malgré tout puisqu'il se pose la question et même s'il ne se la posait pas.
A plus
tom
Au commencement était le Verbe et le Verbe était tourné vers (ou auprès de) Dieu et le verbe était Dieu. Il était au commencement tourné vers Dieu. Tout fut par lui, et rien de ce qui fut, ne fut sans lui.stephane a écrit :thomas d'aquin écrit bonjour Thomas, j'ai hier au soir une révélation, une meilleure explication
de l'existence du Verbe.
Le schéma en est simple et compréhensible par tous. Voilà :
Je schématise tout objet par une ligne droite
Ces droites ne peuvent, les unes par rapport aux autres, admettre que deux états.
1) Elles ne se rencontrent jamais.
2) Elles se rencontrent en un point au moins deux à deux
PAS DE PB POUR L'INSTANTstephane a écrit :Bonsoir Thomas, avant de passer à l'analogie. Je te demande de considérer le raisonnement schématiquement rapporté à des droites.
1) Tout objet est vu comme une droite (une ligne droite)
2) Puisque tu perçois différents objets, il y a donc des droites distinctes
3) Pour que ces lignes droites soient distinctes, c'est qu'elles sont :
-Parallèles
-Sécantes en un point deux à deux.
Es-tu d'accord déjà avec ça ?
Ok, voilàPAS DE PB POUR L'INSTANT
mon niveau de math est jusque là largement suffisant.
je me demande où tu veux en venir....
amicalement
tom
pour l'instant, à mon sens, en logique ça tient parfaitementstephane a écrit :Thomas d'aquin écrit Ok, voilà
Etudions le premier cas, les droites sont parallèles.
Ces droites sont donc toutes distinctes les unes des autres en tout point et à tout moment.
Ce qui stipule, qu'elles ont toujours été distinctes. Et si elles sont depuis toujours distinctes, elles n'ont pu apparaitre que d'elles-mêmes, elles ne sont issues de rien qui leur soit commun.
Avec encore ici, deux cas, soit elles sont toutes apparues au même moment, soit à des instants différents.
Dans le premier cas, chaque droite connait sa propre identité et ignore l'existence des autres droites ne pouvant et ne les ayant jamais rencontrées.
Dans le second cas; toute droite est alors contrainte de connaitre l'identité de toutes les autres (en plus de leur propre identité (ce que j'appelle Nom)) pour leur être totalement distincte.
Pour ma conclusion du cas 1) j'en reviens à mon analogie première, les objets sont des droites :
J'en conclus ici, que si tous les objets sont différents les uns des autres(comme je le constate) c'est donc qu'ils existent depuis toujours et ne sont issus de rien d'autre que d'eux-mêmes, ils connaissent leur propre identité (leur nom, ce qui les caractérise) qu'ils ignorent l'existence de tous les autres ou ils connaissent l'identité des autres objets qu'ils ne peuvent pas être s' ils n'existent pas depuis toujours.
Es-tu d'accord avec ce raisonnement ?
Je démontrerai après que le parallèlisme de ces droites est impossible et donc que seul le cas où les droites son sécantes est vrai.
Stephane,stephane a écrit :Thomas d'aquin écrit Ok, voilà
Etudions le premier cas, les droites sont parallèles.
Ces droites sont donc toutes distinctes les unes des autres en tout point et à tout moment.
Ce qui stipule, qu'elles ont toujours été distinctes. Et si elles sont depuis toujours distinctes, elles n'ont pu apparaitre que d'elles-mêmes, elles ne sont issues de rien qui leur soit commun.
Avec encore ici, deux cas, soit elles sont toutes apparues au même moment, soit à des instants différents.
Dans le premier cas, chaque droite connait sa propre identité et ignore l'existence des autres droites ne pouvant et ne les ayant jamais rencontrées.
Dans le second cas; toute droite est alors contrainte de connaitre l'identité de toutes les autres (en plus de leur propre identité (ce que j'appelle Nom)) pour leur être totalement distincte.
Pour ma conclusion du cas 1) j'en reviens à mon analogie première, les objets sont des droites :
J'en conclus ici, que si tous les objets sont différents les uns des autres(comme je le constate) c'est donc qu'ils existent depuis toujours et ne sont issus de rien d'autre que d'eux-mêmes, ils connaissent leur propre identité (leur nom, ce qui les caractérise) qu'ils ignorent l'existence de tous les autres ou ils connaissent l'identité des autres objets qu'ils ne peuvent pas être s' ils n'existent pas depuis toujours.
Es-tu d'accord avec ce raisonnement ?
Je démontrerai après que le parallèlisme de ces droites est impossible et donc que seul le cas où les droites son sécantes est vrai.
J'attendrai ...Thomas d'Aquin a écrit :Je n'oublie pas Lumen, Falenn et zafx, mais manque de temps pour bien répondre. J'y pense tous les jours et dès que j'ai un moment de libre suffisamment important je m'y mets, promis.
Ok,pour l'instant, à mon sens, en logique ça tient parfaitement
je crois voir où tu veux en venir
cela ressemble à la notion de causalité au niveau ontologique, j'ai l'impression...
à plus
tom
si je comprends bien, tu appliques le principe de causalité confronté au principe d'identité, à ta personne qui pense et tu arrives au Verbe.stephane a écrit :thomas d'aquin ecrit Ok,
Les droites (schématisant tout ce qui existe) ne peuvent être parallèles.
Je fais face à un paradoxe, moi. Dans mon schéma, l'humain est un de ces droites, or je ne sais qui je suis, je ne suis pas apparu en connaissant ma propre identité ni celles de tout ce qui existe. Ce qui s'oppose radicalement à la conclusion du cas 1).
Donc, je dois considérer le cas où toutes les droites sont en fait sécantes.
Ces droites ne peuvent connaitre leur identité (ce qui les caractérise) puisqu'il il y a au moins un point où ce qu'elles sont ne leur est pas spécifique.
Cependant, ces droites existent et sont différentes les unes des autres; elles ont donc une identité. Ne pouvant être née d'elles-mêmes; leur identité ne peut venir que d'autre chose. Cette autre chose que j'appelerai, allez par provocation verbe.
Là nous avons encore deux cas.
-Un seul verbe confère à toutes les droites leur identité
-Plusieurs verbes confèrent à ces droites leur identité
Le deuxième cas est en fait impossible, puisqu'il nous replace dans un nouveau parallèlisme. Tous les verbes doivent tous se connaitre et connaitre toutes les droites pour conférer de nouvelles identités que les autres verbes n'ont pas déjà créées.
Alors, la seule solution est qu'il n'y a qu'un Verbe. Ce Verbe né de lui même, connait sa propre identité et permet à tout ce qui existe d'en avoir une.
Es-tu d'accord ?
merci de ta patienceFalenn a écrit : J'attendrai ...
j'ai la flemme de revoir la discussion. Peux-tu me repréciser ce qui te choque ou pour toi ne prouve rien dans mon essai de preuve.patlek a écrit :Bon, on est au 31, et a mes yeux, rien n' a été prouvé. (Je suis déçu))
Il n'y a aucun principe de causalité dans mon raisonnement. Je ne tiens compte que du fait que les objets qui existent sont différents les uns des autres, la cause de leur existence m'indiffère.si je comprends bien, tu appliques le principe de causalité confronté au principe d'identité, à ta personne qui pense et tu arrives au Verbe.
Heu... Je l'ai fait mais vous ne semblez pas comprendre. Comme je l'ai dit, j'ai schématisé mon raisonnement en parlant de droites qui en devient à mon sens plus clair.Cela tient. Mais c'est un peu tiré par les cheveux. Tu peux tout à fait utiliser le même raisonnement mais sans l'analogie en scrutant la logique interne de ce qui existe autour de toi.
Personnellement, les contradicteurs pointilleux me feraient plaisir, je pourrai alors savoir si mon raisonnement est juste ou s'il faut le paufiner, voire au pire l'abondonner.Tu éviteras les contradicteurs pointilleux qui te soupçonneront de tout regarder en fonction de toi et de t'accuser de subjectivisme, alors que comme tu me l'a montré, tu pars du réel, de toi en tant qu'être réel et pensant.
De même. A plus.à plus
tom
stephane a écrit :thomas d'aquin écrit Il n'y a aucun principe de causalité dans mon raisonnement. Je ne tiens compte que du fait que les objets qui existent sont différents les uns des autres, la cause de leur existence m'indiffère.
.
c'est ça que j'appelle le principe de causalité dans ton raisonnementNe pouvant être née d'elles-mêmes; leur identité ne peut venir que d'autre chose.
M'ouais, excepté que tu admets le principe de causalité dans ton raisonnement; tu en fais plus qu'un principe, une loi. Et, comme j'ai pu te le dire; ton raisonnement tel que je l'ai compris ne permet pas d'obtenir la réponse : un et un seul.c'est ça que j'appelle le principe de causalité dans ton raisonnement
à plus
tom
Et bien, pour faire bref, l'ensemble de tes "preuves" a été réfuté.Thomas d'Aquin a écrit : j'ai la flemme de revoir la discussion. Peux-tu me repréciser ce qui te choque ou pour toi ne prouve rien dans mon essai de preuve.
ça c'est le genre de démonstration qui me plaîtflorence_yvonne a écrit :je vais vous prouvez que Dieu existe :
prenez un cube vert, il fait 30 cm3, il est posé sur une table en bois de 1,20 cm de haut, 1,50 m de large et 3 m de long, si je renverse la table et que le cube tombe, ont peut imaginer que si le cube est en verre, il va casser, donc, Dieu existe.
De quoi as-tu peur Florence ?je vais vous prouvez que Dieu existe :
prenez un cube vert, il fait 30 cm3, il est posé sur une table en bois de 1,20 cm de haut, 1,50 m de large et 3 m de long, si je renverse la table et que le cube tombe, ont peut imaginer que si le cube est en verre, il va casser, donc, Dieu existe.
que l'on m'accuse d'avoir cassé le vase de Soissonsstephane a écrit :florence_yvonne écrit De quoi as-tu peur Florence ?
Ah ?! Mais c'était toi ou pas ?que l'on m'accuse d'avoir cassé le vase de Soissons
oui, c'était moi, mais chut, ne le crie pas sur les toits,stephane a écrit :florence_yvonne écrit Ah ?! Mais c'était toi ou pas ?
Tu viens de le faire sur la toile.oui, c'était moi, mais chut, ne le crie pas sur les toits,
Pour résumer aussi : non.eperyon a écrit : Pour résumer, se peut-il que l'athéisme ne soit qu'une forme de masturbation mentale dans le seul but de s'identifier à l'unicité?
Salut Lumen,LumendeLumine a écrit :Merci pour ce message tant attendu, Thomas, et bonne fête de Saint Thomas d'Aquin à tous les thomistes!
J'aime bien ta démonstration de la contingence par l'existence de limites, par contre je reformulerais tout ce paragraphe:
D'abord, il n'y pas réellement composition d'être et de non-être dans les êtres, mais bien composition de puissance et d'acte, la puissance n'étant pas le non-être mais bien capacité déterminée à recevoir l'être.
C'est dire que dans l'Univers, les êtres que nous sommes ne sommes pas l'être comme tel, mais nous le recevons à la mesure de notre capacité définie (nous parlons toujours en termes qualitatifs). Si les êtres n'étaient qu'être, comme Falenn le posait, du moins je crois, alors rien ne les différencierait; parce qu'au contraire, chacun présente une modalité définie et limitée de l'être, (et on rejoint l'argument de Tom ici), on voit que ce qu'ils sont, en soi, ce n'est pas vraiment l'être comme tel, c'est une capacité particulière à être qui a reçu l'être par voie de causalité.
D'OÙ: il doit exister un être qui lui-même est l'être, pour pouvoir le conférer à l'Univers. Cet être règne donc souverainement sur l'Univers du seul fait qu'il est seul et unique à détenir le principe universel de l'existence et le fondement de toute chose: l'être. Il est donc responsable de l'existence de chaque objet qui nous entoure. Et en étudiant sa création, ou du moins, l'Univers qu'il soutient dans l'existence, on peut en arriver à mieux le connaître, car tout ce qui existe, il doit le posséder pleinement pour pouvoir le conférer, on l'a montré. C'est ainsi que l'on démontre que Dieu est toute bonté, toute intelligence, toute justice, etc.
Mais encore, tout simplement, cet être est infini, car la notion d'être, de soi, n'implique pas de limite; au contraire, la limite représente le passage de l'être au non-être qui l'annihile. La limite est donc étrangère à l'être; et l'être qui existe de soi, qui est l'être et uniquement l'être, n'a aucune limite. (simple reformulation de l'argument de tom)
La réflexion sur le limité/illimité, est en effet très fructueuse et c'est une bonne voie pour montrer la contingence, c'est-à-dire la dépendance à l'être suprême. À partir du moment où la contingence est démontrée, l'existence de l'Être suprême s'ensuit logiquement, autrement il faudrait conclure par cette contradiction: ce qui n'existe pas par soi existe par soi.
Il suffit donc de montrer que ce qui nous entoure n'existe pas par soi. Ce qui est assez simple: il suffit de réfléchir à ce qu'est l'être. L'être abhorre toute limite, tout changement, tout mouvement, car enfin, tout cela lui est étranger et montre qu'il n'est pas actualisé dans sa plénitude mais reçu dans une puissance limitée.
L'être même est immobile, infinie, unique et parfaitement identique à lui-même. Il est, tout simplement. Il est parfaitement simple: aucune composition en lui: la seule chose qui le définit est le fait d'être: c'est dire que rien ne le définit, rien ne le limite. Il ne peut donc pas être plus: il est parfait.
C'est pourquoi nous les Chrétiens disons que Dieu est parfaitement simple, parfaitement un, qu'il règne souverainement sur l'Univers qu'il tient dans sa main (pour prendre une comparaison avec le corps humain). Cela correspond strictement à ce qui nous a été révélé par les prophètes et à la Tradition vivante de l'Église.
La foi chrétienne n'est donc en aucun l'abdication de la raison: au contraire, c'est le triomphe de la raison qui a connu la Vérité suprême et de la personne à qui la Vérité suprême s'est elle-même révélée. La foi et la raison se rencontrent donc respectueusement: la foi qui nous vient de Dieu, nous établit dans la confiance et l'amour de la Vérité suprême: et la raison que nous possédons naturellement nous permet de nous élever à ce même Être par l'étude de ce qui nous entoure.
La véritable abdication de la raison, c'est au contraire la profession de foi moderniste selon laquelle nous sommes tous, selon le mot de Ratzinger, des "aveugles-nés"; c'est-à-dire que la vérité ultime, le pourquoi profond et métaphysique de l'existence, nous reste toujours caché et seulement accessible par des symboles, des images. Le Chrétien croit que c'est le Logos, la raison suprême à laquelle il participe de façon limitée, qui a créé l'Univers: l'Univers est donc une oeuvre raisonnable et intelligible en soi. Le moderniste kantien croit, au contraire, que l'Univers sort de rien, ou qu'il est à lui-même sa propre raison d'être: il est le fruit d'une nécessité aveugle et non de la raison; les lois qui le régissent n'existent pas en soi mais ne sont que des abstractions que nous créons ex nihilo; c'est le suprême absurde que l'intelligence inexplicable de l'Homme tente de rendre cohérent artificiellement, même si elle croit que en soi, l'Univers n'est pas une chose raisonnable ni douée de vérité.
Désolé, Tom, de m'être tant étendu, mais je tenais à essayer d'approfondir un peu la logique de la chose. Et puis, il faut en profiter, le 28 janvier, c'est que 24 heures
Pourrais-tu préciser, cher Patlek, j'ai relu des dizaines de fois ta remarque et je n'arrive toujours pas à discerner le sens exact.patlek a écrit :J' ai le sentiment d' une dérive sémantique dans ton texte, une confusion sans doute volontaire entre "étre" > état, et "étre" > personnalité. Et le passage de l' un a l' autre permet le "que je t' embrouille, ni vu ni connu"
Salut Zafx, excuse du retard, trop pris en ce moment, même si je pense souvent à toi et ta juste remarque. Je vais essayer de préciser ma pensée.zafx a écrit :Salut, Tom! enfin le vif du sujet.
D'abord, je reviens sur les limites et le non-être. Je ne constate pas le même paradoxe que toi, être et non-être en même temps, c'est impossible d'accord mais je ne vois pas non plus cette configuration particulière dans ce que tu dis. Être à l'interieur de ses limites un objet défini par ces même limites et ne pas être en dehors de ces limites, ça reste logique et pas du tout paradoxal.
Mais je pense voire où tu veux en venir, Dans l'absolu, il n'existe pas de limite, c'est seulement un moyen pratique dont l'humain a besoin pour developper sa pensée et son langage. Un être peut toujours être étendu à ses actes, à ses pensées, à ce sur quoi il a un pouvoir, une influence et à ce qui a un pouvoir sur cet être, Ces êtres avec lesquels il est lié peuvent être étendus eux-même et ainsi de suite à l'infini.
En second lieu, je dirais que la perfection est un concept totalement inutile dans ta démonstration et que son évincement rendrait même le reste plus rigoureux.
Pour le reste, cela parait logique sauf que à la fin, tu dis avoir démontré l'existance de Dieu alors que tu n'as fait que mettre en évidence l'absolu.
Pour que l'absolu devienne Dieu, il lui faut une personalité, pour qu'il eprouve des sentiments, il lui faut une personalité, pour qu'il ait une volonté, il lui faut une personalité, donc des limites. Si il a des limites, Dieu n'est plus qu'un dieu.
Falenn, Falenn, Falenn ...Falenn a écrit : Tom, Tom, Tom ...
Les êtres finis (limités) ne cohabitent pas avec leur propre absence (le non-être relatif).
Je crois que tu as perdu de vue la notion réelle d'exister pour la confondre avec l'essence de l'être.
Exister est un fait, un état unique (aucune autre option n'est possible). C'est la chose qui est limitée (définie), pas son existence.
L'absence d'une chose ne la rend pas inexistante, mais simplement non présente ici, et donc présente ailleurs.
pour fair bref, tu as fait bref...Laïka a écrit : Et bien, pour faire bref, l'ensemble de tes "preuves" a été réfuté.
Salut Patleck,patlek a écrit :Ce qui choque?
Entre autre, le fait que tu te contredises allégrement.
Le postulat de base que tu poses est toute chose a obligatoirement une cause. Il ne peut pas y avoir de choses sans cause, pour en arriver a: il y a une chose sans cause.
(je mets "cause" par flemme)
j'en remets une petite couche pour ceux qui ont oublié ou qui viennent d'arriver.Thomas d'Aquin a écrit :Tentative d’une démonstration de l’existence de Dieu
1) Il faut partir d’un constat vérifiable par l’utilisation des sens et du jugement de tout être humain qui regarde et réfléchit sur le monde qui l’entoure : « Il y a autour de moi des êtres qui existent. »
Mais si l’on pousse un peu la réflexion sur l’observation attentive de l’existence de tous ces êtres, un problème se pose. Tous ces êtres sont limités, bougent, ont commencé, finissent un jour, sont causés, sont contingents, sont organisés de telle ou telle manière, sont plus ou moins perfectionnés. Mais où est le problème, se dit celui qui n’a pas l’œil métaphysique, qui n’arrive pas à s’extraire suffisamment de la réalité sensible ou qui reste dans le monde des idées sans les confronter au réel ?
2) Il s’agit à ce niveau de faire une analyse assez fine du réel qui nous entoure et confronter ce réel à sa logique interne. Posons quelques bases pour y voir clair.
Tout le monde admet que : « ce qui est, est » et « ce qui n’est pas, n’est pas ». Pour faire simple : A = A et nonA = nonA (c’est à la base de tous les théorèmes et de toutes réflexions scientifiques un peu construites. C’est même très utile pour acheter du pain, sinon ça se passe mal avec son boulanger). Ensuite, à ce principe premier et fondamental, il y a comme un corollaire immédiat qui est : « on ne peut pas être et ne pas être sous le même rapport ». Toujours pour faire simple : A est différent de nonA.
Il va de soi qu’il est impossible de démontrer ces deux principes, qu’on appelle d’ailleurs principes premiers en logique. Ils constituent la loi interne de tout être, quel qu’il soit. Sans eux, ce n’est même plus la peine de discuter de quoi que ce soit avec qui que ce soit. Il n’y a plus rien à comprendre et plus rien à dire. A quoi donc vont nous servir ces deux principes indispensables à la pensée humaine, et inscrits dans l’être-même des choses ?
3) Et bien voilà ! Tous les êtres qui nous entourent existent, ont un acte d’être, sont de l’être : ils sont… mais avec des limites de toutes sortes. Et savez-vous ce qu’est fondamentalement une limite ? C’est un être qui a une frontière où au-delà de celle-ci, il cesse d’être, il n’est plus lui-même, il n’existe plus. Cesser d’être, c’est ne plus être, c’est n’être pas. Une limite est donc une sorte de non-être relatif à l’existence de cet être particulier. Une limite, c’est une sorte de manque d’être, un arrêt à l’existence, un trou dans l’acte d’être. Et pourtant, toute limite est essentielle aux êtres limités car cela leur permet de pouvoir commencer, finir, bouger, être causé, ne pas être nécessaire, être organisé de telle ou telle manière et pas d’une autre, être plus ou moins complexe et différent des autres êtres. Et chaque être limité possède sa propre limite. Il s’agit bien de sa limite. Si ce n’était pas la sienne, il serait sans limite, donc illimité.
On est tellement peu habitué à ce degré d’abstraction, à scruter les lois fondamentales de l’être et des êtres limités, qu’arrivé jusque là, on a encore un peu de mal à voir l’énormité du problème. On a peut-être le nez trop sur l’objet à étudier, faisant nous-mêmes parti du monde des êtres limités.
Donc, nous sommes entourés d’existants limités qui sont composés d’un acte d’être et de limites, c’est-à-dire, d’être relatif et de non-être relatif. Mais là, ça va pas du tout ! L’être et le non-être, même relatif, ne peuvent pas « cohabiter ». Une composition d’être et de non-être, même relatif l’un à l’autre, est rigoureusement impossible. On ne peut pas être et ne pas être sous le même rapport. Mais catastrophe, car c’est le cas de tous les êtres limités qui nous entourent. Alors comment expliquer l’existence des êtres limités qui peuplent l’univers et sortir de ce paradoxe, comment rendre compte de la cohérence interne des êtres apparemment contradictoires, ayant en eux-mêmes, un principe d’être relatif et un principe de non-être relatif :
- qui se meuvent vers une autre réalité que la précédente, n’ayant pas tout l’être en eux-memes. Si un seul être avait tout, cet être n’aurait pas besoin de changer
- qui sont causés par un autre être. Si un seul être était vraiment l’être, il n’aurait pas besoin d’être causé.
- qui auraient pu ne pas exister. Si un seul être avait l’être en plénitude, il serait nécessaire.
- qui sont plus ou moins complexes. Si un seul être était parfait, il aurait en lui toutes les complexités
- qui sont organisés de telle ou telle manière. Si un seul être avait en lui tous les principes d’organisation c’est lui qui organiserait tous ces êtres organisés.
4) Comment sortir de ce paradoxe existentiel ? Et bien, il existe une et une seule possibilité pour rendre compte d’un réel apparemment contradictoire en lui-même et réussir à lui donner une cohérence interne et justifier la réalité de l’existence du monde qui nous entoure.
Tout devient possible, si tous les êtres limités et apparemment contradictoires dans leur acte d’exister, participent à l’existence d’une être total, parfait, absolu, infini, premier moteur immobile, acte pur d’être. Cet être que l’on peut appeler Dieu donnerait alors l’être et leur nature à tous les existants, limités et les maintiendrait dans l’existence par sa toute-puissance (c’est d’ailleurs cela la vraie notion de création quand on l’attribue à Dieu).
L’existence de Dieu, en tant qu’ÊTRE PARFAIT, INFINI, SANS COMMENCEMENT NI FIN, ETERNEL est la seule solution logique qui permet de rendre compte du paradoxe des êtres limités composés d’être relatif et de non-être relatif.
Il est donc avéré par l’intelligence, par un raisonnement rigoureux, que l’être humain peut découvrir l’existence de Dieu. Mais là, s’arrête la recherche humaine. Si l’homme veut en savoir plus sur Dieu, sur ce qu’il est en profondeur et ce qu’il attend de nous, il faudra une révélation extérieure à l’homme que seul ce Dieu ainsi défini plus haut pourrait lui-même donner. Adhérer à cette révélation divine passée au crible du cœur et de la raison, c’est là que commence ce qu’on appelle la Foi.
amicalement
tom jour J
C' est Lumen de Lumine qui a mes yeux joue sur l' ambivalence du terme "etre" (a la foi verbe et mot désignant une "personnalité")Pourrais-tu préciser, cher Patlek, j'ai relu des dizaines de fois ta remarque et je n'arrive toujours pas à discerner le sens exact.
Ces preuves reviennent tous au même:Thomas d'Aquin a écrit :
pour fair bref, tu as fait bref...
Je te rappelle que je n'ai donné qu'une preuve. Les 5 voies de St Thomas d'Aquin, ne sont que 5 manière de scruter un aspect des existants qui nous entourent.
Pour nier ces preuves il faut plutôt voir la réalité telle qu'elle se présente franchement à nous, et non lui supposer toutes sortes de concepts moyen-âgeux.Je pense très sérieusement que pour réfuter la preuve, il faudrait nier la réalité qui nous entoure et la structure intime de l'être en tant qu'être.
Voilà une phrase qui prône l'impossibilité à nos ancêtres de l'antiquité d'avoir inventé Dieu. L'homme ne sait pas parler de concept sans en définir clairement le contenu.2) Je définis Dieu d'une manière tellement floue que n'importe quoi pourrait être dieu, donc Dieu existe, ou de manière à ce que son existence soit inclu dans ses propriétés, donc Dieu existe.
Salut Laïka,Laïka a écrit : Ces preuves reviennent tous au même:
1) Je ne sais pas ce qui cause X et j'ai le flemme de chercher, ou je ne veux pas admettre qu'on le saura jamais. Donc je vais inventer un "dieu" et le rendre responsable de X.
2) Je définis Dieu d'une manière tellement floue que n'importe quoi pourrait être dieu, donc Dieu existe, ou de manière à ce que son existence soit inclu dans ses propriétés, donc Dieu existe.
En plus les preuves sont bourrées de pré-supposés ontologiques, comme la contingence/nécessité (peut-être que tout est nécessaire, comme dans une horloge) l'existence d'un "début du monde" (peut-être que tout est cyclique et éternel), la transcendance de l'être divin (peut-être que le monde est lui-même cet être nécessaire), sans parler de cette étrange notion d'un "ordre dans le monde" qui, à mon humble avis, n'existe quand dans la tête des poètes.
Pour nier ces preuves il faut plutôt voir la réalité telle qu'elle se présente franchement à nous, et non lui supposer toutes sortes de concepts moyen-âgeux.
L'être en tant qu'être, c'est l'être que la science naturelle tente de nous montrer, pas celui des raisonnements qui ne reposent sur rien.
Ce raisonnement ne tient pas car on passe de l'ordre logique à l'ordre ontologique sans tenir compte de l'observation du réel."Je définis Dieu de manière à ce que son existence soit inclu dans ses propriétés, donc Dieu existe."
La contingence est simplement le fait constatable qu'un être peut ne pas être. L'herbe est contingente car elle peut être mangée à tout moment par une vache. Mais l'herbe a un aspect nécessaire car elle est venue nécessairement en suivant certaines lois inéluctables de la matière vivante. On peut dire qu'elle ne peut pas ne pas être, mais elle tient cette nécessité relative d'ailleurs que d'elle-même, de ses causes productrices.En plus les preuves sont bourrées de pré-supposés ontologiques, comme la contingence/nécessité (peut-être que tout est nécessaire, comme dans une horloge)
Qui te parle de début de monde ?! on n'a pas dû suive le même forum de discussion. Précises si tu veux.l'existence d'un "début du monde" (peut-être que tout est cyclique et éternel)
,(peut-être que le monde est lui-même cet être nécessaire)
Code : Tout sélectionner
sans parler de cette étrange notion d'un "ordre dans le monde" qui, à mon humble avis, n'existe quand dans la tête des poètes.
Là tu sors la grosse batterie. D'abord, on ne part pas de concept mais du réel qui nous entoure et qu'on essaie de cerner au mieux avec des concepts les plus adéquats possibles pour rendre compte de leur logique interne. Si tout est illogique, il faut vite qu'on arrête de parler sur quoi que ce soit et là le problème de la discussion est résolu. Cela revient à nier la réalité du monde qui nous entoure.Pour nier ces preuves il faut plutôt voir la réalité telle qu'elle se présente franchement à nous, et non lui supposer toutes sortes de concepts moyen-âgeux.
Salut Patlek,patlek a écrit : C' est Lumen de Lumine qui a mes yeux joue sur l' ambivalence du terme "etre" (a la foi verbe et mot désignant une "personnalité")
je ne peux pas te quitter sans un dernier petit commentaire sur ta conclusion.Laïka a écrit : L'être en tant qu'être, c'est l'être que la science naturelle tente de nous montrer, pas celui des raisonnements qui ne reposent sur rien.
En celà, un athée progressiste est d'accord avec toi sur ce point, l'existence de chacun a son importance, c'est pourquoi les religions qui séparent sont un obstacle à l'évolution de la vie, de la pensée et de la création des hommes.Thomas d'Aquin a écrit :Vraiment, le monde dans lequel nous sommes immergés, par l'incessante disparition et l'incessant renouvellement des êtres qui le composent, nous offre à chaque instant le spectacle le plus prodigieux qui soit et le moins remarqué...
Il nous est si habituel qu'il nous semble aller de soi. A peine si de temps en temps la perte d'un être (cher ou pas) nous avertit que le don même de l'existence est menacé. Nous sommes spectateurs et acteurs du don de l'existence. Est-ce que nous avons conscience de la richesse la plus incalculable, à la dignité la plus sacrée, à la valeur la plus souhaitable, qui tient dans ces deux mots : "nous sommes", ou mieux : "nous existons".
C'est pourquoi, il faut être sûr qu'il y a une "vie aprés la mort" et donc que Dieu existe et si ce n'est pas le cas abandonner l'adoration de Dieu pour agir et penser en homme adulte, libre et responsable de ses choix.Thomas d'Aquin a écrit :Je sais, cela fait un peu emphatique, mais depuis une semaine je médite ma réponse et quand ça sort, ça sort...
Donc, nous disions, l'être n'est pas seulement un verbe commode pour relier des attributs à des sujets.
L'existence n'est pas seulement un fait, intéressant ou ennuyeux selon les événements qu'elle permet. Elle n'est pas seulement une qualité qui viendrait colorer ou embellir, pas seulement une action dans laquelle nous nous engagerions.
L'existence est la réalité la plus profonde, la plus intime, la plus concrète de chacun de nous, et de tout ce qui nous entoure.
Oui, la nature n'aime pas le vide. Nous sommes limités à un instant T mais nous évoluons, jusque quand ? Tant que le désir d'avancer nous porteras.Thomas d'Aquin a écrit :Et pourtant, en tout ce qui nous est donné, elle est comme fêlée, creusée, rongée par un néant relatif, telle ou telle limite qui lui est pourtant complètement essentiel et constitutif.
Voilà tout le problème des être limités qui nous entourent.
amicalement
tom
Qu'entends-tu par là? Certes qu'on ne peut pas être et ne pas être à la fois ([A et non(A)] est toujours faux), mais pourquoi rajouter "sous le même rapport"? Tu l'utilises plus loin dans ta démonstration mais je ne vois absolument pas d'où tu sors cette idée, et d'autant moins que je ne vois pas ce que voudrait dire le mot "rapport" lorsque l'on dirait par exemple "je suis sous tel rapport" ou "je ne suis pas sous ce rapport".on ne peut pas être et ne pas être sous le même rapport.
Une limite serait un être? J'ose plutôt croire que c'est une erreur de ta part... dis moi si je me trompe mais tu voulais sans doute plutôt dire qu'un être qui a une limite est un être qui [...]Et savez-vous ce qu’est fondamentalement une limite ? C’est un être qui [...]
Je dirais plutôt qu'une limite est une frontière à partir de laquelle plus rien ne relève de l'être considéré. Cela ne veut pas dire qu'il n'existe plus...il n'existe pas moins, si l'on prend pour le terme 'exister' la définition du dictionnaire, soit faire partie du réel.[...] a une frontière où au-delà de celle-ci, il cesse d’être, il n’est plus lui-même, il n’existe plus. Cesser d’être, c’est ne plus être, c’est n’être pas. Une limite est donc une sorte de non-être relatif à l’existence de cet être particulier.
Si une limite est "un manque d'être" cela signifie-t-il que l'on pourrait être plus que ce que l'on est ou que l'être tend à être plus que ce qu'il est? J'ai comme l'impression que par une définition boîteuse tu nous introduis le concept de Dieu... un être qui ne manquerait pas d'être...Une limite, c’est une sorte de manque d’être, un arrêt à l’existence, un trou dans l’acte d’être.
Posons A les constatations préalables qui t'amènent à ton paradoxe qui n'en est pas un.4) Comment sortir de ce paradoxe existentiel ? Et bien, il existe une et une seule possibilité pour rendre compte d’un réel apparemment contradictoire en lui-même et réussir à lui donner une cohérence interne et justifier la réalité de l’existence du monde qui nous entoure.
Tout devient possible, si tous les êtres limités et apparemment contradictoires dans leur acte d’exister, participent à l’existence d’une être total, parfait, absolu, infini, premier moteur immobile, acte pur d’être.
Comment ça se passe lorsqu'il n'y a pas de temps ? Le néant (en tant que concept, il ne représente donc pas une entité !)patlek a écrit :De toute façon, les argument de Thomas d' Aquin ne tiennent pas, pour une simple raison, ils sont construit selon notre perception. Le principe de dire que tout a une cause, sous entend la notion de temps, il y a une chronologie obligatoire, ou une cause ultérieure déclencherait un évenement, mais si l' ultérieur n' a aucune existance?, comment çà se passe s' il n' y a pas de temps?? Si le temps n' existe pas!!?? Réponse: on en sait rien du tout.
C'est simplement la définition exacte du principe de non-contradiction: non(A et non A), en même temps et sous le même rapport. Parfois une chose peut être considérée de deux manières différentes; et d'une certaine manière on peut dire qu'elle existe, et de l'autre, qu'elle n'existe pas. Le principe de non-contradiction se débarasse donc de ce subjectivisme en précisant "considérée sous le même rapport".Qu'entends-tu par là? Certes qu'on ne peut pas être et ne pas être à la fois ([A et non(A)] est toujours faux), mais pourquoi rajouter "sous le même rapport"? Tu l'utilises plus loin dans ta démonstration mais je ne vois absolument pas d'où tu sors cette idée, et d'autant moins que je ne vois pas ce que voudrait dire le mot "rapport" lorsque l'on dirait par exemple "je suis sous tel rapport" ou "je ne suis pas sous ce rapport".
Si la gravité cessait, ce serait pour une raison, à la suite d'une cause.LumendeLumine a écrit :Il existe également des rapports de causalité actuels, qui ne déroulent pas dans le temps, comme par exemple, si je tiens sur ma chaise en ce moment, c'est l'effet de la gravité. Si la gravité cesse, à l'instant même je cesserai de tenir sur ma chaise.
C'est donc d'un rapport de causalité actuel, donc indépendant du temps, dont on parle quand on dit que toute chose tient de Dieu son existence.
damned, je ne m'en était pas apperçuestephane a écrit :florence_yvonne écrit Tu viens de le faire sur la toile.
Parfois une chose peut être considérée de deux manières différentes; et d'une certaine manière on peut dire qu'elle existe, et de l'autre, qu'elle n'existe pas.
Il y a quelquechose qui cloche. Je pense qu'on sera d'accord pour dire qu'exister c'est faire partie du réel.Parfois une chose peut être considérée de deux manières différentes; et d'une certaine manière on peut dire qu'elle existe, et de l'autre, qu'elle n'existe pas.
peut-être ben qu'oui, peut-être ben qu'non.Crovax a écrit :LumendeLumine a écrit :
C'est un peu comme les axiomes de la géométrie d'Euclide: ça a pris 20 siècles à se rendre compte que chacun était réellement nécessaire. De même, la précision "sous le même rapport" exclut toute ambiguïté possible quant aux différents points de vue, même si cela semble être, de prime abord, du blabla inutile. Je n'ai malheureusement pas d'exemple qui me vienne à l'esprit, il faudrait demander à un prof de philoCrovax a écrit :Il y a quelquechose qui cloche. Je pense qu'on sera d'accord pour dire qu'exister c'est faire partie du réel.
Mais à partir du moment où on considère une chose d'une certaine manière, c'est bien qu'elle existe, sinon comment pourrais tu la considérer? Comment alors dire qu'elle n'existerait pas?
Si tu pouvais donner un exemple précis il serait le bienvenu.
peut-être que plus personne ne lit tes messages.stephane a écrit :Mince alors, j'ai vu personne réfuter la preuve que j'ai exposée !!
LOLpeut-être que plus personne ne lit tes messages.
Bon, je m'y collestephane a écrit : Mince alors, j'ai vu personne réfuter la preuve que j'ai exposée !!
stephane a écrit : Voilà une phrase qui prône l'impossibilité à nos ancêtres de l'antiquité d'avoir inventé Dieu. L'homme ne sait pas parler de concept sans en définir clairement le contenu.
Encore une fois comme avons-nous été amené à parler de Dieu sans en définir plus clairement sa nature ?
Quand Laika parle de flou devant la définition de Dieu, il a raison puisqu'on ne le définit clairement. On l'annonce comme l'être supérieur, sans enveloppe, présent partout... Bref, il est là mais sans existence. Ce qui est vrai puisqu'il vit dans l'esprit des croyants. Mais cela reste dans le cadre de l'imagination. D'ailleurs aucune preuve physique de son existence n'a été prouvé.La phrase en question, Laïka a écrit :Je définis Dieu d'une manière tellement floue que n'importe quoi pourrait être dieu, donc Dieu existe, ou de manière à ce que son existence soit inclu dans ses propriétés, donc Dieu existe.
Milo2002 a écrit :Bref, il est là mais sans existence.
comment fait l'oxygène pour être là et ailleurs tout en existant et sans vraiment exister ? ont le retrouve partout, dans l'au, dans l'air, mais il est invisible, impalpable et sans lui, il n'y aurait pas de vie possible.Falenn a écrit :![]()
Tu fais comment pour être là (ou ailleurs) sans exister ?!
Bonjour Milo; le problème est justement là; notre difficulté à parler de quelque chose sans l'avoir définiQuand Laika parle de flou devant la définition de Dieu, il a raison puisqu'on ne le définit clairement. On l'annonce comme l'être supérieur, sans enveloppe, présent partout... Bref, il est là mais sans existence. Ce qui est vrai puisqu'il vit dans l'esprit des croyants. Mais cela reste dans le cadre de l'imagination. D'ailleurs aucune preuve physique de son existence n'a été prouvé.
Tu viens de le faire; tu es incapable de parler de quelque chose sans en avoir clairement défini la nature, à moins que ce dont tu parles existe; dès lors tu n'a plus à chercher sa nature puisque l'existence de cette chose n'est pas liée à l'idée que tu t'en fais.Mais je ne vois pas en quoi le flou existant autour d'un dieu pourrait prouver son existence, ou encore réfuter une croyance populaire.
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[quote="nomx"] message cité [/quote]
Plutôt que :nomx a écrit : message cité
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nomx a dit: [quote] message cité [/quote]
message cité
stephane a écrit :![]()
florence_yvonne a écrit :comment fait l'oxygène pour être là et ailleurs tout en existant et sans vraiment exister ?
Ah ! Ah!! Ah!! C'est malin !florence_yvonne a écrit :
bah ! tant qu'à faire, vaut mieux en rire ...stephane a écrit :florence écrit Ah ! Ah!! Ah!! C'est malin !
Y a toujours pas de critique de mon raisonnement. Pffff !!
La réponse était pourtant dans le post que tu sites. Il existe uniquement dans l'esprit des croyants.Falenn a écrit : Tu fais comment pour être là (ou ailleurs) sans exister ?!
Y a même que ça à faire, en fait.florence a écrit : bah ! tant qu'à faire, vaut mieux en rire ...
Bah non, on ne peut pas croire en Dieu avant d'avoir dit qu'il existe. Donc Dieu était d'abord dans l'esprit d'athées ou s'est révélé à des athées.milo a écrit :La réponse était pourtant dans le post que tu sites. Il existe uniquement dans l'esprit des croyants.
Là y'a pas vraiment de quoi débattre. L'oxygène est là et bien là. Il se retrouve partout car ce gaz recouvre l'ensemble de la planète. Il s'est principalement développé grace à la photosynthèse. L'oxygène n'est pas une légende basée sur des légendes infondables ou des croyances ancestralesflorence_yvonne a écrit : comment fait l'oxygène pour être là et ailleurs tout en existant et sans vraiment exister ? ont le retrouve partout, dans l'au, dans l'air, mais il est invisible, impalpable et sans lui, il n'y aurait pas de vie possible.
Si on en parle, c'est parce qu'il existe une foi aveugle en un être supérieur qui ce transmet à travers les générations. Cette foi est pourtant basé sur des croyances infondées.stephane a écrit :Bonjour Milo; le problème est justement là; notre difficulté à parler de quelque chose sans l'avoir défini
aurait dû rendre impossible l'évocation de Dieu, or nous en parlons.
Tu trouves que je suis contradictoire parce qu'on laisse un flou autour de dieu et que j'annonce qu'on n'a aucune preuve de son existence, c'est ça? Je ne vois pas ce qui a de contradictoire là dedans. Ce sont deux constats sur dieu qui vont dans le même sensstephane a écrit :Tu veux des preuves physiques de l'existence ce qui affirme qu'il existe et que tu sais à quoi t'attendre. C'est en total contradiction avec ce que tu disais précédemment à savoir que la nature de Dieu est floue.
montre le moi.Milo2002 a écrit : Là y'a pas vraiment de quoi débattre. L'oxygène est là et bien là. Il se retrouve partout car ce gaz recouvre l'ensemble de la planète. Il s'est principalement développé grace à la photosynthèse. L'oxygène n'est pas une légende basée sur des légendes infondables ou des croyances ancestrales
Encore un raisonnement erroné. Tu me dis que dès lors qu'on parle de quelque chose, elle existe, que cette chose soit floue ou pas. Regarde, on peux parler du Père Nöel, pourtant, il n'existe pas.stephane a écrit :
Tu viens de le faire; tu es incapable de parler de quelque chose sans en avoir clairement défini la nature, à moins que ce dont tu parles existe; dès lors tu n'a plus à chercher sa nature puisque l'existence de cette chose n'est pas liée à l'idée que tu t'en fais.
Ben oui, le Père Noël existe et tu es même capable de me dire précisément à quoi il ressemble et quelle est sa nature. Le père Noël est un personnage fictif, et c'est en tant que personnage fictif qu'il existe.Encore un raisonnement erroné. Tu me dis que dès lors qu'on parle de quelque chose, elle existe, que cette chose soit floue ou pas. Regarde, on peux parler du Père Nöel, pourtant, il n'existe pas.
Ok, il n'y a concernant Dieu que deux cas possibles.PS : j'ai écrit dans le post mis en citation que je ne voyais pas en quoi un flou autour de Dieu pouvait réfuter les croyances religieuses. Je ne voulais pas employer le terme de "réfuter" mais de "prouver". J'ai pas fait gaffe.
J'imagine que les gens qui croient en dieu pensent qu'il existestephane a écrit : Bah non, on ne peut pas croire en Dieu avant d'avoir dit qu'il existe.
Je ne comprend pas ce que tu veux dire dans cette phrasestephane a écrit :Donc Dieu était d'abord dans l'esprit d'athées ou s'est révélé à des athées.
en fait, tu mets l'existence de Dieu au même niveau de réalité que l'existence du père noël ou de la petite souris ?stephane a écrit :milo2002 écrit Ben oui, le Père Noël existe et tu es même capable de me dire précisément à quoi il ressemble et quelle est sa nature. Le père Noël est un personnage fictif, et c'est en tant que personnage fictif qu'il existe.
Ici, tu comprends aisément que c'est l'homme qui a créé le personnage car la nature du père noël est clairement définie; il nous est impossible de parler de quelque chose sans commencer à en définir la nature; ce qui suggère que Dieu ne peut pas être une invention humaine, car si tel était le cas nous aurions commencé par en définir la nature. Ok, il n'y a concernant Dieu que deux cas possibles.
Puisque nous en parlons (de Dieu) soit nous l'avons créé soit il existe réellement. Comme je te l'ai dit, nous ne sommes pas capables de parler de quelque chose sans en définir la nature, ne connaissant toujours pas la nature de Dieu, soit Dieu est la plus grande invention humaine (puisque toujours pas définie ni réfutée) soit il existe.
Je suis persuadé que ni le terme de "plus grande invention" ni son existence te conviennent.
Oui, mais j'aimerais que tu me prouves que j'ai tort et que tu arrives à me convaincre de l'existence de Dieu.florence_yvonne a écrit :en fait, tu mets l'existence de Dieu au même niveau de réalité que l'existence du père noël ou de la petite souris ?
quand tu m'auras prouvé l'existence de la petite souris, car moi je ne croies pas à la petite souris.Milo2002 a écrit : Oui, mais j'aimerais que tu me prouves que j'ai tort et que tu arrives à me convaincre de l'existence de Dieu.
Tu ne crois pas à la petite souris et moi non plus. Pourquoi veux-tu que je te prouves qu'elle existe. Ca n'a aucun intérêt.florence_yvonne a écrit : quand tu m'auras prouvé l'existence de la petite souris, car moi je ne croies pas à la petite souris.
Avant de croire en quelque chose il te faut affirmer que la chose existe; personne ne croit aux extraterrestres avant d'affirmer que la vie ailleurs existe.milo a écrit :Si on en parle, c'est parce qu'il existe une foi aveugle en un être supérieur qui ce transmet à travers les générations. Cette foi est pourtant basé sur des croyances infondées.
Bah non. Pour prouver qu'une chose existe, il te faut d'abord admettre qu'elle existe, définir ce qu'elle est et définir comment tu peux mesurer, constater son existence. Un astrophysicien qui cherche la preuve de l'existence des trous noirs, commence par affirmer qu'ils existent et définit comment il peut les détecter, idem pour une planète. Tu ne peux donc à la fois dire qu'une chose est floue et demander des preuves de son existences. Si tu attends des preuves, la chose recherchée cesse d'être floue.milo a écrit :Tu trouves que je suis contradictoire parce qu'on laisse un flou autour de dieu et que j'annonce qu'on n'a aucune preuve de son existence, c'est ça? Je ne vois pas ce qui a de contradictoire là dedans. Ce sont deux constats sur dieu qui vont dans le même sens
Bah oui, tu as déjà vu un instrument de mesure dont personne ne sait ce qu'il mesure. Pour calculer la vitesse du vent, tu affirmes bien d'abord que le vent existe et qu'il a une vitesse.Toi, par contre, tu as un raisonnement différent et original Tu dis que comme je cherche des preuves de son existence, ça veux dire qu'il existe Et que je sais à quoi m'attendre!
Bah, si.C'est complètement absurde. Ce n'est pas parce qu'on cherche quelque chose que l'on sait qu'il existe et que l'on sait à quoi s'attendre, surtout lorsque ce quelque chose est basé sur des on dit.
Pourquoi qui ? Dieu est.Mais comme tu as l'air malin , réponds à mes interrogations d'une manière à enlever le flou et démontrer que j'ai tord :
1/ Qui est Dieu ?
Le fait qu'on en parle2/ Qu'est ce qui peut prouver son existence ?
Tu t'attends donc à avoir des réponses, ça existe les réponses ?J'attend des réponses non évasives de ta part
tu as tort, la foi ne s'argumente pas on croie ou on ne croie pas, c'est comme l'amour, on aime ou on aime pas, mais on ne prouve pas l'existence de l'amour, on peut en voir les manifestations comme ont peut voir les manifestations de l'existence divine, mais si tu n'y croie pas, tu ne croira pas à la réalité de ces manifestations.Milo2002 a écrit : Tu ne crois pas à la petite souris et moi non plus. Pourquoi veux-tu que je te prouves qu'elle existe. Ca n'a aucun intérêt.
Tu crois en Dieu, moi non, donc prouves-moi qu'il existe. Si tu y crois, tu dois avoir de bons arguments.
Qu'elles sont ces manifestations. Ca pourrait être une preuve de son existence.florence_yvonne a écrit : tu as tort, la foi ne s'argumente pas on croie ou on ne croie pas, c'est comme l'amour, on aime ou on aime pas, mais on ne prouve pas l'existence de l'amour, on peut en voir les manifestations comme ont peut voir les manifestations de l'existence divine, mais si tu n'y croie pas, tu ne croira pas à la réalité de ces manifestations.
regarde autour de toi, cela n'est pas ce qui manque.Milo2002 a écrit : Qu'elles sont ces manifestations. Ca pourrait être une preuve de son existence.
Donc, c'est parce qu'on ne peut avoir une image claire de Dieu qu'il existerait. Si Dieu est une invention humaine, je ne pense pas qu'une personne se soit levée un jour pour dire, Dieu existe! et tout le monde l'ait cru. L'homme a depuis la préhistoire des croyances en l'haut delà. Ces croyances semblent liées à la conscience de la mort. On a retrouvé des cultes auprès d'animaux morts et des tombeux humains remontant à cette époque (la préhistoire). L'homme a très bien pu, pour se soulager du poids de la mort, se transmettre comme un héritage la croyance en monde meilleur, en une puissance supérieur qui aurait créer tout ce qui nous entoure. Les croyances ont évolué au cours du temps. Les Celtes, les Romains, les Grecs ou les Egyptiens avaient plusieurs dieux. Puis la croyance en un dieu s'est imposé avec le christianisme et la chute de l'Empire Romain d'Occident. Cette croyance en un être supérieur est arrivée jusqu'à nous. Mais elle n'a jamais été nette dès le départ, ce qui pourrait expliquer ce flou autour de dieu et je ne pourrait pas l'expliquer, seulement l'imaginer. Mais je ne pense pas qu'on puisse savoir pourquoi. Mon prof de cathéchisme nous disait que dieu était partout, inutile d'en savoir plus.stephane a écrit :milo2002 écrit Ben oui, le Père Noël existe et tu es même capable de me dire précisément à quoi il ressemble et quelle est sa nature. Le père Noël est un personnage fictif, et c'est en tant que personnage fictif qu'il existe.
Ici, tu comprends aisément que c'est l'homme qui a créé le personnage car la nature du père noël est clairement définie; il nous est impossible de parler de quelque chose sans commencer à en définir la nature; ce qui suggère que Dieu ne peut pas être une invention humaine, car si tel était le cas nous aurions commencé par en définir la nature.
Et qu'y a t-il autour de moi qui pourrait prouver l'existence d'un dieu ? Les hommes, les animaux? Les plantes, les Arbres? Notre manière de réflechir, de penser? Le Soleil, l'univers?florence_yvonne a écrit : regarde autour de toi, cela n'est pas ce qui manque.
Tu n'as toujours pas compris, ton cerveau n'est pas en mesure de parler, d'imaginer, d'inventer des choses sans les définir, toi-même ici tu bloques sur l'existence de Dieu car tu ne sais pas à quoi Dieu se rapporte, en clair si personne n'avait parlé de Dieu avant toi, tu n'en aurais jamais parlé de toi-même.milo a écrit : Donc, c'est parce qu'on ne peut avoir une image claire de Dieu qu'il existerait. Si Dieu est une invention humaine, je ne pense pas qu'une personne se soit levée un jour pour dire, Dieu existe! et tout le monde l'ait cru. L'homme a depuis la préhistoire des croyances en l'haut delà.
Des cultes de la préhistoire ? Les paléontholoues, archéologues ont pris la fâcheuse habitude d'attribuer des rites religieux à toutes pratiques qu'ils ne peuvent eux expliquer. Pour être sûr que ce sont des rites religieux, il faudrait pouvoir disposer des intentions des hommes préhistoriques.Ces croyances semblent liées à la conscience de la mort. On a retrouvé des cultes auprès d'animaux morts et des tombeux humains remontant à cette époque (la préhistoire).
Comme tu le dis "a très bien pu"; tu n'en sais rien.L'homme a très bien pu, pour se soulager du poids de la mort, se transmettre comme un héritage la croyance en monde meilleur, en une puissance supérieur qui aurait créer tout ce qui nous entoure.
Oui, tous clairement définis, ayant un rôle et une image bien précise; voilà ce que le monothéisme appelle de faux dieux.Les croyances ont évolué au cours du temps. Les Celtes, les Romains, les Grecs ou les Egyptiens avaient plusieurs dieux.
Ouais, dans la mesure où le monde ne commence ni ne s'arrête en occident; tu oublies que les textes bibliques précèdent de beaucoup le christianisme; en clair les valeurs monothéistes ont fait autorité bien avant que l'occident ne les admette.Puis la croyance en un dieu s'est imposé avec le christianisme et la chute de l'Empire Romain d'Occident. Cette croyance en un être supérieur est arrivée jusqu'à nous. Mais elle n'a jamais été nette dès le départ, ce qui pourrait expliquer ce flou autour de dieu et je ne pourrait pas l'expliquer, seulement l'imaginer.
Sûrement.Mais je ne pense pas qu'on puisse savoir pourquoi. Mon prof de cathéchisme nous disait que dieu était partout, inutile d'en savoir plus.
Je pense Laïka, que tu confonds le vocabulaire et l'anthrapomorphisme, ton chien aussi veut et pense, quand il pleure devant la porte d'entrée il a sûrement envie de pisser. Maintenant, tu dis que Dieu est clairement défini, non, bien qu'il pense, qu'il veuille et qu'il agisse tu ne sais toujours pas à quoi il ressemble. Concernant les caractéristiques divines, elles découlent de l'existence de Dieu; puisque Dieu n'est pas une invention humaine, le seul moyen pour que tu en parles est qu'il se soit révélé; tu diras qu'il t'a parlé; de là l'imbécile sera persuadé que Dieu a une bouche identique à la tienne; il s'agît juste d'un problème de vocabulaire. Quand tu écoutes de la musique, tu dis qu'elle te touche sans pour autant affirmer qu'elle a des mains.laïka a écrit :Le Dieu de la Bible est clairement défini, il est abondament anthropomorphique. Il pense, il veut (!), il a des remords, il agit, etc. C'est pourquoi tu as entendu parler de Dieu: parce que les inventeurs de ce concept de Dieu lui ont donné des caractéristiques.
Pour le moment tu n'a défini aucune caratéristique spécifiquement divine. Tu oublies aussi que les textes parlant de Dieu existe déjà.Un Dieu sans aucune caractéristique et dont on aurait entendu parler, c'est impossible.
Tu te trompes, puisque le sujet même de cette discusion montre que l'on ne sait toujours pas de quoi on parle vraiment.Et un Dieu avec des caractéristiques, c'est évident qu'il a été créé par l'homme.
Puisqu'il t'est impossible de le savoir, le fait que tu en parles prouve que c'est lui qui est venu à nous et pas l'inverse. Comme tu l'ajoutes les simples d'esprit opteront pour son inexistence.Bref: si Dieu existe il nous est impossible de le savoir. Donc postulons son inexistence, c'est plus simple.
Tu compares Dieu à un chien?stephane a écrit : Je pense Laïka, que tu confonds le vocabulaire et l'anthrapomorphisme, ton chien aussi veut et pense, quand il pleure devant la porte d'entrée il a sûrement envie de pisser.
Je n'ai pas parlé d'apparence physique mais de propriétés.Maintenant, tu dis que Dieu est clairement défini, non, bien qu'il pense, qu'il veuille et qu'il agisse tu ne sais toujours pas à quoi il ressemble.
Jusqu'à preuve du contraire le dieu dont tu parles est le fruit de ton imagination. Prouve moi qu'il a été révélé et non inventé et on pourra en discutter.Concernant les caractéristiques divines, elles découlent de l'existence de Dieu; puisque Dieu n'est pas une invention humaine, le seul moyen pour que tu en parles est qu'il se soit révélé; tu diras qu'il t'a parlé; de là l'imbécile sera persuadé que Dieu a une bouche identique à la tienne; il s'agît juste d'un problème de vocabulaire. Quand tu écoutes de la musique, tu dis qu'elle te touche sans pour autant affirmer qu'elle a des mains.
Normal. Il n'y a aucune caractéristique spécifiquement divine, pour la simple raison que "dieu" est une projection de caractéristiques humaines exagérées ou inversées.Pour le moment tu n'a défini aucune caratéristique spécifiquement divine.
Textes écrits de main d'homme, comme quoi dieu a été inventé.Tu oublies aussi que les textes parlant de Dieu existe déjà.
... car les hommes n'inventent pas tous le même dieu.Tu te trompes, puisque le sujet même de cette discusion montre que l'on ne sait toujours pas de quoi on parle vraiment.
Je peux facilement parler de dieu car dieu est un concept inventé de toute pièce, une fantaisie de l'esprit. Je peux aussi parler de licornes, de zorglub mauve, de monstre de spaghetti géant et de grenouille magique. Ça ne veut pas dire que tout ce bestiaire existe.[/quote]Puisqu'il t'est impossible de le savoir, le fait que tu en parles prouve que c'est lui qui est venu à nous et pas l'inverse. Comme tu l'ajoutes les simples d'esprit opteront pour son inexistence.
C'est marrant, Laïka est le nom d'un chien qui est allé dans l'espace.Tu compares Dieu à un chien?
Ne te fais pas plus bête que tu n'es. J'ai parlé aussi de musique pour te montrer que ce que tu prétends être des caractéristiques divines sont attribuées dans tout autre domaine. En clair ce vocabulaire ne permettent pas de reconnaitre Dieu.laïka a écrit :Tu compares Dieu à un chien?
Qu'elles soient physiques ou non tu ne peux toujours pas reconnaitre Dieu. Pour réfuter l'existence de Dieu par rapport aux propriétés que tu lui crois spécifique, il te faudrait prouver que rien ne pense, ne veut, n'agît.laika a écrit :Je n'ai pas parlé d'apparence physique mais de propriétés.
Je viens de le faire. Nous saurions toi comme moi de quoi nous parlons exactement. Superman est le même pour toi comme pour moi. Toute la démonstration porte sur notre incapacité à imaginer quoique ce soit sans en définir clairement les caractéristiques.laïka a écrit :Jusqu'à preuve du contraire le dieu dont tu parles est le fruit de ton imagination. Prouve moi qu'il a été révélé et non inventé et on pourra en discutter.
N'importe quoi, Zeus envoie des éclairs à mains nues, superman devient faible devant la kryptonite.Normal. Il n'y a aucune caractéristique spécifiquement divine, pour la simple raison que "dieu" est une projection de caractéristiques humaines exagérées ou inversées.
A vrai dire, avant d'écrire l'homme parlait. A moins que tu penses que l'homme a commencé à dialoguer par l'écriture.Textes écrits de main d'homme, comme quoi dieu a été inventé.
Ce qui veut dire qu'il y en a plusieurs. Non.... car les hommes n'inventent pas tous le même dieu.
Voilà deux notions gentiment incompatibles; si Dieu est un concept il est né d'une réfléxion intellectuelle; il est clair que pour toi ce ne peut être concevable.laïka a écrit :Je peux facilement parler de dieu car dieu est un concept inventé de toute pièce, une fantaisie de l'esprit.
Non, mais je suis sûr que tu reconnaitrais d'un seul coup d'oeil chacun d'entre eux. Alors que Dieu, pourrait passer 100 fois devant toi sans que tu saches que c'est lui et te parlait sans que tu te doutes une minute qu'il s'agît de Dieu.laïka a écrit : Je peux aussi parler de licornes, de zorglub mauve, de monstre de spaghetti géant et de grenouille magique. Ça ne veut pas dire que tout ce bestiaire existe.
Tu veux que je te montre quoi? Que l'oxygène n'est pas une légende?florence_yvonne a écrit : montre le moi.
non, je veux que tu me montre l'oxygène, s'il existe cela doit-être possible.Milo2002 a écrit : Tu veux que je te montre quoi? Que l'oxygène n'est pas une légende?
Pour les croyants, Dieu existe. Mais cette croyance ce fait sur une foi aveugle. Dieu existe et cela ne doit pas être remis en cause. Pourtant, au fil des années et des découvertes scientifiques et historiques, les créations supposées d'un dieu n'avait rien de divin.stephane a écrit :Avant de croire en quelque chose il te faut affirmer que la chose existe; personne ne croit aux extraterrestres avant d'affirmer que la vie ailleurs existe.
florence_yvonne a écrit :non, je veux que tu me montre l'oxygène, s'il existe cela doit-être possible.
L'oxygène est une molécule microscopique incolore. Sa masse atomique est de 15,9994 uma et son rayon atomique de 60 picomètres. Il est trop petit pour qu'on puisse le voir. Nous avons des preuves de son activité et de son existence quotidiennement...florence_yvonne a écrit :non, je veux que tu me montre l'oxygène, s'il existe cela doit-être possible.
je veux juste te montrer que l'existence ne se limite pas à ce qui peux se montrer, tu peux montrer les effets du vent pas le vent, les effets de l'oxygène, pas l'oxygène, les effets de Dieu, pas Dieu.Falenn a écrit :![]()
La "logique" selon F-Y : "on ne VOIT pas le vent, donc il n'existe pas."
On peut constater l'existence d'une chose car on la perçoit directement (les sens) ou on perçoit ses effets.
Puisque ta "logique" sous-entend que pour les aveugles rien n'existe, voici une représentation graphique de l'oxygène :
On tourne en rond dans ce débat. La croyance en Dieu vient du fait qu'on se transmet cette croyance de génération en génération. Cette croyance est née pour répondre à des questions où on ne trouvait pas de réponse. Tout les dieux sont nés : dieux du soleil, de la mort, de la guerre, des mers... Aujourd'hui, le dieu auquel tout le monde croit, enfin, les croyants, est une évolution de ces croyances ancestrales.stephane a écrit : Bah non. Pour prouver qu'une chose existe, il te faut d'abord admettre qu'elle existe, définir ce qu'elle est et définir comment tu peux mesurer, constater son existence. Un astrophysicien qui cherche la preuve de l'existence des trous noirs, commence par affirmer qu'ils existent et définit comment il peut les détecter, idem pour une planète. Tu ne peux donc à la fois dire qu'une chose est floue et demander des preuves de son existences. Si tu attends des preuves, la chose recherchée cesse d'être floue.
Bien qu'on ne voit pas l'oxygène, on a des preuves de son activité. C'est différent dans le cas d'un dieu.florence_yvonne a écrit :je veux juste te montrer que l'existence ne se limite pas à ce qui peux se montrer, tu peux montrer les effets du vent pas le vent, les effets de l'oxygène, pas l'oxygène, les effets de Dieu, pas Dieu.
je peux te montrer une "représentation graphique de Dieu" cela t'avancera à quoi ?
car la vie existe.Milo2002 a écrit :Est-ce que tu paut me dire : oui, on ne voit pas dieu mais il existe car...
Et on y revient... troisième fois. Dieu existe car on est en train d'en parler. De plus, on ne tente pas de prouver un fait constater comme le vent, mais celle d'une coryance qui a perdurée.stephane a écrit : Bah oui, tu as déjà vu un instrument de mesure dont personne ne sait ce qu'il mesure. Pour calculer la vitesse du vent, tu affirmes bien d'abord que le vent existe et qu'il a une vitesse.
La vie est le fruit d'une évolution. Aujourd'hui, les chercheurs ont pu remontés vers les étapes les plus primitives de l'évolution de la terre (plusieurs milliards d'années, 4 environ) sans pour autant trouver le déclic du déclenchement de la vie. Lors de ces ères primitives, des composés primitifs peuplées la terre. L'atmosphère ne comportait pas l'oxygène et laissait passer les rayon ultraviolets du roayonnement solaire. Ce rayonnement solaire ajouté aux oranges électriques auraient pu favoriser le développement organique. C'est une théorie développée par les scientifiques qui continue leur recherchent dans ce domaine.Falenn a écrit : car la vie existe.
Les scientifiques disent qu'ils ne savent pas (encore).Milo2002 a écrit : ... sans pour autant trouver le déclic du déclenchement de la vie.
...
... les scientifiques qui continue leur recherchent dans ce domaine.
Tu as mal interprété mon raisonnement si tu dis ça. C'est même à des années lumière de ce que j'avance. Je te parle de prouver l'existence en un dieu dont tout le monde parle depuis des centaines d'années masi pour lequel nous n'avons aucune preuve d'existence.stephane a écrit : Si je suis ton raisonnement tous os de poulet trouvé à terre est un fossile de dinosaure.
Concernant les fossiles, lorsque le premier fossile de dinosaure a été découvert, on ne croyait pas aux dinosaures.stephane a écrit :Comment fais-tu pour savoir qu'un fossil est bien un fossil si tu ne sais pas à quoi t'attendre;
Lorsqu'on lance une recherche, on n'est pas obligé de connaitre par avance son profil, son résultat.stephane a écrit :tu es bien obligé de définir ce que tu recherches pour le trouver. Comment fais-tu pour savoir que tu as trouvé tes clés si tu ne sais pas les distinguer des autres clés; comment ferait-on pour dire que l'on a découvert une planète si on ne sait pas à quoi ressemble une planète. Tu sais à quoi t'attendre pour dire c'est ça et pas autre chose.
Très bien, mais quelle preuve as tu que ce soit dieu? Les scientifiques apportent des preuves pour annoncer leurs théories.Falenn a écrit : Les scientifiques disent qu'ils ne savent pas (encore).
Moi, je te dis que c'est dieu.
Aucune.Milo2002 a écrit :Très bien, mais quelle preuve as tu que ce soit dieu? Les scientifiques apportent des preuves pour annoncer leurs théories.
Ne me dis pas que tes réponses ne sont pas évasives. Quand je te demande qui est dieu, tu me dis dieu est... point. Pourquoi il existe, parce qu'on en parle. Et oui, les réponses existent.stephane a écrit : Pourquoi qui ? Dieu est. Le fait qu'on en parle Tu t'attends donc à avoir des réponses, ça existe les réponses ?
C'est justement ça le problème; tout le monde en parle, c'est qui devrait suffir pour tenter de définir ce qu'il est. Tu te contenteras de dire que Dieu n'existe pas, car tu ne sais pas non plus ce que Dieu est même si tu le crois inventé tu ignores sa nature.milo2002 a écrit :Tu as mal interprété mon raisonnement si tu dis ça. C'est même à des années lumière de ce que j'avance. Je te parle de prouver l'existence en un dieu dont tout le monde parle depuis des centaines d'années masi pour lequel nous n'avons aucune preuve d'existence.
C'est bien ce que tu dis mais en poursuivant ton raisonnement, tu dois comprendre que l'on a bien défini ce qu'est un fossil pour le difféerencier de ce qui n'en est pas. Concernant Dieu tu n'as toujours aucun moyen de le reconnaître; tu parleras des croyants mais pas de Dieu.milo2002 a écrit :Concernant les fossiles, lorsque le premier fossile de dinosaure a été découvert, on ne croyait pas aux dinosaures.
M'ouais, t'es limite là; quand on recherche une planète on définit d'abord ce qui permet de reconnaître une planète parmi les astres existants.milo2002 a écrit :Lorsqu'on lance une recherche, on n'est pas obligé de connaitre par avance son profil, son résultat.
Le problème ici est que tu ne dis pas comment l'idée de Dieu est venu à toi. Dans la mesure où tu ne sais pas de quoi tu parles comment fais-tu pour le nommer. Une planète n'est pas un trou noir qui lui même n'est pas une naine rouge; en clair tu nommes les objets pour pouvoir les différencier; tu n'as aucun moyen; ne l'ayant pas défini, de différencier ce que tu nommes Dieu du reste. Alors comment as-tu fait ?milo2002 a écrit :Dans le cas d'un dieu, des gens annoncent qu'un dieu existe. Si je veux le prouver je vais faire comment? Je ne sais pas à quoi il ressemble, où le trouver, ce qu'il a fait. Je vais probablement chercher des preuves, mais où ça? Auprès des croyants! Mais lorsque je demande qui est dieu et ce qu'il a fait, on me dit que dieu existe parce que je suis en train de faire une recherche sur son existence.
Evidemment, puisque tu l'as nommé sans le définir, pour le chercher il te faut d'abord savoir à quoi tu pourras le reconnaitre.Je répond que je fais une recherche parce qu'on m'a dit qu'un dieu existait. Et là on me dit, bah tu le cherches, c'est qu'il existe, sinon, je chercherais pas.
Pourquoi j'ai tort? En amour, on aime une personne physique. La croyance en un dieu dont nous n'avons aucune preuve est différente.florence_yvonne a écrit : tu as tort, la foi ne s'argumente pas on croie ou on ne croie pas, c'est comme l'amour, on aime ou on aime pas, mais on ne prouve pas l'existence de l'amour, on peut en voir les manifestations comme ont peut voir les manifestations de l'existence divine, mais si tu n'y croie pas, tu ne croira pas à la réalité de ces manifestations.
le problème ne réside pas dans la réalité de ce que l'on aime, mais dans le fait d'aimer ou pas.Milo2002 a écrit : Pourquoi j'ai tort? En amour, on aime une personne physique. La croyance en un dieu dont nous n'avons aucune preuve est différente.
le fait d'aimer ou pas, le fait de croire ou pas.florence_yvonne a écrit : le problème ne réside pas dans la réalité de ce que l'on aime, mais dans le fait d'aimer ou pas.
Ou plutôt : aujourd'hui, tu ne te souviens pas d'avoir existé avant.muslim06 a écrit :avant je n'éxiste pas
on dirais que tu n'oses pas le dire clairement, "avant je n'éxistais pas", c'est une certitude, pourquoi est ce une certitude??? ce n'est pas seulement parce que tu ne te souviens pas, mais c'est surtout parce que ton éxistence a eu un début, un comencement....Falenn a écrit : Ou plutôt : aujourd'hui, tu ne te souviens pas d'avoir existé avant.
Je ne le crois pas.muslim06 a écrit : ton éxistence a eu un début, un comencement....
ne te compares pas à Dieu(swt), lui n'est pas soumis au temps, c'est lui qui l'a creé! donc IL est ni vieux ni jeune, IL est l'éternel, celui qui a toujours été....Falenn a écrit : Je ne le crois pas.
Je crois que nous sommes aussi vieux que dieu (c-à-d sans âge !).
Cette forme actuelle est récente, mais mon existence, non.
Quel âge crois-tu que ton esprit ait ?
Pas le Zorglub. Il est méconnaissable, à part le fait qu'il est mauve. Mais il y a tellement de choses mauves tu sais...stephane a écrit : ce que tu prétends être des caractéristiques divines sont attribuées dans tout autre domaine
Dans la mesure où tu ne sais pas à quoi se rapporte ce concept, tu es limité par ton vocabulaire.laîka a écrit :Ce sont plutôt des caractéristiques de d'autres domaines qui sont employées pour forger le concept de "dieu".
Que vient faire ici un jugement de valeur ? Encore une fois, si Dieu était inventé un vocabulaire plus spécifique lui serait accordé. Tu peux le constater toi-même par les dogmes chrétiens qui a créé des termes et des notions spécifiques pour comprendre de quoi on parle. Ce bien après qu'on se soit mis à parler de Dieu.laïka a écrit :C'est nous qui pensons, voulons et agissons. Nous avons simplement imaginé un être qui le ferait mieux. Facile!
Donc le métalurgiste peut me les enseigner, ces caractéristiques existent et ne sont pas inconnues.laïka a écrit :Connais-tu "clairement" les caractéristiques de l'or? Non. Du moins pas autant qu'un métalurgiste.
Puisqu'il s'agît d'un personnage inventé, oui.laïka a écrit :Penses-tu vraiment que j'ai le même concept de "superman" que toi?
???laïka a écrit :Ton truc ne tient pas la route une seule minutes. Renseigne toi un peu sur les théories cognitives en on en reparlera si tu veux.
Ce sont bien des créations humaines, facilement indentifiables puisque clairement définies.laïka a écrit :Quand Jerry Siegel a créé Superman il n'avait pas l'intention qu'il soit parfait. Pour ce qui est des dieux grecs, ils sont des êtres finis, encore ancrés dans la nature.
Non, parce que tu serais capable de me montrer le processus de création, qui de fait serait un processus intellectuel; or pour toi Dieu ne peut en aucun cas être lié à un tel processus.Yahwé est une concoction plus subtile: l'homme est fini? Yahwé est non-fini. L'homme est imparfait? Yahwé est parfait. L'homme est mortel? Yahwé est immortel. L'homme a une volonté? Yahwé aussi, et en plus il es omnipotent (puisque l'homme ne peut pas tout obtenir ce qu'il veut).
En d'autres mots ton dieu peut être créé à partir d'ingrédients trouvés ici sur terre et d'un peu d'imagination.
Ce qui a pour moi peu de sens.laïka a écrit :Plusieurs linguistes le croient effectivement. Au début il y aurait eu des langues isolées et peu sophistiquées, puis l'écriture aurait permis une standardisation, ensuite seraient apparues les langues telles qu'on les connait, avec une structure définie. Mais bon pourquoi on parlait de ça déjà?
Tu parles de quoi ? De leur apparition ou de leur réussite ? Quand est apparu le monothéisme, tu ne le sais pas plus que moi; par contre nous savons quand il s'est répandu.laïka a écrit :Il y a eu des formes transitoires: participation "mystique" à la nature, puis animisme, puis polythéisme, puis monothéisme.
laïka a écrit :Pas le Zorglub. Il est méconnaissable, à part le fait qu'il est mauve. Mais il y a tellement de choses mauves tu sais...
Ah ?! Tu connais ses intentions.Laïka a écrit :De plus je doute que Dieu passerait devant moi,
Omniprésent ?puisqu'il est censé être omniprésent.
Cher Frère Lumen,LumendeLumine a écrit :Merci, tom, pour la précision, puisque manifestement selon toi, "non-être relatif" et "puissance" désignent à peu près la même chose. Personnellement, je préfère "puissance"... le mot non-être, même suivi de l'épithète "relatif", étant tellement négatif... N'oublions pas que la puissance est véritablement ce "milieu" entre l'être et le non-être que Parménide niait avec tant d'acharnement: c'est la possibilité réelle d'être qqchose de déterminé.
Mais je pense que nous nous entendons à présent. Le reste de mon petit exposé ne visait nullement à te contredire mais bien à renchérir. Merci pour la belle discussion, et la paix du Christ soit avec toi mon frère !
Salut Lip69,Lip69 a écrit :Comment ça se passe lorsqu'il n'y a pas de temps ? Le néant (en tant que concept, il ne représente donc pas une entité !)
re-salut lip,Lip69 a écrit : Si la gravité cessait, ce serait pour une raison, à la suite d'une cause.
Cette cause serait antérieure à l'effet de perte de gravité, donc celà rentrerai dans le champs de la causalité et donc dépendant du temps.
Donc, si Dieu avait créé, ce serait dans une trame temporelle : il décide=>il agit=> le monde est créé.
Donc, si Dieu a créé, qui a créé Dieu ?
Tu sais que j'aime ton humour Florence <a href='http://www.smileycentral.com/?partner=Z ... xdm119YYFR' target='_blank'><img src='http://smileys.smileycentral.com/cat/36/36_3_14.gif' alt='I Love You' border=0></a>florence_yvonne a écrit :stéphane, ne serais-tu pas un obsessionnel du vocabulaire ? ton Dieu, ne serait t'il pas le mot ? et ta liturgie le dictionnaire ?
merci, moi aussistephane a écrit : Tu sais que j'aime ton humour Florence <a href='http://www.smileycentral.com/?partner=Z ... xdm119YYFR' target='_blank'><img src='http://smileys.smileycentral.com/cat/36/36_3_14.gif' alt='I Love You' border=0></a>
Le métalurgiste ne connais pas tout ce qu'il y a à savoir en rapport avec l'or. En fait, personne n'a le concept d'or: je dirais même qu'il n'existe pas vraiment, ce concept de "or en soi". Pourtant on peut en parler quand même, d'or.stephane a écrit :Donc le métalurgiste peut me les enseigner, ces caractéristiques existent et ne sont pas inconnues.
Et bien non, nous n'avons pas le même concept de Superman, ni d'or, ni de Dieu, ni de quoique ce soit.Puisqu'il s'agît d'un personnage inventé, oui.
On peut effectivement montrer le processus de création du dieu chrétien. Pas dans les détails, je ne suis pas philologue, mais en gros, on sait pas mal d'où sort le concept de dieu qui t'es cher.Non, parce que tu serais capable de me montrer le processus de création, qui de fait serait un processus intellectuel; or pour toi Dieu ne peut en aucun cas être lié à un tel processus.
C'est ça le problème: tu ne comprends pas ton propre argument, et encore moins mes contre-arguments. Dis moi donc de quel site internet tu as tiré ce genre de truc et je vais m'attaquer au site directement, ce sera plus simple pour tout le monde.Ce qui a pour moi peu de sens.
Le plus vieux vestige de religion monothéiste date d'environ 1400 avant Jésus-Christ.Quand est apparu le monothéisme, tu ne le sais pas plus que moi;
C'est dieu.
C'est quoi le Zorglub ?
a ma connaissance, l'inventeur du monothéisme, c'est akhénaton, certain pense qu'il serait moîse.Laïka a écrit : Le métalurgiste ne connais pas tout ce qu'il y a à savoir en rapport avec l'or. En fait, personne n'a le concept d'or: je dirais même qu'il n'existe pas vraiment, ce concept de "or en soi". Pourtant on peut en parler quand même, d'or.
Bref, ton raisonnement selon lequel pour parler de X il faut avoir "le" concept de X, ça ne tient pas.
Et bien non, nous n'avons pas le même concept de Superman, ni d'or, ni de Dieu, ni de quoique ce soit.
On peut effectivement montrer le processus de création du dieu chrétien. Pas dans les détails, je ne suis pas philologue, mais en gros, on sait pas mal d'où sort le concept de dieu qui t'es cher.
C'est ça le problème: tu ne comprends pas ton propre argument, et encore moins mes contre-arguments. Dis moi donc de quel site internet tu as tiré ce genre de truc et je vais m'attaquer au site directement, ce sera plus simple pour tout le monde.
Le plus vieux vestige de religion monothéiste date d'environ 1400 avant Jésus-Christ.
C'est dieu.
Tout de même, cinquante pages, après tout, cela dénote un certain intérêt pour la questionThomas d'Aquin a écrit :JE ME POSE UNE GRAVE QUESTION. Comment se fait-il que l'exposé des preuves de l'existence de Dieu de St Thomas ne touche pas davantage l'intelligence de tous ceux qui ont suivi le débat depuis le début (je ne parle pas de ceux qui sont arrivés en cours de route et qui ont trop de métros de retard dans l'argumentation) ? Sommes-nous si nul dans nos explications ? les preuves demandent-elles trop d'efforts d'abstraction ? y a-t-il trop d'apriori sur la vision que les gens se font de Dieu et d'un dieu qui leur fait peur ou qui les dégoûte ?
qu'en penses-tu ?
Bonsoir Laïka, tu te perds un peu dans cette histoire de concept. Je pense que tout le monde comprend de quoi on parle lorque l'on dit "or noir", si tu prends l'or comme un concept; ce concept est connu depuis la plus haute antiquité.laïka a écrit :Le métalurgiste ne connais pas tout ce qu'il y a à savoir en rapport avec l'or. En fait, personne n'a le concept d'or: je dirais même qu'il n'existe pas vraiment, ce concept de "or en soi". Pourtant on peut en parler quand même, d'or.
Bref, ton raisonnement selon lequel pour parler de X il faut avoir "le" concept de X, ça ne tient pas.
Tiens donc, ce qui revient à dire que superman existait avant qu'on ne l'invente et donc que Dieu existe indépendemment du fait qu'on en parle. Je veux bien croire que l'idée que tu te fais de Dieu ne soit pas la mienne mais concernant des personnages inventés dont nous connaissons les auteurs nous ne pouvons pas faire autrement qu'accepter ce que leurs auteurs nous en ont ditEt bien non, nous n'avons pas le même concept de Superman, ni d'or, ni de Dieu, ni de quoique ce soit.
La preuve que non, il te faut remonter à la période qui précède l'écriture des textes bibliques.On peut effectivement montrer le processus de création du dieu chrétien. Pas dans les détails, je ne suis pas philologue, mais en gros, on sait pas mal d'où sort le concept de dieu qui t'es cher.
Je n'ai nul besoin de site internet, je te dis ce que je pense. Et je sais que tu auras du mal soit à comprendre soit à l'accepter.C'est ça le problème: tu ne comprends pas ton propre argument, et encore moins mes contre-arguments. Dis moi donc de quel site internet tu as tiré ce genre de truc et je vais m'attaquer au site directement, ce sera plus simple pour tout le monde.
Ce selon des critères définis par les occidentaux, à savoir tout ce qui précède l'écriture ne peut être viable.Le plus vieux vestige de religion monothéiste date d'environ 1400 avant Jésus-Christ.
Si pour toi Dieu est dez couleur mauve; pourquoi pas; il te faudra nous expliquer quelle est la pertinence d'une telle information.C'est dieu.
Salut Lumen,LumendeLumine a écrit :Tout de même, cinquante pages, après tout, cela dénote un certain intérêt pour la question![]()
Je pense que:
1. Oui, nous sommes probablement relativement nuls dans nos explications qui, en fait, demanderaient qu'on y consacre un ouvrage de vulgarisation. Faire la démonstration rigoureuse de quoi que ce soit, qu'on pense aux théorèmes mathématiques, est toujours une opération assez fastidieuse, quoique souvent le théorème paraisse évident de soi, et la preuve, passablement inutile.
Il devrait en être ainsi, d'après moi, de l'existence de Dieu! Sans qu'on ait besoin de mettre des termes extrêmement précis sur la chose et de réaliser une démonstration en syllogismes parfaits, l'homme fait à chaque instant l'expérience de sa propre contingence, de sa relativité à un absolu qui le transcende; mais il peut facilement se rendre imperméable à cette espèce d'angoisse existentielle, consciemment ou non. Dès lors que le problème de la contingence devient une affaire purement abstraite et que cette expérience humaine cesse donc de nous prendre "aux tripes" pour nous propulser vers l'Absolu, dès lors que l'humain abandonne ce regard intuitif sur l'infini pour se limiter à l'expérience sensible, le problème devient une affaire de raison que les intérêts particuliers viennent corrompre, et l'athée réfute facilement, par l'indifférence qu'il ressent face à elle, la belle lancée philosophique vers Dieu qu'Aristote avait commencée et St Thomas achevée.
2. Les preuves de l'existence de Dieu de Saint Thomas d'Aquin sont valides; ce qui a été contesté plus tard par Hume, Kant et ses confrères, ce n'est pas la validité de la preuve mais la nature même de l'intelligence. Selon Aristote et Saint Thomas, l'intelligence est capable d'atteindre l'être des choses et donc de s'interroger sur l'Être Suprême qui doit en être la source; selon Kant, cette intelligence n'est qu'une fonction de classification des impressions sensibles. C'est donc une déconnexion du réel, un repli de l'Homme sur soi (L'Homme connaît le réel extramental vs l'Homme ne connaît que ses propres idées) qui est à la base de l'athéisme moderne. Mais derrière cette attitude sceptique, il y a "la révolte contre le mal dans le monde, l’ignorance ou l’indifférence religieuses, les soucis du monde et des richesses (cf. Mt 13, 22), le mauvais exemple des croyants, les courants de pensée hostiles à la religion, et finalement cette attitude de l’homme pécheur qui, de peur, se cache devant Dieu (cf. Gn 3, 8-10) et fuit devant son appel (cf. Jon 1, 3)." CEC, #29.
Cher Stéphane,stephane a écrit : Bonsoir Laïka, tu te perds un peu dans cette histoire de concept. Je pense que tout le monde comprend de quoi on parle lorque l'on dit "or noir", si tu prends l'or comme un concept; ce concept est connu depuis la plus haute antiquité. Tiens donc, ce qui revient à dire que superman existait avant qu'on ne l'invente et donc que Dieu existe indépendemment du fait qu'on en parle. Je veux bien croire que l'idée que tu te fais de Dieu ne soit pas la mienne mais concernant des personnages inventés dont nous connaissons les auteurs nous ne pouvons pas faire autrement qu'accepter ce que leurs auteurs nous en ont dit La preuve que non, il te faut remonter à la période qui précède l'écriture des textes bibliques. Je n'ai nul besoin de site internet, je te dis ce que je pense. Et je sais que tu auras du mal soit à comprendre soit à l'accepter. Ce selon des critères définis par les occidentaux, à savoir tout ce qui précède l'écriture ne peut être viable.
Maintenant, il te faut comprendre une chose : pourquoi ces textes parlent si souvent de la "parole" et non de l'écrit ? Si pour toi Dieu est dez couleur mauve; pourquoi pas; il te faudra nous expliquer quelle est la pertinence d'une telle information.
Bonjour Thomas, je ne sais pas si mon argumentation est difficile d'accès, je dois mal l'exprimer ou utiliser des notions qui ne sont pas communes à tous. Je crois tout simplement que le premier homo sapiens était tout aussi intelligent que nous le sommes aujourd'hui; la différence se porte sur le décor et non sur les êtres humains. Partant de là, je dois bien me rendre compte qu'il faut avoir parler une première fois de Dieu pour que nous en parlions aujourd'hui; de quelle manière Dieu ou l'idée de Dieu s'est imposée au premier homme ou à la première femme m'est inconnue. En revanche, je sais comment nous-mêmes aujourd'hui nous nommons, parlons, établissons des concepts, des théories et laissons libre court à notre imagination.thomas d'aquin a écrit :Cher Stéphane,
ce qui est attaqué dans les messages précédents, il me semble, c'est ta conclusion et non ton argumentation qui est à vrai dire difficile d'accès. Mais je crois qu'elle rejoint la preuve qui utilise le paradoxe du couple essence limitée-existence de soi illimitée, liée à la causalité et confronté au principe de non-contradiction. L'essence d'une chose étant chez toi, ce que l'on dit de la chose, le verbe qui exprime ce que la chose est. Ce verbe délimite, exprime, précise ce que la chose est. D'où vient ce verbe, sinon d'un autre... et ainsi jusqu'à Dieu.
tu me diras si j'ai un peu compris ta pensée qui me semble profonde et que certains ont voulu un peu trop facilement caricaturée. J'ai failli tomber dans ce piège en te prenant pour un idéaliste. Tu m'as éclairé il y a quelques semaines sur ce point.
amicalement
tom
c'est vrai, des centaines, voire des milliers de stéphanepatlek a écrit :Bien sur: le mot "stephane" existe.... Donc stephane existe!!!
Je dirais même plus, aucun stéphane n'existait avant que le mot stéphane n'existe.patlek a écrit :Bien sur: le mot "stephane" existe.... Donc stephane existe!!!
Heu... veux-tu m'épouser ?<a href='http://www.smileycentral.com/?partner=Z ... xdm119YYFR' target='_blank'><img src='http://smileys.smileycentral.com/cat/36/36_3_11.gif' alt='Bouquet' border=0></a>florence_yvonne a écrit :je pense sérieusement à ouvrir un topic sur le sujet : "peut-on prouver que stéphane existe"
il y a des fois ou l'on voudrait pouvoir être polygames.stephane a écrit : Heu... veux-tu m'épouser ?<a href='http://www.smileycentral.com/?partner=Z ... xdm119YYFR' target='_blank'><img src='http://smileys.smileycentral.com/cat/36/36_3_11.gif' alt='Bouquet' border=0></a>
répudie ton mari, ou signe les papiers pour qu'il soit interné.florence_yvonne a écrit :il y a des fois ou l'on voudrait pouvoir être polygames.
Ça revient à dire que Superman a été créé avec les ingrédients dont disposaient les auteurs de la BD. Un homme + une cape + voler dans les airs + force...etc. Ajoutez un peu d'imagination et vous avez Superman.stephane a écrit : Tiens donc, ce qui revient à dire que superman existait avant qu'on ne l'invente et donc que Dieu existe indépendemment du fait qu'on en parle.
les auteurs de la bd ont inventé superman, ils ne l'ont pas cree! tandis que Dieu(swt) a cree l'univers et le monde que tu vois, il ne l'a pas inventé, il l'a cree! voila l'un de ses attributs qui le rend si unique et incomparable!Laïka a écrit : Ça revient à dire que Superman a été créé avec les ingrédients dont disposaient les auteurs de la BD. Un homme + une cape + voler dans les airs + force...etc. Ajoutez un peu d'imagination et vous avez Superman.
Il en va de même pour Dieu.
demain, je réveille mon mari et je lui dis : "bonjour chéri, je te répudie, je te répudie, je té répudie et j'épouse stéphane, au fait, je garde la dot, la maison et la voiture"stephane a écrit : répudie ton mari, ou signe les papiers pour qu'il soit interné.
mais non, il dira "pain", et la table sera couverte de painpatlek a écrit :Attention, parce que avec stephane...
Exmple; tu lui dis de ramener du pain, il en ramene pas, et le soir a table:
Steph: Si il y a du pain!
Flor: mais non!, tu l' asoublié!
Steph: le mot pain existe; le mot table existe, donc le pain sur la table existe!
mais bien sur, n'oublie pas le pain.nuage a écrit :J'oublie souvent le pain...je vis d'amour et d'eau fraîche!
Je peus être la demoiselle d'honneur au mariage?![]()
a peu près 6 milliards ?nuage a écrit :Je met un post-it sur le frigo!! On sera combien?![]()
Et tu comptes me prouver ça comment? Par une autre affirmation délirante lancée en l'air?muslim06 a écrit : les auteurs de la bd ont inventé superman, ils ne l'ont pas cree! tandis que Dieu(swt) a cree l'univers et le monde que tu vois, il ne l'a pas inventé, il l'a cree! voila l'un de ses attributs qui le rend si unique et incomparable!
Salut Flo,florence_yvonne a écrit :quelle différence faites vous entre "création" et "invention", parce que moi, cela ne me saute pas aux yeux.
donc, quand léonard de vinci à peint la joconde, vu qu'il a utilisé des éléments préexistants (toile, peinture, pinceaux), il n'a pas fait oeuvre de création, mais d'invention, mozart qui a utilisé un piano et des notes n'a pas créé ses oeuvres mais les a inventés ....Thomas d'Aquin a écrit : Salut Flo,
réfléchis à deux fois avec Stéphane. Ton mari est sûrement quelqu'un de charmant. Il souffrirait toute sa vie de ton départ. Même si je n'en doute pas Stéphane ferait un parfait époux.
Bon, sérieusement, je peux donner une définition au sens de St Thomas d'Aquin, puisque je n'ai eu de cesse d'essayer de rendre accessible sa pensée avec l'échec que nous connaissons. Enfin, on sait jamais, peut-être que la lumière viendra au moment où certains ne s'y attendront pas. C'est bien, ce genre de discussion, ça rend humble.
Créer : faire à partir de rien et maintenir dans l'existence
création : relation de participation à l'existence de Dieu
inventer : faire quelque chose de nouveau à partir d'un réalité préexistante.
invention : oeuvre d'un inventeur qui l'a produit avec son génie propre
on peut sûrement mieux faire, mais pour un début cela lance la discussion, d'autant plus que nous sommes en plein sujet de l'existence de Dieu.
amicalement chère Flo et bonne chance pour l'organisation de la fête à 6 millions. A priori, si tu me préviens longtemps à l'avance, je devrais être disponible
tom
Salut chère Flo,florence_yvonne a écrit : donc, quand léonard de vinci à peint la joconde, vu qu'il a utilisé des éléments préexistants (toile, peinture, pinceaux), il n'a pas fait oeuvre de création, mais d'invention, mozart qui a utilisé un piano et des notes n'a pas créé ses oeuvres mais les a inventés ....
pourquoi te crois tu alors que tu ne vois pas ce qui t'enchaîne........Laïka a écrit :Et tu comptes me prouver ça comment? Par une autre affirmation délirante lancée en l'air?
pourquoi te croies tu libre alors que tu ne vois pas ce qui t'enchîne....Laïka a écrit :Et tu comptes me prouver ça comment? Par une autre affirmation délirante lancée en l'air?
Question très pertinente, qui justifie presque d'être inscrite deux fois comme tu l'as fait.muslim06 a écrit : pourquoi te croies tu libre alors que tu ne vois pas ce qui t'enchîne....
tu ne sera libre qu'une fois que tu maitrisera tes passions et tous les attraits qu'à ce bas monde! sinon tu es prisonnier de celui ci, une prison dont on ne vois pas les barreaux...Laïka a écrit :Réponse simple: je ne suis enchainé par rien. Je suis libre..
cela n'a rien n'avoir avec ma croyance, je ne suis pas contraint à croire en Dieu(swt), j'agis sans contrainte et m'engage librement dans la voie qu'est l'islam!Laïka a écrit :C'est toi qui est enchainé par ton endoctrinement religieux, ce qui te mène à croire que tous "les autres" sont dans l'erreur.
c'est amusant, je n'ai pas l'impression d'avoir un problème avec ma foi.Lip69 a écrit :Le problème des croyants, muslim06, c'est qu'ils demandent aux autres d'être critiques vis-à-vis d'eux-même mais que les religieux ne remettent jamais en cause leur croyances, ne cherchent jamais en profondeur en allant voir ailleurs s'il n'existe pas d'autres possibles.
La recherche d'explications est légitimes et les religions donnent des réponses immuables et c'est là leur problème.
Tu appelles ça de la liberté que de servir un dieu ?
pas de problème, comme disait mon grand-père (maternel) : "article 22, tu fais comme tu veux"maddiganed a écrit :C'est tout autant sans contrainte que j'ai décidé de ne pas croire en un dieu dogmatique.
J'ai un parcours scientifique... j'ai connu l'ADN, la génétique, pas mal de processus naturels que tu appelles 'miracles de Dieu' et , en appliquant le principe de parcimonie, je ne peux qu'etre athée.
C'est normal, tu as une foi sans religion me semble-t-il !florence_yvonne a écrit : c'est amusant, je n'ai pas l'impression d'avoir un problème avec ma foi.
PS : je ne sers personne
Mais alors qui a créé Dieu ?Thomas d'Aquin a écrit :Salut chère Flo,
j'attendais ta remarque qui est très juste. C'est pour cela que j'ai précisé que cette définition serait à prendre au sens thomiste de Créer et de Création, au sens théologique (un peu comme quand on parle d'adorer en théologie qui est réservé à Dieu : on adore que Dieu, sinon on fait d'une créature une idole).
Mais par l'analogie, il n'est pas gênant de parler de génie créateur, de création artistique, mais en fait ce n'est pas une création ex nihilo, et cela ne retire en rien la grandeur de l'oeuvre de l'artiste. le génie de Vinci et de Mozart
amicalement
tom
je te remercie de tes paroles qui me touchent profondément, merci.Lip69 a écrit : C'est normal, tu as une foi sans religion me semble-t-il !
Et le plus gros problème pour moi, ce n'est pas l'existence d'un dieu ou non, ce sont les religions et les religieux.
Toi, tu t'es construit une foi personnelle qui te semble la bonne voie, à mes yeux, c'est déjà plus louable et plus pur que les servants des religions établies ou même des sectes.
ce n'est pas les religions comme tu le penses qui donnent des réponses, mais c'est Dieu(swt), voila pourquoi elle sont immuables!Lip69 a écrit :La recherche d'explications est légitimes et les religions donnent des réponses immuables et c'est là leur problème.
oui, car c'est justement en se soumettant à Lui que nous nous libérons de tout ce qui peut nous nuire dans ce monde et ce qui nous sauvera dans l'autre. Ce bas monde est une prison pour le croyant et un paradis pour l'incroyant.Lip69 a écrit :Tu appelles ça de la liberté que de servir un dieu ?
Les religions ne sont pas du tout immuables. Démonstration radicale;ce n'est pas les religions comme tu le penses qui donnent des réponses, mais c'est Dieu(swt), voila pourquoi elle sont immuables!
La question ne se pose pas, puisque au terme de la preuve de l'existence de Dieu par la contingence, Dieu est conçu comme l'Être nécessaire ie: celui qui existe par soi. Il n'est donc pas créé, il est sa propre existence, étant lui-même la source de toute existence.Lip69 a écrit :Mais alors qui a créé Dieu ?
En tant que fait humain, non, évidemment. Le Christianisme a commencé avec le Christ, que je sache. Cependant, l'objet propre de la religion, c'est-à-dire Dieu, lui est immuable. La religion concerne donc la Vérité immuable, quoi qu'en tant que fait humain elle n'ait pas toujours existé, évidemment, puisque l'Homme lui-même n'a pas toujours existé. On ne saurait parler de religion lorsque l'Homme ne la pratiquait pas encore! Ce qui ne signifie pas qu'elle n'était pas vraie à ce moment-là... Les choses n'ont pas commencé à tomber avec la théorie de Newton, ni Dieu d'exister avec l'apparition des religions. Ces choses étaient toujours vraies, mais l'Homme ne les a connues qu'en un temps précis de l'Histoire.patlek a écrit :Les religions ne sont pas du tout immuables.
personne n'a cree Dieu(swt), Dieu n'est pas une créature, il est le créateur de toute chose!Lip69 a écrit :Mais alors qui a créé Dieu ?
Dans ce cas disons que l'univers est sa propre existence, est l'être nécessaire qui existe par soi. Donc Dieu n'existe pas, CQFD.LumendeLumine a écrit : La question ne se pose pas, puisque au terme de la preuve de l'existence de Dieu par la contingence, Dieu est conçu comme l'Être nécessaire ie: celui qui existe par soi. Il n'est donc pas créé, il est sa propre existence, étant lui-même la source de toute existence.
On peut facilement créer un dieu et lui attribuer la qualité de ne pas avoir été créé. C'est un petit exercice de pensée très simple à réaliser. Qui me dit que ce dieu dont tu parles n'est pas ce genre de création?Ainsi, si Dieu était créé, il serait créature comme nous, et ne serait nullement le principe d'existence de tout l'Univers. À quoi bon l'appeler Dieu alors?
Salut Lip69,Lip69 a écrit :Le problème des croyants, muslim06, c'est qu'ils demandent aux autres d'être critiques vis-à-vis d'eux-même mais que les religieux ne remettent jamais en cause leur croyances, ne cherchent jamais en profondeur en allant voir ailleurs s'il n'existe pas d'autres possibles.
La recherche d'explications est légitimes et les religions donnent des réponses immuables et c'est là leur problème.
Tu appelles ça de la liberté que de servir un dieu ?
Salut,maddiganed a écrit :C'est tout autant sans contrainte que j'ai décidé de ne pas croire en un dieu dogmatique.
J'ai un parcours scientifique... j'ai connu l'ADN, la génétique, pas mal de processus naturels que tu appelles 'miracles de Dieu' et , en appliquant le principe de parcimonie, je ne peux qu'etre athée.
Si Dieu a été créé, il n'est plus Dieu.Lip69 a écrit :Mais alors qui a créé Dieu ?
si tu admets que l'univers est sa propre existence, tu fais de l'univers Dieu : c'est la solution panthéiste. Que la force soit avec toi.Laïka a écrit : Dans ce cas disons que l'univers est sa propre existence, est l'être nécessaire qui existe par soi. Donc Dieu n'existe pas, CQFD.
On peut facilement créer un dieu et lui attribuer la qualité de ne pas avoir été créé. C'est un petit exercice de pensée très simple à réaliser. Qui me dit que ce dieu dont tu parles n'est pas ce genre de création?
Je n'adhère certainement pas à ton mode de pensée, mais je le respecte, comme je respecte tous ceux qui ont décidé de remettrre leur bonheur/raison de vivre dans les mains d'un dieu, quel qu'il soit.Thomas d'Aquin a écrit : Salut,
bienvenue dans cette discussion de 53 pages...
Tout comme toi, c'est sans aucune contrainte que j'ai décidé de croire dans les dogmes de l'Eglise catholique.
J'ai un parcours scientifique... J'ai connu la physique quantique, la topologie, les intégrales en espace discontinu, l'ADN, la génétique, beaucoup de processus naturels que certains appellent miracles de Dieu, mais que je préfère appelé merveilles de la nature pour ne pas choquer le bourgeois anticlérical, réservant le mot miracle à des cas très précis genre miracle de Lourdes reconnu par le bureau médical de Lourdes composé de médecins de toutes tendances.
Et en appliquant le principe de non-contradiction aux être limités qui nous entourent, je ne peux qu'être théiste. Pour la foi catholique, c'est une autre démarche mais qui n'exclue aucunement la logique de la recherche théologique.
amicalement
tom
Merci, ça me touche, si si. Et tu as raison, j'aurais beaucoup de mal à le supporter.Thomas d'Aquin a écrit : ... beaucoup de processus naturels que certains appellent miracles de Dieu, mais que je préfère appelé merveilles de la nature pour ne pas choquer le bourgeois anticlérical
Et si tu nous faisais un beau petit sujet sur les miracles modernes de Dieu ?? Je suis impatient de voir ces "miracles reconnus"Thomas d'Aquin a écrit : ... réservant le mot miracle à des cas très précis genre miracle de Lourdes reconnu par le bureau médical de Lourdes composé de médecins de toutes tendances.
Salut l'ami,Atheos a écrit :Permetez moi une brève intrusion.
Merci, ça me touche, si si. Et tu as raison, j'aurais beaucoup de mal à le supporter.
Et si tu nous faisais un beau petit sujet sur les miracles modernes de Dieu ?? Je suis impatient de voir ces "miracles reconnus"![]()
Et je suis sérieux là, j'aimerais beaucoup pouvoir lire de la bonne grosse propagande catholique comme on en fait plus (beaucoup).
Cordialement.
Ta réfutation se limite à tourner mon argument en une parodie de ce qu'il était. Je n'ai jamais parlé de panthéisme.Thomas d'Aquin a écrit : si tu admets que l'univers est sa propre existence, tu fais de l'univers Dieu : c'est la solution panthéiste. Que la force soit avec toi.
Pourquoi pas un mouvement éternel?L'univers étant en mouvement, changeant en permanence, organisé de telle ou telle manière avec ses constances réglées au milliardième sinon plus rien ne marche, sans parler du problème de la vie... On ne peut pas dire que l'univers soi nécessaire qui existe par soi. Sinon, il serait immuable, immatérielle, omnipotent dans l'organisation et non déterminé de cette manière précise.
Comme ça a été dit plus haut, un concept instancié (réduit à nos conceptions humaines) de dieu est incompatible avec sa qualité de perfection. Donc d'une manière ou d'une autre le "dieu" dont tu as entendu parler est faux. Et ce, qu'Il existe ou non.Tu peux créer autant de dieux que tu veux. L'humanité a joué à ce jeu à ne plus savoir quoi imaginer. Il est beaucoup plus dur de purifier nos concepts et d'arriver à un notion juste de ce que peut être Dieu s'il existe.
Dieu veut?Je crois qu'un seul être limité est un signe de la tendresse et de l'humilité de Dieu qui veut partager ce qu'il a de plus cher, ce qu'il est, avec quelqu'un ou quelque chose qui soit différent de lui
Excuse, je ne voulais pas parodier ton argument. Mais il me semble que donner à l'univers ou à n'importe quel être, d'être sa propre existence (au sens fort et ontologique de cette affirmation) c'est l'attribut principal de Dieu, qu'on appelle d'après ma mémoire : l'asséité.Laïka a écrit : Ta réfutation se limite à tourner mon argument en une parodie de ce qu'il était. Je n'ai jamais parlé de panthéisme.
Loin de moi de mettre la notion de dieu dans un éclair ou le vent. Mais attribuer à la nature des propriétés divines, n'est-ce pas une forme de panthéisme ou d'animisme. Mais je crois comprendre que tu réfutes la notion des dieux à l'image des hommes ou des mystères de la nature que je réfute pareillementLaïka a écrit : En effet je remplace dieu par la nature... comme l'ont fait ceux qui ont découvert que l'éclair n'est pas envoyée par Zeus et le vent par Helios. Ça n'a rien de panthéiste, c'est une simple application du principe de parcimonie scientifique.
Un mouvement éternel de soi ne me gène pas, et la preuve par le mouvement marche même pour un mouvement éternel, car il faut faire passer de la puissance à l'acte le mouvement éternel en tant que tel et pris dans son ensemble.Laïka a écrit : Pourquoi pas un mouvement éternel?
J'ai comme l'impression que t'es encore en train d'employer l'illustre Argument Par la Prémisse Sortie de Nul Part.
je ne réduits pas Dieu à nos concepts humains. Toute la difficulté est justement de purifier nos concepts humains grâce à notre capacité d'abstraction et de faire un passage à la limite en tendant vers l'infini. Ce qui est mystérieux et c'est une autre question, c'est justement cette capacité de l'humain en tant qu'être fini, d'avoir la notion d'infini et d'infinis plus grand que d'autres...Laïka a écrit : Comme ça a été dit plus haut, un concept instancié (réduit à nos conceptions humaines) de dieu est incompatible avec sa qualité de perfection. Donc d'une manière ou d'une autre le "dieu" dont tu as entendu parler est faux. Et ce, qu'Il existe ou non.
Etre en acte et vouloir n'a rien de contradictoire. Dieu veut d'une manière éternel, n'a qu'une seule pensée et une seule volonté qui se décline à l'infini dans la création. Notre intelligence et notre volonté n'existent que par participation. Là on touche au traité de la grâce, sujet passionnant pas encore tranché par les théologiens entre thomisme et molinisme. Mais c'est une autre histoire.Laïka a écrit : Dieu veut?
Mais tu viens de dire qu'il est l'être nécessaire entièrement en acte!
Bon sang... notre père qui êtes aux cieux éloignez nous des contradictions...
la parole de Dieu(swt) n'éxiste pas pour toi??florence_yvonne a écrit :je vous adjure de renoncer à toute religion, c'est la seule voie du salut.
non, elle n'existe pas, en tout cas pas dans les livres ni dans les paroles des soit disant prophètes.muslim06 a écrit : la parole de Dieu(swt) n'éxiste pas pour toi??
pourquoi une adjuration ?florence_yvonne a écrit :je vous adjure de renoncer à toute religion, c'est la seule voie du salut.
Franchement, les paroles de Jésus me semblent prenables comme parole de Dieuflorence_yvonne a écrit : non, elle n'existe pas, en tout cas pas dans les livres ni dans les paroles des soit disant prophètes.
les religions ont causé tant de malheur et de souffrance, oui, je vous supplie de renoncer aux religions et leurs interdits.Thomas d'Aquin a écrit : pourquoi une adjuration ?
c'est grave
La seule voie du salut serait dans l'adjuration à toute religion ?
Je ne vois pas en quoi les paroles de Jésus mériteraient un tel rejet.
amicalement
tom
objectivement, non, mais en tant que chrétien, il t'est impossible de penser autrement, c'est triste d'être attaché à une parole comme cela, si tu avait la preuve que jésus n'a jamais existé, que deviendrai ta foi en Dieu ?Thomas d'Aquin a écrit : Franchement, les paroles de Jésus me semblent prenables comme parole de Dieu
à plus chère Flo
tom
Salut cher Flo,florence_yvonne a écrit : objectivement, non, mais en tant que chrétien, il t'est impossible de penser autrement, c'est triste d'être attaché à une parole comme cela, si tu avait la preuve que jésus n'a jamais existé, que deviendrai ta foi en Dieu ?
Nous nous mettons dans un cas que je pense impossible, mais je veux bien y réfléchir.florence_yvonne a écrit :je voudrais seulement connaitre ta réaction si tu savais que Dieu existe mais pas jésus
en résumé, tu te retrouverais dans ma situation, sait tu que j'ai eu un contact avec Dieu ?Thomas d'Aquin a écrit : Nous nous mettons dans un cas que je pense impossible, mais je veux bien y réfléchir.
Si j'avais la certitude que Jésus n'a pas existé, il faudrait expliquer ses paroles, l'Evangile, le rayonnement de son message, le problème des miracles, l'action civilisatrice de son Eglise.
Mais supposons que tout cela ait des causes naturelles. L'existence de Dieu, comme je te l'ai déjà dit n'a rien à voir avec les religions, à mon sens. Le paradoxe des êtres limités amène inéluctablement à l'existence de Dieu. Je te passe toute la démonstration.
Donc en supposant que l'on ait la certitude que Jésus n'a rien à voir avec Dieu, il faudrait rechercher un autre moyen pour entre en contact avec Dieu. Car l'infini, l'absolu, cela me fait kiffer grave. J'ai tellement soif de bonheur et d'amour infini que seul Dieu peut combler mon désir. C'est terrible d'être un homme créé à l'image de Dieu. On est fait pour Dieu, et plus on aime, plus on se donne, plus on ressemble à Dieu, plus le temps se contracte et plus on est heureux.
à plus de te lire toujours avec grande joie
tom
çà peut trés bien s' expliquer. et tout a fait rationnellement. Il fau une communauté a la base, pas besoin qu' elle soit importante.Si j'avais la certitude que Jésus n'a pas existé, il faudrait expliquer ses paroles, l'Evangile, le rayonnement de son message
Les romains, les grecs avaient une civilisation importante.l'action civilisatrice de son Eglise
Tout dépend de ce que tu appelles "dieu"Mais supposons que tout cela ait des causes naturelles. L'existence de Dieu, comme je te l'ai déjà dit n'a rien à voir avec les religions, à mon sens. Le paradoxe des êtres limités amène inéluctablement à l'existence de Dieu.
Et si il n' y a pas de "contact" ( dans le sens dialogue, c' est a dire ; obtenir des réponses) ???Donc en supposant que l'on ait la certitude que Jésus n'a rien à voir avec Dieu, il faudrait rechercher un autre moyen pour entre en contact avec Dieu. Car l'infini, l'absolu, cela me fait kiffer grave.
Qu' est ce qui te permets d' affirer qu' un homme est a l' image de dieu????C'est terrible d'être un homme créé à l'image de Dieu.
C' est l' effet "opium".On est fait pour Dieu, et plus on aime, plus on se donne, plus on ressemble à Dieu, plus le temps se contracte et plus on est heureux.
heureux de te retrouver en pleine forme cher Patlek,patlek a écrit :PPPfffllll...
çà peut trés bien s' expliquer. et tout a fait rationnellement. Il fau une communauté a la base, pas besoin qu' elle soit importante.
Les romains, les grecs avaient une civilisation importante.
Tout dépend de ce que tu appelles "dieu"
Et si il n' y a pas de "contact" ( dans le sens dialogue, c' est a dire ; obtenir des réponses) ???
dieu, est celui qui ne répond jamais.
Qu' est ce qui te permets d' affirer qu' un homme est a l' image de dieu????
C' est l' effet "opium".
j'ai beaucoup réfléchie a ce message, c'est vrai qu'adorer Dieu en se présentant seul et nu devant sa face sans l'intermédiaire de la religion ou de la parole d'un prophète, c'est comme se tenir au bord d'une falaise et regarder en bas sans garde-fou pour se tenir, il ne faut pas avoir le vertige, mais c'est grandiose.Thomas d'Aquin a écrit : Nous nous mettons dans un cas que je pense impossible, mais je veux bien y réfléchir.
Si j'avais la certitude que Jésus n'a pas existé, il faudrait expliquer ses paroles, l'Evangile, le rayonnement de son message, le problème des miracles, l'action civilisatrice de son Eglise.
Mais supposons que tout cela ait des causes naturelles. L'existence de Dieu, comme je te l'ai déjà dit n'a rien à voir avec les religions, à mon sens. Le paradoxe des êtres limités amène inéluctablement à l'existence de Dieu. Je te passe toute la démonstration.
Donc en supposant que l'on ait la certitude que Jésus n'a rien à voir avec Dieu, il faudrait rechercher un autre moyen pour entre en contact avec Dieu. Car l'infini, l'absolu, cela me fait kiffer grave. J'ai tellement soif de bonheur et d'amour infini que seul Dieu peut combler mon désir. C'est terrible d'être un homme créé à l'image de Dieu. On est fait pour Dieu, et plus on aime, plus on se donne, plus on ressemble à Dieu, plus le temps se contracte et plus on est heureux.
à plus de te lire toujours avec grande joie
tom
Bien chère Flo,florence_yvonne a écrit : en résumé, tu te retrouverais dans ma situation, sait tu que j'ai eu un contact avec Dieu ?
Le Christ ne se présente pas comme un prophète ou même un intermédiare. Il va beaucoup plus loin.florence_yvonne a écrit :
j'ai beaucoup réfléchie a ce message, c'est vrai qu'adorer Dieu en se présentant seul et nu devant sa face sans l'intermédiaire de la religion ou de la parole d'un prophète, c'est comme se tenir au bord d'une falaise et regarder en bas sans garde-fou pour se tenir, il ne faut pas avoir le vertige, mais c'est grandiose.
je vis très bien ma foi sans le christ.Thomas d'Aquin a écrit : Le Christ ne se présente pas comme un prophète ou même un intermédiare. Il va beaucoup plus loin.
"Qui me voit, voit le Père."
"Sans moi, vous ne pouvez rien faire"
"mon Père et moi, nous sommes uns"
"je susi le chemin, la vérité et la vie"
"je suis venu pour que les hommes aient la vie et la vie en abondance"
"qui croit en moi a la vie éternelle"
J'ai beaucoup travaillé à découvrir le Christ à travers son message et ses saints. Ma tendance naturelle aurait été d'aller directement vers le Père sans passer par Jésus. Mais en faisant l'effort de passer par Jésus, j'ai découvert de nouveaux espaces de réflexion, de volonté et d'amour avec et par le Père.
cordialement
tom
merci pour le superbe témoignage qui m'a beaucoup touché, ayant une affection toute spéciale pour la beauté des nuages, spécialement quand un petit mignon se trouve tout près d'un gros majestueuxflorence_yvonne a écrit : je vis très bien ma foi sans le christ.
Je te conseille de lire Proust si ce n'est déjà fait, l'experience de la madeleine d'abord puis celle du temps retrouvé ...tout à coup, je me suis retrouvée 40 ans en arrière, quand enfant l'été, je passais des heures allongée sur le sable a admirer le passage des nuages avec un immense bonheur. ces délicieux moments, je les avais oubliés.
II y avait déjà bien des années que, de Combray, tout ce qui n'était pas le théâtre et le drame de mon coucher, n'existait plus pour moi, quand un jour d'hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j'avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d'abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d'une coquille de Saint-Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d'un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j'avais laissé s'amollir un morceau de madeleine. Mais à l'instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d'extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m'avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. II m'avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu'opère l'amour, en me remplissant d'une essence précieuse : ou plutôt cette essence n'était pas en moi, elle était moi. J'avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D'où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu'elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu'elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D'où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l'appréhender ? Je bois une seconde gorgée où je ne trouve rien de plus que dans la première, une troisième qui m'apporte un peu moins que la seconde. II est temps que je m'arrête, la vertu du breuvage semble diminuer. Il est clair que la vérité que je cherche n'est pas en lui, mais en moi. [...] Je pose la tasse et me tourne vers mon esprit. C'est à lui de trouver la vérité. Mais comment ? Grave incertitude, toutes les fois que l'esprit se sent dépassé par lui-même ; quand lui, le chercheur, est tout ensemble le pays obscur où il doit chercher et où tout son bagage ne lui sera de rien. Chercher ? pas seulement : créer. II est en face de quelque chose qui n'est pas encore et que seul il peut réaliser, puis faire entrer dans sa lumière. Et je recommence à me demander quel pouvait être cet état inconnu, qui n'apportait aucune preuve logique, mais l'évidence, de sa félicité, de sa réalité devant laquelle les autres s'évanouissaient. Je veux essayer de le faire réapparaître. Je rétrograde par la pensée au moment où je pris la première cuillerée de thé. Je retrouve le même état, sans une clarté nouvelle. Je demande à mon esprit un effort de plus, de ramener encore une fois la sensation qui s'enfuit. Et, pour que rien ne brise l'élan dont il va tâcher de la ressaisir, j'écarte tout obstacle, toute idée étrangère, j'abrite mes oreilles et mon attention contre les bruits de la chambre voisine. Mais sentant mon esprit qui se fatigue sans réussir, je le force au contraire à prendre cette distraction que je lui refusais, à penser à autre chose, à se refaire avant une tentative suprême. Puis une deuxième fois, je fais le vide devant lui, je remets en face de lui la saveur encore récente de cette première gorgée et je sens tressaillir en moi quelque chose qui se déplace, voudrait s'élever, quelque chose qu'on aurait désancré, à une grande profondeur ; je ne sais ce que c'est, mais cela monte lentement ; j'éprouve la résistance et j'entends la rumeur des distances traversées. Certes, ce qui palpite ainsi au fond de moi, ce doit être l'image, le souvenir visuel, qui, lié à cette saveur, tente de la suivre jusqu'à moi. Mais il se débat trop loin, trop confusément ; à peine si je perçois le reflet neutre où se confond l'insaisissable tourbillon des couleurs remuées ; mais je ne peux distinguer la forme, lui demander, comme au seul interprète possible, de me traduire le témoignage de sa contemporaine, de son inséparable compagne, la saveur, lui demander de m'apprendre de quelle circonstance particulière, de quelle époque du passé il s'agit. Arrivera-t-il jusqu'à la surface de ma claire conscience, ce souvenir, l'instant ancien que l'attraction d'un instant identique est venue de si loin solliciter, émouvoir, soulever tout au fond de moi ? Je ne sais. Maintenant je ne sens plus rien, il est arrêté, redescendu peut-être ; qui sait s'il remontera jamais de sa nuit ? Dix fois il me faut recommencer, me pencher vers lui. Et chaque fois la lâcheté qui nous détourne de toute tâche difficile, de toute oeuvre importante, m'a conseillé de laisser cela, de boire mon thé en pensant simplement à mes ennuis d'aujourd'hui, à mes désirs de demain qui se laissent remâcher sans peine. Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu. Ce goût, c'était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l'heure de la messe), quand j'allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé avant que je n'y eusse goûté ; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d'autres plus récents ; peut-être parce que, de ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s'était désagrégé ; les formes - et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot - s'étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d'expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir.
De l'aventure, un style clair.florence_yvonne a écrit :par contre, j'aime alexandre Dumas père et fils (désolée, pas de saint esprit)
j'ai lu les 8 tomes il y a longtemps et le cycle fondation d'Isaac Asimov aussiLip69 a écrit : De l'aventure, un style clair.
Si ça t'interesse de mêler l'utile à l'agréable, je te conseille de lire le Cycle de Dune de Franck Herbert.
Des romans qui parlent des religions et de leurs fondations, de la position d'un prophète, de la divinité et de l'homme dans tout ça.
C'est trés longs ( environ 2500 pages ) mais à la fois instructif et dépaysant (basé sur le mysticisme soufi entre autre, les peuples libres du désert...).
D'abord on en fait pas tout un foin, renseigne toi, Proust a été très oublié au XX eme siecle, a croire que tous les écrivains en ont été jaloux, bref personne n'en parle à quelques exceptions : mauriac, rivière. Proust n'a jamais rempli des pages pour des raisons financières, Balzac je veux bien, mais proust aucunement, proust était mondain et c'est tout, il ne faut pas tout confondre non plus.Suis d'accord avec toi florence_yvonne, on en fait tout un foin de peroust ou de Balzac mais ils avaient le mauvais gout de remplir des pages pour des raisons monétaires.
la citation n'est pas de moi, je ne conteste pas les qualité d'auteur de proust, mais je n'aime pas les longues descriptions et le style de proust ne m'accroche pas.pastoral hide & seek a écrit :Florence, je te conseille un livre de poche qui s'appelle un amour de swann, c'est en fait la troisieme partie de Du coté de chez swann, et c'est un roman a part entière, cette partie se suffit a elle-même.
D'abord on en fait pas tout un foin, renseigne toi, Proust a été très oublié au XX eme siecle, a croire que tous les écrivains en ont été jaloux, bref personne n'en parle à quelques exceptions : mauriac, rivière. Proust n'a jamais rempli des pages pour des raisons financières, Balzac je veux bien, mais proust aucunement, proust était mondain et c'est tout, il ne faut pas tout confondre non plus.
Il faut savoir savoir que proust était tres perfectionniste, c'est d'abord l'écrivain français par excellence, il a écrit jusqu'aux derniers instants de sa vie dans son lit. Il a vécu pour écrire, et non pas écrit pour vivre.
Un exemple, Proust a écrit 7 versions d'un passage central de son oeuvre, une description de combray je crois, Nathalie sarraute pour l'anecdote a dit à son sujet apres avoir lu les 7 versions, franchement personnellement en tant qu'écrivain, je crois que je me serais arrêté dès la 3ème version, c'était déjà suffisament bon.
j'ai lu et relu et même rerelu... j'ai adoréDe l'aventure, un style clair.
Si ça t'interesse de mêler l'utile à l'agréable, je te conseille de lire le Cycle de Dune de Franck Herbert.
Des romans qui parlent des religions et de leurs fondations, de la position d'un prophète, de la divinité et de l'homme dans tout ça.
C'est trés longs ( environ 2500 pages ) mais à la fois instructif et dépaysant (basé sur le mysticisme soufi entre autre, les peuples libres du désert...).
oui j'ai lu aussi... excellentFlorence, je te conseille un livre de poche qui s'appelle un amour de swann, c'est en fait la troisieme partie de Du coté de chez swann, et c'est un roman a part entière, cette partie se suffit a elle-même.
..................Et où est donc, puisque "Dieu n'existe pas", cet humanitarisme athée qui pousse "naturellement" ses membres à la solidarité humaine ? Quels ont été les résultats d'un siècle de soviétisme sans Dieu ? cent millions de morts. dont la moitié est tombée pour cause de paranoia.Thibault a écrit :Pour en revenir au sujet je vais vous répondre clairement.
Dieu existe !![]()
Vous voulez savoir à quoi il ressemble ?
Dieu est un monstre, remplit de haine et d'amertume.
Et dire qu'il y en a qui aime cet espece de monstre, ce fauve qui est responsable de la mort de millions d'enfants, toutes ces veuves, partout, toutes ces larmes sur des visages d'enfants, partout, tous ces êtres qui vivent dans la haine, le desespoir, la tristesse, encore, ces gens qui n'ont rien, ces gens qui souffrent, ces enfants qui meurent de faim, ces enfants qui n'ont pas de famille, ces enfants au regard de fer, qui ont des larmes à la place des mots, abandonnés au coin du monde, sans que personne ne pense à eux et qui se demandent où est leur Christ, pourquoi il ne vient pas les sauver, pourquoi il les laisse mourir, souffrir, languir, pleurer, ces enfants, qui ne connaissent que la souffrance, la souffrance, encore et encore, ces enfants que l'on oublie trop souvent... amis de la mort, ces enfants au coeur brisé, ces enfants, le visage putride, le regard matricide, ne regardant plus que par l'horreur. La haine, la peur ! Il est où ce Dieu d'Amour et miséricordieu ? Hein ? Il est où ? Vous voulez voir à quel point il les aime, ces enfants, regardez il les laisse crever, il les laisse souffrir, il les abandonne, c'est ça votre Dieu d'Amour ??? Dieu est un monstre. Je le hais pour tout ce qu'il a fait subir aux hommes, à moi, aux enfants, à tous. Je le hais par solidarité pour tous ces enfants que Dieu a abandonné, laissé,... Dieu, vous êtes un monstre, un monstre !
Pourquoi tu ne prends que les extrêmes ? ?Et où est donc, puisque "Dieu n'existe pas", cet humanitarisme athée qui pousse "naturellement" ses membres à la solidarité humaine ? Quels ont été les résultats d'un siècle de soviétisme sans Dieu ? cent millions de morts. dont la moitié est tombée pour cause de paranoia.
Que vaut il mieux? Un Ordre pseudo parfait et sans aucune liberté ou l'Organisation d'un Monde basé sur les principes cités avec des risques de désorganisation pérenne pour cause d'absence de Conscience et des Devoir humains élémentaires ?
On a le fric pour donner à manger à tt le monde, mais la chose ne se fait pas. à cause de Dieu ? non. voir simplement ceux qui sont dans la mouise permet de s'en différencier et d'en tirer orgueil; "wow, quelle chance j'ai de ne pas être tombé si bas".
une lutte de classes sciemment entretenue à l'échelle planétaire.
Dieu sert très souvent de prétexte ou de masque : des extrêmistes se servent de son influence pour permettrer au nom d'un légitimité divine les pires atrocités.En fait, les monstres, c'est ceux qui agissent ainsi au nom de dieu...
...............les humains ont besoin de "Croire" pour se projeter ds l'Avenir et justifier leurs actions. peu importe leur objet de culte, t'as bien un "dieu spaghetto". ce qui vous chagrine c que les gens ont besoin de "croire", alors que vous , vous faites exactement la mme chose, avec la mme inefficacité puisque vous semblez aussi impuissants devant une réalité qui vous dérange.patlek a écrit :Le soviétisme en plus, c' est proche du systeme religieux; il y a un culte, celui de la personnalité du chef. Avec statues , portrait geant; livre parfois (mao) etc...
...........................................on prend les extrêmes qui servent d'exemple flagrant, des cas d'école quoi.Morpho a écrit : Pourquoi tu ne prends que les extrêmes ? ?
Il est tout à fait possible de ne pas croire en Dieu et de dénoncer le soviétisme russe. Tu prends l'extrême : pas de Dieu et pas de liberté de choix.
L'athéisme ne se résume pas au soviétisme : les athés pures souches que je connais autours de moi sont dès plus virulent avec le nazisme, le soviétisme et les religions.
Il en est de même pour ceux que pense que Dieu est synonyme de mort, guerre et autres malheurs.
Je serais de l'avis (éclairé !) de Diogène : Dieu sert très souvent de prétexte ou de masque : des extrêmistes se servent de son influence pour permettrer au nom d'un légitimité divine les pires atrocités.
PS : Diogène, pour le petit passage de pommade avec le "éclairé !", on se mettra d'accord pour ma rémunération ...![]()
Eveiller le top qui existe en l'Humain ? Tu confonds religion avec... mmmh... disons philosophie ou humanisme.comment comparer le "fan-club" de Dieu et un "fan-club" à la Guy Georges? aucune commune mesure. le premier essaie d'éveiller le top qui existe en l'humain, tandis que l'autre préfère squatter les zones de la perversion. antinomique, donc. quasiment du satanisme.
bon je te passerais moi aussi un bon coup de pommade...PS : Diogène, pour le petit passage de pommade avec le "éclairé !", on se mettra d'accord pour ma rémunération ...
C'est facile de dire: "Vous dîtes ne pas croire en Dieu mais en fait, vous vous trompez car c'est dans votre nature de croire." (C'était sous-entendu, hein ?)le Ksatriya a écrit : ...............les humains ont besoin de "Croire" pour se projeter ds l'Avenir et justifier leurs actions. peu importe leur objet de culte, t'as bien un "dieu spaghetto". ce qui vous chagrine c que les gens ont besoin de "croire", alors que vous , vous faites exactement la mme chose, avec la mme inefficacité puisque vous semblez aussi impuissants devant une réalité qui vous dérange.
Au moins il y a la certitude en croyant en ces proches car il y a des liens plus forts que ceux de la foi. La religion ne tente d'unifier que certaines pensées.maddiganed a écrit :Beh la religion, ou l'humanisme, tentent d'unifier la pensée des êtres humains... croire seulement en ces proches est réducteur... pas franchement dangereux, mais çà coupe des réalités de la vie, à mon avis.
Ce qui peut en effet paraitre paradoxal c'est que plus on est soumis au Bon Dieu plus on se hisse vers le haut, et plus on reconnait notre ignorance par rapport au savoir du Dieu Omniscient plus on decouvre et plus on sait.Agnos a écrit : Eveiller le top qui existe en l'Humain ? Tu confonds religion avec... mmmh... disons philosophie ou humanisme.
La religion, que tu appelles "fan-club de dieu" (assez juste image), préfère la soumission et l'ignorance à la sagesse et la raison que suivent "ceux qui souhaitent s'éveiller".
Vers le haut de quoi ? Se hisser vers le haut, c'est l'inquisition, la charia, la privation des liberté et le bridage de l'intellect ?JusteAli a écrit :Ce qui peut en effet paraitre paradoxal c'est que plus on est soumis au Bon Dieu plus on se hisse vers le haut,
Non, pour découvrir et savoir plus, il faut rechercher et reflechir. Pas se contenter de penser que tout est contenu dans son livre saint.JusteAli a écrit :et plus on reconnait notre ignorance par rapport au savoir du Dieu Omniscient plus on decouvre et plus on sait.
Agnos a écrit : Vers le haut de quoi ? Se hisser vers le haut, c'est l'inquisition, la charia, la privation des liberté et le bridage de l'intellect ?
Nous ne devons pas avoir le meme système de valeurs.
Non, pour découvrir et savoir plus, il faut rechercher et reflechir. Pas se contenter de penser que tout est contenu dans son livre saint.
Ce que les médias m'apprenent + lecture du coran + un peu d'histoire + discours des forumeurs musulmans + quelques amis musulmansJusteAli a écrit :Visiblement tu ne connais rien a l'Islam, ou peut-etre en connais-tu ce que les media veulent bien t'en apprendre.
Les talibans ont effectivement plafonnes contre l'occupation sovietique ..patlek a écrit :Les talibans plafonnent.
Des cours d'hydrologie et des bouquins sur le cycle de l'eau, ce sont des autorités compétentes !allez vous reseigner chez les autorite competente!!!!!!!!!
J'ai parlé des pays chaud moi ? ? Pas souvenir...donc si je suis votre resonnemant il devrait pleuvoir plus dans les pays chaud????
Les forêt équatoriales sont dans des pays chauds et il y pleut énormément.donc si je suis votre resonnemant il devrait pleuvoir plus dans les pays chaud????
T'as pas fini de polluer le forum avec tes konneries ?djimo a écrit :allez vous reseigner chez les autorite competente!!!!!!!!!
µ
voila bien une preuve de l'existence de dieu,parmis tant d'autres!!
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/d ... tiEau.htmldjimo a écrit :maintenant la grande intelligence de certain va me dire pourquoi le cycle de l'eau n'est pas respecter partout!!!!!!!!!
(si vous vous savez utilisez votre cerveau bien sur!!!!!!!)
il pleux moins au maroc qu'en belgique,pourtant le maroc est un pays cotier et le soleil chauffe beaucoup,donc il devrait y avoir plus d'evaporation!!
j'attends une reponse(pas anti-islam,comme vous le faite si bien)
Tu sais, la terre elle est ronde !maintenant la grande intelligence de certain va me dire pourquoi le cycle de l'eau n'est pas respecter partout!!!!!!!!!
(si vous vous savez utilisez votre cerveau bien sur!!!!!!!)
il pleux moins au maroc qu'en belgique,pourtant le maroc est un pays cotier et le soleil chauffe beaucoup,donc il devrait y avoir plus d'evaporation!!
j'attends une reponse(pas anti-islam,comme vous le faite si bien)
Tu as plus de mérite, tu as toi-meme rédigé l'explicationMorpho a écrit :![]()
chui pas content : c'est plus joliment dis que moi !
Oh non ! J'ai tapé 4 mots, c'est tout.Tu as plus de mérite, tu as toi-meme rédigé l'explication
et dieu... qui l'a créé??? si aucune chose n'existe par soi même??? il est logique que dieu n'existe pas, lui non plus par lui même non?Aucun chose n'existe par elle-même dans l'Univers.
Or ce qui n'existe pas par soi-même doit exister par un autre.
Donc toute chose dans l'Univers existe par un autre; et cet autre, nous l'appelons Dieu.
Euh...ça, c'est un postulat de départ contestable...Aucun chose n'existe par elle-même dans l'Univers.
Je n'ai pas dit: "il est impossible qu'une chose existe par soi-même", ce qui nous conduirait à une série de cause infinie et contradictoire comme vous l'avez remarqué; j'ai dit: "Aucune chose n'existe par elle-même dans l'Univers". Cela n'exclut pas qu'en-dehors de l'Univers (ontologiquement, pas localement) ne puisse exister une cause incausée, ce que la preuve tend à démontrer.et dieu... qui l'a créé??? si aucune chose n'existe par soi même??? il est logique que dieu n'existe pas, lui non plus par lui même non?
Tout cela reste cependant à prouver... Tu te contentes d'accorder des "suppositions" avec ta foi, c'est pas très scientifique...LumendeLumine a écrit :"Aucune chose n'existe par elle-même dans l'Univers". Cela n'exclut pas qu'en-dehors de l'Univers (ontologiquement, pas localement) ne puisse exister une cause incausée
Si, l'ultimement petit (qui, n'étant pas composé, n'est pas le résultat d'autre chose).LumendeLumine a écrit :Aucun chose n'existe par elle-même dans l'Univers.
...............c aussi con que de bâtir " Liberté Egalité Fraternité" sur tous les frontons d'un pays en voulant l'imposer à toute une planète. ( en croyant béatement que le reste va "suivre").Agnos a écrit : Tout cela reste cependant à prouver... Tu te contentes d'accorder des "suppositions" avec ta foi, c'est pas très scientifique...
Qu'est-ce que ca a à voir ???le Ksatriya a écrit :...............c aussi con que de bâtir " Liberté Egalité Fraternité" sur tous les frontons d'un pays en voulant l'imposer à toute une planète. ( en croyant béatement que le reste va "suivre").
..............ce qui me fait rire, c qu'on impose une politique de castes à travers un postulat bafoué par ceux sur lequel ils s'appuient.Agnos a écrit : Qu'est-ce que ca a à voir ???
Et qu'est-ce qui te gène dans le concept "Liberté Egalité Fraternité" ?
- La Liberté ? Tu es pour l'ordre social et asservissement de la population ?
- L'égalité ? Tu es pour un système aussi vertical que possible, ou ta naissance ferme ou ouvre autant de portes ?
- La fraternité ? Tu veux etriper ceux avec qui tu n'es pas d'accord ?
Quand le "meilleur" est utopique, on recherche le "moins pire"le Ksatriya a écrit :..............ce qui me fait rire, c qu'on impose une politique de castes à travers un postulat bafoué par ceux sur lequel ils s'appuient.
Tu dois vivre dans un monde parallèle mon vieux...............ce qui me fait rire, c qu'on impose une politique de castes à travers un postulat bafoué par ceux sur lequel ils s'appuient.
Tu me fera le plaisir d'aller réviser tes cours d'histoire : je te signales qu'à la suite de la Révolution française, un vent de liberté à souffler sur lers autres pays européen. Le Printemps des Peuples, ça te dis quelque chose ? ? Sans doute que non !...............c aussi con que de bâtir " Liberté Egalité Fraternité" sur tous les frontons d'un pays en voulant l'imposer à toute une planète. ( en croyant béatement que le reste va "suivre").
Ceci est la majeure de mon argument (la première proposition du syllogisme). Et j'ai bien expliqué par où elle se prouvait: "La majeure est tiré du fait que..." Ce n'est donc pas seulement une supposition.Agnos a écrit : Tout cela reste cependant à prouver... Tu te contentes d'accorder des "suppositions" avec ta foi, c'est pas très scientifique...
C'est là l'objection la plus tentante à mes yeux, et je n'ai pas manqué de me poser la question. Démocrite l'a formulé "officiellement" avec son atomisme. Mais là, il y a une confusion. Les atomes ne sont pas les particules fondamentales d'"être" qui composent l'"être" de toutes choses; ce sont des êtres comme les autres, qui n'ont pas toujours existé, qui sont sujets à changement, et de ce fait n'existe pas nécessairement, donc pas par eux-mêmes. Ils n'existent pas parce qu'ils sont; il n'y a pas identification de l'essence et de l'existence en eux; la preuve en est qu'ils n'ont pas toujours existé. Par ailleurs, l'ultimement petit, quand on le cherche, nous échappe constamment. D'après la théorie M, il s'agit simplement de cordes qui vibrent dans plusieurs dimensions, de choses extrêmement abstraites. D'autres modèles plus classiques les décrivent en termes de probabilités et d'équations plutôt qu'en termes de particules matérielles indestructibles. Notre Univers, tant dans l'infiniment petit que dans l'infiniment grand, semble devenir évanescent. Il échappe à toute perception; il n'est que vide et mouvement. Il n'a pas de fondement stable en lui-même. Les progrès de la science rendent chaque jour plus évidente, plus flagrante, l'erreur de Démocrite.Falenn a écrit :Si, l'ultimement petit (qui, n'étant pas composé, n'est pas le résultat d'autre chose).
Qui a dit que tous les athées étaient tous humanitaristes. Moi, je prétend à l'etre mais d'autres ne le sont pas.le Ksatriya a écrit :..................Et où est donc, puisque "Dieu n'existe pas", cet humanitarisme athée qui pousse "naturellement" ses membres à la solidarité humaine ? Quels ont été les résultats d'un siècle de soviétisme sans Dieu ? cent millions de morts. dont la moitié est tombée pour cause de paranoia.
Absence de conscience ?le Ksatriya a écrit :Que vaut il mieux? Un Ordre pseudo parfait et sans aucune liberté ou l'Organisation d'un Monde basé sur les principes cités avec des risques de désorganisation pérenne pour cause d'absence de Conscience et des Devoir humains élémentaires ?
Ce n'est certainement pas l'athéisme qui en est la cause mais un ultra-libéralisme matiné de morale religieuse à deux balles entretenue par une bien pensance judéo-chretienne prompte à s'engouffrer dans le creuset capitaliste.le Ksatriya a écrit :On a le fric pour donner à manger à tt le monde, mais la chose ne se fait pas. à cause de Dieu ? non. voir simplement ceux qui sont dans la mouise permet de s'en différencier et d'en tirer orgueil; "wow, quelle chance j'ai de ne pas être tombé si bas".
une lutte de classes sciemment entretenue à l'échelle planétaire.
Avec l'aide des fonds occidentaux et principalement américains...JusteAli a écrit : Les talibans ont effectivement plafonnes contre l'occupation sovietique ..
Est-ce que le fait que le ciel soit bleu est une preuve de l'existence de dieu ?djimo a écrit :il coule chaque anne la meme quantite d'eau dans le monde!!
si il coulait un peu plus ou un mpeu moins ce serait la catastrophe!!
allez vous reseigner chez les autorite competente!!!!!!!!!
µ
voila bien une preuve de l'existence de dieu,parmis tant d'autres!!
Il n'y a pas de réponse anti-islam ici mais des réponses contre la connerie et pour la réalité.djimo a écrit :maintenant la grande intelligence de certain va me dire pourquoi le cycle de l'eau n'est pas respecter partout!!!!!!!!!
(si vous vous savez utilisez votre cerveau bien sur!!!!!!!)
il pleux moins au maroc qu'en belgique,pourtant le maroc est un pays cotier et le soleil chauffe beaucoup,donc il devrait y avoir plus d'evaporation!!
j'attends une reponse(pas anti-islam,comme vous le faite si bien)
LumendeLumine a écrit :Cela n'exclut pas qu'en-dehors de l'Univers (ontologiquement, pas localement) ne puisse exister une cause incausée, ce que la preuve tend à démontrer.
Et qu'est-ce qui le prouve ?le Ksatriya a écrit :Dieu est Incréé. ça suffit comme explication. on va pas tambouriner 107 ans là-dessus.
Pourquoi, lui qui est Dieu aurait de telles limitations...le Ksatriya a écrit :cOmment au niveau terrien peut-on espérer dissocier l'Etre de son support matériel comme mode d'expression. Le Christ a été obligé Lui-Même de S'incarner pour transmettre l'information.
Lip69 a écrit : Pourquoi, lui qui est Dieu aurait de telles limitations...![]()
..............................On ne fait pas Un avec Dieu dans les termes d'une fusion parfaite, continue dans le Temps et dans l'Espace. si c'était le cas, nous ne pourrions nous différencier les uns des autres; on "fait" Un avec Dieu dans le concept classique d'une inclusion; nous Lui sommes reliés par une énergie de mme nature, la différence résidant dans la Puissance de cette énergie dévolue à tous. Plus nous engrangeons une quantité d'énergie originelle, plus nous nous approchons de la Vérité Ontologique de Dieu c clair, mais pour ce faire, il faut probablement l'avoir mérité; ce qui est loin d'être mon cas.Lip69 a écrit :Attend, Fils de Dieu mais d'aprés la bible faisant un avec Dieu avec tous les attributs de la divinité.
Un dieu qui a des pouvoirs illimités a besoin de faire de la com pour convaincre les gens, c'est peu crédible.
Pourquoi ne pas induire en chaque personne dans son intellect, son "âme" le souvenir que le sacrifice est bon, qu'il est le seul dieu ?
Pourquoi chercher à convaincre quand on a le pouvoir de tout faire, absolument tout ?
Hierarchie divine ?
Le fils a moins de pouvoir que le père ? Mais c'est quoi moins de pouvoir qu'un pouvoir infini ?
Les règles du jeu ? Donc dieu est un enfant qui joue avec des hommes comme jouets ?
La fin des temps, tu la situes où ?
C'est à dire que tu nous dit que nous sommes chacun une part de ton dieu ?le Ksatriya a écrit :..............................On ne fait pas Un avec Dieu dans les termes d'une fusion parfaite, continue dans le Temps et dans l'Espace. si c'était le cas, nous ne pourrions nous différencier les uns des autres; on "fait" Un avec Dieu dans le concept classique d'une inclusion;
Pour engranger de l'énergie, il faut le mériter. Mais qui défini ce qui est mérite et ce qui ne l'est pas ?le Ksatriya a écrit : nous Lui sommes reliés par une énergie de mme nature, la différence résidant dans la Puissance de cette énergie dévolue à tous. Plus nous engrangeons une quantité d'énergie originelle, plus nous nous approchons de la Vérité Ontologique de Dieu c clair, mais pour ce faire, il faut probablement l'avoir mérité; ce qui est loin d'être mon cas.
Un être aux pouvoirs illimités a besoin de faire de la com au sens humain du terme ?le Ksatriya a écrit :Oui Dieu a besoin de faire de la comm. histoire de nous rappeler à Son bon Souvenir.
As-tu seulement la notion de l'infini ?le Ksatriya a écrit :Avoir moins de pouvoir qu'un Pouvoir Infini c disposer encore d'un Pouvoir Limité ( mme parvenu à 99 per cent de la totalité ce chiffre en limite la zone d'influence).
Je suis désolé, si je savais que si je meurs, je résuciterais et sauverais tout les hommes, je le ferais tout les quatre matin moi aussi, même avec les pires souffrances...le Ksatriya a écrit :On peut convenir que le sacrifice soit "bon" pour l'Homme, sans pour autant lui attribuer la Puissance Divine Totale. ( c d'ailleurs hautement vérifié).
Oh, si, ça a même une importance primordiale, y a t il une fin des temps et quand ?le Ksatriya a écrit :La Fin des Temps ? aucune importance; adresse toi plutôt à Shiva pour l'info.
Tu l'as dit bouffi.patlek a écrit :En communication, "Il" se démerde comme un pied.
Afin de gagner du temps, voici un dialogue que je viens d'inventer entre toi, LumendeLumine et moi, Crovax. Ne manque pas de me dire quel endroit te pose problème dans le démonstration.LumendeLumine a écrit :Aucun chose n'existe par elle-même dans l'Univers.
Or ce qui n'existe pas par soi-même doit exister par un autre.
Donc toute chose dans l'Univers existe par un autre; et cet autre, nous l'appelons Dieu.
Lip69 a écrit : Tu l'as dit bouffi.
Il a même laissé un bordel monumental !
Le manque total de connaissance ne t'étrangle pas semble-t-il.La Ksatriya a écrit :.....................Vous nous les brisez avec le soi disant bordel laissé par Lui.
Pour autant que nous le sussions, le chaos planétaire provient bien d'une mauvaise gestion entretenue volontairement par les détenteurs du matérialisme athée. ( pouvoir, pétrole, nuckléaire, vente d'armes).
Chez moi, je suis Croyant et il n'y a pas de "bordel monumental".
Attends, personne n'a dit que toutes les guerres étaient liées à la religion.le Ksatriya a écrit :quand ça vous arrange, vous dites que les profiteurs ( ceux qui ont un intérêt marqué pour la puissance matérielle de l'argent) entrainent, par leur action égotique, nécessairement des guerres et la dissenssion ( celle de 14-18 en europe, sloganisée par tous comme initialisée par les puissances de l'argent et de lui seul).
et quand vous sortez hors du champ habituel de la lutte de classes, vous déplacez la nature habituelle de votre accusation sur vos ennemis idéologiques, aujourd'hui...........Croyants.
Pour ce qui concerne la mauvaise foi, il faudra que tu m'indique où !le Ksatriya a écrit :vous ne remarquez mme pas non seulement vos contradictions, mais votre mauvaise foi. ( évidemment ici il n'y a pas de machine scientifique pour le prouver, donc on n'hésite pas à abuser sur le produit, puisque "ça ne se voit pas".)
C'est celà oui, et la marmotte elle met le chocolat dans le papier alu (dans les deux sens alu/hallu) !!!!le Ksatriya a écrit :heureusement qu'il y a des gens honnêtes (comme moi) pour s'en apercevoir. :- )))
Rien de ce que j'ai dis n'est contradictoire mon cher, sauf si tu te permets de réinterpréter l'histoire à ta guise, ce qui ne serait la première fois, nous te l'avons déjà démontré et toi tu as boté en touche comme d'hab.La Ksatriya a écrit :quand ça vous arrange, vous dites que les profiteurs ( ceux qui ont un intérêt marqué pour la puissance matérielle de l'argent) entrainent, par leur action égotique, nécessairement des guerres et la dissenssion ( celle de 14-18 en europe, sloganisée par tous comme initialisée par les puissances de l'argent et de lui seul).
et quand vous sortez hors du champ habituel de la lutte de classes, vous déplacez la nature habituelle de votre accusation sur vos ennemis idéologiques, aujourd'hui...........Croyants.
vous ne remarquez mme pas non seulement vos contradictions, mais votre mauvaise foi. ( évidemment ici il n'y a pas de machine scientifique pour le prouver, donc on n'hésite pas à abuser sur le produit, puisque "ça ne se voit pas".)
heureusement qu'il y a des gens honnêtes (comme moi) pour s'en apercevoir. :- )))
Je n'ai pas dite TOUTES les guerres mais la QUASI totalité ; de plus, j'ai précisé qu'elles avaient SOIT une origine religieuse (et c'est vrai !), SOIT un lien avec les religion...et c'est vrai aussi.Morpho a écrit :Un peu d'histoire ? La quasi totalité des guerres qui ont frappé le monde depuis l'an 0 a une origine religieuse ou un lien avec la religion.
Idem pour moi ; de toute façon, quand on voit le programme politique de la LCR en france, on peut prendre peur. Quand aux Anards, ont-ils les mots "programme politiques" dans leur jargon ?Lip69 a écrit :Pour ma part, je le répète, je ne suis pas du tout ni communiste, ni anarchiste ! Et beaucoup d'autres athées sont dans ce cas !
Les croyants ne sont pas mes ennemis : la quasi totalité de mes amis et de ma famille est croyants, et pour certains très pratiquant : tout ce passe nickel avec eux.Le Ksatriya a écrit :vos ennemis idéologiques, aujourd'hui...........Croyants
alors que ce sont justement des Hommes se réclamant croyants assidus avant tout qui gèrent ce que tu énumèrent, comme je l'ai précisé auparavant.les détenteurs du matérialisme athée. ( pouvoir, pétrole, nuckléaire, vente d'armes).
Les gens honnêtes comme tu dis pourront aller vérifier mes propos dans des bouquins d'histoire ou de géopolitique : je les invite à le faire afin qu'il puisse vérifier ma bonne fois !Le Ksatriya a écrit :heureusement qu'il y a des gens honnêtes (comme moi) pour s'en apercevoir.
10^-43 ieme de seconde apres le big bang, c' est le mur de Planck, ce n' est pas d' a partir de là que les scientifique compte le temps, entre le temps 0 et 10^-43 ieme seconde, il y a un temps (trés court) mais calculé.Les scientifiques commencent à compter le temps à partir du premier 10^-43ième de seconde du Big Bang, donc après que la plus courte partie de temps se soit écoulée. L'instant 0 est inconcevable, c'est un fait. Il y a là un mur infranchissable à notre compréhension et peut-être à toute investigation scientifique.
Veuillez excuser mon intervention soudaine dans la conversation, j'ai même oublié de dire bonjour, mais c'est avec pour cause ce bonheur jouissif qui nous étreint parfois lorsqu'une reflexion nous passionne, celui du genre qui ne permet plus de penser à autre chose, même à la plus fondamentale des politesses. Je vous le dis donc maintenant : Bonjour LumendeLumine.LumendeLumine a écrit :Bonjour Crovax
Je ne suis pas trop sûr de comprendre pourquoi il devrait forcément en être ainsi. Je vois que si il y a quelquechose de fortement frappé il faut que quelqu'un ou quelquechose soit frappé fortement, mais cela n'est valable que pour des causes à effets directs, ou qui ne sont séparés par aucun intermédiaire.LumendeLumine a écrit :la cause doit contenir tout ce qui est dans l'effet
Certes l'obscurité se définit comme une absence de lumière, mais la lumière ou l'obscurité sont alors définie comme relatives à l'être ou au non-être (C'est la présence ou l'absence de photons), tandis que le mouvement ou le repos ne sont pas relatifs à l'être mais plutôt relatifs à des états, et il n'y a de sens à parler d'un état que par rapport à un objet ou un être vivant. Nous exprimons l'être par la présence et le non-être par l'absence. L'être est et le non-être n'est pas. Si une balle est en mouvement elle n'est pas l'absence d'une balle au repos, puisque cette absence n'existe pas.LumendeLumine a écrit :Vous conviendrez avec moi que le premier syllogisme est doublement bancal. Que ce qui est repos se définit par rapport au temps, ce n'est là qu'un constat subjectif. L'obscurité se définit par rapport à la lumière, et pourtant l'obscurité peut très bien exister sans lumière: il suffit que justement, la lumière n'existe pas! Ainsi, il suffirait que le temps n'existe pas, donc qu'il n'y ait aucune succession d'évènements, aucun changement, aucun mouvement, pour que par négation de tout devenir on affirme le repos.
Sans compter que ce serait absurde, comment, si Dieu était indépendant du temps, pourrait-il avoir créé? Le repos n'est pas un état productif, il suppose l'immobilité, et s'oppose au changement. S'il nous a créé c'est bien qu'il a changé et qu'il est donc soumis au temps.LumendeLumine a écrit :Il n'est donc pas absurde, mais au contraire hautement convenable, de concevoir Dieu comme existant indépendamment du temps, s'il est au repos et est cause première de toute chose.
Dès lors que l'on nomme ce "temps 0" ou cette "origine", cela devient absurde. Car nous ignorons tout de ce qui est inconcevable pour nous. Mais quoi, ne vois tu pas que nous n'avons pas de mot pour parler de ce dont nous ignorons tout? Donc en la nommant 'Dieu' ou encore 'cause première', tu lui donnes une substance, une essence, car en conséquence, on ne saurait utiliser un mot autrement que comme une onomatopée sans avoir une idée de la chose ou l'être à laquelle ce mot renvoit ; tu as au moins une représentation très abstraite de ce que tu entends par le mot 'Dieu', je ne sais pas moi, un barbu à barbe blanche ou une lumière blanche... et c'est cette représentation que tu te fais, et sans laquelle la croyance serait impossible, qui est absurde et infondée.LumendeLumine a écrit :Néanmoins, c'est un fait confirmé par la physique moderne. Le temps a commencé, c'est-à-dire que notre Univers en devenir n'a pas toujours été en devenir; avant de jaillir dans une explosion indicible, eh bien... on ne sait pas, mais il n'y avait de temps ni d'espace. "Avant" l'Univers, ce n'est pas comme "Avant ma naissance"; il n'y avait rien, même pas de temps. Le rien est inconcevable. Le passage du rien à quelque chose est inconcevable lui aussi. Inconcevable, mais pas absurde.
La question n'est pas que ce soit inconcevable ou absurde, mais observable. A-t-on déjà constaté ce phénomène ? Non.LumendeLumine a écrit :Le rien est inconcevable. Le passage du rien à quelque chose est inconcevable lui aussi. Inconcevable, mais pas absurde.
L'espace n'est que la forme de l'univers. Ce n'est pas un endroit, un lieu.LumendeLumine a écrit :Par le même raisonnement, pouvez-vous imaginer une limite à l'espace? "Mais qu'aurait-il de l'autre côté"? Rien! Il n'y aurait PAS d'autre côté!
OUF ! (immense "ouf" de soulagement). J'ai cru être l'unique adepte de la non-création.patlek a écrit :Il ne s' agit pas de passer de rien a quelque chose: le big bang est sensé etre déclenché par un évenement. Un évenement physique hors de notre univers. Il y a des théories là dessus. (Ex: théorie des multivers)
Et ce ne serait pas le néant devenant générateur de matiere, non, c' est un dgagement d' énergie considérable générateur de matiere
Il n'y a pas de defi a relever il n' y a juste que de l'incomprehension à pointer.Laïka a écrit :Peut-on prouver que Dieu existe? Je soutiens que non et suis prêt à en débattre.
Peut-on prouver que Dieu n'existe pas? Je crois que oui, dans une certaine mesure, il est possible de prouver que qu'un certain dieu n'existe pas. Pour ce faire, plusieurs méthodes:
1) Montrer que ladite divinité est fondamentalement auto-contradictoire.
Par exemple, si mon voisin est à la fois au Népal en train de faire de l'escalade et à Rome en train de prendre un café, on a raison de dire que ce "voisin" est inventé de toute pièce.
Si on peut parvenir à montrer que les attributs d'une divinité se contredisent, alors on peut probablement montrer que ce dieu est un mythe.
2) Le rasoir d'Occam
Ce principe, aussi connu sous le nom de "principe de parcimonie scientifique", soutient que l'on ne doit pas faire appel à des entitées non-nécessaires pour expliquer un phénomène.
Il faudrait donc, pour que X existe, qu'on puisse démontrer son inter-agissement avec le monde naturel ET que ces phénomènes ne puissent pas être expliqués par d'autres moyens, en résulte que:
3) Kant et l'existence comme statut et non propriété
Un objet ne peut être définit comme existant. L'existence lui est conférée comme un titre, un statut. Si un dieu ne peut gagner ce statut, il est considéré que son existence n'est pas démontrée, et...
4. Principe de raison suffisante
...que faute de raison suffisante de croire on doit laisser la question en suspens, et ne pas croire, jusqu'à preuve du contraire.
Questions? Commentaires? Des candidats qui veulent relever mon défi?
Ah, et je me souhaite la bienvenue!
Du point de vue de la science expérimentale, vous avez raison. La science expérimentale a pour objet notre Univers: elle ne saurait aller plus loin, à moins d'inclure d'autres objets "extra-universels" dans son univers d'étude, à moins d'élargir sa définition d' "Univers", quoi! Après tout, il y eut une époque où l'on appelait l'Amérique le "Nouveau MONDE", il y eut une époque où l'on appelait les autres planètes "d'autres mondes". Une théorie des multi-univers, ce ne serait rien de nouveau en ce sens: un élargissement de notre définition de "monde", de ce qui est accessible à l'observation et à la spéculation.Falenn a écrit :La question n'est pas que ce soit inconcevable ou absurde, mais observable. A-t-on déjà constaté ce phénomène ? Non.
Les physiciens, qui émettent l'hypothèse du commencement de la matière, violent les règles arithmétiques fondamentales en supposant que "0 x X = 1" et le X n'étant rien lui-même.
D'un point de vue strictement philosophique, que l'Univers soit infini ou non ne change rien au débat. Comme j'ai cru assez bien l'exprimer dans mon dernier message: "..., la cause première ne se situe pas à une extrémité du temps, disparaissant avec cette extrémité dans le cas d'un univers infini; elle se situe en dehors du temps, comme la source de l'existence actuelle, perpétuelle, de l'Univers. "Falenn a écrit :OUF ! (immense "ouf" de soulagement). J'ai cru être l'unique adepte de la non-création.
Et nous voilà replongés dans les affres du temps (l'avant big bang).
C'est justement ce que l'argument par la contingence démontre: il ne présente pas Dieu autrement que comme le Créateur actuel de l'Univers, l'absolu sur lequel est basé tout relatif.Crovax a écrit :Il faudrait donc prouver que Dieu, toujours avec la même définition, nous a créé directement plutôt que de créer les conditions initiales qui, après un certain nombre d'intermédiaires, nous ont engendré.
J'ai une tête à être un adepte de la création moi lol?Fallen a écrit :OUF ! (immense "ouf" de soulagement). J'ai cru être l'unique adepte de la non-création.
Qu'est-ce qui prouve que si dieu existe, il serait amour, justice, miséricorde.godistruth a écrit :Il n'y a pas de defi a relever il n' y a juste que de l'incomprehension à pointer.
Si Dieu existe il serait Amour justice miséricorde , vérité , omniscient omnipotent omniprésent.
Pourquoi un tel dieu échaperrait à toute rationalité, je peux percevoir ce que pourrait etre un tel dieu et sans comprendre ses pouvoirs(qui en soit sont sans importance) et ses motivations...godistruth a écrit :Or un tel Dieu échapperait d'office a toute forme de rationnalité .
La simplicité ? Celà dépend de l'hypothèse. Souvent la simplicité ne suffit pas lorsqu'on veut annalyser des grands ensembles hétérogènes.godistruth a écrit :Or qu'est ce la rationnalité que des hypothéses verifées une construction intellectuelle eprouvée et une deduction cohérente en harmonie avec l'ensemble et cela dans la simplicité et la beauté.
Or une hypothése pour etre verifée doit etre maitrisée .
Ben justement, pourquoi ne pourrions nous pas le concevoir ?godistruth a écrit :Or Si Dieu existe n'ayant nous aucun moyen de maitriser cette hypothése par une quelconque construction intellectuelle n'importe quel raisonnement ( intellectuel) devient de facto voué a l'echec .
Sauf que, comme je te l'ai dit :godistruth a écrit :Dès lors Kant et les autres ont tort dès le début sur cette question puisqu'il ne maitrise pas l'hypothése .
De là se détache deux conclusions .
1- Prouvé qu'il n'existe pas par un quelconque raisonnement intellectuel est voué a l'échec .
2- De meme prouvé qu'il existe par une quelconque construction intellectuelle est aussi vouée a l'echec .
Non, c'est en utilisant l'autosuggestion que tu acquizers ce qsue tu appelle la foi. C'est de la dichotomie psychologique qui te fais ressentir une présence...en résumé, un brin de schizophrénie, qui est en latence chez quasiment tous les hommes...Avec le bon stimuli, on la réveille !godistruth a écrit :C'est la qu'intervient la foi .
A toi de voir si tu l'as . si tu cherches ton Dieu tu trouveras la foi. .
Et au delà des constructions intellectuelles inutiles puisque d'office fausses dans leur formulation la vie la vraie.
Je confirmes +1 !maddiganed a écrit :Euh, toutes les personnes qui acceptent la théorie du BigBang (ou du BigCrunch) sont dans ce cas là Falenn
Le dieu que tu décris n'a pas de volonté propre, c'est la simple description de l'univers/multivers...LumendeLumine a écrit :Prenons un exemple. Vous connaissez peut-être les règles du "jeu" Life, qui font en sorte qu'un agencement relativement simple de carrés donne lieu, par itératios successives, à des formes complexes. Si vous ne les connaissez pas, allez faire une recherche sur "The Game of Life", ou mieux, sur le phénomène de l'émergence. Le "jeu" a reçu ce nom du fait qu'à un phénomène similaire peut être attribué l'apparition de la vie et de toute la complexité de l'Univers, à partir de règles physiques extrêmement simples.
Dans une perspective matérialiste, ou de "créationnisme scientifique", Dieu, ou un quelconque facteur physique antérieur, ne fait qu'établir les règles du "jeu": le reste arrive tout seul.
Dans la perspective aristotélicienne, ou du "réalisme modéré", Dieu est chacun des pixels de l'écran qui allument les petits carrés; il est le soutien, la base de l'existence de tout ce système: toute cette organisation ne se soutient pas elle-même dans l'existence mais elle est générée par cet ordinateur. Sans électricité, sans mémoire vive, sans moniteur, rien n'arriverait. Quoique d'un certain point de vue, tout cela arrive par soi-même, suivant ses propres règles, d'un autre point de vue, plus fondamental, tout cela est soutenu, permis et généré par des causes antérieures et d'un autre ordre. C'est une comparaison, sur le plan physique, de ce qui arrive sur le plan métaphysique, donc de l'être, à notre Univers.
En tant que fondement à l'être contingent, ce que j'ai décrit, Dieu est l'Être même, Celui qui est sa propre existence, qui trouve en lui-même sa raison d'être. Cela ne fait pas de lui quelque chose d'abstrait, mais au contraire le plus réel d'entre les réels: tout ce qui nous entoure, fait pâle figure à côté de Lui: tout comme le soleil est qualitativement plus vrai, plus consistant, plus actuel que ses rayons, en remontant à Dieu par le monde par voie de cause à effet, on atteint quelque chose de bien plus dense que ce par quoi on est parti.Lip69 a écrit :Le dieu que tu décris n'a pas de volonté propre, c'est la simple description de l'univers/multivers...
Tu te rapproche énormément du dieu déiste de Fallen, LumendeLumine.
Au final, un concept, essentiellement.
La barbarie aussi alors? (Je peut facilement te prouver que l' humain peut etre barbare)mais on peut aisément déduire, par un deuxième raisonnement, que ce qui est la source de toute existence doit posséder en propre tout ce qui découle de Lui: et à plus forte raison les hautes perfections que sont l'intelligence et la volonté.
Déjà, il faudrait savoir si chaque chose a raison d'etre.LumendeLumine a écrit :En tant que fondement à l'être contingent, ce que j'ai décrit, Dieu est l'Être même, Celui qui est sa propre existence, qui trouve en lui-même sa raison d'être.
Comment peux-tu dire que ce dieu fait pale figure face à tout ce qui nous entoure ?LumendeLumine a écrit :Cela ne fait pas de lui quelque chose d'abstrait, mais au contraire le plus réel d'entre les réels: tout ce qui nous entoure, fait pâle figure à côté de Lui: tout comme le soleil est qualitativement plus vrai, plus consistant, plus actuel que ses rayons, en remontant à Dieu par le monde par voie de cause à effet, on atteint quelque chose de bien plus dense que ce par quoi on est parti.
Comme je l'ai dit plus haut, peut-etre n'y a-t-il pas de source mais un cycle infini.LumendeLumine a écrit :Vous reprenez une objection qui a été déjà formulée, à savoir que cette preuve ne montre pas Dieu a une volonté propre. Elle ne le montre pas directement en effet: mais on peut aisément déduire, par un deuxième raisonnement, que ce qui est la source de toute existence doit posséder en propre tout ce qui découle de Lui: et à plus forte raison les hautes perfections que sont l'intelligence et la volonté.
Je définis l'univers comme l'ensemble de tout ce qui existe, et c'est avec cette signification que j'employerai le mot dans tout ce message, mais quelle serait donc la définition que tu avancerais, puisque tu dis que Dieu existe et qu'il n'est pas dans l'univers?LumendeLumine a écrit :Aucun chose n'existe par elle-même dans l'Univers.
Or ce qui n'existe pas par soi-même doit exister par un autre.
Donc toute chose dans l'Univers existe par un autre; et cet autre, nous l'appelons Dieu.
Euh désolé mais je me suis trompé dans le sens du mot 'univers'... dans la phrase en gras, le terme doit être compris comme ta définition, tandis que dans l'autre comme la mienne.Crovax a écrit :Ce n'est pas parceque rien dans l'univers n'existe par soi-même que rien dans l'univers ne peut donner naissance à un autre ; Qu'es ce qui m'empêche de supposer que tout ce qui est dans notre univers n'existe que par un autre qui a été ou qui est dans l'univers dont Dieu est absent?
Je n'avais pas vu ce post mais je pense avoir tenté de repondre sur le forum Questions sans reponses.Lip69 a écrit : Qu'est-ce qui prouve que si dieu existe, il serait amour, justice, miséricorde.
D'autres civilizations ont eu des dieux bon, d'autres mauvais, certains sages, d'autres inconstants. Et qu'est-ce qui prouve que ces dieu ne sont pas réels ?
Pourquoi un tel dieu échaperrait à toute rationalité, je peux percevoir ce que pourrait etre un tel dieu et sans comprendre ses pouvoirs(qui en soit sont sans importance) et ses motivations...
Il faut vraiement avoir peu d'immagination pour ne pas le pouvoir !
La simplicité ? Celà dépend de l'hypothèse. Souvent la simplicité ne suffit pas lorsqu'on veut annalyser des grands ensembles hétérogènes.
Ben justement, pourquoi ne pourrions nous pas le concevoir ?
Et si nous ne pouvions le concevoir, alors pourquoi faire des suppositions aussi falacieuses que les religions ?
Nous sommes capable de concevoir l'infini, un univers immense, le feu au coeur des étoiles...des multivers...
Pourquoi ne pourrions nous pas concevoir un tel dieu ?
D'ailleurs, si ce n'était le cas, il n'y aurait pas de religions !!!![]()
Sauf que, comme je te l'ai dit :
nous n'avons pas besoin de comprendre une telle créature dans les détails pour en comprendre l'essentiel !
Et c'est pour celà que nous en discutons aujourd'hui.
Et si tu avais raison, celà signifierais que tu crois en un dieu que tu ne comprends même pas : ça t'avancerais pas à grand chose !
Non, c'est en utilisant l'autosuggestion que tu acquizers ce qsue tu appelle la foi. C'est de la dichotomie psychologique qui te fais ressentir une présence...en résumé, un brin de schizophrénie, qui est en latence chez quasiment tous les hommes...Avec le bon stimuli, on la réveille !
La vie, la vraie, il suffis de prendre les choses telles qu'elles sont et c'est déjà énorme : comprendre notre monde, l'observer est déjà une tache titanesque et fabuleusement passionnante !
L'hypothèse d'un dieu irrationnel et incompréhensible est donc inutile !
Si tu n'as pas compris ma reponse sur ce topic en lisant la reponse sur le topic :Lip69 a écrit :non, ce n'est pas tout à fait pareil, regarde bien !
"Tout ce qu'on dit, il n'est pas nécessaire qu'on le pense", répondrait Aristote. Le principe de raison suffisante fait partie des quatres principes fondamentaux du réel et de la pensée humaine: et il est impossible de les nier sans se contredire. Allons donc! Ce principe en particulier n'a été nié par personne dans l'histoire, même pas par Kant. Allez vous renseigner un peu plus.Déjà, il faudrait savoir si chaque chose a raison d'etre.
Hors, pour moi, rien n'a de raison d'etre.
La consience permet de faire un choix de raison d'etre !
Certes, il y a interdépendance mais celà ne signifie pas pour autant raison d'etre !
Le jour où vous réussirez à vous servir de support à vous-même pour grimper vers le ciel, ou à vous propulser dans le vide sans rien éjecter, vous aurez réalisé ce fameux "cycle de contigence". Mais représentez-le vous un instant et vous verrez que la chose est absurde.Et qui dit qu'il y aurait un etre nécessaire à l'Etre contingent ?
Pourquoi pas un cycle de contingence ?
A moins de preuve de cet etre nécessaire, rien ne prouve donc qu'une créature est sa propre existence !
La comparaison dans le monde physique a ses limites mais il ne justement pas chercher à la décortiquer. Ce qu'elle décrit, c'est que lorsqu'on remonte à la source, on découvre le phénomène non pas éthéré, mais au contraire dans sa plus grande vigueur. De la même manière, Dieu qui est source de l'être concret de chaque chose est Lui-même le suprême étant, le parfaitement concret, l'être le plus dense, le plus un, le plus parfait qui soit.Comment peux-tu dire que ce dieu fait pale figure face à tout ce qui nous entoure ?
As-tu des preuves ou des epériences avérées permettant une réelle présomption sur sa qualité ?
Le soleil n'est pas qualitativement plus vrai que ses rayons, il ne l'est que quantitativement.
Le dieu que tu décris là ressemble fortement au Big Bang qui n'est rien d'autre qu'une densité infini sans aucune possibilité d'existence et donc de conscience !
Je ne comprends pas vraiment votre objection et en quoi elle montre que Dieu ne contient pas les perfections dont il est l'origine.En ce qui concerne les qualités des parties reflétées sur l'ensemble : si c'est un système évolutif et donc en mouvement, l'ensemble est en constante évolution et esclave de ses parties.
Et lorsque la consience est une partie plus qu'infime de l'univers, on peut donc en déduire que l'ensemble n'a qu'une toute petite conscience en regard de l'ensemble.
Mais encore là, celà reste à prouver car lorsqu'on met un peu d'huile dans de l'eau, l'ensemble n'acquiert pas les qualités des deux : l'huile reste en surface et la seule chose réellement fonctionnelle, c'est la grande masse d'eau.
J'employais plutôt ce mot dans le sens scientifique du terme, donc l'ensemble du monde directement et indirectement observable; le monde matériel, sensible, quoi. Quand je dis "rien dans l'univers", c'est rien de ce que nous observons: nous-mêmes, les êtres vivants, les êtres inertes, l'énergie, etc.Crovax a écrit :Je définis l'univers comme l'ensemble de tout ce qui existe, et c'est avec cette signification que j'employerai le mot dans tout ce message, mais quelle serait donc la définition que tu avancerais, puisque tu dis que Dieu existe et qu'il n'est pas dans l'univers?
Si cet univers existe lui-même nécessairement, alors il correspond à ce que nous avons nommé Dieu; le nom d'univers ne lui convient certainement pas puisqu'il est simplement l'être même, nécessairement indivisible et unique. Si cet univers n'existe pas non-plus par lui-même, alors il n'est qu'un intermédiaire entre l'être nécessaire et nous. En tant qu'être contingent, il n'est pas une explication à notre univers, il doit être lui-même expliqué.Crovax a écrit :Ce n'est pas parceque rien dans l'univers n'existe par soi-même que rien dans l'univers ne peut donner naissance à un autre ; Qu'es ce qui m'empêche de supposer que tout ce qui est dans notre univers n'existe que par un autre qui a été ou qui est dans l'univers dont Dieu est absent, et donc de penser que Dieu n'existe pas?
Quelle joie de voir Lumen en si bonne formeLumendeLumine a écrit :Bonjour Crovax,
Merci pour votre réponse qui est bien intéressante.
Le raisonnement que j'ai proposé ne démontre pas que Dieu a une volonté et une intelligence, c'est vrai. Que ce soit uniquement une question de foi, je ne suis pas d'accord. On peut en effet le montrer: la cause doit contenir tout ce qui est dans l'effet; donc si dans l'Univers existent des créatures douées de volonté et d'intelligence, ce qui est une haute perfection, ces perfections doivent appartenir à Dieu en propre comme leur source première.
Il est absurde de dire que Dieu soit cause de lui-même, et je ne l'aurais jamais dit. Comme vous le faites remarquer, pour être cause de soi-même, un être devrait se précéder lui-même dans cette relation de cause à effet, et donc exister alors qu'il n'existe pas, ce qui est contradictoire.
Permettez-moi de reformuler en quelques parties le reste de votre argumentation:
1ière partie en deux syllogismes:
Tout ce qui est au repos ou en mouvement se définit par rapport au temps
Or ce qui se définit par rapport au temps évolue dans le temps
Donc tout ce qui est au repos ou en mouvement évolue dans le temps
Dieu est soit au repos au mouvement
Or tout ce qui est soit au repos ou en mouvement évolue dans le temps
Donc Dieu évolue dans le temps.
Vous ne l'avez pas dit comme ça; mais par la même logique vous avez affirmé: sans le temps rien ne pourrait exister: ce qui inclut Dieu.
Vous conviendrez avec moi que le premier syllogisme est doublement bancal. Que ce qui est repos se définit par rapport au temps, ce n'est là qu'un constat subjectif. L'obscurité se définit par rapport à la lumière, et pourtant l'obscurité peut très bien exister sans lumière: il suffit que justement, la lumière n'existe pas! Ainsi, il suffirait que le temps n'existe pas, donc qu'il n'y ait aucune succession d'évènements, aucun changement, aucun mouvement, pour que par négation de tout devenir on affirme le repos.
De plus, ce qui se conçoit comme l'absence de quelque chose, par exemple, le repos se conçoit comme l'absence de devenir, n'a pas besoin de cette chose pour exister, mais au contraire existe d'autant plus que l'autre n'existe pas.
Ainsi ce qui est en repos n'a pas besoin du temps pour exister; il existe malgré le temps, malgré le changement qui l'entoure, il ignore orgueilleusement le temps et subsiste à lui comme si ce dernier n'existait pas. Si tout était strictement en repos, si aucun changement n'advenait, le temps n'existerait tout simplement pas; car le temps, c'est la mesure du devenir.
Il n'est donc pas absurde, mais au contraire hautement convenable, de concevoir Dieu comme existant indépendamment du temps, s'il est au repos et est cause première de toute chose.
2ième partie: le début du temps
Votre raisonnement:
Le début du temps ne se conçoit pas en dehors du temps, donc le début du temps est lui-même inscrit dans le temps; or s'il est inscrit dans le temps, il n'est pas le début du temps. Parler d'un début au temps, c'est donc se contredire soi-même.
Les scientifiques commencent à compter le temps à partir du premier 10^-43ième de seconde du Big Bang, donc après que la plus courte partie de temps se soit écoulée. L'instant 0 est inconcevable, c'est un fait. Il y a là un mur infranchissable à notre compréhension et peut-être à toute investigation scientifique.
Néanmoins, c'est un fait confirmé par la physique moderne. Le temps a commencé, c'est-à-dire que notre Univers en devenir n'a pas toujours été en devenir; avant de jaillir dans une explosion indicible, eh bien... on ne sait pas, mais il n'y avait de temps ni d'espace. "Avant" l'Univers, ce n'est pas comme "Avant ma naissance"; il n'y avait rien, même pas de temps. Le rien est inconcevable. Le passage du rien à quelque chose est inconcevable lui aussi. Inconcevable, mais pas absurde. Par le même raisonnement, pouvez-vous imaginer une limite à l'espace? "Mais qu'aurait-il de l'autre côté"? Rien! Il n'y aurait PAS d'autre côté! C'est inconcevable, mais c'est un fait: l'espace est en expansion, par conséquent limité.
Dans ce domaine il faut accepter, je crois, que nos représentations schématiques du temps et l'espace ne conviennent pas: on veut justement aller plus loin que cela, faire oeuvre de méta-physique (au delà de) et non de physique.
Y a-t-il pu y avoir un "avant" le temps? Oui, mais pas dans le sens où nous l'entendons. "Avant" le temps, ce n'est pas un temps, ce n'est rien. Voilà pourquoi l'Univers nous paraît infini: au-delà de lui, il n'y a rien; ses limites sont infranchissables. Et néanmoins, force est de constater qu'il EST limité, qu'il a eu un début, qu'il n'est pas absolument infini.
Pour clarifier davantage la chose, je vais peut-être vous surprendre: l'hypothèse d'un Univers infini dans le temps ne remettrait pas en question la nécessité d'une cause première. En effet, la cause première ne se situe pas à une extrémité du temps, disparaissant avec cette extrémité dans le cas d'un univers infini; elle se situe en dehors du temps, comme la source de l'existence actuelle, perpétuelle, de l'Univers. Limité dans le temps ou non, l'Univers est en perpétuel devenir; et ce devenir témoigne, comme je l'ai formulé plus rigoureusement sur la page précédente, qu'il n'est pas lui-même sa propre existence mais qu'il la reçoit d'un autre qui la possède en propre, qu'il y participe de façon limitée et contigente.
Oui, mais est-ce une conscience et qu'est-ce qui le démontrerai ?LumendeLumine a écrit :Si cet univers existe lui-même nécessairement, alors il correspond à ce que nous avons nommé Dieu; le nom d'univers ne lui convient certainement pas puisqu'il est simplement l'être même, nécessairement indivisible et unique.
L'être nécessaire pourrait être un objet et non une conscience !LumendeLumine a écrit :Si cet univers n'existe pas non-plus par lui-même, alors il n'est qu'un intermédiaire entre l'être nécessaire et nous. En tant qu'être contingent, il n'est pas une explication à notre univers, il doit être lui-même expliqué.
je pense qu 'il y a une erreur dans ton exemple de l'obscurité.Vous conviendrez avec moi que le premier syllogisme est doublement bancal. Que ce qui est repos se définit par rapport au temps, ce n'est là qu'un constat subjectif. L'obscurité se définit par rapport à la lumière, et pourtant l'obscurité peut très bien exister sans lumière: il suffit que justement, la lumière n'existe pas! Ainsi, il suffirait que le temps n'existe pas, donc qu'il n'y ait aucune succession d'évènements, aucun changement, aucun mouvement, pour que par négation de tout devenir on affirme le repos.
c'est pas possible tu as bu avant de pondre un truc comme ça?!quintessence a écrit :la preuve de son existance est le conflit entre les hommes qui ne concerne que lui.
Romains1v20" En effet les perfections invisibles de Dieu,sa puissance éternelle et sa divinité,se voient fort bien depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages...v21b "Ils se sont égarés dans de vains raisonnements,et leur coeur sans intelligence a été plongé dans
c'est exactement la même chose qu'a dit Patlek au dessus. Non seulement on a du mal à te lire mais en plus tu ne comprends même pas ce qu'on écrit.peut etre que ce que laraignee male voit de beau dans la femelle qui la rend attirante a ses yeux est la meme beaute que tu vois dans une femme non velue
peut etre meme que ce que laraignee eprouve en te voyant est exactement le meme sentiment que tu perouves en le voyant
Et l'airaignée mâle peut être extrémement appétissante pour certaines araignées femelles.patlek a écrit :Pour moi, une araignée est horrible, mais pour une araignée male, l' araignée femelle peut etre pas mal, et meme attirante!!, meme velue...
excellent argument sur la relativité du beau et du pas beaupatlek a écrit :La question de la beauté se discute.
Pour moi, une araignée est horrible, mais pour une araignée male, l' araignée femelle peut etre pas mal, et meme attirante!!, meme velue...
je releve le defi voila a mon avis quelque preuve qui devrait suffirLaïka a écrit :Peut-on prouver que Dieu existe? Je soutiens que non et suis prêt à en débattre.
Peut-on prouver que Dieu n'existe pas? Je crois que oui, dans une certaine mesure, il est possible de prouver que qu'un certain dieu n'existe pas. Pour ce faire, plusieurs méthodes:
1) Montrer que ladite divinité est fondamentalement auto-contradictoire.
Par exemple, si mon voisin est à la fois au Népal en train de faire de l'escalade et à Rome en train de prendre un café, on a raison de dire que ce "voisin" est inventé de toute pièce.
Si on peut parvenir à montrer que les attributs d'une divinité se contredisent, alors on peut probablement montrer que ce dieu est un mythe.
2) Le rasoir d'Occam
Ce principe, aussi connu sous le nom de "principe de parcimonie scientifique", soutient que l'on ne doit pas faire appel à des entitées non-nécessaires pour expliquer un phénomène.
Il faudrait donc, pour que X existe, qu'on puisse démontrer son inter-agissement avec le monde naturel ET que ces phénomènes ne puissent pas être expliqués par d'autres moyens, en résulte que:
3) Kant et l'existence comme statut et non propriété
Un objet ne peut être définit comme existant. L'existence lui est conférée comme un titre, un statut. Si un dieu ne peut gagner ce statut, il est considéré que son existence n'est pas démontrée, et...
4. Principe de raison suffisante
...que faute de raison suffisante de croire on doit laisser la question en suspens, et ne pas croire, jusqu'à preuve du contraire.
Questions? Commentaires? Des candidats qui veulent relever mon défi?
Ah, et je me souhaite la bienvenue!
bien sur...ezzedine a écrit :tu y trouveras egalement des preuve mathemathique
pas d'absolut dans la beauté tu peux vérifier par toi mêmeanalyse a écrit :pour repondre a patlek et incroillant
il ya c'est vrai un aspect relatif mais chaque 'especes' a ses references
ca d'accord
mais malgré des divergence d'appreciation les hommes et les femmes sont assez d'accord pour dire que tel ou tel est beau homme ou femme
il y a quand un absolu plus ou bien defini
quand a dire que les evolutionnistes on fait le tour de la question, alors in croillant tu reves.....
oui bien sur va y sur ce site est tu vera quil ya des preuve mathematiquemarrakchi_amine a écrit : bien sur...
ezzedine a écrit : oui bien sur va y sur ce site est tu vera quil ya des preuve mathematique
ezzedine, tu as bien du courageezzedine a écrit : Personne n'a jamais vu un morceau de fer devenir une automobile sans intervention /
C'est justement la preuve que les fourmis ne sont pas le fruit de l'intelligence et de la volonté.ezzedine a écrit :la nature est donc une force qui n'est douée ni de raison, ni de volonté et qui n'est point ordonnée.
Comment se fait-il que cette nature ait créé des êtres doués de raison, de volonté et un univers parfaitement ordonné alors que nous, humains, qui avons reçu l'intelligence et la volonté, sommes incapables de créer ne serait-ce qu'une fourmi ?
c pas dutout de se genre dironie que je te parleIIuowolus a écrit :
Ouais, y'as déjà des rébus mathématique qui prouve l'existence de Dieu avec la même ironie que les religions.
Dieu est 1
Je suis 1
Donc je suis dieu.
CQFD
Mais comme dans toutes les ironies ça même jamais bien loin....
Cher Gouann,gouann a écrit :Cassez vous pas le tête pour rien. Dieu existe . C'est écrit dans la bible le reste c'est trop compliqué. Les ailes des oiseaux, Les yeux des homards bref ect... Tout ce qui n'est est inexplicable pour certains est le fruit des miracles de la création. Vu que je ne comprend pas tout ces phénomènes et que je me renseigne dans la bible. je vais écouter ce qui est dans le livre pasque c'est écrit. et que en + il est écrit que c'est vrai.
Pour un athée, il y a 1 faute plus grande encore : Dieu n'est pas 1 mais 0.Thomas d'Aquin a écrit :Dieu est 1
Je suis 1
donc...
Mais il y a une faute, c'est que je ne suis pas que 1...
remarque judicieuse cher Falenn, car en effet, Dieu est 0 pour l'athée, au début même du raisonnement et non pas à la fin d'un raisonnement.Falenn a écrit : Pour un athée, il y a 1 faute plus grande encore : Dieu n'est pas 1 mais 0.