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Auteur : Mustapha
Date : 29 juin06, 01:32
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Sa date de naissance

Ibn Ishâq privilégie l'opinion selon laquelle, la naissance du prophète (صلى الله عليه و سلم) eut lieu après douze nuits écoulées du mois de Rabî' Al-Awwal de l'An de l'Eléphant. Ibn Abî Shayba relate cette opinion selon Jâbir et Ibn 'Abbâs et d'autres.
Selon Abou Qatâda (رضي الله عنه) , on interrogea le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) sur le jeûne du lundi. Il dit : "C'est un jour où je suis né et où je fus suscité comme Messager". (Mouslim)

L'origine de son prénom

Un jour, 'Abd Al-Mottalib était en voyage au Shêm, accompagné de 3 hommes. C'est alors qu'ils rencontrèrent en chemin un Rabbin qui leur demanda de quelle ville ils venaient. Quand il su que ces hommes venaient de la Mecque, il leur répondit que de leur ville sortira un prophète, et qui s'appellera Mouhammad.

Espérant qu'il s'agisse du leur, ces hommes ont tous décidé de donner ce nom à leur prochain fils qui naîtra, ce que fit 'Abd Al-Mottalib pour son petit-fils, le Prophète (صلى الله عليه و سلم).

Quelques signes relatifs à sa naissance et annonçant sa mission future

A la Mecque

Quand Âmina engendra le Prophète (صلى الله عليه و سلم), un Ange vint lui dire : Tu viens d'engendrer le meilleur de cette communauté. Quand tu le mettras au monde, tu diras : "Je prie Allâh l'Unique de le protéger contre tout envieux. Le signe qui confirme ce que je dis est que sa naissance sera accompagnée d'une lumière qui éclairera les palais de Bosra au Shêm. Appelle-le alors Mouhammad, le loué, car dans la Thora il est appelé Ahmed. Il sera loué par ceux qui se trouvent aux cieux et sur la terre".

Interrogé sur sa personne, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dira plus tard : "Je suis l'accomplissement du vœu formulé par mon père Ibrahim et l'heureuse annonce faite par 'Issa. Et ma mère a vu, quand elle me porta, jaillir d'elle une lumière par laquelle lui étaient illuminés les palais de Shêm."

Contrairement aux autres femmes, Âmina ne sentait rien des douleurs qui accompagnent les femmes au cours de leurs grossesses. C'est ainsi qu'elle n'était nullement affaiblie. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) naquit en s'appuyant sur ses mains et en levant la tête au ciel. Aussi, il (صلى الله عليه و سلم) était circoncis et son cordon ombilical était déjà coupé.

Notons qu'à sa naissance, l'Envoyé était orphelin de père car celui-ci tomba malade lors d'un voyage au Shêm, suite à quoi il décéda à Médine chez ses oncles. Cet événement se passa quelques semaines avant que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) ne naisse.

En dehors de la Mecque

En Perse, le feu sacré qu'adoraient les Rois Mages s'éteignit et cela ne s'était pas produit depuis 1000 ans. Des églises s'écroulèrent autour du lac Sawa où elles plongèrent. Le rapporte de ces signes est d' At Tabari, d'Al Bayhaki et d'autres. La chaîne de transmission n'est cependant pas fixe et nette.

A Médine, Hassan Ibn Tâbit, qui sera plus tard le poète du Prophète (صلى الله عليه و سلم), raconte, dans son témoignage : "J'étais dans la région où se trouvaient les juifs (à Médine), et 1 des Rabbins est monté sur un mur et s'est écrié : " Ô communauté de juifs ! Aujourd'hui est apparue l'étoile de Ahmed !"

Les juifs avaient en effet l'habitude de scruter le ciel, car ils étaient très biens informés par les livres saints de la naissance prochaine d'un prophète, et savaient qu'à sa venue, il y aurait sur le ciel, une étoile qui n'apparaît qu'à sa naissance (صلى الله عليه و سلم).
Auteur : Mustapha
Date : 29 juin06, 01:43
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La tutelle par son grand-père

'Abdallâh, le père du Prophète (صلى الله عليه و سلم) est mort quelques semaines avant que son fils ne naisse. C'est son grand-père 'Abd Al-Mottalib qui s'occupa de l'enfant et de sa mère.

Son allaitement

La 1ère femme à allaiter le Prophète (صلى الله عليه و سلم) fut sa mère, Âmina Bent Wahb.

La 1ère femme à allaiter Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) après sa mère fut Thuwaibah, la captive affranchie de son oncle Abou Lahab. Ceci eut lieu pendant la période où elle allaita son propre fils, Masrouh. Avant d'allaiter Mouhammad (صلى الله عليه و سلم), elle avait allaité Hamzah Ibn 'Abd Al-Mottalib, qui est donc son frère de lait, et ensuite Abou Salamah Ibn 'Abd Al-Asad Al-Makhzûmi.

Sa garde par Halîma

Les arabes sédentaires avaient pour coutume de confier leurs enfants à des nourrices qui vivaient à l'extérieur de la Mecque dans le désert. Celles-ci les emmenaient chez elles jusqu'à un certain âge et les allaitaient.

Un contingent de la tribu de Sa'd Ibn Bakr, branche des Hawâzinites, se rendit alors à la Mecque. Parmi cette tribu se trouvait Halîma, future nourrice de Mouhammad, qui était très pauvre. A cause de sa monture maigre et fatiguée, elle arriva à la Mecque assez en retard sur les autres, et ne put trouver un enfant de riche. Personne n'avait voulu prendre Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) car celui-ci était orphelin. Les nourrices cherchaient évidemment les enfants dont les parents étaient riches. Ne voulant pas rentrer les mains vides, elle le prit alors, et ne le regrettera jamais...

La "fente de poitrine" (4/5 ans)

Alors que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) avait 4 ou 5 ans, il se passa un évènement que raconte Halîma elle-même dans son récit : "Quelques mois après notre retour, alors qu'il gardait les moutons avec son frère de lait, derrière les tentes, celui-ci vint en courant nous dire :
Mon frère le Qouraychite vient d'être saisi par 2 inconnus habillés en blanc, qui l'ont mis à terre et lui ont ouvert le ventre ! Nous accourûmes vers lui. Il était debout et pâle. Je le serrai dans mes bras, ainsi que mon mari.
- Qu'as-tu mon enfant, lui dis-je ?
- Deux hommes habillés en blanc, dit-il, m'ont couché par terre et m'ont ouvert le ventre pour y chercher je ne sais quoi..."

Son retour chez sa mère

- Halîma, me dit mon mari (Al-Hârith), je crains que l'enfant ne soit atteint de quelque mal. Ramenons-le chez sa mère avant que sa situation ne s'aggrave. Ce que nous fîmes.
- Qu'est-ce qui t'amène, aimable nourrice? me dit sa mère. N'as-tu pas tenu à le garder ?
- Notre enfant, lui dis-je a atteint l'âge voulu et mon devoir est rempli. Je crains pour lui des imprévus. Je te le ramène dans les meilleures conditions désirées.
- Qu'a-tu donc ? me dit-elle. Dis-moi sans feinte ce qu'il en est.
Elle ne me laissa pas de faux fuyants pour cacher ce qui arrive, et je finis par lui dire la vérité.
- Crains-tu les mauvais esprits pour notre enfant ?
- Oui ! lui répondis-je. Par Allâh, me dit-elle, ils n'ont nulle prise sur lui. Mon fils a un grand destin. Veux-tu que je t'en parle ? Je vis, lorsque je le portais, sortir de moi une lumière qui me fit voir éclairer les palais de Bosra au Chêm. Ma grossesse fut la plus aisée. Quand il vint au monde, sa tête était vers le ciel et ses mains étaient posées sur le sol. Tu peux le laisser et repartir sans souci !

La mort d'Âmina (6 ans)


Âmina partit un jour avec son noble enfant pour Yathrib (Médine), afin de visiter ses oncles maternels, les Béni Najâr.C'est sur le chemin du retour qu'Âmina trépassa soudainement à Abwâ'. (Ibn Hichâm, p 107 ; Suhailî, I, 113.)

Chez son grand-père


Oum Ayman, l'affranchie de son père se chargea alors du Prophète (صلى الله عليه و سلم). Elle parvint à rentrer à la Mecque avec l'enfant, après avoir assisté à l'enterrement d'Amina. Elle le remit à son grand-père, 'Abd Al-Mottalib, âgé alors de 108 ans, prit son petit-fils chez lui. Il fit donc son 2ème tuteur.

On rapporte que toutes les fois que 'Abd Al-Mottalib s'asseyait sur un tapis dans un conseil municipal pour discuter avec les autres conseillers des questions sérieuses, l'enfant Mouhammad aimait à laisser ses jouets et à venir assister au conseil; il voulait s'asseoir à la première place, à côté de son grand-père. Ses oncles le lui défendaient, mais le grand-père disait toujours : "Laissez-le; il se croit un grand homme, et j'espère bien qu'il va l'être; il est si sage". (Ibn Hichâm p.108 ; Balâdhurî, I, § 143- Ibn al-Jauzî, Wafâ, p. 102, 120,130)

Il était en effet bien sage, jamais l'assemblée n'eut à se plaindre qu'il les dérangeât. Le grand-père l'aimait tant qu'aux dires des chroniqueurs (Suhailî.1, 179 ; Balldhuri, I, §146.), un jour, lors d'une disette, il pria Allâh pour la pluie en Le suppliant au nom de son petit-fils, et il ne fut point déçu.

La douleur aux yeux (7 ans)

A l'âge de 7 ans, Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) eut mal aux yeux, et les "médecins" de la Mecque ne purent le guérir. On rapporte que 'Abd Al-Mottalib se rendit alors au couvent d'un religieux chrétien, près de 'Ukâz, où on lui donna une prescription qui réussit très bien. (Halabî, Insân, I, 149.)

Mort de 'Abd Al-Mottalib (8 ans)

Mouhammad était âgé de 8 ans, lorsque son grand-père mourut, après l'avoir confié à son fils Abou Tâlib, oncle germain de Mouhammad, en lui recommandant d'en avoir le plus grand soin (Ibn Sa'd l/l, p 75; Tabari. I, 1123.).

Garde par Abou Tâlib


Abou Tâlib fut ainsi son 3ème tuteur. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) restera sous sa garde jusqu'à l'âge de raison.

De sa tante, épouse de son tuteur, Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) nous dit lui-même : "Lorsqu'elle mourut, quelqu'un me fit la remarque : "Ô Envoyé d'Allâh, pourquoi ressens-tu si douloureusement la mort d'une vieille femme ?"
Et je répondis : "Pourquoi pas ? Lorsque j'étais un enfant orphelin chez elle, elle laissait ses enfants avoir faim, mais elle me nourrissait; elle délaissait ses enfants pour me peigner; et elle était comme ma mère"". (Ya'qûbî, II, 14 ; Suhailî, I, 112)

Lorsque le petit déjeuner venait d'être servi, chez Abou Tâlib, tous les matins, la troupe de ses nombreux enfants le pillait avant que Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) y ait touché ; quand Abou Tâlib s'aperçut que son jeune neveu ne prenait pas part à ce pillage il le lui fit servir à part. (Ibn Sa'd, I/I,p 46 ; Maqrîzî, Imtâ', I, 7)

Son voyage en Syrie (9 ans)

Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) avait neuf ans, lorsqu'Abou Tâlib se vit obligé à l'idée d'être séparé, même pour peu de temps, de son oncle; il lui demanda de l'accompagner ; Abou Tâlib céda, et c'est ainsi que Mouhammad fit son premier voyage hors de l'Arabie. On peut bien penser que le jeune voyageur n'était pas du tout un fardeau inutile pour son oncle : de mille façons il pouvait lui rendre de petits services, et lui épargner maints inconvénients.

A Busrà, au-delà de la Mer Morte, entre Jérusalem et Damas, la caravane s'arrêta pour faire les échanges usuels et les transactions nécessaires. Comme d'habitude, ils durent camper dans la banlieue de la ville. C'était un territoire byzantin. Ne nous étonnons donc pas s'il y avait un couvent, près des champs où la caravane établit ses tentes. Un certain moine, Bahîrâ, regarda de son couvent la colonie temporaire, et s'étonna du sage comportement de ses voisins, ce qui était rare chez de tels visiteurs.

Il les invita à un repas (Ibn Hichâm. p ll5-117.), probablement dans un but pieux de prosélytisme.

Son travail pour le compte de Khadîja (رضي الله عنها)

Un jour, Abou Tâlib dit à son neveu : "Je suis un homme sans fortune, les temps sont devenus durs pour nous, nous avons été tourmentés par ces années de misère, et nous n'avons ni possessions matérielles ni marchandises. Cette femme, Khadîja, envoie des hommes de ton peuple pour faire des affaires avec sa fortune et ils en gagnent un bénéfice. Alors si elle vient vers toi, montre-lui ton honnêteté".

Lorsqu'elle entendit parler du Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) notamment de sa véridicité, de sa grande honnêteté et de la noblesse de son caractère, elle le fit venir et lui proposa de prendre la responsabilité de sa caravane de commerce en partance pour le Shâm (dans la grande Syrie, qui engobe la Palestine, la Jordanie, le Liban et la Syrie actuelle) avec son serviteur Maysara, contre la meilleure rémunération qu'elle accordait jusqu'alors aux autres commerçants. Il accepta cette offre et partit avec Maysara pour le Shâm. (Ibn Ishâq)

Le voyage en Syrie

Une fois arrivé, le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) se reposa à l'ombre d'un arbre près de la hutte d'un moine. Le moine alla voir Maysara et lui demanda :
- Qui est cet homme à l'ombre de l'arbre ?
- C'est un homme de Qouraych, des environs du Sanctuaire lui répondit l'esclave.
- Seul un Prophète se reposerait à l'ombre de cet arbre !

On rapporte que ce moine s'appelait Nestor.

Puis le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) vendit sa marchandise et acheta les articles qui l'intéressaient avant d'emprunter la route du retour avec Maysara.

Chaque fois que la chaleur s'accentuait, Maysara voyait deux anges faire de l'ombre au Prophète (صلى الله عليه و سلم) alors qu'il était sur sa monture. Lorsqu'il (صلى الله عليه و سلم) rentra à la Mecque et restitua à Khadîja (رضي الله عنها) ses biens, elle réalisa un profit double ou presque.

Khadîja souhaite épouser le Prophète (صلى الله عليه و سلم)

Après avoir hésité pendant quelque temps, elle décida un jour de confier son secret à une amie, Noufaysa, et de lui demander de faire le nécessaire convenablement et discrètement.

Les chroniqueurs disent que Noufaysa était une maulât (métèque) et une muwalladah (née d'un parent non-arabe). Suhaili nous assure qu'elle était kâhinah. Elle est généralement citée comme fille d'une certaine Munyah, sa mère ou sa grand mère.

Noufaysa trouva un jour l'occasion de parler à Muhammad. Elle lui dit : "Tu es maintenant assez âgé ; tu es de bonne famille, et tu es réputé pour ton bon caractère, pourquoi donc ne te maries-tu pas ? Tu dois facilement trouver une fille convenable.
Muhammad s'excusa en disant qu'il n'avait pas les moyens d'entretenir un foyer séparé.
Et elle de dire : Mais si tu en trouves une qui soit riche en même temps que belle et de bonne famille ?
Tout étonné, il lui demanda : Qui peut-elle être ?
Noufaysa répondit : Khadîja !
Muhammad reprit : Impossible qu'elle m'accepte : tous les riches de la ville l'ont recherchée et elle n'a fait que refuser.
Noufaysa l'assura : Si la proposition te plaît, confie-moi cette affaire, et je parlerai à notre amie commune.
Muhammad comprit probablement qu'une telle confiance pouvait bien comporter une mission.

Elle fit venir le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) et, d'après ce qu'on raconte, lui dit : "Cousin, je suis bien disposée à ton égard étant donné nos liens de parenté, la place d'honneur que tu occupes parmi les tiens, ton honnêteté, la noblesse de ton caractère et la véridicité de ta parole".
Puis, elle lui proposa de l'épouser.

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) épouse Khadîja après avoir consulté ses oncles (25 ans)


Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) demanda conseil à ses oncles. Ensuite, son oncle Hamza Ibn 'Abd Al-Muttalib (رضي الله عنه) l'accompagna chez Khuwaylid Ibn Asad (le père de Khadîja) et demanda la main de Khadîja pour son neveu.

On dit également que c'est son oncle Abou Tâlib qui accompagna le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) et que c'est lui qui a fait le discours du mariage. Il y dit entre autres : "Mohammad n'a pas d'égal parmi la jeunesse de Qouraysh tant sur le plan de la noblesse que du mérite et de la sagesse. Si du point de vue de la fortune il est modestement doté, la fortune telle l'ombre ne perdure jamais. Il désire épouser Khadîja et elle lui échange ce sentiment".

D'après Ibn 'Abbâs (رضي الله عنهما) et 'Aicha (رضي الله عنها) c'est 'Amr Ibn Asad (l'oncle de Khadîja) qui accorda la main de Khadîja au Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) car Khuwaylid avait péri dans la guerre des Fujjâr.

L'âge du Prophète (صلى الله عليه و سلم) lors de ce mariage

Ibn Hishâm dit : D'après nombre de savants, selon Abou 'Amr Al-Madanî, lorsque le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) eut 25 ans (21 ans ou encore 30 ans dans certaines variantes), il épousa Khadîja.

La dot de Khadîja


Ibn Hishâm dit : Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) lui offrit une dot de vingt jeunes chamelles.

D'après Ibn Habib, ce fut 12 onces d'argent (soit 480 dirhams), et d'après un autre récit du même auteur, 500 dirhams.

La naissance de Qâsim (26 ans)

Le premier enfant du Prophète (صلى الله عليه و سلم) fut un fils, Qâsim, mais il mourut en nourrice, alors qu'il commençait à peine à marcher.

Qâsim naquit probablement en 27 avant l'Hégire. D'après Ibn Hazin (p. 38), Khadîja appela son aîné du nom d'un de ses ancêtres 'Abd al-'Uzzà (adorateur de la déesse al-`Uzzà) ; mais comme Muhammad n'aimait pas de tels noms, il le fit changer en Qâsim (Celui qui distribue, surtout la charité).

La reconstruction de la Ka'ba (35 ans)

La chute pendant les travaux


D'après Jâbir Ibn 'Abd-Allâh (رضي الله عنهما), alors que l'Envoyé d'Allâh transportait avec Al-'Abbâs des pierres pour la reconstruction de la Ka'ba, Al-'Abbâs lui dit : "Pourquoi ne pas enlever ton izâr (pagne) et le mettre sur tes épaules au-dessous des pierres?".
Le Prophète ôta son vêtement; le plaça sur ses épaules, mais il tomba bientôt évanoui; fixa ses yeux sur le ciel; puis se leva en s'écriant : "Mon izâr! Mon izâr". Il le remit ensuite autour de ses reines. (mouslim n°514)

L'honneur de placer la pierre noire

D'après Mu'ammar, d'après Abd Allâh Ibn Outhman d'après Abi Toufayl. Il a rapporté encore d'après Mu'ammar d'après Zuhri (ceci) : "Quand ils la construisirent et atteignirent l'emplacement de l'angle, les Qourayshites se disputèrent au sujet de la désignation de la tribu qui devait la mettre à sa place. Au cours de la dispute, ils se dirent : "allons désigner comme arbitre le premier venu qui entrera de ce passage-là". Cette proposition fut acceptée par tous. Et le premier venu était le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) qui, à l'époque, était un jeune garçon qui portait un habit de Namira. Ils en firent leur arbitre et il donna l'ordre de mettre la pierre sur un morceau de tissu et demanda à chaque chef de tribu de tenir une extrémité du tissu et leur demanda de lever le morceau portant la pierre. Et puis il s'en saisit et le mit à sa place." (Abd Ar-Razzaq)

L'avénement de la prophètie (40 ans)

Les arbres et les pierres le saluent


'Ali Ibn Abî Tâlib (رضي الله عنه) dit : "J'avais l'habitude d'accompagner le Prophète (صلى الله عليه و سلم) partout où il allait à la Mecque. Un jour, nous partîmes dans l'une des régions de la Mecque et chaque fois que nous passions près d'un arbre ou d'un rocher, ils saluaient le Prophète disant : "Que le salut soit sur toi, Prophète d'Allâh"". (At-Tirmidhî, Ad-dârimî et Al-Hâkim)

Ses rêves véridiques

'Orwra le neveu de 'Âïcha (رضي الله عنها) rapporte qu'elle dit : "Le Message de l'Envoyé d'Allâh, quand Allâh voulut l'en honorer er accorder Sa Grâce à l'humanité, débuta par des songes véridiques. Jamais il ne faisait un songe qui ne se révélât aussi clair que le jour". (Az-Zouhri)

Ses retraites spirituelles à la grotte de Hirâ

Cette grotte se trouve sur le haut de Hirâ, qui se trouve au sommet du Mont Nûr (littéralement : Lumière). Situé à un kilomètre à peine de l'emplacement de la maison de Mouhammad (صلى الله عليه و سلم), le Mont Nûr présente un aspect très singulier ; on l'aperçoit d'ailleurs de très loin parmi les nombreuses montagnes qui l'entourent. La caverne de Hirâ est construite avec des rochers éboulés et entassés, qui en forment trois côtés ainsi que la voûte. Elle est assez haute pour permettre à un homme de rester debout, sans que sa tête touche la voûte ; et elle est assez allongée pour qu'il puisse s'y coucher. L'allongement de cette cavité se dirige vers la Ka'bah. Au sol, le roc est assez plat, et on peut y étendre des draps pour y faire une couchette. L'entrée est constituée par une petite ouverture placée assez haut, ce qui oblige à monter plusieurs marches, faites de rochers, avant d'y pénétrer.
Auteur : Mustapha
Date : 29 juin06, 06:30
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Ce fut là, pendant une nuit du mois de Ramadan, à l'âge de 40 ans, que le Très-Haut appela Muhammad à son service. Cette nuit-là, connue sous le nom de "La nuit du Décret", l'esprit de Vérité descendit avec le décret d'Allâh et une lumière pour l'humanité : le Coran.

La Grotte

Selon Abou Qatâda (رضي الله عنه) , on interrogea le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) sur le jeûne du lundi. Il dit : "C'est un jour où je suis né et où je fus suscité comme Messager". (Mouslim)

'Aicha (رضي الله عنها) a dit : "La Révélation se présenta d'abord au Prophète (صلى الله عليه و سلم) sous forme de visions pieuses qu'il voyait pendant son sommeil. Toutes lui parurent avec une très vive clarté. Puis, il eut de l'inclination à la retraite. Il se retirait alors dans la caverne de Hirâ', où il se livrait à la pratique d'actes d'adoration durant des nuits consécutives, avant qu'il ne rentre chez lui pour se munir de provisions de bouche. Il revenait ensuite vers Khadîja et prenait les provisions nécessaires pour une nouvelle retraite. Cela dura jusqu'à ce que la Vérité lui fut enfin révélée dans la caverne de Hirâ'. L'archange y vint alors lui dire : "Lis!".
- "Je ne suis point de ceux qui lisent", répondit-il.
Le Prophète raconta cet événement en ces termes : L'archange me saisit aussitôt, me pressa contre lui au point de me faire perdre toute force, puis me lâcha enfin en répétant : "Lis!".
- "Je ne suis point de ceux qui lisent", répliquai-je encore.
Cette scène se répéta à deux autres reprises. A la troisième fois, l'archange me dit : {Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l'homme d'une adhérence. Lis! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume (le calame), a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas} (95/1-5)". (Mouslim n°231)

Retour chez lui


'Aicha raconte : "Après avoir entendu ces versets (En parlant des premiers versets révéles), le Prophète (paix et bﯩdiction d'Allᅠsoient sur lui), tremblant et palpitant, rentra chez son épouse Khadîja et s'écria : "Enveloppez-moi! Enveloppez-moi!".
On s'empressa de le couvrir jusqu'au moment où son effroi fut dissipé. Alors, s'adressant à Khadîja, il la mit au courant de ce qui s'était passé, puis il ajouta : "Ah! J'ai cru que j'en allais mourir!".
- "Au contraire, réjouis-toi!, répondit Khadîja, certes jamais Allâh ne te plongera dans l'ignominie; car tu maintiens tes liens de parenté, tu ne dis que la vérité, tu soutiens les faibles, tu donnes aux indigents, tu héberges les hôtes, et tu viens en aide aux éprouvés". (Mouslim n°231)

Demande d'explication à Waraqa, savant des gens du Livre

Khadîja emmena Muhammad chez Waraqa Ibn Nawfal Ibn 'Asad Ibn 'Abd Al-'Uzzâ Cet homme, qui était le cousin paternel de Khadîja, avait embrassé le christianisme aux temps antéislamiques. Il savait l'arabe par écrit, et avait traduit vers l'arabe des passages de l'Evangile autant qu'Allâh avait voulu. A cette époque, il était âgé et était devenu aveugle : "Ô mon cousin, lui dit Khadîja, écoute ce que va te dire le fils de ton frère".
- "Ô fils de mon frère!, répondit Waraqa Ibn Nawfal, de quoi s'agit-il?". Le Prophète (paix et bﯩdiction d'Allᅠsoient sur lui) lui raconta alors ce qu'il avait vu. "C'est l'archange, dit Waraqa Ibn Nawfal, qu'Allâh a envoyé autrefois à Moïse (Mûsa) (paix et bﯩdiction d'Allᅠsoient sur lui). Plût à Allâh que je fusse jeune en ce moment! Ah! Comme je voudrais être encore vivant à l'époque où tes concitoyens te banniront!". - "Ils m'exileront donc?", s'écria le Prophète (paix et bﯩdiction d'Allᅠsoient sur lui). - "Oui, reprit Waraqa Jamais un homme n'a apporté ce que tu apportes sans être persécuté! Si je vis encore en ce jour-là, je t'aiderai de toutes mes forces". (Mouslim n°231)
Auteur : Mustapha
Date : 29 juin06, 06:32
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Le début de la prêche en public

D'après Ibn 'Abbâs (رضي الله عنهما) : Lorsque fut révélé ce verset : {Et avertis les gens qui te sont les plus proches} le Prophète (صلى الله عليه و سلم) se dirigea vers le mont As-Safâ et l'escalade, puis poussa un cri d'avertissement. Les gens se demandèrent alors qui appelait ainsi. Connaissant que c'était Muhammad, ils allèrent le retrouver.
- Hé! les Banû untel! Hé! les Banû untel! Hé! les Banû untel! Hé les Banû 'Abd Manâf! Hé! les Banû 'Abd Al-Muttalib. Quand ils s'étaient tous assemblés, le Prophète leur dit : "Eh bien! Figurez-vous que je vous annonce qu'il y a au pied de cette montagne des cavaliers qui veulent vous attaquer, me croiriez-vous?".
- "Certes oui, répondirent-ils, car, tu n'as jamais menti".
- "Eh bien! reprit-il, je vous avertis que vous êtes menacés d'un châtiment terrible".
- "Que tu périsses!, s'écria Abou Lahab, est-ce pour cela que tu nous as rassemblés?".
C'est alors que fut révélé ce verset : {Que périssent les deux mains de Abou Lahab}, et en fait, il périt. (Mouslim n°307)

D'après Abou Hourayra (رضي الله عنه), lorsque fut révélé ce verset : {Et avertis les gens qui te sont les plus proches}. l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) appela les Qoraychites à se réunir. Allant du général au particulier, il s'adressa à eux en ces termes : "Ô Banû Ka'b Ibn Lu'ay, sauvez-vous du Feu; Ô Banû Murra Ibn Ka'b, sauvez-vous du Feu; Ô Banû 'Abd Chams, sauvez-vous du Feu; Ô Banû 'Abd Manâf, sauvez-vous du Feu; Ô Banû Hâchim, sauvez-vous du Feu; Ô Banû 'Abd Al-Muttalib, sauvez-vous du Feu; Ô Fâtima, sauve-toi du Feu. Car je ne puis rien pour vous tous auprès d'Allâh sinon que le maintien de nos liens de parenté que je maintiendrai". (Mouslim n°303)
Auteur : Mustapha
Date : 29 juin06, 06:33
Message : source : http://www.risala.net/

Constatant la recrudescence des actes de persécution que les Quraysh infligeaient aux musulmans et la multiplication des sévices cruels visant à les détourner de leur religion, le Prophète - paix et bénédictions sur lui - recommanda à ses disciples d'immigrer en Abyssinie. Cette dernière était en effet une terre de véridicité gouvernée par un roi juste et l'on pouvait espérer qu'Allâh les y délivrerait de ce qu'ils avaient enduré jusque-là.

Ainsi un groupe constitué de onze hommes et de quatre femmes partirent secrètement pour l'Abyssinie et jouirent de la paix pendant quelque temps auprès du Négus, le roi chrétien d'Abyssinie. Puis, ils reçurent des échos laissant entendre que les musulmans vivaient désormais en toute tranquillité à la Mecque et décidèrent d'y retourner. Lorsqu'ils s'aperçurent que la vérité était toute autre, ils retournèrent en Abyssinie. Cette fois-ci, ils étaient quatre-vingts hommes ; certains d'entre eux emmenèrent femmes et enfants. Ils demeurèrent en Abyssinie jusqu'à l'immigration du Prophète - paix et bénédictions sur lui - à Médine où ils le rejoignirent.

La deuxième émigration en Abyssinie

Les Qouraychites s'acharnèrent sur les émigrants et les autres musulmans que leurs propres clans tribaux attaquaient aussi. Il leur était difficile d'admettre la nouvelle selon laquelle de Négus avait bien reçu et traité les émigrants. Face à cette situation, le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) ne put s'empêcher de demander à ses compagnons de retourner en Abyssinie. Cette deuxième émigration était plus dure que la première car les Qouraychites s'y attendaient et tenaient à la faire échouer. Cependant les musulmans étaient plus rapides. Allâh leur ayant facilité le voyage, ils parvinrent en Abyssinie avant de se faire rattraper. Cette fois la délégation comportait 83 hommes si l'on compte 'Ammâr (dont on doute de l'émigration) et 18 ou 19 femmes.

Le complot des Qouraychites contre les musulmans émigrés en Abyssinie


Les associateurs tenaient coûte que coûte à empêcher les émigrés de trouver un refuge pour eux-mêmes et pour leur religion. Aussi, choisirent-ils deux hommes robustes et intelligents à savoir 'Amr Ibn al'As et 'Abdoullah Ibn abi Rabî'a avant leur conversion à l'Islam qu'ils envoyèrent, chargés des cadeaux les plus précieux, auprès du Négus et de ses patriarches. Les deux hommes, munis des cadeaux, arrivèrent chez les patriarches auxquels ils fournirent des arguments en faveur de l'expulsion des musulmans et, après que ceux-ci furent d'accord de proposer au Négus de les expulser, ils rencontrèrent le Négus même à qui ils offrirent les cadeaux et parlèrent en ces termes :

"Ô Roi! Il se réfugie dans votre pays de jeunes stupides qui, ayant quitté la religion de leur peuple, n'ont pas pour autant embrassé la vôtre. Ils ont apporté une religion qu'ils ont créée de toutes pièces et que personne ne connaît, ni nous, ni vous-mêmes. Aussi, avons-nous été dépêchés auprès de vous par les nobles de leur peuple, par leurs pères, leurs oncles et leurs clans qui vous demandent de les leur rendre, car ils veillent sur eux mieux que quiconque et savent mieux que quiconque ce qu'ils ont eu à leur reprocher».
Les patriarches dirent : "Effectivement! Sire! Rends-les leur! Qu'ils retournent avec dans leur pays et auprès de leur peuple!».

Le Négus, malgré tout tenait à examiner la question et à écouter toutes les parties. Il envoya donc chercher les musulmans qui, ensuite, se présentèrent, prêts à dire la vérité sous toutes ses formes. Le Négus leur dit : "Quelle est donc cette religion pour laquelle vous vous séparez de votre peuple, sans embrasser la mienne, ni aucune des autres religions?».
Ja'far Ibn abi Tâlib, le porte-parole des musulmans dit : "Sire! Nous faisions partie des gens de l'ignorance et comme eux, adorions les idoles, mangions de la charogne pratiquions la fornication, rompions les liens de parenté et maltraitions nos voisins. Les plus forts parmi nous se nourrissaient des plus faibles. Nous ne cessions de vivre de la sorte jusqu'au jour où Allâh nous envoya un Messager qu'il choisit parmi nous, un Messager dont nous connaissons la généalogie, la franchise, l'honnêteté et la chasteté, qui nous appela à Allâh que nous devons adorer et considérer comme Allâh unique, nous départissant de tout ce que nous adorions d'autre que Lui, nous et nos ancêtres, comme pierres et idoles. Il nous ordonna le franc parler, la restitution des choses confiées, le culte de la parenté, le bon voisinage, l'abstention des choses interdites et de l'effusion du sang. Il nous interdit la fornication, le mensonge, l'abus des biens des orphelins, l'accusation des femmes chastes et vertueuses, nous ordonnant d'adorer Allah, Lui Seul, sans L'associer à rien ni à personne, de prier, de s'acquitter de la Zakât (purification des biens) et d'observer le jeûne. Sur ces bases, nous avons cru en lui et en sa mission, nous l'avons suivi dans la pratique de la religion qu'il nous a apportée. Aussi, avons-nous adoré Allâh Lui Seul, sans l'associer à rien d'autre, avons considéré comme illicite ce qu'on nous a interdit et comme licite ce qu'on nous a ordonné. Alors notre peuple nous a indexés, torturés, tourmentés à cause de notre religion, cherchant à nous ramener à l'adoration des idoles au lieu d'Allâh le Très Haut, aux perversités que, jadis, nous considérions comme licites. Lorsqu'ils nous eurent contraints maltraités et traqués, ne nous laissant aucune chance de pratiquer notre religion, nous fuyâmes vers votre pays car, nous vous avons choisi à l'exclusion des autres, pour être sous votre protection et nous espérons, Sire, qu'auprès de vous, nous ne subirons aucune forme d'injustice».

Le Négus dit alors : "Peux-tu me dire tant soit peu de ce qu'Allâh a révélé?»
"Oui» répondit Ja'far.
Le Négus lui dit : "Alors, récite le moi».
Ja'far commença par "Kâf Ha, Ya, 'Aïn Sâd»; le début de la sourate Mariam (Marie).
Ma foi, le Négus pleura alors, à se mouiller la barbe. Ses évêques pleurèrent aussi à mouiller leurs livres lorsqu'ils eurent entendu la sourate.
Le Négus dit ensuite aux évêques : "Il ne fait pas de doute que ceci et ce que Mousâ avait apporté sortent de la même niche».
Se retournant vers les deux émissaires il dit : "Allez vous-en! je ne vous les livrerai pas. Ils sont sous ma protection».
'Amr Ibn al 'As et son compagnon sortirent, mais le premier dit au second : "Je jure sur Allâh que demain je reviendrai avec de quoi les faire expulser».
'Abdoullah Ibn Rabîa s'adressa à lui en ces termes : "Ne le fais pas. Ce sont des parents, même s'ils nous ont contrariés".
Cependant 'Amr Ibn al 'As persista dans sa démarche et, le lendemain dit au Négus : "Ils disent des choses étranges de ‘Isâ le fils de Marie».
Celui-ci envoya chez les musulmans leur demander ce qu'ils pouvaient bien dire au sujet du Messie. Les musulmans paniquèrent mais s'entendirent entre eux pour ne dire que la vérité. Dès leur arrivée, à la cour, le Négus les interrogea et, alors, Ja'far répondit : "Nous disons de lui ce que nous a apporté notre Prophète (Prière et bénédiction d'Allâh sur lui) à savoir qu'il est le serviteur, le Messager, l'esprit et la parole d'Allâh insufflé à la vierge Marie».
Le Négus ramassa un bâton à terre et dit : "Ce que tu viens de dire ne dépasse la vérité sur 'Isâ Ibn Mariam que de la longueur de ce bâton».
"Si!» ajouta-t-il, voyant que ses patriarches faisaient la moue. il dit aux musulmans : "Allez! vous êtes en sécurité sur ma terre, quiconque vous insulte paiera une amende, quiconque vous insulte paiera une amende, quiconque vous insulte paiera une amende. Je n'aimerais pas avoir une montagne d'or si je devais l'obtenir en portant préjudice à l'un d'entre vous».
Il dit ensuite à son entourage : "Rendez-leur leurs cadeaux. Je n'en ai pas besoin. Je jure qu'Allâh n'avait pas reçu de moi des pots de vin en me rendant mon royaume. Pourquoi donc y prendrais-je des pots de vin? J'obéirai à la volonté des gens aussi longtemps que ceux-ci obéiront à ma volonté».
Oumm Salamah qui racontait cette histoire dit : "Les deux émissaires sortirent renfrognés avec tout ce qu'ils avaient apporté. Nous, nous fûmes bien logés et traités». (ibn Ishâq)
Auteur : Mustapha
Date : 29 juin06, 06:37
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Le début de l'embargo contre les musulmans

Une nouvelle tactique fut mise en place par les chefs de la Mecque. Le Prophète et ses compagnons furent chassés et contraints de vivre dans un endroit isolé de la ville. Aucune provision ne leur parvenait et ils eurent à souffrir de la faim et de la soif durant de longues périodes, ne mangeant presque rien pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Cet embargo commença pendant la septième année de la Révélation et il dura trois ans. Néanmoins, grâce à Allâh, quelques personnes de bonne volonté parmi les persécuteurs ne purent supporter davantage cette pratique inhumaine. La situation se modifia quelque peu et le ban fut finalement levé.
Auteur : Mustapha
Date : 21 juil.06, 23:35
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La scission de la lune

Allâh (تعالى) a dit : {L'Heure approche et la lune s'est fendue. Et s'ils voient un prodige, ils s'en détournent et disent : "Une magie persistante".} (54/1-2)

Parmi les compagnons du Prophète qui ont narré le récit de ce miracle, on trouve `Ali ainsi qu'Ibn Mas`ûd, Ibn `Omar, Jubayr Ibn Mot`am, Anas Ibn Mâlik, `Abdullâh Ibn `Abbâs, Hudhayfah Ibn Al-Yamân et bien d'autres.

Un jour, les Mecquois demandèrent au Prophète de leur prouver qu'il était bien un Prophète. Ceci eut lieu cinq ans avant l'Hégire en présence de Al-Walîd Ibn Al-Mughîrah, Abou Jahl, Al-`Âs Ibn Wâël, Al-Aswad Ibn Al-Muttaleb, An-Nadr Ibn Al-Hârith et d'autres païens de la Mecque. Ils dirent au Prophète : "Si ce que tu dis est vrai, alors scinde la lune en deux moitiés !"
Alors le Prophète s'est adressé à Allâh afin qu'il lui octroie ce qu'ils avaient demandé. Et la lune se coupa en deux moitiés, l'une en amont de la montagne et l'autre en aval ! Et le Prophète d'appeler des témoins pour attester de ce miracle. Ce phénomène se produisit le 14ème jour du mois lunaire, jour de la pleine lune, et dura autant de temps qu'il y a entre l'après-midi et la nuit". Quand la lune se fendit, les païens dirent : " Mohammad nous a ensorcelés." Alors, l'un d'entre eux, qui n'était autre que Abou Jahl, dit : "S'il nous a ensorcelés, il ne peut pas ensorceler le monde entier. Interrogez donc les voyageurs qui viennent d'autres contrées : s'ils ont vu ce que vous avez vu, alors Mohammad aura fait ses preuves et sinon, ce que vous avez vu n'est autre que de la magie."
Les Mecquois suivirent ce conseil avisé et mais tous les voyageurs en provenance à la mecque ne firent que corroborer le récit de ce miracle.
Les Mecquois dirent alors : "Ceci est une magie persistante !".
Auteur : Mustapha
Date : 21 juil.06, 23:40
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La mort de son oncle Abou Tâlib (رضي الله عنه)

Al-Musayyab Ibn Hazn (رضي الله عنه) a dit : "Au moment où Abou Tâlib était à l'article de la mort, l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) vint le voir et trouva chez lui Abou Jahl et 'Abd-Allâh Ibn Abî 'Umayya Ibn Al-Mughîra. L'Envoyé d'Allâh s'adressa à Abou Tâlib en disant : "Ô mon oncle, Atteste qu'il n'y a d'autre divinité qu'Allah. C'est là un mot dont je serai témoin en ta faveur auprès d'Allah". Aussitôt Abou Jahl et 'Abd-Allâh Ibn 'Abî 'Umayya s'écrièrent : "Ô Abou Tâlib Vas-tu renier la foi de 'Abd Al-Muttalib?"
L'Envoyé d'Allâh ne cessa de lui proposer de prononcer la profession de foi en répétant les mêmes mots, (tandis que les deux autres lui répétaient les mêmes propos). Mais, les dernières paroles de Abou Tâlib furent qu'il persistait dans la foi de 'Abd Al-Muttalib en refusant d'attester qu'il n'y a d'autre divinité qu'Allah.
- "Par Allâh!, s'écria l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم), je demanderai à Allâh de te pardonner, tant que cela ne me soit pas défendu". Ce fut à cette occasion qu'Allah, le Très-Haut, révéla ce verset : {Il n'appartient pas au Prophète et aux Croyants d'implorer le pardon en faveur des polythéistes, fussent-ils des parents alors qu'il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l'Enfer}. Ensuite, Allah, le Très-Haut, révéla au sujet de Abou Tâlib, en s'adressant à l'Envoyé d'Allâh ce verset : {Tu (Muhammad) ne diriges pas celui que tu aimes : mais c'est Allâh qui guide qui Il veut. Il connaît mieux cependant les bien-guidés}. (Mouslim n°35)

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) demande à 'Ali (رضي الله عنه) de l'enterrer


'Alî Ibn Tâlib (رضي الله عنه) a dit : "J'ai dit au Prophète (صلى الله عليه و سلم) : "ton vieil oncle égaré (c'est-à-dire son propre père, Abou Tâlib) vient de mourir. Qui va l'enterrer ?"
- "va enterrer ton père".
- "Je ne l'enterrerai pas puisqu'il est mort idolâtre".
- "Va l'enterrer. Et puis ne fais rien d'autre avant de retourner auprès de moi".
- "Je suis allé l'enterrer. Ensuite je suis retourné auprès de lui avec des traces de sable sur moi. Il me dit d'aller me laver et a fait pour moi des prières qui me sont plus précieuses que tout ce qu'il y a sur la terre". (Silsila as-Sahîha de Al-Albâni n°161)

Le voyage à At-Tâif (Chawwâl)

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم), en compagnie de son esclave affranchi Zayd Ibn Hârithah et marchant à pieds aller et retour, se rendit à Tâif, localité située à environ 111 km de la Mecque. Il appelait à l'Islam les tribus qu'il croisait sur son chemin mais aucune ne lui répondit. Arrivé à Tâif, il choisit trois frères parmi les chefs de la tribu des Tâifiens à savoir Abd Yâlil, Masaoud et Habib les trois enfants de Amr Ibn Omair Ath-Thakafi. il s'installa parmi eux, les appela à Allâh et à assister l'Islam.
Le premier dit qu'il allait déchirer le voile de la Ka'ba si Allâh l'avait envoyé.
Le deuxième dit : "Allâh n'a-t-il pas trouvé un autre messager que toi?".
Le troisième dit : "Par Allah, je ne te parlerai jamais. Si tu étais un Messager tu n'aurais pas besoin que je te réponde par la parole. Si tu mentais contre Allah, il ne conviendrait pas que je te parle".

Sur ces mots, le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) se leva et leur dit : "Puisque vous refusez, taisez-vous à mon sujet".

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) séjourna pendant dix jours parmi les gens de Tâif. Au cours d'une telle période, son appel n'épargna aucun des notables de la localité.

Ceux-ci lui répondirent : "Sors de notre pays!". Ils incitèrent contre lui les sots et les stupides. Au moment où le Prophète (صلى الله عليه و سلم) allait sortir, les sots et les esclaves le suivirent, l'injuriant et lui criant dessus au point d'ameuter les gens autour de lui. Organisés en deux rangs, ils se mirent tous à lui jeter des pierres et à lui adresser des grossièretés. Ils lui jetèrent des pierres aux tendons au point que ses chaussures fussent teintées de sang. Zayd Ibn Hâritha s'offrait en bouclier pour le protéger mais fut blessé à la tête. Les sots et les stupides ne cessèrent de le suivre et de l'acculer au point de le contraindre à aller vers un jardin appartenant à Otba et à Chayba les deux enfants de Rabîa à 5,5 km de Tâif. Après que le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) se fût réfugié dans ce jardin, les gens s'en retournèrent. Alors, il alla jusqu'à un cep de vigne et s'asseya à son ombre, adossé à un mur.

C'est là qu'il fit, après avoir retrouvé son calme, sa célèbre invocation qui dénotait que son coeur était rempli de tristesse pour la violence déjà subie et aussi de regret que personne ne crût au . Il dit :

"Seigneur! Je me plains auprès de toi de ma faiblesse, de mon impuissance et du mépris que j'inspire aux gens.
Ô Toi, le plus Clément des Cléments! Tu es le Seigneur des affaiblis. Tu es mon Seigneur.
A qui me confies-tu?
Est-ce à ceux qui me détestent?
Ou bien me laisses-Tu avec mes ennemis?
Tout cela importe peu, si je ne m'attire pas Ta colère car, pour moi, Ton salut est plus vaste que tout.
Je cherche refuge auprès de la lumière de Ton visage par laquelle Tu dissipes les ténèbres et redresse qualitativement les affaires de ce monde et celles de l'au-delà, contre toute décharge de Ta colère sur moi.
Je ne cherche qu'à te satisfaire et il n'y a ni force ni puissance si ce n'est en Toi".

Lorsque les deux enfants de Rabîa le virent, ils le prirent en pitié. Aussi appelèrent-ils un garçon à eux, un chrétien nommé Addâs et lui dirent : "Prends de ce cep une grappe de raisins que tu porteras à cet homme"

Addâs s'exécuta. Il posa la grappe. Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) qui, tendant alors la main dit : "Au nom d'Allah" avant de manger.
Le garçon dit : "Les gens de ce pays ne prononcent pas une telle parole".
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dit : "Et toi, de quel pays viens tu?".
Addâs : "Je suis chrétien, originaire de "Ninawâ"".
Le Messager Allâh (صلى الله عليه و سلم) reprit : "Tu es originaire du village d'un homme vertueux, Yoûnous Ibn Mattâ".
Le garçon dit : "Comment as tu connu Younous Ibn Mattâ ".
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) répondit : "Celui-là est mon frère. C'était un Prophète et moi aussi je suis Prophète".
Cela dit Addâs se pencha, baisa les mains et les pieds du Prophète (صلى الله عليه و سلم).
Les deux enfants de Rabîa se dirent alors l'un à l'autre : "Voilà, il a corrompu ton gosse".
Au retour de Addâs ils lui dirent : "Malheur à toi! qu'est ce que c'est, ce que tu viens de faire? ".
Le garçon répondit : "Maître! il n'existe pas sur terre meilleur que cet homme. Il m'a informé d'une chose que seul un Prophète peut savoir".
Ils lui dirent : "Malheur à toi! qu'il ne te détourne pas de ta religion car ta religion est meilleure que la sienne".

Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) prit la route du retour à la Mecque après avoir quitté le jardin, triste et le cœur brisé. A l'entrée de la ville, Allâh lui envoya l'ange Jibril, accompagné de l'ange des montagnes. Celui-ci lui proposa de renverser les deux montagnes sur les Mecquois.

Selon 'Âicha, elle a dit une fois au Prophète : "As-tu connu un jour plus pénible que le jour de Ouhoud?"
Il dit : "Oui, j'ai supporté de ton peuple des choses plus pénibles encore et la plus pénible d'entr'elles fut ce que j'ai éprouvé de leur part le jour de la 'Aqaba. J'avais alors demandé la protection d'Ibn 'Abd Yàlil qui me la refusa. Je partis abattu par la déception et je me suis trouvé sans le savoir sur le mont "Qam Ath-tha'àlib" (sur la route de Nejd). En levant la tête je vis un nuage qui me couvrit de son ombre. Je regardai dans le nuage et y vis l'Ange Gabriel (salut d'Allâh sur lui) qui m'appela en disant : "Allâh exalté a entendu ce que vient de te dire ton peuple et le refus qu'ils t'ont opposé. Il t'a envoyé l'Ange des montagnes pour que tu lui ordonnes de leur faire ce que tu veux".
Juste à ce moment l'Ange des montagnes m'appela. Il me salua et me dit : "Ô Mohammad! Allâh a bien entendu ce que t'a dit ton peuple et je suis l'Ange des montagnes. Or mon Seigneur m'a envoyé à toi pour que tu m'ordonnes de faire ce que tu veux. Si tu veux que je les écrase entre les deux montagnes qui entourent la Mecque, je le ferai". Le Prophète lui dit : "Je souhaite plutôt que Allâh sorte de leurs reins une progéniture adorant Allâh seul sans rien Lui associer". (Al-Boukhâri, Mouslim n°643)

La rencontre avec les génies [Jinn]

Ensuite, il avança en direction de la Mecque et atteignit la vallée Nakhla où il séjourna pendant des jours. Il existait dans cette vallée deux endroits où l'on pouvait séjourner; As-Sayl AI­Kabir et Az-Zayma, dans la mesure où il y avait de l'eau et de la fertilité. Toutefois, à notre connaissance, aucune source ne précise l'endroit exact de son séjour dans la vallée.

Au cours de son séjour en ce lieu, Allâh lui envoya un groupe de djinns. Ceux-ci, le Très Haut en a fait mention dans deux endroits du Coran :

{Rappelle-toi lorsque nous dirigeâmes vers toi une troupe de djinns pour qu'ils écoutent le Coran. Quand ils assistèrent à sa récitation, ils dirent : "Écoutez attentivement..." Puis, quand ce fut terminé, ils retournèrent à leur peuple, en avertisseurs. Ils dirent : "Ô notre peuple! Nous venons d'entendre un livre qui a été descendu après Moïse, confirmant ce qui l'a précédé. Il guide vers la vérité et vers un chemin droit. Ô notre peuple! Répondez au prédicateur d'Allâh et croyez en lui. Allâh vous pardonnera une partie de vos péchés et vous protègera contre un châtiment douloureux} (46/29-31)

{Dis : il m'a été révélé qu'un groupe de djinns prêtèrent l'oreille puis dirent : nous avons certes entendu une lecture merveilleuse qui guide vers la droiture. Nous y avons cru et nous n'associerons jamais personne à notre Seigneur} (72/1-2)

Le retour à la Mecque

Alors, Zayd Ibn Hâritha lui dit : "Comment les réintégrer (les qouraichites) alors qu'ils t'ont fait sortir?".
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dit : " Zayd! Allâh va décanter la situation que tu vois et lui apportera une solution. Il secourra Sa religion et fera triompher son Prophète".

A l'approche de la Mecque, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) resta à Hirâ et envoya quelqu'un des Khouzâ'a auprès d'Al-Akhnas Ibn Shouraik demandant à ce dernier de le protéger. Celui-ci dit : "Je suis un allié et l'allié ne protège pas".

Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) envoya alors auprès de Souhayl Ibn Amr qui répondit : "Banou Amir ne protègent pas Banî Kaab".

Il envoya auprès d' Al-Moutaim Ibn Adi qui dit : "Oui", s'arma puis appela ses fils et son peuple et leur parla en ces termes : "Prenez vos armes et postez-vous aux coins de la maison car j'ai accepté de protéger Mouhammad".
Ensuite il envoya auprès du Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) pour lui dire de venir. A son arrivée, il lui dit "Entre!". En compagnie de Zayd Ibn Haritha le Prophète (صلى الله عليه و سلم) entra à la Mecque et alla jusqu'à la sainte mosquée.

Debout sur sa monture, Al-Moutaim Ibn Adi appela : "Ô Qouraich! j'accorde ma protection à Mouhammad. Alors, que personne ne le touche!".
Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) alla jusqu'à l'encoignure, fit le tour du temple accomplit deux prosternations et, escorté par Moutaim et ses fils armés, rentra chez lui.

On raconte que ce jour-là, Abou Jahl! interrogea Moutaim en ces termes : "Mais, toi, es-tu protecteur ou un adepte : un musulman?".
Celui-ci répondait : "Plutôt protecteur!"
Abou Jahl reprit : "Ton protègé est le nôtre".

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) voyage une une nuit de la Mecque à Jérusalem, puis monte jusqu'au Jujubier célèste

Allâh (تعالى) a dit : {Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Mouhammad], de la Mosquée Al-Haram à la Mosquée Al-Aqsa dont Nous avons béni l'alentour, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles.} (17/1)

Selon Anas Ibn Mâlik (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Al-Burâq" -une monture blanche, plus grande qu'un âne et plus petite qu'une mule, qui se trouvait d'un bond où son regard s'arrêtait- me fut amenée. Je la montai et fus transporté à Jérusalem. Là-bas, je l'attachai à l'anneau destiné à l'usage des Prophètes. Je pénétrai dans la mosquée où je pria deux rak'a. A ma sortie, Gabriel (عليه السلام) m'offrit deux récipients : l'un contenant du vin, l'autre du lait. Je choisis le lait; et Gabriel me déclara alors que j'avais élu la voie primordiale. Porté par lui, je m'élevai jusqu'aux régions célestes. Gabriel demanda la permission d'y accéder.
- "Qui est-ce?", demanda-t-on.
- "C'est Gabriel ", répondit-il.
- "Et qui t'accompagne?".
- "C'est Muhammad ".
- "A-t-il donc reçu la Mission?".
- "Oui".
On nous ouvrit et je vis aussitôt Adam qui me souhaita la bienvenue et invoqua (Allah) en ma faveur. Puis, je fus porté au second ciel, Gabriel (عليه السلام) demanda qu'on nous ouvrît.
- "Qui est-ce?", demanda-t-on.
- "C'est Gabriel ", répondit-il.
- "Et qui t'accompagne?".
- "C'est Muhammad ".
- "A-t-il donc reçu la Mission?".
- "Oui".
On nous ouvrit et je vis aussitôt les deux cousins maternels : Jésus ('Isa), le fils de Marie et Jean Baptiste, fils de Zacharie (qu'Allâh leur accorde Ses bénédictions) qui me souhaitèrent la bienvenue et le bien. Puis, je fus porté au troisième ciel, et Gabriel demanda aussi la permission d'y pénétrer.
- "Qui est-ce?", demanda-t-on.
- "C'est Gabriel ", répondit-il.
- "Et qui t'accompagne?".
- "C'est Muhammad ".
- "A-t-il donc reçu la Mission?".
- "Oui".
On nous ouvrit et je trouvai aussitôt Joseph (Yûsuf) (عليه السلام) à qui a été assignée la moitié de la beauté humaine. Celui-ci me souhaita la bienvenue et le bien. Je fus ensuite porté au quatrième ciel et Gabriel (عليه السلام) demanda qu'on nous ouvrît.
- "Qui est-ce?", demanda-t-on.
- "C'est Gabriel ", répondit-il.
- "Et qui t'accompagne?".
- "C'est Muhammad ".
- "A-t-il donc reçu la Mission?".
- "Oui".
On nous ouvrit et je trouvai Anoch ('Idris) qui me souhaita la bienvenue et le bien. Allâh - à Lui la puissance et la gloire - dit à ce sujet : {Et Nous l'élevâmes à un haut rang}. Je fus alors porté au cinquième ciel et Gabriel demanda qu'on nous ouvrît.
- "Qui est-ce?", demanda-t-on.
- "C'est Gabriel ", répondit-il.
- "Et qui t'accompagne?".
- "C'est Muhammad ".
- "A-t-il donc reçu la Mission?".
- "Oui". On nous ouvrit et je trouvai Aaron (Hârûn) (صلى الله عليه و سلم) qui me souhaita la bienvenue et le bien. Je fus ensuite porté au sixième ciel et Gabriel (que la paix soit sur lui) demanda qu'on nous ouvrît.
- "Qui est-ce?", demanda-t-on.
- "C'est Gabriel ", répondit-il.
- "Et qui t'accompagne?".
- "C'est Muhammad ".
- "A-t-il donc reçu la Mission?".
- "Oui". On nous ouvrit et je trouvai Moïse (Mûsa) (صلى الله عليه و سلم) qui me souhaita la bienvenue et le bien. Je fus porté enfin au septième ciel et Gabriel (que la paix soit sur lui) demanda qu'on nous ouvrît.
- "Qui est-ce?", demanda-t-on.
- "C'est Gabriel ", répondit-il.
- "Et qui t'accompagne?".
- "C'est Muhammad ".
- "A-t-il donc reçu la Mission?".
- "Oui". On nous ouvrit et je trouvai Abraham ('Ibrâhim) (صلى الله عليه و سلم), le dos appuyé contre la Maison Peuplée dans laquelle pénètrent journellement un nouveau groupe de soixante-dix mille anges. Puis, il m'emmena vers "Sidrat al-Muntaha" (le Lotus de la limite extrême) dont les feuilles ressemblaient aux oreilles d'éléphants et les fruits étaient (grands) comme les cruches. Au moment où -par l'ordre d'Allah- le lotus fut couvert de ce qui le couvrit, il se transforma et aucun des créatures d'Allâh ne pourrait décrire sa splendeur. Allâh me révéla, alors, ce qu'Il voulut, et prescrivit l'accomplissement de cinquante prières par jour. Je retournai voir Moïse (Mûsa) qui me demanda : "Qu'est-ce qu'a prescrit le Seigneur à ta Communauté?".
- "Une cinquantaine de prières", lui dis-je.
- "Retourne à ton Seigneur et demande-Lui la réduction de ce nombre, car ta Communauté ne supportera point cette prescription. Je connais bien les israélites; je les avais mis à l'épreuve et je m'étais employé à les ramener sur la bonne voie".
Le Prophète poursuivit : Je retournai à mon Seigneur et je Lui demandai de réduire le nombre des prières pour la faveur de ma Communauté. Il m'exauça en les amoindrissant de cinq prières. J'allai ensuite trouver Moïse (Mûsa) pour l'informer de la réduction des cinq prières. Toutefois, il me répéta : "Retourne à ton Seigneur et demande-Lui la réduction de ce nombre, car ta Communauté ne le supportera point". Je ne cessai alors de faire la navette entre mon Seigneur (à Lui la puissance et la gloire) et Moïse (Mûsa) (que la paix soit sur lui) pour demander plus de réduction encore jusqu'à ce qu'Allâh me décréta : "Ô Muhammad! Je prescris irrévocablement cinq prières jour et nuit, dont chacune équivaut à dix, cela fait alors cinquante. Quiconque a dessein de faire une bonne action et ne la faite pas, on lui inscrira une récompense à son actif; s'il l'exécute, une récompense équivalente à dix bonnes actions lui sera inscrite. Tandis que quiconque a l'intention de perpétrer une mauvaise action et qu'il ne l'accomplit pas, rien ne sera inscrit à son passif; si au contraire il l'accomplit, on lui inscrira la punition d'une seule mauvaise action". Je redescendai et arrivai auprès de Moïse (que la paix soit sur lui) pour l'informer de la chose, mais il me dit : "Retourne à ton Seigneur et demande-Lui une nouvelle réduction".
"Je suis déjà retourné plusieurs fois à mon Seigneur, jusqu'à ce que j'aie trouvé inconvenant de Lui adresser encore une fois cette demande." répondis-je à Mûsa. (Mouslim n°234)

D'après Mâlik Ibn Sa'sa'a (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : Pendant que je me trouvais auprès de la Maison sacrée (la Ka'ba) dans un état intermédiaire entre le réveil et le sommeil, j'entendis quelqu'un appeler : "L'homme se trouvant entre les deux autres!". (il y avait, selon les commentateurs, deux hommes à côté du Prophète). J'y répondis. On m'emmena et m'offrit ensuite un bassin d'or rempli de l'eau de Zamzam. On me fendit la poitrine d'ici jusque là. Un autre transmetteur, Qatâda, s'enquérit : "Et qu'a-t-il entendu par (d'ici jusque là)?". -"Jusqu'au bas-ventre", répliqua Anas. - On m'extraira le cœur, dit le Prophète, et après l'avoir lavé avec l'eau de Zamzam, on me le remit à sa place en le bourrant de la foi et de la sagesse. Puis, me fut amenée "Al-Burâq" -une monture blanche, plus grande qu'un âne et plus petite qu'une mule, qui se trouvait d'un bond où son regard s'arrêtait-; sur laquelle on me fit monter. Puis, je m'en allai avec Gabriel, jusqu'à atteindre le ciel le plus proche où il demanda qu'on nous ouvrît.
- "Qui est-ce?", demanda-t-on.
- "C'est Gabriel ", répondit-il.
- "Et qui t'accompagne?".
- "C'est Muhammad ".
- "A-t-il donc reçu la Mission?".
- "Oui". On nous ouvrit donc en disant : "Qu'il soit donc le bienvenu! Quelle heureuse arrivée que la sienne!". J'y trouvai alors Adam (que la paix soit sur lui)". Et le Prophète se mit à relater la suite des événements (déjà mentionnés dans le hadith précédent) en disant qu'il avait rencontré au second ciel, Jésus ('Isa) et Jean-Baptiste (Yahiya) (que la paix soit sur les deux); au troisième, Joseph (Yûsuf); au quatrième, Anoch ('Idris); et au cinquième, Aaron (Hârûn) (que la bénédiction d'Allâh soit sur eux tous). - Nous parvînmes enfin au sixième ciel, continua le Prophète, là je vis Moïse (Mûsa) (que la paix soit sur lui) que je saluai. Et lui de me répondre : "Que tu sois le bienvenu, frère vertueux et Prophète vertueux!". A peine l'avais-je dépassé, qu'il se mit à pleurer. "Pourquoi tu pleures?", lui demanda-t-on.
- "Ô Seigneur, répondit-il, ce jeune homme, vous l'avez envoyé après moi; et pourtant une multitude de sa Communauté iront au Paradis, tandis que ceux qui y accéderont parmi ma Communauté seront moins nombreux". Puis, nous montâmes au septième ciel où je vis Abraham ('Ibrâhim). Or, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) raconta qu'il avait vu quatre fleuves : deux apparents et deux autres sous terre. "Ô Gabriel! Quels sont donc ces fleuves?", demanda-t-il.
L'Archange répondit : "Les deux fleuves souterrains sont du Paradis; quant aux deux autres, ils sont le Nil et l'Euphrate". Le Prophète poursuivit son récit : Puis, on me montra la Maison Peuplée à son endroit sur laquelle j'interrogeai Gabriel qui me dit : "C'est la Maison Peuplée où chaque jour, soixante-dix mille anges font la prière pour une seule fois dans leur vie". Ensuite, on m'apporta deux récipients : l'un contenant du vin et l'autre de lait. Je choisis celui-ci. "Vous y êtes! Qu'Allâh te bénis pour la faveur de ta Communauté! Tu as opté pour la voie primordiale", constata Gabriel. Aussi, il me fut prescrit d'accomplir cinquante prières par jour..." Et le Prophète relata ce qui s'était passé à ce sujet. (Mouslim n°238)

A son retour, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) raconte cela à Qouraych et les preuves qu'Il leur apporte

Oum Hâni' (رضي الله عنها) dit : "Le Prophète - que la paix et les bénédictions d'Allâh soient sur lui - dormait chez nous la nuit où le miracle d'al-Isrâ' eut lieu. Je constatai son absence cette nuit là et je ne pus fermer l'œil de peur qu'un malheur ne lui soit arrivé. [A son retour], le Prophète m'expliqua : "Gabriel - que la paix soit sur lui - vint me voir, il me prit par la main et nous sortîmes de la maison. Devant la porte, je trouvai une monture entre la mule et l'âne. Il me fit monter dessus et nous partîmes.
Arrivés au Temple de Jérusalem, il me montra Abraham qui était de la même constitution que moi. Il me montra Moïse : il était basané et grand de taille avec des cheveux blancs, il ressemblait aux gens de Azd Shanu'ah (une tribu arabe). Il me montra Jésus, fils de Marie, il était blanc de teint avec un peu de rougeur. Il ressemblait à 'Urwah Ibn Mas'ûd Ath-Thaqafî. Il me montra aussi l'Imposteur [l'Antéchrist]. Borgne de l'œil droit, il ressemblait à Qotn Ibn 'Abd Al-'Ozzâ." Puis il me dit : "Je veux sortir raconter tout ce que j'ai vu à Qoraïsh." Je le retins par ses vêtements et lui dit : "Je t'en conjure, tu sais bien que ses gens te démentissent et je crains qu'il ne te fassent du mal !" Il libéra ses vêtements de ma main et sortit.
Il alla les voir dans leur lieu de rencontres et leur raconta son récit. Mut'am Ibn 'Udayy se leva et lui dit : "Ô Muhammad, si tu étais aussi jeune que tu l'étais dans le temps, tu n'aurais pas dit une telle chose et resté impuni !"
Un autre homme lui dit : "As-tu vu sur ton chemin des chameaux qui nous appartiennent à tel endroit ?"
Le Prophète répondit : "Oui, ils ont égaré un chameau et sont actuellement à sa recherche."
L'homme lui demanda : "As-tu vu le troupeau de mon cousin un tel ?"
Le Prophète dit : "Oui, je l'ai croisé à tel endroit. Une chamelle rouge s'est cassé [un membre]. Ils avait un récipient d'eau que j'ai bu."
Ils lui demandèrent de donner le nombre de bêtes dans le troupeau et le nom des bergers. Il répondit qu'il n'y avait pas fait attention puis il tomba subitement en sommeil. Il vit le troupeau devant lui et compta les bêtes et prit connaissance des bergers qui étaient avec le troupeau. Quand il se réveilla, il leur donna le nombre de bêtes dans le troupeau et leur dit que les bergers était Ibn Abî Quhâfah et un tel et un tel. Il leur dit aussi que le troupeau allait rentrer à la Mecque le lendemain de telle direction.
Le lendemain, ils attendirent à l'endroit indiqué et virent les chameaux arriver. Ils les interrogèrent et purent vérifier qu'un chameau s'était bien égaré. Ils interrogèrent le deuxième troupeau et vérifièrent qu'une chamelle rouge s'était cassé un membre. Ils les interrogèrent à propos du récipient d'eau. Abou Bakr Ibn Abî Qohâfah qui accompagnait le troupeau répondit qu'ils avaient bien un récipient et qu'il l'avait remplit lui même et qu'il ne savait pas qui avait bien pu la boire. Quand Abou Bakr prit connaissance de toute l'histoire il fit foi au Prophète et cru ce que le Prophète avait relaté. C'est depuis ce moment là qu'il fut qualifié d'As-Siddîq (i.e. celui qui croit).

Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : Je me vis (en songe) dans l'enceinte de la Ka'ba (le Hijr), pendant que les Qoraychites me questionnaient sur mon Voyage Nocturne. Ceux-ci m'interrogèrent alors sur des détails concernant le Temple de Jérusalem que je n'avais pas retenus; ce qui me causa une affliction qui me fut inconnue jusqu'alors. Le Prophète ajouta : "Allâh fit alors apparaître le monument à ma vue, et ainsi je pus répondre à toutes leurs questions". (Mouslim n°251)
Auteur : Mustapha
Date : 21 juil.06, 23:43
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L'ordre divin d'émigrer vers Médine

D'après Abou Moussa le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : " J'ai vu en rêve que j'ai quitté la Mecque définitivement pour m'installer sur une terre qui abrite une palmeraie et j'ai cru qu'il s'agissait soit de Yamama, soit de Hadjar… A ma grande surprise, j'ai su par la suite qu'il s'agissait de Médine-Yattrib…" (Al-Boukhari n°3352 et Mouslim n°4217)

D'après Aïcha, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit aux musulmans : "votre destination m'a été montrée dans un rêve. C'est une palmeraie situé entre deux zones couvertes de pierres noires". Dès lors, certains allèrent s'installer à Médine et ceux qui s'étaient rendu en Abyssinie partirent pour Médine. (Al-Boukhâri n°3906)

Al-Hafizh a dit : "Al Harra est une terre recouverte de pierres noires.. Ce rêve est différent du précédent cité dans le hadith d'Abou Moussa qui rapporte l'hésitation du Prophète (صلى الله عليه و سلم) [entre deux destinations] Ibn Tine a dit : "Il semble qu'on ait montré au Prophète (صلى الله عليه و سلم) un lieu d'immigration qui ressemblait à Médine et à d'autres (endroits). Et puis on lui en donna une description qui ne s'appliquait qu'à Médine. Ce qui désigna celle-ci.

Le Prophète va être accompagné d'Abou Bakr

Aïcah dit : "Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dit aux musulmans : "votre destination m'a été montrée dans un rêve. C'est une palmeraie situé entre deux zones couvertes de pierres noires" Abou Bakr se prépara pour se rendre à Médine et le Messager (صلى الله عليه و سلم) lui dit : attends. J'espère qu'on va m'y autoriser.

Abou Bakr lui dit : "tu espères vraiment obtenir une autorisation, puissent mes père et mère être sacrifiés pour te sauver ! ?". – "Oui". Abu Bakr décida dès lors de l'attendre pour l'accompagner.

Abou Bakr lui dit : "tu espères vraiment obtenir une autorisation, puissent mes père et mère être sacrifiés pour te sauver ! ?". – "Oui". Abu Bakr décida dès lors de l'attendre pour l'accompagner. Pour ce faire, il mobilisa deux montures et les nourrit avec des aliments de bétail composés de feuilles de samoura (spina oegyptiaca) pendant 4 mois… Aïcha pousuivit : un jour nous étions assis chez Abou Bakr au milieu de la journée quand quelqu'un vint lui dire : voici le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) qui arrive voilé à une heure à laquelle il n'a pas l'habitude de nous rendre visite… Abou Bakr dit : puissent mes père et mère être sacrifiés pour le sauver ! Il ne vient que pour une affaire grave… Elle poursuit : A son arrivée, le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) demanda et obtint l'autorisation d'entrer. puis il dit à Abou Bakr : "Fais sortir ceux qui sont avec toi". – Abou Bakr lui dit : "ils ne sont que ta famille, puissent mes père et mè

re être sacrifiés pour te sauver !" - Puis le Messager (صلى الله عليه و سلم) reprit : "je suis autorisé à sortir". Abou Bakr lui dit : "l'accompagnement !" c'est-à-dire : je veux t'accompagner, puissent mes père et mère être sacrifiés pour te sauver !" . Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit : "oui" - Abou Bakr dit : prends– puissent mes père et mère être sacrifiés pour te sauver ! – l'une de mes montures que voici… - Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit : "Je la prends contre son prix" - Aïcha poursuit : "J'ai bien préparé les montures et les ai munies de provisions conservés dans un sac… Asma fille d'Abou Bakr découpa une partie de se ceinture pour attacher la bouche du sac. Depuis lors, elle reçut le sobriquet de Dhat an-nitaqayn…

...

Les têtes pensantes de la Mecque se réunirent et décidèrent d'assassiner le Prophète (صلى الله عليه و سلم) pour se débarrasser de lui et du qui attentait à leurs commerces et au système social dont ils profitaient. Pour éviter les représailles des Hashémites, ils décidèrent d'élire vingt jeunes chevaliers parmi les différentes tribus de Qoraïsh qui exécuteraient cette mission de nuit. De cette façon, le crime serait partagé par toutes les tribus et les Hashémites ne pourraient pas se battre seuls contre tous, ni identifier précisément l'assassin de Muhammad (صلى الله عليه و سلم). Quand ladite nuit tomba, les chevaliers armés d'épées et de lances encerclèrent la maison du Prophète et attendirent qu'il sorte de chez lui pour la prière de l'aube comme il faisait d'habitude. A l'heure de la prière, le Prophète sortit mais les redoutables chevaliers n'y virent que du feu ! Le Prophète sortit de chez lui la tête haute, sans armes. Les chevaliers qui le guettaient impatiemment ne le virent même pas. Les vingt chevaliers étaient dans un profond sommeil ou, en tout cas, leurs facultés de perception furent suspendues par Allâh, le seul compagnon et protecteur de Son Prophète ! Et, pour bien marquer son passage, le Prophète fit le tour des chevaliers et lança une poignée de sable à la face de chacun d'eux. Quand les premières lueurs du matin poignirent, les chevaliers reprirent conscience. Ils virent dans quel état ils étaient et se rendirent compte de l'absence définitive de leur proie...

Dès que le départ du Prophète (صلى الله عليه و سلم) fut signalé, les Qoraïshites se lancèrent sur ses traces et Aboutirent à l'entrée d'une grotte où le Prophète et son compagnon Abou Bakr s'étaient réfugiés... Allâh troubla les Qoraïshites : les traces de pas menaient bien à cette grotte mais visiblement, elle n'était pas fréquentée. Plus bas, dans la grotte, Abou Bakr dit à son ami Muhammad (صلى الله عليه و سلم) : "Si l'un d'eux regarde sous ses pieds, il nous verra..."
Et le Prophète de répondre : "Que penses-tu de deux [personnes] dont Allâh est le troisième ?"

Allâh (تعالى) a dit : {Si vous ne lui portez pas secours... Allâh l'a déjà secouru, lorsque les mécréants l'avaient banni, deuxième de deux. Quand ils étaient dans la grotte et qu'il disait à son compagnon : "Ne t'afflige pas, car Allâh est avec nous." Allâh fit alors descendresur lui Sa sérénité et le soutint de soldats que vous ne voyiez pas, et Il abaissa ainsi la parole des mécréants, tandis que la parole d'Allâh eut le dessus. Et Allâh est Puissant et Sage.} (9/40)

Quand ils furent débarrassés de leur poursuivants, le Prophète et Abou Bakr retrouvèrent leur guide Abdullâh Ibn Uraïqit et le berger d'Abou Bakr, 'Âmir Ibn Fuhaïrah, et continuèrent leur route. Ils passèrent à proximité de la tente d'une femme qu'on appelait Oum Ma'bad Al-Khozâ'iyyah. Les voyageurs étaient alors à bout de vivres. Ils demandèrent à Oum Ma'bad de leur vendre de quoi tenir le reste du trajet. Mais la femme, gênée, leur dit : "Par Allâh, si j'avais de quoi vous donner, je vous l'aurais donner gratuitement".
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) vit dans un coin une chèvre frêle. "Et cette chèvre ?", demanda le Prophète.
"Elle est frêle comme tu le vois", répondit la femme.
Le Prophète lui demanda d'approcher la chèvre. Alors, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) posa sa main sur la chèvre qui subitement prit des forces. Puis, il toucha son pis qui se remplit de lait. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) prit du lait de la chèvre et commença par donner à ses compagnons. Ensuite, il en donna à Oum Ma'bad, il remplit un bol destiné à Abou Ma'bad et il finit par en boire à son tour. Les voyageurs suivirent leur chemin. Quand Abou Ma'bad fut de retour, il s'étonna à la vue du bol de lait car il savait que leur chèvre ne donnait pas de lait. Alors, Oum Ma'bad lui décrivit le Prophète et lui raconta ce qu'il fit. Il lui dit : "C'est l'homme que Qoraïsh poursuit pour l'assassiner". Oum Ma'bad et Abou Ma'bad embrassèrent l'Islam.

Aïcha poursuit : le Messager d'Allâh et Abou Bqkr se rendirent à Thawr et s'y cachèrent pendant trois nuits … Abdoullah Ibn Abou Bakr, un jeune homme intelligent et habile passait la nuit avec eux et les quittait à l'aube pour se retrouver au matin à La Mecque avec les Quraych comme s'il avait passé la nuit avec eux. Il écoutait bien tout ce qu'ils mijotaient et profitait ensuite de l'obscurité de la nuit pour rejoindre le Prophète et son compagnon afin de les en informer – Amir Ibn Fouhayra, un affranchi d'Abou Bakr, conduisait son troupeau de moutons vers les lieux et les mettait à leur disposition à une heure avancée de la nuit et ils en trayaient du lait puis Amir revenait au cours de la nuit pour les reconduire et il répétait ce geste chaque soir durant trois nuits…

Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) et Abou Bakr louèrent les services d'un homme issu des Bani ad-Dil, eux-mêmes, issus des Bani Abd Ady. L'homme était un bon guide. Il partageait encore les croyances des Quraychites, mais il lui firent confiance et lui remirent leurs montures et lui donnèrent rendez-vous après quatre nuits. Il se rendit auprès d'eux au matin [du jour fixé] et partit avec eux en compagnie d'Amir Ibn Fouhayra puis il les engagea dans une route côtière…

Ibn Shihab dit : Abd Rahman Ibn Malick al-Moudladji, neveu de Souraqa Ibn Malick Ibn Djou'choum, m'a informé que son père lui avait dit qu'il avait entendit Suoaqa Ibn Djochom dire : "des émissaires des Qurayches virent nous proposer un prix pour la capture du Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) et d'Abou Bakr. Le prix devait revenir à celui qui les tuerait ou les capturerait . Je me trouvais dans une assemblée de ma tribu Bani Moudladj quand un homme arriva auprès de nous et dit : "Je viens d'apercevoir des silhouettes sur la côte et je pense que, c'est Mouhammad et ses compagnons … Souraqat dit : j'ai tout de suite compris que c'était bien eux, mais j'ai dit à l'homme : non, ce ne sont pas eux, tu as dû voir Un tel et Un tel partis pour nous renseigner … Je suis resté un peu de temps dans l'assemblée puis je me suis levé et rentré [chez moi] et j'ai donné à mon esclave femelle l'ordre de sortir mon cheval et de le conduire vers des arbres [environnants] pour le cacher en attendant mon arrivée. Et puis j'ai pris ma lance et quitté la maison à partir de son côté arrière et traîné la lance tout en maintenant sa pointe très bas. Et puis je suis monté sur mon cheval et l'ai éperonné. Quand je me suis trouvé à proximité d'eux (Abou Bakr et le Prophète) le cheval a fait un faux pas et je suis tombé. Et puis je me suis relevé et pris une flèche de mon carquois et en ai sorti des flèches de divination histoire de savoir si j'allais les rattraper ou pas. La flèche qui est sortie indiquait le contraire de ce que je voulais. Je me remis à cheval et n'ai pas tenu compte de l'indication donnée par les flèches. Le cheval m'a rapproché du Prophète de sorte que j'entendais sa récitation du Coran. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) ne regardait pas derrière lui contrairement à Abou Bakr qui, lui, le faisait souvent. Les pieds avant de mon cheval se sont enfoncés dans la terre jusqu'aux genoux et je suis tombé. Et puis j'ai crié dans les oreilles du chev

al et, à peine a –t-il tiré ses pieds de la terre qu'une poussière s'en est dégagé pour montrer vers le ciel comme de la fumée… J'ai encore consulté mes flèches et ai découvert le résultat que je n'aimais pas. C'est alors que je leur ai annoncé qu'ils étaient en sécurité. Quand je me suis rendu auprès d'eux après avoir été confronté à des entraves, j'ai eu le pressentiment que le du Prophète (صلى الله عليه و سلم) triompherait… Je leur ai dit que sa tribu avait mis sa tête à prix et leur ai raconté ce que les gens voulaient faire d'eux et leur ai proposé des provisions, mais ils n'ont rien voulu prendre de moi et ne m'ont rien demandé… mais il (le Prophète) a dit : observe la discrétion à notre égard… Je lui ai demandé d'écrire son engagement à garantir ma sécurité… et il a donné à Amir Ibn Fouhayra l'ordre de l'écrire sur un bout de peau. Et puis le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) partit…

Ibn Shihab a dit : "d'après Urwa le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) rencontra Zoubayr au sein d'une caravane constituée par des commerçants musulmans revenant de la Syrie. Zoubayr offrit au Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) et à Abou Bakr des tissus blancs.

Le passage près de la tribu de Ghiffar

Abou Dharr se lança sans tarder vers le chameau du Messager d'Allâh et en attrapa les rênes».

Les gens se mirent à crier avec enthousiasme : "Allâhu Akbar» (Allâh est le Plus Grand) autour du Saint Prophète. Tout le monde, les femmes, les vieux, les jeunes, les garçons et les filles, criait avec joie : "Le Prophète d'Allâh est venu!». "Le Prophète d'Allâh est venu!».

Le Saint Prophète descendit du chameau et récita le Saint Coran. Sa voix pénétra tout de suite les coeurs des masses qui l'attendaient impatiemment. Puis, il commença à prêcher. Les gens s'avancèrent par fournées vers lui pour prêter serment d'allégeance. Abou Dharr était débout tout près du Saint Prophète, et ressentait une fierté et une joie indescriptibles.

La tribu de Ghifâr se présenta devant le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et lui dit : "Ô Prophète d'Allah! Abou Dharr nous a appris tout ce que tu lui avais dit. Aussi sommes-nous devenus Musulmans et attestons-nous que tu es le Prophète d'Allah». Par la suite les gens de la tribu Aslam dirent : "Nous aussi avons embrassé l'Islam de la même façon que nos frères (Ghifâr)». Le Prophète d'Allâh en fut heureux, et levant ses mains vers le ciel, il pria : "Ô Seigneur des mondes! Accorde Ton Pardon aux Ghifâr et protège les Aslam».
Auteur : Mustapha
Date : 24 juil.06, 13:07
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L'arrivée du Prophète (صلى الله عليه و سلم) à Médine (Rabi' Al-Awwal)

Quand les musulmans de Médine apprirent que le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) avait quitté La Mecque, ils se rendirent chaque matin à la Harra et l'attendaient jusqu'au moment de l'intensité de la chaleur de la journée puis ils rentraient chez eux. Un jour ils rentraient après une longue attente quand, arrivés chez eux, ils furent alertés par un juif qui était monté sur une forteresse pour chercher une affaire. Car il aperçut le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et ses compagnons tout de blanc vêtus et il ne put s'empêcher de crier à tue-tête : "ô peuple arabe ! Voici votre chance que vous attendiez".

Les musulmans se saisirent de leurs armes et allèrent accueillir le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) à l'entrée de la Harra… Il s'orienta avec eux vers la droite et s'installa dans le campement des Bani Amr Ibn Awf au cours d'un lundi du mois de Rabï al-awwal.

Abou Bakr se mit debout devant les gens tandis que le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) restait assis. Quand les rayons du soleil atteignirent le Messager (صلى الله عليه و سلم) Abou Bakr étendit son pagne pour l'en protéger et s'est alors que les gens reconnurent le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم).

La joie des médinois

D'après al-Bara (رضي الله عنه) : "Puis le Prophète (صلى الله عليه و سلم) arriva. Je n'avais jamais vu les habitants de Médine aussi contents. Même les enfants n'avaient plus qu'un seul mot à la bouche : voici venir le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم)" (Al-Boukhari, 4560)

La chamelle choisit l'endroit où le Prophète (صلى الله عليه و سلم) passera la nuit

Tout Ansâr espérait recevoir le Prophète (صلى الله عليه و سلم) chez lui. Ils interrompirent à plusieurs reprises le cours de sa monture. Et le Prophète leur répondit par ces termes : "laissez-la, elle est ordonnée". La chamelle poursuivit son cours jusqu'à s'arrêter dans une cours devant la maison de Abou Ayyoûb (رضي الله عنه).

Abou Ayyoûb s'en réjouit à l'extrême. Il ses précipita à accueillir le Prophète (صلى الله عليه و سلم); emporta ses effets personnels comme s'il portait les trésors de la terre et il se lança vers sa maison.

Celle si se composait de deux étages, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) en choisit le plus bas pour être accessible à ses compagnons. Mais Abou Ayyoûb ne put supporter d'être au-dessus du Prophète et lui fit part de son souci. Après plusieurs épisodes qui montrant à quel point celui-ci respectait le Prophète et l'aimait, il parvint à le convaincre de monter au premier étage.

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) resta chez Abou Ayyoûb pour jusqu'à ce furent bâties sa mosquée et les chambres d'alentours.

La construction de la mosquée

Celui-ci resta au sein des Bani Amr Ibn Awf un peu plus de dix nuits et fonda la première mosquée bâtie sur une base de piété et y effectua une prière. Et puis, il se réinstalla sur sa monture et les gens marchèrent à ses côtés jusqu'à ce que sa chamelle se couchât à l'emplacement de son (actuelle) mosquée à Médine. Des musulmans l'utilisaient comme lieu de prière, mais, auparavant, le terrain avait appartenu à Sahl et Souhayl qui y exposaient des dattes à sécher. Ces deux garçons étaient des orphelins pris en charge par As'ad Ibn Zouara… Quand la chamelle se coucha, le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit : "C'est ici le campement, s'il plaît à Allah".
Et puis il fit convoquer les garçons et leur demanda de lui vendre le terrain.
Et ils lui dirent : "non. Nous vous l'offrons, ô messager d'Allâh !"
Celui-ci refusa de l'accepter comme un cadeau; il l'acheta et se mit à y construire sa mosquée. Il portait des briques comme les autres et disait :
Cette charge n'est pas comme celle de Khaybar
C'est bien meilleur et plus pur, ô notre Maître !
Il disait aussi :
Mon Seigneur ! La vraie récompense est celle de l'Au-delà
Accorde Ta miséricorde aux Ansar et aux immigré.

Il paraphrasait un poète musulman dont l'identité ne m'a pas été révélée… Ibn Shihab poursuit : aucun autre hadith ne nous apprend que le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) ait cité un vers autre que celui-là". (Al-Boukhari n°3906)
Auteur : Mustapha
Date : 25 juil.06, 14:09
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La mort de Rouqayya (رضي الله عنها)

Au milieu de la seconde année suivant l'émigration, sa fille Rouqayya (رضي الله عنها) tomba malade : Elle fut prise par la fièvre et la rougeole. Ce fut peu de temps avant la bataille de Badr. 'Othman (رضي الله عنه), son mari, resta à ses côtés et manqua la bataille. Rouqayya mourut juste avant le retour de son père. De retour à Mèdine, un des premières choses qu'il fit fut de se rendre sur sa tombe.

Fâtima (رضي الله عنها) y alla avec lui. C'était la première perte qu'ils subirent au sein de leur proche famille depuis la mort de Khadîja (رضي الله عنها). Fâtima (رضي الله عنها) fut énormément touchée par la mort de sa sœur. Les larmes coulèrent de ses yeux dès qu'elle s'assit à côté de son père sur le bord de la tombe, et il la consola et chercha à sécher ses larmes avec le coin de son manteau.

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) avait auparavant parlé des lamentations de la mort, mais cela avait amené un malentendu et quand il revinrent du cimetière, la voix de 'Omar (رضي الله عنه) en colère fut entendue, contre les femmes qui pleuraient pour les martyrs de Badr et pour Rouqayya. 'Umar laisse-les pleurer' dit le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et il ajouta : "Ce qui vient du cœur et des yeux, cela vient d'Allâh et de sa miséricorde, mais ce qui vient des mains et de la langue, cela vient de Satan".

La bataille de Badr (17 Ramadan)

Les causes de cette bataille


Comme les mecquois représentaient un danger permanent, à cause de leur puissance militaire, il était indispensable pour les musulmans de trouver des moyens préventifs afin d'essayer de les affaiblir. C'est dans cette optique que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) décida de mener une petite expédition militaire contre une caravane commerciale dirigée par Abou Soufiane, et ce justement, afin de porter un coup à la puissance économique (et donc, à la puissance militaire) des infidèles mecquois. Il est important de noter que, lorsque les musulmans quittèrent Madinah, ils ne s'imaginaient pas du tout qu'ils allaient être entraînés dans une véritable guerre et ne s'étaient donc pas préparés à cette éventualité.

L'armée musulmane

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) était à ce moment accompagné de trois cent treize compagnons (رضي الله عنهم) : soixante dix-sept émigrés de Makkah et deux cent trente six habitants de Médine.

L'armée musulmane avait en tout et pour tout six cottes de mailles, huit épées, deux chevaux et quelques soixante dix chameaux, que les soldats devaient se relayer pour monter.

De la caravane à l'armée

Alors que les compagnons (رضي الله عنهم) se dirigeaient vers la caravane, Abou Soufiane fut informé de leur expédition. Il dépêcha un homme à Makkah afin qu'il aille alerter les Qouraïchites du danger qui guettait leur caravane et leurs biens. En apprenant cette nouvelle, ces derniers s'empressèrent de former une solide armée, dans le but d'en finir une bonne fois pour toute avec les musulmans. Le groupe des infidèles, avec à sa tête Outba Ibn Abi Djahal, comptait pas moins de neuf cent cinquante soldats parfaitement armés, cent chevaux et sept cent chameaux. Ils s'étaient préparés pour une bataille de grande envergure.

En prenant connaissance de cela, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) consulta ses compagnons (رضي الله عنهم) afin de décider de la conduite à suivre. Ceux-ci décidèrent à l'unanimité de faire face à cette armée, pourtant supérieure à la leur, et ce, à tous les niveaux : en nombre, en équipement, en expérience et même en préparation.

Entre temps, la caravane de Abou Soufiane réussit à s'échapper et à se mettre à l'abri.

La fortification des troupes

Abdallah Ibn Mas'oud dit : "Le Messager (صلى الله عليه و سلم) s'est présenté pour fortifier la foi de ceux qui l'accompagnaient et les incitait à se préparer pour rencontrer l'armée venue avec ses fantassins et ses chevaliers. Il a commencé par les consulter au sujet de cette affaire en leur demandant à chacun de donner son avis et de prouver sa conviction, de sorte que si quelqu'un contredit l'opinion de ses compagnons rien ne lui aurais été reproché. Abou Bakr As-Sidiq avait commencé à parler, puis 'Omar Ibn Al Khattab lui succéda à la parole. Puis Al-Miqdad s'est approché et dit : "Ô Messager d'Allah. Allez vers ce que Allâh vous a montré, nous sommes avec vous. Par Allâh nous ne te dirons pas comme les juifs ont dit à Moïse : {Mets-toi en marche, toi et ton Seigneur combattez tous deux, quant à nous, nous restons ici}. Mais nous te disons : "Allez combattre toi et ton Seigneur, nous combattrons avec vous..!!. Par celui qui t'a envoyé avec la vérité si tu nous menais à "Bark Al-Ghimad» nous t'aurions suivi pour combattre avec toi jusqu'à ce qu'Allâh nous donne la victoire".
Saad Ibn Mou'ath chef des Ansars se leva et dit : "Ô Messager d'Allah! Nous avons cru en toi, et nous témoignons que tu es venu avec la vérité. Et nous t'avons donné notre serment, alors continue ton chemin ô Messager d'Allâh nous sommes avec toi. Par celui qui t'as envoyé avec la vérité, si tu veux que l'on traverse cette mer nous le traversons avec toi personne de nous n'hésitera, et nous ne répugnons pas la rencontre de notre ennemi sous ta guidance demain! Nous sommes patients dans la guerre, loyales à la rencontre.. Et peut être Allâh te montrera de nous ce qui te rendra satisfait. Alors marchons ensemble et qu'Allâh nous bénisse".
Le cœur du Messager (صلى الله عليه و سلم) se rempli de joie, il dit à ses compagnons : "Marchez et réjouissez-vous".

Les deux parties se rencontraient dans la bataille, les chevaliers des musulmans ce jour-là étaient seulement trois : Al-Miqdad Ibn 'Amr, Mourthid Ibn Abi Mourthid, et Az-Zoubayr ben Al 'Awam, tandis que tous les autres moudjahiddines étaient des fantassins ou montaient sur des chameaux...

Le début de la bataille par des combats singuliers


D'après Abou Dharr (رضي الله عنه), Qays Ibn 'Ubâd a dit : J'ai entendu Abou Dharr jurer que ce verset : {Voici deux clans adverses qui disputaient au sujet de leur Seigneur} fut révélé au sujet de ceux qui, le jour de Badr, sortirent des rangs pour combattre en combat singulier, à savoir : Hamza, 'Alî, 'Ubayda Ibn Al-Hârith, 'Utba, et Chayba tous deux fils de Rabî'a et Al-Walîd Ibn 'Utba. (Mouslim n°5362)

Pendant la bataille

{Lorsque vous imploriez le secours de votre Seigneur et qu'Il vous a exaucés : Je vous aide d'un millier d'anges déferlants par vagues successives. Allâh a fait que cela soit pour vous une bonne nouvelle et pour qu'avec cela vos cœurs se tranquillisent. Il n'y a de victoire que de la part d'Allah, Allâh est puissant et sage.} (9/9-10)

D'après Ibn Djourayh, Ibn Abbas (رضي الله عنهما) a dit : "Au cours de la bataille de Badr, Iblis se présenta à la tête de ses soldats, drapeau à la main, pour apporter son soutien aux polythéistes. Il fit croire à ces derniers que personne ne pouvait les vaincre et leur fit savoir qu'il était leur protecteur. Quand les belligérants se rencontrèrent et que Satan se rendit compte que les anges étaient venus en renfort, il prit la fuite en disant : "je vois ce que vous ne voyez pas ..."". (tafsir d'Ibn Kathir 2/318)

{Et aussi, au moment de la rencontre, Il vous les montrait peu nombreux à Vos yeux, de même qu'Il vous faisait paraître à leurs yeux peu nombreux afin qu'Allâh parachève un ordre qui devait être exécuté. C'est a Allâh que sont ramenées les choses.} (8/44)

Resultat de la bataille

Soixante dix infidèles furent ainsi tués, soixante dix autres furent fait prisonniers. Au sein de l'armée musulmane, seules quatorze personnes furent martyrisées (رضي الله عنهم).

Le sort des 70 prisonniers

Rentrant victorieux à Médine avec un butin et de nombreux prisonniers de guerre.

Anas (رضي الله عنه) dit : "Le Messager d'Allah (صلى الله عليه و سلم) consulta les gens à propos des captifs à Badr en disant : "Allâh le Puissant,le Majestueux vous a fait triompher sur eux..."
'Omar Ibn al-Khattab (رضي الله عنه) se leva et dit : "Ô Messager d'Allah, tranche leur le coup!"
Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) se détourna de lui. Puis il reprit la parole : "Ô gens, Allâh le Puissant,le Majestueux vous a fait triompher sur eux. Pourtant hier encore ils étaient vos frères.."
'Omar Ibn al-Khattab (رضي الله عنه) se leva et dit : "Ô Messager d'Allah, tranche leur le coup!"
Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) se détourna de lui encore et reprit les mêmes propos à l'adresse de ses compagnons.
Abou Bakr (رضي الله عنه) se leva alors et dit : "Ô Messager d'Allah, si tu penses devoir leur pardonner et accepter une rançon...."
Le vissage du Prophète (صلى الله عليه و سلم) fut débarrassé de l'expression de souci qui l'avait marqué, et il leur pardonna et accepta une rançon.
Puis Allah, le Puissant, le Majestueux révéla : {N'eût-été une prescription préalable d'Allah, un énorme châtiment vous aurait touché pour ce que vous avez pris (de la rançon)} (8/67)". (Ahmad n°13143)

A la Mecque, les Qoreïchites se rendirent chez les parents des détenus, afin de réunir la rançon réclamée. Ils se rendirent chez Zaynab (رضي الله عنها) lui réclamant le prix de la rançon contre la liberté de son mari. Elle ne possédait que la précieuse parure héritée de sa mère (رضي الله عنها). Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) l'ayant reconnue, il pleura et expliqua aux musulmans les faits, leur demandant avec leur approbation la liberté d'Aba Al-'âs.

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) demanda à Aba Al-'âs d'être seul avec lui; une fois en tête à tête, il lui dit : "L'Islam vous sépare, ta femme et toi, elle n'est plus licite pour toi, ni toi pour elle, toi polythéiste et elle musulmane. Je te demande de bien vouloir me l'envoyer"; il accepta la sollicitation.

La bataille des Bani Qaynouqa' (15 Chawwâl)


Les juifs de Bani Qaynouqa' déshabillèrent une musulmane.

Le samedi 15 du mois de Chawwal de l'an 2 de l'Hégire, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) vint à la tête de ses soldats assiéger les fortins des Juifs (...) Le siège dura 15 jours. Allâh sema la terreur dans les coeurs des Juifs et ils furent contraints d'accepter le jugement du Messager (صلى الله عليه و سلم) quant à leurs vies, leurs biens, leurs femmes et leurs enfants; et ils furent ligotés.

C'est à ce moment que Abdullah fils d'Ubayy fils de Salul s'acquitta de son rôle d'hypocrite, intercédant en faveur des Juifs en prétextant de l'ancienne alliance qui les liait à sa tribu les Khazraj.
Il dit à L'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) "Ô Muhammad ! Traite bien mes confédérés".
Voyant que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) ne lui répondait pas, il réitéra sa requête, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) se détourna de lui; Abdullah fils d'Ubayy le saisit alors par sa cotte de mailles, le Prophète saws, dont le visage devint pourpre de colère, lui ordonna de le relâcher, mais il refusa, en disant : "Par Allâh ! Je ne le ferai que lorsque tu me promettras de bien traiter mes confédérés ; quatre cents hommes sans arumure et trois cents pourvus d'armure qui m'ont protégé contre tout le monde. Tu veux les tuer en une seule matinée ? Par Allâh ! Je suis un homme qui craint les revers de la fortune!"

L'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) traita avec égard Abdullah fils d'Ubayy qui n'avait fait semblant d'être musulman que depuis un mois. Il lui accorda sa requête, mais exigea que le départ des Beni Qaynouqa' loin de Médine; ces derniers allèrent s'établir en Syrie, mais la plupart d'entre eux périrent.

L'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) saisit tous leurs biens qu'il distribua entre les combattants musulmans après en avoir mis de côté un cinquième.
Auteur : Mustapha
Date : 01 août06, 01:41
Message : La bataille d'Ouhoud

Les causes de cette bataille

Les Mecquois étaient déterminés à se venger de leur défaite à Badr. Leurs femmes ne pouvaient pas accepter que leurs braves champions aient été si facilement vaincus par les Musulmans, et elles se moquaient de la faiblesse de leurs hommes. Abou Soufiyane voulait garder la colère des gens vive et il interdit tout deuil tant qu'ils n'auraient pas entièrement vengé leurs camarades tués. Les sentiments des gens étaient nourris encore plus par certains Juifs qui composaient des poèmes les incitant à la guerre.

Lorsque le Saint Prophète (صلى الله عليه و سلم) bloqua les routes aux caravanes Koraïchites vers l'Irak, ce fut la goutte de trop! Les chefs Mecquois décidèrent qu'ils avaient à présent assez de raisons pour s'attaquer aux Musulmans. Les commerçants Koraïchites auraient à nouveau accès aux routes si les Musulmans étaient vaincus ; ils acceptèrent donc de payer toutes les dépenses pour la guerre.

La préparation des ennemis


Abou Soufyân parvînt ainsi à préparer une importante armée de 700 hommes en armures, 3 000 soldats sur chameaux, une cavalerie de 200 hommes et un groupe de fantassins. Cette armée se mit en marche vers Médine et campa au pied des collines d'Ouhoud, le 5 Chawwal 3 H

Le voyage à la rencontre de l'ennemi


Le Saint Prophète (صلى الله عليه و سلم) était mis au courant des intentions des Koraïchites par son oncle Abbass qui résidait à la Mecque. Après consultation des Musulmans, il décida de faire face à l'ennemi en dehors des limites de la ville de Médine.

Le Saint Prophète (صلى الله عليه و سلم) accompagné de 1 000 hommes se mit donc en route vers Ouhoud à 5 Km de Médine.

L'armure du Prophète (صلى الله عليه و سلم)

L'armée du Prophète (صلى الله عليه و سلم) forte de son millier de musulmans, s'arrêta à Shaykhan, à mi-chemin entre Médine et Ouhoud. Le soleil avait entamé sa descente vers l'horizon. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) descendit de son coursier Sakb. Il était habillé pour la bataille. Un turban entourait son casque. Il portait un pectoral sous lequel se trouvait une cotte de maille attachée par la sangle de cuir d'un glaive. Un bouclier protégeait son dos et à son flanc pendait son épée.

Les hypocrites rebroussement chemin


Abdoullah Oubay, qui prétendait vouloir se battre à Médine, déserta l'armée Musulmane avec 300 de ses hommes.

Il prétexta que le Saint Prophète (صلى الله عليه و سلم) avait écouté les plus jeunes plutôt que de l'écouter, lui. Il ne restait au Saint Prophète que 700 hommes. Seuls 100 d'entre eux portaient une armure et ils n'avaient que 2 chevaux en tout.

La découverte avant le combat de huits enfants dans les rangs des musulmans

Lorsque le soleil fut couché, Bilâl (رضي الله عنه) appela à la prière et ils prièrent. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) passa une dernière fois ses troupes en revue. C'est alors qu'il remarqua la présence au milieu de ses hommes de huit garçons qui malgré leur jeune âge aspirait à prendre part au combat. Parmi eux Ousama Ibn Zayd et Abdullah Ibn 'Omar (رضي الله عنهم), tous deux âgés de treize ans. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) leur ordonna de retourner immédiatement chez eux. Toutefois deux des garçons montrèrent qu'ils étaient des combattants accomplis et furent autorisés à accompagner l'armée à la bataille de Ouhoud alors que les autres étaient renvoyés dans leurs foyers.

La préparation mentale


Le Saint Prophète (صلى الله عليه و سلم) avait conscience que les Musulmans seraient inquiets d'être surpassés en nombre par le camp ennemi; c'est pourquoi il renforçait leur moral en leur disant : "C'est une tâche difficile que de combattre l'ennemi, et seuls ceux qui seront guidés et soutenus par Allâh resteront inébranlable. Souvenez-vous qu'Allâh est avec ceux qui L'obéissent, tandis que Satan est le compagnon de ceux qui Le désobéissent. Restez fermes au Djihad et profitez-en pour bénéficier des bénédictions promises par Allah. Nul ne mourra dans ce monde tant qu'Allâh ne l'aura pas décidé". Il leur dit ensuite de ne pas commencer la bataille tant qu'ils n'auront pas reçu l'ordre de se battre.

La disposition des troupes

Le Saint Prophète (صلى الله عليه و سلم) se mit à préparer son armée à l'attaque. 50 archers étaient flanqués entre deux collines d'Ouhoud afin de veiller à l'armée contre toute attaque par l'arrière. Ils avaient reçu l'ordre strict de ne quitter leurs postes sous aucun prétexte, quel que fût le dénouement de la bataille.

Le martyr de ce compagnon

Jâbir (رضي الله عنه) rapporte : "Quelqu'un a demandé au Prophète le jour de la bataille de Ouhoud : où serais-je? si je suis tué au service d'Allâh.
- "au Paradis", lui répondit le Prophète (صلى الله عليه و سلم).
Il jeta aussitôt les quelques dattes qu'il avait à la main, et se lança dans la mêlée jusqu'à ce qu'il fût tué". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) propose son sabre


Selon Anas (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) prit un sabre le jour de la bataille de Ouhoud et dit : "Qui prend ce sabre de ma main?" Ils tendirent leurs mains, chacun d'eux disant : "Moi, moi!"
Il dit : "Qui veut le prendre en en payant les prix?"
Les gens s'abstinrent alors et seul Abou Doujâna dit : "Moi je le prends en en payant le prix". Il le saisit donc et brisa avec lui les crânes des idolâtres. (Mouslim)

La fuite des Mecquois


Les Musulmans continuèrent à attaquer l'ennemi avec succès et les Mecquois commencèrent à perdre confiance. Après avoir perdu beaucoup d'hommes, ils décidèrent de se retirer et se prirent la fuite.

Le revers de situation après la désobéissance au Prophète (صلى الله عليه و سلم)

Les Musulmans continuèrent à attaquer l'ennemi avec succès et les Mecquois commencèrent à perdre confiance. Après avoir perdu beaucoup d'hommes, ils décidèrent de se retirer et se prirent la fuite.

Ce fut à ce moment-là que les Musulmans commirent une grossière erreur qui leur coûta beaucoup : au lieu d'obéir au Saint Prophète (صلى الله عليه و سلم) et de poursuivre l'ennemi en dehors du champ de bataille, ils déposèrent les armes et se mirent à ramasser le butin.

Pensant que la bataille était finie, la majorité des archers bloquant le passage vers les collines quittèrent leurs postes pour ramasser le butin, malgré les ordres de leur chef.

Un des commandants Mecquois, Khalid bin Walid, fuyait lorsqu'il saisit l'opportunité d'attaquer les Musulmans par l'arrière. Il rassembla ses hommes et lança une furieuse attaque par l'arrière.

Les Musulmans furent tellement surpris qu'ils ne savaient plus que faire. Dans la confusion, leurs rangs furent désordonnés. Les Mecquois qui s'étaient retirés se rassemblèrent à nouveau pour une attaque frontale.

La fausse rumeur de la mort du Prophète (صلى الله عليه و سلم)

Cela continua ainsi jusqu'à ce qu'un Musulman voie le Saint Prophète (صلى الله عليه و سلم) et se mit à hurler le plus fort possible que le Prophète était encore en vie.

La fuite des musulmans et le courage de Aicha (رضي الله عنها) et Oum Soulaym (رضي الله عنها)

Anas (رضي الله عنه) rapporte : "Le Jour de Ouhoud, les Musulmans prirent la fuite, abandonnant le Prophète (صلى الله عليه و سلم)…J'ai vu 'Aicha Bint Abî Bakr et Oumm Soulaym : elles avaient retroussé leurs jupes, et je voyais les bracelets de leurs chevilles. Elles sautaient, portant des outres, qu'elles vidaient dans les bouches des Musulmans ; puis elles retournaient les remplir, et revenaient les vider encore dans les bouches des Musulmans…". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Les attrocités des mécréants


Les forces Mecquoises avaient retourné la situation mais ils étaient trop épuisés pour pouvoir profiter de leur avantage en attaquant Médine ou en faisant descendre les Musulmans des hauteurs des collines d'Ouhoud. Ils satisfirent leur désir de vengeance en commettant des atrocités à l'égard des blessés, leur coupant les oreilles, le nez et mutilant ainsi leurs corps. Le brave Hamza faisait partie de ces martyrs. Hind, la femme d'Abou Soufyân lui arracha le foie qu'elle mâcha.

Le retour des musulmans pour enterrer les martyrs


Khabbab Bin Alarat dit : "Nous avons émigré avec le Messager pour Allâh, désirant Sa Face et c'est à Lui qu'incombe notre rétribution. Parmi nous des gens moururent sans rien obtenir de leur récompense dans la vie tel Mous'ab Ibn 'Oumayr tué le jour de Ouhoud. Ne trouvant pour lui qu'un petit linceul... Si nous lui couvrions sa tête ses pieds se découvraient, et si nous lui couvrions les pieds, c'est sa tête qui se découvraient. Alors le Messager nous dit : "Couvrez-lui la tête avec, et mettez sur ses pieds des joncs"". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Le Messager (صلى الله عليه و سلم) se tint auprès du corps de Mous'ab et dit en le regardant de ses yeux lumineux plein d'affection et de gratitude : {Il y a parmi les croyants des hommes qui ont été fidèles au pacte qu'ils avaient conclu avec Allâh}.

Puis il regarda avec peine la cape qui lui servait de linceul et dit : "Je t'ai vu à la Mecque portant les plus beaux habits et les cheveux bien peignés... Et te voilà maintenant la tête ébouriffée, enseveli dans une cape".

Et le Prophète (صلى الله عليه و سلم) ayant embrassé de ses yeux tout le champ de bataille, les compagnons de Mous'ab s'écrièrent : "Le Messager d'Allâh témoigne que vous êtes les martyrs auprès d'Allâh le jour de la résurrection".

Puis il se rapprocha de ses compagnons vivants et leur dit : "Ô gens visitez-les dans leurs tombes et saluez-les. Par celui qui tient mon âme en Sa main, nul musulman ne les salue jusqu'au jour de la résurrection, sans qu'ils ne leur répondent au salam. Paix sur toi Mous'ab! Paix sur vous ô martyrs !".

Le bilan de la bataille

Dans cette bataille, 70 Musulmans furent martyrisés et 70, blessés. Les Mecquois perdirent 22 guerriers.
Auteur : Alisdair
Date : 22 nov.06, 06:52
Message : J'avoue ne pas avoir tout lu, mais que signifie "SAW" , des initiales "en écrit romain" sans doute ?
Auteur : Mustapha
Date : 22 nov.06, 08:44
Message :
Alisdair a écrit :J'avoue ne pas avoir tout lu, mais que signifie "SAW" , des initiales "en écrit romain" sans doute ?
Salam
Voici la réponse :
http://www.forum-religion.org/viewtopic.php?t=10931
Auteur : alésia
Date : 14 janv.07, 03:08
Message : Image
Auteur : enigma
Date : 28 janv.07, 00:26
Message : Mohammed (saw), le loyal !
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La tradition musulmane attribue plus de deux cents surnoms au Prophète Mohammed. Mais l’épithète qui est le plus souvent substitué à son nom est « As-Sadik », c’est à dire « le loyal » « le sincère ». C’était là en effet le trait dominant de son caractère, sa ligne de conduite en toute circonstance. Deux situations vécues révèlent à quel point il était attaché à l’esprit de loyauté et à la règle de sincérité.

La première fois, ce fut quand le soleil entra en éclipse le jour même où décéda son fils Ibrahim. La foule ne tarda pas alors à dire que le phénomène était surnaturel, qu’il était lié à ce décès et que l’astre rayonnant partageait ainsi la tristesse du Prophète.

Un autre que lui, n’aurait pas manqué d’exploiter cet événement à son avantage, l’utiliser pour berner la foule afin d’acquérir son adhésion à sa cause, répandre le mythe d’une telle coïncidence pour le fixer dans les esprits comme étant un miracle, un signe de Dieu. Point de tout cela ! Le prophète, par loyauté et sincérité, laissa la dépouille de son fils à son domicile et convoqua les croyants à la mosquée pour leur tenir son discours : « Qu’ont les gens à colporter que le soleil s’est éclipsé à cause du décès de mon fils Ibrahim ? Que l’on sache que le soleil et la lune sont deux signes de Dieu qui ne s’occultent ni pur la mort de qui que ce soit, ni pour sa vie. S’il vous arrive de les voir s’éclipser, accourez vite à la prière !».

Ainsi, le Prophète étouffa-t-il dans l’œuf les germes de l’irrationnel et de la superstition dont les mentalités de l’époque étaient férues. Se faisant violence en reportant à plus tard l’enterrement, il s’était hâter de ramener ses adeptes à la rigueur de la foi. Il récusait tout ce qui pouvait laisser croire que lui ou l’un des siens étaient doués de pouvoirs surnaturels.

La deuxième situation que vécut le Prophète et qui donne une idée du haut degré de sa rigueur morale est celle que reflète la précarité matérielle de la vie qu’il a menée. En effet, bien qu’exerçait le pouvoir durant vingt-trois années, rien ne fut moins proche de l’opulence d’un chef d’État que le genre d’existence que l’Envoyé de Dieu imposai à sa maison. Sa sobriété légendaire n’y était pour rien, car elle n’était pas synonyme d’ascétisme ou de propension à l’austérité. Son dépouillement résultait surtout de sa répugnance à utiliser à son profit l’argent du trésor public qui était pourtant à son entière disposition. Son foyer qui comptait plusieurs membres, était l’un des plus modestes de la communauté musulmane au point que son épouse Aicha, fille d’Abou Baker As-Siddiq (premier calife), ne manquait pas de rappeler en ces termes le genre de vie qu’elle avait vécut avec lui : « Nous vivions avec le Prophète des jours et des nuits sans avoir à manger et à boire que des dattes et de l’eau ».

De tous les nobles de Qoraich, Mohammed était l’un des rares à n’avoir jamais possédé un toit qui fût le sien, ni quelque argent à investir et à faire fructifié à son profit, malgré les succès qu’il avait obtenus dans sa jeunesse en montrant de véritables dispositions pour l’activité commerciale. Sans ressources il a vécu, et sans ressources il est mort ; ne laissant aux siens ni héritage immobilier, ni même un sou vaillant. N’avait-il pas dit de son vivant : « Nous les prophètes, ne sommes pas des personnes dont on hérite. Tout ce que nous laissons est destiné à l’aumône ».

D'après le livre " Pour mieux comprendre l'Islam" Abdelhadi Boutaleb, edition Afrique Orient 2002
Auteur : enigma
Date : 28 janv.07, 00:33
Message : Le mode de vie simple de Mohammed
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Si nous comparons le mode de vie de Mohammed avant sa mission comme prophète et son mode de vie après le début de sa mission, nous en conclurons qu'il n'est pas raisonnable de croire que Mohammed était un faux prophète, qui prétendait avoir reçu la prophétie dans le but d'acquérir des biens matériels, de l'importance, de la gloire ou du pouvoir.

Avant sa mission comme prophète, Mohammed n'avait aucun souci financier. En tant que marchand réputé et prospère, Mohammed gagnait un salaire satisfaisant et suffisant. Après le début de sa mission comme prophète, et à cause de cette mission, sa situation matérielle se détériora. Pour illustrer ce point, voici quelques hadiths sur son mode de vie:
A'isha, la femme de Mohammed, a dit: "Ô mon neveu, il nous arrivait de voir passer trois nouvelles lunes en deux mois sans que nous ayons allumé un feu (pour cuisiner) dans la maison du Prophète." Son neveu demanda: "Ô ma tante, de quoi vous nourrissiez-vous?" Elle dit: "Les deux choses noires, les dattes et l'eau, mais le Prophète avait des voisins Ansar qui possédaient des chamelles qui allaitaient, et ils envoyaient un peu de leur lait au Prophète."1

Sahl Ibn Sa’ad, un des compagnons de Mohammed, a dit: "Le prophète de Dieu n'a pas vu de pain fait de farine raffinée du moment où Dieu lui a confié la mission de prophète jusqu'à sa mort."2

A’isha, la femme de Mohammed, a dit: "Le matelas du Prophète, sur lequel il dormait, était fait de cuir rembourré avec des fibres de palmier."3

Amr Ibn Al-Hareth, un des compagnons de Mohammed, a dit que lorsque le Prophète est mort, il n'a laissé ni argent ni quoi que ce soit d'autre à part sa mule blanche qu'il montait, ses armes, et une parcelle de terre qu'il laissa en charité.4

Mohammed a vécu cette vie difficile jusqu'à sa mort en dépit du fait que la trésorerie musulmane était à sa disposition, que la plus grande partie de la Péninsule arabe était musulmane avant sa mort, et que les musulmans étaient victorieux après dix-huit ans de sa mission.

Est-il possible que Mohammed ait pu prétendre être prophète dans le but d'acquérir du prestige, de l'importance et du pouvoir? Le désir de jouir du prestige et du pouvoir est habituellement associé à la bonne chère, aux beaux habits, aux palais monumentaux, aux gardes pittoresques, et à une autorité incontestable. Est-ce que l'une ou l'autre de ces choses s'applique à Mohammed? Voici un aperçu de sa vie qui peut nous aider à répondre à cette question.

Malgré ses responsabilités en tant que prophète, enseignant, homme d'État et juge, Mohammed trayait sa chèvre,5 raccommodait ses vêtements, réparait ses souliers,6 participait aux tâches ménagères,7 et visitait les pauvres lorsqu'ils étaient malades.8 Il aida aussi ses compagnons à creuser une tranchée en retirant le sable avec eux.9 Sa vie était un modèle étonnant de simplicité et d'humilité.

Les disciples de Mohammed l'aimaient, le respectaient, et lui faisaient confiance jusqu'à un degré étonnant. Pourtant, il continua à mettre l'accent sur l'importance de ne déifier que Dieu et non lui personnellement. Anas, un des compagnons de Mohammed , a dit qu'ils n'aimaient personne autant que le prophète Mohammed et pourtant, lorsqu'il venait à eux, ils ne se levaient pas pour lui, parce qu'il détestait qu'ils se lèvent pour lui10 comme le font certains peuples pour leurs nobles.

Bien avant qu'il n'y eût quelque perspective de succès en vue pour l'islam, et au début d'une longue et pénible ère de tortures, de souffrances, et de persécutions subies par Mohammed et ses disciples, il reçut une offre intéressante. Un envoyé des chefs païens, Otba, vint à lui et lui dit: "Si tu veux de l'argent, nous amasserons pour toi assez d'argent pour que tu sois le plus riche d'entre nous. Si c'est le leadership que tu veux, nous te prendrons comme chef et nous ne prendrons jamais de décision au sujet de quoi que ce soit sans ton approbation. Si tu veux un royaume, nous te couronnerons roi..." On demandait à Mohammed de ne faire qu'une concession en échange de tout cela: c'était de cesser d'appeler les gens à l'islam et à n'adorer que Dieu sans Lui attribuer d'associés. Cette offre ne serait-elle pas apparue tentante à quelqu'un recherchant les privilèges de ce monde? Mohammed était-il hésitant lorsqu'on lui fit cette offre? L'a-t-il refusée par stratégie de marchandage pour laisser la porte ouverte à une meilleure offre? Voici ce que fut sa réponse: {Au nom de Dieu, le tout miséricordieux, le très miséricordieux}, et il récita à Otba les versets du Coran 41:1-38.11 Voici quelques-uns de ces versets:

C'est une révélation descendue de la part du Tout Miséricordieux, du Très Miséricordieux. Un Livre dont les versets sont détaillés et clairement exposés, un Coran en arabe pour des gens qui savent, annonciateur d'une bonne nouvelle et avertisseur. Mais la plupart d'entre eux se détournent; c'est qu'ils n'entendent pas. (Coran, 41:2-4)

À une autre occasion, et en réponse aux supplications de son oncle qui lui demandait d'arrêter d'appeler les gens à l'islam, la réponse de Mohammed fut tout aussi décisive et sincère: {Je jure par le nom de Dieu, Ô mon oncle! que s'ils mettent le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche pour que j'abandonne cela (appeler les gens à l'islam), je ne cesserai jamais jusqu'à ce que Dieu fasse triompher l'islam ou que je périsse en le défendant.}12

Non seulement Mohammed et ses quelques disciples souffrirent-ils de persécutions pendant treize ans, mais les mécréants tentèrent de tuer Mohammed à plusieurs reprises. À une occasion, ils tentèrent de le tuer en jetant sur sa tête un énorme rocher, si gros qu'il pouvait à peine être soulevé.13 Une autre fois, ils essayèrent de le tuer en empoisonnant sa nourriture.14 Qu'est-ce qui pouvait bien justifier une telle vie de souffrances et de sacrifices, même après qu'il fût devenu tout à fait triomphant de ses adversaires? Comment expliquer l'humilité et la magnanimité qu'il démontra dans ses moments les plus glorieux, durant lesquels il maintenait que le succès n'était dû qu'à l'aide de Dieu et non pas à son propre génie? Est-ce que ce sont là les caractéristiques d'un homme égocentrique ou assoiffé de pouvoir?

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Notes:

(1) Rapporté dans Sahih Mouslim, #2972, et Sahih Al-Boukhari, #2567.
(2) Rapporté dans Sahih Al-Boukhari, #5413, et Al-Tirmizi, #2364.
(3) Rapporté dans Sahih Mouslim, #2082, et Sahih Al-Boukhari, #6456.
(4) Rapporté dans Sahih Al-Boukhari, #2739, et Mosnad Ahmad, #17990.
(5) Rapporté dans Mosnad Ahmad, #25662.
(6) Rapporté dans Sahih Al-Boukhari, #676, et Mosnad Ahmad, #25517.
(7) Rapporté dans Sahih Al-Boukhari, #676, et Mosnad Ahmad, #23706.
(8) Rapporté dans Mowatta’ Malek, #531.
(9) Rapporté dans Sahih Al-Boukhari, #3034, Sahih Mouslim, #1803, et Mosnad Ahmad, #18017.
(10) Rapporté dans Mosnad Ahmad, #12117, et Al-Tirmizi, #2754.
(11) Al-Serah Al-Nabaweyyah, Ibn Hesham, vol. 1, pp. 293-294.
(12) Al-Serah Al-Nabaweyyah, Ibn Hesham, vol. 1, pp. 265-266.
(13) Al-Serah Al-Nabaweyyah, Ibn Hesham, vol. 1, pp. 298-299.
(14) Rapporté dans Al-Daremey, #68, et Abou-Dawood, #4510

Auteur : enigma
Date : 28 janv.07, 02:01
Message : Mohammed saw, l’homme !

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Fils de Abdelleh fils de Abd al-Mouttalib, Mohammed est ainsi l’un des petits fils de Hachim, le fondateur du clan Qoraïchite, qui se réclame de Fihr, le ‘qoraich’ (petit requin) et de la grande tribu de Kinanah. De Fihr à Adnan et de Adnan à Ismaïl, la filiation de Mohammed avec Abraham est donc indiscutable.

Né à la Mecque et enterré à Médine à l’âge de 63 ans, Sa vie est divisible en deux étapes distinctes :

1.de la naissance à l’âge de 40 ans, il a vécu à l à Mecque
2.de l’âge de 40 ans jusqu’à sa mort à 63 ans, c’est la période de la révélation du Message adressé à l’humanité toute entière.


Né après la mort de son père, celui qui deviendra le Prophète et le Messager est élevé par sa mère, Amina bent Wahb décédé à son tour quand il eut six ans. Orphelin donc de père et de mère, il est pris en charge par son grand-père Abd al-Mouttalib puis, à la mort de celui-ci, deux ans plus ans tard, par son oncle Abu Talib (père de Ali, quatrième Calife).

D’abord pâtre, il ne tarda pas à devenir caravanier, profession dans laquelle, bien qu’encore tout jeune, il acquiert néanmoins l’épithète de ‘al-Amine’, c’est à dire ‘celui qui est digne de confiance’. Sa rigueur et sa vigilance à préserver les intérêts de ceux qui lui confiaient leurs marchandises ne tardèrent pas à lui attirer la considération et l’estime de sa communauté. Maître caravanier d’une riche mecquoise, Khadija bent Khouaylid, il réussit à lui faire fructifier ses affaires par le commerce avec la Syrie , ce dont elle se montra satisfaite et comblée au point qu’elle le choisit pour époux. Selon la tradition arabe, c’est son tuteur, son oncle, Abou Talib, qui la lui fit épouser en deuxième noce, bien qu’elle fut aussi son aînée de quinze ans.

De sa prime enfance jusqu’à l’age où il reçut l’ordre d’annoncer le Message, Mohammed ne cessa jamais de se distinguer par sa rectitude dans une société pourtant à l’affût des faux pas, mais qui ne put en aucune circonstance le prendre en défaut. Ses biographes sont unanimes pour souligner qu’il fut connu dans sa jeunesse par son tempérament sage et équilibré, ne s’adonnait à aucune des débauches que les jeunes de la Mecque avaient coutume de commettre, et s’abstenait de fréquenter les lieux de perversion qu’étaient les maison closes et les tavernes jouxtant le marché de la Mecque. Ces biographes rapportent ainsi que Mohammed n’a jamais consommé de boisson alcoolisées, ni pratiqué les jeux du hasard, tout comme il n’a jamais pratiqué le culte des idoles ni sollicité le pouvoir d’un mage. De commerce agréable, courtois et de bon conseil, il n’a jamais pris part des disputes qui éclataient régulièrement entre les tribus. Manifestant depuis toujours un penchant pour l’isolement et la méditation, il prit l’habitude, vers la quarantaine, de faire retraite dans une grotte du mont Hira, surtout durant le mois de Ramadan. Il était peut-être déjà Prophète à cette phase de sa vie, mais non encore suffisamment préparé pour assumer la lourde mission de Message.

Les qualités de sincérité, de probité, de loyauté et de retenue, qui étaient les siennes, lui ont valu l’estime et la considération de tous les membres de sa communauté mecquoise et de ses dirigeant. Peu à peu, on avait pris l’habitude d’accompagner son nom, outre de l’épithète ‘al-Amine’ qui signifie comme nous l’avons vu, ‘celui qui est digne de confiance’, du qualificatif ‘as-Sadiq’ qui signifie ‘le sincère’. D’autre fois, on l’appelait tout simplement ‘Ahmed’, c’est à dire ‘le plus digne de louange’.

Un événement survenu à la Mecque donne une idée significative de l’ascendant que, tout jeune, Mohammed exerçait déjà au sein de sa société arabe de l’époque. En effet, après avoir procédé ensemble à la remise en état de la Kaâba , les représentants des différents tribus s’opposent quant à la désignation de la partie à laquelle devait échoir l’honneur de mettre en place la Pierre Noire , et devant cette impasse, ils demandèrent conseil à Mohammed. Celui-ci leur suggéra de placer la Pierre sur une cape pour que le représentant de chaque tribu participer à la soulever et la remettre en place. Ce compromis eut un grand écho et, depuis, Mohammed devint le sage que l’on consulte pour toute affaire d’importance.

De même, lorsqu’il commença à prêcher l’Islam, il continua à se comporter avec la même sincérité et la même modestie qu’auparavant. Ceux qui s’étaient mis à le combattre à la Mecque n’osaient jamais le discréditer moralement, et se rabattaient sur ses disciples pour les martyriser dans l’espoir de les faire abjurer leur foi. Il vécut ainsi durant une dizaine d’années, confronté à la hargne de ses contempteurs, mais plus loyal que jamais.

Après l’exil (l’Hégire) à Médine, et bien que la persécution à l’encontre de ses compagnons fût moins forte dans cette ville qu’à la Mecque , le Prophète Mohammed ne changea rien à ses habitudes. Son espace vital restait réduit à la distance qui séparait sont petit domicile de la modeste mosquée qu’il avait édifiée pour accueillir les croyants dont le nombre ne cessait d’augmenter, tant en exilés de la Mecque (Mohagirines) qu’en partisans (Ansar) locaux ; et ce renforcement des rangs de ses disciples ne le dévia point de sa ligne de conduite. Aucun de ceux qui le suivaient, ou de ceux qui le dénigraient, ne pouvait apporter la preuve qu’il l’eût vu un jour céder à une tentation, commettre une bévue ou une contradiction, avoir une relation douteuse, ou s’être dissimulé pour intriguer ou espionner. Bien au contraire, tout le monde pouvait partager sa vie, une vie austère, transparente, sans la moindre tentation, au cours de laquelle il recevait la Révélation en présence de ses Compagnons et de tous les croyants. Il s’évertuait alors à exécuter les ordres divins, sans rien taire des versets qu’il recevait, même de ceux qui lui étaient personnellement destinés sous forme de conseil, voire d’admonitions.

En tout état de cause, il est indubitable que ce qui caractérisait le plus la personnalité du Prophète, était son humanité, avec tout ce que ce mot peut comporter de réflexes, instincts, sentiments, comportements etc… C’est un trait qui est mis en évidence par le Coran, et il est requis du Prophète, de « l’Envoyé qui se nourrit d’aliments et qui fréquente les marchés », de rappeler à tout le monde sa réalité humaine : « Dis : « je ne suis rien qu’un mortel comme vous » ». ( La Caverne , 110). Lui est également demandé de repousser tout attribut fantastique et de ne pas bercer son auditoire d’illusions : « Dis : ‘ je ne prétends ni posséder les trésors infinis de Dieu, ni connaître les mystères cachés aux humains, pas plus que je ne suis un Archange ! Je ne fais que suivre ce qui m’est révélé’ ». (Les Bestioles, 50).

Dans cet esprit, l’Envoyé de Dieu a toujours insisté auprès de ses disciples pour qu’ils ne lui attribuent aucune qualité surnaturelle. Il ne cessait de leur répéter : « Ne me flattez pas comme les Chrétiens ont flattés Jésus, fils de Marie. Je ne suis que le Serviteur de Dieu et son Envoyé. Appelez-moi donc Serviteur de Dieu et son Envoyé ». Ainsi écartait-il de sa personne toute allusion à la divinisation ou à la sanctification, se contentant d’une part, de sa qualité de Serviteur qui est une qualité partagée par tous les croyants, et se limitant, d’autre part, à son rôle de Messager auquel correspond sa mission. Il soulignait toujours que, comme tout un chacun, il « jeûne et se restaure ; veille une partie de la nuit pour la prière et s’endort, se marie et se parfume ». Enfin, selon son compagnon Ibn Massoud, il aurait un jour reçu un homme qui se mit à trembler devant lui d’émotion. Le Prophète s’empressa alors de lui dire : « Calme-toi, je ne suis pas un Roi ; je ne suis que le fils d’une femme qui mangeait de la viande séchée ».
Auteur : enigma
Date : 28 janv.07, 03:11
Message : LE PELERINAGE D'ADIEU
ET LE DERNIER SERMON



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L'imam Moslim a rapporté d'après Jaber (raa) :"Le Prophète (saw) passa neuf ans à Médine sans entreprendre de pélerinage, au cours de la dixième année, son pélerinage était proclamé, un concours prodigieux de peuples se rendit à Médine pour y participer et imiter le Prophète (saw)."

Le Prophète (saw) fit son entrée à la Mecque par la partie haute et s'arrêta devant la porte des Banous Chaïba, il dit :"O mon Dieu accrois l'honneur et la puissance de cette Maison (kaâba) ainsi que de tous ceux qui y sont en pélerinage ou en visite pieuse et augmente leur piété".

Puis, il continua son chemin en enseignant aux Musulmans les principes du pélerinage.

Le Jour où il arriva au Mont Arafat, il prononça un discours dont voici le texte :

"Ô Musulmans, écoutez moi, j'ignore si l'année prochaine, nous pourrons nous rencontrer en ce même endroit. Votre sang et vos biens sont sacrés, comme le sont ce jour, ce mois et cette ville. Je proscris tout ce qui se rapporte à l'ère pré-islamique, la vengeance propre à cette période est désormais interdite, à commencer par celle d'Ibn Rabiâ Ben Al Hareth, l'usure propre à la Jahiliya (ère de l'ignorance) est également interdite, à commencer par celle d'Al Abbas Ben Abdelmottaleb.

"Ô Musulmans, le démon n'espère plus être adoré sur votre terre. Mais s'il est écouté, il se satisfera de celles de vos actions que vous méprisez. Craignez le pour votre religion."

"Ô Musulmans, le mois intercalaire n'est qu'un surcroît d'infidélité ; les incrédules s'égarent ainsi ; une année, ils le déclarent non sacré, afin de se mettre en accord sur le nombre de mois que Dieu a déclarés sacrés. Ils déclarent ainsi non sacré ce que Dieu a déclaré sacré."

"Le temps a accompli un cycle complet comme au jour où Dieu a crée les Cieux et la Terre. L'année est de douze mois. Quatre de ces mois sont sacrés, dont trois successifs : Dhoul Qida, Dhoul Hijja et Al Muharram, et le mois situé entre Joumada et Chaaban."

"Craignez Dieu en vos femmes, car vous les avez prises selon un pacte que vous avez conclu avec Dieu, et ce n'est qu'avec la permission de Dieu que vous cohabitez avec elles. Elles ont des droits sur vous, et vous avez des droits sur elles. Elles ne doivent accueillir personne chez vous sans votre accord. Si elles s'avisent de le faire, frappez les modérément. En revanche, elles sont en droit d'exiger de vous que vous les entreteniez".

"Réfléchissez bien à ce message que je vous ai communiqué, Ô Musulmans. Je vous laisse deux guides qui ne vous permettront pas de vous égarer, si vous vous y conformez : le Livre de Dieu et la Tradition de Son Prophète."

"Ô Musulmans, écoutez et obéissez, même si vous êtes gouvernés par un esclave éthiopien au nez coupé, tant qu'il vous gouverne en se conformant au Livre de Dieu le Très Haut. Quant à vos gens de maisons (domestiques), nourrissez les de vos plats et habillez les de vos vêtements. S'ils commettent une faute que vous ne leur pardonnez pas, vendez les, Ô Serviteurs de Dieu, mais ne les faites pas souffrir."

"Ô Musulmans, écoutez moi et soyez raisonnables. Vous savez que les Musulmans sont frères. Un Musulman n'a droit qu'à la part des biens de son frère qu'il lui cède de plein gré. Ne soyez pas injustes envers vous mêmes. Ai-je bien transmis le message ? Vous comparaîtrez un jour devant Dieu, c'est pourquoi vous devrez éviter de vous égarer et de vous entretuer après ma mort. Que ceux qui sont ici présents transmettent ce message aux absents, ils le comprendront peut être mieux que ceux qui l'auront écouté. Vous serez interrogés à mon sujet, que direz vous alors ?

Et la foule de répondre :"Nous certifions que tu nous a communiqué ton message, que tu as accompli ta mission et que tu nous as prodigué tes conseils".

Le Prophète (saw) leva l'index vers le ciel puis le pointa dans la direction de la foule en déclarant à trois
reprises :"Ô Mon Dieu, sois en témoin".

Dieu révéla à Son Messager (saw) le verset suivant :"Aujourd'hui, j'ai rendu votre religion parfaite ; j'ai parachevé ma grâce sur vous et j'agrée l'Islam comme étant votre religion" (s5/v3)

Le Messager de Dieu (saw) ne quitta le Mont Arafa qu'au coucher du soleil. Il se rendit ensuite à Mozdalifa et dit en faisant un geste de la main droite :"La sérénité, la sérénité, ô Musulmans".

A Mozdalifa, il fit la prière du coucher du soleil et celle de la nuit ensemble, retardant la première.

Il coucha à Mozdalifa et descendit avant le lever du soleil dans la vallée de Mina où il prit sept cailloux et les jetta contre la Jamarate de l'Aqaba en déclarant :"Dieu est Grand" à chaque fois qu'il lançait un caillou.

De là, il se rendit au lieu de l'immolation des victimes où il égorgea 63 chameaux de sa propre main et chargea Ali (raa) d'immoler le reste jusqu'à cent. Puis le Prophète (saw) se dirigea vers la Maison (Kaâba) où il fit la prière de midi. Les fils de Abdelmottaleb vinrent lui offrir de l'eau de Zem Zem. Il dit "Tirez l'eau, ô Banous Abdelmottaleb, tant que les hommes ne vous disputent pas cette tâche ; s'ils avaient ce droit, je vous aurais moi même aidés à tirer". Ils lui passèrent le seau dont il but aussitôt. Puis, il s'en retourna à Médine.


CE QU' IL FAUT EN TIRER



* Il est certain que le Pélerinage ne fut imposé qu'à partir de l'an 10 de l'Hégire, et que le pélerinage que le Prophète (saw) accomplit cette année là fut son dernier. Aussi, un bon nombre de Compagnon (raa) appelèrent ce pélerinage :"Le pélerinage d'adieu", "le pélerinage musulman" ou "le pélerinage du Prophète (saw)".

* Les Musulmans apprirent du Prophète (saw) à prier, à jeûner, à s'acquitter de la Zakat et des autres devoirs et rites religieux. il lui restait encore à les initier aux rites du pélerinage et à effacer ces traditions de l'ère préislamique qui revenaient à la vie durant la saison du pélerinage, comme les sifflements, les applaudissement et la circumambulation sans vêtements. Le Messager d'Allah (saw) se débarassa de ces traditions en détruisant les idoles et en purifiant la Maison de Dieu. Le pélerinage à la Maison Sacrée restera de rigueur jusqu'au Jour de la Résurrection ; il fut fondé par le Père des Prophètes : Ibrahim (as) sur l'ordre de Dieu.

* Ce pélérinage fut un moyen pour le Messager d'Allah (saw) de rencontrer les Musulmans qui se déplacèrent de toute l'Arabie. Certains ne le connaissaient point ou n'avaient pas souvent l'occasion de le rencontrer. Le Prophète (saw) voulut rencontrer cette foule de Musulmans après un Jihad qui avait duré 23 ans afin de leur présenter sommairement les enseignements de l'Islam et son système en mots concis, exprimant tout son amour pour sa communauté et de voir à travers leurs visages l'image de leurs descendants qui leur succèderont, espérant leur faire parvenir ses conseils et ses recommandations par delà les siècles.

REFLEXIONS SUR LE SERMON DE L'ADIEU



* Dieu ! Que ces mots qu'il prononça sur le Mont Arafa sont sublimes ! Il s'adressa aux différentes générations et à l'Histoire après avoir accompli sa promesse, conduit toute une communauté et lutté pour la cause de sa mission durant 23 ans, sans répit. Le Messager d'Allah (saw) vit à travers la foule les générations futures et l'empire musulman qui allait s'étendre à l'Est et à l'Ouest de la terre et leur adressa son sermon de l'adieu en ces termes :

* "Ô Musulmans, écoutez moi, j'ignore si l'année prochaine, nous pourrons nous rencontrer en ce même endroit." Tout l'univers, se tut pour écouter le Prophète (saw), la pierre, le désert, les villages, tout était attentif à ce mot d'adieu que prononçait le Prophète (saw) après que le monde eût le bonheur de le connaître durant 63 ans. Le voilà parlant de son prochain départ après avoir accompli sa mission.

* "Votre sang et vos biens sont sacrés, comme le sont ce jour, ce mois et cette ville." "Ô Musulmans, écoutez moi et soyez raisonnables. Vous savez que les Musulmans sont frères. Un Musulman n'a droit qu'à la part des biens de son frère qu'il lui cède de plein gré. Ne soyez pas injustes envers vous mêmes.". Le prophète (saw) parla comme s'il savait que des hommes de sa communauté allaient s'égarer plus tard et s'écarter de ses enseignements.

* "Je proscris tout ce qui se rapporte à l'ère pré-islamique, la vengeance propre à cette période est désormais interdite, à commencer par celle d'Ibn Rabiâ Ben Al Hareth, l'usure propre à la Jahiliya (ère de l'ignorance) est également interdite, à commencer par celle d'Al Abbas Ben Abdelmottaleb." Tout le fanatisme tribal et le sectarisme dont faisaient preuve les Arabes à cette époque avec ostentation ainsi que leur fierté de parler telle langue ou d'appartenir à telle descendance doit disparaître ainsi que le fait de ses lésers les uns les autres entre frère, au moyen de l'oppression et de l'usure. La législation divine est venue à bout de cela : la turpitude a disparu, l'aveuglément n'est plus. Le Prophète (saw) a écarté toutes les traditions néfastes de la Jahiliya et proclamé qu'elles sont définitivement enterrées afin de prouver au monde entier de de faire entendre à toutes les générations, au cours des siècles que désormais, nul ne peut prétendre au progrès spirituel s'il essaie de déterrer le moindre aspect de ce cadavre longtemps enfoui sous terre, il reculera et reviendra à des périodes obscures de l'histoire ancienne quoiqu'il lui semble avancer et progresser.

* "Ô Musulmans, le mois intercalaire n'est qu'un surcroît d'infidélité ; les incrédules s'égarent ainsi ; une année, ils le déclarent non sacré, afin de se mettre en accord sur le nombre de mois que Dieu a déclarés sacrés. Ils déclarent ainsi non sacré ce que Dieu a déclaré sacré.""Le temps a accompli un cycle complet comme au jour où Dieu a crée les Cieux et la Terre. L'année est de douze mois. Quatre de ces mois sont sacrés, dont trois successifs : Dhoul Qida, Dhoul Hijja et Al Muharram, et le mois situé entre Joumada et Chaaban." Le Prophète (saw) insista sur les mois et qu'ils n'étaient pas permis d'en modifier à sa guise leur valeur pour des raisons cultuelles ou autres comme le faisait les Polythéistes. Les mois de l'année donc ne pouvaient plus être avancés ni retardés et que le pélerinage devait désormais être accompli qu'au mois de Dhoul Hijja.

* "Craignez Dieu en vos femmes, car vous les avez prises selon un pacte que vous avez conclu avec Dieu, et ce n'est qu'avec la permission de Dieu que vous cohabitez avec elles. Elles ont des droits sur vous, et vous avez des droits sur elles. Elles ne doivent accueillir personne chez vous sans votre accord. Si elles s'avisent de le faire, frappez les modérément. En revanche, elles sont en droit d'exiger de vous que vous les entreteniez". Ce principe consolide la situation des femmes. Le Prophète (saw) confirma en quelques mots concis la disparition de l'oppression de femmes qui sévissait durant l'ère de l'ignorance et la préservation des droits de la femme et de sa dignité à travers la législation islamique. Le Prophète (saw) devait insister sur ce point à cause de nombreux Musulmans qui n'avaient cessé de suivre les traditions pré-islamiques, négligeant la femme et ne lui reconnaissant aucun droit. Cette recommandation visait aussi à apprendre aux Musulmans à différencier en toute période entre le fait de sauvegarder la dignité de la femme et ses droits naturels par la législation islamique et celui de recourir à différents moyens leur permettant de jouir davantage de la femme et de ne la considérer que comme un objet de divertissement. Ce que l'Islam a vivement combattu.

* "Réfléchissez bien à ce message que je vous ai communiqué, Ô Musulmans. Je vous laisse deux guides qui ne vous permettront pas de vous égarer, si vous vous y conformez : le Livre de Dieu et la Tradition de Son Prophète."Ce principe incite les Musulmans dans toutes les épreuves qu'ils rencontreront au cours de leur vie à se référer à deux sources sûres qui les empêcheront de s'égarer et de souffrir : Le Coran et la Tradition (Sunna). Le Prophète (saw) désigne ce double guide à toutes les générations futures car le Coran et la tradition ne s'adressent pas à une seule époque d'une manière spécifique, comme ils ne doivent jamais céder la place à une autre tradition ou à une culture différente.

* "Ô Musulmans, écoutez et obéissez, même si vous êtes gouvernés par un esclave éthiopien au nez coupé, tant qu'il vous gouverne en se conformant au Livre de Dieu le Très Haut. Quant à vos gens de maisons (domestiques), nourrissez les de vos plats et habillez les de vos vêtements. S'ils commettent une faute que vous ne leur pardonnez pas, vendez les, Ô Serviteurs de Dieu, mais ne les faites pas souffrir."Ce principe définit les relations du gouvernant, du Calife ou du Chef avec le peuple ou ses subalternes. le peuple doit obéir à son Chef quels que soient son origine, son importance et son aspect extérieur, du moment qu'il gouverne suivant les préceptes du Coran et de la Tradition du Prophète (saw). Au cas où il s'en écarte, nul ne doit lui obéir. Ce n'est qu'en se conformant au Coran et à la Tradition que le Chef arrive à se faire obéir et écouter, même s'il ne s'agit que d'un "esclave éthiopien au nez coupé" car cela ne le diminue guère auprès de Dieu. Le Prophète (saw) précisa que le Chef ne jouit pas de privilèges en dehors du cadre du Livre de Dieu et de la Tradition du Prophète (saw). Il ne peut prétendre sa qualité de Chef de s'élever d'un pouce au-dessus des lois islamiques ; car en lui-même, il n'a pas de pouvoir réel, il ne fait qu'exécuter les ordres de Dieu. C'est pourquoi la législation islamique ignore ce que l'on appelle l'immunité ou les privilèges accordés à la classe des gouvernants et des juges.

* Le Prophète (saw) voulut se convaincre que sa communauté témoignera pour lui devant Dieu, le Jour de la Résurrection. Il leur demanda :"Si l'on vous interroge à mon sujet, que direz-vous ?" . La foule
répondit :""Nous certifions que tu nous a communiqué ton message, que tu as accompli ta mission et que tu nous as prodigué tes conseils". Ceci tranquilisa le Prophète (saw) qui eût la certitude de rencontrer Dieu, fort de ce témoignage. Ses yeux brillèrent de satisfaction. Le Prophète (saw) leva l'index vers le ciel puis le pointa dans la direction de la foule en déclarant à trois reprises :"Ô Mon Dieu, sois en témoin". Le Prophète
(saw) éprouvait une joie immense d'avoir sacrifié sa jeunesse et sa vie pour la cause de Dieu ; il contemplait le fruit de ses efforts : la foule proclamant d'une seule voix l'unicité de Dieu, en se prosternant devant Sa religion, débordante d'amour et de ferveur. Le Prophète (saw) se remémora avec délice la soif du désert, les longues marches à la dérive, l'humiliation des moqueries et la souffrance de l'oppression pour la cause de cette religion qu'il consolida sur la terre de Dieu.
Que Dieu te bénisse ! Ô Notre Prophète et que Dieu remplisse ton coeur d'une joie infinie.



Ce n'était pas seulement le témoignage des milliers de gens qui s'empressaient autour de toi, ô notre Maitre Mohamed (saw) mais le témoignage des Musulmans de toutes les générations et de toutes les époques jusqu'à la fin des temps quand tous ceux qui ont vécu sur la terre citeront de vive voix : Nous certifions que tu as accompli ta mission et que tu nous as prodigué tes conseils. Que Dieu te récompense comme Il n'a jamais récompensé le Prophète d'un autre peuple".

Mais tu nous as transmis également la responsabilité de ta mission que nous sommes loin de nous en montrer dignes ! Comme nous appréhendons de te rencontrer plus tard défigurés par tant de turpitude, de mauvaise volonté et d'enlisement dans les plaisirs de ce monde, alors que tes nobles compagnons t'entourent du martyre et couverts de traces des efforts fournis, après avoir renoncé à tous les plaisirs de ce monde pour la cause de ta mission. Prions pour que Dieu améliore la situation de tous les Musulmans, nous guérisse de l'ivresse des désirs et des plaisirs d'ici bas et nous comble de Sa Bonté, de Sa Générosité et de Ses Bienfaits.

Auteur : enigma
Date : 16 févr.07, 08:08
Message : MOHAMED le messager de Dieu dans la Torah et l’évangile !
Le Dernier des messages

L’Islam est le dernier des messages, renferme tout ce qui lui est antérieur et abroge ce qui le précède. Aucune religion ne le succède.

Ses règles de conduite garantissent le bien être des êtres ; et ses législations assurent la prospérité aussi bien dans le monde que dans l’au-delà. 18.Dieu atteste, et aussi les Anges et les doués de science, qu'il n'y a point de divinité à part Lui, le Mainteneur de la justice. Point de divinité à part Lui, le Puissant, le Sage ! 19. Certes, la religion acceptée de Dieu, c'est l'Islam. Ceux auxquels le Livre a été apporté ne se sont disputés, par agressivité entre eux, qu'après avoir reçu la science. Et quiconque ne croit pas aux signes de Dieu... alors Dieu est prompt à demander compte ! AL IMRAN 18.19

Cette religion en possession des qualités de la perfection se passe largement d’un quelconque témoignage qui lui est extérieur à fin de prouver la validité de son message et la droiture de sa conviction, ainsi que la véracité de son porteur à l’humanité, le noble messager (PBSL), car MOHAMED qui a sorti les gens de l’obscurité de l’incrédulité et l’égarement à la lumière de la croyance en Dieu seul, et de l’adoration des idoles à l’adoration de l’unique Dieu, n’a nullement besoin d’une attestation en dehors de sa religion, pour prouver qu’il est le sceau des messagers et que son message est le dernier des messages.

MOHAMED dont l’enseignement a converti un homme comme OMAR BNOU EL KHATTAB d’un bédouin qui autrefois enterrait ses filles vivantes, en un meneur de l’humanité après l’Islam et en un dirigeant du monde parmi les plus puissants de l’histoire, un tel prophète ne manque pas de témoignage en sa faveur, alors que Dieu (Exalté soit-Il) S’en est chargé : 166.Mais Dieu témoigne de ce qu'Il a fait descendre vers toi, Il l'a fait descendre en toute connaissance. Et les Anges en témoignent. Et Dieu suffit comme témoin. ANNISSAA 166. Aussi dit Il : 89.Et le jour où dans chaque communauté, Nous susciterons parmi eux-mêmes un témoin contre eux, Et Nous t'emmènerons [Muhammad] comme témoin contre ceux-ci. Et Nous avons fait descendre sur toi le Livre, comme un exposé explicite de toute chose, ainsi qu'un guide, une grâce et une bonne annonce aux Musulmans. ANNAHEL 89

MOHAMED par lequel, Dieu a ouvert des yeux aveugles, fait entendre des oreilles sourdes et soulager des cœurs serrés, n’a pas besoin d’une certification en dehors du Livre qui lui est été révélé. Et si nous sommes amenés à évoquer quelques annonciations indiquées dans la torah et l’évangile, c’est pour deux raisons :

La première émane de notre grand amour et notre ardente passion au propriétaire du grandiose message (PBSL), pourquoi pas et c’est lui notre dirigeant, notre maître, notre enseignant et notre meneur. Jamais homme ne nous a fais parvenir ce que MOHAMED (PBSL) peut se vanter de nous avoir offerts ; est ce que son bienfait sur toutes les créatures a de pareil ou d’autres auteurs ?

Pourquoi ne fouillons pas dans les premiers et anciens livres, cherchons ses traces et poursuivons ses vestiges, pour que sa mention nous procure bonheur, joie et sérénité des coeurs.

La deuxième raison est notre aspiration à guider les égarés, affermir les douteux et orienter à la bonne direction les errants, parmi ceux appartenants à cette religion et ceux en dehors d’elle.

Cedi dit, j’invoque Dieu Le très Haut et Le très Grand de faire de ce travail une œuvre vouée à sa Face (Wajh) pleine de noblesse. Et si je parviens à avoir raison, c’est grâce à Dieu et à lui uniquement, et si en revanche je peux avoir tort ce n’est que de moi et de moi seul.

Le livre sacré scintille toujours de la lumière de MOHAMED

Je suis cette brique et je suis le sceau des prophètes :

Le prophète dit : « mon cas et celui des prophètes qui m’ont précédé est pareil au cas d’un homme qui a bâti une maison, l’a embellie et ornée, laissant vacante la place d’une brique. Les gens viennent en faire le tour, l’admirent et disent : Dommage ! pourquoi n’a t’on pas mis cette brique ? – eh bien, je suis cette brique ! je suis le sceau des prophètes ! » Rapporté par El boukahri et Mouslim .

Le Hadith mentionné dessus, assimile le prophète, en tant que porteur du dernier des messages et tenant compte de sa place parmi les prophètes, à la brique de l’angle ou bien la brique fondamentale en l’absence de laquelle la construction ne serait parachevée ni son embellissement et sa beauté.

Conformément et en rapport avec ce concept, nous allons déceler ce que dit le livre sacré de cette brique de l’angle !Il est évoqué dans l’évangile de Matthiew, verset 21 paragraphe 42, 43, 44

"21:42
- Jésus leur dit: N'avez-vous jamais lu dans les Écritures: La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l'angle; C'est du Seigneur que cela est venu, Et c'est un prodige à nos yeux?
21:43 - C'est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits.
21:44 - Celui qui tombera sur cette pierre s'y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé"


Ce sont des mots que Jésus (paix soit sur lui) adressa à une assemblée de juifs après les avoir admonestés pour avoir tué les prophètes et réfuté les messages divins…

Ce texte explicite comment Jésus (PSSL) informe les juifs de leur substitution par Dieu par une autre nation qui ressuscitera les consignes de la religion et exécutera son message (c’est pourquoi je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits), tout en leur parlant de la pierre qui sera la principale de l’angle (la pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principalede l’angle).

Jésus (PSL) continue à parler de cette pierre qui sera la principale de l’angle en disant (celui qui tombera sur cette pierre s'y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé). L’utilisation des 2 termes (brisera) et (écrasé) assure qu’il désigne le prophète (PBSL) que Dieu avait soutenu par la force matérielle, opérant plusieurs guerres jusqu’à l’épanouissement de cette religion et l’écrasement de ses ennemis.

Par ailleurs, ce serait d’une incohérence flagrante de calquer cette prophétie sur Jésus, d’une part par ce que lui-même fait part de la nation des Israéliens, et d’autre part cet énoncé « c’est un prodige à nos yeux » témoigne absolument qu’il s’agit d’une autre personne que lui.

Les traits caractéristiques de ce récit nous donne donc l’instruction que ce qui est désigné par « la pierre de l’angle » n’est personne d’autre que MOHAMED (PBSL) qui dit à son sujet : « je suis la brique et je suis le dernier des prophètes » et que l’autre nation que Dieu fera grâce de son royaume après l’avoir arraché aux Israéliens ne peut être que la nation de MOHAMED (PBSL).

C’est bien celle de BACCA

Dieu exalté soit –il dit dans son noble livre : « 96. La première Maison qui a été édifiée pour les gens, c'est bien celle de Bakka (la Mecque) bénie et une bonne direction pour l'univers. 97. Là sont des signes évidents, parmi lesquels l'endroit où Abraham s'est tenu debout; et quiconque y entre est en sécurité. Et c'est un devoir envers Dieu pour les gens qui ont les moyens, d'aller faire le pèlerinage de la Maison. Et quiconque ne croit pas... Dieu Se passe largement des mondes. » Al-imrane 96/97

Le verset parle de la maison de Dieu, et désigne Bacca en tant que lieu accueillant la maison de Dieu qu’il ordonna de prendre pour pèlerinage.

Procédant par analogie, et voyons s’il y a mention de la maison de Dieu à Bacca dans le livre sacré, que les gens prennent pour pèlerinage.

Pour y parvenir nous allons lire ce que le psaume 84 relate dans ses versets 4/5/6/7

"84:4
- Heureux ceux qui habitent ta maison! Ils peuvent te célébrer encore. Pause.

84:5
- Heureux ceux qui placent en toi leur appui! Ils trouvent dans leur coeur des chemins tout tracés.

84:6
- Lorsqu'ils traversent la vallée de Baca, Ils la transforment en un lieu plein de sources, Et la pluie la couvre aussi de bénédictions.

84:7
- Leur force augmente pendant la marche, Et ils se présentent devant Dieu à Sion."


Si Dieu dit :- ils se présentent devant Dieu à Sion- la question qui s’impose consiste à connaître le lien existant entre Sion et la maison sacrée à Bacca. Sachant que le terme Sion signifie selon le dictionnaire anglais du livre sacré : le lieu sacré ou bien la pure société religieuse, comme il est opportun de signaler que ce même dictionnaire n’a su situer où se trouve Bacca, se contentant de dire qu’il s’agit probablement d’un lieu que les pèlerins traversent !! Est ce qu’il aurait existé d’autre Bacca vers où les musulmans se dirigent pour le pèlerinage ?

Et même dans le cas échéant, quelqu’un oserait prétendre y exister la maison de Dieu conçue pour le pèlerinage ?

Ce sont des questions qui nécessitent des réponses… quelqu’un pourrait-il s’en charger ?

MOHAMED l’Ismaélien :

Mohamed l’Ismaélien : c’est un mot qu’un des prêtres utilisa pour parler du prophète (PBSL), disant que c’est un descendant d’Ismail , et qu’il n’est pas un prophète du moment que la prophétie est un attribut que Dieu a conféré aux fils d’Israél (Jacob que la paix soit sur lui).

Certes il a absolument raison, nul ne nie que Mohamed (PBSL) est de la descendance d’Ismail (paix soit sur lui), mais en revanche nous allons mettre en lumière certains textes issus du livre sacré, qui prouvent indubitablement que la prophétie naîtra dans la descendance d’Ismail : le volume de la genèse évoque dans son verset 21, paragraphe 17 et 18 :

"21:17
- Dieu entendit la voix de l'enfant; et l'ange de Dieu appela du ciel Agar, et lui dit: Qu'as-tu, Agar? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l'enfant dans le lieu où il est.

21:18
- Lève-toi, prends l'enfant, saisis-le de ta main; car je ferai de lui une grande nation."


Toujours dans le volume de la genèse le verset 21, paragraphe 13 ; là où Dieu Glorifié et Exalté Soit-Il s’adresse à notre maître IBRAHIM, lui disant : (je ferais aussi une nation du fils de la servante, car il est ta postérité).

Bien évident le fils de la servante, est ISMAEL FILS d’Agar, que Dieu en a effectivement fait une grande nation en l’occurrence la nation islamique dont le nombre dépasse un milliard de musulman.

Le livre sacré poursuit son récit sur ISMAEL, et raconte dans le volume de la genèse verset 21, paragraphe 19, 20, 21 :

"21:19
- Et Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d'eau; elle alla remplir d'eau l'outre, et donna à boire à l'enfant.

21:20
- Dieu fut avec l'enfant, qui grandit, habita dans le désert, et devint tireur d'arc.

21:21
- Il habita dans le désert de Paran"


Paran est un mot hebraique arabisé et est parmi les noms que porte la noble Mecque (1).Comme vous pouvez vous en apercevoir, le texte ci-dessus parle du puit de ZAMZAM, duquel AGAR donna à boire à l’enfant, comme il évoqua également le désert de Paran qu’habita ISMAEL (Paix soit sur lui).

Sourat IBRAHIM verset 37 37. Ô notre Seigneur, j'ai établi une partie de ma descendance dans une vallée sans agriculture, près de Ta Maison sacrée [la Kaaba], - ٍ notre Seigneur - afin qu'ils accomplissent la Salat. Fais donc que se penchent vers eux les coeurs d'une partie des gens. Et nourris-les de fruits. Peut-être seront-ils reconnaissants ?

Ce récit mentionne également que ISMAEL grandit en devenant un tireur de flèche, et parallèlement entre nos mains un hadith relaté par AL BOUKHARI, qui confirme ceci : "Alors que le prophète (PBSL) passa une fois par un certain nombre de personnes de la tribu d'Aslam entrain de s'entraîner à l'arc et la flèche, il leur dit : continuez à tirer, votre père Ismaël était tireur d'arc."

Ceci dit, reste à savoir comment le livre sacré va-t-il prouver la prophétie dans la descendance d’ISMAEL (PSSL) ?Il est mentionné dans le volume de la deutéronome, verset 18, paragraphe 17, 18, 19 ; sur la langue de Moise (PSSL) :

"18:17
- L'Éternel me dit: Ce qu'il ont dit est bien.

18:18
- Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai.

18:19
- Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en mon nom, c'est moi qui lui en demanderai compte."


Comme vous pouvez le constater, le texte stipule clairement que Dieu annonce à Moise l’envoi d’un prophète du milieu des frères des fils d’ISRAEL ; et qui serait comme Moise ; le texte informe aussi que celui qui ne suit pas ses recommandations, sera châtié par Dieu.

Cependant, les gens du livre parmi les juifs et les chrétiens, ont dû avoir d’autres interprétations au sujet de ce prophète. Les juifs y voient Josué le valet de Moise, alors que les chrétiens ont coller l’annonciation à Jésus (PSSL). Par conséquent, ils nient tous que cette prophétie soit à MOHAMED (PBSL). Néanmoins, ce que prétendent les deux sectes est absolument du tort ; et le livre sacré en fait foi, car l’annonciation impose deux conditions : la première en est que ce prophète soit du milieu des frères des fils d’ISRAEL et la deuxième, être comme Moise (PSSL).

Ces deux conditions précités refusent par simple logique, de s’appliquer à une personne en dehors de celle du prophète (PBSL), car il est des fils d’ISMAEL fils d’IBRAHIM (PSSE), et les fils d’ISRAEL (JACOB) sont les fils d’ISAC fils d’IBRAHIM.

Le prophète (PBSL) est donc issu des frères des fils d’ISRAEL. Et pour ce qui est de la condition de la ressemblance et de la proximité du rang entre le prophète en question et Moise (PSSL), elle se trouve largement réalisé dans le prophète (PBSL), du moment que tout deux sont porteur d’une nouvelle législation et d’un message religieux indépendant ; Vous pouvez à loisir lire ce qui est indiqué dans le verset 30 de Sourate AHQAF. 30.Ils dirent : "Ô notre peuple ! Nous venons d'entendre un Livre qui a été descendu après Moïse, confirmant ce qui l'a précédé. Il guide vers la vérité et vers un chemin droit.

En outre, ce qui renforce d’avantage la similarité entre notre prophète (PBSL) et Moise (PSSL), est le hadith suivant que rapporte AL BOUKHARI du messager (PBSL) : "Ne faites pas de distinction entre les prophètes d'Allah (donnant votre prédilection aux uns sur les autres). Le jour où on soufflera dans la Trompette, à l'exception de celui qu'Allah voudra, tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre s'évanouiront. On soufflera une seconde fois dans la Trompette et je serai le premier à être ressuscité - ou dans une variante: parmi les premiers qui seront ressuscités. A ce moment, Moïse sera cramponné au Trône divin. Je ne sais si on lui a déjà tenu compte lors de son premier évanouissement le jour du At-Tûr (lorsque Allah s'est adressé à lui) ou s'il a été ressuscité avant moi.

D’un autre côté l’incompatibilité des deux conditions, avec et Josué et Jésus, réside essentiellement dans le fait qu’ils soient parmi les fils d’ISRAEL et non du milieu des frères des fils d’ISRAEL, et si le désigné était l’un des deux, la parole de Dieu aurait pu être : (je leur susciterai un prophète parmi eux), mieux encore, il ne serait même pas nécessaire de déterminer d’où sortira ce prophète du moment que sa sortie parmi les fils d’ISRAEL est chose habituelle qui se passe d’un quelconque éclaircissement ou détermination..

La négation de la 2ème condition a pour raison le fait que ni Josué ni Jésus était comme Moise : car Josué était le valet de Moise, il n’a pas amené une nouvelle législation, ni s’y est révélé un livre, et Jésus aussi n’a pas ramené une nouvelle législation, mais il était sur les traces de la législation de Moise ; de plus, si les chrétiens font de Jésus le fils de Dieu et qu’il lui est associé dans la divinité, comment après cela se contredisent –ils en disant que Jésus est semblable à Moise ? !!

D’ailleurs, l’élément clé qui nie fondamentalement qu’il ait existé parmi les fils d’ESRAEL, un prophète semblable à Moise émane du livre sacré, dès les versets 34 : 5 jusqu’au 34 :11 du volume de la deutéronome :

"34:5
- Moïse, serviteur de l'Éternel, mourut là, dans le pays de Moab, selon l'ordre de l'Éternel.

34:6
- Et l'Éternel l'enterra dans la vallée, au pays de Moab, vis-à-vis de Beth Peor. Personne n'a connu son sépulcre jusqu'à ce jour.

34:7
- Moïse était âgé de cent vingt ans lorsqu'il mourut; sa vue n'était point affaiblie, et sa vigueur n'était point passée.

34:8
- Les enfants d'Israël pleurèrent Moïse pendant trente jours, dans les plaines de Moab; et ces jours de pleurs et de deuil sur Moïse arrivèrent à leur terme.

34:9
- Josué, fils de Nun, était rempli de l'esprit de sagesse, car Moïse avait posé ses mains sur lui. Les enfants d'Israël lui obéirent, et se conformèrent aux ordres que l'Éternel avait donnés à Moïse.

34:10
- Il n'a plus paru en Israël de prophète semblable à Moïse, que l'Éternel connaissait face à face.

34:11
- Nul ne peut lui être comparé pour tous les signes et les miracles que Dieu l'envoya faire au pays d'Égypte contre Pharaon, contre ses serviteurs et contre tout son pays."


Si, par conséquent, et comme vous avez pu le constater, le livre sacré nie formellement la sortie d’un prophète des fils d’ISRAEL qui sera semblable à Moise ; comment alors osent les gens du livre prétendre que le prophète décrit comme étant semblable à Moise, est sorti des fils d’ISRAEL ? !!

De l’autre angle, la croyance des chrétiens qui voit en Jésus un délivreur du monde et porteur des péchés de l’humanité, ne serait appropriée à l’essence du texte décrivant la relation de ce prophète avec les gens, en l’occurrence, le châtiment de tout être qui ne le suivra pas et n’écoutera pas sa parole (et si quelqu’un n’écoute pas mes paroles qu’il dira en mon nom, c’est moi qui lui en demanderai compte).

Par ailleurs, Il parait bel et bien que les juifs étaient en attente d’un prophète comme ils attendaient Christ, car l’évangile de Jean 1 : 19-25 évoque :

"1:19
- Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander: Toi, qui es-tu?

1:20
- Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu'il n'était pas le Christ.

1:21
- Et ils lui demandèrent: Quoi donc? es-tu Élie? Et il dit: Je ne le suis point. Es-tu le prophète? Et il répondit: Non.

1:22
- Ils lui dirent alors: Qui es-tu? afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même?

1:23
- Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert: Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Ésaïe, le prophète.

1:24
- Ceux qui avaient été envoyés étaient des pharisiens.

1:25
- Ils lui firent encore cette question: Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es pas le Christ, ni Élie, ni le prophète?"


Elie (Ilias dans le Coran) est un prophète mentionné dans le livre sacré comme étant élevé par Dieu au ciel, et que les Juifs attendaient son retour, parait-il. Qui donc est ce prophète évoqué dans le texte que les juifs attendaient ardemment, du moment que ce n’est ni Elie, ni Jean, ni Christ, si ce n’est que le messager d’Islam (PBSL) ?!Il s’avère que les gens du livre ont dû avoir une difficulté à prouver la ressemblance entre Moise et Christ (PSSE) (du moins selon leur croyance) ; ils ont alors orienté leur efforts vers les tentatives à prouver la nom ressemblance entre Moise (PSSL) et MOHAMED(PBSL). Qu’ont-ils alors dit ?

Ils se sont ridiculisés à avancer des critères qui ne seront être utilisés même pour prouver une ressemblance entre une paire de jumeaux parfaitement identiques. Moise disent ils mourut à l’âge de 160, alors que MOHAMED mourut à 63 !!, Moise était élevé dans un palais, alors que MOHAMED ne s’y est jamais mis les pieds !!, et que Moise a traversé la mer avec les fils d’ISRAEL alors que MOHAMED ne l’a pas traversé !! …

Cependant, par usage d’une pure vision et sainte raison, on parvient à percevoir clairement que le terme (semblable à toi) désigne la similitude en position et rang -autrement, il ne serait pas nécessaire de dire « semblable à toi » du moment que tout les prophètes se ressemblent forcement dans des choses et se distinguent dans d’autres-, également la négation de la ressemblance dans sa parole (il n’a plus paru en ISRAEL de prophète semblable à Moise) révèle clairement qu’il s’agit d’une négation de ressemblance dans la position et le rang … et je crois fortement que c’est une chose très claire pour toute personne clairvoyante, subtile, sainte d’esprit qui redoute le courroux de Dieu dans le bas monde et la mauvaise fin aussi que les pénibles supplices dans l’au-delà.24. Ne méditent-ils pas sur le Coran ? Ou y a-t-il des cadenas sur leurs coeurs ? Sourat MOHAMED (24)

Nous te faisons donc orienter vers une direction qui te plaît.


Dieu de très haut dit dans Son noble Livre :144. Certes nous te voyons tourner le visage en tous sens dans le ciel. Nous te faisons donc orienter vers une direction qui te plaît. Tourne donc ton visage vers la Mosquée sacrée. Où que vous soyez, tournez-y vos visages. Certes, ceux à qui le Livre a été donné savent bien que c'est la vérité venue de leur Seigneur. Et Dieu n'est pas inattentif à ce qu'ils font AL BAKARA 144

Le prophète (BPSL) tournait le visage dans le ciel, et se gênait de demander à Dieu de changer AL Qebla -qui était le temple de Jérusalem vers lequelle prosternaient les musulmans- pour qu’elle devienne la sainte mosquée, Dieu l’a alors comblé ainsi que sa nation en leur agréant une Qebla indépendante des autres nations, car les Juifs et les Chrétiens avaient pour Qebla le temple de Jérusalem que les musulmans au début ont dû aussi avoir pour Qebla jusqu’à ce que Dieu ordonna à Son noble messager (PBSL) de changer vers la sainte mosquée…

Mais est-ce que le livre sacré informe sur un tel changement de la Qebla de Jérusalem vers un autre lieu ?

Il est mentionné dans l’évangile de Jean, verset 4, paragraphe 19, 20, 21 :

"4:19
- Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète.

4:20
- Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem.

4:21
- Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père."


Le mot père évoqué dans le texte veut dire Dieu, il est souvent mentionné dans le livre sacré pour désigner Dieu, également, il y’a souvent lieu de trouver le terme « les fils de Dieu » comme signification symbolique des « vertueux » et « croyants » parmi les exemples similaires dans le livre sacré qui renforce cette signification, on cite : (je monte vers mon père et votre père ) Jean 20 :17

Jean 1:12
- Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés,

Matthiew 5:9
- Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu

Exode 4:22
- Tu diras à Pharaon: Ainsi parle l'Éternel: Israël est mon fils, mon premier-né.

Par le figuier et l’olivier et le pont de Sinin

Dieu glorifié soit-Il, au début de sourate Figuier dans le Coran, disant :(1. Par le figuier et l'olivier ! 2. Et par le Mont Sinin ! 3. Et par cette Cité sûre ! 4.Nous avons certes créé l'homme dans la forme la plus parfaite.) Le figuier 1/2/3/4

C’est un serment qui a sa propre signification symbolique, car le figue et l’olive se rapportent à la terre de Palestine ou bien le temple de Jérusalem le lieu où Jésus (PSSL) a reçu la révélation divine, le pont de Sinin est la montagne ATTAUR à Sinai où Dieu a parlé à Moise (PSSL) et pour ce qui est de la cité sûre, c’est la Mecque , lieu de la descente de la révélation sur le messager du Dieu (PBSL).

Ces nobles versets désignent les endroits des trois messages religieux : le judaïsme, le christianisme, et l’islam ; cela nous mène à se demander si le livre sacré contient une pareille désignation des trois lieux sacrés !

La réponse nous est parvenue sur la langue de Moise s’adressant à son peuple avant sa mort ; dans le volume de la deutéronome, verset 33 : 2 / 3

"33:2
- Il dit: L'Éternel est venu du Sinaï, Il s'est levé sur eux de Séir, Il a resplendi de la montagne de Paran, Et il est sorti du milieu des saintes myriades: Il leur a de sa droite envoyé le feu de la loi.

33:3

Oui, il aime les peuples; Tous ses saints sont dans ta main. Ils se sont tenus à tes pieds, Ils ont reçu tes paroles."


A titre d’éclaircissement : l’expression « l’Eternel est venu de Sinai, désigne le message de Moise (PSSL), celle de « il s’est levé sur eux de Seir »signale le message de Jésus (PSSL) car Seir est une zone montagneuse sur la terre de Palestine, lieu où Christ (PSSL) a vécu.

Finalement l’expression « il a resplendi de la montagne de Paran » désigne la descente du message sur le prophète MOHAMED (PBSL), et Paran c’est la sainte Mecque, la même terre où a vécu ISMAEL (PSSL) : (il habita dans le désert de Paran) volume de la genèse verset

"21:21
- Il habita dans le désert de Paran, et sa mère lui prit une femme du pays d'Égypte ."


Le Coran nous apprend également cette vérité :37. Ô notre Seigneur, j'ai établi une partie de ma descendance dans une vallée sans agriculture, près de Ta Maison sacrée [la Kaaba], - ò notre Seigneur - afin qu'ils accomplissent la Salat. Fais donc que se penchent vers eux les coeurs d'une partie des gens. Et nourris-les de fruits. Peut-être seront-ils reconnaissants ? IBRAHIM 37.

Certains parmi les gens du livre prétendent que Paran n’a nul lien avec la Mecque, que c’est un lieu à proximité de Sinai que Moise et les fils d’ISRAEL avaient traversé lors de leur exode de l’Egypte; jetant ainsi toute la prédiction sur Mois. Les fils d’ISRAEL prétendent également que le texte met l’accent sur un simple rappel de Moise pour son peuple des lieux qu’ils ont traversé après leur exode de l’Egypte, niant carrément qu’il s’agit d’un emblème des messages religieux… à supposer comme vraisemblable leurs prétentions , pourquoi Moise dit : l’Eternel est venu, il s’est levé, il a resplendi, mieux encore, est ce que cette Paran à proximité de Sinai est d’une telle importance que Moise informe que Dieu a resplendi d’elle ? ! Sachant évidement que « a resplendi » est plus fort que « venu » et « s’est levé »…

Toujours en rapport avec ce concept de proximité de Sinai, si comme prétendu, Paran n’est qu’un désert proche de Sinai que les fils d’ISRAEL ont dû traversé avant de passer par Seir près de Palestine…Comment expliquer donc que Dieu est venu de Sinai puis s’est levé à Seir avant de resplendir des montagnes de Paran ?!

Est-il raisonnable de concevoir que Moise et les fils d’ISRAEL ont passé par Seir dans Palestine avant de traverser un lieu près de Sinai, lors de leur exode de l’Egypte à Palestine ? ! ! (2).

Aussi ce classement ne peut être falsifié ni interprété autrement, car « resplendir » ne peut avoir lieu qu’après « venir » et « levé », et c’est effectivement ce que confirme le texte anglais en disant (a resplendi dorénavant)…

Se référant toujours à la moindre logique, pourquoi Moise aurait-il à rappeler son peuple peu avant sa mort des choses qu’ils connaissaient et des lieux qu’ils avaient traversé?! Et puis pourquoi leur adresse t-il la parole tout en partant d’un absent (il s’est levé pour eux) pourquoi n’a-t-il pas dit « il s’est levé pour nous » ou il s’est levé pour vous ?!!

Le livre sacré nous explique aussi dans le volume de l’exode ce qui s’est passé aux fils d’ISRAEL après leur exode de l’Egypte, nous raconte que Dieu leur est apparu du désert de Sinai puis de la montagne de Sinai et leur a recommandé les dix commandements connus ; après cela, tout ce qui nous raconte le livre sacré de l’apparition du Dieu aux fils d’ISRAEL se résume dans un rappel de Moise pour son peuple de cet apparition de Dieu de la montagne de Sinai et les dix commandements qu’il leur ait imposés ; d’où parvient donc cette soit- disant apparition de Dieu aux fils d’ISRAEL du désert de Paran au nord de Sinai que les gens du livre invente alors qu’il y’en a nul trace dans le livre sacré lui-même avec ses deux testaments, l’ancien et le nouveau ?!!...

Encore une fois, à supposer plausible que Paran soit un endroit près de Sinai, cela n’empêche guère que le nom de Paran soit octroyé aussi à la Mecque, du moment que ISMAEL (PSSL) a habité la Mecque et non Sinai. (3).

D’autre part, si les gens du livre prétendent que ISMAEL n’a pas habité la Mecque, ils seraient nécessairement dans l’obligation de nier que IBRAHIM et ISMAEL ont élevé le temple de la sainte maison à la Mecque, comme il l’aurait aussi été obligatoire de nier la sainteté de la sainte maison à la Mecque et son attribution à Dieu. Oseraient –ils une telle chose ?! (4)

Retournons au texte pour expliquer : (Et il est sorti du milieu des saintes myriades : Il leur a de sa droite envoyé le feu de sa loi) : Les saintes myriades désigne les grands nombres des saintes, le terme myriades utilisé dans le livre sacré pour souligner les grands nombres, et c’est le même texte dans la version anglaise qui nous démontre cette signification (Dieu est venu du Sinai, il s’est levé sur eux de Seir, il a resplendi dorénavant de la montagne de Paran, et il est venu avec des dizaines des milliers de saints, de sa droite il leur a imposé une loi de feu, …)

L’expression ‘’ Les dix milliers des saints ‘’ se rapporte aux compagnons du prophète avec lesquels Dieu a soutenu son messager (PBSL) et dont le nombre a atteint les dix milliers lors de ‘’l’ouverture’’ ; et 30 milles dans la bataille de Tabouk, pour atteindre environ 140 milles musulmans juste avant la mort du prophète (PBSL).

Le texte anglais rajoute, en effet, le terme « dorénavant », ce dernier qui exprime clairement la suite chronologique, confirme également la perpétuité ; il a donc resplendi dorénavant, ce qui s’applique sur le message du prophète (PBSL) qui a constitué le sceau des messages et qui le demeura dorénavant jusqu’à ce que Dieu héritera la terre et ce qu’elle contient.

Autre point à soulever, est que le texte a fait de Paran une terre d’obéissance et de fidélité à Dieu, bénéficiant ainsi de l’heureuse fin et ce dans sa parole (oui, il aime les peules ; Tous ses sains sont dans ta main. Ils se sont tenus à tes pieds, Ils ont reçu tes paroles ), ce qui refute l’hypothèse selon laquelle Paran serait dans ce texte un désert au nord de Sinai, du moment que le livre sacré et le coran affirment que les fils d’ISRAEL ont accouru le courroux de Dieu durant cet exode, ainsi que leur condamnation à l’égarement pendant 40 ans ; le Coran nous le stipule clairement dans ce verset :60.Dis : "Puis-je vous informer de ce qu'il y a de pire, en fait de rétribution auprès de Dieu ? Celui que Dieu a maudit, celui qui a encouru Sa colère, et ceux dont Il a fait des singes, des porcs, et de même, celui qui a adoré le Tagut, ceux-là ont la pire des places et sont les plus égarés du chemin droit". AL MAIDA 26.

Conjointement à ces textes du livre sacré qui informent sur la venue d’un prophète de Paran, en existe-t-il d’autres ?

Une lumière nous est survenus du verset 3 du volume de Habacuc (l’un des prophète des fils d’ISRAEL) 3 : 2 à 12

"3:2
- Éternel, j'ai entendu ce que tu as annoncé, je suis saisi de crainte. Accomplis ton oeuvre dans le cours des années, ô Éternel! Dans le cours des années manifeste-la! Mais dans ta colère souviens-toi de tes compassions!

3:3
- Dieu vient de Théman, Le Saint vient de la montagne de Paran... Pause. Sa majesté couvre les cieux, Et sa gloire remplit la terre.

3:4
- C'est comme l'éclat de la lumière; Des rayons partent de sa main; Là réside sa force.

3:5
- Devant lui marche la peste, Et la peste est sur ses traces.

3:6
- Il s'arrête, et de l'oeil il mesure la terre; Il regarde, et il fait trembler les nations; Les montagnes éternelles se brisent, Les collines antiques s'abaissent; Les sentiers d'autrefois s'ouvrent devant lui.

3:7
- Je vois dans la détresse les tentes de l'Éthiopie, Et les tentes du pays de Madian sont dans l'épouvante.(Selon le dictionnaire de la Bible, les tentes de l’Ethiopie désignent les tribus arabes de Couchan qui ont pris pour l’Ethiopie et la terre de Noba leur patrie qui s’est élargie sur des vastes parties de la péninsule arabique. Pour Median, elle se situa au nord de la péninsule arabique. Tout le paragraphe est donc un emblème déclaratif du sud et du nord de la péninsule).

3:8
- L'Éternel est-il irrité contre les fleuves? Est-ce contre les fleuves que s'enflamme ta colère, Contre la mer que se répand ta fureur, Pour que tu sois monté sur tes chevaux, Sur ton char de victoire?

3:9
- Ton arc est mis à nu; Les malédictions sont les traits de ta parole... Pause. Tu fends la terre pour donner cours aux fleuves.

3:10
- A ton aspect, les montagnes tremblent; Des torrents d'eau se précipitent; L'abîme fait entendre sa voix, Il lève ses mains en haut.

3:11
- Le soleil et la lune s'arrêtent dans leur demeure, A la lumière de tes flèches qui partent, A la clarté de ta lance qui brille.

3:12
- Tu parcours la terre dans ta fureur, Tu écrases les nations dans ta colère."


A la lecture du texte ci-dessus, l’esprit se trouve logiquement contraint à n’octroyer ce récit qu’au noble prophète (PBSL), qui est venu de Paran en l’occurrence la Mecque ..et que Théman mentionnée dans le texte est l’ancien nom de Yemen, signe clair du sud de la péninsule arabique … ce que justement ont confirmé les savants musulmans ayant traité préalablement cette prophétie, rendant prépondérant l’idée selon laquelle Yeman serait elle-même Théman à cause de leur similitude terminologique et leur désignation pareille du sud toutes les deux, également à cause de l’association dans le texte de Thaiman à Paran prouvé historiquement comme étant la Mecque et qui se situe aux nord du Yemen…

Malgré les attribues du prophète (PBSL) contenues dans ce texte et qui réunissent à la fois la force spirituelle signalée par cette parole (sa majesté couvre les lieux, et sa gloire remplit la terre), et celle matérielle que le reste du texte relate comme l’écrasement des ennemis de Dieu, ainsi que la signalisation des flèches qui partent, les lances qui brillent et les chevaux…, des attribues, en effets, que seul le prophète (PBSL) possède, cet envoyé miséricorde aux gens et sabre sur les nuques des polythéistes… je disais qu’en dépit de ces qualifications propres au prophète, les gens du livre nient catégoriquement que c’est du prophète qu’il s’agit dans ce texte !! Avec une impuissance absolue de nous stipuler de quel prophète ce texte parle !!! Et parallèlement à ce reniement, ils nient bien entendu, également que Théman soit le Yemen, et insistent sur le fait que Paran ne serait qu’un désert entre Sinaî et Palestine, n’ayant aucun rapport avec la sainte Mecque, tentant ainsi de nous persuader que la convergence terminologique entre le Yemen et Theman n’est qu’une simple parenté des noms !!

A présent, laissons de côté ce que prétendent nos savants musulmans, et ce que disent les savants des gens du livre, et cédons la place au dictionnaire du livre sacré, pour identifier de façon absolument neutre Théman précité dans le texte ci-dessous.

Selon ce dictionnaire : Théman est un endroit qui se situe au sud de Idom.Quel est donc cet Idom ?Selon le dictionnaire des anciennes route sous le titre Empires : (Idom commence à partir de l’extrémité sud de la mer morte, s’étale sur des superficies du Sahara arabe à l’est, et s’étend pour contenir toute les terres du sud de la mer rouge et celles du long du Littoral et de la mer rouge . La partie sud d’Idom est sorte de terre désertique étendue, et Idom englobe une partie de l’itinéraire d’encens se propageant au sud jusqu’à Sheba qui représente actuellement le Yeman).

Pour Théman que le dictionnaire du livre sacré situe au sud d’Idom, sa désignation dans tous les dictionnaires spécifiques aux origines et signification des mots est : le sud.Dans cet ordre d’idée, du moment que Théman se situe au sud d’Idom comme le mentionne le dictionnaire du livre sacré, le Yeman se trouve au sud d’Idom comme précité dans le dictionnaire des anciennes routes, et que le sud est la signification hébraïque de Théman et le Yeman, nous déduisons avec toute évidence que Théman est elle-même le Yemen.

Outre ce que nous a reporté le dictionnaire du livre sacré et celui des anciennes route dont nous avons déduit que Théman est elle-même le Yemen ; en général, toutes les sources que nous avons consultées et qui parlent directement de Théman, nous ont épargnés la peine de déduction !! Qu’ont –elles alors dit ?.

L’encyclopédie juive (jewishencyclopedia) parle d’un voyageur juif très connu disant :Carasso David Samuel est né à Salonica en Turkie ; à l’occasion de son voyage au Yeman en 1874, il a étudié la situation des juifs dans cette région qui l’a publiée dans son oeuvrage intitulé ‘’ Zikroun Theman ‘’, mon voyage au Yeman). http://www.jewishencyclopedia.com/view. ... 1&letter=c

Un autre site juif sous l’adresse http://www.wikipedia.org/wiki/jew_in_Yemen, nous informe que : les juifs Yemani sont appelés en hebrou les ‘’Themani ‘’, ce sont les juifs qui habitent actuellement en Yeman ayant pour nom hebraique ‘’Theman’’, c’est une communauté qui se situe au sud de la péninsule arabique, ils appartiennent aux juifs Mizrani.

Aussi un autre site juif sous l’adresse http://www.manfredlehmann.com/sieg282.htmlNous relate : quiconque a l’occasion de rencontrer les juifs du Yeman, sera impressionné par le raffinement, la modestie et la piété dont ils témoignent. Les racines des juifs du Yeman -Theman en hebrou- commence dés le début de notre histoires. A coté de ce qui est mentionné dans le Torah hebraique(Elifaz l’ami de Jacob venait de Theman, et nombreux sont les prophètes qui ont parlé de Theman),on disait que la reine de Saba’a a entendu parler de Salamone à travers les juifs de Yeman qui se trouve à coté du royaume de Saba’a.

Enfin un autre site juif sous l’adresse http://iridis.com/Teimani , racontant l’histoire des juifs du Yeman : l’un des savants juifs les plus respectés en Yeman, Jacob Nathanael al Fayoumi, avait écrit une lettre y consultant le Rabin Moshe ben Maimoun, réputé sous le nom de Maimounides, ce dernier lui répondu par une épître intitulée Iggeret Themen( l’écrit de Theman), un écrit qui avait un impact énorme sur les juifs du Yeman.

Si nous sommes donc parvenus à prouver incontestablement à la lumière de ce qui précédait, que Theman est absolument le Yemen ; il convient donc de toute évidence de trancher que Paran est l’une des appellation de la Mecque, et que ce que l’on raconte à propos de Paran comme étant ici dans le texte de Habacuc, un désert entre Sinai et Palestine, n’est qu’une sorte d’idiotie !!! Y’avait –il un prophète sorti de cet endroit dont la gloire a remplit la terre, et dont le regard faisait trembler les nations ?!! ou bien, est ce que cet endroit a connu foncièrement la sorti d’un quelconque prophète ?!!

Nous sommes toujours en attente d’une explication de la part des gens des livres susceptible de nous identifier ce grandiose prophète qualifié de saint qui est venu de Paran, selon le texte !! Cependant, il est opportun de se demander ; est ce que les gens du livre avouent que le terme « Saint » désigne un prophète ? !!

En effet, comme est la tradition chez eux, depuis la plus haute antiquité, ils ont recours à une étrange ruse à fin d’écarter cette prophétie du prophète (PBSL) ; nous informant que le « Saint » ici, désigne Dieu lui-même !! Et qu’il n’est point lieu de l’octroyer à un prophète !!.Pour ce, nous allons substituer le terme de majesté par le mot « Saint ». La phrase serait donc (Dieu vient de Théman et Dieu vient de la montagne de Paran) !!!

S’avère t-il croyable ?! Ou bien raisonnable ?!!

Pourtant c’est le livre sacré qui va les démentir, car on y trouve l’utilisation abondante des termes propres à Dieu Glorifié Soit-Il, employés pour décrire au même temps ses prophètes. Comme par exemple dans le volume d’Essaie, verset 42 : 13 : (L’Eternel avance comme un héros, et excite son ardeur comme un homme de guerre).Aussi dans le volume d’Exode, verset : 7 :1 (L’Eternel dit à Moise : vois, je te fais Dieu pour Pharaon ; et Aron, sera ton prophète). Dans les Psaumes, verset 106 : 16 : (Ils se montrèrent, dans le camp jalous contre Moise, contre Aaron, le Saint de l’Eternel).

Ceci dit ; si Théman désigne un endroit au sud d’Idom, comme l’affirme le dictionnaire du livre sacré, que sa signification dans tous les dictionnaires arabes, étrangers ou hébraiques, est le sud et comme il n’y a point lieu de divergence entre 2 juifs que Théman est l’ancien nom de Yemen, quel rapport peut elle avoir bon sang avec Paran qui se trouverait entre Sinai et Palestine ?!!

De l’autre côté, que ceux qui prétendent que le Saint ici veut dire Dieu, que Théman n’est pas le Yemen et que Paran ne désigne q’un lien entre Sinai et Palestine, nous informent pourquoi Dieu vient –il de cette Paran spécialement, alors qu’elle n’a connu aucun message religieux, ni l’envoi d’un prophète de sa terre, pour y resplendir dorénavant et à fin qu’y sort également pour couvrir le ciel de son éclat, et remplir la terre de sa gloire, et s’arrête et de l’œil mesure la terre, il regarde et il fait trembler les nations et les Montagnes éternelles se brisent ?!!Cette Paran doit nécessairement être d’un grand intérêt !! et elle ne le saurait éventuellement pas que s’elle constitue le berceau de l’ultime révélation, la cité natal du seau des prophète et le centre du parfait appel !!

Qui est donc ce saint ou ce grandiose prophète qui est venu de Paran, dont la majesté a couvert les cieux et la gloire a remplit la terre ? Ce n’est en aucun cas Moise l’Interlocuteur ou bien Jésus le Christ, et aucun prophète parmi ceux des fils d’ISRAEL ; personne n’a osé prétendre que Paran a connu l’envoi d’un prophète des fils d’ISRAEL; peut être l’orientation du lieu de la révélation de la Serie au pays d’arabe, et de voir la prophétie quitter le foyer d’ISRAEL serait la cause de crainte de Habacuc, l’un des prophète des fils d’ISRAEL quand il a eu l’information:

"3:2
- Éternel, j'ai entendu ce que tu as annoncé, je suis saisi de crainte. Accomplis ton oeuvre dans le cours des années, ô Éternel! Dans le cours des années manifeste-la! Mais dans ta colère souviens-toi de tes compassions!

3:3
- Dieu vient de Théman, Le Saint vient de la montagne de Paran... Pause. Sa majesté couvre les cieux, Et sa gloire remplit la terre."


Qui peut être ce saint qui est venu de Paran, il s’arrête, et de l’œil mesure la terre qui s’est remplie de ses partisans. Il regarde et fait trembler les nations et les peuples et les serviteurs ont cédé devant son message, que l’Imam des prophètes et le sceau des messages, la vie du cœur, la joie de l’œil, le propriétaire du drapeau noué et du rang admirable MOHAMED (PBSL) le serviteur de Dieu et son messager…
De ton pareil n’a point œil vu

Et plus beau que toi, aucune femme n’a enfanté

Tu es naît saint de tout défaut

On dirait, que tu es conçu tel que tu désirais.
Image
Cette carte est transcrite d’un site du livre sacré et qui montre l’emplacement géographique d’Idom au sud de laquelle se situe Theman selon le dictionnaire du livre sacré. L’emplacement de la péninsule arabique par rapport à Idom est déterminé ici par un cercle, et comme vous pouvez le constater elle se situe directement au sud d’Idom, ce qui conforme que Theman se reporte à un endroit dans la péninsule arabique.
Auteur : enigma
Date : 16 févr.07, 08:16
Message : MOHAMED le messager de Dieu dans la Torah et l’évangile
Et annonciateur d’un messager à venir après moi


Dieu très haut dit dans son noble livre : 6. Et quand Jésus fils de Marie dit : "Ô Enfants d'Israël, je suis vraiment le Messager de Dieu [envoyé] à vous, confirmateur de ce qui, dans la Thora, est antérieur à moi, et annonciateur d'un Messager à venir après moi, dont le nom sera "Ahmad". Puis quand celui-ci vint à eux avec des preuves évidentes, ils dirent : "C'est là une magie manifeste"... ASSAF : 6

Le prophète MOHAMED (PBSL) est l’unique envoyé après Jésus (PSSL), or les chrétiens nient la venue d’un prophète après Jésus (PSSL), un reniement que nous allons démentir à travers les textes du livre sacré, prouvant formellement que Jésus (PSSL) a prédit cette venue.

Le verset 16 du paragraphe 7 au 13 de l’évangile de Jean structure fondamentalement cette annonciation sur la langue du Christ (PSSL) s’adressant à ses disciples peu avant son départ :

« 16:7 - Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai.
16:8 - Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement:
16:9 - en ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi;
16:10 - la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus;
16:11 - le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé.
16:12 - J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant.
16:13 - Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. »


Le terme consolateur comme il est précisé dans le dictionnaire du livre sacré veut dire : avocat, défenseur ou bien intercesseur.

Christ continue toujours à propos de ce consolateur, par : (16:12 - J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant.16:13- Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.)

Une déclaration claire du Christ (PSSL) que la législation n’est pas encore parachevée, du moment qu’il affirme à ses disciples, juste avant son départ, qu’il n’a pas tout dit par leur manque d’aptitude de porter les choses en ce moment, et que c’est à ce consolateur qu’incombe la tâche de parachever la législation (quand le consolateur sera venu, l’esprit de vérité, il vous conduira vers toute la vérité).La question donc logique à se poser est : qui est donc ce consolateur ou l’esprit de la vérité annoncé par Christ (PSSL).

D’abord Christ (PSSL) nous enseigne que le consolateur ou bien l’esprit de vérité ne viendra qu’après son départ (si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas pour vous).D’un autre côté, il atteste que ce consolateur est meilleur que lui, autrement il n’aurait pas dit à ses disciples (il vous est avantageux que je m’en aille).

Il en rajoute également à propos de ce consolateur (il vous annoncera les choses à venir), ce qu’effectivement s’applique scrupuleusement au prophète (PBSL), qui nous a instruits maintes choses invisibles se liant au bas monde et ce qui déroulera après sa mort, ou bien l’au –delà et ce qu’il comportera de résurrection, jugement, paradis et enfer…

Egalement Christ informe que ce consolateur (vous conduira dans toute la vérité).Là aussi c’est une indication qui s’applique fortement au prophète (PBSL) qui a conduit les gens vers l’entière vérité, les a fait connaître leur unique Dieu, détruit les illusions qui ont asservi les esprits d’adoration, des idoles et d’association au créateur , instruit l’être humain sur son existence et sa mission dans la vie, a montré la sainte relation entre la créature et son créateur, entre les gens les uns aux autres, a clarifié les sources de législation assignée par Dieu à ses serviteurs pour le bien être et la prospérité de l’humanité ainsi que sa rectitude à travers tous les temps et les lieux.

C’est ce qui dépeint fondamentalement ce verset coranique :

89.Et le jour où dans chaque communauté, Nous susciterons parmi eux-mêmes un témoin contre eux, Et Nous t'emmènerons [Muhammad] comme témoin contre ceux-ci. Et Nous avons fait descendre sur toi le Livre, comme un exposé explicite de toute chose, ainsi qu'un guide, une grâce et une bonne annonce aux Musulmans. ANNHEL 89.


Se référant toujours au même texte, on y trouve cette parole de Jésus (PSSL) (car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu) ce qui se conforme strictement avec la description du prophète (PBSL) dans les versets :

3.et il ne prononce rien sous l'effet de la passion;
4. ce n'est rien d'autre qu'une révélation inspirée. 3-4 – ANNAJEM.


Quel est donc ce consolateur dont Christ a prophétisé l’avènement ? Mieux encore, y’aurait il d’autres prophètes après Christ, en dehors du prophète (PBSL) ??.

Décidément et nécessairement, le consolateur ou l’esprit de vérité est une prédiction du prophète MOHAMED (PBSL), qui répond parfaitement à toutes les descriptions et s’y réalise ce sens de la supériorité, car c’est lui le sceau des prophètes, porteur de l’éternelle et générale législation.

Cependant, comment interprètent les chrétiens ce consolateur ou esprit de vérité ?

Loin d’être un humain, ils y voient un esprit, qui glisse dans les esprits des croyants à fin d’accroître leur croyance, et qui saurait selon eux : le Saint esprit – l’un des personnes de la sacré trinité chez eux.

Dans le cas échéant, pourquoi son avènement est inhérent à cette condition du départ du Christ ? !!

Et puis ; cet esprit serait-il plus avantageux chez eux que Christ pour qu’il leur dise ‘‘ il vous est avantageux que je m’en aille, car si je m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ?’’

De plus, est ce que cet esprit ne parle pas d’elle-même, mais dira ce qu’il entend ?!

Est-ce qu’il annonce les choses à venir ?!

Une autre contradiction à soulever, réside dans leur attribution de divinité à ce Saint esprit - selon leur prétention qui ne parle pas de lui-même, mais a besoin d’écouter ce qu’il dira !! Comment être Dieu celui qui ne peut parler de lui-même ?!!!

Alors que nous les musulmans, nous croyons que cette parole du Christ (J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant ; Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ) désigne plutôt qu’ils ne sont pas encore préparés à recevoir toute la vérité et porter la parfaite législation et que c’est le prophète qui le succédera qui sera chargé de cette mission quand le cerveau humain sera plus mûr, et l’humanité prête à recevoir les prescriptions de la législation universelle. Qu’ils nous informent donc, ceux pour qui ce consolateur serait le Saint esprit : quel rapport y aurait –il entre le Saint esprit qui rempli les cœurs du croyants, et les choses que Christ veut dire, mais il ne peut pas faute de leur incapacité à les porter en ce moment ?!!!

Ils disent que le Saint esprit est venu et a habité les esprits des disciples du Christ dix jours après son départ ; or est il raisonnable qu’un laps de temps aussi court que ces dix jours aurait été suffisant pour leur disponibilité à recevoir ce que Christ ne pouvait leur dire à cause de leur inaptitude à les porter ?!!

En outre, le Saint esprit qu’ils prétendent être le consolateur, était bel et bien présent avant le départ du Christ, l’aidant et le soutenant, pourquoi donc Christ dit-il si je ne m’en vais pas, il ne viendra pas ? ce qui exclut bien entendu qu’il s’agit d’un esprit, mais plutôt d’un humain sans aucun doute et dans ce cas là, il ne peut être autre que MOHAMED (PBSL), le seul et unique à avoir succédé au Christ !!

Si nous passons maintenant aux anciennes éditions, pour y voir comment le mot consolateur existant dans les nouvelles éditions est évoqué. C’est le mot ‘’parclet’’ qui se trouve à sa place ; un terme qu’aucun des prêtres ne nie être l’origine du mot consolateur, de même que sa signification dans le dictionnaire du livre sacré est pareille, pourquoi donc la divergence ?!!

A préciser que le mot parclet est dérivé des mots grecques : ‘’ periclutos’’ et ‘’paraclutos’’Le premier mot veut dire : celui que se loue, ou bien loué : MOHAMED, ou bien AHMED le deuxième désigne le consolateur comme dans le texte.

Les moines chrétiens insistent à imputer comme origine au terme ‘’parclet’’ le mot‘’ paraclutos’’ , alors que nos savants musulmans en voient l’origine dans le mot ‘’ periclutos’’ qui aurait été changé en ‘’paraclutos’’ pour écarter la prophétie du prophète (PBSL).

Loin de cette divergence entre paraclutos et periclutos, on se contente de ce que nous avons prouvé de la prédiction du Christ (PSSL) d’un messie après lui qui ne saurait aucunement que le messager de l’ISLAM (PBSL) (5).

Se reportant à ce que nous affirme le prophète sur lui-même (PBSL) : « je suis le sceau des prophètes », aussi (Aucun prophète ne viendra après moi) et ce que le coran confirme solennellement : (mais le messager de Dieu et le dernier des prophètes)Al ahzab :40 … , existe-t-il le moindre signe qui nous informe que Christ (PSSL) a annoncé qu’il achève la prophétie ?!

Cédons la place à l’évangile de Matthiew chapitre 7, verset de 15 à 20 :

« 7:15 - Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.

7:16 - Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons?
7:17 - Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits.
7:18 - Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits.
7:19 - Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu.
7:20 - C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »


Avec ce récit, très intéressant pour distinguer les vrais prophètes des faux, Christ (PSSL) a en effet stipulé la preuve irréfutable de la possibilité d’envoi de prophètes après lui ; les critères établis en témoignent largement. En outre, Christ, dans le cas où il serait le dernier des prophètes se serait contenté de dire : (Je suis le dernier des prophètes, ne suivez personne après moi).

Ceci dit, à l’épreuve des critères posés par Christ, j’invite tous les gens du livre à examiner le fruit que MOHAMED (PBSL) a donné.

Il a fait sortir des générations monothéistes qui adorent Dieu, Le glorifient, observent Ses prescriptions, croient en Ses livres et respectent tous Ses prophètes et les subliment. Qui

Ordonnent le convenables et interdisent le blâmable, qui observent et appliquent le licite et évitent l’illicite et qui s’éloignent de la turpitude ouvertement ou en cachette.

Voyez donc les musulmans, 1000 millions à être les moins à se livrer à l’adultère que Dieu a dénigré, MOHAMED ainsi que Christ ; les moins à s’adonner à l’alcool que Dieu a prohibé, MOHAMED ainsi que Christ, et les plus à suivre les percepts de Dieu, MOHAMED ainsi que Christ !! C’est une chose que seul un apostat désapprouve et qu’un rancunier trouve étrange.

Ce fut une position au temps de leur faiblesse et leur abaissement, qu’en est –il alors d’eux en ère de leur force et puissance ?!!

Ce fut le fruit …. L’avez –vous reconnu ?

Après l’avoir reconnu ………. Croyez vous en son fondateur ?!! et si vous croiriez, auriez vous obéit à Christ et l’auriez vous suit ?!!

Les villages occupés par Kedar que les habitants des rochers tressaillent d’allégresse !

Kedar est le lointain aïeul des tribus de la Mecque, l’un des fils d’ISMAEL (PSSL) comme l’indiquent les références historiques, ainsi que le livre sacré dans le volume de la genèse, verset : 25 : 13

« 25:13 - Voici les noms des fils d'Ismaël, par leurs noms, selon leurs générations: Nebajoth, premier-né d'Ismaël, Kédar, Adbeel, Mibsam ».


On lui attribue -Kedar fils d’ISMAEL- les arabes arabisés nommés aussi les arabes Adnanis faisant allusion à ‘Adnan’ qui est de la progéniture de Kedar fils d’ISMAEL (PSSL).Les villages occupés par Kedar sont les mêmes que ceux qu’ISMAEL (PSSL) a occupés, et se rapportent effectivement à la région de la Mecque que le prophète (PBSL) a occupée.

Il est évoqué dans l’ouvrage « QALEB JAZIRAT AL ARAB » « le cœur de la péninsule arabique » ; après avoir gouverné la Mecque sa vie durant, et la prise en charge de la sainte maison, ISMAEL (PSSL) a délégué son pouvoir à deux de ses fils : Nebajoth puis Kedar, ou peut être le contraire.

De même, l’ouvrage « ARRAHIQ AL MAKHTOUM » « Le nectar scellé » fait remonté la généalogie du prophète (PBSL) et les tribus de la Mecque à Kidar fils d’ISMAEL, en substance, il est mentionné : (Dieu a accordé à ISMAEL douze fils : Nabajoth ou bien Benajoth, Kidar, Adbeel, Mibsam, Mishmaa, Douma, Massq, Hadad, Tema, Jetur, Naphish, Kedmah, des quels se sont ramifiées douze tribus répandues dans tous les coins de la péninsule, voire à son extérieur, pour se voir disparaître dans les ténèbres des temps, excepté la descendance de Nabajoth et Kidar.

La civilisation des Nabataens , fils de Nabajoth c’est prospérée au nord du Hijaz, sur la base d’un gouvernement puissant et imprenable sauf face aux romains qui les ont anéantis. La progéniture de Kidar fils d’ISMAEL, par contre n’a pas cessé de se proliférer à la Mecque, pour donner Adnan et son fils Mood. Ce dernier dont le fils Nasar est l’ancêtre des quatre grandes tribus arabes : IYAD, ANMAR , RABIA et MODAR, ces deux dernières dont la descendance s’est largement proliférée ; la tribu de RABIAA s’est ramifiée en : ASSAD fils de RABIAA, ANZA, ABDELQAIS, deux fils de WAIL – BAKER et TAGHLIB-, HANIFA et bien d’autres.

Alors que les tribus de MODAR se sont ramifiées en deux grandes branches : QAIS fils de AILAN fils de MODAR et les ventres d’ILIAS fils de MODAR, ayant respectivement pour progéniture : fils de SALIM, fils de HOUAZAN, fils de GHATFAN ; et TaMIM fils de MORRA, HAZIL fils de MODRAKA, fils d’ASSAD fils de KHAZIMA et les fils de KINANA fils de KHAZIMA dont QORAICH la tribu des fils de FAHER fils de MALEK fils de NAZER fils de KINANA.

QORAICH s’est devisée en plusieurs tribus dont les plus connues sont les tribus de QOSSAY fils de KILAB, en l’occurrence ABDEDAR fils de QOSSAAY, ASSAD fils d’ABDEL OZZA fils de QOSSAY et ABDEMANAF fils de QOSSAY. Ce dernier qui a donné lieu à quatre sections : Abdechams, Nawfal, Al Motalib et Hachem, ce foyer duquel ALLAH a élu notre maître Mohamed (PBSL) fils d’Abdellah fils de Hachem.

Voici donc KIDAR fils d’ISMAEL dont la descendance a occupé et occupe toujours la Mecque. Cependant c’est quoi SALEI ?

En fait, Saleï est la montagne de Salaa qui se trouve dans la médina, se situant à peu prés de 500 m du mur ouest de la mosquée du prophète, d’une largeur de 300 à 800 m, et une hauteur de 80 m, elle est d’une grande importance historique esquissée par l’importance d’évènements déroulés sur ses pieds ou à proximité, notamment l’incursion de la fossé (AL KHANDAQ) qui a connu le rassemblement des polythéistes à la face ouest de la montagne, incapables de traverser la fossé qui les séparait des musulmans campés aux pieds de Salaa pris pour centre de commande où la tente du prophète (PBSL) était dressée.

Depuis l’ère prophétique, plusieurs tribus ont occupé la base de la montagne, le sommet contient toujours les ruines des casernes remontants à l’ère Othmani, et à l’époque contemporaine, elle est devenue une partie de la frontière de la zone centrale de la médina, à raison de l’extension des constructions à son enceinte (6).

Ceci dit, que nous enseigne le livre sacré sur les villages que Kidar a occupés, et sur Saleï ?C’est du volume d’ESSAIE que surgit la réponse claire dans le verset 42 du paragraphe 1 à 17 :

« 42:1 - Voici mon serviteur, que je soutiendrai, Mon élu, en qui mon âme prend plaisir. J'ai mis mon esprit sur lui; Il annoncera la justice aux nations.

42:2 - Il ne criera point, il n'élèvera point la voix, Et ne la fera point entendre dans les rues.
42:3 - Il ne brisera point le roseau cassé, Et il n'éteindra point la mèche qui brûle encore; Il annoncera la justice selon la vérité.
42:4 - Il ne se découragera point et ne se relâchera point, Jusqu'à ce qu'il ait établi la justice sur la terre, Et que les îles espèrent en sa loi.

42:5 - Ainsi parle Dieu, l'Éternel, Qui a créé les cieux et qui les a déployés, Qui a étendu la terre et ses productions, Qui a donné la respiration à ceux qui la peuplent, Et le souffle à ceux qui y marchent.

42:6 - Moi, l'Éternel, je t'ai appelé pour le salut, Et je te prendrai par la main, Je te garderai, et je t'établirai pour traiter alliance avec le peuple, Pour être la lumière des nations,

42:7 - Pour ouvrir les yeux des aveugles, Pour faire sortir de prison le captif, Et de leur cachot ceux qui habitent dans les ténèbres.
42:8 - Je suis l'Éternel, c'est là mon nom; Et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, Ni mon honneur aux idoles.
42:9 - Voici, les premières choses se sont accomplies, Et je vous en annonce de nouvelles; Avant qu'elles arrivent, je vous les prédis.
42:10 - Chantez à l'Éternel un cantique nouveau, Chantez ses louanges aux extrémités de la terre, Vous qui voguez sur la mer et vous qui la peuplez, Iles et habitants des îles!

42:11 - Que le désert et ses villes élèvent la voix! Que les villages occupés par Kédar élèvent la voix! Que les habitants des rochers tressaillent d'allégresse! Que du sommet des montagnes retentissent des cris de joie!
42:12 - Qu'on rende gloire à l'Éternel, Et que dans les îles on publie ses louanges!

42:13 - L'Éternel s'avance comme un héros, Il excite son ardeur comme un homme de guerre; Il élève la voix, il jette des cris, Il manifeste sa force contre ses ennemis.

42:14 - J'ai longtemps gardé le silence, je me suis tu, je me suis contenu; Je crierai comme une femme en travail, Je serai haletant et je soufflerai tout à la fois. »

(dans la version anglaise : gardé mon salut), et selon le dictionnaire du livre sacré dans la version hebraique, il s’y trouve (Chilalmim), sachant que les lettres du terme chilamim ou bien chalom sont identiquement les mêmes que ceux dont le mot Islam est dérivé).
« 42:15 - Je ravagerai montagnes et collines, Et j'en dessécherai toute la verdure; Je changerai les fleuves en terre ferme, Et je mettrai les étangs à sec.

42:16 - Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu'ils ne connaissent pas, Je les conduirai par des sentiers qu'ils ignorent; Je changerai devant eux les ténèbres en lumière, Et les endroits tortueux en plaine: Voilà ce que je ferai, et je ne les abandonnerai point.
42:17 - Ils reculeront, ils seront confus, Ceux qui se confient aux idoles taillées, Ceux qui disent aux idoles de fonte: Vous êtes nos dieux »

Quel est donc ce serviteur de Dieu et son élu que le texte mentionne ?

En effet l’éclat diffusé par ce récit intensifie largement son identification au prophète (PBSL) qui est le serviteur de Dieu et son élu, qui a annoncé la justice aux nations , que les viles ont espéré en sa loi, qui ne s’ est point découragé ni s’est relâché jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur la terre et a guidé les gens vers toute la vérité, car c’est lui le porteur de la législation intégrale et parfaite que Dieu a parachevé en son temps, et n’a retenu son âme qu’après l’avoir accomplie (il ne se découragea point et ne se relâchera point, jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur terre), et par analogie on trouve dans sourate AL MAIDA Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J'agrée l'Islam comme religion pour vous. Al maide :3

Le prophète est donc celui qui a annoncé la justice à toute les nations, et par suite, il est le porteur du message universel pour toute l’humanité, conformément à la parole divine dans le coran (je suis pour vous tous le messager de Dieu) aussi :.(Et Nous ne t'avons envoyé qu'en miséricorde pour l'univers)

Et c’est lui que Dieu a préservé des polythéistes jusqu’à ce qu’il ait transmis son message, et ait accompli fidèlement sa mission (Et je te prendrai par la main, je te garderai, et je t’établirai pour traiter alliance avec le peuple pour être la lumière des nations), pur ce la Dieu s’adresse à son prophète dans le coran, disant : (et Dieu te protégera des gens)

Effectivement, le prophète (PBSL), a œuvré pour sortir les gens des ténèbres des polythéisme et de l’adoration des idoles et des sculptures , à l’adoration de l’unique Dieu (- Je suis l'Éternel, c'est là mon nom; Et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, Ni mon honneur aux idoles)

Aussi, est il besoin de mentionner que ce texte précité, ne se conforme pas au Christ qui ne prétend point avoir annoncé toute la justice aux nations qui lui-même confirmait avant son départ (- J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant , - Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir) comme en témoignage l’évangile de JEAN.

De plus Christ (PSSL) nous informe qu’il n’a été envoyé que pour guider les fils d’ISRAEL, comme l’évoque l’évangile de MATTHIEU

15:24 - Il répondit: Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël.

Par ailleurs, l’expression (j’ai mis mon esprit sur lui) désigne particulièrement la victoire et le soutien, chose qui est généralisée pour tous les prophètes sans exception, et qu’elle n’est pas propre à Christ uniquement ; les exemples, c’est au livre sacré qu’on trouve : le volume du chronique 2

15:1- L'esprit de Dieu fut sur Azaria, fils d'Obed,

Pareillement dans le volume du nombre15 :29 ( Puisse tout le peuple de l'Éternel être composé de prophètes; ))


On ne devrait pas avoir besoin de rajouter également que ce n’est pas aux villages occupés par Kidar, en l’occurrence la Mecque, que l’appel du Christ est apparu !! ni le désert a élevé sa voix avec !!...

Comme il convient justement de noter que c’est chez les fils d’ISRAEL qu’il a été apparu, une nation porteuse de livre et non pas des idolâtres, tel l’étaient les mecquois ceux parmi lesquels fut envoyé le prophète (PBSL) … mieux encore, au temps de l’envoi du Christ (PSSL), les fils d’ISRAEL étaient radicalement délivrés de l’idolâtrie…

Et si l’on parte de l’hypothèse, selon laquelle, le texte se rapporte au Christ, cela ne fera que confirmer que Christ (PSSL) n’est qu’un serviteur de Dieu, non pas un fils de Dieu ou associé en divinité (voici mon serviteur que je soutiendrai) Cependant, la surprise qui nous a émus, réside dans la version anglaise, en fait le mot (nations) évoqué dans le texte censé être traduit en (nations) comme prévu, ne l’est pas ainsi, mais plutôt (gentiles), le dictionnaire du livre sacré nous enseigne que c’est un terme que les juifs utilisent pour qualifier les autres nations qu’eux qui se considèrent porteurs des messages religieux et le peuple élu de Dieu , le dictionnaire en rajoute que les juifs ont également recours à cette utilisation pour mépriser les autres nations qu’eux, vu leur idolâtrie…naturellement, les Chrétiens estimés également porteurs du livre, refusent cette répartition, et les musulmans confirment cette vérité que le terme s’utilisait pour décrire les nations autres que les gens du livre avant l’avènement de l’Islam, et c’est ce que ces versets du noble Coran instruisent :

20.S'ils te contredisent, dis leur : "Je me suis entièrement soumis à Dieu, moi et ceux qui m'ont suivi". Et dis à ceux à qui le Livre a été donné, ainsi qu'aux illettrés : "Avez-vous embrassé l'Islam ?" S'ils embrassent l'Islam, ils seront bien guidés. Mais, s'ils tournent le dos... Ton devoir n'est que la transmission (du message). Dieu, sur [Ses] serviteurs est Clairvoyant. AL IMRAN 20

75.Et parmi les gens du Livre, il y en a qui, si tu lui confies un qintar, te le rend. Mais il y en a aussi qui, si tu lui confies un dinar, ne te le rendra que si tu l'y contrains sans relâche. Tout cela parce qu'ils disent : "Ces (arabes) qui n'ont pas de livre n'ont aucun chemin pour nous contraindre." Ils profèrent des mensonges contre Dieu alors qu'ils savent. AL IMRAN 75

157. Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu'ils trouvent écrit (mentionné) chez eux dans la Thora et l'Evangile. Il leur ordonne le convenable, leur défend le blâmable, leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises, et leur òte le fardeau et les jougs qui étaient sur eux. Ceux qui croiront en lui, le soutiendront, lui porteront secours et suivront la lumière descendue avec lui; ceux-là seront les gagnants.
158. Dis : "Ô hommes ! Je suis pour vous tous le Messager de Dieu, à Qui appartient la royauté des cieux et de la terre. Pas de divinité à part Lui. Il donne la vie et Il donne la mort. Croyez donc en Dieu, en Son messager, le Prophète illettré qui croit en Dieu et en Ses paroles. Et suivez-le afin que vous soyez bien guidés". AL AARAF : 157/158.


Ces descriptions et qualités précitées, sont presque les mêmes que celles mentionnées dans le texte que AL IMAM AL BOKHARI, relate dans son « SAHIR » (l’authentique), selon Ataa bnou yasser qui disait qu’il a rencontré Amer bnou al aasse et lui a demandé comment le prophète (PBSL) est décrit dans le Torah , il lui a répondit que sa description dans le Torah comporte certaines de celles du Coran :

O Prophète! Nous t'avons envoyé en qualité d'avertisseur et d'annonciateur. Tu es la protection du peuple "illettré". Tu es mon serviteur et mon messager. Je t'ai appelé: le résigné à ma volonté. Tu n'es ni brutal, ni inhumain, ni querelleur dans les souks. Tu ne rends pas le mal pour le mal, mais tu pardonnes et tu excuses. Tu ne mourras pas avant de corriger des croyances saugrenues, d'ouvrir des yeux aveugles, des oreilles sourdes et des cœurs endurcis.

Quelles sont donc les nouvelles louanges aux extrémités de la terre ?

C’est une déclaration du nouveau message religieux, et le terme extrémité désigne l’extrême orient, car l’extrémité de Jérusalem est la péninsule arabique comme Jérusalem est l’extrémité de la péninsule arabique. Aussi Dieu dit dans son noble livre :

(. Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Muhammad], de la Mosquée Al-Haram à la Mosquée Al-Aqsa dont Nous avons béni l'alentours, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. AL ISRA’A 1


Reste à savoir quel est ce désert et ses villes, les villages occupés par Kidar ainsi que les habitants de Saleï ?

Le désert, c’est bien entendu le Sahara, les villages occupés par Kidar sont la Mecque, et les habitants de Saleï ne sont pas d’autres que ceux de la montagne de Salaï à la médina (que les habitants des rochers tressaillent d’allégresse ! que du sommet des montagnes).

Aussi, qui sont ces aveugles qui marchaient sur un chemin qu’ils ne connaissaient pas, et Dieu était avec eux et ne les a point bondonnés ?

Ce sont les croyants en la nouvelle religion, ceux qui ont suivi le nouveau message, qui grâce à la lumière de l’Islam ont observé après être aveugles le temps de l’ignorance où ils se sont déviés du monothéisme, et y ont renoncé, ont reculé et adoré les idoles taillées et ont dit aux idole de faute : vous êtes nos dieux…

Puis, il est à clarifier, comment le désert élève la voix, et publie ses louages dans les îles ?

Cela ne saurait se faire que par l’élévation de AL AZAN (l’appel à la prière) se concrétisant par cet appel (Dieu est grand, Dieu est grand) que tous les habitants du Sahara et ses alentours entendent…

Et pour ce qui est de la parole : l’Eternel s’avance comme un héros, il existe son ardeur comme un homme de guerre ; que désigne-t-elle ?

Ce sont les dizaines de guerres menées pour faire sortir les gens de l’incrédulité à l’Islam, et ce qui renforce d’avantage cet argumentation, c’est que le porteur du message, a présidé lui-même (PBSL) vingt sept incursions en l’espace de sept années seulement, dans le but de propager le monothéisme et instaurer la justice sur la terre.

En fin, que serait ce chilamim que Dieu a gardé longtemps ?

C’est la religion du monothéisme -l’Islam- que Dieu recommanda à tous ses prophètes qu’il envoya pour l’établir à l’humanité, mais les gens s’y sont déviés et ont associé à Dieu des faux dieux, d’où la nécessité d’une renaissance spirituelle par un nouveau rappel de cet religion et sa promulgation après l’égarement des gens, et après sa longue rupture de la terre !! et calquer le terme sur « Islam » semble être le plus judicieux et le plus signifiant pour mieux appréhender le texte, et respecter l’enchaînement du récit, car Dieu dit : j’ai gardé l’Islam longtemps, et de la terre, le monothéisme a disparu, pour cela, je mènerai des guerres, je ravagerai montagnes et collines pour sa réapparition.

Je resterai ouvert à toutes les réponses à ses questions en dehors de celles sus évoquées qui seraient capables de présenter un autre prophète que Mohamed (PBSL), qui aurait annoncé la justice aux nations, que les îles espéraient en sa loi, que Dieu préserverait des gens jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur la terre, qui aurait mis fin à l’idolâtrie, que Dieu l’aurait envoyé lumière aux « gentiles » que du Sahara que son appel serait propulsé des villages occupés par Kidar, la Mecque en l’occurrence, dont le désert élèvent la voix et les habitants de saleî à la médina retentissent des cris de joie, après être les esclaves des idoles et des sculptures, et qui en fin est connu par ses nombreuses guerres et incursions !!!!!! (7)

L’exode de la Mecque vers la Médina

Mohamed(PBSL) a reçu les révélations dans le pays des arabes, et convoquait sa tribu pour adorer le seul Dieu unique, certains convaincus par son appel, l’ont suivi et ont embrassé sa religion, alors que nombreux ceux qui l’ont refusé, parmi les robustes de l’incrédulité de Qoraich et des tribus de la Mecque (qui sont les fils de Kidar comme sus indiqué). Le prophète (PBSL) et ses nobles compagnons ont dès lors subis tout genre de persécutions perpétrées des polythéistes , ce qui les a forcés à fuir d’un endroit à l’autre pour protéger cet appel afin qu’il ne crève pas dans son berceau.

Secrètement, le prophète (PBSL) immigra, fuyant devant les épées des polythéistes qui faillaient l’atteindre et devant leurs lances sur le point de le tuer, et ont également immigré avec lui ses compagnons qui ont enduré de pénibles persécutions de la part des polythéistes sans pour autant que cela puisse ébranler leur foi en cette religion de vérité et de justice, ou qu’ils renoncent à l’adoration de seul vrai Dieu unique.

Une fois à la médina, le prophète (PBSL) et ses compagnons entamèrent la consolidation des piliers d’un état de l’Islam ; un an après, se déroula la 1ère grande bataille dans l’islam, à savoir l’incursion de Bader, qui a infligé une grande défaite aux polythéistes ennemis de Dieu en dépit de leur grand nombre et leurs énormes munitions contre la modicité du nombre et des munitions de l’armée musulmane. Un combat qui se déclarait un point de transition annonçant la force redoutable de l’islam et la grandeur de son état d’une part, et de l’autre, la chute de l’État d’incrédulité et l’écoulement de leur force enregistrant le massacre d’un grand nombre des polythéistes de la Mecque, les fils de Kidar, et le déclin de leur gloire et leur honneur.

Il convient à présent de voir si le livre sacré a prophétisé la descente de révélation sur la terre des arabes, l’exode du prophète et ses compagnons à cause des persécutions exercées par les polythéistes, et ce qui ont dû subir les fils de Kidar parmi les polythéistes, de mépris et d’humiliation ?

Ce sont les verset du volume d’Essaie du 21 : 13 au 21 : 17, qui nous en donnent toute l’instruction désirée :

21:13 - Oracle sur l'Arabie. Vous passerez la nuit dans les broussailles de l'Arabie, Caravanes de Dedan! (Dedan est l’un des descendants d’Ibrahim (PSSL) de sa femme KETURA, comme cité dans le volume de la genèse 25 : 1 à25 : 3 – (Abraham prit encore une femme, nommée Ketura, Elle lui enfanta Zimran, Jokschan, Medan, Madian, Jischbak et Schuach, Jokschan engendra Séba et Dedan. Les fils de Dedan furent les Aschurim, les Letuschim et les Leummim.) , et l’encyclopédie juive dit que Dedan se révèle être à travers les textes du livre sacré, tantôt situé au nord de péninsule arabique, tantôt au Sud).
21:14 - Portez de l'eau à ceux qui ont soif; Les habitants du pays de Théma Portent du pain aux fugitifs.
21:15 - Car ils fuient devant les épées, Devant l'épée nue, devant l'arc tendu, Devant un combat acharné.
21:16 - Car ainsi m'a parlé le Seigneur: Encore une année, comme les années d'un mercenaire, Et c'en est fait de toute la gloire de Kédar.

21:17 - Il ne restera qu'un petit nombre des vaillants archers, fils de Kédar, Car l'Éternel, le Dieu d'Israël, l'a déclaré. »


Indubitablement, les versets ne pourront se rapporter qu’au prophète (PBSL) et ses nobles compagnons et ce qu’ils ont subis. Car selon la logique la plus élémentaire, la réponse à ces questions devra largement suffire à l’œuvre. Est-ce que le pays d’arabe a connu d’autre révélation que la descente du Coran ?Y’aurait-il autre, prophète que Mohamed (PBSL) qui a immigré de la Mecque vers la médina et que les gens de Thema ont reçu ?!

A noter que Thema est une terre située dans le Hijaz elle existe toujours et porte le nom d’une préfecture de l’Arabie saoudite, et qui fut la 1ère station des juifs lors de leur arrivée à la péninsule Arabique avant que la majorité d’entre eux ne transite à la Médina, d’où l’origine des juifs de la Médina ressort des habitants de Thema à qui s’adresse le texte.

Les ouvrages de la biographe du prophète (PBSL), relatent qu’après la chute des juifs de Khaybar, ceux restant à Thema ont proposé au prophète (PBSL) la réconciliation, et se sont rendu de leur plein gré (8)

Je reprends les mêmes questions :

. Est-ce que le pays d’arabe a connu d’autre révélation que la descente du Coran ?

. Est ce qu’un porteur des révélations avait immigré avec ses compagnons échappant devant les épées et les lances dans le pays des arabes autre que le prophète (PBSL).

Existe-t-il autre Thema dans le pays d’arabe ou ailleurs que celle existante jusqu’à nos jours dans le royaume de l’Arabie saoudite ? !

Y’avait-il un autre prophète qui aurait infligé une défaite aux fils de Kidar qui sont les gens de la Mecque, autre que le prophète (PBSL) ?!!

Il s’agit là d’une prophétie qui constitue une preuve brillant, une argumentation irréfutable , et un sabre tranchant sur le nuque de tous ceux parmi les gens du livre qui osent démentir Mohamed (PBSL) … ou plutôt c’est un sabre tranchant sur les nuques des reniants des religions, les adorateurs du naturalisme et les propagateurs de mécréances et de l’athéisme, car Mohamed fils d’Abdellah qui a reçu les révélations divines dans le pays des arabes au VI siècle est transcrit dans le volume d’Essaie – l’un des prophètes des fils d’Israel,- ayant vécu dans la 2ème moitié du VIII siècle avant J.C . De qui donc a procédé cette prophétie jusqu’à Essaie, si ce n’est du vrai Dieu seul et unique ?! et qui donc a-t-il prophétisé, si ce n’est notre noble prophète (PBSL) ?
Auteur : enigma
Date : 16 févr.07, 08:18
Message : MOHAMED le messager de Dieu dans la Torah et l’évangile
Les ouvrages du patrimoine ….. Et les annonciations.

Ce qui précédait constituait une mise en lumière de certains textes tirés du livre sacré qui parlait du prophète (PBSL) et de l’islam en tant que dernier des messages et qui enveloppe les révélations divines ; des textes que j’ai dû trier parmi des dizaines qui figurent toujours dans le livre sacré sains de tout changement ou falsification, nombreux sont ces textes qui s’articule autour de la venue du prophète (PBSL), mais que j’ai évité d’adopter dans cet œuvre car certains les porteraient sur d’autres messagers que le prophète (PBSL), bien qu’il s’y applique parfaitement. A titre d’exemple, on trouve dans les Psaumes du verset 45 : 2 à 45 : 7
45:2
- Tu es le plus beau des fils de l'homme, La grâce est répandue sur tes lèvres: C'est pourquoi Dieu t'a béni pour toujours.
45:3
- Vaillant guerrier, ceins ton épée, -Ta parure et ta gloire,
45:4
- Oui, ta gloire! -Sois vainqueur, monte sur ton char, Défends la vérité, la douceur et la justice, Et que ta droite se signale par de merveilleux exploits!
45:5
- Tes flèches sont aiguës; Des peuples tomberont sous toi; Elles perceront le coeur des ennemis du roi.
45:6
- Ton trône, ô Dieu, est à toujours; Le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité.
45:7
- Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté: C'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a oint D'une huile de joie, par privilège sur tes collègues.

Ce sont des mots qui s’identifient au prophète (PBSL), car il est le plus beau parmi les fils de l’homme, c’est lui que Dieu a béni pour toujours, également c’est lui qui a ceint son épée et a combattu les polythéistes ennemis de Dieu, sous son messages les peuples ont tombé tel les perces et les romains et bien d’autres, et c’est lui que Dieu a privilégié sur ses collègues des prophètes car il est le sceau des prophètes et le meilleur des messagers, et à titre de clarification, l’expression « Dieu t’a oint » n’implique pas uniquement Jésus (PSSL), mais le dépasse pour contenir tous les prophètes, les vertueux, les croyants sont également touchés par cette description dans le livre sacré(Ne touchez pas à mes oints, et ne faites pas de mal à mes prophètes) psaumes 105 : 15 (Il accorde de grandes délivrances à son roi, Et il fait miséricorde à son oint, A David, et à sa postérité, pour toujoursPsaumes 18 : 50) et (Ainsi parle l'Éternel à son oint, à CyrusEssaie 45 : 1)

Malheureusement, les chrétiens attribuent le texte sus cité au Christ (PSSL), bien que tout le monde sait que Christ n’a jamais ceint d’épée ni eu d’aigues fléchés et n’a pas monté de char pour défendre la vérité et la justice, car son appel avait plutôt un aspect pacifique et purement spirituel, néanmoins le prophète (PBSL) répond largement à ces attribues. En outre la qualité de vaillant guerrier ne s’applique pas ne serait-ce que légèrement au Christ (PSSL) mais puise par contre son appartenance et son identification chez le prophète (PBSL), lui qui a mené des dizaines de guerre en vue de rendre gloire à la religion et propager la justice et la vérité sur la terre.

Cependant, quelle interprétation donnent les chrétiens à l’épée et le lance pour coller la prophétie à Christ ?Ils ont interprété la prophétie métaphoriquement rendant ainsi le concret moral !!, une procédure qui serait convaincante si le texte aurait été par exemple : ceins l’épée de la vérité !! Ou bien lance les flèches de la croyance !!, seulement le texte s’avère être bien explicité et formel quant à l’épée à ceindre et cette description de veillant guerrier, et les flèches aigues ; ce qui rend cet interprétation une sorte de ineptie et de la honteuse escroquerie.

Il existe maints récits similaires de par leur contenu au texte précité ; que j’ai préféré ne pas mentionner par manque de citation de nom et de lieux afférents au message religieux du prophète (PBSL) comme c’est le cas dans les textes précédents tranchant irrévocablement dans la question.

Conjointement aux textes abordés préalablement, le chapitre en cours se livrera à signaler certaines annonciations parlant du prophète (PBSL), que les ancêtres des savants musulmans ont évoquées dans leurs livres, néanmoins les versions du livre sacré en manquent quoique disposant de certains textes similaires sans s’y appliquer textuellement. Des annonciations que j’ai aimées mentionné, car elles proviennent de sources fiables de ces savants musulmans dignes de confiance, en dessus de tout reproche ou de trahison scientifique.
La réponse correcte (Al Jawab Assahih)

IBN TAYMIYA (que Dieu l’ait dans sa sainte miséricorde) dit dans son livre « Al Jawab Assahih « : ils ont dit : et Essaie, le prophète (PSSL), disait annonçant à la Mecque que Dieu a honorée une prophétie, porte tes yeux alentour. Tu tressailles alors et tu te réjouira de voir les richesses de la mer s’amènent à toi, et les armées des nations vont en pèlerinage vers toi, jusqu’à ce que tu sois couverte par la foule des chameaux abondants quitte à voir leur sol insuffisant pour contenir les foules qui se dégouttent vers toi, les béliers de Madian se conduisent vers toi, les gens de Sabaa viendront à toi, les troupeaux de Paran marcheront vers toi, et les hommes de Maarab seront à ton service , ce sont les fils de Maarab fils d’Ismael. Ils ont dit que Macca a accaparé tous ces attribues, les trésors de AL BAHREIN qu’elle s’est vue recevoir, les armées des nations qu’elle a accueilli en pèlerinage, les troupeaux de Paran s’y sont conduits, les présents et les holocaustes - Paran est le vaste désert où se trouve la Mecque – et malgré son vaste désert devant l’abondance des foules des chameaux qui se dégouttaient vers elle portant les gens et les provisions, son sol devient étroit; également les gens de Sabaa qui sont ceux de Yemen y sont venus.

Ils ont dit, et Essaie disait, faisant allusion à la Mecque que Dieu a honorée- marche et secoue toi stérile qui n’a jamais enfanté, fais de la glorification ton langage et sois heureuse car si tu n’a jamais été enceinte, ton peuple sera plus nombreux que mon peuple. Il désigne par son peuple celui de Jérusalem, et la stérile désigne la Mecque que Dieu a honorée, car elle n’a point engendré de prophètes avant notre noble prophète (PBSL) à l’opposé de Jérusalem le foyer des prophètes et l’origine de la révélation qui serait sort d’irrationnel et d’irraisonnable de traiter de stérile.

Ce texte précité a toujours un semblable dans le volume d’Essaie, verset 54 : 1-2-3
54:1
- Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantes plus! Fais éclater ton allégresse et ta joie, toi qui n'as plus de douleurs! Car les fils de la délaissée seront plus nombreux Que les fils de celle qui est mariée, dit l'Éternel.
54:2
- Élargis l'espace de ta tente; Qu'on déploie les couvertures de ta demeure: Ne retiens pas! Allonge tes cordages, Et affermis tes pieux!
54:3
- Car tu te répandras à droite et à gauche; Ta postérité envahira des nations, Et peuplera des villes désertes.La délaisse ici se résout à Hagar, et celle qui est mariée est Sarah qui a poussé IBRAHIM (PSSL) à exiler Hagar et son fils ISMAEL, sous l’emprise de la jalousie avant qu’elle n’ait enfanté ISAC, il les a amenés à AL HIJAZ, il leur a choisi pour habitat une vallée sans agriculture près de la chambre sacrée de Dieu (9) ………………………………..

Les gens du livre ont inlassablement tenté à tort et à travers de calquer cette prophétie à Jérusalem, lui attribuant une signification spirituelle et une autre concrète, seulement ils étaient dans l’extrême incapacité de nous expliciter comment Dieu aurait-il utilisé le terme ‘stérile qui n’a pas enfanté ni a eu de douleurs’ pour désigner Jérusalem qui a enfanté des prophètes et des prophètes !!Le 1er texte ne manque non plus de textes similaires figurant toujours dans le volume d’Essaie, en l’occurrence, le verset 59 jusqu’au 63 ; et malgré l’interpolation dévoilée de certaines termes dans le texte, il n’en demeure pas moins qu’il conserve certaines attribues et qualifications qui ne s’appliquent nécessairement qu’à la Mecque.

Le texte se penche au début sur la description de l’injustice et la violence qui ont envahi la terre, les ruines qui se sont étendus dans tous ses coins, le mal et la corruption qui régnaient ; les gens et les fils d’ISRAEL qui ont généré le courroux de Dieu par leurs inclinaison de la vérité, se sont confiés au faux et au pêché et ont inventé des mensonges contre Dieu….D’ou la nécessité de l’apparition d’un autre soleil et l’éclosion d’un nouvel aube pour annoncer la vérité sur terre…. L’étrange, c’est qu’au plein milieu de cet atmosphère du courroux et de colère divine contre le peuple Israélien et ce que sont devenues les autres nations, et sans la moindre prélude on se trouve mise en présence d’une étrange interpolation le moins qu’on puisse dire contradictoire, qui sert à prétendre que Dieu est satisfait d’eux et de leur descendance jusqu’à la fin du temps… Dès lors, le texte commence à parler de la terre dont la lumière arrivera et la gloire de Dieu s’élève sur elle tandis que les ténèbres couvre le reste de la terre ; … alors que le texte poursuit à parler abondamment et incontestablement de la Mecque, figure brusquement et encore une fois sans prélude, une étrange introduction du terme fille de Sion ou Jérusalem !! Ceci au moment où le texte se livre à parler franchement et clairement de la nouvelle terre qui serait la forteresse de la foi et de la prospérité sur la terre après sa dévastation et la prédominance de la violence, l’injustice, la corruption et l’éloignement du soutien de Dieu ; comme il parle aussi du peuple qui va hériter la terre, et du prophète de la fin du temps que Dieu envoiera pour réparer et purifier la terre de la corruption, faire sortir les gens des ténèbres à la lumière, aussi porteur de bonnes nouvelles aux pauvres, et par le biais duquel Dieu se vengera de ses ennemies pour exprimer son courroux et colère contre ces nations qui se sont inclinés du sentier de la vérité pour s’acheminer vers le faux et se noyer dans les pêchés …
59:1
- Non, la main de l'Éternel n'est pas trop courte pour sauver, Ni son oreille trop dure pour entendre.
59:2
- Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation Entre vous et votre Dieu; Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face Et l'empêchent de vous écouter.
59:3
- Car vos mains sont souillées de sang, Et vos doigts de crimes; Vos lèvres profèrent le mensonge, Votre langue fait entendre l'iniquité.
59:4
- Nul ne se plaint avec justice, Nul ne plaide avec droiture; Ils s'appuient sur des choses vaines et disent des faussetés, Ils conç oivent le mal et enfantent le crime.
59:5
- Il couvent des oeufs de basilic, Et ils tissent des toiles d'araignée. Celui qui mange de leurs oeufs meurt; Et, si l'on en brise un, il sort une vipère.
59:6
- Leurs toiles ne servent point à faire un vêtement, Et ils ne peuvent se couvrir de leur ouvrage; Leurs oeuvres sont des oeuvres d'iniquité, Et les actes de violence sont dans leurs mains.
59:7
- Leurs pieds courent au mal, Et ils ont hâte de répandre le sang innocent; Leurs pensées sont des pensées d'iniquité, Le ravage et la ruine sont sur leur route.
59:8
- Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, Et il n'y a point de justice dans leurs voies; Ils prennent des sentiers détournés: Quiconque y marche ne connaît point la paix. –

59:9
- C'est pourquoi l'arrêt de délivrance est loin de nous, Et le salut ne nous atteint pas; Nous attendons la lumière, et voici les ténèbres, La clarté, et nous marchons dans l'obscurité.

59:10
- Nous tâtonnons comme des aveugles le long d'un mur, Nous tâtonnons comme ceux qui n'ont point d'yeux; Nous chancelons à midi comme de nuit, Au milieu de l'abondance nous ressemblons à des morts.
59:11
- Nous grondons tous comme des ours, Nous gémissons comme des colombes; Nous attendons la délivrance, et elle n'est pas là, Le salut, et il est loin de nous.

59:12
- Car nos transgressions sont nombreuses devant toi, Et nos péchés témoignent contre nous; Nos transgressions sont avec nous, Et nous connaissons nos crimes.
59:13
- Nous avons été coupables et infidèles envers l'Éternel, Nous avons abandonné notre Dieu; Nous avons proféré la violence et la révolte, Conç u et médité dans le coeur des paroles de mensonge;
59:14
- Et la délivrance s'est retirée, Et le salut se tient éloigné; Car la vérité trébuche sur la place publique, Et la droiture ne peut approcher.
59:15
- La vérité a disparu, Et celui qui s'éloigne du mal est dépouillé. -L'Éternel voit, d'un regard indigné, Qu'il n'y a plus de droiture.
59:16
- Il voit qu'il n'y a pas un homme, Il s'étonne de ce que personne n'intercède; Alors son bras lui vient en aide, Et sa justice lui sert d'appui.
59:17
- Il se revêt de la justice comme d'une cuirasse, Et il met sur sa tête le casque du salut; Il prend la vengeance pour vêtement, Et il se couvre de la jalousie comme d'un manteau.

59:18
- Il rendra à chacun selon ses oeuvres, La fureur à ses adversaires, La pareille à ses ennemis; Il rendra la pareille aux îles.

59:19
- On craindra le nom de l'Éternel depuis l'occident, Et sa gloire depuis le soleil levant; Quand l'ennemi viendra comme un fleuve, L'esprit de l'Éternel le mettra en fuite.

59:20
- Un rédempteur viendra pour Sion, Pour ceux de Jacob qui se convertiront de leurs péchés, Dit l'Éternel.

59:21
- Voici mon alliance avec eux, dit l'Éternel: Mon esprit, qui repose sur toi, Et mes paroles, que j'ai mises dans ta bouche, Ne se retireront point de ta bouche, ni de la bouche de tes enfants, Ni de la bouche des enfants de tes enfants, Dit l'Éternel, dès maintenant et à jamais.

60:1
- Lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive, Et la gloire de l'Éternel se lève sur toi.
60:2
- Voici, les ténèbres couvrent la terre, Et l'obscurité les peuples; Mais sur toi l'Éternel se lève, Sur toi sa gloire apparaît.

60:3
- Des nations marchent à ta lumière, Et des rois à la clarté de tes rayons.
60:4
- Porte tes yeux alentour, et regarde: Tous ils s'assemblent, ils viennent vers toi; Tes fils arrivent de loin, Et tes filles sont portées sur les bras.
60:5
- Tu tressailliras alors et tu te réjouiras, Et ton coeur bondira et se dilatera, Quand les richesses de la mer se tourneront vers toi, Quand les trésors des nations viendront à toi.

60:6
- Tu seras couverte d'une foule de chameaux, De dromadaires de Madian et d'Épha; Ils viendront tous de Séba; Ils porteront de l'or et de l'encens, Et publieront les louanges de l'Éternel.

60:7
- Les troupeaux de Kédar se réuniront tous chez toi; Les béliers de Nebajoth seront à ton service; Ils monteront sur mon autel et me seront agréables, Et je glorifierai la maison de ma gloire.
60:8
- Qui sont ceux-là qui volent comme des nuées, Comme des colombes vers leur colombier?

60:9
- Car les îles espèrent en moi, Et les navires de Tarsis sont en tête, Pour ramener de loin tes enfants, Avec leur argent et leur or, A cause du nom de l'Éternel, ton Dieu, Du Saint d'Israël qui te glorifie.
60:10
- Les fils de l'étranger rebâtiront tes murs, Et leurs rois seront tes serviteurs; Car je t'ai frappée dans ma colère, Mais dans ma miséricorde j'ai pitié de toi.

60:11
- Tes portes seront toujours ouvertes, Elles ne seront fermées ni jour ni nuit, Afin de laisser entrer chez toi les trésors des nations, Et leurs rois avec leur suite.

60:12
- Car la nation et le royaume qui ne te serviront pas périront, Ces nations-là seront exterminées.

60:13
- La gloire du Liban viendra chez toi, Le cyprès, l'orme et le buis, tous ensemble, Pour orner le lieu de mon sanctuaire, Et je glorifierai la place où reposent mes pieds.

60:14
- Les fils de tes oppresseurs viendront s'humilier devant toi, Et tous ceux qui te méprisaient se prosterneront à tes pieds; Ils t'appelleront ville de l'Éternel, Sion du Saint d'Israël.

60:15
- Au lieu que tu étais délaissée et haïe, Et que personne ne te parcourait, Je ferai de toi un ornement pour toujours, Un sujet de joie de génération en génération.

60:16
- Tu suceras le lait des nations, Tu suceras la mamelle des rois; Et tu sauras que je suis l'Éternel, ton sauveur, Ton rédempteur, le puissant de Jacob.
60:17
- Au lieu de l'airain je ferai venir de l'or, Au lieu du fer je ferai venir de l'argent, Au lieu du bois, de l'airain, Et au lieu des pierres, du fer; Je ferai régner sur toi la paix, Et dominer la justice.
60:18
- On n'entendra plus parler de violence dans ton pays, Ni de ravage et de ruine dans ton territoire; Tu donneras à tes murs le nom de salut, Et à tes portes celui de gloire.

60:19
- Ce ne sera plus le soleil qui te servira de lumière pendant le jour, Ni la lune qui t'éclairera de sa lueur; Mais l'Éternel sera ta lumière à toujours, Ton Dieu sera ta gloire.

60:20
- Ton soleil ne se couchera plus, Et ta lune ne s'obscurcira plus; Car l'Éternel sera ta lumière à toujours, Et les jours de ton deuil seront passés.
60:21
- Il n'y aura plus que des justes parmi ton peuple, Ils posséderont à toujours le pays; C'est le rejeton que j'ai planté, l'oeuvre de mes mains, Pour servir à ma gloire.

60:22
- Le plus petit deviendra un millier, Et le moindre une nation puissante. Moi, l'Éternel, je hâterai ces choses en leur temps.

61:1
- L'esprit du Seigneur, l'Éternel, est sur moi, Car l'Éternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance;

61:2
- Pour publier une année de grâce de l'Éternel, Et un jour de vengeance de notre Dieu; Pour consoler tous les affligés;
61:3
- Pour accorder aux affligés de Sion, Pour leur donner un diadème au lieu de la cendre, Une huile de joie au lieu du deuil, Un vêtement de louange au lieu d'un esprit abattu, Afin qu'on les appelle des térébinthes de la justice, Une plantation de l'Éternel, pour servir à sa gloire.
61:4
- Ils rebâtiront sur d'anciennes ruines, Ils relèveront d'antiques décombres, Ils renouvelleront des villes ravagées, Dévastées depuis longtemps.
61:5
- Des étrangers seront là et feront paître vos troupeaux, Des fils de l'étranger seront vos laboureurs et vos vignerons.

61:6
- Mais vous, on vous appellera sacrificateurs de l'Éternel, On vous nommera serviteurs de notre Dieu; Vous mangerez les richesses des nations, Et vous vous glorifierez de leur gloire.

61:7
- Au lieu de votre opprobre, vous aurez une portion double; Au lieu de l'ignominie, ils seront joyeux de leur part; Ils posséderont ainsi le double dans leur pays, Et leur joie sera éternelle.

61:8
- Car moi, l'Éternel, j'aime la justice, Je hais la rapine avec l'iniquité; Je leur donnerai fidèlement leur récompense, Et je traiterai avec eux une alliance éternelle.

61:9
- Leur race sera connue parmi les nations, Et leur postérité parmi les peuples; Tous ceux qui les verront reconnaîtront Qu'ils sont une race bénie de l'Éternel.

61:10
- Je me réjouirai en l'Éternel, Mon âme sera ravie d'allégresse en mon Dieu; Car il m'a revêtu des vêtements du salut, Il m'a couvert du manteau de la délivrance, Comme le fiancé s'orne d'un diadème, Comme la fiancée se pare de ses joyaux.

61:11
- Car, comme la terre fait éclore son germe, Et comme un jardin fait pousser ses semences, Ainsi le Seigneur, l'Éternel, fera germer le salut et la louange, En présence de toutes les nations.

62:1
- Pour l'amour de Sion je ne me tairai point, Pour l'amour de Jérusalem je ne prendrai point de repos, Jusqu'à ce que son salut paraisse, comme l'aurore, Et sa délivrance, comme un flambeau qui s'allume.
62:2
- Alors les nations verront ton salut, Et tous les rois ta gloire; Et l'on t'appellera d'un nom nouveau, Que la bouche de l'Éternel déterminera.
62:3
- Tu seras une couronne éclatante dans la main de l'Éternel, Un turban royal dans la main de ton Dieu.

62:4
- On ne te nommera plus délaissée, On ne nommera plus ta terre désolation; Mais on t'appellera mon plaisir en elle, Et l'on appellera ta terre épouse; Car l'Éternel met son plaisir en toi, Et ta terre aura un époux.
62:5
- Comme un jeune homme s'unit à une vierge, Ainsi tes fils s'uniront à toi; Et comme la fiancée fait la joie de son fiancé, Ainsi tu feras la joie de ton Dieu.
62:6
- Sur tes murs, Jérusalem, j'ai placé des gardes; Ils ne se tairont ni jour ni nuit. Vous qui la rappelez au souvenir de l'Éternel, Point de repos pour vous!
62:7
- Et ne lui laissez aucun relâche, Jusqu'à ce qu'il rétablisse Jérusalem Et la rende glorieuse sur la terre.

62:8
- L'Éternel l'a juré par sa droite et par son bras puissant: Je ne donnerai plus ton blé pour nourriture à tes ennemis, Et les fils de l'étranger ne boiront plus ton vin, Produit de tes labeurs;

62:9
- Mais ceux qui auront amassé le blé le mangeront Et loueront l'Éternel, Et ceux qui auront récolté le vin le boiront, Dans les parvis de mon sanctuaire.
62:10
- Franchissez, franchissez les portes! Préparez un chemin pour le peuple! Frayez, frayez la route, ôtez les pierres! Élevez une bannière vers les peuples!
62:11
- Voici ce que l'Éternel proclame aux extrémités de la terre: Dites à la fille de Sion: Voici, ton sauveur arrive; Voici, le salaire est avec lui, Et les rétributions le précèdent.

62:12
- On les appellera peuple saint, rachetés de l'Éternel; Et toi, on t'appellera recherchée, ville non délaissée .

63:1
- Qui est celui-ci qui vient d'Édom, De Botsra, en vêtements rouges, En habits éclatants, Et se redressant avec fierté dans la plénitude de sa force? -C'est moi qui ai promis le salut, Qui ai le pouvoir de délivrer. –

Pour ce qui de Bostra, personne n’en connu l’emplacement geographique , le dictionnaire du livre sacré se contente de dire qu’il peut s’agir d’un endroit prés de la mer morte appelé Al batraa , et l’encyclopédie juive lui donne comme synonyme ‘ la terre des moutons’, incapable de déterminer son endroit , elle dit qu’eux , les juifs, sont toujours en attente de ce délivreur qui viendera d’IDOM .

63:2
- Pourquoi tes habits sont-ils rouges, Et tes vêtements comme les vêtements de celui qui foule dans la cuve? –

63:3
- J'ai été seul à fouler au pressoir, Et nul homme d'entre les peuples n'était avec moi; Je les ai foulés dans ma colère, Je les ai écrasés dans ma fureur; Leur sang a jailli sur mes vêtements, Et j'ai souillé tous mes habits.
63:4
- Car un jour de vengeance était dans mon coeur, Et l'année de mes rachetés est venue.

63:5
- Je regardais, et personne pour m'aider; J'étais étonné, et personne pour me soutenir; Alors mon bras m'a été en aide, Et ma fureur m'a servi d'appui.
63:6
- J'ai foulé des peuples dans ma colère, Je les ai rendus ivres dans ma fureur, Et j'ai répandu leur sang sur la terre.

Comme vous pouvez le percevoir, le texte parle de la nouvelle citée de Dieu, et du prophète de la fin du temps que Dieu envoiera pour hériter la terre lui et son peuple, restituant la vérité après la propagation de l’injustice et de la corruption … sortant les gens de la noirceur à la lumière …et par lequel, Dieu se vengera de ses ennemies …

Le texte se livre acharnement à décrire et exposer la conjoncture qui prédominait la terre la période qui précédait l’envoi du prophète (PBSL) (vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ;…vos mains sont souillées de sang… ils conçoivent le mal et enfantent le crime… ils couvent des œufs de basilic leurs œuvres sont des œuvres d’inquiété le ravage et la ruine sont sur leur route… nul ne se plaint avec justice, nul ne plaide avec droiture … leurs pieds courent au mal et ils ont hâtes de répandre le sang innocent… ils ne connaissent pas le chemin de la paix…nous avons été coupables et infidèles envers l’Eternel … et la délivrance s’est retirée… la vérité a disparu … nos transgressions sont nombreuses devant toi … nos pêchés témoignent contre nous … nous attendons la lumière, et voici les ténèbres, la clarté, et nous marchons dans l’obscurité et voit qu’il n’ y a pas un homme, il s’étonne de ce que personne n’intercède…) de telles conditions qui ne furent rassemblées à la fois, ni être d’une telle cruauté qu’au temps qui précédait l’avènement du prophète (PBSL), envoyé après une longue coupure de révélation de la terre ; des conditions qui n’ont jamais atteint ce niveau l’ère qui précédait l’envoi du Christ (PSSL) ; Se rapportant à cela, cette parole (il voit qu’il n’ y a pas un homme) s’identifie à l’état de l’humanité avant l’envoi du prophète (PBSL) , alors qu’elle est étrangère à son état d’avant L’envoi du Christ (PSSL) et ne peut s’y identifier du moment qu’à cet époque, les vertueux et les croyants existaient encore et leur appel au bien sonnait la foi, et ce qui renforce cette doctrine d’avantage, c’est que l’envoi du Christ coïncidait avec le pré envoi de Jean fils de Ezchiel (PSSE).

Dans le texte une indication claire de falsification, œuvre des érudits des fils d’Israel et de leur imposture contre Dieu ( Nous avons été coupables et infidèles envers l'Éternel, Nous avons abandonné notre Dieu; Nous avons proféré la violence et la révolte, Conçu et médité dans le coeur des paroles de mensonge;)…
Auteur : enigma
Date : 16 févr.07, 08:23
Message :
MOHAMED le messager de Dieu dans la Torah et l’évangile !
Les ouvrages du patrimoine ….. Et les annonciations. (suite)


Par ailleurs, le texte fait allusion à la lumière qui s’éleva sur les nations (gentils) dans cette terre ( Des nations marchent à ta lumière, Et des rois à la clarté de tes rayons), aussi est-il nécessaire de signaler encore une fois que le terme nations n’est utilisé qu’assez inexactement ici, car le plus judicieux serait « gentiles » qui désigne les autres nations que celles porteuses du livre comme précité.

De même, on trouve dans ce texte une claire signalisation des caravanes (des chameaux) de provenance du sud de la péninsule arabique , symbolisée ici par le royaume de Séba 6 : 60

( Tu seras couverte d'une foule de chameaux, De dromadaires de Madian et d'Épha; Ils viendront tous de Séba)

C’est une prophétie qui ne s’est jamais réalisée pour Jérusalem, mais plutôt s’est effectivement et pleinement réalisée pour la Mecque, et doit forcément se produire dans le passé concrétisé par l’ère des chameaux et des caravanes qui a déjà pris fin…Et ce qui accrédite cette thèse dans le même texte c’est l’indication d’égorgement des immolations (60 : 7)

( Les troupeaux de Kédar se réuniront tous chez toi; Les béliers de Nebajoth seront à ton service; Ils monteront sur mon autel), une particularité de la Mecque dont Jérusalem n’a jamais eu la moindre attribution. Egalement, Jérusalem n’a point de rapport avec les troupeaux de Kidar fils d’Ismael auquel toutes les tribus arabes sont attribuées et qui selon le dictionnaire du livre sacré, a occupé le pays des arabes (oracle sur l’Arabie ….. s’en fait de toute la gloire de Kidar) …en outre se référant à la simple évidence, tout le monde sait que l’égorgement des sacrifices est l’un des principaux rites du pèlerinage en Islam.

Toujours dans le même ordre d’idée, le texte stipule même le chemin parcouru par le pèlerin :
60:6
- Tu seras couverte d'une foule de chameaux, De dromadaires de Madian et d'Épha; Ils viendront tous de Séba; Ils porteront de l'or et de l'encens, Et publieront les louanges de l'Éternel

60:8
- Qui sont ceux-là qui volent comme des nuées, Comme des colombes vers leur colombier?
60:9
- Car les îles espèrent en moi, Et les navires de Tarsis sont en tête, Pour ramener de loin tes enfants, Avec leur argent et leur or, A cause du nom de l'Éternel, ton Dieu, Du Saint d'Israël qui te glorifie.
Le premier verset parle des chameaux, le deuxième exprime un étonnement, une interrogation sur ceux qui volent comme des nuées ou bien des colombes dont on ignore l’identité, mais qui se révèlent bien être une allusion aux avions, et le troisième signale les navires … ; pour ce qui est de Tarsis, le dictionnaire du livre sacré ne précise pas exactement sa désignation, parfois c’est un nom très connu à l’époque de Salamon (PSSL) ; d’autre fois, c’est le nom que portait une région d’Espagne lors de la souveraineté arabe, pour opter en fin de compte à une appellation réservée aux énormes navires…La qualification des compagnons du prophète est également mentionnée dans le texte : 61 : 9 – 61 : 11

61:9
- Leur race sera connue parmi les nations, Et leur postérité parmi les peuples; Tous ceux qui les verront reconnaîtront Qu'ils sont une race bénie de l'Éternel.
61:11
- Car, comme la terre fait éclore son germe, Et comme un jardin fait pousser ses semences, Ainsi le Seigneur, l'Éternel, fera germer le salut et la louange, En présence de toutes les nations.

En guise de corollaire, sourate AL FATH confirme ces attribues :29.Muhammad est le Messager de Dieu. Et ceux qui sont avec lui sont durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux. Tu les vois inclinés, prosternés, recherchant de Dieu grâce et agrément. Leurs visages sont marqués par la trace laissée par la prosternation. Telle est leur image dans la Thora. Et l'image que l'on donne d'eux dans l'Evangile est celle d'une semence qui sort sa pousse, puis se raffermit, s'épaissit, et ensuite se dresse sur sa tige, à l'émerveillement des semeurs.29 al fath

Le texte fait également allusion aux victoires et conquêtes, œuvres de nos premières ancêtres musulmans et leur purification de la terre des pierres et des idoles 62 : 10
62:10
- Franchissez, franchissez les portes! Préparez un chemin pour le peuple! Frayez, frayez la route, ôtez les pierres! Élevez une bannière vers les peuples!On trouve aussi dans le texte une indication aux non arabes qui rebâtissent les murs de la Mecque 60 : 10 (les fils de l’étranger rebâtiront les murs) effectivement combien de main d’œuvre et d’expert émanant de différents pays y travaillent maintenant, bâtissent ses citadelle sous et sur la terre…Les richesses massives et trésors dont Dieu a doté cette terre sont mentionnés dans le paragraphe 60 :5

60:5
- Tu tressailliras alors et tu te réjouiras, Et ton coeur bondira et se dilatera, Quand les richesses de la mer se tourneront vers toi, Quand les trésors des nations viendront à toi.

Et bien entendu ces richesses et trésors n’ont jamais appartenu à Jérusalem, mais plutôt à la Mecque considérée parmi les plus riches contrées (10)Le texte souligne également la propagation de l’état de l’Islam et sa conversion de la faiblesse et la petitesse à la force et la prolifération. Cette nation qui a débuté par un seul homme faible dont l’appel à Dieu fut discret et dissimulé de ses ennemis, est devenu une forte nation possédant toute la terre… qui a annoncé les bonnes nouvelles aux pauvres, a fait sortir de prison le captif … a fait arraché les gens des ténèbres de l’incrédulité et le polythéisme à l’adoration du seul vrai Dieu, et par lequel Dieu se vengera de ses ennemis et consolera les affligés… 60 : 22 – 61 :1 - 61 :2

60:22
- Le plus petit deviendra un millier, Et le moindre une nation puissante. Moi, l'Éternel, je hâterai ces choses en leur temps.

61:1
- L'esprit du Seigneur, l'Éternel, est sur moi, Car l'Éternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance;
61:2
- Pour publier une année de grâce de l'Éternel, Et un jour de vengeance de notre Dieu; Pour consoler tous les affligés .
Sur le fondement de ces critères réunis tous ensemble dans la personne du prophète (PBSL), j’invoque les gens du livre à nous informer sur un autre prophète que le notre (PBSL) qui répond à ces critères de la conversion à la force et la grandeur après la faiblesse, de l’annonciation aux pauvres, la consolation des affligés à la vengeance des ennemis de Dieu…Poursuivant toujours avec le même texte, l’héritage de la nation de l’Islam des autres nations s’y trouve aussi, 61 : 6

61:6
- Mais vous, on vous appellera sacrificateurs de l'Éternel, On vous nommera serviteurs de notre Dieu; Vous mangerez les richesses des nations, Et vous vous glorifierez de leur gloire.

Nous trouvons pas mieux comme preuve infaillible que la terre de l’ouest qui comprenait la Série , L’Arabie et les perces, cette terre qui constituait pour longtemps le berceau des messages religieux précédents, et que le livre sacré avec ses deux testaments anciens et nouveaux ne cesse d’en parler et de relater l’histoire des nations qui l’ont occupée et les prophètes qui y sont envoyés, et qu’en dehors de laquelle la terre était couverte par des tendances athéistes matérielle et naturaliste où l’adoration de Dieu est dérisoire ; cette terre est devenue toute musulmane !!! (Et Dieu est souverain en Son Commandement : mais la plupart des gens ne savent pas.) 21 Sourate YOUSSEF !!
C’est une terre que selon le texte sera la terre peuplée, une destinée que les gens désireront visiter. 62 : 12

(Et toi, on t’appellera recherchée, ville non délaissée)

Que ceux qui calque cette prophétie sur Jérusalem, nous informe quand est-ce que Jérusalem a rempli ces critères ?!!

Ce sont des critères qui doivent nécessairement être déjà réalisés comme il a était lieu de le clarifier… rendant ainsi insensées les prétentions juives à propos du non encore accomplissement de cette prophétie, de même l’attente de ce délivreur qui va les venger, écrasant de ses pieds le monde, et souillant ses habits du sang des non juifs !!

Selon le dictionnaire des anciennes routes (ancien trades roots), Idem commence dès l’extrémité sud de la mer morte sur des superficies du Sahara arabique pour s’étaler sur toutes les terres du littoral est de la mer rouge (comme précité).

Par ailleurs, l’ensemble des livres du Hadith, témoigne unanimement que le prophète (PBSL) portait un habit dont la beauté et la fierté n’ont pas de pareil !!! Ibn Al Bara’a dans une description du prophète (PBSL) nous dit : « je l’ai vu (le prophète) dans un habit rouge, que j’ai point vu de chose meilleure) ……………………

Aussi, le fait que le prophète (PBSL) présidait lui-même ses incursions, entouré par ses nobles compagnons (que Dieu Soit Satisfait d’eux) ne peut constituer un sujet de divergence entre deux personnes.

Je reviens donc, à présent, pour reposer la même question évoquée dans ce texte à propos de ce prophète que Dieu envoiera en fin du temps pour rétablir la justice sur terre, et dont la gloire ainsi que celle de sa ville persistera jusqu’au jour de la résurrection, en l’occurrence : qui est celui-ci qui vient d’Idom, en habits éclatantes (rouge dans la version arabe), et se redressant avec fierté dans la plénitude de sa force ?
Serait-il Moise (PSSL) ?!

Absolument non, d’abord Moise n’est pas venu d’Idom, ensuite, comme l’atteste le texte, le prophète en question viendra après que la terre soit dévastée et que la corruption l’ait dominée éprouvant une extrême urgence de recevoir un réformateur que Dieu envoiera pour accomplir cette mission, en outre, le texte affirme que sa gloire et celle de sa nation s’éternisera, or nul n’a prétendu que Moise était le dernier des prophète, ce qui rejette inévitablement l’hypothèse de porter cette prophétie sur Moise (PSSL)..

Pourrait-il être Christ (PSSL) ?

Là encore, la réponse est négative…, Jésus lui n’en plus n’est pas issu d’Idom, n’a jamais eu de force armée à présider…et les critères de la ville ne correspondent pas à Jérusalem et aucun ne s’est réalisé après l’envoi du Christ, pas de chameaux venant du sud de la péninsule arabique !!! ni de troupeaux des tribus de la Mecque qui s’y réunissent !!! la paix et la sécurité ne s’y sont pas instaurées, au contraire, la première chose à s’y être produite après le départ de Christ, était la torture de ses disciples et leur fuite dans les divers contrés, l’histoire même de Jérusalem au fil du temps est le meilleur témoignant de l’injustice, la démolition et l’écoulement du sang dont Jérusalem souffre toujours, les blessures et douleurs, élevant sa devise de « la terre contre la paix » ! … en fin, nul des premiers ni des derniers n’a jamais prétendu que l’envoi divin du Christ visait la vengeance des ennemis de Dieu, ou pour qu’il écrase de ses pieds les nations révoltant contre Dieu dont le sang jaillit sur ses vêtements et souille tous ses habits ?!!!

Que serait donc celui-ci qui se redresse avec fierté dans la plénitude de sa force ?!!

Ensuite le texte remet l’accent sur la sécurité et la paix comme étant la devise de cette terre, avançant que ses portes s’ouvrent et ne se referment point, pas de violence ni de ravage et de ruine : 60 : 11 – 60 : 18

60:11
- Tes portes seront toujours ouvertes, Elles ne seront fermées ni jour ni nuit, Afin de laisser entrer chez toi les trésors des nations, Et leurs rois avec leur suite.

60:18
- On n'entendra plus parler de violence dans ton pays, Ni de ravage et de ruine dans ton territoire; Tu donneras à tes murs le nom de salut, Et à tes portes celui de gloire.


Ce sont des critères aux quels Jérusalem ne répond absolument pas … Jérusalem qui jusqu’aux nos jours vit sous l’emprise de l’injustice, les feux des guerres et dans les ruines et les ravages ?!!

Jérusalem où les chars d’assaut ravagent les maisons ; les mitraillettes tuent les enfants et le bourdonnement des explosions est le plus dominant comme son !!! De plus ses portes se referment beaucoup plus qu’elles ne s’ouvrent !!!

Quel être raisonnable insisterait-il sur le fait que le texte parle de Jérusalem ?

S’il en existe c’est à l’histoire qu’il doit s’en prendre, et s’il ne parvient pas à anéantir les faits historiques, plus encore Ariel Sharon !!!

Poursuivons avec IBN TAYMIYA : Esaie a dit : mettent l’accent sur l’annonciation du sceau de la prophétie : il nous est né un enfant prodigieux,souriant avec un grain de beauté sur les épaules, Arakoun de la paix, un Dieu puissant et son pouvoir est un pouvoir de paix, ,fils de son monde, qui siége la chaise de David (Pssl)- on disait que le mot Arakoun désigne le « grandiose », d’après le langage de l’évangile ; quand Christ a guéri un fou de son aliénation mentale, les juifs lui ont reprocher le recours à l’Arakoun des diables, à savoir leur grand ; aussi Jésus disait dans l’évangile que l’Arakoun du monde se puni, par assimilation à Iblisse ou bien le plus méchant parmi les humains, et l’a appelé Dieu par analogie à ce que la Torah utilise parfois, à titre d’exemple cette parole : Dieu a fait de Moise un Dieu de Pharon, à savoir que ce dernier serait sous la disposition de Moise qui le gouvernera, pareillement chez David, en s’adressant aux grandioses de son peuple, leur disait vous êtes des Dieux- Esaie a donc formellement témoigné de l’authenticité de la prophétie de Mohamed et l’a dépeint de ses signes les plus particuliers et les plus claires dont le grain de beauté sur l’épaule que par ma vie, ni Salamon ni Jésus n’en disposait ; il a également souligné qu’il héritera la prophétie et la royauté des fils d’Israel, par son énonciation de siéger sur la chaise de David.

Cet extrait en dessus a également son pareil dans le volume d’Esaie : 9 : 2 à7

9:2
- Le peuple qui marchait dans les ténèbres Voit une grande lumière; Sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre de la mort Une lumière resplendit.
9:3
- Tu rends le peuple nombreux, Tu lui accordes de grandes joies; Il se réjouit devant toi, comme on se réjouit à la moisson, Comme on pousse des cris d'allégresse au partage du butin.

9:4
- Car le joug qui pesait sur lui, Le bâton qui frappait son dos, La verge de celui qui l'opprimait, Tu les brises, comme à la journée de Madian.
9:5
- Car toute chaussure qu'on porte dans la mêlée, Et tout vêtement guerrier roulé dans le sang, Seront livrés aux flammes, Pour être dévorés par le feu.

9:6
- Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.

9:7
- Donner à l'empire de l'accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, L'affermir et le soutenir par le droit et par la justice, Dès maintenant et à toujours: Voilà ce que fera le zèle de l'Éternel.


Le plus frappant ici, c’est que le mot « paix » évoqué dans ce texte est désigné, selon le dictionnaire du livre sacré dans la version hébraïque par Shelalim qui signifie « Islam », ce qui permet au récit de reprendre sa vraie signification claire et cohérente devenant ainsi : le prince de l’Islam, donner à l’empire un environnement et un Islam sans fin !!! Serait donc le fait que le mot « Shelalim » se répète dans deux prédictions différentes afférentes au noble prophète, une simple coïncidence, à moins que se soit l’Islam dont il est question ; et s’il on assume vrai que c’est du terme « Paix » qu’il s’agit, le plus judicieux serait comme synonyme dans la version hébraïque ne serait-il pas « Shalom » connu dans la langue hébraïque pour « Paix » et fréquemment utilisé dans les récits bibliques ? !!!

Le dictionnaire anglais de la bible nous montre aussi une autre évocation du terme « Shelalim » dans le volume des lévitiques ; verset 29 : 7 :

7:29
- Parle aux enfants d'Israël, et dis: Celui qui offrira à l'Éternel son sacrifice d'actions de grâces apportera son offrande à l'Éternel, prise sur son sacrifice d'actions de grâces.


On y observe que ce terme n’est pas traduit dans la version française par « Paix » comme à l’accoutumée, mais plutôt par « action de grâce » !!!

Pourtant un enchaînement cohérent du récit nécessite l’utilisation encore une fois du terme Islam ainsi nous aurons (offrira à l’Eternel son sacrifice d’Islam) pour harmonisation de la parole et clarification de la signification !!!

Il existe aussi toujours un autre texte figurant parmi les récits bibliques qui contient des qualités propres à une personne qui succédera au Christ que seul le prophète (PBSL) y répond ; c’est principalement ce que la révélation de Jean (19 : 10-16) nous renseigne :

10 : Et je tombai à ses pieds pour d’adorer, mais il me dit : garde toi de le faire ! je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie.

11 : Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice.

12 : Ses yeux étaient comme une flamme de feu, sur sa tête étaient plusieurs diadèmes, il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n’est lui-même/

13 : Et il était revêtu d’un vêtement teint de sang, son nom est la parole de Dieu.

14 : Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues d’un fin lin, blanc, pur.

15 : De sa bouche sortait une épée aigue, pour frapper les nations ; il les paîtra avec une verge de fer, et il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu tout puissant.

16 : Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des rois et seigneur des seigneurs.

Serait-il par pure coïncidence encore une fois que l’être que Jean a vu dans sa révélation se nomme Fidèle et Véridique !! qui monte un cheval blanc !! et il juge et combat avec justice !! Sachant que les termes « Fidèle » et « Véritable » ne sont pas une qualification mais plutôt des noms propres qui s’écrivent avec un « F » et « V » en majuscule (qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable).

Est-il également œuvre de coïncidence que parmi ses qualités se trouve l’épée aiguée par laquelle, il frappera les nations rebelles et les paîtra avec une verge de fer !!

Pour ce qui est de son nom que personne ne connaît, c’est parce qu’il n’est pas de leur peuple et que sa langue n’est pas la leur ; quant aux diadèmes, je pense qu’il s’agit d’une allusion à l’héritage des autres nations, et sa suprématie, ainsi l’expression « le roi des rois et le seigneur des seigneurs » se rapporte à l’épanouissement et la grandeur de sa royauté et de son règne que la terre n’a jamais vu de pareil et ne pourra en espérer voir ; et c’est également une forte indication que c’est le prophète (PBSL) qui clôtura la prophétie devenant ainsi le sceau des prophètes et leur Imam. Ceci dit, il est catégoriquement impossible que ce soit du Dieu qu’il s’agit, car le texte dès son début se réfère à une personne sur un cheval blanc qui s’appelle Fidèle et Véritable, qui juge et combat avec justice et qui sera un instrument divin pour exprimer la colère de Dieu contre les nations rebelles (il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu tout puissant) (11).

A ce propos, je demanderai aux érudits des gens du livre de nous présenter une personne autre que le messager de Dieu (PBSL), qui aurait dû été envoyé antérieurement ou postérieurement à Jésus (PSSL) et qui répond intégralement à ces qualités de justice, de vérité et de combat contre les nations rebelles !!!

Nous disposons également d’autres récits bibliques qui contiennent des attribues que les érudits musulmans affectent au noble messager (PBSL), particulièrement dans le volume des cantique (5 : 9 – 5 :16) où une femelle décrit son bien aimé à ses amies, et s’enthousiasme à exposer ses qualités dont la majorité est au prophète (PBSL) qu’elle s’applique et parmi ce dont il a été dépeint dans les livres du Hadith tel « Sahih Al Boukhari »et autre, elle dit :

5:9
- Qu'a ton bien-aimé de plus qu'un autre, O la plus belle des femmes? Qu'a ton bien-aimé de plus qu'un autre, Pour que tu nous conjures ainsi? -
5:10
- Mon bien-aimé est blanc et vermeil; Il se distingue entre dix mille.
5:11
- Sa tête est de l'or pur; Ses boucles sont flottantes, Noires comme le corbeau.
5:12
- Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux, Se baignant dans le lait, Reposant au sein de l'abondance.
5:13
- Ses joues sont comme un parterre d'aromates, Une couche de plantes odorantes; Ses lèvres sont des lis, D'où découle la myrrhe.
5:14
- Ses mains sont des anneaux d'or, Garnis de chrysolithes; Son corps est de l'ivoire poli, Couvert de saphirs;
5:15
- Ses jambes sont des colonnes de marbre blanc, Posées sur des bases d'or pur. Son aspect est comme le Liban, Distingué comme les cèdres.
5:16
- Son palais n'est que douceur, Et toute sa personne est pleine de charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, Filles de

Jérusalem! –


Les plus patent ici, outre les qualités contenues dans ce texte et qui existent aussi dans les livres du Hadith, c’est que le parallèle dans la version hébraïque du terme « pleine de charme » qui précède l’expression « tel est mon bien aimé, tel est mon ami », et qui est censé être un nom, est étonnement " Machmadine", à noter que cette addition "ine" au nom « Machmad » est spécialement utilisé dans la langue hébraïque pour exprimer la glorification, ce qui bien entendu prouve qu’il s’agit effectivement d’un nom ou plutôt d’un grand nom et non d’une qualification.

Le terme (machmad) dans l’hébraïque sans l’addition de glorification se compose des mêmes lettres que ceux qui constituent le mot (Mohamed) dans la langue arabe, et qui se traduit parfois au louange ou bien le charme comme dans le texte, ainsi qu’autre signification du même genre; Seulement l’addition de glorification incorporée dans le terme ainsi que son emplacement dans le contexte prouve qu’il s’agit d’un nom beaucoup plus qu’une attribue... je vous laisse donc le soin de juger si le plus convenable serait de dire (sa personne est pleine de charme, tel est mon bien aimé, tel est mon ami) ou bien (c’est la personne du grand Mohamed, tel est mon bien aimé, tel est mon ami).

Quelle coïncidence voudrait donc que le mot « Machmadine » occupe précisément la place où le nom de la personne en question est censé occuper ?!!!

Un autre témoignage existe toujours dans le volume de Aggée 2 : 6 à9, où le nom du prophète est explicitement et clairement mentionné, seulement c’est dans la version hébraïque qu’il garde son apparence terminologique.

2:6
- Car ainsi parle l'Éternel des armées: Encore un peu de temps, Et j'ébranlerai les cieux et la terre, La mer et le sec;
2:7
- J'ébranlerai toutes les nations; Les trésors de toutes les nations viendront, Et je remplirai de gloire cette maison, Dit l'Éternel des armées.
2:8
- L'argent est à moi, et l'or est à moi, Dit l'Éternel des armées.
2:9
- La gloire de cette dernière maison sera plus grande Que celle de la première, Dit l'Éternel des armées; Et c'est dans ce lieu que je donnerai la paix, Dit l'Éternel des armées.


Car le mot « Trésors » évoqué dans la version française se trouve « Hemda » dans la version hébraïque, et l’on doit être aveugle pour ne pas s’apercevoir que ses lettres dérivent du nom du prophète (PBSL) en arabe (AHMED, ou bien MOHAMED) ; l’étonnant c’est que les chrétiens imputent le nom « Hemda » à Christ (PSSL) malgré l’éclat diffusé par ses lettres pour annoncer leur fière appartenance au noble prophète (PBSL).

Je crois que l’évidence que la moindre équité nous force d’admettre c’est que cette dernière maison ainsi cité dans le texte se réfère bel est bien à la Mecque, que la paix qui la dominera est forcement l’Islam et que « Hemda » n’est personne d’autre que Mohamed (PBSL).

J’ignore complètement pour qui l’on ose s’amuser des versets de Dieux et de ses livres de la sorte ?!!.

Pour qui le terme Islam est détourné de sa véritable traduction pour devenir paix ou parfois sécurité, Machmadin et Hemda sont privés de leur lettre est remplacé par " charme ou trésor" et les gentils par les nations ?!! Est-ce pour Dieu ?!! Ou pour Mohamed ?!! Ou bien pour Jésus ?!!

Que le maudit Satan soit heureux, que son cœur se réjouisse, car par amour de ses yeux, Dieu est désobéi, ses livres sont falsifiés et ses messagers sont démentis !!Et que la passion et le fanatisme aveugle se réjouissent, car pour leur satisfaction, l’au-delà est dérisoirement troqué contre le bas monde, le pardon contre les supplices et le paradis contre l’enfer !!

Je me demande comment oserait-on être d’une telle intrépidité à l’égard de Dieu, d’injustice de criminalité, de turpitude et de bassesse; Celui que l’envie a égaré traînant dans la boue de l’égarement des nations derrière lui, comment supportera –t-il les flammes du feu ?

A présent, continuions avec Ibn Taymiya : ils ont dit : Esaie a dit désignant la Mecque : je t’ai dessinée sur la paume de ma main, tes fils viendront précipitamment à toi, celui qui compte t’effrayer et te trahir, sortira de chez toi, lève tes yeux autours de toi, ils viendrons vers toi, et s’uniront chez toi, tu seras baptisée par mon nom, c’est moi le vivant, porte tes beaux vêtements et orne toi de la couronne comme la mariée, tes ruines seront étroites pour accueillir les grands nombres de tes habitants et tes prédicateurs, tes ennemis te craindrons et tes enfants se proliférant au point de te demander qui m’a accordée tous ces enfants alors que je suis seule et unique, qui va les élever et en prendre soin.

On dit que c’est là une élucidation de la part d’Esaie à propos de la Mecque, car c’est elle que Dieu a vêtu d’une parure de luxueux tissu de brocart et a engagé les rois et les Khalifs pour son service; ses pèlerins et ses habitants sont ses enfants que Dieu a pris en charge, et c’est également la Mecque que Dieu a protégé contre ceux qui comptaient l’effrayer et la dévaster, elle a conservé toute sa fierté et n’a jamais été outragée (Sourat AL HAJ 25 :

Quiconque cherche à y commettre un sacrilège injustement, Nous lui ferons goûter un châtiment douloureux) , et quiconque en tente se verra sévèrement torturé comme le cas des troupes d’éléphant d’Abraha ; Elle n’a pas cessé d’être peuplée est préservée dès l’ère du prophète Ibrahim (PSSL); à l’opposé de Jérusalem dévastée, dépeuplée et assaillie nombre de fois . Aussi Esaie dit que Dieu dit : je remercie mon amour et mon fils Ahmed -Il l'a alors nommé « fils et bien aimé », certes David est aussi nommé « fils » seulement ce prophète est qualifié en plus d’amour et de remerciement ce que Esaie a infiniment saisi et a incité son peuple de le glorifier pour la mise en valeur de son rang et son mérite, une qualité que seul le prophète en est dotée- Esaie continuait disant : nous avons entendu la voix de Mohamed parvenue des coins de la terre. Jolie proclamation aussi claire que le soleil du nom du prophète (PBSL).

Je m’adresse aux gens du livre, s’il existe un prophète autre que le prophète (PBSL) dont les textes bibliques ont annoncé le nom avec une telle élucidation, faites le nous connaître.

Esaie continue : le ciel est rempli de la brillance d’Ahmed (un autre nom de Mohamed) (PBSL) émanant de la lumière de croyance et du Coran jaillie de lui et de sa nation , et la terre est remplie de sa glorification de Dieu lui et sa nation dans Leur prière, chose qui ressort de l’évidence chez sa nation, ce sont absolument eux qui glorifient Dieu le plus; chaque prière ou sermon est nécessairement préludé par l’éloge de Dieu, et dans la prière en particulier, chaque Rakaa (génuflexion) commence par "l’éloge est à Allah" et s’achève avec. Une foie soulevé de Rokoua, l’Imam prononce « Dieu entend celui qui le glorifie » et tous les priants répondent « Eloge soit à Dieu », à la fin de la prière on reprend l’éloge de Dieu par attribuer les salutations, la piété, les bonnes qualités et les prières à Dieu et bien d’autres expressions et genres d’éloge dont l’exposition prendra éminemment de place.

Le prophète Daniel (PSSL) a également évoqué notre prophète (PBSL) par son nom disant : tu tireras de ton arc abondamment et les flèches par ton ordre Ô Mohamed seront pleinement rassasiées.

Assurément c’est une proclamation irréfutable saine de toute falsification et quiconque ose le nier, il n’a que nous faire parvenir un autre Mohamed qui a des flèches qui se retirent et des ordres qui s’exécutent.

Le « livre de la religion et l’Etat » pour son auteur Ali IBN TABARI : c’est un auteur Chrétien qui a embrassé l’Islam, décédé à l’an 247 hijir, il mentionne dans son livre que le volume d’Esaie contenait cet éclatante révélation : (Je t’ai donné pour nom Mohamed Ô Mohamed, toi qui est le saint de Dieu, ton nom existera jusqu’à l’éternité).On trouve également mentionné dans ce livre écrit plus que 1000 ans au paravent que le volume de Habacuc brillait son l’éclat de cette prophétie : (Dieu est venu de Theman et le Saint vient de la montagne de Paran, la splendeur de Mohamed a couvert le ciel et la terre était remplie de son éloge).

Remarquons qu’il s’agit de la même prophétie sus évoqué seulement le nom du prophète n’y pas directement énoncé, pareillement il est évoqué (éloge) au lieu de (gloire).Au terme de ce chapitre, nous nous contentons de ce qui est cité parmi beaucoup de ces livres de l’histoire que nous ancêtres érudits ont réservé aux annonciations prophétisant la venue du prophète (PBSL), ses attributs et son rang…

- AL BAQARA 146

- 146.Ceux à qui nous avons donné le Livre, le reconnaissent comme ils reconnaissent leurs enfants. Or une partie d'entre eux cache la vérité, alors qu'ils la savent !

- AL ANAAM 20

- 20.Ceux à qui Nous avons donné le Livre reconnaissent (le Messager Muhammad) comme ils reconnaissent leurs propres enfants. Ceux qui font leur propre perte sont ceux qui ne croient pas.

Auteur : enigma
Date : 16 févr.07, 08:44
Message :
Que disent-t-ils sur l’Islam


Voici un petit recueil, en série, regroupant un certain nombre de témoignages et d'impressions sur l'Islam de personnes de différents horizons et de toutes les époques: homme d'état ou simple citoyen, célébrité ou parfait inconnu, scientifiques ou autres, musulman ou non, chacun exprimant à sa façon la grandeur et la beauté de l'Islam et de ses préceptes.

On va essayer d'en publier périodiquement et c'est au lecteur de se faire sa propre opinion...

Alphonse de LAMARTINE


Poète et homme politique français (1790/1869)

" Jamais un homme ne se proposa, volontairement ou involontairement, un but plus sublime, puisque ce but était surhumain: Saper les superstitions interposées entre la créature et le Créateur, rendre Dieu à l'homme et l'homme à Dieu, restaurer l'idée rationnelle et sainte de la divinité dans ce chaos de dieux matériels et défigurés de l'idolâtrie... Jamais homme n'accomplit en moins de temps une si immense et durable révolution dans le monde..."

" Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l'immensité du résultat sont trois mesures du génie de l'homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l'histoire moderne o Mahomet? Les plus fameux n'ont remués que des armes, des lois, des empires; ils n'ont fondé, quand ils ont fondés quelque chose, que des puissances matérielles, écroulées souvent avant eux.

Celui-là a remué les armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d'hommes sur un tiers du globe habité; mais il a remué, de plus, des idées, des croyances, des âmes. Il a fondé sur un Livre, dont chaque lettre est devenue une loi, une nationalité spirituelle qui englobe des peuples de toutes les langues et de toutes les races, et il a imprimé, pour caractère indélébile de cette nationalité musulmane, la haine des faux dieux et la passion du Dieu un et immatériel...

Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d'idées, restaurateur de dogmes rationnels, d'un culte sans images, fondateurs de vingt empires terrestres et d'un empire spirituel, voilà Mahomet. A toutes les échelles où l'on mesure les grandeurs humaines, quel homme fut plus grand?"

"Il a fondé une nationalité spirituelle (...), la haine des faux dieux, et ma passion du Dieu un et immatériel. Ce patriotisme vengeur des profanations du ciel fut la vertu des enfants de Mahomet (les musulmans); la conquête du tiers de la terre à son dogme fut son miracle, ou plutôt ce ne fut pas le miracle d'un homme, ce fut celui de la raison? L'idée de l'unité de Dieu, proclamée dans la lassitude des théologies fabuleuses, avait en elle-même une telle vertu, qu'en faisant explosion sur ses lèvres elle incendia tous les vieux temples des idoles et alluma de ses lueurs un tiers du monde" ( Histoire de la Turquie" 1er tome)

Jules BARTHELEMY -SAINT-HILAIRE

Homme politique et érudit français (1805/1895)


" La différence fondamentale entre la prophétie de Mahomet et le christianisme consiste dans la négation de la filiation divine de Jésus et de la doctrine des hypostases. Mahomet accordait à Jésus le titre de prophète, c'est à dire le même qu'à Noé, Abraham, Moïse, Elie, à beaucoup d'autres, et à lui même, qui ne s'arrogeait nullement la première place parmi eux. Sa grandeur attache dogmatique était à l'unité absolue de Dieu, telle que la posaient les juifs."

Victor Hugo chante le Prophète de l'Islam


Comme s’il pressentait que son heure était proche,
Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;
Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût
A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;
Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,
Se souvenant du temps qu’il était chamelier.
Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour,
Les temps antérieurs, l’ère immémoriale.
Il avait le front haut, la joue impériale,
Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent,
Le cou pareil au col d’une amphore d’argent,
L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge.
Si des hommes venaient le consulter, ce juge
Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier,
Ecoutait en silence et parlait le dernier.
Sa bouche était toujours en train d’une prière ;
Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ;
Il s’asseyait à terre et cousait ses habits.
Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne,
Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune.
A soixante-trois ans une fièvre le prit.
Il relut le Coran de sa main même écrit,
Puis il remit au fils de Séid la bannière,
En lui disant : " Je touche à mon aube dernière.
Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. "
Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui
D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire.
Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;
Et l’étendard sacré se déployait au vent.
Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ;
" Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ;
La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand.
Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant.
Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. "
Un cheikh lui dit : " o chef des vrais croyants ! le monde,
Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ;
Le jour où tu naquit une étoile apparut,
Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. "
Lui, reprit : " Sur ma mort les Anges délibèrent ;
L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous
Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous
Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ;
Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. "
Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
Une vieille, tondant la laine d’un mouton,
Assise sur un seuil, lui cria : " Dieu t’assiste ! "
Il semblait regarder quelque vision triste,
Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : " voilà,
Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ;
Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.
J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite.
Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.
Le soleil a toujours l’aube pour précurseur.
Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause.
Il est né d’une Vierge aspirant une rose.
Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ;
J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ;
Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
O vous tous, je serais bien vite dévoré
Si dans l’obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute engendre un ver de terre.
Fils, le damné renaît au fond du froid caveau
Pour être par les vers dévoré de nouveau ;
Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine,
Finie ouvre à son vol l’immensité sereine.
Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,
Tantôt l’homme d’en haut, tantôt l’homme d’en bas,
Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne
Comme dans le désert le sable et la citerne ;
Ce qui n’empêche pas que je n’aie, ô croyants !
Tenu tête dans l’ombre au x Anges effrayants
Qui voudraient replonger l’homme dans les ténèbres ;
J’ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;
Souvent, comme Jacob, j’ai la nuit, pas à pas,
Lutté contre quelqu’un que je ne voyais pas ;
Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ;
Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,
Et, comme je sentais en moi la vérité,
Je les ai combattus, mais sans être irrité,
Et, pendant le combat je criais : " laissez faire !
Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.
Qu’ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis !
Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis
Auraient, pour m’attaquer dans cette voie étroite,
Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,
Ils ne me feraient point reculer ! " C’est ainsi
Qu’après avoir lutté quarante ans, me voici
Arrivé sur le bord de la tombe profonde,
Et j’ai devant moi Allah, derrière moi le monde.
Quant à vous qui m’avez dans l’épreuve suivi,
Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi,
Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore.
Après la froide nuit, vous verrez l’aube éclore ;
Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua
Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega,
Les perles à la mer et les astres à l’ombre,
Peut bien donner un peu de joie à l’homme sombre. "
Il ajouta ; " Croyez, veillez ; courbez le front.
Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
Sur le mur qui sépare Eden d’avec l’abîme,
Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;
Presque personne n’est assez pur de péchés
Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
L’enfer ne brûlera dans son fatal mystère
Que ce qui n’aura point touché la cendre, et Dieu
A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;
Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;
Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,
Les chevaux sellés d’or, et, pour fuir aux sept dieux,
Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;
Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,
Habite un pavillon fait d’une perle creuse ;
Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !
Ils auront des souliers de feu dont la chaleur
Fera bouillir leur tête ainsi qu’une chaudière.
La face des élus sera charmante et fière. "
Il s’arrêta donnant audience à l’espoir.
Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :
" O vivants ! Je répète à tous que voici l’heure
Où je vais me cacher dans une autre demeure ;
Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,

Que je sois dénoncé par ceux qui m’ont connu,
Et que, si j’ai des torts, on me crache aux visages. "
La foule s’écartait muette à son passage.
Il se lava la barbe au puits d’Aboufléia.
Un homme réclama trois drachmes, qu’il paya,
Disant : " Mieux vaut payer ici que dans la tombe. "
L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe
En le regardant cet homme auguste, son appui ;
Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,
Et passèrent la nuit couchés sur une pierre
Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ;
" Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever,
Tu vas prendre le livre et faire la prière. "
Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;
Il écoutait pendant qu’Aboubékre lisait,
Et souvent à voix basse achevait le verset ;
Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte.
Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte
Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.
" Qu’il entre. " On vit alors son regard s’éclairer
De la même clarté qu’au jour de sa naissance ;
Et l’Ange lui dit : " Dieu désire ta présence.
- Bien ", dit-il. Un frisson sur les tempes courut,
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.


Victor Hugo, le 15 janvier 1858.

Auteur : enigma
Date : 07 mars07, 04:28
Message : Le comportement du Prophète sallallâhou 'alayhi wasallam

Lorsque le Prophète sallallâhou 'alayhi wasallam était chez lui, il divisait son temps en trois parties : une partie pour l'adoration d'Allah, la deuxième pour sa famille et la troisième pour lui-même. (Rapporté par Tirmidhi dans Chamaa-il') Le Prophète sallallâhou 'alayhi wasallam ne privait jamais les gens de son bon caractère et de son sourire.
Abdoullah Ibn Hârith radhi yallâhou 'anhou affirme qu'il n'a jamais vu quelqu'un d'aussi souriant que le Prophète sallallâhou 'alayhi wasallam. Quand il souriait, ses dents brillaient comme des perles. (Rapporté par Tirmidhi dans Chamaa-il')

Le Prophète sallallâhou 'alayhi wasallam accordait toute son attention à ceux qui s'asseyaient avec lui ou lui présentaient un quelconque besoin et ce, jusqu'à leur départ (de l'assemblée). (Rapporté par Tirmidhi dans Chamaa-il')
Le Prophète sallallâhou 'alayhi wasallam n'a jamais pris de revanche personnelle contre le mal qu'on lui faisait. (Rapporté par Mouslim dans son Sahih)
Le Prophète sallallâhou 'alayhi wasallam ne rendait pas le mal par le mal, mais pardonnait et n'en tenait pas rigueur. (Rapporté par Tirmidhi dans Chamaa-il')
Le Prophète sallallâhou 'alayhi wasallam a décrit le croyant à la foi complète celui qui a les plus belles manières.
De même, la crainte d'Allah et les bonnes manières seront les critères les plus retenus pour l'entrée au Paradis. (Rapporté par Tirmidhi dans Chamaa-il')
Le Prophète sallallâhou 'alayhi wasallam n'a jamais frappé ni chose, ni femme, ni domestique. (Rapporté par Mouslim dans son Sahih)
Le Prophète sallallâhou 'alayhi wasallam n'a jamais réprimandé Anas radhi yallâhou 'anhou qui fut à son service pendant dix ans. (Rapporté par Boukhâri et Mouslim dans leur Sahih)
Le Prophète sallallâhou 'alayhi wasallam était préparé à toutes les situations. Il recommandait aux gens d'être vigilant tout en l'étant lui-même.
Quand Le Prophète sallallâhou 'alayhi wasallam avait le choix entre deux problèmes, il choisissait le plus facile des deux tant que ce n'était pas un péché. (Rapporté par Tirmidhi dans Chamaa-il')
Le Prophète sallallâhou 'alayhi wasallam demandait à Allah de le protéger contre les mauvaises manières, les mauvaises actions et mauvaises intentions. (Rapporté par Tirmidhi dans Chamaa-il')
Le Prophète sallallâhou 'alayhi wasallam était ferme sur la vérité et n'ébranlait ni ne surpassait jamais celle-ci. Lorsqu'une action interdite était perpétrée, Le Prophète sallallâhou 'alayhi wasallam était le plus en colère. (Rapporté par Tirmidhi dans Chamaa-il')

Le plus vertueux des Sahabah auprès du Prophète sallallâhou 'alayhi wasallam était celui qui prodiguait le plus de bons conseils; et le meilleur d'entre eux était celui qui se préoccupait le plus des autres et celui qui leur venait en aide de la meilleure façon. (Rapporté par Tirmidhi dans Chamaa-il')
Auteur : enigma
Date : 27 mai07, 06:49
Message : La Mission Prophètique

1) Il commença par répandre son message secrètement parmi ses amis intimes, puis parmi sa tribu, et ensuite publiquement dans la ville et ses alentours. Son appel s'attaqua tout d'abord à l'idolâtrie, au polythéisme et à l'athéisme: Il insista sur la nécessité de croire en un Dieu Unique, et Transcendant, à la Résurrection et au Jugement Dernier, et il Invita à la charité, à la bienfaisance. Il prit soin que les révélations reçues par lui fussent consignées par écrit et apprises par cœur, par ses disciples, et ce travail de transcription continua toute sa vie, puisque le Coran ne fut pas révélé tout à la fois, mais fragmentairement, chaque révélation répondant à une circonstance particulière.

2) Peu à peu, le nombre des partisans s'accrut, et avec la dénonciation du paganisme, l'opposition augmenta aussi de la part de ceux qui fermement attachés à leurs croyances ancestrales. L'opposition dégénéra peu à peu en persécution physique, aussi bien contre le prophète, que contre ceux qui était convertis à sa religion: On les mettait sur le sable brûlant d'été, on les cautérisait, on les enfermait avec des chaînes aux pieds; d'aucuns furent tués, mais personne ne voulait renoncer à la foi, après l'avoir connue. Désespérant des dirigeants de la cité, le Prophète conseilla aux siens de quitter leur ville natale et de se réfugier à l'étranger, en Abyssinie "Où règne un roi juste, chez qui personne n'est opprimé" Des dizaines de fidèles en profitèrent, mais pas tous, il fallait s'attendre à un accroissement de la persécution en raison de ces évasions.

3) Mohammed appela sa religion "islam", c'est à dire: Soumission à la volonté de Dieu. Elle a deux traits distinctifs :

1°) elle établit un équilibre harmonieux entre le temporel et le spirituel, entre le corps et l'esprit; par-là, elle permet la parfaite jouissance des biens créés par Dieu, tout en enjoignant à tous, les devoirs envers Dieu: la prière, le jeûne, la charité; ainsi l'islam se pose comme la religion des masses, et non pas seulement comme une religion des élites;

2°) son appel est universel, tous les croyants sont frères, tous sont égaux, sans distinction de classe, race ou langue; la seule supériorité possible est d'ordre individuel: elle est basée sur la plus grande crainte de Dieu, sur la plus grande piété.

Auteur : enigma
Date : 27 mai07, 06:54
Message : La contribution à la pensée humaine

Par le Cheikh Abou Al Aâla Al-Mawdoudi



Les hauts faits de cet homme exceptionnel ne s'arrêtent pas là. Pour l'apprécier à sa réelle valeur il faut considérer son œuvre dans son ensemble dans le contexte de l'histoire du monde. Il apparaît alors encore plus clairement que cet habitant illettré d'un désert d'Arabie, né à une époque d'obscurantisme, il y a plus de mille quatre cens ans fut un véritable pionnier de l'époque moderne, et un des "phares" de l'humanité. Il est un guide non seulement pour ceux qui acceptent son autorité mais aussi pour ceux qui lui dénient l'autorité d'un prophète. La seule différence est que ces derniers ne se rendent pas compte que ses directives continuent d'influencer leurs pensées et leurs actions et sont les principes directeurs de leurs vies, l'esprit même des temps modernes.

Arthur Leonard écrit: "L’Islam a en fait accompli une tâche immense. Il a laissé une trace indélébile dans les pages de l'histoire humaine, qui ne pourra être pleinement évaluée qu'au fur et à mesure du développement du monde."

Le savant John Davenport note: "Il faut reconnaître que toute la connaissance en matière de physique, d'astronome, de philosophie, de mathématiques, qui s’épanouit en Europe à partir du Xème siècle, provenait à l'origine des écoles arabes, et les Sarrasins d'Espagne peuvent être considérés comme les pères de la philosophie européenne". Cité par A. Karim dans "Islam's contribution to Science and Civilization".

Le fameux philosophe anglais Bertrand Russel écrit: "La suprématie de l'Orient n'était pas seulement militaire. La science, la philosophie, la poésie et les arts s'épanouissaient tous... dans le monde musulman à une époque où l'Europe était plongée dans la barbarie. Les Européens avec une insularité impardonnable appellent cette époque "ère des ténèbres" - mais seule l'Europe était dans les ténèbres. Seule l'Europe chrétienne, car l'Espagne qui était musulmane, possédait une culture brillante". Pakistan Quarterly, vol. IV, n° 3.

L'historien Robert Briffault reconnaît dans son livre: "The Making of Humanity" - "Il est fort probable que sans les Arabes, la civilisation européenne n'aurait jamais acquis ce caractère qui lui a permis de transcender toutes phases antérieures d'évolution. Car, bien qu'il n'y ait pas un seul aspect du développement humain dans lequel l’influence décisive de la culture de l'Islam ne soit pas évidente, nulle part, elle n'est plus claire et importante que dans la genèse de cette puissance qui constitue la force suprême caractéristique du monde moderne et la source suprême de sa victoire - les sciences naturelles et l’esprit scientifique... Ce que nous pouvons appeler science a résulté en Europe d'un nouvel esprit de recherche, de nouvelles méthodes d'investigation, d'expérimentation, de l'observation, et de la mesure, du développement des mathématiques sous une forme inconnue des grecs. Cet esprit et cette méthode furent introduits dans le monde européen par les Arabes". Stanwood Cobb, fondateur de Progressive Education Association écrit: "L'Islam fut le créateur virtuel de la Renaissance en Europe". Cité par Robert L. Gullick Jr dans "Mohammed the Educator".

Ce fut Mohammed qui détourna la pensée humaine de son penchant pour la superstition, le surnaturel et l'inexplicable, et l'orienta vers une approche rationnelle de la réalité, et vers une vie terrestre pieuse et équilibrée. Ce fut lui, qui dans un monde où les événements surnaturels étaient des miracles nécessaires pour faire la preuve de la véracité d'une mission religieuse, inspira le désir de preuve rationnelle et la foi en elle comme en le seul critère valable de vérité. Ce fut lui qui ouvrit les yeux de ceux qui avaient été accoutumés jusque là à chercher des signes divins dans les phénomènes naturels. Ce fut lui, qui à la place de spéculations sans fondements conduisit les nommes dans la voie de la compréhension rationnelle et du raisonnement sain sur la base de l'observation, de l'expérience et de la recherche. Ce fut lui qui définit clairement les limites et les fonctions de la perception sensorielle, de la raison et de l'intuition. Ce fut lui qui souligna les rapports entre les valeurs spirituelles et matérielles, qui harmonisa la Foi avec le Savoir et l'Action, qui créa l'esprit scientifique avec l'aide de la religion et qui élabora un vrai sentiment religieux sur la base de l'esprit scientifique.

Ce fut lui qui combattit l'idolâtrie, le polythéisme sous toutes ses formes et créa une foi si ferme en l'unicité de Dieu, que même les religions qui étaient entièrement basées sur la superstition et l'idolâtrie furent obligées d'adopter un thème monothéiste. Ce fut lui qui changea les conceptions fondamentales de la morale et de la spiritualité. A ceux qui croyaient que seuls l'ascétisme et la mortification constituaient le critère de la pureté morale et spirituelle - que la pureté ne peut être atteinte que par le renoncement à la vie mondaine, sans tenir compte des besoins physiques et en soumettant le corps à toutes sortes de tortures - ce fut lui qui montra la voie de l'évolution spirituelle, de la libération morale et du salut par une participation active aux affaires pratiques du monde environnant.

Ce fut lui qui montra à l'homme sa vraie valeur et sa position: à ceux qui reconnaissaient seulement un Dieu incarné ou un fils de Dieu comme leur précepteur moral ou guide spirituel, il dit que des êtres humains comme eux, qui n'aspiraient pas à être déifiés, pourraient devenir les représentants de Dieu sur terre; à ceux qui considéraient comme leurs dieux des personnages puissants et les adoraient en tant que tels, il fit comprendre que ces faux seigneurs étaient de simples êtres humains et rien de plus. Ce fut lui qui souligna que personne ne pouvait réclamer la sainteté, l'autorité et la souveraineté comme étant son dû par la naissance, et que personne ne naissait intouchable, esclave ou serf. Ce fut lui et son enseignement qui inspirèrent les notions de l’unité de l'humanité, de l'égalité des êtres humains, de la démocratie véritable, et de la liberté réelle dans le monde.

Si on quitte ce domaine de la pensée, on peut trouver dans le domaine pratique d'innombrables traces du gouvernement de cet illettré, dans les lois et les coutumes du monde. Bon nombre de principes de bonne conduite, de culture et de civilisation, de pureté de pensée et d'action qui prévalent dans le monde aujourd'hui, lui doivent leur origine. Les lois sociales qu'il a données se sont infiltrées profondément dans les structures humaines, et ce processus se poursuit jusqu'à nos jours. Les principes fondamentaux d'économie qu'il a enseignés sont présents dans plus d'un mouvement historique et il en sera probablement de même dans le futur. Les lois qu'il a formulées ont amené bien des bouleversements dans les théories politiques du monde et continuent d'exercer leur influence de nos jours. Les principes fondamentaux de droit et de justice qui portent la marque de son génie ont influencé à un degré remarquable l'administration de la justice dans les diverses nations, et forment un guide toujours valable pour tous les futurs légistes. Cet Arabe illettré fut le premier à mettre sur pied pratiquement tout le cadre des relations internationales et à régler les lois de la guerre et de la paix. Car auparavant l'idée n'avait effleuré personne qu'il pût exister un code de l'éthique militaire et que les relations internationales pussent être réglées sur la base de la simple humanité [Pour plus amples détails voir "Al-Jihad-fil-‘Islam" de `Abd Al-`Aâla’ Mawdoudi].
Auteur : enigma
Date : 18 juin07, 06:05
Message : La migration (hijra) :


Dés qu’on eut pris l'injuste décision d’assassiner le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) Jibril descendit et vint informer celui-ci, par révélation de son seigneur, du complot des Kouraichites. Il l’informa aussi qu’Allah lui ordonnait de sortir et qu’il lui avait précisé le moment de son émigration en ces termes : « Cette nuit, ne dors pas dans ton lit, comme d’habitude ».

A midi, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) alla voir Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui) pour définir avec lui les étapes de l’émigration. A cet égard, Aicha (qu’Allah soit satisfait d’elle) dit : « Pendant que nous étions assis chez Abi Bakr à midi pile, quelqu’un dit à celui-ci : « Voici le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) qui arrive, à un moment où d’habitude, il ne venait pas par ici ». Abou Bakr dit : « Par Allah ! Ce qui l’amène par ici à pareille heure est important ! « Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) arriva, demanda la permission d’entrer, se la fit accorder, entra et dit à Abi Bakr : « Sors de chez toi » !

Abou Bakr lui dit : « je jure que ceux-ci sont plutôt de ta famille ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) reprit : « On m’a donné la permission de sortir ». Abou Bakr s’enquit : « Je t’accompagne ? ». Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) répondit : « oui ».

Après la définition des étapes de l’émigration, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) rentra chez lui attendant la tombée de la nuit ».

Encerclement de la maison du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui)

S’agissant des grands malfaiteurs des Kouraichites, ils passèrent leur journée à préparer la mise à exécution du plan monté et approuvé par le parlement de la Mecque, le matin même.

A cette fin, onze principaux malfaiteurs avaient été choisis, à savoir : Abou Jahl ibn Hichâm, Al-Hakam ibn Abil-As, Okba ibn Abi Mouait, An-Nadr ibn Al-Hârith, Omayya ibn Khalaf, Zomaa ibn Al-Aswad, Touaaima ibn Adi, Abou Lahab, Oubai ibn Khalaf, Nabih ibn Al-Hajjâj et le frère de Nabih : Monabih ibn Al-Hajjâj.

Ibn Ishâk dit : « Au premier tiers de la nuit, ils se regroupèrent devant la porte de sa chambre attendant qu’il sorte pour sauter sur lui. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) avait l’habitude de dormir pendant la première partie de la nuit pour se réveiller à la moitié ou aux trois quarts de celle-ci et se rendre à la sainte mosquée où il se mettait à prier. Les malfaiteurs avaient la ferme conviction que leur sale complot réussirait. Ils étaient tellement confiants qu’Abou Jahl, dans sa vanité et son orgueil dit ; s’adressant à ses compagnons encerclant la maison, avec moquerie et persiflage : « Mohammad prétend que si vous le suivez dans ce à quoi il vous appelle, vous serez ressuscités après votre mort pour jouir de paradis pareils à ceux d’Al-Ordon. Sinon, selon lui, il vous égorgera après quoi vous serez ressuscités pour brûler dans un feu qu’on vous aura préparé ».

L’heure de la réalisation du complot était au-delà de minuit au moment où le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sortirait de chez lui. Les malfaiteurs veillèrent, dans l’attente de l’heure prévue. Cependant Allah déjoua leur complot, Lui qui détient le royaume des cieux et de la terre, Lui qui fait ce qu’Il veut, qui protège et que rien ni personne ne protège. Il avait réalisé ce dont il avait parlé à son Messager (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) :

« (Et rappelle-toi) le moment où les mécréants complotaient contre toi pour t’emprisonner ou t’assassiner ou te bannir. Ils complotèrent. Mais Allah a fait échouer leur complot, et Allah est le meilleur en stratagèmes. » Sourate le butin verset 30.

Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) quitta sa maison.

Malgré tous leurs préparatifs, les Kouraichites essuyèrent un échec lamentable dans la réalisation de leur complot. Cette nuit-là, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit à Ali ibn Abi Tâlib : « Dors dans mon lit ! Enveloppe-toi dans mon manteau vert de Hadramaout. Dors-y. Ils ne te feront rien de mal ». C’est dans ce manteau que dormait toujours le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . Ainsi Ali ibn Abi Tâlib dormit dans son lit, le remplaçant pour cette nuit-là. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sortit, traversa leurs rangs et prit une poignée de sable qu’il répandit sur leur tête. Allah leur avait voilé les yeux. Il dit :

« et Nous mettrons une barrière devant eux et une barrière derrière eux ; Nous les recouvrirons d' un voile : et voilà qu' ils ne pourront rien voir. » Sourate 'Ya sin' verset 9.

Il n’y eut aucun d’eux à qui il ne mit du sable sur la tête avant d’aller chez Abi Bakr. Ensemble, et dans la nuit, ils sortirent par un soupirail dans la maison d’Abi Bakr et rejoignirent la grotte de Thawr, en direction du Yémen.

Les assiégeants continuèrent à attendre l’heure de commettre leur forfait. Peu avant ce moment, il se rendirent compte de leur échec et furent frappés de déception. Quelqu’un n’appartenant pas à leur milice les avait trouvés en train d’attendre devant la porte et leur dit : « Qu’est-ce que vous attendez ? » Ils répondirent : « Mohammad ». L’homme reprit : « désolé ! Vous l’avez râté. Par Allah ! Il est passé devant vous et à répondu du sable sur vos têtes. Il s’en est allé vaquer à ses affaires ». Ils dirent : « Par Allah ! Nous ne l’avons pas vu ». Cela dit, ils se dressèrent, faisant tomber le sable de leur tête. Toutefois, ils regardèrent par le trou de la porte de la chambre, virent Ali et dirent : « Par Allah ! Voici Mohammad en train de dormir. Il s’est couvert de son manteau ! » Aussi, ne bougèrent-ils pas jusqu’au matin.

Alors, Ali sortit du lit et leur tomba dans les bras. Les malfaiteurs l’interrogèrent au sujet du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et il répondit : « Je ne sais rien de lui ».

De la maison à la grotte

Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) quitta sa maison dans la nuit du 27 Safar (deuxième mois) de l’an 14 de la prophétie (nuit du 12 au 13 septembre 622 du calendrier Grégorien.).

Il se rendit chez son compagnon, Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui), l’homme le plus sûr pour sa compagnie et pour ses biens. Ensemble ils quittèrent en passant par une arrière-porte et se dépêchèrent de sortir de la Mecque, avant le point de l’aube. Sachant que les Kouraichites trouveraient à force de chercher et que le chemin vers lequel les regards allaient d’abords s’orienter était le chemin principal de Médine allant vers le Nord, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) emprunta le chemin diamétralement opposé, à savoir, celui situé au sud de la Mecque et allant vers le Yémen.

Il fit une distance d’environ neuf kilomètres sur ce chemin, atteignit une haute montagne connue sous le nom de montagne de Thawr. A ce niveau, le chemin était escarpé, pierreux et difficile à escalader. Alors le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) marcha pieds nus. Une autre version précise qu’il marchait sur le chemin sur la pointe des pieds pour ne pas laisser de traces et ainsi, marcha pieds nus. Quoi qu’il en fût, Abou Bakr le porta lorsqu’il eut atteint la montagne et fit des efforts jusqu’à une grotte située au sommet de la montagne, grotte connue dans l’histoire sous le nom de « grotte de Thawr ».

Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et Abou Bakr à l’intérieur de la grotte

Une fois la grotte atteinte, Abou Bakr dit au prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Par Allah ! Tu n’entreras qu’après que je l’aurai fait. S’il y a quelque chose de dangereux, il m’emportera pour te laisser sain et sauf ». Sur ces mots, il entra dans la grotte et la balaya. Il trouva un trou, dans l’une des parois, et aussitôt déchira son manteau pour le boucher. Toutefois il y avait encore deux autres trous : il les boucha avec ses pieds. Ensuite, il dit au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Entre ! »

Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) entra, plaça sa tête sur une pierre et dormit. Abou Bakr fut blessé au pied par une pierre mais ne bougea pas de peur d’attirer l’attention de son compagnon. Il pleurait. Ses larmes tombèrent sur le visage du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . Celui-ci dit : « Qu’as-tu donc, Abou Bakr ? » Il répondit : « Je suis blessé ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) cracha sur la blessure et celle-ci disparut.

Les deux compagnons se cachèrent dans la grotte pendant trois nuits : celles du vendredi, du samedi et du dimanche. Abdoullah ibn Abi Bakr était avec eux. A ce sujet Aicha dit : « C’était un jeune intelligent et ingénieux ». Il les quittait vers la fin de la nuit, à l’aube et, au matin, se retrouvait avec les Kouraichites, comme s’il avait passé la nuit à la Mecque. Il prenait connaissance de toutes les tractations et machinations et, la nuit, il venait leur en apporter les nouvelles. Au-dessus de la grotte, Amir ibn Fouhayra, l’esclave affranchi d’Abi Bakr gardait des moutons qu’il laissait, à un certain moment de la nuit, camper au-dessus de la grotte. De la sorte, il leur fournissait du lait toute la nuit. A l’aube, il les quittait, poussant ses moutons au loin. Ainsi faisait-il dans chacune des trois nuits. Amir ibn Fouhayra suivait, avec ses moutons, les traces de Abdoullah ibn Abi Bakr, après le départ de celui-ci pour la Mecque, en vue de les effacer.

Quant aux Kouraichites, ils étaient fous de rage lorsqu’ils apprirent que le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) s’était échappé à la sortir de la nuit où l’on devait réaliser le complot. Leur première réaction fut de frapper Ali, de le traîner jusqu’à la Kaaba où ils l’enfermèrent pendant une heure, dans l’espoir d’obtenir de lui des informations au sujet du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et d’Abi Bakr.

N’ayant rien tirer d’Ali, ils se rendirent chez Abi Bakr et frappèrent à la porte. Alors, Asmâ’, la fille d’Abi Bakr sortit. Ils lui dirent : « où est ton père ? ». Elle répondit : « Par Allah ! je ne sais pas où il est ». Abou Jahl l’ignoble et le pervers leva la main et lui asséna une gifle qui fit tomber sa boucle d’oreille. Les Kouraichites décidèrent ensuite, au cours d’une séance extraordinaire tenue avec urgence, de mettre en œuvre tous les moyens susceptibles de permettre la capture des deux hommes. Toutes les routes et les pistes partant de la Mecque furent mises sous la surveillance d’hommes armés jusqu’aux dents. De même, les Kouraichites offrirent une grosse prime de cent chamelles par fugitif, soit deux cent chamelles à quiconque les ramenaient morts ou vivants. Alors, les cavaliers, les fantassins et les pisteurs se mirent à chercher. Ils se disséminèrent dans les montagnes et les vallées, dans les vallons et sur les plateaux, mais en vain. Les poursuivants arrivèrent jusqu’à l’entrée de la grotte, cependant, Allah les fit échouer. Abou Bakr dont les propos ont été rapportés par Anas et ensuite par Al-Boukhari, dit : « J’étais avec le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dans la grotte. Levant la tête, je vis les pieds des poursuivants et aussitôt dis : « Ô Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Si l’un d’eux baissait les regards il nous percevrait ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) répondit : « Tais-toi, Aba Bakr ! Nous sommes deux et Allah nous complète en troisième ». Une autre formation donne : « Que penses-tu, Ô Aba Bakr de deux qu’Allah complète en troisième ? ». Alors qu’il ne restait entre les poursuivants et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) que quelques minces pas à franchir, ceux-ci rebroussèrent chemin. C’était là un miracle qu’Allah dédia à son prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) .

Sur la route de Médine


Lorsque le feu de la recherche se fut éteint et qu’eurent cessé les investigations et les enquêtes, après l’effervescence des Kouraichites ayant abouti à une poursuite de trois jours sans aucun résultat, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et son compagnon sortirent pour se rendre à Médine. Ils avaient déjà engagé à leur service Abdallah ibn Ouraykit Al-Laythi, un guide habile et expérimenté. Celui-ci professait la même religion que les Kouraichites. Toutefois, ils lui firent confiance et lui remirent leurs deux chamelles, lui fixant rendez-vous trois jours après à la grotte de Thawr où il devait se présenter muni des deux bêtes. Dans la nuit du lundi premier jour de Rabia Al-Awwal de la première année de l’hégire (16 septembre 622 du calendrier grégorien.), Abdoullah ibn Ouraykit leur apporta les deux montures et alors, Abou Bakr dit au prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « O Messager d’Allah ! Prend l’une de ces deux montures » Il rapprocha de lui la meilleure des deux, mais le prophète accepta à condition d’en payer le prix.

Asma’, la fille d’Abi Bakr (Qu’Allah soit satisfait d’elle et de son père) vînt apporter leur vase. Toutefois, elle avait oublié d’y mettre l’anse par laquelle on l’accrochait. Lorsque après leur départ, allant accrocher le vase, elle se rendit compte que celui-ci n’avait pas d’accrochoir, elle coupa sa ceinture en deux morceaux, dont elle utilisa l’un comme accrochoir et l’autre comme collier. C’est pour cela qu’on l’appelait la « femme aux deux ceintures ».

Ensuite, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui) et Amir ibn Fouhayra se mirent en route, en compagnie du guide Abdillah ibn oraykit, le long de la côte. Ayant quitté la grotte, ce dernier tendit d’abord à aller vers le sud en direction du Yémen et ensuite alla vers l’ouest en direction de la côte. De la sorte, il parvint à un chemin que les gens n’avaient pas l’habitude d’emprunter, bifurqua vers le nord peu avant la côte de la mer rouge et recoupa une voie que presque personne n’utilisait.

Ibn Ishâq a mentionné les endroits où passa le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). A cet égard il dit : « Après être sorti avec eux, le guide passa par la partie inférieure de la Mecque et, ensuite, faisant son chemin le long de la côte, finit par recouper la route passant par Osfân. De là, il passa sous Amajj, continua pour recouper la route après avoir traversé un corridor. Poursuivant son chemin, il s’achemina vers Al-Khirâr, Thanyatoul-Mourra, et Lakfâ. Il dépassa Madlajat Lakf, entra dans Madlajat Majâh, s’achemina vers Marjah Mahâj, entra dans Marjah Thil-Ghadwain et à l’intérieur de Thi Kichr. A partir de là, il se dirigea vers Al-Jadâjid, Al-Ajrad, alla vers Thi Salam partie de Batn Madlajat Taaahon, s’achemina vers Al- Abâbîd. Il dépassa ensuite Al-Fâja, descendit Al-Araj, alla vers Thaniyatoul-Aa’ir- du côté droit de Rakouba- descendit Batn Ri’i et arriva à Koubâ. Voici quelques aspects de ce qui arriva en route :

1. Selon un rapport d’Al-Boukhari, Abou Bakr As-Siddik (qu’Allah soit satisfait de lui) dit : « Nous avons voyagé toute la nuit et aussi, le lendemain jusqu’à midi. La route était déserte. Personne d’autre n’y passait. Un long rocher nous surplombait masquant les rayons du soleil. Nous descendîmes donc à son ombre. Je nivelai de ma main une place où le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) pouvait dormir, après quoi j’y étalai de la fourrure puis dis : « Dors ! Ô Messager d’Allah ! Je vais nettoyer ce qui t’entoure ». Après que celui-ci fut endormi, je sortis pour nettoyer les alentours. Soudain, mon regard se posa sur un berger qui, avec ses moutons, venait vers le rocher, pour en fait faire comme nous. Alors je lui dis : « A qui appartiens-tu, mon garçon ? » Il répondit : « A un médinois ou un mecquois ». Je repris : « Tes moutons ont-ils du lait ? » Il répondit : « Oui » je dis : « Vas-tu donc traire ? » Il répondit : « Oui » et attrapa une brebis. Je lui dis : « Enlève le sable, les poils et les impuretés qui se trouvent sur les mamelles ! » Il traya un peu de lait dans un récipient cubique. J’avais avec moi une gourde que je portais pour le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), gourde à laquelle il se désalterait et faisait ses ablutions. Je retournai auprès du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) mais évitai de le réveiller. Lorsqu’il se fut réveillé, je refroidis le lait en y ajoutant de l’eau puis lui dit : « Bois ! Messager d’Allah ». Il but à son aise et dit : « N’est-il pas l’heure de partir ? » Je répondis : « Si » Alors nous repartîmes.

2. Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui) avait l’habitude d’être à la disposition du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . C’était un vieillard que l’on connaissait et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) un jeune que l’on ne connaissait pas. Ainsi, un homme le rencontra et lui dit : « Qui est cet homme avec toi ? » Il répondit : « Cet homme me montre le chemin ». L’autre, par méconnaissance pensait qu’il voulait dire le chemin terrestre, alors qu’il ne s’agissait que de la voie du bien.

3. Sourakah ibn Mâlik rejoignit le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et Aba Bakr. A cet égard, il dit : « Pendant que j’étais assis dans l’un des conseils de ma tribu, Banî Madlaj, un homme arriva et, nous surplombant puisque nous étions assis, dit : « Ô Sourakah, j’ai vu des silhouettes sur la côte. Je pense que c’est Mohammad et ses compagnons ! ». Je sus aussitôt que c’était eux, mais lui répondis : « Non ; ce ne sont pas eux. Tu as plutôt vu tel et tel qui sont partis devant nous ». Ensuite, je restai pendant une heure au conseil avant de me lever pour rentrer chez moi. Je dis à ma captive de me sortir mon cheval qui se trouvait derrière une butte de terre, sous sa garde. Je pris ma lance, sortis par l’arrière de la maison et, marchant, me mis à planifier mon voyage jusqu’au cheval que j’enfourchai. Celui-ci me transporta au point de m’emmener à proximité d’eux et ensuite trébuchant, me désarçonna. Me relevant, je me dépêchai de mettre la main sur mon carquois. J’en sortis ensuite mes baguettes que je consultai. Tomberais-je sur la bonne baguette ou sur la mauvaise ? Ce fut celle que je détestais qui sortit. Alors, je remontai à cheval, désobéissant aux baguettes. Je m’approchai et m’approchai encore au point d’entendre le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) réciter le Coran. A ce que je voyais, lui ne se retournait guère, mais Abou Bakr quant à lui se retournait très souvent. Par la suite, les pattes de mon cheval s’enlisèrent dans le sable jusqu’aux genoux et me voilà encore désarçonné. Je rabrouai l’animal et me relevai, mais c’est à peine si celui-ci avait sorti ses pattes. Lorsqu’il y fut parvenu, il en résulta un nuage de poussière montant vers le ciel comme de la fumée. Je consultai encore mes baguettes et celle que je détestais sortit de nouveau. Alors, me détournant de tout cela, j’interpellai prudemment les gens que je poursuivais et les voilà qui s’arrêtèrent. Je me remis en scelle et ensuite pus les rejoindre. J’avais l’intime conviction lorsqu’on me retenait en prison pour m’empêcher de les suivre, que la cause du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) triompherait. Je dis à celui-ci : « Ta tribu amis ta tête à prix ». Je les informai de ce que les gens leur voulaient et leur offris des provisions de route. Toutefois, ils ne m’informèrent ni ne me posèrent des questions. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) se contenta de dire : « Il vaut mieux que tu t’éloignes de nous ». Je lui demandai de m’écrire des versets. Alors, Il ordonna à Amir ibn Fouhayra de le faire et celui-ci le fit sur un morceau de peau de bête ». Dans un certain rapport, Abou Bakr dit : « Nous nous mîmes en route. Les gens nous cherchaient et personne d’autre que Sourâkah ibn Mâlik ibn Jaacham ne parvint à nous rattraper, monté sur son cheval. Alors, je dis : « Quelqu’un nous rattrape ! Ô Messager d’Allah ! » Il dit :

« Ne t’afflige pas, Allah est avec nous » (le repentir :40).

Souraqah s’en retourna. Il trouva sur son chemin des gens qui cherchaient toujours et leur dit : « j’ai déjà fouillé les parages et vous informe qu’il n’y a rien ». Ainsi, le jour il s’activait en la faveur des recherchés et la nuit servait de gardien à ceux-ci.

4. Dans son voyage vers Médine le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa devant les deux tentes d’Oumm Maabad de la tribu des Kouzâma. C’était une femme obèse et robuste qui, restant dans la cour de sa tente, nourrissait et désaltérait les passants. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et Abou Bakr l’interrogèrent : « Y a-t-il quelque chose chez toi ? » Elle répondit : « Par Allah ; S’il y avait quelque chose chez moi, les villages ne seraient pas plus pauvres ». En fait, c’était une armée de pénurie. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) regarda par la fente de la tente vit une brebis et dit : « Et cette brebis, Oumm Maabad ? » Elle répondit : « C’est une brebis incapable de suivre les moutons ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) reprit : « A-t-elle du lait ». Elle répondit : « Elle est trop épuisée pour en avoir ». Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Me permettrais-tu de la traire ? » Elle dit : « Oui ! Ma foi ! Vas-y si tu peux en tirer du lait ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa sa main sur les mamelles de la brebis, prononça le nom d’Allah, et pria. Alors, le lait s’échappa et coula. Il demanda à la femme d’apporté un récipient, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) s’engagea à la traire au point de voir le récipient surmonté d’écume. Il désaltéra Oumm Maabad qui alors but à son aise, suivie en cela par les compagnons et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lui-même. Il s’engagea à la traire une seconde fois au point de remplir le récipient qu’il laissa alors avec elle, avant de se remettre en route. Le mari Oumm Maabad, ne tarda pas à rentrer poussant devant lui des chèvres qui n’avaient plus que la peau sur les os. Lorsqu’il vit le lait, il s’étonna et dit : « D’où te vient ceci ? Ma foi ! Il n’y avait pas de lait à la maison, que je sache ! » Sa femme lui répondit : « C’est vrai, mais, par Allah ! Un homme est passé disant ceci et cela dans un état comme ceci et comme cela ». L’homme reprit : « Par Allah ! je pense que c’est le gars des Kouraichites, celui qu’ils cherchent. Décris-le-moi, Oumm Maabad le lui décrit dans sa beauté physique et sa parole splendide qu’à force d’écouter l’auditeur avait l’impression de le voir en personne et de se trouver devant lui. Nous reviendrons sur ce point en abordant vers la fin, les traits caractéristiques du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). Alors Abou Maabad dit : « Par Allah ! Celui-là, c’est l’homme des Kouraichites, celui au regard duquel, ils disent ce qu’ils disent. J’ai déjà songé à l’accompagner mais sans aucun doute je le ferai à la première occasion ». Du côté de la Mecque, une voix retentit, le matin, sans que personne n’arrivât à en connaître l’origine. Elle disait :

« Qu’Allah le Seigneur du Trône rétribue en bien deux compagnons descendus chez Oumm Maabad

et qui furent bienfaisants à leur arrivée, comme à leur départ heureux qui passa la soirée en compagnie de Mohammad.

Ô combien les Kouraichites tirent profit de ce dont Allah vous détourne.

Leur œuvre et leur bienveillance sont sans prix

Banou kaab n’ont plus à s’en faire

Assuré est leur rôle dans l’ordre des croyants.

Interrogez donc votre sœur au sujet de la brebis.

Si vous le faites, c’est la brebis même, qui témoigna ».

Asmâ dit : « Nous ne savions pas vers où s’orientait le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lorsqu’un djinn arriva au-dessous de la Mecque et récita ces vers. Les gens le suivaient, écoutaient sa voix mais ne le voyaient pas. Ainsi continua-t-il jusqu’à sa sortie par le haut. Lorsque nous eûmes entendu sa parole nous sûmes que le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) s’orientait vers Médine.

5. En route, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) rencontra Bouraida ibn Al-Hasîb Al-Aslami entouré de près de 80 ménages qui embrassèrent l’Islam avec lui. Il accomplit, avec eux derrière, la dernière prière du dernier crépuscule (Al-Ichâ). Bouraida résida sur le terroir de sa tribu jusqu’après Ohod, moment où il rejoignit le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). Abdoullah ibn Bouraida a rapporté que le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) était toujours optimiste et non point pessimiste. Bouraida s’en allait à cheval en compagnie de 70 cavaliers de son clan appartenant à Banî Sahm. Alors il rencontra le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) qui lui dit : « A quel clan appartiens-tu ? » Il répondit : « Aslam ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit alors à Abi Bakr : « Nous somme sauvés », et ensuite s’adressa encore à Bouraide : « A quelle dynastie appartiens-tu ? » Celui-ci dit : « à Banî Sahm », et le prophète de dire : « Ta flèche est sortie ».

6. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa auprès d’Abi Aws Tamim ibn Hajar ou Abi Tamim ibn Hajar Al-Aslami à Kahdâwât entre Al-jouhfa et Harachi (dans AlAraj), alors que leur voyage avait été à un moment ralenti dans l’après-midi, lui et Abou Bakr étant montés sur un même chameau. Alors Aws fit monter le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sur un étalon de chameau et, ensuite, envoya avec les deux compagnons un garçon à lui, appelé Masaoud, auquel il parla en ces termes : « Fais les passer par là que tu sais être un chemin sûr et ne les quitte pas ». Le garçon les fit passer par le chemin en question au point de les faire accéder à Médine. Ensuite, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) laissa Masaoud repartir chez son maître après l’avoir chargé de dire à celui-ci de marquer ses chameaux au cou comme c’était le cas avec les chevaux, à savoir deux anneaux séparés par un trait, car c’était là la marque de sa tribu. Lorsque les associateurs se présentèrent, le dimanche, Aws ordonna à son serviteur Masaoud ibn Hounaida de quitter Al-Araj et de se rendre à pied auprès du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) l’informer de leur présence. Ceci a été mentionné par Ibn Mâkoulâ rapportant les propos d’At-Tabari. Aws embrassa l’Islam après l’arrivée du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) à Médine. Il résidait à Al-Araj.

7. En cours de route et à Batn Rîm, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) rencontra Az-Zoubair en compagnie des musulmans : Des commerçants en provenance de la Syrie. Az-Zoubair donna alors au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et à Abou Bakr des vêtements blanc.

La descente à Kouba

Le lundi 8 du mois Rabia Awwal de l’an 14 de la prophèsie – première année de l’Hégire ( 23 septembre 622 du calendrier grégorien.), le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) descendu à Koubâ.Orwa ibn Az-Zoubair dit : « Les musulmans de Médine avaient appris que le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) avait quitté la Mecque. Aussi, tous les malins se rendaient-ils sur la route où ils se mettaient à l’attendre jusqu’au moment où la chaleur de midi les renvoyait dans leurs demeures. Un jour, ils s’en retournèrent après avoir longuement attendu. Cependant, dés qu’ils eurent regagné leurs maisons, un juif qui était monté sur un blockhaus pour observer quelque chose, aperçut, sans illusion le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et ses compagnons tous de blanc vêtus. Alors celui-ci ne put s’empêcher de crier du plus haut de sa voix : « Ô Arabes ! Voici votre grand père que vous attendiez ». Aussi, les musulmans sortirent-ils. Ils reçurent le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) au-delà de la route.

Ibn Al-Kayyim dit : « J’entendis la clameur et les Allâhou Akbar chez Banî Amr ibn Awf : les musulmans, contents de son arrivée, criaient « Allâhou Akbar ». Ils allèrent à sa rencontre, l’accueillirent, le saluèrent comme un prophète et l’entourèrent tout en se mettant à graviter autour de lui qui, alors restait calme, faisant preuve de quiétude et de sérénité. Il lui fut révélé ce qui suit :

« Alors ses alliés seront Allah, Gabriel et les vertueux d' entre les croyants, et les Anges sont par surcroît (son) soutien. » Sourate 'L'interdiction' verset 4.

Amr ibn Az-Zoubair dit : « Alors ils reçurent le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) qui, entouré par la foule, bifurqua vers la droite, au point de descendre chez Banî Amr ibn Awf et cela, un lundi, Abou Bakr se mettait à contenir la foule, alors que le messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) était assis, silencieux, salué par les médinois qui venaient d’arriver et qui ne l’avaient pas encore vu ». Un autre document mentionne : « Les gens venaient saluer Abou Bakr jusqu’au moment où celui-ci, voyant que le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) avait chaud, lui donna de l’ombre à l’aide de son manteau. A ce moment, les gens reconnurent le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ». Toute la ville de Médine était là pour l’accueil. C’était un jour solennel et l’histoire de cette ville n’en avait jamais connu de semblable. Les juifs constatèrent la véracité de l’annonce faite par le prophète Habkouk : « Allah vient de Taymân et le Saint des montagnes de Fâran ».

A Koubâ, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) descendit chez Kalthoum ibn Al-Hadm. D’autres disent au contraire qu’il descendit chez Saad ibn Khaythama, toutefois la première assertion est plus consistante. En fait, Ali ibn Abi Tâlib resta pendant trois jours à la Mecque, pour rendre aux gens ce qu’ils avaient confié au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . Ensuite, émigrant à pied, il rejoignit les deux compagnons à Kouba et alors descendit chez Kalthoum ibn Al-Hadm. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa quatre jours à Kouba : lundi, mardi, mercredi et jeudi. Il fonda la mosquée de Koubâ et y pria, la première mosquée fondée sur la crainte d’Allah après l’avènement de la prophétie. Le jeudi ( le vendredi selon d’autres) il se mit en scelle sur l’ordre d’Allah, Abou Bakr montant en croupe. Il envoya auprès de Banî An-Najjâr- ses oncles maternels et ceux-ci se présentèrent munis de leurs épées. Il allait vers Médine lorsque la prière du vendredi le trouva chez Banî Sâlim ibn Awf. Alors, restant avec ceux-ci, il en dirigea la prière au sein de la mosquée située au fond de la vallée. La congrégation comptait 100 hommes.

L’entrée à Médine

Après la prière du vendredi, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) entra à Médine. Depuis ce jour, la ville de Yathribfut connue sous le nom de Madinatour-rasoul ( la ville du prophète ) en abrégé : Médine. C’était un grand jour historique. Les maisons et les chemins vibraient de louanges et de vénérations dédiées à Allah. Les filles de Médine chantaient le poème suivant, envahies de joie et de gaieté :

« La pleine lune luit et nous éclaire à Médine. Il nous faut donc être reconnaissants, tant qu’on nous appelle à Allah. Ô Toi qu’on a envoyé auprès de nous ! Y Tu apportes l’ordre auquel nous obéirons »

Al-Ansâr (les partisans du prophète à Médine), même s’ils n’avaient pas de grandes richesses, souhaitaient tous voir le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) descendre chez eux. Jamais celui-ci ne passait dans une des maisons d’Al-Ansar sans que le mors de sa monture ne fût saisi par des gens qui, alors, disaient : « Venez chez les plus nombreux, aux raisins et au régal ». Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) leur disait : « Ôtez-vous de son chemin. Elle obéit à un ordre ». La monture poursuivit sa marche jusqu’à l’endroit actuel de la mosquée du prophète ; alors, elle s’agenouilla, mais ensuite se releva, marcha un peu, fit volte face, revint et s’agenouilla au premier endroit. Alors le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) descendit chez Banî An-Najjâr mêmes ; Ses oncles à qui Allah avait bien voulu accorder une telle chance. En effet, il plut au Très-Haut de les honorer en faisant descendre chez eux leur neveu. Les gens se mirent alors à s’adresser au prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), lui demandant de descendre chez eux. Abou Ayoub Al-Ansâri se dépêcha de prendre ses bagages pour les emmener chez lui. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) se mettait à dire : « L’homme est avec ses bagages ». Assad ibn Zourara vint se saisir des rênes de sa monture qui, elle resta chez lui. Dans le rapport fait par Anas selon Al-Boukhâri, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Laquelle des maisons appartenant aux nôtres est plus proche ? » Alors Abou Ayoub dit : « La mienne, Ô Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) voici ma maison et ceci en est la porte. Allons-y on nous a préparé un repas. Levez vous avec la bénédiction d’Allah ». Quelques jours après, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) fut rejoint par sa femme Sawda, ses deux filles Fâtima et Oumm Koulthoum, Ousâma ibn Zayd et Oumm Ayman en compagnie de Abdillah ibn Abi Bakr qui conduisait la famille d’Abi Bakr dont on notait Aicha. Zaynab était restée chez Abil-As et ne put émigrer qu’après la batailla de Bade. Aicha dit : « Après que le prophète fut arrivé à Médine, Abou Bakr et Bilâl tombèrent malades. Alors j’allai les voir et dis : « Père, comment vas-tu ? Bilâl comment vas-tu ? » Sous le coup de la fièvre, Abou Bakr disait toujours :

« On souhaite à l’homme le bonjour dans sa famille alors que la mort lui est plus proche que ses chaussures »

Guéri de sa fièvre, Bilâl disait :

« Vais-je encore passer la nuit dans une certaine vallée avec autour de moi Idhar et Jalil.

Retournerai-je un jour aux eaux de Mijjâna ?

Reverrai-je Châmah et Toufail ? »

J’allais voir le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et l’informai. Il dit : « Seigneur ! Fais nous aimer Médine de la même façon que nous aimons la Mecque, voire plus. Restaure sa santé, bénis son accueil, chasses-en la fièvre et protège-là ».

Ici, s’achèvent l’une des parties de la biographie du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et l’une des étapes de l’appel islamique, à savoir celle de la Mecque.

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Extrait du livre "LE NECTAR CACHETE" du professeur Safi Ar-Rahman al-Moubarakfouri, professeur de l'université salafite de l'Inde.

Edition Daroussalam (Ici, il n’y a qu’un extrait, je conseille les frères, et sœurs sincèrement de se le procurer.)

source:http://www.sourceislam.com/his/emigration.htm

Auteur : enigma
Date : 23 déc.07, 02:53
Message : Le Coran était son éthique

Nul doute que le noble Messager - que la paix, les salutations et les prières soient sur lui - fut l’homme au caractère le plus agréable, à l’éthique la plus parfaite, et aux manières les plus raffinées. Le Noble Coran le décrit comme étant doté d’excellentes manières, compatissant et miséricordieux. Il est en outre, selon les termes du Coran, une lumière, un luminaire, un annonciateur de la bonne nouvelle, et une miséricorde pour tous les mondes.

Il dit lui-même - paix et bénédictions de Dieu sur lui : "J’ai certes été envoyé pour parachever les nobles manières". Et celui qui fut envoyé à cette fin a nécessairement atteint la perfection en termes de nobles manières, afin qu’il soit un guide pour autrui. C’est pour cela que le Messager de Dieu, Muhammad Ibn `Abd Allâh, était l’exemple le meilleur de la clémence, de la dignité, de l’équité, du courage, de la patience, de la générosité, et des autres vertus capitales.

Lorsque la Dame `Â’ishah, que Dieu l’agrée, dit que les manières du Messager étaient le Coran, elle entend qu’il fut - paix et bénédiction de Dieu sur lui - un modèle vivant de la mise en pratique et de l’application des principes et de vertus du Noble Coran.

Par exemple, le Coran dit : "Et consulte-les à propos des affaires." [1], "Repousse (le mal) par ce qui est meilleur ; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux." [2], "Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l’acte répréhensible et l’agression." [3], "Et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise !" [4], "Prends l’excédent, commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants." [5]. Ce sont là des vertus auxquelles le Coran invite. Le Messager de Dieu, paix et bénédictions sur lui, s’y est attaché et son éthique, c’était le Coran.

Et Dieu - Exalté Soit-Il - est plus Savant.

Traduit de Yas’alûnaka fi Ad-Dîn wa Al-Hayâh, v. 2, p. 413-414. Cet ouvrage en sept volumes compile les fatwas de Sheikh Ahmad Ash-Sharabâsî que Dieu lui fasse miséricorde.
Notes

[1] Sourate 3, Âl `Imrân, verset 159.

[2] Sourate 41, Fussilat, verset 34.

[3] Sourate 16, An-Nahl, verset 90.

[4] Sourate 31, Luqmân, verset 17.

[5] Sourate 7, Al-A`râf, verset 199.

Auteur : enigma
Date : 23 déc.07, 02:59
Message : Le comportement du Prophète avec sa famille

La modération dans les choses de la vie est une voie médiane entre l’excès et la négligence. Il s’agit de la voie tracée par l’islam et le Coran : "N’enchaîne pas ta main à ton cou par avarice, et ne l’étend pas non plus trop largement, sinon tu te trouveras blâmé et chagriné." [1] Il semblerait cependant que certains hommes parmi nous n’apportent pas foi à ce principe et ne s’y conforment pas le moins du monde, notamment dans les rapports avec leurs épouses et dans leur comportement au sein de leur foyer.

L’homme véritable est celui qui fait face aux difficultés de la vie à l’extérieur avec fermeté, courage, virilité et sérénité, puis, lorsqu’il s’en retourne chez lui, dans son petit nid, son paradis privé, sa demeure loyale, il est le modèle de la joie et de la gaieté, de la courtoisie et des bonnes manières. C’est pour cela que `Umar Ibn Al-Khattâb - que Dieu l’agrée - dit : "Il faut que l’homme soit avec son épouse tel un enfant, mais lorsqu’il est fait appel à sa virilité qu’il soit présent." De plus, s’il lui arrive, à l’extérieur, de rencontrer des difficultés, qui le poussent à la colère et à l’irritation, dans son travail, dans ses rapports avec autrui ou dans la direction d’un groupe, il se doit de laisser tout cela derrière lui en franchissant le seuil de sa maison, et de rencontrer les siens avec la bonne humeur, le sourire et une fraîcheur renouvelée. Il doit agir de la sorte, quand bien même il s’y forcerait un peu à certaines occasions, car sa pauvre épouse l’a attendu pendant son absence, afin qu’il rompe sa solitude. Il ne serait donc pas seyant ni raisonnable que l’individu gâche lui-même sa vie d’un jour sur l’autre.

Muhammad, le Messager de Dieu - paix et bénédiction sur lui -, était le leader des Messagers, le Sceau des Prophètes, la meilleure créature de Dieu. Il luttait dans le Sentier de Dieu, endurait toutes sortes d’épreuves de la part de ses ennemis polythéistes et mécréants, portait sur ses épaules les soucis des gens, de la prédication et de la vie. Il donnait énormément de sa personne et répandait les lumières de sa grandeur et de sa perfection. Ensuite, lorsqu’il revenait à la pure demeure prophétique, il quittait l’uniforme de l’effort et du jihâd, endossait l’habit de l’époux tendre et généreux, du compagnon agréable à retrouver, du convive au style élégant. Parmi les créatures de Dieu, il était alors le plus noble envers les siens et le plus agréable envers ses épouses. Il tenait les plus beaux propos ; il captivait les coeurs et les esprits par sa parole. Au sein de son foyer, il feignait d’oublier son rang de Prophète, la majesté du statut de Messager ainsi que le charisme qu’il avait parmi ses Compagnons. Il aidait les siens dans les tâches ménagères, réparait les chaussures, reprisait les vêtements, colmatait les seaux, trayait la chèvre et inclinait le récipient pour que le chat puisse boire !

Il faisait de son mieux pour égayer les siens. Par exemple, il faisait monter ses deux petits-enfants bien-aimés, Al-Hasan et Al-Husayn sur son dos pour leur faire plaisir. Il appelait les filles des Ansâr pour jouer avec `Â’ishah. Lorsqu’il voyait cette dernière jouer avec diverses petites poupées, il ne le lui reprochait pas. Au contraire, il plaisantait et la taquinait à leur sujet, cherchant de cette manière à lui manifester son amour et son intérêt pour ce qu’elle faisait. Lorsqu’elle buvait d’un récipient, il le prenait et en buvait en mettant sa bouche au même endroit qu’elle. Lorsqu’elle mangeait d’un récipient, il mangeait du même endroit ou à proximité. Il reposait sa tête sur ses genoux et pouvait même réciter le Coran alors qu’il était dans cette position - ce qui accroît l’honneur de `Â’ishah et ajoute à sa valeur. Quoi de plus naturel puisqu’il est le noble Messager, qualifié par son Seigneur de compatissant et de miséricordieux !

De par ses nobles caractères et ses manières distinguées, il veillait à égayer et à amuser son épouse. Il ne la privait pas de liberté ni de loisir tant que cela ne transgressait ni la religion ni les bonnes manières. Aussi lorsqu’il vit, devant chez lui, un groupe d’Éthiopiens jouer de leurs sabres et faire des danses acrobatiques innocentes, il autorisa `Â’ishah à les regarder par-dessus son épaule. Au bout d’un moment, il lui dit : "N’est-ce pas assez `Â’ishah ?" Elle lui répondit : "Attends un peu !" Alors il patienta, puis, au bout d’un moment, il lui dit : "N’est-ce pas assez `Â’ishah ?" Elle lui dit de nouveau : "Attends un peu !" A la troisième reprise, elle acquiesça satisfaite et rentra chez elle !

Le voici au début de son mariage avec `Â’ishah en train de faire une course avec elle. Svelte et agile à l’époque, elle le battit. Quelques années plus tard, il l’invita à refaire une course. Elle avait pris quelques rondeurs depuis et perdu en agilité. Elle se ceintura alors et ils tracèrent le trait de départ. La course commença et le Prophète - paix et bénédiction sur lui - la remporta. Il lui dit en riant : "Nous voilà quittes !"

Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - ne réservait pas ces belles plaisanteries à certaines de ses épouses. Au contraire, il plaisantait avec tout le monde. Il tolérait qu’elles discutent de ses propos et qu’elles soient sujettes à l’erreur dans leur comportement. Il veillait à installer un climat de gaieté et de sérénité entre elles lorsqu’elles étaient ensemble. Un jour, sa bien-aimée `Â’ishah - qu’Allâh l’agrée - avait préparé une pâtisserie, à base de farine et de lait ou de beurre, appelée kharîzah. Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - vint, puis son épouse Sawdah Bint Zum`ah vint à son tour. `Â’ishah invita Sawdah à manger. Cette dernière répondit : "Je n’aime pas ce gâteau." `Â’ishah lui dit : "Manges-en si tu ne veux pas que je t’en maquille !" Sawdah répondit : "Je n’y goûterai pas !" Alors `Â’ishah en prit un peu dans la main et toucha le visage de Sawdah pour rire. Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - se tenait entre les deux. Il laissa passer Sawdah, qui prit un peu de pâte dans sa main et en mit un peu sur le visage de `Â’ishah. Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - rit, heureux de l’ambiance joviale qui régnait entre les membres de sa noble demeure.

La noblesse de ses caractères et sa douceur se manifestaient dans des situations où l’on s’attendrait habituellement à la colère et à l’irritation. Un jour une petite dispute éclata entre lui et l’une de ses épouses. La colère la poussa à dire : "C’est toi qui dis être un Prophète !" Malgré la lourdeur d’un tel propos, le Messager - paix et bénédiction sur lui - se contenta d’un rire qui éteignit le feu de la colère et n’en laissa que des cendres.

À une autre occasion, un différend éclata entre lui et Dame `Â’ishah. Ils demandèrent à Abû Bakr, son père, d’arbitrer entre eux. Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - dit à `Â’ishah : "`Â’ishah, veux-tu prendre la parole en premier, ou bien est-ce que je la prends ?" Elle lui dit : "Vas-y, mais ne dis que la vérité." Sur ce, Abû Bakr lui donna une gifle qui la fit saigner pour cette dure parole. Il lui dit : "Ô ennemie de ta propre personne, le Messager d’Allâh dirait-il autre chose que la vérité ?" Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - eut mal pour elle et s’interposa entre elle et son père et dit à ce dernier : "Nous n’avons pas fait appel à toi pour cela !" Peu de temps après, leur vie conjugale retrouva son cours harmonieux. Il n’y a rien d’étonnant dans ces manières puisque Muhammad - paix et bénédiction sur lui - est celui qui dit : "Le meilleur parmi vous est le meilleur envers son épouse et je suis le meilleur envers mon épouse." Il dit également : "Deux choses me plaisent parmi les choses de ce bas-monde : les femmes et le parfum. Et le summum de mon bonheur réside dans la prière." Souvent il invoquait Dieu lui demandant : "Seigneur, parfais mes manières comme tu as parfait mon apparence !"

Allâh le Très-Haut dit : "Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a déposé entre vous de l’amour et de la miséricorde. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent." [2] Il dit également : "Et comportez-vous convenablement envers elles." [3]

Vu que nous répétons aux femmes des dizaines de fois la nécessité de vous obéir, vous les hommes, et de respecter les commandements de Dieu concernant vos droits, la justice implique que nous vous rappelions également de ne pas être despotiques ni injustes. La femme peut être une bonne graine, dont peut ressortir beaucoup de bien et de droiture grâce à une part d’enseignement et de guidance. [...] Souvenez-vous lorsque vous êtes tentés d’être despotiques que la femme n’est ni un meuble, ni un bien qui se vend et qui s’achète, mais plutôt une personne humaine ayant des droits et une dignité, d’après l’islam et d’après le Coran. Observez donc Dieu dans vos actes et soyez équitables envers les femmes.

Allâh le Très-Haut est le plus savant.

Traduit de l’arabe du livre de Sheikh Ahmad Ash-Sharabâsî, Yas’alûnaka fî Ad-Dîn Wal-Hayâh (Ils te questionnent sur la religion et sur la vie).
Notes


[1] Sourate 17, le Voyage nocturne, Al-Isrâ’, verset 29.

[2] Sourate 30, Les Byzantins, Ar-Rûm, verset 21.

[3] Sourate 4, Les Femmes, An-Nisâ’, verset 19.

Auteur : enigma
Date : 23 déc.07, 03:02
Message : Son hospitalité

Muhammad était connu pour sa grande hospitalité, et ceci avant même qu’il ne devienne Prophète. Personne ne repartait jamais les mains vides de chez lui. Il donnait à manger aux pauvres et aux nécessiteux ainsi qu’aux veuves et aux orphelins. A Médine, son hospitalité n’avait pas de limites, sa demeure restait ouverte à tous, aux riches et aux pauvres, aux amis comme aux ennemis. Tous allaient le voir et étaient très généreusement accueillis. Les gens venaient le voir, souvent en grand nombre et de toute provenance. Chacun d’eux était soigneusement accueilli et servi par le Prophète lui-même.

Son hospitalité ne se limitait pas aux musulmans seulement. Il accueillait volontiers tout être humain, quels que soient son statut social et ses croyances. Polythéistes et juifs comptaient parmi ses visiteurs, et étaient tous reçus avec hospitalité. Lorsqu’une délégation chrétienne venue d’Abyssinie arriva à Médine, il en hébergea les membres chez lui et se chargea personnellement de servir ses invités jusqu’à la fin de leur séjour. Un jour, Muhammad reçut un polythéiste à qui il offrit le lait d’une chèvre ; celui-ci le but en entier. Le Prophète lui servit le lait d’une seconde chèvre, qu’il termina également. Ainsi, l’invité but en tout le lait de sept chèvres, le Prophète lui en ayant resservi jusqu’à ce qu’il soit repu.

Souvent il arrivait que les invités mangent toute la nourriture disponible dans la maison, si bien qu’il ne restait plus rien pour le Prophète et sa famille qui devaient alors passer la nuit le ventre vide. Les Gens de la Banquette (ashâb as-suffah) étaient les plus pauvres et les plus démunis parmi les Compagnons : ils ne possédaient pas de maison et vivaient à la Mosquée en tant qu’invités permanents des musulmans. La plupart du temps, ils étaient les invités du Prophète. Celui-ci dit une fois : « Quiconque a suffisamment de nourriture pour deux personnes devrait la partager avec trois de ses compagnons. Quiconque en a suffisamment pour quatre personnes devrait en inviter cinq à la partager ». Ainsi, Abû Bakr offrit son hospitalité à trois d’entre eux ; le Prophète, quant à lui, en invita dix.

Abû Hurayrah raconta une expérience pénible de la famine qui l’avait touché lorsqu’il faisait partie des Gens de la Banquette : « Un jour, alors que j’étais complètement affamé, je m’assis quelque part sur la route principale. J’aperçus Abû Bakr, passant par là, et pour attirer son attention sur mon piètre état, je lui posai une question à propos d’un verset du Coran. Il ne remarqua rien et passa son chemin. La même chose se répéta avec `Umar qui ne me prêta pas non plus grande attention. Puis, ce fut au tour du Messager de passer par là, et lorsqu’il me vit, il me sourit et me dit : « Viens avec moi ». Lorsqu’il arriva à la maison, il trouva un bol de lait et s’enquit sur sa provenance. On lui dit que quelqu’un lui en avait fait cadeau. Il me demanda d’aller chercher tous les Gens de la Banquette. Je partis les chercher et les ramenai tous avec moi. Il me tendit le bol de lait et me demanda de le partager avec eux. Je me demandais comment cet unique bol pouvait suffire à apaiser la faim de tout le monde. Je passai malgré tout le bol, et chacun put en boire à satiété, et en fin de compte, je pus en boire à mon tour suffisamment pour assouvir ma faim. » Miraculeusement, cet unique bol de lait suffit à tous les nourrir.

Ainsi notre Prophète - paix et bénédictions sur lui - transmettait-il ses enseignements à ses Compagnons aussi bien par la parole que par la pratique.
Auteur : enigma
Date : 23 déc.07, 03:08
Message : Sa miséricorde et sa compassion


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le Messager de Dieu était l’homme le plus doux qui soit, en même temps qu’il surpassait les autres en courage et en bravoure. Il était tellement bon qu’il était aux larmes à la vue de la moindre manifestation de cruauté. Ibn `Abbâs rapporte qu’"un jour, un homme saisit une chèvre, la jeta sur le flanc, puis se mit à affûter son couteau. Voyant cette scène, le Prophète lui demanda : « Cherches-tu à la tuer deux fois ? Pourquoi n’affûtes-tu pas ton couteau avant de coucher ta chèvre sur le flanc ? »"

Le Prophète interdit à ses Compagnons d’affamer ou d’assoiffer les bêtes de somme, ou encore de les surcharger. Il recommanda d’être bon envers les animaux et de chercher à les soulager, considérant cela comme autant d’actes méritoires de nature à rapprocher l’homme de Dieu. Abû Hurayrah rapporta que le Prophète dit : « Un voyageur assoiffé trouva un puits sur son chemin. Il y descendit pour étancher sa soif et, une fois ressorti, il vit un chien en train de lécher la boue tellement lui aussi avait soif. L’homme pensa que le chien devait avoir autant soif que lui. Il redescendit alors dans le puits, remplit son chausson de cuir en eau et ressortit tenant le chausson entre les dents. Ainsi, il étancha la soif du chien. Dieu Se réjouit de ce geste de bonté et absolut l’homme de ses péchés. » Les Compagnons du Prophète s’enquirent : « Ô Messager de Dieu, y a-t-il aussi une rétribution concernant les bêtes et les animaux sauvages ? » Le Prophète répondit : « Il y a une rétribution concernant toute créature ayant un cœur vivant. » [1]

`Abd Allâh Ibn `Umar rapporta que le Prophète dit : « Une femme fut vouée à l’Enfer à cause d’une chatte qu’elle enferma sans lui donner à manger, ni lui laisser la liberté de déterrer quelque rongeur pour s’en nourrir. » [2] `Abd Allâh Ibn Ja`far rapporta que le Prophète entra un jour dans l’enclos d’un jeune homme ansârite ; il y trouva un chameau qui se mit à geindre à la vue du Prophète, des larmes coulant des yeux de l’animal. Le Prophète s’en approcha et lui prodigua quelques tapes sur la bosse et sur la face, ce qui réconforta la bête. Puis le Prophète s’enquit de son propriétaire. Le jeune homme ansârite se présenta et dit : « Ô Messager de Dieu, ce chameau m’appartient. » Le Prophète lui dit : « Ne crains-tu pas Dieu vis-à-vis de ce chameau alors qu’Il l’a mis en ta possession ? Il s’est plaint à moi que tu le surcharges et le fais travailler sans cesse. » [3]

Abû Hurayrah rapporta que le Prophète dit : « Pendant vos voyages, lorsque vous traversez des terres fertiles, permettez aux chameaux de prélever leur dû dans la végétation, et lorsque vous traversez des terres nues et arides, dépêchez-vous d’en finir. Et quand vous campez la nuit, écartez-vous des routes car elles sont le lieu de passage des bêtes féroces et la destination des vipères. » [4] Ibn Mas`ûd rapporte : « Lors d’un voyage en compagnie du Messager de Dieu, ce dernier s’éloigna un peu du campement. A ce moment, nous vîmes un petit oiseau avec deux oisillons dont nous nous emparâmes. L’oiseau virevoltait autour de nous lorsque le Prophète revint. Il nous demanda alors : "Qui a affligé cet oiseau en lui enlevant ses petits ?" Puis, il nous demanda de remettre les oisillons à leur place. A cet endroit, nous vîmes aussi une fourmillière que nous brûlâmes. Lorsque le Prophète sut que nous l’avions brûlée, il dit : "Seul le Seigneur du Feu a le droit de châtier par le feu." » [5]

Le Prophète enjoignait instamment la gentillesse et la générosité dans le traitement des esclaves, des serviteurs et des mains d’œuvre. Jâbir rapporta que le Prophète de Dieu dit : « Nourrissez-les de ce dont vous vous nourrissez, habillez-les de ce dont vous vous habillez, et ne perturbez pas les créatures de Dieu. » [6] On rapporta que le Prophète dit également : « Les gens que Dieu a placés entre vos mains sont vos frères, vos serviteurs et vos assistants. Quiconque a son frère à son service doit le nourrir de ce dont il se nourrit, le vêtir de ce dont il s’habille, ne jamais lui assigner une tâche supérieure à ses capacités, et si cela est inévitable, qu’il l’aide à l’accomplir. » [7]

`Abd Allâh Ibn `Umar rapporta qu’« un jour, un bédouin se présenta au Prophète et lui demanda : "Combien de fois par jour dois-je pardonner à mon serviteur ?" Le Prophète répondit : "Soixante-dix fois." » [8] Il rapporta également que le Prophète dit : « Payez le salaire d’un ouvrier avant que sa sueur ne sèche. » [9]


Notes

[1] Hadîth rapporté par Al-Bukhârî dans son Sahîh, dans le livre de l’éthique, section de "la miséricorde envers les hommes et envers les animaux". Le texte arabe est consultable dans l’Encyclopédie du Hadîth en ligne. Une variante de ce hadith remplace l’homme en question par une prostituée.

[2] Hadîth rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.

[3] Hadîth rapporté par Ahmad dans son Musnad.

[4] Hadîth rapporté par Mâlik dans son Muwatta’.

[5] Hadîth rapporté par Abû Dâwûd dans ses Sunan.

[6] Fragment d’un hadîth rapporté par Ahmad dans son Musnad, faisant partie du Sermon d’Adieu du Prophète.

[7] Hadîth rapporté par Abû Dâwûd dans ses Sunan.

[8] Hadîth rapporté par At-Tirmidhî et Abû Dâwûd dans leurs Sunan.

[9] Hadîth rapporté par Ibn Mâjah dans ses Sunan.

Auteur : enigma
Date : 23 déc.07, 03:10
Message : Son honnêteté et sa loyauté


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Muhammad démontra par son comportement qu’il était l’homme le plus véridique et le plus honnête de son temps. Il était orphelin et pauvre lorsqu’il se lança dans le commerce aux côtés de son oncle. Mais, en très peu de temps, grâce à son honnêteté et sa droiture dans les transactions, il se forgea une excellente réputation et gagna le respect des gens. Tout Mecquois, riche ou pauvre, le désignait par As-Sadîq - le Véridique - et Al-Amîn - le Loyal. Lorsque Muhammad était encore un jeune adulte, la Ka`bah fut reconstruite. Les diverses tribus mecquoises se disputèrent alors l’honneur de reposer la Pierre Noire à sa place dans la Ka`bah. Ils décidèrent donc de demander l’arbitrage de la première personne se rendant à la Ka`bah le lendemain matin. Muhammad fut le premier arrivé ce matin-là ; lorsque les gens le virent, ils se félicitèrent que ce soit le Véridique et le Loyal qui tranche dans cette affaire. Il plaça donc la Pierre Noire sur sa cape et en donna une extrémité à chacune des tribus de manière à ce qu’elles puissent toutes contribuer au transport et à la repose de la Pierre Noire, qu’il relogea à sa place lui-même.

Un jour, alors que les notables de Quraysh étaient réunis et parlaient de lui, An-Nadr Ibn Al-Hârith, l’un des hommes les plus expérimentés parmi eux, prit la parole : « Ô Quraysh ! Vous n’avez pas été capables de trouver un plan pour faire face à la calamité qui est tombée sur vous ! Muhammad a grandi sous vos yeux depuis son enfance. Il était le plus aimé, le plus honnête et le plus loyal parmi vous. Maintenant qu’il a atteint sa maturité et qu’il vous a présenté ces choses, vous le qualifiez de sorcier, de devin, de poète et de fou. Par Allâh ! J’ai entendu son message, il n’est rien de tout cela. Une calamité est bel et bien tombée sur vous. »

Un jour, le Prophète rassembla les Quraysh près du Mont Safâ et leur demanda : « Ô Quraysh ! Si je vous disais qu’une armée marchait sur nous par deça ces montagnes, me croiriez-vous ? » Il répondirent en chœur : « Oui, nous ne t’avons jamais entendu mentir. » Tous les Mecquois, sans exception, témoignèrent ainsi de sa véridicité et de son honnêteté car il avait toujours vécu parmi eux d’une manière irréprochable pendant quarante ans. Néanmoins, la plupart d’entre eux refusaient d’admettre qu’il fût le Messager de Dieu !

Il avait mené parmi eux une vie de pureté et de vertu, chose que même ses ennemis jurés reconnaissaient. Ils savaient qu’il était l’homme le plus honnête et le plus véridique qui soit. C’est pourquoi le Noble Coran les invita à examiner sa vie et à réfléchir. Comment pourrait-il mentir sur le compte de Dieu, lui qui n’avait jamais menti sur le compte d’un être humain ?

Lorsque l’Empereur byzantin Héraclius reçut une lettre du Prophète l’invitant lui et son peuple à embrasser l’islam, il fit venir les commerçants arabes qui étaient de passage dans la région. Il interrogea leur chef, Abû Sufyân : « Avez-vous jamais entendu Muhammad proférer un mensonge avant qu’il prétende être un prophète ? » Il répondit par la négative. Il dit alors : « Je vous ai demandé s’il avait jamais menti, vous m’avez affirmé que non. Je suis persuadé que s’il était capable de dire des mensonges sur le compte de Dieu, il ne se serait pas privé d’en dire sur le compte des hommes. » Héraclius l’interrogea alors sur le comportement général du Prophète et sa conduite avec les gens. Abû Sufyân répondit : « Muhammad est né dans une famille noble. Il est honnête et véridique et n’a jamais rompu un engagement. Il enjoint ses disciples à n’adorer qu’un Dieu Unique et à ne prier que Lui. Il prêche la douceur, la piété et la tolérance envers chacun et le nombre de ses disciples ne cesse de croître. »

Les païens de le Mecque, bien qu’ils rejetassent l’appel de Muhammad à l’islam, ne confiaient leurs biens qu’à lui lorsqu’ils partaient en voyage, si bien que lorsqu’il fuit la Mecque pour Médine, il dut demander à son cousin `Alî de rester pour restituer les dépôts qu’on lui avait confiés. Loyal envers tous, il n’aurait jamais gardé pour lui un seul sou appartenant à ses ennemis.
Auteur : enigma
Date : 23 déc.07, 03:13
Message : Sa générosité

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le Prophète Muhammad - paix et bénédictions sur lui - était d’une générosité inégalable. Il distribuait à autrui tout ce qu’il pouvait recevoir, et s’en réjouissait plus que ceux qui se voyaient offrir ses présents. Il ne laissait jamais personne quitter sa demeure les mains vides, et privilégiait toujours les nécessiteux à la satisfaction de ses propres besoins.

Sa générosité se manifestait de différentes manières. Parfois, il offrait des cadeaux. Il lui arrivait aussi, lorsqu’il empruntait quelque chose, de s’acquitter de sa dette en remboursant un montant supérieur à sa valeur initiale [1]. Parfois, il achetait un bien et en donnait plus que son prix au vendeur. D’autres fois, il donnait l’aumône. Il acceptait les cadeaux de la part des gens, et en offrait toujours davantage en retour.

Jamais, quand on lui demandait quelque chose, le Prophète - paix et bénédictions sur lui - ne répondait : "Non" [2]. Il avait pour habitude de dire qu’il n’était qu’un simple distributeur et trésorier de ces biens et qu’Allah en était l’Unique Pourvoyeur. Une fois, un homme vint le voir et vit son troupeau de chèvres qui occupait un espace bien étendu. Il lui demanda de l’aide et le Prophète lui fit don de la totalité du troupeau. L’homme retourna ensuite auprès des siens et les invita à embrasser l’Islam, car Muhammad était tellement généreux qu’il n’y avait aucune raison de craindre la pauvreté. Un autre homme vint lui demander assistance à un moment où le Prophète n’avait rien à offrir ; il proposa alors à l’homme d’emprunter en son nom, le Prophète s’engageant à régler la dette. ‘Umar - que Dieu l’agrée -, qui était présent à ce moment-là, demanda alors au Messager si Allâh ne lui avait pas imposé une charge supérieure à sa capacité. Le Prophète garda le silence. Toutefois, un autre homme était présent et proposa son aide. Le Prophète accueillit son offre avec un sourire exprimant sa grande joie.

Le Prophète - paix et bénédictions sur lui - était tellement généreux qu’il donnait toujours quelque chose à celui qui venait lui demander de l’aide, et même lorsqu’il ne possédait rien, il promettait son aide pour plus tard. Il arrivait parfois au Messager d’acheter une chose, puis de l’offrir en guise de présent au vendeur. Une fois, il acheta un chameau à ‘Umar, dont il ne tarda pas à faire cadeau à `Abd Allâh, le fils de ‘Umar. Une autre fois, il acheta quelque chose à Jâbir puis le lui rendit en guise de présent.

Parfois, Allah bénissait la nourriture que le Prophète partageait. La quantité de nourriture se multipliait alors de façon à ce que beaucoup puissent en manger. Lors d’une bataille, le Prophète était accompagné de cent trente de ses Compagnons. Il choisit une chèvre, la sacrifia et fit griller son foie. Après la cuisson, il en distribua à tous les Compagnons et en garda une part pour les absents.

Lorsqu’il recevait quelque bien, il ne trouvait de répit qu’après l’avoir offert à autrui. Umm Salamah, la femme du Prophète, rapporta qu’un jour, le Messager rentra à la maison, l’air inquiet. Elle lui demanda ce qui n’allait pas. Il répondit que les sept dinars qu’il avait reçus la veille étaient restés sur son lit jusqu’au soir sans avoir été distribués. Son cœur ne s’apaisa que lorsque la somme fut distribuée.

Abû Dharr raconte qu’un soir, alors qu’il marchait en compagnie du Messager d’Allah - paix et bénédictions sur lui -, celui-ci lui dit : « Ô Abû Dharr, si le Mont Uhud était transformé en or pour moi, je n’aimerais pas que trois nuits passent sans que je m’en sois séparé jusqu’au dernier dinar, sauf de quoi payer mes dettes. » Il n’était pas tranquille tant qu’il restait le moindre sou chez lui. Un jour, il rentra précipitamment chez lui de la mosquée, puis en ressortit aussitôt. Les gens étaient surpris, mais il leur dit qu’il s’était souvenu lors de la prière qu’il avait de l’or à la maison. Il redoutait de l’oublier et que la nuit passe sans que cet or ne soit distribué. Il rentra donc à la maison pour demander à ce qu’il soit immédiatement donné en aumône.

Par ailleurs, le Prophète - paix et bénédictions sur lui - payait toujours les dettes des défunts, et ordonnait d’être informé du décès de toute personne morte endettée, afin qu’il puisse rembourser ses emprunts.

A chaque fois que le Prophète - paix et bénédictions sur lui - rencontrait une personne avare, il lui conseillait d’être plus généreuse et charitable. Ibn ‘Abbâs rapporta avoir entendu le Messager dire : « N’est pas croyant celui qui mange alors que son voisin a faim ». Abû Hurayrah rapporta que le Prophète de Dieu dit : « Le croyant est simple et généreux, tandis que le pervers est fourbe et ignoble ». En résumé, le Prophète Muhammad - paix et bénédictions sur lui - était tellement généreux et charitable qu’il ne gardait jamais quelque chose en surplus pour lui, mais préférait tout offrir à ceux qui venaient lui demander de l’aide.

Notes

[1] Dans une correspondance privée entre Islamophile.org et Islamonline.net, Sheikh `Abd Al-Khâliq Hasan Ash-Sharîf a mis en valeur la différence entre ce noble comportement prophétique et l’usure. Dans l’usure, l’emprunt est conditionné par le devoir de restituer le prêt par une valeur qui lui est supérieure, alors que, dans cette tradition, le Prophète, après avoir restitué le bien emprunté ou sa valeur, décide, par pure générosité et sans engagement préalable, de combler la personne par un supplément d’argent.

[2] Hadith rapporté par Jâbir Ibn `Abd Allâh.

Auteur : enigma
Date : 23 déc.07, 03:16
Message : Sa simplicité

Muhammad fut une personne très simple durant toute sa vie. Il ne faisait pas de manière et était simple dans ses habitudes. Même lorsqu’il était chef d’Etat, il mangeait ce qu’on lui donnait, portait des habits grossiers, et s’asseyait à même le sol sans protection, ou sur un tapis sans aucune hésitation, qu’il fût seul ou en présence d’autrui. Il mangeait du pain fait de farine grossière et il lui arrivait même de se nourrir uniquement de dattes des jours durant. Il portait des vêtements simples et n’aimait pas l’étalage ni l’exposition. Il aimait la simplicité dans toutes choses.

Les biens de ce monde terrestre avaient peu d’importance pour le Prophète. Ibn Mas`ûd rapporta que le Messager de Dieu dormit sur une natte faite de roseaux si bien que ces flancs en portaient les marques lorsqu’il se réveilla. Il dit : « Ô Messager d’Allah ! Tu aurais dû nous demander d’étendre quelque chose de plus doux sur cette natte pour toi. » Le Prophète répondit : « Qu’ai-je à faire de ce bas-monde ? Je suis dans ce monde tel un cavalier qui se repose un moment à l’ombre d’un arbre, puis qui se lève et s’en va. » [1]

`Ubayd Allâh Ibn Muhsin rapporta que le Messager de Dieu dit : « Celui d’entre vous qui se réveille le matin en sécurité parmi les siens, ne souffrant d’aucun mal dans son corps et possèdant la nourriture de sa journée, c’est comme si l’on avait mis tous les biens de ce monde en sa possession. » [2] Abû Hurayrah rapporte que le Messager de Dieu dit : "Regardez ceux qui sont plus bas que vous et ne regardez pas ceux qui sont plus haut. Cela est plus à même de vous éviter de mépriser le bienfait de Dieu à votre égard."

Le Prophète s’abstint de mener une vie fastueuse. Il portait souvent des vêtements usés. Son lit était parfois constitué d’une couverture rêche, parfois d’une peau fourrée de fibres de palmiers, et parfois de tissu usagé. La neuvième année de l’Hégire, lorsque l’État islamique s’étendit du Yémen à la Syrie, son chef ne possédait qu’un lit et une outre. `Â’ishah rapporta que lorsqu’il mourut, il n’y avait rien à manger dans la maison, excepté un peu d’orge.

Une fois, ‘Umar entra dans la maison de Muhammad et observa l’état de l’ameublement. Muhammad lui-même ne portait sur lui qu’un drap pour couvrir la partie inférieure de son corps. Il y avait un simple lit avec un oreiller rempli de fibres de noix. D’un côté de la pièce, il y avait un peu d’orge et dans un coin, près de ses pieds, il y avait une peau d’animal. Il y avait quelques peaux suspendues près de son lit. `Umar raconte qu’à la vue de cet ameublement, il eut les larmes aux yeux. Le Messager de Dieu l’interrogea sur la raison de son chagrin. Il répondit : « Ô Messager d’Allah ! Pourquoi ne devrais-je pas pleurer ? Les cordes du lit ont laissé des marques sur ton corps. Cette petite pièce qui contient tous tes meubles, je peux en voir la totalité d’un seul coup d’oeil. L’Empereur byzantin et l’Empereur perse jouissent d’une vie luxueuse tandis que toi, le Messager d’Allah et l’Élu, tu vis ainsi. » Il répondit : « Ô Ibn Al-Khattâb ! N’es-tu pas satisfait qu’ils choisissent ce monde et que nous choisissions l’Au-delà ? » [3]

En résumé, Muhammad menait et appréciait cette vie simple. Il enseigna à ces Compagnons, par son exemple personnel, de ne pas faire montre d’ostentation et de matérialisme.

Notes

[1] Conférer le registre d’Ibn Mas`ûd dans le Musnad de Ahmad.

[2] Hadîth rapporté dans les Sunan d’At-Tirmidhî et les Sunan d’Ibn Mâjah.

[3] Extrait d’un hadîth du Sahîh de Muslim, dans le chapitre du divorce.

Auteur : enigma
Date : 23 déc.07, 03:18
Message : Son indulgence

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Une des nobles qualités du Prophète - paix et bénédictions sur lui - était qu’il ne punissait jamais personne pour des raisons personnelles. Il préférait toujours accorder son pardon, même à ses plus grands ennemis. Son épouse ‘Â’ishah a rapporté que jamais le Prophète n’avait prononcé de parole obscène, ni élevé la voix dans les rues, ni rendu le mal par le mal. Il privilégiait toujours le pardon. Les Qurayshites le renièrent, se moquèrent de lui et l’accablèrent de sarcasmes ; ils le battirent et le maltraitèrent. Ils tentèrent même de l’assassiner, et lorsqu’il parvint à émigrer vers Médine, ils menèrent plusieurs guerres contre lui. Pourtant, lorsque le Prophète rentra victorieux à La Mecque, en compagnie d’une armée de dix mille hommes, il ne se vengea de personne. Il pardonna à tout le monde. Même son pire ennemi, Abû Sufyân, qui l’avait tant combattu, fut pardonné ainsi que toute personne se réfugiant sous son toit.

Le Prophète Muhammad - paix et bénédictions sur lui - pardonna également au chef de Tâ’if, qui, lorsque le Messager se rendit dans cette ville pour y prêcher l’Islam, engagea un groupe de voyoux pour lui jeter des pierres.

`Abd Allah Ibn Ubayy, le leader du groupe des hypocrites de Médine, passa toute sa vie à lutter contre le Prophète et l’Islam, et mit en œuvre toutes sortes de complots pour faire échouer sa mission. Accompagné de trois cents de ses partisans, il se retira de l’expédition de Uhud, privant ainsi l’armée musulmane d’un tiers de ses combattants. Il tenta de discréditer le Messager de Dieu en calomniant et en répandant le mensonge au sujet de son épouse, `Â’ishah - que Dieu soit satisfait d’elle. Concernant cette dernière intrigue, Dieu le Tout-puissant révéla le verset 11 de la sourate "La Lumière" : « Ceux qui sont venus avec la calomnie sont un groupe d’entre vous. Ne pensez pas que c’est un mal pour vous, mais plutôt, c’est un bien pour vous. À chacun d’eux ce qu’il s’est acquis comme péché. Celui d’entre eux qui s’est chargé de la plus grande part aura un énorme châtiment. » Le Prophète lui accorda malgré tout son pardon, accomplit la prière mortuaire lors de son décès et implora le Pardon d’Allâh en sa faveur. C’est par la suite que fut révélé le verset 84 de la sourate "Le Repentir" : « Et ne fais jamais la prière sur l’un d’entre eux qui meurt, et ne te tiens pas debout auprès de sa tombe, parce qu’ils n’ont pas cru en Allâh et en Son Messager, et ils sont morts tout en étant pervers. »

L’esclave abyssin qui tua Hamzah, l’oncle bien-aimé du Prophète, lors de la bataille de Uhud, bénéficia également du pardon du Messager de Dieu lorsqu’il embrassa l’Islam après la conquête de La Mecque. La femme de Abû Sufyân qui, lors de la bataille de Uhud, avait ouvert la poitrine de Hamzah, puis lui avait déchiqueté le foie et le cœur, se rendit plus tard discrètement auprès du Prophète pour embrasser l’Islam. Le Prophète la reconnut, mais ne lui dit rien. Elle fut si impressionnée par sa magnanimité et son charisme qu’elle lui dit : « Ô Messager d’Allâh, il fut un temps où aucune tente ne m’apparaissait plus désertée que la tienne. Mais à présent, ta tente est à mes yeux, la plus accueillante de toutes. »

Parmi les ennemis les plus acharnés du Prophète et de l’Islam, il y avait aussi Habbâr Ibn Al-Aswad. Celui-ci blessa grièvement Zaynab, la fille du Prophète. Elle était enceinte lorsqu’elle émigra de La Mecque à Médine. Les polythéistes de la Mecque allèrent à sa poursuite, et lorsqu’ils la rattrapèrent, Habbâr Ibn Al-Aswad la fit délibérément tomber de son chameau. Elle fut gravement blessée et perdit son enfant. Habbâr commit de nombreux autres crimes. Il voulut fuir en Perse, mais finit par se rendre auprès de notre Prophète - paix et bénédictions sur lui - qui lui pardonna tout.

Le Prophète - paix et bénédictions sur lui - était entièrement enclin à la clémence. Aucun crime commis au détriment de sa personne n’était trop grave pour être pardonné. Il était le parfait exemple en matière d’indulgence et de gentillesse.

Il répondait toujours au mal par le bien, car pour lui l’antidote était préférable au poison. Il appliquait et adhérait au principe qui consiste à répondre à la haine par l’amour et à l’agressivité par la clémence. Ainsi parvint-il à surmonter, d’une part, l’ignorance des gens grâce à la sagesse de l’Islam, et d’autre part, leur malveillance et leur sottise grâce à sa bonté et à son indulgence. Sa miséricorde lui permit de libérer les hommes de l’emprise du péché et du crime, et de faire naître en eux un fort sentiment de bienveillance à l’égard de l’Islam. Il incarnait de façon parfaite le verset suivant du Coran : « La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse le mal par ce qui est meilleur ; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. » [1]Sourate 41, Fussilat, verset 34.
Auteur : enigma
Date : 23 déc.07, 03:21
Message : Sa modestie

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Muhammad saw était un parfait exemple de modestie, de pudeur et d’humilité. Il ne parlait jamais fort ni de manière grossière. Au marché, il passait toujours calmement parmi les gens, le sourire aux lèvres. Lorsque dans une assemblée il entendait quelque chose d’indésirable, il ne disait rien par respect aux individus, bien que la couleur de son visage laissait transparaître ses sentiments, aussitôt pris en compte par ses Compagnons. `Â’ishah rapporte n’avoir jamais vu l’Envoyé de Dieu rire exagérément de manière à laisser apparaître ses molaires, car il ne faisait que sourire.

Ibn `Umar rapporte qu’un Ansârite mettait son frère en garde contre la pudeur, lorsque le Prophète s’approcha et lui dit : « Laisse-le, la pudeur fait partie de la foi. »

Zayd Ibn Talhah rapporte que le Messager de Dieu dit : « Toute religion a une caractéristique et la caractéristique de l’islam est la pudeur. »

Le Prophète de Dieu mena une vie simple et modeste tant à La Mecque en tant que commerçant qu’à Médine en tant que chef d’État. Son changement de statut à Médine ne changea rien à la modestie de son train de vie. `Umar rapporte que le Prophète dit : « Ne me glorifiez pas comme les chrétiens ont glorifié Jésus, fils de Marie. En vérité, je ne suis qu’un Serviteur de Dieu. Appelez donc moi : le Serviteur et le Messager de Dieu. »

De plus, le Prophète ne se comporta jamais comme s’il était supérieur à autrui, ni ne méprisa les travaux manuels. `Abd Allâh Ibn Abî Awfâ rapporte que l’Envoyé de Dieu ne dédaignait jamais d’accompagner un esclave ou une veuve pour lui rendre un service. D’autres rapportent également qu’il balayait sa maison, attachait les chameaux, nourrissait les animaux, mangeait avec ses serviteurs et les aidait à pétrir la pâte à pain et à porter les provisions du marché. Anas rapporte que le Prophète de Dieu avait l’habitude de rendre visite aux malades, assistait aux funérailles, montait sur les ânes et acceptait les invitations à manger chez les esclaves. Jâbir raconte que le Prophète ralentissait l’allure par égard pour les personnes faibles et qu’il priait pour elles. Quand `Adî Ibn Hâtim vint voir l’Envoyé de Dieu, il le fit entrer chez lui. Un serviteur amena alors un coussin pour le Prophète, mais celui-ci le plaça entre son invité et lui-même, et préféra s’asseoir par terre. `Adî raconte qu’il réalisa alors immédiatement que le Prophète n’était pas un roi. Une situation similaire est rapportée par `Abd Allâh Ibn `Amr Ibn Al-`Âs : « Un jour que le Messager de Dieu est venu chez moi, je lui tendis un coussin bourré d’écorces, mais il s’assit par terre et plaça le coussin entre lui et moi. »

En toute chose, le Messager de Dieu était humble. Anas rapporte que l’Envoyé de Dieu acceptait toute invitation, même si on lui proposait seulement en guise de repas du pain et de la soupe dont le goût avait changé. Il rapporte également que le Messager de Dieu dit : « Je suis le Serviteur de Dieu. Je mange donc comme un serviteur et je m’assieds comme un serviteur. »
Auteur : enigma
Date : 23 déc.07, 03:29
Message : Les manières du Prophète

Dieu dota Son serviteur et Son Messager — paix et bénédictions sur lui — de la meilleure éthique. À cet égard, Dieu — Exalté soit-Il — dit : « Et tu es certes, d’une moralité imminente. » [1]

De son coté, le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — affirma : « J’ai été envoyé pour perfectionner les nobles manières. »

`Â’ishah — que Dieu l’agrée — décrit le Prophète — paix et bénédictions sur lui —, en disant : « Son éthique, c’était le Coran. »

De tous les humains, il avait — paix et bénédictions sur lui — les meilleures manières. Il disait souvent : « Seigneur ! Tout comme Tu as embelli mon apparence, embellis mes manières. » De plus, il implorait Dieu disant : « Seigneur ! Je cherche refuge auprès de Toi contre la misère, l’hypocrisie et les mauvaises manières. » Dieu — Exalté soit-Il — l’en préserva et le guida vers tout bien. Dieu, le Miséricordieux, dit : « Et Il t’a enseigné ce que tu ne savais pas. Et la grâce de Dieu sur toi est immense. » [2]

Nous retraçons ci-dessous quelques-unes de ses qualités. Il fut :

- Endurant, pardonneur et patient. Par sa gracieuse bienveillance , Dieu — Exalté soit-Il — guida le Prophète — paix et bénédictions sur lui — vers l’adoption de ces qualités : « Prélève l’excédent, commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants. » [3] « Et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise ! » [4] . Chaque fois que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — avait l’occasion de choisir entre deux affaires, il choisissait toujours la plus facile tant qu’il ne s’agit pas d’un péché. Il ne s’est jamais vengé lorsqu’il était personnellement lésé — paix et bénédictions sur lui —, mais lorsque les limites tracées par Dieu étaient franchies, il réagissait. Bien que les Mecquois l’aient torturé, il disait, « Ô Allâh ! Guide les miens car ils ne comprennent pas ! » Il est connu qu’à mesure que les ignorants maltraitaient le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui —, il répondait à leur humiliation par la tolérance et le pardon. Une fois un homme lui dit : « Charge mes deux chameaux avec ce que tu possèdes car cela n’appartient ni à toi ni à ton père, mais cela appartient à Dieu. » Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — garda le silence, puis dit : « Certes, la fortune appartient à Dieu et je suis Son serviteur. »

- Généreux. Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — était le plus généreux de tous, particulièrement au mois de ramadan. Le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — ne refusait jamais de faire don de tout ce qu’on lui demandait. De plus, il dit — paix et bénédictions sur lui — : « Je n’aimerais point posséder l’équivalent du Mont Uhud en or et qu’au bout de trois jours j’en garde encore un seul dinar sans l’avoir dépensé pour la cause de Dieu, sauf quelque chose que j’épargne pour ma religion. »

- Courageux. On rapporta selon Ibn `Umar — que Dieu les agrée tous deux — : « Je n’ai jamais vu un homme plus courageux, plus serviable ni plus généreux que le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui —. » De même, `Alî — que Dieu l’agrée — dit : « Quand le combat devenait acharné et que les yeux des combattants rougissaient, nous recourions au Prophète — paix et bénédictions sur lui — pour nous protéger. Il était toujours le plus proche de l’ennemi. »

- Pudique. Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — était plus pudique que la vierge dans son boudoir. Quand il détestait quelque chose, ceci se voyait sur sa face. Lorsqu’il apprenait que quelqu’un avait commis une faute et voulait le corriger, il ne le nommait jamais ; mais disait plutôt : « Pourquoi certains font telle ou telle faute ? » Dieu — Exalté soit-Il — dit : « Cela faisait de la peine au Prophète, mais il se gênait de vous (congédier), alors qu’Dieu ne se gêne pas de la vérité. » [5]

- Poli. Il rassemblait — paix et bénédictions sur lui — ses compagnons et ne causait point de dissension entre eux. Il respectait — paix et bénédictions sur lui — ses compagnons, leur rendait visite et s’occupait d’eux. Il acceptait toute invitation et ne refusait jamais un cadeau. Il jouait avec les enfants de Ses Compagnons et les appelait par leurs petits noms. Il était toujours le premier à serrer la main d’autrui. Il était généreux avec quiconque s’adressait à lui et était toujours gai.

- Clément. Dieu — Exalté soit-Il — dit : « Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour l’univers. » [6] ; « Il est compatissant et miséricordieux envers les croyants. » [7] ; « C’est par quelque miséricorde de la part de Dieu que tu as été si doux envers eux ! Si tu étais rude, au cœur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne-leur donc, et implore pour eux le pardon (de Dieu). Et consulte-les à propos des affaires. » [8] On rapporta que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — n’admonestait ses Compagnons que rarement de telle façon qu’ils ne se lassaient pas de son sermon. De plus, il dit : « Quel nul ne me dise de mal de l’un de mes compagnons car j’aime vous rencontrer avec un cœur ouvert. » De même, il dit — paix et bénédictions sur lui — :« Vous êtes récompensés pour tout acte de compassion que vous accomplissez envers toute créature dont le cœur bat (ou ayant un foie). » [9]

- Loyal et tendre envers ses proches. Quand il recevait un cadeau, il en offrait aux amis de Khadîjah. Il servait lui-même ses invités. Quand Dieu fit descendre la Révélation sur le Prophète — paix et bénédictions sur lui —, Khadîjah — que Dieu l’agrée — le consola disant : « Par Dieu, Dieu ne te déshonorera jamais. Tu accomplis de bonnes œuvres, tu maintiens de bonnes relations avec tes proches, tu donnes aux pauvres, tu es généreux avec tes invités, et tu aides ceux qui sont affligés par les calamités de la vie. »

- Juste. Parmi ses qualités parfaites, citons sa justice, sa crédibilité et sa véracité. Avant de recevoir sa mission prophétique, il était appelé “le véridique et le loyal”. Quand Usâmah Ibn Zayd intercéda pour ne pas appliquer la peine prescrite par la sharî`ah à la femme makhzumite coupable de vol, le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — dit : « Usâmah ! Intercèderais-tu contre une peine prescrite par Dieu ? Par Dieu ! Si Fatimah, la fille de Muhammad, volait, je couperais sa main. Lorsqu’un homme dit au Prophète — paix et bénédictions sur lui — : “Sois juste !” Il lui répondit : « Malheureux ! Qui serait juste si moi je ne le suis pas ? » Concernant sa justice envers ses femmes, le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — dit : « Seigneur ! C’est ainsi que j’ai partagé (entre mes femmes) ce que je contrôle, alors pardonne-moi pour ce que je ne contrôle pas. » [10]

- Humble. Il ordonna à ses Compagnons de ne pas se lever quand ils se rencontraient comme faisaient les Non-Arabes en guise de respect. De plus, Il dit — paix et bénédictions sur lui — : « Je suis un serviteur (de Dieu) ; je mange comme un serviteur et m’assoie comme un serviteur. » De même, il dit — paix et bénédictions sur lui — : « Ne me glorifiez pas excessivement comme les Chrétiens ont glorifié le fils de Marie. » Une fois, un homme entra chez le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — et resta debout par déférence. Sur ce, le Prophète lui dit : « Doucement, je ne suis pas un roi. Je suis le fils d’une femme de Quraysh... » Il nourrissait son chameau, se servait lui-même, mangeait avec son serviteur et avec le malade, et nettoyait sa propre maison.

- Solennel. Il observait — paix et bénédictions sur lui — le silence la plupart du temps et ne parlait que lorsque cela était nécessaire. Son rire était un sourire. Quand il parlait, son auditoire l’écoutait attentivement. `Â’ishah dit : « Si quelqu’un voulait compter les mots du Prophète pendant son discours, il le ferait aisément. »

- Ascète. Selon `Â’ishah — que Dieu l’agrée —, le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — n’a jamais mangé de pain à sasiété pendant trois jours consécutifs de son vivant. Il disait plutôt — paix et bénédictions sur lui — : « Je n’ai aucune envie dans ce monde ici-bas car j’y vis comme un voyageur qui s’est assis à l’ombre d’un arbre puis est parti poursuivre son voyage. »

- Sa crainte révérentielle envers Dieu. Le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — dit : « J’implore le pardon de Dieu cent fois par jour. » Une fois, il prolongea sa prière — paix et bénédictions sur lui —, alors `Â’ishah lui dit : « (Mais) Dieu a pardonné tes fautes passées et futures ! » Il répondit : « Ne dois-je pas être un serviteur reconnaissant ? »


Sheikh `Abd Al-Khâliq Ash-Sharîf est un prédicateur égyptien. Il est l’un des descendants de l’Imâm Zayn Al-`Abidîn Ibn Al-Husayn, que Dieu les agrée tous deux.

Notes

[1] Sourate 68, Al-Qalam, La Plume, verset 4.

[2] Sourate 4, An-Nisâ’, Les Femmes, verset 113.

[3] Sourate 7, Al A`râf, verset 199.

[4] Sourate 31, Luqmân, verset 17.

[5] Sourate 33, Al-Ahzâb, Les Coalisés, verset 53.

[6] Sourate 21, Al-Anbiyâ’, Les Prophètes, verset 107.

[7] Sourate 9, At-Tawbah, Le Repentir, verset 128.

[8] Sourate 3, Âl `Imrân, La famille d’Amram, verset 159.

[9] c’est-à-dire tout être vivant.

[10] c’est-à-dire son cœur ou son amour.

Auteur : enigma
Date : 23 déc.07, 03:33
Message : Nous conformer à l’éthique prophétique : notre défi au quotidien


« Réussit, certes, celui qui se purifie, et se rappelle le nom de son Seigneur, puis célèbre la prière. Mais vous préférez plutôt la vie présente, alors que l’au-delà est meilleur et plus durable. Ceci se trouve, certes, dans les Feuillets anciens, les Feuillets d’Abraham et de Moïse. » [1]

Le défi quotidien du musulman consiste à s’efforcer de vivre dans ce monde en se conformant au mode de vie des Prophètes de Dieu, de tous ses Prophètes, depuis le premier, Adam, jusqu’au tout dernier, le Sceau des Prophètes, Muhammad - que la paix soit sur eux tous. Tous étaient porteurs du même message et se fondaient sur des principes et des valeurs communs. Le mode de vie des Prophètes n’a rien de semblable à celui des rois ou des dirigeants, ni à celui des politiciens, des chefs militaires, ou des gens riches ou issus de milieux aisés. La façon de vivre des Prophètes était différente de ce que l’on peut communément imaginer, différente de ce que l’on a l’habitude de voir et d’observer dans le monde à l’heure actuelle.

Ainsi, les prophètes menèrent une vie où primaient le concret et le permanent sur l’éphémère et le transitoire, le spirituel sur le matériel, la morale et l’éthique sur ce qui pouvait apporter des résultats et des gains rapides. Il ne s’agissait pas, par ce mode de vie, d’accéder à la puissance, mais d’acquérir énergie et force intérieures. Leur mode de vie n’a rien de comparable à celui des gens qui recherchent la gloire et le faste de ce bas-monde. Bien au contraire, la voie des Prophètes est celle des gens qui consacrent leur vie à adorer Dieu avec humilité et à être au service de l’humanité.

Il est rapporté que notre Prophète Muhammad - paix et bénédiction de Dieu sur lui - a dit : « Mon Seigneur m’a communiqué neuf enseignements que je vous transmets. Il m’a recommandé :

- d’être sincère, que ce soit en public ou en privé,

- d’être juste que ce soit dans la joie ou dans la colère,

- de faire preuve de modération que ce soit en période d’abondance ou de pauvreté,

- de rétablir mes relations avec ceux qui les ont rompues,

- de donner à ceux qui me privent,

- de pardonner à ceux qui me nuisent,

- de faire que mon silence soit méditation,

- de faire de mon discours un rappel de Dieu,

- de tirer des leçons des événements de la vie » [2].

Il s’agit là d’importantes recommandations révélées par Dieu à Son Prophète - Paix et Bénédiction de Dieu sur lui. Il s’y conforma tout au long de sa vie. Il fut l’incarnation parfaite de ces vertus qu’il nous transmit également. Elles constituent le fondement de l’éthique islamique, il ne s’agit pas là de n’importe quelle éthique, mais de l’éthique enseignée par Dieu et Son Prophète. Les principes de cette éthique exigent de ceux qui souhaitent s’y conformer, des efforts particuliers, un travail d’éducation de soi ainsi que des sacrifices. Il n’est ni aisé ni simple de s’y conformer, mais ces principes se fondent sur des valeurs durables et sont source d’éternels bienfaits.

C’est là notre défi quotidien : comment respecter et mettre en application les règles de cette éthique dans notre vie de tous les jours ? Le défi consiste à se conformer à cette éthique quelles que soient les circonstances, et non uniquement en période d’aisance et de bonheur. Notre défi consiste non seulement à vivre en conformité avec ces principes, mais aussi à les enseigner aux jeunes générations afin de former et de constituer une communauté composée de croyants attachés à œuvrer avec dévouement pour le respect et l’observation de ces principes.

1. La sincérité


Le tout premier fondement de l’éthique islamique est la sincérité, qui renvoie à la pureté du cœur et de l’intention. Être sincère c’est être véridique et honnête. La sincérité est nécessaire quelle que soit notre situation, que ce soit en privé ou en public. Pourtant, beaucoup ne possèdent pas cette sincérité. Ils mènent alors une vie comparable à celle des hypocrites. D’autres manifestent une certaine sincérité lorsqu’ils sont en public, mais lorsqu’ils se retrouvent en privé et que plus personne ne les regarde, leur comportement change. La vraie sincérité naît de la crainte de Dieu, qu’on retrouve mentionnée dans un autre hadîth rapporté de la part du Prophète - paix et bénédiction de Dieu sur lui : « la crainte de Dieu, en privé et en public ».

2. La justice


Il est indispensable d’être juste et équitable avec tout le monde, qu’il s’agisse d’amis ou d’ennemis, et que ce soit dans la joie ou malgré la colère. Il est simple de parler de justice lorsqu’on se trouve dans des situations de bien-être, loin des conflits et des agitations de ce monde. C’est pourquoi le véritable défi consiste à ne pas renoncer à l’équité même à l’égard de ceux qui provoquent notre colère. Ainsi devons-nous la justice même à ceux qui nous détestent et qui ne cessent de s’opposer à nous et de nous maltraiter. Cette justice ne devra pas se traduire uniquement par des mots, elle devra se manifester non seulement à travers nos paroles mais aussi à travers nos actes.

3. La modération


Il s’agit de suivre la voie du juste milieu. Il convient d’être modéré en général, et pas uniquement en ce qui concerne les affaires financières, la modération doit s’appliquer à tous les aspects de la vie. Dans les situations difficiles, les gens ont tendance à verser dans les extrêmes, à s’irriter et à avoir peur. De même, en situation d’aisance, les gens ont tendance à se laisser aller et ne se maîtrisent plus. Le riche ne ressentira pas le besoin d’agir de façon modérée, or la modération est un bien pour tous, et ceci quelles que soient les circonstances.

4. L’entretien des liens de parenté

Il s’agit du maintien des liens de parenté. Il implique l’établissement de bonnes relations entre les différents membres de la famille ainsi que l’assistance à ceux qui se trouvent dans le besoin. Le défi ici ne consiste pas à aider uniquement les membres de la famille qui sont bons et généreux, mais de porter assistance également à ceux qui ne donnent jamais rien et refusent de rendre service. La famille se fonde sur un engagement moral. Nous ne pouvons nous contenter d’être bon uniquement envers les membres de la famille qui se montrent bienveillants à notre égard, nous devons également la bonté aux membres qui ne nous manifestent aucune bienveillance.

5. La générosité

Le croyant ne peut être que généreux. Il donne à n’importe qui, n’importe où. Une grande récompense attend ceux qui viennent en aide aux nécessiteux. Toutefois, celui qui surpasse les autres en matière de bon comportement est le croyant qui donnera à ceux qui ne donnent pas ainsi qu’à ceux qui, délibérément, le renient et le privent.

6. Le pardon

Il n’est pas simple de pardonner à ceux qui nous ont causé du tort. L’Islam nous enseigne que l’on doit s’efforcer de pardonner autant que possible, et la meilleure des miséricordes consiste à accorder son pardon alors que l’on était en mesure de se venger et d’infliger une punition. Notre Prophète Muhammad - paix et bénédictions de Dieu sur lui - incarnait ce principe de la façon la plus exemplaire. Il était toujours disposé à accorder son pardon à ses ennemis.

7. La méditation

Il est bon de garder le silence autant que possible et de ne parler qu’à bon escient. Mais ce silence doit s’accompagner de réflexion et de méditation.

8. Le Rappel de Dieu

Notre langue est un cadeau extraordinaire de la part de Dieu. Nous nous distinguons des animaux, entre autres, parce que nous pouvons faire usage de notre langue pour parler. Nous devons faire bon usage de cet organe en louant Dieu et en Le remerciant et, chaque fois que l’on s’apprête à dire quelque chose, on doit aussi garder à l’esprit que Dieu nous entend. De nombreux péchés de la langue tels que le mensonge, la médisance, le commérage, la grossièreté, sont commis parce qu’on oublie que Dieu en est témoin.

9. Apprendre et tirer des leçons

Nos yeux et notre esprit doivent être gardés ouverts afin de nous permettre de comprendre les choses et de tirer des leçons des événements qui se déroulent autour de nous. Nous devons toujours y réfléchir profondément.

Notes

[1] Sourate 87, le Très-Haut, Al-A`lâ, versets 14 à 19.

[2] Hadith rapporté par Razîn

Auteur : Bernard
Date : 22 févr.08, 20:17
Message : Mahomet, était il, prophète ou apôtre ?
Auteur : enigma
Date : 09 mars08, 04:12
Message : Stations spirituelles dans l’émigration du Prophète Image

Défintion de l'hégire

- “Celui qui émigre vers Dieu et son Prophète, c’est vraiment vers eux qu’il émigre, et celui qui émigre pour une chose de ce monde à acquérir, ou pour une femme à épouser, c’est seulement pour cela qu’il émigre” (Hadith)
- “l’exilé est celui qui fuit ce que Dieu exècre (ses interdits)” (Hadith)
L’exil est donc une décision, celle de fuir, d’abandonner ce qui peut nous faire du mal, ce qui est incompatible avec notre état actuel, ce qui représente un danger, etc.
L’exil pour des objectifs matériels est ce qui est communément connu. C’est le cas de quelqu’un qui migre vers une terre où il espère améliorer son niveau d’existence. Cet exil est légal mais il s’arrête au résultat. L’exil vers Dieu est en revanche sans limite car il n’y a pas de fin dans la progression spirituelle.
C’est cet exil vers Dieu (fuyez vers Dieu dit le Coran) qui doit être recherché. Le soufi Ibn Ata Allah dit dans une de ses sagesses : “Tel l’âne qui fait tourner la meule et dont le point d’arrivée est toujours le point d’arrivée. Ainsi seras-tu si tu vas d’une créature à une autre. Va plutôt des Créatures vers leur Créateur, puisque “Tout aboutit à ton Seigneur (Cor, l’étoile, 42).
Nous pouvons identifier au moins sept caractéristiques majeures de l’exil vers Dieu, de l’hégire du Prophète (Sur lui la paix et la grâce de Dieu)


Première caractéristique de cette hégire : fuir l’obscurité, l’erreur et se diriger vers la lumière, vers la vérité
L’exil du Prophète Image
et de ses compagnons est une fuite vers Dieu, une fuite de l’obscurité vers la lumière, de l’erreur vers la vérité. De la même manière l’Education spirituelle est une hégire intérieure : le shaykh nous prenant par la main pour nous faire quitter nos mauvais penchants, nos négligences, l’agitation dans laquelle nous sommes pour nous faire migrer vers une terre de paix, vers un monde de lumière…..

- Seconde caractéristique de cette hégire : l’autorisation divine de migrerImage
n’a pas pris la décision de l’exil de son propre chef. C’est une hégire avec autorisation. De même l’éducation spirituelle nécessite un idhn, une permission divine.

- Troisième caractéristique de cet exode : ne pas divulguer le secret
Le Prophète n’en a informé que son compagnon Abou Bakr . Il lui annonça : “Dieu m’a intimé l’ordre de quitter la Mecque”. C’est donc là un secret que le Prophète a voulu faire partager à son fidèle compagnon et ami Abou Bakr , un secret qui sera tu et gardé jalousement par ce même Abou Bakr .
De même, la relation entre le shaykh et le murîd est basée sur le partage d’un secret. On pourrait exprimer cette relation ainsi : “ je connais les défauts cachés de ton âme et je les couvre et en retour prends garde de ne pas divulguer à n’importe qui les vérités qui t’ont été dévoilées ? ”

- Quatrième caractéristique : la réponse à l’appel ou le compagnonnage
Sidna Abou Bak r a répondu à l’appel du Prophète . De la même manière le murîd répond à l’appel de son shaykh qui l’invite à l’exil… Dans les deux cas, le consentement et l’aspiration sont des conditions nécessaires à l’exil.

- Cinquième caractéristique : l’exilé doit compter sur ses propres moyens
Le Prophète a refusé les chameaux qu’Abou Bakr lui avait offerts dans la perspective de l’hégire. C’est une forme d’éducation spirituelle, le Prophète voulant signifier que celui qui donne n’a pas de faveurs ni de droits dans la mesure où il a donné. Le refus du Prophète est le signe infini de sa mahabba et de sa miséricorde pour son compagnon Abou Bakr . Ce refus vise à protéger Abou Bakr de tout risque d’autosatisfaction…..
De la même manière le murîd doit se méfier de cette illusion de croire qu’il détient quelque chose, qu’il a un ascendant sur son maître dans la mesure où il est généreux, où il a dépensé dans la voie de Dieu.

- Sixième caractéristique : l’esprit de sacrifice représenté par la personne d’Ali Abou Talib
Dans l’épisode de la fuite vers Médine, le jeune Ali Abou Talib , afin de leurrer les idolâtres venus assassiner le Prophète, glissa dans son lit. Le Prophète Image
donna à Ali son manteau (sa burda) dans lequel ce dernier s’enroula ce qui trompa les ennemis du Prophète. Il faut bien comprendre que c’est le Prophète qui protégea Ali. Sa protection précède le sacrifice. De la même manière, le disciple en se confiant à son shaykh tel un “cadavre entre les mains d’un laveur” (pour reprendre l’expression d’Ibn Khaldoun) bénéficie de la protection de son shaykh qui de par sa himma (le pouvoir de l’éducation spirituel) le protège…


- Septième caractéristique: la disparition de toute peur
Le Coran rappelle ce que le Prophète Image
dit à son compagnon lorsqu’ils se cachèrent dans la caverne et que les idolâtres furent sur le point de les trouver : “N’aie pas peur, Dieu est avec nous”. De la même manière, à partir du moment où le murîd est sincère avec son shaykh, il est avec Dieu. Lorsque tu es avec le shaykh, Dieu te couvre, dissimule tes défauts. Lorsque les mécréants se sont approchés de la caverne, ils n’ont pu voir le Prophète et son compagnon. Ces derniers avaient été soustraits à leur regard, dissimulés


Nous pouvons donc comprendre qu’à travers l’exil du Prophète Image il y a des significations symboliques d’une grande portée qui ne se réduisent pas à la simple narration d’un événement historique éprouvant. Nous pensons avoir suggéré le type de correspondances symboliques existant entre cet exil physique (des croyants fuyant l’impiété) et l’exil intérieur (fuir “la plus grande des infidèles” pour reprendre l’expression d’Ibn Arabi qualifiant l’âme humaine) que tout disciple sincère, aspirant à la réalisation spirituelle, est censé entamer sous la conduite éclairée d’un shaykh soufi authentique
Auteur : enigma
Date : 09 mars08, 04:14
Message : Les bienfaits de la Prière sur le Prophète (al-Jazuli)


Chapitre sur (les bienfaits) de la priè ... on Salut .

Extrait du Dalail Khairat de l'imam al Jazuli


Allah Puissant et Suprême a dit :

Allah et ses anges prient sur le prophète , Ô vous qui avez cru , priez sur lui et saluez-le abondamment. (Sourate al Ahzab, 33:56)


Il a été raconté que le Messager d'Allah - Prière d'Allah et son Salut sur lui - est sorti un jour avec les marques de joie sur son visage et a dit j'ai reçu « Jibril » - le Salut sur lui , et a dit , Ô Mohammad serais-tu satisfait que , toute personne de ta communauté qui prie sur toi , Allah priera sur elle dix fois et que , toute personne qui te salue Allah la salue dix fois .

Et Le prophète - Prière et Salut d'Allah sur lui - a dit les gens digne de moi sont celles qui prient le plus sur moi ;

Et il a dit - Prière et Salut d'Allah sur lui , celui qui prie sur moi , les anges prieront sur lui tant qu'il prie sur moi , alors qu'il augment le nombre de ses prières ou qu'il les diminue .

Et il a dit par ailleurs – Prière d’Allah et son Salut sur lui - La personne est considéré comme suffisamment avare ; si je suis évoqué devant elle et qu'elle ne prie pas sur moi *

Et il a dit - Prière et Salut d'Allah sur lui , multipliez les prières sur moi le Vendredi .

Il a dit par ailleurs - Prière et Salut sur lui , Celui de ma communauté qui prie sur moi verra , inscrire dans son registre dix bonnes actions et effacer dix pêchés .

Il a dit également - Prière et Salut d'Allah sur lui - , celui qui dit lorsqu'il entend l'appel à la prière et l'appel à l'accomplissement de la prière « Ô Allah , Seigneur de cet invitation bénéfique et de cette prière constante accorde à Saïdina Mohammad la wasila [une position éminente dans l'Au Delà réservé à une seule créature] et l'éminence et ressuscite le à la position louable que tu lui a promise » bénéficiera de mon intercession de jour du jugement dernier . *

Il a dit aussi - Prière et Salut d'Allah sur lui - , celui qui prie sur moi dans in écrit , les anges ne cesseront de prier sur lui tant que mon nom est dans cet écrit *

Abou Soulaymane EDDÄRÄNI a dit , celui qui veut demander quelque chose à Allah qu'il multiplie les prières sur le prophète – Prière d’Allah et Salut sur lui – ,puis, qu’il demande à Allah ce qu'il veut et qu'il termine par la prière sur le prophète - Prière d'Allah et son Salut sur lui - . Allah accepte les deux prières et il est si généreux qu'il ne laissera pas ce qu'il y a entre elles . *

I1 a été rapporté sur lui - Prière et Salut d'Allah sur lui - , qu'il a dit , celui qui prie sur moi cent fois le Vendredi , se voit absoudre ses pêchés de quatre vingt années *.

D'après ABOU HOURAÏRA qu'Allah l'agrée , le Messager d'Allah - Prière et Salut d'Allah sur lui - , a dit , Celui qui prie sur moi aura une lumière sur le sirate * , et celui qui bénéficie de cette lumière ne peut faire partie des condamnés à l'enfer . *

Et il a dit - Prière d'Allah et Salut sur lui - , celui qui oublie de prier sur moi a raté le chemin du paradis . Il voulait dire par oublier , délaisser; et si celui qui délaisse la prière a raté le chemin du paradis , celui qui prie sur lui est donc sur la voie du paradis . *

Dans un récit de Abderrahmane Ibn Aouf qu'Allah l'agrée , le Messager d `Allah - Prière et Salut d'Allah sur lui - a dit , j'ai reçu Jibril - Salut sur lui - , et il m'a dit Ô Mohammad , Soixante dix mille anges prient sur celui qui prie sur toi , et celui sur lequel les anges prient fera partie des habitants du paradis *

Le prophète - Prière d'Allah et son Salut sur lui - a dit , celui qui prie le plus sur moi est celui qui sera doté du plus grand nombre d'épouses au paradis *

On raconte sur lui - Prière et Salut d'Allah sur lui - , qu'il a dit : lorsque quelqu'un fait une prière exaltant ma valeur , Allah Puissant et Suprême , crée de ces paroles un ange avec une aile en Orient et une aile en Occident et ses pieds se stabilisent à la septième terre inférieure et son cou recourbé sous le Trône , et il lui dit prie sur mon serviteur comme il a prié sur mon prophète , et l'ange priera sur lui jusqu'au jour du jugement dernier . *

On a raconté qu'il a dit également - Prière et Salut d'Allah sur lui - , Je recevrai à mon Bassin (al Hawd) le jour du jugement dernier , des gens que je ne connais que par leur grand nombre de prières sur moi *

Il a dit aussi , - Prière d'Allah et son Salut sur lui - , celui qui prie sur moi une fois

Allah priera sur lui dix fois , celui qui prie sur moi dix fois , Allah priera sur lui cent fois , celui qui prie sur moi cent fois , Allah priera sur lui mille fois , et celui qui prie sur moi mille fois , Allah interdit à l'enfer de toucher son corps et le raffermit dans la parole de la certitude pieuse , dans ce monde et dans l'au - delà lors des questions et le fait accéder au paradis ; et sa prière sur moi constituera une lumière pour lui , le jour du jugement dernier sur le Sirate [pont enjambant l'Enfer et qui mène au Paradis] , se projetant sur une distance de cinq cents ans de marche , et Allah lui donnera pour chaque prière un palais au paradis , que le nombre de prières soit grand ou petit .

Le prophète - Prière d'Allah et son salut sur lui - a dit chaque fois qu'un serviteur prie sur moi , la prière sort de sa bouche rapidement et elle traverse les terres , les mers , l'orient et l'occident en disant je suis la prière d'untel fils d'untel , il a prié sur saïdina Mohammad le choisi , la meilleure des créatures d'Allah , et tout prie sur le serviteur . De cette prière naît un oiseau avec soixante dis milles ailes , dans chaque aile soixante dix milles plûmes , dans chaque plume soixante dix milles visages , dans chaque visage soixante dix milles bouches , dans chaque bouche soixante dix mille langues , chaque langue glorifiant Allah le Haut dans soixante dix milles langues , et Allah lui inscrira la récompense de tout cela.

D'après Ali IbIl Abi Talib qu'Allah l'agrée , le Messager d'Allah - Prière et Salut d'Allah sur lui - a dit , celui qui prie sur moi cent fois le Vendredi viendra le jour du jugement dernier avec une lumière qui , si elle est partagée entre toutes les créatures les engloberait . *

Certaines informations disent qu'il est écrit sur les pieds du Trône , celui qui éprouve un désir ardent envers moi , je lui serai miséricordieux , celui qui me demande , je lui donnerai et celui qui s'est rapproché de moi par la prière sur Mohammad , je lui absous ses pêchés , même s'ils sont comme l'é***e de la mer * .

Il a été rapporté qu'un des compagnons , qu'Allah les agrée tous, a dit
de toute réunion dans laquelle on prie sur Saïdina Mahommad - Prière et Salut d'Allah sur lui - , se dégage un très bon parfum atteignant le firmament du ciel . Les anges disent c'est une réunion dans laquelle il a été prié sur Saïdina Mohammad - Prière d'Allah et son Salut sur lui . *

Il a été rapporté dans certains récits que , le serviteur croyant , homme ou femme , s'il commence par la prière sur Saidina Mahommad - Prière d'Allah et son Salut sur lui - , les portes des cieux et les rotondes jusqu'au Trône s'ouvrent à lui , et tous les anges dans les cieux prient sur Saïdina Mohammad et demandent l'absolution pour cet homme ou cette femme .

Le prophète - Prière d'Allah et son Salut sur lui - a dit , que celui qui a des difficultés à atteindre son objectif , multiplie les prières sur moi , car elles sont à même, de dissiper les soucis les afflictions et les angoisses , d'accroître les fortunes et de satisfaire les besoins . *

Un homme pieux avait raconté: j'avais un voisin calligraphe , je l'ai vu après sa mort en rêve et je lui ai demandé ce que Allah avait fait de lui , il m'a répondu , Allah m'a pardonné; je lui ai dit, par quoi tu as mérité cela , il m'a répondu par le fait que chaque fois que j'écrivais le nom de Saïdina Mahommad - Prière d'Allah et son Salut sur lui - , dans un écrit je priais sur lui , et d'ailleurs Allah par sa grâce infinie m'a donné ce qu'aucun œil n'a vu , ce qu'aucun oreille n'a entendu et ce qu'aucune personne humaine ne peut imaginer. *

D'après Anass , le Messager d 'Allah -Prière d'Allah et son Salut sur lui - a dit , Ne sera croyant d'entre vous , que celui qui me voue un amour plus intense que celui qu'il se voue à lui même , à ses biens , à ses enfants et à toutes les gens .

Et dans un récit de Omar , Je t'aime davantage Ô Messager d'Allah , que toute autre chose hormis mon âme intérieure , le Prophète - Prière d'Allah et son Salut sur lui - lui rétorqua , tu ne seras croyant que lorsque tu m'aimeras davantage que tu ne t'aimes toi même , Omar dit alors , je jure par celui qui t'a révélé le livre (le Coran) , que l'amour que je te voue est supérieur à celui que je voue à mon âme intérieure , et le Messager d'Allah dit : à présent , ta croyance est parfaite *

Il a été demandé au Messager d'Allah - Prière et Salut d'Allah sur lui - Quand est ce que je serai croyant? (dans une autre version croyant sincère) , il a répondu , lorsque tu aimeras Allah . On lui a demandé alors , Quand est ce que j'aimerai Allah? , il a répondu , lorsque tu aimeras son Messager , On lui a demandé encore , Quand est ce que j'aimerai son Messager? il a dit , lorsque tu suivras sa voie , tu pratiqueras sa tradition , tu aimeras ce qu'il aime et tu détesteras ce qu'il déteste , tu soutiendras celui qu'il soutient et tu seras ennemi de ses ennemis. La croyance des gens est proportionnelle à l'amour qu'elles me vouent et leur mécréance est proportionnelle à la haine qu'elles me portent . Sache que celui qui ne m'aime pas n'est pas croyant, celui qui ne m'aime pas n'est pas croyant , celui qui ne m'aime pas n'est pas croyant. *

Il a été dit au Messager d'Allah - Prière d'Allah et son Salut sur lui - On voit un croyant recueilli et un autre non recueilli , qu'elle est la raison? , il a répondu, celui qui trouve une douceur dans sa croyance se recueille et , celui qui ne la trouve pas ne se recueille pas , on lui a demandé alors , comment la trouver ou l'atteindre et l'acquérir? Il a répondu , par la sincérité dans l'amour d'Allah . On lui a demandé , comment trouver l'amour d'Allah ou comment l'acquérir? et il a répondu par l'amour de son Messager . Implorez donc l'agrément d'Allah et celui de son Messager dans votre amour pour eux . *

On a demandé au Messager d'Allah - Prière d'Allah et son Salut sur lui - , quelle est la famille de Saïdina Mohammad qu'Allah nous a ordonné d'aimer , respecter , être bienveillant vis à vis d'elle? , II a répondu , ce sont les gens de la pureté , de la loyauté, ceux qui sont sincères dans leur foi en moi . Alors on lui a dit , qu'elles sont leurs caractéristiques? , Il a répondu , ceux qui privilégient mon amour à tout autre et qui occupent leur intérieur par mon évocation après celle d'Allah * (et dans une autre version leur signe , la persévérance dans mon évocation et la multiplication des prières sur moi ) .*

Il a été demandé au Messager d'Allah - Prière et Salut d'Allah sur lui - Qui c'est qui est fort dans sa foi en toi? Il a répondu , celui qui a cru en moi sans me voir , car celui-là est croyant en moi par désir de me voir et par sincérité dans son amour pour moi . La preuve en est qu'il souhaite me voir même si cela lui coûte tout ce qu'il possède * (dans une autre version , de l'or plein la terre), celui là est le véritable croyant en moi et le véritable sincère dans son amour pour moi .

Et on a demandé au Messager d'Allah - Prière d'Allah et son Salut sur lui - qu'en est il de la prière sur toi en ton absence ou de la part de ceux qui viennent après? . Il a répondu j'entends la prière de ceux qui m'aiment et je les reconnais et on me présente celle des autres .

Note: certains des hadith présentés ici sont plus authentiques que d'autres. Toutefois il est tout à fait permit d'utiliser des hadith faibles pour encourager à la piété comme l'on dit de nombreux savants. (voir par exemple le livre traduit en français "la science du Hadith" revu et préfacé par le chaykh Abdel'Aziz al Ghumari)
Auteur : BenJoseph
Date : 18 janv.09, 05:51
Message : alésia cite:
Image[/quote]

C'est du pipeau, il n' y a aucune allusion dans ce texte pour Mahmmad :lol:

Pourquoi mettre des voyelles alors que le texte original n'en a pas ? Et puis même, avec les voyelles, ce n'est pas prononcé "mouchamad" mais bien: "machamadyim" et sans voyelles cela donne ceci: םחםדים
C'est de la manipulation de texte et d'orthographe.

םחםדים se traduit par: délice; désir; suavité; charme; délicieux; ce qui est précieux.

Ce ne sont pas les caractéristiques de Muhammad

Arrêtez donc de prendre les vessies pour des lanternes :D

Vous prenez vos rêves pour des réalités.

Heu, ce texte là, ne serait-il pas un faux?

BenJoseph
Auteur : slamani
Date : 18 janv.09, 06:12
Message : merci BenJoseph tu m'as beaucoup aidé a découvrir la vérité...
Auteur : BenJoseph
Date : 18 janv.09, 09:35
Message : slamani dit:
merci BenJoseph tu m'as beaucoup aidé a découvrir la vérité..
HUMMMM ...

Puisses-tu véritablement trouver JESUS, celui qui est: LE CHEMIN, LA VERITE ET LA VIE, ET RECEVOIR LA CERTITUDE DU PARDON QUE DIEU OFFRE A CHAQUE ETRE HUMAIN, QUEL QU'IL SOIT.

J'attends toujours la preuve des textes originaux non falsifiés des Ecritures que Muhammad avait en main.

Les auraient-ils peut-être brûlés pour qu'il n'y ai plus de traces?

Que YHWH, le Dieu d'Abraham,d'Isaac et de Jacob te bénisse

BenJoseph
Auteur : enigma
Date : 15 févr.09, 06:23
Message : Tendresse du Prophète

Un enfant nommé Omayr avait un petit oiseau qu'il aimait beaucoup et avec lequel il jouait. Chaque fois que le Prophète que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui voyait le petit, il lui demandait des nouvelles de son oiseau : "Ô Omayr, que fait Noghayr ?" (un nom bien choisi à l'oiseau pour rimer avec "`Omayr"). Mais une fois, le Prophète que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui vit Omayr pleurer : "Qu'est ce qui fait pleurer Omayr ?" demanda le Prophète que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui – "Noghayr est mort, Ô Messager de Allah !!" répondit le garçonnet. A cette nouvelle, le Prophète que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui resta à ses côtés pour un moment, jouant avec lui. Quelques compagnons passaient tout près, virent le Prophète que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui et s'adressèrent à lui :"Qu'est-ce que tu fais, Ô Messager de Dieu ?" Et le Prophète que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui de repondre : "Noghayr est mort ... Alors j'aime amuser un peu Omayr... !".
Auteur : enigma
Date : 15 févr.09, 06:25
Message : Eloquence du Prophète

Le Prophète saw était d'une très vive sagacité d'esprit, d'une très grande éloquence. Abu Bakr déclara un jour : "J'ai fait le tour des communautés arabes et j'ai entendu leurs prestigieux orateurs. Je n'en ai pas entendu de plus éloquent que toi. Qui donc t'a éduqué ?" Le Prophète répondit : "Mon Seigneur m'a éduqué et Il a parfait mon éducation."

L'éloquence du Prophète saw est une conséquence du fait qu'il possède la Somme des paroles et elle nous a légué un riche corpus de sagesses prophétiques qui ne cessent d'alimenter la spiritualité des croyants de toute confession.

Annawàs Ibn Sam'àn rapporte: «J'ai interrogé le Messager de Dieu sur le bien et sur le mal. Il me dit: «Le bien c'est ce qui apaise ton coeur et le mal c'est ce qui reste hésitant dans ta poitrine et que tu n'aimerais pas que les gens découvrent». (Rapporté par Moslem)

Ce hadith montre à quel point l'éloquence du Prophète saw offrait des formulations riches et vastes tout en étant précises et profondes.

O jeune homme

Imam Tirmidhi rapporte de Ibn 'Abbas, le Savant de la Oumma, ce que le Messager de Dieu saw lui a dit:


"Ô jeune homme, laisse-moi t'apprendre quelques principes: observe les droits de Dieu afin que Dieu te protège. Observe Ses droits afin que tu puisses toujours Le trouver près de toi. Quand tu demandes quelque chose, demande-le à Dieu. Quand tu cherches de l'aide, cherche-la auprès de Dieu. Sache que si tout le monde se rassemblait pour t'aider, ils ne pourraient faire que ce que Dieu a déjà décrété pour toi. Et si tout le monde se rassemblait pour te faire du mal, ils ne pourraient faire que ce que Dieu a déjà décrété pour toi. La Plume de la Destinée est levée, et tout a été décrété".[1]

Ce hadith encourage la soumission à Dieu et la croyance en Son Unité et au Destin. Il ne faut pas en conclure que le destin exclut le libre arbitre; loin de là, il renforce notre action, notre prière et notre besoin de fournir des efforts pour obtenir les résultats souhaités. Il nous avertit que puisque tout est finalement entre les mains de Dieu, nous devons œuvrer en conformité avec Ses Commandements et espérer les résultats de Lui seulement.

Vis dans ce monde


Imam Tirmidhi rapporte de Ibn 'Omar que le Messager de Dieu saw a dit: «Vis dans ce monde comme si tu étais un étranger ou un voyageur. Considère-toi comme un mort.»[2] Ce très court hadith nous encourage à mener une vie austère et disciplinée, basée sur la conscience de Dieu. Il nous rappelle notre destination finale en insistant sur le caractère éphémère de ce monde, et établit l'équilibre entre cette vie et l'autre.

Nous sommes des voyageurs en ce monde. Mawlana Jalal ad-Din ar-Rumi, un soufi turc du XIIIe siècle, dit que chaque individu est comme une flûte faite d'un roseau séparé de son groupe. Nous gémissons sans cesse dans les affres de notre séparation du vrai Maître et de la vraie patrie. Nous partons du Monde des Esprits et voyageons en passant par les stations du ventre de la mère, de la jeunesse, de la vieillesse, de la tombe et de la résurrection. Enfin, notre voyage se termine soit au Paradis, soit en Enfer. Si nous désirons un voyage agréable et une arrivée sûre au Paradis, nous devons être conscients du caractère transitoire de cette vie et nous préparer pour la vie éternelle. Certes, nous pouvons, dans une certaine mesure, goûter aux plaisirs de cette vie, à condition qu'ils ne soient pas spécifiquement interdits, mais nous ne devons pas nous laisser aller à des excès ni oublier notre vraie destination.


Dites toujours la vérité


Des livres de hadiths authentiques tels que Sahih al-Bukhari, Sahih Muslim et Sunan Abu Dawud relatent de Abd Allah Ibn Mas'ud que le Messager de Dieu saw a dit: «Dites toujours la vérité, car cela conduit à la piété absolue et la piété conduit au Paradis. Ceux qui disent toujours la vérité et sont en quête de vérité sont inscrits par Dieu parmi les véridiques. Ne mentez pas, car cela conduit à la perversité et la perversité conduit en Enfer. Ceux qui mentent toujours et sont en quête de mensonges sont inscrits par Dieu parmi les menteurs.»[3]

La véracité est un attribut essentiel de la Prophétie. La véracité ouvre la porte du bonheur dans les deux mondes. Personne ne peut goûter à la vraie félicité tout en vivant dans les ténèbres des mensonges et de la fausseté. Le mensonge est «une assertion contraire à la connaissance de Dieu», un pilier de l'incroyance, et le signe le plus manifeste de l'hypocrisie. L'actuelle prédominance du mensonge est en train de détruire notre sécurité et notre moralité, et de contaminer l'ensemble de la communauté (tout particulièrement les cercles politiques) comme une maladie contagieuse. Toute structure fondée sur le mensonge est vouée à l'anéantissement à cause de sa nature même.

Ce hadith stipule que la véracité conduit à la piété absolue et le mensonge au péché. Le mot arabe birr, que l'on a traduit par piété, comprend toutes les vertus, de la pensée saine, la véracité et les intentions pures, à l'honnêteté, la décence et la bonne conduite. Son contraire, fujur (perversité), signifie toutes sortes de mal et d'égarements, parmi lesquels la débauche, l'indécence et la perversion.
Auteur : enigma
Date : 15 févr.09, 07:05
Message : L'homme parfait

Le Prophète Mohammed que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui est l'homme parfait, Al Insan Al Kâmil, en raison de l'excellence de sa réalisation de toutes les vertus. Il est celui qui atteint les sommets de l'état d'ihsan, d'excellence spirituelle, et qui peut nous y conduire.

Il a dit de lui-même : «Dieu m'a éduqué et a parfait mon éducation» (Adabani rabbi, fa ahsana ta'dibih)

Allah a loué son caractère parfait en disant : "Tu es certes doué d'un caractère sublime" 68:4

Cependant qu'Il a loué sa raison, elle aussi parfaite, lorsqu'Il dit : "Tu n'as, par la permission de Ton Seigneur, aucune faiblesse d'esprit" 68:2

En effet, la morale et la raison doivent être toutes les deux parfaites, saines pour permettre à l'homme d'accèder à la perfection.

Quand le Prophète que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui dit : "Dieu prescrit al-Ihsan, la perfection, en toute chose", il est celui qui a réalisé puis enseigné cette perfection en tout domaine. Sa réalisation personnelle était déjà à son apogée quand il reçut sa mission au point d'être connu comme le Digne de Confiance et de recevoir des éloges de son épouse Khadija qui montraient sa station spirituelle.

Par la suite, il annonça ce qu'était l'état d'excellence, d'ihsan :

« L'ihsan, c'est adorer Dieu comme si tu Le voyais; Et si tu ne Le vois pas, certes Lui te voit.» [Bukhari, Abu Dawud, Muslim]

Dans ce hadith qudsi, Allah lui dit : "Ô Muhammad, je t'ai apporté l'excellence du comportement [...] elle consiste en ce que tu pardonnes à celui qui a été injuste envers toi; que tu donnes à celui qui te refuse son don; que tu rendes visite à celui qui s'est détourné; que tu t'écartes de celui qui fait preuve d'incompréhension à ton égard; et que tu pratiques le bien envers celui qui agit envers toi par le mal". (hadîth qudsi)

Le Prophète que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui a réalisé à la fois

* une perfection intérieure dans la proximité divine ;

* une perfection extérieure dans la manifestation des qualités du serviteur sincère, humble, pieux et reconnaissant.

Il a demandé à ses compagnons de garder toujours la plus complète humilité dans la recherche de cette perfection pour plaire à Allah : " Rapprochez-vous de la perfection, rectifiez continuellement votre conduite et sachez que nul d'entre vous ne devra son salut à ses seules œuvres. On lui dit : Pas même toi, ô Messager de Dieu? Il dit : Pas même moi, à moins que Dieu ne me couvre du voile de Sa miséricorde et de Sa générosité"

Le Prophète que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui est donc le Maître à suivre qui permet d'atteindre cet état d'excellence, et c'est ainsi qu'il résume sa mission :

" J'ai été envoyé pour parfaire la noblesse du comportement " (makarim al akhlaq). " En effet, vous avez dans le Messager de Dieu un excellent modèle à suivre, pour quiconque espère en Dieu et au Jour dernier et invoque Dieu avec insistance. " 33:21 et il dit de lui même : " Par Allah, je suis celui dont la crainte d'Allah est la plus élevée " [Al-Boukhari et Mouslim.] et aussi " Les meilleurs d'entre vous sont les meilleurs avec leur famille, et moi je suis le meilleur avec ma famille" [Tirmidhi, A-Darimi,Al-Bayhaqi]

L'Homme Parfait est celui qui a su équilibrer toutes les composantes de sa personnalité en les unifiant, tel est Mohammed que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui, auquel on apporta les trésors de la terre; il était devenu maître du Hedjaz, du riche Yémen et de la presque totalité de la péninsule arabique. Il avait conquis toutes les régions limitrophes de la Syrie et de l'Irak. Il avait légalement droit au cinquième des capitations et aumônes de tous ces pays et plus d'un roi lui envoyèrent pour rente des cadeaux mirifiques. Il n'a jamais rien gardé de tout cela et en a enrichi les autres. Malgré toute cette humilité et cette vie d'ascète, il dégageait une majesté troublante qui fit trembler à ses pieds les ambassadeurs du roi des Perses et des autres tyrans, habitués pourtant aux plus grandes pompes.

Il allia en effet la vie la plus pauvre à la plus grande richesse, la générosité la plus munificente au plus grand dénuement, le pardon le plus inespéré à la victoire la plus complète, le courage le plus héroïque à la longanimité la plus patiente et la personnalité la plus forte à l'effacement le plus humble et le plus distingué
Auteur : Fyne
Date : 16 févr.09, 03:05
Message : a-t-il seulement un seul défaut ? ^^ attention on pourrais d'affubler de polythéisme pour vouer un culte a Dieu et a son prophète ^^


bon un peut d'objectivité ne fait pas de mal , si il étais sans reproches pourquoi Dieu l'aurais engueulé?
Auteur : enigma
Date : 12 juil.09, 13:17
Message : Prophète du Repentir

Le Prophète saw a dit : «Je suis Mohammed, et Ahmad (le loué) et Mouqaffî (le dernier prophète); je suis Hachir (l'ultime prophète devant qui les morts seront ressuscités); le Prophète du repentir (le Prophète pour qui la porte du repentir restera toujours ouverte), et le Prophète de miséricorde.» (Cité par Ahmad ibn Hanbal, Musnad, 4:395; Muslim, Sahih, “Fadhâ'il,” 126)

La Porte du Repentir

Le Prophète saw a dit :

« Certes Allah, le Puissant et Majestueux tend Sa main dans la nuit pour accepter le repentir des malfaiteurs de la journée et tend la main dans la journée pour accepter le repentir des malfaiteurs de la nuit et se comportera ainsi jusqu'à ce que le soleil se lève au couchant » [Rapporté par Mouslim, n° 2759].

Cette porte reste ouverte en l'honneur du Prophète, selon le hadith précité.

La Présence du Prophète saw

« Et quand ils dirent : "Ô Allah, si cela est la vérité de Ta part, alors, fais pleuvoir du ciel des pierres sur nous, ou fais venir sur nous un châtiment douloureux". Allâh n'est point tel qu'Il les châtie, alors que tu es au milieu d'eux. Et Allâh n'est point tel qu'Il les châtie alors qu'Ils demandent pardon. » [8:31]

Cela signifie : en ton honneur Muhammad saw, ils ne seront pas châtiés immédiatement, il n'y aura pas de punition collective comme il y en eut par le passé (comme par exemple les peuples de Loth, Nuh, Hud et Salih).

Venir au Prophète (sallallah 'alaihi wa sallam) pour le Pardon

Venir au Prophète saw en implorant le Pardon par Allah est un ordre donné dans le Coran, car le pardon sera accordé en son honneur. C'est aussi une façon de nous faire connaître le rang du Prophète saw

"Si lorsqu'ils ont fait du tort à leurs propres personnes ils venaient à toi en implorant le pardon d'Allah et si le Messager demandait le pardon pour eux, ils trouveraient, certes Allah Très Accueillant au repentir, Miséricordieux. " (Sourate 4 ; verset 64)Quant à la question de savoir si cela se peut après la mort du Prophète saw, nous l'avons traitée dans le chapitre Vie du Prophète dans sa Tombe.

L'honneur donné par Allah au Prophète saw de toutes façons ne s'arrête pas à sa mort. Aussi, nous nous contenterons de ce qu'ont raconté les grands imams sur cette question précise : peut-on venir au Prophète saw demander le pardon d'Allah ?

Il est rapporté par Ibn Kathir, ainsi que Nawawi, Ibn Qoudama et d'autres le récit suivant : 'Otba a dit : " J'étais assis auprès de la tombe du Prophète saw lorsque survint un bédouin qui a dit : " Que la paix soit sur toi O Messager d'Allah, j'ai entendu qu'Allah dit : " Si lorsqu'ils ont fait du tort à leurs propres personnes ils venaient à toi en implorant le pardon d'Allah et si le Messager demandait le pardon pour eux, ils trouveraient, certes Allah Très Accueillant au repentir, Miséricordieux. " (Sourate 4 ; verset 64)

.....Et certes je suis venu à toi implorant le pardon de mes péchés afin que tu intercèdes auprès de mon Seigneur " ensuite il récita un poème puis il s'en alla. Je fus pris alors d'un sommeil et j'ai vu le Prophète saw qui m'a dit : " Rejoins ce bédouin et dis lui qu'Allah lui a pardonné. "

De même dans le Tafsir du pilier des exégètes, l'Imam Qourtoubi, il est rapporté une histoire presque similaire, il dit : " Il est rapporté selon Abou Sadiq selon 'Ali qui a dit :

" Un bédouin est venu après que l'on a enterré le Prophète depuis trois jours, il s'est jeté sur la tombe du Messager d'Allah saw et jetant la terre du tombeau sur sa tête, il dit :

" O Messager d'Allah nous avons entendu les paroles et les exhortations qu'Allah t'a révélées et parmi celles-là il y a : " Si lorsqu'ils ont fait du tort à leurs propres personnes ils venaient à toi en implorant le pardon d'Allah et si le Messager demandait le pardon pour eux, ils trouveraient, certes Allah Très Accueillant au repentir, Miséricordieux. " (Sourate 4 ; verset 64) et certes j'ai été injuste envers moi-même et je suis venu à toi pour que tu demandes le pardon. " Un appel a alors retentit de la tombe disant : " Certes il t'a été pardonné. "
An Nawawi a authentifié ces récits en disant : "Parmi les meilleures choses que l'on puisse dire il y a ce que rapportent Al-Mâwardî, Al-Qâdî, Abû At-Tayyeb et l'ensemble de nos compagnons d'après Al-`Utbî, récit qu'ils trouvent appréciable (mustahsinîna lahâ) [Al-Majmû`Sharh Al-Muhadhdhab de l'Imâm An-Nawawî, volume 7 p. 324. Editions Dâr Al-Fikr 1996. ]

Ibn Qudama a commenté :

« Il est recommandé (Mustahab, cela donne une récompense) pour celui qui entre dans la mosquée d'entrer par le pied droit, (...) alors tu vas à sa tombe et tu dis : « en vérité, je suis venu à toi chercher le pardon pour mes péchés et ton intercession à travers toi auprès de mon Seigneur. »
Auteur : RAFAH
Date : 17 juil.09, 04:37
Message :
Otto Von Bismark, fondateur de l’Allemagne et grand homme d’Etat a écrit : « Mouhammad est une personnalité extraordinaire. Ce n’est pas par hasard que
Dieu n’ait amené aucun autre comme lui sur la scène des évènements mondiaux. Mouhammad, je regrette de ne pas avoir été ton contemporain. Son livre est divin. Nier l’origine de son existence est aussi ridicule que de prétendre l’inexactitude des sciences exactes. C’est pour cette raison que l’humanité a eu une seule fois la chance de voir une figure unique comme tu l’as été, et elle n’aura plus la possibilité de la revoir.
http://ribh.files.wordpress.com/2009/03 ... hammad.pdf

Auteur : billalfirstmuezzin
Date : 25 août09, 23:50
Message : Salam aleycoum,
Hadith véridique du prophète (sws) d'ALLAH (swt) : "Que celui qui croit en ALLAH et au jour dernier, dise que du bien ou se taise."
ALLAH ou akbar, qu'ALLAH vous bénisse tous mes soeurs et frères, bon ramadan !!!

Auteur : commando
Date : 02 mai10, 01:42
Message : Héritage d'un Prophéte-le Seigneur d'Arabie-
Auteur : Prof. K. S. Ramakrishna Rao

dans le désert d'Arabie ou était Mohammad né, d'après historiens musulmans, le 20 avril 571. Le nom que Mohammad veut dire "hautement loué." Celui le plus grand homme parmi tous les fils d'Arabie. Il veut dire tellement plus que tous les poètes et les rois qui l'ont précédé dans ce désert impénétrable de sable rouge.

Le temps qu'il a paru, l'Arabie était un désert--un rien. De rien un nouveau monde a été façonné par l'esprit puissant de Mohammad--une nouvelle vie, une nouvelle culture, une nouvelle civilisation, un nouveau royaume qui s'est étendu du Maroc à Inde et a influencé la pensée et vie de trois continents--l'Asie, l'Afrique et l'Europe. Quand je pensais à écrire au sujet de Mohammad, le prophète, j'étais un peu hésitant parce je devais écrire d'une religion que je ne professe pas et et c'est une question délicate pour faire ainsi il y a beaucoup de personnes professant des religions différentes et appartenant aux écoles diverses de pensée et de dénominations même dans même religion. Bien qu'il soit réclamé quelquefois que la religion est entièrement personnelle cependant il peut aussi être dit qu'il a une tendance à envelopper l'univers entier vue aussi bien qu'invisible. Il pénètre d'une manière ou d'une autre dans quelque chose ou d'autre, nos coeurs, nos âmes, nos esprits, leurs niveaux conscients aussi bien que subconscients et inconscients aussi. Le problème assume l'importance irrésistible quand il y a une conviction profonde qui notre passé, présent et futur... Si nous nous trouvons en outre être très sensible, est très possible que le centre de gravité sera très toujours dans un état de tension extrême.
. Regardé à de ce point de vue, le moins dit au sujet d'autres religions le meilleur. Permettez à nos religions d'être profondément et encadré dans la résistance de nos coeurs intimes fortifiée par les sceaux non cassés sur nos lèvres.


Mais il y a un autre aspect de ce problème. L'homme vit dans la société. Nos vies sont liées volontiers ou involontairement avec les vies d'autres, directement ou indirectement. Nous mangeons les aliments cultivés dans le même sol, buvons de l'eau,de meme source et respirons le même air. Même en ayant nos propres vues avec fermeté, ce serait utile, si nous essayons de se nous ajuster à nos alentours, si nous savons aussi dans une certaine mesure, comme l'esprit de notre voisin bouge et ce que les sources principales de ses actions sont. De cet angle de vision, c'est très désirable qu'on devrait essayer de connaître toutes les religions du monde, dans le sprit adéquat, encourager compréhension mutuelle et meilleure appréciation de notre voisinage, immédiat et éloigné.
De plus ,nos pensées ne sont pas éparpillées comme ils ont l'air d'être sur la surface. Ils s'ont cristallisé autour de quelques noyaux dans la forme de grandes religions mondiales et fois vivantes qui guident et motivent les vies de millions qui habitent notre monde. C'est notre devoir, dans un sens si nous avons l'idéal de devenir jamais un citoyen du monde avant nous, faire une petite tentative de savoir les grandes religions et système de philosophie qui ont gouverné l'humanité.
.

Malgré ces remarques préliminaires, la terre dans ce champ de religion où il y a souvent un conflit entre intellect et l'émotion est si glissante qu'on est rappelé constamment de "idiots dans qui se dépêchent où les anges craignent marcher." Ce n'est pas aussi si complexe d'un autre point de vue. Le sujet de mon écriture est au sujet des doctrines d'une religion qui est historique et son prophète qui est aussi une personnalité historique. Même une critique hostile de Sir William Muir qui parle du saint Coran dit cela: Il y a probablement dans le monde aucun autre livre qui est resté douze siècles avec texte si purs." Je peux ajouter aussi que le Prophète Mohammad est aussi une personnalité historique, chaque événement de sa vie a été enregistré avec plus de soin et même les détails mineurs conservés intacts pour la postérité. Sa vie et travaux ne sont pas enveloppés dans le mystère. Mon travail aujourd'hui est d'éclairér en outre parce que ces jours disparaissent vite quand l'Islam a été hautement dénaturé par certains de ses critiques pour les raisons politiques et d'autres raisons aussi.

Prof. Bevan écrit à Cambridge l'Histoire Médiévale, estiment Mohammad et l'Islam qui ont maintenant été publiés en Europe avant que le début du siècle doit maintenant être considéré comme les curiosités littéraires.." Mon problème est d'écrire cette monographie est plus facile parce que nous ne nous sommes pas maintenant nourris généralement de ce genre d'histoire et beaucoup de temps est exigé d'être dépensé en signalant notre présentation erronée d'Islam. La théorie d'Islam et l'Épée n'est pas entendue par exemple maintenant Le principe d'Islam qu'il n'y a aucune contrainte dans religion est bien connu. Gibbon, un historien de réputation mondiale dit", UNE doctrine pernicieuse a été imputée à Mohammadans, le devoir d'extirper toutes les religions par épée". Cette charge, basé sur l' ignorance et bigoterie, dit l'historien éminent, est réfuté par le Coran, par histoire de conquérants Musulmans et par leur tolérance publique et juridique de de vénération chrétienne. Le grand succès de la vie de Mohammad avait été affecté par la force de la morale pure, sans un coup d'épée.
Auteur : commando
Date : 02 mai10, 01:49
Message : Mais dans l'autodéfense pure, après que les efforts répétés de coalisés avaient complètement échoué, les circonstances l'ont traîné dans le champ de bataille. Mais le prophète d'Islam a changé la stratégie entière du champ de bataille. Le nombre total de victimes dans toutes les guerres qui ont eu lieu pendant sa vie quand la Péninsule arabe entière est venue sous sa bannière, n'en dépassez pas quelques-uns centaines en tout. Mais même sur le champ de bataille il a appris aux barbares arabes a prier, ne pas prier individuellement, mais dans rassemblement à Dieu le Tout-puissant. Pendant la poussière et tempête de guerre, toutes les fois que le temps pour prière est venu, et il vient tous les jours cinq fois, la prière du rassemblement ne devait pas ne pas être remis même sur le champ de bataille. Un groupe devait prendre part a incliner leurs têtes devant Dieu pendant qu'autre a été engagé avec l'ennemi. Après avoir fini les prières, les deux partis devaient échanger leurs places. Aux Arabes qui lutteraient pour quarante années –en temps préislamique sur la provocation légère d'un chameau qui appartient à l'invité d'une tribu s'était égaré dans la terre du pâturage qui appartient à autre tribu et les deux côtés avait lutté jusqu'à ce qu'ils aient perdu 70,000 vies en tous; menaçant l'extinction de deux tribus aux tels Arabes furieux, le Prophète d'Islam a appris la maîtrise de soi et discipline à l'ampleur de prier même sur le champ de bataille. Dans un âge de barbarie, le champ de bataille lui-même a été humanisé et les directives strictes ont été publiées ne pas tricher, ne pas casser de confiance, ne pas mutiler, ne pas tuer un enfant ou femme ou un vieil homme, ne pas abattre la paume de date ni le brûler, ne pas couper d'arbre fruitier, ne pas importuner n'importe quelle personne retenue dans la vénération,. Son propre traitement avec ses grands ennemis est l'exemple le plus noble pour ses partisans. À la conquête de la Mecque, il s'est trouvé au zénith de son pouvoir. La ville qui avait refusé d'écouter sa mission qui l'avait torturé et ses partisans qui l'avaient conduit lui et ses gens dans l'exil et qui l'avaient implacablement persécuté et avaient boycotté même lorsque il avait pris le refuge dans un endroit de plus de 200 miles de distance ,cette ville se trouve maintenant sous ses pieds. Par les droits de la guerre il pourrait avoir justement vengé toutes les cruautés infligées sur lui et ses gens- pendant 13ans-. Mais quel traitement est-ce qu'il a accordé à eux? Le coeur de Mohammad a coulé avec affection et il a déclaré “"Ce jour, il n'y a aucun REPROCHE contre vous et vous êtes tout libre".” Ce jour il a proclamé. “"Je piétine sous mes pieds toutes les distinctions entre homme et groupe, toute la haine entre homme et homme".
C'était un des objets principaux pourquoi il a autorisé la guerre en état de légitime défense; c'est unir les êtres humains. Et quand une fois cet objet a été accompli, même ses plus mauvais ennemis ont été pardonnés. Il a pardonné même à ceux qui ont tué son oncle bien-aimé, Hamzah, mutilant son corps, l'a déchirant t, même mâché un morceau de son foie.
Les principes de fraternité universelle et doctrine de l'égalité d'espèce humaine qu'il a proclamé représentent très grandes contributions de Mohammad au nivau social d'humanité. Toutes les grandes religions ont prêché la même doctrine mais le prophète d'Islam avaient mis cette théorie dans la pratique réelle et sa valeur sera complètement reconnue, peut-être siècles aprés, quand la conscience internationale étant éveillée, les préjugés raciaux peuvent disparaître et la plus grande fraternité d'humanité est née. Mlle. Sarojini Naidu qui parle de cet aspect d'Islam dit, "C'était la première religion qui a prêché et a pratiqué la démocratie car dans la mosquée, quand le minaret est sonné et les fidéles se sont rassemblés ensemble, la démocratie d'Islam est personnifiée cinq fois par jour quand le paysan et le Roi s'agenouillent côte à côte et proclame, "ALLAH seul est grand." La grande poétesse d'Inde continue " j'ai été frappée maintes fois par cette unité indivisible d'Islam qui fait instinctivement un homme un frère. Quand vous rencontrez un Égyptien, un Algérien et indien et un Turc à Londres, il n'importe pas cette Egypte est le patrie d'un et l'Inde est la partie d'un autre."
Mahatma Gandhi, dans son style inimitable, dit "Quelqu'un a dit que les Européens en Afrique du Sud redoutent l'Islam ,l'Islam qui est origine d' Espagne civilisée, Islam qui a apporté la torche de lumière au Maghreb et a prêché au monde la bonne nouvelle de fraternité. Les Européens de l'Afrique du Sud redoutent la Venue d'Islam. Ils peuvent réclamer l'égalité avec les blancs . Ils peuvent le redouter bien, si la fraternité est un péché. Si c'est l' égalité de coleurs alors leur terreur est bien fondée."
Chaque année, pendant le Haj, le monde est témoin du magnifique spectacle de cette exposition internationale d'Islam dans rasant toutes les distinctions, couleur et rang-grade-. Pas seulement les européens, l'Africain, l'Arabe, le persan, l' Indien', le Chinois tous sec rencontrent ensemble dans Medina comme membres d'une famille divine, mais ils sont vêtus de vetments. Chaque personne dans deux morceaux simples de tissu blancs sans couture, un morceau autour des reins l'autre morceau sur les épaules,, tête nue sans pompe ou cérémonie, en se répétant "LABYKA LAHOUM LABYAK-voici O Dieu; tu es un et seul;." Donc là ne reste rien pour différencier le haut du bas et chaque pèlerin porte la maison l'impression de la signification internationale d'Islam
Dans l'opinion de Prof. Hurgronje"la société des nations fondée par prophète de l'Islam le principe d'unité internationale de fraternité humaine sur de telles fondations Universelles comme pour montrer la chandelle à autres nations." Dans les mots du même Professeur "le fait est qu'aucune nation du monde ne peut montrer une parallèle à ce qu'Islam a fait pas même dans la réalisation de l'idée de l'a Société des nations.
Le prophète d'Islam a apporté le règne de démocratie dans sa meilleure forme. Le Calife Umar, le Calife Ali .. dans loi du prophète, le calife Mansur, Abbas, le fils de Calife Mamun et beaucoup d'autres califes et rois ont dû comparaître devant le juge comme les hommes ordinaires dans les cours de justice Islamiques. Même nous savons tous aujourd'hui comment les Nègres noirs ont été traités par les blancs civilisées. Considérez l'exemple de BILAL, un Esclave nègre, dans les jours du prophète d'Islam il y a presque 14 siècles. Le bureau des Musulmans d'appeler à la prière qui a été considéré au début du statut d'Islam --et il a été offert à cet esclave nègre. Après la conquête de Mecque, le Prophète lui a ordonné de demander prière et l'esclave noir, avec sa couleur noire et ses lèvres épaisses, été debout sur le toit de la mosquée sacrée à la Mecque appelé le Ka'ba le plus historique et la mosquée la plus sacrée dans le monde islamique, quand quelques Arabes fiers ont pleuré douloureusement, "Oh, cet Esclave nègre noir, le malheur est sur lui. Il se trouve sur le toit de Ka'ba sacré pour demander la prière." À ce moment, le prophète a annoncé au monde, ce verset saint du CORAN pour la première fois,: ô hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur. 49/13".» Et ces mots du saint Coran ont créé une telle transformation puissante que le Calife d'Islam, le plus pur d'Arabes de naissance, a offert leur fille au mariage à cet Esclave nègre, et toutes les fois que, le deuxième Calife d'Islam, connu à histoire comme Umar le grand, le commandant de fidèles, a vu cet esclave nègre, il s'est trouvé immédiatement dans révérence et l'a accueilli par "Ici venez notre maître (y) ; Ici venez notre seigneur (y) ." C'est qu'un changement gigantesque a été apporté par le Coran aux Arabes, les gens les plus fiers à ce temps sur la terre. C'est la raison pourquoi Goethe, le plus grand de poètes allemands, en parlant du saint Coran a déclaré que, "Ce livre continuera à exercer à travers tous les âges une influence la plus forte." C'est aussi la raison pourquoi George Bernard Shaw dit, "Si une religion a une chance ou décision sur Angleterre, disons, Europe, dans 100 ans prochains, c'est Islam."
a suivre
Auteur : commando
Date : 03 mai10, 07:54
Message : C'est ce même esprit démocratique d'Islam qui a émancipé des femmes de l'esclavage et servage d'homme. Sir Charles 'Edward Archibald Hamilton dit que ""l'Islam enseigne le fait d'être innocent inhérent d'homme. Il enseigne que l'homme et la femme sont venus de la même essence, possèdent la même âme et ont été équipés avec les capacités égales des habitudes intellectuelles, spirituelles et morales.
Les Arabes avaient une tradition très forte que celui qui peut frapper avec la lance et peut manier l'épée hériterait. Mais Islam est venu comme le défenseur du sexe le plus faible et femmes intitulées pour partager l'héritage - la succession -de leurs parents. Il a donné droit de posséder la propriété il y a siècles des femmes, cependant c'était plus tard seulement 12 siècles, en 1881, que l' Angleterre, présumée être le berceau de démocratie a adopté cette institution d'Islam et l'acte a été appelée "l'acte de la femme mariée", Mais Mais il y a les siècles plus tôt,, le Prophète d'Islam avait proclamé que “"la Femme est moitié jumelle d'hommes" Les droits de femmes sont sacrés. Voir que les femmes ont maintenu des droits accordés à eux".” Islam ne s'inquiète pas directement des systèmes politiques et économiques, mais indirectement et dans la mesure où les affaires politiques et économiques influencent la conduite d'homme, il en pose quelques-uns principes très importants pour gouverner la vie économique. D'après Prof. Massignon, il maintient la balance entre les opposés exagérés et a toujours dans vue l'ensemble de caractère qui est la base de civilisation. Cela est obtenu par sa loi d'héritage, par un système organisé de charité connu comme Zakat, et en regardant comme illégal tout usages anti-sociaux dans le champ économique comme monopole, usure, obtenir de rente prédéterminée et d'augmentations, monopoliser des marchés, créer des monopoles, créer une pénurie artificielle-virtuelle- de toute denrée pour forcer les prix à augmenter,. jeu de l'argent est illégal. Contribution aux inauguration d'écoles, aux lieux de culte, hôpitaux, creuser de puits, ouvrir d'orphelinats qui est plus hauts actes de vertu. Les orphelinats ont bondi pour la première fois, il est dit, sous l'enseignement du prophète d'Islam. Le monde doit ses orphelinats à ce prophète qui était lui-même est né orphelin. "Bon tout cela" dit Carlyle au sujet de Mohammad. "La voix naturelle d'humanité, de pitié et équité, demeurant dans le coeur de ce fils de la nature sauvage -désert- , parle."
Un historien a dit une fois un grand homme devrait être jugé par trois épreuves: Est-ce qu'il a été trouvé pour être du vrai courage par ses contemporains? assez grand pour monter au-dessus des normes de son âge ? Est-ce qu'il a laissé n'importe quoi comme héritage –legs-permanent au monde à grand? Cette liste peut être étendue plus loin mais tout ces trois épreuves de grandeur sont éminemment satisfaites au plus haut degré en cas de prophète Mohammad. Quelques illustrations du dernier deux ont déjà été mentionnés. Le premier est: Est-ce que le Prophète d'Islam a été trouvé pour être du vrai courage par ses contemporains?
.
Les registres historiques montrent que tous les contemporains de Mohammad : (les deux ennemis et amis) ont admis les qualités, l'honnêteté sans tache, les vertus nobles, la sincérité absolue et chaque crédibilité et loyauté de prophète d'Islam dans toutes les conditions sociales et dans chaque sphère d'activité humaine. Même les Juifs et ce qui ne croyaient pas en son message, l'avaient adopté comme l'arbitre dans leurs discussions personnelles en raison de son impartialité parfaite. Même ce qui ne croyaient pas en son message ont été forcés à dire "O Mohammad, nous ne vous appelons pas un menteur, mais nous nions qui vous a donné un livre et vous a inspiré un message." Ils pensaient qu' il a été possédé. Ils ont essayé la violence pour le guérir. Mais le meilleur d'eux a vu qu'une nouvelle lumière lui était devenue apparent et ils l'ont hâté pour chercher l'éclaircissement. C'est une caractéristique remarquable dans l'histoire du prophète d'Islam que sa relation la plus proche, son cousin bien-aimé et ses amis intimes qui le connaissent le plus intimement n'ont pas été imprégnés entièrement avec la vérité de sa mission et ont été convaincus de l'authenticité de son inspiration divine. Si ces hommes et femmes, nobles, intelligents, instruits et intimement mis au courant de sa vie privée avaient remarqué les signes les plus légers de tromperie, fraude, but terrestre, ou manque de foi en lui, l'espoir moral de Mohammad de régénération, éveil spirituel, et réforme sociale veut . toute aurait été condamné d'avance à un échec et l'édifice entier aurait émietté en pièces dans un moment. Au contraire, nous constatons ce dévouement de ses partisans était tel qu'il a été reconnu volontairement comme maitre de leurs vies. Ils ont bravé pour lui des persécutions et du danger; ils ont eu confiance en lui , ont obéi et l'ont honoré même dans la torture la plus atroce et sévère que l'agonie mentale a causé même par l'excommunication à mort. Est-ce que cela aurait été donc, est-ce qu'ils avaient remarqué le rechuter le plus léger dans leur maître?
Lisez l'histoire des premiers convertis à Islam, et chaque coeur fondrait à la vue du traitement brutal d'hommes musulmans innocents et femmes. Sumayya, des femmes innocentes, est déchirée cruellement en morceaux avec les lances. Un exemple est fait de Yassir dont les jambes sont attachées à deux chameaux et les bêtes ont été conduits dans les directions opposés", Khabbab bin Arth est fait de charbon chaud sur sa poitrine avec les jambes brutales de leur tyran impitoyable afin qu'il ne puisse pas se déplacer " Khabban bin Adi est mis à mort de manière cruelle par mutilation en coupant sa chair petit a petit . " Au milieu de ses tortures, .. pourquoi est-ce que c'était que ces fils et filles d'Islam n'avaient pas abandonné leur prophète, leur fidélité mais aussi ont fait de leurs coeurs et âmes un cadeau à leur maître? n'Est-ce pas la foi intense et conviction qui font partie de partisans immédiats de Mohammad, le témoignage le plus noble à sa sincérité et à absorption complète de soi dans sa tâche attitrée?
Et ces hommes n'étaient pas de poste basse-défavorisé- ou de calibre mental inférieur. Autour de lui dans les premiers jours, a rassemblé ce qui était meilleur et plus noble à la Mecque, , hommes de place, rang, richesse et culture, et de son propre amis et parents, ce qui savaient au sujet de sa vie. Tous les premiers quatre Califes, avec leurs personnalités très hautes, étaient convertis de cette période.
a suivre
Auteur : commando
Date : 04 mai10, 05:38
Message : L'Encyclopédie Britannica dit que "Mohammad est le plus réussi de tous les Prophètes et personnalités religieuses." Mais le succès n'était pas le résultat de hasard. Ce n'était pas un coup de richesse. C'était reconnaissance de fait qu'il a été trouvé pour être du vrai métal par ses contemporains. C'était le résultat de sa personnalité admirable et tout irrésistible. La personnalité de Mohammad! c'est très difficile d' en entrer dans la vérité. Seulement une vision momentanée de lui que je peux attraper.. Il y a Mohammad, le prophète, il y a Mohammad le Général; Mohammad le Roi; Mohammad le Guerrier; Mohammad l'homme d'affaires; Mohammad le pasteur; Mohammad le philosophe; Mohammad l'homme politique; Mohammad l'Orateur; Mohammad le Réformateur; Mohammad le Refuge d'Orphelins; Mohammad le Protecteur d'Esclaves; Mohammad l'Émancipateur de Femmes; Mohammad le Législateur; Mohammad le Juge; Mohammad le Saint Et dans tout ces rôles magnifiques, dans tout ces cycles d'activités humaines, il est comme, un héros. .. D'un garçon orphelin à un réfugié persécuté et alors à un chef suprême, spirituel aussi bien que temporel, d'une nation entière et Arbitre de ses destins, avec tous ses procès et tentations, avec toutes ses vicissitudes et changements, ses lumières et ombres, ses hauts et bas, sa terreur et splendeur, sa terreur et splendeur, il a supporté le feu du monde et sorti sain et sauf pour service comme un modèle dans chaque aspect de vie. Ses exploits ne sont pas limités à un aspect de vie, mais couvre le champ entier de conditions humaines.
Si par exemple, la grandeur consiste dans la purification d'une nation trempée dans barbarie et immergé dans obscurité morale absolue que la personnalité dynamique qui a transformé, raffiné et a élevé une nation entière, du bas comme les Arabes était, et les a faits le torche porteur de civilisation et d'apprentissage, a chaque revendication à la grandeur. Si la grandeur repose dans unification d'éléments discordants de société par liens de fraternité et charité, le prophète du désert a chaque titre à cette distinction. Si la grandeur consiste à réformer ceux-là emballés dans la dégradation et la superstition aveugle et les pratiques pernicieuses de chaque genre, le prophète d'Islam a effacé des superstitions et la peur irrationnelle des coeurs de millions. S'il repose dans l'afficage de hautes moralités, Mohammmad a été admis par amis et ennemis comme Al Amin, ou le fidèle. Si un conquérant est un grand homme, est ici une personne qui a montée d'orphelin impuissant et une créature humble pour être le souverain d'Arabie, l'égal à Chosroes et César, un qui a fondé la grande empire qui a survécu à tout ces 14 siècles. Si la dévotion qu'un chef ordonne est le critère de grandeur, le nom du prophète exerce même aujourd'hui un charme magique plus des millions d'âmes, la propagation partout dans le monde.
Il n'avait pas étudié philosophie dans l'école d'Athènes de Rome, Perse, Inde, ou Chine. Encore, Il pourrait proclamer les plus hautes vérités de valeur éternelle à à l'humanité. illettré lui-même, il pourrait parler encore avec une éloquence et ferveur qui ont poussé des hommes aux larmes, à larmes d'extase. Né un orphelin bienheureux sans marchandises du monde, il était aimé par tout. Il n'avait étudié à aucune académie militaire; cependant il pourrait organiser ses forces contre adversaire terrible et gigantisque et a gagné des victoires par les forces morales qu'il a rassemblé Les hommes doués doués de génie pour prêcher sont rares. Descartes a inclus le pasteur parfait parmi le genre le plus rare dans le monde. Hitler dans son Mein Kamp a exprimé une vue semblable. Il a dit que "UN grand théoricien est rarement un grand chef. Un Agitateur est plus possible aux détachements de ces qualités. Il sera toujours grand chef. Car la direction signifie la capacité de déplacer des masses d'hommes. Le talent de produire des idées n'a rien en commun avec capacité pour direction." "Mais", il dit, "L'Union de théoricien, organisateur et chef dans un homme, est le phénomène le plus rare sur cette terre; En cela consiste la grandeur."
Dans la personne du Prophète d'Islam le monde a vu ce phénomène le plus rare qui marche sur la terre, en chair et sang. Et plus merveilleux encore est ce que le Révérend Bosworth Smith remarque, " le Chef d'Etat aussi bien que l'Église, il était Caesar et Pape , il était pape sans les demandes du Pape, et César sans les légions de César, sans une armée effective, sans un garde du corps, sans un palais, sans un revenu fixe. Si jamais tout homme avait le droit de dire qu'il a gouverné par un droit divin c'était Mohammad, car il avait tout le pouvoir sans instruments et sans soutien. Il s'est soucié pas pour s'habiller du pouvoir. La simplicité de sa vie privée a correspondu à sa vie publique.
Après la chute de la Mecque, plus d'un million de milles carrés de terre se trouvent à ses pieds, le Seigneur d'Arabie, , il a réparé ses propres chaussures et vêtements humbles de laine ,a trait les chèvres, a balayé le foyer, a allumé le feu et a assisté aux autres bureaux de domestique de la famille. La ville entière de Medina où il vivait est devenue riche aux jours plus tard de sa vie. Partout il y avait de l'or et argent en abondance et encore l'époque de la prospérité beaucoup de semaines s'écoulerait sans une existence du feu allumée dans le foyer du roi d'Arabie, Sa nourriture qui est en dates et de l' eau. Sa famille irait successivement affamé beaucoup de nuits parce qu'ils ne pourraient rien obtenir que manger le soir. Il n'a dormi sur aucun lit adouci mais sur un tapis de l paume, après un long jour occupé pour passer la plupart de sa nuit dans la prière, coulant souvent des larmes devant son créateur pour qu'il lui accorde force pour décharger ses devoirs. Comme les rapports vont, sa voix serait étouffée avec les larmes et il paraîtrait comme si un pot-marmite-de la cuisine était en feu et et le bouillonnement avait commencé. Le même jour de sa mort ses seuls biens étaient peu de piéces dont une partie de qui est allé satisfaire une dette et le reste a été donné à une personne nécessiteuse qui est venue chez lui pour charité. Les vêtements dans lesquels il a respiré son dernier soupir avaient en majorité rapiécés. La maison d'où la lumière s'était étendue au monde était dans l'obscurité parce qu'il n'y avait pas d'huile dans la lampe.
Auteur : Georges_09
Date : 06 sept.12, 22:52
Message : Nous n'avons pas la même définition de ce qu'est la civilisation.
Auteur : slamani
Date : 29 sept.12, 09:25
Message : salam alaykoum,

Que la paix et le salut de Dieu soient sur lui, Salla lahou 3alayhi wassalem
Auteur : Georges_09
Date : 12 nov.12, 02:51
Message : C'est Dieu qui salue et prie sur Mahomet ?
:shock:
Auteur : Pion
Date : 12 nov.12, 03:27
Message : Peut-etre qu'il voulait dire, que la miséricorde de Dieu soit sur lui et sur nous tous?
Auteur : commando
Date : 15 nov.12, 04:04
Message :
Georges_09 a écrit :C'est Dieu qui salue et prie sur Mahomet ?
:shock:
explique moi
(Sourate 33 ; verset 43)
C'est Lui ( ALLAH)qui prie sur vous(humains), - ainsi que Ses anges, - afin qu'Il vous fasse sortir des ténèbres à la lumière; et Il est Miséricordieux envers les croyants.
2*/ quel sont les différents synonymes de mot" salat" selon les arabes

bah si tu ne connais pas l arabe pas question de poser la prochaine fois de telles questions et en plus ta question est devenu un disque rayé
Auteur : Georges_09
Date : 15 nov.12, 22:31
Message : :lol:
Puisque Dieu est omnipotent, il n'a pas besoin de prier sur les hommes, il peut agir directement et faire que sa volonté soit faite.
S'il y a eu des Hitler et des Staline, il est la preuve qu'il n'existe pas ou qu'il est impotent.
Auteur : commando
Date : 27 nov.12, 02:25
Message :
Georges_09 a écrit ::lol:
Puisque Dieu est omnipotent, il n'a pas besoin de prier sur les hommes, il peut agir directement et faire que sa volonté soit faite.
S'il y a eu des Hitler et des Staline, il est la preuve qu'il n'existe pas ou qu'il est impotent.
lorsque tu sera arabisé tu comprenderas les différents sens "de salat" c est pas la faute de la langue arabe langue sémtique mais c est la faute da la langue francaise cette langue handicapé est non riche en synonymes ..tu crois que vous ou autres vous vennez de découvrir quelque chose ?? lol mais les arabes a son époque que soit les paiens juifs ou chrétiens avaient entendu ces versets et s ils avaient compris comme vous le francophone avait compris ils l auraint critiqué n est ce pas ....
en bref ;
Allah et ses anges prient sur le prophète " 3alayhi salato wa salam

Pour répondre à ta question, il y a 3 sortes de "prières" :

=> des Hommes : c'est la salate, la prière que tous le monde connait.

=> les Anges : c'est al istirfar , c'est a dire qu'il font des Dou3a ( invocations ) pour toi.

= ALLAH ( 3aza wa jal ) :c'est la RAHMA, la miséricorde d'allah ( sobhanaho wa ta3ala ).=purification
http://www.islamophile.org/spip/Pourquo ... ur-le.html
Auteur : Georges_09
Date : 29 nov.12, 22:25
Message : :lol:
Je n'ai nulle envie d'être arabisé ni islamisé et je ne le souhaite pas pour la France.
Auteur : CHAHIDA
Date : 10 déc.12, 05:08
Message :
Georges_09 a écrit ::lol:
Je n'ai nulle envie d'être arabisé ni islamisé et je ne le souhaite pas pour la France.

Mais tu dois certainement être bèrbèrisé n'est ce pas mon ami??? :lol:
Auteur : Georges_09
Date : 10 déc.12, 05:20
Message : Non, mon amie, je ne suis pas, non plus, berbérisé. Pour tout te dire, je ne connais de l'Afrique que le Maroc que j'ai visté deux fois.
Mais le sujet est Mahomet, le prophète de l'islam, et non ma modeste personne.
Auteur : CHAHIDA
Date : 10 déc.12, 06:05
Message :
Georges_09 a écrit :Non, mon amie, je ne suis pas, non plus, berbérisé. Pour tout te dire, je ne connais de l'Afrique que le Maroc que j'ai visté deux fois.
Mais le sujet est Mahomet, le prophète de l'islam, et non ma modeste personne.

Je sais qui tu es mon ami, mais c'est pas grave on en reparlera, un truc n'oublie pas qui je suis?
Auteur : totocapt
Date : 10 déc.12, 06:45
Message : Une drague version hallal? :mrgreen:
Auteur : CHAHIDA
Date : 10 déc.12, 07:01
Message :
totocapt a écrit :Une drague version hallal? :mrgreen:

Hahaha non pas du tout, c'est un secret entre lui et moi :lol:
Auteur : Georges_09
Date : 11 déc.12, 07:39
Message :
KAHINA a écrit : Je sais qui tu es mon ami, mais c'est pas grave on en reparlera, un truc n'oublie pas qui je suis?
:lol:
Je ne t'oublierai jamais, tu me hantes en continu. Tu es la reine de la France, tu es Kahina.
Mais là, on est hors sujet.
Auteur : rayaan
Date : 08 mai13, 10:25
Message : Serie de 39 audios sur la biographie de notre noble Prophète ( paix et salut sur lui ) :

http://www.lavoiedroite.com/cours-audio ... h-lyh-wslm

Livre sur la biographie du Prophète ( paix et salut sur lui ) :

http://www.al-manhal.fr/le-prophete/273 ... chete.html
Auteur : Cesar80
Date : 09 mai13, 04:27
Message : Malgré tout ça,Ibn Al Khattab a dit:"L'Homme Hallucine" et "Le Livre de Dieu nous suffit"
Auteur : Georges_09
Date : 09 mai13, 04:47
Message :
Cesar80 a écrit :Malgré tout ça,Ibn Al Khattab a dit:"L'Homme Hallucine" et "Le Livre de Dieu nous suffit"
De quoi tu parles ? Je ne comprends pas. Que veux tu dire ?
Auteur : Cesar80
Date : 09 mai13, 04:56
Message : je veux dire que la grande majorité des Compagnons avaient reniés le Prophète 3 jours seulement avant sa mort.
Auteur : rayaan
Date : 09 mai13, 06:18
Message : « Si tu poses la question suivante aux Juifs : « Quels sont les meilleurs êtres de la Création après Moussa (Moïse) ? » Ils te répondront : « Les Compagnons de Moussa ! » Si tu poses la question suivante aux Chrétiens : « Quelles sont les meilleures créatures d’Allah après 'Ayssa (Jésus) ? » Ils te répondront : « Les Apôtres de Ayssa ! » Et si tu poses la question aux chiites : « Quelles sont les pires créatures que la Terre n'ait jamais portées ? » Ils te répondront : « les Compagnons de Mouhammad -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ! »

Qu'Allah nous préserve de la mécréance des chiites rawafidh.
Auteur : Cesar80
Date : 09 mai13, 06:25
Message : Tu nies les mécréances d'Omar et de ses sujets?!Sinon,contredit ce que je dis par la preuves!Si tu n'en à pas,ne philosophe pas de manière stérile.
Auteur : Yacine
Date : 10 mai13, 22:42
Message :
Cesar80 a écrit :Tu nies les mécréances d'Omar et de ses sujets?!Sinon,contredit ce que je dis par la preuves!Si tu n'en à pas,ne philosophe pas de manière stérile.
Et pourquoi il est mécréant tu peux nous expliquer ?
Auteur : Cesar80
Date : 11 mai13, 03:14
Message : Le hadith du "Jeudi Noir",l'explique clairement et de manière étendue.
Auteur : Yacine
Date : 11 mai13, 03:17
Message :
Cesar80 a écrit :Le hadith du "Jeudi Noir",l'explique clairement et de manière étendue.
Explique...
Auteur : Cesar80
Date : 11 mai13, 03:20
Message : Le Hadith existe dans sa totalité dans cette discussion.Tu n'as qu'à faire l'effort de le chercher et de le lire.
Auteur : Yacine
Date : 11 mai13, 03:21
Message :
Cesar80 a écrit :Le Hadith existe dans sa totalité dans cette discussion.Tu n'as qu'à faire l'effort de le chercher et de le lire.
Oui oui, que ce qui s'est passé en clair et qui a fait que Omar (que Dieu l'agrée) un mécréant dans votre religion ?
Auteur : Cesar80
Date : 11 mai13, 03:26
Message : Entre ne pas croire,insulter et trahir,le choix ne s'impose même pas.
Auteur : rayaan
Date : 11 mai13, 03:26
Message : Je me suis renseigné au sujet de ce hadith et je ne l'ai trouvé nul part. J'ai demandé à un frère beaucoup plus calé que moi il m'a dit qu'il n'en a jamais entendu parler.
Quand on le cherche il n'existe que sur les sites chiites. J'en déduis que c'est très probablement une invention comme ils en ont sont les spécialistes...
Auteur : Cesar80
Date : 11 mai13, 03:35
Message : Ayaa!Haak!Apprends!

Parmi les narrations les plus connues, on trouve le hadith rapporté par l’Imâm al-Bukhârî dans lequel Ibn ‘Umar dit : « Le Prophète a dit : « O mon Dieu, bénis pour nous la Syrie ! O mon Dieu, bénis pour nous le Yémen ». Les gens (présents) dirent alors : « Et le Najd ? ». Il reprit : «O mon Dieu, bénis pour nous la Syrie ! O mon Dieu, bénis pour nous le Yémen! ». Ils dirent : « Et le Najd ? », et la troisième fois il dit : « Dans cet endroit, il y a des tremblements de terre, des séditions ;et c’est à cet endroit que se lèvera la corne du diable » (qarn al-shaytan)».
Auteur : rayaan
Date : 11 mai13, 03:53
Message : Regarde la vidéo et tu comprendra que le Najd dont parle le Prophète ( salla Allahu alayhi wa salam ) ici est l'IRAK ! et ceci etait connu des sahabas. Mais bien entendu vu que tu rend mécréant 99% des sahabas tu ne peux pas savoir cela ;)
Auteur : Yacine
Date : 11 mai13, 03:57
Message :
Cesar80 a écrit :Entre ne pas croire,insulter et trahir,le choix ne s'impose même pas.
Tu répond toujours pas, pourquoi Omar que Dieu l'agrée est devenu mécréant dans votre religion ?
Auteur : Cesar80
Date : 11 mai13, 04:05
Message : Lis le hadith du jeudi et tu comprendra,si tu veux bien entendu comprendre.Chose que j'écarte complétement.
Auteur : Yacine
Date : 11 mai13, 04:11
Message :
Cesar80 a écrit :Lis le hadith du jeudi et tu comprendra,si tu veux bien entendu comprendre.Chose que j'écarte complétement.
Moi je trouve rien d'anormal, et toi ?
Auteur : Cesar80
Date : 11 mai13, 04:15
Message : Bien sur,les Mécréants trouvent toujours la traitrise normale!
Auteur : Yacine
Date : 11 mai13, 04:18
Message :
Cesar80 a écrit :Bien sur,les Mécréants trouvent toujours la traitrise normale!
Oui ok, mais étend la preuve pour quoi je puisse me reconvertisse à votre religion et avoir la salut.

« 8.42 Mais il fallait que Dieu accomplît un ordre qui devait être exécuté, pour que, sur preuve, pérît celui qui (devait) périr, et vécût, sur preuve, celui qui (devait) vivre. »
Auteur : Cesar80
Date : 11 mai13, 04:22
Message : "je puisse me reconvertisse à votre religion "

Trop tard!Ma religion est au complet.
Auteur : Yacine
Date : 11 mai13, 04:26
Message :
Cesar80 a écrit :Trop tard!Ma religion est au complet.
C'est contraire au Message du Coran...

« 34.28 Et Nous ne t'avons envoyé qu'en tant qu'annonciateur et avertisseur pour toute l'humanité. »

Celui qui contrarie la message du Coran est mécréant ?
Auteur : Cesar80
Date : 11 mai13, 04:27
Message : « 34.28 Et Nous ne t'avons envoyé qu'en tant qu'annonciateur et avertisseur pour toute l'humanité. »

Pour l'humanité,pas pour toi.
Auteur : Yacine
Date : 11 mai13, 04:30
Message :
Cesar80 a écrit :Pour l'humanité,pas pour toi.
Éloquent.

D'ailleurs j'ai cru savoir que vous avez une religion fermé comme pour le Judaïsme, c'est ça ?
Auteur : Cesar80
Date : 11 mai13, 04:32
Message : Tu dois voir ça,avec un professeur en religion comparées.
Auteur : Yacine
Date : 11 mai13, 04:34
Message :
Cesar80 a écrit :Tu dois voir ça,avec un professeur en religion comparées.
كل الناس أولاد بغايا ما عدا شيعتنا

« Tous les gens sont des fils de prostitué, exceptés les nôtres »

Il est Sahih ce Hadith ?
Auteur : Cesar80
Date : 11 mai13, 04:35
Message : tu dois donner la source!
Auteur : Yacine
Date : 11 mai13, 04:37
Message : >> http://www.alrad.net/hiwar/takfir/3.jpg
Auteur : Cesar80
Date : 11 mai13, 04:48
Message : "Baghy"Ne veut pas dire "prostitué","Baghy",veut dire "font du mal"
Auteur : Yacine
Date : 11 mai13, 04:51
Message :
Cesar80 a écrit :"Baghy"Ne veut pas dire "prostitué","Baghy",veut dire "font du mal"
Hahaha... même en arabe vous êtes nuls.

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