Résultat du test :
Auteur : Ensembles24
Date : 13 févr.07, 03:33
Message : "Les Libanais ne tuent pas de Libanais"lefigaro.fr (avec AFP). Publié le 13 février 2007Actualisé le 13 février 2007 : 12h38
Le Liban est une terre à majorité musulmane convoitée par l'Iran via le hezbollah.
Selon le coran, on ne doit pas tuer un musulman en terre musulmane ?
Et pourtant c'est ce qu'ils font chaque jour !!!
Auteur : Le censuré
Date : 13 févr.07, 13:31
Message : Ensembles24 a écrit :"Les Libanais ne tuent pas de Libanais"lefigaro.fr (avec AFP). Publié le 13 février 2007Actualisé le 13 février 2007 : 12h38
Le Liban est une terre à majorité musulmane convoitée par l'Iran via le hezbollah.
Selon le coran, on ne doit pas tuer un musulman en terre musulmane ?
Et pourtant c'est ce qu'ils font chaque jour !!!
Tu n'as pas compris la logique des Musulmans. Si un Musulman pense un peu différent d'eux, c'est n'est pas un "vrai Musulman". Regarde les talibans. Selon certains Musulmans, ce ne sont pas des vrais Musulmans. Et pour les talibans, eux-seuls sont les vrais Musulmans. Aussitôt qu'un Musulman fait quelque chose qu'ils n'aiment, ils vont aller dire que ce n'est pas un vrai Musulman, et peuvent ainsi se donner le droit de les tuer comme l'exige leur Dieu.
Auteur : Sarah
Date : 14 févr.07, 00:39
Message : Le censuré a écrit :
Tu n'as pas compris la logique des Musulmans. Si un Musulman pense un peu différent d'eux, c'est n'est pas un "vrai Musulman". Regarde les talibans. Selon certains Musulmans, ce ne sont pas des vrais Musulmans. Et pour les talibans, eux-seuls sont les vrais Musulmans. Aussitôt qu'un Musulman fait quelque chose qu'ils n'aiment, ils vont aller dire que ce n'est pas un vrai Musulman, et peuvent ainsi se donner le droit de les tuer comme l'exige leur Dieu.
Et oui, il faut bien trouver une excuse pour tuer sans ça la vie serait monotone
Sarah
Auteur : Zaid
Date : 14 févr.07, 06:53
Message : Ensembles24 a écrit :"Les Libanais ne tuent pas de Libanais"lefigaro.fr (avec AFP). Publié le 13 février 2007Actualisé le 13 février 2007 : 12h38
Le Liban est une terre à majorité musulmane convoitée par l'Iran via le hezbollah.
Selon le coran, on ne doit pas tuer un musulman en terre musulmane ?
Et pourtant c'est ce qu'ils font chaque jour !!!
LE LIBAN est convoité par Israel par le passé ils sont déja occupé ce pays.
Pour les meurtriers qui te dit que c'est des musulmans ?
Auteur : Sarah
Date : 14 févr.07, 08:19
Message : Zaid a écrit :
LE LIBAN est convoité par Israel par le passé ils sont déja occupé ce pays.
Pour les meurtriers qui te dit que c'est des musulmans ?
tu es champion de la mauvaise fois.
Ces meurtriers sont tous musulmans, tu dors ou quoi?
Le hezbollah c'est pas des musulmans et non ce sont des terroristes c'est différents sans doute?
Mais bien sur le fatah et le hamas ne sont pas musulmans n'est-ce pas et ils ne s'entretuent pas non plus?
Ah oui, c'est vrai ce ne sont pas de vrai musulmans, c'est quoi alors ?
Des Juifs naturellement ?
C'est vraiment du n'importe quoi.
Auteur : Gilles-Michel DEHARBE
Date : 14 févr.07, 09:04
Message : * Aux réformateurs d’agir et de convaincre
Les Occidentaux, qui ont su séparer l’Eglise de l’Etat, comprennent mal l’intégrisme musulman et ses exigences, explique le journaliste égyptien Magdi Khalil.
L ’Occident vit une véritable crise dans sa relation à l’islam mondial, que celui-ci soit pacifique ou violent. Tout semble indiquer que l’on assiste à une explosion de l’islam à la face de l’Occident. Et cette violence n’émane plus seulement des pays islamiques, mais également des communautés musulmanes établies en Europe et en Amérique. La perplexité de l’Occident face à ce phénomène peut se résumer à un certain nombre de questions qui cherchent des réponses.
Tout d’abord, qu’est-ce qu’un musulman modéré ? Certains individus ne masquent-ils pas, sous les apparences d’une pratique religieuse pleine de piété, des positions extrémistes ? Il existe pourtant des indices qui permettent de reconnaître un musulman modéré.
1. Pour lui, le djihad n’implique pas la violence, défensive ou offensive, qu’il condamne clairement et sans équivoque.
2. Il interprète le dogme dans un sens compatible avec les valeurs humaines et revoit dans cette optique les articles de foi qui semblent contredire ces valeurs.
3. Il ne prête aucun crédit à l’idée selon laquelle l’islam est à la fois “religion et gouvernement”. Pour lui, l’islam est uniquement religion. Et le gouvernement, dans les pays musulmans, se doit d’agir selon les règles qui s’appliquent à tous les pays modernes. La religion est une affaire personnelle confinée à la relation entre un individu et son Dieu.
4. Il rend les extrémistes islamistes responsables du terrorisme international actuel. Cela rejoint ce qu’écrit Asharq Al-Awsat : “Il est évident que tous les musulmans ne sont pas des terroristes, mais il est tout aussi évident que la majorité des terroristes sont musulmans. En tant que musulmans, il nous faut reconnaître que le terrorisme est devenu un projet que certains musulmans ont imposé à tous les hommes et à toutes les femmes de l’islam.”
Que disent les réformistes de l’islam ? En fait, loin de constituer un ensemble homogène, ils pourraient être répartis en trois catégories. La première est constituée de ceux que nous nommerons les “séducteurs”. Ils ne cherchent pas à réformer le projet islamique, mais à en donner une image “relookée”. Ils cherchent en fait à convaincre le monde que l’islam qui a été appliqué, depuis les origines pratiquement jusqu’à nos jours, n’est pas le véritable islam. Mais, alors, quand et où verra-t-on la vraie religion de Mahomet ? Les réformistes de cette catégorie insistent sur la magnificence inégalée du projet islamique en tant que tel. Simplement, pour interpréter certains textes, ils ont recours non à l’intelligence, mais à la tradition. Ce sont ni plus ni moins des intégristes qui sollicitent les textes pour les rendre plus acceptables, induisant ainsi le monde en erreur [Tariq Ramadan est visé ici sans être désigné].
Ils n’hésiteront pas, par exemple, à soutenir que les chartes modernes des droits de l’homme ne sont pas du tout incompatibles avec la charia. Interrogés, à titre d’exemple, sur l’amputation de la main des voleurs ou la lapidation des femmes adultères, ils tenteront de minimiser ces pratiques en insistant sur le fait que les textes prévoient des conditions préalables extrêmement limitatives à l’administration de ces châtiments. Il reste que ce sont là des pratiques inhumaines, explicitement interdites internationalement. Pour peu que l’on discute avec eux, on découvre aisément leur intégrisme.
La deuxième catégorie de réformistes regroupe ceux qui cherchent à moderniser l’islam. Ils s’efforcent d’en soumettre à la science et la lettre et la tradition. Si le texte est en contradiction avec l’Histoire, ils opteront pour l’Histoire. C’est la position adoptée, entre autres, par l’écrivain égyptien Taha Hussein (1889-1973). Et, lorsque la lettre se trouve en contradiction avec l’esprit scientifique, ils la réinterprètent, comme l’avait préconisé Averroès [philosophe andalou du XIIe siècle], en privilégiant l’esprit. Ce sont là des réformistes sincères, qui se rendent bien compte qu’aucune réforme n’est possible sans séparer le religieux du séculier, la religion de la politique. Ils voient dans l’islam une religion, et non une religion et un mode de gouvernement. Pour eux, la charia est uniquement un système de valeurs, non un Code civil. Partant, les chartes des droits de l’homme ont, pour eux, la priorité sur les prescriptions de la charia, qu’elles soient ou non en contradiction avec elle. Cette catégorie compte des penseurs comme Averroès [et les intellectuels égyptiens] Ali Abdel Razek, Taha Hussein, etc. Malheureusement, cette catégorie de courageux réformistes se trouve de nos jours réduite à l’impuissance.
Enfin, les laïcs radicaux. Cette troisième et dernière catégorie semble s’être rendue à une évidence : une réforme de l’islam est très difficile, voire impossible. Les tenants de cette thèse ont approfondi l’étude de l’histoire de l’islam, ainsi que ses textes et sa tradition. Ils ont publié nombre d’écrits qui mettent en évidence leurs défauts, leurs contradictions et leur violence. Ils ont entrepris de critiquer l’islam de l’intérieur. Leur conclusion, que l’Egyptien Galal Amin formule sans détour, tient en une phrase : “La réforme de l’islam signifie la fin de l’islam.” Les membres de cette catégorie ont été persécutés, et leurs écrits saisis et interdits.
L’islam, religion ou gouvernement ? On sait que le prophète Mahomet a passé treize années à La Mecque à prêcher sa nouvelle religion. Il s’agissait alors de religion et de rien d’autre. Lorsqu’il a émigré à Médine, en même temps qu’il prêchait, il a fondé et dirigé un Etat. D’ailleurs, dans ce deuxième rôle, il compte parmi les grands hommes d’Etat de l’Histoire. Comme n’importe quel autre Etat dans le monde, celui du Prophète s’est fondé et développé sur des bases politiques. Et, comme tout autre Etat, il est normal qu’il fasse l’objet de critiques et d’études. Sauf qu’en soutenant l’idée que l’islam était “religion et gouvernement”, on a criminalisé de fait toute tentative d’aborder le gouvernement du Prophète avec les mêmes critères d’analyse scientifique et politique appliqués aux autres gouvernements !
L’assassinat de la femme adultère déclaré légitime
Dès lors, tout chercheur osant un quelconque travail sur ce gouvernement est accusé de porter atteinte à l’islam. Et tout penseur prétendant étudier l’islam en tant que relation personnelle, fondée sur le libre choix entre un individu et Dieu fait l’objet de menaces terroristes. C’est là un phénomène qui déconcerte l’Occident, dont la civilisation a entrepris de questionner la place du sacré et de circonscrire celui-ci, justement, au domaine privé tout en en faisant un objet d’étude comme un autre.
Comment traiter avec les communautés musulmanes vivant en Occident ? Les sociétés occidentales se sont ouvertes aux musulmans. Ces derniers ont pu y jouir d’une liberté de culte plus importante même que dans leurs pays d’origine. Ils ont été traités en citoyens à égalité avec les ressortissants des pays d’accueil. Et même le refus de certaines franges de ces communautés de s’intégrer dans les sociétés d’accueil a été respecté.
Reste que, avec l’accroissement démographique de ces communautés et le développement de l’extrémisme religieux dans les pays musulmans, les sociétés occidentales se sont retrouvées face à différentes sources de tensions. Celles-ci sont notamment dues au raidissement au sein de ces communautés sur les valeurs et la culture des pays d’origine, parfois au mépris des lois de leur pays d’accueil. L’Occident est particulièrement inquiet face au développement d’une forte agressivité associée à une menace terroriste de la part des éléments les plus extrémistes de ces communautés, prompts à réagir négativement dès que certaines pratiques ayant cours dans leurs pays d’origine sont déclarées contraires aux lois des pays d’accueil.
Les exemples sont légion : polygamie, droit d’exercer des violences physiques contre les épouses, port du voile intégral sur les lieux de travail, interdiction aux militaires musulmans des pays occidentaux de combattre contre des pays musulmans, arrêt du travail aux heures de prière, excision des filles, mariages forcés, incitation à la haine et à la violence dans les écrits et les prêches… L’assassinat de la femme adultère a d’ailleurs été récemment déclaré légitime au regard de la charia par Youssef Al-Qaradawi [prédicateur de la chaîne de télévision Al-Jazira]…
Certains imams ont essayé pathétiquement d’adapter la culture de leur religion aux valeurs occidentales. C’est le cas du cheikh Ali Gomaa, mufti d’Egypte, qui a décrété lors d’une émission de télévision que “l’islam autorise le mari à frapper sa femme dans les pays musulmans, mais [que] cela est interdit en Occident”. Si les différences culturelles sont source de tensions en Occident, autrement plus inquiétant est le fait que, pour certains extrémistes, tout ce qui touche à la culture musulmane est vécu comme une atteinte à l’islam et peut donner lieu à des réactions violentes. Rappelons à ce propos l’assassinat du traducteur japonais des Versets sataniques [de Salman Rushdie], celui du cinéaste néerlandais Theo Van Gogh, les menaces de mort proférées à l’égard du philosophe français Robert Redeker et les menaces que reçoivent régulièrement les maisons d’édition, les journaux, les milieux artistiques en Occident et ailleurs dès que la moindre critique est émise vis-à-vis de la religion ou de la culture musulmanes.
Au Liban, par exemple, en réaction aux caricatures représentant le Prophète parues dans une revue danoise, une impressionnante manifestation a brandi des banderoles clamant : “En enfer, la liberté !” Ainsi donc, entre la liberté et leurs traditions, les islamistes sacrifient volontiers la première aux secondes.
Dans les relations entre communautés musulmanes en Occident et sociétés d’accueil, le phénomène de rejet s’est inscrit sur une courbe ascendante. Sa trajectoire commence par une intégration ratée, se poursuit avec le conflit entre un système de valeurs et la loi, monte encore avec le développement d’un discours encourageant la violence, progresse avec des passages à l’acte violent, jusqu’à parvenir à l’autocensure [des sociétés d’accueil] par peur du pire. Le point de non-retour sera atteint sous peu, où se produira obligatoirement l’affrontement.
Qui s’exprime au nom de l’islam ? Qui donc est notre interlocuteur ? se demande-t-on en Occident. En terre d’islam, la majorité des organisations religieuses musulmanes sont aujourd’hui extrémistes. En dehors de cela, des centaines de millions de musulmans modérés n’ont aucune structure religieuse pour les représenter, aucune voix pour parler en leur nom. Quant aux organisations politiques des pays musulmans, elles ne s’intéressent à la religion que lorsqu’il s’agit de l’instrumentaliser à des fins politiciennes. Opportunistes à l’extrême, ces partis, syndicats et autres institutions n’hésitent pas à surenchérir sur la rue en matière religieuse lorsque leurs intérêts le commandent.
Dans ces conditions, quel peut être l’interlocuteur de l’Occident ? Et qui peut représenter les musulmans modérés en Occident ou dans le monde islamique ? La balle est dans le camp des modérés, qui sont sommés de se réveiller.
* Magdi Khalil est directeur de la rédaction de l’hebdomadaire égyptien Watani International et éditorialiste au quotidien Asharq Al-Awsat.
Magdi Khalil*
Elaph
Auteur : Ensembles24
Date : 14 févr.07, 09:33
Message : Birarre !
Un "chrétien" sait qu'il est en Dieu au Nom de Jésus par l'Esprit Saint :il est baptisé non seulement d'eau mais de l'Esprit .... et personne peut lui enlever cette qualité, sa Foi !
Et s'il trouve un terrain fertile, il propagera l'Evangile et en plus l'Esprit lui donnera une armure contre toute attaque.
Rien de tel avec les musulmans : il suffit qu'un seul musulman pour dire "celui-ci est un mauvais musulman" ...
Auteur : Zaid
Date : 14 févr.07, 09:49
Message :
Ca c'est de la politique, pourquoi ils sont des problemes entre eux ?
Israel ne leurs reverse pas les taxes douanieres, le fatah reproche une mauvaise gestion au hamas, Israel est la pour allumer le feu...
Qui a crée le hamas ?
C'est israel vous le savez.
Auteur : Ryuujin
Date : 14 févr.07, 09:58
Message : en attendant, qui les force à s'entretuer au lieu de régler leurs problèmes en discutant, ou en votant ?
Ce ne sont pas des musulmans qui en tuent d'autres ?
Auteur : Zaid
Date : 14 févr.07, 10:10
Message : Ryuujin a écrit :en attendant, qui les force à s'entretuer au lieu de régler leurs problèmes en discutant, ou en votant ?
Ce ne sont pas des musulmans qui en tuent d'autres ?
Les palestiniens ont votés, le hamas a gagné le résultat ne plait pas a certain, donc il décide d'asphyxié économiquement la palestine, pour pousser le peuple palestiniens a l'affrontement dans ces conditions la guerre est inévitable.
Dont ce que demande les palestiniens c'est un pays sur leur propre terre, on respectant les frontiere actuels et la partageant jérusalem, il veule la paix, mais l'entité sioniste ne veut pas.
Auteur : Simplement moi
Date : 14 févr.07, 11:32
Message : Zaid a écrit :.../...
Dont ce que demande les palestiniens c'est un pays sur leur propre terre, on respectant les frontiere actuels et la partageant jérusalem, il veule la paix, mais l'entité sioniste ne veut pas.
Cela fait longtemps qu'ils l'auraient... s'ils voulaient cela... la Paix.
L'évidence c'est que c'est cela qu'ils veulent le moins justement...
Or, le Hamas a réaffirmé que l'accord de La Mecque ne valait pas une reconnaissance de l'Etat juif. Le texte ne fait pas état d'une renonciation à la violence et ne mentionne pas non plus explicitement Israël, mais évoque le respect des accords passés entre Israël et l'OLP.
LA SUITE Auteur : Zaid
Date : 14 févr.07, 11:57
Message : Simplement moi a écrit :
Cela fait longtemps qu'ils l'auraient... s'ils voulaient cela... la Paix.
L'évidence c'est que c'est cela qu'ils veulent le moins justement...
Pour que le hamas reconnaisse Israel faut qu'israel reconnaise la palestine, bien évidement sans cela la lutte continue.
LA SUITE
Auteur : Gilles-Michel DEHARBE
Date : 14 févr.07, 12:09
Message : * Le maître à penser de l'islamisme radical
Sayyid Qutb (1906-1966) est un auteur décisif pour comprendre l'islamisme radical, ses notions et ses objectifs
Pour la plupart d'entre nous, citoyens des pays occidentaux, l'islamisme radical est une découverte encore récente. Il aura fallu le 11 septembre, les talibans, Al-Qaeda pour que nous commencions à entrevoir la profondeur et la puissance du conflit qui s'installe. Pourtant, depuis plusieurs décennies, un penseur égyptien avait déjà élaboré les fondements de cette guerre. Une guerre totale, à ses yeux, presque un conflit cosmique, indissociablement mystique et politique. Son oeuvre monumentale, élaborée au milieu du XXe siècle, semble appartenir à un autre temps. Elle évoque, pour nous, le Moyen Age et le totalitarisme fanatique. Sa lecture est à tous égards impressionnante. Cet homme se nomme Sayyid Qutb (prononcez « Kot'b »).
Célébrissime dans nombre de pays musulmans, son nom, ici, n'est connu que des experts. Pourtant, depuis les années 1970, sa pensée n'a cessé d'exercer une influence considérable sur les mouvements islamistes. Khomeyni vénérait sa mémoire, l'Iran a d'ailleurs émis un timbre à son effigie. Les dirigeants du Soudan se réclament de lui, aussi bien que les groupes islamiques armés (GIA) d'Algérie. Les talibans l'enseignaient à Kaboul. Oussama ben Laden lui-même fut un des étudiants de Mohammed Qutb, son frère, éditeur de la version autorisée des 4 000 pages de l'oeuvre principale de Sayyid. Ayman Al-Zawahiri, théoricien de Ben Laden qui condamnait récemment la loi française contre les signes religieux à l'école, est un de ses disciples les plus directs.
Précisons-le d'emblée : ses lecteurs vont plus loin dans l'horreur que Qutb lui-même. Lui n'a pas préconisé le terrorisme et les assassinats comme moyen de lutte. Les combattants actuels simplifient et durcissent sa démarche, pourtant déjà radicale. Mais pratiquement tous les mouvements islamistes se rattachent à son héritage, pour s'en inspirer plus ou moins fidèlement, rarement pour s'en démarquer. A l'arrière-plan de la nébuleuse des organisations et des tendances se tient cet énorme discours aux facettes multiples. Son existence est indispensable à connaître pour saisir ce qui inspire, en profondeur, les combattants du djihad.
En effet, la pensée de Sayyid Qutb possède une cohérence interne indiscutable et une intensité spirituelle soutenue. Les deux se conjuguent rarement. On aurait donc tout à fait tort de croire cette oeuvre simpliste ou confuse. Ce sont au contraire sa puissante envergure, sa capacité à unir mystique et politique qui d'abord retiennent l'attention et peuvent rapidement susciter l'effarement ou l'effroi. Pour entrevoir cet univers mental déconcertant pour un Occidental moderne, il faut commencer par se placer dans la perspective d'une conversion religieuse totale qui englobe la totalité de la vie humaine, individuelle et collective, et ne laisse rien au-dehors d'elle.
L'islam de Qutb n'est pas une religion privée, partielle, individuelle. « L'islam est un ordre intégré complet, dit-il, un axe fixe autour duquel tourne la vie dans un ordre précis. » Tout doit être régenté par l'autorité divine, non par des décisions humaines. « Cela s'applique au mariage, à la nourriture, à l'habillement, aux contrats, à toute activité et travail, à toutes les relations sociales et commerciales, à tous les us et coutumes. » Dans cette perspective, pas moyen de séparer profane et sacré, religieux et laïc, Eglise et Etat, foi et politique. Au contraire, aux yeux de Qutb, ces divorces ont engendré la crise de civilisation des temps modernes. Le grand malaise contemporain - êtres humains déboussolés au coeur de la prospérité apparente, guerres mondiales, dépravation des moeurs - provient pour lui d'une seule erreur fatale : avoir séparé Dieu du monde. C'est à cela qu'il faut mettre un terme.
Le schéma d'ensemble est donc : harmonie divine, alliance rompue et temps d'errance, lutte pour restaurer le règne divin. La trajectoire personnelle de Qutb, si l'on se tourne vers sa biographie, correspond à ce schéma. Naissance : 1906, village de Mucha, près d'Assiout, en Haute Egypte. Famille : petits propriétaires terriens. Education : musulmane pieuse. Vérité ou légende : aurait su le Coran par coeur à 10 ans. Voilà pour l'harmonie supposée. L'errance, elle, va durer plus longtemps. Etudes : au Caire, à partir de 14 ans, école normale de futurs professeurs. Influence de l'islam réformiste, ouvert aux idées occidentales, celui-là même qu'il combattra plus tard. Carrière : enseigne à l'école publique, puis travaille au ministère de l'Education. Vie religieuse : à distance des extrémistes. Le mouvement radical des Frères musulmans, fondé au Caire par Hassan al-Banna entre 1927 et 1928, progresse rapidement. Qutb, alors, n'en fait pas encore partie.
Caractère : timide, sensible, réservé. Ambition, à cette époque : devenir homme de lettres. Ecrit dans diverses revues, publie nouvelles, poèmes, essais de critique littéraire. Quand revient-il donc exactement vers le Coran et les sources de sa foi ? Dans quelles circonstances, pour quelles raisons ? Points mal élucidés. Son périple en Occident (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Suisse, Italie) de 1948 à 1950 passe souvent pour le facteur déterminant de cette conversion. Ce n'est pas sûr. Son livre « La justice sociale dans l'Islam », qui paraît en 1948, peut être, déjà, une conséquence de cette mutation. En tout cas, son immersion dans la société américaine, à l'occasion d'une mission pédagogique, fut pour Sayyid Qutb une épreuve cruciale.
Qu'on imagine ce célibataire de 42 ans, qui n'a jamais quitté l'Egypte, arrivant dans le Colorado. Chaque jour, tout le choque. Le racisme dont il est victime, mais aussi la violence des combats de boxe, les dissonances du jazz, la tenue et les regards des étudiantes, leur liberté de moeurs. « Les filles américaines savent parfaitement le pouvoir séducteur de leur corps, écrit-il dans "L'Amérique que j'ai vue". Elles savent qu'il réside dans le visage, les yeux expressifs et les lèvres gourmandes. Elles savent que la séduction réside dans les seins ronds, les fesses pleines, les jambes bien formées - et elles montrent tout cela et ne le cachent pas. » Une soirée dansante organisée dans une église le laisse abasourdi.
Dès son retour, Qutb devient membre des Frères musulmans et le doctrinaire le plus influent d'un mouvement qui compte déjà, rien qu'en Egypte, plus d'un million de membres actifs. Nasser prend le pouvoir en 1952 avec leur soutien, avant de les pourchasser à partir de 1954. Qutb est emprisonné. Son frère Mohammed se réfugie, avec d'autres, en Arabie saoudite. Sayyid ne quittera pas la prison avant la fin de 1964. C'est là qu'il rédige et remanie constamment « A l'ombre du Coran », son commentaire-fleuve de certaines sourates. Intention : expliquer le Coran par le Coran, sans commentaires philosophiques ou historiques extérieurs. Qutb veut revenir au « mode de penser musulman pur ». Cette pureté ne se trouve pas en restant dans les livres. Ce qui importe, pour lui, c'est le Coran comme expérience, l'islam comme vie intégrale, rupture avec les erreurs anciennes, lutte pour l'avènement d'un monde où l'on ne servira plus que Dieu. Car, insiste Qutb, « tout ce qui est coupé de Lui est coupé du vrai sens de cette vie ». Tout se mesure à l'aune divine.
Qutb, en prison, est entré dans la lutte finale. Pour lui, c'est l'écriture, l'élaboration d'une pensée capable de remettre l'humanité entière sur la voie de l'harmonie divine. Car « ce système est là pour guider tous les hommes ». Le sage rebelle et inflexible vit à l'hôpital de la prison. Santé fragile et séquelles de tortures. Fin 1964, il est libéré. Il publie « Repères sur le chemin », recueil des pages les plus radicales de son grand oeuvre. Après huit mois de liberté, Qutb est de nouveau arrêté. Condamné à mort par un tribunal militaire à cause de son livre, il est pendu le 29 août 1966. Le Frère combattant meurt en martyr.
On ne résume pas 4 000 pages. On retiendra que deux notions antagonistes organisent l'ensemble. Ce que les musulmans doivent combattre, en eux-mêmes comme au-dehors, se nomme la jâhiliyya. Ce terme désigne habituellement l'ignorance, l'état de ceux qui n'ont pas reçu le message de Dieu. Cette errance liée au paganisme prend chez Qutb un sens extrêmement large : la jâhiliyya est devenue, aujourd'hui, totale et mondiale. L'alliance avec Dieu est rompue. Les hommes croient pouvoir décider à sa place, ce qui est la pire des offenses. Le matérialisme domine, les moeurs sont bestiales. La « corruption de la terre » l'emporte. L'islam a perdu le rôle offensif et le leadership qui, selon Qutb, doivent être les siens. Il s'agit de les restaurer par la lutte. La guerre la plus acharnée doit être menée contre les pires ennemis, les faux musulmans, les musulmans de nom, de nom seulement. Sous couvert d'islam, ils accroissent en fait la jâhiliyya en séparant les hommes de Dieu par la laïcité de l'Etat.
Ce qu'il s'agit d'instaurer définitivement, c'est tout l'inverse de cette errance : la hâkimiyya, le règne et l'autorité de Dieu, l'emprise de son jugement infaillible sur toutes les affaires humaines. Seul ce règne absolu pourra garantir la liberté, puisque aucun humain ne sera plus soumis à aucun autre. Le règne de Dieu mettra un terme à toute dictature humaine. C'est donc seulement avec l'instauration universelle de la Shari'a, l'ensemble des préceptes pratiques du Coran, que prendra fin l'errance de l'humanité. On coupera donc partout la main des voleurs, toutes les femmes cacheront leur corps et toutes seront lapidées à mort en cas d'adultère.
Dans la vision cosmique de Qutb, le peuple de Dieu (les vrais musulmans) s'oppose aux juifs et aux chrétiens, qui tentent, depuis toujours et sans succès, de les anéantir. « Depuis les premiers jours de l'islam, écrit Qutb, le monde musulman a toujours dû affronter des problèmes issus de complots juifs. » Les quelques passages du Coran qui incitent au pardon et à la tolérance envers les juifs, Qutb conseille de ne pas les mettre en valeur : « En vérité, ce sont des juifs qui soutiennent la plupart des théories maléfiques visant à détruire toutes les valeurs et tout ce qui est sacré pour l'humanité. »
Le totalitarisme théologique de Qutb projette une guerre de très longue durée, menée au nom de Dieu contre les impies, y compris, éventuellement, les oulémas eux-mêmes. Toute laïcité est jugée criminelle. Toute « liberté de non-croyance en Dieu » est refusée. Toute coexistence religieuse est inconcevable, sauf tactique temporaire. L'islam doit s'assurer le leadership total sur l'humanité - « son objectif est la terre entière », souligne Qutb. A terme, il s'agit d'instaurer un Etat islamique mondial, un règne planétaire de la Shari'a. Rien de moins. Ce n'est certes pas la seule conception de l'islam ni la seule lecture du Coran disponible. Mais ce noyau d'idées « qutbistes » se trouve au centre du terrorisme actuel. Cela éclaire. Cela ne rassure pas
A LIRE: Le meilleur ouvrage en français sur la pensée de Qutb est celui d'Olivier Carré, Mystique et politique. Le Coran des islamistes. Lecture du Coran par Sayyid Qutb, Frère musulman radical (1906-1966). Cerf / «Patrimoines », 2004 (350 pages, 50 euros).
On trouvera une approche plus journalistique dans le livre de Paul Berman Les habits neufs de la terreur. Traduit de l'américain par Richard Robert. Préface de Pascal Bruckner. Hachette Littératures, 2003.
Auteur : Ryuujin
Date : 14 févr.07, 13:47
Message : stop les copier-coller massifs.
merci de nous mettre le lien du texte au lieu de le copier comme un cré.tin.
vous n'avez en outre PAS LE DROIT de copier ainsi des articles de Presse !
http://www.lepoint.fr/edito/document.html?did=152257 Auteur : Filter Flash
Date : 14 févr.07, 21:57
Message : calme toi un petit peu Ryuujin... shuuuut...
Auteur : mickael__keul
Date : 14 févr.07, 23:27
Message : il a raison, d'ailleurs même Google a été condamné pour ca !
Auteur : Filter Flash
Date : 15 févr.07, 06:50
Message : oui mais là les mecs on arrête où alors? si le modérateur décidait qu'on ne peut plus écrire aucun message à caractère personnel (par ex.) vous le feriez ?
si on peut même plus décider de comment on peut faire profiter le lecteur d'une information de manière plus visuelle...
interdisons les images dans les messages alors et uniformisons tout !
Auteur : Ryuujin
Date : 15 févr.07, 07:26
Message : ya une différence entre écrire un message à caractère personnel, et nous balancer en bloc un article du point de 2 pages sans même citer la source !
Auteur : Filter Flash
Date : 15 févr.07, 07:31
Message : ok (je titille hein...) alors pour pouvoir le faire il faut citer la source?

Auteur : Ryuujin
Date : 15 févr.07, 07:37
Message : non, la formule polie et légale, c'est de faire un court résumé, et de mettre le lien.
ça évite de copier sauvagement, et de surcharger le forum de pavés.
Auteur : Filter Flash
Date : 15 févr.07, 07:41
Message : je te comprends et je suis d'accord avec toi c'est juste que j'aime pas qu'on limite trop la liberté d'expression...

Auteur : Gilles-Michel DEHARBE
Date : 15 févr.07, 08:11
Message : Tu n'étais pas mal en photo, avec tes oreilles sur les épaules !
Je comprends que tu es envie de lire ....
A part cela, un avis sur le sujet ?
Nous attendrons la prochaine photo avec tes lunettes sur les baskets.
Auteur : Ryuujin
Date : 15 févr.07, 08:40
Message : j'en pense qu'il est hypocrite de dire que c'est aux modérés de se réveiller.
ils ne peuvent construire aucune représentation sans reconnaissance, et sans moyens.
le problème est qu'ils ne sont reconnus ni par la majorité des musulmans, ni par l'état qui continue à traiter avec des intégristes, ou avec des gens aux positions floues, voire ambivalentes.
Auteur : Filter Flash
Date : 15 févr.07, 09:58
Message : Je pense qu'il est évident que la majorité des musulmans sont "modérés" !! c'est juste que les extrémistes sont plus exposés médiatiquement et qu'il est certain que l'état de la politique internationale ne fait que grossir les rangs de ces derniers...
Auteur : Sarah
Date : 15 févr.07, 10:27
Message : Filter Flash a écrit :Je pense qu'il est évident que la majorité des musulmans sont "modérés" !! c'est juste que les extrémistes sont plus exposés médiatiquement et qu'il est certain que l'état de la politique internationale ne fait que grossir les rangs de ces derniers...
S'il y auraient tant de modérés, ils manifesteraient contre le président de l'Iran, contre la violence, pour la tolérance mais ou voyons nous ça, qu'ils se montrent alors.
sarah
Auteur : Filter Flash
Date : 15 févr.07, 10:45
Message : oui la situation est compliquée c'est ce que je dis... mais si tu crois vraiment que le peuple a quelque chose à dire en Iran tu rêves !!
c'est ça le problème avec les pays du Moyen-Orient ils sont souvent peu démocratiques ou vraiment dictatoriaux... et quand ils s'aprochent d'une démocratie les complots politiques ou des cons comme l'armée américaine débarquent et font pire que mieux (voyez le Liban...)...
Auteur : Gilles-Michel DEHARBE
Date : 15 févr.07, 11:20
Message : Ryuujin a écrit :j'en pense qu'il est hypocrite de dire que c'est aux modérés de se réveiller.
ils ne peuvent construire aucune représentation sans reconnaissance, et sans moyens.
le problème est qu'ils ne sont reconnus ni par la majorité des musulmans, ni par l'état qui continue à traiter avec des intégristes, ou avec des gens aux positions floues, voire ambivalentes.
Je suis en grande partie d'accord avec vous; pour faire bref, un peu d'Histoire:
* Les Traités de Sèvres(1920) et de Lausanne(1923) mettent fin à l'empire ottoman.
* Les pays du moyen-orient, totalement artificiels, sont placés sous mandat de la SDN(société des nations).
* Rapport de force entre France/Grande-Bretagne et mouvements nationalistes arabes. Ces derniers n'ont aucune légitimité politique, la culture islamique ne reconnaissant pas les nations; ni historique, les Arabes du moyen-orient ne s'étant pas soulevés contre les ottomans.
* La SDN confie mandat à la Grande-Bretagne sur l'Irak, la Jordanie et la Palestine; à la France sur la Syrie et le Liban.
* La Turquie est créée.
* Génocide arménien en 1915.
* Projet de Foyer National Juif: conception anglo-saxonne.
* Institution du Grand Liban puis de la république libanaise: conception à la française.
* Déclaration Balfour en 1917.
* Entre 1916 et 1922, la conception de l'Etat de Palestine n'est pas définie, avec la possibilité d'un Etat binational.
* Violentes réactions anti-sémites des Arabes entre 1920 et 1938.
* Cette même année, les accords de Peel prennent acte de plusieurs années de pogroms anti-juifs, et prévoient deux Etats séparés.
* 1943: le Liban proclame son indépendance, après avoir servi de champ de bataille entre Français vichystes et gaullistes.
L'idée nationale libanaise n'a jamais été acceptée par les Musulmans, considérant que ce pays faisait partie de la Grande Syrie(Syrie,, Liban, Palestine).
Le Parti Nationaliste Syrien d'Anton Saada, créé en 1933, a toujours revendiqué son inspiration nazie.
La Jordanie est spécfiquement artificielle, fruit d'une récompense octroyée à la famille Hussein, qui s'est battue contre les ottomans pendant la guerre 14-18.
Conclusion: échec du modèle franco-républicain.
La France a toujours préféré les dictatures "répubicaines et laïques" comme la Syrie et l'Irak, plutôt que la démocratie israëlienne, pour motif qu' elle est fondée sur un concept national qui n'entre pas dans les critères rationalistes jacobains: ISRAËL, L'Etat des Juifs. Auteur : Ryuujin
Date : 15 févr.07, 12:33
Message : Pour être franc, je ne suis pas certain que les modérés soient majoritaire ( rappel, un modéré, c'est pas "la charia, mais un jour sur deux", ou encore "la lapidation, mais avec des petites pierres" ).
Mais en tout cas, en terme de représentation, ils sont clairement des nains médiatiques.
Faut quand même rappeler que les modérés ne sont pas considérés comme des musulmans, mais comme des apostats par un nombre incalculable de croyants !
Auteur : Filter Flash
Date : 16 févr.07, 06:26
Message : un musulman modéré c'est quelqu'un qui vit sa vie quotidienne sans être obsédé par la religion, qui va à la mosquée et qui fait ses "obligations" religieuses (les piliers) point bazre.
voilà... il est certain qu'ils sont majoritaires... pense à ces immenses populations qui n'ont aucun lien avec le terrorisme en Indonésie, en Inde, aux USA etc... ce sont avant tout des familles qui veulent la paix, pas des djihadistes fanatisés !
Auteur : lilia
Date : 16 févr.07, 07:39
Message : Filter Flash a écrit :un musulman modéré c'est quelqu'un qui vit sa vie quotidienne sans être obsédé par la religion, qui va à la mosquée et qui fait ses "obligations" religieuses (les piliers) point bazre.
voilà... il est certain qu'ils sont majoritaires... pense à ces immenses populations qui n'ont aucun lien avec le terrorisme en Indonésie, en Inde, aux USA etc... ce sont avant tout des familles qui veulent la paix, pas des djihadistes fanatisés !
Tu as raison
Auteur : enigma
Date : 16 févr.07, 07:56
Message : Pitoyable monde, ...
Auteur : Açoka
Date : 16 févr.07, 23:49
Message : Ah ça me rappelle un autre post, celui sur la lapidation. Et un paradoxe m'est venu à l'esprit
Un musulman ne doit pas tuer un autre musulman.
Lorsqu'un musulman pratique l'adultère et ne se repend pas, il est lapidé.
Aïe ! Première contradiction
Les musulmans répondent à celà en disant que :
Les personnes pratiquant l'adultère ne sont pas concidérés comme musulmans.
Donc, il ne tuent pas des musulmans, mais des non-musulmans.
Aïe ! Ces musulmans tuent donc des non-musulmans, ce qui devient un danger pour nous qui sommes non-musulmans
Un intervenant dans le sujet sur la lapidation nous disait :
Non, la lapidation ne concerne que les musulmans. On ne lapide pas les non-musulmans.
Aïe ! Alors, le musulman adultèrin est donc bien concidéré comme musulman. Ils tuent donc bien des musulmans
Qui parmis les pro-lapidation, va réussir à résoudre ce cycle fermé à ce sujet ? Si quelqu'un y arrive, il aura fait un miracle

Auteur : Simplement moi
Date : 17 févr.07, 04:27
Message : Ce ne sont que les incohérences mahométistes.

Auteur : Ensembles24
Date : 17 févr.07, 07:32
Message : Le censuré a écrit :
Tu n'as pas compris la logique des Musulmans. Si un Musulman pense un peu différent d'eux, c'est n'est pas un "vrai Musulman". Regarde les talibans. Selon certains Musulmans, ce ne sont pas des vrais Musulmans. Et pour les talibans, eux-seuls sont les vrais Musulmans. Aussitôt qu'un Musulman fait quelque chose qu'ils n'aiment, ils vont aller dire que ce n'est pas un vrai Musulman, et peuvent ainsi se donner le droit de les tuer comme l'exige leur Dieu.
Cela je l'avais compris ... depuis lontgremps ! Auteur : Ensembles24
Date : 17 févr.07, 07:38
Message : Simplement moi a écrit :Ce ne sont que les incohérences mahométistes.

Si on l'aplique ce qui a été fait dans le passé, on doit tuer las mauvais chrétiens .... mais qui décide entre les bons et les mazuvais croyants sur Terre ?
Auteur : Zaid
Date : 17 févr.07, 07:40
Message : lilia a écrit :
Tu as raison
Un musulman c'est une personne qui croit en Dieu, et l'islam lui montre comment l'adorer, comment vivre pour lui.
Moi si les sioniste ne voulais pas notre mort, je serai apolitique et laique.
Auteur : Simplement moi
Date : 17 févr.07, 10:24
Message : Zaid a écrit :..../....
Moi si les sioniste ne voulais pas notre mort, je serai apolitique et laique.
Là à mon avis... tu racontes de gros mensonges

Auteur : Zaid
Date : 18 févr.07, 04:19
Message : Simplement moi a écrit :
Là à mon avis... tu racontes de gros mensonges

Je mélange religion est politique par ce que les sioniste chrétien le font, ils veulent Jérusalem et détruire Al Qods, ils sont responsable de 700000 mort irakiens, je suis obliger de me politiser, l'islam est trop important a mes yeux pour le laisser a son sort.
Auteur : Simplement moi
Date : 18 févr.07, 04:31
Message : Zaid a écrit :
Je mélange religion est politique par ce que les sioniste chrétien le font, ils veulent Jérusalem et détruire Al Qods, ils sont responsable de 700000 mort irakiens, je suis obliger de me politiser, l'islam est trop important a mes yeux pour le laisser a son sort.
Tu affabules mon cher.
Aucun chrétien n'a "voulu" Jérusalem... sauf a le rendre international, ce qui aurait été la meilleure solution pour qu'il ne soit pas en "enjeu" justement de guerres fratricides. Al Qods n'a rien à voir avec l'Irak ni Saddam sauf... a exacerber les haines dans les discours de certains "religieux" ou de politiciens justement mêlant allègrement leurs intérêts inavouables avec la religion.
L'Islam et ceux qui s'en réclament gagneraient justement a faire abstraction de politisation en crédibilité et sérieux.
Auteur : Filter Flash
Date : 18 févr.07, 10:54
Message : Zaid ton obsession du complot sioniste t'aveugle !! Isrël exagère c'est un fait et l'administration américaine en place n'arrange pas les choses c'est
vrai... mais il n'est absolument pas utile de te radicaliser comme tu le fais !!
ce n'est pas une lutte entre l'Islam glorieux et le monde sioniste : ça c'est ce que Al-qaïda et les mollahs iraniens veulent vous faire croire pour leur soif de pouvoir et pour garder le peuple en rangs serrés, portés par "une juste cause patriotique" !
le combat palestinien est justifié et le conflit ne s'arrêtera que quand les Palestiniens auront un pays c'est clair, mais stp Zaïd ne te laisse pas berner par des discours idéologiques faciles, garde de la distance tout en continuant à "te battre" à ta façon...
Ton Dieu est grand tant mieux, mais n'oublie jamais que les Juifs sont des êtres humains comme les musulmans et que eux aussi meurent et sont menacés par les fanatiques religieux...
MELER POLITIQUE ET RELIGION QUELLE BETISE... pfff...
à partir du moment où jamais on a vu Dieu intervenir dans les affaires humaines je ne vois pas en quoi on ferait appel à lui dans la politique... c'est abberant... pour l'athée que je suis c'est comme si je demandais à mon chat de me lire le journal du matin...
et puis il est de bon ton en ce moment de soutenir les musulmans radicaux et se faire passer pour des révolutionnaires...
la cause palestinienne est juste, je la soutiens, mais je ne vois pas en quoi faire couler le sang des "sionistes" arrangerait les choses, au contraire avec les faucons des gouvernements israéliens et américains la répression est plus forte encore... c'est l'escalade quoi !
appelez votre Dieu tant que vous voulez il n'interviendra jamais d'aucune façon, seul le dialogue le peut... et les rouages de la politique et de la diplomatie...
pensez à l'homme, pensez à l'homme...
Auteur : Gilles-Michel DEHARBE
Date : 18 févr.07, 11:15
Message : Filter Flash a écrit :Zaid ton obsession du complot sioniste t'aveugle !! Isrël exagère c'est un fait et l'administration américaine en place n'arrange pas les choses c'est
vrai... mais il n'est absolument pas utile de te radicaliser comme tu le fais !!
ce n'est pas une lutte entre l'Islam glorieux et le monde sioniste : ça c'est ce que Al-qaïda et les mollahs iraniens veulent vous faire croire pour leur soif de pouvoir et pour garder le peuple en rangs serrés, portés par "une juste cause patriotique" !
le combat palestinien est justifié et le conflit ne s'arrêtera que quand les Palestiniens auront un pays c'est clair, mais stp Zaïd ne te laisse pas berner par des discours idéologiques faciles, garde de la distance tout en continuant à "te battre" à ta façon...
Ton Dieu est grand tant mieux, mais n'oublie jamais que les Juifs sont des êtres humains comme les musulmans et que eux aussi meurent et sont menacés par les fanatiques religieux...
MELER POLITIQUE ET RELIGION QUELLE BETISE... pfff...
à partir du moment où jamais on a vu Dieu intervenir dans les affaires humaines je ne vois pas en quoi on ferait appel à lui dans la politique... c'est abberant... pour l'athée que je suis c'est comme si je demandais à mon chat de me lire le journal du matin...
et puis il est de bon ton en ce moment de soutenir les musulmans radicaux et se faire passer pour des révolutionnaires...
la cause palestinienne est juste, je la soutiens, mais je ne vois pas en quoi faire couler le sang des "sionistes" arrangerait les choses, au contraire avec les faucons des gouvernements israéliens et américains la répression est plus forte encore... c'est l'escalade quoi !
appelez votre Dieu tant que vous voulez il n'interviendra jamais d'aucune façon, seul le dialogue le peut... et les rouages de la politique et de la diplomatie...
pensez à l'homme, pensez à l'homme...
Auparavant, on avait les guerres de la Vérité contre l'Erreur, de la "vraie foi" contre la "religion prétendue réformée", des disciples du Prophète contre les Infidèles, du Peuple d'Israël contre les idolâtres, etc ...
Il n'y a jamais de guerre "purement" religieuse, ni de conflit "entièrement" étranger à la religion.
A lire: "Juifs et Musulmans", une histoire partagée, un dialogue à construire.
Sous la direction d'Esther Benbassa et Jean-Christophe Attias, aux éditions "La Découverte". Auteur : Filter Flash
Date : 18 févr.07, 11:40
Message : je ne vois pas ce que la guerre franco-prusse, la 1ere guerre mondiale, la 2e guerre mondiale, la guerre du vietnam, la guerre du Golfe (pour ne citer quelles ) avaient de religieux...
maintenant la guerre d'Espagne, la guerre d'Afghanistan et d'autres avaient une composante religieuse...
les guerres quelles qu'elles soient sont toujours affreuses !
mais ne mélangeons pas politique et religion elles n'ont rien à faire ensemble, la religion ne solutionne pas les conflits, elle s'y incruste et exacerbe les tensions en étant instrumentée par des idéologues rarement éclairés...
Auteur : Simplement moi
Date : 18 févr.07, 12:12
Message : Et pourtant... cela continue :
Les explosions de quinze bombes ont tué une personne et en ont blessé 26 dans la province de Yala. Neuf des attentats ont visé des bars de karaoké, des stations d'essence, des hôtels, un cinéma et un terrain de golf dans la capitale provinciale, Yala. Six explosions se sont produites en province, où une personne a trouvé la mort dans une zone reculée, a précisé la police.
Dans la province voisine de Narathiwat, sept bombes ont explosé, tuant une personne et en blessant 23 autres.
Les séparatistes musulmans cherchent "à provoquer des troubles" à Pattani, ils ont allumé des incendies dans plusieurs quartiers touristiques, où le feu s'est déclaré "quasiment en même temps" à partir de 19H00 locales (12H00 GMT), a déclaré le chef de la police locale, Kokiat Wongworachart
en Thailande....
Malheureusement il faut constater encore une fois que les agissements sont bien a motif religieux... mâtiné de politique.
Auteur : Ryuujin
Date : 18 févr.07, 16:40
Message : Filter Flash a écrit :un musulman modéré c'est quelqu'un qui vit sa vie quotidienne sans être obsédé par la religion, qui va à la mosquée et qui fait ses "obligations" religieuses (les piliers) point bazre.
voilà... il est certain qu'ils sont majoritaires... pense à ces immenses populations qui n'ont aucun lien avec le terrorisme en Indonésie, en Inde, aux USA etc... ce sont avant tout des familles qui veulent la paix, pas des djihadistes fanatisés !
nop, ça ne suffit pas à définir une attitude modérée.
un musulman doit pour se dire modérer renoncer à l'application stricte de la shariah, à la lecture au premier degré du Coran.
Il ne doit pa être intégriste, sinon qu'a-t'il donc de modérer ?
Les sois-disant modérés qui ne le sont qu'en apparence, et qui sont pour la lapidation des adultères, pour la mutilation des voleurs etc...etc... merci bien !
Auteur : PIERROT
Date : 19 févr.07, 06:27
Message : Zaid a écrit :
Moi si les sioniste ne voulais pas notre mort, je serai apolitique et laique.
Encore une pauvre victime du complot mondial judéo-chrétien !
QUESTION : la phrase que tu viens de formuler , est-elle écrite dans le coran ? Auteur : Anonymous
Date : 19 févr.07, 06:39
Message : PIERROT a écrit :
Encore une pauvre victime du complot mondial judéo-chrétien !
QUESTION : la phrase que tu viens de formuler , est-elle écrite dans le coran ?
non elle etait ecrite dans "juden staat" "l'etat des juifs" par hetzel à la place concorde à paris prenant comme pretexte l'affaire dreyfus!
Auteur : Gilles-Michel DEHARBE
Date : 19 févr.07, 08:12
Message : Filter Flash a écrit :je ne vois pas ce que la guerre franco-prusse, la 1ere guerre mondiale, la 2e guerre mondiale, la guerre du vietnam, la guerre du Golfe (pour ne citer quelles ) avaient de religieux...
maintenant la guerre d'Espagne, la guerre d'Afghanistan et d'autres avaient une composante religieuse...
les guerres quelles qu'elles soient sont toujours affreuses !
mais ne mélangeons pas politique et religion elles n'ont rien à faire ensemble, la religion ne solutionne pas les conflits, elle s'y incruste et exacerbe les tensions en étant instrumentée par des idéologues rarement éclairés...
Quand à "l'idéal de D-" se substitue "l'idéal d'une cause", on retrouve le même processus, et au moins un facteur commun: celui de l'enjeu géo-stratégique et politique. Auteur : Anonymous
Date : 21 févr.07, 02:10
Message : Ensembles24 a écrit :"
Selon le coran, on ne doit pas tuer un musulman en terre musulmane ?
!
qu'est ce que tu connais du coran?
le coran " celui qui supprime une vie c'est comme il a suprimé l'humanité entiere et celui qui sauve une vie c'est comme il a sauvé toute l'humanité"
Auteur : Anonymous
Date : 21 févr.07, 02:17
Message : Ensembles24 a écrit :"Les Libanais ne tuent pas de Libanais"lefigaro.fr (avec AFP). Publié le 13 février 2007Actualisé le 13 février 2007 : 12h38
Le Liban est une terre à majorité musulmane convoitée par l'Iran via le hezbollah.
Selon le coran, on ne doit pas tuer un musulman en terre musulmane ?
Et pourtant c'est ce qu'ils font chaque jour !!!
en palestine les juifs tuent à la fois les chrétiens palestiniens et les musulmans palestiniens!
monsieur le chretien
********************************
Communiqué du Patriarche et des Evêques des Eglises locales de Jérusalem
Déclaration de Jérusalem à propos du sionisme chrétien
Mgrs Michel Sabbah, Swerios Malki Mourad, Riah Abu El-Assal et Munib Younan, 22 août 2006« Bénis soient les faiseurs de paix, car ils seront nommés les enfants de Dieu. » [Matthieu 5:9]
Le sionisme chrétien est un mouvement contemporain, théologique et politique, qui
reprend à son compte les positions idéologiques les plus extrémistes du sionisme, en totale contradiction avec une juste paix en Palestine et en Israël. Le programme sioniste chrétien campe une vue du monde dans laquelle l'Evangile est identifié à l'idéologie de l'empire, au colonialisme et au militarisme.
Dans sa forme extrême, il accorde une importance primordiale à des événements de nature apocalyptique conduisant à la fin de l'histoire, ce qui est à l'opposé [de l'attitude authentiquement chrétienne consistant] à vivre, aujourd'hui, l'amour du Christ et Sa justice.
Auteur : Sarah
Date : 21 févr.07, 03:10
Message : en palestine les juifs tuent à la fois les chrétiens palestiniens et les musulmans palestiniens!
monsieur le chretien
En Israël les palestiniens tuent abondament des civils juifs, chrétiens et arabes et s'entretuent entre eux.
Sarah
Auteur : Anonymous
Date : 21 févr.07, 03:17
Message : Sarah a écrit :
En Israël les palestiniens tuent abondament des civils juifs, chrétiens et arabes et s'entretuent entre eux.
Sarah
et les chretiens sionistes comme toi leur objectif c'est d'exterminer tous les juifs qui refusent de reconnaitre jesus comme sauveur à la bataille de l'harmaguedon
Auteur : Sarah
Date : 21 févr.07, 03:32
Message : sirocco a écrit :
et les chrétiens sionistes comme toi leur objectif c'est d'exterminer tous les juifs qui refusent de reconnaitre jesus comme sauveur à la bataille de l'harmaguedon
Tu montre une preuve d'ignorance mon cher Rachel, qui crois tout connaître.
Pourquoi devrions nous exterminer les juifs qui ne reconnaissent pas Yeshoua, puisque Dieu va les bénir abondamment et retirer leurs péchés, nous ne sommes pas comme certains musulmans qui tuent ces semblables, nous ne te ressemblons pas, nous aimons les juifs, nous, parce qu'ils sont nos grands frères dans la foi et que nous serons ensemble avec le Seigneurs.
Moi, je les béni, je les aiment, nous sommes issu de notre Seigneur Adonaï, Elohim, nous avons le même Dieu, le maître de l'univers qui nous donne la vie Eternel.
Toi avec ton mohamed et nous avec Yeshoua, on se lancera peut-être des cou-cou.
Lis Romains 11 et peut-être, je dis bien peut-être que tu comprendra le sens de ces versets.
Salur Rachel
Auteur : Anonymous
Date : 21 févr.07, 03:51
Message : Sarah a écrit : nous aimons les juifs, nous, parce qu'ils sont nos grands frères dans la foi et que nous serons ensemble avec le Seigneurs.
pourquoi vous les avez livré à hitler comme des agnaux dans des wagons pour bestiaux?
exactement comme on a livré jesus à ponce pilate!
tu les aiment bien comme judas l'escarite aimait jesus
embracer pour etoufer en apparence tu aimes les juifs mais c'est pour les égorger à l'hamaguedon!!!
Auteur : Anonymous
Date : 21 févr.07, 03:54
Message : Sarah a écrit :
mohamed l

Auteur : Simplement moi
Date : 21 févr.07, 04:30
Message : Ahhhh le Cantique des Cantiques... le revoilà en scène à nouveau.
Tu peux me dire que vient il faire dans ce fil de discussion Sirocco ?
Auteur : mickael__keul
Date : 21 févr.07, 06:50
Message : et par la même occasion, expliquer pourquoi, en Irak, des musulmans assassinent des musulmans

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