Résultat du test :
Auteur : papillon9593
Date : 15 oct.07, 04:32
Message : Bonjour,
Ancienne Catholique, j'ai assisté au culte Protestant dernièrement.
Il est vrai que cela est différent d'une église catholique : le lieu est beaucoup plus "neutre", une simple salle dans une aile de l'église a suffit.
Le pasteur n'avait pas de costume spécial, il était vêtu d'un simple pantalon et chemise. L'assemblée n'était pas très nombreuse, de tous horizons.
Le culte s'est déroulé avec de nombreux chants, des lectures de cantiques etc. J'ai trouvé cela très chaleureux sans être trop démonstratif.
Par contre, le culte s'est terminé par un "Notre Père" ... j'attendais la Sainte Cène mais rien, cela s'est terminé très "brutalement" je trouve.
Qu'en pensez-vous ?
Auteur : Mereck
Date : 15 oct.07, 04:43
Message : Attention à différencier les évangélistes (qui ont une lecture fondamentaliste) des véritables protestants.
Je ne sais pas trop comment se passe le culte protestant lui-même, mais ta description m'a fait directement pensé aux fondamentalistes us - évangélistes (à défaut de connaître le culte protestant).
Auteur : papillon9593
Date : 15 oct.07, 05:18
Message : il s'agit d'une église évangélique Luthérienne.
Ne s'agit-il pas d'une église Protestante ???
Papillon
Auteur : ASSAD
Date : 16 oct.07, 00:39
Message : papillon9593 a écrit :il s'agit d'une église évangélique Luthérienne.
Ne s'agit-il pas d'une église Protestante ???
Papillon
Il n'a pas moins fondamentaliste que les luthériens et pas plus libéraux. Tu était bien chez des protestants.
Certains ne font la Sainte Cène qu'une fois par mois ou tout les 15 jours.
Il n'y a pas de règles en la matière bien qu'une fois par semaine est ce qui est le plus courant.
Auteur : Elimélec
Date : 16 oct.07, 01:49
Message : ASSAD a écrit :
Il n'a pas moins fondamentaliste que les luthériens et pas plus libéraux. Tu était bien chez des protestants.
Certains ne font la Sainte Cène qu'une fois par mois ou tout les 15 jours.
Il n'y a pas de règles en la matière bien qu'une fois par semaine est ce qui est le plus courant.
(
Actes 20:7)
Le premier jour de la semaine, les disciples étaient réunis pour rompre le pain.
Ils en avaient évidemment l’habitude. C’était le premier jour de la semaine et les disciples étaient réunis ensemble, selon la coutume, pour rompre le pain : la fraction du pain était le principal objet de la réunion, le centre de leur culte. On faisait certainement encore autre chose, on parlait, on enseignait, comme Paul l’a fait, on chantait, mais on était réuni pour rompre le pain. Ce que nous voyons ici en Troade est conforme à ce que nous lisons dans 1 Cor. 11:20, où l’apôtre dit que les Corinthiens n’étaient pas réellement réunis pour la cène du Seigneur, puisque «
chacun mangeait par avance son propre souper », ne pensant pas aux autres, mais mangeant et buvant pour satisfaire leur propre convoitise. Cela montre clairement que l’objet de la réunion était la cène du Seigneur. Au commencement, les disciples rompaient le pain chaque jour
(
Actes 2)
42-Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières. 43-La crainte s'emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres. 44-Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun. 45-Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. 46-Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de coeur.
Quand les assemblées furent formées partout, et que le zèle se fut affaibli, on se réunit seulement le premier jour de la semaine, le jour de la résurrection du Seigneur. Ce n’était pas une loi, mais Luc en parle comme d’un usage bien connu parmi tous les chrétiens.
Auteur : Alisdair
Date : 17 oct.07, 07:20
Message : Une toute petite précision:
Les réformés (protestantismes calvinistes, suisses, écossais, allemands) est puritain,bien qu'il y a des nuances mais le fondamentalisme est une opinion personnelle. Si certaines assemblées comportent quelques rares créationnistes, il n'y a pas de fondamentalisme (dans le sens de lire la Bible sans chercher de sens plus profond).
Le puritanisme peut s'apparenter parfois à de l'integrisme, mais la branche libérale a une conception du monde très moderne.
Auteur : medico
Date : 18 oct.07, 04:59
Message : rompre le pain na pas toujours un lien avec la céne.
mt 14:19 Puis il donne l’ordre à tout le monde de s’étendre sur l’herbe. Il prend les cinq pains et les deux poissons, il lève le regard vers le ciel, il prononce la bénédiction et rompt le pain. Ensuite il donne le pain aux disciples et les disciples le donnent à la foule.
Auteur : Elimélec
Date : 18 oct.07, 06:10
Message : medico a écrit :rompre le pain na pas toujours un lien avec la céne.
mt 14:19 Puis il donne l’ordre à tout le monde de s’étendre sur l’herbe. Il prend les cinq pains et les deux poissons, il lève le regard vers le ciel, il prononce la bénédiction et rompt le pain. Ensuite il donne le pain aux disciples et les disciples le donnent à la foule.
Alors peut-être que l'Ecriture voulait nous dire que les Apôtres s'étaient réunis pour rompre le pain ce jour-là pour se faire des toasts pour l'apéritif ou des sandwichs. Pourquoi pas.. Luc, inspiré par l'Esprit, ne devait surement pas avoir grand chose d'intéressant à raconter ce jour-là.
Auteur : Alisdair
Date : 18 oct.07, 07:40
Message : En plus de vos talents de biblistes amateurs, il serait avisé d'avoir l'avis d'orientaliste sur ce geste, dans ces pays où le pain a une valeur vitale et hautement symbolique.
Selon moi en plus d'être partage (cène) car on divise pour que tous recoivent, la fraction peut symboliser un enterinement. Matérialiser un par un geste.
J'avais entendu quelque chose à ce sujet.
Auteur : medico
Date : 19 oct.07, 02:58
Message : je suis un bibliste amateur mais je sais faire la différence entre rompre le pain pour chaque jour lors d'un simple repas et rompre le pain pour la céne .comme ce cas de figure.
(Luc 24:28-30) 28 Finalement ils arrivèrent près du village où ils se rendaient et il fit comme s’il allait plus loin. 29 Mais ils firent pression sur lui, en disant : “ Reste avec nous, parce que le soir arrive et le jour a déjà décliné. ” Là-dessus il entra pour rester avec eux. 30 Et comme il était étendu à table avec eux, il prit le pain, le bénit, et, l’ayant rompu, il le leur remettait [...]
Auteur : Alisdair
Date : 19 oct.07, 09:04
Message : C'était un compliment de ma part...dommage que tu prennes toujours tout dans le mauvais sens.
Je trouve pas la phrase particulièrement explicative, mais, parce que pour moi, la fraction du pain est dans la symbolique juive et orientale déjà très importante. La notion de partage (partage d'un enseignement) ici l'est énormément. Différencier cette Cène d'une autre, je trouve ça pas forcément nécessaire puisque chaque repas des apôtres avec Jésus est important car un moment de transmisison de sagesse et que dans les Evangiles tout y a sa place. Les Evangiles en ne retraçant pas le récit historique à l'heure exacte près (mais plus comme une lecture hautement spirituelle), rien n'est laissé au hasard. Et je pense que tout chrétien dira que pas un passage évangélique n'est un détail, omissible.
Auteur : medico
Date : 20 oct.07, 02:09
Message : désolé pour ma remarque désobligeante comme quoi les écrits son sujet a interprétation particuliére.
la éne proprement dit n'a rien a voir avec un repas de tout les jours méme avec JESUS .
LE JOUR DE LA CENE FUT UN JOUR PARTICULIER .
(Luc 22:14-15) 14 Finalement, quand l’heure arriva, il s’étendit à table, et les apôtres avec lui. 15 Et il leur dit : “ J’ai beaucoup désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir [...]
Auteur : sainte blandine
Date : 20 oct.07, 02:52
Message : Je viens de réaliser une chose, les TJ ne sont pas une secte, ce sont juste des hérétiques.
Auteur : Alisdair
Date : 20 oct.07, 04:17
Message : Je considère ce post plus à sa place dans "polémiques" (dialogue oecuménique).
A moins que tu cites les hérésies reprochées par les Pères de l'Eglise et que tu les retrouves dans les propos de Medico.
Pas de critiques gratuites Messieurs, on argumente.
Auteur : sainte blandine
Date : 20 oct.07, 05:12
Message : Alisdair a écrit :Je considère ce post plus à sa place dans "polémiques" (dialogue oecuménique).
A moins que tu cites les hérésies reprochées par les Pères de l'Eglise et que tu les retrouves dans les propos de Medico.
Pas de critiques gratuites Messieurs, on argumente.
Pour les propos hérétiques je vous conseille mon post sur les particularités des croyances TJ sur le forum général
http://www.forum-religion.org/topic17795.html Auteur : ASSAD
Date : 22 oct.07, 00:40
Message : Alisdair a écrit :En plus de vos talents de biblistes amateurs, il serait avisé d'avoir l'avis d'orientaliste sur ce geste, dans ces pays où le pain a une valeur vitale et hautement symbolique.
Selon moi en plus d'être partage (cène) car on divise pour que tous recoivent, la fraction peut symboliser un enterinement. Matérialiser un par un geste.
J'avais entendu quelque chose à ce sujet.
En attendant qu'un orientaliste se pointe, nous avons Gen 14 : 18- 20 qui démontre que le pain et le vin n'est pas un rite originellement chrétien :
Et Melchisédek, roi de Salem, apporta du pain et du vin ; il était sacrificateur du Dieu Très-Haut ;et il bénit Abram et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut qui a fondé les cieux et la terre,et béni soit le Dieu Très-Haut qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout.
Auteur : ASSAD
Date : 22 oct.07, 00:43
Message : Elimélec a écrit :
(Actes 20:7) Le premier jour de la semaine, les disciples étaient réunis pour rompre le pain.
Ils en avaient évidemment l’habitude. C’était le premier jour de la semaine et les disciples étaient réunis ensemble, selon la coutume, pour rompre le pain : la fraction du pain était le principal objet de la réunion, le centre de leur culte. On faisait certainement encore autre chose, on parlait, on enseignait, comme Paul l’a fait, on chantait, mais on était réuni pour rompre le pain. Ce que nous voyons ici en Troade est conforme à ce que nous lisons dans 1 Cor. 11:20, où l’apôtre dit que les Corinthiens n’étaient pas réellement réunis pour la cène du Seigneur, puisque « chacun mangeait par avance son propre souper », ne pensant pas aux autres, mais mangeant et buvant pour satisfaire leur propre convoitise. Cela montre clairement que l’objet de la réunion était la cène du Seigneur. Au commencement, les disciples rompaient le pain chaque jour
(Actes 2)
42-Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières. 43-La crainte s'emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres. 44-Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun. 45-Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. 46-Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de coeur.
Quand les assemblées furent formées partout, et que le zèle se fut affaibli, on se réunit seulement le premier jour de la semaine, le jour de la résurrection du Seigneur. Ce n’était pas une loi, mais Luc en parle comme d’un usage bien connu parmi tous les chrétiens.
Les premiers chrétiens avaient mis tout leur biens en commun, est-ce que tout les chrétiens de nos jours ont fait pareil ?
Le livre des actes relates les dispositions mises en oeuvre par les chrétiens du 1er siècle. Ce n'est pas une raison pour les idolatrer.
Jésus n'ayant pas fixé de règle, n'en fixons pas non plus.
Auteur : Alisdair
Date : 22 oct.07, 07:20
Message : Oui. J'aime bien l'idée de faire le plus possible sans suivre des règles aveuglément, (surtout lorsque nous n'en avons pas reçu, evidemment).
Auteur : ASSAD
Date : 24 oct.07, 03:23
Message : Pour poursuivre sur le rituel du pain et du vin :
Tombe de l'épouse d'Aménophis III (Thèbes XVIII dynastie)
Formule rituelle sur Basalt Louvre N°4541 - Bronzes de Berlin N°2517 et 7505 & Bristish Muséum 11058.
Sois en état de grâces, quand le Dieu t'aura rassasié de ses bienfaits.
Le grand-prêtre son serviteur t'offre de l'encens, de l'eau bénite, du vin, du pain
Et toutes choses qui sont devant Dieu pour le salut de ton Ka
Que le grand-prêtre daigne incliner tes bras jusqu'à terre
Comme on le fait pour Imhotep avec l'eau qui reste dans l'écuelle sacrée
Et quand on t'appellera (au ciel) pour répondre tu diras : accompli - accompli
Auteur : Alisdair
Date : 24 oct.07, 05:51
Message : Je pense sincèrement qu'il y a des symboles universels qu'on peut donc retrouver d'une civilisation à l'autre.
Feu sacré, eau purificatrice, mère nourricière (quoique).
C'est une réification d'éléments assez communs, naturels e timportants dans toute société jusqu'à nos jours.
Qu'un rite d'ablutions existe dans un culte païen et monothéiste ne me choque donc pas le moins du monde.
Auteur : medico
Date : 24 oct.07, 09:56
Message : oui tout comme le baptéme .
Auteur : ASSAD
Date : 24 oct.07, 09:56
Message : Moi non plus. Ca m'empêche pas de continuer à être chrétien, ni de dormir.
Allez, bonne nuit !

Auteur : ezra
Date : 04 nov.07, 01:02
Message : ne nous fâchons pas pour si peu...
je crois que plutôt que se demander si la rupture du pain citée dans ce passage signifie la sainte cène ou eucharistie,
il serait plus fructueux d'écouter ce que ce verset veut nous dire
sans préjugé.
Il est certain que la rupture du pain et la bénédiction qu'il l'accompagne est pour tout juif une occasion de rendre grâce à Dieu, de confesser qu'il est celui qui pourvoit à ses besoins, et de prendre cette nourriture sous son regard.
Mais avec Jésus, ce geste a pris un autre sens (sans éliminer le 1er) : celui de "j'offre ma vie pour le salut du monde"
Il est certain que quelqu'un qui rédige un évangile, ne peut pas
choisir l'expression "rompre le pain" innocemment.
Même si c'est simplement un geste de la vie de tous les jours, ce geste et les mots pour le dire ont été choisis pour faire écho en moi à quelque chose.
Même si ce jour-là il ne s'agissait pas d'une "sainte cène" en bonne et due forme, quand Jésus rompt le pain c'est pour enseigner à ses disciples une leçon qu'ils pourront toujours pratiquer eux-mêmes : c'est qu'il se donne lui-même pour le salut du monde.
Nul doute qu'à l'occasion d'un miracle pour nourrir une foule Jésus n'ai voulu réitérer cet enseignement.

Bruno
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