Résultat du test :
Auteur : eowyn
Date : 12 août08, 03:22
Message : L’esclavage islamique est fondé sur la trilogie du coran, de la sira et des hadiths. Les trois textes indiquent que l’esclavage est permis, éthique, souhaitable et vertueux. Ils ne contiennent pas un seul mot négatif sur l’esclavage.
Esclaves blancs en terre d'islam
Dans les premiers temps de l'islam, les notables de Bagdad s'approvisionnent en esclaves blancs auprès des tribus guerrières du Caucase mais aussi auprès des marchands vénitiens qui leur vendent des prisonniers en provenance des pays slaves, encore païens.
À la fin du Moyen Âge, comme le vivier slave s'épuise du fait de la christianisation de l'Europe orientale, les musulmans se tournent vers les pirates qui écument la Méditerranée. Ces derniers effectuent des razzias sur les villages côtiers des rivages européens. Le souvenir des combats livrés par les habitants à ces pirates perdure dans... la tête de prisonnier maure qui sert d'emblème à la Corse.
On évalue à plus d'un million le nombre d'habitants enlevés en Europe occidentale entre le XVIe et le XVIIIe siècle, au temps de François 1er, Louis XIV et Louis XV. Ces esclaves, surtout des hommes, sont exploités de la pire des façons dans les orangeraies, les carrières de pierres, les galères, les chantiers,... d'Afrique du nord (*). Des organisations chrétiennes déploient beaucoup d'énergie dans le rachat de ces malheureux, tel Miguel de Cervantès.
En Europe orientale et dans les Balkans, pendant la même période, les Ottomans prélèvent environ trois millions d'esclaves. Mais l'expansion européenne, à partir de la fin du XVIIIe siècle, met fin à ces razzias.
Esclaves noirs en terre d'islam
Si la traite des esclaves blancs a rapidement buté sur la résistance des Européens, il n'en a pas été de même du trafic d'esclaves noirs en provenance du continent africain.
La traite arabe commence en 652, vingt ans après la mort de Mahomet, lorsque le général arabe Abdallah ben Sayd impose aux chrétiens de Nubie (les habitants de la vallée supérieure du Nil) la livraison de 360 esclaves par an. Elle ne va cesser dès lors de s'amplifier. Les spécialistes évaluent de douze à dix-huit millions d'individus le nombre d'Africains victimes de la traite arabe au cours du dernier millénaire, du VIIe au XXe siècle, soit à peu près autant que la traite européenne à travers l'océan Atlantique, du XVIe siècle au XIXe siècle.
Le trafic suit d'abord les routes transsahariennes. Des caravanes vendent, à Tombouctou par exemple, des chevaux, du sel et des produits manufacturés. Elles en repartent l'année suivante avec de l'or, de l'ivoire, de l'ébène et... des esclaves pour gagner le Maroc, l'Algérie, l'Égypte et, au-delà, le Moyen-Orient. Au XIXe siècle se développe aussi la traite maritime entre le port de Zanzibar (aujourd'hui en Tanzanie) et les côtes de la mer Rouge et du Golfe persique.
Le sort de ces esclaves, razziés par les chefs noirs à la solde des marchands arabes, est dramatique. Après l'éprouvant voyage à travers le désert, les hommes et les garçons sont systématiquement castrés avant leur mise sur le marché, au prix d'une mortalité effrayante, ce qui fait dire à l'anthropologue et économiste Tidiane N'Diyae : «Le douloureux chapitre de la déportation des Africains en terre d'Islam est comparable à un génocide. Cette déportation ne s'est pas seulement limitée à la privation de liberté et au travail forcé. Elle fut aussi - et dans une large mesure- une véritable entreprise programmée de ce que l'on pourrait qualifier d' "extinction ethnique par castration"» (*).
Les contes des Mille et Une Nuits, écrits au temps du calife Haroun al-Rachid (et de Charlemagne), témoignent des mauvais traitements infligés aux esclaves noirs et du mépris à leur égard (bien qu'ils fussent musulmans comme leurs maîtres). Ce mépris a perduré au fil des siècles. Ainsi peut-on lire sous la plume de l'historien arabe Ibn Khaldoun (1332-1406): «Les seuls peuples à accepter l'esclavage sont les nègres, en raison d'un degré inférieur d'humanité, leur place étant plus proche du stade animal» (*). Ces propos, notons-le, précèdent de deux siècles la traite atlantique des Occidentaux.
http://www.herodote.net/histoire/synthese.php?ID=12 Auteur : lechanteur
Date : 14 août08, 21:53
Message : De toute manière l'esclavage a été beaucoup plus le fait de chrétiens et juifs que des musulmans.
Marie
Auteur : Ren'
Date : 15 août08, 18:50
Message : lechanteur a écrit :De toute manière l'esclavage a été beaucoup plus le fait de chrétiens et juifs que des musulmans
Mensonge. L'esclavage est un mal universellement répandu, que l'on ne peut combattre efficacement si on commence à se mentir à soi-même.
Auteur : eowyn
Date : 15 août08, 20:49
Message : Mensonge. L'esclavage est un mal universellement répandu, que l'on ne peut combattre efficacement si on commence à se mentir à soi-même
C'est pour cette raison que l'esclavage existe toujours dans certains pays islamiques.
Auteur : lechanteur
Date : 17 août08, 02:31
Message : L'esclavage en terre d'islam a un sens différent que chez les judéo-chrétiens. En effet, être un esclave pour l'islam c'est ne pas connaître le vrai Dieu. C'est uniquement dans à cette fin qu'un véritable musulman acceptera de prendre un esclave, afin de l'éduquer et de lui faire connaître l'islam. S'il devient musulman il sera automatiquement afranchi et ne pourra plus avoir un statut d'esclave et cela qu'il soit noir, pauvre ...
Tandis que les judéo-chrétiens ont basé le droit à l'esclavage par la légende des descendants de Noé. Les noirs étant oués à l'esclavage depuis cette époque. Cet esclavage est basé sur une légende et sur des critères racistes qui persistent jusqu'à ce jour en Amérique et en Afrique sauf dans les pays musulmans où les gens se différencient uniquement par leur piété et non par leur couleur de peau ou par leur génétique.
En d'ailleurs en dehors de ce cas, l'on sait bien que les familles "royales" qui gouvernent l'Europe pensent avoir un droit sacré puisqu'ils se considèrent comme les descendants du Christ.
Ce qui leur a donné le droit de méprisés les autres pendants des millénaires et les considérés comme inférieurs.
Marie
Auteur : eowyn
Date : 17 août08, 03:00
Message : lechanteur a écrit :L'esclavage en terre d'islam a un sens différent que chez les judéo-chrétiens. En effet, être un esclave pour l'islam c'est ne pas connaître le vrai Dieu. C'est uniquement dans à cette fin qu'un véritable musulman acceptera de prendre un esclave, afin de l'éduquer et de lui faire connaître l'islam. S'il devient musulman il sera automatiquement afranchi et ne pourra plus avoir un statut d'esclave et cela qu'il soit noir, pauvre ...
Marie
Le trafic suit d'abord les routes transsahariennes. Des caravanes vendent, à Tombouctou par exemple, des chevaux, du sel et des produits manufacturés. Elles en repartent l'année suivante avec de l'or, de l'ivoire, de l'ébène et... des esclaves pour gagner le Maroc, l'Algérie, l'Égypte et, au-delà, le Moyen-Orient. Au XIXe siècle se développe aussi la traite maritime entre le port de Zanzibar (aujourd'hui en Tanzanie) et les côtes de la mer Rouge et du Golfe persique.
Le sort de ces esclaves, razziés par les chefs noirs à la solde des marchands arabes, est dramatique.
Après l'éprouvant voyage à travers le désert, les hommes et les garçons sont systématiquement castrés avant leur mise sur le marché, au prix d'une mortalité effrayante, ce qui fait dire à l'anthropologue et économiste Tidiane N'Diyae : «Le douloureux chapitre de la déportation des Africains en terre d'Islam est comparable à un génocide. Cette déportation ne s'est pas seulement limitée à la privation de liberté et au travail forcé. Elle fut aussi - et dans une large mesure- une véritable entreprise programmée de ce que l'on pourrait qualifier
d' "extinction ethnique par castration"» (*).
Auteur : Ren'
Date : 17 août08, 05:51
Message : lechanteur a écrit :L'esclavage en terre d'islam a un sens différent que chez les judéo-chrétiens. En effet, être un esclave pour l'islam c'est ne pas connaître le vrai Dieu. C'est uniquement dans à cette fin qu'un véritable musulman acceptera de prendre un esclave, afin de l'éduquer et de lui faire connaître l'islam. S'il devient musulman il sera automatiquement afranchi et ne pourra plus avoir un statut d'esclave et cela qu'il soit noir, pauvre ...
Que c'est réconfortant de se mentir à soi-même... J'ai toujours du mal à comprendre comment on peut débiter autant de mensonges sans éprouver aucune gêne. Car ces affirmations sont des mensonges. Pour mémoire, c'est l'Occident colonisateur (que je ne défends pas) qui imposa à ses colonies musulmanes d'abolir l'esclavage à la fin du XIXème. Dire aux autres
"ne faites plus ce que j'ai fait moi aussi", ça ne rachète pas le passé, mais je préfère ça au discours qui dit que
"l'Occident est plus coupable parce qu'il dit lui-même qu'il est coupable, alors que les musulmans sont innocents, puisqu'ils nient toute culpabilité"
Encore une fois : il faut lutter contre l'esclavage AUJOURD'HUI, et pour ça être TOUS honnêtes.
Auteur : lechanteur
Date : 17 août08, 20:07
Message : Pour moi, j'estime que l'état d'esclave est plus le reflet d'un état de conscience. Et on n'abolira jamais totalement l'esclavage car l'on est tous esclave de quelqu'un ou de quelque chose.
Marie
Auteur : IIuowolus
Date : 17 août08, 20:42
Message : La face cachée de Dubaï et l'envers du décor.
╔═════════════════════════════════════════════════╗
► http://dp.mariottini.free.fr/carnets/du ... cachee.htm ◄
╚═════════════════════════════════════════════════╝
Auteur : eowyn
Date : 17 août08, 20:46
Message : Ren' a écrit :
Que c'est réconfortant de se mentir à soi-même... J'ai toujours du mal à comprendre comment on peut débiter autant de mensonges sans éprouver aucune gêne. Car ces affirmations sont des mensonges. Pour mémoire, c'est l'Occident colonisateur (que je ne défends pas) qui imposa à ses colonies musulmanes d'abolir l'esclavage à la fin du XIXème. Dire aux autres "ne faites plus ce que j'ai fait moi aussi", ça ne rachète pas le passé, mais je préfère ça au discours qui dit que "l'Occident est plus coupable parce qu'il dit lui-même qu'il est coupable, alors que les musulmans sont innocents, puisqu'ils nient toute culpabilité"
Encore une fois : il faut lutter contre l'esclavage AUJOURD'HUI, et pour ça être TOUS honnêtes.
Comment un musulman peut-il lutter contre l'esclavage quand dans son coran, parole incréée de son dieu donc immuable et intemporelle, allah en parle comme si c'était une chose naturelle.
Auteur : lechanteur
Date : 17 août08, 22:49
Message : L'on est toujours l'esclave de quelqu'un ou de quelque chose.
Marie
Auteur : 7ammahedi
Date : 17 août08, 23:36
Message : Cher eowyn quand vous parlez de qqechose il faut être bien informé
Bien quand vous dîtes que l’esclavage existe dans l’islam je vous dis oui il existe !
Quand vous dites que l’islam favorise et renforce l’esclavage je vous dis que vous êtes mal informé.
En fait il faut bien plus qu’un site web pour comprendre la chose…
L’islam est venu dans un monde plein des péchés et de maltraitance et ceci dans différent niveau, pour l’esclavage dans le monde arabe et même dans le monde chrétien et juif et les autres était partout sans exception, l’islam a procéder d’une façon non radicale pour remédier a ce problème, en fait l’idée est faire disparaitre l’esclavage petit a petit pour plusieurs raisons parmi lesquels :
- Ne pas engendrer une résistance
- Si l’islam a pris une décision radicale, il y’aurait plus que le tiers des populations sans travail et par la suite sans ressource pour vivre et il y’aura des perturbations sociales etc…
Alors l’islam a mis des procédures pour affaiblir l’esclavage peut a peut jusqu'à ce qu’il disparait
Et si l’esclavage n’est pas disparu c’est n’est pas la faute de l’islam mais c’est la faute du mal compréhension et le mal application des lois conçus par islam
Auteur : Abdel
Date : 17 août08, 23:46
Message : le coran ne parle assurément pas d'abrogation de l'esclavage...
Auteur : moka
Date : 18 août08, 02:51
Message : la manière avec la quelle l'islam a traité le sujet de l'esclavagisme est un miracle en sois .pourquoi? on ne tardera pas a le decouvrir.
la liberation des esclaves s'est faite en deux étapes :
1-la liberation morale
L’histoire — que nul n’a pu renier, pas même les plus fanatiques auteurs européens — témoigne que le traitement des esclaves aux premiers temps de l’Islam a atteint un niveau d’humanité tel qu’il n’a jamais été atteint par ailleurs, au point que les esclaves affranchis refusaient de quitter leurs anciens maîtres — alors qu’ils en étaient parfaitement capables après s’être libérés financièrement et avoir pris l’habitude de se prendre en charge eux-mêmes — parce qu’ils les considéraient comme leur famille, auxquels ils étaient liés par des liens non moins forts que les liens du sang
l’escalve n’est plus une chose mais un frere et une sœur :
Dans les civilisations avant l’islam notamment Pour les Romains, les esclaves étaient des objets, non des humains, des objets qui n’avaient strictement aucun droit, mais qui croulaient sous le poids de leurs corvées.
Puis l’islam est venu ,il est venu établir que la relation entre les maîtres et les esclaves n’était pas une relation d’arrogance et d’asservissement, ni une relation d’exploitation et d’humiliation, mais une relation familiale et fraternelle :
« Vos esclaves sont vos frères. Quiconque dispose de l’un de ses frères doit le nourrir de ce dont il se nourrit lui-même et le vêtir de ce dont il se vêt lui-même. Ne leur demandez pas ce qui dépasse leur capacité. Et si vous le faîtes, alors aidez-les » rapporté par Al-Bukhârî, At-Tirmidhî et Ahmad, selon Abû Dharr — qu’Allâh l’agrée
L’islam est venu établir qu’un maître n’a aucun mérite sur son esclave, parce que l’un est maître et l’autre esclave. Le seul critère de mérite est désormais la piété : « Un Arabe n’a strictement aucun mérite sur un non-Arabe, pas plus qu’un non-Arabe n’en a sur un Arabe, ni un Noir sur un Blanc, ni un Blanc sur un Noir, si ce n’est par la piété » le Musnad de l’Imâm Ahmad
l’esclave n’est plus une source d’argent mais une source de devoir
Avant l’islam les esclaves travaillaient dans les champs, enchaînés de telle sorte qu’ils ne puissent s’échapper. Ils étaient nourris, non pas parce que — comme les animaux et les végétaux — ils avaient le droit de satisfaire leur besoin de nourriture, mais parce qu’ils devaient rester en vie pour continuer à travailler.
Les esclaves étaient une source de richesse , et Afin que le maître puisse mener une vie de luxe et de faste, profitant de thermes frais ou chauds, les esclaves devaient travailler jour et nuit .
Puis l’islam est venu disant :
« Vos esclaves sont vos frères. Quiconque dispose de l’un de ses frères doit le nourrir de ce dont il se nourrit lui-même et le vêtir de ce dont il se vêt lui-même. Ne leur demandez pas ce qui dépasse leur capacité. Et si vous le faîtes, alors aidez-les » rapporté par Al-Bukhârî, At-Tirmidhî et Ahmad, selon Abû Dharr — qu’Allâh l’agrée
ne l’appelez pas mon esclave mais mon fils et ma fille :
Dans un souci supplémentaire de ménager les sentiments des esclaves, le noble Messager — paix et bénédictions sur lui — ajoute : « Que nul d’entre vous ne dise : Voici mon serviteur ou voici ma servante ! Mais qu’il dise : Mon garçon et ma fille ! » Fort de cette sentence, Abû Hurayrah interpela un homme qui était sur une monture tandis que son serviteur courait à pied derrière lui : « Fais-le monter derrière toi, car il est ton frère et son âme est comme la tienne ! »
le Prophète leur dit : « Dieu les a mis en votre possession. Et s’Il le voulait, c’est vous qu’il aurait mis en leur possession ». Ainsi, ce ne sont que des vicissitudes contingentes qui ont fait de ces êtres des esclaves. Il était donc parfaitement possible qu’ils soient eux-mêmes maîtres de ceux qui le sont aujourd’hui ! Par cette sentence, le Prophète réduit à néant l’arrogance des maîtres et les renvoie à la fibre humaine qui les relie tous et à l’amour qui doit gouverner leurs relations les uns les autres
ne jamais maltraiter un esclave , ni le frapper :
Avant l’islam , les esclaves étaient frappés tués , torturés , sans que cela gene la communauté , quand l’islam est venu , Il est venu déclarer : « Quiconque tuera son esclave, nous le tuerons. Quiconque rasera son esclave, nous le raserons. Quiconque émasculera son esclave, nous l’émasculerons » Rapporté le Musnad de l’Imâm Ahmad, dans les Sunan des Imâms Abû Dâwûd, An-Nasâ’î, At-Tirmidhî, Ibn Mâjah et Ad-Dârimî.
Le prophète paix sur lui s'était une fois mis extrêmement en colère lorsqu'il vit un de ses Compagnons (radhia allâhou anhou) frapper son esclave. Le Compagnon (radhia allâhou anhou) , comprenant son erreur, le libéra immédiatement. Sur quoi le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui annonça que s'il n'avait pas affranchit cet esclave, il aurait été durement châtié par Allah pour son geste.
le seul fait de gifler un esclave alors que rien ne justifie sa correction — sachant que la correction ne doit pas enfreindre la limite de ce que le maître se permet d’administrer à ses propres enfants — constitue un motif légal pour son affranchissement.
L'une des dernières recommandations que fit le Prophète Mouhammad (paix et salut sur lui) sur son lit de mort, avant de quitter ce monde, portait justement sur le bon traitement envers les esclaves.
Toutes Ces garanties sont complètes et atteignent un niveau auquel n’a su prétendre aucune législation sur l’esclavage, tout au long de l’histoire, aussi bien avant qu’après l’avènement de l’Islam
Auteur : Ren'
Date : 18 août08, 03:40
Message : moka a écrit :la manière avec la quelle l'islam a traité le sujet de l'esclavagisme est un miracle en sois .pourquoi? on ne tardera pas a le decouvrir
C'est sûr qu'au Soudan, on le découvre encore... Faudrait arrêter de vivre dans le mensonge. Si on prend l’esclavage des noirs, par exemple, on focalise sur la "traite occidentale" parce que "l'Occident" a accepté de faire son
mea culpa sur le sujet. Mais les dix-sept millions d’individus déportés de 650 à 1920 par la “traite orientale" (chiffres de R. Austen,
African Economic History, 1987) ne sont absolument pas négligeable. Va parler de "miracle en soi" à tous ceux qui sont morts d'épuisement dans le désert à cause des esclavagistes arabes, ou encore à tous ces hommes castrés pour les besoins des
harems musulmans !
Je me répète, mais il faut, visiblement : nous sommes coupables si nous refusons de regarder la réalité en face, car alors il n'est plus possible de
lutter contre l'esclavage d'aujourd'hui Auteur : Camille
Date : 18 août08, 05:39
Message : Ren' a écrit :
C'est sûr qu'au Soudan, on le découvre encore... Faudrait arrêter de vivre dans le mensonge. Si on prend l’esclavage des noirs, par exemple, on focalise sur la "traite occidentale" parce que "l'Occident" a accepté de faire son mea culpa sur le sujet. Mais les dix-sept millions d’individus déportés de 650 à 1920 par la “traite orientale" (chiffres de R. Austen, African Economic History, 1987) ne sont absolument pas négligeable. Va parler de "miracle en soi" à tous ceux qui sont morts d'épuisement dans le désert à cause des esclavagistes arabes, ou encore à tous ces hommes castrés pour les besoins des harems musulmans !
Je me répète, mais il faut, visiblement : nous sommes coupables si nous refusons de regarder la réalité en face, car alors il n'est plus possible de lutter contre l'esclavage d'aujourd'hui
Dans ce verset il est dit que l'homme a autorité sur les femmes alors la femme est soumisse comme une esclave. Et si elle est dans la désobéissance alors le coran dit : frappez-les...
Cela vaut pour toute femme.
SOURATE 4.34. Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), ...Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et
frappez-les.
Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !
Quelle miracle...
frappez-les Auteur : moka
Date : 18 août08, 20:59
Message : Ren' a écrit :
C'est sûr qu'au Soudan, on le découvre encore... Faudrait arrêter de vivre dans le mensonge. Si on prend l’esclavage des noirs, par exemple, on focalise sur la "traite occidentale" parce que "l'Occident" a accepté de faire son mea culpa sur le sujet. Mais les dix-sept millions d’individus déportés de 650 à 1920 par la “traite orientale" (chiffres de R. Austen, African Economic History, 1987) ne sont absolument pas négligeable. Va parler de "miracle en soi" à tous ceux qui sont morts d'épuisement dans le désert à cause des esclavagistes arabes, ou encore à tous ces hommes castrés pour les besoins des harems musulmans !
Je me répète, mais il faut, visiblement : nous sommes coupables si nous refusons de regarder la réalité en face, car alors il n'est plus possible de lutter contre l'esclavage d'aujourd'hui
tu dois faire la difference entre les enseignements de l'islam et les pratiques des arabes et des musulmans !!!
Auteur : moka
Date : 18 août08, 21:39
Message : Camille a écrit :
Dans ce verset il est dit que l'homme a autorité sur les femmes alors la femme est soumisse comme une esclave. Et si elle est dans la désobéissance alors le coran dit : frappez-les...
Cela vaut pour toute femme.
SOURATE 4.34. Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), ...Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et
frappez-les.
Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !
Quelle miracle...
frappez-les
j'y viendrais a ce sujet.
Auteur : moka
Date : 18 août08, 21:40
Message : Deuxieme étape : la libération réelle :
L’étape précédente constituait en réalité une libération morale des esclaves, Mais l’Islam ne s’arrêta pas là, car sa base fondamentale et suprême est l’égalité complète entre les hommes, ce qui signifie la libération complète de tous les hommes. Par conséquent, il œuvra de manière effective à la libération des esclaves, Parmi les moyens utilisés: le `itq, Le `itq désigne l’affranchissement volontaire et gratuit, de la part des maîtres, des esclaves qu’ils possèdent.
1-L’abolition des sources de l’esclavage :
"L’Islam a clairement et catégoriquement interdit la pratique primitive de la capture d’un homme libre, pour le réduire à l’esclavage ou pour le vendre en tant qu’esclave. Sur ce point, des propos clairs et péremptoires du Prophète — paix et bénédiction sur lui — disent : "Je serai l’adversaire de trois catégories de personnes le Jour du Jugement. Et parmi ces trois catégories, il cita celui qui asservit un homme libre, puis le vend et récolte cet argent." (rapporté par Al-Bukhârî et Ibn Mâjah). Les termes de cette tradition prophétique sont généraux : ils n’ont pas été édictés ni restreints à une nation, à une ethnie, à un pays en particulier ou aux adeptes d’une religion précise.
(avec ça je repond a la question de crape diem)
Avant l'islam les sources de l'esclavages étaient multiples :
avant l'islam on pouvait prendre un homme libre et l'asservir sans raison .
Avant l'islam celui qui ne pouvait payer une dette se devait devenir esclave de celui qui lui doit sa dette .
Pousser à libérer les esclaves à chaque incident :
L’Islam essaya de résoudre le problème des esclaves qui étaient en Arabie en encourageant par différentes manières les propriétaires à libérer leurs esclaves. Les Musulmans furent avisés que pour l’expiation de certains de leurs péchés, ils devaient affranchir leurs esclaves.
Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — incitait à affranchir des esclaves pour expier n’importe quelle faute qu’un homme pouvait commettre, et ce, dans l’optique de libérer le plus grand nombre possible, sachant que les péchés ne cessent jamais, et que l’être humain est par nature pécheur, comme le rappelle le Messager. Il convient ici de porter une attention toute particulière à l’une de ces expiations, en raison de sa signification dans le regard que porte l’Islam sur l’esclavage. L’Islam décrète que l’expiation de l’homicide involontaire requiert le paiement d’un prix du sang à la famille de la victime et la libération d’un esclave : « Quiconque tue par erreur un croyant, qu’il affranchisse alors un esclave croyant et remette à sa famille le prix du sang » Sourate 4, verset 92. La victime tuée par erreur est une âme humaine que sa famille et que la société dans son ensemble ont injustement perdue. Pour cette raison, l’Islam établit deux types de dédommagements : le dédommagement de la famille avec le prix du sang qui doit leur être payé, et le dédommagement de la société avec la libération d’un esclave croyant. La libération d’un esclave reviendrait en quelque sorte à donner la vie à une âme humaine, qui vient remplacer celle qui a été involontairement tuée. En poussant la comparaison, on est amené à la conclusion qu’au regard de l’Islam, l’esclavage est, d’une certaine façon, une mort. Ainsi, malgré toutes les garanties dont l’Islam entoure le statut des esclaves, il profite de la moindre occasion pour redonner vie à ces esclaves en les libérant de leur servitude.
2-L’appel à libérer gratuitement les esclaves pour plaire à dieu :
Libérer un esclave de son propre chef était considéré comme un acte de grand mérite, à tel point que le Prophète déclara que les membres d’un individu qui libérerait un esclave seraient protégés du Feu de l’Enfer, et ce, en contrepartie des membres de l’esclave qu’il avait libéré.
L’histoire relate qu’un nombre incommensurable d’esclaves ont été libérés à travers cet affranchissement gratuit, et que ce nombre incommensurable ne trouve pas son pareil dans l’histoire des autres nations, ni avant l’Islam, ni plusieurs siècles après, jusqu’au début de l’ère moderne. Par ailleurs, les mobiles de leur affranchissement étaient purement humains, et découlaient des consciences individuelles qui désiraient gagner l’Agrément de Dieu, rien d’autre que l’Agrément de Dieu.
Le Prophète — paix et bénédiction sur lui — libéra à lui seul quelque soixante-trois esclaves.
Le nombre d’esclaves libérés par `Â’ishah était de soixante-sept,
`Abbâs en libéra soixante-dix,
`Abd Allâh Ibn `Umar en libéra mille
`Abd Ar-Rahmân en racheta à lui seul trente mille puis les affranchit.
De même, d’autres compagnons du Prophète — paix et bénédiction sur lui — libérèrent un grand nombre d’esclaves. Les détails sont donnés dans les traditions et les livres d’histoire sur cette période.
3- Pour en finir : un esclave qui veut sa liberté n’a qu’à demander :
C’est ce qu’on appele mukâtabah, elle consiste à accorder à l’esclave sa liberté lorsqu’il la demande de son propre chef, moyennant une somme d’argent convenue entre le maître et l’esclave. L’affranchissement est dans ce cas obligatoire : le maître ne peut ni le refuser ni le reporter, dès lors que la somme d’argent convenue lui a été versée. En cas de problème, l’État (représenté par le juge ou par le dirigeant) intervient pour exécuter de force le contrat d’affranchissement et donner la liberté à son demandeur.
La légalisation de la mukâtabah a réellement ouvert les portes de la libération des esclaves en Islam, puisqu’elle permet à l’esclave qui veut recouvrer sa liberté de s’affranchir, sans attendre que son maître le libère gratuitement à une occasion qui pourrait survenir, ou qui pourrait ne jamais survenir au fil des jours et des années.
Dès le premier instant où l’esclave demande ce contrat d’affranchissement — que le maître ne peut refuser du moment que sa libération ne présente pas de danger pour la sécurité intérieure de l’État islamique —, tout le travail qu’il effectuera désormais pour son maître sera rémunéré. Où alors, il aura la possibilité, s’il le souhaite, de travailler à l’extérieur pour réunir la somme convenue pour le rachat de sa liberté.
Cette voie fut celle empruntée par l’Europe au XIVe siècle, soit sept siècles après que l’Islam l’eut initié. Néanmoins, une différence majeure distingue l’Islam : la prise en charge par l’État des esclaves demandant une procédure d’affranchissement, et ce, en sus des efforts gigantesques consentis par l’Islam pour affranchir les esclaves gratuitement, sur la base d’un volontariat individuel visant à se rapprocher de Dieu et à Le servir avec loyauté.
Le verset qui désigne les ayant droits de l’aumône légale (zakâh) dit la chose suivante : « Les aumônes ne sont destinées que pour les pauvres, les indigents, ceux qui y travaillent, [...] pour l’affranchissement des esclaves » Sourate 9, verset 60.Ainsi, il est clairement établi que le Trésor Public doit employer l’aumône légale, entre autres à aider les esclaves désireux de s’affranchir de racheter leur liberté, si eux-mêmes sont incapables de le faire avec leurs propres économies.
4-Au de la de la libération : l’intégration :
Que fit l’occident après la libération des esclaves :
une fois que les esclaves furent libérés en Amérique et en Europe ils furent considérés comme de la poubelle de la société ils furent marginalisés , ils étaient pauvres , et ne pouvaient guère accéder aux rangs des autres concitoyens et cela a duré plusieurs siècles .
Que fit l’islam des esclaves libérés :
Le Messager — paix et bénédictions sur lui — scellait des liens fraternels entre certains esclaves et certains notables arabes. Il conclut ainsi des liens fraternels entre Bilâl Ibn Rabâh et Khâlid Ibn Ruwayh Al-Khath`amî, entre son esclave affranchi Zayd et son oncle Hamzah, ou encore entre Khârijah Ibn Zayd et Abû Bakr. Cette fraternisation constituait un véritable lien, non moins puissant que les liens du sang, et donnait des droits en matière d’héritage.
Ce n’était pas tout...
Le Prophète maria également sa cousine Zaynab Bint Jahsh à son esclave Zayd. Le mariage est en réalité une question délicate, notamment pour la femme. Une femme acceptera d’épouser un homme d’un plus haut niveau social, mais elle refusera que son mari soit issu d’une catégorie sociale inférieure. Elle ressentirait cela comme une atteinte à sa dignité et à son orgueil. Mais le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — voulait établir une signification bien plus profonde : il voulait extirper les esclaves des tréfonds vers lesquels ils ont été précipités par une humanité injuste et les élever au rang des plus illustres notables arabes qurayshites.
Les esclaves affranchis pouvaient commander les armées et gouverner les musulmans :
Le Messager envoya Zayd à la tête d’une armée dont les soldats n’étaient autres que des notables arabes parmi les Muhâjirûn et les Ansâr. Lorsqu’il fut tué, il désigna son fils, Usâmah Ibn Zayd, à la tête de l’armée, une armée qui comptait dans ses rangs Abû Bakr et `Umar, les deux ministres et successeurs du Prophète, futurs Califes de la Communauté musulmane. Ainsi, le Prophète n’octroyait pas seulement aux esclaves un statut d’égalité humaine ; il leur donnait également le droit de diriger et de gouverner des hommes libres.
Il en vint ainsi à déclarer : « Obéissez aux ordres même si vous êtes gouvernés par un esclave noir abyssin, dont la tête ressemble à un raisin sec, du moment qu’il vous dirige selon le Livre de Dieu — Exalté soit-Il — » [Rapporté par Al-Bukhârî, Ahmad et Ibn Mâjah.]. Il accorda ainsi aux esclaves et aux affranchis le droit d’accéder à la plus haute fonctions de l’État, celle du dirigeant de la Communauté musulmane. `Umar dit au moment où il devait préparer sa succession : « Si Sâlim, l’affranchi de Abû Hudhayfah, était encore parmi nous, je l’aurais nommé à ma succession ». Le Calife réaffirma ainsi les principes énoncés par le Messager — paix et bénédictions sur lui —.
À une autre occasion, `Umar montra l’exemple de la plus belle des manières, en ce qui concerne le respect des esclaves et des affranchis. Bilâl Ibn Rabâh s’opposa à lui avec virulence sur la question de la répartition du butin. `Umar ne trouva rien d’autre à dire que d’implorer : « Seigneur, préserve-moi de Bilâl et de ses partisans ! » Lui, le Calife qui pouvait, s’il le voulait, ordonner et être obéi.
reste une Question importante : Si l’islam a fait tout cela pour permettre la libération des esclaves pourquoi l’islam n’a-t-il pas interdit complètement et d’un seul coup tout l’esclavage :
Supposons que Mohamed (saw), inspiré par Dieu, eût dit :"A partir de ce jour, plus d'esclaves". Qu'en aurait-il résulté en supposant que les barbares de son temps eûssent écouté bien docilement son interdiction ?
Des milliers de gens, amenés bien loin de leur pays d'origine, se seraient trouvés dans la rue et des entreprises agricoles ou artisanales auraient périclité faute de main d'oeuvre. D'ailleurs, étant donné que les Musulmans étaient alors perdus dans la masse des infidèles, ces esclaves libérés, auraient été immédiatement revendus aux infidèles par les marchands d'esclaves qui auraient sauté sur ce "troupeau" sans maître et sans patrie. Il suffit de se référer à l'exemple de l'Amérique qui du jour au lendemain décréta l'abolition de l'esclavage, jetant à la rue des centaines de milliers d'ouvriers qui n'avaient ni gîte et ni couvert, et qui retournaient à leur anciens maîtres en les suppliant de les reprendre.
Au lieu de crever l'abcès dans l'organe et remplacer un mal douloureux par un mal mortel, il est de meilleure médecine de le réduire petit à petit, de le circonscrire et, par un traitement de fond et de modification du terrain, de le laisser disparaître de lui-même sans provoquer ni infection grave, ni migration du mal vers des organes vitaux plus sensibles encore.
Auteur : lechanteur
Date : 18 août08, 22:01
Message : Dans la tradition judéo-chrétienne (l'A.T.), Dieu crée la femme soi-disant comme une aide pour Adam. Donc la femme a toujours été infériorisée par rapport à l'homme.
Ce qui me rassure personnellement c'est qu'au jour d'aujourd'hui l'on sait que les premiers livres de l'A.T. testament ont été modifiés par les scribes juifs. Il fallait justement garder le contexte de l'époque et ne pas provoquer une révolution féminine. Les femmes en effet n'avait aucune place dans la société et était considérée comme inférieure. Ce qui a duré encore longtemps dans nos pays occidentaux jusqu'au 20 ème siècle alors que l'islam a émancipé les femmes depuis le 7ème sicècle.
Marie
Auteur : eowyn
Date : 18 août08, 22:45
Message : lechanteur a écrit :Dans la tradition judéo-chrétienne (l'A.T.), Dieu crée la femme soi-disant comme une aide pour Adam. Donc la femme a toujours été infériorisée par rapport à l'homme.
Ce qui me rassure personnellement c'est qu'au jour d'aujourd'hui l'on sait que les premiers livres de l'A.T. testament ont été modifiés par les scribes juifs. Il fallait justement garder le contexte de l'époque et ne pas provoquer une révolution féminine. Les femmes en effet n'avait aucune place dans la société et était considérée comme inférieure. Ce qui a duré encore longtemps dans nos pays occidentaux jusqu'au 20 ème siècle alors que l'islam a émancipé les femmes depuis le 7ème sicècle.
Marie
Il n'y a eu aucune modification dans les textes, mais il faut les interpréter.
Puis Dieu dit: " Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur les animaux domestiques et sur toute la terre, et sur les reptiles qui rampent sur la terre. "
27 Et Dieu créa l'homme à son image; il le créa à l'image de Dieu: il les créa mâle et femelle.
L'homme est au sens de humain. Dieu créa l'humain mâle et femelle, à l'image de Dieu.
Yahweh Dieu dit: " Il n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide semblable â lui."
Semblable veut dire identique, égal.
Alors Yahweh Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit, et il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place.
22 De la côte qu'il avait prise de l'homme, Yahweh Dieu forma une femme, et il l'amena à l'homme.
23 Et l'homme dit: " Celle-ci cette fois est os de mes os et chair de ma chair! Celle-ci sera appelée femme, parce qu'elle a été prise de l'homme. "
24 C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.
25 Ils étaient nus tous deux, l'homme et sa femme, sans en avoir honte.
Ce passage symbolise le couple, le mariage. L'homme et la femme ne forment qu'une seule chair dans le mariage. L'homme n'a qu'une femme et la femme qu'un seul homme.
Dieu parle de père et de mère, or, avant Adam et Eve, il n'a avait ni père ni mère. Nous sommes donc bien dans le symbole du mariage et même plus du mariage monogame.
La Bible n'est pas à prendre au pied de la lettre. Si des passages bibliques racontent l'histoire du peuple élu de Dieu avec ses personnages et leurs faits et geste, ils renferment aussi beaucoup de symboles à interpréter.
alors que l'islam a émancipé les femmes depuis le 7ème sicècle.
Faux, bien évidemment. Il suffit de voir ce qui en est dans les pays musulmans.
La première épouse de mahomet, était maitresse d'elle même avec un commerce florissant et des hommes dont mahomet sous ses ordres. Et cela avant l'islam.
Le Prophète tolère l'excision :Umm Atiyyah al-Ansariyyah rapporte qu'une femme avait l'habitude de pratiquer l'excision à Médine. Le Prophète (que la paix soit sur lui) lui dit : "Ne coupe pas trop, cela est meilleur pour la femme et plus agréable pour son mari."
source
Le Prophète frappe sa femme :Muhammad ibn Qais (...) rapporte que Aïcha a dit : (...) "C'était mon tour de passer la nuit avec le messager d'Allah. (...) Il s'allongea jusqu'au moment où il pensa que j'étais endormie. Il prit alors son manteau, mit lentement ses souliers puis ouvrit lentement la porte, sortit, et la referma légèrement. Je couvris alors ma tête, mis mon voile et sortis, suivant ses pas jusqu'à ce qu'il arriva à Baqi'. Il se tint là debout assez longtemps, leva ses bras à trois reprises, puis se retourna. Je fis donc demi tour. Mais il accéléra sa marche, alors je fis de même. Puis il commença à courir, et je me mis à courir aussi. Nous arrivâmes à la maison, moi un peu avant lui. Alors que je m'allongeais sur le lit, il entra dans la maison, et dit : 'Pourquoi es-tu essoufflée Aïcha ?' Je dis : 'Ce n'est rien.' Il dit : 'Dis-moi ou Dieu m'informera.' Je lui dis alors toute l'histoire. Il dit : 'C'était donc ton ombre que je voyais devant moi ?' Je dis oui. Alors il me frappa à la poitrine, ce qui me fit mal, et dit : 'Pensais-tu qu'Allah et son Apôtre t'auraient traitée injustement ?'"
source
Lapidation exécutée par le Prophète :Jabir b. 'Abdullah rapporte que l'Apôtre d'Allah (que la paix soit sur lui) lapida (à mort) une personne des Banu Aslam, ainsi qu'un Juif et sa femme.
source
Le Prophète refusait de serrer la main aux femmes : Malik m'a rapporté de la part de Muhammad ibn al-Munkadir que Umayma bint Ruqayqa a dit : "Je vins voit le Messager d'Allah (que la paix soit sur lui) avec des femmes qui avaient prêté serment de fidélité à l'Islam. (...) Allah et son Messager sont plus cléments envers nous que nous-mêmes. Laisse nous te serrer la main, ô Messager d'Allah ! Le Messager d'Allah (que la paix soit sur lui) dit : 'Je ne serre pas la main aux femmes. Ceci est valable pour cent femmes comme pour une seule.'"
source
Un homme équivaut à deux femmes :Il est rapporté sur l'autorité de Abdullah bin Umar que le Messager d'Allah a dit : "Ô débauchées, faites l'aumône et demandez à être pardonnées car je vous ai vu formant la majorité des habitants de l'enfer." Une femme demanda : Et pourquoi, ô Messager d'Allah ? "Vous maudissez trop et êtes ingrates envers vos époux. Je n'ai vu personne manquer de bon sens, échouer en religion et faire perdre sa sagesse au sage comme vous." Qu'est-ce qui ne va pas avec notre bon sens et avec la religion ? Le Prophète répondit : "Votre manque de bon sens peut être jugé du fait
qu'un homme équivaut à deux femmes, ce qui est une preuve du votre manque de bon sens. De plus lorsque vous avez vos règles, vous cessez de prier et de jeûner pendant le Ramadan et cela est un défaut en religion."
source
Auteur : lechanteur
Date : 18 août08, 23:17
Message : Tu sais tu t'en prends sans cesse au Prophète mais si tu n'est pas d'accord alors il faut que tu brûle aussi tout l'A.T. car il est rempli de violence et de guerre et de mépris pour le non juifs.
Ce qui me rassure c'est qu'à l'heure actuelle on peut prouver que l'A.T. testament a été modifié par les scribes juifs.
Je préfère me baser sur des écrits plus anciens, ceux des sumériens qui ont inventé l'écriture et qui racontent exactement les mêmes récits que dans l'A.T. mais avec des personnages différents et des sens différents. Par exemple, le péché originel n'a pas été commis par Eve mais bien par Adam. Les qui ont recopié les récits sumériens ont tout simplement imputer cette faute à la femme qui a leur époque n'avait aucune place dans la société et était considérée comme inférieure à l'homme.
Alors tu vois ...
De plus, YHWH dans l'A.T. se montre comme l'ennemi de l'humanité, en effet c'est lui qui interdit à l'homme de ceuillir le fruit de l'immortalité et décrète sa mort en cas de non respect de son ordre....
Marie
Auteur : Ren'
Date : 19 août08, 02:15
Message : moka a écrit :tu dois faire la difference entre les enseignements de l'islam et les pratiques des arabes et des musulmans !!!
A une seule condition : fais de même pour le christianisme !
Il n'y a plus ni Juif, ni Grec ; il n'y a plus ni esclave, ni homme libre ; il n'y a plus l'homme et la femme ; car tous, vous n'êtes qu'un en Jésus Christ (Gal III, 28)
lechanteur a écrit :Tu sais tu t'en prends sans cesse au Prophète mais si tu n'est pas d'accord alors il faut que tu brûle aussi tout l'A.T. car il est rempli de violence et de guerre et de mépris pour le non juifs
Sauf que l'A.T. préparait le N.T. ; alors que le Coran arrive bien après. On appelle ça la régression...
lechanteur a écrit :Je préfère me baser sur des écrits plus anciens, ceux des sumériens qui ont inventé l'écriture
Comme tu veux, mais on attends toujours :
1. des sources précises
2. ton explication sur la distortion entre ces récits et le Coran
Auteur : eowyn
Date : 19 août08, 02:24
Message : De plus, YHWH dans l'A.T. se montre comme l'ennemi de l'humanité, en effet c'est lui qui interdit à l'homme de ceuillir le fruit de l'immortalité et décrète sa mort en cas de non respect de son ordre....
En disant cela, c'est la preuve flagrante que tu n'as rien compris et que tu es très éloigné de Dieu.
Auteur : lechanteur
Date : 19 août08, 03:14
Message : Pourtant c'est ce qui figure en toutes lettres dans l'A.T. Maintenant que tu dises que je me trompe cela ne changera pas ce qui est écrit. Pour moi, YHWH n'est qu'un des dieux du panthéo cananéen que les juifs ont choisi pour dieu unique mais il n'est pas le vrai dieu.
Marie
Auteur : medico
Date : 19 août08, 03:52
Message : lechanteur a écrit :Pourtant c'est ce qui figure en toutes lettres dans l'A.T. Maintenant que tu dises que je me trompe cela ne changera pas ce qui est écrit. Pour moi, YHWH n'est qu'un des dieux du panthéo cananéen que les juifs ont choisi pour dieu unique mais il n'est pas le vrai dieu.
Marie
encore une idée toute faite et comme d'habitude sans preuve.
Auteur : lechanteur
Date : 19 août08, 05:06
Message : Je te recommande de lire des livres sur l'histoire de la mésopotamie et des sumériens (2000 ans avant l'A.T.) et alors on pourra tenir une discution sérieuse.
Marie
Auteur : Camille
Date : 19 août08, 05:13
Message : lechanteur a écrit :Je te recommande de lire des livres sur l'histoire de la mésopotamie et des sumériens (2000 ans avant l'A.T.) et alors on pourra tenir une discution sérieuse Marie
Tu veux dire Elohim et non YHVH.
Moi je te recommande de rien dire et d'y retourner étudier....
Elohim est certainement l’une des plus anciennes appellations du Dieu de la Révélation. Celle-ci se trouve dans les récits bibliques de la création et de l’époque patriarcale. La Bible seule connaît ce terme. Qu’il ait une origine sémitique, c’est certain : dans les langues cananéenne et chaldéenne, Dieu se disait El (voir Divinités païennes) ; et les descendants d’Abraham devaient se servir de ce nom commun pour désigner leur divinité.
Mais en Israël, il prend un caractère tout nouveau. De nom commun, il devient nom propre, le nom du Dieu unique et incomparable. C’est ainsi qu’il s’accompagne toujours d’une épithète qui souligne un aspect, une vertu du même Dieu : El-Schaddai (Dieu Tout-Puissant, #Ge 17:1), El-Élion (Dieu Très Haut, #Ge 14:18), El-Olam (Dieu de l’Éternité, #Ge 21:33), El-Ganna (Dieu Jaloux, #Ex 20:5), El-Hai (Dieu vivant, #Jos 3:10). D’autre part on utilise de préférence la forme pluriel : Elohim. Certains critiques ont soutenu que Elohim étant un pluriel nous avions-là la preuve du polythéisme des anciens hébreux (J. Soury, Baudissin). La preuve, au contraire, que cette assertion est fausse, nous l’avons dans les épithètes et dans les verbes qui accompagnent le mot Elohim dans la Bible, et qui sont toujours au singulier. Ainsi #Ge 1:1 dit, non pas Elohim (les dieux) créèrent, mais : Elohim créa (bara’). En réalité la forme plurielle du Dieu de la Bible évoque le respect voué à Dieu. Il est un pluriel d’excellence, le nom synthétique qui réunit toutes les perfections divines. En même temps, il indique la présence de plusieurs personnes réunies dans la divinité (cf. également le pluriel dans #Ge 1:26; 3:22 : « l’homme est devenu comme l’un de nous... »). Elohim est dérivé d’une racine signifiant « être fort, puissant ». Ce nom du Dieu puissant convient particulièrement au Créateur de #Ge 1, chapitre où il est constamment employé. Il revient 2312 fois dans l’Ancien Testament.
Auteur : medico
Date : 19 août08, 05:16
Message : lechanteur a écrit :Je te recommande de lire des livres sur l'histoire de la mésopotamie et des sumériens (2000 ans avant l'A.T.) et alors on pourra tenir une discution sérieuse.
Marie
et moi je te recommande pour la niéme fois de donner tes sources
Auteur : abdel19
Date : 19 août08, 11:09
Message : l'esclavage a existé partout dans le monde. Les chinois avaient des esclaves chinois, les noirs avait des esclaves noir, les juifs..., les blanc entre eux aussi.....tout cela etait de l'esclavage domestique.
Ce n'est qu'avec la cruauté de l'esclavage industriel entre afrique amerique, que l'esclavage est devenu le symbole des noir.
aujourdhui l'esclavage n'a pas disparu, c'est de l'esclavage economique. Par exemple, un americain peut se payer une centaine d'africain en leur donnait un dollar par jour, alors qu'un africain ne peut pas faire travailler un americain pour lui puisque qu'il coute 50 dollar par jour.
Auteur : Ren'
Date : 19 août08, 19:05
Message : abdel19 a écrit :aujourdhui l'esclavage n'a pas disparu
Parfaitement d'accord, et c'est contre ça qu'il faut lutter (les pubs pour Dubaï me donnent envie de vomir...). Et, pour cela, nous devons TOUS ouvrir les yeux.
Auteur : Jojo
Date : 20 août08, 04:47
Message : eowyn a écrit :
Il n'y a eu aucune modification dans les textes, mais il faut les interpréter.
Comment interprètes-tu ces passages?
"Il dit à la femme: J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi." (Genèse 3, 16)
"Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ." (1 Cor 11, 3)
"Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite; et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression. Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté." (1 Tim 2, 12-15)
La première épouse de mahomet, était maitresse d'elle même avec un commerce florissant et des hommes dont mahomet sous ses ordres. Et cela avant l'islam.
La condition des femmes de haut rang social était bien différente de celles des classes moyennes.
Avant l'islam, les bébés de sexe féminin étaient enterrés vivants. De plus, la femme était souvent contrainte d'épouser un homme dont elle n'avait pas envie. Elle n'avait pas non plus droit à l'héritage et à la propriété. Tous ses biens appartenaient automatiquement à son époux une fois mariée.
Le Prophète tolère l'excision :Umm Atiyyah al-Ansariyyah rapporte qu'une femme avait l'habitude de pratiquer l'excision à Médine. Le Prophète (que la paix soit sur lui) lui dit : "Ne coupe pas trop, cela est meilleur pour la femme et plus agréable pour son mari."
source
Ce hadith n'est pas authentique.
Le Prophète frappe sa femme :Muhammad ibn Qais (...) rapporte que Aïcha a dit : (...) "C'était mon tour de passer la nuit avec le messager d'Allah. (...) Il s'allongea jusqu'au moment où il pensa que j'étais endormie. Il prit alors son manteau, mit lentement ses souliers puis ouvrit lentement la porte, sortit, et la referma légèrement. Je couvris alors ma tête, mis mon voile et sortis, suivant ses pas jusqu'à ce qu'il arriva à Baqi'. Il se tint là debout assez longtemps, leva ses bras à trois reprises, puis se retourna. Je fis donc demi tour. Mais il accéléra sa marche, alors je fis de même. Puis il commença à courir, et je me mis à courir aussi. Nous arrivâmes à la maison, moi un peu avant lui. Alors que je m'allongeais sur le lit, il entra dans la maison, et dit : 'Pourquoi es-tu essoufflée Aïcha ?' Je dis : 'Ce n'est rien.' Il dit : 'Dis-moi ou Dieu m'informera.' Je lui dis alors toute l'histoire. Il dit : 'C'était donc ton ombre que je voyais devant moi ?' Je dis oui. Alors il me frappa à la poitrine, ce qui me fit mal, et dit : 'Pensais-tu qu'Allah et son Apôtre t'auraient traitée injustement ?'"
source
Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit :
"Le Prophète n'a jamais frappé quelqu'un de sa main : ni une femme ni un serviteur ; le seul cas où il ait pu frapper fut quand il était sur le champ de bataille dans le chemin de Dieu…" (Muslim 2328)
Lapidation exécutée par le Prophète :Jabir b. 'Abdullah rapporte que l'Apôtre d'Allah (que la paix soit sur lui) lapida (à mort) une personne des Banu Aslam, ainsi qu'un Juif et sa femme.
source
Application de la loi du Deutéronome.
Le Prophète refusait de serrer la main aux femmes : Malik m'a rapporté de la part de Muhammad ibn al-Munkadir que Umayma bint Ruqayqa a dit : "Je vins voit le Messager d'Allah (que la paix soit sur lui) avec des femmes qui avaient prêté serment de fidélité à l'Islam. (...) Allah et son Messager sont plus cléments envers nous que nous-mêmes. Laisse nous te serrer la main, ô Messager d'Allah ! Le Messager d'Allah (que la paix soit sur lui) dit : 'Je ne serre pas la main aux femmes. Ceci est valable pour cent femmes comme pour une seule.'"
source
Tout contact physique entre un homme et une femme étrangère est interdit.
Un homme équivaut à deux femmes :Il est rapporté sur l'autorité de Abdullah bin Umar que le Messager d'Allah a dit : "Ô débauchées, faites l'aumône et demandez à être pardonnées car je vous ai vu formant la majorité des habitants de l'enfer." Une femme demanda : Et pourquoi, ô Messager d'Allah ? "Vous maudissez trop et êtes ingrates envers vos époux. Je n'ai vu personne manquer de bon sens, échouer en religion et faire perdre sa sagesse au sage comme vous." Qu'est-ce qui ne va pas avec notre bon sens et avec la religion ? Le Prophète répondit : "Votre manque de bon sens peut être jugé du fait
qu'un homme équivaut à deux femmes, ce qui est une preuve du votre manque de bon sens. De plus lorsque vous avez vos règles, vous cessez de prier et de jeûner pendant le Ramadan et cela est un défaut en religion."
source
Traduction fausse.
Auteur : Ren'
Date : 20 août08, 06:48
Message : Jojo a écrit :Comment interprètes-tu ces passages?
"Il dit à la femme: J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi." (Genèse 3, 16)
"Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ." (1 Cor 11, 3)
"Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite; et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression. Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté." (1 Tim 2, 12-15)
On s'écarte du sujet... Mais ma citation précédente vous y ramène, en te donnant la réponse :
Il n'y a plus ni Juif, ni Grec ; il n'y a plus ni esclave, ni homme libre ; il n'y a plus l'homme et la femme ; car tous, vous n'êtes qu'un en Jésus Christ (Gal III, 28)
Le récit de la Genèse rapporte les conséquences de la Chute :
"cette domination désigne la perturbation et la perte de stabilité de l’égalité fondamentale que possèdent l’homme et la femme dans l’unité des deux" (Jean-Paul II). Avant,
"l’innocence intérieure comme pureté du cœur rendait impossible que l’on soit réduit par l’autre au niveau de simple objet. Ils étaient unis par la conscience du don" (id.) ; la
"réduction par l'autre à l'état d'objet", c'est bien ce qu'on appelle l'esclavagisme.
Le sacrement du mariage vient offrir la possibilité de rétablir cet équilibre :
"L’amour exclu toute espèce de soumission qui ferait de la femme la servante ou l’esclave du mari, un objet de soumission unilatérale. L’amour fait que, en même temps le mari est soumis lui aussi à sa femme, et en cela soumis au Seigneur lui-même, tout comme la femme au mari. La communauté ou unité qu’ils doivent constituer en raison de leur mariage se réalise dans une donation réciproque qui est aussi une soumission réciproque" (id.)
Maintenant, pourquoi Paul (ou Pierre) s'expriment-ils par ailleurs en demandant aux femmes ou aux esclaves de respecter l'ordre établi à leur époque ? Tout simplement parce que les premiers chrétiens étaient persuadés que la Fin des Temps était toute proche. Il fallait sauver les âmes, et non mener une révolution ! Mais, que l'on ne s'y trompe pas : les premiers chrétiens étaient majoritairement des femmes et des esclaves.
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