Résultat du test :

Auteur : sambion
Date : 21 mars09, 09:33
Message : Salam,

Juste une question par hasard que je me pose souvent, pourquoi on montre plus d'interet aux prophètes plus que c'est supposé pour Dieu lui même. et je précise aussi ici que je vois la même chose pour les musulmans qui donnent beaucoup d'interet à notre prophete (SAAWS), alors qu'il n'est qu'un messagé suivant le Coran, et qu'on doit le prendre en égalité avec tout les autres prophètes!

Ceci est mon constat, sur ce que nous apporte le Coran, et la sounna.
Auteur : Mereck
Date : 22 mars09, 00:17
Message :
sambion a écrit :Salam,

Juste une question par hasard que je me pose souvent, pourquoi on montre plus d'interet aux prophètes plus que c'est supposé pour Dieu lui même. et je précise aussi ici que je vois la même chose pour les musulmans qui donnent beaucoup d'interet à notre prophete (SAAWS), alors qu'il n'est qu'un messagé suivant le Coran, et qu'on doit le prendre en égalité avec tout les autres prophètes!

Ceci est mon constat, sur ce que nous apporte le Coran, et la sounna.
J'ai la même impression que toi : une sacralisation, une sur-sacralisation (et j'irais jusqu'à dire une quasi divination) du prophète qui se traduit par une importance disproportionnée aux hadith et suna (et réciproquement).

Il suffit de voir aussi l'affaire des caricatures, tout ça alors que dieu (même lorsqu'il s'agit bien du dieu de l'islam) est déjà caricaturé et cela sans que cela ne pose de problèmes.
Auteur : sambion
Date : 22 mars09, 10:08
Message : Bisarre, je crois que c'est la première fois que je vais me mettre d'accord avec toi, pour confirmer que même certains musulmans n'ont pas pu échaper au piège de donner importance au prophète plus que Dieu, et même si ce n'est présenté comme divinité comme le fait le christianisme, alors il n'échape pas aux critères de l'association d'un autre avec Dieu. Et ceci se présente sous la forme de donner à la sounna plus d'importance que le Coran, alors que le prophètes (saaws) il a interdit qu'on écrit la sounna, puisqu'il savait que ce ne serait jamais l'égal des mots de Dieu.
Auteur : Mereck
Date : 22 mars09, 11:30
Message :
sambion a écrit :Bisarre, je crois que c'est la première fois que je vais me mettre d'accord avec toi, pour confirmer que même certains musulmans n'ont pas pu échaper au piège de donner importance au prophète plus que Dieu, et même si ce n'est présenté comme divinité comme le fait le christianisme, alors il n'échape pas aux critères de l'association d'un autre avec Dieu. Et ceci se présente sous la forme de donner à la sounna plus d'importance que le Coran, alors que le prophètes (saaws) il a interdit qu'on écrit la sounna, puisqu'il savait que ce ne serait jamais l'égal des mots de Dieu.
Je sais, ce sera étonnant d'être d'accord.

Mais sur ce point, je suis catégroique.

N'oublions pas d'ailleurs l'absence de clergé pourtant existant (sous forme de maître à penser) avec les cheiks et autres oulémas.
Même la notion d'imam en tant que chef religieux est à remettre en cause.
Il est fort possible qu'il y ait eu une notion de chef, mais au sens de rabbin qui désignait surtout les instruits d'une tribu et pas rien que le chef religieux (mais c'est obsolète avec l'accès aux études).
Sans compter qu'il y a eu la volonté d'obtenir une légitimité pour avoir le califat qui n'existait pas (ils étaient plus souvent nomades à l'époque).

Mais ces notions d'oulémas tirent leur source des hadith/suuna et ils les gardent eux-même - souvent en profitant du manque d'éducation.
Et finalement, un peu comme le pape, ils sont déconnectés de la réalité car empêtrés dans leur mélasse de hadith qui font sortir des choses incroyables (allaitement du collègue par exemple).

Il y a sur ce point un débat qui parle d'ajout de versets ou tronquage lors de la confection du coran lui-même et de l'ajout des points diacritique dans le but d'asseoir une légitimité plus grande de certaines tribus/clans par rapport çà d'autres.
(mais là, c'est encore un autre débat - déjà ouvert ailleurs - et même si on est pas d'accord parce que musulman, on a beau dire, mais cela reste cohérent)
Auteur : Mereck
Date : 22 mars09, 11:46
Message : En fait, je vois plutôt l'islam sans clergé comme les groupes philosophique du type Avéroès.

Avec des salons de discussions comme à l'époque des lumières en Europe.


Là, il y aurait un certains détachement des versets qui auraient été contextualisés.

Cela se rapproche d'ailleurs beaucoup du judaïsme où les textes religieux sont discuter, et non pas pris comme des ordres (contrairement à l'islam ultra-législatif des "savants" complètement déconnectés)

Note d'ailleurs que les philosophes du type d'Avéroès ont été persécutés violemment par d'autres groupes musulmans.
Auteur : quinlan_vos
Date : 22 mars09, 11:50
Message : Je suis content de voir que tu t'intérroges, Sambion, et que tu te poses de bonnes questions au sujet d'un élément difficile de ta religion...
Auteur : Mereck
Date : 22 mars09, 12:01
Message :
quinlan_vos a écrit :Je suis content de voir que tu t'intérroges, Sambion, et que tu te poses de bonnes questions au sujet d'un élément difficile de ta religion...
Bah, c'est un courant de pensée qui commence à apparaitre.

C'est assez étrange d'ailleurs au vu du muselage des pensées et de l'expression.

Et je ne pense pas que ce soit vraiment dû à une immigration qui a permis plus de culture et d'échanges d'idées, mais plutôt à une sorte de "laïcité islamique" de certains pays comme le Maroc qui s'écartent des lois religieuses...
A contrario des populations musulmanes en Europe où, le plus souvent, c'est l'apostasie que l'on constate plutôt qu'un simple rejet de son côté législatif.

Ainsi, le côté législatif semble plus suivi dans les populations immigrées que dans les pays d'origines.
Cela s'explique notamment par la main-mise des mosquées par des imams étrangers envoyés par différents pays.
Auteur : quinlan_vos
Date : 22 mars09, 12:08
Message : Si c'est lié au muselage des pensées et des libertées individuelles (j'élargis), alors ce n'est pas si étrange que cela... C'est également ce qui s'est passé avant la révolution et la grande lutte qui entraînera la création de la loi 1905...
Seulement, dans le monde actuel et avec ces capacités, il y a de grandes chances pour que ce "changement de paradigme" se fasse dans des conditions particulièrement violentes. Mis ça arrivera...
Auteur : sambion
Date : 22 mars09, 12:41
Message :
quinlan_vos a écrit :Je suis content de voir que tu t'intérroges, Sambion, et que tu te poses de bonnes questions au sujet d'un élément difficile de ta religion...
Merci, et pour ne pas imaginer autre chose, j'ai bien dit que le prophète, ou les prophètes ont été à la hauteur de leurs missions, c'est seulement les générations d'après qui ont déformé les sens, manipuler les autres avec le pouvoir religieux, chercher le profit personnel......

Le Coran a été présérvé puisque Dieu l'a déclaré, mais la sounna non!

Le but principal de la création n'est pas de guider les créatures, mais de leurs laisser le choix, et qu'ils fassent l'éffort pour découvrir, scientifiquement et religieusement, ce qui est le tout contraire de ce qu'on voit actuellement, on cherche à priver les humains de la pensée et les guider comme des moutons! ce n'est pas la raison pour laquelle on existe.

La preuve de ce que je viens d'annoncer, c'est la divergence qui existe entre les différents peuples musulmans, ils oublient qu'on est supposé s'entre-aimer pour Dieu, et non se hair à cause des conflis de nos cheikh, personnellement un chrétien ou un juif qui respecte Dieu, et aime son prochain, est pour moi mieux qu'un musulman qui hait les pacifistes à cause de son imam, ou cheikh. Aimer Dieu => aimer son prochain ( qui aime Dieu plus qu'autre chose)
Auteur : Mereck
Date : 22 mars09, 22:24
Message : Bah, même si le coran a été "préservé", il y a la question des points diacritiques qui pose un gros problème vu que cela n'existait pas au moment de la révélation.

Et il y a le "moustique de la parabole" dans le coran qui pourrait devenir "la morale de la parabole" : chose bien différente mais nettement plus cohérente, non ?
Auteur : sambion
Date : 23 mars09, 13:41
Message :
Et il y a le "moustique de la parabole" dans le coran qui pourrait devenir "la morale de la parabole" : chose bien différente mais nettement plus cohérente, non ?
Explique plus!
Auteur : mstafa
Date : 29 mars09, 09:44
Message : on derive sur la politique la non?
la question de depart est pourquoi prete t on autant ou plus d'importance a mohammed qu'a Dieu l'unique

le clergé n'existe que dans la chretienté non?
Auteur : Ren'
Date : 29 mars09, 20:48
Message :
mstafa a écrit :le clergé n'existe que dans la chretienté non?
Non. On peut débattre du "clergé officieux" que forme les imams et autres 'ulema dans le sunnisme, mais on ne peut nier que le chi'isme iranien possède un clergé officiel.
Auteur : mari
Date : 30 mars09, 02:35
Message : j'ai trouvé ceci concernant Muhammad :
Dans le Coran Allâh a juré par de nombreuses créatures : le ciel, le soleil, la
lune, le temps, les anges. Le seul descendant d’Adam par lequel Il a juré est
Muhammad () : Par ta vie, ces gens étaient en plein égarement dans
leur ivresse (Coran 15/72)
Pour les radicaux musulmans, faire précéder le nom du Prophète des
superlatifs Sayyidinâ [seigneur] ou Mawlânâ [maître], est une innovation
pernicieuse, voire de l’associationnisme (shirk). Ils considèrent que le
vénérer et penser qu’il y a en sa Personne () et ses effets personnels une
bénédiction (baraka) est du shirk, que rechercher cette bénédiction
(tabarruk) et se rendre sur sa Tombe sont des innovations et du shirk.
Voyons quel fut le comportement de ses Compagnons.
Sahîh al-Bukhârî :
« Chapitre : Ce que l’on rapporte au sujet de la cuirasse du Prophète, son
bâton, son épée, sa pierre à feu, sa bague et tout ce que les califes ont utilisé
après lui, parmi ses effets [personnels] et dont on ne sait s’ils ont fait l’objet
d’un partage. Figurent aussi ses cheveux, ses sandales, son gobelet et tout ce
que ses Compagnons et d’autres qu’eux utilisaient pour se bénir
(tabarruk). »
Ses cheveux
Ibn Sirîn raconte : « Je dis un jour à ‘Ubayda : “Nous avons, chez nous,
quelques cheveux du Prophète () que nous avons obtenus auprès d’Anas.”
[‘Ubayda] dit alors : “Posséder, ne serait-ce qu’un seul de ses cheveux me
serait plus agréable que de posséder ce bas monde et tout ce qui s’y
trouve.” »
Anas raconte : « Lorsque [lors du pèlerinage] le Prophète () se rasa la tête,
Abû Talha fut le premier à en prélever quelques mèches. »
Son sang
Le Prophète () avait l’habitude de se faire appliquer des ventouses. Un
jour, après une séance, il confia à ‘Abd Allâh ibn Zubayr le soin de
récupérer son sang, de s’éloigner avec et de le verser dans un endroit retiré,
à l’abri des regards. Quand ‘Abd Allâh revint, le Prophète lui demanda :
« “Qu’as-tu fait du sang ?” Il répondit : “Je l’ai mis dans l’endroit qui m’a
semblé être le plus à l’abri des gens.” Le Prophète lui demanda : “L’auraistu
avalé ?” Il répondit : “Oui !” […]155. »
Sa peau
Abû Juhayfa raconte : « Le Prophète () se rendit, au début de l’aprèsmidi,
à la rivière. Il s’ablutionna et pria deux rak‘a pour la prière du zuhur
puis deux pour celle du ‘asr, un pic fiché en terre devant lui […] ; ensuite,
les gens se levèrent. [Tour à tour,] chacun prenait la main [du Prophète] et la
passait sur son visage. [Abû Juhayfa ajoute] : “Je pris sa main et la passai
sur mon visage. Je la sentis plus fraîche que de la neige et plus parfumée que
du musc156. »
Sa salive
‘Urwa rapporte, d’après al-Miswarî et Marwân : « […] Jamais l’Envoyé
() ne crachait, sans que son expectoration n’atterrisse dans les mains de
l’un d’entre eux ; ils s’en frottaient ensuite le visage et la peau157. »
Sa transpiration
Anas ibn Mâlik rapporte : « L’Envoyé () vint chez nous et fit sa sieste.
[Durant son sommeil] il transpirait. Umm Sulaym [ma mère] s’approcha de
lui et se mit à recueillir de sa transpiration dans un flacon. L’Envoyé () se
réveilla et lui dit : “Mais, que fais-tu ?” Elle répondit : “Ceci est ta
transpiration ; je vais la mélanger à notre parfum, car [ta transpiration] est le
plus beau des parfums.” » Dans la version suivante, elle dit : « “Ô Messager
d’Allâh, nous espérons ainsi répandre la bénédiction [que cette eau porte en
elle] sur nos enfants.” Il répondit : “Tu as bien fait158.” »
L’eau de ses ablutions
Al-Hakam raconte : “J’ai entendu Abû Juhayfa dire : “Le Prophète () vint
à nous au début de l’après-midi. On [Bilâl], lui porta un récipient d’eau avec
laquelle il s’ablutionna. Les gens se mirent alors à recueillir cette eau et à
s’en humecter le corps […]” Abû Mûsâ dit : “Le Prophète demanda un
récipient d’eau. Il se lava les mains et le visage puis rejeta, dans le récipient,
l’eau contenue dans sa bouche et leur dit : – Buvez de cette eau puis versezen
sur votre visage et votre gorge159.” »

Dans une autre version, il est précisé : « J’ai vu Bilâl prendre le récipient
d’eau des ablutions du Prophète () et les gens se presser autour de cette
eau. Celui qui parvenait à en obtenir un peu s’en humectait le corps ; celui
qui n’y parvenait pas saisissait la main de son compagnon et s’imprégnait de
l’humidité restée dans ses mains160. »
Ibn Shihâb raconte : « Mahmûd ibn ar-Rabî – celui-là même que le Prophète
bénit un jour, alors qu’il était enfant, en aspergeant son visage avec de l’eau
qu’il avait recueilli dans sa bouche – m’a dit : “Lorsque le Prophète ()
s’ablutionnait, [l’effervescence autour de lui] était telle que les gens
manquaient de s’entretuer pour récupérer l’eau de ses ablutions161.” »
Al-Ja‘d raconte : « J’ai entendu as-Sâ’ib ibn Yazîd dire : “Ma tante
m’emmena un jour auprès du Prophète. Elle lui dit : “Ô Messager d’Allâh,
le fils de ma soeur, que voici, est malade.” Le Prophète () passa sa main
sur ma tête et me bénit (baraka). Il s’ablutionna et je bus de l’eau de ses
ablutions. Je me levai et vins derrière lui. Alors, je vis entre ses omoplates,
le Sceau de la Prophétie ; il était gros comme un oeuf de colombe162. »
Ja‘fâr ibn Muhammad rapporte : « De l’eau de la toilette mortuaire du
Prophète (), stagnait dans [l’orbite], le creux de ses paupières. ‘Alî [la
recueillait et] la buvait163. »
Ses vêtements
« Sahl rapporte qu’une femme vint auprès du Prophète () avec une étoffe
(burda) aux bords tissés encore intacts. [Elle demanda à l’assemblée] :
“Savez-vous ce qu’est une burda ?” Il répondirent : “C’est un vêtement
ample” [Le Prophète] dit : “C’est exact.” Elle dit : “Je l’ai tissé de mes
mains et je voudrai t’en revêtir.” Le Prophète qui en avait besoin, l’a pris ; il
revint ensuite vers nous en l’ayant revêtu. Elle plut à un homme, qui lui dit :
“Offre-la-moi ; qu’elle est belle !” Les gens lui dirent : “Tu as mal agi, le
Prophète () l’a portée, car il en avait besoin.” Plus tard [Sahl dit :] Ayant
appris qu’il ne la lui avait pas rendue, je l’interrogeais [sur son
comportement], il me dit : “Je jure par Allâh, je ne la lui ai pas demandée
pour la porter, mais pour en faire mon linceul.” – Sahl ajoute – : “Et elle fut
son linceul164.” »
« Le Prophète () appelait affectueusement « ma mère » Fâtima bint Asad
la mère de ‘Alî. Lors de son décès, il fit de sa chemise le linceul dont elle fut
revêtue et s’allongea dans sa tombe avant de l’enterrer165. »
Son intercession
L’intercession du Prophète au Jour du jugement est une certitude pour tous
les musulmans sunnites. Les radicaux musulmans contestent le fait que, de
par la bénédiction attachée à la personne du Prophète, d’autres que lui
puissent intercéder auprès d’Allâh et être exaucés.
« Anas rapporte que, quand la sécheresse sévissait, ‘Umar ibn al-Khattâb
sollicitait l’intercession d’al-‘Abbâs ibn ‘Abd al-Muttalib pour faire tomber
la pluie. [‘Umar invoquait Allâh en] disant : “Seigneur, autrefois nous
faisions intercéder notre Prophète auprès de Toi, et Tu faisais tomber la
pluie. [Aujourd’hui que Muhammad est auprès de Toi] nous faisons
intercéder son oncle al-‘Abbâs, et Te demandons de faire tomber la pluie.”
[Anas ajoute] “Et la pluie tombait166.” »
Son anniversaire
Selon les radicaux musulmans, célébrer l’anniversaire de la naissance du
Prophète (al-mawlid an-nabawî) est une innovation pernicieuse.
Commentaire d’Abû Shâma :
Parmi les plus belles innovations de notre époque, il y a cette fête que l’on
célèbre chaque année, à l’occasion de la naissance du Prophète (), et
durant laquelle, les gens offrent des aumônes, sont aimables entre eux,
revêtent de beaux vêtements et sont joyeux. Mais par delà le caractère
louable de cette solidarité avec les pauvres, cette manifestation est une
preuve, de la part de celui qui agit ainsi, de son amour pour le Prophète et de
la vénération qu’il lui porte, mais aussi un témoignage de reconnaissance
envers Allâh, pour le remercier de les avoir ainsi gratifié de l’envoi de Son
Messager qu’Il a suscité en tant que miséricorde pour l’univers167.
Abû Shâma, le shaykh de l’imam an-Nawawî, n’est pas le seul savant
sunnite à vanter les mérites de cette innovation. Aucun d’entre eux, jusqu’à
nos jours, n’a fait l’amalgame entre cette fête religieuse et les soirées
dansantes de leurs concitoyens. Ce n’est pas parce que des ignorants
s’adonnent, lors de cet anniversaire, à des pratiques condamnables, que l’on
doit en priver les gens pieux et respectueux, sans quoi, il faudrait également
interdire la célébration des mariages, des naissances et de l’aïd, car ils en
font autant lors de ces évènements.



155. Al-Hâkim. Chapitre de la connaissance des Compagnons. D’après ‘Âmir ibn ‘Abd Allâh ibn az-Zubayr, hadith
n° 6343 – al-Bayhaqî, al-Bazzâr, at-Tabarânî.
156. Al-Bukhârî. Chapitre des vertus (manâqib). D’après al-Hakam, hadith n°3360.
157 . Al-Bukhârî. Chapitre N° 75 des ablutions. Paragraphe : Les mucosités buccales et nasales sur les vêtements
(al-buzâq wa-l-mukhât wa nahwihi fî ath-thawb).
158. Sahîh Muslim. Chapitre des mérites (fadâ’il) Paragraphe de l’odeur et de la bénédiction de la transpiration du
Prophète (tibb ‘araq an-Nabî wa at-tabarruk bihi). Hadiths n° 4300 et 4301.
159. Al-Bukhârî. Chapitre des ablutions. D’après Abû Juhayfa, hadith n° 185 – Muslim. Chapitre de la prière.
160. Al-Bukhârî. Chapitre des ablutions. D’après le père d’Abû Juhayfa, hadith n° 369.
161. Al-Bukhârî. Chapitre des ablutions, hadith n° 186.
162. Al-Bukhârî. Chapitre des ablutions, hadith n° 187 – Muslim. Chapitre des mérites (fadâ’il).
163. Ahmad. Chapitre des Banû Hâshim, masnad ‘Abd Allâh ibn ‘Abbâs, hadith n° 2407.
164. Al-Bukhârî. Chapitre des funérailles (janâ’iz). Paragraphe de la préparation anticipée du linceul, hadith n°
1218.
165. Ibn al-Athîr. Asad al-ghâba. 7/213, hadith n° 7176
166. Al-Bukhârî. Chapitre de la pluie. Hadith n°964.
167. Muhammad Ridâ. Muhammad Rasûl Allâh, page 26.

Auteur : l'espoir
Date : 31 mars09, 08:10
Message : Salam!


sambion, je ne partage pas ton avis.

étant moi même Musulmane et vivant dans un pays musulman, je peux vous dire que les choses ne sont pas comme vous les voyez.


notre prophète mohamed saws est l'homme le plus merveilleux au monde, quand je parle de lui je souris, je suis fière de faire partie de sa communauté, de le suivre vers le droit chemin qui est celui du Seigneur ( et d'avoir dans mes racines une toute petite relation avec ses descendants (ange) ) j'espère le rencontrer devant "l7awd" là où il nous servira à boire de l'eau par ses propres mains :) incha Allah.

je l'aime car c'est notre professeur de foi.

mais si je commence à parler de Dieu, c'est Le Seul qui m'écoute, qui me protège, je sens sa présence à tout moment ... quand je me lèves le matin, quand je sort, quand je prend le bus, quand je regarde le ciel, à la fac, dans la rue, dans la maison, avant de dormir le soir, quand je pleur et quand je ri, Il est toujours là dans mes pensés.

c'est mon Créateur, mon espoir, mon refuge .... c'est ma raison d'être tout simplement. :)
Auteur : sambion
Date : 31 mars09, 09:17
Message : Salam.
sambion, je ne partage pas ton avis.
Huh!
je peux vous dire que les choses ne sont pas comme vous les voyez.
ça reste ton point de vue, non?
notre prophète mohamed saws est l'homme le plus merveilleux au monde,
Les chrétiens aussi pour jésus, les buddistes pour budah,.....
quand je parle de lui je souris
Crois moi les autres cités avant aussi.
je suis fière de faire partie de sa communauté, de le suivre vers le droit chemin qui est celui du Seigneur ( et d'avoir dans mes racines une toute petite relation avec ses descendants (ange) )
Les autres aussi.
j'espère le rencontrer devant "l7awd" là où il nous servira à boire de l'eau par ses propres mains incha Allah.
La ça reste une chose à confirmer.
je l'aime car c'est notre professeur de foi.
Cette foi que tu vois comme idéale, est une fausse route pour un nombre important des humains.
mais si je commence à parler de Dieu, c'est Le Seul qui m'écoute, qui me protège, je sens sa présence à tout moment ... quand je me lèves le matin, quand je sort, quand je prend le bus, quand je regarde le ciel, à la fac, dans la rue, dans la maison, avant de dormir le soir, quand je pleur et quand je ri, Il est toujours là dans mes pensés.
C'est bien, mais je doute que ce soit effectivement la réalité de ce que tu dis!
c'est mon Créateur, mon espoir, mon refuge .... c'est ma raison d'être tout simplement.
Oui, mais est ce que tu as pensé bien à ses messages lorsqu'ils dit:
- Que les prophètes n'ont été eonvoyé que pour passer les messages divins, et qu'ils n'ont pas de pouvoir sauf ce que Dieu leurs a accordé. Donc la décision finale revient à Dieu.
- Que les prophètes sont des égaux, et qu'on ne doit faire de distinction entre eux. ou pire donner l'importance à l'un d'eux plus que Dieu lui même.


Bref: c'est bien d'aimer le prophète, mais ce n'est pas bien d'exploser quand on insulte Mohammad (saaws), et ne rien dire quand on blaspheme Allah!
Auteur : Mereck
Date : 01 avr.09, 00:30
Message :
sambion a écrit : Explique plus!
C'est dans le verset 2:26.


2.26. Dieu ne répugne nullement à prendre pour exemple un moustique ou tout être aussi grand soit-il. Les croyants y découvriront la vérité venue de leur Seigneur, pendant que les négateurs se demanderont : «Quelle signification Dieu a-t-Il voulu donner à cet exemple?» Par de tels exemples, Dieu égare bon nombre de mortels, et en dirige autant vers leur salut éternel. En vérité, Dieu n’égare que les êtres pervers

http://ns27074.ovh.net/exegeseflash.php

Ici, l'explication se trouve à partir de la 24ème minute.
(une explication des "Alif Lam Mim" commence vers la 20ème)
Auteur : sambion
Date : 01 avr.09, 08:45
Message :
En vérité, Dieu n’égare que les êtres pervers
De quel droit tu te permet de dire ce qui précède? tu ne sais pas que tu brule la charte, et que tu ne te présentes pas ici pour bonne motivation, mais que pour perturber!
Auteur : mari
Date : 03 avr.09, 23:44
Message : je n'ais vu pour le moment que 45mn de la vidéo.. je ne l'ais pas trouvé insultante... Bien au contraire pour le moment...
J'ai vu que l'"auteur" a une part d'égo parfois un peu moqueur que je n'approuve pas forcément aussi.. Mais au delà de ça, son travail est énorme, et je le trouve intelligent...

Il ne s'agit là bien sûr que de mon point de vue...

avec amour.
Auteur : sambion
Date : 04 avr.09, 03:23
Message :
mari a écrit :je n'ais vu pour le moment que 45mn de la vidéo.. je ne l'ais pas trouvé insultante... Bien au contraire pour le moment...
J'ai vu que l'"auteur" a une part d'égo parfois un peu moqueur que je n'approuve pas forcément aussi.. Mais au delà de ça, son travail est énorme, et je le trouve intelligent...

Il ne s'agit là bien sûr que de mon point de vue...

avec amour.
Un vrai musulman, et je dis bien un vrai! Va trouver que cette personne dont tu parle ne maitrise pas la langue arabe, (c'est vrai qu'il a fait un effort, mais il reste au stade de débutant!). Il a étudié le Coran pour trouver des failles (un préjugé dès le début), et donc il a essayé d'arranger les choses pour traduire son but principal.

Pour dire que cette vidéo a de la valeur, il est inévitable de réunir ceci:
1) la personne qui étudie le Coran doit avoir un niveau qui maitrise la langue arabe.
2) Pour présenter son analyse devant des non connaissurs de l'arabe, il est primordiale de le faire devant un arabe, pour confirmer ses propos, et pour ne pas convaincre avec des bétises!
Auteur : mari
Date : 04 avr.09, 04:47
Message : Cet homme dis au début qu'il a appris et étudié l'arabe, ainsi que l'araméen et l'hébreu...

Qui sont toutes des langues sémites... Donc aux même origine, comme par exemple, le français, l'espagnol et l'italien qui sont des langues latines (donc en premant le latin on comprends le sens)...
On peut donc retrouver le sens d'un mot par raport à son étymologie... Ca me paraît logique...

de plus il est vrai et aucun musulman ne dira le contraire, qu'à la base il n'y avait pas de voyelles, elles ont étaient rajoutées par la suite du fait que L’arabe littéral indique habituellement les consonnes sans les voyelles... Donc en fait on pourrait dire que son travail permet quelque part d'enlever ou de nettoyer des interprétations humaines qui ont étaient faites par l'ajout de ces voyelles...
Je trouve que ça peut nous enrichir de plein de choses..
Auteur : Ren'
Date : 04 avr.09, 07:06
Message :
sambion a écrit :c'est vrai qu'il a fait un effort, mais il reste au stade de débutant
Montre nous ?
Auteur : sambion
Date : 04 avr.09, 09:15
Message : Dans un passage il a dit "Yalid"(accoucher) et il l'as pris comme "Walad"(fils): pour dire que la première version du Coran parle du fils de Dieu???? alors que le Coran le disait tout le temps que Dieu est unique et son equivalence ou supérieur ne peut exister!

Ceci et juste une petite remarque sur plusieurs.......qui ne méritent pas de les présenter comme hors sujet dans ce fil, mais on peut les traiter ailleur si vous vouler.
Auteur : Ren'
Date : 04 avr.09, 20:18
Message :
sambion a écrit :Dans un passage il a dit "Yalid"(accoucher) et il l'as pris comme "Walad"(fils)
Le dico de ma femme me dit que accoucher, c'est bien "walada", "yalidou" signifiant "il accouche" (étrange, ce "il" (confused))... A propos de quel passage fait-il se raisonnement ?
Auteur : mari
Date : 04 avr.09, 22:40
Message : ca j'ai pas encore vu... plus de 2h de vidéo c'est long...... mais des fois il recherche la racine hébraïque des mots... Alors peut-être...

Il fait par exemple le rapprochement entre

2.163. Votre Dieu est Unique. Il n’y a d’autre divinité que Lui. Il est le Dieu de la bonté et de la miséricorde.

et

Deut, 6.4
Écoute, Israël! l'Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel.


Sans oublier qu'il reprend les mots sans les voyelles... Donc il se dit "ça peut être ca, ou ca, ou ca"
Auteur : sambion
Date : 05 avr.09, 05:55
Message :
Ren' a écrit : Le dico de ma femme me dit que accoucher, c'est bien "walada", "yalidou" signifiant "il accouche" (étrange, ce "il" (confused))... A propos de quel passage fait-il se raisonnement ?
Si ta femme est forte en arabe, alors elle n'a qu'à suivre la vidéo en totalité pour en découvrir les bétises.
Auteur : Ren'
Date : 05 avr.09, 08:42
Message :
sambion a écrit :Si ta femme est forte en arabe, alors elle n'a qu'à suivre la vidéo en totalité pour en découvrir les bétises.
Elle utilise son temps à autre chose ; chacun son truc ! C'est pourquoi je te demande, à toi, des explications. Aussi, si tu veux bien répondre à ma question ? Merci d'avance.
Auteur : sambion
Date : 05 avr.09, 11:13
Message : cette sourate: Albalad, nous avons en arabe:
La oqsimu bihatha albaladi
Wawalidin wama walada
en arabe albaladi=cité, walada=il engendre.

1)Il a dit que "albaladi" était "yalid"
2) il a dit que "yalid"=fils, ce qui n'est pas vrai! "yalid"=engendrer au présent!

tout ceci parceque "yalid" et "baladi" s'ecrivait de la même façon avant, alors que pour dire enfant, et pour que ça colle avec son analyse le "yalid" doit être "walad", ce qui s'ecrivait différement même à l'époque du prophète (saaws), et un arabe va me comprendre parfaitement de quoi je parle.
Auteur : Ren'
Date : 06 avr.09, 01:30
Message :
sambion a écrit :pour que ça colle avec son analyse le "yalid" doit être "walad", ce qui s'ecrivait différement même à l'époque du prophète (saaws), et un arabe va me comprendre parfaitement de quoi je parle.
Et même moi je crois que j'ai suivi... Aucun rapport entre la graphie arabe du Y et du W, et le fait de remettre en question les signes diacritiques ou les voyelles n'y change rien. C'est ça ?

En tous cas, merci pour tes éclaircissements.
Auteur : sambion
Date : 06 avr.09, 03:43
Message :
Ren' a écrit : Et même moi je crois que j'ai suivi... Aucun rapport entre la graphie arabe du Y et du W, et le fait de remettre en question les signes diacritiques ou les voyelles n'y change rien. C'est ça ?

En tous cas, merci pour tes éclaircissements.
De rien, et je veux préciser que ça aurait été plus intéréssant s'il a trouvé quelque chose parfaitement analysée et bien maitrisé coté arabe littérature, ce qui n'est pas le cas (un gamin arabe découvrirait facilement que cette analyse est basée sur des arrangements déstinés à des non arabe, ce qui très triste!)

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