Résultat du test :

Auteur : florence_yvonne
Date : 07 juin09, 23:12
Message : Là, je m'adresse aux personnes qui on perdu un être très proche.

Comment avez-vous fait votre deuil ? Combien de temps cela vous a t-il prit ? Quel conseils donneriez-vous ?

Merci
Auteur : VT61
Date : 08 juin09, 03:16
Message : je ne sais pas - voilà plus de deux ans que ma mère est morte, j'ai 60 ans et pourtant lorsque je suis allé fleurir sa tombe pour son anniversaire j'ai fondu en larmes comme un gamin. J'avais tant de chagrin qu'il a fallu que je téléphone a ma femme pour lui expliquer - il fallait que je partage avec quelqu'un, c'était devenu trop lourd
Auteur : medico
Date : 08 juin09, 03:58
Message : chacun réagi différement en fonction de son vécu et de sa spiritualité.
un conseil qui est bon pour une personne ne l'est pas forcément pour une autre.
Auteur : dorcas
Date : 08 juin09, 11:07
Message : Je suis d'accord avec Médico, chacun réagi différemment.

J'ai perdu ma mère, j'ai mis 1 ans pour me remettre, il est vrai qu'elle est morte subitement mais quand je regarde une photo aujourd'hui, je me sens tellement triste, et pourtant il y a 23 ans de cela.
Mon père, on s'y attendais depuis des années, pourtant, il a fallu que je le vois mort pour y croire,il y a 14 ans de cela
Mon unique frère, il y 9 ans de cela, il est aussi décédé subitement, aujourd'hui encore j'ai mal quand j'en parle ou que je vois des photos, je n'avais plus que lui qui me ra tachait à ma famille.
Mon mari, après une longue maladie, je m'y attendais pourtant j'ai hurlé quand il est parti, mais c'était plus facile quand même.

Mais la vie continue, il faut que tu va de l'avant, tu as encore de la famille, tu n'es pas seul et puis, la personne que tu as perdue, n'aurais pas aimée que tu te rende malade.

On se connaît la Prêcheuse puisque l'on s'est rencontrée, je te conseille, d'aller ou la personne allait et de pleurer une bonne fois même de crier de tout tes poumons, ensuite évite les endroit ou elle allait, prend contact avec des personnes qui ne la connaissait pas essaye de te changer les idées, cela ne sert à rien de se rendre malade.
Je sais que c'est très dure de perdre une personne proche, j'ai perdu toute ma famille mais je n'accrochait à mon mari.
Ne reste pas chez toi à penser toute la journée, sort de chez toi et puis parle si cela te fais du bien, tu as mon E-Mail alors je suis à ton écoute, ça fait parfois du bien.

Et puis si tu es un peut croyante, il y a la prière et tu peux t'adresser à Dieu, lui demander la paix dans ton coeur, lui dire tout ton désespoir, tout ton chagrin, cela soulage crois-moi, j'ai passé par là.

Je te souhaite beaucoup de courage.

dorcas
Auteur : florence_yvonne
Date : 08 juin09, 20:27
Message : Je ressens du chagrin mais aussi de la colère. Je me dis si les autres y sont arrivés, pourquoi pas moi ?
Auteur : l'espoir
Date : 08 juin09, 21:02
Message : mes sincères condoléances "la prêcheuse".

La seule chose qui pourrait te faire oublier c'est bien le temps, ta blessure est encore nouvelle c'est normal. Dis toi que c'est ça la vie et qu'un jour ou l'autre on va tous mourir.

moi j'ai perdu l'être le plus cher au monde il y a 15 ans de cela, mon espoir de le retrouver dans l'au-delà m'a beaucoup aidé à dépasser mon chagrin.

que Dieu te donne la force et la patience. (fleur-3) (fleur-2) (fleur-3)
Auteur : medico
Date : 08 juin09, 22:04
Message :
La prêcheuse a écrit :Je ressens du chagrin mais aussi de la colère. Je me dis si les autres y sont arrivés, pourquoi pas moi ?
se qui prouve que cette révolte et contre nature car DIEU a mit les pensées de l'éternité dans le coeur des personnes.
ecclésiate 3:11 ¶ Tout ce qu’il a fait est beau en son temps, et même il a mis dans leur cœur (la pensée de) l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’œuvre que Dieu a faite, du commencement jusqu’à la fin.
Auteur : quinlan_vos
Date : 09 juin09, 04:45
Message : Plus prosaïquement, la colère que tu ressens est logique.
Setiment d'injustice, de te dire que ce n'est pas normal, etc... Notre culture nous a apprit à voir la mort comme une tristesse, et nous y arrvons très bien. Mais surtout, c'est le manque, le fait de se dire qu'o ne verra plus telle personne qui choque. Se dire qu'on ne pourra plus lui parler, plus échanger, etc... Des fêtes comme la toussaint montrent bien ce rapport un peu glauque à la mort.
Mais tu peux prendre exemple sur d'autres sociétés :
A Tahiti, il est coutume de faire la fête et de rire lors des funérails. On s'habille en blanc (couleur de sable, de vie et, donc, de deuil) et on danse pendant un certain temps. Il s'agit de vivre et de fêter la vie. On rend hommage à une vie, sans se soucier de la mort. C'est un moment important, qui permet de se rappeler que nous sommes toujours là, et que ceux que l'on a connus ou aimés survivront à travers nous.
Certains Indiens d'Amérique empruntent la "Voie de la Bénédiction", qui est une période de deuil de trois jours. Extrèmement codifiée, elle se base sur la mémoire "intensive" de toute la vie d'une personne. En s'en souvenant ainsi, cela permet de pouvoir la propager, la raconter. Bien plus qu'un rite chamanique, il s'agit de mémoire.

Pour ma part, j'ai prit l'habitude ne ne jamais assister à un enterrement. Je reste à l'écart, et je me souviens. Le plus dur étant de réussir à se dire qu'on n'a rien raté, la douleur finit par passer. J'ai la chance en général de la voir partir rapidement, grâce à ma psychologie. Mais il faut s'accrocher, tenir, et ne surtout pas perdre de vue qui on est.
Et se souvenir (même si c'est dur) que rien n'est injuste en la matière. Il n'y a que du naturel.

Mes pensées t'accompagnent.
Auteur : Saga
Date : 09 juin09, 10:44
Message : La difficulté réside aussi dans le fait qu'on a l'impression de ne pas avoir tout dis a la personne défunte.
Le deuil est un processus relativement long, en plusieurs étapes, déni, colère, marchandage, dépression, et enfin acceptation.
C'est donc tout a fait normal que tu éprouves de la colère.

Mais en effet, comme nos camarades l'ont tous dis, c'est un moment plutôt dur a vivre.
Je n'ai pas de conseils particuliers, chacun gère son deuil a sa manière.
Mais (en connaissances de cause) n'essayes pas de refouler tes sentiments, pleures, parles en a ton entourage, ressort des photos, repenses a des souvenirs... N'hésites surtout pas, ne garde rien au fond de toi, parce qu'un jour ou l'autre ça éclatera.
Pries aussi, si t'es croyante, tout ça t'aidera a surmonter cette épreuve.
Mais c'est évident qu'il faut du temps, le plus grand souhait dans ce genre de situation est d'éliminer la douleur le plus vite possible, mais ce n'est malheureusement pas possible, au risque de "raté" une étape du processus de deuil.

En tout cas je te présente mes sincères condoléances, et je te souhaite bon courage du fond du coeur, ainsi qu'a toi VT61.
Auteur : florence_yvonne
Date : 09 juin09, 22:04
Message : Je vous remercie, vos conseils me sont d'un grand secours.
Auteur : maddiganed
Date : 10 juin09, 00:45
Message : J'ai perdu mon oncle des suites d'une longue maladie il y a 2 ans et à ma grande honte (ou est-ce normal), j'étais soulagé, et quand est venu le temps de lui faire des adieux, je me suis dit à moi-même : "tu ne soufres plus maintenant"... et mon deuil s'est arrêté assez vite.
Pour certaines personnes, qui soufrent des années, la mort est plus une délivrance qu'une douleur... La douleur, ils la cotoyaient au jour le jour.



Bon courage
Auteur : dorcas
Date : 10 juin09, 11:59
Message : Oui, moi aussi c'était pareil avec mon mari, j'ai fais ouf c'est fini, il ne souffre plus, le soir ou il est parti.

Voir souffrir et ne pas pouvoir rien faire, est plus difficile que de voir mourir parfois.

dorcas
Auteur : florence_yvonne
Date : 11 juin09, 00:07
Message : Ma sœur est resté 3 mois avec d'atroces souffrances, rien ne pouvait la soulager. Les médecins augmentaient encore et toujours la morphine sans effet.

Je crois que c'est cette morphine qui à précipité sont départ.
Auteur : medico
Date : 11 juin09, 03:38
Message : À n’en pas douter, la mort d’une personne que nous aimons est “ un temps pour pleurer ”. Il n’y a aucune honte à pleurer de chagrin. La Bible mentionne de nombreux exemples d’hommes et de femmes qui ont extériorisé leur chagrin par les larmes (Genèse 23:2 ; 2 Samuel 1:11, 12). Jésus Christ “ se laissa aller aux larmes ” alors qu’il approchait de la tombe de son cher ami Lazare, décédé depuis peu. — Jean 11:33, 35.
Auteur : quinlan_vos
Date : 11 juin09, 05:44
Message : Oui, il y a des jours où je me dis que j'aimerais que ma grand-mère finisse par mourir (elle a la maladie d'Alzheimer, début de stade 2). Même si je suis assez logique pour rester froid (disons qu'avec moi tout reste llogique et méchanique), je vois l'effet que ça fait sur ma mère. J'ai beau m'en occuper moi-même, elle le prend mal. Du coup, il m'arrive effectivement d'avoir hate que ce soit fini, voir de me poser la même question que ma grand-mère : à quoi ça sert de vivre comme ça?
Auteur : dorcas
Date : 11 juin09, 09:09
Message :
Je crois que c'est cette morphine qui à précipité sont départ.
Oui, c'est bien possible mais que faire contre le mal, on ne peux pas laisser souffrir, mon mari est parti aussi ainsi après lui avoir fait une piqûre de morphine.
Oui, il y a des jours où je me dis que j'aimerais que ma grand-mère finisse par mourir (elle a la maladie d'Alzheimer, début de stade 2). Même si je suis assez logique pour rester froid (disons qu'avec moi tout reste llogique et méchanique), je vois l'effet que ça fait sur ma mère. J'ai beau m'en occuper moi-même, elle le prend mal. Du coup, il m'arrive effectivement d'avoir hate que ce soit fini, voir de me poser la même question que ma grand-mère : à quoi ça sert de vivre comme ça?
Je te comprend, mon beau-père a la même chose mais en plus il a la maladie de Parkinson et il a été opéré du cancer des intestins et il a une prostate inopérable tellement elle est grande donc il vit avec une sonde dans le ventre.
Il est chez lui et c'est ma belle-mère qui s'en occupe, nous ne savons pas aller la semaine car nous habitons trop loin.
C'est de plus en plus difficile pour ma belle-mère ainsi que pour nous et mon mari réagi comme toi, souffrir pourquoi ? pour vivre dans la souffrance un peu plus longtemps ?
Auteur : florence_yvonne
Date : 11 juin09, 21:45
Message : Alors on peut ce poser la question "A quoi ça sert de vivre ?" Quel qu'en soit les conditions.
Auteur : medico
Date : 12 juin09, 03:10
Message : il savoir répondre a ses questions . d'ou on vient ou on va !
Auteur : Alisdair
Date : 12 juin09, 06:12
Message : Peut-être ne faut-il pas attendre de tomber malade pour se poser ces questions et y répondre.
Auteur : dorcas
Date : 12 juin09, 12:22
Message : Nous avons un temps de bonne santé, enfin la plupart des gens et un temps de souffrance, c'est la vie et nous passerons tous par là, sauf qu'un souffrira plus que l'autre.

La seul justice c'est que nous devons tous mourir mais l'injustice c'est tous différemment.

Seul Dieu à le droit sur nos vies.

dorcas
Auteur : erwan
Date : 12 juin09, 12:50
Message : salut
Mes sincères condoléances.
Alors on peut ce poser la question "A quoi ça sert de vivre ?" Quel qu'en soit les conditions.
Je vais être un petit peu dur avec toi je m'en excuse.

Mais se poser cette question est inutile.
Car se poser cette question est une trahison envers le défunt.
Penses tu réellement que cette personne aurait voulu que tu te morfondes sur son sort.
Cette personne vit à travers toi . ne l'oubli pas et rappelle toi des moments passé avec elle .

j'e suis passé il y a une dizaine de fils ainé à fils unique. mes 2 sœurs et mon frère sont mort dans un accident.
J'ai essayé de ne pas y penser , j'ai essayé d'oublier ,j'ai été triste en colère je me suis posé des questions ,j'en ai voulu à mon entourage. Pourquoi ?
Qu'ai je gagner sinon la mélancolie ,et je sais qu'ils n'auraient pas été fier de leur grand frère.
Bref sache que cette personne tenait à toi et qu'elle n'aurait pas voulu que tu sois triste.

A quoi sert de vivre triste?
A quoi sert de vivre sinon pour mourir?
Fait ta vie ,continue ton train train habituel car c'est comme cela que tu passeras le cap.
Alors continue à vivre et occupe toi.
Sors et ne reste pas seule .
Et sache que tu n'es pas seul .
Auteur : florence_yvonne
Date : 12 juin09, 22:25
Message : Je sais que j'ai tendance à oublier que je ne suis pas la seule à supporter le deuil d'une soeur :oops:
Auteur : Motiez
Date : 12 juin09, 23:06
Message :
La prêcheuse a écrit :Je sais que j'ai tendance à oublier que je ne suis pas la seule à supporter le deuil d'une soeur :oops:
Évidement, mais celle-là, c'est ta douleur à toi, que personne ne vit à ta place, et tu as le droit d'être un peu égoïste. :wink:
Auteur : Mereck
Date : 12 juin09, 23:21
Message :
La prêcheuse a écrit :Alors on peut ce poser la question "A quoi ça sert de vivre ?" Quel qu'en soit les conditions.
Après cette question, il y en a une autre qui est "A quoi ça sert-il de mourir ?".


Ca peut paraitre très noir comme façon de poser la question, mais finalement, la réponse n'est pas très différente de la première...
Auteur : medico
Date : 13 juin09, 05:36
Message :
Alisdair a écrit :Peut-être ne faut-il pas attendre de tomber malade pour se poser ces questions et y répondre.
oui mais c'est peu être trop tard.
Auteur : quinlan_vos
Date : 15 juin09, 05:37
Message : Pour ma part, je ne me suis jamais posé la question. Pas même lorsque j'étais sur mon lit d'hôpital en train de mourir - ce qui a fini par ne pas arriver, à ma grande surprise.
Au contraire, j'étais plutôt content de ma vie, assez satisfait Je venais de finir d'écrire un bouquin, je lisais tranquillement les poèmes de Goethe, j'appelais mes amis pour les écouter se plaindre, me raconter leurs vies, etc... (et leur dire que j'allais de mieux en mieux, ce qui était faux).
Mais à aucun moment je n'ai eu peu, ni ne me suis senti triste, ni ne me suis demandé à quoi servait la vie. Tout me semblait tellement normal, tellement logique... Mais la seule chose qui réussissait à m'arracher un regret, c'était de ne pas avoir p me cultiver plus. Mais cela n'avait aucun intérêt.
Et je n'avais qu'une envie ; que ma petite amie, ma famille et mes amis m'oublient le plus vite possible, et vivent tranquillement leur vie, sans jamùais se retourner.
Je risquais la crise cardiaque à chaque fois que je fumais une cigarette (au bout du couloir, avec les infirmières - on pouvait, à l'époque), etc... Mais c'était sans importance. Même la raison pour laquelle j'étas là (opération de péritonite par scélioscopie ratée) n'avait plus aucune importance.

Bon. Finalement, je m'en suis sorti, ce que je ne vois pas forcément comme un happ-end. Pour avoir un happryend, il faut une fin, et ce n'est pas le cas.
Et apès tout ce temps (j'avais 21 ans, donc c'était il y a 6 ans), je fume toujours, j'ai aimé, détesté, étudié, etc... Rien n'a changé (mis à part mon handicap, mais aucun rapport). Et, pardoxalement, c'est la meilleure réponse que j'ai pu trouvé à toutes ces questions, depuis le temps.

A quoi sert de vivre? A vivre.
Auteur : Indo-Européen
Date : 15 juin09, 06:22
Message :
quinlan_vos a écrit :
A quoi sert de vivre? A vivre.
Donc à rien puisque la vie est chose éphémère. D'ailleurs rien ne subsistera de ton existence à long terme. Tout le monde finit tôt ou tard par être oublié dans cet univers.
Auteur : Léonard
Date : 15 juin09, 06:47
Message :
Indo-Européen a écrit : Donc à rien puisque la vie est chose éphémère. D'ailleurs rien ne subsistera de ton existence à long terme. Tout le monde finit tôt ou tard par être oublié dans cet univers.
Heureux de te lire, Indo-Européen..(nous ne sommes pas souvent d'accord, mais, c'est cela un forum : cela crée des liens).
Tu as raison... Que sommes-nous ? Peu de chose mais aussi beaucoup...

Mais, quand on perd un être cher, on ne l'oublie pas. L'amour, ce n'est pas rien.

Faire son deuil, c'est parfois difficile.. Nous ne portons pas le deuil des ancêtres qui nous ont précédés, car nous ne les avons pas connus..
Mais ses grands parents, ses parents, ses enfants, ses amis.. C'est souvent insupportable. Il faut faire avec..
Je vais peut-être choquer des internautes, mais continuer de vivre, c'est peut-être rendre hommage aux chers disparus.
Auteur : medico
Date : 15 juin09, 07:38
Message : Les spécialistes ont divisé la peur de la mort en plusieurs catégories, dont la peur de souffrir, la peur de l’inconnu, la peur de perdre des êtres aimés et la peur des conséquences possibles de son décès pour les survivants.
Parmi ces peurs, celle de ne plus exister figure en tête. Quelles que soient leurs opinions religieuses, bien des gens sont terrifiés à l’idée que la mort soit la fin absolue de la vie. Et la science alimente cette crainte. Aujourd’hui, on peut expliquer scientifiquement la plupart des fonctions du corps humain. Or, aucun biologiste, physicien ou chimiste n’a jamais trouvé en nous l’indice d’un élément invisible capable de survivre à la mort du corps physique. Par conséquent, bon nombre de scientifiques décrivent la mort comme un simple processus biologique.
Il n’est donc pas surprenant que beaucoup, tout en paraissant croire fermement à l’au-delà, redoutent en leur for intérieur d’être réduits au néant à leur mort
Auteur : florence_yvonne
Date : 16 juin09, 00:03
Message :
Indo-Européen a écrit : Donc à rien puisque la vie est chose éphémère. D'ailleurs rien ne subsistera de ton existence à long terme. Tout le monde finit tôt ou tard par être oublié dans cet univers.
Faux, il y a toujours quelqu'un qui veut se rappeler, ma mère qui fait notre arbre généalogique à retrouvé nos ancêtres jusqu'au XVI ème siècle, donc elle les a sortis de l'oublie.
Auteur : Indo-Européen
Date : 16 juin09, 00:44
Message :
La prêcheuse a écrit : Faux, il y a toujours quelqu'un qui veut se rappeler, ma mère qui fait notre arbre généalogique à retrouvé nos ancêtres jusqu'au XVI ème siècle, donc elle les a sortis de l'oublie.
Ce quelqu'un qui veut se rappeler mourra lui aussi.
Qu'adviendra t-il de ton nom dans 1000 ans sachant que peut importe la durée, ce sera toujours éphémère par rapport à l'éternité.
Dans cet univers, tout finit un jour ou l'autre dans la poussière et l'oubli.
Auteur : Indo-Européen
Date : 16 juin09, 00:51
Message :
medico a écrit : Il n’est donc pas surprenant que beaucoup, tout en paraissant croire fermement à l’au-delà, redoutent en leur for intérieur d’être réduits au néant à leur mort
Le néant est pourtant plus "plaisant" que de vivre éternellement (au paradis ou en enfer). Peux tu vivre éternellement dans un monde de paix totale où il n'y aura ni ennemi ou adversaire ni contradiction (un monde de robot) etc...?
Le pire c'est qu'on ne sait même pas s'il y a une solution pour s'en sortir une fois arrivé dans un tel monde (sur Terre, quelqu'un qui veut partir peut se suicider, mais en sera t-il de même au paradis?).

Le bonheur est une bonne chose lorsque l'on connaît le malheur (un peu comme le repos qui se savoure après une dure journée de labeur). Mais vivre constamment dans le "bonheur" peut rendre fou et décadent n'importe qui. Et un monde où tout le pense de la même façon est un monde de mort. Le "combat" rend le monde actuel vivant; lorsque l'on détruit un ennemi, on éprouve une joie sur le moment (accomplissement de l'effort) mais ensuite on ressent un vide (absence de celui qui pousse à l'effort intellectuel ou physique).

Ce serait "cool" que lors du jugement divin, l'on puisse avoir pour 3e choix le néant.

Certes, la peur du néant est une réaction primaire (donc normale), mais elle disparaît après avoir vu les autres options (monde parfait éternel ou monde de torture éternel).
Auteur : tguiot
Date : 16 juin09, 01:21
Message :
Indo-Européen a écrit : Le néant est pourtant plus "plaisant" que de vivre éternellement (au paradis ou en enfer). Peux tu vivre éternellement dans un monde de paix totale où il n'y aura ni ennemi ou adversaire ni contradiction (un monde de robot) etc...?
Le pire c'est qu'on ne sait même pas s'il y a une solution pour s'en sortir une fois arrivé dans un tel monde (sur Terre, quelqu'un qui veut partir peut se suicider, mais en sera t-il de même au paradis?).

Le bonheur est une bonne chose lorsque l'on connaît le malheur (un peu comme le repos qui se savoure après une dure journée de labeur). Mais vivre constamment dans le "bonheur" peut rendre fou et décadent n'importe qui. Et un monde où tout le pense de la même façon est un monde de mort. Le "combat" rend le monde actuel vivant; lorsque l'on détruit un ennemi, on éprouve une joie sur le moment (accomplissement de l'effort) mais ensuite on ressent un vide (absence de celui qui pousse à l'effort intellectuel ou physique).

Ce serait "cool" que lors du jugement divin, l'on puisse avoir pour 3e choix le néant.

Certes, la peur du néant est une réaction primaire (donc normale), mais elle disparaît après avoir vu les autres options (monde parfait éternel ou monde de torture éternel).
Indo, c'est toujours toi, là?

Si ce n'est un détail ou l'autre, je rejoins bien ton opinion là-dessus, et Dieu sait que c'est rare :D
Auteur : medico
Date : 16 juin09, 01:30
Message : l'enfer n'est aucunement un lieu de tourments c'est tout simplement la tombe et tout le monde y va un jour.
par contre les écritures disent qu'il y aua une réssurection.
Auteur : quinlan_vos
Date : 16 juin09, 02:54
Message : Pas d'enfer mais un paradis?
Le bien sans le mal? Voila qui est bien illogique.
Auteur : florence_yvonne
Date : 16 juin09, 02:57
Message :
Indo-Européen a écrit :
Cet arbre généalogique, je vais le transmettre à mes enfants, qui feront de même.
Auteur : medico
Date : 16 juin09, 03:13
Message : la généalogie repond a quelle besoin ?
Auteur : florence_yvonne
Date : 16 juin09, 04:01
Message : Celui de savoir d'où on vient
Auteur : medico
Date : 16 juin09, 04:06
Message :
La prêcheuse a écrit :Celui de savoir d'où on vient
donc inconsciemment tu fait ce que dit le roi SALOMON.
ECLESIASTE 3:11 ¶ Tout ce qu’il a fait est beau en son temps, et même il a mis dans leur cœur (la pensée de) l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’œuvre que Dieu a faite, du commencement jusqu’à la fin.
Auteur : florence_yvonne
Date : 16 juin09, 04:07
Message : Je ne sais pas
Auteur : medico
Date : 16 juin09, 04:10
Message :
La prêcheuse a écrit :Je ne sais pas
alors médite quand même sur ses paroles .
Auteur : Indo-Européen
Date : 16 juin09, 04:42
Message :
La prêcheuse a écrit :
Cet arbre généalogique, je vais le transmettre à mes enfants, qui feront de même.
Tu n'es pas certaine que ta descendance ait elle même une descendance. Tu n'es pas certaine que l'espèce humaine puisse continuer d'exister dans cet univers. Rien dans cet univers n'est éternel, donc un jour ou l'autre, nous disparaîtrons de la mémoire de tous.
Auteur : medico
Date : 16 juin09, 04:51
Message :
Indo-Européen a écrit : Tu n'es pas certaine que ta descendance ait elle même une descendance. Tu n'es pas certaine que l'espèce humaine puisse continuer d'exister dans cet univers. Rien dans cet univers n'est éternel, donc un jour ou l'autre, nous disparaîtrons de la mémoire de tous.
pas dans la mémoire de DIEU.
Auteur : Indo-Européen
Date : 16 juin09, 04:57
Message :
medico a écrit : pas dans la mémoire de DIEU.
Tu es dans la mémoire de Dieu que tu vives ou pas (mort à la naissance). Et la mémoire de Dieu n'est pas liée à notre univers. Dans notre univers, tout finira par disparaître et être oublié (seul subsistera la mémoire de Dieu, et il n'y a besoin de rien faire pour qu'on y soit).
La vie dans ce monde ne sert absolument à rien (si on ne tient pas compte du fait qu'il s'agisse d'une épreuve) puisqu'elle aura une fin.
Si on tient compte que la vie terrestre est une épreuve pour la vie au paradis, cela ne changera pas grand-chose, car la vie au paradis ne sert à rien non plus, car il n'y aura pas de but, et même s'il y en avait un, sachant qu'un but est fait pour être accompli un jour ou l'autre, on se retrouvera un jour ou l'autre sans but. La vie n'a aucun sens.
Auteur : medico
Date : 16 juin09, 05:05
Message : a bon DIEU n'est pas le créateur de toutes chose si je suis ton raisonnement ?
Auteur : Indo-Européen
Date : 16 juin09, 05:09
Message :
medico a écrit :a bon DIEU n'est pas le créateur de toutes chose si je suis ton raisonnement ?
Je ne vois pas le rapport avec ce que j'ai dit...
Auteur : medico
Date : 16 juin09, 20:52
Message :
Indo-Européen a écrit : Je ne vois pas le rapport avec ce que j'ai dit...
simplement pour te montrer que DIEU se souvient de toutes personnes et il est le DIEU des vivants.
(Luc 20:38) 38 Il est un Dieu, non pas des morts, mais des vivants, car ils sont tous vivants pour lui.  [...]
Auteur : Leyla
Date : 17 juin09, 00:30
Message : Je donne une seule réponse pour cela, faire son deuil comme on dit en Français :

Il y a peu de temps à vivre encore ici, passer ce temps à regretter quelqu'un qui est parti est une perte de temps.
Auteur : medico
Date : 17 juin09, 00:56
Message :
Leyla a écrit :Je donne une seule réponse pour cela, faire son deuil comme on dit en Français :

Il y a peu de temps à vivre encore ici, passer ce temps à regretter quelqu'un qui est parti est une perte de temps.
surement que tu n'as pas vécu pour dire cela
Auteur : Indo-Européen
Date : 17 juin09, 02:25
Message :
medico a écrit : simplement pour te montrer que DIEU se souvient de toutes personnes et il est le DIEU des vivants.
(Luc 20:38) 38 Il est un Dieu, non pas des morts, mais des vivants, car ils sont tous vivants pour lui.  [...]
Je n'ai pas dit le contraire...
Auteur : medico
Date : 08 juil.09, 06:57
Message : http://www.temoinsdejehovah.org/accueil.htm
Auteur : IIuowolus
Date : 09 juil.09, 20:44
Message : Personellement je pense que la meilleur manière de vivre son deuil c'est de pousuivre les enseignements que celui-ci nous apporte.

la vie est courte et nos relations distante aussi il faut s'engager à vivre plus profondement l'instant présent et profiter du temps qu'il nous reste pour dirent au gens que l'on aime au combien elle sont précieuse pour nous et notre fierté à les compter parmis nos proches et toutes ses choses non-dites que
la mort d'un proche reveil en nous.
Auteur : medico
Date : 10 juil.09, 02:32
Message : c'est pourquoi il faut faire le bien aux vivants car aprés c'est trop tard.
Auteur : florence_yvonne
Date : 10 juil.09, 03:19
Message : Parfois la mort d'un proche vous détruit
Auteur : medico
Date : 10 juil.09, 03:20
Message :
La prêcheuse a écrit :Parfois la mort d'un proche vous détruit
oui mai il faut continuer a vivre pour ses proches
Auteur : Mereck
Date : 10 juil.09, 06:59
Message :
La prêcheuse a écrit :Parfois la mort d'un proche vous détruit
Demande-toi si le proche aurait voulu cette destruction.

Plus encore, si tu penses qu'elle est "quelque part", pense un peu au sentiment de culpabilité qu'elle pourrait avoir en te voyant te détruire à cause de sa disparition...



(enfin bon, c'est un peu bateau, mais d'un point de vue psychologique, ça marche)
Auteur : florence_yvonne
Date : 12 juil.09, 01:41
Message : Il y a des personnes qui sont réellement irremplaçables.
Auteur : Indo-Européen
Date : 12 juil.09, 02:44
Message :
Mereck a écrit :(enfin bon, c'est un peu bateau, mais d'un point de vue psychologique, ça marche)
Ça casse un peu la consolation.
Auteur : dorcas
Date : 12 juil.09, 08:18
Message :
La prêcheuse a écrit :Parfois la mort d'un proche vous détruit
C'est pas facile c'est sur mais dans ton blog, tu parle qu'elle avait beaucoup de courage, que c'était une femme bien, moi, je crois que si elle te voit, elle doit être triste de te voir dans cet état, elle aimerait certainement que tu vas de l'avant, que tu vis ta vie, que tu sois heureuse, n'oublie pas ton mari et ton fils.

Ta soeur est certainement plus heureuse que toi en ce moment dans sa nouvelle vie, qui sait.

Bien sur, il faut un temps pour tout, un temps pour faire son deuil, un temps pour vivre.

dorcas
Auteur : tguiot
Date : 12 juil.09, 10:03
Message : La prêcheuse, excuse-moi d'être un peu direct, mais j'imagine que le chagrin que tu ressens est finalement plutôt égocentrique, non? Si tu crois au paradis, alors tu sais que ta soeur est dans un endroit merveilleux, et qu'elle est très heureuse là où elle est. Ne devrais-tu pas être heureuse pour elle aussi, sachant cela? Je comprends la tristesse même en croyant au paradis, car c'est une part de soi qui n'est plus avec nous, et l'instant présent doit se vivre sans la personne; mais la tristesse ou la dévastation, en général les sentiments négatifs, ne devraient pas être les seuls lors de ces moments. N'est-ce pas ce qui confère aussi une force au croyant? le bonheur d'un au-delà? la certitude de la rejoindre plus tard?
Auteur : florence_yvonne
Date : 13 juil.09, 00:54
Message : Tu as tout à fait raison, je m'apitoie sur moi même car j'ai besoin d'elle et que je n'ai pas eu l'opportunité de lui dire tout ce que j'avais sur le cœur avant qu'elle ne parte.

Ma colère est plus forte que ma peine, elle m'a abandonné pour un monde meilleur.
Auteur : dorcas
Date : 13 juil.09, 02:46
Message :
j'ai besoin d'elle et que je n'ai pas eu l'opportunité de lui dire tout ce que j'avais sur le cœur avant qu'elle ne parte
C'est toujours comme ça quand un proche part, Mon frère est parti sans prévenir, il est tombé mort ainsi, il y aura 10 ans le 10 novembre et j'ai toujours mal quand je parle de lui, je n'ai pas su lui dire que je l'aimais et puis maintenant comme je n'ai plus mes parents, il me manque encore plus, car il y a des choses que j'aurais voulu lui demnader mais c'est trop tard.

Tu dois voir la vie devant toi tu ne pourras plus revenir en arrière, et si elle te voit, je suis sur que c'est ce qu'elle te dirait.

Courage avec le temps tu te sentiras mieux.

dorcas
Auteur : florence_yvonne
Date : 16 juil.09, 01:41
Message : Il ne se passe pas une journée sans que je me dise, il faudra que je dise cela à Michèle et puis je réalise ... et cela fait très mal.
Auteur : l'aigle blanc
Date : 27 juil.09, 01:18
Message : pourquoi vous vous faites appeler la precheuse?
Auteur : shaena1
Date : 03 août09, 11:59
Message :
La prêcheuse a écrit :Ma sœur est resté 3 mois avec d'atroces souffrances, rien ne pouvait la soulager. Les médecins augmentaient encore et toujours la morphine sans effet.

Je crois que c'est cette morphine qui à précipité sont départ.
Mon père souffre depuis un mois, deuxième cancer et je viens de l'apprendre (il y a 3 heures).

Ma belle-mère veut que je vienne avant qu'il ne soit trop tard.

Je n'éprouve aucune colère que de la tristesse!! Est ce la réalité du futur deuil qui font couler mes larmes ?

P.s. : et cela fais deux heures que je discute avec des cons sur un autre forum. A croire que cela me distrait.
Auteur : Nizar89
Date : 03 août09, 23:38
Message : Je comprends mieux pourquoi tu t'es montré bien plus virulente qu'a ton habitude sur le forum en question.

Bon courage, il t'en faudra.
Auteur : shaena1
Date : 03 août09, 23:51
Message : Mais là, deux au même endroit, je ne sais pas pourquoi mais je sens que cela va mal finir pour lui. Mon père est jeune, il n'a que 56 ans.
Auteur : erwan
Date : 04 août09, 15:52
Message : bon courage et je lui souhaite un bon rétablissement.
Auteur : shaena1
Date : 05 août09, 22:08
Message : Ca va aller je pense, il ne me reste plus qu'à prier. C'est encore à la gorge mais pas au même endroit donc pas le même traitement.

désolé d'avoir emprunté ton topic la précheuse, ma belle-mère m'a angoissé plus qu'il ne le fallait. je ne comprends pas comment on peut vouloir enterrer les gens avant qu'ils ne soient morts. On dit que le morale aide à guérir mais là, ils étaient tout les deux avec un moral en dessous de zéro.

merci pour les mp :wink: Que Dieu vous récompense!!!
Auteur : florence_yvonne
Date : 11 août09, 03:05
Message :
l'aigle blanc a écrit :pourquoi vous vous faites appeler la precheuse?
Parce que parfois j'ai l'impression de parler dans le désert.
Auteur : medico
Date : 11 août09, 03:08
Message :
La prêcheuse a écrit : Parce que parfois j'ai l'impression de parler dans le désert.
tu te prend pour JEAN BAPTISTE :D qui lui criait dans le désert .
Auteur : florence_yvonne
Date : 11 août09, 03:09
Message : Moi je parle, c'est suffisant :wink:
Auteur : medico
Date : 24 août09, 22:58
Message : Si personne ne conteste que la mort est inévitable, en revanche ce qui se passe après est souvent un grand point d’interrogation. Devant les explications contradictoires qui abondent à ce sujet, les sceptiques diront que tout cela est un débat inutile sur l’inconnu. Les pragmatistes, eux, estimeront qu’on devrait profiter au mieux des bonnes choses de l’existence, puisqu’“ on ne vit qu’une fois ”.
À l’inverse, certains refusent de croire que la mort est la fin de tout. Mais ils n’ont pas d’idée précise sur ce qui survient après. Les uns affirment que la vie continue dans un lieu de félicité éternelle ; les autres pensent qu’ils revivront un jour, peut-être dans un corps différent.
Ceux qui ont perdu un proche se demandent invariablement où sont les morts. Il y a plusieurs années, des membres d’un club de football se rendaient à un événement sportif quand, tout à coup, un camion a percuté leur minibus, qui est sorti de la route et a fait plusieurs tonneaux. Cinq joueurs sont décédés. Depuis ce jour, la mère d’une des victimes n’a plus goût à la vie. Elle est tourmentée par cette question : “ Où est mon fils ? ” Elle va régulièrement sur sa tombe et lui parle à voix haute pendant des heures. “ Je ne peux pas croire qu’il n’y ait pas quelque chose après la mort, dit-elle, éplorée. Mais quoi au juste ? ”
Sans conteste, notre attitude face à la mort a une incidence sur notre vie, dès à présent. Étant donné les réactions différentes que suscite la mort, plusieurs questions se posent. Réfléchissez à la façon dont vous y répondriez. Devrions-nous tout bonnement ne pas penser à la mort et nous accrocher à la vie ? La peur de la mort doit-elle nous gâcher l’existence ? Ceux qui ont perdu un être cher sont-ils condamnés à se demander où il est ? Faut-il que la mort reste un mystère ?
Auteur : florence_yvonne
Date : 24 août09, 23:13
Message : Je fais exavtement la même chose, je vais sur la tombe de ma soeur et je lui parle
Auteur : medico
Date : 25 août09, 01:04
Message :
La prêcheuse a écrit :Je fais exavtement la même chose, je vais sur la tombe de ma soeur et je lui parle
a tu pensés a cette phrase.
La peur de la mort doit-elle nous gâcher l’existence ? Ceux qui ont perdu un être cher sont-ils condamnés à se demander où il est ? Faut-il que la mort reste un mystère ?

Auteur : psycha
Date : 25 août09, 03:05
Message : j'ai jamais compris le "faire son deuil"
parceque l'absence, en fait on la vit tous les jours qd on a perdu quelqu'un, meme si je pense que le temps de deuil est important dans les sociétés traditionnelles...
je sais pas si un temps de deuil vrai, m'aurait permis de mieux vivre la disparition de quelqu'un...

par contre je parle peu aux morts, meme si je l'ai fais très souvent à un moment... peut etre que ça veut dire que j'ai eu un deuil de passé d'ailleurs...
en tout cas ça a été une cata pour moi, et ça sera à vie les conséquences de cette perte...

quant à la question de l'après mort, on peut y penser tout simplement.

un dernier point qd meme, je crois qu'il faut voir le mort aussi, parceque ça aide à faire un deuil, meme si c marquant...
c important de voir le corps sans vie, et se dire oui il n'est vraiment plus...
Auteur : medico
Date : 25 août09, 03:26
Message : faire son deuil c'est une expression mais cela ne signifiepas non plus faire abstration de tout .
notre attitude face à la mort a une incidence sur notre vie, dès à présent. Étant donné les réactions différentes que suscite la mort, plusieurs questions se posent. Réfléchissez à la façon dont vous y répondriez. Devrions-nous tout bonnement ne pas penser à la mort et nous accrocher à la vie ? La peur de la mort doit-elle nous gâcher l’existence ? Ceux qui ont perdu un être cher sont-ils condamnés à se demander où il est ? Faut-il que la mort reste un mystère ?
Auteur : psycha
Date : 25 août09, 03:41
Message : celui qui a perdu un etre cher, n'est pas condamné à chercher ou l'autre est, il est condamné à la perte d'un etre cher, c'est pas pareil...j'ai perdu quelqu'un de cher, et c un manque qui sera à vie.

on peut maintenir le lien du souvenir, ou considérer la présence de quelqu'un de mort... mais c pas forcément etre condamné à la chercher.
Auteur : Jean Moulin
Date : 25 août09, 04:59
Message :
psycha a écrit :celui qui a perdu un etre cher, n'est pas condamné à chercher ou l'autre est, il est condamné à la perte d'un etre cher, c'est pas pareil...j'ai perdu quelqu'un de cher, et c un manque qui sera à vie.

on peut maintenir le lien du souvenir, ou considérer la présence de quelqu'un de mort... mais c pas forcément etre condamné à la chercher.
On se rend compte avec le temps du niveau d'attachement qu'on a avec la personne disparue. Plus on y est attaché, plus elle nous manque malgré le temps qui passe et plus c'est difficile à supporter !
Auteur : medico
Date : 25 août09, 05:28
Message :
Jean Moulin a écrit :On se rend compte avec le temps du niveau d'attachement qu'on a avec la personne disparue. Plus on y est attaché, plus elle nous manque malgré le temps qui passe et plus c'est difficile à supporter !
disons que le temps estompe mais n'éfface pas
Auteur : psycha
Date : 25 août09, 12:50
Message : ben pour moi j'en suis arrivé à de la melancolie, et une personnalité...
je ne me suis jamais remise de la mort de mon parent.

y a quelquechose que j'ai vécu qui m'a définitivement abimé, dans mon psychique, et j'irai meme à dire jusqu'au corps.

il faut bien penser parfois qu'en dehors de la disparition de la personne, il y a aussi parfois des conséquences directes...
puisque pour ma part, ct le père de famille qui est mort, j'étais enfant.
j'ai eu donc un changement de vie aussi radicale.

j'en parlais à une voisine qui a perdu son mari dernièrement, c'est pareil... dans le sens... ou elle est seule ! elle ne vit plus avec personne. et y a une solitude d'installé en fait... par le fait d'avoir perdu l'etre cher, mais aussi etre physiquement seul.
et avoir cette impression de péricliter. Puisque comparativement à ce qu'on pense, on vit par les autres.

Finalement si j'ai bien un conseil, c'est partager sa douleur en fait... aurpès d'un entourage dont on a confiance, qui a perdu l'etre avec vous, et l'exterieur aussi. C'est completement fondamentale pour le deuil.
On ne peut pas faire un deuil sans l'autre.
c pas tans se changer les idées, ça sert à rien puisque ça revient qd on est seul... c'est surtout en parler librement et partager la peine. et parler librement ça fait aussi parti des conflits psychiques... de la fameuse colère en fait...
de tous les non dits...

en tout cas medico, faire un deuil, vivre un deuil, la perte, ce n'est pas réfléchir sur la mortalité de l'homme.
Auteur : medico
Date : 25 août09, 20:42
Message : c'est jamais simple la mort et aussi ses conséquences.
une clire compréhension de ce qu'est la mort et l'éspérence de la réssurection peuvent changer notre vision de l'existence .
Auteur : psycha
Date : 26 août09, 06:57
Message : ça ne change pas le problème du deuil...
Auteur : medico
Date : 26 août09, 07:47
Message :
psycha a écrit :ça ne change pas le problème du deuil...
ça change beaucoup au contraire.
Auteur : psycha
Date : 26 août09, 08:24
Message : pour moi non...

la croyance en la résurection n'a jamais enlevé un iota de douleur lié à la perte du père...
c bien beau mais la douleur on la vie ici et maintenant, avec une impression de douleur éternelle...
puisque le propre de la douleur, c'est le ressentir comme eternel...

et meme si j'applique la pratique de la communion des saints, ça n'enleve pas le fait que mon père n'est pas présent et qu'il n'est plus en vie...

et j'irai plus loin, la perte d'un proche... c'est aussi de la résignation... on est obligé de se résigner à cette perte...
parceque la vie continue... et pas forcément dans l'halléluyah...

enfin bon ça fait plus de 15 abns maintenant, et plus de 15 ans après, la douleur elle y est...elle n'a jamais diminué, elle a meme amplifié.
mais cette perte si grande soit elle, n'a pas du tout interdit les joies liées à la vie. tout comme d'autres peines.

et puis je serai très critique aussi, puisque j'y ai longuement pensé... est ce que la perte, est finalement comblée par la présence d'un dieu immatériel... et j'ai pas de réponse absolue d'ailleurs sur ce sujet.
donc pour moi parler foi, qd on perd quelqu'un, ou qu'on est mal tout simplement (sentiment d'incomplétude)
c'est aller vers un sujet infiniment plus complexe...
et je suis très fachée en générale qd j'ai affaire à du prosélytisme dans cette situation...

j'ai une certitude, la foi utilitaire comme un anxyo, ça ne marche pas. par contre le discours religieux, en acte manqué, ça c certain. le discours religieux peut évacuer la douleur.
Auteur : medico
Date : 26 août09, 08:33
Message : j'ai pas dit que cela enlevai la douleur.
nous avons le cas de JESUS qui pleura la mort de son ami LAZARE.
(Jean 11:33-35) 33 Jésus donc, quand il la vit pleurer et les Juifs qui étaient venus avec elle pleurer [aussi], gémit dans l’esprit et se troubla ; 34 et il dit : “ Où l’avez-vous déposé ? ” Ils lui dirent : “ Seigneur, viens et vois. ” 35 Jésus se laissa aller aux larmes [...]
Auteur : yuna
Date : 26 août09, 09:18
Message : Je pense que le pire c'est d'oublier l'être cher que nous avons perdu.
Je pense souvent à eux, en les imaginant heureux et enfin sereins.
Je me dis que je n'ai pas le droit de m'arrêter parce qu'ils sont partis.
Mais j'ai bon espoir que nous nous retrouvions dans l'au delà.
Auteur : psycha
Date : 26 août09, 10:01
Message : et est ce que ça sert à faire un deuil douloureux tout ça...

est ce que la religion est un soutien face à la mort de soi meme et celle d'autrui...

par experience personelle je dis non.
Auteur : yuna
Date : 26 août09, 11:04
Message : El mektoub, le fatalisme c'est écrit un point c'est tout. Il n'y a rien à remettre en question...
C'est un concept.

Certains trouvent un soulagement dans la douleur, d'autres dans le non contrôle et l'absolu. Chacun sa voie.

L'important est que nous survivions à la perte d'un être cher et que nous ayions l'espoir de rire à nouveau avec lui dans un lieu serein et merveilleux: le paradis.

La douleur n'est perceptible qu'à celui qui souffre.
Auteur : l'espoir
Date : 26 août09, 12:35
Message :
psycha a écrit :et est ce que ça sert à faire un deuil douloureux tout ça...

est ce que la religion est un soutien face à la mort de soi meme et celle d'autrui...

par experience personelle je dis non.
Bien sur que oui car elle nous donne l'espoir de le retrouver :)

J'ai vécu la même experience que toi, il y a 15 ans ... j'avais 9 ans à cette époque!

ce que je faisais pour dépasser mon chagrin, je lisais le Coran pour lui, je priais Dieu pour qu'Il le fasse entrer au Paradis incha Allah.

je l'ai toujours en tête, c'était le meilleur et je l'aimais beaucoup mais c'est la vie, aucun de nous ne restera éternellement sur cette terre, nous sommes des passager et c'est vers Dieu que sera notre retour.

2.155. Certes, Nous vous soumettrons à quelques épreuves en vous exposant de temps à autre à la peur et à la faim, en vous faisant endurer quelques pertes dans vos biens, dans vos personnes et dans vos récoltes. Mais tu Prophète peux annoncer une heureuse issue à ceux qui souffrent avec patience ,
2.156. à ceux qui, lorsqu’un malheur les touche, disent : «Nous sommes à Dieu et c’est à Lui que nous ferons retour !»
2.157. C’est sur ceux-là que Dieu étendra Sa bénédiction et Sa miséricorde, et ce sont ceux-là qui sont dans le droit chemin.

Notre bien aimé saws a perdu ses deux parents quand il était jeune, il n'a même pas eu l'occasion de voir son père. cela aussi m'a beaucoup aidé à le dépasser. si mon prophète a vécu une telle enfance ... moi je ne peux que remercier Dieu de m'avoir laissé ma mère, Dieu l'a donné la force pour faire fasse à la vie toute seule.

La vie ne se termine pas là, nous sommes vivants alors prions pour eux et que Dieu nous rassemble tous enssemble dans son Paradis incha Allah!

que Dieu te bénisse ma soeur.

Salam.
Auteur : psycha
Date : 27 août09, 02:49
Message : chacun réagit différement...
Auteur : medico
Date : 27 août09, 07:26
Message :
psycha a écrit :chacun réagit différement...
tout a fait
Auteur : medico
Date : 29 août09, 01:45
Message : “ DÈS le moment où il naît, un humain peut mourir à tout instant, a écrit l’historien britannique Arnold Toynbee ; et c’est ce qui arrivera inévitablement un jour ou l’autre. ” Quand elle frappe un membre de notre famille ou un ami proche, la mort nous cause une peine immense.
Cela fait des milliers d’années que la mort constitue une réalité tragique pour les humains. Lorsque quelqu’un qui nous est cher vient à mourir, un sentiment d’impuissance nous envahit, qui que nous soyons. Personne n’échappe à ce genre de sentiments. Un essayiste du XIXe siècle a écrit : “ La tristesse nous ramène à l’état d’enfant — elle efface toute supériorité intellectuelle. Le plus sage devient ignorant. ” Nous redevenons comme des petits enfants en ce sens que nous sommes impuissants, que nous ne pouvons rien changer à la situation. Ni les richesses ni le pouvoir ne peuvent nous rendre la personne aimée. Les sages pas plus que les intellectuels ne trouvent de réponses à leurs interrogations. Les forts comme les faibles fondent en larmes.

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