Résultat du test :
Auteur : pyrhamid
Date : 28 août09, 11:05
Message : je post cette video ici car elle concerne le dogme du cathlocisme j'aimerais vos avis cordialement
http://www.youtube.com/watch?v=3Nv490o9 ... re=related Auteur : info
Date : 28 août09, 16:46
Message : Aies confiance au Seigneur lorsqu IL a dis:Et moi, je te dis (Jésus s'adresse à l'apôtre Pierre) que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.
Auteur : pauline.px
Date : 28 août09, 19:54
Message :
Bonjour Pyrhamid,
Très intéressante.
On aimerait les sources documentaires pour tout ce qui concerne la mise en parallèle des mythes. La date du 25 décembre interpelle puisqu'il eût fallu que le calendrier julien soit connu à leur époque.
Pour le zodiaque, cela me semble un peu plus difficile tant les constellations portent des noms différents selon les langues et les civilisations.
La fin avec le mouvement apparent du soleil à Noël est des plus décevantes surtout pour justifier le récit de la Pâque.
Personnellement, il me semble que si l'inconscient collectif de l'humanité manipule toujours les mêmes thèmes cela ne signifie nullement que les récits qui les recoupent sont forcément imaginaires.
Ce qui m'embarrasserait davantage serait le contraire, que l'inconscient collectif soit des plus incohérents et que le message de D-ieu ne nous ait jamais été inspiré avant l'heure.
Il est clair encore que si D-ieu nous envoie un Sauveur de l'humanité, il n'est pas sot de Sa part d'utiliser les références universelles pour que l'on puisse l'authentifier.
Notons en passant que la date du 25 décembre est conventionnelle, que les mages ne sont ni rois ni trois dans la Très Sainte Écriture, que la Croix (en grec, stauros) avait probablement la forme d'un Tau...
Auteur : medico
Date : 29 août09, 04:05
Message : d'ou viennent les sources concernant le 25 décembre ?
Auteur : info
Date : 29 août09, 04:24
Message :
Tu repasseras en décembre ,ont est juste a la fin d aout

Auteur : medico
Date : 29 août09, 04:29
Message : info a écrit : Tu repasseras en décembre ,ont est juste a la fin d aout

bravos come argument mais il y a quelqu'un avant moi qui pose la question.
toi bien sur a par l'ironisé tu ne sais pas !
Auteur : IIuowolus
Date : 29 août09, 04:38
Message : medico a écrit :
bravos come argument mais il y a quelqu'un avant moi qui pose la question.
toi bien sur a par l'ironisé tu ne sais pas !
Parce que toi tu lis tout les copier/coller et les videos que poste des utilisteur qui n'ont m^me pas 10 message d'ancienneté.
Entre ironie et fidélité, tu fais confiance à tout le monde toi ?
Auteur : SaN
Date : 02 sept.09, 04:46
Message : Merci, pour cette vidéo très intéressantes.
Je pense que beacoup de choses dites dedans, sont parfaitement fondé. Rien n'implique que Jésus n'est pas existé. Cela montre en fait, comment, le mythe à pris forme dans la culture de l'époque.
Dans les évangiles, il y a plus de mythe et de légende que de réalité. La réalité doit se comprendre à travers les mythes dans ce cas de figure. Ce qui est loin d'être simple biensûr.
A la question pourquoi 12 apotre que la vidéo ne répond pas. Je pense que la réponse ce trouve dans la symbolique des chiffres de la culture hébraïque. Où 4 symbolise le monde.(référence au 4 points cardinaux, nord, sud, est et ouest.)
3 symbolise l'homme.
12 symbolise, l'humanité, car 4x3=12, dans la symbolique 4x3, réprésente l'ensemble des hommes sur Terre, donc l'humanité.
Les 12 apotres. En suivant cette réflexion, sont l'ensemble des disciples de Jésus parmi les humains.
Auteur : pauline.px
Date : 03 sept.09, 02:36
Message : SaN a écrit :Merci, pour cette vidéo très intéressante.
Je pense que beaucoup de choses dites dedans, sont parfaitement fondé.
Bonjour SaN,
Beaucoup ?
Fondé ? mais fondé sur quoi ?
Je ne serais pas aussi affirmative que vous.
1 ) Tout ce qui relève du calendrier est anachronique.
2 ) Le parallèle très réel qui existe entre le Christianisme du troisième siècle et le Mithraïsme est indûment transformé en parallélisme entre le Jésus des Évangiles et Mithra.
3 ) Tout ce qui concerne l'astrologie et l'Évangile est faux.
et je peine donc à imaginer qu'il y ait beaucoup de vrai...
SaN a écrit : Cela montre en fait, comment, le mythe à pris forme dans la culture de l'époque.
Dans les évangiles, il y a plus de mythe et de légende que de réalité. La réalité doit se comprendre à travers les mythes dans ce cas de figure. Ce qui est loin d'être simple bien sûr.
Raisonnons par l'absurde, voulez-vous ?
SI D-ieu n'existe pas,
ALORS les symboles divers et variés que manipule l'humanité depuis 5000 ans au moins ne sont que des productions culturelles.
Dans cette perspective, une religion ou une foi relève de l'élaboration, de la construction d'une mythologie.
Mais dans ce cas là, si une nouvelle religion apparaît pourquoi reprend-elle si souvent les mêmes ingrédients ?
Pour être nouveau, il faut de la nouveauté, pour séduire il faut des différences...
Pourquoi pas ?
Mais alors il reste l'interrogation fondamentale : pourquoi un mythe qui ne fait que reprendre du "vieux" avec un peu de "neuf", un mythe qui ressemble à beaucoup aux autres, pourquoi un tel mythe devient-il un succès ?
Pourquoi le polythéisme si solidement ancré dans l'imaginaire collectif de l'Empire Romain va-t-il reculer dans les classes dirigeantes de l’Empire face au Christianisme ?
Pourquoi Mithra, d-ieu des soldats romains, perd-il son audience et son pouvoir dans l'État Romain contre Jésus, d-ieu des persécutés ? Pourquoi Dioclétien et ses pairs échouent-ils à endiguer l'influence grandissante du Christianisme ?
Pourquoi l'empereur Julien l'Apostat échoue-t-il dans sa tentative de restauration ?
Et tout ça sans la moindre violence de la part des Chrétiens.
Certes, un peuple envahi adopte souvent la religion du vainqueur militaire, mais quand l'Empire Romain cède sous l'influence du Christianisme ce n'est pas la conséquence d’une défaite militaire.
Au contraire, les chrétiens concèdent de lourdes pertes humaines sans recourir à la légitime défense.
L'Empire Romain devient chrétien sans que les chrétiens n'aient levé le petit doigt et en dépit de sérieuses persécutions.
Est-ce seulement un effet de mode ? Le Christianisme arrive au bon moment, c'est presque un hasard...
Est-ce que les persécutions ont assuré la promotion du Christianisme ?
Est-ce que les Directeurs de Communication du Christianisme ont été plus efficaces ?
Est-ce que le mythe est davantage crédible que ses concurrents ?
Est-ce que, au-delà de telle ou telle invraisemblance, au-delà de telle ou telle reprise de mythe, la Très Sainte Bible ne révèle-t-elle pas une vérité fondamentale qui en fait sa force ? Auteur : SaN
Date : 03 sept.09, 03:46
Message : L'on peut nuancer la réflexion. Car c'est une possibilité, que Dieu existe et qu'en même temps tout les mythes soient des productions culturelles de l'homme. L'un n'empêche pas l'autre.
Moi je voulais souligner, je ne sais pas bien si tu m'as compris. Que le personnage de Jésus, est noyé dans le mythe et le légendaire. Il est sans aucun doute, le personnage le plus connus de l'histoire de l'humanité et en même temps le plus mythique et le plus légendaire.
Si l'on pouvait voir le passé grâce, à une machine. Je pense que l'on serait très étonné de voir, le vrai Jésus et sa vrai vie. Ce seraient bien différent de l'idée général que les gens se font et de ce qui est écrit dans les évangiles et autres textes de la bible.
Auteur : pauline.px
Date : 03 sept.09, 10:25
Message : SaN a écrit :Si l'on pouvait voir le passé grâce, à une machine. Je pense que l'on serait très étonné de voir, le vrai Jésus et sa vrai vie. Ce seraient bien différent de l'idée général que les gens se font et de ce qui est écrit dans les évangiles et autres textes de la bible.
Qu'est-ce qui vous fait penser cela ?
Concernant la personnalité de notre doux Seigneur et Sauveur Jésus Christ, que mettez-vous plus particulièrement en cause dans le Nouveau Testament ?
Auteur : SaN
Date : 03 sept.09, 15:33
Message : Etrange ta question. L'on ne connait pas Jésus directement. Donc on ne peut pas connaitre qu'elle fut sa vraie personalité. On ne peut qu'émettre des hypothèses.
Quand à la personalité du Dieu des vivants, elle n'est pas quelques choses de compréhensible pour nous je pense. Son intelligence est incalculablemment au dessus de la notre.
Auteur : Andrès
Date : 03 sept.09, 20:26
Message : Je pense, bien que la video soit intéressante, il lui manque les références de ses sources, c'est un minimum pour une justification sérieuse, qui ce veut scientifique.
Nos médias sont truffés de pseudo scientifiques farfellus.
Pour la naissance de Jésus la date du 25 décembre n'est pas dans la Bible.
Il est bien clair que le 25 décembra à été choisi (par les églises) en fonction du solstice d'hiver.
Jésus doit être né en mars ou avril.
Pour Pâques la date change chaque année vu que la Pâque juive est liée au cicle lunaire.
Personne ne le nie.
Pour les moissons, en Israël elles ce faisaient non pas en juillet - août mais au printemps, les semailles en automne.
Les étés trop chauds et secs ne permettant pas la croissance des céréales.
Pendant les périodes de fêtes chrétiennes, les TV nous innondent de ce genre d'émissions faites non par des chrétiens mais par de pseudo- reporters bibliques. Les américains en sont très forts dans ce genre de fauts reportages.
Auteur : pauline.px
Date : 04 sept.09, 02:20
Message : SaN a écrit :Etrange ta question. L'on ne connait pas Jésus directement. Donc on ne peut pas connaitre qu'elle fut sa vraie personalité. On ne peut qu'émettre des hypothèses.
Bonjour SaN,
Alors je présente ma question autrement.
Nous disposons de vénérables récits conservés et transmis par ceux qui y ont cru.
Peut-être ces récits sont des tissus de mensonges, d'affabulation sur une trame d'élaboration intellectuelle.
Auquel cas, il paraît vain de chercher s'ils dissimulent quelques vérités.
Mais peut-être ces récits sont-ils des témoignages sincères, certes imparfaits, qui renvoient globalement une image fidèle ?
Auquel cas, notre esprit critique peut néanmoins être mis à contribution et écarter quelques éléments qu'il ne peut décidément pas accepter.
Bien sûr, c'est assez inconfortable comme posture.
Comment faire confiance à tel passage tout en rejetant tel autre ? Puisqu'il serait plus cohérent de tout rejeter.
Quelle grille de lecture
impartiale adopter si on admet que le faux entache sérieusement le témoignage ?
Donc ma question est la suivante :
dans les récits évangéliques sur le ministère public de Jésus, que contestez-vous ? Auteur : SaN
Date : 07 sept.09, 02:21
Message : Et bien je pense que par logique, intelligence et recherche de la vérité, l'on n'a pas le droit, de considérer comme vrai, quelques choses qui a été fait ou prononcé, en notre absence.
Par les même principes, je pense que l'on a pas le droit de croire à ce que l'on n'a pas vu.
L'on peut tendre à penser par exemple que Dieu existe, mais on ne peut pas être sûr, tant qu'on ne le pas vu.
Idem on peut tendre à penser que Dieu n'existe pas, mais on ne peut pas être sûr, tant qu'on ne le pas vu.
Ainsi, pour en revenir au sujet, comme on ne peut être sur de rien. Par recherche de la vérité, l'on doit tout remettre en doute, suivre la raison. On doit passer au stade de la vérification de tout. Hors quand ont soumet les évangiles à ce stade. L'on peut relever des témoignages différents, des non-concordances, des erreurs, des ajouts dans les textes officiels du Vatican, par rapport aux manuscrit retrouvé il y a peu datant du premier siècle. Etc...
Donc sur la bible je pense que par raison et par recherche de vérité l'on ne peut que douter que tout soit vrai et donc passer au stade de la recherche/vérification pour en extraire la vérité de la merde si j'ose dire.
Auteur : pauline.px
Date : 07 sept.09, 06:16
Message : Bonjour SaN,
Merci pour votre réponse.
Il s'agit de témoignages humains qui furent rédigés comme c'est souvent le cas même aujourd'hui une bonne quarantaine d'années après les événements.
La question qui m'embarrasse est de savoir la légitimité des critères qui sélectionnent entre le douteux et le probable.
Ce que je ressens c'est que pour tirer parti spirituellement, philosophiquement, moralement, etc. des Évangiles on ne peut pas établir ses critères de "vérification" sans avoir répondu à la question essentielle :
Est-ce que les Évangiles ont été rédigés par des gens de bonne foi qui veulent pieusement garder une mémoire aussi fidèle que possible des événements ?
ou bien
Est-ce que les Évangiles sont des élaborations où tout – le vrai, le faux, l’à-peu-près… – s'enchevêtre au gré des questions, des controverses, des difficultés, des doutes que connaît l'Église naissante. ?
Aujourd'hui, pour un esprit sceptique ou réticent, il n'est pas irrationnel de considérer que l'existence d'un homme ressemblant au Jésus des Évangiles manque de garantie scientifique.
Le sceptique admettra peut-être qu'un Rabbi juif nommé Jésus ait été exécuté pour avoir créé quelques désordres en Palestine. Pour le sceptique, c'est à un autre Juif, Paul, que revient l’honneur d’exploitera ces événements pour inventer son évangile et fonder une nouvelle communauté religieuse.
Mais de là à accorder la moindre importance aux évangiles canoniques il y a un pas que le sceptique n'a aucune raison de franchir tant qu'il reste sceptique.
Voilà pourquoi mon sentiment est que c'est au lecteur d'accueillir la Parole, d'accorder sa confiance, de mettre de côté son scepticisme pour un temps, un temps seulement car la seule preuve que tout cela est Vérité c'est la transformation du lecteur.
Auteur : SaN
Date : 07 sept.09, 17:11
Message : Je comprend tout à fait ton point de vue, qui est spirituel mêlé de croyances et partagé par un certains nombre de personnes sur Terre.
Ma démarche de vérification de tout, s'inscrit dans un seul but, chercher la vérité afin d'essayer de l'extraire. C'est quelques choses qui prend beaucoup de temps et je sais que tout le monde n'as pas le temps de le faire.
Cependant je conseillerais, à tout le monde un principe simple. Celui de pensez par soi-même. Ne pas céder à la facilité de penser à travers les autres, car cela est dangereux et conduit la plupart du temps à l'erreur et à la vanité de groupe.
Un exemple simple, jadis la majorité des gens pensaient que la Terre est plate. Les savants de l'époque, s'étaient groupé sur cette position. Ils se confortaient les uns les autres sur ce fait. Bien qu'ayant totalement tord, ils étaient sûr de détenir un savoir sûr. Bref un cas de figure d'ignorance totale et ridicule. Des hommes ont en pensant par eux-même, en vérifiant, en calculant, compris que la Terre est ronde. Ils ont affronté les certitudes fausses de leurs époques, certains ont d'ailleurs été exécuter, à cause de la vanité, de pauvres hommes pitoyables.
Moralité, c'est en pensant par soi-même qu'on avance et qu'on fait avancé.
Si Dieu est la Lumière comme il est écrit, les prophètes sont des porteurs de la Lumière. Ce qui implique que les véritables disciples de Dieu, sont forcément des hommes qui ont pour principe de base de penser par eux-même, puisque c'est une qualité indispensable pour recevoir de la lumière et pour s'écarter des ténèbres de l'obscurantisme.
Le principe de la foi chrétienne, est un principe forcément obscurantiste, donc on peut en tirer certaines conclusions je pense. Comme par exemple, que les religions ne sont pas aussi fidèle à Dieu, qu'elles veulent le faire croire et malheureusement elles égarent énormément de gens.
A vrai dire, si l'on pensait par nous-même, l'on aurait pas besoin de religion, mais simplement des textes des prophètes, que chacun pourrait étudier. Jésus pour ne citer que lui confirme cela, en étant lui même un libre penseur, remarquablement intelligent, il nous montre l'exemple à suivre.
Auteur : pauline.px
Date : 07 sept.09, 21:13
Message : SaN a écrit : jadis la majorité des gens pensaient que la Terre est plate. Les savants de l'époque, s'étaient groupé sur cette position.
Il ne s’agit pas nécessairement d’une croyance grégaire.
D’abord, elle n’est pas le fruit du bouche à oreille puisqu’elle correspond à l’expérience de chacun et puis l’hypothèse d’une terre sphérique avait été étudiée mais ignorant la gravitation universelle les scientifiques ne voyaient pas comment expliquer l’existence d’êtres vivant les pieds en haut, aux antipodes.
SaN a écrit : si l'on pensait par nous-mêmes
Pourquoi ce conditionnel ? n’est-ce pas le cas ?
Si tant est qu’il soit possible de penser par soi-même.
Quelqu’un qui penserait par lui-même pourrait-il penser que la terre est sphérique et qu’elle tourne sur elle-même ainsi qu’autour du soleil à des vitesses vertigineuses ?
SaN a écrit : l'on aurait pas besoin de religion, mais simplement des textes des prophètes, que chacun pourrait étudier
Dans les pays dits « développés », les textes des prophètes sont en vente libre, chacun peut les étudier.
Chacun peut en outre disposer d’innombrables études sur ces textes les éclairant sous des angles multiples.
SaN a écrit : Le principe de la foi chrétienne, est un principe forcément obscurantiste
À quel principe faites-vous allusion ?
Auteur : SaN
Date : 08 sept.09, 15:43
Message : Tu peux me tutoyer.
Je fais allusion au terme "foi" employé au sens catholique. Le novlangue étant passé par là, certains constateront.
pauline.px a écrit :Quelqu’un qui penserait par lui-même pourrait-il penser que la terre est sphérique et qu’elle tourne sur elle-même ainsi qu’autour du soleil à des vitesses vertigineuses ?
C'est grâce à des gens comme ça, qu'on a pu faire ces décourvertes.
Auteur : pauline.px
Date : 09 sept.09, 01:04
Message : SaN a écrit : Je fais allusion au terme "foi" employé au sens catholique. Le novlangue étant passé par là, certains constateront.
Bonjour SaN,
N'ayant jamais vécu dans un milieu catholique je reste sur ma faim.
J'ignore comment la novlangue et le jargon catholique éclairent ton propos "
Le principe de la foi chrétienne, est un principe forcément obscurantiste"
Auteur : SaN
Date : 09 sept.09, 13:23
Message : La "foi", au sens catholique, implique que croire est suffisant. Qu'il n'est pas nécessaire de voir pour croire, voir mauvais. En d'autres mots, que croire peut être équivalent à savoir. Que croire peut être suffisant pour faire d'une chose, une chose vrai, en d'autre terme que chacun peut avoir sa vérité. Cela pourrait se traduire tout simplement par ce convaincre soit-même que tel chose est vrai. Et finalement que faire cela(croire sans savoir) est admirable, beau etc...
C'est sûr que dit clairement comme je viens de le faire, on voit que ça n'a aucun sens et l'on peut voir aussi la bêtise de ces idées. Mais c'est car, je l'aie privée de tout le côté "je t'embrouille le cerveau", que ceux qui enseignent ce principe de "foi" utilisent habituellement.
En vérité, je crois que Dieu existe, veut dire je pense que Dieu existe, rien de +. Pour les disciples de la "foi" au sens catho. Le "je crois que" tend plus ou moins selon les individus à vouloir dire "je sais que".
Auteur : info
Date : 09 sept.09, 16:30
Message : La "foi", au sens catholique, implique que croire est suffisant.etc,...
Faux, archi-faux ,ont vois bien que tu n est point catholique pour dires de tels choses.
La foi au sens catholique est un don reçut de Dieu ,et un don comme tout dons reçut même s il est donner part Dieu est la pour grandir en nous

Auteur : pauline.px
Date : 10 sept.09, 00:21
Message : SaN a écrit :Le principe de la foi chrétienne, est un principe forcément obscurantiste
et
SaN a écrit :Le "je crois que" tend plus ou moins selon les individus à vouloir dire "je sais que".
Bonjour SaN,
Je ne partage pas ton expérience, j'ai le sentiment que les chrétiens sont plus facilement accessibles au doute que d'autres "convaincus" d'autres religions ou d'autres philosophies.
Mais la discussion entre deux personnes de "confessions" différentes peine à aborder les fragilités, on fait plutôt assaut de certitude que d'ignorance, ne serait-ce que pour entretenir la conversation.
Il me semble par ailleurs que dans le cadre d'une réflexion libre, autonome et éclairée il faut distinguer ceux pour lesquels la foi repose sur une expérience mystique forte, ceux pour lesquels la foi repose sur une maturation intellectuelle, ceux pour lesquels la foi s'enracine dans l'éducation et l'enfance, et sans doute d'autres situations.
Pour chacun le "je crois" prend des saveurs et des couleurs particulières, avec sa proportion de doute voire de déni.
Il me semble donc que le "principe de la foi chrétienne" est varié.
Toutefois, le Christianisme devrait logiquement reposer sur une Révélation, à charge pour chacun de l'aborder de façon personnelle.
Est-ce que tu veux dire que l'obscurantisme du Christianisme gît précisément dans le fait que c'est une religion "révélée" ? Auteur : SaN
Date : 10 sept.09, 12:51
Message : Est-ce que tu veux dire que l'obscurantisme du Christianisme gît précisément dans le fait que c'est une religion "révélée" ?
Non absolument pas pour cette raison.
Auteur : psycha
Date : 10 sept.09, 12:57
Message : Je pense qu'arrivé à un certain point si ça à un sens... et ce n'est pas propre aux catholiques ce que tu dis... cette définition de la foi est aussi partagé par des protestants et d'autres...
et là je t'invite à lire kierkegaard. sur ce sujet de la foi...
Auteur : SaN
Date : 10 sept.09, 21:25
Message : En effet ce n'est pas réservé aux catholiques, il y a même un certains nombres de sectes qui l'utilisent. La raison, c'est une idée qui rend manipulable, ceux qui l'appliquent.
Pour ma part je disais, au sens catholiques, car c'est eux qui ont modifié le sens du mot foi, pour y donner se sens là. C'est mieux pour embrouiller les esprits de changer le sens des mots.
Et puis le mot exact, c'est à dire, la croyance, ba ça faisait trop limité, disons que dit comme ça on voit bien que ça n'a rien de beau, ni d'extraordinaire. Croyance, ça ressemble trop à hypothèse, on voit plus facilement que l'enseignement, c'est la croyance qui vous sauvera est une arnaque de base.
Dit avec le mot foi, ça devient une arnaque élaborée.
Auteur : pauline.px
Date : 11 sept.09, 02:24
Message : SaN a écrit :
Et puis le mot exact, c'est à dire, la croyance, ba ça faisait trop limité, disons que dit comme ça on voit bien que ça n'a rien de beau, ni d'extraordinaire. Croyance, ça ressemble trop à hypothèse, on voit plus facilement que l'enseignement, c'est la croyance qui vous sauvera est une arnaque de base.
Dit avec le mot foi, ça devient une arnaque élaborée.
Bonjour SaN,
Je ne crois pas qu'il y ait une élaboration dans l'arnaque mais je partage avec toi le sentiment d'un glissement de sens.
Glissement que je n'oserais pas attribuer aux seuls catholiques, il me paraît bien en phase avec la modernité.
La foi en français vient de FIDES en latin et de PISTIS en grec. En hébreu BATAKH
Ces mots désignent d'abord des sentiments interpersonnels :
Aussi bien la confiance que la fidélité, tous ces mots français sont dérivés de FIDES.
On accorde sa foi à un ami et on lui est fidèle. On s'abandonne en confiance. On accorde aussi sa foi à un maître auquel on restera fidèle.
En cas de doute, c'est la foi qui est mise en cause, la confiance est ébranlée, les obligations liées à la fidélité sont reconsidérées...
Par extension on accorde sa foi, sa confiance à un messager, à un message, à l'auteur du message. Quand le lien éventuel se noue, on est fidèle au message, ou à l'auteur du message.
La foi est donc un sentiment très basique, qui commence sûrement dans un élan, dans un abandon, dans un mouvement de l'âme aussi irréfléchi que l'amour ou la sympathie.
C'est aussi un sentiment basique qui peut se construire au fur et à mesure que l'on fait connaissance et que l'on approfondit la relation.
Ce sentiment basique a pour vocation de durer, c'est l'aspect fidélité.
Mais nous savons tous que la fidélité n'est pas nécessairement aveugle.
La fidélité se nourrit de la franchise, de la transparence et de la profondeur de la relation.
La fidélié accepte en confiance la permanente confrontation avec l'expérience, avec la rationalité mais aussi la maladresse, le mensonge, etc.
Le fameux syndrome du converti repose d'ailleurs sur le sentiment très charnel d'une trahison, l'apostat a réalisé que sa confiance avait été trahie et qu'on avait abusé de sa fidélité
En conclusion, je crois que le glissement de sens vers une sorte de "certitude para-scientifique" résulte simplement du fait que les notions de "fidélité" et de "confiance a priori" s'étiolent comme d'autres sentiments interpersonnels comme la fraternité, l'esprit de sacrifice, etc.
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