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Auteur : hakim
Date : 01 déc.09, 13:48
Message : Mahomet serait né vers 570 ou 571 après JC en Arabie, à La Mecque dans le clan des Hashim, tribu de Quraysh (Quoraïchites). Son clan était spécialisé dans le commerce des caravanes. Mais peu après sa naissance, il perdit son influence.

Le père de Mahomet était un marchand du nom d'Abdallah. Il meurt en voyage deux mois avant que n'accouche sa femme Amina en 570. Lorsque celle-ci meurt à son tour, Mahomet n'a que six ans.

L'orphelin est élevé par son grand-père, le chef du clan des Bani Hachem (les Hachémites), puis par son grand-oncle, Abou Talib (père de son futur gendre, Ali).

Bien que ne sachant ni lire ni écrire, il assure sa fortune en épousant à 25 ans une riche veuve de quinze ans plus âgée que lui : Khadidja.
Waraqa, le cousin de cette Khadidja, était un ancien prêtre chrétien Nazaréen. (La Sira dit "...Elle se leva alors, s'habilla et alla chez son cousin Waraqa b. Nawfal b. Asad b. 'Abd al-'Uzzä b.Qusä, qui s'était converti au christianisme, avait lu l'Ecriture et avait appris maintes choses des Gens de la Tora et de l'Evangile....) Il est trés probable qu'il ait influencé les idées religieuses de Mahomet.

Devenu un notable, Mahomet organise des caravanes vers la Syrie et peut-être s'y rend-il lui-même.

Vers l'âge de 40 ans, en 610, le futur Prophète prend l'habitude de se retirer dans une grotte du désert, sur le mont Hira, à cinq kilomètres de La Mecque.

C'est là que, selon ses dires, l'ange Jebrail (Gabriel) lui apporte pour la 1ère fois la parole de Dieu.

A son retour à La Mecque, l’apôtre Mahomet (il ne se dit pas encore Prophète) se présente comme l'envoyé de Allah, le Dieu unique, et il commence à révéler ses visions dans les 90 sourates Mecquoises.
Mais les riches marchands de la ville s’opposent à lui à cause de ses critiques véhémentes contre leur mode de vie. Ils craignent pour leurs revenus, liés aux pèlerinages à la kaaba, et le pourchassent, le traitant de fou, et battent ses disciples.

Pour tenter de se concilier leur bonne grâce, Mahomet admet alors publiquement (dans la sourate Nadjm, dite de l'Étoile) que les divinités païennes de la Mecque (Al-Lât, Al-Uzza et Manât, les trois "filles d'Allah") existent bien et peuvent intercéder auprès de Dieu.
Tabari écrit à ce sujet :

Puisque le Prophète de l'islam s'était aperçu que la tribu Quoraïchite était réticente à son égard et puisque cela lui fut pénible à supporter, il souhaita que quelque chose vînt de la part de Dieu pour les rapprocher à lui ; lorsque cette idée a émergé dans son esprit, Dieu a révélé ces versets :
"Ce sont les déesses éminentes et leur intercession est admise." (Sourate Nadjm, versets 19 et 20)

Lorsque les Quoraïchites ont entendu la vénération de leurs dieux (par Mahomet), ils s'en sont réjouis et lorsque Mahomet est, dans son énonciation, arrivé au moment où il fallait prosterner, il a fait la prosternation et les autres qui étaient dans la mosquée, contents de la vénération de leurs dieux par Mahomet, en ont fait autant. Tout croyant ou renégat s'est prosterné... et quand les Quoraïchites sont sortis de la Mosquée, ils furent joyeux et disaient : Mahomet a rappelé nos dieux en bons termes et les a traités d'éminents dont l'intercession est approuvée... (Ces faits ont été relatés par Al Tabari et Ibn Sad).

Les relations s'apaisent aussitôt avec les Mecquois Quoraïchites mais, chez ses disciples de la première heure, c'est la consternation. Ils se demandent à quoi rime ce polythéisme déguisé et cet opportunisme religieux envers les idolatres.

Par chance (!), l'ange Gabriel apporte alors à Mahomet une sourate dite de Youssouf par laquelle il est dit que les deux versets incriminés (les fameux "versets sataniques") avaient été inspirés par Satan et donc qu'il fallait les effacer (rapporté par At Tabari et Ibn Sad).

Et dans la sourate Hadj (le pèlerinage de la Mecque),verset 52, Allah explique alors :

"Avant lui aussi, les prophètes avaient des souhaits et Satan a fait venir leurs souhaits dans leur énonciation ..."

Et selon le Tarikh al Moulouk va al Rossal - page 880, Allah aurait dit aussi :

"...Avant toi, nous n'avons chargé aucun envoyé ni apôtre, sans qu'au moment de leur énonciation le Satan n'y fasse des suggestions. Mais Dieu abroge ce que le Satan a suggéré."

Cette rétractation déclencha une sévère persécution contre les pauvres de La Mecque, qui avaient suivi le Prophète.

En 619, l'horizon s'obscurcit encore plus avec la mort de l'épouse dévouée, Khadidja, ainsi que du puissant Abou Talib. Se sentant menacé, Mahomet essaie de partir pour l'oasis de Taïf, à une centaine de kilomètres, mais il en est chassé par les habitants.

Il épouse alors une veuve du nom de Saïda puis la très jeune fille de son disciple Abou Bakr. Elle s'appelle Aïsha et n'a que six ans alors que lui en a cinquante. Elle devint l’épouse préférée de Mahomet, détail qui révèle ses goûts très intimes. (Ces faits sont relatés dans l’un des textes officiels de la tradition islamique, le hâdith 67 39).

Le Hadith, Sahih Bukhari 7,62-64 dit :

"Le Prophète a épousé Aisha quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans, et alors elle est resté avec lui pendant neuf années (c'est à-dire, jusqu'à sa mort)."

Le Hadith, Sahih Bukhari 1,4-229 dit

Aisha a relaté : "J'avais l'habitude de laver les traces de sperme des vêtements du Prophète et il avait l'habitude d'aller à la prière avec de l'eau encore dessus. (les traces d'eau étaient encore visibles)."

Le Hadith, Volume 8, livre 73, N° 151dit :

Aisha a relaté : "J'avais l'habitude de jouer à la poupée en présence du Prophète, et mes jeunes amies avaient l'habitude également de jouer avec moi. Quand l'apôtre d'Allah entrait, elles avaient l'habitude de se cacher, mais le prophète les appelais à le rejoindre et jouer avec moi"

Le Hadith, Volume 7, livre 62, N° 17 dit :

Jabir bin 'Abdullah a relaté : Quand je me suis marié, l'apôtre d'Allah m'a dit : "A quel type de dame t'es tu marié ?" J'ai répondu : "J'ai épousé une matrone". Il a dit : "Pourquoi, tu n'as pas de penchant pour les jeunes vierges et pour les caresser?" Jabir a également indiqué : L'apôtre d'Allah a dit : "Pourquoi tu n'as pas épousé une jeune fille de sorte que tu pourrais jouer avec elle et elle avec toi ?"

Le 23 juin 622, à Aqaba, sur les bords de la mer Rouge, les représentants de Yathrib (Médine), une oasis à 350 km au Nord-Est, signent avec le Prophète un pacte d'alliance et acceptent d'accueillir ses disciples mecquois, au total 70 personnes. Mahomet quitta alors finalement la Mecque en septembre pour s'installer à Médine. Cette période correspond à l’Hégire, ou début de l’ère islamique.

Médine était la proie de rivalités entre deux tribus arabes (Les Aws et les Khazraj) ; trois tribus juives y arbitraient ce conflit au gré de leurs intérêts. Mahomet y fut accueilli comme un médiateur et un législateur. Pour lui c'est le début d’un radicalisme politique qui ira crescendo : Désormais, dans ses 24 sourates de la période Médinoise, il ne se dit plus "apôtre" mais "Prophète" et son ton est bien plus dur.

Les Juifs jouent alors un rôle non négligeable dans la vie de la communauté. Il faut dire que Mahomet n'avait pas encore la prétention de professer une religion "nouvelle". Il n'y avait donc pas d'opposition avec les Juifs. D'ailleurs, la prière était tournée vers Jérusalem.

La communauté, en fait, est surtout une association politique : Le chef des musulmans se comporte en guerrier et il multiplie les razzias contre les caravanes des Mecquois pour réunir du butin.

Ayant alors surpris Zaynab bint Khuzaima (30 ans), épouse de son fils adoptif Ali, en petite tenue, Mahomet fut ébloui par sa beauté, et eut envie d'elle. Pour se justifier contre toute accusation d’inceste, Mahomet inventa une histoire incroyable : Une opportune (!) révélation d’Allah l’autorisa à transgresser l’interdit social et à épouser sa belle-fille :

"O prophète ! Il t'es permis d'épouser les femmes que tu auras dotées, les captives qu'Allah aura fait tomber entre tes mains, les filles de tes oncles et de tes tantes maternels et paternels qui ont pris la fuite avec toi, et toute femme fidèle qui aura donné son âme au prophète. C'est une prérogative que nous t'accordons sur les autres croyants. " (Sourate 30, 49-51) (il y a aussi la sourate 33, 2-37).

Bien évidemment son fils Zaid accepta de divorcer pour répondre au désir légitime de son père et aux ordres d'Allah.

Les hadiths de Boukhari Vol. 7,48 disent à ce sujet :

Lorsque fut révélé le verset coranique permettant à Muhammad de retarder le tour de n'importe laquelle de ses épouses, et lorsque Muhammad déclara qu'Allah lui avait permis de se marier avec la femme de son fils adoptif, Aïcha lui dit ironiquement: « Ô envoyé d'Allah, je vois que ton Dieu s'est vite empressé de t'exaucer. »

La sourate 66, 1-5 fut également révélée inopinément (!) pour permettre au Prophète de délaisser ses épouses s'il le voulait afin de coucher avec Marya Qibtiya bint shamun appelée aussi maria la copte (une esclave sexuelle qu'on lui avait donné en cadeau).

A partir de Médine, Mahomet organisa alors avec ses partisans trois razzias infructueuses contre les caravanes mecquoises.

Mais en janvier 624, en un lieu appelé Nakhlah, douze disciples de Mahomet attaquent par surprise une caravane de La Mecque, tuent un homme d'une flèche et font deux prisonniers. L'affaire cause un grand scandale car elle s'est produite pendant le mois de rajab. Il s'agit d'une période sacrée où toute hostilité et tout meurtre étaient proscrits.

Mais opportunément (!), Allah dicta à ce moment une sourate l’autorisant à rompre la trêve (sourate 2, 217). Allah accorda en plus une large part à son Prophète (il pu s'approprier un 5ème du butin !).

A cette époque Mahomet garde les juifs de Médine en haute estime. il s’attendait à ce que ceux-ci fussent les premiers à accueillir favorablement son message monothéiste; mais il fut rapidement déçu par leur méfiance et leur frilosité. En effet, les juifs ne le recevaient pas comme leur prophète et ils critiquaient même les libertés qu’il prenait avec le récit biblique.

Au comble de l’amertume, il se détourna du judaïsme et développa une religion qui tira désormais sa source mystique dIsmaël fils d’Abraham, et non plus de Moïse.

Le 11 février 624, une révélation divine (sourate 2, 138) enjoint à Mahomet et à ses disciples que la prière rituelle se ferait désormais en se tournant non plus vers Jérusalem mais vers la pierre noire de la Kaaba, le sanctuaire des idolâtres de La Mecque. (en fait les chroniques occidentales indiquent que ce changement se serait fait bien plus tard). La rupture avec les juifs avait commencé.

Parallèlement, Mahomet fit peu à peu assassiner, avec l’accord d’Allah, tous ceux qui lui étaient opposés ou qui l’avaient critiqué

Ainsi Abu Afak, un juif centenaire avait osé composer une satire lyrique du Prophète (Kitab al Tabaqat al Kabir, Volume 2, par Ibn Sa’d, page 32). Mahomet s'est exclamé: "Qui me vengera sur cette crapule?" et Salim ibn Umayr est parti le tuer dans son sommeil.

Pui la poétesse Asma bint Marwan, mère de 5 petits enfants, écrivit une poésie critiquant les Arabes pour avoir laissé Mahomet assassiner un vieil homme. Apprenant ses dires, Mahomet questionna : «N’y aurait-il donc personne pour me débarrasser de la fille de Marwan ?» Umayr ibn Adi, un musulman (aveugle ?) se porta volontaire et poignarda la malheureuse dans son lit, alors qu’elle donnait la tétée à son plus jeune enfant.(Sirat Rasul Allah). Lorsque, pris de remord, Umayr exprima ses craintes d'être puni de ce meurtre par Allah, Mahomet le rassura en lui disant que «Même deux chèvres ne se disputeraient pas pour cela». Il dit aussi : "Oh sois témoin, aucune revanche n'est payable pour son sang !" (Aba Dawud Livre 38, 4348)

En 624, le Prophète attaqua victorieusement une caravane Mecquoise au puits de Badr (avec l'appui d'anges invisibles). En souvenir, ce mois devint le Ramadan.

Parmi les prisonniers se trouvait le conteur Al Nadr qui s’était autrefois illustré en se moquant du prophète à la Mecque et en disant que les sourates étaient des fables. Ivre de vengeance, Mahomet en profita pour l’exécuter.

Mahomet dit à ses hommes: "Quiconque d'entre vous rencontrera Abou-Djahl, qu'il ait soin de ne pas le laisser échapper. Si vous ne le rencontrez pas, cherchez le parmi les morts ; car Dieu m'a promis qu'il serait tué aujourd'hui. Si vous ne le reconnaissez pas à son visage qui pourrait être couvert de poussière, vous pourrez le distinguer à une cicatrice qu'il a au pied ;... tranchez lui la tête et amenez la moi. !"... ce qui fut fait.
Mahomet dit à Uqba bin Abi Mu`ayt : "Je fais à Dieu le voeux que si je te saisis en dehors de la Mecque, je te ferai couper la tête !".

Les textes disent ensuite :

Deux jours après, à mi-chemin vers Médine, Uqba, un autre prisonnier, avait été ordonné à l’exécution. Il tenta de protester et demanda pourquoi il devait être traité avec plus de rigueur que les autres captifs. «En raison de ton inimité avec Allah et son prophète», répondit Mahomet. «Et ma petite fille ! cria Uqba dans l’amertume de son âme, qui prendra soin d’elle ?». «Les feux de l’enfer !» s’exclama le Prophète. Et à cet instant, la victime fut fendue jusqu’aux pieds. «Misérable que tu es !» continua-t-il, «Et persécuteur ! Mécréant qui ne crois ni en Allah, ni en son prophète, ni en son livre ! Je remercie le seigneur qui t’as tué, et ainsi a consolé mes yeux !». (bn Hisham, Sirat de Mahomet)

Uqba n’était n'avait pourtant pas persécuté les premiers musulmans : Il mourut pour la simple et bonne raison qu’il refusa l’Islam, fidèlement à ses convictions personnelles.

Mahomet ordonna également le meurtre du poète critique juif Ka'b ibn al-Ashraf, parcequ'il avait récité à la Mecque un ode funèbre pour les Mecquois tués par les musulmans (et aussi parcequ'il taquinait les musulmans en adressant des vers d'amour à leurs femmes). Abû Nâïla, assassina alors le poète durant la nuit, près d’une cascade, aprés l'avoir traitreusement attiré hors de sa forteresse. Il était pourtant son frère adoptif. Quand Abû Nâïla jeta la tête coupée de Ka'b aux pieds de Mahomet, celui-ci s’écria : «Cela m’est plus agréable que le plus beau chameau de toute l’Arabie.» Puis il le félicita et lui fit don d'un bâton sur quoi s'appuyer dans le paradis.

Le lendemain ce fut au tour de Ibn Sunayna d'être assassiné par son ami musulman Muhayyisa ben Masud parcequ'il était juif lui aussi. Le frêre de Muhayyisa s’écria alors que «Une religion qui pousse à faire cela est certainement merveilleuse !».

Ces assassinats troublèrent cependant quelques âmes sensibles et le Prophète trouva le moyen de se justifier par une nouvelle sourate bien opportune (!) : « Il n’appartient pas au prophète de faire des captifs, tant que, sur Terre, il n’a pas complètement vaincu les incrédules.» (sourate 8,67).

Peu après la bataille de Badr, un incident mit le feu aux poudres. Une musulmane ayant été molestée au marché par des juifs de la tribu des Banû-Qaynuqâ', des batailles entre musulmans et juifs s'ensuivent. La tribu mise en cause se trouva bientôt assiégée par les musulmans puis fut expulsée de Médine et ses biens confisqués.

En 625, la deuxième tribu juive, celle des Banû-Nadhîr, fut accusée de pactiser avec les habitants de La Mecque (Allah aurait révélé qu'ils voulaient assassiner son Prophète) et durent s'enfuir à Quaybar après une violente bataille. Mahomet fit couper et brûler leurs palmeraies sur l'ordre d'Allah : «Ce que vous coupez de souple ou que vous laissez debout sur sa tige, c'est sur l'ordre d'Allah et pour confondre les mécréants.»
Ilt fit tuer aussi Kab, chef des Banû-Nadhîr et poête satiriste, ainsi que sa femme, car ils s'étaient moqué de lui.

Mahomet était devenu le maître de Médine. Il devint riche et puissant grâce au butin des razzias et du tribut qu’il exigeait des vaincus. Il s'était associé aux pillards Banou Damréh ainsi qu'à Abouzar de la tribu des brigands de Ghafar. La tribu des Banou Madlidj qui était idolâtre s'est alliée aussi au Prophète uniquement dans l'intention de s'emparer des butins obtenus dans les attaques aux caravanes.Mahomet a mené ainsi soixante trois razzias en tout (contre une seule guerre défensive). Ses victoires devaient démontrer à ses fidèles la pertinence de son message.

Les Mecquois, excédés par le pillage de leurs caravanes, montèrent une expédition avec Abu Sufyan contre Mahomet. Ils le battirent d’abord à Uhud le 21 mars, puis entreprirent le siège de Médine en 627 pendant 15 jours ("bataille du fossé"). Mais Mahomet ayant fait creuser un fossé défensif autour de la ville, les Mecquois durent lever le siège.

Le Prophète en profita pour accuser et attaquer la dernière tribu juive de Médine : les Banu Qurayza (qui pourtant avaient participé à la défense). Aprés un siège d'un mois, il leurs fait dire qu'ils ont le choix entre se convertir à l'islam ou bien de mourir. Malgré leur rédition, Mahomet décide de massacrer, sur ordre d’Allah, tous les membres mâles de la tribu (600 à 800 hommes). Ils furent horriblement torturés, pour qu'ils avouent où ils avaient cachés leurs trésors, puis, emmenés par groupe de cinq, ils furent tous décapités et jetés dans des fosses communes creusées prés de la place du marché de Médine. Les femmes et les enfants furent vendus comme esclaves. Après le carnage, Mahomet pris pour concubine la belle Rayhana bint umru bin hanafa, veuve de l’un des suppliciés.

Le Hadith, Sahih Bukhari 5,59,362 dit à ce sujet :

"Il a alors tué leurs hommes et a distribué leurs femmes, leurs enfants et leurs propriétés parmi les musulmans, mais certains d'entre eux sont venus vers le prophète et il leur a accordé la sécurité, et ils ont embrassé l'islam. Il a exilé tous les juifs de Médine. Ils y avait des juifs de Bani Haritha et tous les autres juifs de Médine"

Ibn Ishaq a écrit à la page 466 du Sirat Rasulallah ::

"Alors l'apôtre a divisé la propriété, des épouses, et des enfants des Banu Qurayza entre les musulmans, il a fait connaître à ce jour les parts concernant les chevaux et les hommes, et en a pris le cinquième ",(Mahomet et sa famille ont obtenu un cinquième des prises de guerre). Puis l'apôtre a envoyé Sa'd. . . avec certaines des femmes captives des Banu Qurayza à Najd pour qu'il les vende contre des chevaux et des armes."

Lz Hadith 669 dit :

Quelques gens de la tribu d'Uraina sont venus au Prophète et il leur a dit qu'ils pourraient aller aux chameaux de Sadaqa et boire leur lait et urine (utilisée à guérir des certaines maladies). D’abord tout était bien mais alors ils se sont battus sur les bergers et les ont tués, ont devenus des apostats de l’Islam et ont enlevé les chameaux de Muhammad. Il a envoyé des hommes pour les rentrer. Le Prophète Sacré a ordonné leurs mains coupées, leurs pieds coupés, leurs yeux éteints et les avait jeté sur la terre rocailleuse jusqu'à ce qu'ils soient morts.

Le Hadith, Sahih Bukhari 8, 82, 794 dit :

Anas a relaté : Certains de la tribu d'Ukl sont venues chez le Prophète et ont embrassé L'islam. Le climat de Médine ne leur convenait pas, alors le prophète leur a ordonné de boire l'urine et le lait des chameau pour se soigner. Ils l'ont fait et ont récupérés de leur mal. Mais ils se sont détourné de l'islam et ont tué le berger des chameaux et sont partis avec les chameaux. Le Prophète envoya certains à leur poursuite et ainsi ils les ont attrapés et rapportés, et le Prophète a commandé que leurs mains et jambes devaient être tranchées et que leurs yeux devraient être marqués au fer rouge et que leurs mains et leurs jambes coupées ne soient pas cautérisées, et ceci jusqu'à ce qu'ils meurent. (... "et il furent jetés à Al-Harra et ils moururent de soif".)

Abu Dawud 38A357 a écrit :

Quand l'Apôtre de Allah a coupé les mains et pieds de ceux qui avaient volé ses chameaux et apostasié, et il a ordonné que leurs yeux soient éteint par feu, Allah l'a réprimandé et a révélé: "La punition de ceux qui font la guerre contre Allah et Son Apôtre et s'efforcent de toutes leurs forces pour la méchanceté à travers la terre est l’exécution ou la crucifixion."

A partir de 627 le Prophète lanca une politique d'agression systématique des autres tribus.

Il attaqua les tribus des Bani Moustalik et les juifs de Wadil Qora, enleva les femmes et les enfants de la tribu des Moshjarik, pilla des caravanes, prit l'oasis juive de Fadak (qui devint bien personnel de Mahomet) et dit aux juifs Beni Qainoqa : "Si vous n'embrassez par l'islam, je vous déclare la guerre !"

Puis il lanca une expédition contre les juifs de Quaybar. Il commenca par inviter leur chef à un pourparler et en profita pour le faire assassiner avec toute sa suite en cour de route.

Dans la "Vie de Mahomet", page 515, il est écrit :

"Il a attaqué la ville juive de Quaybar où il a pris un des chefs juifs et l'a torturé pour le forcer à dire où était enterrée son argent. Après que l'homme ait refusé de parler, et comme il était presque mort du fait de la torture, Mahomet a ordonné que sa tête soit tranchée."

Dans cette ville il fit torturer et tuer l'oncle, le père, et le mari de Safia bint Hayi bin Akhtab (17 ans). Puis il fit de celle-ci son esclave par les droits de la guerre et l'obligea à partager sa couche. Safia elle même déclarait, selon les hadiths, que "Personne ne lui paraissait plus détestable que Mahomet.

Lors du banquet qui s'ensuivi, La belle Zaïnab de Quaybar, tenta d'empoisonner Mahomet avec un plat de viande empoisonné, mais le prophète vomit le poison et guérit. Lorsqu'il demanda à Zaïnab la raison de son geste, elle répondit : "Tu as causé à mon peuple de grands maux et j'ai pensé : si tu n'es qu'un simple chef d'armée, je sauverai mon peuple en causant ta mort, mais si vraiment tu es prophète, Dieu t'avertira de mon projet et tu survivras." Mahomet fit immédiatement mettre à mort l’héroïne juive.)

Un autre texte donne la version suivante :

Zaïnab la juive, fille d'Al Harith, épouse de Sellem ibn Michkam, envoya au prophète un mouton roti qu'elle avait empoisonné. Elle demandant auparavant quelle était la partie que le prophète préférait, et comme on lui apprit que c'était l'épaule, elle mit baucoup de poison sur cette partie. Dés que le prophète mordit l'épaule du mouton qui lui avait été offert, il fut averti que la viande était empoisonnée et il recracha ce qu'il avait dans la bouche.

Ensuite, il fit réunis tous les Juifs et leur demanda "Direz vous la vérité si je vous demande quelque chose?" "Oui, répondirent ils". "Avez vous mis du poison dans ce mouton?" "OUI dirent ils encore". Et quelqu'un vous a portés à le faire ?" demanda-t-il. "Nous avons voulu nous débarasser de toi, au cas où tu aurais été menteur; par contre, si tu es vraiment un prophète, cela ne te fera rien".

On amena ensuite la coupable auprés du messager de Dieu et elle confirma qu'elle avait cherché à l'assassiner. Les musulmans voulurent la tuer mais sur le moment le prophète ordonna qu'on la libère et il ne la punit pas sur le moment. Cependant, lsq Bichir Ibn Al barra ibn Maa'rour qui avait mangé aussi la viande empoisonné mourrut, alors il la fit tuer.

Après quelques ultimes escarmouches sans succès, les Quoraïchites de la Mecque comprirent qu’il ne leur restait plus qu'à faire la paix.

En mars 628 fut signé le pacte de Hudaibiyah qui stipulait une trève de dix ans, mais, comme le Prophète l'explique dans le Coran, "la parole donnée aux mécréants peut être reprise sans scrupules".

En 629, le traité d’Hodaïbiya autorisa les musulmans à effectuer un pèlerinage l’année suivante à la Mecque et, le 11 janvier 630, Mahomet en profita pour entrer par surprise dans la ville à la tête d’une armée de 10 000 hommes et s'en empara sans même livrer bataille. En quelques heures, les Mecquois sont convertis ou supprimés (30 exécutions). Triomphant, Mahomet épousa la fille de son ennemi Abu Sufyan. Il fait ensuite décapiter l'apostat Abdallah ibn Abou Sahr, le poête satiriste Abdallah ibn Khatal et Howairith ibn Noqaïd. Il fait aussi condamner à mort l'esclave affranchie Sara et les chanteuses Qariba et Fartana. Lui échappent Hind (femme d'Abou Sufyan), Ikrima et Cafwan ibn Ommayya (à qui Mahomet avait dit : "Tu as à choisir entre le sabre et l'islam !") qui parviennent à s'enfuir.

Les idoles de la Mecque sont toutes détruites (sauf la pierre noire), les vignes sont arrachées.

Les juifs et chrétiens de Makna, Eilat et Jarba sont ensuite soumis, la ville de Taïf est prise, la tribu des Beni Djadsimaa est massacrée et les musulmans font la guerre contre les tribus hawazites.

En 631 la ville byzantine de Tabouk est soumise et les chrétiens doivent payer le tribut.

Les tribus chrétiennes des Abdul Qaïs, Nadjranites, et Taghlibites sont soumises.

Mahomet conduira encore quelques raids vers la Syrie et les ports de la Mer Rouge.

En 632 il accomplira le pèlerinage annuel devant plusieurs milliers de fidèles : c'est le même pélerinage que pratiquaient ses ennemis païens, et devant la même "pierre noire" ; mais ce pélerinage sera désormais interdit à tout "mécréant", malgré les accords, suite à la révélation de la sourate 9, 1 et 28. Tous les rituels paiens du pélerinage seront cependant conservés par les musulmans, en étant justifiés par des légendes attribuées à des personnages de la Bible.

Mahomet retournera ensuite à Médine où il mourra de maladie le 8-6-632.
Au dernier moment, Mahomet se couvrit le visage de son "khamisa" puis, lorsqu'il eut chaud et manqua d'air, il découvrit son visage et dit :

"Qu'Allah maudisse les Juifs et les Chrétiens, car ils ont élevé des lieux de prière sur les tombes de leurs Prophètes". (selon Aïsha et 'Abdullah bin 'Abbas).

A propos de la maladie du prophète : On rapporte ce hadith de Aicha :

Au cours de la maladie à la suite de laquelle il mourrut, l'envoyé de Dieu disait : "O Aicha !, je ne cesse de ressentir la souffrance que m'a fait éprouver le mets que j'ai mangé à Quaybar. Le moment est venu où mon aorte va se briser sous l'influence de ce poison"

Rien ne pouvait arrêter la lente action de ce poison.

Le Prophète avait demandé à ses compagnons de ne pas l'ensevelir après sa mort, car il serait élevé au ciel. Mais après trois jours, son cadavre commença à dégager une odeur fétide, et ses disciples, déçus de son mensonge, le mirent en terre. La tradition musulmane prétendra que c'est Mahomet qui aurait finalement choisi, après sa mort, de ne pas s'élever et de finir comme le commun des mortels...
Auteur : Bernard
Date : 01 déc.09, 17:31
Message :
hakim a écrit : Le Prophète avait demandé à ses compagnons de ne pas l'ensevelir après sa mort, car il serait élevé au ciel. Mais après trois jours, son cadavre commença à dégager une odeur fétide, et ses disciples, déçus de son mensonge, le mirent en terre. La tradition musulmane prétendra que c'est Mahomet qui aurait finalement choisi, après sa mort, de ne pas s'élever et de finir comme le commun des mortels...
Bonjour Hakim,


merci pour ce sujet :wink:

Mahomet pensé être lui aussi comme Jésus pouvant monter avec son corps dans les Cieux ( Assomption) !

(y)
Auteur : Younes91
Date : 01 déc.09, 22:04
Message : Bonjour

j'ai lu et je suis consterner du nombre de faux hadith et fausse histoire. Voici ce des choses que vous ne savais pas:

D’après le Coran, la nourriture du prisonnier est gratuite : elle incombe au gouvernement musulman Les chroniqueurs précisent que les prisonniers recevaient la même nourriture que ceux qui les avaient capturés. Certains donnaient leur pain aux prisonniers et se contentaient de dattes. Le Prophète donnait même des vêtements aux prisonniers, s’ils en avaient besoin, comme le rapportent les récits de Badr et Hunayn. On soulageait leurs souffrances[45] ; ils avaient la faculté de rédiger un testament pour léguer ce qu’ils possédaient dans leur pays [46]. L’Islam ne permet pas de punir les prisonniers pour leurs actes de belligérance normale :L’interdiction de tuer les non-combattants. Mohamed interdit strictement de tuer ceux qui ne font pas partie de l’armée : en effet, dans le Sahih-i Muslim (Kitab-i Jihad was-siyar)[53], chez Sarakhsi (kitab al-Mabsut, siyar al-Kebir), etc. , celui-ci interdit strictement de tuer les vieux, les femmes et les enfants ne portant pas d'arme. L'interdiction de brûler l'ennemi[57]. Il est interdit de brûler l’ennemi avec le feu car Mohamed a dit, « Tuez [l’ennemi], mais ne le brûlez pas. Car personne ne punit avec le feu excepté le Seigneur du feu ».L'interdiction de mutiler les corps. L'interdiction du pillage[59]. C'est-à-dire des actes de vandalisme (vols , destruction des biens, etc.) et de violence (violence physique, viol, etc.) envers les civils. Cependant, la prise des butins de guerre étaient pratiquée après les guerres contre ceux des adversaires qui ont participé à la guerre, en dédommagement aux dégâts provoqués par la guerre.

Le prophète Muhammad (sur lui la paix) naquit à La Mecque en l’an 570 de notre ère. Lorsqu’après les révélations, Muhammad s’opposa au paganisme des autorités mecquoises et commença à répandre le message de l’islam, il fut contraint par les Mecquois de quitter la ville. Il s’en alla à Médine, où l’on se montra plus ouvert à son interprétation de la volonté de Dieu. En 630 de notre ère, le prophète Muhammad (sur lui la paix) revint à La Mecque, prenant la ville sans résistance et la purgeant de tous les éléments d’idolâtrie. Il débarrassa la Kaaba des 360 « dieux » qui l’habitaient, la dédiant une nouvelle fois au culte pur du seul et unique Dieu, et établissant La Mecque comme lieu de pèlerinage pour tous les musulmans.

Abdallah, le père de Mohamed, était célèbre pour sa pureté et ses bonnes mœurs. Il décéda, sa femme étant enceinte, alors qu’il était en voyage d’affaires à Médine.
Lorsque Amina bint wahb accoucha de lui, abdelmouttalib, son grand père, fut comblé de joie. Il célébra sa naissance et le nomma « Mohamed ».
« J’espère, dit abdelmouttalib, qu’il sera par ce nom loué et comblé de gloire dans le ciel (par la grâce de Dieu) et qu’il sera de même loué et comblé de gloire ici sur terre »
Sa mère n’aurait rien senti des douleurs de l’accouchement, l’enfant serait venu au monde circoncis naturellement. Les anges l’auraient lavé de toute souillure et l’auraient marqué du sceau de la prophétie sur le dos entre les épaules ,,

A Médine, Hassan Ibn Tâbit, qui sera plus tard le poète du Prophète , raconte, dans son témoignage : "J'étais dans la région où se trouvaient les juifs (à Médine), et 1 des Rabbins est monté sur un mur et s'est écrié : " Ô communauté de juifs ! Aujourd'hui est apparue l'étoile de Ahmed !"

À l'âge de quarante ans, Mohammed reçut sa première révélation de Dieu par l'intermédiaire de l'ange Gabriel. Les révélations se poursuivirent pendant vingt-trois ans, et ensemble elles formèrent ce que nous connaissons comme le Coran.

Dès qu'il commença à réciter le Coran et à prêcher la vérité que Dieu lui avait révélée, il souffrit, avec son petit groupe de disciples, de persécutions de la part des mécréants. Les persécutions devinrent si acharnées qu'en l'an 622, Dieu leur ordonna d'émigrer. Cette émigration de la Mecque à la ville de Médine, située à environ 260 milles (418 km) au nord, marque le début du calendrier musulman.
Après plusieurs années, Mohammed et ses disciples purent enfin retourner à la Mecque, où ils pardonnèrent à leurs ennemis. Avant que Mohammed ne meure, à l'âge de soixante-trois ans, la majeure partie de la Péninsule Arabe était devenue musulmane, et moins d'un siècle après sa mort, l'islam s'était propagé jusqu'en Espagne à l'ouest, et aussi loin qu'en Chine à l'est. Parmi les raisons qui expliquent la propagation rapide et pacifique de l'islam, il y a la vérité et la clarté de sa doctrine. L'islam appelle les gens à ne croire qu'en un seul Dieu, qui est le Seul qui mérite d'être adoré.
Le prophète Mohammed était un parfait exemple d'un homme honnête, juste, clément, compatissant, véridique et brave. Bien qu'il fût un homme, il était très loin d'en avoir les mauvaises caractéristiques, et il luttait et faisait tous ses efforts par amour pour Dieu et pour Sa récompense dans l'au-delà. De plus, dans toutes ses actions et ses relations avec les gens, il avait toujours la crainte de Dieu et le souci de Lui plaire.

A vingt-cinq ans, il épouse Khadidja, une veuve commerçante de son état. Lorsqu’il a quarante ans (on appelle d’ailleurs cet âge « l’âge de raison », Mohamed a l’immense surprise alors qu’il s’est isolé dans une grotte en 611, de voir apparaître l’Ange Gabriel, venu lui annoncé qu’il est le prophète de Dieu.
-Gabriel lui dit : Lis.
-Mohammed répond: Je ne sais pas lire.
-Gabriel répète: Lis.
-Mohammed répète : Je ne sais pas lire.
Alors l’ange déclame les premiers verset du Coran: [Lis au nom de ton Seigneur qui a créé 2.Qui a créé l'homme d'un caillot de sang. 3.Lis ! car ton Seigneur, le Très Noble, 4.C'est Lui qui a enseigné par la plume, 5.Il a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas] (Coran, 96: 1-5.)

La parole de Dieu commence à être propagée. Malheureusement, les persécutions contre les musulmans ne tardent pas et ordre est donné que tous ceux se réclamant de cette nouvelle religion de quitter La Mecque.
En 622, Mohammed immigre dans la ville de Médine. Sept ans plus tard, Mohammed revient à la Mecque pour un pèlerinage. C’est l’occasion en 630, de détruire les idoles qui entourent la ville sainte.

Le prophète décida ensuite que le développement total de l'homme serait mieux atteint, si l'on coordonnait la religion et la politique, comme deux éléments d'un seul tout. Il appela alors les représentants des Musulmans, ainsi que ceux des non-musulmans de la région: Arabes, Juifs, Chrétiens et autres, leur suggéra la création d'une cité-état à Médine. D'accord avec eux, il la dota d'une constitution écrite, la première de ce genre, dans le monde, où l'on définit les devoirs et les droits des citoyens et du chef de l'état, et l'on choisit Mohammed, à l'unanimité. Non contents de l'expulsion de leurs concitoyens Musulmans, les Mecquois envoyèrent aux Médinois l'ultimatum de retirer toute protection à Mohammed et à ses compagnons ou de les expulser; évidemment sans succès. Quelques mois plus tard, en l'an 2 de l'Hégire, ils envoyèrent une puissante armée contre le Prophète; la rencontre eut lieu à Badr et les païens, trois fois plus nombreux que le groupe des Musulmans conduits par le Prophète, furent mis on déroute. Au bout d'un an de préparatifs, les Mecquois envahirent Médine pour se venger de la défaite de Badr. L'ennemi était quatre fois plus nombreux que les Musulmans; après une sanglante rencontre à Uhud, il se retira et rien ne fut décisif.

Les citoyens Juifs de Médine commencèrent à donner du souci: à la victoire de Badr, un de leurs grands chefs, Ka'b ibn al-Achraf, s'était rendu à la Mecque, pour montrer se solidarité avec les païens, et pour les Inciter à une guerre de revanche. Après la bataille d'Uhud, les juifs de sa tribu formèrent un complot pour assassiner le Prophète. Ils l'invitèrent à venir chez eux, avec trois ou quatre de ses compagnons, disant qu'ils étaient tous disposés à embrasser l'islam Si le Prophète parvenait à convaincre leurs rabbins lors d'une discussion des questions religieuses.
Une Arabe, qui s'était mariée avec un Juif de cette tribu, en tit part secrètement à son frère à elle, et ainsi le complot ne put pas être mis à exécution.

Mohammed essaya alors de se réconcilier avec les Mecquois, et se rendit à Hudaibiyah, pas très loin de la Mecque La coupure de leur chemin caravanier du Nord avait ruiné leur économie. Mohammed leur promit la sécurité du transit, l'extradition de leurs fugitifs qui se seraient rendus chez lui. et toute autre condition qu'ils désirèrent. Il accepta même de rentrer à Médine, sans avoir pu faire le pélerinage de la Kaâba. Les deux parties contractantes promirent à Hudaibiyah non seulement la paix, mais aussi la neutralité dans les conflits avec les tiers.

Profitants de la paix, le Prophète déploya une activité intense pour la propagation de sa religion: Outre ses efforts dans l'Arabie, il adressa des lettres missionnaires aux souverains étrangers de Byzance, de la Perse (l'Iran), de l'Abyssinie et autres. Le prêtre "autocrator" (le "Dog hâture" des Arabes) de Byzance embrassa l'islam et fut lynché par la foule; le Préfet de Ma'ân (Palestine), pour avoir fait la même chose, fut mis à mort et crucifié par l'empereur

Les païens de ka Mecque profitèrent des difficultés des Musulmans et violèrent le traité de la paix. Le Prophète conduisit lui-même une armée de dix-mille hommes, et surprit la Mecque qu'il occupa sans coup férir. Conquérant bienveillant, il rassembla la population de la ville, lui rappela ses méfaits: Persécution religieuse, confiscation injustes des biens des réfugiés invasions répétées, vint-ans d'hostilité insensée; puis leur posa la question: "Qu'attendez-vous de moi?" Comme tous baissaient la tête avec honte, Mohammed proclama: "Que Dieu vous pardonne, allez en paix; nulle charge contre vous aujourd'hui, vous êtes libres" Il renonça même aux biens que les païens avaient confisqués aux Musulmans. Cela transforma l'état psychologique et lorsqu'un chef mecquois s'avança spontanément vers Mohammed, à la suite de sa déclaration d'amnistie, pour se convertir à l'Islam, Mohammed lui dit: "Je te nomme gouverneur de la Mecque". Sans laisser un seul soldat médinois ou autre, le Prophète rentra à Médine. L'lslamisation de la Mecque, achevée en quelques heures, fut complète et sincère.
Auteur : erwan
Date : 01 déc.09, 22:14
Message : Pourquoi rentrer dans ces discussions demandant aux musulmans de faire l'apologie de l'islam.
Les musulmans n'ont pas à être jugé de leurs actes et encore moins devant ces personnes manipulant des hadiths et des récits historiques que beaucoup acceptent car ils sont conformes à leurs conviction.
Ce type de sujet ne demande pas un dialogue , mais ce sont des affirmations qui débouchent par un dialogue de sourd.

les hadiths sont plus acceptés par les non musulmans que par les musulmans qui doutent de tout les hadiths jusqu'à authentification et encore.

Alors la blague des versets sataniques , les tortures faites par mohamed saws le mariage avec aicha ra , les guerres ....ainsi que beaucoup de récits relatés dans les chroniques de tabari sont devenus monnaie courante. Toujours les mêmes choses et toujours le même dialogue de sourd!
Auteur : Younes91
Date : 01 déc.09, 22:27
Message : Encore une fois que des mensonges, c'est decevant "hakim a écrit:Le Prophète avait demandé à ses compagnons de ne pas l'ensevelir après sa mort, car il serait élevé au ciel. Mais après trois jours, son cadavre commença à dégager une odeur fétide, et ses disciples, déçus de son mensonge, le mirent en terre. La tradition musulmane prétendra que c'est Mahomet qui aurait finalement choisi, après sa mort, de ne pas s'élever et de finir comme le commun des mortels..."

Le prophète (qpssl) avait 63 ans, il était bien fatigué et avait beaucoup donné ! Il avait traversé tellement d'épreuves: il avait été orphelin, il avait perdu son père, sa mère, son grand-père, son oncle, 7 de ses enfants étaient morts (4 filles et 3 garçons) deux de ces filles lui avaient été renvoyées, divorcées avant leurs noces des fils d'Abou Lahab, avec lesquels elles avaient été mariées avant la révélation. Il avait été frappé, insulté de tous les noms, il avait fait l'objet de 9 tentatives d'assassinat, rejeté par 26 tribus auxquelles il avait proposé de l'accueillir, la femme qui avait partagé 25 ans de sa vie et avait été pour lui un soutien considérable était morte, son honneur était entaché pendant un mois avec l'histoire (fausse) de la trahison d'Aïcha, il avait mené près de 29 batailles en 8 ans, à 55 ans passés, dans des conditions d'extrême dureté à cause de l'environnement hostile, la chaleur et les longs trajets dans le désert d'Arabie! Il avait été blessé à la tête d'un coup d'épée qui avait cassé son casque faisant pénétrer son bout métallique dans sa joue... (tout cela pour que tu deviennes musulman(e))...

Tout cela fit qu'à 63 ans, il n'était plus capable d'accomplir les prières surérogatoires debout et les accomplissait donc assis. Lorsqu'on lui demanda: « Tu pries assis ? Qu'as-tu ya rassoul'Allah ? », il répondit: « Je me suis fatigué à force de me soucier des gens. »

Cette année là, il sortit pour le pèlerinage d'adieu et répéta: « Ô gens! Prenez de moi (en me regardant pour m'imiter) vos actes de dévotion, peut-être que vous ne me trouverez pas à cet endroit après cette année!

Puis a été révélé le verset: « J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et j'agrée l'Islam comme religion pour vous »
Les gens furent heureux en apprenant ce verset sauf Abou-Bakr qui pleura! Lorsqu'on lui demanda ce qui le faisait pleurer, il répondit: « C'est (ce verset) l'annonce de la mort (faire-part de décès) du prophète (qpssl)! C'est le faire-part du décès du prophète (qpssl)! »
Puis le prophète (qpssl) tomba gravement malade pendant treize jours...

Neuf jours avant sa mort, le dernier verset est révélé: « Et craignez le jour où vous serez ramenés vers Allah. Alors chaque âme sera pleinement rétribuée de ce qu'elle aura acquis. Et ils ne seront point lésés »

Huit jours avant sa mort, il dit: « Mes frères d'Ohod (les martyrs) me manquent! Je veux leur rendre visite. » Il alla les voir et leur dit: « Assalam aleykoum martyrs d'Ohod! Vous êtes les précurseurs et je suis, inch'Allah, le suivant.


Sur le chemin du retour, il se mit à pleurer, et ses compagnons lui demandèrent: « Qu'est-ce qui te fait pleurer ya rassoul'Allah? » Il répondit: « Mes frères me manquent! » On lui dit alors: « Ne sommes-nous pas tes frères? » Il dit: « Non! Vous êtes mes compagnons! Mes frères sont des gens qui viendront après moi, croiront en moi alors qu'ils ne m'ont pas vu! »


Puis son état de santé s'aggrava. Il rassembla alors ses épouses, chez Maymouna, et leur dit: « M'autorisez-vous à me faire soigner chez Aïcha ? »
Avez-vous vu les bonnes manières et le noble comportement envers ses épouses?

Elles l'autorisèrent à aller chez Aïcha. Il voulut alors se lever, mais n'y parvint pas! Vinrent alors Ali et Al Fadl pour le soutenir et l'aider à se déplacer jusque chez Aïcha. Les gens virent dans quel état était le prophète (qpssl). Inquiets, ils se rassemblèrent dans sa mosquée sans boire ni manger et attendirent des nouvelles.
Le prophète (qpssl), chez Aicha essuya la sueur de sur son front et dit: « La ilaha illa Lah! Certes la mort a ses moments d'agonie. »

Puis il demanda : « Qu'est-ce que ce bruit?" (Le bruit venait de la mosquée car sa maison n'est séparée de la mosquée que par une porte avec un rideau). On lui dit alors: « Les gens se sont rassemblés, ils ont peur pour toi. » Il dit: « Emmenez-moi à eux! »


Une fois à la mosquée, il dit: « Ô gens! On dirait que vous avez peur pour moi? » Ils répondirent: « Oui! Ô messager d'Allah! »
Il répliqua: « Ô gens! Mon rendez-vous avec vous n'est pas ici-bas! Mon rendez-vous avec vous est aux abords du bassin (le jour du jugement dernier)! Par Allah! C'est comme si je le voyais de là où je suis! Ô gens! Par Allah! Je ne crains pas la pauvreté pour vous! Mais (bien au contraire), je crains pour vous (les mondanités de) la vie d'ici-bas! (Je crains que) vous vous la disputiez comme ceux qui vous ont précédés, et qu'elle vous fasse périr comme elle les a fait périr!! Ô gens! Je vous recommande de prendre soin de vos femmes! Je vous recommande de prendre soin de vos femmes! Ô gens! Je vous en conjure pour la prière! (Ne l'abandonnez pas!)


Ô gens! Si j'ai fouetté (injustement) le dos de quelqu'un (d'entre vous) voici mon dos, qu'il vienne me rendre la pareille!
Si j'ai souillé l'honneur (ou réputation) de quelqu'un, voici mon honneur qu'il me rende la pareille!
Si j'ai pris de l'argent à quelqu'un, voici mon argent qu'il me le reprenne et qu'il ne craigne pas la rancune, elle n'est pas dans ma nature!
Jusqu'à ce que je retrouve Allah avec une âme saine et pure. »
Puis il a dit: « Ô gens! Allah a proposé à un serviteur de choisir entre la vie d'ici-bas et la rencontre d'Allah et il a choisit la rencontre d'Allah! »

Puis, il leva les mains et fit des invocations: « Qu'Allah vous mette à l'abri! Qu'Allah vous assiste! Qu'Allah vous honore! Qu'Allah vous préserve! Qu'Allah vous consolide ! Ô gens! Passez mon salam à quiconque me suivra de ma oumma jusqu'au jour du jugement dernier! »

Puis, le prophète (qpssl) retourna chez lui, sa douleur s'intensifia. Il s'allongea tellement il était épuisé. Il vit dans la bouche de son beau-frère, Abdel-Rahmane ben Abou Bakr, un "siwak" mais il fut incapable de le lui demander. Aicha, avec sa bienveillance, vit sur quoi le regard du prophète (qpssl) était tombé, alors elle retira le siwak de la bouche de son frère et le mit dans la bouche du prophète (qpssl) (par l'autre bout), mais il fut incapable de se frotter les dents avec car celui-ci était dur et le prophète (qpssl) agonisait. Donc Aicha reprit le siwak et le mit dans sa bouche, à elle, pour le mouiller et le rendre moins dur, puis elle le remit dans la bouche du prophète (qpssl). [Elle s'en souviendra et dira que ce fut un honneur pour elle que ce soit sa salive qui entre en dernier dans la bouche du prophète (qpssl) juste avant sa mort]. Quelle affection!


Il ne mourut pas l'épée à la main en martyr, et Dieu sait que cette mort est belle, ni en lisant le Coran, et Dieu sait que cette mort est belle, ni en priant, et Dieu sait que cette mort est belle! Non! Il mourut dans les bras de sa femme! Tout un symbole! Un honneur pour la femme musulmane et un message auquel nous avons été très peu attentifs malheureusement!]

Cela montre aussi toute l'affection et l'amour qu'il y avait dans ce couple. Puis, il leva la main et dit: « Plutôt la compagnie du Très Haut! Plutôt la compagnie du Très Haut! »

En fait, ce qui se passa, c'est que Jibril entra et salua le prophète (qpssl) : « Assalam aleyk ya rassoul'Allah! » Et le prophète (qpssl) répondit: « Wa 'aleyk Salam ya Jibril!» (Aicha entendit le prophète (qpssl) répondre et comprit que Jibril était présent). Puis, Jibril dit au prophète (qpssl): « L'ange de la mort est à la porte, il demande l'autorisation d'entrer et il ne la demandera à personne après toi.» Le prophète (qpssl) lui dit: « Autorise-le à entrer ya Jibril!» (Aicha entendit cela aussi et elle comprit que l'ange de la mort était présent).

L'ange de la mort entra et dit: « Assalam aleyk ya rassoul'Allah! Allah m'a envoyé te proposer de choisir entre la vie ici-bas et la rencontre avec Allah. »

Malgré l'agonie, le prophète (qpssl) leva la main et dit: « Plutôt la compagnie du Très Haut! Plutôt la compagnie du Très Haut! »

L'ange de la mort vint alors à côté de la tête du prophète (qpssl) et dit: « Ô toi, bon esprit ! Esprit de Mohamed ben Abdallah! Sors vers l'agrément et les bonnes grâces d'un Dieu satisfait non fâché (contre toi) ! »

La main du prophète (qpssl) tomba! Et sa tête devint lourde dans les bras de Aïcha.


Elle raconta: « Je sus qu'il était mort mais je ne savais pas quoi faire! Alors j'écartai le rideau qui séparait ma maison de la mosquée,
j'entrai chez les hommes réunis à la mosquée et je criai: Le prophète est mort! Le prophète est mort! Toute la mosquée éclata en sanglots et aucun d'eux ne trouva la force de se lever de sa place! »
Voilà! Le prophète (qpoilà! Le prophète (qpssl) est mort!
Le prophète (qpssl) est mort! il a été mis en terre et couvert de terre...

Fatema, sa fille, a dit à Anas: Ô Anas! comment avez-vous fait pour ( de bon coeur) couvrir de terre le visage du Messager ?

" Le prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes et ses épouses sont leurs mères..." ( XXLIII-6)
«Le Croyant qui a la foi la plus parfaite est celui qui a le meilleur caractère. Les meilleurs d'entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes». (Rapporté par Attirmidhi)
Auteur : Younes91
Date : 01 déc.09, 22:34
Message : Tu ne connais rien au hadith, tu ne sais distinguee le vrai du faux, vous l'accepter , car le mensonge vous l'accepter c'est plus facile, vous ne voulez pas admettre que le prophete était le meilleur homme, au caractere, personnaliter, comme le dit Gandhi:"Je deviens plus convaincu que jamais que ce n'était pas par l'épée que l'Islam s'est fait sa place à l'époque. C'était la profonde simplicité, l'auto-effacement prononcé du Prophète, la scrupuleuse application des engagements, son intense dévotion envers ses amis et fidèles, ainsi que son intrépidité, son courage et sa confiance absolue en Dieu et en sa mission. C'est grâce à tout cela, et non à cause de l'épée, que tous les obstacles ont pu être surmontés".


Enfin, voici ce qu’a rétorqué Mahatma Gandhi à ceux qui critiquaient le dernier des prophètes (qssl) : « Ils voient du feu là où il y a de la lumière, de la laideur là où il y a de la beauté, ils dénaturent toute bonne qualité et la présentent comme un vice, ce qui ne fait que démontrer leur état corrompu et leur immoralité… Ils sont frappés de cécité, car ils ne voient pas que l’unique épée que Mohammed ait jamais dégainée est celle de la clémence, de la compassion et de l’amitié, celle qui, à la fois, vainc les ennemis et purifie leur cœur. Cette épée est infiniment plus puissante que celle qui est faite de métal. »

Michael Hart est un homme de nationalité américaine, qui a d’abord reçu le respect et l’estime de ses compatriotes avant d’être reconnu ailleurs, un homme qui a désigné al-moustafa (l’élu), notre noble Messager, comme étant le plus grand d’entre les grands. Et pour confirmer le bien-fondé de son choix, il affirme : « Mon choix (de mettre Mohammed (qssl) à la tête de la liste des personnes qui ont été les plus influentes dans le monde) peut surprendre certains lecteurs et être remis en question par d’autres, mais il reste qu’il est le seul homme de l’histoire à avoir eu autant de succès à la fois au niveau religieux et au niveau séculier… Mohammed (qssl) a fondé et promulgué une des grandes religions du monde et il est devenu un leader politique d’une efficacité remarquable. Aujourd’hui, treize siècles après sa mort (maintenant quinze), son influence demeure tout aussi puissante et continue à se faire sentir partout. »
Auteur : Wolf1985
Date : 01 déc.09, 22:46
Message : histoire vraiment remplie d'Émotions ce genre de récits devrait être plus véhiculer par les musulmans, cela apporterai une bouffé d'oxygène a l'islam.
Auteur : Younes91
Date : 01 déc.09, 23:24
Message : Au y'en a beaucoup mais les gens ne croirons pas de toute façon, mais oui c'est l histoire sa mort, c'est triste, toute sa vieillesse pour nous et les gens le remerice en l insultant et l'accusant.
Auteur : erwan
Date : 01 déc.09, 23:26
Message : Pensez vous réellement que ces récits historiques sont des arguments pouvant convaincre que l'islam n'est pas la vérité et que mohamed saws n'est pas un prophète?
Qu'est ce que la vérité et qu'est ce qu'un prophète , alors que tout cela dépendra de la conception que chacun se fera de Dieu.
il ne sert à rien de prendre un récit par ci et un récit par là pour montrer à quel point l'islam n'est pas conforme à notre conception de ce que doit être un prophète et de sa conception de Dieu . Ce n'est pas parce que je connais ces récits que je suis musulman , et ce n'est pas ces récits qui ont fait de moi un musulman .
Rabaisser l'islam aux récits historiques et aux hadiths est une sorte de mensonge. Les récits historiques et les hadiths ne sont que des outils servant à nous faciliter la compréhension du coran. Rien d'autre !

Mais historiquement mohamed saws qu'est ce que mohamed saws a réalisé ? L'islam ne donne t il pas un élan à la vie tout en assurant sa survie ? Qu'est ce que le coran demande de faire , qu'est ce que le coran conseille , et qu'est ce qu'il interdit .....
Auteur : Wolf1985
Date : 01 déc.09, 23:31
Message : et bien je parlé des musulmans surtout, au lieu de véhiculer des messages de guerres comme le djihad et mourir en martyre, pourquoi pas essayé d'envoyer un message de paix et d'unité, cela apporterai vraiment quelque chose de bien pour les musulmans même pour l'opinion extérieur a l'islam. se récit ma beaucoup plu pour dire vrais même si je suis pas musulman et j'aimerai en voir plus sur les forums au lieu d'autres messages :idea:
Auteur : Wolf1985
Date : 01 déc.09, 23:35
Message : il ne sert à rien de prendre un récit par ci et un récit par là pour montrer à quel point l'islam n'est pas conforme à notre conception

je pense au contraire c'est très important
Auteur : Younes91
Date : 01 déc.09, 23:36
Message : tes questions releve d'une ignorance qu'il faut enlever et se renseigner, Muhamed et le prophete, son arrivee fut annoncer dans l'evangile, les juifs savaient qu'un prophete viendra, des signes l'on prouver, Mohamed recu sa revelation a 40 ans, il a parachever la religion de Dieu, pour remettre les choses en places, il avait le choix de rester en vie ou interceder en notre faveur le jour de la ressurection, petite histoire:

Omar (qDsdl) a raconté: « Je marchais un jour avec le prophète (qpssl) et quelques compagnons, lorsque le prophète (qpssl) me prit la main tout en marchant! Je me suis trouvé en train de dire (sous l'émotion sans doute) par Allah ya rassoul'Allah! Je t'aime!
Le prophète (qpssl) me répondit: Plus que ton enfant Omar?
-: Oui!
-: Plus que ta femme?
-: Oui!
-: Plus que ton argent ?
-: Oui!
-: Plus que toi-même ?
-: Non! [ cela prouve qu'il disait vrai aux précédentes questions, sinon qu'est-ce qui l'aurait empêché de dire non, s'il a osé le dire à cette question là?]
Le prophète (qpssl) dit alors: Non Omar! Ta foi ne sera complète que lorsque tu m'aimeras plus que toi-même!
Lorsque nous nous séparâmes, je réfléchis (à ce qu'il m'avait dit) et je revins le voir en répétant à haute voix: Par Allah! Je t'aime plus que moi-même!
Il répondit: C'est maintenant Omar! C’est maintenant Omar! (Que ta foi est complète).

Abd'Allah ben Omar (le fils de Omar) lui demanda comment il avait fait pour en arriver à cette conclusion? Omar dit: Je me suis rappelé que j’aurai plus besoin de lui (le prophète (qpssl) ) que de moi-même le jour du jugement dernier. Je me suis rappelé aussi que j'étais dans les ténèbres, et qu’Allah m'avait sauvé par le prophète (qpssl).


Tout au long de ce message je vais te rappeler le verset qui dit: " Certes, un Messager, pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants." (IX-128). REgarder la logique comment un homme peut inventer sa, faut vraiment etre bete et manquer de logique incroyable, aucun etre humain ne peut arriver a etre aussi clair, cela prouve que sa vient de Dieu, notre Dieu tous.

Et Abd'Allah ibn Salam (un juif) voulut s'assurer que le prophète (qpssl) est bel et bien le messager d'Allah (swt), alors il se dit « Je vais aller le voir et lui poserai 20 ou 50 questions! » Il dit ensuite: « Lorsque je suis venu le voir, dès que j'ai vu son visage, j'ai dit: C'est le messager d'Allah! C’est le messager d'Allah! »


Il a dit: « Le jour du jugement dernier, le sol se fendra sur moi en premier (ana awalo man tanchaqo 'anho al ard!) [Je suis le premier à sortir de terre].»

Donc, lorsque tu sortiras il sera déjà là!

Les humains seront là, tous réunis depuis Adam, des milliards d'individus, debouts, ils auront peur, ils seront fatigués, tous nus! Il fera très chaud! Cela faisait 50 000 ans qu'ils auront attendu que le jugement commence! Sans boire et sans manger! Noyés dans leur sueur à différents niveaux. Ils désespèreront!
Qui intercédera?!!!
Tu imagines un peu! Quelle tension! Quel stress!

Puis l'humanité décidera d'agir, mais qui pourra demander à Dieu de commencer le jugement pour en finir avec cette attente?
Ils décideront tous ensemble d'aller voir Adam, le père des prophète (qpssl)s pour qu'il intercède auprès de Dieu et lui demande de commencer le jugement.

Adam répondra: « Naffsi! Naffsi ! [(J’espère) le salut de mon âme!] J’ai mangé de l'arbre interdit et j'ai désobéi! Allez donc voir Nouh! » [Dans une autre version il dira aussi: « Jamais Dieu n'a été autant en colère qu'aujourd'hui je ne peux rien lui demander]. »

L'humanité se dirigera alors vers Nouh (Noé) pour qu'il intercède auprès de Dieu et lui demande de commencer le jugement.

« Ô Nouh! Toi qui as été sauvé par Dieu (lors du déluge) intercède auprès de Dieu pour qu'il commence le jugement! »

Nouh répondra: « Naffsi! Naffsi! J’ai déjà demandé à Dieu ce dont je n'avais pas à l'interroger (pour son fils le mécréant) et Il m'en a blâmé! Et je n'espère qu'une chose: c'est qu'Il me pardonne. Allez voir Ibrahim! »

L’humanité se dirigera alors vers Ibrahim.

Ibrahim répondra: « Naffsi! Naffsi! J'ai menti trois fois! Allez voir Moussa!»

Moussa dira: « Naffsi! Naffsi! J’ai tué un homme! Allez voir Issa!»

Issa répondra: « Naffsi! Naffsi! Allez voir Mohamed! Un serviteur auquel Allah a pardonné tous les péchés! »


Et le prophète (qpssl) a raconté: « Et je serai le premier à faire bouger les anneaux (de la porte) du paradis, et l'ange (qui garde la porte) me répondra: Qui est-ce qui frappe? Je répondrai: Mohamed ibn Abd'Allah! Et l'ange répliquera: Ô Mohamed! J’ai eu l'ordre de n'ouvrir à personne d'autre que toi (en premier). »


Puis l'humanité se dirigera vers Mohamed qui répondra: « Ana laha! Ana laha! [Elle est pour moi! elle est pour moi (l'intercession) !]

Il a dit ensuite à propos de cela: « Et je me mettrai dans un endroit pour lequel on m'enviera! Et je me prosternerai sous le Trône et je louerai Dieu par des louanges avec lesquelles jamais personne ne l'avait loué ! Il me répondra:" "lève-toi Mohamed; parle, on t'écoutera; intercède, tu seras exaucé; demande, et tu obtiendras" Et je dirais: Tu m'as promis l'intercession, alors permets-moi d'intercéder pour tes créatures pour que le jugement commence! »

Tu imagines la scène! Le stress et le désespoir de l'humanité en défilant devant chaque prophète! Et tu imagines aussi ta joie et ta fierté lorsque Mohammed répondra: « Ana laha! Ana laha! »

Pourquoi l'humanité ne s'adressera pas à Mohamed en premier? C’est pour te montrer son rang auprès d'Allah (swt).
Et pourquoi aucun prophète ne s'est proposé pour l'intercession? Parce que chacun connaît sa place et sa "valeur". Il (qpssl) est une miséricorde pour toute l’humanité ! Musulmans et non-musulmans, croyants, athées,...etc.

Donc voilà, le jugement pourra commencer:

le prophète (qpssl) poursuivit le récit: « Les nations défileront devant moi, et je verrai passer un prophète avec un groupe (de ceux qui l'avaient suivi) et je verrai passer un prophète avec une dizaine d'individus, puis un prophète avec cinq individus, puis un prophète avec deux individus, puis un prophète seul.

Puis je demanderai: Ô Allah! Oummati! Oummati! (Ma oumma! ma oumma! Où est-elle?) Et on me dira alors: Regarde l'horizon. Je regarderai et je verrai une immense (marée) noire [du fait des têtes aux cheveux bruns], alors je serai heureux et là on me dira: C'est Moussa et sa oumma!
Je dirai alors: Ô Allah! Oummati! Oummati! »

[Tu te rends compte à quel point il sera inquiet pour nous! Tant de sollicitude!]

« On me dira alors: Regarde l'autre horizon! Et je verrai une gigantesque (marée) noire (plus immense que la précédente) et on me dira: Voilà ta oumma! Et parmi eux 70 000 personnes entreront au paradis sans châtiment ni interrogatoire! Et je demanderai à Dieu de m'en donner plus! Il me dira alors: Avec chaque 1000 personnes il y en aura 70 000 autres qui entreront au paradis sans châtiment ni interrogatoire! (Allah Akbar!)
On me dira alors: Es-tu satisfait Mohamed? Et je répondrai: Oui! »

On se rappelle le verset encore une fois: " Certes, un Messager, pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants"
Auteur : Younes91
Date : 01 déc.09, 23:38
Message : Et le prophète (qpssl) a raconté: « Et je serai le premier à faire bouger les anneaux (de la porte) du paradis, et l'ange (qui garde la porte) me répondra: Qui est-ce qui frappe? Je répondrai: Mohamed ibn Abd'Allah! Et l'ange répliquera: Ô Mohamed! J’ai eu l'ordre de n'ouvrir à personne d'autre que toi (en premier). »

Non, bien sûr! Et les musulmans qui sont tombés en enfer, qui va s'en occuper?

Quoi? Encore toi Mohammed ! Tu es encore là! Même pour les pécheurs? Ceux qui ont désobéi et qui se sont laisser aller ?!!!

Et oui, encore lui, le verset prend tout son sens, n'est-ce pas?
" Certes, un Messager, pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants"

Le prophète (qpssl) a raconté, en parlant des gens qui tomberont en enfer: « J'essaierai de vous éviter de tomber, je vous repousserai et je vous prendrai au niveau de la taille mais vous m'échapperez! Puis je vous repousserai encore une fois et je vous saisirai par la taille et vous m'échapperez! Et je vous repousserai encore une fois et vous m'échapperez!

[Et il décrit la scène en disant qu'il est comme celui qui a allumé un feu, la lumière a attiré les papillons qui sont venus se brûler! [ Les désobéissants parmi les musulmans ont été attirés par la lumière (artifices) du péché et s'y sont brûlés)]]

Puis, en parlant des musulmans qui seront en enfer, le prophète (qpssl) reprit son récit: « Puis je me prosternerai sous le Trône et je dirai: Oummati! Oummati! Alors Allah me fixera un quota, je les sortirai de l'enfer et les ferai entrer au paradis, puis je me prosternerai sous le Trône et je dirai: Oummati! Oummati! Et Allah me fixera un quota, je les sortirai de l'enfer et les ferai entrer au paradis, puis je me prosternerai sous le Trône et je dirai: Oummati! Oummati! Et Allah me fixera un quota, je les sortirai de l'enfer et les ferai entrer au paradis, puis je me prosternerai sous le Trône et je dirai: Oummati! Oummati! Et Allah me fixera un quota, je les sortirai de l'enfer et les ferai entrer au paradis, puis je serai gêné vis-à-vis d'Allah ! »
A ce point là Ô Messager d’Allah (swt) ?

[La répétition dans le texte n'est pas une erreur, il s'agit bien des allers et retours que fera le prophète (qpssl)!]


[Te rends-tu compte! Tout cela et il restera encore des musulmans en enfer! N'as-tu pas honte de mettre ton prophète (qpssl) dans cet état là !!!]


Le récit continue: « Puis je serai gêné vis-à-vis d'Allah et je dirai: « Ya rab! Ya rab! Et Il me répondra: Va et fais sortir de l'enfer quiconque a dit:"La ilaha illa Lah" avec dans son coeur l'équivalent d'un grain de foi! Je les sortirai de l'enfer et je les ferai entrer au paradis, puis je reviendrai encore une fois : Ya rab ! Ya rab ! oummati ! oummati ! Et Il me dira:Va et fais sortir de l'enfer quiconque a dit:"La ilaha illa Lah" avec dans son coeur l'équivalent d'un granule de foi,je les sortirai de l'enfer et je les ferai entrer au paradis, puis je reviendrai encore une fois gêné : Ya Rab ! Ya rab ! oummati ! oummati ! Et Il me dira: Va et fais sortir de l'enfer quiconque a dit :"La ilaha illa Lah" avec dans son coeur l'équivalent d'un atome de bien... jusqu'à ce qu'il n'y ait plus personne de ma oumma en enfer et Allah me dira:Es-tu satisfait Ô Mohamed? Et je répondrai: Je suis satisfait ya rab! Je suis satisfait! »

Et il a dit aussi: « Chaque prophète a une "invocation agréée" (exaucée) qui n'est point rejetée! Chacun des prophètes a utilisé son « invocation agréée » ici-bas. Quant à moi, j'ai mis la mienne (l'invocation agréée) de côté comme intercession pour ma oumma! »

Comme c'est touchant le "j'ai mis de côté"!!! Toujours la oumma Ô messager d'Allah ?!!! La oumma qui t'a oublié?

Et il poursuivit, en parlant de son intercession, en disant: « Elle atteindra quiconque viendra le jour du jugement témoignant "La ilaha illa Lah" de son coeur avec sincérité! »
Lorsque Abou Horaira demanda: « Qui sera le plus heureux de ton intercession le jour du jugement dernier? », le prophète (qpssl) répondit: « Celui qui a dit « la ilaha illa Lah » de son coeur avec sincérité! »


Le prophète (qpssl) a dit: « Tout homme qui prie (appelle des bénédictions d'Allah) pour moi ou me salue, Allah me rend mon âme et je réponds au salut de celui qui m'a salué.
Il a dit aussi: « Vos actions me sont présentées le jeudi, veille du vendredi, pour ce qu'il y a de bien en elles je loue Allah et pour ce qu'il y a d'autre j'invoque Allah et Lui demande de vous pardonner! »
Auteur : erwan
Date : 02 déc.09, 00:06
Message :
Wolf1985 a écrit :il ne sert à rien de prendre un récit par ci et un récit par là pour montrer à quel point l'islam n'est pas conforme à notre conception

je pense au contraire c'est très important
S'il le fait alors que ce soit avec équité . Tout d'abord de nous faire savoir comment les hadiths sont authentifiés , et de nous faire savoir comment les musulmans devraient réagir face à des hadiths. Nous donner les contextes sociaux de l'époque , et le verset qui appui ces hadiths et les autres verset qui sont contre ces hadiths.

Mais bon , la fion justifie les moyens , et donc pour contredire l'islam je ne donnerai que les hadiths qui vont m'aider pour . et tout le reste doit être mis aux oubliettes. Il est clair que si les musulmans faisaient de même alors on aurait brûlé tout ces hadiths forgés , choses que nous n'avons pas faites.

L'islam donne une conception de Dieu , et donne la voie à suivre. Les hadiths doivent être conforme à cela. La référence est le coran.
Pour un athées il y aura plus de hadith non conforme que chez le chrétiens et ainsi de suite. Tout simplement car leur conception des choses n'est pas conforme à celle du coran.
Mais si un hadith n'est pas conforme à la conception d'un musulman et du coran alors le hadith est faux , car il est impensable que mohamed saws ait dit une chose allant contre le coran.
Mais le hadith sera toujours gardé . Les récits historique de mêmes , la plupart de ces récits sont relatés pas des érudits musulmans (à l'époque) et c'est dans un soucis de neutralité et d'impartialité que tout est mis et rien est enlevé. Après cela il faut slire les ouvrages qui donnent une explication de ces récits à l'aide du coran et de la sunna.
Auteur : Wolf1985
Date : 02 déc.09, 00:10
Message : je ne parlé pas des hadith mais de récit émotionnelle qui incite a la paix
Auteur : erwan
Date : 02 déc.09, 00:20
Message :
Wolf1985 a écrit :je ne parlé pas des hadith mais de récit émotionnelle qui incite a la paix
ah ben tu pourras attendre . Car ce forum est un champ de bataille dans lequel on ne fait que rabaisser la croyance des autres , et ce fil en est un bon exemple.

Il n' y aura la paix que lorsque tout le monde sera pareil , la différence n'est pas accepté et dire que l'on croit avoir évolué , c'est le moyen âge moderne.
Auteur : Wolf1985
Date : 02 déc.09, 00:22
Message : oui et c'est malheureux de voir cela :(
Auteur : Younes91
Date : 02 déc.09, 00:25
Message : le Prophète Mouhammad a dit :

« Celui qui opprime un citoyen non musulman, qui lui retire ses droits, exige de lui plus qu’il ne peut supporter, et qui le contraint à une quelconque concession, je serai le défenseur de cet opprimé le jour du jugement dernier »

Lorsque le Prophète Mouhammad est arrivé à Médine en 622 de l’ère chrétienne, les gens vinrent vers lui. Abdoullah ibnou salam, théologien juif qui par la suite, embrassa l’islam, a dit : « La première parole qu’il a prononcée est : « Ô vous les gens, répandez la Paix, nourrissez les affamés, respectez les liens parentaux et priez la nuit alors que les gens dorment, vous entrerez ainsi au paradis en paix. »


Le Prophète dit encore : « Dieu a fait de la paix le salut de notre communauté et une garantie et protection aux non-musulmans qui vivent parmi nous. »

Dans un hadith cité par les imams Al Boukhari et Mouslim le Prophète nous exhorte : « Aucun d’entre vous ne peut viser son frère avec une arme car il ne sait si Satan ne le touchera pas et ne le fasse tomber dans le feu de l’enfer. »

Le Prophète Mouhammad dit aussi, concernant les non musulmans : « Celui qui tue un citoyen non musulman, ne sentira jamais l’odeur du paradis » ( Hadith rapporté par An Nassaï )

Et ne discutez que de la meilleure façon avec les gens du Livre ( Juifs et Chrétiens ), sauf ceux d' entre eux qui sont injustes. Et dites: "Nous croyons en ce qu' on a fait descendre vers nous et descendre vers vous, tandis que notre Dieu et votre Dieu est le même, et c' est à Lui que nous nous soumettons ». ( Coran, Sourate 29, Al Ankabout, l’araignée, verset 29)


« Je suis une miséricorde offerte à la création » nous dit le Prophète.
Au temps du Prophète, les opprimés, parmi les musulmans, lui ont demandé de maudire les polythéistes et les égarés. Il répondit alors : « je n’ai pas été envoyé pour maudire, mais comme miséricorde »
Auteur : Roque
Date : 02 déc.09, 03:53
Message : erwan, encore une fois je t'exprime mon accord (bien que non musulman) avec le fait que tu dises qu'il faut accueillir les hadiths avec la plus extrême prudence. Sincèrement ce que j'ai vu jusqu'à maintenant, c'est un Islam pas antipathique mais très "populaire" où "tout" (Coran et Sunna) était pris au même niveau sans nécessairement beaucoup de discernement. J'ai longtemps vécu dans des pays d'Afrique sub saharienne et toujours dans des pays à majorité musulmane et je suis revenu depuis peu en France. Je "découvre" un peu la situation à mon retour.
Je souhaite qu'il existe, notamment en France, un Islam plus nuancé, plus critique de ses propres sources et donc plus apte à faire face à la modernité, apte donc à faire face sans trop de difficultés à cette société sécularisée qui - qu'on le veuille ou non - est la nôtre.
Auteur : hallelouyah
Date : 02 déc.09, 04:09
Message : Les catholiques sont des musulmans qui s'ignorent :D
Auteur : Wolf1985
Date : 02 déc.09, 04:12
Message :
hallelouyah a écrit :Les catholiques sont des musulmans qui s'ignorent :D
+1
Auteur : Ren'
Date : 02 déc.09, 10:59
Message :
hallelouyah a écrit :Les catholiques sont des musulmans qui s'ignorent :D
Ben voyons... :roll:
erwan a écrit :ah ben tu pourras attendre . Car ce forum est un champ de bataille dans lequel on ne fait que rabaisser la croyance des autres
Tu exagères... On trouve bien pire sur le net.
Auteur : ba2sim
Date : 02 déc.09, 12:15
Message : on c'est meme pas ou est la verité concernant le coran est les hadith on tourne en rond mais on c'est rien mais si le prophete etait un type bien comme dise les musulmans c'est degueulasse de vouloir le paradis juste en aidant les gens quand j'aide les gens ou que je m'entend bien avec ma famille est mes amies je veux aucun remerciment sa doit etre tout ta fait normal est naturel d'aider de respecter les gens mais le prophete avait de face une face bien une face mauvaise cest tout faut l'accepter
Auteur : Wolf1985
Date : 02 déc.09, 17:00
Message :
Ren' a écrit : Ben voyons... :roll:
et bien si les chrétiens comme les juifs sont en réalité des musulmans, je ne dit pas par la qu'il suivent la religion du coran mais ils suivent l'islam qui est différant du terme coran.

essayé de définir le mot christianisme et son origine et son sens?

voici la définition proposé par wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Christianisme

le christianisme ici est définit comme le nom de « chrétien », signifiant « appartenant au Christ » ou « partisan du Christ »

maintenant le nom de la religion juifs qui est le judaisme, que veut dire le mot judaisme et quel sens a t-il et son origine?

voici l'étymology proposé par wikipedia : http://wikipedia.qwika.com/en2fr/Etymol ... e_word_Jew

Judaea est a patronyme ou si c'était une limite purement géographique d'incertain Sémitique origine. Si en effet il est patronyme, il correspond au Hébreu y'hudi (?????) (ou yehudi) relié à Judah en anglais, un membre de Douze Tribus du Enfants de l'Israel, i.e., Jacob'fils de s. Selon Genèse, Judah était le quatrième fils du patriarche Jacob, de qui tribu descendu.

maintenant que veut dire islam? voici l'étymologie proposé par wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Islam

Le mot « islam » est la translittération de l’arabe الإسلام, islām écouter, signifiant : « soumission », « allégeance », sous-entendant « à Dieu ». Il s'agit d'un nom d'action (en arabe اسم فعل ism fi'l), dérivé d'une radical sémitique, s.l.m qui désigne l'acte de se soumettre d'une manière volontaire, de faire allégeance.

donc si on prend les 3 définition on trouve que le mot islam est le plus approprier pour designer une religion car cela a été vrais pour tous les prophète car ils se sont tous soumis a dieu qui veut dire en arabe islam (se soumettre a dieu)
Auteur : Obad
Date : 02 déc.09, 17:15
Message : Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Que la prière et bénédiction soient sur son messager, Mohammad, le dernier des prophètes. Amen

Salam aleicom

Voici quelques sites consacré à notre bien aimé Prophète Mohammad (Prière et Salut sur lui)

http://www.rasoulallah.net/index_fr.asp

http://www.icsfp.com/FR/

http://www.prophete-muhammad.fr/

http://blog.francetv.fr/prophete-Mohammad/

http://www.leprophetemohammad.com/

http://www.islamhouse.com/p/230765

http://www.islamophile.org/spip/-Le-Pro ... mmad-.html

Wa Salam
Auteur : TRIPLE-X
Date : 02 déc.09, 17:29
Message :
Wolf1985 a écrit : et bien si les chrétiens comme les juifs sont en réalité des musulmans, je ne dit pas par la qu'il suivent la religion du coran mais ils suivent l'islam qui est différant du terme coran.

essayé de définir le mot christianisme et son origine et son sens?

voici la définition proposé par wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Christianisme

le christianisme ici est définit comme le nom de « chrétien », signifiant « appartenant au Christ » ou « partisan du Christ »

maintenant le nom de la religion juifs qui est le judaisme, que veut dire le mot judaisme et quel sens a t-il et son origine?

voici l'étymology proposé par wikipedia : http://wikipedia.qwika.com/en2fr/Etymol ... e_word_Jew

Judaea est a patronyme ou si c'était une limite purement géographique d'incertain Sémitique origine. Si en effet il est patronyme, il correspond au Hébreu y'hudi (?????) (ou yehudi) relié à Judah en anglais, un membre de Douze Tribus du Enfants de l'Israel, i.e., Jacob'fils de s. Selon Genèse, Judah était le quatrième fils du patriarche Jacob, de qui tribu descendu.

maintenant que veut dire islam? voici l'étymologie proposé par wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Islam

Le mot « islam » est la translittération de l’arabe الإسلام, islām écouter, signifiant : « soumission », « allégeance », sous-entendant « à Dieu ». Il s'agit d'un nom d'action (en arabe اسم فعل ism fi'l), dérivé d'une radical sémitique, s.l.m qui désigne l'acte de se soumettre d'une manière volontaire, de faire allégeance.

donc si on prend les 3 définition on trouve que le mot islam est le plus approprier pour designer une religion car cela a été vrais pour tous les prophète car ils se sont tous soumis a dieu qui veut dire en arabe islam (se soumettre a dieu)
donc si on prend les 3 définition on trouve que le mot islam est le plus approprier pour designer une religion car cela a été vrais pour tous les prophète car ils se sont tous soumis a dieu qui veut dire en arabe islam (se soumettre a dieu)

Être Chrétien Jésus a dit en quoi cela se paraît ..

Matthieu 10:38 celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi.

C'est plus que de la soumission ce que Jésus exige mais une totale fusion avec sa vie.....

bon bien il va falloir que je fasse attention au Hors sujet là.. :roll:
Auteur : Younes91
Date : 02 déc.09, 21:22
Message : La croix, sa forme elle existe depuis quand?
Auteur : Ren'
Date : 02 déc.09, 22:03
Message :
Younes91 a écrit :La croix, sa forme elle existe depuis quand?
Aucun rapport avec ce fil. Tu nous bombardes de "nouveaux" sujets archi-connus copiés ailleurs, et en plus tu voudrais dévier ceux déjà ouvert ?
>Merci d'avoir un peu plus de politesse envers tous<
Auteur : erwan
Date : 03 déc.09, 09:29
Message :
Roque a écrit :erwan, encore une fois je t'exprime mon accord (bien que non musulman) avec le fait que tu dises qu'il faut accueillir les hadiths avec la plus extrême prudence
mais ce n'est pas moi qui le dit , mais tout les érudits ! il suffit d'approfondir ses recherches et de ne pas se fier à la masse populaire qui est dans un profond obscurantisme , et surtout dans les pays à majorité musulmane.
Roque a écrit :Sincèrement ce que j'ai vu jusqu'à maintenant, c'est un Islam pas antipathique mais très "populaire" où "tout" (Coran et Sunna) était pris au même niveau sans nécessairement beaucoup de discernement.
Mais essaies tu de prendre connaissance de ce que pensent les musulmans de cette situation? aujourd'hui le simple musulman n'ayant jamais pris le temps de comprendre sa religion se met à émettre des fatwas à dire ce qui halal et ce qui est haram. Le plus ignorant parmi les musulmans n'a pas de mal à être mis au sommet de l'état.
Les principes fondamentaux de l'islam sont devenus obsolètes .
Aujourd'hui le simple petit musulman se met à critiquer des savants car l'autre l'a dit , et ceci sans même avoir pris connaissance de ces livres. Comment peut on juger l'islam à travers cette masse populaire qui est désorientée baignant entre la pensée occidentale et un islam dénaturé.
Roque a écrit :Je souhaite qu'il existe, notamment en France, un Islam plus nuancé, plus critique de ses propres sources et donc plus apte à faire face à la modernité
Un islam nuancée ? l'islam n'est pas à modifier , il suffirait d'enlever ne serait ce qu'un verset pour que ce ne soit plus l'islam , mais un islam à la carte , un islam dans lequel le législateur n'est plus Dieu , et donc la soumission est une soumission à un autre que Dieu.
Il serait plus juste de dire aux gens de revenir à l'islam . l'état actuel dans le monde musulman est catastrophique , les gens n'acceptent que la partie extérieur de l'islam , il suffit de mettre un voile , ou bien il suffit de dire les attestations de foi , ou alors il suffit d'appliquer une partie de la sharia pour dire que nous sommes musulman , mais le côté ésotérique est absent alors que c'est cette dimension qui est la plus importante C'est la différence entre le coran mecquois et le coran médinois , mais les musulmans voudraient arriver à médine sans passer par la case mecque car c'est cette case qui est la plus difficile et qui demande le plus d'effort et de sacrifice.
Roque a écrit :apte donc à faire face sans trop de difficultés à cette société sécularisée qui - qu'on le veuille ou non - est la nôtre.
cette société est la nôtre , nous vivons ensemble seulement les musulmans d'afghanistans et de france sont frères . le musulman ne peut se contenter de vivre bien ici alors qu'ailleurs ils vivent mal , le fait de faire cela serait une preuve que le message de l'islam n'est pas encore compris.
Auteur : Ren'
Date : 03 déc.09, 09:54
Message :
erwan a écrit :les musulmans d'afghanistans et de france sont frères
Et le chrétien de France est frère de tous les êtres humains sans exception.
Auteur : erwan
Date : 03 déc.09, 10:15
Message : oui , c'était pour répondre à roque quand il parle de "nôtre société"
Même si on arrive à construire une belle société , il y aura toujours les autres à côtés.
Et comme tu l'as dit , c'est peut être inconsciemment mais on se fiche de notre voisin . Nous construisons de grands murs afin de ne pas voir ce qui se trame de l'autre côté du mur.
Finalement nous sommes toujours à l'époque du moyen âge et la morale religieuse est mise de côté. Alors la conception moderne de nos sociétés nous pousse à l'individualisme alors que les religions poussent à créer des liens avec les inconnus.


Il y a là un enseignement que toutes les religions ont enseignés et d'ailleurs l'islam l'enseigne à travers les mosquées. lieu de regroupement afin que tout les musulmans se connaissent et se réunissent autour d'un idéal commun. La semaine , entre musulman du quartier , le vendredi entre musulman de plusieurs quartier , l'aïd entre les musulmans de la vielle et à la mecques lors du pèlerinage entre tout les musulmans du monde. Et d'ailleurs mohamed saws a recommandé d'emprunter des chemins différents afin de se rendre à la mosquée , afin de rencontrer de nouvelles personnes .

ce sont des petits détails que l'on croit être bénins , mais il suffit de laisser cela de côté pour avoir ce résultat l'individualisme , et son principe :" tant que ç n'arrive pas à moi ... "
Auteur : Ren'
Date : 03 déc.09, 10:43
Message :
erwan a écrit :Nous construisons de grands murs afin de ne pas voir ce qui se trame de l'autre côté du mur
Tu me fais penser à une phrase d'un ami, responsable catholique français des relations avec l'islam : "A nous d’œuvrer pour que les murs soient effectivement abattus, ceux de pierre ou de béton mais aussi ceux qui sont dans les têtes et les cœurs là-bas mais parfois aussi ici"
Auteur : erwan
Date : 03 déc.09, 10:52
Message :
Ren' a écrit : Tu me fais penser à une phrase d'un ami, responsable catholique français des relations avec l'islam : "A nous d’œuvrer pour que les murs soient effectivement abattus, ceux de pierre ou de béton mais aussi ceux qui sont dans les têtes et les cœurs là-bas mais parfois aussi ici"
Je vais finir par croire que je suis chrétien :lol:
Mais il ne faut pas oublier que le fond reste à peu de chose près le même , vu que le christianisme et l'islam ont la même source. :D
Auteur : Ren'
Date : 03 déc.09, 11:17
Message :
erwan a écrit :Je vais finir par croire que je suis chrétien :lol:
Certains l'ont pensé ;)
...Mais si ça peut te rassurer, d'autres ont également pensé que jétais un musulman se faisant passer pour un chrétien :lol:
erwan a écrit :Mais il ne faut pas oublier que le fond reste à peu de chose près le même , vu que le christianisme et l'islam ont la même source. :D
Je ne suis pas d'accord avec "la même source" ; je dirais plutôt (et là, je te renvoie -encore !- à un article de ma "fameuse" rubrique : http://blogren.over-blog.com/article-34423096.html) que nous sommes tournés vers le même but.

Notre bilan reste cependant le même : nos deux religions sont étroitement apparentées, et il n'y a pas de plus grand mensonge que de vouloir faire croire que nous sommes "diamétralement opposés"

Mais les luttes les plus sanglantes ont toujours été les luttes fratricides...
Auteur : erwan
Date : 03 déc.09, 11:27
Message :
Ren' a écrit : Certains l'ont pensé ;)
...Mais si ça peut te rassurer, d'autres ont également pensé que jétais un musulman se faisant passer pour un chrétien :lol:
Je ne suis pas d'accord avec "la même source" ; je dirais plutôt (et là, je te renvoie -encore !- à un article de ma "fameuse" rubrique : http://blogren.over-blog.com/article-34423096.html) que nous sommes tournés vers le même but.

Notre bilan reste cependant le même : nos deux religions sont étroitement apparentées, et il n'y a pas de plus grand mensonge que de vouloir faire croire que nous sommes "diamétralement opposés"

Mais les luttes les plus sanglantes ont toujours été les luttes fratricides...
(y) rien à rajouter
Auteur : erwan
Date : 03 déc.09, 11:39
Message :
Ren' a écrit : Tu exagères... On trouve bien pire sur le net.
si , finalement j'ai exagéré . :D
Auteur : yacoub
Date : 17 janv.10, 07:55
Message :
hakim a écrit :Mahomet serait né vers 570 ou 571 après JC en Arabie, à La Mecque dans le clan des Hashim, tribu de Quraysh (Quoraïchites). Son clan était spécialisé dans le commerce des caravanes. Mais peu après sa naissance, il perdit son influence.

Le père de Mahomet était un marchand du nom d'Abdallah. Il meurt en voyage deux mois avant que n'accouche sa femme Amina en 570. Lorsque celle-ci meurt à son tour, Mahomet n'a que six ans.

L'orphelin est élevé par son grand-père, le chef du clan des Bani Hachem (les Hachémites), puis par son grand-oncle, Abou Talib (père de son futur gendre, Ali).

Bien que ne sachant ni lire ni écrire, il assure sa fortune en épousant à 25 ans une riche veuve de quinze ans plus âgée que lui : Khadidja.
Waraqa, le cousin de cette Khadidja, était un ancien prêtre chrétien Nazaréen. (La Sira dit "...Elle se leva alors, s'habilla et alla chez son cousin Waraqa b. Nawfal b. Asad b. 'Abd al-'Uzzä b.Qusä, qui s'était converti au christianisme, avait lu l'Ecriture et avait appris maintes choses des Gens de la Tora et de l'Evangile....) Il est trés probable qu'il ait influencé les idées religieuses de Mahomet.

Devenu un notable, Mahomet organise des caravanes vers la Syrie et peut-être s'y rend-il lui-même.

Vers l'âge de 40 ans, en 610, le futur Prophète prend l'habitude de se retirer dans une grotte du désert, sur le mont Hira, à cinq kilomètres de La Mecque.

C'est là que, selon ses dires, l'ange Jebrail (Gabriel) lui apporte pour la 1ère fois la parole de Dieu.

A son retour à La Mecque, l’apôtre Mahomet (il ne se dit pas encore Prophète) se présente comme l'envoyé de Allah, le Dieu unique, et il commence à révéler ses visions dans les 90 sourates Mecquoises.
Mais les riches marchands de la ville s’opposent à lui à cause de ses critiques véhémentes contre leur mode de vie. Ils craignent pour leurs revenus, liés aux pèlerinages à la kaaba, et le pourchassent, le traitant de fou, et battent ses disciples.

Pour tenter de se concilier leur bonne grâce, Mahomet admet alors publiquement (dans la sourate Nadjm, dite de l'Étoile) que les divinités païennes de la Mecque (Al-Lât, Al-Uzza et Manât, les trois "filles d'Allah") existent bien et peuvent intercéder auprès de Dieu.
Tabari écrit à ce sujet :

Puisque le Prophète de l'islam s'était aperçu que la tribu Quoraïchite était réticente à son égard et puisque cela lui fut pénible à supporter, il souhaita que quelque chose vînt de la part de Dieu pour les rapprocher à lui ; lorsque cette idée a émergé dans son esprit, Dieu a révélé ces versets :
"Ce sont les déesses éminentes et leur intercession est admise." (Sourate Nadjm, versets 19 et 20)

Lorsque les Quoraïchites ont entendu la vénération de leurs dieux (par Mahomet), ils s'en sont réjouis et lorsque Mahomet est, dans son énonciation, arrivé au moment où il fallait prosterner, il a fait la prosternation et les autres qui étaient dans la mosquée, contents de la vénération de leurs dieux par Mahomet, en ont fait autant. Tout croyant ou renégat s'est prosterné... et quand les Quoraïchites sont sortis de la Mosquée, ils furent joyeux et disaient : Mahomet a rappelé nos dieux en bons termes et les a traités d'éminents dont l'intercession est approuvée... (Ces faits ont été relatés par Al Tabari et Ibn Sad).

Les relations s'apaisent aussitôt avec les Mecquois Quoraïchites mais, chez ses disciples de la première heure, c'est la consternation. Ils se demandent à quoi rime ce polythéisme déguisé et cet opportunisme religieux envers les idolatres.

Par chance (!), l'ange Gabriel apporte alors à Mahomet une sourate dite de Youssouf par laquelle il est dit que les deux versets incriminés (les fameux "versets sataniques") avaient été inspirés par Satan et donc qu'il fallait les effacer (rapporté par At Tabari et Ibn Sad).

Et dans la sourate Hadj (le pèlerinage de la Mecque),verset 52, Allah explique alors :

"Avant lui aussi, les prophètes avaient des souhaits et Satan a fait venir leurs souhaits dans leur énonciation ..."

Et selon le Tarikh al Moulouk va al Rossal - page 880, Allah aurait dit aussi :

"...Avant toi, nous n'avons chargé aucun envoyé ni apôtre, sans qu'au moment de leur énonciation le Satan n'y fasse des suggestions. Mais Dieu abroge ce que le Satan a suggéré."

Cette rétractation déclencha une sévère persécution contre les pauvres de La Mecque, qui avaient suivi le Prophète.

En 619, l'horizon s'obscurcit encore plus avec la mort de l'épouse dévouée, Khadidja, ainsi que du puissant Abou Talib. Se sentant menacé, Mahomet essaie de partir pour l'oasis de Taïf, à une centaine de kilomètres, mais il en est chassé par les habitants.

Il épouse alors une veuve du nom de Saïda puis la très jeune fille de son disciple Abou Bakr. Elle s'appelle Aïsha et n'a que six ans alors que lui en a cinquante. Elle devint l’épouse préférée de Mahomet, détail qui révèle ses goûts très intimes. (Ces faits sont relatés dans l’un des textes officiels de la tradition islamique, le hâdith 67 39).

Le Hadith, Sahih Bukhari 7,62-64 dit :

"Le Prophète a épousé Aisha quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans, et alors elle est resté avec lui pendant neuf années (c'est à-dire, jusqu'à sa mort)."

Le Hadith, Sahih Bukhari 1,4-229 dit

Aisha a relaté : "J'avais l'habitude de laver les traces de sperme des vêtements du Prophète et il avait l'habitude d'aller à la prière avec de l'eau encore dessus. (les traces d'eau étaient encore visibles)."

Le Hadith, Volume 8, livre 73, N° 151dit :

Aisha a relaté : "J'avais l'habitude de jouer à la poupée en présence du Prophète, et mes jeunes amies avaient l'habitude également de jouer avec moi. Quand l'apôtre d'Allah entrait, elles avaient l'habitude de se cacher, mais le prophète les appelais à le rejoindre et jouer avec moi"

Le Hadith, Volume 7, livre 62, N° 17 dit :

Jabir bin 'Abdullah a relaté : Quand je me suis marié, l'apôtre d'Allah m'a dit : "A quel type de dame t'es tu marié ?" J'ai répondu : "J'ai épousé une matrone". Il a dit : "Pourquoi, tu n'as pas de penchant pour les jeunes vierges et pour les caresser?" Jabir a également indiqué : L'apôtre d'Allah a dit : "Pourquoi tu n'as pas épousé une jeune fille de sorte que tu pourrais jouer avec elle et elle avec toi ?"

Le 23 juin 622, à Aqaba, sur les bords de la mer Rouge, les représentants de Yathrib (Médine), une oasis à 350 km au Nord-Est, signent avec le Prophète un pacte d'alliance et acceptent d'accueillir ses disciples mecquois, au total 70 personnes. Mahomet quitta alors finalement la Mecque en septembre pour s'installer à Médine. Cette période correspond à l’Hégire, ou début de l’ère islamique.

Médine était la proie de rivalités entre deux tribus arabes (Les Aws et les Khazraj) ; trois tribus juives y arbitraient ce conflit au gré de leurs intérêts. Mahomet y fut accueilli comme un médiateur et un législateur. Pour lui c'est le début d’un radicalisme politique qui ira crescendo : Désormais, dans ses 24 sourates de la période Médinoise, il ne se dit plus "apôtre" mais "Prophète" et son ton est bien plus dur.

Les Juifs jouent alors un rôle non négligeable dans la vie de la communauté. Il faut dire que Mahomet n'avait pas encore la prétention de professer une religion "nouvelle". Il n'y avait donc pas d'opposition avec les Juifs. D'ailleurs, la prière était tournée vers Jérusalem.

La communauté, en fait, est surtout une association politique : Le chef des musulmans se comporte en guerrier et il multiplie les razzias contre les caravanes des Mecquois pour réunir du butin.

Ayant alors surpris Zaynab bint Khuzaima (30 ans), épouse de son fils adoptif Ali, en petite tenue, Mahomet fut ébloui par sa beauté, et eut envie d'elle. Pour se justifier contre toute accusation d’inceste, Mahomet inventa une histoire incroyable : Une opportune (!) révélation d’Allah l’autorisa à transgresser l’interdit social et à épouser sa belle-fille :

"O prophète ! Il t'es permis d'épouser les femmes que tu auras dotées, les captives qu'Allah aura fait tomber entre tes mains, les filles de tes oncles et de tes tantes maternels et paternels qui ont pris la fuite avec toi, et toute femme fidèle qui aura donné son âme au prophète. C'est une prérogative que nous t'accordons sur les autres croyants. " (Sourate 30, 49-51) (il y a aussi la sourate 33, 2-37).

Bien évidemment son fils Zaid accepta de divorcer pour répondre au désir légitime de son père et aux ordres d'Allah.

Les hadiths de Boukhari Vol. 7,48 disent à ce sujet :

Lorsque fut révélé le verset coranique permettant à Muhammad de retarder le tour de n'importe laquelle de ses épouses, et lorsque Muhammad déclara qu'Allah lui avait permis de se marier avec la femme de son fils adoptif, Aïcha lui dit ironiquement: « Ô envoyé d'Allah, je vois que ton Dieu s'est vite empressé de t'exaucer. »

La sourate 66, 1-5 fut également révélée inopinément (!) pour permettre au Prophète de délaisser ses épouses s'il le voulait afin de coucher avec Marya Qibtiya bint shamun appelée aussi maria la copte (une esclave sexuelle qu'on lui avait donné en cadeau).

A partir de Médine, Mahomet organisa alors avec ses partisans trois razzias infructueuses contre les caravanes mecquoises.

Mais en janvier 624, en un lieu appelé Nakhlah, douze disciples de Mahomet attaquent par surprise une caravane de La Mecque, tuent un homme d'une flèche et font deux prisonniers. L'affaire cause un grand scandale car elle s'est produite pendant le mois de rajab. Il s'agit d'une période sacrée où toute hostilité et tout meurtre étaient proscrits.

Mais opportunément (!), Allah dicta à ce moment une sourate l’autorisant à rompre la trêve (sourate 2, 217). Allah accorda en plus une large part à son Prophète (il pu s'approprier un 5ème du butin !).

A cette époque Mahomet garde les juifs de Médine en haute estime. il s’attendait à ce que ceux-ci fussent les premiers à accueillir favorablement son message monothéiste; mais il fut rapidement déçu par leur méfiance et leur frilosité. En effet, les juifs ne le recevaient pas comme leur prophète et ils critiquaient même les libertés qu’il prenait avec le récit biblique.

Au comble de l’amertume, il se détourna du judaïsme et développa une religion qui tira désormais sa source mystique dIsmaël fils d’Abraham, et non plus de Moïse.

Le 11 février 624, une révélation divine (sourate 2, 138) enjoint à Mahomet et à ses disciples que la prière rituelle se ferait désormais en se tournant non plus vers Jérusalem mais vers la pierre noire de la Kaaba, le sanctuaire des idolâtres de La Mecque. (en fait les chroniques occidentales indiquent que ce changement se serait fait bien plus tard). La rupture avec les juifs avait commencé.

Parallèlement, Mahomet fit peu à peu assassiner, avec l’accord d’Allah, tous ceux qui lui étaient opposés ou qui l’avaient critiqué

Ainsi Abu Afak, un juif centenaire avait osé composer une satire lyrique du Prophète (Kitab al Tabaqat al Kabir, Volume 2, par Ibn Sa’d, page 32). Mahomet s'est exclamé: "Qui me vengera sur cette crapule?" et Salim ibn Umayr est parti le tuer dans son sommeil.

Pui la poétesse Asma bint Marwan, mère de 5 petits enfants, écrivit une poésie critiquant les Arabes pour avoir laissé Mahomet assassiner un vieil homme. Apprenant ses dires, Mahomet questionna : «N’y aurait-il donc personne pour me débarrasser de la fille de Marwan ?» Umayr ibn Adi, un musulman (aveugle ?) se porta volontaire et poignarda la malheureuse dans son lit, alors qu’elle donnait la tétée à son plus jeune enfant.(Sirat Rasul Allah). Lorsque, pris de remord, Umayr exprima ses craintes d'être puni de ce meurtre par Allah, Mahomet le rassura en lui disant que «Même deux chèvres ne se disputeraient pas pour cela». Il dit aussi : "Oh sois témoin, aucune revanche n'est payable pour son sang !" (Aba Dawud Livre 38, 4348)

En 624, le Prophète attaqua victorieusement une caravane Mecquoise au puits de Badr (avec l'appui d'anges invisibles). En souvenir, ce mois devint le Ramadan.

Parmi les prisonniers se trouvait le conteur Al Nadr qui s’était autrefois illustré en se moquant du prophète à la Mecque et en disant que les sourates étaient des fables. Ivre de vengeance, Mahomet en profita pour l’exécuter.

Mahomet dit à ses hommes: "Quiconque d'entre vous rencontrera Abou-Djahl, qu'il ait soin de ne pas le laisser échapper. Si vous ne le rencontrez pas, cherchez le parmi les morts ; car Dieu m'a promis qu'il serait tué aujourd'hui. Si vous ne le reconnaissez pas à son visage qui pourrait être couvert de poussière, vous pourrez le distinguer à une cicatrice qu'il a au pied ;... tranchez lui la tête et amenez la moi. !"... ce qui fut fait.
Mahomet dit à Uqba bin Abi Mu`ayt : "Je fais à Dieu le voeux que si je te saisis en dehors de la Mecque, je te ferai couper la tête !".

Les textes disent ensuite :

Deux jours après, à mi-chemin vers Médine, Uqba, un autre prisonnier, avait été ordonné à l’exécution. Il tenta de protester et demanda pourquoi il devait être traité avec plus de rigueur que les autres captifs. «En raison de ton inimité avec Allah et son prophète», répondit Mahomet. «Et ma petite fille ! cria Uqba dans l’amertume de son âme, qui prendra soin d’elle ?». «Les feux de l’enfer !» s’exclama le Prophète. Et à cet instant, la victime fut fendue jusqu’aux pieds. «Misérable que tu es !» continua-t-il, «Et persécuteur ! Mécréant qui ne crois ni en Allah, ni en son prophète, ni en son livre ! Je remercie le seigneur qui t’as tué, et ainsi a consolé mes yeux !». (bn Hisham, Sirat de Mahomet)

Uqba n’était n'avait pourtant pas persécuté les premiers musulmans : Il mourut pour la simple et bonne raison qu’il refusa l’Islam, fidèlement à ses convictions personnelles.

Mahomet ordonna également le meurtre du poète critique juif Ka'b ibn al-Ashraf, parcequ'il avait récité à la Mecque un ode funèbre pour les Mecquois tués par les musulmans (et aussi parcequ'il taquinait les musulmans en adressant des vers d'amour à leurs femmes). Abû Nâïla, assassina alors le poète durant la nuit, près d’une cascade, aprés l'avoir traitreusement attiré hors de sa forteresse. Il était pourtant son frère adoptif. Quand Abû Nâïla jeta la tête coupée de Ka'b aux pieds de Mahomet, celui-ci s’écria : «Cela m’est plus agréable que le plus beau chameau de toute l’Arabie.» Puis il le félicita et lui fit don d'un bâton sur quoi s'appuyer dans le paradis.

Le lendemain ce fut au tour de Ibn Sunayna d'être assassiné par son ami musulman Muhayyisa ben Masud parcequ'il était juif lui aussi. Le frêre de Muhayyisa s’écria alors que «Une religion qui pousse à faire cela est certainement merveilleuse !».

Ces assassinats troublèrent cependant quelques âmes sensibles et le Prophète trouva le moyen de se justifier par une nouvelle sourate bien opportune (!) : « Il n’appartient pas au prophète de faire des captifs, tant que, sur Terre, il n’a pas complètement vaincu les incrédules.» (sourate 8,67).

Peu après la bataille de Badr, un incident mit le feu aux poudres. Une musulmane ayant été molestée au marché par des juifs de la tribu des Banû-Qaynuqâ', des batailles entre musulmans et juifs s'ensuivent. La tribu mise en cause se trouva bientôt assiégée par les musulmans puis fut expulsée de Médine et ses biens confisqués.

En 625, la deuxième tribu juive, celle des Banû-Nadhîr, fut accusée de pactiser avec les habitants de La Mecque (Allah aurait révélé qu'ils voulaient assassiner son Prophète) et durent s'enfuir à Quaybar après une violente bataille. Mahomet fit couper et brûler leurs palmeraies sur l'ordre d'Allah : «Ce que vous coupez de souple ou que vous laissez debout sur sa tige, c'est sur l'ordre d'Allah et pour confondre les mécréants.»
Ilt fit tuer aussi Kab, chef des Banû-Nadhîr et poête satiriste, ainsi que sa femme, car ils s'étaient moqué de lui.

Mahomet était devenu le maître de Médine. Il devint riche et puissant grâce au butin des razzias et du tribut qu’il exigeait des vaincus. Il s'était associé aux pillards Banou Damréh ainsi qu'à Abouzar de la tribu des brigands de Ghafar. La tribu des Banou Madlidj qui était idolâtre s'est alliée aussi au Prophète uniquement dans l'intention de s'emparer des butins obtenus dans les attaques aux caravanes.Mahomet a mené ainsi soixante trois razzias en tout (contre une seule guerre défensive). Ses victoires devaient démontrer à ses fidèles la pertinence de son message.

Les Mecquois, excédés par le pillage de leurs caravanes, montèrent une expédition avec Abu Sufyan contre Mahomet. Ils le battirent d’abord à Uhud le 21 mars, puis entreprirent le siège de Médine en 627 pendant 15 jours ("bataille du fossé"). Mais Mahomet ayant fait creuser un fossé défensif autour de la ville, les Mecquois durent lever le siège.

Le Prophète en profita pour accuser et attaquer la dernière tribu juive de Médine : les Banu Qurayza (qui pourtant avaient participé à la défense). Aprés un siège d'un mois, il leurs fait dire qu'ils ont le choix entre se convertir à l'islam ou bien de mourir. Malgré leur rédition, Mahomet décide de massacrer, sur ordre d’Allah, tous les membres mâles de la tribu (600 à 800 hommes). Ils furent horriblement torturés, pour qu'ils avouent où ils avaient cachés leurs trésors, puis, emmenés par groupe de cinq, ils furent tous décapités et jetés dans des fosses communes creusées prés de la place du marché de Médine. Les femmes et les enfants furent vendus comme esclaves. Après le carnage, Mahomet pris pour concubine la belle Rayhana bint umru bin hanafa, veuve de l’un des suppliciés.

Le Hadith, Sahih Bukhari 5,59,362 dit à ce sujet :

"Il a alors tué leurs hommes et a distribué leurs femmes, leurs enfants et leurs propriétés parmi les musulmans, mais certains d'entre eux sont venus vers le prophète et il leur a accordé la sécurité, et ils ont embrassé l'islam. Il a exilé tous les juifs de Médine. Ils y avait des juifs de Bani Haritha et tous les autres juifs de Médine"

Ibn Ishaq a écrit à la page 466 du Sirat Rasulallah ::

"Alors l'apôtre a divisé la propriété, des épouses, et des enfants des Banu Qurayza entre les musulmans, il a fait connaître à ce jour les parts concernant les chevaux et les hommes, et en a pris le cinquième ",(Mahomet et sa famille ont obtenu un cinquième des prises de guerre). Puis l'apôtre a envoyé Sa'd. . . avec certaines des femmes captives des Banu Qurayza à Najd pour qu'il les vende contre des chevaux et des armes."

Lz Hadith 669 dit :

Quelques gens de la tribu d'Uraina sont venus au Prophète et il leur a dit qu'ils pourraient aller aux chameaux de Sadaqa et boire leur lait et urine (utilisée à guérir des certaines maladies). D’abord tout était bien mais alors ils se sont battus sur les bergers et les ont tués, ont devenus des apostats de l’Islam et ont enlevé les chameaux de Muhammad. Il a envoyé des hommes pour les rentrer. Le Prophète Sacré a ordonné leurs mains coupées, leurs pieds coupés, leurs yeux éteints et les avait jeté sur la terre rocailleuse jusqu'à ce qu'ils soient morts.

Le Hadith, Sahih Bukhari 8, 82, 794 dit :

Anas a relaté : Certains de la tribu d'Ukl sont venues chez le Prophète et ont embrassé L'islam. Le climat de Médine ne leur convenait pas, alors le prophète leur a ordonné de boire l'urine et le lait des chameau pour se soigner. Ils l'ont fait et ont récupérés de leur mal. Mais ils se sont détourné de l'islam et ont tué le berger des chameaux et sont partis avec les chameaux. Le Prophète envoya certains à leur poursuite et ainsi ils les ont attrapés et rapportés, et le Prophète a commandé que leurs mains et jambes devaient être tranchées et que leurs yeux devraient être marqués au fer rouge et que leurs mains et leurs jambes coupées ne soient pas cautérisées, et ceci jusqu'à ce qu'ils meurent. (... "et il furent jetés à Al-Harra et ils moururent de soif".)

Abu Dawud 38A357 a écrit :

Quand l'Apôtre de Allah a coupé les mains et pieds de ceux qui avaient volé ses chameaux et apostasié, et il a ordonné que leurs yeux soient éteint par feu, Allah l'a réprimandé et a révélé: "La punition de ceux qui font la guerre contre Allah et Son Apôtre et s'efforcent de toutes leurs forces pour la méchanceté à travers la terre est l’exécution ou la crucifixion."

A partir de 627 le Prophète lanca une politique d'agression systématique des autres tribus.

Il attaqua les tribus des Bani Moustalik et les juifs de Wadil Qora, enleva les femmes et les enfants de la tribu des Moshjarik, pilla des caravanes, prit l'oasis juive de Fadak (qui devint bien personnel de Mahomet) et dit aux juifs Beni Qainoqa : "Si vous n'embrassez par l'islam, je vous déclare la guerre !"

Puis il lanca une expédition contre les juifs de Quaybar. Il commenca par inviter leur chef à un pourparler et en profita pour le faire assassiner avec toute sa suite en cour de route.

Dans la "Vie de Mahomet", page 515, il est écrit :

"Il a attaqué la ville juive de Quaybar où il a pris un des chefs juifs et l'a torturé pour le forcer à dire où était enterrée son argent. Après que l'homme ait refusé de parler, et comme il était presque mort du fait de la torture, Mahomet a ordonné que sa tête soit tranchée."

Dans cette ville il fit torturer et tuer l'oncle, le père, et le mari de Safia bint Hayi bin Akhtab (17 ans). Puis il fit de celle-ci son esclave par les droits de la guerre et l'obligea à partager sa couche. Safia elle même déclarait, selon les hadiths, que "Personne ne lui paraissait plus détestable que Mahomet.

Lors du banquet qui s'ensuivi, La belle Zaïnab de Quaybar, tenta d'empoisonner Mahomet avec un plat de viande empoisonné, mais le prophète vomit le poison et guérit. Lorsqu'il demanda à Zaïnab la raison de son geste, elle répondit : "Tu as causé à mon peuple de grands maux et j'ai pensé : si tu n'es qu'un simple chef d'armée, je sauverai mon peuple en causant ta mort, mais si vraiment tu es prophète, Dieu t'avertira de mon projet et tu survivras." Mahomet fit immédiatement mettre à mort l’héroïne juive.)

Un autre texte donne la version suivante :

Zaïnab la juive, fille d'Al Harith, épouse de Sellem ibn Michkam, envoya au prophète un mouton roti qu'elle avait empoisonné. Elle demandant auparavant quelle était la partie que le prophète préférait, et comme on lui apprit que c'était l'épaule, elle mit baucoup de poison sur cette partie. Dés que le prophète mordit l'épaule du mouton qui lui avait été offert, il fut averti que la viande était empoisonnée et il recracha ce qu'il avait dans la bouche.

Ensuite, il fit réunis tous les Juifs et leur demanda "Direz vous la vérité si je vous demande quelque chose?" "Oui, répondirent ils". "Avez vous mis du poison dans ce mouton?" "OUI dirent ils encore". Et quelqu'un vous a portés à le faire ?" demanda-t-il. "Nous avons voulu nous débarasser de toi, au cas où tu aurais été menteur; par contre, si tu es vraiment un prophète, cela ne te fera rien".

On amena ensuite la coupable auprés du messager de Dieu et elle confirma qu'elle avait cherché à l'assassiner. Les musulmans voulurent la tuer mais sur le moment le prophète ordonna qu'on la libère et il ne la punit pas sur le moment. Cependant, lsq Bichir Ibn Al barra ibn Maa'rour qui avait mangé aussi la viande empoisonné mourrut, alors il la fit tuer.

Après quelques ultimes escarmouches sans succès, les Quoraïchites de la Mecque comprirent qu’il ne leur restait plus qu'à faire la paix.

En mars 628 fut signé le pacte de Hudaibiyah qui stipulait une trève de dix ans, mais, comme le Prophète l'explique dans le Coran, "la parole donnée aux mécréants peut être reprise sans scrupules".

En 629, le traité d’Hodaïbiya autorisa les musulmans à effectuer un pèlerinage l’année suivante à la Mecque et, le 11 janvier 630, Mahomet en profita pour entrer par surprise dans la ville à la tête d’une armée de 10 000 hommes et s'en empara sans même livrer bataille. En quelques heures, les Mecquois sont convertis ou supprimés (30 exécutions). Triomphant, Mahomet épousa la fille de son ennemi Abu Sufyan. Il fait ensuite décapiter l'apostat Abdallah ibn Abou Sahr, le poête satiriste Abdallah ibn Khatal et Howairith ibn Noqaïd. Il fait aussi condamner à mort l'esclave affranchie Sara et les chanteuses Qariba et Fartana. Lui échappent Hind (femme d'Abou Sufyan), Ikrima et Cafwan ibn Ommayya (à qui Mahomet avait dit : "Tu as à choisir entre le sabre et l'islam !") qui parviennent à s'enfuir.

Les idoles de la Mecque sont toutes détruites (sauf la pierre noire), les vignes sont arrachées.

Les juifs et chrétiens de Makna, Eilat et Jarba sont ensuite soumis, la ville de Taïf est prise, la tribu des Beni Djadsimaa est massacrée et les musulmans font la guerre contre les tribus hawazites.

En 631 la ville byzantine de Tabouk est soumise et les chrétiens doivent payer le tribut.

Les tribus chrétiennes des Abdul Qaïs, Nadjranites, et Taghlibites sont soumises.

Mahomet conduira encore quelques raids vers la Syrie et les ports de la Mer Rouge.

En 632 il accomplira le pèlerinage annuel devant plusieurs milliers de fidèles : c'est le même pélerinage que pratiquaient ses ennemis païens, et devant la même "pierre noire" ; mais ce pélerinage sera désormais interdit à tout "mécréant", malgré les accords, suite à la révélation de la sourate 9, 1 et 28. Tous les rituels paiens du pélerinage seront cependant conservés par les musulmans, en étant justifiés par des légendes attribuées à des personnages de la Bible.

Mahomet retournera ensuite à Médine où il mourra de maladie le 8-6-632.
Au dernier moment, Mahomet se couvrit le visage de son "khamisa" puis, lorsqu'il eut chaud et manqua d'air, il découvrit son visage et dit :

"Qu'Allah maudisse les Juifs et les Chrétiens, car ils ont élevé des lieux de prière sur les tombes de leurs Prophètes". (selon Aïsha et 'Abdullah bin 'Abbas).

A propos de la maladie du prophète : On rapporte ce hadith de Aicha :

Au cours de la maladie à la suite de laquelle il mourrut, l'envoyé de Dieu disait : "O Aicha !, je ne cesse de ressentir la souffrance que m'a fait éprouver le mets que j'ai mangé à Quaybar. Le moment est venu où mon aorte va se briser sous l'influence de ce poison"

Rien ne pouvait arrêter la lente action de ce poison.

Le Prophète avait demandé à ses compagnons de ne pas l'ensevelir après sa mort, car il serait élevé au ciel. Mais après trois jours, son cadavre commença à dégager une odeur fétide, et ses disciples, déçus de son mensonge, le mirent en terre. La tradition musulmane prétendra que c'est Mahomet qui aurait finalement choisi, après sa mort, de ne pas s'élever et de finir comme le commun des mortels...
:D
Merci Hakim pour ce magnifique portrait du "prophète".
Auteur : Younes91
Date : 17 janv.10, 09:32
Message : tu vois comme je l'ai dit Yacoub tu prefere entendre les fausseter:

preuve que tous cela est faux juste avec ce verset:

je sais pas pourquoi les auteurs sont bete pour mettre le nom des sourates

Ce sont les déesses éminentes et leur intercession est admise." (Sourate Nadjm, versets 19 et 20)

53.18 Il a bien vu certaines des grandes merveilles de son Seigneur.
53.19 Que vous en semble [des divinités] Lat et Uzza,
53.20 ainsi que Manat, cette troisième autre?
53.21 Sera-ce à vous le garçon et à Lui la fille?
53.22 Que voilà donc un partage injuste!
53.23 Ce ne sont que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres. Allah n´a fait descendre aucune preuve à leur sujet. Ils ne suivent que la conjecture et les passions de [leurs] âmes, alors que la guidée leur est venue de leur Seigneur
53.24 Ou bien l´homme aura-t-il tout ce qu´il désire?
53.25 A Allah appartiennent la vie future et la vie d´ici-bas.

c'est bien de casser des argument en une seul fois :) .

Un veritable conte
Auteur : yacoub
Date : 17 janv.10, 23:18
Message : Peut être que cette biographie te plaira davantage.

Biographie du Prophète Mohammad (saw)

Source : http://www.albouraq.org/biog/biogmmd.htm
Les [commentaire entre crochets] et les surlignages sont des ajouts

La vie du Prophète bien aimé, Mohammad ibn Abdoullah, est mieux connue que celles des prophètes précédents; en effet, par suite de l'usure du temps et des événements historiques, le livre, la loi et la personnalité de ces anciens prophètes ont été déformés et cette dénaturation a quelque peu obscurci l'histoire de leur vie. Ce que l'on sait d'eux repose principalement sur le texte coranique, les propos du Prophète et des saints Imams.

Par contre, l'histoire de la vie de Mohammad s'appuie sur des sources qui l'éclairent suffisamment. Le Prophète bien-aimé de l'Islam est le dernier envoyé que le Seigneur miséricordieux a délégué aux hommes pour les guider.

Quatorze siècles auparavant, le monde vivait d'une telle manière qu'il ne restait de la religion monothéiste rien qu'un nom, les gens s'étant totalement écarté de l'unicité divine, de la connaissance de Dieu, des traditions humanistes et de justice sociale; la très respectable Ka'aba était devenue le sanctuaire des idoles et la religion d'Abraham transformée en idolâtrie. Les Arabes menaient une vie tribale, même dans les quelques villes du Hedjaz et du Yemen; la nation arabe vivait dans les conditions les plus déplorables: au lieu de la culture et de l'éducation, parmi les habitants régnaient la luxure, l'obscénité, l'ivresse, le jeu; les jeunes filles étaient enterrées vivantes et la plupart des gens ne parvenaient à vivre qu'en volant, pillant, massacrant les biens et le bétail de leurs voisins; faire couler le sang et opprimer les autres étaient devenus des actes plus qu'honorables [après le passage de Mahomet, ce fut complètement différent : les musulmans vécurent en volant, pillant, massacrant les biens et le bétail de leurs voisins non-musulmans; faire couler le sang et opprimer les autres étaient devenu des actes religieux de défense de l'islam, ordonnés par Allah, selon le beau modèle de Mahomet. Ce n'était plus du tout la même chose...]. C'est dans un tel milieu, arriéré et misérable, que le Seigneur affectueux chargea le noble Prophète de réformer et de guider les hommes; pour atteindre son but. II lui révéla le Coran - qui comprenait l'enseignement juste, la connaissance divine, la réalisation de la justice, les conseils judicieux - et le Prophète appela les gens à suivre ce texte divin, document de vérité et d'humanité.

Le noble Prophète est né en l'an 570 (après J.C.), soit 53 ans avant l'hégire, à la Mecque dans une famille considérée comme la plus honorable et la plus authentique famille arabe. Avant de venir au monde, il perd son père et à six ans sa mère meurt, laissant le petit garçon à la charge de son grand-père, 'Abdoul Mouttalib. Ce dernier décédant deux ans après, l'enfant est remis à son oncle, l'affectueux Abou Tâlib (père d'Ali, émir des croyants) qui va dès lors s'occuper de lui. L'oncle en question aimera Mohammad comme son propre fils; de façon constante, il le soutient et le protège sans la moindre négligence. Cet appui permanent s'affirmera jusqu'à la veille de l'hégire.

Les Arabes de la Mecque, comme les autres arabes, élevaient des moutons et des chameaux, commerçaient parfois avec les pays voisins, notamment la Syrie. Ils étaient ignorants et incultes, aucunement soucieux de l'instruction et de l'éducation de leurs enfants. Mohammad, comme les autres membres de sa tribu, ne savait ni lire ni écrire; mais, dès l'enfance il se distinguait des autres par ses diverses qualités: il n'adorait aucune idole, il ne mentait pas, il ne volait pas, il ne trahissait pas, il s'abstenait de commettre de mauvaises actions, il était sage et compétent. Aussi, en très peu de temps, il avait acquis l'estime et la confiance des gens, d'où son surnom de Mohammad le fidèle (amîn). En effet, les Arabes lui confiaient généralement leurs biens et louaient sa fidélité et sa compétence.

Il a environ une vingtaine d'années quand une riche dame de la Mecque - la grande et noble Khadija - le choisit comme agent de commerce: grâce à sa sagesse et son honnêteté, Mohammad réalise de gros bénéfices pour cette dame qui, charmée de plus en plus par sa personnalité et son savoir-faire, lui propose de l'épouser. Bientôt, ils se marient et le jeune Mohammad poursuit ses activités marchandes comme auparavant.

Jusqu'à quarante ans, ce saint homme entretenait de bons rapports avec les gens qui le considéraient non seulement comme l'un des leurs mais comme le plus qualifié, le plus avisé d'entre eux. Ses qualités morales, sa conduite exemplaire, son refus de l'oppression et de la cruauté, sa modestie, lui avaient gagné le respect et la confiance des hommes de la région. Ainsi, quand les Arabes commencèrent à réparer la maison de la Ka'aba, une dispute éclata entre les divers clans concernant l'installation de la pierre noire; les parties en présence firent appel à Mohammad pour trancher leur litige. Ce dernier fit déposer la pierre noire dans un burnous que les chefs de clans tenaient ensemble. D'un même mouvement, ils portèrent la pierre sacrée et la placèrent dans la maison aux idoles.

Grâce à cette intervention, le litige fut résolu sans violence et sans effusion de sang. Avant la diffusion de sa révélation prophétique et bien que monothéiste, donc opposé à l'idolâtrie, Mohammad n'avait été l'objet d'aucune pression de la part de ses compatriotes; ceci d'une part, parce que les Arabes laissaient les juifs, les chrétiens et autres librement exercer leur religion, d'autre part, parce que Mohammad ne s'en était pas pris encore directement aux croyances et aux superstitions des gens.
L'histoire du moine Bahîra

A l'époque où Mohammad vivait auprès de son oncle Abou Tâlib, c'est-à-dire, alors qu'il n'était pas encore pubère, il accompagna ce dernier dans son voyage commercial à Shâm (Damas). La caravane qui était très importante regorgeait de marchandises; après avoir pénétré sur le territoire syrien, elle fait une halte près d'un monastère situé à proximité de la ville de Basrâh; un moine dénommé Bahîra sort du couvent et invite les voyageurs à venir se reposer à l'intérieur du monastère. Abou Tâlib, comme les autres voyageurs, accepte la proposition, laissant Mohammad surveiller ses affaires et ses biens. Bahîra apprenant que tout le monde est présent au couvent sauf Mohammad, exige qu'on l'amène. Abou Tâlib appelle alors son neveu installé sous un olivier. Après avoir longuement scruté le jeune adolescent, Bahîra le prend, avec son oncle, à part; il lui demande: "Jure moi par Iât et 'Ozzâ (les deux déesses adorées par les habitants de la Mecque) que tu répondras à ma question". Mohammad répond: "Ces deux idoles sont les choses que je déteste le plus". Bahîra lui demande: "au nom de Dieu l'Unique, je te prie de dire la vérité. Le jeune Mohammad répond: "Je n'ai jamais menti, j'ai toujours dit la vérité; pose ta question". Bahîra dit alors: "qu'aimes-tu le plus au monde?". Mohammad déclare: "la solitude. Bahîra questionne à nouveau le jeune adolescent: "Que regardes-tu le plus et qu'aimes-tu regarder le plus?". Mohammad dit: "Le ciel et ses étoiles". Bahîra lui demande alors: "Lorsque tu observes les cieux, tu penses à quoi?". Il répond par un long silence. Bahîra, après avoir examiné son front lui dit: "Quand et comment tu t'endors?". L'adolescent répond: "Quand je regarde le ciel et les étoiles, je me vois au-dessus des étoiles". Bahîra redemande: "rêves-tu aussi?" Le jeune Mohammad déclare: "Oui, et tout ce que je rêve, je le vois aussi quand je suis réveillé". Bahîra demande alors: "que vois-tu en rêve?", et le jeune adolescent reste muet. Après un moment de silence, Bahîra demande à Mohammad: "Puis-je voir entre tes deux épaules?". Ce dernier acquiesçant, Bahîra écarte le vêtement de l'adolescent et découvre un grain de beauté: "C'est bien ça>> murmure-t-il. Abou Tâlib étonné lui lance: "Que dis-tu, qu'est ce que c'est?"

Bahîra se tournant vers Abou Tâlib lui demande "Quel lien familial te lie à cet adolescent?". Comme Abou Tâlib aimait Mohammad comme son propre fils, il déclare: "C'est mon fils". Bahîra dit alors: "Non, le père de cet adolescent doit être décédé". "D'où le sais-tu?" s'enquiert Abou Tâlib surpris, avant de révéler au moine que Mohammad est son neveu. Bahîra déclare à l'oncle: "Ecoute-moi bien, un avenir radieux et surprenant attend cet enfant. Si d'autres que moi aperçoivent ce que j'ai vu, ils le reconnaîtront et le tueront. Tu dois le mettre à l'abri des ennemis". Abou Tâleb demande alors: "Mais, qui est-il?" Et, Bahîra lui déclare: "Ses yeux annoncent un grand prophète et son dos indique cette clarté".
L'histoire du moine Nestorien

Quelques années plus tard, Mohammad se rend à nouveau à Shâm mais, cette fois, en tant qu'agent commercial de la noble Khadija. Cette dernière le fait accompagner de son esclave Missarah. Arrivant près d'un couvent situé aux environs de Basrâh, les voyageurs font halte et Mohammad s'installe sous un arbre. Nestor, moine qui connaissait Missarah, sort du couvent pour le recevoir. Il demande à Missarah qui est la personne qui repose sous l'arbre. L'esclave répond c'est un homme de la tribu des Qoraysh. Nestor déclare alors: "Personne ne s'arrête sous cet arbre si ce n'est le prophète de Dieu". Puis, il demande: "Est-ce que ses yeux sont tachés de rouge?". Missarah répond: "Oui, ses yeux ont continuellement cette couleur". Le moine conclut: "Oui, c'est bien lui; il est le dernier des prophètes de Dieu. Pourvu que je puisse entendre son appel lorsqu'il entreprendra sa mission".
L'annonce de la bonne nouvelle par les Juifs de Médine.

Nombre de tribus juives qui avaient lu dans leurs livres que bientôt, un messie allait venir en Arabie, avaient quitté leur patrie pour se rendre au Hedjaz ; elles s'étaient installées à Médine et aux alentours, attendant l'arrivée du prophète annoncé. Comme cette communauté transplantée était riche et opulente, les Arabes effectuaient, de temps en temps, quelques raids contre leur campement. Mais, les Juifs supportaient patiemment les méfaits des pillards car, ils espéraient qu'après la venue du messie ils pourraient se venger de leurs oppresseurs arabes.

Un des principaux facteurs qui contribua à favoriser la diffusion de la foi musulmane fut la préparation des consciences; les hommes de l'époque vivant dans l'attente du sauveur de Dieu crurent le nouveau messager et si les Juifs refusèrent la nouvelle parole divine cela ne releva que de leur fanatisme.
le Coran évoque l'annonce des prophètes.

Le Seigneur Tout-Puissant se réfère diversement à la bonne nouvelle qu'est la prophétie: "... Pour ceux qui suivent l'envoyé: le Prophète gentil qu'ils trouvent mentionné chez eux dans la Tora et l'Evangile. II leur ordonne ce qui est convenable, il leur interdit ce qui est blâmable; il déclare licites, pour eux, les excellentes nourritures; il déclare illicite, pour eux, ce qui est détestable ; il ôte les liens et les carcans qui pesaient sur eux. Ceux qui auront cru en lui; ceux. qui l'auront soutenu; ceux qui l'auront secouru; ceux qui auront suivi la lumière descendue avec lui: voilà ceux qui seront heureux! (Coran, VII,157).

"Lorsqu'un Livre venant de Dieu et confirmant ce qu'ils avaient reçu leur est parvenu, - ils demandaient auparavant la victoire sur les incrédules - lorsque ce qu'ils connaissaient déjà leur est parvenu, ils n'y crurent pas. Que la malédiction de Dieu tombe sur les incrédules! (Coran, II, 89).
Du commencement de la mission à l'Hégire

Le Seigneur Tout-Puissant envoya aux hommes un messager pour les inviter à l'unicité divine et au monothéisme; Il délégua ce missionnaire dans la péninsule arabe qui était, sans exagération, un foyer de misère, de tyrannie, de corruption, de cruauté et de malheur. Cet envoyé appelait les hommes à faire le bien, à consolider les rapports sociaux, à observer la justice, à se soulever promptement contre les oppresseurs et pour la vérité, à instaurer le bonheur humain sur des principes de foi, de vertu, de coopération et de dévouement. Au début, le Prophète, conscient de l'arriération de son milieu, ne divulgua sa mission qu'à ceux qui étaient prêts à entendre la bonne parole; aussi, il n'eut au début qu'un nombre restreint d'adeptes dont les premiers furent - d'après les récits rapportés - son cousin paternel 'Ali, premier homme initié à l'Islam, et sa femme la noble Khadija, première initiée à l'Islam. Après un certains temps, il reçut l'ordre d'inviter ses proches à se convertir à la foi divine; suivant le commandement de Dieu, il invita chez lui ses parents et proches (soit environ une quarantaine de personnes) et leur annonça la mission dont le Seigneur l'avait chargée. Bientôt, sur ordre divin, il étendit son appel et invita le peuple à suivre la foi musulmane; ainsi, il porta le flambeau de la direction divine hors de sa maison afin d'éclairer tout l'univers. La réaction des Arabes, surtout ceux qui habitaient la Mecque, fut hostile: les infidèles, les impies rejetèrent violemment cette invitation pleine de bonne volonté. On accusa Mohammad de sorcellerie; on le traita de rabbin, de fou, de poète; on se moquait de lui, méprisant sa personne et son message; quand il appelait les gens à suivre sa nouvelle doctrine ou lorsqu'il priait, ses adversaires semaient le trouble et le désordre; ils allaient même jusqu'à lui lancer des ordures, des ronces, des broussailles, des pierres, quand ils ne le frappaient pas. Parfois, on tentait de le corrompre en lui promettant monts et merveilles, croyant ainsi le faire dévier de son objectif sacré. Mais, toutes ces tentatives restèrent vaines, le Prophète demeurant inébranlable, bien qu'attristé par l'ignorance et l'entêtement de sa nation. D'ailleurs, dans plusieurs versets coraniques révélés le Seigneur cherche à le consoler, l'encourageant à faire preuve de patience; dans d'autres, Dieu lui ordonne de ne point tenir compte des propos et des avances des gens.

Ceux qui suivirent le Prophète furent l'objet de multiples attaques et tortures; certains même périrent sous la main de l'infidèle. Parfois, la pression devenait si intolérable que les partisans demandaient à leur guide de les autoriser à lancer un soulèvement violent afin d'en finir plus vite, vues les souffrances endurées; mais, le Prophète leur disait: "Je n'ai pas encore reçu d'ordre du Seigneur Tout-Puissant; il nous faut patienter". Certains ne purent supporter tant de maux et pliant bagages ils quittèrent leur patrie. Bientôt, la situation devint si critique pour les Musulmans que le Prophète autorisa à ses partisans de s'exiler en Ethiopie pour se mettre à l'abri des persécutions de leurs compatriotes. Un premier groupe, avec Dja'afar Ibn Abou Tâlib (frère de l'Emir des croyants et un des compagnons préférés du Prophète) à sa tête, prit le chemin de l'Ethiopie. Quand les infidèles de la Mecque apprirent l'exil des Musulmans, ils déléguèrent deux représentants chargés de présents auprès du roi d'Ethiopie pour demander au souverain l'extradition des exilés; mais, Dja'far Ibn Abou Tâlib parvint à convaincre le roi, les prêtres chrétiens et les autorités du pays: dans un discours éloquent, il leur parla de la personnalité lumineuse du Prophète, des préceptes de l'Islam et leur récita des versets de la sourate Marie; les propos de Dja'far émurent si profondément l'assistance que les larmes coulèrent de leurs yeux. Le roi d'Ethiopie refusa d'extrader les réfugiés; il rendit aux délégués de la Mecque leurs cadeaux et donna l'ordre de faciliter l'installation des Musulmans exilés. Après cet échec, les infidèles de la Mecque conclurent le pacte de rompre les relations, à tous les niveaux avec les Bani-Hâchem, parents ou partisans de Mohammad; après avoir fait signer ce pacte aux habitants, les ennemis du Prophète le déposèrent dans la Ka'aba. Bani-Hâchem, qui accompagnait Mohammad, se trouva obligé de partir avec les siens de la Mecque pour se réfugier en signe de protestation dans une vallée, connue sous le nom de défilé d'Abi Tâlib. Là, ils vécurent dans les conditions difficiles, n'osant sortir du défilé, supportant la chaleur torride et les lamentations de leurs femmes et enfants. Trois ans après, les infidèles renoncèrent à leur pacte, d'autant plus que ce texte avait disparu de la Ka'aba et que les tribus de la région reprochaient leur attitude vis-à-vis de Bani-Hâchem et des siens; ces derniers purent donc mettre un terme à leur asile dans la vallée.

Cependant, c'est à cette époque que deux grands malheurs vont toucher le Prophète et sa communauté: Abou Tâlib, le seul protecteur de Mohammad, et Khadija, sa douce épouse, meurent (620). Avec la disparition de ses deux puissants soutiens, l'existence du Prophète va redevenir difficile; il n'ose se montrer en public, de peur d'être attaqué par ses ennemis qui le guettent.
Le voyage à Tâ'éf

L'année où le noble Prophète et Bani-Hâchem sortirent du défilé d'Abou Tâlib était la treizième année du commencement de la mission (bé'çat).C'est le moment que choisit le noble Prophète pour faire un petit voyage à Tâ'éf - ville située à environ cent kilomètres de la Mecque - et inviter les habitants à se convertir à l'Islam; mais, les ignares et les gredins de la ville se ruèrent sur le messager de Dieu, l'injurièrent et le lapidèrent, l'obligeant à fuir. De retour à la Mecque, Mohammad préféra se cacher de la population hostile; d'ailleurs, les dignitaires de la Mecque, trouvant les conditions favorables, avaient décidé, au cours d'une réunion secrète à l'Assemblée de se débarrasser du Prophète: ils avaient convenu de choisir un homme dans chacune des tribus arabes pour l'assassiner; en effet, en faisant participer toutes les tribus au meurtre de Mohammad, même le clan de Bani-Hâchem ne pouvait recourir à la loi du talion contre les meurtriers car l'un de ses membres appartenait au groupe des assassins. Le projet fut appliqué et près de quarante volontaires choisis parmi les diverses tribus arabes encerclèrent, en pleine nuit, la demeure du Prophète; ils devaient à l'aube attaquer la maison et massacrer Mohammad. Pourtant la volonté de Dieu fut autre et le projet échoua piteusement; le Seigneur révéla au Prophète le complot qui se fomentait contre lui et lui ordonna de quitter la Mecque en pleine nuit pour s'exiler à Médine. Le Prophète mit au courant 'Ali et lui commanda de dormir à sa place ; après avoir fait ses dernières recommandations, Mohammad sortit de sa demeure et se perdit dans la nuit; en cours de route, il rencontra Abou Bakr qu'il emmènera avec lui à Médine.

Notons que certains notables de Médine, avant l'exil de Mohammad, l'avaient rencontré à la Mecque; ayant bien accueilli son message céleste, ils lui avaient promis de le soutenir fermement s'il venait un jour à Médine.
L'exil du Prophète à Médine

Fuyant ses assassins, le Prophète bien-aimé se rend donc en pleine nuit dans une grotte de la montagne Garé-ssor avoisinant la Mecque; après s'être caché trois jours dans la grotte, il poursuit son voyage jusqu'à Médine où la population l'accueille chaleureusement. Pendant ce temps, les assaillants qui encerclaient la maison du Prophète donnent finalement l'assaut et se retrouvant face à 'Ali qui somnolait à la place du Prophète; surpris et désemparés, on les informe que Mohammad est sorti de la Mecque; les quarante agresseurs se ruent hors de la ville mais, toutes leurs recherches demeurent vaines.

Le Prophète s'installe à Médine où les habitants se convertissent à l'Islam et assurent la protection de leur guide. Médine devient une ville islamique et prend le nom de ville du Prophète (médina-al-raçoul) au lieu de Yathrib, désignation traditionnelle. Dans la première ville de l'Islam, près du tiers des habitants étaient des hypocrites, des faux fuyants, qui faisaient semblant de croire à la religion musulmane, de peur du reste de la population arabe.

Le soleil de l'Islam commença à briller dans le ciel clair de Médine; l'état de guerre qui s'était établi depuis des années entre les deux grandes tribus des Aws et Khazaradj prit fin. Avec le retour de la paix, les croyants de Médine se rassemblèrent autour du foyer de la prophétie. Peu à peu, les tribus et clans de la région se convertirent à l'Islam et, les commandements divins révélés se réalisaient successivement. Chaque jour, une des racines de la corruption et du mal était anéantie, laissant sa place à la vertu et au bien. Les partisans du Prophète qui étaient demeurés à la Mecque vinrent bientôt rejoindre leurs coreligionnaires car, ils ne pouvaient plus supporter les pressions et exactions des infidèles Mecquois. Les gens de Médine les accueillirent chaleureusement. Ces exilés de la Mecque venus se réfugier à Médine furent appelés les "mohâdjerin" (émigrés) et les Musulmans de Médine les "ansar" (auxiliaires).

Il y avait alors de nombreuses tribus juives à Médine, et aux environs, à Fadak, à Kheybar; leurs savants et docteurs annonçaient continuellement aux arabes de Médine la nouvelle du commencement de la mission (bé'çat) effectué par le Prophète de l'Islam. Cependant, quand, après l'exil de Mohammad, elles furent appelées à rejoindre les rangs des Musulmans, ces tribus refusèrent de se convertir. Finalement, un pacte de non-agression fut scellé entre l'Islam et les Juifs. L'expansion rapide de l'Islam avait accentué l'hostilité des infidèles de la Mecque. Ces derniers cherchaient un prétexte pour disperser la communauté des Musulmans. De leur côté, les partisans de Mohammad, notamment les émigrés de la Mecque, attendaient impatiemment un ordre divin pour en finir avec ces mécréants et sauver les femmes, vieillards et enfants qu'ils avaient dû laisser à la Mecque.

La "bataille de Badr"", en l'an 2 de l'hégire, est la première guerre opposant les Musulmans de Médine aux infidèles de la Mecque; au cours de ce combat qui s'engage dans la plaine de Badr - située entre les deux villes -, les Musulmans mal équipés et en nombre inférieur - trois fois moins que les Mecquois - affrontent mille infidèles armés jusqu'aux dents. Grâce à la Providence, la victoire revient aux Musulmans qui défont complètement les infidèles; ces derniers ont d'énormes pertes tant en hommes - morts, blessés ou prisonniers - qu'en matériel de guerre. Après cette terrible défaite, les rescapés fuient vers la Mecque. On raconte que les infidèles laissèrent sur le champ de bataille près de soixante dix cadavres - dont la moitié d'entre eux avait été tuée par le sabre d'Ali - et plus de soixante-dix prisonniers.



La <<bataille d'Ohod>>, en l'an 3 de l'hégire, oppose encore les Mecquois dirigés par Abou Sofian aux croyants de Médine; au cours de ce combat qui se déroule dans la plaine d'Ohod - située près de Médine - trois mille Mecquois affrontent sept cents Musulmans. Au début, les forces du Prophète ont l'avantage mais, une série d'erreurs provoque leur encerclement puis leur défaite. Les pertes musulmanes sont lourdes: l'oncle du Prophète, Hamza, meurt en martyr avec près de soixante-dix hommes, la plupart des <<ansârs>> ; Mohammad est blessé au front et a une dent brisée; d'ailleurs, c'est l'agresseur du Prophète qui, ayant frappé l'épaule de ce dernier, a crié: "J'ai tué Mohammad" et a semé ainsi la panique parmi les Musulmans. Seuls 'Ali et quelques autres dirigent courageusement cette résistance acharnée, qui continue jusqu'à la tombée du jour, entraînant le regroupement des Musulmans qui avaient fui à l'annonce de la mort de leur chef. Mais, l'armée d'Abou Sofian préfère se contenter de cette victoire partielle; elle délaisse le champ de bataille et le dernier carré des forces musulmanes, pour aller clamer son triomphe aux gens de la Mecque; en cours de route, certains, regrettant de n'avoir pas poursuivi leur avantage jusqu'au bout - c'est -à- dire, de n'avoir ni capturé les femmes et les enfants des Musulmans, ni pillé leurs biens -, proposent de retourner vers Médine; toutefois, on leur apprend que les troupes musulmanes sont à leur poursuite et ils préfèrent rentrer précipitamment chez eux; d'ailleurs, la nouvelle était bien fondée car, le Prophète avait, sur ordre de Dieu, chargé 'Ali de poursuivre les infidèles.

Bien que les Musulmans subirent de lourdes pertes dans cette bataille, les effets de cette défaite leur furent bénéfiques; en effet, ils tirèrent la leçon de cette guerre qu'ils avaient perdue parce qu'ils n'avaient pas suivi les ordres du Prophète.

Les deux armées s'étaient promis, à la fin de la bataille, de se retrouver l'année suivante au même endroit, à la même époque. Le Prophète et ses hommes se présentèrent au moment convenu mais, les forces des infidèles évitèrent l'affrontement.

Après la guerre de Badr, les Musulmans s'organisèrent d'une meilleure façon et l'Islam se propagea dans toute la péninsule arabique; sauf la région de la Mecque et de Tâ'éf qui restèrent imperméables à la nouvelle religion.

La "bataille du Khandakh (fossé)" est la troisième guerre qui oppose les infidèles de la Mecque aux partisans du Prophète; dans ce dur combat, les infidèles avaient engagé toutes leurs forces pour anéantir les Musulmans. Cette bataille du "fossé" ou "guerre des factions" est entrée dans l'histoire de l'Islam.

Après la bataille d'Ohod, Abou Sofian et les dirigeants de La Mecque avaient cru avoir porté un coup décisif à l'Islam. Pour parfaire leur victoire, ils excitaient les tribus arabes contre Mohammad et attisaient l'hostilité des Juifs. Ces derniers, qui avaient conclu, avec les Musulmans un pacte de non agression, finirent par violer leurs promesses en soutenant les infidèles. C'est pourquoi, en l'an 5 de l'hégire, une puissante armée, composée de la tribu de Qoreysh, des clans arabes et juifs, attaqua la ville de Médine. Le Prophète qui avait été informé de l'attaque ennemie demanda l'avis de ses compagnons.

Après avoir délibéré, on suivit la proposition d'un des compagnons, Salmân le Persan; on fit creuser autour de la ville un fossé défensif, une tranchée fortifiée. Lorsque les troupes d'Abou Sofian parvinrent aux portes de Médine elles ne purent franchir le fossé; elles entreprirent de faire le siège de la ville mais, le vent, le froid, la fatigue et la discorde entre les clans arabes et juifs obligèrent bientôt les assiégeants à abandonner la partie. C'est au cours de cette guerre que le plus prestigieux chevalier arabe 'Amro Ibn Abdwoud est tué par le noble et puissant 'Ali. Les guerres qui suivent la bataille du fossé opposeront les Musulmans aux Juifs; ceux-ci n'ayant pas respecté le pacte de non-agression, s'étant ralliés perfidement aux infidèles de la Mecque, le Prophète infligea, sur ordre de Dieu, une sévère punition aux Juifs de Médine. Dans les divers affrontements les Musulmans sortiront victorieux, notamment à Kheybar où, pourtant, les Juifs possédaient des fortifications solides, des soldats aguerris, des équipements militaires. Lors de la prise de château de Kheybar, le vaillant 'Ali joua un rôle déterminant: après avoir tué le célèbre champion juif Marhab et dispersé les soldats ennemis, 'Ali défonce la porte de la forteresse envahie par les guerriers de l'islam et fait flotter le drapeau de la foi musulmane sur les donjons de la plate-forme. Avec ces guerres qui se terminent en l'an 5 de l'hégire, les Juifs du Hedjaz eurent leurs comptes réglés.
L'appel de l'Islam aux princes et rois

Le Prophète de l'islam s'installa à Médine où la plupart des Musulmans maltraités de la Mecque vinrent le rejoindre, accueillis avec chaleur par les "ansârs" de la ville. C'est à Médine que Mohammad fit construire la mosquée d'Al-nabi (du prophète); d'autres mosquées s'édifièrent peu à peu et divers émissaires allèrent prêcher la bonne parole aux alentours; des traités furent conclus avec les clans arabes ou juifs vivant à Médine où dans la région.

En l'an 6 de l'hégire, le Prophète envoya des lettres aux rois et sultans de pays tels que le Shah d'Iran, le César de Rome, le Khédive d'Egypte et le Négus d'Abyssinie.

Après quelque temps, les infidèles de la Mecque ayant à nouveau rompu les clauses du traité, le Prophète décida de conquérir la Mecque, En l'an 8 de l'hégire, il lance dix mille de ses guerriers sur la ville qui est conquise sans effusion de sang; les idoles de la Ka'aba sont brisées et tous les habitants de la Mecque se convertissent à l'Islam; les dirigeants de la ville qui, pendant vingt ans, s'étaient si violemment opposés à Mohammad et à ses adeptes furent appelés et pardonnés par le Prophète.

Après la conquête de la Mecque, le Prophète commença à nettoyer [ethniquement] les environs des derniers Arabes idolâtres. L'une de ces opérations de nettoyage [ethnique] devint la "bataille de Honayn", un des combats les plus importants du Prophète; dans la vallée de Honayn - située à une journée au sud de la Mecque -, douze mille combattants musulmans affrontèrent des milliers de cavaliers de la tribu Hawâzen; la bataille fut terrible et dès le début, les Hawâzen prirent un tel avantage que, mis à part 'Ali qui tenait l'étendard de l'Islam aux cotés de Mohammad et quelques braves, les troupes musulmans battaient en retraite.

Heureusement, quelques heures après, d'abord les "ansâr" puis, les autres Musulmans, reprenaient leurs postes et chargeaient l'ennemi victorieusement. Au cours de cette guerre, tous les cinq mille prisonniers capturés par les forces de l'Islam furent libérés sur ordre de Mohammad. Le Prophète remboursa en argent ceux qui n'avaient pas apprécié la libération de leurs prisonniers.

L'expédition de Tabouk fut entreprise en l'an 9 de l'hégire; Mohammad envoie ses troupes aux frontières du Hedjaz et Shâm à Tabouk, car le bruit court que les Romains y ont concentré des forces; un premier affrontement a lieu à Mouteh, où des chefs renommés tels Dja'afar Ibn Abi Tâlib, Zayd Ibn Hârith, Abdullah Ibn Rawâh tombent en martyr sous les flèches des soldats de César. Lorsque les 30.000 hommes du Prophète atteignent Tabouk, l'ennemi a déserté l'endroit; les forces musulmanes y restent trois jours et après avoir nettoyé [ethniquement] la région, regagnent Médine.

Au cours des dix années de séjour à Médine, le Prophète prit part - outre les batailles précitées - à quelque quatre-vingt batailles, dont une vingtaine, de façon personnelle. Quand il était sur le champ de bataille, Mohammad ne se comportait pas comme la plupart des chefs de guerre; c'est-à-dire, il ne donnait pas des ordres de massacre à partir d'un abri; il affrontait l'ennemi [il massacrait] aux cotés de ses hommes. Toutefois, jamais il ne se réjouit de la mort de quelqu'un. Avec la prise de la Mecque, l'Islam dominait totalement la péninsule arabique; la ville où se trouvait la Ka'aba fut conquise en l'an 8 de l'hégire par les troupes islamiques. Après la Mecque, Tâ'ef tomba rapidement aux mains des Musulmans.

C'est en l'an 10 de l'hégire que le Prophète effectuant le pèlerinage de l'adieu - c'est-à-dire, son dernier pèlerinage - se rendit à La Mecque. Après y avoir célébré les cérémonies relatives et donné ses dernières instructions aux gens, il rentra à Médine. Au cours du retour, il fit arrêter sa caravane près de l'étang de Khom (ghadir Khom); là, devant près de 120.000 pèlerins venus des divers points de la péninsule, le Prophète leva la main d"Ali et le présenta comme son successeur.

Cette intervention de Mohammad résolut la question du gouvernement de la société islamique; c'est-à-dire elle désigna celui qui devait être chargé du gouvernorat des Musulmans, du maintien du Livre, de la tradition, des lois et de l'orientation religieuse: <<O Prophète! fais connaître ce qui t'a été révélé par ton Seigneur. Si tu ne le fait pas, tu n'auras pas fait connaître son message>>(Coran, V, 67).

Quelque temps après son dernier pèlerinage à la Mecque, le Prophète décédait.
L'installation du Prophète à Médine et l'expansion musulmane

L'appel lancé à Médine par le Prophète fut entendu; de tous les coins, de toutes les tribus on accourut pour se convertir à l'Islam. En dix ans - durée du séjour de Mohammad à Médine - la nouvelle religion s'empara entièrement de la péninsule arabique. Au cours de cette dizaine d'années, le Prophète ne se préoccupa que de sa mission; sans le moindre répit, il instruisait les hommes leur enseignant les règles, les normes musulmanes, les commandements divins révélés; il répondait à leurs questions, débattant même avec les savants et doctes des autres religions, notamment avec les rabbins juifs. Il dirigeait les affaires de la communauté faisant tourner la roue de leur vie quotidienne. Malgré toutes ses occupations, Mohammad consacrait une part importante de son temps à la prière et au culte de Dieu: il jeûnait souvent au cours de l'année, notamment pendant les mois de rajab, de sha'bân, de ramadan , ainsi que de nombreuses autres journées. Parfois, le Prophète jeûnait pendant plusieurs jours et nuits successifs, s'occupant de travaux domestiques, gagnant sa vie à la sueur de son front.

Le Seigneur Tout-Puissant a résumé les événements et le cours de ces dix années: <<Ceux-ci veulent éteindre, de leurs bouches, la lumière de Dieu; mais Dieu parachèvera sa lumière, en dépit des incrédules. C'est Lui qui a envoyé Son Prophète avec la Direction, la Religion vraie, pour la placer au-dessus de toute autre religion, en dépit des polythéistes (Coran, LXI, 8-9).

Evoquant ce qui distingue la communauté musulmane des autres communautés, le Seigneur déclare: "Ils commandent le bien et interdisent le mal" (Coran, III, I 10).
Un aperçu sur la personnalité morale et spirituelle du Prophète

D'après les sources historiques les plus sûres, le Prophète vénéré a grandi dans un milieu des plus défavorables où régnaient la corruption, le vice et l'ignorance. C'est dans une telle atmosphère qu'il passa son enfance et sa jeunesse, sans bénéficier de la moindre éducation ou formation scientifique.

Bien que Mohammad n'adorât aucune idole et ne commit aucun acte inhumain, il vivait comme les autres dans ce milieu misérable. Ce contexte qui était loin de prédisposer à une haute destinée allait pourtant faire d'un pauvre orphelin analphabète un prophète de renom, fait des plus incroyables...

Une nuit, alors qu'il était en pleine dévotion et prière, sa personnalité subit une mutation profonde: d'obscure elle devint illuminée, comme divine; les idées et croyances millénaires de la société humaine devinrent pour lui des superstitions du passé; les lois et doctrines en cours lui apparurent, à juste titre, injustes et tyranniques Unissant le passé à l'avenir, il perçut parfaitement la voie du bonheur des hommes; sa vision et sa perception se modifièrent entièrement, de sorte qu'il ne vit et n'entendit que la vérité divine, qu'il ne parlât que d'elle. Ainsi, bientôt, dans un milieu voué au commerce et au profit, retentit un discours céleste plein de sagesse; ce discours, proféré par Mohammad, se lançait à l'assaut des anciennes croyances et voulait renverser l'ordre traditionnel basé sur l'erreur et l'oppression. Sans se soucier de la puissance des forces et coalitions adverses, l'Envoyé s'insurgeait pour réformer le monde des hommes, pour restaurer la vérité divine.

Le Prophète diffusa son message, divulgua les vérités de l'existence à partir de l'existence du Seigneur unique de l'univers. Il expliqua ce qui caractérise la morale supérieure de l'homme, explicitant les particularités morales humaines. Il montra qu'il avait une conviction totale en ce qu'il prêchait puisqu'il conjuguait l'agir au dire. Il apporta aux hommes des principes, des règles - toute une série de rites culturels - qui révélaient, de la plus belle façon, la soumission de l'homme devant l'immense grandeur de Dieu l'Unique. Il proposa des lois juridiques et pénales bien articulées et fondées sur l'unicité divine et le respect de la morale humaine.

L'ensemble des lois que le noble Prophète a établi - aussi bien pour le culte que pour les transactions - englobe un vaste domaine: il touche toutes les activités privées et sociales de l'homme; il aborde les divers problèmes et besoins auxquels se voient confrontés l'individu actuel; il évolue avec le temps.

Pour le Prophète, ces lois religieuses sont universelles et éternelles; il considère que l'Islam peut satisfaire tous les besoins matériels et spirituels de la société humaine et c'est pour assurer leur bonheur que les hommes le choisissent; il déclare lui-même: <<La religion que je vous ai apporté garantit votre bonheur ici-bas et dans l'au-delà>>.

D'ailleurs, le Prophète n'a pas avancé ce propos gratuitement, mais après avoir bien examiné la Création du monde humain et prévu son avenir en liaison avec ses prescriptions; autrement dit, après avoir d'une part, reconnu l'accord parfait entre ses lois et la constitution physique et mentale de l'homme, et d'autre part, après avoir tenu compte globalement des changement à venir et des bienfaits dont bénéficiera la société musulmane, Mohammad a jugé que ses lois et prescriptions religieuses étaient éternelles.

Dans les prévisions que nous a laissées le Prophète - comme le prouvent des documents indiscutables - la situation du monde musulman après sa mort s'y trouve évoquée.

Toutes ces actions accomplies par l'envoyé de Dieu se sont étalées sur vingt trois ans, dont treize passés à supporter les exactions et tortures des infidèles de la Mecque, et dix à guerroyer, à combattre tantôt l'ennemi extérieur, tantôt l'ennemi intérieur - "hypocrites", saboteurs -, quand il ne s'agissait de gérer la vie des Musulmans, de réformer leurs opinions, leurs croyances, leur morale, leurs activités, de résoudre leurs multiples problèmes.

Le Prophète a parcouru tout ce long chemin grâce à une volonté inflexible fondée sur la vérité et visant à la restauration de la justice sur terre. Sa conception, pleine de lucidité et de bon sens, ne reconnaissait que la vérité, rejetait totalement l'erreur et l'injustice, sans faire le moindre cas - comme les démagogues - des intérêts ou des passions des gens. Ainsi Mohammad accepta, de tout cœur et pour toujours, ce qu'il crut relever de la vérité; il rejeta à jamais ce qu'il jugea faux ou empreint d'erreur.
Une personnalité spirituelle extraordinaire

Si l'on réfléchit objectivement et en toute honnêteté sur les propos du chapitre précédent, il ne fait aucun doute que l'apparition d'une telle personnalité, dans de telles conditions, relève de l'inhabituel, du prodigieux et ne peut pas avoir une cause autre que divine. C'est pourquoi, dans le Coran, le Seigneur Tout-Puissant insiste, à diverses reprises, sur l'état initial du Prophète ; cet illettré, cet orphelin, ce pauvre devient, par la grâce du ciel, une personnalité hors du commun: <<Ne t'a-t-il pas trouvé orphelin et il t'a procuré un refuge. ll t'a trouvé errant et il t'a guidé.Il t'a trouvé pauvre et il t'a enrichi>i (Coran, XCII, 6-8).

<<N'avons-nous pas exalté ta renommée'f> (Coran, XCIV, 4).

<<'Tu ne récitais aucun Livre avant celui-ci; tu n'en traçais aucun de ta main...>> (Coran, XXIX, 48).

<<Si vous êtes dans le doute au sujet de ce que nous avons révélé à notre serviteur, apportez-nous une Sourate semblable à ceci; appelez vos témoins autres que Dieu, Si vous êtes véridiques> (Coran, II, 23).
La conduite exemplaire du noble Prophète

L'unicité divine (tawhid) constitue le principe fondamental unique sur lequel le Prophète a basé et édifié sa religion; pour lui, ce principe fonde le bonheur des hommes sur terre. D'après l'unicité divine, le Seigneur unique est le créateur originel du monde, l'Etre suprême digne d'être adoré et vénéré; on ne doit se prosterner que devant le Seigneur transcendant. Aussi, la méthode qui doit devenir courante dans la société ne doit reposer que sur la fraternité, l'égalité des hommes et le seul pouvoir absolu qu'il faut reconnaître, celui de Dieu. La parole divine nous l'affirme: <<Dis (aux Juifs et aux Chrétiens): O gens du Livre! Venez à une parole commune entre nous et vous: nous n'adorons que Dieu; nous ne lui associons rien; nul parmi nous ne se donne de Seigneur, en dehors de Dieu>> (Coran, III, 64).

Sa Sainteté Mohammad ne visait qu'à propager avec affabilité la religion de l'unicité divine; il appelait les gens à s'y convertir, avançant patiemment ses preuves, répondant de bon cœur à leurs interrogations; il recommandait à ses adeptes et compagnons de suivre sa conduite, comme le lui ordonnait, d'ailleurs, la parole divine: <<Dis: Voici mon chemin! J'en appelle à Dieu, moi, et ceux qui me suivent, en toute clairvoyance>> (Coran, XII,108).

Le noble Prophète se comportait en frère, en égal avec tout le monde et dans la mise en œuvre des prescriptions et peines divines il ne faisait aucune discrimination, aucune exception. Pour lui, il n'y avait pas de différence entre le riche et le pauvre, le parent et l'étranger, le faible et le puissant, l'homme et la femme, l'homme blanc et l'homme noir. Chacun avait des droits consacrés par les lois religieuses et Mohammad disait: "Si ma fille Fâtemeh, que je chéris tant, se mettait à voler, je lui couperais la main [quel sympathique personnage plein d'onctuosité, de compassion et de pédagogie... Sale con !]" .

Personne n'avait le droit de dominer et de contraindre les autres et les gens avaient, dans le cadre de la loi, le maximum de liberté (rappelons que la liberté n'a de sens que dans le cadre de la loi et, ceci, aussi bien en Islam que dans les autres pays).

C'est à cette méthode axée sur la liberté et la justice sociale que se rélère le Seigneur Tout-Puissant, lorsqu'Il présente Son Prophète bien-aimé: <<Ma miséricorde s'étend à toute chose; je l'inscris pour ceux qui me craignent, pour ceux qui font l'aumône, pour ceux qui croient en nos Signes, pour ceux qui suivent l'envoyé: le Prophète gentil qu'ils trouvent mentionné chez eux dans la Tora et l'Evangile. Il leur ordonne ce qui est convenable; il leur interdit ce qui est blâmable; il déclare licites, pour eux, les excellentes nourritures; il déclare illicite, pour eux, ce qui est détestable; il ôte les liens et les carcans qui pesaient sur eux. Ceux qui auront cru en Lui; ceux qui l'auront soutenu; ceux qui l'auront secouru; ceux qui auront suivi la lumière descendue avec lui; voilà ceux qui seront heureux! Dis: <<O vous, les hommes! Je suis, en vérité, envoyé vers vous tous ...> (Coran, VlI,157-158).

Autrement dit, le Prophète appliquera la méthode que le Seigneur Tout-Puissant lui a commandée.

C'est pourquoi, le noble Prophète (que Dieu le bénisse) ne revendiqua pour lui-même aucun privilège, menant une vie modeste, semblable à celle du peuple: il s occupait des travaux domestiques, recevait personnellement les gens, avec bienveillance et simplicité; il se déplaçait sans escorte, sans apparat et cérémonial; quand il acquérait un bien, il ne manquait pas de le partager avec les pauvres, préférant vivre comme les humbles; il ne négligeait rien dans la défense des droits du peuple mais, en ce qui concerne ses propres droits, il se montrait plein de clémence et de mansuétude; lors de la prise de la Mecque, lorsqu'on lui amena les chefs du clan Qoreyshite - ceux-là mêmes qui l'avaient opprimé et accablé depuis l'hégire -, il ne leur fit aucun reproche, aucune critique et leur accorda le pardon.

Le noble Prophète (que Dieu le bénisse) était, de par ses qualités morales et ses vertus, donné en exemple, tant par ses amis que par ses ennemis. Son affabilité, son caractère sociale, sa longanimité, sa modestie, sa gravité étaient sans pareil. C'est pourquoi le Coran le loue en ces termes: "Certes, tu possèdes un caractère magnanime"

Quand le Prophète rencontrait quelqu'un - même lorsqu'il s'agissait d'un enfant ou d'une femme -, il prenait les devants dans la salutation. Un jour, un de ses compagnons lui demanda de l'autoriser à se prosterner devant lui. Il lui répondit: "Que dis-tu ce sont les manières de César et du Shah, non celles du Prophète et du serviteur de Dieu" qu'il fut chargé par le Seigneur de propager la religion et de guider les hommes, le Prophète se mit à l'œuvre sans le moindre répit; pendant les treize années qu'il vécut à la Mecque (avant l'hégire), il ne s'occupa que de propager la foi divine et de vénérer le Seigneur; malgré les vicissitudes que lui firent endurer les Arabes infidèles, il ne manqua pas à sa tâche; au cours des dix années qui suivent l'hégire, il parvint à diffuser l'Islam et ses règles tout en luttant contre les ennemis de la religion, les <<hypocrites", les Juifs et en menant plus de 80 guerres contre eux.

Il s'occupait personnellement des plaintes des gens alors que la conduite et la gestion des affaires de la société islamique - c'est-à-dire, toute la péninsule arabique - prenait déjà une grande partie de son temps; en effet, il désirait résoudre les problèmes du peuple et garder un contact direct avec les masses. La bravoure et le courage du noble Prophète furent sans pareil puisqu'il se dressa tout seul contre les pouvoirs tyranniques existants appelant les gens à se soulever contre l'oppression et pour la vérité; il supporta avec ténacité les persécutions et les tourments des oppresseurs de l'époque, sans jamais perdre courage et renoncer à sa mission.

I.e Prophète (que Dieu le bénisse) soignait minutieusement son hygiène et sa propreté, considérant la propreté comme un signe de la foi; de plus, il s'habillait avec attention et chaque fois qu'il sortait, il apparaissait très propre et bien vêtu; d'ailleurs, il était passionné de parfums. Au cours de sa vie, Mohammad ne changea pas de caractère et de nature; il resta modeste et humble alors qu'il occupait une position exceptionnelle qui lui donnait d'immenses privilèges.

Jamais une injure, une fadaise n'emplit la bouche du noble Prophète; jamais on ne le vit ricaner ou se comporter avec légèreté et insouciance; il aimait beaucoup méditer et réfléchir; toujours disposé à entendre les plaintes et critiques des gens, il les écoutait sans les interrompre puis, leur répondait; il ne s'opposait pas à la libre opinion et chaque fois qu'il révélait l'erreur de telle personne, il le faisait en le réconfortant.

Le Prophète (que Dieu le bénisse) était très bon, plein de mansuétude, sensible aux souffrances des autres. Toutefois, il était rigoureux dans l'application de la loi divine, châtiant tout délinquant, tout coupable, sans faire d'exception: ainsi, deux personnes, accusées d'avoir volé les biens d'un compagnon du Prophète, furent traduites en justice; l'une était de religion musulmane, l'autre de refigion juive. Nombre de compagnons du Prophète demandèrent à ce dernier de trancher au profit du Musulman et, ainsi, préserver l'honneur de la communauté islamique face à celle des Juifs, ennemis jurés de l'Islam. Mohammad refusa car, il ne cherchait qu'à défendra vérité et à punir le vrai coupable; aussi, après avoir entendu les deux accusés, il condamna le Musulman.

Avant la bataille de Badr, le Prophète passait en revue ses troupes pour s'assurer de leur disposition; apercevant un soldat sorti du rang, il le fit reculer en lui appuyant le bout de sa canne sur le ventre; le guerrier lui dit: <<O envoyé de Dieu, je jure que tu m'as fait mal au ventre et je dois me venger".

Le Prophète lui tendit alors sa canne et dénudant son ventre lui répondit: <<Voici, rends moi la pareille>. Le soldat se pencha et, embrassant la peau dénudée de Mohammad, lança: <<Je sais que je serai tué aujourd'hui; je voulais seulement toucher ton corps sacré. Quelque temps après, ce guerrier chargeait l'ennemi et tombait en martyr sur le champ de bataille. Le noble Prophète protégeait constamment les faibles et les innocents; il recommandait à ses compagnons de lui faire part des besoins des nécessiteux et des plaintes des tâibles. On raconte. qu'avant de rendre l'âme, le Prophète fit sa dernière recommandation au sujet des femmes et des esclaves. Que Dieu le bénisse, lui et sa famille!
Le testament du noble Prophète aux Musulmans

L'univers humain est condamné - comme tous les éléments constituant l'univers existant - à évoluer, à se transformer; de plus, la nette différence qu'on constate dans la constitution des êtres humains entraîne des goûts et des dispositions variés; aussi, chez la plupart des gens, aussi bien au niveau de l'intelligence et de la compréhension, qu'au niveau de la mémoire et de l'oubli, on constate une grande diversité et divers degrés. C'est pourquoi les croyances, les usages et règles qui gouvernent une communauté peuvent rapidement se modifier, se déformer et disparaître; surtout quand ils ne sont pas enracinés et défendus par des gardiens sûrs... l'expérience l'a prouvé. Pour prévenir ce danger qui menace toute communauté, le noble Prophète (que Dieu le bénisse) présenta aux hommes les gardiens compétents de cette religion universelle et éternelle et leur recommanda le Livre divin et les gens de la Maison (ahlé beyt). Comme le relatent successivement les divers sectes islamiques [sic !], le noble Prophète (que Dieu le bénisse, lui et sa famille) aurait dit à plusieurs reprises: <Je m'en vais mais, je vous laisse en dépôt deux choses précieuses: le Livre divin (Coran) et les gens de ma Maison (lignée); ces deux choses sont solidaires et tant que vous vous y conformerez, vous ne serez pas dans l'erreur
Auteur : iliasin
Date : 18 janv.10, 09:45
Message :
Bernard a écrit : Bonjour Hakim,


merci pour ce sujet :wink:

Mahomet pensé être lui aussi comme Jésus pouvant monter avec son corps dans les Cieux ( Assomption) !

(y)
ce hadith est faux, car le prophète mohammed sws disait qu'un prophète n'est enterré que dans le lieu où il meurt. et c'est ce qu'on fait ses compagons ils l'ont enterré là ou il est mort
Auteur : erwan
Date : 18 janv.10, 10:38
Message :
iliasin a écrit : ce hadith est faux, car le prophète mohammed sws disait qu'un prophète n'est enterré que dans le lieu où il meurt. et c'est ce qu'on fait ses compagons ils l'ont enterré là ou il est mort
tu essaies de parler à des personnes qui se fichent de savoir ce qui est vrai ou faux , ils n'acceptent que ce va dans sens. C'est exactement la même chose que l'on peut voir lors des jugements aujourd'hui , les avocats se fichent bien de savoir si la personne est coupable ou non .

exemple de spéculation et de mise conformité avec ses convictions .
yacoub a écrit :Les Arabes menaient une vie tribale, même dans les quelques villes du Hedjaz et du Yemen; la nation arabe vivait dans les conditions les plus déplorables: au lieu de la culture et de l'éducation, parmi les habitants régnaient la luxure, l'obscénité, l'ivresse, le jeu; les jeunes filles étaient enterrées vivantes et la plupart des gens ne parvenaient à vivre qu'en volant, pillant, massacrant les biens et le bétail de leurs voisins; faire couler le sang et opprimer les autres étaient devenus des actes plus qu'honorables [après le passage de Mahomet, ce fut complètement différent : les musulmans vécurent en volant, pillant, massacrant les biens et le bétail de leurs voisins non-musulmans; faire couler le sang et opprimer les autres étaient devenu des actes religieux de défense de l'islam, ordonnés par Allah, selon le beau modèle de Mahomet. Ce n'était plus du tout la même chose...]
conclusion tiré de l'imaginaire de cette personne qui ne cherche pas à comprendre certains points , mais utilise ces points pour confirmer sa conviction.
C'est se focaliser sur la tâche d'huile dans l'ocean et tirer comme conclusion que l'ocean est sale . Ou bien c'est une personne qui a la phobie des serpents et en entrant dans une pièce obscure n touche la trompe d'un éléphant et sort en disant qu'il a vu un serpent .

Les spéculations de certains sont lassantes et sont récurrentes .
Pourquoi trouvons peu de récit sur mohamed saws avant ses 40 ans ? Et pourquoi était appelé "al amin" ? Pourquoi mohamed saws ne s'est il pas vengé des habitants de thaïf , pourquoi accepter les hadiths qui vont dans notre sens (sans même se soucier de leur authenticité) et ne pas accepter les autres . Y aurait il deux poids deux mesures?
où peut être est ce de la malhonnêteté , si les musulmans auraient agit de la même façon alors tout ces hadiths auraient été brûlés , tout comme les détracteurs brûlent les hadiths qui ne vont pas dans leur sens.
Il est étonnant de voir à quel point certain sont rigoureux quand il s'agit de voir des incohérence et pourtant toutes leurs suppositions apportent de nombreuses incohérences qui sont plus que flagrantes.
Un dictateur qui pille , vole , massacre n'est pas respecté mais il est craint ! Un dictateur assoiffé de sang ne se réveille pas un beau matin avec cette soif de pouvoir , d'argent et de femme.
Mais à quoi sert il de chercher à dialoguer avec des personnes aussi fanatique que ceux qu'ils montrent du doigt ? Mais ce qui est le plus ironique c'est que même les penseurs occidentaux n'ont pas le même discours que ces détracteurs , vis à vis de l'islam , mis à part quelques ignorant qui ne veulent que vendre et faire parler d'eux. Il est impressionnant de voir à quel point raffole de ce genre de personne. Comme salman rushdie qui suite à écrit un conte qui est devenu une vérité pour certain .
Auteur : iliasin
Date : 18 janv.10, 10:54
Message :
tu essaies de parler à des personnes qui se fichent de savoir ce qui est vrai ou faux , ils n'acceptent que ce va dans sens. C'est exactement la même chose que l'on peut voir lors des jugements aujourd'hui , les avocats se fichent bien de savoir si la personne est coupable ou non .
exact mon frère

surtout qu'a sa mort, un des compagons avait dit une fois qu'ils ont lavé son corps sans le découvrir de ses vêtements que le prophète sentait bon dans la mort et avant sa mort
Auteur : yacoub
Date : 19 janv.10, 03:08
Message :
exact mon frère

surtout qu'a sa mort, un des compagons avait dit une fois qu'ils ont lavé son corps sans le découvrir de ses vêtements que le prophète sentait bon dans la mort et avant sa mort
De son vivant même il était l' objet d' une véritable idôlatrie et c'est rapporté par plusieurs hadiths
Quand il crachait, on s'empressait de recueillir les crachats pour s' enduire de sa baraka.

Il a ainsi béni des puits en crachant dedans.
Auteur : yacoub
Date : 19 janv.10, 03:15
Message : Le prophète ordonne à ses compagnons de boire son crachat.
Réf: صحيح البخاري باب استعمال فضل وضوء الناس
Auteur : iliasin
Date : 20 janv.10, 04:55
Message : ce n'est pas d el'dôlatrie c'est juste un amour pour le messager, car Dieu a bénit son esprit et son corps et c'est pour cela qu'avec sa salive il guerrissait des maladies, comme le christ d'ailleurs. ou le manteau d'élie le prophète, ou le bâton de moïse
Auteur : HopeHaeven
Date : 21 janv.10, 11:13
Message : Lorsque de fameuses personnalités contemporaines ont eu connaissance de la biographie du Prophète Mohammed(psl) , elles n’ont pu qu’admettre sa faveur, sa suprématie et son honorable caractère.
Voici quelques uns de leur propos :


Michael Hart, auteur de l’ouvrage ‘’Les 100 personnes les plus influentes dans l’histoire’’ a dit :
« J’ai choisi Mohammed comme leader de cette liste … car Mohammed, sur lui la paix, est le seul homme dans l’histoire qui a totalement réussi tant sur le plan religieux que temporel ».

George Bernard Shaw, écrivain britannique a dit :
« Ce dont le monde a le plus besoin est un homme qui a l’esprit de Mohammed. Les hommes religieux dans le moyen-âge, par ignorance et par fanatisme, ont propagé une image obscure de la religion de Mohammed qu’ils ont considéré comme l’ennemi du christianisme. Mais après avoir eu connaissance de l’histoire de cet homme, j'ai trouvé que c’est un prodige exceptionnel et j'ai conclu qu’il n’est pas l’ennemi du christianisme mais le sauveur de l’humanité. Selon mon opinion, s’il avait à se charger des affaires de ce monde actuel, il résoudrait tous nos problèmes et assurerait la paix et le bonheur que le monde entier espère »

Annie Besant a dit :
« Il est impossible qu’un individu qui étudie la personnalité du grand Prophète des Arabes, comment il a vécu et a éduqué les gens, ne ressente pas une profonde estime et un grand respect pour cet honorable Prophète, l’un des grands Messagers d’Allah »

J.W.H. Stab dans son livre :
[color=#0000BF]« L’Islam et son fondateur » a écrit :
«En jugeant le peu de moyens dont il disposait et la pérennité de ce qu’il a réalisé, aucun nom au cours de l’histoire ne se manifeste plus illustre et plus fulgurant que le Prophète de la Mecque.
Sous son impulsion nombre de dynasties ont trouvé l’existence, des cités, des palaces fameux, des temples ont été bâties par sa cause. De grandes provinces se sont soumises à la foi par sa cause. Ses paroles ont gouverné la vie de générations qui ont accepté qu’elles dirigent leur vie et qu’elles soient leur guide dans leur vie future. Des milliers de voix des croyants prient Allah de le bénir et estiment le vrai Prophète d’Allah et le sceau des Prophètes. En jugeant selon les normes de grandeur….nul mortel ne pourrait être comparé à Lui. » [/color]

Dr. Gustav Weil a dit dans
« L’histoire des personnalités musulmanes » :
" Mohammed était un exemple éclatant pour son peuple. Son caractère était pur ainsi que ses qualités. Sa maison, son habit, sa nourriture étaient caractérisés par une rare simplicité. Il était tellement modeste qu’il n’avait pas accepté que ses Compagnons l’appellent par un surnom qui soit une adulation. Comme il n’acceptait pas qu’un autre lui rende un quelconque service que lui-même peut accomplir.
Il était accessible à tout le monde, à tout moment. Il visitait le malade et était plein de sympathie pour tous. Sa générosité et sa bienveillance étaient illimitées tout comme il était dévoué pour le bien-être de la communauté »


Le philosophe britannique, Thomas Carlyle, qui a gagné le prix Nobel pour ce livre ‘’Les héros’’ a écrit :
"C’est une honte pour chacun d’écouter les accusations disant que l’Islam est un mensonge et que Mohammed est un imposteur et un falsificateur. On l’a distingué pendant toute sa vie avec des principes inébranlables, une sincère détermination, bienveillant, généreux, compatissant, pieux, vertueux, digne d’éloges, libre, humaniste, très sérieux, sincère. Et avec toutes ces qualités, il avait le plus doux caractère, le tempérament le plus aisé, de bonne humeur, de compagnie louable et agréable, mieux il était plaisant et spirituel. Il était juste, sincère, clairvoyant, magnanime, pur et présent d’esprit. Son visage était radieux comme s’il avait en son sein des lumières illuminant toute nuit obscure. Il était un grand homme par sa nature, il n’a pas été éduqué par une école ni par un instituteur et il n’avait point besoin de tout cela "

Johann Wolfgang Von Goethe, écrivain allemand, a dit :
« Nous les Européens avec tous nos concepts n’avons pas pu encore atteindre ce que Mohammed a atteint et nul ne pourra le dépasser. J’ai cherché dans l’histoire de l’humanité un homme qui en soit l’exemple idéal et je l’ai trouvé en la personne du Prophète Mohammed. Et ainsi doit se révéler la vérité et s’élever comme a réussi Mohammed à assujettir le monde entier par le monothéisme ».
Auteur : yacoub
Date : 23 janv.10, 04:09
Message : Je peut te citer des auteurs Arabes qui ont critiqué Mahomet et l' ont trouvé immoral et ils n'étaient pas des chrétiens.
Les actuels sont Ibn waraq, Ali Sina, Wafa Sultan, Nawal Sadaoui, Taslima Nasreen, Kateb Yacine, Rachid Boudjedra..etc

Pour les auteurs occidentaux il y en a aussi qui l' ont critiqué Blaise Pascal, Flaubert, Renan, Vigny,
Auteur : Younes91
Date : 23 janv.10, 06:34
Message : des ignorants mecreant comme d'habitude quoi
Auteur : yacoub
Date : 24 janv.10, 06:51
Message :
Younes91 a écrit :des ignorants mecreant comme d'habitude quoi
Blaise Pascal, un mécréant :shock:
Cet effrayant génie a révolutionné les mathématiques et la physique et il était chrétien et trouvait ridicule le paradis
d' Allah où l' élu folâtre avec des houris et boit du vin et du miel. :lol:

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