Résultat du test :
Auteur : Muslimfree
Date : 19 janv.10, 08:46
Message : Nous voici dans une arène politico-médiatique de plus où la fréquence et les programmations sont calculées avec un timing réglé comme une horloge ou les français doivent définir ensemble ce que c’est que d’être français. Comme si il fallait figer l’identité française dans le marbre pour en retirer sa substance vivante ? Où veut-on en venir ? Pourquoi ce débat aujourd’hui ? Par qui et par quoi l’Identité Française est elle menacée ou agressée ? Les interrogations sont aussi multiples que les définitions sélectives possibles et imaginables.
Evitons la langue de bois, la problématique est qu’il faut provoquer un électrochoc en vue des prochaines élections. On vise à travers ce débat artificiel, qui peut être légitime en d’autre circonstance, les français naturalisés, les immigrées en phase d’intégration ou récemment arrivés, les jeunes de banlieues et en filigrane bien sur le problème éternel d’une supposé incompatibilité entre les valeurs de l’islam et de celle de la république. La présence musulmane dérange et interroge en France. Sa visibilité grandissante attise les peurs de nos concitoyens déroutés par les amalgames et les raccourcis faite dans les médias. C'est de cette réalité que l'on parle et que l'on essai de stigmatiser dans un enjeu politique. L’Islam est une partie de ce problème dans ce débat sur l'Identité Nationale.
Le débat est biaisé d’avance par les promoteurs de ce débat dont nulle ne peut ignorer les intentions nauséabondes qui rappelle une identité pour l’occasion peut glorieuse et exécrable d’une époque justement le bon français était celui qui vibré à la devise Travail, Famille et Patrie. Même si la comparaison peut paraître excessive on est en droit de s’interroger en tant que français à quoi va-t-on aboutir à la fin de ce débat absurde dans la forme tel quel est proposé mais fondamentale sur le fond pour une coexistence du pluralisme sur le territoire français.
Ce problème de l’identité nationale aurait pu être traité et abordé par d’autre instance que celui du ministère de toutes les polémiques incarnées par un ministre expert en palinodie. Que va-t-on faire des français que l’on jugera non compatible avec la définition de l’identité française ? Les expulser par charter ? Mais où ? Si certain n’ont pas compris ce que c’est qu’être français comme se fait-il qu’ils ou elles soient français (e) ? Leur couper les allocations familiales pour problème d’identité nationale? …. alors que le vrai débat est celui de l’identité nationale dans la construction de l’Europe élargie. Là sont les enjeux de demain pour les générations à venir.
On voit bien la force de l’absurdité d’un débat qui ne peut aboutir sans conséquence dramatique pour une partie de la population qui est visé et stigmatisé dans leur être alors que d’habitude on les attaqué sur leur paraître. Qui pose problème ? Les immigrés ? Parlons de l’immigration ! L’islam ? Parlons de l’islam ! Les jeunes de banlieues ? Parlons de leurs problèmes d’intégration ! Mais arrêtons avec cette mascarade de circonstance d’une poignée d’opportuniste surfant sur des discours relevant plus du populisme que d’un vrai projet d’accession à une justice sociale, une égalité des chances et à un traitement impartial sans distinction de couleur, de sexe, d’origine, de religion ou d’appartenance politico-philosophique dans notre République Française.
Bien malin celui qui pourra nous donner une définition faisant unanimité sans que les un ou les autres n’aient mot à redire. L’une identité nationale ne peut être immuable car la France change en permanence de part sa richesse intérieure et extérieure alimenté par les flux migratoires conquis tombés amoureux de nos valeurs reflétant La France. Nulle ne peut définir par des mots, être et se sentir Français est du domaine de l’intime dont seuls les cœurs de nos concitoyens ont le secret de la réponse.
Il n’y a pas d’amour unique et univoque dans notre rapport à l’identité nationale. Elle est la résultante d’une sédimentation des idées, des combats et des valeurs qu’ont illustré et défendu nos prédécesseurs. Elle ne peut être pensée pour le futur car c’est « imposer » un certain dogme sclérosé pour les générations présentes et avenirs. L’identité nationale se comprend à travers les lignes de notre héritage commun et partager dans les instants de bonheurs et de douleurs que nous avons traversés.
Il faut parler si l’on veut être entendu et crédible des valeurs fortes de notre république, ses avantages, sa justice, ses capacités d’intégration, mais aussi de ses faiblesses aujourd’hui et les risques et conséquences pour demain. Construire une identité nationale c’est fédérer ses concitoyens autour d’une valeur essentielle qui la justice pour tous. L’on veut donner à tous prix une définition alors qu’elle existe « Liberté », « Egalité » et Fraternité ». Assurons nous de l’application à tout nos concitoyens de cette devise, haut combien envié dans le monde, avant d’aller en inventé une autre qui nulle doute ne sera pas désagréable à lire graver sur les pierres mais volatile dans les cœurs de nos citoyens.
Certain vont dire que l’on Islamise à chaque fois les débats de sociétés, que nous sommes paranoïaques et que l’on voit de l’islamophobie partout et tout le temps. Mais constaté qu’il est troublant que ce débat est jeté comme un pavé dans la mare pour créer une division au sein de l’opinion publique en plein débat sur la burqua qui pour certain n’ont pas pu obtenir le remous espéré en déchainant les passions à fleur de peau lorsque l’on traite de l’islam. Pas de chance, sur ce sujet de la burqua, l’écrasante majorité des musulmans ne défendent pas le port de la burqua qui n’est pas religieux, mais une pratique en lien à des traditions sans aucun fondement religieux dans les sources de référence. Les Musulmans ont simplement affirmés à juste titre, leur opposition à une loi ; le droit à la liberté et les risques d’une telle manipulation par des politiciens avide de notoriété et de projecteur pour des ambitions carriéristes.
L’identité Nationale comme débat et dessert à mi-mandat ne peut pas mieux tombé pour fissurer les clivages en profondeur dans la société en crise et surtout en panne de confiance dans ses valeurs. Une occasion en or pour nos instigateurs de ce débat de sentir leurs partisans et futurs potentiels électeurs en mesurant la température. On peut lire et écouter ici et là les dérives prévisibles d’un tel débat ; les immigrés, problème des mosquées en France, problème du foulard, des écoles musulmanes….bref tout pour nous faire remonté les odeurs nauséabondes et encourager indirectement des comportements racistes, xénophobes et islamophobes par des discours de stigmatisations.
Ce n’est pas en donnant une définition de l’Identité Nationale que l’on permettra une bonne intégration des français admis juridiquement mais refoulé émotionnellement et spirituellement ou encore des futures prétendant à la naturalisation que l’on réglera le problème d’une république en panne d’idée, ou la méritocratie est remise en question par les plus hautes personnalités de notre pays, ou ses propres citoyens sifflent la marseillaise, non pas pour l’insulter mais pour attirer comme un crie de désespoir vécu dans une injustice flagrante en terme d’habitat, de justice, d’emploi, d’école, d’ascension sociale….
Nous aimons la France dans son pluralisme et dans son multiculturalisme. Rien n’est monolithique dans identité nationale mais tout est addition pour produire et constituer la composition florale des cœurs et des esprits animant cette identité Nationale. Il ne faut pas « parler » d’identité nationale mais il faut la « vivre » et la faire « découvrir et sentir » à ses semblables sans distinction et ni préjugé. Les seuls relais d’une vraie approche de l’identité nationale sont les cœurs de ces français généreux empreint d’humanisme sans pour autant trahir à leur principe acquis par des siècles d’identités fortes à la fois individuelles et collectives autour de la République Nation.
L’identité Nationale est esprit pour les uns, femme pour les autres, ou encore un composé historique qui se réveille au moment du danger, y a-t-il un danger aujourd’hui ?… mais elle n’est surement pas une fermeture au monde. Elle est l’antithèse des thèses pour nous offrir émancipation et liberté dans une égalité empreint de fraternité pour ceux qui aime la France avec la loyauté du cœur et l’amour passionnel que l’on peut porter à un amant d’une vie entière grâce à un esprit critique.
Tout ce que nous réclamons c’est la liberté de vivre et de se sentir pleinement Français sans préjugé ni suspicion, une égalité de traitement sans distinction aucune et un droit à élargir par notre présence la fraternité de cette République où l’identité nationale est un avoir précédé d’un être.
R.A
http://laparoledujeunemusulman.blogspot.com/ Auteur : Yoshitsune
Date : 19 janv.10, 09:46
Message : Qu'est-ce au fond qu'être français ?
Sachons être humain,
Ce n'est pas le plus facile.
Auteur : Younes91
Date : 19 janv.10, 09:48
Message : c'est appartenir a un pays, avoir une nationaliter origine
Auteur : Muslimfree
Date : 19 janv.10, 09:49
Message : je suis d'accord avec vous
Auteur : Karlo
Date : 20 janv.10, 10:20
Message :
A la question "qu'est ce qu'être français ?" , on a la réponse : "c'est appartenir a un pays, avoir une nationaliter origine"
"Appartenir à un pays" ne veut rien dire, à mon sens, donc il serait sympa de développer.
"Avoir une nationalité d'origine"
Pour s'en remettre à une inscription sur un bout de papier, faut en tenir une sacrée couche...
Que crève la nationalité
Auteur : PLVT
Date : 20 janv.10, 11:05
Message : La nationalité est la 2ème des choses qui permettent aux troupeaux de suivre et de se faire tuer pour l'intérêt de quelques puissant....ça me fait penser un peu à la religion....et à l'argent....peut être les 3 plus grands fléaux de l'humanité?
Auteur : Roque
Date : 20 janv.10, 23:47
Message : J'ai le sentiment que le mot "identité"" ne va pas avec le mot "national". L'identité (au sens spychologique ou existentiel) c'est le lieu où nous sommes "chez nous" -intérieurement s'entend. A la question : "qu'est-ce que l'identité", un musicien avait fait cette réponse un peu décalée : " Notre culture qui nous mène à un endroit où nous nous sentons bien et cet endroit c'est notre identité". Notre identité c'est nous "tout entier" ou nous "à l'essentiel" c'est à dire notre coeur, notre maison dans la symbolique des rêves. Ce "chez moi" n'appartient à personne d'autre. Cette identité évolue avec le temps, elle se nourrit de nos gênes, de notre culture/éducation d'origine, de toutes nos expériences et surtout d'un élement capital et immatériel : notre interprétation de la réalité. Par exemple : une fille issue d'un couple algérien/français (marié mais séparé) va d'abord être rejetée par son père algérien (grand intellectuel assez rigide). Dans un premier temps elle sera plus française, mais après une élaboration personnelle elle reviendra plutôt du coté algérien, sans pour autant parvenir à rétablir des liens avec son père, sans parler l'arabe, se considérant comme musulmane mais rejetant en bloc la position faite aux femmes dans les coutumes et la société algérienne ... Comprenne qui pourra ... l'identité c'est vivant, fin et complexe.
Le mot "national" accolé au mot "identité" est à mille lieux de l'idéal, de la ferveur et de la cohésion nationale (Cfr. la nation définie par Ernest Renan) qui constituent le mythe fondateur de notre république bien aimée. L'expression "identité nationale" me fait immédiatement penser à carte d'identité, c'est à dire : aux miradors, "vous avez votre pass ?", "lâchez les chiens" ou à celui qui doit rester derrière ma frontière.
Inévitable que la combinaison des deux approches : l'une souple, sensible et intégrale, l'autre juridique et sélective sonne comme "hypocrisie" et donne de mauvais résultats. La même femme que ci-dessus disait : "Ce débat me fout la trouille". Moi aussi !
Auteur : pyrhamid
Date : 21 janv.10, 00:44
Message : la vrai question puisqu'elle tourne essentiellement sur l'islam on le voit avec les debats à majorité sur la religion doit on integrer ou assimiler la est la question ????
Auteur : Roque
Date : 22 janv.10, 02:14
Message : Ernest Renan : "Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n'en font qu'une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L'une est dans le passé, l'autre dans le présent. L'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs ; l'autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis".
Auteur : Karlo
Date : 22 janv.10, 04:29
Message : Oui, c'est bien beau la propagande.
Les frontières de l'Etat Francais n'ont pas été tracées en suivant une quelconque logique culturelle, comme le voudrait la notion "d'identité nationale", elles sont le résultat de rapports de force entre Etats.
L’identité nationale a deux objectifs : cimenter l’Etat-nation et faire taire tous les mécontentements sociaux. Pour cela, les gouvernants tiennent un discours simple : la nation est sans cesse en péril, menacée à la fois par l’ennemi extérieur et intérieur. De nos jours, l'ennemi extérieur, c'est plus l'immigrant, ou cette image floue du "terroriste" toujours plus ou moins "oriental", qui menace "l'intégrité" de la nation.
L'ennemi intérieur, lui, n'est pas un "bon français" (sic) .
Plus de cent ans après l'agitation frénétique du "Juif", des intellectuels, des anarchistes, etc etc, les représentations de l’ennemi intérieur ont finalement assez peu changé. Le travailleur immigré est toujours perçu comme une menace pour la nation et les habitants des quartiers populaires (les « jeunes de banlieue ») nourrissent tous les fantasmes. La criminalisation des acteurs des mouvements sociaux vise à les assimiler à cet ennemi intérieur.
Pourquoi remettre sur le tapis l'identité nationale (puisque c'est loin d'être la première fois que cela arrive) ?
Cette idée est fédératrice, surtout lorsqu'on insinue que celle-ci est "en péril". Le capitalisme a encore une fois été "sauvé", et il repart, bon pied bon œil : c’est le moment pour le gouvernement de faire diversion, et de focaliser notre attention sur la "nation en danger".
Certes, il serait absurde de nier les particularismes culturels qui font partie de nos identités individuelles. Non, tout le monde n’est pas pareil, et oui, les contacts interculturels sont souvent difficiles à gérer. C’est bien pour cela que le concept d’identité nationale a un pouvoir de manipulation redoutable : il met des mots (faux et simplistes) sur des difficultés que nous avons du mal cerner, il propose des réponses (mensongères et dangereuses) à nos problèmes socio-économiques. La nation est bel et bien un concept faux, outil de domination et d’aliénation. Ce n’est pas en nous recentrant sur l’identité nationale que nous améliorerons notre sort ou que nous réglerons nos problèmes, bien au contraire.
Notre aliénation ne connaît pas les frontières de nos cartes, la lutte pour la liberté, l’égalité, et la fraternité non plus !
Auteur : florence_yvonne
Date : 22 janv.10, 04:59
Message : Lorsque je vois des jeunes français, né de parents français, eu-mêmes issus de parents nés sur le sol français parler arabe dès qu'ils sont en famille, je me pose une question, combien de générations nées sur le sol français faudra t-il pour qu'ils considèrent le français comme leur langue maternelle ?
Auteur : Shlomo Ben Cohen
Date : 22 janv.10, 09:06
Message : Être français, c'est être de race indo-européenne, d'ethnie celtique et/ou germanique, ayant pour langue maternelle le français (penser en français) et se sentant appartenir à la même communauté que ceux qui réunissent les caractéristiques précédentes.
Il y a une exception concernant les peuplades de race négroïde des Antilles. Ils doivent être considérés comme français tant qu'ils seront sous domination française.
Auteur : Jo Ben
Date : 22 janv.10, 09:17
Message : ' tout homme ne libre et egaux en droit '
est ce qu etre francais ce n est pas etre universel ( comme le Dieu Universel ) plus qu une race ou une couleur de peau ?
peace
Auteur : Shlomo Ben Cohen
Date : 22 janv.10, 09:18
Message : La France ne date pas de 1789.
Auteur : Jo Ben
Date : 22 janv.10, 09:21
Message : ' chaque homme ne libre et egaux en droit '
etre francais ne serait ce pas etre universel ( comme le Dieu Universel ) plus qu une race ou une couleur .
peace
Auteur : Karlo
Date : 22 janv.10, 10:26
Message : "La France" date de quand ?
Auteur : Jo Ben
Date : 22 janv.10, 10:29
Message : il me semble pourtant que sont drapeau date bien de la revolution francaise
peace
Auteur : Roque
Date : 22 janv.10, 10:56
Message : Schlomo, j'espère que tu d.connes quand tu dis : "Être français, c'est être de race indo-européenne, d'ethnie celtique et/ou germanique, ayant pour langue maternelle le français (penser en français) et se sentant appartenir à la même communauté que ceux qui réunissent les caractéristiques précédentes. Il y a une exception concernant les peuplades de race négroïde des Antilles. Ils doivent être considérés comme français tant qu'ils seront sous domination française".
Ce que tu définis là recouvre des races et des peuples différents, mais ce n'est pas la nation au sens républicain. Que viennent f.utre les germains dans ton schémas ... c'est bien connu on s'aime depuis toujours ... La nation est certes une utopie (Cfr : la belle envolée de Renan, ci-dessus), elle peut même se vider de son sens quand ascenseur social se bloque et que les ghettos socio-ethno-religieux se perénnisent, mais elle semble encore aujourd'hui nécessaire pour mobiliser des ensembles plus vastes que le clan ou la tribu.
Auteur : Shlomo Ben Cohen
Date : 22 janv.10, 11:22
Message : Roque a écrit :Schlomo, j'espère que tu d.connes quand tu dis : "Être français, c'est être de race indo-européenne, d'ethnie celtique et/ou germanique, ayant pour langue maternelle le français (penser en français) et se sentant appartenir à la même communauté que ceux qui réunissent les caractéristiques précédentes. Il y a une exception concernant les peuplades de race négroïde des Antilles. Ils doivent être considérés comme français tant qu'ils seront sous domination française".
Ce que tu définis là recouvre des races et des peuples différents, mais ce n'est pas la nation au sens républicain. Que viennent f.utre les germains dans ton schémas ... c'est bien connu on s'aime depuis toujours ... La nation est certes une utopie (Cfr : la belle envolée de Renan, ci-dessus), elle peut même se vider de son sens quand ascenseur social se bloque et que les ghettos socio-ethno-religieux se perénnisent, mais elle semble encore aujourd'hui nécessaire pour mobiliser des ensembles plus vastes que le clan ou la tribu.
Le peuple français est issue d'un mélange celtique (gaulois de culture latine = gallo-romains) et germanique (francs et un peu de burgondes). Bien sûr, il ne suffit pas d'appartenir à l'ethnie germanique pour être un français (un allemand d'origine saxonne ou franque n'est pas français puisque sa langue maternelle est l'allemand). Il faut également avoir la langue française pour langue maternelle.
L'idéologie révolutionnaire "tout le monde il est français" n'a rien de naturelle. Une nation est composé d'esprit qui anime le corps. Dans le cas français, il s'agit de la langue française (langue maternelle) qui anime le sang celtique/germanique.
Auteur : Roque
Date : 22 janv.10, 11:49
Message : Non, il y a encore la volonté de vivre ensemble (avec l'espoir d'avoir un retour sur investissement naturellement). Tu oublies les polonais, les portugais, les arabes, les juifs, les arméniens, les réfugiés de tous horizons qui se sont attachés à ce pays. C'est leur nation et leur identité aussi (l'identité c'est comme la terre qui colle aux chaussures). Je ne crois pas à l'assimilation et je crois que la double culture est plutôt une richesse pour une nation. Il n'est pas nécessaire de renier ses racines pour faire partie de la nation française.
En disconviendras-tu ? Si c'est la cas, pourquoi ? Pour moi cela me paraît clair au moins dans le principe, sinon dans la pratique ... évidemment ce n'est pas si simple.
Auteur : Roque
Date : 22 janv.10, 11:52
Message : Pour répondre à Karlo, il me semble que l'unification progressive de ce qui va devenir la France commence sous Louis XI.
Auteur : Karlo
Date : 22 janv.10, 11:56
Message : Passons sur l'explication pseudo-ethnique, qui ne tient pas debout.
Pour ce qui est de la langue, que fais-tu des bretons ? Des occitans ? Bref, de tous ceux qui ne descendent pas des anciens habitants d'île-de-france ?
Ca tient pas debout non-plus.
La formation de l'Etat moderne en France remonte plutôt au 16e siècle. Et la formation de l'"Etat-nation" date, elle, plutôt du 18e...
Auteur : Roque
Date : 22 janv.10, 12:04
Message : Oui, les occitans, les bretons ... eux ont été intégrés à la nation française je pense au moment de la guerre de 14-18. Mais je considère cela comme acquis "depuis longtemps". Il y a des récits tragiques des début de la guerre où les officiers ne parlaient pas la même langue que la troupe au moment des charges au front ... avec bien entendu des morts à la clé.
Auteur : Shlomo Ben Cohen
Date : 22 janv.10, 12:08
Message : Karlo a écrit :Passons sur l'explication pseudo-ethnique, qui ne tient pas debout.
Pour ce qui est de la langue, que fais-tu des bretons ? Des occitans ? Bref, de tous ceux qui ne descendent pas des anciens habitants d'île-de-france ?
Ca tient pas debout non-plus.
La formation de l'Etat moderne en France remonte plutôt au 16e siècle. Et la formation de l'"Etat-nation" date, elle, plutôt du 18e...
Les bretons ont pour langue maternelle le français (ils pensent en français) mis à part quelques vieux. Le breton n'est qu'une seconde langue, et elle est peu parlée. Mais effectivement, avant, ils ne pouvaient être considéré comme français puisque bien qu'ils étaient de sang celtique, il manquait l'esprit.
Je vois qu'il y a confusion entre État (qui n'est rien d'autre qu'un périmètre) et Nation.
La Nation française existe depuis que la langue (et le peuple qui la parle, c'est à dire ceux qui avaient du sang germanique et/ou celtique) française existe. L'État-Nation français existe effectivement depuis la révolution.
Auteur : Roque
Date : 23 janv.10, 03:18
Message : Schlomo, tu n'as pas tout à fait tort, la langue française (la « langue d’oïl »), existe depuis longtemps. C'est un support important de développement de la nation française. OK
La généralisation de cette langue française sa été effective bien après la Révolution française. C'est la généralisation de l'école publique et obligatoire (Jules Ferry) qui en a été le vecteur. A mon avis cette extension était loin d'être terminée pour les zones rurales (une langue à l'école, une langue à la maison) jusqu'au début de la guerre de 14-18 comme l'exemple que j'ai donné ci-dessus des soldats ne comprenant pas les ordres les plus élémentaires des officiers sur le terrain de bataille. "Chargez" : je recule. "Repliez-vous" : je charge !
Je ne comprends pas ta théorie ethnique sur les français. Ce mélange avec la souche des germains me surprend, et tout cas ce n'est pas récent pour moi.
Auteur : Shan
Date : 23 janv.10, 03:23
Message : Je ne comprends pas ta théorie ethnique sur les français. Ce mélange avec la souche des germains me surprend,
Quelle théorie? Tu veux dire ça :
c'est à dire ceux qui avaient du sang germanique et/ou celtique
Les francs sont germaniques alors que les gaulois sont celtes. Où est le problème?
Auteur : yacoub
Date : 23 janv.10, 03:24
Message : florence_yvonne a écrit :Lorsque je vois des jeunes français, né de parents français, eu-mêmes issus de parents nés sur le sol français parler arabe dès qu'ils sont en famille, je me pose une question, combien de générations nées sur le sol français faudra t-il pour qu'ils considèrent le français comme leur langue maternelle ?
Même si sa langue maternelle est l' arabe, Assia Djebbar est à l' Académie Française.
Tous ses livres sont écrits en français et ils sont critiques des traditions islamiques
Elle n'est pas la seule à voir dans la langue française une bouée de sauvetage la sauvant de la nuit islamique.
Auteur : Roque
Date : 23 janv.10, 03:33
Message : Ah d'accord, ça remonte aux francs (j'avais oublié) : OK ...
Mais alors quel rapport avec notre débat actuel où après les Polonais, les Russes, les Italiens, les Espagnols ... il nous faut au XXIème siècle accueillir comme français à part entière des Algériens et demain des Turcs ? Je ne vois pas le rapport, je nage, j'ai perdu le fil ...
Auteur : Shan
Date : 23 janv.10, 03:38
Message : Schlomo Ben Cohen parlait de l'origine de la nation française à ce moment. Relis son post, il répondait à Karlo.
Auteur : Shlomo Ben Cohen
Date : 23 janv.10, 05:29
Message : Roque a écrit :Ah d'accord, ça remonte aux francs (j'avais oublié) : OK ...
Mais alors quel rapport avec notre débat actuel où après les Polonais, les Russes, les Italiens, les Espagnols ... il nous faut au XXIème siècle accueillir comme français à part entière des Algériens et demain des Turcs ? Je ne vois pas le rapport, je nage, j'ai perdu le fil ...
Le peuple français n'a jamais changé, il a toujours été issue d'un mélange celtique et germanique. Il existe bien un peuple français. Les Italiens, les Espagnols et les Polonais (hélas) sont germaniques (Wisigoths, Lombards, Normands, Teuton etc...) aussi. Si leur langue maternelle est le français ils n'auront rien de différent avec un Français de souche.
De même qu'un pur Saxon ne peut pas être Chinois, un pur Han ne peut pas être Français, il sera toujours le vilain petit canard.
Il faut avoir le même corps
et esprit que l'ensemble du groupe pour appartenir au groupe.
Auteur : mstafa
Date : 23 janv.10, 07:47
Message : la france est un pay et l'islam est une religion. on peut etre francais de nationalité et musulman de religion a condition je pense que l'un n'ampiète pas sur l'autre étant donné que l'islam est universelle c'est a dire que le message du coran s'adresse a tout les hommes de toutes nationalité et de toute couleure de peau, il ne faut pas qu'un pays se dresse contre ne religion et vote une loi contre une religion car se serait fair du tort a une partie de sa population.
Auteur : Shlomo Ben Cohen
Date : 23 janv.10, 07:54
Message : La religion n'a pas de frontière. Le divin est au dessus de cela.
Auteur : Karlo
Date : 23 janv.10, 09:21
Message : Shlomo...
Il y a beaucoup de différences entre les français "méridionaux" et "septentrionaux"...
L'uniformisation par le langage qui a été imposée aurait-elle suffit ? Autrement dit, peut-on forcer des gens de différents coins, dialectes, cultures, à former une "nation" ?
La nation, c'est comme le papier-monnaie, ca n'a de valeur que pour ceux qui veulent lui en donner.
Auteur : mstafa
Date : 24 janv.10, 00:03
Message : Karlo a écrit :Shlomo...
Il y a beaucoup de différences entre les français "méridionaux" et "septentrionaux"...
L'uniformisation par le langage qui a été imposée aurait-elle suffit ? Autrement dit, peut-on forcer des gens de différents coins, dialectes, cultures, à former une "nation" ?
La nation, c'est comme le papier-monnaie, ca n'a de valeur que pour ceux qui veulent lui en donner.
cela est bien une question de culture et non de religion. de plus les immigré maghrébin en france de la 2eme ou 3 eme génération sont intégré a la france, pour la plus part il ne parle plus arabe... si ces descendant d'immigré allai dans le pay d'origine de leur parent c'est bien la qu'on verra un choc culturel vous pouvais me croire avec mon expérience sur le terrain^^. ces gens sont donc francais et le problème ce sont certain francais dit "de souche" qui n'ont pas encore intégré ces gens dans leur esprit ce qui crée de la discrimination a l'embauche par exemple. le problème est d'ordre sociale non culturel ou religieux. (on se croirait a une certaine epoque ou une parti de l'allemagne ne considérait pas les juifs comme des allemand ou même comme des hommes.. d'ailleur l'allemagne et le monde en generale connaissait une periode de crise social et économique)
Auteur : gabrielange
Date : 24 janv.10, 01:35
Message : la je ne suis pas d accord dire que la plupart des immigres maghrebins sont integres est faux on remarque que beaucoups des parents ne parlent meme pas la langue francaise , il y a eu d autres populations immigres comme les portuguais et italiens qui se sont integres et pourtant ils ont eu aussi des difficultes , le probleme vient plutot de la culture musulmane qui a du mal a se plier aux regles de notre pays puisque l islam est plus qu une simple religion c est un mode de vie et ce mode de vie a du mal a cohabiter avec les valeurs de ce pays ,
Auteur : Karlo
Date : 24 janv.10, 02:15
Message : Je crois que tu n'as pas compris où je veux en venir.
Ce qu'on appelle "intégration", c'est de l'assimilation.
Et je ne parle pas du pseudo-débat actuel, et bien utile aux dirigeants.
Non, ca a toujours été comme ca. On a forcé la nation à se se définir comme telle, à se regrouper autour de ses chefs, de son drapeau, ou de son hymne.
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