Résultat du test :

Auteur : agecanonix
Date : 10 oct.12, 03:48
Message : J'ouvre ce sujet pour discuter avec Pauline avec laquelle j'avais commencé une approche intéressante avant d'être banni d'un forum un peu expéditif.
Il n'y a pas d'exclusivité évidemment et tous sont les bienvenus.
La question portait notamment sur le sens du mot "logos" dans le vocabulaire de l'apôtre Jean..
Auteur : Amelia
Date : 10 oct.12, 12:20
Message : -Le logos jour un rôle intermédiaire entre Dieu et les hommes , il est celui qui révèle Dieu, il est impossible à l'homme de voir Dieu et d'ailleurs aucun homme n'a jamais vu Dieu mais le logos est celui qui l'a fait connaitre :

tout comme les rayons du soleil, par leur effet, nous donnent une idée de ce qu'est cet astre qu'il est imprudent de regarder directement de nos propres yeux.

-Dieu et son fils ont un lien étroit, Jésus a tout apprit de son père , il porte en lui les qualités de son père, des qualités divines, il est a l'image de Dieu .

Jean 17: 7 Maintenant ils ont connu que tout ce que tu m'as donné vient de toi.

-Jésus pas l'oeuvre a rendu gloire à Dieu , témoignage de Dieu , il est la parole de Dieu

Jean 17 : 4 Je t'ai glorifié sur la terre, j'ai achevé l'oeuvre que tu m'as donnée à faire.

6 J'ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m'as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés ; et ils ont gardé ta parole.


17 Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité.

19 Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés par la vérité.

20 Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole,

21 afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 10 oct.12, 22:39
Message : [quote="Amelia"]il est impossible à l'homme de voir Dieu et d'ailleurs aucun homme n'a jamais vu Dieu mais le logos est celui qui l'a fait connaitre :

Bonjour

Il est impossible à l'homme charnel, mais ...

" Et il dit: Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l'Homme debout à la droite de Dieu." (Actes 7:56).

(remplacez logos par Jésus, c'est plus élégant et compréhensible.
Auteur : medico
Date : 10 oct.12, 22:59
Message :
jusmon de M. & K. a écrit : tu as une manière bien toi d'interpréter a bible.
c'est ici une vision.
commentaire de la bible annotée.

Auteur : agecanonix
Date : 10 oct.12, 23:38
Message :
jusmon de M. & K. a écrit :
Dans la mesure ou Etienne est le seul à voir Jésus, n'aurions nous pas plutôt un vision.. Voir--vision. Tu percutes ???
Auteur : totocapt
Date : 10 oct.12, 23:48
Message :
agecanonix a écrit :Dans la mesure ou Etienne est le seul à voir Jésus, n'aurions nous pas plutôt un vision.. Voir--vision. Tu percutes ???
C'est tout sauf clair lol! :mrgreen:
Auteur : samuell
Date : 10 oct.12, 23:51
Message :
" Et il dit: Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l'Homme debout à la droite de Dieu." (Actes 7:56).
"je vois" du verbe voir

une vision ,définition du Larousse :
sens premier :

Fonction par laquelle les images captées par l'œil sont transmises par les voies optiques (cellules rétiniennes et ganglionnaires, nerf optique, chiasma optique) au cerveau.
Fait, action de voir, de regarder quelque chose : La vision de ce film peut choquer certaines personnes.

pourquoi chercher midi à 14 h ?
Auteur : Amelia
Date : 11 oct.12, 03:04
Message :
jusmon de M. & K. a écrit :
Bonjour

Etienne a une vison il voit les cieux ouverts et le fils de l'homme debout à la droite de Dieu et non il dit pas qu'il a vu Dieu .

Tout le monde sait de qui je parle en disant le logos , ça n'a rien avoir avec de la coquetterie
Auteur : Amelia
Date : 11 oct.12, 03:12
Message :
samuell a écrit : "je vois" du verbe voir

une vision ,définition du Larousse :
sens premier :

Fonction par laquelle les images captées par l'œil sont transmises par les voies optiques (cellules rétiniennes et ganglionnaires, nerf optique, chiasma optique) au cerveau.
Fait, action de voir, de regarder quelque chose : La vision de ce film peut choquer certaines personnes.

pourquoi chercher midi à 14 h ?
Il ne dit pas : Je vois le fils de l'homme et Dieu

Il ne voit donc que celui qui se tient à la droite de Dieu
Auteur : Pion
Date : 11 oct.12, 03:17
Message :
Amelia a écrit : Il ne dit pas : Je vois le fils de l'homme et Dieu

Il ne voit donc que celui qui ce tient à la droite de Dieu
Je ne suis pas certain, mais si Dieu est partout a la fois, c'est qu'il est une forme d'énergie et donc tout comme celui qui veut avancer, il doit d'abord faire un pas en avant, inévitablement il devra prendre une décision sur lequel de ses pieds il devra avancer le premier... Jésus était son pied droit, non?
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 11 oct.12, 03:19
Message :
Amelia a écrit :
Il ne dit pas : Je vois le fils de l'homme et Dieu

Il ne voit donc que celui qui ce tient à la droite de Dieu
Si je dis "Je vois Tartempion à la droite d'Amelia", n'importe qui dira que jusmon a vu Amélia à la gauche de Tartempion.

Arrêtez de cultivez la mauvaise foi !

Etienne a vu le Fils de l'Homme à la droite de l'Homme./
Auteur : Amelia
Date : 11 oct.12, 03:57
Message :
jusmon de M. & K. a écrit : Si je dis "Je vois Tartempion à la droite d'Amelia", n'importe qui dira que jusmon a vu Amélia à la gauche de Tartempion.

Arrêtez de cultivez la mauvaise foi !

Etienne a vu le Fils de l'Homme à la droite de l'Homme./
Si aviez vu Tartempion à ma droite , il ne vous arrivera rien si me voyez aussi à sa gauche et ce "n'importe qui" sans me voir sais que je suis à sa gauche forcement mais ça veut pas dire que n'importe qui m'a vu

Enfin soit on peut en faire beaucoup comme celle là mais sachez une chose je ne suis pas Dieu non plus, donc vraiment rien avoir avec la vision d'Etienne , parce que en plus on parle de vision dans le verset.

Je n'ai pas l'intention d’être de mauvaise foi , Etienne ne dit pas qu'il a vu Dieu dans sa vision.
Etienne a vu le Fils de l'Homme à la droite de l'Homme./
Ah ? Je connais pas ce verser il vient de quelle bible ?
Auteur : Amelia
Date : 11 oct.12, 04:24
Message :
Pion a écrit :
J'ai pas trop compris votre pensée désolée mais je sais une chose Dieu a dit qu'il se laissera trouver par celui qui le cherche de tout son coeur et nous devons chercher la réconciliation avec lui mais Dieu reste invisible. Jesus qui possédait toute les qualités divines nous l'a fait connaitre, par l' oeuvre et par la parole , il est venu accomplir la volonté de Dieu qui est aussi de se faire connaitre aux hommes qui le cherchent sincèrement et aujourd'hui nous avons la parole de Dieu qui est la bible, le témoignage n'est pas perdu .
Auteur : samuell
Date : 11 oct.12, 04:31
Message :
Etienne ne dit pas qu'il a vu Dieu dans sa vision
à préciser dans son champ de vision .

il a vu quelqu'un à la droite ,
soit ,
mais il y met un mot défini
pas un "on"
s'il cite le nom c'est qu'il a vu !

je vais à l'Elysée , je vois Jean Marc Ayrault à droite du ...
si je ne connais pas , je ne mets rien ou j'identifie comme " un inconnu "
si c'est Hollande c'est le Président ,
le mot président n'est pas cité au hasard , il est clairement identifié donc je peux certifier "Président" .
mais Dieu reste invisible
faudrait savoir , vu pas vu ?
invisible donc non définissable ...

les tj sont contre la masturbation ( véridique !) .
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 11 oct.12, 04:33
Message :
Amelia a écrit :Je n'ai pas l'intention d’être de mauvaise foi , Etienne ne dit pas qu'il a vu Dieu dans sa vision.
Mais voyons, Etienne a vu le Fils de l'Homme à la droite de quelqu'un d'invisible. :lol:
Auteur : medico
Date : 11 oct.12, 04:35
Message :
jusmon de M. & K. a écrit : Mais voyons, Etienne a vu le Fils de l'Homme à la droite de quelqu'un d'invisible. :lol:
C'était a une vision.
Auteur : Anonymous
Date : 11 oct.12, 04:45
Message : Bonjour à tous,
Une vision ne fait pas entrer en jeu la vision oculaire mais est une image mentale. Etienne "voit" Dieu comme Ezechiel ou Jean dans l'Apocalypse dans le sens qu'il sait que c'est Dieu.
Auteur : Amelia
Date : 11 oct.12, 08:34
Message :
jusmon de M. & K. a écrit : Mais voyons, Etienne a vu le Fils de l'Homme à la droite de quelqu'un d'invisible. :lol:
Et Jesus n'est pas à l'image du Dieu invisible non plus :lol:

Ah! ben si en faite Colossiens 1 v 13
Auteur : Amelia
Date : 11 oct.12, 08:36
Message :
né de nouveau a écrit :Bonjour à tous,
Une vision ne fait pas entrer en jeu la vision oculaire mais est une image mentale. Etienne "voit" Dieu comme Ezechiel ou Jean dans l'Apocalypse dans le sens qu'il sait que c'est Dieu.
Exactement il sait que c'est Dieu merci
Auteur : medico
Date : 11 oct.12, 08:59
Message :
Amelia a écrit : Exactement il sait que c'est Dieu merci
il vois Dieu et Jésus.
(Actes 7:55) 55 Mais lui, plein d’esprit saint, fixa le ciel et aperçut la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu [...]
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 11 oct.12, 10:25
Message :
Amelia a écrit : Et Jesus n'est pas à l'image du Dieu invisible non plus :lol:

Ah! ben si en faite Colossiens 1 v 13
Mais pas invisible pour tout le monde :

" Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu! " (Matt.5:8).

Etienne avait le coeur pur, et Dieu le consola par une vision très réaliste de Personnages glorieux.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 11 oct.12, 10:30
Message : erreur, fatigue (zzz)
Auteur : pauline.px
Date : 11 oct.12, 11:38
Message : Bonjour Agecanonix

agecanonix a écrit :J'ouvre ce sujet pour discuter avec Pauline avec laquelle j'avais commencé une approche intéressante avant d'être banni d'un forum un peu expéditif.
Il n'y a pas d'exclusivité évidemment et tous sont les bienvenus.
La question portait notamment sur le sens du mot "logos" dans le vocabulaire de l'apôtre Jean..
Un point important est que le saint apôtre et évangéliste Jean ne commence pas son récit en parlant de Jésus comme Matthieu et Marc
Matthieu 1.1 Livre de la Genèse de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham.
Marc 1.1 Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, Fils de Dieu.

ni en prenant la pose de l'historien comme saint Luc.

Non, il nous parle du Logos, c'est à dire d'une réalité mystérieuse pour nous, mais sûrement pas pour ses lecteurs puisqu'il commence par là,

Réalité qui n'est pas si exotique que cela puisque saint Jean en dira : 4 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
et
9 Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.
10 Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue. 11 Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue.


Il faudra attendre la fin de ce Prologue pour que soit évoqué Jésus dans deux versets assez contrastés.
Le premier semble respectueusement établir une comparaison avec Moïse mais le second verset relativise la théophanie dont Moïse a été témoin, et la conclusion établit clairement la cohérence avec le tout début du prologue.
17 car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.
18 Personne n’a jamais vu Dieu ; le Dieu monogène qui est dans le sein du Père, est Celui qui L’a fait connaître.

où il apparaît que le Dieu monogène qui est dans le sein du Père est le Logos du début.



Par ailleurs, l'autre question de vocabulaire est la signification du "en archê" qui renvoie au "bereshit" du livre de la Genèse.
Saint Jérôme traduit par "in principio", avant lui Aquila avait choisi "en kephalaiô" qui peut résonner avec le "récapituler" de saint Paul...

Cela signifie que la traduction classique du "au commencement" n'a pas toujours été la plus évidente.
Et le grec "en archê" est, quant à lui, polysémique.

Exacerber la temporalité de ce "Bereshit" pose d'ailleurs des difficultés chronologiques, surtout chez saint Jean où l'imparfait (passé duratif) du verbe eimi ne cesse de s'opposer au "advenir/devenir" du verbe ginomai.

Néanmoins, d'un point de vue plus spirituel saint Jean fait oeuvre d'historien à sa manière, il nous rappelle les trois manifestations du Logos :
1 ) au Béreshit,
2 ) au Sinaï,
3 ) au moment de l'incarnation.

Pour en revenir à votre question initiale,
Comme je l'ai dit autre part quand on traduit Logos par Parole, ce n'est ni la voix, ni le son, ni la faculté sonore, ni les mots proférés, ni les paroles dites.
Sauf catastrophe neurologique, un muet a la parole au sens du Logos.
Quelqu'un qui se tait mais qui pense a la parole au sens du Logos.
Le Logos est à mes yeux cette potentialité d'expression, le Logos est le langage et son pouvoir, c'est la puissance infinie de la verbalisation.
Proférer n'est que manifester ce qui est déjà.
Proférer sans Logos ce n'est que crier, aboyer, braire...



Très cordialement

votre soeur
Auteur : Pion
Date : 11 oct.12, 12:01
Message : Merci.
Auteur : medico
Date : 11 oct.12, 19:32
Message : Jean 1:1 déclare : “ Au commencement était la Parole [le Verbe, Traduction Œcuménique de la Bible], et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. ” (Bible à la Colombe, 1978, édition de 1987). Un peu plus loin dans le même chapitre, l’apôtre Jean indique clairement que “ la Parole ” est Jésus (Jean 1:14). Toutefois, comme la Parole est appelée Dieu, certains en concluent que le Fils et le Père doivent faire partie du même Dieu.
Rappelez-vous qu’à l’origine cette partie de la Bible a été écrite en grec. Par la suite, elle a été traduite. Or, un certain nombre de traducteurs n’ont pas employé l’expression “ la Parole était Dieu ”. Pourquoi ? Leur connaissance du grec biblique les a amenés à la conclusion qu’ils devaient la traduire autrement. De quelle façon ? Voici quelques exemples : “ La Parole était d’essence divine. ” (La Sainte Bible [1908], par L. Segond et H. Oltramare). “ La Parole était un dieu. ” (Traduction du monde nouveau). “ Le Verbe était un être divin. ” (La Bible du Centenaire). Selon ces traductions, la Parole n’est pas Dieu lui-même. En raison de sa position élevée parmi les créatures de Jéhovah, la Parole est appelée “ un dieu ”. Ici, le terme “ dieu ” signifie “ puissant ”.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 11 oct.12, 21:12
Message :
pauline.px a écrit :Bonjour Agecanonix

Un point important est que le saint apôtre et évangéliste Jean ne commence pas son récit en parlant de Jésus comme Matthieu et Marc
Matthieu 1.1 Livre de la Genèse de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham.
Marc 1.1 Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, Fils de Dieu.

ni en prenant la pose de l'historien comme saint Luc.

Non, il nous parle du Logos, c'est à dire d'une réalité mystérieuse pour nous, mais sûrement pas pour ses lecteurs puisqu'il commence par là,

Réalité qui n'est pas si exotique que cela puisque saint Jean en dira : 4 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
et
9 Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.
10 Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue. 11 Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue.


Il faudra attendre la fin de ce Prologue pour que soit évoqué Jésus dans deux versets assez contrastés.
Le premier semble respectueusement établir une comparaison avec Moïse mais le second verset relativise la théophanie dont Moïse a été témoin, et la conclusion établit clairement la cohérence avec le tout début du prologue.
17 car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.
18 Personne n’a jamais vu Dieu ; le Dieu monogène qui est dans le sein du Père, est Celui qui L’a fait connaître.

où il apparaît que le Dieu monogène qui est dans le sein du Père est le Logos du début.



Par ailleurs, l'autre question de vocabulaire est la signification du "en archê" qui renvoie au "bereshit" du livre de la Genèse.
Saint Jérôme traduit par "in principio", avant lui Aquila avait choisi "en kephalaiô" qui peut résonner avec le "récapituler" de saint Paul...

Cela signifie que la traduction classique du "au commencement" n'a pas toujours été la plus évidente.
Et le grec "en archê" est, quant à lui, polysémique.

Exacerber la temporalité de ce "Bereshit" pose d'ailleurs des difficultés chronologiques, surtout chez saint Jean où l'imparfait (passé duratif) du verbe eimi ne cesse de s'opposer au "advenir/devenir" du verbe ginomai.

Néanmoins, d'un point de vue plus spirituel saint Jean fait oeuvre d'historien à sa manière, il nous rappelle les trois manifestations du Logos :
1 ) au Béreshit,
2 ) au Sinaï,
3 ) au moment de l'incarnation.

Pour en revenir à votre question initiale,
Comme je l'ai dit autre part quand on traduit Logos par Parole, ce n'est ni la voix, ni le son, ni la faculté sonore, ni les mots proférés, ni les paroles dites.
Sauf catastrophe neurologique, un muet a la parole au sens du Logos.
Quelqu'un qui se tait mais qui pense a la parole au sens du Logos.
Le Logos est à mes yeux cette potentialité d'expression, le Logos est le langage et son pouvoir, c'est la puissance infinie de la verbalisation.
Proférer n'est que manifester ce qui est déjà.
Proférer sans Logos ce n'est que crier, aboyer, braire...

Très cordialement

votre soeur
Rien compris !

Faut être savant pour comprendre l'Evangile de Pauline... Toujours pas compris si Jésus était le verbe, l'adverbe, le pronom ou l'adjectif.
Auteur : samuell
Date : 11 oct.12, 22:02
Message : il me semble que certaines Bibles ont été revus :
la nouvelle Bible Segond :

Au commencement était la Parole ;
la Parole était auprès de Dieu ;
la Parole était Dieu.

le NT par H. Oltramare :
Au commencement était la Parole ;
la Parole était avec Dieu ;
la Parole était dieu.

etc ...

c'est marrant : medico ne choisit que ce qui va dans son sens !

voici une liste à consulter :
1226-1250, traduction de Jean Le Bon de l'Université de Paris
Inachevée et poursuivie au xive siècle par Jean de Sy et les Dominicains, Jehan Nicolas, Guillaume Vivien, et Jehan de Chambly.
1297 la Bible historiale de Guyart Desmoulins ou Guyart des Moulins
Traduction et compilation des Histoires scholastiques de Pierre le Mangeur, la plus grande partie de la Bible (d'une traduction libérale), et un assemblage de gloses et d'autres matériaux de plusieurs sources. Le contenu des manuscrits est variable, et des versions successives semblent y ajouter des livres de la Bible qui manquaient à la traduction de Guyart.
1377, Bible de Charles V
Traduction de Raoul de Presles dédiée au roi Charles V
Après l'imprimerie[modifier]

Traductions du xve siècle[modifier]
1476, le Nouveau Testament[modifier]
Imprimé par Le Roy, Guillaume; traduit à partir de la Vulgate latine: Pierre Farget (éditeur) et Julien Macho (éditeur) (trad. Guyart des Moulins), Nouveau Testament, Lyon, Buyer, Barthélemy (libraire), 1476, [304] f. non signés. p. [lire en ligne]
1487, la Bible de Jean de Rély[modifier]
Imprimée pour la première fois à Paris et rééditée au moins dix fois dans les cinquante années qui suivirent. Il s'agit d'une Bible historiée, comme il est écrit au folio 353, éditée à partir d'un manuscrit tardif de la Bible historiale de Guyart des Moulins ou Desmoulins.
Traductions du xvie siècle[modifier]
1523, Nouveau Testament de Jacques Lefèvre d'Étaples
1528, Ancien Testament de Jacques Lefèvre d'Étaples.
À partir de la Vulgate, imprimé à Anvers 1530, 1534, 1541. Révisée par Nicolas de Leuze (Anvers, 1548). Il s'agit de la première traduction intégrale des écritures hébraïques en français.
1535, Bible d'Olivétan : première traduction réalisée à partir des textes originaux hébreu et grec.
Il introduit le mot Éternel pour rendre le tétragramme. Pierre Robert, dit Olivétan, est probablement un cousin de Jean Calvin, qui préface en latin l'ouvrage. La traduction est accompagnée de nombreuses notes d'érudition. Le Nouveau Testament suit le texte grec « majoritaire » compilé par Erasme de Rotterdam.
1551, Bible en latin et 1555 en français de Sebastian Castellion : à partir de l'hébreu et du grec. Traduction condamnée par Jean Calvin.
1560, Bible de Genève de Jean Calvin : en suivant la Bible d'Olivétan.
1588, Révision de la Bible de Genève (Bible de « l'Epée ») par Théodore de Bèze et Corneille Bertram.
1550‑1608, La Bible de Louvain : révision de la bible de Lefebvre d'Étaples suspectée d'hérésie.
1566, traduction de René Benoist : à partir de la Vulgate (Paris). Suspectée de calvinisme, elle soulève de nombreuses controverses.
Traduction du xviie siècle[modifier]
1667, Nouveau Testament d'Antoine et Isaac Lemaître de Sacy "Selon l'édition Vulgate, avec différences du grec" ; les différences sont décrites dans d'abondantes notes marginales.
Imprimé à Amsterdam sous le nom de Gaspard Migeot libraire à Mons.
1696, Traduction effectuée à l'abbaye de Port-Royal de Paris (abbaye janséniste), édition élaborée entre 1657 et 1696.
Blaise Pascal, et des écrivains influents tels que Robert Arnauld d'Andilly, Pierre Nicole, Pierre Thomas du Fossé, sous la férule du maître d'œuvre Louis-Isaac Lemaître de Sacy ont participé à la traduction de la Bible, traduction dite de Port-Royal (voir Logique de Port-Royal pour l'influence sur la syntaxe et la grammaire de la langue française).
1696, Le Nouveau Testament de David Martin : révision de la Bible de Genève accompagnée de notes.
Traductions du xviiie siècle[modifier]
1702, Nouveau Testament de Richard Simon, oratorien qui a consacré sa vie à de nombreux travaux d’exégèse et de recherche critique sur le texte de la Bible. Il pratiquait le grec, l’hébreu, l’araméen (langue du Christ), connaissait les méthodes d’exégèse traditionnelle du judaïsme.
1707, La Sainte Bible de David Martin : révision de la Bible de Genève accompagnée de notes. En ligne sur Martin 1707
1707-1726, La Sainte Bible de Augustin Calmet : commentaire littéral sur tous les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament ; 1707 : la Genèse, 1726 : l'Apocalypse.
1741, Bible de Charles de Cène, pasteur réfugié aux Provinces-Uies,
1744, Révision de Jean-Frédéric Ostervald de la Bible de Genève.
1744, Révision de la version de David Martin par le pasteur Pierre Roques
Traductions du xixe siècle[modifier]
1820‑1824, Sainte Bible (traduction nouvelle), par Antoine Eugène Genoud (dit l'abbé de Genoude), Paris, Imprimerie royale.
1831‑1851, La Bible, Traduction Nouvelle par Samuel Cahen : Bible juive, édition bilingue hébreu et français.
1843, Sainte Bible de Jean Jacques Bourassé et Pierre Désiré Janvier, appelée aussi Bible de Tours traduite à partir de la Vulgate. Éditée en 1866 en version de luxe illustrée par Gustave Doré, ré-éditée en 1985 chez Jean de Bonnot.
1847, Ancien Testament, H.-A. Perret-Gentil : en 2 vol., d'après le texte hébreu
1855, Révision de La Sainte Bible de David Martin
1859, La Sainte Bible de John Nelson Darby (à l'origine de la doctrine du dispensationalisme) : à partir du grec et de l'hébreu. J.N. Darby a également traduit la Bible en anglais et en allemand. Elle fait partie des Bibles en français dont le texte est actuellement dans le domaine public. Très littérale1.
1860, Ancien Testament de Lazare Wogue : avec la collaboration de Ben Baruk de Crehange, ou B. Mosse d'Avignon.
1872, le Nouveau Testament de Jean-Hugues Oltramare : qui présente la particularité de donner dans ses notes toutes variantes de l'édition grecque Nestlé-Alland et de les soupeser.
1872, l'Ancien Testament par Pierre Giguet : traduction d'après la Septante.
1873, La Sainte Bible par Jean Baptiste Glaire, commentaires de F. Vigouroux : traduction d'après la Vulgate, ré-éditée en 2002 aux éditions DFT.
1874, L'Ancien Testament de Louis Segond. Traduction précise1.
1877, Le Nouveau Testament selon la Vulgate : traduit en français avec des notes par l'abbé Jean Baptiste Glaire, P. Didot.
1880, Le Nouveau Testament et La Bible de Louis Segond : cette version originelle est devenue introuvable puisqu'elle a subi une révision en 1910 (après le décès de Louis Segond). La nouvelle version (Segond-1910) a été (et continue d'être) la plus largement utilisée par les protestants francophones1. Elle fait partie des Bibles en français dont le texte est actuellement dans le domaine public.
1881, Bible de Reus de Edouard Antoine Reus, traduction inspirée des traductions allemandes.
1881, Sainte Bible d'Antoine Arnaud à partir de la Vulgate destinée aux séminaristes.
1885, Ancien Testament de John Nelson Darby (à l'origine du dispensationalisme) : à partir de l'hébreu et sans prétention scientifique mais avec le souci de rendre la langue originale le plus littéralement possible2.
1886‑1896, Bible rationaliste par Eugène Ledrain : d'après les textes hébreu et grec, Paris.
1887, Les Saints Évangiles, traduction nouvelle : par Henri Lasserre. Revêtue de l'imprimatur.
1899 L'ancien et le nouveau Testament avec une traduction française en forme de paraphrase par le R.P. de Carrières et les commentaires de Ménochius de la Compagnie de Jésus, Onzième édition, Lille, Edition A. Taffin-Lefort ; Paris, Éditions Roger et F. Chernoviz ; Édition X. Rondelet et Cie.
1900, La Bible annotée Traduction et commentaire de l'Ancien Testament ; ouvrage collectif par une équipe de théologiens de Neuchâtel, sous la direction de Frédéric Godet (traduction de Félix Bovet).
Traductions du xxe siècle[modifier]
1902, La Bible du Rabbinat de Zadoc Kahn : avec de nombreux collaborateurs. Éditée en bilingue hébreu–français.
1904, La Bible Fillion de Louis Claude Fillion : Primitivement destinée aux séminaristes. « Fillion s’en tient à une lecture traditionnelle des textes bibliques. Il utilise un langage précis et sans ostentation, ce qui constitue un avantage certain1. »
1904, La Bible du chanoine Augustin Crampon : « L'abbé Crampon conserva la transcription Jéhovah du tétragramme YHWH Il essaye de préserver « une exactitude savante et minutieuse qui reproduise jusqu’aux nuances1. ». L'édition originale comportait six tomes avec le texte latin de la Vulgate en regard de sa traduction française. Une version en un seul volume (sans le texte latin), destinée à un large public, fut publiée dès 1904 et rencontra un grand succès auprès des catholiques jusqu'en 1950 (le but poursuivi était de concurrencer la Bible du protestant Louis Segond).
Cette Bible en un volume fut entièrement recomposée typographiquement (l'imprimerie ayant été détruite durant la première guerre mondiale) et par la même occasion corrigée et légèrement révisée, ceci en 1923. Le nom de Dieu Jéhovah est remplacé par Yahweh dans cette nouvelle édition améliorée. C'est cette édition de 1923 qui fut rééditée en 1989 par les Éditions DFT (Argentré-du-Plessis) qui la maintiennent toujours en disponibilité (plusieurs retirages).
1910, version synodale de la Société biblique française (fondée en 1818).
1910, "La Sainte Bible", actuellement considérée comme la "Bible Segond", en fait une révision réalisée après la mort de Louis Segond. En ligne sur BibleGateway.com
1918, La Bible du Centenaire : sous la direction d'Alfred Lods et de Maurice Goguel, elle fête le centenaire de la Société Biblique. C'est la première édition protestante avec introductions et note faisant le point sur les travaux historiques et critiques de la science biblique de cette époque.
1950 La Sainte Bible: par les moines de l'abbaye de Maredsous (Belgique), éditions Zech, Braine-le-Comte. Il s'agit de la première traduction catholique moderne de la Bible. Elle sera rééditée par les éditions Brepols en 1978 avec la collaboration de l'abbaye de Hautecombe. Une nouvelle édition sous le titre de Bible Pastorale paraîtra chez Brepols en 1997. Elle se trouve intégralement accessible avec un puissant moteur de recherche dans Internet depuis 2004: voir http://www.biblewww.net.
1951, La Sainte Bible : nouvelle édition publiée3
1955, La Bible de Jérusalem sous la direction de l'École biblique et archéologique française de Jérusalem. « Réalisée par les meilleurs spécialistes des études bibliques, elle est actuellement la plus répandue en France et fait figure de “classique”4. » Première révision 1973. Voir 1998 (Seconde révision).
1956‑1959, L'Ancien Testament d’Édouard Dhorme : Bibliothèque de la Pléiade : (NRF). « Fruit d’un travail collectif, la traduction très littérale de l’Ancien Testament sous la direction d’Édouard Dhorme (un des meilleurs sémitisants français de l'époque), offre des solutions intéressantes pour rendre non seulement le sens du texte, mais aussi sa forme. »1. « Pour ceux qui n'ont pas accès aux langues originales dans lesquelles la Bible fut rédigée, cette traduction reste un bon instrument de travail5. » Voir description à: Alliance biblique française.
1970, La Bible Osty, du chanoine Émile Osty associé à Joseph Trinquet (Éditions Rencontre – Lausanne; puis Le Seuil en 1973, pour l'édition complète en un volume). Elle se distingue par sa grande fidélité à l'original hébreu et araméen (sens du texte et genres littéraires scrupuleusement respectés) pour l'Ancien Testament et au grec pour le Nouveau Testament. De plus, cette bible bénéficie d'introductions très détaillées aux différents livres bibliques ainsi que de substantielles notes en bas de page (mise en contexte socio-historique; explications d'allusions obscures...) pour parvenir à comprendre le texte biblique dans toute sa subtilité. Voir description à: Alliance biblique française.
Le chanoine Emile Osty a été, pendant de longues années, professeur d'Ecritures Saintes à l'Institut Catholique; Quant à Joseph Trinquet, il a enseigné l'Exégèse Biblique au Grand Séminaire de Paris.
1971, Nouveau Testament de Jean Grosjean, Michel Léturmy et Paul Gros : édition de la Pléiade : (NRF). Voir description à: Alliance biblique française.
1973 Première révision de La Bible de Jérusalem. Voir 1955, 1998.
1974, Les Saintes Écritures – Traduction du monde nouveau: Éditions des Témoins de Jéhovah. Edition révisée en 1987 et 1995.
1967‑1975, La TOB : Traduction œcuménique de la Bible. Elle « présente des qualités analogues à celle de la Bible de Jérusalem, la collaboration œcuménique se concrétisant par le travail conjoint d'un catholique et d'un protestant pour chaque livre. Certains livres, certains partis pris de traduction, notamment pour une compréhension immédiate d'expressions ou de passages délicats, sont loin d'être satisfaisants. Voir Première révision 1988. Voir Seconde révision 2010.
1977, La Sainte Bible Texte intégral établi par les moines de Maredsous. Éditions Brepols, Belgique.
1978, La Bible dite « à la Colombe » (Nouvelle Version Segond Revisée), publiée par l'Alliance biblique universelle. Voir description à: Alliance biblique française.
1979, La Nouvelle Édition de Genève (Nouvelle Version Segond Revisée) publiée par la Société biblique de Genève. Elle se «limite» à quelque 2000 retouches ou corrections. En ligne sur BibleGateway.com ou sur Société biblique de Genève.
1981, La Bible Pierre de Beaumont. Voir description à: Alliance biblique française.
1982, La Bible en français courant de C. Dieterlé et alii. « On appelle « traduction par équivalence dynamique » cette approche qui prend en compte la capacité de compréhension du lecteur moderne de la Bible et qui exprime le sens des textes dans les catégories mentales du lecteur contemporain. » ; « La traduction du livre de Job est ainsi réalisée entièrement en alexandrins, pour faire ressentir au lecteur moderne l’impression que le texte hébraïque provoquait chez ses premiers lecteurs1. Voir description à: Alliance biblique française.
1985, La Bible expliquée, éditée par la Société biblique française (Villiers-le-Bel, France). Basée sur les travaux des traducteurs de la Bible en français courant (qui ne sera publiée qu'en 1987).
1987, La Bible Chouraqui. André Chouraqui «souhaitait redonner vie à la langue et aux images employées dans la Bible6. » Jacques Dessaucy, journaliste, qualifie cette traduction de « décapante »7. ». Pour Henri Meschonnic, il s'agit d'« une régression linguistique, un faux poétique et une trahison du juif6 » Voir description à: Alliance biblique française.
1987, La Bible. Écrits intestamentaires, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, sous la direction d'André Dupont-Sommer et Marc Philonenko.
1987, Les Saintes Écritures – Traduction du monde nouveau: Éditions des Témoins de Jéhovah. Première révision en français de l’édition de 1974. Voir seconde révision 1995.
1988, Première révision de La TOB : Traduction œcuménique de la Bible. Première édition 1975. Voir Seconde révision 2010. En ligne sur Éditions du Cerf
1992, La Bible du Semeur : sous l'égide de la Société biblique internationale. Voir 2000.
1995, Les Saintes Écritures – Traduction du monde nouveau : Éditions les Témoins de Jéhovah de France (ass. 1901), Boulogne-Billancourt (France). Publiée en anglais pour la première fois en 1961 en un seul volume et en 1974 pour la version française par la Watchtower Bible and Tract Society 8. Cette version a été traduite d’après la version anglaise en tenant compte des langues d’origine : l’hébreu, l’araméen et le grec. En ligne en format PDF sur le site des Témoins de Jéhovah.
1996, La Sainte Bible d'Ostervald, révision de 1996.
1997, révision de la Bible en Français Courant.
1997, Bible Pastorale: nouvelle édition de La Sainte Bible traduite par les moines de l'abbaye de Maredsous (Belgique) et publiée pour la première fois en 1950. La Bible Pastorale conserve la traduction originelle du P. Georges (Paul) Passelecq mais les introductions, annotations, tables liturgiques, lexique, et sont entièrement nouveaux. Publiée par les éditions Brepols, elle est distribuée électroniquement dans Internet (http://www.biblewww.net) par Informatique & Bible (Abbaye de Maredsous, Belgique) depuis 2004 avec un puissant moteur de recherche (knowhowsphere).
1998, La Bible des Peuples. Traduction de Bernard et Louis Hureau. Voir description à: Alliance biblique française.
1998, Seconde révision de La Bible de Jérusalem, Éditions du Cerf, par les dominicains de l'École biblique et archéologique française de Jérusalem. Voir 1955, 1973. Voir description à: Alliance biblique française. En ligne sur Éditions du Cerf
2000, La Bible Parole de Vie. « Les traducteurs utilisent le travail du linguiste Georges Guggenheim qui dans les années 1950 a défini, à la demande de l’Unesco, les limites du « français fondamental » (utilisation d'un vocabulaire de base d'environ 3500 mots) 1. » Voir description à: Alliance biblique française.
2000, révision de la Bible du Semeur sous la direction d'une quinzaine de théologiens évangéliques francophones. Voir description à: Alliance biblique française.
Traductions du xxie siècle[modifier]
2001, Henri Meschonnic, Gloires, traduction des psaumes, Desclée de Brouwer, 556 p.
2001 : La Bible d'Alexandrie (Pentateuque). Sous la direction de Marguerite Harl, une équipe d'hellénistes traduit la Bible à partir de la Septante. Cette traduction grecque réalisée entre 150 et 250 avant notre ère est le témoin d'un état beaucoup plus ancien du texte biblique que le manuscrit hébraïque du xie siècle qui sert de base aux autres traductions.
2001, La Bible, nouvelle traduction de Bayard Presse : Inspirée par une recommandation de Vatican II qui recommandait non seulement d'ouvrir largement l'accès de la Bible aux chrétiens, mais demandait explicitement de faire des éditions à l'usage des non-chrétiens. « Il est difficile de caractériser globalement ces traductions, que l'on devrait parfois appeler "ré-écritures", les traducteurs en partenariat ayant suivi leurs propres cheminements, sans avoir cherché à coordonner leurs travaux9. » Voir description à: Alliance biblique française.
2001, version d'étude de la Bible du Semeur (Bible d'étude Semeur).
2002, Henri Meschonnic, Au Commencement, traduction de la Genèse, Desclée de Brouwer, 376 p.
2002, La Nouvelle Bible Segond : présentée notamment dans une édition d'étude, il s'agit d'une nouvelle révision – sous l'égide de l'Alliance biblique universelle – de la traduction de Louis Segond1. Voir description à: Alliance biblique française.
2003, Henri Meschonnic, Les Noms, traduction de l'Exode, Desclée de Brouwer, 360 p.
2003, révision de la Traduction œcuménique de la Bible (TOB) : nouveau Pentateuque.
2004 Édition nouvelle de La Bible expliquée, désormais double (une version pour chacun des canons catholique et protestant) et augmentée de 4000 notices explicatives en plus des commentaires , destinées au public moyen, visant à améliorer grandement la compréhension du texte. Jean-Louis d'Aragon salue les « qualités de [sa] présentation »10 ; Paul-Irénée Fransen lui reproche la modernité de la langue, « en gommant systématiquement les hébraïsmes11. » C'est une bible qui a adopté la traduction par équivalences (pour être compréhensible de tous en ce xxie siècle) et non une traduction littérale voire universitaire qui ne s'adresserait qu'à des spécialistes...
2005, Henri Meschonnic, Et il a appelé, traduction du Lévitique, Desclée de Brouwer, 222 p.
2007 La Bible Segond 21 : Bible Segond révisée pour le xxie siècle siècle utilisant le vocabulaire d'aujourd'hui12. Elle est publiée par la Société Biblique de Genève. En ligne sur BibleGateway.com
2007, Ancien Testament interlinéaire : édition de l'Alliance biblique universelle, rassemblant le texte hébreu de la Biblia Hebraica Stuttgartensia accompagné d'une traduction littérale, ainsi que la TOB et La Bible en français courant.
2010, révision et augmentation de la Traduction œcuménique de la Bible (TOB). Cette édition, outre une révision générale, ajoute 6 livres deutérocaniques supplémentaires en usage dans la liturgie des églises orthodoxes. Voir description à Alliance biblique française.
2011 ZeBible13 : Le texte de la Bible est le français courant, incluant les deutérocanoniques entre l'Ancien et le Nouveau Testament. Publiée par l'alliance biblique française1 à destination des jeunes. Les annotations et commentaires dans la marge et non en bas du texte facilitant notamment la lecture. Voir description à: Alliance biblique française
2011, Jean-Jacques Wahl, Illusion des illusions, Carnet DDB, Desclée de Brouwer, 112 p. Traduction de l'Ecclésiaste.

Auteur : pauline.px
Date : 11 oct.12, 23:15
Message : Bonjour Medico
medico a écrit :l’apôtre Jean indique clairement que “ la Parole ” est Jésus (Jean 1:14).
Pour moi ce n'est pas clair du tout.
14 Et le Logos a été fait chair, et Il a habité parmi nous, plein de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du monogène venu du Père.
Cela signifie simplement que le Logos s'est incarné en Jésus et que Jésus est donc le Logos INCARNÉ.
En Jésus nous rencontrons le Logos mais j'ignore si au Bereshit nous aurions rencontré Jésus puisqu'Il n'était pas né.

Très cordialement,

votre soeur
Auteur : pauline.px
Date : 11 oct.12, 23:20
Message : Bonjour jusmon de M. & K
jusmon de M. & K. a écrit :Rien compris !
Faut être savant pour comprendre l'Evangile de Pauline... Toujours pas compris si Jésus était le verbe, l'adverbe, le pronom ou l'adjectif.
Vous avez remarqué que le Prologue parle du Logos, du Verbe si vous voulez... et qu'il ne parle pas beaucoup de Jésus.
Sauf en
17 Si la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
18 Personne n’a jamais vu D.ieu ; le Dieu monogène, qui est dans le sein du Père, nous l’a dévoilé.


Donc, pour l'instant, comme saint Jean, je ne parle pas de Jésus... mais si vous y tenez, je peux parler du D.ieu monogène, qui est dans le sein du Père... béni soit-Il.

Très amicalement

votre soeur
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 11 oct.12, 23:21
Message :
samuell a écrit :il me semble que certaines Bibles ont été revus :
la nouvelle Bible Segond :

Au commencement était la Parole ;
la Parole était auprès de Dieu ;
la Parole était Dieu.

le NT par H. Oltramare :
Au commencement était la Parole ;
la Parole était avec Dieu ;
la Parole était dieu.
Bonjour,

C'est pourtant simple :

"avec Dieu" signifie une autre personne que Dieu.

"était Dieu" signifiant que l'autre personne est semblable à Dieu.

Donc deux Dieux, d'où le scandale, le malaise et des controverses sans fin dans la chrétienté.

Maintenant, comment concilier l'inconciliable et préserver le caractère monothéiste du christianisme tel que Jésus le vivait dans sa relation avec Dieu ?
Auteur : medico
Date : 12 oct.12, 05:02
Message :
jusmon de M. & K. a écrit : Bonjour,

C'est pourtant simple :

"avec Dieu" signifie une autre personne que Dieu.

"était Dieu" signifiant que l'autre personne est semblable à Dieu.

Donc deux Dieux, d'où le scandale, le malaise et des controverses sans fin dans la chrétienté.

Maintenant, comment concilier l'inconciliable et préserver le caractère monothéiste du christianisme tel que Jésus le vivait dans sa relation avec Dieu ?
le plus marrant c'est que Oltramare est trinitaire.
Auteur : medico
Date : 12 oct.12, 05:12
Message : Image
Samuell nous donne une liste de bibles et il cite la traduction de Samuel Cohen.
je doute fort que Samuel Cohen est traduit l'évangile de Jean.
Auteur : samuell
Date : 17 oct.12, 21:26
Message : medico a écrit :
Jean 1:1 déclare : “ Au commencement était la Parole [le Verbe, Traduction Œcuménique de la Bible], et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. ” (Bible à la Colombe, 1978, édition de 1987). Un peu plus loin dans le même chapitre, l’apôtre Jean indique clairement que “ la Parole ” est Jésus (Jean 1:14). Toutefois, comme la Parole est appelée Dieu, certains en concluent que le Fils et le Père doivent faire partie du même Dieu.
l'original :
ΚΑΤΑ ΙΩΑΝΝΗΝ 1 JEAN 1
1
Ἐν ἀρχῇ ἦν ὁ λόγος, καὶ ὁ λόγος ἦν πρὸς τὸν θεόν, καὶ θεὸς ἦν ὁ λόγος.
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
14
Καὶ ὁ λόγος σὰρξ ἐγένετο, καὶ ἐσκήνωσεν ἐν ἡμῖν – καὶ ἐθεασάμεθα τὴν δόξαν αὐτοῦ, δόξαν ὡς μονογενοῦς παρὰ πατρός – πλήρης χάριτος καὶ ἀληθείας.
Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.
et la Parole était Dieu
Et la parole a été faite chair

la tmn pour répondre à son dogme a cru bon de falsifier les textes :

"14 Ainsi la Parole devint chair et résida parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle d’un fils unique-engendré [et qui vient] d’un père ; et il était plein de faveur imméritée et de vérité"
Auteur : pauline.px
Date : 17 oct.12, 22:15
Message : Bonjour à toutes et à tous,

Puisque la signification exacte du mot Logos nous échappe encore, permettez-moi de vous présenter quelques idées sur le Prologue de l’Évangile selon saint Jean.


J’ai déjà évoqué la prolifération des « était » (eimi toujours à l’imparfait, c’est la seule forme du verbe eimi que nous trouvons dans le Prologue, incidemment cela suggère une réelle intention dans l’imperfectif présent de Jean 8.58) en regard de l’usage abondant des « advint » ou « devint » (ginomai, à tous les temps).
Je note également la présence considérable du verbe « venir » (erchomai).
Ainsi, le Logos est ainsi largement présenté comme « Celui qui était antérieurement au Bereshit », en opposition à tout « ce qui devint », et le Logos est aussi « Celui qui vient ».



De façon explicite, le Logos est associé étroitement à la Lumière véritable.
Par contre, le lien explicite avec Jésus-Christ est plutôt discret.

En effet, si l’on s’en tient à la leçon des plus vénérables manuscrits, deux mots sont absents du Prologue : FILS et SEIGNEUR.
Explicitement, Jésus n’est évoqué qu’en opposition avec Moïse.
Le lien est réellement opéré par le saint prophète et précurseur Jean le Baptiste, c’est son témoignage qui nous garantit que le « Logos incarné » est bien Jésus.

J’en profite pour une incise, peut-être insignifiante, sur ce témoignage.
Le saint apôtre et évangéliste Jean est friand des répétitions et il n’y pas lieu de s’étonner si le témoignage du saint prophète et précurseur Jean le Baptiste est répété.
« Celui qui derrière moi vient est devenu devant moi car premièrement à moi il était »
« Derrière moi vient un homme qui est devenu devant moi car premièrement à moi il était ».

Quasi parfaite répétition, seul le mot « Homme » (ανηρ et non pas ανθρωπος) semble soigneusement évité dans le Prologue. Peut-être est-ce à mettre en parallèle avec l'absence du mot Fils ?

Si FILS et SEIGNEUR sont absents, ce n’est pas le cas de D.IEU, béni soit-Il.

Si je ne me trompe, le mot « théos » apparaît (à peu près ???) 7 × 12 fois dans l’Évangile selon le saint apôtre Jean, dont 8 fois dans le Prologue.
8 occurrences sur 18 versets, c’est assez considérable. D.ieu, béni soit-Il, est bien le personnage principal du Prologue.

Mais il y a plus.
Dans l’Évangile selon le saint apôtre Jean, le mot « théos » est très souvent accompagné d’un article, et ce dans la proportion approximative de trois quarts/un quart.
Et, globalement, il est difficile de percevoir une intention cachée sous l’article ou derrière son omission :
Par exemples
Jean 3.2 ουτος ηλθεν προς αυτον νυκτος και ειπεν αυτω ραββι οιδαμεν οτι απο θεου εληλυθας διδασκαλος ουδεις γαρ ταυτα τα σημεια δυναται ποιειν α συ ποιεις εαν μη η ο θεος μετ αυτου
Jean 13.3 ειδως ο ιησους οτι παντα δεδωκεν αυτω ο πατηρ εις τας χειρας και οτι απο θεου εξηλθεν και προς τον θεον υπαγει

Peut-être tout simplement, les prépositions jouent-elles le rôle essentiel… le nominatif, peut-être aussi… je crois que des générations de linguistes se sont déjà cassés les neurones sur cette question

En revanche dans le Prologue, je serais beaucoup moins affirmative car la proportion est renversée, je n’ai trouvé que deux occurrences seulement avec article contre six sans article :
1.1 et le Logos était adressé à LE D.ieu,
1.2 Celui-ci était au commencement adressé à LE D.ieu


et

1.1 et le Logos était di.eu.
1.6 Il y eut un homme, envoyé de di.eu
1.12 il a donné le pouvoir de devenir enfants de di.eu.
1.13 ni d’un vouloir d’homme, mais de di.eu.
18 Personne n’a jamais vu di.eu ; di.eu monogène, qui est dans le sein du Père, nous l’a dévoilé.


L'article est, dans le Prologue, l'exception ! Une exception criante.

Difficile d’affirmer que ces six occurrences-là ne désignent pas D.ieu, béni soit-Il, et qu’elles pointeraient, en revanche, vers un hypothétique die.u second.

Pourquoi le saint apôtre et évangéliste a-t-il rompu aussi nettement avec son habitude statistique ?
Comment ne pas pressentir une intention ?

Face à cette criante exception, j’ose une explication :
Ici, pour éclairer le lecteur face à la surprenante énumération de trois "théos" au début, le saint apôtre et évangéliste Jean a pris d'opérer une distinction :« théos avec article » désigne le Père.
Aaah me direz-vous... le Logos n'est donc pas D.ieu, béni soit-Il !
Hâtive déduction parce que très clairement, ce rédacteur inspiré prend un soin tout particulier pour confesser que le « théos sans article » est exactement le même « théos sans article » que celui dont parlent les versets 6, 12 13 et 18.

Autrement dit, à moins de supposer que saint Jean est polythéiste, le « théos sans article » désigne D.ieu, béni soit-Il, sans davantage de précision puisque le Logos est exactement le même D.ieu que celui dont parlent les versets 6, 12 13 et 18.
Et le saint apôtre et évangéliste Jean perçoit très clairement la singularité de cette situation en usant avec intelligence de l'article.
Il rompt avec les habitudes pour témoigner plus clairement.

Par ailleurs, nous savons le goût des hébreux pour le chiasme, peut-on flairer ce genre de symétrie dans le Prologue ? Symétrie qui nous éclairerait le début un peu énigmatique ?

Je note que, dans le Prologue, le mot « Père » n’est pas absent et que ce mot est toujours associé au « Monogène ».
Dans cette perspective, la rencontre initiale du « théos sans article » et du « théos avec article » renvoie donc précisément à la rencontre finale du « Monogène » et du « Père ».
Le verset 18 dans sa version originale éclaire le verset 1.
Et le saint apôtre et évangéliste Jean perçoit très clairement la singularité de cette situation et conclut son Prologue par une confession de foi exemplaire.

Enfin...
ce monogène sans FILS reste peut-être à expliquer.
Peut-on en déduire qu’aux yeux du saint apôtre et évangéliste Jean, le Logos est, avant Son Incarnation, d’abord et avant tout « D.ieu-Unique-Engendré » et qu’Il ne reçoit "officiellement" le titre de Fils qu’au baptême ?
ou bien encore, comme le suggère la quasi-répétition du témoignage de Jean, que, pour fuir tout anthropomorphisme, le Logos ne sera appelé Fils que lorsqu'Il devient homme (ανηρ).

Très cordialement

votre soeur
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 17 oct.12, 23:47
Message :
pauline.px a écrit : De façon explicite, le Logos est associé étroitement à la Lumière véritable.
Par contre, le lien explicite avec Jésus-Christ est plutôt discret.
Mais tellement évident.

La chose importante qui a été explicitement perdu est le vrai nom du logos, à savoir Jéhovah... ainsi que son rôle de médiateur depuis la chute.
Auteur : medico
Date : 18 oct.12, 01:34
Message :
jusmon de M. & K. a écrit : Mais tellement évident.

La chose importante qui a été explicitement perdu est le vrai nom du logos, à savoir Jéhovah... ainsi que son rôle de médiateur depuis la chute.
discret et évident .il y a la une contradiction.
:D
Comment, dans ces conditions, comprendre les paroles consignées en Jean 1:1? La Bible de Jérusalem rend ainsi ce verset: “Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu.” Jean 1:14 ajoute: “Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous.” La chrétienté prétend que ce “Verbe” ou cette “Parole” (Logos en grec), qui est venu sur la terre et s’est appelé Jésus Christ, est le Dieu Tout-Puissant. Pourtant, on peut remarquer que, même dans la Bible de Jérusalem, on lit en Jean 1:1: “Le Verbe était avec Dieu.” Celui qui est avec une personne n’est pas cette personne. Par conséquent, même cette traduction montre que nous sommes en présence de deux personnes distinctes. En outre, on ne parle pas d’une troisième personne, qui formerait une trinité avec les deux autres.
Si la Bible de Jérusalem traduit la dernière partie de Jean 1:1 par l’expression “le Verbe était Dieu”, d’autres versions rendent ce passage différemment. En voici quelques-unes:
1864: “et dieu était la Parole.” The Emphatic Diaglott, de Benjamin Wilson, New York et Londres.
1879: “et la Parole était dieu.” La Sainte Bible, L. Segond et H. Oltramare.
1908: “et la Parole était d’essence divine.” La Sainte Bible, L. Segond et H. Oltramare (voir notes Decoppet: “de même essence que Dieu”; Pirot et Clamer: “le Verbe a la nature divine”; Lagrange parle de “nature divine”; Fillion, d’“essence divine”; et Crampon 1904, dans son vocabulaire s.v. Verbe, d’“élément divin en J.-C.”).
1928-1947: “et le Verbe était un être divin.” La Bible du Centenaire, Société biblique de Paris.
1935: “et la Parole était divine.” The Bible — An American Translation, de J. M. P. Smith et E. J. Goodspeed, Chicago.
1935: “le Logos était divin.” A New Translation of the Bible, de James Moffatt, New York.
1978: “et d’espèce divine était le Logos.” Das Evangelium nach Johannes, de Johannes Schneider, Berlin.
Auteur : samuell
Date : 18 oct.12, 02:51
Message : medico se réfère à la bible de jérusalem ,
c'est normal , elle est une bonne traduction,

mais cette bible est bien trinitaire ?
et pourtant medico justifie la position de la wt avec cette bible,

mais pourquoi les tj ne l'adoptent elle pas ?

le credo des tj : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué .
Auteur : medico
Date : 18 oct.12, 03:04
Message : je n'ai pas d'a prioris comme certains sur les traductions . j'en possède une bonne dizaines.
ceci dit ce n'est pas la peine de faire dévier le sujet.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 18 oct.12, 04:33
Message :
medico a écrit : discret et évident .il y a la une contradiction.
:D
Comment, dans ces conditions, comprendre les paroles consignées en Jean 1:1? La Bible de Jérusalem rend ainsi ce verset: “Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu.” Jean 1:14 ajoute: “Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous.” La chrétienté prétend que ce “Verbe” ou cette “Parole” (Logos en grec), qui est venu sur la terre et s’est appelé Jésus Christ, est le Dieu Tout-Puissant. Pourtant, on peut remarquer que, même dans la Bible de Jérusalem, on lit en Jean 1:1: “Le Verbe était avec Dieu.” Celui qui est avec une personne n’est pas cette personne. Par conséquent, même cette traduction montre que nous sommes en présence de deux personnes distinctes.
Tu as raison medico. Ce fameux prologue de l'Evangile pourrait s'apparenter à une histoire de fou. Faire de ce passage une démonstration de la réalité d'une trinité consubstantielle est impossible. On a là au moins deux Dieux !

Alors qu'est-ce-qui est le mieux pour sauver la face du monothéisme ? Compliquer et rendre mystérieuse et inaccessible la nature de Dieu à travers la gnose de la consubstialité trinitaire, ou bien présenter implicitement le Christ comme un petit Dieu alors que le Père lui a donné toute sa gloire avant même la création physique de toutes choses ?
Auteur : medico
Date : 18 oct.12, 05:23
Message : pas besoin de faire des études de théologie pour comprendre que si la parole et avec Dieu elle ne peut pas être en même temps Dieu.
Auteur : pauline.px
Date : 18 oct.12, 23:12
Message : Bonjour Medico
medico a écrit : 1864: “et dieu était la Parole.” The Emphatic Diaglott, de Benjamin Wilson, New York et Londres.
Traduction difficile car la parole porte l'article et d.ieu non.
Dans ce cas c'est celui qui a l'article qui est sujet, et ceui qui n'a pas l'article qui est attribut.

Par ailleurs, que signifie dieu sans majuscule pour ce traducteur ?
tant que l'on ne sait pas, cela ne nous apprend rien.

J'admire votre talent à énumérer toutes les erreurs possibles et imaginables, ce qu'il conviendrait c'est non pas de se réfugier derrière l'autorité d'Untel mais de justifier précisément par le grec biblique le choix "optimal" de traduction.

Très cordialement

votre soeur
Auteur : pauline.px
Date : 18 oct.12, 23:19
Message : Bonjour Medico
medico a écrit :pas besoin de faire des études de théologie pour comprendre que si la parole et avec Dieu elle ne peut pas être en même temps Dieu.

Vous venez de vous exprimer, votre parole est désormais sur le web, et peut-être même en face de vous.

Votre parole est en face de vous, elle n'est plus vous.

Dénombrez-vous "1 pour moi ; 2 pour ma parole... donc maintenant je suis deux" ???

Mais me direz-vous votre parole n'est pas une vraie réalité, c'est exact.

Mais est-ce vrai pour D.ieu, béni soit-Il, qui a justement tout créé par Sa parole ?
Prétendez-vous que la parole de D.ieu, béni soit-Il, est une réalité aussi évanescente que la vôtre ?
Savez-vous tout créer par votre parole ?



à vous lire

votre soeur
Auteur : janot2012
Date : 18 oct.12, 23:56
Message : A faire l'imbecile comme Medico et défier la Bible, il est facile de retourner :

"Chacun comprend que la Parole ne peut être à côté de Dieu puisqu'elle est Dieu".

au concours de bétises de ce type de défis idiots, nos amis TJ sont imbattables !
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 19 oct.12, 00:28
Message :
pauline.px a écrit : Savez-vous tout créer par votre parole ?
A partir du moment où medico devient co-héritier de Jésus de la plénitude de Dieu, c'est possible. Pour autant il n'y aura pas binité : medico et sa parole.
Auteur : agecanonix
Date : 19 oct.12, 01:02
Message : Une petite piste pour comprendre Jean 1.
Avez vous remarqué que I Jean commence de façon similaire avec son évangile.
les mêmes mots "commencement", "parole de vie", "auprès de Dieu". Tout cela n'est pas anodin..

On pourrait penser qu'il les a écrit presqu'en même temps..

Jésus est ici appelé "la parole de vie" et non plus "la parole" seulement. De plus au verset 2 c'est la vie dite "éternelle" qui était auprès de Dieu ce qui éclaire différemment Jean 1:1. En effet I Jean met l'accent sur la vie plutôt que sur la parole.

En Jean 1:2-3 nous retrouvons cette idée : toutes choses vinrent à l'existence ( ont donc reçu la vie) par lui (...) par son moyen était vie et la vie était la lumière du monde.
Auteur : agecanonix
Date : 19 oct.12, 01:08
Message :
pauline.px a écrit :Bonjour Medico
Traduction difficile car la parole porte l'article et d.ieu non.
Dans ce cas c'est celui qui a l'article qui est sujet, et ceui qui n'a pas l'article qui est attribut.

Par ailleurs, que signifie dieu sans majuscule pour ce traducteur ?
tant que l'on ne sait pas, cela ne nous apprend rien.

J'admire votre talent à énumérer toutes les erreurs possibles et imaginables, ce qu'il conviendrait c'est non pas de se réfugier derrière l'autorité d'Untel mais de justifier précisément par le grec biblique le choix "optimal" de traduction.

Très cordialement

votre soeur
le mot "dieu" sans majuscule définit un état, pas une identité. C'est comme dire que Jésus était homme. Le mot "homme" ne désigne pas un individu en particulier mais un état d'humanité.
Jésus ayant existé dans une condition divine (Psa 8:5) il était donc dieu auprès de LE DIEU et la façon dont l'écrit Jean 1:1 est grammaticalement tout à fait licite avec cette idée.
Auteur : agecanonix
Date : 19 oct.12, 01:22
Message :
pauline.px a écrit :
Vous venez de vous exprimer, votre parole est désormais sur le web, et peut-être même en face de vous.

Votre parole est en face de vous, elle n'est plus vous.

Dénombrez-vous "1 pour moi ; 2 pour ma parole... donc maintenant je suis deux" ???

Mais me direz-vous votre parole n'est pas une vraie réalité, c'est exact.

Mais est-ce vrai pour D.ieu, béni soit-Il, qui a justement tout créé par Sa parole ?
Prétendez-vous que la parole de D.ieu, béni soit-Il, est une réalité aussi évanescente que la vôtre ?
Savez-vous tout créer par votre parole ?



à vous lire

votre soeur
Reconnaissez, chère Pauline, que c'est un peu tiré par les cheveux car vous tentez de valider une croyance par une autre croyance, et non pas par les faits.
Rien dans la bible ne justifie que la parole de Dieu dès lors qu'elle est prononcée par lui, devient une personne à part entière.
Et à moins que Dieu n'arrête pas de parler, vous allez vous retrouver en face de beaucoup de paroles faites Dieux elles aussi car en effet, Dieu n'a pas parler qu'une seule fois..

Quand il dit : Que la lumière paraisse.. une parole, un nouveau Dieu.
Quand il dit : créons l'homme à notre image .. une parole, un nouveau Dieu.
etc...

L'autre possibilité que vous avez est de dire que Jésus est l'organe de la parole de Dieu. Mais c'est autre chose encore.
En effet une parole est définie par son contenu et celui-ci est fini. Dans la phrase " créons l'homme à notre image", il n'y a qu'une seule idée avec un début et une fin. Pour faire autre chose Dieu doit donc énoncer une autre parole, différente.

En confondant le mot parole qui définit un message, et la capacité de Dieu de parler, vous commettez une erreur.
Vous dites que Médico s'est séparé de sa parole et qu'elle n'est plus lui, alors quand Médico va vous envoyer un autre message, ce sera une autre parole de Médico qui ne serait plus lui non plus, mais qui serait autre que la première..
comprennez vous ?? A vous croire Jésus aurait des milliers de frères égaux à lui et à Dieu..
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 19 oct.12, 01:30
Message :
agecanonix a écrit : le mot "dieu" sans majuscule définit un état, pas une identité. C'est comme dire que Jésus était homme. Le mot "homme" ne désigne pas un individu en particulier mais un état d'humanité.
Jésus ayant existé dans une condition divine (Psa 8:5) il était donc dieu auprès de LE DIEU et la façon dont l'écrit Jean 1:1 est grammaticalement tout à fait licite avec cette idée.
J'appuye ce point de vue. Un Dieu suprême dont on est tous les enfants d'esprit (y compris le Christ, premier-né), et un Dieu exécutant sa volonté pour le salut de tous ses enfants.
Auteur : samuell
Date : 19 oct.12, 05:38
Message :
Avez vous remarqué que I Jean commence de façon similaire avec son évangile.
les mêmes mots "commencement", "parole de vie", "auprès de Dieu". Tout cela n'est pas anodin..

On pourrait penser qu'il les a écrit presqu'en même temps..

Jésus est ici appelé "la parole de vie" et non plus "la parole" seulement. De plus au verset 2 c'est la vie dite "éternelle" qui était auprès de Dieu ce qui éclaire différemment Jean 1:1. En effet I Jean met l'accent sur la vie plutôt que sur la parole.

En Jean 1:2-3 nous retrouvons cette idée : toutes choses vinrent à l'existence ( ont donc reçu la vie) par lui (...) par son moyen était vie et la vie était la lumière du monde.
si vous preniez la même Bible ce serait plus compréhensif !

celle qui est traduite directement du grec !
ΚΑΤΑ ΙΩΑΝΝΗΝ 1 JEAN 1
1
Ἐν ἀρχῇ ἦν ὁ λόγος, καὶ ὁ λόγος ἦν πρὸς τὸν θεόν, καὶ θεὸς ἦν ὁ λόγος.
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
1
2
Οὗτος ἦν ἐν ἀρχῇ πρὸς τὸν θεόν.
Elle était au commencement avec Dieu.
2
3
Πάντα δι’ αὐτοῦ ἐγένετο, καὶ χωρὶς αὐτοῦ ἐγένετο οὐδὲ ἓν ὃ γέγονεν.
Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.
3
4
Ἐν αὐτῷ ζωὴ ἦν, καὶ ἡ ζωὴ ἦν τὸ φῶς τῶν ἀνθρώπων,
En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.

Auteur : samuell
Date : 19 oct.12, 05:42
Message :
L'autre possibilité que vous avez est de dire que Jésus est l'organe de la parole de Dieu. Mais c'est autre chose encore.
En effet une parole est définie par son contenu et celui-ci est fini. Dans la phrase " créons l'homme à notre image", il n'y a qu'une seule idée avec un début et une fin. Pour faire autre chose Dieu doit donc énoncer une autre parole, différente.

En confondant le mot parole qui définit un message, et la capacité de Dieu de parler, vous commettez une erreur.
Vous dites que Médico s'est séparé de sa parole et qu'elle n'est plus lui, alors quand Médico va vous envoyer un autre message, ce sera une autre parole de Médico qui ne serait plus lui non plus, mais qui serait autre que la première..
"était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole "

Parole est écrit avec une MAJUSCULE donc il ne s'agit pas de la parole "message " comme une prise de la parole .
Auteur : agecanonix
Date : 19 oct.12, 05:55
Message :
samuell a écrit : "était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole "

Parole est écrit avec une MAJUSCULE donc il ne s'agit pas de la parole "message " comme une prise de la parole .
C'est ce qu'on appelle une personnification. Mais c'est un artifice littéraire.
Jésus est venue nous transmettre la parole de son Père, on résume cette vérité en disant qu'il est la Parole de Dieu..
Il dit que Dieu lui a donné un message, il n'est donc pas ce message..
Auteur : samuell
Date : 19 oct.12, 06:11
Message : ben voyons ,
la majuscule ne serait donc pas de mise ?
mais alors il y aurait plusieurs dieux .
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 19 oct.12, 06:45
Message :
samuell a écrit :ben voyons ,
la majuscule ne serait donc pas de mise ?
mais alors il y aurait plusieurs dieux .
Il y a plusieurs Dieux, et il faut s'y faire ! Ne pas avoir honte de la divinité chrétienne qui s'articule entre Dieu, le Fils de Dieu, le Saint-Esprit. Entre le créateur, le rédempteur, le témoigneur/consolateur. Nécessairement séparés et distinctes pour répondre aux impératifs de la justice qui exige la rétribution, et aux impératifs de la perfection qui exige, elle, la miséricorde. Aucune de ces personnes divines ne pouvant fonctionner sans les deux autres pour faire quoi que ce soit.
Auteur : pauline.px
Date : 19 oct.12, 07:14
Message : Bonjour Agecanonix
agecanonix a écrit :le mot "dieu" sans majuscule définit un état, pas une identité. C'est comme dire que Jésus était homme. Le mot "homme" ne désigne pas un individu en particulier mais un état d'humanité.
Jésus ayant existé dans une condition divine (Psa 8:5) il était donc dieu auprès de LE DIEU et la façon dont l'écrit Jean 1:1 est grammaticalement tout à fait licite avec cette idée.
Voulez-vous dire qu'il y a plusieurs d.ieux mais qu'un seul est D.ieu ?
béni soit-Il.

Voulez-vous dire que le polythéisme commence non pas quand il y a plusieurs d.ieux mais quand il y a plusieurs D.ieux ?
bénis soient-ils !

Perso, je n'ai qu'un Dieu, qu'il soit grandement béni !

Très cordialement

votre soeur
Auteur : pauline.px
Date : 19 oct.12, 07:20
Message : Bonjour Agecanonix
agecanonix a écrit : Reconnaissez, chère Pauline, que c'est un peu tiré par les cheveux car vous tentez de valider une croyance par une autre croyance, et non pas par les faits.
Pas du tout je ne valide aucune croyance, je ne fais que démontrer que votre argument du dénombrement n'a aucune portée tant que vous n'êtes pas capable de savoir ce qu'est la Parole de D.ieu, béni soit-Il.
On ne peut dénombrer que ce dont on a une vision claire.
agecanonix a écrit : L'autre possibilité que vous avez est de dire que Jésus est l'organe de la parole de Dieu. Mais c'est autre chose encore.
En effet une parole est définie par son contenu et celui-ci est fini. Dans la phrase " créons l'homme à notre image", il n'y a qu'une seule idée avec un début et une fin. Pour faire autre chose Dieu doit donc énoncer une autre parole, différente.
En confondant le mot parole qui définit un message, et la capacité de Dieu de parler, vous commettez une erreur.
Vous dites que Médico s'est séparé de sa parole et qu'elle n'est plus lui, alors quand Médico va vous envoyer un autre message, ce sera une autre parole de Médico qui ne serait plus lui non plus, mais qui serait autre que la première..
comprennez vous ?? A vous croire Jésus aurait des milliers de frères égaux à lui et à Dieu..
Vous n'avez pas lu ce que j'ai écrit sur le Logos et vous rabachez votre interprétation matérialiste de la parole de dieu.
Qu'y puis-je ?
Je ne suis pas là pour vous convaincre.
Laissez tomber !

très cordialement

votre soeur
Auteur : agecanonix
Date : 19 oct.12, 07:39
Message : Je vous trouve Pauline bien vite couroucée.
J'en deduis que vous êtes un peu véxée..

Mes excuses sur le résultat mais pas sur la méthode car je n'en renie aucune ligne.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 19 oct.12, 08:18
Message :
pauline.px a écrit : Voulez-vous dire qu'il y a plusieurs d.ieux mais qu'un seul est D.ieu ?
béni soit-Il.
Voulez-vous dire que le polythéisme commence non pas quand il y a plusieurs d.ieux mais quand il y a plusieurs D.ieux ?
bénis soient-ils !
Perso, je n'ai qu'un Dieu, qu'il soit grandement béni !
"Polythéisme", voilà le gros lâché ! :o

Même avec trois Dieux, s'il n'y a que l'un des trois qui en a le titre en plus de l'état, nous sommes toujours monothéistes. Vous devez choisir entre l'absurde d'une trinité consubstantielle et incompréhensible, et le refus de voir le Sauveur et le Saint-Esprit comme des personnages distincts de toute éternité possédant le même niveau de divinité que le Père des esprits.
Auteur : pauline.px
Date : 19 oct.12, 08:30
Message : Bonjour Agecanonix
agecanonix a écrit :Je vous trouve Pauline bien vite courroucée.
J'en déduis que vous êtes un peu vexée.
Mes excuses sur le résultat mais pas sur la méthode car je n'en renie aucune ligne.
C'est moi qui vous prie de m'excuser pour ma véhémence.

Pour tout dire, je ne suis pas vexée, je suis lasse, je n'aurais pas dû revenir sur ce forum.
Car, j'ai la désagréable impression que votre propos se contenter d'affirmer qu'il n'y a rien à comprendre au sens littéral du Prologue de saint Jean.
Et qu'il faut se lancer dans l'allégorie et la métaphore.

Qui suis-je pour vous expliquer ce que le saint apôtre et évangéliste Jean n'a pas réussi à vous expliquer ?

Je trouve que vous vous laissez trop facilement submerger par les déductions que vous opérez.

Saint Jean vous dit quelque chose de simple : le Logos était auprès de (ou tout autre formulation) D.ieu, béni soit-Il,
et vous vous lancez dans un dénombrement comme si on pouvait compter au-delà de D.ieu, béni soit-Il.
Le UN de D.ieu, béni soit-Il, ne connaît pas de Deux.

Antérieurement (temporel ou logique, peu importe ! ) au Béreshit il n'y a ni temps ni espace, la formule ne décrit pas deux potiches sur une étagère (au même titre que l'expression "à la droite de D.ieu", béni soit-Il, ne décrit pas une organisation spatiale).
D.ieu, béni soit-Il, n'est pas un vieillard assis sur un nuage avec un strapontin à ses côtés...

18 Personne n’a jamais vu D.ieu, le d.ieu monogène qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître.
croyez-vous que le sein de D.ieu béni soit-Il, ait une réalité matérielle ?

En son Prologue, saint Jean nous précise que le Logos est à la fois en D.ieu, béni soit-Il, comme toute pensée verbale non encore proférée, et hors de D.ieu, béni soit-Il, adressée donc à D.ieu, béni soit-Il, comme toute pensée verbale proférée.
La distinction est entre "proférée" et "pas encore proférée" est formelle puisque D.ieu, béni soit-Il, ne semble pas soumis à ce genre de considérations temporelles. Cette distinction n'est légitime que du point de vue humain.

Quoi qu'il en soit, cela ne fait toujours pas deux.

Dans le même esprit, si vous rencontrez le Logos vous ne pouvez pas prétendre que vous n'avez pas rencontré D.ieu, béni soit-Il, vous ne pouvez pas prétendre que vous avez rencontré un ersatz ou un sous-produit.
Si vous entendez le Logos vous ne pouvez pas prétendre que vous n'avez pas entendu D.ieu, béni soit-Il.
Etc.

Le Logos de D.ieu, béni soit-Il, n'est pas moindre que D.ieu, béni soit-Il.
Et pourtant saint Jean nous invite à distinguer D.ieu, béni soit-Il, de Son Logos. Qu'Il soit dedans ou dehors...
Pourquoi cette distinction subtile ? je l'ignore... peut-être parce qu'elle s'impose... peut-être parce qu'elle est vraie...

En tout cas... dans notre ignorance, pourquoi refuser cette invitation ?

Très cordialement

votre soeur
Auteur : pauline.px
Date : 19 oct.12, 08:34
Message : Bonjour Jusmon de M. & K.
jusmon de M. & K. a écrit :Même avec trois Dieux, s'il n'y a que l'un des trois qui en a le titre en plus de l'état,
Si vous voulez...
Cela ne s'appelle pas polythéisme mais hénothéisme.

Très cordialement

votre soeur
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 19 oct.12, 08:45
Message :
pauline.px a écrit :Bonjour Jusmon de M. & K.
Si vous voulez...
Cela ne s'appelle pas polythéisme mais hénothéisme.
Pas dans le cadre du christianisme, car seul le Père est à l'origine de la création spirituelle et l'initiateur du projet dans sa globalité. Le Fils et le Saint-Esprit ne sont pas des entités à part, elles représentent un apport essentielle à la réalisation de l'oeuvre de Dieu.

Du reste, le Christ nous a invité à adorer seulement le Père, à aimer seulement le Père, à adorer seulement le Père, à prier seulement le Père.
Auteur : medico
Date : 19 oct.12, 09:43
Message :
jusmon de M. & K. a écrit : Il y a plusieurs Dieux, et il faut s'y faire ! Ne pas avoir honte de la divinité chrétienne qui s'articule entre Dieu, le Fils de Dieu, le Saint-Esprit. Entre le créateur, le rédempteur, le témoigneur/consolateur. Nécessairement séparés et distinctes pour répondre aux impératifs de la justice qui exige la rétribution, et aux impératifs de la perfection qui exige, elle, la miséricorde. Aucune de ces personnes divines ne pouvant fonctionner sans les deux autres pour faire quoi que ce soit.
il faut lire le contexte pour comprendre le sens du mot Dieu.
les hommes sont aussi appelé dieu.
(Jean 10:34, 35) 34 Jésus leur répondit : “ N’est-il pas écrit dans votre Loi : ‘ J’ai dit : “ Vous êtes des dieux ” ’ ? 35 S’il a appelé ‘ dieux ’ ceux contre qui la parole de Dieu est venue, et pourtant l’Écriture ne peut être annulée [...]
Moïse et aussi un DIEU avec un D majuscule.
Exode 7:1 ¶ Et l’Eternel dit à Moïse, Vois, je t’ai fait Dieu pour le Pharaon ; et Aaron, ton frère, sera ton prophète.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 19 oct.12, 10:02
Message :
medico a écrit :[qu
il faut lire le contexte pour comprendre le sens du mot Dieu.
les hommes sont aussi appelé dieu.
(Jean 10:34, 35) 34 Jésus leur répondit : “ N’est-il pas écrit dans votre Loi : ‘ J’ai dit : “ Vous êtes des dieux ” ’ ? 35 S’il a appelé ‘ dieux ’ ceux contre qui la parole de Dieu est venue, et pourtant l’Écriture ne peut être annulée [...]
Moïse et aussi un DIEU avec un D majuscule.
Exode 7:1 ¶ Et l’Eternel dit à Moïse, Vois, je t’ai fait Dieu pour le Pharaon ; et Aaron, ton frère, sera ton prophète.
Il y a plusieurs sens, je le savais. Tu ne m'apprends rien, simplement qu'il faut donner le bon sens au contexte. Ce que je fais.
Auteur : medico
Date : 19 oct.12, 10:08
Message : moralité le mot Dieu s'applique à Jésus comme il s'applique a Moïse.
(Exode 4:16) 16 Il faudra qu’il parle pour toi au peuple ; et voici ce qui devra arriver : il te servira de bouche, et toi tu lui serviras de Dieu [...]
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 19 oct.12, 10:36
Message :
medico a écrit :moralité le mot Dieu s'applique à Jésus comme il s'applique a Moïse.
Non !

Pour Jésus, c'est une réalité. Pour Moïse un rôle.

La preuve pour Jésus :

" Oracle, parole de l'Éternel sur Israël. Ainsi parle l'Éternel, qui a étendu les cieux et fondé la terre, Et qui a formé l'esprit de l'homme au dedans de lui: (...) Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né." (Zach.12:1,10).

Verset 10 que le traducteur de la TNM a malencontreusement déformé suite à un probable surmenage.
Auteur : medico
Date : 19 oct.12, 23:49
Message : pourquoi non?
(Exode 7:1) 7 Alors Jéhovah dit à Moïse : “ Voici que je t’ai fait Dieu pour Pharaon, et Aaron ton frère deviendra ton prophète.
Tout comme Dieu a fait Dieu Moïse il a fait aussi Dieu Jésus.
Auteur : medico
Date : 20 oct.12, 00:44
Message :
medico a écrit :pourquoi non?
(Exode 7:1) 7 Alors Jéhovah dit à Moïse : “ Voici que je t’ai fait Dieu pour Pharaon, et Aaron ton frère deviendra ton prophète.
Tout comme Dieu a fait Dieu Moïse il a fait aussi Dieu Jésus.
ps:Moïse et aussi une réalité.
Auteur : agecanonix
Date : 20 oct.12, 01:32
Message :
pauline.px a écrit :
C'est moi qui vous prie de m'excuser pour ma véhémence.
Il n'y a pas de soucis.
Pour tout dire, je ne suis pas vexée, je suis lasse, je n'aurais pas dû revenir sur ce forum.
Car, j'ai la désagréable impression que votre propos se contenter d'affirmer qu'il n'y a rien à comprendre au sens littéral du Prologue de saint Jean.
Et qu'il faut se lancer dans l'allégorie et la métaphore.
Ce n'est pas ma démarche, mais je tend à aller vers le simple et la logique avant de verser dans le mysticisme..
ne méprisez pas la logique, c'est aussi un don de Dieu.. Nous sommes à son image.
Qui suis-je pour vous expliquer ce que le saint apôtre et évangéliste Jean n'a pas réussi à vous expliquer ?
En fait, vous et moi ne sommes personne pour prétendre à cette explication. Il nous faut donc utiliser ce que Dieu nous a donné, sa parole et notre cerveau pétri de logique.
Je trouve que vous vous laissez trop facilement submerger par les déductions que vous opérez.
Dans un texte écrit à l'intention de gens simples, des cultivateurs, des esclaves, des commerçants, la première démarche logique est d'aller d'abord vers la simplicité car il me semble que Dieu n'a que faire du compliqué.. Ainsi quand on dit que Jésus est l'agneau en Révélation, imaginez vous un instant que ce texte soit littéral ? Quand il dit qu'il est la lumière du monde, vous vient il à l'esprit qu'il parle ici d'une émission de photons ? Non, n'est ce pas ! Alors pourquoi courir immédiatement sur une notion abstraite quand on dit de Jésus qu'il est la Parole. Quand on dit de quelqu'un qu'il est notre bras droit, où qu'il est nos yeux et nos oreilles lorsqu'il nous représente quelque part, ne vous vient-il pas immédiatement à l'esprit que nous avons ici une métaphore ou une image ??
Voila pourquoi je ne peux vous suivre dans votre démonstration intéressante intellectuellement, mais non biblique..
Saint Jean vous dit quelque chose de simple : le Logos était auprès de (ou tout autre formulation) D.ieu, béni soit-Il,
et vous vous lancez dans un dénombrement comme si on pouvait compter au-delà de D.ieu, béni soit-Il.
Le UN de D.ieu, béni soit-Il, ne connaît pas de Deux.
Je ne me lance dans aucun dénombrement mais je vais jusqu'au bout de votre logique quand vous prenez pour exemple la parole de Médico que vous dissociez de lui, en faisant une entité différente de lui. Vous l'appliquez à Dieu expliquant que sa parole devient vivante. Seulement Dieu s'est exprimé des milliers de fois, rendant sa parole multiple. Dans votre logique, Jésus a des milliers de frères appelés aussi la Parole.
Antérieurement (temporel ou logique, peu importe ! ) au Béreshit il n'y a ni temps ni espace, la formule ne décrit pas deux potiches sur une étagère (au même titre que l'expression "à la droite de D.ieu", béni soit-Il, ne décrit pas une organisation spatiale).
D.ieu, béni soit-Il, n'est pas un vieillard assis sur un nuage avec un strapontin à ses côtés...
Vous confondez la réalité et la volonté d'expliquer de Dieu. Si vous voulez parler à des sourds muets il vous faudra parler dans leur langue, en saisir la logique et les contraintes. Ainsi, Dieu, décrivant son fils, le décrit assis à côté de lui, tout comme il décrira avec son fils les chrétiens victorieux de Révélation.3:21. Rien à voir avec une dimension géographique ici, mais par contre la différenciation est nettement marquée. Dieu nous parle dans la langue des hommes, et dans cette langue, être à côté de quelqu'un, ce n'est pas être ce quelqu'un.
Un exemple. Imaginez que l'on vous demande d'expliquer en Anglais que deux personnes sont en fait une seule personne. Ecririez vous qu'elles sont assises l'une à côté de l'autre ?? le professeur vous expliquera que votre explication tend à prouver le contraire et que vous prenez un mauvais exemple.. Or, peut-on penser que Dieu ait besoin d'un professeur en langage humain ?

18 Personne n’a jamais vu D.ieu, le d.ieu monogène qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître.
croyez-vous que le sein de D.ieu béni soit-Il, ait une réalité matérielle ?
Evidemment non, mais Dieu utilise une expression humaine qui ne s'applique pas qu'à Jésus puisque dans la parabole sur Lazare et l'homme riche, Lazare est décrit comme se retrouvant dans le sein d'Abraham. Savez vous quel est le sens de cette expression ?
En son Prologue, saint Jean nous précise que le Logos est à la fois en D.ieu, béni soit-Il, comme toute pensée verbale non encore proférée, et hors de D.ieu, béni soit-Il, adressée donc à D.ieu, béni soit-Il, comme toute pensée verbale proférée.
La distinction est entre "proférée" et "pas encore proférée" est formelle puisque D.ieu, béni soit-Il, ne semble pas soumis à ce genre de considérations temporelles. Cette distinction n'est légitime que du point de vue humain.
Dans son prologue Jean nous dit que Jésus, qu'il définit dans la mission qui a été la sienne, était avait Dieu au commencement et donc avant l'apparition de l'homme, et qu'il était dieu ou un dieu en utilisant une construction qui fait de ce mot un attribut et non pas une identité définie.
Dans le même esprit, si vous rencontrez le Logos vous ne pouvez pas prétendre que vous n'avez pas rencontré D.ieu, béni soit-Il, vous ne pouvez pas prétendre que vous avez rencontré un ersatz ou un sous-produit.
Si vous entendez le Logos vous ne pouvez pas prétendre que vous n'avez pas entendu D.ieu, béni soit-Il.
Etc.
Pourquoi considérer qu'être le fils unique de Dieu soit une position infamante ?
Jésus ne s'étant jamais prétendu Dieu, mais fils de Dieu, mais ayant été son représentant, son messager et donc sa Parole, entendre Jésus c'est entendre Dieu sans pour autant confondre le messager d'avec celui qui l'a envoyé.
Le Logos de D.ieu, béni soit-Il, n'est pas moindre que D.ieu, béni soit-Il.
C'est pourtant ce qu'il dit lui même. jean 14:28.
Et pourtant saint Jean nous invite à distinguer D.ieu, béni soit-Il, de Son Logos. Qu'Il soit dedans ou dehors...
Pourquoi cette distinction subtile ? je l'ignore... peut-être parce qu'elle s'impose... peut-être parce qu'elle est vraie...
Ou alors parce qu'elle n'est pas et que Jésus est bien ce qu'il disait être : le fils premier-né de Dieu.
En tout cas... dans notre ignorance, pourquoi refuser cette invitation ?
Peut-être par soucis de vérité, imaginez que vous aillez tort ! Le mal que vous faites à Christ de lui donner une place qu'il ne revendique absolument jamais. Se pourrait-il que Satan ait réussi à le mettre dans cette situation qu'il (Jésus) ne voulait pas.
Très cordialement
Moi de même.
Auteur : samuell
Date : 20 oct.12, 04:30
Message : agecanonix a écrit :
Vous confondez la réalité et la volonté d'expliquer de Dieu
NON,
la volonté d'expliquer de la WT .

des mots simples et évidents deviennent vite compliqués avec le Tj c'est pourquoi la WT se prétend d'expliquer la Bible ( pardon LEUR tmn ) car le commun des mortels ne peut pas comprendre la Bible SANS LA WT ,
Dans un texte écrit à l'intention de gens simples, des cultivateurs, des esclaves, des commerçants, la première démarche logique est d'aller d'abord vers la simplicité car il me semble que Dieu n'a que faire du compliqué..
c'est pourquoi la WT se charge d'interprété la Bible selon son dogme par la tmn ,
un exemple s'abstenir ...du sang etc , lecture simple mais trop simple pour la WT car ne correspond pas à son dogme .

etc ...


ΚΑΤΑ ΜΑΘΘΑΙΟΝ 7 MATTHIEU 7
15
(Π) Προσέχετε δὲ (N δὲ ἀπὸ → ἀπὸ) ἀπὸ τῶν ψευδοπροφητῶν, οἵτινες ἔρχονται πρὸς ὑμᾶς ἐν ἐνδύμασιν προβάτων, ἔσωθεν δέ εἰσιν λύκοι ἅρπαγες.
Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.
Auteur : medico
Date : 20 oct.12, 04:36
Message : Jusqu'a maintenant je n'ai pas vue un seul article de la wt.
donc samuell ta critique est infondé.
tu es ici uniquement pour la critique .
ceci dit tu vas m'expliqué cela.
1 ¶ Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
comment la parole peut être Dieu et en même avec Dieu?
Auteur : agecanonix
Date : 20 oct.12, 06:44
Message :
samuell a écrit :agecanonix a écrit :
NON,
la volonté d'expliquer de la WT .

des mots simples et évidents deviennent vite compliqués avec le Tj c'est pourquoi la WT se prétend d'expliquer la Bible ( pardon LEUR tmn ) car le commun des mortels ne peut pas comprendre la Bible SANS LA WT ,
c'est pourquoi la WT se charge d'interprété la Bible selon son dogme par la tmn ,
un exemple s'abstenir ...du sang etc , lecture simple mais trop simple pour la WT car ne correspond pas à son dogme .

etc ...


ΚΑΤΑ ΜΑΘΘΑΙΟΝ 7 MATTHIEU 7
15
(Π) Προσέχετε δὲ (N δὲ ἀπὸ → ἀπὸ) ἀπὸ τῶν ψευδοπροφητῶν, οἵτινες ἔρχονται πρὸς ὑμᾶς ἐν ἐνδύμασιν προβάτων, ἔσωθεν δέ εἰσιν λύκοι ἅρπαγες.
Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.
Pas de réponse à un message qui n'a pour but que de critiquer une confession sans avancer le moindre argument pertinent.
Du temps perdu à te lire..
Auteur : samuell
Date : 20 oct.12, 22:20
Message : réponse normale démontrant le sectarisme , aussi merci de cette confirmation .
Auteur : agecanonix
Date : 21 oct.12, 01:16
Message :
samuell a écrit :réponse normale démontrant le sectarisme , aussi merci de cette confirmation .
Satisfait de voir que tu analyses comme moi ton intervention.
Auteur : samuell
Date : 21 oct.12, 02:27
Message : tu es bon au ping pong ?
Auteur : medico
Date : 21 oct.12, 08:19
Message :
samuell a écrit :tu es bon au ping pong ?
nous avons un bon maître et nous faisons qu'une pâle imitation de ta manière d'intervenir.
le dialogue est impossible avec toi.
Auteur : pauline.px
Date : 21 oct.12, 09:05
Message : Bonjour Agecanonix
agecanonix a écrit : Dans un texte écrit à l'intention de gens simples, des cultivateurs, des esclaves, des commerçants, la première démarche logique est d'aller d'abord vers la simplicité car il me semble que Dieu n'a que faire du compliqué. Ainsi quand on dit que Jésus est l'agneau en Révélation, imaginez-vous un instant que ce texte soit littéral ? Quand il dit qu'il est la lumière du monde, vous vient-il à l'esprit qu'il parle ici d'une émission de photons ?
À mes yeux, s’abstraire trop aisément du sens littéral permet de faire dire à la Bible exactement ce que l’on veut lui faire dire.

Pour s'abstraire du littéralisme il faut un motif sérieux.

Ici, j'ai le sentiment que si on veut que le Logos soit une créature alors il est absolument nécessaire de fuir le littéralisme.
agecanonix a écrit : Quand il dit qu'il est la lumière du monde, vous vient-il à l'esprit qu'il parle ici d'une émission de photons ?
Qui parle d’émission de photons ?
Pour autant, cela ne signifie pas que le sens littéral soit faux :
Apocalypse 22:5 Il n’y aura plus de nuit ; et ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles.
agecanonix a écrit : Ainsi quand on dit que Jésus est l'agneau
Précisément…

Si la Bible nous enseignait que Jésus est UN agneau, UNE lumière, UNE porte, UN chemin, UNE vie, UNE Vérité, UN fils de d.ieu, UNE parole de d.ieu… etc.
… alors nous pourrions affirmer que puisqu’il n’est ni agneau, ni lumière, ni porte, ni… alors il ne faut retenir que la métonymie ou la métaphore.
Et chercher où elle se situe...
Puis débattre de sa signification.

Mais au contraire, la Bible nous enseigne que Jésus est L’agneau, LA lumière, LA porte, LE chemin, LA vie, LA vérité, LE fils de d.ieu, LA parole de d.ieu…etc.
… alors il faut lire qu’Il en est le prototype, la perfection, le principe…

Toute offrande sacrificielle n’est qu’une pâle et imparfaite imitation de l’Agneau,
Toute émission de photons n’est qu’un pâle et imparfait reflet de la Lumière véritable,
Toute entrée dans une pièce n’est qu’une lamentable image de Celui par lequel nous avons accès au Royaume… etc.
Toute filiation, tout engendrement n’est qu’une grossière image de ce qui unit le Père et le Fils.
Toute parole n’est qu’une manifestation fugitive d’une merveilleuse mais imparfaite faculté humaine qui n’est rien en comparaison de la seule vraie Parole, la seule toute-puissante, la seule qui est éternelle.
agecanonix a écrit : Non, n'est ce pas ! Alors pourquoi courir immédiatement sur une notion abstraite quand on dit de Jésus qu'il est la Parole.
Je ne crois pas avoir évoqué une notion abstraite.
Si vous ne voyez pas ce que peut signifier Parole indépendemment de toute considération sonore,
si vous ne pouvez pas distinguer la Parole de ses manifestations, je ne sais pas quoi vous dire.
agecanonix a écrit : Quand on dit de quelqu'un qu'il est notre bras droit, où qu'il est nos yeux et nos oreilles…
Là encore si D.ieu, béni soit-Il, avait dit : « Voyez ! ce type est ma parole » j’aurais pu admettre qu’il parlait d’une créature et qu’il fallait que je comprenne : « Voyez ! ce type est un de mes porte-parole »

Mais il est souvent dit « La Parole de D.ieu fut adressée à… » sans que D.ieu, béni soit-Il, ait besoin d’un porte-parole.
Pourquoi inventer un porte-parole quand il n’en n’est nullement question ?

Saint Jean ne nous présente pas le Logos comme un envoyé de D.ieu, béni soit-Il, c’est le Baptiste qui l’est.
Saint Jean révèle une réalité :« Au commencement était le Logos », c'est tout.
Puis, en quelques versets saint Jean répète que ce Logos est dieu et monogène, pourquoi douter ?

Jean 1:18 θεον ουδεις εωρακεν πωποτε μονογενης θεος ο ων εις τον κολπον του πατρος εκεινος εξηγησατο

Le saint apôtre et évangéliste reprend même le ο ων qui contrairement à l’intuition n’est pas très courant dans la Bible…
Exode 3:14 και ειπεν ο θεος προς μωυσην εγω ειμι ο ων και ειπεν ουτως ερεις τοις υιοις ισραηλ ο ων απεσταλκεν με προς υμας

En effet, le ο ων de Jean 1:18 n'aucune raison grammaticale d'exister. Le grec biblique dit naturellement "ο εις τον κολπον του πατρος" c'est justement pour ça que le ο ων est si exceptionnel dans la Bible…


Pourquoi chercher une créature dans ce Logos ?
Une fois que vous abandonnez cette préoccupation, le recours à la métaphore est inutile.

Très cordialement

Votre sœur
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 21 oct.12, 09:16
Message :
pauline.px a écrit : Pourquoi chercher une créature dans ce Logos ?
Pour contrarier l'hérésie trinitaire ! :lol:

Non, sérieusement Pauline, mettez-vous à la place d'un novice, en lisant le premier chapitre de Jean il mettra aussitôt un nom sur la Parole : Jésus. Et il aura élucidé l'ambigüité des premiers versets défénitivement. Vous semblez prise par une toile d'araignée de traditions religieuses.

Cordialement
Auteur : agecanonix
Date : 21 oct.12, 10:27
Message :
pauline.px a écrit :À mes yeux, s’abstraire trop aisément du sens littéral permet de faire dire à la Bible exactement ce que l’on veut lui faire dire.
J'ai le même sentiment concernant votre façon de voir les choses. En fait c'est vous qui vous libérez du littéralisme car la vraie vie ne nous propose jamais une hypothèse où une Parole devient un individu vivant indépendamment de celui qui l'a produite..
Une telle hypothèse aurait nécessité une montagne d'explications et des trésors de patience pour la faire admettre à des chrétiens qui n'étaient pas moins logique que moi..

Pour s'abstraire du littéralisme il faut un motif sérieux.
Un nouvelle fois, c'est vous qui refusez le littéralisme.. Votre façon de voir est à des lieues du rationnel et même si j'admets facilement que Dieu est loin de cette dimension, il se devait d'être moins maladroit pour l'expliquer. On ne peut pas se satisfaire d'une pédagogie aussi approximative de la part de Dieu car elle indique que ce que vous croyez, et qui est si mal expliqué ici, n'est pas ce qu'il voulait dire, lui, la perfection dans l'art de se faire comprendre.
La vérité que je défends ne tombe pas dans ce travers. La Parole, pris métaphoriquement, donne une explication cohérente sur un Fils, né de Dieu, présent au commencement du créé, à ses côtés et lui-même d'une nature divine comme on parle de la nature humaine.
Ici, j'ai le sentiment que si on veut que le Logos soit une créature alors il est absolument nécessaire de fuir le littéralisme.
Croyez moi, je n'ai aucune espère d'intérêt à dire que Jésus n'est pas Dieu sauf celui de la Vérité et plus de 40 années de lecture quotidienne de la bible ne m'ont jamais fait regretter ce choix..
Qui parle d’émission de photons ?
Pour autant, cela ne signifie pas que le sens littéral soit faux :
Apocalypse 22:5 Il n’y aura plus de nuit ; et ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles.
Vous dévoilez ici votre mode de pensée, un peu exhalté et extravagant.. Ce n'est pas une insulte mais un constat. Vous devez être orthodoxe ou d'un culte approchant et vous aimez bien l'exagération quand on parle de Dieu. Un Dieu plus simple vous décevrait peut-être et c'est pourquoi il vous faut littéraliser même les méthaphore le concernant.
Ainsi quand on dit que Jésus est l'agneau
Si la Bible nous enseignait que Jésus est UN agneau, UNE lumière, UNE porte, UN chemin, UNE vie, UNE Vérité, UN fils de d.ieu, UNE parole de d.ieu… etc.
… alors nous pourrions affirmer que puisqu’il n’est ni agneau, ni lumière, ni porte, ni… alors il ne faut retenir que la métonymie ou la métaphore.
Et chercher où elle se situe...
Puis débattre de sa signification.Mais au contraire, la Bible nous enseigne que Jésus est L’agneau, LA lumière, LA porte, LE chemin, LA vie, LA vérité, LE fils de d.ieu, LA parole de d.ieu…etc.
… alors il faut lire qu’Il en est le prototype, la perfection, le principe….
Ici vous en venez à attacher plus de prix au texte qu'à l'objet du texte.. C'est une religion du verbe que vous nous présentez ici. Je préfère une religion du sens.. On peut idolatrer les mots et en oublier qu'ils sont des serviteurs de la connaissance.
Toute offrande sacrificielle n’est qu’une pâle et imparfaite imitation de l’Agneau,
Toute émission de photons n’est qu’un pâle et imparfait reflet de la Lumière véritable,
Toute entrée dans une pièce n’est qu’une lamentable image de Celui par lequel nous avons accès au Royaume… etc.
Toute filiation, tout engendrement n’est qu’une grossière image de ce qui unit le Père et le Fils.
Toute parole n’est qu’une manifestation fugitive d’une merveilleuse mais imparfaite faculté humaine qui n’est rien en comparaison de la seule vraie Parole, la seule toute-puissante, la seule qui est éternelle.
Effectivement, mais après avoir dit cela, vous n'avez pas avancé d'un pouce.. L'auteur de ces expressions ne désirait pas que nous dissertions pendant des heures sur des mots pour nous extasier sur leur beauté, il désirait seulement être compris. Désolé d'être aussi pragmatique mais je tiens pour acquis que l'ennemi de Dieu a tout intérêt à édulcorer ses paroles sous un vernis de sentimentalismes et d'amour de l'esthétisme épistolaire. Pour moi, Jésus était la Parole de Dieu car il parlait pour Dieu : c'est moins exaltant mais tellement plus logique.
Je ne crois pas avoir évoqué une notion abstraite.
Si vous ne voyez pas ce que peut signifier Parole indépendemment de toute considération sonore,
si vous ne pouvez pas distinguer la Parole de ses manifestations, je ne sais pas quoi vous dire.
Et c'est cette constatation qui apporte la démonstration de votre erreur ( respectueusement). Vous ne disposez pas, en dehors de ce texte, d'une explication biblique sur ce thème que ne pourrait pas ne pas exister s'il était vrai.. Jean 1:1 en dit trop et pas assez si vous avez raison.. Dans cette hypothèse, Jean, qui se voulait explicatif dans son évangile, aurait du developper. Un telle idée, dans le monde juif de l'époque était loin d'être banale et Paul, par exemple, entrant dans les synagogues, ne pouvait absolument pas faire l'économie d'une explication fournie et obligatoirement convaincante sur ce thème. Or, nul part ailleurs, Jésus n'est appelé la Parole comme si cette image n'était qu'une figure de style de Jean, une métaphore magnifique sans relation avec un littéralisme que vous esperez. Les autres écrivains et même Jean dans ses autres écrits ne reprennent pas l'idée que vous défendez dans un sens litteral.
Là encore si D.ieu, béni soit-Il, avait dit : « Voyez ! ce type est ma parole » j’aurais pu admettre qu’il parlait d’une créature et qu’il fallait que je comprenne : « Voyez ! ce type est un de mes porte-parole »

Mais il est souvent dit « La Parole de D.ieu fut adressée à… » sans que D.ieu, béni soit-Il, ait besoin d’un porte-parole.
Pourquoi inventer un porte-parole quand il n’en n’est nullement question ?
C'est une lecture un peu curieuse qui oublie que Dieu utilisa très souvent des messagers, des anges, ce qui ne cadre pas avec le fait qu'il disposait à ses côtés d'une personne qui avait cette fonction à lui seul et sans partage..
Saint Jean ne nous présente pas le Logos comme un envoyé de D.ieu, béni soit-Il, c’est le Baptiste qui l’est.
Saint Jean révèle une réalité :« Au commencement était le Logos », c'est tout.
Puis, en quelques versets saint Jean répète que ce Logos est dieu et monogène, pourquoi douter ?
Jean n'a pas à presenté le Logos comme étant un envoyé de Dieu dans un texte où il le décrit avant sa mission de présentation.
Vous commettez une erreur de chronologie. L'histoire du Logos a connu un moment où il n'était pas le messager de son Père, c'est de cette période dont parle Jean 1:1.
Par contre je n'aurais aucun mal à vous citer des textes de Jean vous presentant ensuite, et donc au bon moment, Jésus dans son rôle de messager..
Pourquoi chercher une créature dans ce Logos ?
Une fois que vous abandonnez cette préoccupation, le recours à la métaphore est inutile.
La question n'est pas de chercher comme s'il s'agissait d'un jeu ou d'une option intellectuelle. C'est pour des millions de gens, TJ ou non, ce qui ressort immédiatement de la lecture de Jean. Reconnaissez qu'il faut un minimum d'érudition issue d'une monde theologique très fermé et élitiste pour imaginer qu'une Parole, même de Dieu, puisse prendre vie et être autonome. C'est ce constat qui m'éloigne de votre hypothèse..
Auteur : medico
Date : 21 oct.12, 19:30
Message : Mais JEAN ne parle pas en métaphore dans son introduction.
Auteur : samuell
Date : 22 oct.12, 00:54
Message : HORS SUJET
LA MODERATION.

Auteur : pauline.px
Date : 22 oct.12, 09:59
Message : Bonjour Agecanonix
agecanonix a écrit : En fait c'est vous qui vous libérez du littéralisme car la vraie vie ne nous propose jamais une hypothèse où une Parole devient un individu vivant indépendamment de celui qui l'a produite..
Faire référence à ce que vous appelez « la vraie vie » ce n’est pas du littéralisme mais c’est tout simplement du matérialisme.
« La vraie vie » ne nous propose jamais l’hypothèse où une vierge enfante sans avoir connu d’homme,
« La vraie vie » ne nous propose jamais l’hypothèse où un aveugle-né recouvre la vue,
« La vraie vie » ne nous propose jamais l’hypothèse où un homme est emporté au ciel,
« La vraie vie » ne nous propose jamais l’hypothèse où la parole est créatrice à l’instar du « Que la lumière soit ! » Et la lumière fut.

D’une manière générale, « la vraie vie » ne nous propose jamais l’hypothèse où D.ieu, béni soit-Il, existe.
« La vraie vie » nie le divin, les miracles, le monde invisible, la vie après la mort et le sens de l’histoire…
C’est comme si « la vraie vie » était à même de vous enseigner sur le Logos de D.ieu, béni soit-Il.

Après la promotion de la vraie vie comme outil exégétique, vous sortez de toute pièce la notion d’« individu vivant indépendamment », comme si j’avais parlé d’individu… comme si j’avais posé l’hypothèse de l’indépendance



Enfin, vous niez une banalité :Pour tout humain, il y a incontestablement une distance entre sa parole et lui-même.

agecanonix a écrit : Une nouvelle fois, c'est vous qui refusez le littéralisme. Votre façon de voir est à des lieues du rationnel
À quel moment ai-je refusé le littéralisme ?
En accueillant au sens propre la lettre de la Très Sainte Bible ?

Où me suis-je compromise avec l’irrationnel ?
En croyant en D.ieu, béni soit-Il ?

En croyant que D.ieu, béni soit-Il, est tout à la fois singulier et pluriel ?
En quoi est-ce irrationnel ?
agecanonix a écrit : même si j'admets facilement que Dieu est loin de cette dimension, il se devait d'être moins maladroit pour l'expliquer. On ne peut pas se satisfaire d'une pédagogie aussi approximative de la part de Dieu car elle indique que ce que vous croyez, et qui est si mal expliqué ici, n'est pas ce qu'il voulait dire, lui, la perfection dans l'art de se faire comprendre.
L’incompréhension autorise-t-elle de juger la pédagogie divine ?

agecanonix a écrit : La vérité que je défends ne tombe pas dans ce travers. La Parole, pris métaphoriquement, donne une explication cohérente sur un Fils, né de Dieu, présent au commencement du créé, à ses côtés et lui-même d'une nature divine comme on parle de la nature humaine.
Aaah ?
Le monogène (puisque le Prologue ne parle pas du Fils) serait-Il lui aussi métaphorique ?
agecanonix a écrit : lui-même d'une nature divine comme on parle de la nature humaine
Vos d.ieux sont-ils aussi nombreux que les humains ?

À vous lire, le mot "d.ieu" semble lui aussi métaphorique, ce qui est normal puisque "la vraie vie" ne Lui donne guère de consistance.
Et quand Y.HWH se prétend le seul d.ieu, pourquoi ne pas y voir aussi une métaphore ?
En fait, pourquoi ne pas voir en Y.HWH l'Inconscient collectif de K.G. Jung, ou l'Archétype du Père...
Que signifie le mot "d.ieu" pour vous ?
Que vous enseigne la vraie vie à Son sujet ?

La vraie vie vous a-t-elle proposé la preuve que Y.HWH est le seul vrai dieu ?
Si c'est le seul vrai d.ieu, les autres sont-ils des faux d.ieux ?
les faux-dieux sont-ils des dieux quand même ?
Peut-être qu'ici aussi "faux" est métaphorique...

Vous avez raison, c'est plus simple.
agecanonix a écrit : Un Dieu plus simple vous décevrait peut-être et c'est pourquoi il vous faut littéraliser même les méthaphore le concernant.
"littéraliser même les méthaphores"
Donc le passage de l’Apocalypse est lui aussi métaphorique…
Où s’arrête chez vous l'Empire de la métaphore ?
Est-ce la « vraie vie » qui vous guide ou bien les Très Saintes Écritures ?

Allez jusqu’au bout de votre raisonnement : des tas de gens sont capables d'accueillir la Bible de façon métaphorique, même les athées.
Est-ce la « la vraie vie » qui départit le premier degré absurde du métaphorique légitime ?

agecanonix a écrit : Je préfère une religion du sens. On peut idolatrer les mots et en oublier qu'ils sont des serviteurs de la connaissance.
Le sens est en vente libre mais la Bible n’est pas nécessairement une auberge espagnole où chacun vient lire ce qu’il souhaite y trouver.

Perso, je m’en tiens à la Révélation.
C’est à ma compréhension de s’adapter au texte et non pas au texte de s’adapter à ma compréhension.
agecanonix a écrit : L'auteur de ces expressions ne désirait pas que nous dissertions pendant des heures sur des mots pour nous extasier sur leur beauté, il désirait seulement être compris. Désolé d'être aussi pragmatique mais je tiens pour acquis que l'ennemi de Dieu a tout intérêt à édulcorer ses paroles sous un vernis de sentimentalismes et d'amour de l'esthétisme épistolaire.
Si je vous comprends bien : le littéralisme édulcore tandis que la métaphore n’édulcore pas.
Il vous suffira de démontrer ce curieux théorème pour me convaincre.
agecanonix a écrit : Dans cette hypothèse, Jean, qui se voulait explicatif dans son évangile, aurait dû developper.
C’est vous qui jugez Dieu, béni soit-Il.
agecanonix a écrit : Une telle idée, dans le monde juif de l'époque était loin d'être banale
Votre connaissance du monde juif de l’époque vous permet-elle d’être aussi affirmatif ?
Lisez ou relisez « La partition du Judaïsme et du Christianisme » de Daniel Boyarin, professeur à Berkeley, livre édité au CERF dans la collection Patrimoines.
Mais peut-être avez-vous un ouvrage sérieux à me recommander.
agecanonix a écrit : C'est une lecture un peu curieuse qui oublie que Dieu utilisa très souvent des messagers, des anges,
Très souvent mais pas toujours, loin s’en faut…
Le mot malakh n’apparaît qu’en Genèse 16, 7.
Ce qui donne toute son importance aux propos de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vis-à-vis d’Abraham.

"Très souvent", le messager est signalé… Pourquoi supposer un messager quand il n’apparaît pas ?
agecanonix a écrit : ce qui ne cadre pas avec le fait qu'il disposait à ses côtés d'une personne qui avait cette fonction à lui seul et sans partage..
Tout à fait…
Mais…
Je n’ai jamais dit que : D.ieu, béni soit-Il, disposait à Ses côtés, en la personne du Logos, d'une personne qui avait cette fonction à Lui seul et sans partage.

N’est-ce pas plutôt vous, précisément, qui prétendez que D.ieu, béni soit-Il, disposait d’un porte-parole en la personne du Logos.
Alors pourquoi ces anges si le Logos est le porte-parole ?
agecanonix a écrit : Jean n'a pas à presenté le Logos comme étant un envoyé de Dieu dans un texte où il le décrit avant sa mission de présentation.
Alors, dans quel verset Jean a-t-il présenté le Logos comme messager ?
agecanonix a écrit : Par contre je n'aurais aucun mal à vous citer des textes de Jean vous presentant ensuite, et donc au bon moment, Jésus dans son rôle de messager..
Est-ce en tant que "messager" que notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ a été crucifié ?
agecanonix a écrit : Désolé d'être aussi pragmatique mais je tiens pour acquis que l'ennemi de Dieu a tout intérêt à édulcorer ses paroles sous un vernis de sentimentalismes et d'amour de l'esthétisme épistolaire
<…>
On peut idolatrer les mots et en oublier qu'ils sont des serviteurs de la connaissance.
<…>
Vous dévoilez ici votre mode de pensée, un peu exhalté et extravagant.. Ce n'est pas une insulte mais un constat. Vous devez être orthodoxe ou d'un culte approchant et vous aimez bien l'exagération quand on parle de Dieu.
Très intéressant !

Quel dommage que vous soyez moins disert quand il s’agit de commenter les Très Saintes Écritures.
Vous ne parlez jamais du texte, ce qui rend notre échange purement mondain.

Vous voudrez bien m’excuser mais j’ai vraiment autre chose à faire.
Je suis sûre que vous aussi.

Très respectueusement

Votre sœur
Auteur : pauline.px
Date : 22 oct.12, 10:10
Message : Bonjour Jusmon de M. & K.
jusmon de M. & K. a écrit : Pour contrarier l'hérésie trinitaire ! :lol:

Non, sérieusement Pauline, mettez-vous à la place d'un novice, en lisant le premier chapitre de Jean il mettra aussitôt un nom sur la Parole : Jésus. Et il aura élucidé l'ambigüité des premiers versets défénitivement. Vous semblez prise par une toile d'araignée de traditions religieuses.
Si le saint apôtre évangéliste Jean avait voulu que votre novice qui ouvre un évangile pour la première fois identifiât Logos et Jésus, alors pourquoi a-t-il parlé du Logos et non pas de Jésus ?
Si "Jésus = Logos" à quoi bon employer le mot "Logos" ?

Pourquoi n'a-t-il pas dit Fils ?
Pourquoi faut-il attendre ce parallèle avec Moïse pour que Jésus soit enfin cité ?
Pourquoi rien n'indique que le Logos est Jésus.

Pour aider votre fameux novice ?

Quelle raison d'être donnez-vous à ce Prologue et à son vocabulaire si choisi ?

Très cordialement

votre soeur
Auteur : jusmon de M. &amp; K.
Date : 22 oct.12, 12:35
Message :
pauline.px a écrit :Bonjour Jusmon de M. & K. Si le saint apôtre évangéliste Jean avait voulu que votre novice qui ouvre un évangile pour la première fois identifiât Logos et Jésus, alors pourquoi a-t-il parlé du Logos et non pas de Jésus ?
Si "Jésus = Logos" à quoi bon employer le mot "Logos" ?

Pourquoi n'a-t-il pas dit Fils ?
Pourquoi faut-il attendre ce parallèle avec Moïse pour que Jésus soit enfin cité ?
Pourquoi rien n'indique que le Logos est Jésus.

Pour aider votre fameux novice ?

Quelle raison d'être donnez-vous à ce Prologue et à son vocabulaire si choisi ?

Très cordialement

votre soeur
Bonsoir Pauline

Il est dit dans le premier chapitre de la Genèse "Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance". Remarquez que le pluriel est employé... et que les Personnes qui s'exprimaient devaient bien nous ressembler... et que l'une d'elle parlait et que tout lui obéissait.

Jean nous renvoie, par son prologue, tout simplement au départ de la création pour faire un lien avec Jésus en le présentant à l'origine de toutes choses en tant que Dieu créateur de toutes choses physiques. C'est en cela qu'il est le Père des cieux et de la terre.

Cet allusion à la genèse de la création n'aurait aucun sens si ce n'est de souligner la divinité et les origines glorieuses et éternelles de ce Jésus dont il se propose de faire ensuite le récit du ministère. C'était. je pense, la meilleure façon de le présenter pour mieux témoigner ensuite de lui. Ce qu'il manquait cruellement dans les autres évangiles.

Après la création du monde, Jésus ou Jéhovah, ne cessa pas de parler, d'envoyer dea anges et des prophètes. C'est le "Je suis" de l'ancien testament.

Quant au Père ou Elohim, il parla à Adam jusqu'à la chute, et ensuite qu'en de rares occasions comme lorsqu'il témoigna de son Fils à son baptème par Jean-Baptiste. La chute mi fin à une relation directe avec l'homme.

Il faut savoir que seul un Dieu pouvait procéder à l'expiation infinie que Jésus réalisa. Jésus le put parce qu'il avait le pouvoir de se retenir de mourir et de souffrir le temps qu'il fallait. C'est pourquoi il fut désigné dès avant la fondation du monde comme étant le Dieu médiateur chargé de la gestion prophétique de l'humanité. C'est pourquoi il fallait qu'il soit le créateur de toutes choses pour représenter Elohim avec la même envergure de divinité.

Ne nous offusquons pas d'une pluralité de Dieux sachant qu'il n'y en a qu'un seul, le Père qui est créateur de nos esprits (et tout aussi littéralement que nous sommes les enfants de nos parents terrestres). Pour cela il est au-dessus de tout... Et le "nous" de la genèse implique que la divinité fonctionne socialement comme nous, selon notre ressemblance, à notre image ; et a désiré que cette image perdure éternellement à travers le couple d'immortels qu'il plaça en Eden. Alors ne compliquons pas ce qui est simple.

A bientôt
Auteur : medico
Date : 22 oct.12, 19:12
Message : le logo était a coté de Dieu.comment peut il être a coté de Dieu et en même temps Dieu?
et de toute manière ça ne fait pas un Dieu mais deux .
Auteur : totocapt
Date : 22 oct.12, 20:12
Message :
jusmon de M. & K. a écrit :Jésus le put parce qu'il avait le pouvoir de se retenir de mourir et de souffrir le temps qu'il fallait.
Pour info, où dans la Bible pouvez-vous avoir cette assurance à propos de Jésus?
Auteur : agecanonix
Date : 22 oct.12, 23:22
Message : Quelqu'un comme Jusmon pourrait-il m'expliquer en quoi: seul un Dieu pouvait procéder à l'expiation infinie que Jésus réalisa.

Il semble que certains y voient une évidence .. J'y vois un conflit d'intérêt..
Et la vraie question qui nous permettra d'y répondre est : pourquoi devait-il mourir ??
Auteur : jusmon de M. &amp; K.
Date : 22 oct.12, 23:48
Message :
totocapt a écrit : Pour info, où dans la Bible pouvez-vous avoir cette assurance à propos de Jésus?
Jésus était à la fois mortel par Marie, et immortel par sa filiation divine. Comme quoi, pour lui, sa mort résulta d'un choix - ce qui n'est pas notre cas, nous ne pouvons pas l'éviter.

Jésus possédait un esprit parfait, un esprit ayant abouti à la perfection divine dans l'obéissance, la patience, l'amour, etc. dans l'éternité d'avant. Cela lui permis de tenir bon dans l'épreuve, préférant saigner par chaque pore des grumeaux de sang pour expier jusqu'au dernier des péchés plutôt que de s'abandonner au soulagement et préférer l'échec. Il s'identifia totalement à son Père dans son amour pour nous. Seul un Dieu pouvait être capable d'un tel amour pour un tel effort et une telle perfection de réussite... Un mortel, ou un autre, serait tombé comme une mouche à la première seconde, et même aurait reculé d'effroi à la seule présentation de la coupe.

Il fallait donc un esprit parfait pour habiter le corps de Jésus et pouvoir remplir sa mission à la perfection. Tout autre esprit aurait failli.
Auteur : totocapt
Date : 23 oct.12, 00:03
Message :
jusmon de M. & K. a écrit :Jésus était à la fois mortel par Marie, et immortel par sa filiation divine. Comme quoi, pour lui, sa mort résulta d'un choix - ce qui n'est pas notre cas, nous ne pouvons pas l'éviter.
Jésus était mortel par Marie, de par sa chair; immortel par le Verbe, donc en esprit. Pour lui comme pour nous, il était appelé à la mort, avant sa résurrection qui lui a permis de revêtir un corps glorieux. Au sens plein du terme, sa chair était mortelle...
jusmon de M. & K. a écrit :Jésus possédait un esprit parfait, un esprit ayant abouti à la perfection divine dans l'obéissance, la patience, l'amour, etc. dans l'éternité d'avant. Cela lui permis de tenir bon dans l'épreuve, préférant saigner par chaque pore des grumeaux de sang pour expier jusqu'au dernier des péchés plutôt que de s'abandonner au soulagement et préférer l'échec. Il s'identifia totalement à son Père dans son amour pour nous. Seul un Dieu pouvait être capable d'un tel amour pour un tel effort et une telle perfection de réussite... Un mortel, ou un autre, serait tombé comme une mouche à la première seconde, et même aurait reculé d'effroi à la seule présentation de la coupe.
Pourquoi ne pas envisager l'Incarnation du Verbe comme explication à vos dires? Un esprit humain peut-il revêtir la perfection de Dieu? Je vous le rappele: Dieu est parfait car infini, illimité, éternel... Comment l'esprit humain de finitude peut rejoindre cela?
jusmon de M. & K. a écrit :Il fallait donc un esprit parfait pour habiter le corps de Jésus et pouvoir remplir sa mission à la perfection. Tout autre esprit aurait failli.
A vous lire, j'ai l'impression que vous êtes monothéliste plus qu'autre chose...
Auteur : jusmon de M. &amp; K.
Date : 23 oct.12, 00:21
Message :
totocapt a écrit :Pourquoi ne pas envisager l'Incarnation du Verbe comme explication à vos dires? Un esprit humain peut-il revêtir la perfection de Dieu? Je vous le rappele: Dieu est parfait car infini, illimité, éternel... Comment l'esprit humain de finitude peut rejoindre cela?
Verbe, franchement, je ne sais pas ce que c'est. L'esprit de Jésus est venu s'incarner tout comme l'esprit de chacun s'est incarné. La différence entre Jésus et nous est que son esprit fut, d'une part, le premier des esprits créés de par sa perfection pour le mériter ; et, d'autre part, que Jésus était à la fois mortel et immortel, lui donnant par là le droit de donner sa vie et la reprendre.
Auteur : medico
Date : 23 oct.12, 01:16
Message : Quand Jésus était sur terre il était un homme et pas un Dieu incarné.
Auteur : jusmon de M. &amp; K.
Date : 23 oct.12, 01:20
Message :
medico a écrit :Quand Jésus était sur terre il était un homme et pas un Dieu incarné.
En tout cas, lui faisait tout ce qu'il pouvait pour qu'on lui reconnaisse sa divinité et que l'on ait ainsi foi en sa puissance de sauver.
Auteur : totocapt
Date : 23 oct.12, 01:25
Message :
jusmon de M. & K. a écrit :La différence entre Jésus et nous est que son esprit fut, d'une part, le premier des esprits créés de par sa perfection pour le mériter ; et, d'autre part, que Jésus était à la fois mortel et immortel, lui donnant par là le droit de donner sa vie et la reprendre.
Si son esprit est parfait, en quoi cette perfection n'est-elle pas le signe de l'Incarnation du Verbe, à savoir la Parole de Dieu faite chair? Sachant que cette Parole est Dieu même? Car tout est là: vous ne pouvez concevoir la perfection dans l'humanité même...
Auteur : medico
Date : 23 oct.12, 02:31
Message :
totocapt a écrit : Si son esprit est parfait, en quoi cette perfection n'est-elle pas le signe de l'Incarnation du Verbe, à savoir la Parole de Dieu faite chair? Sachant que cette Parole est Dieu même? Car tout est là: vous ne pouvez concevoir la perfection dans l'humanité même...
PAUL dit que Jésus et médiateur entre Dieu et les hommes. il ne peut pas être en même Dieu.
ce qui ferait de lui juge et partit.
Auteur : jusmon de M. &amp; K.
Date : 23 oct.12, 02:48
Message :
totocapt a écrit : Car tout est là: vous ne pouvez concevoir la perfection dans l'humanité même...
" Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait." (Matt.5:48).
Auteur : samuell
Date : 23 oct.12, 03:00
Message :
Quand Jésus était sur terre il était un homme et pas un Dieu incarné
si dieu est un esprit invisible,
bien obligé d'être visible sur terre en homme avec les actions d'un homme !
pas le choix .
Auteur : totocapt
Date : 23 oct.12, 03:09
Message :
jusmon de M. & K. a écrit :"Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait."(Matt.5:48).
Mais la perfection n'est pas de ce monde, elle se poursuit même lorsque l'on nait au ciel mon cher jusmon! :)
Auteur : jusmon de M. &amp; K.
Date : 23 oct.12, 03:46
Message :
totocapt a écrit : Mais la perfection n'est pas de ce monde, elle se poursuit même lorsque l'on nait au ciel mon cher jusmon! :)
Exact. C'est un processus qui a commencé avant d'être sur terre et qui se poursuivra ensuite dans l'au-delà pour ceux qui auront vaincu le monde sur la base de la foi en Jésus-Christ.

Quant à Jésus, le processus a déjà abouti avant même la naissance de son esprit, ce qui lui valut le privilège d'être le premier-né de la création spirituelle.
Auteur : totocapt
Date : 23 oct.12, 03:58
Message :
jusmon de M. & K. a écrit :Exact. C'est un processus qui a commencé avant d'être sur terre
Est-ce à dire que vous êtes gnostique? Et/ou que vous croyez à la réincarnation? ...
Auteur : jusmon de M. &amp; K.
Date : 23 oct.12, 04:21
Message :
totocapt a écrit : Est-ce à dire que vous êtes gnostique? Et/ou que vous croyez à la réincarnation? ...
1/ Je suis cohérent avec les textes...

Pour trouver la vraie religion ou vraie église :

http://www.forum-religion.org/general/p ... t4044.html

2/ On ne prend un corps physique qu'une seule fois pour le garder éternellement après la résurrection.
Auteur : medico
Date : 23 oct.12, 04:54
Message :
totocapt a écrit : Est-ce à dire que vous êtes gnostique? Et/ou que vous croyez à la réincarnation? ...
quel bible utilise les orthodoxe?
Pardon pour la dérive.
Auteur : totocapt
Date : 23 oct.12, 05:24
Message : Normalement la Septante garde toute son aura chez les orthodoxes... Sinon, les orthodoxes uniquement francophones préfèrent la TOB.

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