Auteur : rayaan Date : 18 mai13, 10:29 Message : 1) la Préservation orale du Coran :
Le Coran, qui est l’Écriture religieuse des musulmans, a été révélé en arabe au prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) par l’intermédiaire de l’ange Gabriel. Cette révélation s’est faite petit à petit, par fragments, sur une période de vingt-trois ans, tant sous la forme de courts versets que sous la forme de longs chapitres (sourates).[1)
Le Coran (litt. « récitation ») est un ouvrage distinct de la sounnah du Prophète qui elle, constitue un recueil (en plusieurs ouvrages) de ses actes et de ses paroles rapportés par ses compagnons (hadiths).
Lorsqu’il recevait la révélation, le Prophète la transmettait directement à ses compagnons en leur récitant fidèlement les mots qu’il avait reçus, et dans le même ordre. Cela apparaît évident lorsque nous considérons qu’il répétait même les paroles de Dieu qui lui étaient personnellement adressées, comme par exemple « qoul » (qui signifie « dit », à l’impératif comme dans « dit aux gens, ô Mohammed, que…).
Le style et l’éloquence du Coran en font un texte relativement facile à mémoriser. En fait, Dieu affirme qu’il s’agit là d’une de ses plus grandes qualités, car elle facilite sa préservation et sa mémorisation (Coran 44:58; 54:17, 22, 32, 40), surtout pour une société arabe qui s'enorgueillissait d’une longue tradition de composition et de récitation de poèmes. Michael Zwettler écrit que :
« À ces époques reculées, alors que l’écriture était à peine utilisée, la mémorisation et la transmission orale étaient pratiquées à un degré qui nous est pratiquement inconnu et étranger, aujourd’hui. »[2)
La révélation était donc facilement mémorisée par une grande partie des gens de la communauté du Prophète.
Le Prophète encourageait ses compagnons à apprendre chaque verset qui lui était révélé et à le transmettre aux autres. Il leur suggérait également, comme acte d’adoration, de réciter le Coran sur une base régulière, de même qu’au cours des prières. De cette façon, les musulmans de l’époque entendaient fréquemment les mêmes versets récités à répétition; ils les mémorisaient et les récitaient à leur tour lorsqu’ils faisaient leurs prières. C’est ainsi que le Coran tout entier fut mémorisé mot pour mot par certains compagnons du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Parmi eux, Zaid ibn Thabit, Oubayy ibn Ka’b, Mouadh ibn Jabal, et Abou Zaid.[3)
Non seulement les mots du Coran étaient-ils mémorisés, mais aussi leur prononciation, qui plus tard allait devenir une véritable science appelée « tajwid », la science de la prononciation exacte de chaque lettre et de chaque mot du Coran, en tenant compte également des liaisons et du contexte syntaxique. Grâce à cette science, de nos jours, de nombreux non-arabophones arrivent à réciter le Coran aussi bien que des arabophones.
Par ailleurs, l’ordre des sourates et des versets du Coran a été agencé par le Prophète lui-même et était bien connu de ses compagnons. [4] Chaque Ramadan, l’ange Gabriel venait faire réciter le Coran tout entier au Prophète; ce dernier répétait après l’ange, en présence de certains compagnons.[5] L’année de sa mort, Gabriel le lui fit réciter deux fois en entier.[6] Ainsi, l’ordre des versets dans chaque sourate, de même que l’ordre des sourates, a également été mémorisé par les compagnons du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).
Plus tard, lorsque certains compagnons allèrent s’installer dans d’autres provinces, ils enseignèrent la récitation du Coran à ces nouvelles populations.[7] De cette façon, le Coran fut mémorisé par de nombreuses personnes à travers toute l’Arabie, et même au-delà.
En fait, la mémorisation du Coran devint une véritable tradition qui se perpétua à travers les siècles, dans le monde musulman, grâce, entre autres, à l’implantation d’écoles de mémorisation.[8] Dans ces écoles, les élèves mémorisaient le Coran et apprenaient les règles de tajwid en présence d’un maître qui avait lui-même appris d’un autre maître, de sorte qu’il s’était créé une véritable chaîne d’apprentissage qui remontait jusqu’au Prophète de Dieu lui-même. Cet apprentissage durait (et dure toujours) de trois à six ans. Lorsque l’apprentissage est terminé, l’élève reçoit un certificat officiel (ijaza) attestant qu’il maîtrise les règles de récitation et qu’il peut désormais réciter le Coran de la même manière que le récitait le Prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).
A.T. Welch, un orientaliste non-musulman, écrit :
« Pour les musulmans, le Coran est bien plus qu’une Écriture sacrée comme on l’entend généralement en Occident. Pour la vaste majorité [des musulmans], à travers les siècles, le Coran, a toujours été avant tout un texte oral, c’est-à-dire la forme sous laquelle il a d’abord été révélé, une « récitation » qu’a psalmodié Mohammed à ses fidèles sur une période de plus de vingt ans… Les révélations étaient mémorisées par certains compagnons de Mohammed du vivant de ce dernier, et la tradition orale ainsi établie s’est poursuivie, jusqu’à nos jours, de façon plus ou moins indépendante, et peut-être même supérieure au Coran écrit… À travers les siècles, la tradition orale du Coran a été perpétuée par les réciteurs professionnels (qourra). Jusqu’à tout récemment, la récitation du Coran a rarement été pleinement appréciée en Occident. »[9]
Le Coran est probablement l’unique livre, parmi les livres religieux et laïques confondus, qui ait été mémorisé en entier par des millions de personnes à travers le monde.[10] L’orientaliste Kenneth Cragg écrit que :
« … ce phénomène de récitation du Coran signifie que le texte a traversé les siècles en une succession ininterrompue de dévotion. On ne peut donc le considérer comme une antiquité ni comme un document historique provenant d’un passé lointain. La récitation a fait du Coran un Livre présent à toutes les époques de l’histoire de l’islam, à chaque génération, et a fait en sorte qu’il ne soit jamais relégué à un simple rôle de référence. » [11]
Footnotes:
[1) Muhammad Hamidullah, Introduction to Islam, London: MWH Publishers, 1979, p.17.
[2)Michael Zwettler, The Oral Tradition of Classical Arabic Poetry, Ohio State Press, 1978, p.14.
[3) Sahih Al-Boukhari Vol.6, Hadith No.525.
[4] Ahmad von Denffer, Ulum al-Quran, The Islamic Foundation, UK, 1983, p.41-42; Arthur Jeffery, Materials for the History of the Text of the Quran, Leiden: Brill, 1937, p.31.
[5] Sahih Al-Boukhari Vol.6, Hadith No.519.
[6] Sahih Al-Boukhari Vol.6, Hadith Nos.518 & 520.
[7] Ibn Hisham, Seerah al-Nabi, Cairo, n.d., Vol.1, p.199.
[8] Labib as-Said, The Recited Koran, traduit par Morroe Berger, A. Rauf, et Bernard Weiss, Princeton: The Darwin Press, 1975, p.59.
[9] The Encyclopedia of Islam, ‘The Quran in Muslim Life and Thought.’
[10] William Graham, Beyond the Written Word, UK: Cambridge University Press, 1993, p.80.
[11] Kenneth Cragg, The Mind of the Quran, London: George Allen & Unwin, 1973, p.26.
2) la préservation écrite du Coran :
Le Coran tout entier a été mis par écrit au fur et à mesure de sa révélation à Mohammed par certains de ses compagnons lettrés, dont le plus connu était Zaid ibn Thabit.[1) Parmi les autres scribes, il y avait également Oubayy ibn Ka’b, Ibn Mas’oud, Mou’awiyah ibn Abi-Soufyan, Khalid ibn Walid et Zoubayr ibn Awwam.[2) Les versets étaient écrits sur des pièces de cuir, sur des parchemins, sur l’os d’omoplate de certains animaux et sur des tiges de palmier desséchées.[3)
La codification du Coran sous forme de livre a été faite peu après la bataille de Yamamah (en l’an 11 de l’Hégire – 633 de notre ère), après la mort du Prophète, durant le califat d’Abou Bakr. De nombreux compagnons sont morts en martyrs au cours de cette bataille et l’on craignait qu’à moins qu’une copie écrite du Coran tout entier ne soit produite, certaines parties puissent être perdues à jamais avec la mort de ceux qui les avait mémorisées. Par conséquent, suivant la suggestion d’Omar de mettre le Coran tout entier par écrit, Zaid ibn Thabit fut nommé par Abou Bakr à la tête d’un comité qui allait devoir colliger tous les versets écrits ici et là et produire une copie renfermant le Coran dans toute son intégralité.[4] Afin de préserver cette compilation de toute erreur, le comité n’accepta que les écrits qui avaient été rédigés en présence du Prophète et exigea deux témoins fiables à l’appui, qui avaient réellement entendu le Prophète réciter les versets en question.[5] Une fois complétée et approuvée à l’unanimité par les compagnons du Prophète, cette copie du Coran fut gardée par Abou Bakr (mort en l’an 13 de l’Hégire), puis transférée au calife ‘Omar, puis à fille d’Omar et veuve du Prophète, Hafsah.[6]
Le troisième calife, Outhman (calife entre l’an 23 et l’an 35 de l’Hégire) demanda à Hafsah de lui envoyer le manuscrit du Coran, qui était sous sa garde, et demanda qu’on en fasse plusieurs copies reliées. Cette tâche revint aux compagnons Zaid ibn Thabit, Abdoullah ibn Az-Zoubair, Sa’id ibn As-’As, et Abdour-Rahman ibn Harith ibn Hisham.[7] Lorsque les copies furent complétées (en l’an 25 de l’Hégire), Outhman rendit à Hafsah le manuscrit original et envoya les copies aux principales provinces musulmanes.
Un certain nombre d’érudits non-musulmans qui ont étudié la question de la compilation et de la préservation du Coran ont conclu à l’authenticité de ce dernier. John Burton, à la fin de son ouvrage étoffé sur la compilation du Coran, affirme que le Coran, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est :
« … un texte qui nous est parvenu exactement sous la même forme que celle dans laquelle il a été arrangé et approuvé par le Prophète. (…) Ce que nous tenons aujourd’hui dans nos mains, c’est le moushaf de Mohammed. »[8]
Kenneth Cragg décrit la transmission du Coran de l’époque de la révélation à nos jours comme « un texte qui a traversé les siècles en une succession ininterrompue de dévotion. »[9]
Schwally, quant à lui, affirme que :
« En ce qui concerne la révélation, nous pouvons être certains que la transmission de son texte a été faite en respectant avec exactitude la disposition qu’en avait faite le Prophète. »[10]
La crédibilité historique du Coran est encore soutenue par le fait que l’une des copies envoyées par le calife Outhman existe toujours aujourd’hui. Elle se trouve au musée de la ville de Tashkent, en Ouzbékistan. Selon le programme « Mémoire du monde » de l’Unesco, une division des Nations Unies, « il s’agit de la version définitive, connue comme étant le moushaf de ‘Outhman. »[11]
Un fac-similé du moushaf qui se trouve à Tashkent est disponible à la Bibliothèque de l’Université de Columbia, aux Etats-Unis.[12] Cette copie est une preuve que le Coran qui est en circulation, de nos jours, est identique à celui de l’époque du Prophète. Une copie du moushaf envoyée en Syrie (et reproduite avant qu’un incendie ne détruise la Mosquée Jaami’, où elle se trouvait, en 1892) se trouve également au Musée Topkapi d’Istanboul [13] et, un manuscrit ancien, rédigé sur des peaux de gazelle, se trouve à Dar al-Koutoub as-Soultaniyyah, en Égypte. D’anciens manuscrits datant de diverses périodes de l’histoire islamique trouvés à la Bibliothèque du Congrès, à Washington, au Musée Chester Beatty, à Dublin (Irlande) et au Musée de Londres ont été comparés à ceux de Tashkent, de Turquie et d’Égypte, et il a été conclu qu’aucun n’avait subi la moindre modification et que tous correspondaient au texte original.[14]
Par ailleurs, l’Institut Koranforschung, de l’Université de Munich (Allemagne) a recueilli près de 42 000 copies anciennes du Coran, certaines complètes et d’autres non. Après environ cinquante années de recherches, ils ont rapporté n’avoir trouvé aucune différence entre les différentes copies, à l’exception d’erreurs de copistes occasionnelles, qui étaient faciles à repérer. Cet institut a malheureusement été détruit par les bombes durant la deuxième guerre mondiale.[15]
Ainsi, grâce aux efforts des compagnons du Prophète, et avec l’aide de Dieu, le Coran que nous possédons aujourd’hui est récité de la même manière que lors de sa révélation. Cela en fait l’unique Écriture religieuse qui soit encore mémorisée complètement et comprise dans sa langue originale. Comme le déclarait Sir William Muir : « Il n’existe probablement aucun autre livre, dans le monde, qui soit passé à travers douze siècles [aujourd’hui quatorze] tout en conservant une telle pureté de texte. »[16]
Cela confirme d’ailleurs la promesse faite par Dieu, dans le Coran :
« En vérité, c’est Nous qui t’avons révélé le Rappel; et c’est Nous qui le garderons, certes, (contre toute altération). » (Coran 15:9)
Le Coran a été préservé à la fois sous forme orale et sous forme écrite, comme aucun autre livre ne l’a été; et chaque forme a constitué une preuve de l’authenticité de l’autre.
Footnotes:
[1) Jalal al-Din Suyuti, Al-Itqan fee ‘Uloom al-Quran, Beirut: Maktab al-Thiqaafiyya, 1973, Vol.1, p.41 & 99.
[2) Ibn Hajar al-’Asqalani, Al-Isabah fee Taymeez as-Sahabah, Beirut: Dar al-Fikr, 1978; Bayard Dodge, The Fihrist of al-Nadeem: A Tenth Century Survey of Muslim Culture, NY: Columbia University Press, 1970, p.53-63.
Muhammad M. Azami, dans Kuttab al-Nabi, Beirut: Al-Maktab al-Islami, 1974, mentionne plus de 48 personnes qui écrivaient pour le Prophète.
[3) Al-Harith al-Muhasabi, Kitab Fahm al-Sunan, cité dans Suyuti, Al-Itqan fi ‘Uloom al-Quran, Vol.1, p.58.
[4] Sahih Al-Boukhari Vol.6, Hadith Nos.201 & 509; Vol.9, Hadith No.301.
[5] Ibn Hajar al-’Asqalani, Fath al-Bari, Vol.9, p.10-11.
[6] Sahih Al-Boukhari, Vol.6, Hadith No.201.
[7] Sahih Al-Boukhari Vol.4, Hadith No.709; Vol.6, Hadith No.507
[8] John Burton, The Collection of the Quran, Cambridge: Cambridge University Press, 1977, p.239-40.
[9] Kenneth Cragg, The Mind of the Quran, London: George Allen & Unwin, 1973, p.26.
[10] Schwally, Geschichte des Qorans, Leipzig: Dieterich’sche Verlagsbuchhandlung,1909-38, Vol.2, p.120.
[11] (http://www.unesco.org.)
I. Mendelsohn, “The Columbia University Copy Of The Samarqand Kufic Quran”, The Moslem World, 1940, p. 357-358.
A. Jeffery & I. Mendelsohn, “The Orthography Of The Samarqand Quran Codex”, Journal Of The American Oriental Society, 1942, Volume 62, pp. 175-195.
[12] The Muslim World, 1940, Vol.30, p.357-358
[13] Yusuf Ibrahim al-Nur, Ma’ al-Masaahif, Dubai: Dar al-Manar, 1st ed., 1993, p.113
[14] Bilal Philips, Usool at-Tafseer, Sharjah: Dar al-Fatah, 1997, p.157
[15] Mohammed Hamidullah, Muhammad Rasullullah, Lahore: Idara-e-Islamiat, n.d., p.179.
[16] Sir William Muir, Life of Mohamet, London, 1894, Vol.1, Introduction.
L'un des plus ancien exemplaire du Coran :
Auteur : rayaan Date : 18 mai13, 16:07 Message : Complément pour celui qui en aurait encore besoin ( avec toutes les balivernes des haineux islamophobe inventeurs de calomnies ça peut se comprendre )
La preservation du Coran
Le transmission orale du Coran
Le miracle linguistique du Coran
Auteur : rayaan Date : 18 mai13, 20:33 Message : Qu'est ce que : les 7 lectures ?
Auteur : Cesar80 Date : 19 mai13, 04:47 Message : "« En vérité, c’est Nous qui t’avons révélé le Rappel; et c’est Nous qui le garderons, certes, (contre toute altération). » (Coran 15:9)
Ce Verset prouve on ne peut mieux,que c'est Dieu lui même qui c'est chargé de préserver le Coran.
Tout autres dires,ne sont en fait que des tentatives wahabites vaines qui visent à donner de l'importance à ceux qui avaient "trahit",le Prophète Mohammed 3 jours avant qu'il ne rejoigne son Compagnon du ciel.
Auteur : rayaan Date : 19 mai13, 05:00 Message : J'ai pas envie de débattre avec toi dans chaque sujet du forum, t'es fatiguant à la longue.
Auteur : Cesar80 Date : 19 mai13, 05:17 Message : Je sais que tu es à court d'arguments convaincants!Sinon,Tu crois vraiment qu'on peut cacher le soleil avec un tamis?
Auteur : rayaan Date : 19 mai13, 05:26 Message : SobhanAllah je ne fais que ça sortir des arguments et toi tu viens rependre ton poison et tu crois t'en tirer comme ça?
Vraiment qu'Allah te guide.
Auteur : rayaan Date : 19 mai13, 22:15 Message :Documentaire : Le Coran par cœur
PS : Je précise que je n'aime pas le principe de concours international comme celui présenté dans le doc, que je n'aime pas la pression infligé aux enfants pour qu'ils finissent premier et par dessus que je n'aime pas les membres du jury ^^
Ce documentaire est mit ici dans l'unique but de fermer le clapet aux détracteurs qui disent qu'il est impossible de connaître le Coran par cœur et donc que la transmission orale du Coran est un mensonge et donc que le Coran est falsifié, une belle claque dans les dents.
Auteur : Saint Glinglin Date : 19 mai13, 22:51 Message : Et comment sait-on que la récitation est la bonne si on n'a pas de version de référence écrite ?
Auteur : rayaan Date : 19 mai13, 23:14 Message : Saint glinglin je ne discute plus avec toi, j'ai lu hier qu'il est interdit de discuter avec celui qui ne cherche qu'à contredire, qui ne cherche pas la vérité.
Tu veux la vérité à ce sujet lis l'article et regarde les vidéos. Je ne peux rien d'autre pour toi.
Auteur : zippy Date : 19 mai13, 23:30 Message :
rayaan a écrit :Saint glinglin je ne discute plus avec toi, j'ai lu hier qu'il est interdit de discuter avec celui qui ne cherche qu'à contredire, qui ne cherche pas la vérité.
Tu veux la vérité à ce sujet lis l'article et regarde les vidéos. Je ne peux rien d'autre pour toi.
Mais il apporte un bon point, d'autres chercheurs de la vérité se posent les mêmes questions. Et lorsqu'ils voient que tu préfère fuir ils se disent que saint-glinglin a raison.
Auteur : rayaan Date : 19 mai13, 23:38 Message : Non il n'amène pas un bon point. S'il aurait lu l'article et regardé les videos il saurait que même des orientalistes non musulmans attestent que le Coran actuel est le même que celui du temps du Prophète. Il saurait qu'il existe plusieurs exemplaires du Coran datant de très peu de temps après la mort du Prophète, correspondant entre eux et correspondant à celui que nous avons aujourd'hui. Vous refusez d'y croire alors ni croyez pas mais ne me demandez pas de debattre 107 ans avec vous sur du vent. Vous voulez vous rattachez aux branches faites le donc moi je me base sur du concret.
Aurevoir.
Auteur : uzzi21 Date : 20 mai13, 04:29 Message : seulement il s'agit du coran de Othman et non celui de Muhamed dont les (vraix) originaux ont été détruit apres la compilation du calif, comment savoir si ce coran est l'exacte copie de celui du prophete?
Auteur : Marmhonie Date : 20 mai13, 06:15 Message : L'archéologie a rendu son verdict avec la découverte des manuscrits de Sanaa. Des corans, avec des choix de textes différents, avec des variantes, avec des palimpsestes. Des corans qu'historiquement le 3e calife, Othman, tyrannique, ordonna qu'on les lui apporte tous. Puis à partir de là, il fit sa compilation, classant en plus les sourates par ordre de longueur, et non pas chronologiquement.
Le coran actuel est celui d'Othman, et celui-ci n'est plus l'authentique de Mahomet.
Auteur : Wayell Date : 20 mai13, 06:46 Message : Je citerai "nerjes", une forumeuse du coin :
nerjes, [color=#FF0000]le Dim Fév 10, 2008 6:38 am[/color] a écrit :
on a répondu sur ce sujet dix milles fois sur ce forum ,mais apperemment les chrétiens accusent puis bouchent les oreilles ,mais je vais répondre encor une fois en qques points :
1- le coran ne se base pas sur des manuscrits comme dans le cas de la bible ,cad on comptait jamais sur l'écriture ,le coran a été appris par coeur et tout le monde sait que le coran est facil pour l'apprentissage pas comme le cas de la bible ,il n'ya aucun chrétien qui connait la bible par coeur alors qu'il y ait de milliers de musulmans qui connaissent le coran par coeur
2-le coran a été appris à l'époque du prophète mohammed et on a pas attendu le khalif Othman pour l'apprendre et il ya des milliers de hadith et d'évènement qui le prouvent
3- les musulmans récitaient le coran tout le coran de a à z au cours des prières de ramadhan ,à l'époque du prophète ,et à l'époque d'Omar qui est avant Othman cette prière est devenu collective ,et le fait que cette prière est collective ça prouve qu'il n'y avait pas une grande différence entre les différent dialèctes sinon les musulmans ne pouvaient jamais faire une prière collective,et ce qui prouve aussi que les musulmans connaissaint bien le coran
4_les hadiths prouvent qu’il y avait 7 différentes façon de lire le coran ,qui sont différents dialectes selon la langue arabe et c’est une chose qui existe dans toutes les langues et pas une différences entre les sens des versets ,le sens des versets ne changent pas.
5-le coran a été écrits à l’époque du prophète et a été collectionné dans un seul livre à l’époque d’Aboubakr et encor plus à l’époque d’Omar ,et Othman a tout simplement sauvegardé la copie qui été chez Hafsa l’épouse du prophète.
7-maintenant qd vous dite qu’Othman a fait des modifications ,alors que les musulmans connaissaient le coran par cœur ,ça n’a aucun sens et c’est une accusation sans fondement ,essayez de créer des modifications dans le coran et essayez de le passer à un musulman ,il va toute de suite le jetter sur votre figure en disant ce n’est pas coran !
8-on connaît bien et vraiment Othman et il ya des milliers de livres sur sa vie ,et il ya de centaines de hadiths qui prouve qu’il s’agit d’un homme pieux ,et les musulmans le font confiance,mais dites moi vous que connaissez vous sur Marc ,Mathieu ,…etc meme pas le dix pour cent de ce qu’on connaît sur othman
9-othman a laissé une seule copie dans l’interet des musulmans pour qu’ils soient unis à jamais sur une seules copie du coran pour éviter l’expérience juive et chrétienne qui ont des milliers de manuscrit et ne peuvent mme pas distinguer entre le vrai et le faux ,ce qui a necessité plusieurs conciles pour décider de la copie finale de la bible et jusqu’à maintenant le propblème se pose tjrs
10- jusqu’à aujourd’hui le coran ne s’apprenne pas par la lecture mais par l’apprentissage directe à l’aide d’un enseignant ,car il ya des règles pour prononcer les lettres du coran ,et cela veut tout dire
11- derniers point qui est très important ,le prophète a conquis la mèque et a laissé l’islam fort et dominant sur presque tous les pays du desert arabe ,l’islam gouvernait et n’a pas été gouverné ,l’islam est resté libre et les musulmans etaient libres et il n’y avait aucun empire qui pouvait exercer une pression sur les musulmans en ce qui concerne leur religion(comme le cas de l’empire romains) et si qquun ose changer quoi que soit dans le coran les musulmans n’allaient pas se taire ,le fait que les msulmans (eux qui ont mené des disaines de combat pour la victoire de l’islam ) le fait qu’ils ont accepté la décision d’Othman ,ça prouve que rien n’a été changé
Ou etaient les musulmans qd Othman connu pour sa gentillesse créent des modifications ds le coran ,les musulmans qui sont prêt à mourir pour l’islam ,vous ne trouvez pas que votre accusation est ridicule
En plus Othman n’a pas pris cette décision seul mais il a discuté avec plusieurs sahabas (les compagnons du prophètes) et une décision collective a été prise ,bref cette décision n’etait pas celle d’Othman mais de tous les musulmans du moment que les grands sahabas et savants l’ont décidé
Avant d’accuser le coran ,cherchez d’abord les manuscrits qui ont été détruits par l’empire romain suite au concile de nicée Cf : 31 versions du coran brulés ! Le coran actuel authentique ? Page 3
@ Marmhonie
Ne cède pas à l'ignorance. Et vous, dites-moi, avez vous des écrits dans la langue de jésus ??
A ma connaissance,jésus (Alayhi as-salam) ne parlé ni le grec ni le latin ! Où sont les Vrais écrits araméens ?
Peace.
Auteur : rayaan Date : 20 mai13, 06:47 Message : Le Coran représente pour les musulmans aussi bien un texte à réciter de façon cultuelle que la source première de leurs principes et le fondement de leur religion. Or, certains musulmans sont aujourd'hui la proie à une certaine hésitation face aux conclusions du Dr Puin : cet universitaire allemand, ayant relevé des différences textuelles entre les manuscrits coraniques retrouvés à Sanaa et datés de l'an 680 environ, et les copies coraniques habituelles, a émis une hypothèse remettant en cause la croyance musulmane en l'origine divine et l'immuabilité du Coran. Il faut être clair : il ne s'agit pas de dire que les musulmans seraient opposés à tout débat et à toute recherche car "enfermés dans leur dogme" de l'immuabilité du Coran. Il s'agit de dire ici un mot sur la portée de cette découverte et sur la différence entre preuve scientifique et hypothèse.
Je n'ai pas eu accès aux microfilms qu'étudie le Dr. Puin. Ce que je me contenterai de montrer ici, c'est que le fait qu'on puisse trouver une ancienne copie coranique présentant de légères variantes par rapport aux copies classiques ne remet nullement en cause l'immuabilité du Coran. Pour comprendre comment cela, il faut se référer à ce que rapportent nos sources et remonter au premier siècle de l'islam… et tout d'abord au moment où la révélation du Coran est en train de se faire au Prophète.
- Quatre particularités du texte coranique à l'époque du Prophète :
L'intégralité du Coran a été révélée au Prophète Muhammad (sur lui la paix) sur une étendue de 23 années. Chaque fois qu'un verset, un fragment de verset, ou plusieurs versets sont révélés au Prophète, celui-ci indique leur place au sein du texte coranique déjà révélé (par exemple au milieu du texte d'une sourate en train de se constituer). Cependant, le texte coranique possède plusieurs particularités.
La première de celles-ci est que le Prophète mourra en l'an 632 sans avoir indiqué l'ordre du classement de la totalité des sourates les unes par rapport aux autres. Différents Compagnons n'observent donc pas le même ordre dans leur classement des sourates.
Deuxièmement, il arrive que certains versets, révélés au Prophète, écrits et insérés là où il l'avait dit, et récités en tant que texte coranique, soient ensuite abrogés par ordre de Dieu Lui-même au Prophète. Le cas que j'évoque ici est le "naskh at-tilâwa" : le passage lui-même est abrogé et sa récitation en tant que texte coranique ne se fait plus (cliquez ici). Aïcha citait ainsi le verset suivant, ayant été abrogé sur indication du Prophète : "'Ashru radha'ât ma'lûmâtin yuharrimna" (rapporté par Muslim, n° 1452, at-Tirmidhî, n° 1150, Abû Dâoûd, n° 2062, an-Nassaï, n° 3307). Anas cite de même ce verset : "Ballighû qawmanâ annâ laqînâ rabbanâ faradhiya 'annâ wa ardhânâ" (rapporté par al-Bukhârî, n° 3862, et Muslim, n° 677). Ubayy ibn Kaab se rappelle que ces versets figuraient dans la sourate al-Bayyina : "Inna dhâta-d-dîni 'indallâh il-hanîfiyyat ul-muslimatu lal-yahûdiyyati wa lan-nasrâniyyati wa lal-majûssiyya. Man yaf'al khayran fa lan yukfarah … Law anna libni âdama wâdiyan min mâlin labtaghâ ilayhi thâniyan. Wa law kâna lahû thâniyan labtaghâ ilayhi thâlithan. Wa lâ yamla'u jawfa-bni âdama illâ turâbun. Wa yatûbullâhu 'alâ man tâb" (rapporté par at-Tirmidhî, n° 3898). Abû Mûssa al-Ash'arî se rappelle lui aussi avoir récité dans une sourate : "Law kâna libni âdama wâdiyâni min mâlin labtaghâ wâdiyan thâlithan. Wa lâ yamla'u jawfa-bni âdama illa-t-turâb" ; puis ces versets furent abrogés ; il se rappelle avoir récité dans une autre sourate : "Yâ ayyuha-lladhîna âmanû lima taqûlûna mâ lâ taf'alûna fa tuktaba shahâdatun fî a'nâqikum fa tus'alûna 'anhâ yam al-qiyâma" (rapporté par Muslim, n° 1050). Il est dès lors prévisible que certains Compagnons, ayant appris du Prophète un verset donné et n'étant par exemple pas à Médine lors de son abrogation, continuent à le réciter en tant que texte coranique.
Troisièmement, le Prophète a, parfois, sur la demande d'un Compagnon, expliqué le sens d'un passage que celui-ci ne comprenait pas. D'autres fois il a précisé le sens du verset et l'a cité juste après en avoir fait la récitation. Dès lors, il arrive qu'un Compagnon présent à ce moment-là retienne l'explication, et la répète ensuite à ses élèves juste après le texte coranique. Il arrive aussi qu'il écrive cette explication dans sa copie personnelle du verset. Et il arrive également qu'il pense qu'il s'agisse de mots appartenant au texte coranique lui-même. Il arrive, enfin, que ce soit un Compagnon qui, après avoi récité un passage du Coran, en explique le sens, et que c'est un de ses élèves ou un éléve de ses élèves qui pense que cela fait partie du texte coranique lui-même. Ce qui est relaté de Ibn Abbâs par rapport au verset 2/198 relève peut-être de ce cas de figure : après avoir récité "Laysa 'alaykum junâhun an tabtaghû fadhlan min rabbikum", Ibn Abbâs rajoutait ces mots : "fî mawâsim il-hadj" (rapporté par al-Bukhârî, n° 1681 et 1945).
Quatrièmement, certains mots du texte coranique peuvent être lus selon des variantes de récitation (qirâ'ât ou ahruf). Ces variantes se rapportent à des différences d'accents régionaux, à des différences lexicologiques, morphologiques, syntaxiques, etc., qui n'influent en rien sur le sens global du texte. Il s'agit par exemple des mots "nâs" / "nès", de "'ihn" / "sûf", etc. Le Prophète a parlé de sept [catégories de] variantes présentes dans l'ensemble du texte coranique (cliquez ici). Le Prophète enseigne à un Compagnon un passage donné du texte coranique, et à un autre Compagnon il enseigne le même passage mais avec des variantes de récitation. Or il arrive qu'un Compagnon n'ait pas eu connaissance de la variante de récitation enseignée par le Prophète à un autre Compagnon. Umar raconte ainsi : "Un jour, lors du vivant du Prophète, j'entendis Hishâm ibn Hakîm réciter la sourate al-Furqân. alors que j'écoutais attentivement sa récitation, je m'aperçus qu'il la faisait avec certaines lettres autres que celles que le Prophète m'avait enseignées. J'étais sur le point de l'interpeller pendant sa prière même, mais je me retins et attendis qu'il la termine. Je le pris alors par son vêtement et lui dis : "Qui donc t'a enseigné ainsi la sourate que je t'ai entendu réciter ? - C'est le Prophète, me répondit-il. - Tu mens, lui répliquai-je, car il me l'a enseignée avec des lettres différentes que certaines de celles dont que tu viens de réciter." Je l'emmenai alors auprès du Prophète et exposai à celui-ci le problème : "J'ai entendu cet homme réciter la sourate al-Furqân et y réciter certaines lettres autres que celles que tu m'as enseignées. - Lâche-le" me dit le Prophète. Puis, se tournant vers Hishâm, il lui dit : "Récite, Hishâm." Hishâm récita alors la sourate de la même manière qu'il l'avait fait auparavant. Le Prophète dit alors : "Ainsi a été révélée cette sourate." Puis il me dit : "Récite, toi, Umar." Je le fis alors selon la façon que lui-même m'avait enseignée. Il dit également : "Ainsi a été révélée cette sourate." Puis il conclut : "Le Coran est révélé selon sept variantes de récitation (harf). Récitez donc celle qui est facile pour vous" (rapporté par al-Bukhârî, n° 4706). Ubayy ibn Kaab et Abdullâb ibn Mas'ûd racontent, chacun de leur côté, deux autres expériences similaires (rapportées respectivement par Muslim, n° 820, et par al-Bukhârî, n° 3289, n° 4775).
Durant chaque mois du ramadan, le Prophète fait avec l'ange Gabriel une révision du texte coranique déjà révélé (rapporté par al-Bukhârî, n° 6, n° 3048, Muslim, n° 2308). Lors du dernier ramadan de sa vie, celui de l'an 10 de l'hégire, le Prophète fait la révision deux fois (rapporté par al-Bukhârî, n° 3426, Muslim, n° 2450) ; il s'agit de "l'ultime révision" ("al-'ardha al-akhîra"). Le Prophète meurt au mois de rabî' al-awwal de l'an 11, soit cinq mois et quelques jours plus tard.
- Quatre types de divergences à l'époque de Uthmân :
En l'espace d'une quinzaine d'années après la mort du Prophète (Fath ul-bârî 9/23), ces quatre particularités du texte coranique vont engendrer des divergences entre les élèves des Compagnons. Car entre-temps, des Compagnons du Prophète se sont installés qui en Syrie, qui en Irak (dans la ville de Bassora, dans celle de Kufa)... Or, chaque Compagnon enseigne à ses élèves ce qu'il connaît et a appris du Prophète.
Le fait que le Prophète n'ait pas indiqué l'ordre de classement de la totalité des sourates entraîne alors que la copie personnelle du Coran qu'a préparée Ibn Mas'ûd (qui habite Kufa) diverge de celle qu'avait préparée Ubayy ibn Kaab. Dans la copie de Ibn Mas'ûd, nous avons cet ordre : al-Baqara, an-Nissâ, alu 'Imrân, al-A'râf, al-An'âm… et dans celle de Ubayy : al-Fâtiha, al-Baqara, an-Nissâ, alu 'Imrân, al-An'âm, al-A'râf (Al-Itqân, p. 202 et pp. 205-206)…
De même, parce que certains versets avaient été abrogés sur ordre de Dieu au Prophète mais que certains Compagnons n'en avaient pas eu connaissance, la copie préparée par Ubayy contient deux courtes sourates relevant de cette catégorie : al-Khal' et al-Hafd (Al-Itqân, p. 202 et pp. 205-206).
Parce que des Compagnons citent parfois, après un verset, le sens d'un mot ou d'un passage du texte, il arrive qu'un élève de ces Compagnons croit qu'il s'agisse du texte coranique. Ainsi, le Compagnon Ibn uz-Zubayr avait récité une fois (3/104) : "Wa-l-takun minkum ummatun yad'ûna ilal-khayri wa ya'murûna bil-ma'rûfi wa yanhawna 'an il-munkari wa yasta'înûna billâhu 'alâ mâ asâbahum". Amr, après avoir rapporté cela, disait : "Je ne sais pas si le dernier groupe de mots ["wa yasta'înûna billâhu 'alâ mâ asâbahum"] fait partie du texte coranique ou bien si ce n'est qu'une explication" (rapporté par Sa'îd ibn Mansûr, cité par as-Suyûtî, Al-Itqân, p. 243).
Enfin, parce que les élèves d'un Compagnon donné n'ont jamais entendu une autre récitation que celle que leur professeur a apprise du Prophète, ils ne peuvent imaginer que ce dernier a enseigné le même texte à d'autres Compagnons, mais avec des variantes. Dès lors, mis en présence d'élèves d'un autre Compagnon (comme lors de la campagne d'Azerbaïdjan, qui réunit des musulmans de Syrie et d'Irak), ils estiment que ceux-ci n'arrivent pas à réciter correctement le Coran. Les critiques fusent : "Ma récitation est meilleure que la tienne" ; "Tu n'arrives pas à réciter correctement" , voire même : "Tu es devenu incroyant à cause de la récitation que tu fais" (rapporté par Ibn Abî Dâoûd, cité par Ibn Hajar, Fat'h ul-bârî, tome 9 pp. 23-24).
- Le troisième calife, Uthmân, doit intervenir :
Le troisième calife, Uthman (644-656), a déjà remarqué à Médine l'incompréhension grandissante de musulmans à propos de ces divergences liées au texte coranique lui-même (Al-Itqân, pp. 187-188). Mais ce sont les propos alarmés de Hudhayfa, témoin des querelles qu'il a constatées à ce sujet lors de la campagne d'Azerbaïdjan (rapporté par al-Bukhârî, n° 4702), qui décident le calife à passer à l'action. Uthman intervient dans la mosquée et, s'adressant au public, lui dit : "Votre Prophète n'est mort que depuis quinze années et voilà que vous divergez dans la récitation du texte coranique" (rapporté par Ibn Abî Dâoûd, cité par Ibn Hajar, Fath ul-bârî, tome 9 p. 23).
Uthmân réunit également d'éminents Compagnons du Prophète pour les consulter. Il leur dit : "Que dites-vous au sujet de la récitation [du Coran] ? Il m'est parvenu que des gens disent : "Ma récitation est meilleure que la tienne". Or ceci se rapproche de l'incroyance ! - Quel est donc ton avis ? demandent les Compagnons présents. - Je pense qu'il faut mettre tout le monde d'accord sur une seule copie, afin qu'il n'y ait plus de division. - C'est très bien" lui disent les Compagnons (rapporté par Ibn Abî Daoûd, authentifié par as-Suyûtî, Al-Itqân, p. 188). Ainsi Uthman décide-t-il d'universaliser un seul modèle de copie.
Il charge donc une commission de Compagnons experts en récitation du texte coranique de travailler à partir des feuillets préparés par Zayd ibn Thâbit à l'époque et sur la demande du premier calife, Abû Bakr (632-634), et de préparer une copie coranique qui devra servir de modèle uniforme ; cette commission est composée de : Zayd ibn Thâbit lui-même, Abdullâh ibn uz-Zubayr, Sa'ïd ibn ul-'As et Abd ur-Rahmân ibn ul-Hârith ibn Hishâm (rapporté par al-Bukhârî, n° 4702). C'est ainsi que plusieurs exemplaires de cette copie dite "uthmanienne" sont préparés.
- Quel est l'objectif de Uthmân en faisant uniformiser les copies coraniques ?
L'objectif de Uthmân est :
– que personne ne récite plus, comme faisant partie du texte coranique, des versets dont la récitation même avait été abrogée sur indication du Prophète (mansûkh ut-tilâwa) ;
– que personne ne récite plus, en le considérant comme faisant partie du texte coranique, ce qui n'est que le commentaire d'un verset ayant été dit par le Prophète, ou par un Compagnon à ses élèves ;
– que disparaissent les graves querelles à propos des authentiques variantes de récitation ayant été enseignées par le Prophète ;
– et que soit unifié le classement des sourates les unes par rapport aux autres (Al-Itqân, p. 189).
Dans le but d'uniformiser les copies coraniques et de mettre ainsi fin aux quatre types de divergences évoquées, Uthman demande que toutes les autres copies coraniques soient brûlées (rapporté par al-Bukharî, n° 4702).
- La graphie particulière des copies "uthmaniennes" :
La graphie des copies "uthmaniennes" est particulière : ni les points diacritiques (qui expriment la différence entre certaines lettres de l'alphabet arabe, comme le "tâ", le "bâ" et le "yâ"), ni les signes indiquant les voyelles courtes n'y figurent.
Certes, l'alphabet arabe est consonantique, et les signes indiquant les voyelles courtes n'existaient pas encore à l'époque. Cependant il est faux de dire que les points diacritiques étaient alors inconnus : Muhammad Hamidullah a révélé l'existence d'un papyrus (découvert en Egypte et conservé à Vienne) où figurent des points diacritiques, et qui remonte à l'époque du second calife, Omar (634-644) (Préface à la traduction du Saint Coran, Muhammad Hamidullah).
C'est donc volontairement que Uthman ne fait pas inscrire les points diacritiques : l'objectif est de permettre la récitation de plusieurs variantes rapportées du Prophète, qu'on peut retrouver à partir du même "socle" (cf. Al-Itqân, p. 238, Fath ul-bârî, tome 9 p. 39). La graphie uthmanienne sans points ni voyelles permet ainsi de retrouver les deux récitations "nanshuruhâ" / "nunshizuhâ" dans le texte coranique en 2/259.
Pour ce qui est des voyelles longues, si la totalité d'entre elles n'est pas indiquée, c'est aussi de façon volontaire, avec le même objectif ; ainsi, dans la sourate al-Fâtiha (la première sourate) par exemple, l'écriture "mlk" au lieu de "mâlk" permet de retrouver les variantes "malik" (comme le montre l'écriture) et "mâlik" (en considérant que la lettre "alif" est sous-entendue – muqaddar – puisque l'alphabet arabe est consonantique : voir Al-Itqân, p. 238). De même, l'écriture "ql" (sans le "alif") permet les variantes "qâla" et "qul" en 21/112. Dans cette même sourate 21, c'est cependant bien "qâl" (avec le "alif") qui est écrit dans les versets 63 et 66 : il n'y a ici pas l'existence de variantes enseignées par le Prophète, donc pas le besoin d'en permettre la lecture à partir de la graphie des copies.
Les copies étaient alors imprécises, nous objecte-t-on. En fait non, car ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que les musulmans des premiers temps ne se contentaient pas de posséder une copie pour réciter le Coran. Ils utilisaient celle-ci comme support, mais avaient également recours à son nécessaire complément : l'apprentissage auprès d'un maître qualifié. Hamidullah écrit à juste titre : "Savoir lire et posséder une copie du Coran ne suffisait pas. Il fallait étudier auprès des maîtres attitrés et obtenir un certificat de l'authenticité de la copie comme de la connaissance de la part de l'élève. Cette méthode a subsisté jusqu'à nos jours : à la fin des études, le maître octroie un diplôme mentionnant toute la chaîne de ses maîtres, et des maîtres de ses maîtres, jusqu'au Prophète et attestant la conformité de la récitation à ce que lui-même a appris de son maître" (Préface à la traduction du Saint Coran, Muhammad Hamidullah). Raison pour laquelle, bien que "mlk" soit écrit dans la sourate an-Nâs (sourate 114) comme dans la sourate al-Fâtiha (sourate 1), dans la sourate an-Nâs seule la récitation "malik" existe, alors que dans la sourate al-Fâtiha il existe deux récitations : "malik" et "mâlik".
Avec l'uniformisation des copies coraniques, il y a désormais plusieurs conditions pour qu'une variante de récitation puisse être récitée comme texte du Coran. D'une part il faut qu'il soit prouvé par une chaîne de transmission authentique que cette variante a été enseignée par le Prophète. Mais d'autre part, même dotée de la chaîne de transmission voulue, il faut dorénavant que cette variante puisse également être récitée à partir de la graphie des copies coraniques préparées par la commission de Uthman (graphie qu'on nomme "ar-rasm al-'uthmânî") (Fath ul-bârî, tome 9 pp. 38-39, Al-Itqân, p. 242, p. 252).
- Certaines variantes de récitation existent qui ne peuvent pas être inclus dans la graphie uthmanienne :
Or, désormais, des variantes existent qui remplissent la première mais non pas la seconde de ces conditions. Ainsi "Wa-dh-dhakari wa-l-unthâ", que Ibn Mas'ûd et Abou-d-Dardâ ont apprise du Prophète, alors que d'autres Compagnons ont appris la variante qui a été reprise dans les copies uthmaniennes : "Wa mâ khalaqa-dh-dhakara wa-l-unthâ" (92/3) (rapporté par al-Bukhârî, n° 4659). De même, alors que d'autres Compagnons ont appris du Prophète : "Wa nâdaw yâ mâliku" (Coran 43/77), Ibn Mas'ûd a, pour sa part, appris ce verset ainsi : "Wa nâdaw yâ mâli" (ay bi-t-tarkhîm) (rapporté par al-Bukhârî, n° 3058). Ibn Mas'ûd a aussi appris : "ka-s-sûf il-manfûsh" (cité ta'lîqan par al-Bukhârî, kitâb at-tafsîr, sûrat ul-qâri'a), tandis que d'autres ont appris : "ka-l-'ihn il-manfûsh" (101/5). Ibn Mas'ûd a également appris : "Innî ana-r-razzâq dhu-l-quwwat il-matîn" (rapporté par at-Tirmidhî, n°2940), d'autres : "Inn-allâha huwa-r-razzâq dhul quwwat il-matîn" (51/58). Al-A'mash, qui est de l'école de Ibn Mas'ûd, relate que leur récitation est : "Wa mâ ûtû min-al-'ilmi illâ qalîlan" (rapporté par al-Bukhârî, n° 125, n° 7024), alors que les autres récitent : "Wa mâ ûtîtum min-al-'ilmi illâ qalîlan" (Coran 17/85). Ibn Mas'ûd récite : "dhâlika mustaqarrun lahâ" (rapporté par al-Bukhârî, n° 6988, Muslim, n° 159, at-Tirmidhî, n° 2186) en Coran 36/68, alors que les autres n'ont pas cette lecture. Ibn Abbâs récitait : "Wa kâna amâmahum malikun ya'khudhu kulla safînatin sâlihatin ghasban" (rapporté par al-Bukhârî, n° 2578 etc.), d'autres : "Wa kâna warâ'ahum malikun ya'khudhu kulla safînatin ghasban" (Coran 18/79). Ibn Omar relate que le Prophète a récité : "Yâ ayyuha-n-nabbiyyu idhâ tallaqtumun-nisâ'a fa talliqûhunna fî qubuli 'iddatihinna" (rapporté par Muslim, n° 1471), alors que d'autres relatent cette récitation : "Yâ ayyuha-n-nabbiyyu idhâ tallaqtumun-nisâ'a fa talliqûhunna li-'iddatihinna" (Coran 65/1). Aïcha récitait : "Hâfizû 'ala-s-salawâti was-salât il-wustâ wa salât il-'asr wa qûmû lillâhi qânitîn" et relatait avoir entendu le Prophète réciter ainsi (rapporté par Muslim, n° 629, at-Tirmidhî, n° 2982), d'autres récitent : "Hâfizû 'ala-s-salawâti was-salât il-wustâ wa qûmû lillâhi qânitîn" (Coran 2/238).
Toutes ces variantes relèvent de catégories qui, contrairement aux autres, ne pouvaient être englobées par une même graphie (il s'agit des catégories numérotées 3, 6 et 7 dans mon article Pourquoi y a-t-il des variantes de récitation dans le texte coranique ?). Et les copies "uthmaniennes" ne les incluent donc pas.
Ibn Mas'ûd (qui habite Kufa, en Irak) a, depuis plusieurs années, préparé une copie coranique personnelle, où figurent justement certaines de ces variantes non-incluses dans la graphie des copies uthmaniennes et qui ne devraient à l'avenir plus pouvoir être récitées en tant que texte coranique. Et il a de nombreux élèves auxquels il a enseigné le texte du Coran selon la récitation qu'il a appris à en faire du Prophète. Il ne comprend pas les raisons amenant Uthman à vouloir universaliser les copies qu'il a fait préparer et à demander qu'on détruise toute copie antérieure. Le reproche qu'Ibn Mas'ûd fait n'est pas que les copies préparées soient fausses, c'est qu'il ne comprend pas pourquoi il devrait abandonner certaines variantes qu'il a apprises du Prophète et qui figurent dans sa copie à lui. Si les variantes englobées par Zayd dans ces copies sont correctes, celles que lui il récite sont aussi correctes, dit-il : n'ont-elles pas toutes été enseignées par le Prophète ? Pourquoi devrait-il les délaisser, demande-t-il. Il dit : "Comment m'ordonnez-vous de ne plus lire que selon les variantes relatées par Zayd, alors que j'ai appris de la bouche même du Prophète plus de soixante-dix sourates ?" (rapporté par an-Nassaï, n° 5064, voir aussi Sahîh Muslim, n° 2462). Il dit aussi : "Ce Coran est descendu avec des variantes de récitation. (…) Aussi, celui qui a appris le Coran selon une des variantes que le Prophète a enseignées, qu'il ne la délaisse pas (…)" (rapporté par Ahmad, n° 3652). De plus, affirme-t-il, les variantes de récitation qu'il a apprises du Prophète sont elles aussi conformes à "l'ultime révision" : "L'année où le Prophète devait mourir, je lui ai présenté ma récitation par deux fois, et il m'a dit qu'elle était correcte" (rapporté par Ahmad, n° 3652). C'est pourquoi Ibn Abbâs dira que la récitation de Ibn Mas'ûd est conforme à l'ultime révision (voir ce qu'a rapporté Ahmad, n° 2364, n° 3247). Persuadé être donc dans son droit de réciter les variantes que le Prophète lu a enseignées mais que les copies de Uthmân n'incluent pas, Ibn Mas'ûd dit à ses élèves : "Gens d'Irak, cachez les copies que vous possédez" (rapporté par at-Tirmidhî, n° 3104).
Nous sommes cependant ici en présence d'une voie tracée par un des califes orthodoxes ("al-khulafâ ar-rashidûn"). Et c'est pourquoi plusieurs éminents Compagnons du Prophète désapprouvent les propos de Ibn Mas'ûd demandant à ses élèves de continuer à utiliser leurs copies (c'est ce que az-Zuhrî affirme : rapporté par at-Tirmidhî, n° 3104). De plus, nous sommes en présence d'un consensus (ijmâ') qui se réalise ensuite dans toute la communauté musulmane (Ibn Mas'ûd meurt en l'an 32 de l'hégire, soit environ trois ans avant le calife Uthmân). C'est pourquoi les savants musulmans sont unanimes à dire qu'il est nécessaire de suivre la graphie des copies uthmaniennes ("ar-rasm ul-'uthmânî") (Al-Itqân, p. 1163). Les copies coraniques le font toujours, aujourd'hui encore.
Les copies "uthmaniennes" n'englobent donc pas la totalité mais une grande partie des variantes de récitation enseignées par le Prophète au cours de sa mission ; c'est globalement l'avis des savants Ibn ul-Jazarî, al-Baghawî, Ibn Abî Hishâm, Abu-l-Abbâs ibn Ammâr et d'autres encore (voir Al-Itqân, p. 157, Fath ul-bârî, tome 9 pp. 38-39).
Par ailleurs, elles incluent une partie seulement des variantes de récitation conservées lors de l'ultime révision (al-'ardha al-akhîra) entre l'ange Gabriel et le Prophète : celles relatées par Ibn Mas'ûd n'ont pas été abrogées lors de l'ultime révision. Pour plus de détails sur ce point, lire mes autres articles : Les copies uthmaniennes incluent-elles toutes les variantes enseignées ? et Les variantes authentiques sont-elles toutes rapportées au tawâtur ?
- Quel est l'apport de al-Hajjâj ?
Longtemps après Uthmân, le gouverneur d'Irak al-Hajjâj (694-714) – ou, selon d'autres sources, une autre ou plusieurs autres personnes – fait (ou font) inscrire des points diacritiques, des voyelles courtes et longues dans des copies coraniques. Certains orientalistes hier, des universitaires aujourd'hui, y ont vu la preuve qu'il a fallu ce rajout pour que "le texte coranique, très imprécis de par la nature même de l'écriture arabe, devienne stable". Il n'en est rien ! L'objectif de al-Hajjâj n'est que de rendre la récitation des copies coraniques plus facile, d'autant plus qu'on assiste à la conversion à l'islam de nouvelles populations, non-arabophones, qui ne peuvent pas réciter un texte arabe non vocalisé. Al-Hajjâj n'abroge en rien les possibilités de variantes, il ne fait qu'indiquer, dans quelques copies, ces points et ces voyelles en fonction des variantes rapportées du Prophète par un lecteur donné. L'exemple d'al-Hajjâj en la matière sera suivi, et d'autres copies du Coran seront ainsi écrites avec le même texte, en indiquant les points et les voyelles selon la récitation rapportée du Prophète par ce lecteur-ci ou ce lecteur-là. Le texte, en-dessous, reprend cependant la même "charpente" que celle des copies uthmaniennes (voir mon article : Quatre niveaux quant aux règles d'écriture du texte coranique).
- Conclusion :
Le Dr Puin a émis comme conclusion de son étude des manuscrits de Sanaa l'hypothèse qu'une autre version du texte coranique existait dans les premiers temps de l'Islam et qu'elle a été occultée par la suite. Cette hypothèse est cependant hâtive, et tout autre est notre perception des faits. En effet, alors que les copies coraniques actuelles reprennent la "charpente" (la graphie, ar-rasm, al-hijâ') des copies coraniques uthmaniennes, il est fort possible que les manuscrits de Sanaa reprennent, eux, le contenu d'une copie du Coran antérieure aux copies uthmaniennes (par exemple celle de Ibn Mas'ûd, ou celle d'un autre Compagnon). Car on se doute bien qu'il a fallu un peu de temps pour que la totalité des musulmans, dans tous les recoins du territoire musulman d'alors, cessent de rédiger leurs copies coraniques à partir de la copie d'un maître qui, lui-même, avait établi celle-ci à partir de la copie d'un Compagnon en les compétences de qui on avait pleine confiance. Et ce d'autant plus que Ibn Mas'ûd avait personnellement recommandé à ses élèves de ne pas brûler leurs copies et de continuer à les utiliser (nous avons vu ses propos plus haut).
Les faits suivants sont dès lors tout à fait compréhensibles et prévisibles : le fait, d'abord, que le Dr Puin dise avoir trouvé dans les manuscrits de Sanaa "un ordre des sourates différent de celui des copies actuelles" ; le fait, ensuite, que le Dr. Puin dise y avoir trouvé "une graphie particulière" ; le fait, enfin, que le Dr Puin raconte y avoir vu "des variations textuelles mineures" par rapport au texte des copies actuelles : tout cela est tout à fait normal, attendu, d'une part, que les copies autres que celles de Uthman n'indiquaient qu'une seule des variantes de récitation ; et, d'autre part, qu'il existe certaines variantes enseignées par le Prophète qui n'ont pas pu être englobées dans la "graphie uthmanienne", la "charpente textuelle des copies uthmaniennes".
Partant du constat des mêmes faits (de légères différences constatées entre la graphie des manuscrits de Sanaa et celle des copies coraniques classiques), notre perception à nous musulmans et musulmanes est donc totalement différente de celle avancée par le Dr Puin.
On pourrait nous objecter ici qu'après tout, perception pour perception, aucune des deux ne contredit la raison : les deux étant possibles du point de vue de la raison pure, pourquoi ne pas choisir celle du Dr Puin ? Ce serait oublier que, de deux choses possibles du point de vue de la seule raison pure, nous musulmans choisissons toujours celle qui est conforme à ce que nous souffle en amont notre cœur, lui-même s'abreuvant aux sources originelles : dans ce cas précis il s'agit de tous les propos de la Sunna rapportés plus haut, ainsi que de ce verset où Dieu dit : "C'est Nous qui avons fait descendre le Rappel [= le Coran] et c'est Nous qui en assurerons la protection" (Coran 15/9). Autrement dit, par la grâce de Dieu rien n'a été démontré qui créerait un doute par rapport à ce que nous croyions jusqu'à présent à propos de l'histoire du Coran. Cela ne veut nullement dire que nous refusions toute place à la raison. Après avoir pris connaissance des travaux du Dr Puin, j'ai moi-même été amené à faire de nouvelles recherches, plus approfondies, dans nos sources. Et après avoir longtemps pensé comme Ibn Hazm et Abu-l-Walîd al-Bâjî (qui sont d'avis que toutes les variantes enseignées par le Prophète ont été inclues dans les copies uthmaniennes – Ulûm ul-qur'ân, pp. 128-129), je penche maintenant pour l'avis de Ibn ul-Jazarî et al-Baghawî (qui disent que certaines variantes n'y ont pas été inclues, ce qui paraît d'ailleurs plus juste par rapport à ce qu'a rapporté al-Bukhârî etc. comme variantes rapportées par Ibn Mas'ûd).
Il ne faudrait pas oublier qu'une ancienne copie coranique existe qui passe pour être une des copies uthmaniennes. Elle se trouve à Istanbul et daterait des années 650 (Uthman est mort en 656).
Auteur : Marmhonie Date : 20 mai13, 09:30 Message : Pourquoi cachez-vous la vérité aux chrétiens ? J'en veux pour preuve que jamais dans le coran il n'est question de Jésus, mais d'un certain Isa dont personne ne sait d'où vient ce nom ? Pourquoi le coran raconte-t-il que les "associateurs" croient en 3 divinités, Allah, Isa et Maryam ? Jamais un chrétien n'a cru en Marie, on croit à Dieu, à Jésus (et pas Isa), et au Saint-Esprit. Marie n'a rien à voir. De plus, l'archange Gabriel devient dans le Coran Jiril, l'esprit-saint. Tout cela ne nous appartient pas, nous chrétiens.
De plus, il est absurde de dire que les catholiques ne connaissent par cœur leur missel avec la liturgie, les catholiques en apprennent peut-être plus que vous, par cœur.
Un seul coran chez Othman ? Alors pourquoi plusieurs mauscrits de coran sont tachés de son sang quand il fut assassiné parmi ses corans ? Nous avons dans les grands musées ces corans différents, tachés de son sang.
Je voudrais que vous répondiez sincèrement, merci.
Auteur : rayaan Date : 20 mai13, 09:39 Message : Le Coran n'a jamais parlé de la trinité en disant que les chrétiens adoraient Jésus-Marie-Dieu ou une autre combinaison.
Le Coran réfute plusieurs blasphème des chrétiens dont la trinité, la divinité du christ, la filiation divine du christ, l'adoration des pretres ( dans le suivi de ce qu'ils rendent licite alors que c'est illicite et l'inverse ) et également dans l'adoration de Marie. Oui certains chrétiens adorent Marie : dire "sainte marie mere de Dieu" et lui demander des choses alors qu'elle est morte c'est l'adorer.
Othman est mort assassiné chez lui par des rebelles qui lui reprochait ( à tort ) de favoriser des membres de sa famille au détriment du peuple, ces rebelles n'ont jamais pris comme motif le fait que Othman aurait falsifié le Coran. Il est mort avec le Coran dans les mains. Qu'Allah lui fasse miséricorde.
Auteur : mirtelle32 Date : 20 mai13, 09:40 Message : peut etre parce que le coran est descendu en arabe est que jésus se dit issa et que marie devient maryam et que moise devient moussa et j'en passe
Excuse moi vous avez l'ADN pour prouvez que c'est son sang!!!!!!
tiens peut etre que cela t'aideras à comprendre :
Si tu reviens à l'ecriture du nom de Jésus en latin tu trouvera :Iησουν
Et c'est en arabe ce qui correspond à ع ى سُ ى ن Ain,Ya,Sine,Alif Noun = 'aissoun . Le Noun n'est ddans l'origine du nom qui s'ajoute lorsque le mot est un complément .
Le ou de (aissou ) vient de l'hébreu alors que l'araméen et l'arabe prononce (A) allongé à la fin .Exemple l'hébreux pour le nom dieu disent "Eloh" alors que l'arabe et l'araméen disent "Elah"
Donc l'ange de l'éternel a prononcé le nom non pas en hébreux mais en araméen qui correspond à la langue arabe et le nom de Jesus tel annoncé est bien 'Aissa (ع ي س ى )
[3.45] (Rappelle-toi,) quand les Anges dirent: ‹O Marie, voilà qu'Allah t'annonce une parole de Sa part: son nom sera ‹al-Masih› ‹`Īsá›, fils de Marie, illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés d'Allah›.
Auteur : Ren' Date : 19 juin13, 20:59 Message :
mirtelle32 a écrit :Si tu reviens à l'ecriture du nom de Jésus en latin tu trouvera : Iησουν