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Auteur : medico
Date : 29 mai13, 09:40
Message : Un prêtre destitué car franc-maçon
Fabien Trécourt - publié le 29/05/2013
Pascal Vesin souhaitait conserver une double appartenance, à l’Église catholique et au Grand Orient de France. Impossible, lui est-il répondu.
Dimanche, les fidèles de la paroisse Sainte-Anne d’Arly Montjoie, à Megève, ont pris place sur les bancs pour une première messe sans le père Pascal Vesin, exclu 48 heures plus tôt par l’évêque d’Annecy, Mgr Yves Boivineau, pour cause d’appartenance à la loge maçonnique du Grand Orient de France. Le père Fournier-Bidoz, vicaire général du diocèse d’Annecy, le remplace pour célébrer la messe. « Vous connaissez tous les raisons de ma présence ici, explique-t-il (…) Je suis venu vous accompagner dans cette épreuve que traverse votre paroisse ».
En poste depuis près de dix ans, Pascal Vesin serait franc-maçon depuis 2001. Lorsque sa hiérarchie l’apprend, elle lui demande de quitter la loge « pour se consacrer à son ministère de prêtre ». Il rétorque alors avoir l’intention « de vivre la double appartenance », selon un communiqué de presse de l’évêché. « Je n’ai pas envie de quitter la Franc-Maçonnerie, comme je n’ai pas envie de quitter l’Église, confirme-t-il dans une lettre ouverte. Je ne choisis pas la Franc-Maçonnerie contre l’Église, je choisis de garder ma liberté de penser. » Trois membres du Conseil presbytéral d’Annecy l’ont rencontré pour confirmer sa destitution.
L’évêché s’appuie notamment une sur une note du 16 novembre 1983 de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, qui précise que « l’inscription à ces associations reste interdite par l’Église, ceci en raison même de l’incompatibilité entre les principes de la franc-maçonnerie et ceux de la foi chrétienne. » Pascal Vesin se situait par ailleurs sur une ligne dite progressiste, défendant par exemple l’ordination de prêtres déjà mariés ou refusant d’annoncer une manifestation contre le mariage homosexuel. Ses prises de position pouvaient déranger ; c’est d’ailleurs une lettre anonyme qui a informé l’évêché de son appartenance au Grand Orient de France.
Pour l’Église, les loges exercent « une activité subversive à [son] égard », mais aussi qu’elles propagent « des idées philosophiques et des conceptions morales opposées à sa doctrine », prônant notamment « le relativisme doctrinal » et refusant « toute idée de salut ». Pascal Vesin, lui, estime que le pluralisme d’opinion ne devrait pas rebuter aussi radicalement les autorités catholiques.
http://www.lemondedesreligions.fr/actua ... 43_118.php Auteur : medico
Date : 29 mai13, 09:49
Message : Megève : le père Vesin livre sa “Vérité de curé en paix avec sa Foi et ses idées"
Sollicité de toutes parts, le père Pascal Vesin a souhaité éclairer la situation qu’il traverse par un communiqué de presse, intitulé "Ma vérité de curé en paix avec sa foi et ses idées", que nous vous livrons dans son intégralité.
“Vendredi dernier, c’est un prêtre blessé et triste qui hantait le presbytère de Megève.
De toute ma vie de prêtre, je n’ai jamais autant souffert.
Ce ministère, pour lequel je suis fait, m’est retiré.
Cette Eglise que je veux continuer à servir, j’en suis exclu.
Car contrairement à ce que l’on dit, je ne quitte pas l’Eglise ; on me l’a fait quitter, me proposant une peine « médicinale ».
Une blessure : Je ne suis pas malade.
Cette peine peut être levée si je quitte la Franc-Maçonnerie.
Je n’ai pas envie de quitter la Franc-Maçonnerie, comme je n’ai pas envie de quitter l’Eglise. Je ne choisis pas la Franc-Maçonnerie contre l’Eglise, je choisis de garder ma liberté de penser. Je suis exclu sur un malentendu, par une autorité romaine qui ne connait pas la maçonnerie et qui a refusé de me recevoir et d’entrer en dialogue. Contrairement à ce qu’affirme le communiqué de l’évêché, on ne m’a jamais demandé de renier les dogmes chrétiens ou ma foi : la totale liberté est laissée à chacun de ses membres de croire ou de ne pas croire. Cette réflexion menée en loge ne renie pas la foi personnelle de ses membres, elle inscrit la démarche de foi dans la sphère privée la plus intime de l’Homme.
Je ne veux pas perdre mon ministère à cause de cette incompréhension ou méconnaissance. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai nié en faire partie lorsque Mgr Boivineau m’a interrogé la première fois en 2010 : de plus je ne voulais pas perdre mon ministère à cause de lettres anonymes envoyées comme à la pire époque de notre Histoire.
Cette discrétion, différente de cette notion de secret qui fait naître tant de phantasmes, à laquelle je tenais, est la preuve que je suis animé d’aucune volonté de prosélytisme.
Mais je ne veux pas me battre par démentis interposés ; je ne veux pas salir l’Eglise, je l’aime, même avec ses limite ; je veux qu’Elle entende les vraies questions qui lui sont posées aujourd’hui.
Un combat : L’ouverture au dialogue.
Je ne me situe pas dans un conflit Eglise-Maçonnerie. Conscient des avancées et de l’évolution de ces institutions, il y a des guerres qui n’ont plus lieu d’être. Si l’Eglise et la Maçonnerie se sont construites, dans l’histoire, en se combattant l’une contre l’autre, ce conflit n’est plus d’actualité. En tous les cas, ce n’est pas mon combat.
Mon combat est celui-ci : ma liberté, la liberté dans l’Institution Eglise.
Je n’absolutise aucune institution humaine, je ne défends pas la Maçonnerie, je défends la pluralité de pensée, le dialogue et l’ouverture. L’Eglise n’est-elle pas née plurielle ? Je n’ai jamais eu de problèmes pour cohabiter, pour dialoguer avec des chrétiens partageant
d’autres idées que les miennes, avec des courants de pensée différents dans notre Eglise,…
Pourquoi l’Eglise n’entend-elle pas les questions qui lui sont posées ? Pourquoi l’Eglise semble si loin ? Pourquoi parle-t-elle un langage inaudible, pose-t-elle des actes incompréhensibles ? Ne pourrait-elle pas se servir de ce qui m’arrive (et ce qui arrive malheureusement trop souvent) comme occasion de dialogue, de rencontre ? Pourquoi n’accepte-telle pas ce questionnement sur son ouverture, sur sa tolérance, sur sa capacité à évoluer, à se laisser renouveler ?…
Au moment où une montée de l’obscurantisme, des intégrismes et des fanatismes est indéniable, je pense que l’Eglise devrait être plus ouverte au dialogue.
Puisse ce combat (j’aurais parfois l’envie de parler de « sacrifice », tant cette décision de l’Eglise me déchire) servir ce désir de dialogue et d’ouverture en Eglise.
Une conviction : La liberté de conscience.
Je n’ai pas choisi la Franc-Maçonnerie contre l’Eglise. Je choisis de garder ma liberté de penser et de pensée. Un choix où la liberté individuelle, la conscience et la foi se nourrissent sans s’annuler.
Nous défendons tous les valeurs de l’Évangile, humanistes : la liberté, la vérité, la justice. Notre bouche en est pleine. Et bien souvent, ces valeurs, nous les taisons, nous les prostituons, nous les oublions et nous nous asseyons dessus, au nom du politiquement correct, au nom du bien penser, au nom de la tranquillité. Notre cohérence, notre unité intérieure se trouvent ici questionnées. C’est l’expérience spirituelle, c’est l’expérience de l’Esprit Saint. Jusqu’où, aujourd’hui, pourrai-je défendre la liberté, la justice, la vérité ? Aurai-je le courage d’aller jusqu’au bout de ces valeurs, ce qu’elles me demandent, ce à quoi elles m’appellent, ou bien vais-je rester tiède ? Il nous est écrit, au livre de l’Apocalypse : "Dieu vomit les tièdes".
La liberté n’est pas un vain mot : elle est une réalité, elle n’existe qu’en acte, elle a un prix. Je suis prêt à le payer."
Père Pascal VESIN
Auteur : dan 26
Date : 29 mai13, 09:52
Message : Je ne comprends pas l'attitude de l'église il y a des loges qui demandent de croire en Dieu pour y rentrer !!!
Amicalement
Auteur : medico
Date : 29 mai13, 09:53
Message : L'Eglise et la franc-maçonnerie, deux rivales irréconciliables ?
La rivalité entre l’Eglise et la franc-maçonnerie refait la une de l’actualité. A la demande du Vatican, l’évêque d’Annecy Yves Boivineau a démis de ses fonctions le curé de la paroisse de Megève, en Haute-Savoie. L’Eglise reproche au prêtre, le père Pascal Vesin, son appartenance à la franc-maçonnerie. Il aurait été initié en 2001 dans une loge du Grand-Orient de France. Or, pour Rome, une telle double appartenance, quelle que soit l’obédience maçonnique choisie, est impossible.
Dans un communiqué, le diocèse d’Annecy assure avoir été informé de la situation dès 2010 « par un courrier anonyme ». Le père Vesin aurait alors nié. Mais, toujours selon les termes du communiqué, il aurait été « confondu » en 2011. « Il lui a alors été demandé de quitter la franc-maçonnerie pour se consacrer à son ministère de prêtre ». Une demande à laquelle le curé de Megève a opposé sa « liberté absolue de conscience ». Dans son communiqué, le diocèse souligne toutefois que « la peine dite « médicinale » peut être levée » si le père Vesin venait à « manifester clairement sa décision de revenir vers l’Eglise ».
Ces derniers temps, beaucoup de chrétiens font partie de loges maçonniques. La franc-maçonnerie serait-elle vraiment l’ennemi principal de l’Eglise catholique ? La situation est plus complexe selon Frédéric Lenoir, chercheur associé à l'École des hautes études en sciences sociales et directeur de la rédaction du Monde des religions
Pour l’Eglise catholique, il y a incompatibilité entre appartenance à l'Église et à la franc-maçonnerie. Dans ses déclarations officielles, l’Eglise catholique juge que la franc-maçonnerie est non seulement responsable d’exercer une activité subversive à son égard mais aussi de propager des idées philosophiques et des conceptions morales opposées à sa doctrine. Elle prône notamment le relativisme doctrinal et refuse toute idée de salut. Par ailleurs, le secret maçonnique est quelque chose que l’Eglise ne peut accepter.
Incompatibilité entre appartenance à une loge et exercice du sacerdoce
Dans un texte publié en 1983, signé par le cardinal Joseph Ratzinger, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi affirme sans ambigüités qu’on ne peut être catholique et franc-maçon, que pour un chrétien catholique, il n'est pas possible de vivre sa relation avec Dieu selon une double modalité, ni d'exprimer son rapport au Créateur à travers des formes symboliques de deux sortes. Aussi l'inscription aux associations maçonniques « demeure-t-elle interdite par l'Église » et les fidèles qui s'y inscrivent « sont en état de péché grave ».
Malgré la diversité qui peut subsister entre obédiences maçonniques, en particulier quant à leur attitude déclarée à l'égard de l'Église, le Siège apostolique trouve chez elles des principes communs qui demandent une même évaluation de la part de toutes les autorités ecclésiastiques. En clair, le jugement négatif de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure inchangé parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Eglise.
Y a-t-il donc antinomie entre maçonnerie et christianisme ? Pour l’essayiste Maurice Caillet, cela ne fait aucun doute. Il a été initié à la franc-maçonnerie dans l'obédience maçonnique du Grand Orient de France où il est resté durant quinze ans avant de se convertir au catholicisme
Auteur : rayaan
Date : 29 mai13, 10:05
Message : Dans le même genre j'avais lu cela :
Fatwa concernant l'appartenance au mouvement franc-maçon
par le comité des grands savants d'Arabie Saoudite.
La louange est à Allah et la paix et le salut sur le Messager d'Allah, sur sa famille, ses Compagnons et ceux qui ont suivi sa guidée :
L'Assemblée de jurisprudence dans sa première session qui s'est tenue à la ville sainte de la Mecque le 10/8/1398 H correspondant au 15/7/1978, a étudié le dossier de la franc-maçonnerie et ceux qui y adhèrent et la position de la loi islamique concernant ceci.
Les membres de l'Assemblée de jurisprudence ont effectué une étude approfondie sur cette dangereuse organisation, et ils ont examiné attentivement tout ce qui a été écrit de récent ou d'ancien sur cette organisation, ainsi que ce que ses membres et ses chefs ont publié comme documents, livres ou articles dans les magazines qui parlent en leur nom.
Attendu ce qui a été examiné comme textes et écrits, il s'est dégagé lors de cette assemblée d'une façon nette et précise sans aucun doute les conclusions suivantes :
La franc-maçonnerie est une organisation secrète qui tantôt se cache et tantôt se dévoile suivant les circonstances de temps et de lieu. Cependant, les principes de bases sur lesquels elle s'est fondée sont un mystère sur tous les plans, que nul ne peut connaître même ses membres, sauf peut-être les plus initiés d'entre eux, qui sont assignés au plus haut rang dans cette organisation.
Cette organisation a établi une relation entre ses membres dans tous les coins du monde, sur un principe qui sert de paravent pour tromper les ignorants. Ce principe est une prétendue fraternité entre tous les adhérents de cette organisation sans distinction de religion, croyance ou doctrine.
Elle attire des personnalités très importantes qui la rejoignent par intérêt personnel, et aussi grâce au fait que tout frère franc-maçon est à la disposition de son frère franc-maçon dans chaque coin du monde, l'aidant dans ses besoins, ses objectifs et ses problèmes, l'aidant à atteindre ses objectifs surtout s'il a des ambitions politiques. Il lui dévoue également son aide dans les situations critiques quelque soit leur ampleur, que leur cause soit vraie ou fausse, qu'il ait tort ou qu'il ait raison. Ceci représente le plus grand atout par lequel cette organisation attire les gens de différentes catégories sociales vers elle en leur imposant des cotisations énormes.
Une cérémonie est organisée avec protocole en l'honneur de chaque nouveau membre pour l'impressionner, et afin qu'il voue une obéissance totale à cette organisation, qu'il ne désobéisse pas aux ordres des supérieurs.
Les membres ordinaires sont laissés libres de leur culte, et l'organisation profite d'eux dans les domaines qui servent leurs intérêts, et ceux-là restent au bas de l'échelle. Pour ce qui des athées parmi eux et ceux qui ont opté pour renier toute croyance, ils sont destinés aux plus hautes fonctions, mais ils seront soumis à des multiples expériences selon leurs capacités et leurs dispositions à se dévouer aux plans et aux principes de cette organisation.
L'organisation a des objectifs politiques, et elle est impliquée de façon visible ou invisible dans la plupart des bouleversements politiques ou les coups d'Etat militaires.
Son objectif réel et secret est d'être contre toutes les religions, et elle agit pour les détruire toutes d'une manière générale et pour détruire l'islam dans l'esprit des musulmans en particulier.
Elle tient à choisir ses adhérents parmi les personnalités les mieux placées sur le plan financier, politique, social, scientifique ou autre, pour exploiter leurs situations à sa faveur. Par contre, elle ne donne aucune importance aux simples adhérents qui ne jouissent d'aucune situation exploitable ; c'est pour cette raison que cette organisation tient beaucoup à ce que ces membres soient des présidents, des ministres ou des cadres importants dans les différents Etats.
Elle possède des ramifications dans le monde sous des noms différents pour détourner les regards et tromper les gens. Cela lui permet d'exercer ses activités sous ces multiples noms si elle rencontre quelques oppositions à son vrai nom de franc-maçonnerie. Ces noms sous lesquels elle existe sont : Organisation noire, le Rotary Club ou encore le Lions'Club. Elle possède encore d'autres principes et activités malfaisantes qui sont en totale contradiction avec les principes fondamentaux de l'islam.
Enfin, il apparaît clairement à l'Assemblée qu'il existe une relation entre la franc-maçonnerie et le sionisme. En outre, cette organisation a réussi à contrôler les décisions d'un grand nombre de chefs d'Etat des pays arabes au sujet de l'affaire de la Palestine. Elle les empêche d'assumer leurs devoirs vis-à-vis de cette grande cause islamique, dans l'intérêt des juifs et du sionisme international.
Sur la base de tout ce qui a été dit et sur d'autres faits concernant les activités de la franc-maçonnerie, son grand danger et ses objectifs vicieux, l'Assemblée de jurisprudence a déterminé que la franc-maçonnerie fait partie des organisations les plus dangereuses et les plus destructrices pour l'islam et les musulmans. D'autre part, celui qui adhère à cette organisation tout en connaissant sa réalité et ses objectifs, est considéré comme mécréant, et non pas comme musulman.
Et c'est Allah Qui accorde le succès...
Fatwa islamique, collectif de savants :
Le président : 'Abdullah ibn Humayd,
Président du conseil de la haute magistrature du Royaume d'Arabie Saoudite.
Vice président : Muhammad 'Alî Al-Harkan,
Secrétaire Général de la Ligue Islamique Mondiale.
Les membres : Abdul-'Azîz ibn 'Abdillah Ben Baz,
Président Général de l'Administration des Recherches Islamiques et de l'Iftâ, de la Prêche et de l'Orientation d'Arabie Saoudite ; Muhammad Mahmûd As-Sawwâf.
Tome 1 page 155 à 117.
Auteur : medico
Date : 29 mai13, 10:07
Message : ici il question d'un prêtre catholique pas d'un musulman.
Auteur : rayaan
Date : 29 mai13, 10:10
Message : Yes mais c'était pour appuyer le fait qu'on ne peut être croyant et franc maçon. Si tu veux supprimer pour HS supprime

Auteur : Marmhonie
Date : 05 juin13, 13:01
Message : Normal que tout prêtre catholique soit destitué (à perpétuité ?) par le Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, puisque de facto "l’inscription à ces associations reste interdite par l’Église, ceci en raison même de l’incompatibilité entre les principes de la franc-maçonnerie et ceux de la foi chrétienne." On ne revient pas sur ce que tout prêtre catholique sait. Que son oui soit oui, et son non soit non. Il ne peut y avoir de balançoire.
Auteur : medico
Date : 05 juin13, 17:53
Message : 
Auteur : Marmhonie
Date : 06 juin13, 09:28
Message : C'est l’abbé Vesin, bien connu pour être un original un peu hors limites.
Voici l’intégralité de son
Droit de réponse
Il est comme ça, il ne comprend même pas pourquoi il est remercié... Vous signez votre engagement, vous devenez séminariste, 100 fois on vous explique, et lui ne trouve rien d'autre à dire qu'il ne comprend pas. Vous êtes TJ ou mormon, ou musulman, et vous faites un énorme interdit dans votre vie en étant fier. Vous aurez des problèmes élémentaires. C'est normal. Qu'il assume.
Auteur : medico
Date : 06 juin13, 21:03
Message : Marmhonie a écrit :C'est l’abbé Vesin, bien connu pour être un original un peu hors limites.
Voici l’intégralité de son
Droit de réponse
Il est comme ça, il ne comprend même pas pourquoi il est remercié... Vous signez votre engagement, vous devenez séminariste, 100 fois on vous explique, et lui ne trouve rien d'autre à dire qu'il ne comprend pas. Vous êtes TJ ou mormon, ou musulman, et vous faites un énorme interdit dans votre vie en étant fier. Vous aurez des problèmes élémentaires. C'est normal. Qu'il assume.
Je suis d'accord avec toi.
Auteur : keinlezard
Date : 10 juin13, 00:50
Message : Quel est l'objectif de ce thread ?
Auteur : medico
Date : 10 juin13, 01:08
Message : keinlezard a écrit :Quel est l'objectif de ce thread ?
SIMPLE INFORMATION.
il faut demander cela a l'auteur de l'article.
les revendications c'est ici.
http://www.lavie.fr/hebdo/2013/3536/ Auteur : keinlezard
Date : 10 juin13, 22:59
Message :
Ce n'est pas eux qui ont posté l'intégralité de l'article ici ... de plus une intervention sur les musulmans à été retoqué en évoquant que ce n'était pas ici le lieu.
Donc le fait d'initier ce thread à une finalité autre que la simple information ... et le fait de le faire paraitre dans un forum appel donc à l'intervention des forumeurs quel que soit leur sensibilité. d'autant plus que la partie du forum en question est "dialogue oecumenique" ... donc toute sensibilité de "foi"
Auteur : keinlezard
Date : 11 juin13, 00:40
Message : Ma position est là suivante si on tape sur les catho qui ne sont pas assez tolérant pour qu'un des leurs soit et catho et franc macon il convient également de préciser ce qu'il en est dans d'autre conféssion.
Auteur : medico
Date : 12 juin13, 02:09
Message : non je ne suis pas sur que se soit vraiment le cas .aux vues de tes sujet ouverts tu as une cible bien précisse.et se ne sont pas les catholiques.
quand on veut jouer les justiciers il faut le faire avec impartialité et dans tous les cas de figures.
Auteur : Marmhonie
Date : 12 juin13, 08:46
Message : keinlezard a écrit :Ma position est là suivante si on tape sur les catho qui ne sont pas assez tolérant pour qu'un des leurs soit et catho et franc macon...
C'est un prêtre catholique, il a passé 7 ans avant de le devenir. A tout moment, il pouvait arrêter, avant, pendant, après. Il sait les engagements que l’Église lui demande. C'est son problème de faire contre par défi
depuis très longtemps. Personne ne l'a jugé, il a été remercié par usure des patiences, c'est tout et c'est la procédure quand on ne peut rien faire d'autre.
Il pouvait se défroquer de lui-même.
C'est comme un imam athée, ou un rabbin antisémite, un gros boulet qui persiste jusqu’à ce qu'il soit remercié. Dans cette histoire, il s'en moque des autres, il faut connaitre ce personnage et ce sujet très particulier.
De plus, ce personnage est un original très particulier qui a été maintes fois averti, et maintes fois son défi incohérent aura été plus fort. Il n'est pas le seul franc-maçon, et l’Église demande
à la conscience du prêtre, c'est tout. Lui, c'est différent, il ne veut rien, certainement pas que cette options existe en plus, non. Non, il veut depuis 20 ans juste se faire remarquer. C'est vraiment un cas particulier, le gros boulet.
Auteur : medico
Date : 23 déc.13, 23:20
Message : l'histoire n'est pas fini.
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/ ... -est-demis Auteur : medico
Date : 05 avr.14, 03:55
Message : INTERNATIONAL Le prêtre franc-maçon français, qui avait fait cet été un pèlerinage à pied jusqu'à Rome dans l'espoir d'expliquer sa double appartenance, a exprimé jeudi sa déception de ne pas avoir été reçu par le pape. "Même s'il ne faut plus rêver d'une rencontre avec le pape François, ne suis-je pas en droit d'avoir une réponse?", s'est interrogé, dans un courriel parvenu à l'AFP, le père Pascal Vésin, relevé de ses fonctions de curé en mai par l'évêque d'Annecy (Alpes françaises).
"Je pensais que ma venue et mon courrier, porteur d'une question qui me dépasse et qui concerne de nombreux catholiques, retiendraient son attention", écrit-il, jugeant que la sanction qui lui a été infligée est "injustifiée". A l'agence I.Media spécialisée sur le Vatican, le père Vesin a reconnu avoir été brièvement reçu par un sous-secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, qui l'a traité "comme quantité négligeable", lui rappelant "l'incompatibilité" entre les principes de la foi et de la franc-maçonnerie.
Le 21 août, à l'issue d'un pèlerinage de 39 jours de Megève, dans les Alpes françaises, jusqu'au Vatican, le père Vesin était arrivé à Rome dans l'espoir que le Vatican comprenne ses raisons et que François lève la sanction. Prêtre depuis dix-sept ans, Pascal Vesin, 43 ans, curé de la paroisse Sainte-Anne d'Arly-Montjoie de Mégève, est adhérent actif du Grand Orient de France depuis treize ans. Attaché à l'Eglise et à son sacerdoce, il juge que la franc-maçonnerie a évolué, pose des questions intéressantes et n'est plus hostile à la religion comme il y a un siècle. En mai, le prêtre avait été démis de ses fonctions, interdit de célébrer et de communier, en raison de son "appartenance active" à une loge. Il reste prêtre "mais sans droit d'exercer", avait expliqué l'évêché, ajoutant que le peine pouvait être levée s'il quittait la franc-maçonnerie.
Son diocèse avait justifié la sanction romaine en expliquant que le prêtre avait opté, malgré les avertissements, pour la liberté absolue de conscience, revendiquant sa double appartenance.
Auteur : medico
Date : 05 mai14, 07:20
Message : Christianisme et franc-maçonnerie : "On peut tout faire si on y donne du sens !"
propos recueillis par Fabien Leone - publié le 25/04/2014
Suite à des courriers anonymes, le père Pascal Vesin a dû rendre compte de son appartenance à la franc-maçonnerie. Suspendu et excommunié depuis le 23 mai 2013, Pascal Vesin n'a donc plus le droit de donner les sacrements mais aussi de les recevoir. Nous l'avons rencontré lors du salon du livre de la franc-maçonnerie où il présentait son livre « Être frère, rester père » (Presses de la Renaissance, 2014).
© LE MOINE MICHEL/SIPA
Pourquoi êtes-vous rentré en franc-maçonnerie ?
Mon entrée en franc-maçonnerie est certainement multiple. Le discours social de l'Église est un peu trop pauvre pour moi. Je me sentais invité à une rencontre avec le monde politique au sens noble du terme, celui de la vie de la cité. Il y a aussi la fraternité que je pouvais appréhender. Je l'ai découverte depuis le 23 mai quand une vraie entraide s'est mise en place autour de moi. La solidarité chez les Francs-Maçons n'est pas un vain mot. J'en ai vraiment fait l'expérience.
Toutefois, je voulais surtout trouver une pluralité de pensées. Dans ma tradition catholique, tout de suite après mon ordination diaconale, j'ai fait des études dans un institut de théologie orthodoxe russe. À Annemasse comme jeune prêtre, j'ai eu un contact avec l'islam. J'ai toujours voulu découvrir l'autre dans sa spécificité. Cela a nécessité un approfondissement de ma tradition catholique afin de vivre une rencontre vraie avec d'autres traditions religieuses ou ésotériques. C'est suite à cela que j'ai frappé à la porte de la maçonnerie.
À la lecture de votre ouvrage, nous avons l'impression que votre entrée à la GOF s'est faite par hasard. Qu'en est-il réellement ?
Les raisons qui m'ont fait rentré au Grand Orient de France (GOF) ne sont pas les mêmes qui me font rester aujourd'hui. C'est d'abord la rencontre d'un ami. S'il était dans une autre loge, j'y serais peut-être rentré.
Toutefois, après 10 ans de maçonnerie, je peux dire que c'est une grâce car c'est vraiment l'obédience pour laquelle je suis faite: elle répond à mes inspirations les plus profondes.
Je suis très attaché à la démarche symbolique mais aussi aux questions sociétales. Cela a certainement compté de faire mienne cette obédience quand j'ai découvert que nous prenions à bras le corps ces questions.
La franc-maçonnerie a-t-elle nourri votre foi ou faîtes-vous la distinction entre vos deux engagements ?
Je ne peux pas faire de distinction entre les deux. Je n'ai jamais été maçon avec les maçons et prêtre avec les paroissiens. Je suis Pascal avec une double appartenance.
Les symboles et les rites initiatiques de la foi chrétienne sont éclairés par une lumière particulière grâce à mes travaux en maçonnerie. Et l'inverse vaut également. C'est un double éclairage qui confirme mon engagement de prêtre et affermit ma démarche maçonnique.
Cela permet d'aller au-delà des dogmes. La foi chrétienne, c'est donner du sens à la vie et à ce que nos contemporains vivent. On peut tout faire en maçonnerie et dans la foi chrétienne si on n'y donne du sens. Travailler ces symboles m'a permis de donner aux paroissiens qui m'étaient confié du sens à ce qu'ils étaient en train de célébrer.
Vous êtes très critique vis-à-vis de Benoit XVI. Vous écrivez également que l'action de François se résume à des effets d'annonces. N'entretenez-vous pas d'espoir quant à une évolution de l'Église sous ce Pape ?
Ce qui m'a blessé énormément, en tant que prêtre, c'est la main tendue de Benoit XVI à nos frères de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X. Une main tendue je suis toujours pour mais comment revenir sur une décision conciliaire ? La liturgie avait pris un nouvel essor, on redonnait du sens à ce que l'on vivait. Je comprends qu'il y ait des Églises qui se créent et que des schismes aient lieu suite à des Conciles. Qu'un Pape revienne sur des décisions conciliaires, je n'ai pas pu l'accepter. C'est pour cela que j'ai un peu de mal avec la manière dont Benoit XVI a géré l'Église pendant ces huit années.
Concernant le Pape François, j'ai beaucoup d'espoir. Je n'aurais pas entrepris une marche jusqu'à Rome si c'était un autre Pape. À sa décharge, j'ai peur qu'il n'ait que la liberté de la langue. Lors d'un prêche ou une interview, il peut dire ce qu'il veut. A-t-il les moyens de mettre en place les idées qu'il est en train d'annoncer comme la réforme de la curie ? Nous verrons mais j'ai peur que cela se résume, pour l'instant, qu'à des paroles.
Comparer Benoit XVI à Torquemada (premier inquisiteur de l'Inquisition espagnole) traduit-il la douleur et l'humiliation que vous avez subi ?
Dans mon écriture, il y a plusieurs périodes. Probablement des chapitres ont été rédigés quand ma douleur était encore très vive. Le bienfait de l'écriture est de pouvoir prendre de la distance avec l'événement. À la fin du livre, j'aurais pu relire et atténuer quelques chapitres et certaines de mes positions. Toutefois, c'est mon histoire il y a eu des périodes de révoltes énormes et de la rancœur. Aujourd'hui, je suis en paix et j'ai confiance.
En vous lisant, nous ne sommes pas loin de penser que l'Église serait plus secrète que la franc-maçonnerie !
C'est clair ! Toutefois, je n'ai pas choisi la franc-maçonnerie contre l'Église. Comme le GOF, elle est marquée par ses limites. Je me bats à l'intérieur du GOF pour sortir de ce secret qui fait naître tant de fantasmes. Le seul secret qui vaille est celui de notre initiation et ce qui est dit lors de nos tenues. C'est grâce à cela, si les frères arrivent à se livrer les uns aux autres. De la même manière dans un groupe de prières ou de partage de l'Évangile, on a cette même discrétion. J'ai peur que ceux qui freinent les demandes de clarification d'une institution, c'est ceux qui marchent par réseau. La clarification ne va pas les aider. Il y a des cercles de pouvoir dans toutes les institutions humaines.
Pensez-vous que la position de l'Église va évoluer sur la franc-maçonnerie ?
Marguerite Yourcenar écrivait: « c'est avoir tort que d'avoir raison trop tôt ». J'ose croire que cela est vrai ! D'ici une quinzaine d'années, cette question de la double appartenance sera prise à bras le corps. La théologie de la libération était vilipendée en 1984. En 2013, le cardinal Mullër, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, cosigne un livre avec Gustavo Gutiérrez, père de cette doctrine en Amérique du sud. Il a fallu trente ans, ce qui est un sacrifice à l'échelle d'une vie mais c'est nécessaire pour que cela soit bien vécu par une institution.
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