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Auteur : braque de weimar
Date : 16 déc.13, 07:58
Message : Le scandale ne cesse d'enfler depuis des années, faisant les choux gras de la presse indonésienne, et a culminé la semaine dernière avec la condamnation à seize ans de prison de Luthfi Hasan Ishaaq, ancien président du Parti de la justice et de la prospérité (PKS), première formation islamiste du pays et membre de la coalition au pouvoir.

M. Ishaaq a été reconnu coupable d'avoir reçu des pots-de-vin d'une société de négoce de b?uf, Indoguna Utama, pour qu'il utilise son influence auprès du gouvernement, dont le PKS fait partie, afin d'assurer un permis d'importation de b?uf.

Qu'un responsable de parti soit éclaboussé par un scandale de corruption est loin d'être rare en Indonésie, un des pires pays en la matière, mais les Indonésiens ont particulièrement été choqués par les révélations successives sur la vie de certains membres du PKS, qui se dit pourtant le gardien de la morale islamique.

Au cours de l'enquête sur le "beefgate", comme la presse locale a baptisé le scandale, les agents anticorruption ont mis au jour une vie que le parti islamiste considérerait comme "haram" (interdit car impur).

M. Ishaaq, 52 ans, collectionnait les voitures (il en avait six, dans un pays où la moitié de la population vit avec moins de deux dollars par jour), mais également les femmes. Il a trois épouses, ce qui n'est pas un crime en Indonésie, mais il avait dissimulé l'un de ses mariages car il avait été illégalement contracté avec une adolescente.

"Mauvaise image" des partis islamiques

En janvier, le conseiller de M. Ishaaq, Ahmad Fathanah, était arrêté dans une chambre d'hôtel avec une collégienne nue. M. Fathanah a par la suite été condamné à 14 ans de prison pour avoir reçu des centaines de milliers de dollars qu'il s'empressait de dépenser dans l'achat de diamants et voitures à 45 femmes, dont le mannequin d'une revue érotique.

Dans cette affaire retentissante, le PKS a perdu une bonne partie de son électorat, tandis qu'approchent les élections nationales de 2014, croient les politologues.

Mais le scandale touche également l'ensemble des formations se revendiquant de la religion musulmane, qu'elles soient islamistes comme le PKS, ou moins radicales.

"Le scandale a conféré aux partis islamiques une mauvaise image", résume Umar S. Bakry, de l'institut de sondage Lembaga Survei Nasional.

Le PKS, qui veut placer l'islam au centre de la vie publique, avait réuni près de 8% lors des dernières législatives de 2009 en faisant campagne non seulement sur la moralité dans la vie quotidienne mais également en politique, la lutte anticorruption étant déjà à cette époque un thème central.

Les cinq principaux partis islamistes ou islamiques avaient rassemblé plus de 25% en 2009 et représentaient alors une force politique incontournable.

Ce ne devrait plus être le cas lors des législatives d'avril prochain et de la présidentielle qui suivra en juillet.

"L'éligibilité des partis islamiques s'est effondrée", estime Bakry (un seul nom), de Lembaga Survei Nasional, spécialisée dans les enquête d'opinion.

L'expert cite une étude récente de l'institut LSN selon laquelle 42,8% des personnes sondées ont dit s'attendre à une chute de la popularité de ces formations, contre 21,6% qui croient qu'elle va augmenter.

Pourtant, la société indonésienne est devenue de plus en plus proche des idéaux islamistes depuis la chute du dictateur Suharto en 1998. La province d'Aceh (nord-ouest) applique la charia (loi islamique) et d'autres aimeraient suivre, tandis que l'intolérance envers les minorités religieuses s'accroît, selon les ONG.

Mais cet engouement ne s'est pas traduit en termes de voix supplémentaires pour les formations politiques se revendiquant de l'islam.

Greg Fealy, expert de l'Indonésie à l'Australian National University, y voit un changement de mentalité.

?Il y a des années, si vous étiez un musulman pieux, vous votiez pour un parti islamique mais ce n'est plus le cas", explique-t-il, ajoutant que la préférence se porte dorénavant avant tout vers des formations qui ont un bilan positif.
Auteur : rayaan
Date : 16 déc.13, 08:15
Message : MDR le titre racoleur ! ça vous fait bander les infos comme ça hein ? Dans le monde tout les jours des athées, boudhistes, chrétiens, juifs, hindous et j'en passe tuent, violent, pillent, arnaquent etc. C'est comme ça c'est la nature humaine, nulle n'est parfait.
Auteur : medico
Date : 16 déc.13, 08:21
Message : Tu reste polie stp.même si le sujet ne plais pas.ce n'est pas litre qui compte mais le sujet.
Auteur : Oyekis
Date : 16 déc.13, 08:43
Message :
rayaan a écrit :MDR le titre racoleur ! ça vous fait bander les infos comme ça hein ? Dans le monde tout les jours des athées, boudhistes, chrétiens, juifs, hindous et j'en passe tuent, violent, pillent, arnaquent etc. C'est comme ça c'est la nature humaine, nulle n'est parfait.
Le problème n'est pas le fait qu'il soit musulman mais qu'il appartient à un parti se disant garant de la morale islamique. Un peu comme les scandales de prêtres pédophiles, le côté politique en moins.
Auteur : Phoenixpb
Date : 17 déc.13, 03:17
Message : S'il y a bien une chose qui peut faire choquer une population ce sont les hypocrites qui pratiquent le :

"Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais"

Et spécialement les soit disant plus que parfait mahométans
Ha oui j'oubliais eux c'est pas des vrais
Auteur : braque de weimar
Date : 17 déc.13, 06:47
Message : bonjour a tous
a rayaan ,

reste calme , il s'agit d'un post d actualité , comme tout les autres , les islamistes ont leur hypocrisies.....

tu sais , sa me fait penser a l ex-urss , il n y avait ni violence , ni chomage , ni pauvretée , ni homosexuel , ni sida , ni pédophile et les dirigeants étaient , bien sur , exemplaire............

aujourd hui , ceux qui prechent la charia sont a leur tour dénoncer pour l hypocrisie de leur discour................un homme reste un homme .
Auteur : medico
Date : 18 déc.13, 10:47
Message :
braque de weimar a écrit :bonjour a tous
a rayaan ,

reste calme , il s'agit d'un post d actualité , comme tout les autres , les islamistes ont leur hypocrisies.....

tu sais , sa me fait penser a l ex-urss , il n y avait ni violence , ni chomage , ni pauvretée , ni homosexuel , ni sida , ni pédophile et les dirigeants étaient , bien sur , exemplaire............

aujourd hui , ceux qui prechent la charia sont a leur tour dénoncer pour l hypocrisie de leur discour................un homme reste un homme .
Et comme dit la chanson (tout naturel en somme)
Auteur : braque de weimar
Date : 22 déc.13, 05:17
Message : un article sur le porno et les talibans en pakistan.....

Trois fois par jour, sourds aux appels des mollahs, les corps s'y dénudent, inondant d'un plaisir honteux des dizaines de barbes pakistanaises hébétées par le haschich: bienvenue au Shama, cinéma porno depuis plus de 30 ans dans le repaire taliban de Peshawar.

Le ballet des pécheurs démarre chaque après-midi sur les trottoirs sales et embouteillés du marché de Badshah Khan, entre le marché aux chèvres et la gare routière desservant certaines des rudes et rigoristes zones tribales du nord-ouest. Pétrifiés à l'idée de se faire surprendre par une connaissance, ils se voudraient invisibles sur la route du péché.

Là s'achève la Peshawar bien connue, instable marche de l'Afghanistan, carrefour de tous les trafics et base arrière clandestine essentielle du jihad fondamentaliste des rebelles talibans et de leurs alliés d'Al-Qaïda.


Car le Shama est, depuis plus de 30 ans, l'insubmersible distributeur de fantasmes pornographiques sur grand écran de Peshawar la bigote. Trois séances quotidiennes dans la discrète salle de derrière, le grand hall étant lui réservé aux films grand public, les seuls affichés à l'extérieur.

Avec la complicité bien huilée des employés, quelques secondes suffisent aux clients "classé X" pour payer 200 roupies (1,6 euro), essuyer une très sommaire fouille corporelle par un garde bardé d'une kalachnikov, traverser la cour et gagner la salle des plaisirs au bout d'une coursive de béton.


Plus de la moitié sont occupés ce jour-là par des ouvriers, paysans, étudiants et autres venus échapper pour quelques heures à leur promiscuité quotidienne, ces villages ou quartiers conservateurs où les familles et voisins ont l??il sur tout. "Pour eux, le Shama est le seul moment de liberté", explique un journaliste local, en rappelant que dans ces milieux, un homme ne découvre jamais l'intimité féminine avant le mariage. Quant au haschisch, "il ajoute au plaisir et à la détente rares du moment".

La majorité sont arrivés seuls et veulent le rester, chacun s'arrangeant pour ne pas avoir de voisin direct. Si le public compte quelques jeunes, certains en petits groupes, sa moyenne d'âge semble dépasser ce jour-là les 40 ans, relevée par la présence de plusieurs "barbes blanches" claudicantes.

Tous sont bientôt happés dans l'intrigue du film X du jour, "Dostana" ("Amitié"), une ?uvre semi amateur produite pour le Shama à Lahore, dans le Pendjab (est), région réputée bien plus libérale que Peshawar.

Le scénario est pour le moins ténu: le héros, un bellâtre torturé et velu nommé Shah Sawar ("le Cavalier" en langue locale), ne sait s'il doit prendre pour épouse Gulpana, sa favorite, ou Doa, sa cousine choisie par sa famille.

Volontaire et pragmatique, il décide, entre deux séances de danse plus ou moins habillées, de faire passer des entretiens intimes aux deux prétendantes, deux trentenaires potelées à la longue crinière brune.

L'intrigue s'étirera sur deux heures qui verront le Cavalier cravacher dur en d'interminables plans séquence. Silence religieux de bout en bout dans la salle, n'étaient quelques grincements frénétiques dans certaines travées.

Une bonne moitié des spectateurs s'éclipsera avant la fin, passant pour certains par les toilettes attenantes, à la saleté infâme et jonchées de préservatifs usagés, avant de disparaître dans la rue.

La recette fait du Shama l'un des cinémas les plus florissants de la ville, quand nombre d'autres ont mis la clé sous la porte.

L'islamisation des années 1980 est passée par là, instillant dans nombre d'esprits que le grand écran était une dépravation pour l'âme de tout bon musulman. L'essor de la vidéo et d'internet ont ensuite accéléré le déclin du cinéma familial et populaire. Sur la quinzaine de cinémas recensés à Peshawar il y a 20 ans, il n'en reste plus que sept, dont trois qui diffusent du porno, parfois en douce dans des clips cachés au milieu de films grand public du style "Terminator". Et le Shama, le plus connu du trio, fait régulièrement salle comble, avec des billets trois à quatre fois plus chers que dans les cinémas classiques.

Clé de son succès, il diffuse des films porno locaux, bien plus difficiles à trouver à Peshawar et plus populaires que les films X occidentaux. Venu voir "Dostana" pour la seconde fois, Khaliq Khan, 30 ans, l'admet: "Comme beaucoup de monde ici, je préfère les films avec des filles pakistanaises. C'est mieux, ça paraît amateur, plus réel".


Côté son, les dialogues sont doublés en pachto, la langue de Peshawar, avec la gouaille enthousiaste et chambreuse locale, pas du tout raccord avec des acteurs qui semblent ânonner leur texte pendjabi original confits d'ennui.

Janus Khan s'en satisfait très bien. Après la séance, ce jeune ouvrier de 22 ans à la barbe fine admettra venir régulièrement au Shama "pour (se) faire plaisir, seul ou avec un ou deux amis". Sans se sentir coupable: "Je ne suis pas très pieux, mais pas non plus un violeur ou un infidèle", dit-il.

La résilience du Shama a de quoi choquer plus d'un mollah de la République islamique du Pakistan, et ils sont nombreux, notamment au sein de la Jamaat-e-Islami (JI), le plus grand parti religieux du pays, à avoir réclamé la fermeture de ce "temple de la perversion". En soulignant que le Coran interdit notamment, hors du cadre conjugal, de regarder les parties intimes d'autrui pour ne pas risquer de détourner son esprit de la pensée religieuse.

Mais comme souvent au Pakistan, la politique n'est jamais loin des incantations religieuses. Car le Shama appartient à la famille Bilour, l'une des familles les plus puissantes de Peshawar, pilier du parti nationaliste pachtoune, l'ANP, réputé pro-occidental et libéral, et à ce titre ennemi juré de la JI.

Par deux fois ces dix dernières années, des militants islamistes, dont des étudiants de la JI, ont attaqué le Shama. Mais à chaque fois, le phénix de l'érotisme peshawari renaît de ses cendres. Incendié pour la dernière fois en septembre 2012, il a rouvert un mois après, tout pimpant et rénové. Juste à temps pour la grande fête musulmane de l'Aïd al-Adha, suivie de vacances où le Shama version X fait généralement salle pleine.

Mais comment ce cinéma a-t-il pu être épargné par les talibans, qui ont détruit des magasins de CD et DVD par centaines ces dernières années, comme par la censure, qui fait couper aux diffuseurs les baisers et scènes même légèrement dénudées, ou la police des m?urs? Mystère. En privé, des responsables locaux évoquant immanquablement la richesse et le large entregent des Bilour, toujours utile dans un pays éclaté et corrompu.

Sur l'écran, "Dostana" tire vers la fin, et ça se gâte pour le héros Shah Sawar, tellement indécis qu'il en sombre dans l'alcool. Tel un Pachtoune déchiré entre sa morale religieuse et ses escapades coupables au Shama, il n'arrive pas à choisir. Dans un dernier baroud d'honneur, le Cavalier convoque ses deux prétendantes pour un ultime entretien, en trio cette fois. Un succès: à la fin, il les épouse toutes les deux.
Auteur : medico
Date : 27 déc.13, 10:21
Message : faite ce que je vous dit.....mais... :D
Auteur : braque de weimar
Date : 27 déc.13, 10:50
Message : bonsoir médico,
bonsoir a tous..............

et maintenant , au tour du gouvernement islamiste turc de percept erdogan...............plusieurs millions de dollars de corruption , pas mal pour le partis.........de la justice !!!
Auteur : Pion
Date : 27 déc.13, 11:01
Message :
rayaan a écrit :MDR le titre racoleur ! ça vous fait bander les infos comme ça hein ? Dans le monde tout les jours des athées, boudhistes, chrétiens, juifs, hindous et j'en passe tuent, violent, pillent, arnaquent etc. C'est comme ça c'est la nature humaine, nulle n'est parfait.
Je comprends que cela prenne un minimum d’intelligence pour parvenir a faire des nuances, mais je t'explique la différence au cas ou. D'habitude quand un chrétien ou un athée ou peu importe qui, fait un mauvais coup comme tu dis (tue pille, arnaque etc...) il ne prétend pas donner l'exemple a suivre.
Auteur : Phoenixpb
Date : 27 déc.13, 11:09
Message : C'est vraiment ce qui m'horripile le plus chez les islamistes :

Au lieu de dire : Voici le Coran, c'est notre livre saint, nous pensons qu'il nous a été transmit par Allah par l'intermédiaire de Mahomet . Nous pensons dans notre foi que c'est un livre saint etc etc ....

Au lieu de cela ils disent : Voici le Coran, c'est le seul Vrai livre saint qui existe, il n'y a qu'en lui que vous découvrirez la Vérité avec un V.
Tout les autres livres ne sont que des faux, toute autre croyance n'est qu’hérésie.
Auteur : mirtelle32
Date : 29 déc.13, 08:42
Message : traduction rapprochée de la sourate "la vache" verset 44: Commanderez-vous aux gens de faire le bien(17), et vous oubliez vous-mêmes de le faire, alors que vous récitez le Livre? Etes-vous donc dépourvus de raison?

traduction rapprochée de la sourate "le rang"
verset:
2. Ô vous qui avez cru! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas?

3. C'est une grande abomination auprès d'Allah que de dire ce que vous ne faites pas.

et il y a des hadiths qui parlent de ces gens qui prêchent la bonne parole mais qui ne suivent pas ces enseignements, les hypocrites sont monnaie courante de nos jours!!!!
Auteur : Phoenixpb
Date : 29 déc.13, 08:48
Message :
mirtelle32 a écrit :traduction rapprochée de la sourate "la vache" verset 44: Commanderez-vous aux gens de faire le bien(17), et vous oubliez vous-mêmes de le faire, alors que vous récitez le Livre? Etes-vous donc dépourvus de raison?

traduction rapprochée de la sourate "le rang"
verset:
2. Ô vous qui avez cru! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas?

3. C'est une grande abomination auprès d'Allah que de dire ce que vous ne faites pas.

et il y a des hadiths qui parlent de ces gens qui prêchent la bonne parole mais qui ne suivent pas ces enseignements, les hypocrites sont monnaie courante de nos jours!!!!
Tout à fait d'accord avec toi :wink:
Je trouve ces 2 versets très sages.
Auteur : yacoub
Date : 28 juil.16, 22:40
Message : L’Indonésie exécute quatre condamnés à mort


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Manifestation contre les exécutions de détenus à Djakarta, en Indonésie, le 28 juillet.
Quatre hommes condamnés à mort pour trafic de drogue en Indonésie ont été exécutés dans la nuit de jeudi 28 à vendredi 29 juillet, a déclaré le vice-procureur général chargé des crimes. Il s’agit de trois Nigérians et d’un Indonésien.

Les détenus ont été exécutés peu après minuit (19 heures jeudi à Paris). Le vice-procureur n’a pas expliqué pourquoi dix autres condamnés à la peine capitale pour trafic de drogue, qui devaient également être exécutés, ne l’ont pas été. Un violent orage et des pluies diluviennes se sont abattus sur le site au moment des exécutions, ce qui pourrait expliquer un report ou retard.

« Ce n’est pas une tâche amusante. Pour nous, c’est un travail vraiment triste car cela implique la vie de personnes », a déclaré le vice-procureur.


Les préparatifs se sont accélérés ces derniers jours au complexe pénitentiaire de Nusa Kambangan, l’« Alcatraz indonésien », sur une petite île située au sud de Java, où se sont déroulées les précédentes séries d’exécutions. Les détenus ont été placés à l’isolement dans l’attente de leur exécution.
Doutes sur la culpabilité d’un détenu pakistanais

Jeudi, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé le gouvernement indonésien à « stopper les exécutions imminentes » et exhorté le président Joko Widodo à « envisager de décréter un moratoire sur l’application de la peine de mort en Indonésie et à progresser vers son abolition ». Les ONG Amnesty International et Justice Project Pakistan ont aussi protesté contre les exécutions qui ont lieu en Indonésie et exprimé de sérieux doutes quant à la culpabilité du condamné à mort pakistanais Zulfiqar Ali, « torturé sans relâche et privé de ses droits les plus fondamentaux ».

L’exécution en avril 2015 de huit hommes – deux Australiens, un Brésilien, quatre Nigérians et un Indonésien – condamnés à la peine capitale pour trafic de drogue dans des affaires distinctes, avait provoqué de vives critiques internationales ; l’Australie allant jusqu’à rappeler temporairement son ambassadeur.

Parmi les autres étrangers dans le couloir de la mort en Indonésie figurent le Français Serge Atlaoui, la Philippine Mary Jane Veloso et la Britannique Lindsay Sandiford, condamnés pour trafic de drogue et tous trois retirés de la liste lors de la dernière série d’exécutions, l’an passé

En savoir plus sur

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/ar ... vGCy63M.99
Auteur : yacoub
Date : 12 août16, 04:45
Message : « Save Maryam » : parce que 2 millions d’Indonésiens quittent l’islam chaque année
AJIB.fr
Image
Nous aimons sur AJIB.fr évoquer
[url=https://www.ajib.fr/2012/07/algerie-convertis-islam/]la hausse des conversions à l’islam
en France et dans le monde entier. Des
nouvelles à la fois réjouissantes et rafraichissantes qui à travers les différents parcours menant nos frères et soeurs au Tawhid et à la
Sunna provoquent souvent l’émotion.
Dans le même temps, on ne peut pas nier le fait qu’un certain nombre de musulmans dans le monde quittent l’islam. Un mouvement qui
trouve sa cause dans l’émergence de groupes de prédication chrétiens disposant de moyens financiers colossaux. Des groupes qui ont su
adapté leur da3wa aux musulmans en apprenant l’islam, la culture et la langue des pays qu’ils visitent. Par ailleurs, ils investissent
massivement dans des moyens de communications massifs et modernes tels que la télévision, l’internet ou le mobile touchant ainsi une
jeunesse éprouvée et séduite par l’apparence bien marketée de la nouvelle religion qu’on leur propose.
Selon l’organisation musulmane « The Mercy » œuvrant dans la da3wa, chaque année 2 millions d’Indonésiens quitteraient l’islam pour devenir chrétiens. Un nombre qui préoccupe
l’organisation qui a décidé de lancer une campagne de communication et de récolte de fonds afin de répondre à un certain nombre de besoins de la communauté musulmane d’Indonésie. Avec un tel taux de conversion, en 2035 les musulmans y seraient minoritaires.
Ainsi, « The Mercy » espère récolter 200 000 $ à travers le monde. Des fonds qui serviront à mettre en place :
– Une chaine de télévision islamique gratuite à destination de la jeunesse.
– Une hot-line afin d’écouter et recueillir les besoins des jeunes indonésiens.
– Un système de micro-crédit islamique.
Auteur : yacoub
Date : 09 mai17, 02:14
Message : Les larmes du gouverneur de Djakarta, accusé de blasphème

Basuki Tjahaja Purnama, de confession chrétienne, a nié avoir voulu porter atteinte à l’islam au premier jour d’un procès qui passionne l’Indonésie.

Le gouverneur de Djakarta, Basuki Tjahaja Purnama, lors de son procès pour blasphème le 13 décembre 2016 à Djakarta.
Un homme en pleurs, assis seul devant ses juges sur une méchante chaise en plastique du tribunal, vêtu de la chemise en batik traditionnel javanais, se défend d’une voix saccadée contre ses accusateurs. Mardi 13 décembre, au cours du premier jour d’un procès qui passionne l’Indonésie tout entière, le gouverneur de Djakarta, Basuki Tjahaja Purnama, plus connu par son surnom « Ahok », a nié avec force, et jusqu’aux larmes, avoir jamais blasphémé contre l’islam, la raison de sa comparution devant un tribunal de la capitale. « Je suis dévasté d’être ainsi accusé d’insulter l’islam parce que cela voudrait dire que j’ai diffamé les musulmans, une famille [religieuse] que j’aime », a dit le gouverneur, lisant un texte préparé à l’avance.

Alors que se profilent les élections des gouverneurs du pays, en février 2017, « Ahok » avait osé ironiser en septembre contre ceux qui s’opposent à sa réélection en jouant sur le fait qu’il est à la fois d’origine chinoise et de confession chrétienne (protestante). Lors d’un meeting devant des pêcheurs, il avait demandé aux musulmans d’ignorer une sourate du Coran ainsi libellée : « O les croyants ! Ne prenez pas pour amis les juifs et les chrétiens. Ils sont les amis les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour amis devient un des leurs. »
L’affaire jette un coup de projecteur sur les complexités de l’Indonésie contemporaine, dix-huit ans après le renversement de Suharto

La « sortie » peu diplomatique de ce politicien connu pour son franc-parler dans ce pays de 255 millions d’habitants, dont 90 % sont musulmans, avait aussitôt déclenché l’ire des organisations islamistes extrémistes. Deux grandes manifestations ont réuni des centaines de milliers de personnes dans la capitale ces dernières semaines à l’appel de la milice du Front des défenseurs de l’islam (FPI).

L’affaire jette un coup de projecteur sur les complexités de l’Indonésie contemporaine, dix-huit ans après le renversement du dictateur Suharto et l’ère de la « reformasi » qui s’était ensuivi. Aujourd’hui, parallèlement au fait que la population musulmane s’est, comme dans le reste de la planète, largement « réislamisée », l’Indonésie est devenue une démocratie généralement tolérante et politiquement libérale.

Lire aussi : L’Indonésie, terre de mission de l’Etat islamique
Caractère politico-mafieux

Ce qui n’empêche pas des poussées de fièvre antichrétienne dans le pays ni des attaques djihadistes comme celle qui avait fait huit morts à Djakarta en janvier, dont les quatre assaillants. Rémy Madinier, spécialiste français de l’islam indonésien et chercheur au CNRS, estime que ce qui est « en forte augmentation est la visibilité de la pratique religieuse, pas nécessairement la pratique elle-même ». Le chercheur – auteur avec Andrée Feillard de La Fin de l’innocence ? L’islam indonésien face à la tentation radicale de 1967 à nos jours (Les Indes savantes - Institut de recherche sur l’Asie contemporaine, 2006) – soutient que le plus grand pays musulman de la planète évolue vers un « mieux-disant islamique » qui serait l’expression d’un islam mondialisé où l’on cherche à affirmer son identité par le biais de la religion.

Derrière la religion, les poursuites engagées contre « Ahok », un proche du président Joko Widodo dont il fut l’adjoint au gouvernorat de Djakarta quand ce dernier était encore lui-même le gouverneur, cachent des motivations plus bassement politiques. Rémy Madinier relève le caractère politico-mafieux des organisations qui ont réussi à mobiliser les masses contre « Ahok » : « Le cœur de cette militance islamiste radicale, explique-t-il, est composé de voyous ou d’anciens voyous, de militants identitaires. Tout cela est très organisé et n’a rien de spontané. »

Lire aussi : L’Indonésie stoïque face à la menace terroriste

La majorité des procès pour blasphème se soldent par la condamnation de l’accusé en Indonésie. Le procès est une menace pour la campagne du gouverneur à quelques semaines du scrutin. Plus généralement, explique encore M. Madinier, « cette affaire est à l’image de l’évolution de l’islam en Indonésie depuis une dizaine d’années : une minorité agissante et sans scrupule face à une majorité modérée, mais craignant elle-même de prêter le flanc à des critiques de nature religieuse ».

En savoir plus sur

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/ar ... 0LaQczg.99
Auteur : yacoub
Date : 18 mai17, 02:47
Message : Indonésie: Condamnés à 85 coups de canne pour avoir eu des relations homosexuelles

SOCIETE Agés de 20 et 23 ans, deux hommes ont été reconnus coupables d’avoir transgressé la stricte loi islamique en vigueur dans la province conservatrice d’Aceh...



Un tribunal islamique de la province d'Aceh (Indonésie) a condamné le 17 mai 2017 deux hommes à des dizaines de coups de canne en public pour des relations homosexuelles.
Un tribunal islamique de la province d'Aceh (Indonésie) a condamné le 17 mai 2017 deux hommes à des dizaines de coups de canne en public pour des relations homosexuelles. - Heri Juanda/AP/SIPA

20 Minutes avec agences

Publié le 17.05.2017 à 16:29
Mis à jour le 17.05.2017 à 16:29

85 coups de canne en public chacun. C’est la condamnation imposée par un tribunal islamique indonésien à deux jeunes hommes pour avoir eu des relations homosexuelles. Agés de 20 et 23 ans, ils ont été reconnus coupables d’avoir transgressé la stricte loi islamique en vigueur dans la province conservatrice d’Aceh.

En mars, un groupe de justiciers avait surpris au lit les deux condamnés dans la pension où ils résidaient, à Banda Aceh. Ils avaient ensuite été livrés à la police de la charia. Aceh est en effet la seule des 33 provinces d’Indonésie à l’appliquer.

Une hostilité croissante

S’adonner au jeu, boire de l’alcool ou commettre l’adultère sont d’ailleurs aussi passibles de coups de canne. Ces dernières étant en rotin et ne causant généralement pas de blessures graves, le châtiment est surtout destiné à humilier publiquement les condamnés.

Reste que cette sanction est le dernier signe de répression contre la petite communauté lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre (LGBT) dans le pays. Plusieurs ministres se sont en outre livrés publiquement à des propos homophobes.
Auteur : yacoub
Date : 25 nov.17, 02:58
Message : Police des mœurs à l'indonésienne : des villageois dénudent et humilient un couple

Des villageois maltraitant un homme et une femme et les forçant à défiler dans la rue, presque entièrement nus : c’est ce que montrent des vidéos tournées sur l’île de Java, en Indonésie, le 11 novembre dernier, devenues virales dans le pays. Les villageois affirment que le couple s'est comporté de façon "immorale", ce que réfute la police. Selon notre Observateur, il n’est pas rare que des habitants s’érigent en "gardiens de la morale" en Indonésie...
La scène s’est déroulée dans le village de Kadu, situé dans la subdivision administrative de Tangerang, dans la province de Bantén, à l’ouest de Jakarta.
Dans l’une des vidéos, on voit une femme portant un T-shirt, un string et ayant les jambes dénudées, être escortée par un homme qui la tient par le bras. Quelques mètres plus loin, on aperçoit un autre homme en caleçon, entouré de deux personnes le malmenant.
Plusieurs hommes filment la scène avec des téléphones portables. Certains crient : "Frappez-les, brûlez-les, montrez-nous ce que vous étiez en train de faire !" La femme hurle et répète : "Ne nous frappez pas, ne faites pas ça !"
L’homme qui tient la femme par le bras commence ensuite à lui retirer son T-shirt, avec l’aide d’un complice. La femme se débat, avant de se retrouver presque entièrement nue.
À côté d’elle, l’homme en caleçon, accroupi, se tient la tête entre les mains. L’un des agresseurs pousse alors la femme sur lui. Mais ce dernier parvient à se relever et aide la femme à renfiler son T-shirt.


À la fin de cette vidéo, l'homme aide la femme à renfiler son T-shirt. Capture d'écran floutée par France 24.

Dans une autre vidéo, on voit également l’homme en caleçon marcher dans la rue, dans l’obscurité, entouré de ses agresseurs (voir capture d'écran ci-dessous).

Selon les médias indonésiens, l’homme et la femme auraient été contraints de défiler dans la rue, en guise de punition pour leurs "actes immoraux". Le couple aurait également été frappé.

Six hommes arrêtés

À la suite de la diffusion de ces vidéos, la police de Tangerang a arrêtésix hommes soupçonnés d’avoir participé à l’agression, dont l’un serait un chef de quartier. Elle a déclaré qu’ils pourraient être poursuivis pour faits de violence, selon le code pénal indonésien. Ce dernier prévoit jusqu’à cinq ans et demi de prison pour les auteurs de violences, voire neuf ans si les victimes présentent de graves blessures physiques. Bien que le couple ait été blessé, on ignore pour l’instant la gravité de leur état.
En outre, la police a fait savoir qu’un groupe de travail avait été constitué afin de retrouver les personnes ayant diffusé en premier les vidéos de l’agression sur Internet.
Ces images ont choqué de nombreux Indonésiens en raison de la violence de l’agression, d'autant plus que la police a ensuite déclaré que l’homme et la femme, fiancés, n’avaient en réalité commis aucun acte "immoral". Selon la police, l’homme avait simplement amené à manger au domicilde de la femme, avant d’aller se brosser les dents dans la salle de bain, habillé. C’est à ce moment-là que les agresseurs auraient fait irruption au domicile de la femme.


"Dans quel siècle vit-on ?", s'interroge cet internaute.

"5 ans ? Ça devrait être au moins 10 ans", estime cet autre internaute, en référence à la peine de prison encourue par les agresseurs.

"Il n'y a rien de nouveau, et tant que les Indonésiens continueront de penser qu'ils ont le droit de maltraiter les gens comme ça et de faire ce qu'ils veulent, l'Indonésie n'avancera jamais."

"Si un homme et une femme font des choses intimes, ce n’est pas répréhensible selon le code pénal indonésien"
http://observers.france24.com/fr/contributor/684828

Miko Ginting vit dans le sud de Jakarta. Il est chercheur au sein du "Indonesian Center of Law and Policy Studies" et à la tête du département de droit pénal de l’école de droit "Indonesia Jentera".

Ce type de punition n’est pas acceptable selon la loi indonésienne. Tout d’abord, les gens ne peuvent pas enquêter ou rendre justice eux-mêmes : c’est le rôle de la police, du procureur et du juge.
Par ailleurs, si un homme et une femme font des choses intimes, ce n’est pas répréhensible selon le code pénal indonésien. Seule une exception existe : si l’un des deux est déjà marié et que l’époux (ou l’épouse) porte plainte, une enquête peut être ouverte et déboucher sur une peine allant jusqu’à neuf mois de prison.
Cependant, il existe parfois des réglementations locales, qui contiennent des clauses spécifiques concernant ce qui relève de l’intime. C’est le cas de la province d’Aceh par exemple, où la charia est appliquée en partie.


Selon les médias indonésiens, il arrive fréquemment que des personnes soupçonnées d’adultère ou surprises dans un moment d’intimité, en dehors du cadre du mariage, soient exhibées dans la rue, notamment dans les zones rurales. Les agresseurs, eux, seraient rarement poursuivis par la justice, comme le confirme Miko Ginting.

"Certains villageois se voient comme les 'gardiens de la morale'"

En réalisant quelques recherches sur Internet, on peut trouver d’autres exemples similaires en quelques minutes. En août, un homme veuf a ainsi été déshabillé et contraint de défiler dans la subdivision de Ponorogo, sur l’île de Java, car il fréquentait une femme mariée apparemment. Au cours des derniers mois, des villageois ont également fait irruption chez les gens pour les surprendre dans leur intimité à Tuban, sur l’île de Java, ou encore à Riau, sur l’île de Sumatra. Par ailleurs, il arrive que des couples soient forcés d’avouer avoir fait des "choses" ou qu’ils soient amenés chez leurs parents, quand il s’agit de jeunes.
Je pense que certains villageois agissent ainsi car ils se voient comme les gardiens de la "morale publique". Ou alors car ils ne font pas confiance à la justice pour régler les problèmes.
Ceux qui s’en prennent aux couples sont rarement inquiétés par la justice, peut-être car on estime qu’ils ont agi en défendant la morale ou qu’ils bénéficient du soutien de la communauté locale… Cette fois-ci, la police de Tangerang a arrêté des gens, mais c’est sûrement dû au fait que les vidéos de l’agression ont été virales.

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