Auteur : rayaan
Date : 30 janv.14, 04:35
Message : Merci george mais je n'écouterais pas une conférence de deux heures pour trouver un ou deux hadiths qui peut être rendrais licite certains instruments. Si tu as les ahadiths en questions partage les sinon tant pis.
Moi j'ai :
Dans le Coran
- Allah a dit dans la sourate Louqman n°31 verset 6:
« Et parmi les gens il y en a qui, dénués de science, achètent de plaisants discours pour égarer hors du chemin d'Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant »
le compagnon Abdallah Ibn Mass'oud (qu'Allah l'agrée) a dit concernant ce verset: « Je jure par Allah qu'il s'agit de la musique ».(1)
Le compagnon Abdallah Ibn Abbas (qu'Allah les agrée) a dit concernant ce verset: « La musique et ce qui lui ressemble ».(2)
Moujahid ( grand savant parmi les suiveurs des compagnons a dit ) (mort en 104) a dit concernant ce verset: « La musique ».(3)
Dans la Sunna
le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit:
« Il y aura des gens dans ma communauté qui vont rendre licite l'adultère, la soie, le vin et les instruments de musique ». (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5590)
D'après Nafi', Ibn Omar (qu'Allah les agrée) a entendu un instrument de musique. Alors il a mis les doigts dans ses oreilles et s'est éloigné du chemin. Alors il m'a dit: Ô Nafi'! Est ce que tu entends quelque chose? J'ai dit: Non. Alors il a enlevé les doigts de ses oreilles et a dit: J'étais avec le Messager d'Allah (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) lorsqu'il a entendu une chose comme celle-ci et il a fait comme je viens de faire.(4)
D'après Anas Ibn Malik (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit:
« Il y a deux voix qui sont maudites dans l'ici-bas et dans l'au-delà: la voix de l'instrument de musique dans les moments de joie et la voix de la plainte dans les moments de malheur ».(5)
(1)(Rapporté par Al Hakim dans son Moustadrak n°3599 qui l'a jugé authentique et il a été approuvé par l'imam Dhahabi et il a été authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha vol 6 p 1017)
(2)(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°1265 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de cet ouvrage)
(3) (Rapporté par Ibn Abi Dounia dans Dham Al Malahi n°32 et authentifié par cheikh Omrou Abdel Moun'im Salim dans sa correction de cet ouvrage)
(4) (Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4924 et authentifié par cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud)
(5) (Rapporté par Al Bazar et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami' n°3801)
C'est un aperçut plus que suffisant je trouve.
Pour l'article entier :
Partie 1
Partie 2 Auteur : Rûmî
Date : 31 janv.14, 20:40
Message : le pauvre Einstein qu'a t-il fait de mal pour devoir supporter les divergences entres les savants musulmans
!!!
. OH! ya rabbi . Interdire la musique c'est mettre au même niveau un homme qui utilise la musique pour exciter les régions de son cerveau responsables de sa créativité, avec un soulé qui utilise les mêmes instruments pour exciter ses pulsions perverses dans le cabaret au fond à gauche. c'est injuste et si rabaissant pour la puissante et la beauté de son génie .
chaque chose est liée à sa finalité (et l'intention de celui qui la fait))
Ceux qui sont contre la musique ont leur preuves et ceux qui sont pour, possèdent aussi leur preuves et chacun d'eux a raison . La divergence peut à la fois être une miséricorde et un fléau , exemple:
lorsque qu'un consensus à été établi et qu'un groupe se créé pour s'opposer à un consensus, ca c'est un fléau.
Dans tous les autres cas la divergence est une miséricorde.
revenant au JUSTE MILIEU du sujet .
le sujet parle des effets bénéfiques que peut avoir la musique sur le cerveau et le corps humain et sa santé. Il est vrai néanmoins que la musique résonne physiquement dans notre corps, et à plus d'un titre. Selon Yann Rougier, médecin spécialiste des neurosciences et de psycho-biologie, l'imagerie mentale a démontré que l'écoute d'une musique activait des aires cérébrales qui, normalement, sont allumées par des stimuli visuels et olfactifs, les plus chargés en liens émotionnels.
A court terme, la musique a des effets bénéfiques pour la santé et diminue la sensation de douleur, c'est démontré par la science. Elle éveille, du fait qu'elle a un lien direct avec les émotions, et c'est sans doute pour cela que c'est bénéfique pour les personnes âgées. C'est une vitamine de plaisir sans effets secondaires", dit
Isabelle Peretz, psychologue, codirectrice et fondatrice du
BRAMS, le Laboratoire international de recherche sur le cerveau, la musique et le son, affilié à l'Université McGill et à l'Université de Montréal.
*** voici une video ou Isabelle Peretz explique quelques utilisations de la musicothérapie. (le sujet commence à la huitième minute de la video)
http://www.youtube.com/watch?v=qidvaFophd8#t=1496
*** Un autre reportage sur :
LA MUSICOTHÉRAPIE, SOURCE DE BIENFAITS (UNIVERSITÉ CONCORDIA) sur le site de canalsavoir.tv . il n'y a pas de lien directe vers la video, mais vous pouvez aller sur le site et cherchez l'emission N°: 44 , c le reportage N°2:
http://www.canalsavoir.tv/videos_sur_demande/campus5
*** Un article qui présente l'équipe dirigée par le professeur Daniel J. Levitin, du Département de psychologie de l’Université McGill canada, et qui a prouvé que l’écoute et la pratique de la musique exercent des effets bénéfiques évidents sur la santé mentale et physique:
https://www.mcgill.ca/newsroom/fr/node/18456
***
Prendre des cours de musique avant l'âge de 7 ans favorise le développement du cerveau , affirme Virginia Penhune, professeure et chercheure en neurosciences à l'Université Concordia, directrice du Laboratoire sur l'apprentissage moteur et la plasticité cérébrale: il vaut mieux éduquer Car le bon goût s'éduque.
Virginia Penhune (département psychologie) et Robert J. Zatorre (recherches en neuropsychologie), chercheurs de l'Université Concordia, ont réussi a prouvé scientifiquement que la musique a des effets très bénéfiques sur les connexions cérébrales. Cette théorie n'était jusqu'alors que pure supposition, fondée sur des intuitions. Leur étude, publiée dans la revue scientifique "Journal of Neuroscience" montre que les enfants de 7 ans qui jouent d'un instrument développent davantage de connexions neurologiques dans de nombreuses aires cérébrales. Effectivement, le nourrisson passe par plusieurs étapes en grandissant : il découvre ses 5 sens, développe ses réflexes (une porte qui claque le fait sursauter, le barbe du père le pique…) puis apprend à les gérer et modifie son comportement. Le lien que fait l'enfant entre ses 5 sens, qu'il expérimente de façon empirique (l'expérience personnelle) et son adaptation (par la gestion de ses réflexes) est ce qu'on appelle la coordination psychomotrice sensorielle.
C'est entre 6 et 8 ans que l'impact de la musique est le plus important, et favorise ainsi une meilleure coordination sensorielle (les 5 sens) et psychomotrice (gestes commandés par le cerveau). Beaucoup d'enfants, handicapés ou non, souffrent d'une mauvaise coordination. Un enfant ayant un mauvais équilibre marchera tard. Son expérience du "dehors" est retardée, et par conséquent son analyse et sa compréhension du monde avec. Ayant peu d'expérience, il a peu de questions, développe peu son langage et freine le développement cérébral. Un enfant sourd n'entend pas les mots, donc ne les comprend pas et ne peut développer son langage. De plus, étant privé du volume sonore, il ne peut comprendre si une personne faisant une gestuelle étrange est parce qu'elle rit ou parce qu'elle est en colère. Le développement du cerveau passe par des situations banales. Quel que soit l'enfant, même privé d'un ou plusieurs sens, la musique aura toujours un effet bénéfique sur lui car elle touche de nombreuses zones et facilite la communication.
Une meilleure coordination par la musique
Pour parvenir à cette conclusion, les deux chercheurs ont analysé le comportement de différents adultes, divisés en 3 groupes : un groupe de musiciens "précoces" (qui ont commencé la musique avant 7 ans), un groupe de musiciens "tardifs" (qui ont commencé la musique après 7 ans) et un groupe "témoin" (qui n'a jamais joué d'instrument). Chaque groupe, composé de 18 personnes, a effectué des exercices mettant en jeu leurs connexions cérébrales. Les musiciens précoces disposent d'une plus grande quantité de "substance blanche" dans le système nerveux. Cette substance blanche est la partie responsable des connexions plus ou moins rapides et plus ou moins variées entre les neurones. Plus vous en possédez et plus les recoupements entre différentes informations apprises au préalable se feront vite. Inversement, une personne en possédant peu, aura du mal à mettre en relation les renseignements acquis, et n'aura en tête qu'un répertoire d'idées (si bien sûr, il a la chance d'avoir une bonne mémoire…).
Très étonnamment, les adultes "tardifs" ont les mêmes résultats que les adultes "témoins", prouvant que l'apprentissage neurologique et le développement de la substance blanche se fait avant 7 ans (8 ans au plus tard). La musique, suite de notes inscrites dans un rythme particulier, met en jeu la concentration, l'ouïe et l'audition (avec l'ouïe vous entendez les notes, avec l'audition vous les écoutez, et pouvez ainsi savoir si le son et le rythme sont justes), la vue évidemment, le toucher (pour l'instrument) et l'équilibre (position dans l'exercice d'un instrument). Beaucoup d'aires cérébrales sont sollicitées, en pleine période de développement, quel que soit le profil de l'enfant.

Au Moyen Age, les Arabes inventent la musicothérapie et faisaient venir des musiciens dans les hôpitaux pour guérir les malades. Il faudra pourtant attendre notre époque pour que soit fondé en 1942 le premier institut européen de musicothérapie. Avicenne est l'auteur du Canon de la médecine, un ouvrage fondamental qui fait le point notamment sur les manifestations psychosomatiques et la phytothérapie. À l'époque, la civilisation islamique fait aussi grand cas des conteurs et des musiciens pour traiter les maladies mentales. L'anthropologue viennois Gerhard Tucek s'est rendu en Ouzbékistan pour y rencontrer des praticiens restés fidèles à l'héritage d'Avicenne, qui soignait à la fois les corps et les âmes.

A+