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Auteur : medico
Date : 09 juin14, 21:09
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source le journal Aujourd'hui de France 9 Juin 2014.
Auteur : medico
Date : 10 juin14, 19:26
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Auteur : medico
Date : 11 juin14, 19:25
Message : Le mystère s'épaissit autour de l'inhumation anonyme des 796 bébés
Au début du mois, la révélation de la découverte de 796 squelettes de bébés dans une fosse du couvent de Tuam, tenu par les sœurs du Bon Secours de Notre-Dame Auxiliatrice de Paris (une congrégation d'origine française) de 1925 à 1961, suscitait une grande émotion dans la presse et les milieux catholiques. Cette communauté accueillait des jeunes filles non mariées et enceintes qui, à l'époque, étaient systématiquement envoyées dans un couvent pour donner naissance à leur enfant dans la plus grande discrétion. Le bébé était ensuite confié à l'institution tenue par les religieuses.
Pourtant cette découverte ne date pas d'hier.

Tout commence en 1975 quand deux adolescents, partis jouer au football dans un champ attenant à l'institut, découvrent des ossements humains d'enfants. Les causes de décès sont celles de l'époque : malnutrition, grippe, bronchite, tuberculose ou gastro entérite.

Dès lors, le comité d'Histoire locale se démène pour que ces enfants reçoivent une sépulture avec une plaque portant le nom des défunts. Parmi ces historiens amateurs, Catherine Corless, une femme de ménage passionnée de généalogie, mène un travail de fourmi pour constituer la liste. On retrouve son nom sur des sites de généalogie dès 2010. Dans la presse irlandaise, elle déclare que ces enfants étaient regardés d'un mauvais œil par les sœurs : «Ils étaient toujours mis à l'écart dans les salles de classes», affirme-t-elle au Irish Central. «En faisant cela, les religieuses envoyaient le message selon lequel ils étaient différents et que nous devions nous tenir loin d'eux.» Par ailleurs, plusieurs journaux rapportent que les cadavres auraient été jetés dans une fosse, sans sépulture : «D'après les preuves présentées par Catherine Corless et Frannie Hopkins, il semblerait que les enfants étaient placés dans la terre, sans cercueil ni pierre tombale», peut-on lire sur un autre site.

«Ce ne sont pas mes mots.»
Seulement, alors que l'Irlande vient d'ouvrir une commission d'enquête sur les foyers catholiques qui hébergeaient les filles-mères et le sort de leurs bébés, Catherine Corless dément une partie des propos qui lui sont prêtés dans la presse : «Je n'ai jamais dit à personne que 800 corps avaient été jetés dans une fosse septique, affirme-t-elle au Irish Times. Cela ne vient pas de moi, en aucun cas.» Ce qui l'a contrariée, troublée et consternée ces derniers jours, poursuit l'Irish Times, c'est la manière spéculative dont l'histoire a été rapportée, particulièrement sur ce qui est arrivé aux enfants après leur mort. «Je n'ai jamais employé le mot « jetés », dit-elle encore avec détresse. Je voulais simplement qu'on se souvienne de ces enfants et qu'on écrive leurs noms sur une plaque. C'est pourquoi je me suis lancée dans ce projet et maintenant ce projet mène sa propre vie.»

Pour le magazine économique américain Forbes, l'histoire de la «fosse septique» aurait été montée en épingle. Ainsi, l'éditorialiste Eamonn Fingleton cite la lettre envoyée au Irish Times par Finbar McCormick, professeur de géographie à l'Université Queen de Belfast, qui étaye le nouveau témoignage de Catherine Corless : «Beaucoup de maternités en Irlande avaient un lieu de sépulture commune pour les enfants mort-nés ou ceux qui sont morts peu après la naissance. Parfois ce lieu se trouvait dans un cimetière à proximité, mais le plus souvent dans une zone spéciale dans l'enceinte de l'hôpital.» L'éditorialiste de Forbes poursuit : «Un fait semble incontestable: les conditions dans les orphelinats irlandais jusqu'aux années 1960, et même plus tard, ressemblaient à celles qui sont décrites dans les romans de Dickens. Le taux de mortalité était scandaleusement élevé (...) Une grande partie du problème était la pauvreté généralisée de l'époque (celle des années 1920 jusqu'au début des années 1960 pendant laquelle fonctionna l'institution au centre du scandale). Parce qu'ils étaient cruellement sous-financées, orphelinats irlandais étaient honteusement surpeuplés, ce qui signifie que quand un bébé attrapait une infection, tous les autres l'attrapaient. »

Pour autant, le journaliste ne minimise pas le comportement de l'Eglise à l'égard des «filles-mères» : «Quant aux religieuses, elles étaient si jeunes quand elles entraient dans la vie religieuse - généralement en fin d'adolescence à la vingtaine - qu'elles avaient peu de compréhension du monde laïque et étaient évidemment pauvres en compétences managériales. Moins pardonnable, elles avaient une attitude très puritaine à l'encontre des « femmes tombées » qui avaient le malheur relever de leur compétence. »

Pour l'historien Tim Stanley professeur à Oxford, «il s'agit d'une tragédie humaine, pas catholique» : «Le taux de mortalité était extrêmement élevé à Tuam, écrit-il dans le Telegraph, mais il était extrêmement élevé dans l'ensemble du pays. Le problème à Tuam, c'est que les taux d'infection de la maladie ont augmenté à cause de la promiscuité.»

En Irlande, une véritable bataille médiatique s'engage sur le sujet. Les premières conclusions du rapport demandé par le gouvernement devraient être rendues le 30 juin.
http://www.lavie.fr/religion/catholicis ... 889_16.php
Auteur : Ptitech
Date : 12 juin14, 07:58
Message : Qu'on faient ces bébés pour mériter un tel châtiment ? Que fait Dieu ? Là c'est non assistance à personne en danger !!
Auteur : medico
Date : 12 juin14, 18:54
Message : Bonjour
Les bébé n'ont rien fait c'est l'homme et là n l'occurrence les bonnes sœurs prisent dans un sytéme puritain à l'extrême
Dieu n'y est pour rien.
Auteur : medico
Date : 12 juin14, 22:59
Message : L'Irlande face à ses petits suppliciés
Le Point.fr - Publié le 12/06/2014 à 12:50
Après la découverte de 800 squelettes de bébés, Dublin est décidé à faire la lumière sur les pratiques des anciens foyers catholiques pour filles-mères.

Des 796 enfants morts au couvent de Tuam entre 1925 et 1961, un seul aurait une tombe identifiée.
Par MARION COCQUET
À la une du Point.fr


Est-ce l'heure des comptes ? L'Irlande, secouée par un nouveau scandale lié aux pratiques de ses institutions catholiques, semble disposée à purger le passé. Il s'agit cette fois du sort infligé, pendant des décennies, aux filles-mères et à leurs bébés. Une historienne irlandaise, Catherine Corless, a allumé la mèche la semaine dernière en laissant entendre que près de 800 de ces enfants, des nouveau-nés en majorité, auraient été enterrés dans une fosse commune du couvent du Bon Secours à Tuam, dans l'ouest du pays. Dans les archives du couvent, qui de 1925 à 1961 a servi de foyer d'accueil, elle a découvert 796 avis de décès : des bébés morts de malnutrition ou de maladies infectieuses, dont un seul semble avoir été enterré dans le cimetière du village.

Or, les habitants de Tuam connaissent depuis longtemps l'existence d'une fosse commune près du couvent. Deux adolescents, Barry Sweeney et Frannie Hopkins, la mettent au jour en 1975 alors qu'ils jouent dans l'ancien jardin de l'institution : ils découvrent des ossements, de tout petits squelettes. À l'époque, le village préfère y voir des victimes de la grande famine de 1840 : des prières sont dites sur le site, la tombe est recouverte. Mais, lorsque Barry apprend qu'une historienne fait des recherches sur les enfants du Bon Secours, raconte le New York Times, il décide de lui livrer son histoire.

"Sous-espèces", "abomination"

Tout reste évidemment à prouver, et Catherine Corless est prudente. Mais l'affaire de Tuam a levé la chape qui continuait de peser sur ce pan de l'histoire irlandaise. Le gouvernement, soutenu par l'archevêque de Dublin Diarmuid Martin, a annoncé mardi la création d'une commission d'enquête, dotée des pleins pouvoirs légaux et chargée d'"examiner toutes les questions relatives aux maisons mères-enfants à travers le pays". Dans l'Irlande des années 1920 aux années 1960, a rappelé le Premier ministre Enda Kenny, les filles tombées enceintes hors mariage étaient considérées avec leurs enfants comme des "sous-espèces". Une "abomination".

L'enquête ne s'arrêtera pas au sort réservé à leurs dépouilles. La commission aura à faire la lumière sur le taux de mortalité infantile des foyers - bien supérieur, selon Catherine Corless, à celui du reste du pays au même moment -, mais aussi, surtout, sur les essais cliniques menés sur les enfants qui y naissaient. La chose est connue, et même reconnue pour partie par les protagonistes de l'époque. Il y a 10 ans, pourtant, la Cour suprême irlandaise avait empêché que le dossier arrive en justice, estimant qu'il n'avait rien à faire dans l'escarcelle de la commission chargée, depuis la fin des années 1990, d'enquêter sur les abus subis par les enfants dans les institutions catholiques.

Les investigations avaient notamment révélé des campagnes d'essais menées, dans les années 1960 et 1970, sous le contrôle d'éminents professeurs de l'université de Dublin. En liaison avec le laboratoire pharmaceutique Wellcome, explique le Irish Time, Patrick Meenan et Irene Hillary cherchaient alors à élaborer une nouvelle version du DTP (vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite). Les tests, poursuit le journal, étaient menés sur des bébés de moins de douze mois, parfois handicapés, et sans accord de leur mère. Interviewée en 1997, Irene Hillary assurait qu'il n'avait été fait aucun mal aux enfants - mieux, qu'ils avaient reçu les injections pour leur bien.

Plus de 2 000 enfants vaccinés secrètement

Combien sont-ils à avoir servi de cobayes ? Plus de 2 000, selon Michael Dwyer, un historien de l'université de Cork. Certains de ces enfants, en outre, auraient été proposés de force à l'adoption. La plus connue d'entre eux est sans doute Mari Steed, née en 1960 dans le foyer de Bessborough et adoptée 18 mois plus tard par un couple d'Américains. À la fin des années 1990, elle se met en quête de ses origines, découvre dans son ancien dossier des traces d'essais cliniques, retrouve enfin sa mère biologique, Josephine. Interviewée en 2004 par la BBC, celle-ci répétait qu'elle n'avait pas son mot à dire sur les traitements subis par son enfant. Avant de tomber enceinte et d'arriver à Bessborough, Josephine a passé dix ans dans les blanchisseries des Magdalene Sisters, ces centres de redressement par le travail, créés au XIXe siècle, où étaient placées des femmes de tous âges considérées comme des criminelles ou des prostituées, et où étaient envoyées également de jeunes filles dont les parents voulaient se défaire. Mari Steed se bat, depuis, pour que justice leur soit rendue, ainsi qu'à leurs bébés.

Peut-être obtiendra-t-elle cette fois gain de cause. En 2003, la présidente de la commission d'enquête sur les abus subis par les enfants, Mary Laffoy, en avait démissionné avec perte et fracas, s'estimant entravée par le gouvernement lui-même. Dublin, aujourd'hui, semble prêt à aller au bout des investigations. Enda Kenny a du reste été le premier, en 2013, à présenter des excuses officielles aux quelque 10 000 "Magdalene Sisters" du pays, réduites à l'état d'esclave par des religieuses catholiques. La dernière des blanchisseries a fermé en 1996.
http://www.lepoint.fr/monde/l-irlande-f ... tor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20140613
Auteur : Espilon
Date : 13 juin14, 02:37
Message : Cette histoire ne semble n'être qu'un canular. Je penses qu'on devrait supprimer tout bonnement ce sujet afin de ne pas répandre d’avantage ce "hoax" médiatique sur les moteurs de recherches.*
The story is a mainstream media hoax that was, for them, just too good to be true. It’s telling that when right now it turned out that babies were being burned in an incinerator for energy the media pretty much ignored that one for a long time but a rumor about nuns nearly a century ago gets splashed all over the MSM. They showed their hand on this one. Let’s face it, they don’t care about dead babies. They care about attacking the Church and making Catholics appear like hypocrites.
Cette histoire est un canular répandu dans les médias grand public et était, pour eux, simplement trop bonne pour être vraie. Il est révélateur que, maintenant qu’on a découvert que l’on brûlait des corps de bébés dans des incinérateurs pour récupérer de l’énergie, les médias ont ignoré le fait pendant longtemps, alors qu’une rumeur concernant des religieuses agissant il y a près d’un siècle a fait les choux gras de tous les médias grand public. Ils ont laissé percer le bout de l’oreille. Admettons-le : ils ne se soucient aucunement des bébés, ils ne se soucient que d’attaquer l’Église et de faire apparaître les catholiques comme des hypocrites.
Auteur : Espilon
Date : 13 juin14, 02:53
Message : Traduction en circulation de l'article anglais

"Cette histoire est un canular répandu dans les médias grand public et était, pour eux, simplement trop bonne pour être vraie. Il est révélateur que, maintenant qu’on a découvert que l’on brûlait des corps de bébés dans des incinérateurs pour récupérer de l’énergie, les médias ont ignoré le fait pendant longtemps, alors qu’une rumeur concernant des religieuses agissant il y a près d’un siècle a fait les choux gras de tous les médias grand public. Ils ont laissé percer le bout de l’oreille. Admettons-le : ils ne se soucient aucunement des bébés, ils ne se soucient que d’attaquer l’Église et de faire apparaître les catholiques comme des hypocrites.

Il n’y a qu’un péché dans le monde des médias grand public, c’est l’hypocrisie. Mais, voyez-vous, la seule personne sans péché dans cette affaire, c’est le nihiliste. [...]

Bien que les médias attribuent l’allégation d’avoir « jeté les corps dans une fosse septique » à Catherine Corlesse, historienne amateur locale, elle le dément. Sa tentative de corriger cette affirmation erronée a été racontée par le journal Irish Times samedi, mais les médias grand public qui avaient si joyeusement répandu la suggestion d’origine l’ont presque totalement passé sous silence [...].

Finbar McCormick, professeur de géographie à l’Université Queen’s de Belfast, a sévèrement gourmandé les médias pour avoir décrit la dernière demeure de ces enfants comme une fosse septique. Il a ajouté « Cette structure peut être décrite de façon plus adéquate comme étant un puits servant de caveau, une méthode d’inhumation utilisée récemment encore aujourd’hui dans plusieurs régions d’Europe.

« Au XIXème siècle, on a construit des puits chemisés de briques et couverts d’une grande dalle qui servaient souvent aussi de pierre tombale horizontale. Ce type de sépulture était commun dans les cimetières urbains au XIXème siècle et on en construit encore beaucoup dans les pays méditerranéens. J’en ai récemment vu en construction dans un cimetière croate. Le puits était maçonné par des blocs de béton, recouvert à l’intérieur de plâtre et avait une couverture faite de grandes dalles de béton.

« De nombreuses maternités dans les hôpitaux irlandais disposaient d’une sépulture commune pour les enfants mort-nés ou morts peu après la naissance. Cette sépulture pouvait se trouver dans un cimetière voisin, mais aussi dans une zone réservée sur le terrain de l’hôpital. »

Pour quiconque est familier de l’Irlande (j’y ai été élevé pendant les années 50 et 60), l’histoire de religieuses qui auraient volontairement jeté des bébés dans une fosse septique n’a aucun sens. Bien que certaines de ces religieuses aient peut-être été des mégères du genre « Je suis bien meilleure que tout le monde », s’il y a quelque chose dont elles étaient imprégnées, c’était la crainte de Dieu et donc il est peu vraisemblable qu’elles aient pu traiter des restes humains de la façon outrageusement blasphématoire qu’implique l’histoire de la fosse septique.

Alors, que reste-t-il de cette histoire ? Un fait semble incontestable : les conditions de vie dans les orphelinats irlandais jusqu’aux années 60, et même plus tard, semblent sorties d’un roman de Dickens. Le taux de mortalité y était très élevé. Mais qui blâmer pour cela ? Une partie importante du problème semble avoir été la pauvreté générale de l’époque (l’institution au centre de ce scandale a fonctionné des années 20 jusqu’au début des années 60). Les orphelinats irlandais manquaient désespérément d’argent, et ils étaient abominablement surpeuplés, ce qui signifiait que si un bébé attrapait une maladie contagieuse, tous allaient l’attraper. Un des dangers les plus importants était la tuberculose, maladie alors incurable qui se répandait comme un feu de brousse dans des locaux surpeuplés. [...]"

Auteur : medico
Date : 13 juin14, 03:37
Message : Le journal le Point et quand même un journal sérieux.
Auteur : Espilon
Date : 13 juin14, 04:30
Message : C'est un journal. Tu sais, tout les journaux ne font pas leur investigations et ne font que plagier sur les enquêtes des autres. Par exemple, le triste exemple de la mauvaise traduction de Poutine par TF1 fut reporté par beaucoup de journaux, peut-être aussi par le point, sans qu'aucun n'aille vérifier la validité de l'information. En tout cas là il n'y a pas lieu à débattre, c'est la source elle même qui a nié ces prétentions (voir citation en rouge gras).
Auteur : Espilon
Date : 13 juin14, 04:43
Message : Un journal n'est rien d'autre qu'un blog, il ne faut pas l'oublier.
Auteur : medico
Date : 14 juin14, 03:11
Message : Bintôt tu vas nous dire que les Magdalene Sisters sont aussi un canulard !
Auteur : Espilon
Date : 14 juin14, 06:13
Message : Ce n'est pas moi qui le dit, c'est l'historienne qui est à l'origine du canular. ... accepte le.
Auteur : medico
Date : 14 juin14, 08:29
Message : Désolé le cas des filles mères n'est pas un canulars mais une triste réalité de l'histoire de de Irlande.
Auteur : Ptitech
Date : 14 juin14, 20:08
Message :
medico a écrit :Bonjour
Les bébé n'ont rien fait c'est l'homme et là n l'occurrence les bonnes sœurs prisent dans un sytéme puritain à l'extrême
Dieu n'y est pour rien.
Dieu laisse donc faire... Très intéressant. Il est où l'amour là dedans ? Comment un Dieu plein d'amour pourrait laisser payer l'humanité parce qu'un jour le Diable aurait remis en question sa souveraineté ....?
Auteur : Espilon
Date : 14 juin14, 20:54
Message :
Désolé le cas des filles mères n'est pas un canulars mais une triste réalité de l'histoire de de Irlande.
Le sujet c'est des bébés qui auraient était jeté comme des déchets dans une fosse septique, hors il se trouve que c'était une tombe. Le traitement médiatique en a fait un canular ; et je trouve d'autant plus incohérent que tu n'ai pas réalisé que ton troisième article est complémentaire au mien, donc tu prétends que ce n'est pas un canular mais tu apporte toi même les preuves que s'en ai un. Tu l'as lu au moins avant de la poster ? Je ne serais pas surpris que non, je te connais. :roll:
Dieu laisse donc faire... Très intéressant. Il est où l'amour là dedans ? Comment un Dieu plein d'amour pourrait laisser payer l'humanité parce qu'un jour le Diable aurait remis en question sa souveraineté ....?
Il y a des tas de sujet qui traite de cette question, merci de ne pas verser des larmes de hors sujet. Si ce sujet n'étais pas déjà abordé quelque part sur le forum, je ne dirais rien. Des bébés sont mort à cause des conditions sanitaires du pays de l'époque, pas pour des raisons religieuses, et furent enterré comme tout le monde.
Auteur : medico
Date : 14 juin14, 23:29
Message : L'un ne va pas sans l'autres ses filles étaient placé car elles avaient des bébés
Donc sujets indissociable.
Auteur : Espilon
Date : 16 juin14, 08:20
Message : Ok, cela n'en reste pas moins un drame humanitaire, pas religieux.
Auteur : medico
Date : 16 juin14, 08:58
Message : Désolé c'est lié car se sont les bonnes sœurs que tenaient ses institutions.
Tu défends une cause indéfendable.
Auteur : Espilon
Date : 16 juin14, 09:35
Message :
Désolé c'est lié car se sont les bonnes sœurs que tenaient ses institutions.
Ce ne sont pas au religieuses de combler les vides sanitaires du pays. (Et c'est largement défendable) Pour ce qui est des faits, je te ramène à l'article que tu as toi même posté (troisième commentaire) et à la traduction de celui qui j'ai posté.
Auteur : medico
Date : 16 juin14, 21:10
Message : Pourtant ce fut le cas en Irlande jusque dans les années 1960.
ce qui est choquant c'est le comportement des bonnes sours envers ses pauvres filles.
Auteur : Espilon
Date : 17 juin14, 05:22
Message :
Pourtant ce fut le cas en Irlande jusque dans les années 1960.
Ah bon, en Irlande jusqu'en 1960, c'était le rôle le l'église que d'équipier le pays en matériel médical ?
ce qui est choquant c'est le comportement des bonnes sours envers ses pauvres filles.
Cela n'est pas le sujet, le sujet c'est le comportement de ces bonnes sœurs envers les enfants de ces pauvres filles - et c'est en cela que réside le canular. Le comportement de certaines de ces bonnes sœurs, je n'ai pas de mal à le concevoir, mais comme le montre ton troisième article et le miens, elle n'ont ni assassinés les bébés, ni les ont jeté dans une fosse commune.
Auteur : medico
Date : 18 juin14, 01:48
Message : Que veux tu l'église avait pratiquement le monopole sur tout.
en fait tu fais tout pour détourner le vrais problème de se sujet.
celui des filles mères et de leurs exploitation et de leurs condictions de vie.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 20 juin14, 01:20
Message : Le bobard des 800 bébés d'Irlande maltraités par les soeurs et jetés dans des fosses septiques.

Un peu de zététique, que diable ! Quand la grosse presse mondiale (la même qui fait la promotion de l'avortement) s'attaque comme un seul homme à ce type d'affaire, il s'agit de faire marcher son sens critique !

"Catherine Coreless, une femme de ménage passionnée par la généalogie, est à l’origine de la redécouverte de ces 796 squelettes de bébés, enterrés dans une fosse commune, avec un simple linceul en guise de cercueil sur le terrain du foyer Sainte-Marie, à Tuma, dans le comté de Galway.
Ils avaient été trouvés en 1975, mais cette historienne locale, avait souhaité avec le collectif d’historiens auquel elle appartient, que soit donnée une sépulture plus décente à tous ces enfants, avec une plaque commémorative rappelant les noms. Mais tout s’est emballé malgré elle, les médias ont parlé de bébés « jetés dans une fosse septique ». Mme Coreless a réagi, horrifiée par les propos que l’on lui prête : « Ce ne sont pas mes mots. Je n’ai jamais parlé d’une fosse septique, et je n’ai pas non plus prétendu que les bébés avaient été jetés ».(...) L’éditorialiste du Forbes, Eamonn Fingleton, a quant à lui publié un article incisif intitulé « Pourquoi l’histoire des bébés « jetés dans une fosse septique » est une arnaque » : « Un fait semble incontestable : les conditions dans les orphelinats irlandais jusqu'aux années 1960, et même plus tard, ressemblaient à celles qui sont décrites dans les romans de Dickens. Le taux de mortalité était scandaleusement élevé (...) Une grande partie du problème était la pauvreté généralisée de l'époque (celle des années 1920 jusqu'au début des années 1960, pendant laquelle fonctionna l'institution au centre du scandale). Parce qu'ils étaient cruellement sous-financés, les orphelinats irlandais étaient honteusement surpeuplés, ce qui signifie que quand un bébé attrapait une infection, tous les autres l'attrapaient. »"

La mortalité infantile en Irlande entre 1925-1944 est extrêmement élevée (pas de vaccins etc), autour de 80 pour 1000. En 1965, elle était encore de 25 pour mille. Les 800 corps sont attribués à une période de 36 ans, ce qui suggère une moyenne de 22 à 23 décès par an.

Ajoutez à cela que le taux de mortalité infantile dans un établissement accueillant des enfants est évidemment plus élevé que la moyenne nationale, les installations communes et la densité d’hôtes sensibles favorisant la propagation rapide des maladies comme la rougeole, la gastroentérite et la pneumonie, cause de la majorité des décès selon la presse. Je pense que bien que nous soyons à l’aire de la vaccination quasi généralisée, aucune maman ayant son enfant en collectivité ne me contredira sur la propagation fulgurante des maladies infantiles.

Jusqu’à ce que la police fournisse des preuves tangibles – je rappelle à toutes fins utiles que le buzz ne repose pour l’instant que sur les recherches d’une seule historienne-, nous ne pouvons pas écarter la possibilité que tous ces décès soient dus à la misère ambiante, et non pas aux négligences volontaires de religieuses homicides.

En ce qui concerne les conditions de vie et la malnutrition: une partie de la période concernée se situe durant la Grande Dépression, et l’Irlande venait de se séparer la Grande-Bretagne (1921-22), et était dans un état économique bien pire encore que le reste de l’Europe. Les conditions de vie décrites dans la presse sur ce home d’enfants sont épouvantables, mais l’Irlande de l’époque abritait beaucoup des plus grands bidonvilles d’Europe où beaucoup de gens vécurent dans des conditions similaires.
Enfin, sur le fait que les corps étaient simplement dans des linceuls et non dans des cercueils: La Croix rapporte (lien en fin d’article) que « Ce qui [...] choque [Catherine Corless, l'historienne à l'origine de la découverte], c’est que les responsables du centre « avaient placé les corps dans cette fosse, dans un simple linceul. Ils ne pouvaient pas payer des cercueils pour bébé? » C’est ce point précis qui me fait douter des compétences de l’historienne. Dans un pays ravagé par la misère, comment un chercheur d’un bon niveau peut-il s’imaginer qu’un home d’enfants aurait les moyens de payer des cercueils? Le linceul prouve qu’il y a eu un minimum de rites funéraires, ou tout au moins que les enfants étaient bien considérés comme humains: je n’ai jamais vu qu’on mette des linceuls aux chiens.

"En pleine Irlande catholique, voilà du pain bénit pour les opposants à l’Eglise. Et toute la presse se rue pour dénoncer ce nouveau scandale « dramatique », « effroyable », qu’elle peut ajouter victorieusement au chapelet d’épisodes de maltraitance et de pédophilie qu’elle a agité ces dernières années.

Tout vient des recherches d’une historienne, Catherine Corless. Qui, grâce aux archives d’un ancien foyer catholique irlandais, St Mary, à Tuam, dans le comté de Galway, découvre des registres de décès suggérant quelque 800 inhumations secrètes, sans cercueil ni pierre tombale, par les sœurs de Bon Secours qui dirigeaient l’établissement. Les registres publics renseignaient déjà sur les centaines d’enfants morts dans ce foyer entre 1925 et 1961, date de sa fermeture. Mais personne n’avait fait le lien avec la fosse emplie à ras bord d’ossements, découverte par les habitants de Tuam en 1975, qui l’avaient jusque-là toujours rattachée aux victimes de la grande famine du milieu du XIXe siècle.

Le ministre chargé de l’Enfance, Charlie Flanagan, a parlé de révélations « profondément bouleversantes (…), d’un rappel choquant d’un sombre passé de l’Irlande ». Des membres de l’opposition ont souhaité une enquête gouvernementale exhaustive sur cette affaire. Et l’archevêque de Dublin, Diarmuid Martin, s’est dit favorable « à des fouilles sur ce qui pourrait être des tombes anonymes ».

Mais de quoi sont morts ces enfants ? Selon les documents, de malnutrition et de maladies infectieuses comme la tuberculose, sans parler de ceux qui ne survivaient pas à la naissance. Rappelons que, lors de la première moitié du XXe siècle, la très pauvre Irlande enregistrait le taux de mortalité infantile le plus élevé d’Europe et que les épidémies de tuberculose y faisaient des ravages. Les statistiques de mortalité sont sans doute les mêmes qu’ailleurs : ils ne parlent pas du nombre total d’enfants passés par le foyer. Préférant se jeter sur un rapport d’inspection gouvernemental décrivant certains enfants « fragiles, émaciés » qui date de … 1944, année de pleine guerre mondiale.

Ce qui est extraordinaire, c’est le retournement opéré. En ce début de XXe siècle, les mères célibataires sont considérées comme des femmes qui ne pourront plus s’intégrer convenablement dans la société qui, de fait, les déconsidère. Elles sont incapables de subsister à leurs besoins et, déjà, de payer le médecin pour les accoucher. Qui les accueille alors ? Tant bien que mal, avec les moyens d’alors, des institutions catholiques. (...) Un siècle plus tard, ce sont elles que la société condamne dans sa haine anti-catholique. Noyée dans son idéologie soixante-huitarde, à cette époque où plus de la moitié des enfants naissent hors mariage et où 220 000 petits Français, chaque année, disparaissent sans, eux, jamais avoir été inscrits sur aucun registre… La fosse est peut-être une image choquante. Mais qu’en est-il des poubelles d’avortoirs résultant, elles, d’un meurtre pur et simple ? Le décalage est sans appel.

Comme l’Eglise l’a toujours fait et continue à le faire, les religieuses du Bon Secours accueillaient des filles mères, les protégeaient et leur permettaient d’accoucher chez elles. La société de l’époque était sans doute prompte à condamner ces jeunes femmes mais les religieuses, au contraire, étaient dans une position d’accueil à leur égard. Il est injuste de leur en faire le reproche.

Une fois nés, les bébés devenaient des pensionnaires de l’orphelinat dans cette Irlande très pauvre de la première moitié du XXème siècle où la mortalité infantile faisait des ravages partout et spécialement dans des institutions qui ne vivaient pas dans l’opulence. Donc, un nombre important de ces enfants mouraient de maladies infantiles, ou de malnutrition, ce qui n’était pas exceptionnel dans ce pays à l’époque.

Là où l’information déraille, c’est quand on commence à parler de maltraitance et de charnier, mots chargés de significations lourdes qui suggèrent que ce sont les religieuses elles-mêmes qui auraient causé la mort de ces nouveaux nés, ce qui est tout de même un comble. Rien n’indique que ces mères et ces enfants aient été victimes de mauvais traitements, hormis celui de partager une situation de misère commune.

La critique venant d’un pays comme la France qui admet 220.000 avortements par an depuis quarante ans ne manque pas d’audace quand elle reproche à l’Eglise de laisser mourir en masse ceux que certains appellent les « enfants du péché ». Il est vrai que, depuis cette époque, il est préférable d’avorter son enfant plutôt que de le confier à l’adoption. Nous avons inventé l’homicide par amour, sa légalisation, voire son remboursement par l’assurance maladie, quand ce n’est pas sa promotion au rang d’une vertu républicaine.

Est-il vrai que les squelettes de près de 800 bébés et des enfants ont été découverts dans une fosse septique en Irlande? Non, contrairement à beaucoup de rapports, y compris deux articles publiés par le Washington Post, il ne semble pas qu'il y ait 800 squelettes dans une fosse septique désaffectée. Bon nombre des premières histoires semblent avoir confondu deux sources d'information différentes. L'une vient d'une historienne local, Catherine Corless, qui a découvert les certificats de décès pour près de 800 bébés et les enfants à la maison, qui a été géré par l'ordre de Bon Secours de religieuses des années 1920 aux années 1960. L'autre vient de deux hommes de la région, qui disent qu'ils ont trouvé une sorte de crypte sous une dalle de béton dans la zone contenant un certain nombre de squelettes quand ils y jouaient dans les années 1970. Un des hommes estime que 20 squelettes étaient contenues dans l'espace. Ces deux sources différentes ont été amalgamées dans l'affirmation selon laquelle un charnier de bébés et d'enfants a été retrouvé dans une fosse septique. Corless, qui semble avoir été la source initiale cruciale de l'information, a depuis revendiqué: "Je n'ai jamais dit à personne que 800 corps ont été jetés dans une fosse septique. Cela ne vient pas de moi à tout moment. Ils ne sont pas mes mots."

Pour l'historien Tim Stanley professeur à Oxford, «il s'agit d'une tragédie humaine, pas catholique» : «Le taux de mortalité était extrêmement élevé à Tuam, écrit-il dans le Telegraph, mais il était extrêmement élevé dans l'ensemble du pays. Le problème à Tuam, c'est que les taux d'infection de la maladie ont augmenté à cause de la promiscuité.»

Il est très improbable, sinon physiquement impossible, que 796 corps aient été placés dans un fosse septique - malgré le New York Times qui décrit le lieu comme le repos de "la plupart, sinon tous". les enfants. Un des garçons qui ont découvert les os en 1975 dit qu'il y avait probablement environ 20 là-dedans. En outre, le réservoir était seulement utilisé entre 1926 et 1937.

Le taux de mortalité était extrêmement élevé à Tuam - mais il était extrêmement élevé dans l'ensemble du pays. Le problème à Tuam, c'est que les taux d'infection de la maladie ont augmenté de tant de personnes vulnérables hébergées rapprochés. Pourtant, un blogueur a comparé le taux de mortalité à la maison Secours avec le reste du pays et affirme que c'est peut-être parmi les plus bas: «Entre 1925 et 1937, 204 enfants sont morts à la maison - une moyenne de 17 par an. 17 décès sur 200 enfants équivaut à un taux de 8,5% de la mortalité. Il est intéressant de comparer avec le reste du pays à l'époque. En 1933, le taux de mortalité infantile à Dublin était de 83 pour mille (soit un taux de 8,3% de mortalité), à Cork, il était de 89 pour mille (8,9%), à Waterford, il était de 102 pour mille (10,2%) et à Limerick il était de 132 pour mille (13,2%). "

Il existe une grande variation dans les rapports de la façon dont la maison était exploitée. Indéniablement, elle était délabrée et a souvent pris l'apparence d'un cauchemar. Pourtant, un conseil d'Heath rapport en 1935 a décrit comme "l'une des institutions les mieux gérées au pays" et en 1949, un journal local a dit que l'inspection avait trouvé, "tout en très bon état et a félicité les sœurs sur les excellentes conditions. Les soeurs ont vacciné les enfants et ont fait pression pour de l'argent pour améliorer les installations.

La maison n'a jamais quitté les mains du conseil de comté. Ce point est important car il contredit l'impression que ce qui s'est passé à Tuam était un reflet de la dureté unique des autorités catholiques: en fait, il s'agissait d'une institution qui s'est appuyé sur l'argent de l'Etat. En 1951, les sœurs priaient le Conseil pour plus d'argent. En 1949, elles ont rencontré le sénateur Martin Quinn et lui ont dit que les enfants souffrent en raison d'un manque de fonds, à laquelle il a répondu, "Je n'aime pas ces déclarations qui reçoivent une telle publicité". Et, honteusement, les habitants se sont plaints du fait des coûts aux contribuables de financer la maison. Mettez tous ces éléments ensemble et vous avez une image beaucoup plus nuancée que celle présentée dans certains médias."

La lettre suivante a paru dans le Irish Times:Monsieur, - Il y a un égarement dans le récent tollé sur les tristes décès d'enfants  dans les résidences mère-bébé dans le passé.Le regroupement des enfants dans les institutions met les petits enfants à risque de contamination croisée, en particulier la gastro-entérite. L'infection précoce au tractus gastro-intestinal peut causer de graves dommages de l'intestin. Sans la disponibilité de la technologie récente, beaucoup de ces enfants mourraient de malabsorption résultant du marasme [de malnutrition sévère]. Les risques auraient été beaucoup augmenté si les enfants ne sont pas nourris au sein.Dans les maisons de enfants trouvés aux États-Unis au début du 20ème siècle, la mortalité a parfois été rapporté que plus de 90 pour cent chez les enfants pris en charge dans ces établissements. Le manque de compréhension de la nutrition, infection croisée associée à la surpopulation par rapport aux normes d'aujourd'hui, et les dangers de la non pasteurisés substituts du lait humain sont les principaux facteurs. - Sincèrement, etc

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