Résultat du test :
Auteur : MOHAMED
Date : 06 mai05, 09:58
Message : NON JAMAIS MAIS POURQUOI LES BOUDHISTES NE RESPECTE PAS LA VOLONTER DE BOUDHA ? IL S EST DECLARER HOMME
IL n a jamais dit de l' adorer , pourquoi faites vous son contraire ? QUI SUIVEZ VOUS EN VERITE ce n' est pas boudha mais qui est ce ?
Auteur : persephone
Date : 06 mai05, 18:59
Message : Il y a une explication, et avant tout, les bouddhistes n'adorent pas le Bouddha.
Le Bouddha est juste un homme qui a trouvé une voie pour se libérer de la souffrance et "s'eveiller".
La raison de la présence de dieux dans le Bouddhisme, c'est que cette pensée (ce n'est pas franchement une religion) a migré, depuis l'Inde, et s'est installée dans des contrées où des cultes existaient déjà :
Au Tibet, il y a avait le "Bon", le Japon avait une religion nationale très ancienne ; Le Shinto. Etc.
Comme le Bouddhisme n'exclut pas les autres religions (contrairement aux religions judéo-chrétienne et à l'Islam) il cohabite avec des cultes locaux depuis des siècles.
Les religions locales et le Bouddhisme se sont mêlées, et on peut être bouddhiste tout en gardant une foi en un DIeu (ou en général des dieux) qui inclut une cosmogonie, une mythologie, des rites, un culte, etc ...
Ce sont des raisons historiques, liées à l'expansion du Bouddhisme.
Et ce n'est pas gênant, je me répète puisque le Bouddhisme ne prétend détenir aucune vérité qui excluerait les autres religions. (Aucun dogme, aucune vérité révélée dans le Bouddhisme, ça n'a absolument rien à voir avec nos monothéismes)
Les Bouddhhistes "n'obéissent " pas à Bouddha, puisqu'il n'a rien ordonné, rien interdit. IL a juste indiqué un chemin, une méthode ...
Voilà ...
Auteur : MOHAMED
Date : 06 mai05, 23:08
Message : pour l' adorer vous ?
Auteur : IIuowolus
Date : 07 mai05, 00:06
Message : On se calme ici.
il y a certaine régle à respecter...
Il faut formuler des phrase claires et comphérensibles pour les personnes qui ne partage pas votre enthousiasme ou votre aversion.
Exemple:
NON JAMAIS MAIS POURQUOI LES BOUDHISTES NE RESPECTE PAS LA VOLONTER DE BOUDHA ?
il faut détaillé les propos trop circoncis et amener un éclairage du passage en le devellopant ou en apportant des références.
Exemple:
IL S EST DECLARER HOMME
Il ne faut pas préjuger d'un groupe mais apporter des statistiques ou des chiffres qui permettents de comprendre votre point de vue.
Exemple:
IL n a jamais dit de l' adorer , pourquoi faites vous son contraire ?
Il ne faut pas hurler, il ne faut pas faire des questions fermés ou ambiguée ou intéressée
Exemple
QUI SUIVEZ VOUS EN VERITE ce n' est pas boudha mais qui est ce ?
Autrement il y a aussi des aspects plus généraux d'ont il faut tenir compte.
on ne peux pas comparez une religion avec une philosophie.
(on suis une religion avec sa philosophie du bien)
Dans la rubrique enseignement on ne pose pas de question, on apporte
des réponses, pour les questions philosophique ou religieuse, il faut se rabattre sur les sujets "Débat" et pas "Enseignement"
la provocation et tolérée si elle participe à l'enseignement autrement
la provocation et considérez comme interdite afin de préservez la bonne harmonie du groupe conformement à la charte.
Pour répondre à ta question:
Boudha a enseigner que tout on est égaux et que nous pouvons nous aussi acceder à un monde divin à condition que l'on s'aime assez pour s'en trouvé digne.
Mais bien souvent c'est la grandeur du maitre et pas l'enseignement qui déstabilise et occupe les pensées de l'éléve.
Ainsi son meilleur éléve n'accéda au statut de boudha vivant seulement
quand boudha mourru et qu'il ne représentait plus un être supérieur à lui
puisqu'il n'existe plus. (c'est le principe du je crois ce que je vois)
Ce qu'il est interessant de reléver c'est que cette enseignement de boudha à été fait en tout connaissance de cause de futur de son éléve
puisqu'il a fit cette enseignement juste avant de mourrir physiquement.
Auteur : persephone
Date : 07 mai05, 08:01
Message : Comme tu dis, IInowolus ... j'ai expliqué à Mohamed pourquoi le Bouddhisme se confond, sans problème, avec des cultes antérieurs à son arrivée.
Le Bouddhisme ne fait que montrer un chemin, une methode de libération de la souffrance : On n'adore donc personne, puisqu'il n'y a pas de Dieu, juste une pratique de la méditation, qui permet un "eveil", une cessation de la souffrance.
Il n'y a pas de morale, de dogme, d'interdiction ...
C'est tout simple.
Et pas du tout comparable avec les 3 religions monothéistes des fils d'Abraham.
Donc, ne comparons pas ce qui n'est pas comparable ...
Bon week-end à tous !
(je me suis interessée au Bouddhisme parce que j'ai vécu au Japon ...)
Auteur : Pion
Date : 13 mai05, 09:48
Message : IInowolus a écrit :Boudha a enseigner que tout on est égaux et que nous pouvons nous aussi acceder à un monde divin à condition que l'on s'aime assez pour s'en trouvé digne.
Justement ca mon probleme, il me semble que je suis pas digne de grand chose.... peut-etre que je trouve certaines personnes trop merveilleuse, et que je les places sur un trop haut pied d'estale. Mais enfin j'espere ne pas decevoir qui que ce soit.
Je veux en savoir plus sur le Boudhisme, est-ce qu'il faut obligatoirement croire en Boudha, pour acceder a un monde divin?
Auteur : IIuowolus
Date : 13 mai05, 20:52
Message : Chez les boudhiste on ne parle pas de croyance, mais d'éveille, on se libérent de ses vielles croyance qui nous empêche d'être de véritable être
d'harmonie, de bienfait et de beauté.
Parce que le mal réel ou d'illusion déstabilise notre équilibre mentale ou physique, ne laissant aucune place pour le silence, le calme ou la sérénité.
Donc il ne faut pas croire en boudha lui-même mais dans le royaume qu'ils promets.
Il est claire que c'est pas évident de changer sa manière vision bien-mal
pour trouvé la voie de la compassion, du pardon et de l'acceptation.
Mais si personne ne transforme le mal en bien qui le ferras.
en faites tout le monde suis une bonne conduite qui tiens compte d'une réaction prévisible des autres.
En quelques sort nous somme devenus des bureaucrates du comportement idéale, en nous enfermant des des loi, dans l'ordre et la rigueur, il n'y a plus de place pour notre bonté, qui ne s'en trouve sollicité seulement quand la douleur nous interpelle.
Bref, notre monde est d'accord de déroger à la régle ou alors il en inventé de nouvelle quand il s'agit de punir et se donner bonne consciences, mais la seul juste manière de faire et de laisser à tout en chacun la possibilité de se racheter afin d'évoluer et devenir meilleur.
Nous on tue l'espoir des prisonniers et on leur oblige à choisir la voie
de l'évasion qui nous permettras d'encore plus le punir, pire nous arrivons
à leur faire croire que leur erreur et la conséquence de leur mauvaise personalité, éducation ou relation alors que l'erreur est humaine.
Donc en avouant ta faiblesse, tu ne te rends pas bien compte que tu es sur le chemin du changement et plus proche de la vérité que tu ne l'as jamais été.
Mais honnetement, il vaux mieux avoir l'air boeuf 5 minutes
que de restez un âne qui fait la vâche tout sa vie.
D'ailleurs si tu regarde bien les films ou les histoire ou les héros évolue en bande, celui qui sauvent tout le monde est toujours la 5ième roue du char, l'idiot du village, celui qu'on se demande toujours pourquoi on as pris un idiot pareille avec nous et qui par sa singularité se retrouve à voir la simplicité que nos esprits peine à retrouvé.
Mais tout nos problèmes contiennent en eux la solution et tout nos peurs
si elle ont les dominent ne sont plus des faiblesses mais des forces,
ainsi pour ne pas avoir peur des formidables possibilités que la vie offre au travers notre immagination, il faut être un peu fou et inconsient pour ne pas considérent un problème comme un obstacle et le transformer en expérience enrichissante ou en solution.
Si tu regarde Star War ou que tu lis les prophétes tous on n'en fait qu'à leur tête au mépris de l'avis générale, ce qui les place dans le politiquement incorrect et le mal pour notre vision obtus de la société.
Il prennends même les armes l'épée ou la parole pour se battre deux notions qui on une consonnace négative.
Ce qui change c'est la nature de leur coeur, de leur sentiments pas les réaction de leur détracteur qui sont toujours les mêmes est qui imposent
à la plus part des humain de se battre pour leur survie ou la liberté.
Tout notre vie on nous montre un chemin et tout le reste on essaie de prendre les chemins de traverse parce que c'est cette capacité qui fait de nous des adultes et plus de mouton.
Auteur : persephone
Date : 22 mai05, 01:38
Message : On ne peut pas "croire" en Bouddha, le bouddhisme n'est pas une religion à proprement parler, avec un système de croyances, des dogmes, un livre sacré ...
C'est juste une méthode : il faut l'expérimenter, tout passe par là.
Le but n'est pas de parvenir au paradis, mais de faire cesser la souffrance que tous les êtres humains, sans exception, rencontrent dans leur vie.
Le Bouddha est juste un homme qui, il y a bien longtemps, a cherché le moyen d'échapper à la douleur de vivre.
Auteur : Pion
Date : 22 mai05, 17:24
Message :
Serait-ce une facon de ce blinder? Quand on porte un certain interet face a ceux qui souffre autour de nous, quand on sens notre tour venir, quand on ce revolte interieurement face a cette souffrance qui nous guette sous toutes ses formes, peut-etre peut-on trouver une reponse dans le Bouddhisme? Une facon de moins souffrir?
Auteur : IIuowolus
Date : 23 mai05, 03:43
Message : peut-on trouver une reponse dans le Bouddhisme? Une facon de moins souffrir?
je sais pas si ça peux résoudre ta souffrance, mais dans tout les cas c'est ce que le boudhisme te propose d'apprendre.
Auteur : persephone
Date : 23 mai05, 11:13
Message : En quelque sorte, se blinder, oui ...
Constater d'abord que la souffrance est inévitable.
C'est de là qu'est partie la recherche du Bouddha : Il était prince, il vivait dans un milieu trés protégé, on lui avait soigneusement caché la maladie, la mort, la décrépitude de la vieillesse, la pauvreté.
C'est en découvrant un vieillard mendiant qu'il a compris l'ineluctable souffrance qui attend chacun. Alors, il a cherché comment vivre, et vivre bien.
Accepter que toute vie est souffrance, et qu'on ne peut pas compter sur une puissance supérieure, un bon Dieu, un au-delà paradisiaque ...
Cela pourrait paraître trés pessimiste, mais non, c'est le début du chemin.
Chercher en soi le remède, la paix.
Travailler sur soi pour que la souffrance n'ait plus de prise ...
Pas une religion, une méthode.
Auteur : Pion
Date : 23 mai05, 18:02
Message : Hey! J'aime bien vos reponses, on dirait que vous penser un peu plus par vous-meme, c'est bien! Et du coup vous m'aider a reflechir sur un sujet qui me plait. Merci.

Auteur : Clodulf
Date : 23 juin05, 08:52
Message : Non Messieurs Dames,
Le bouddhisme est bel et bien une religion... et bel et bien une philosophie. Allez donc jeter un coup d'oeil en un temple bouddhiste vietnamien ou tibétain surtout au moment d'un culte et vous verrez s'il ne s'agit pas de religion...

Oui, il y culte d'éveillés (bouddhas) tel Siddharta ou Padmasambhava, ou culte de bodhisattbvas.
Oui, il existe un bouddhisme de liturgie, comme je l'appelle, pratiqué par 90 % des bouddhistes : cultes, prières à tel divinité pour influer le quotidien, et prière à telle autre divinité pour acquérir une place au paradis, avec de la foi à foison !
Oui, il existe un bouddhisme d'ermitage, comme je l'appelle, de philosophie, pratiqué par 10 % des bouddhistes : oui. la logique bouddhique, les exercices et quête de leur esprit, l'essai de s'éveiller, de se conscientiser. Avec de la foi tout de même pour certains.
Auteur : Nova
Date : 23 juin05, 09:18
Message : Tu as raison, clodulf. J'ai assisté moi aussi à un culte bouddhiste. Avant d'y aller, je pensais que le bouddhisme était une philosophie. Je ne m'attendais donc pas du tout à un culte religieux... J'imaginais des séances collectives de zen ou de yoga... Mais ça n'a rien à voir car c'était vraiment un culte religieux : prières, chants, chapelet, clochette, encens, ... Impressionnant. Le Dalaï Lama, lorsqu'il écrit ses livres, présente une version édulcorée du bouddhisme, une version adaptée à l'Occident. Le vrai bouddhisme n'est pas (qu')une philosophie.
Les laïcs (surtout) bouddhistes avaient besoin de vénérer quelque chose pour se sentir rassurer. Comme le disait persephone, c'est l'influence de l'hindouisme, berceau du bouddhisme... La tradition dit que le Bouddha, mourant, aurait accepté d’avance tous les témoignages de vénération qui lui auraient été adressés après sa mort... mais la justification qu'il aurait donnée est à la fois simple et profonde : l’acte bon est efficace par lui-même, par la pensée bonne qui le produit et qui modifie, si peu que ce soit, le psychisme de celui qui l’accomplit. Le Bouddha aurait donc accepté les adorations de sa personne non pas parce qu'il avait un ego fort développé mais à cause du bénéfice personnel, psychologique que pouvait en tirer celui qui les faisait. Bien sûr, aucune obligation... Bien au contraire : les docteurs bouddhiques ont longuement discuté sur la valeur du don, le mérite du donateur et celui du donataire, etc. Ces discussions importaient peu aux laïques, persuadés de s’assurer de grands mérites par leurs actes de vénération.
Auteur : Clodulf
Date : 24 juil.05, 20:47
Message : Pour Nova.
"Tu as raison, clodulf. J'ai assisté moi aussi à un culte bouddhiste. Avant d'y aller, je pensais que le bouddhisme était une philosophie. Je ne m'attendais donc pas du tout à un culte religieux... J'imaginais des séances collectives de zen ou de yoga... Mais ça n'a rien à voir car c'était vraiment un culte religieux : prières, chants, chapelet, clochette, encens, ... Impressionnant"
Eh oui. Tu trouveras des séances de méditations assises (zazen par exemple) surtout en des temples bouddhiste zen, et non en des temples bouddhiste tibétains. En général le bouddhisme tibétain réserve ses temples pour les cultes, et rarement à la méditation assise. Les différents yogas, style hâta yoga tibétains ne sont pas enseignés dans les temples au vu et su de tout le monde, mais enseigné "en cachette" ou en "secret", donc non au su et vu de tout le monde, que ce soit en un temple ou ailleurs.
"Le Dalaï Lama, lorsqu'il écrit ses livres, présente une version édulcorée du bouddhisme, une version adaptée à l'Occident. Le vrai bouddhisme n'est pas (qu')une philosophie. "
oui.
"Les laïcs (surtout) bouddhistes avaient besoin de vénérer quelque chose pour se sentir rassurer. "
oui.
"Comme le disait persephone, c'est l'influence de l'hindouisme, berceau du bouddhisme..."
Non : c'est plutôt, je crois, le propre de la plupart des bipèdes (humains) d'avoir besois de vénérer quelqu'un, voire quelque chose. Je n'échappe d'ailleurs pas à la règle.
"La tradition dit que le Bouddha, mourant, aurait accepté d’avance tous les témoignages de vénération qui lui auraient été adressés après sa mort... "
Mouais, mouais, permets-moi d'en douter ! D'autant plus que l'Eveillé Siddhârta (le Bouddha) avait affirmé qu'il fallait que chacun soit son propre maître. Je crois plutôt que la tradition a inventé de toute pièces pour justifier cette dévotion à la personne de Siddhârta.
" Ces discussions importaient peu aux laïques, persuadés de s’assurer de grands mérites par leurs actes de vénération."
Oui, de s'octroyer un bout de paradis, et faire influer leur quotidien pour dissiper les obstacles.
Auteur : IIuowolus
Date : 25 juil.05, 00:38
Message : il ne faut pas voire la tradition boudhique comme une tradition de principe religieux.
Dans la pensée boudhique les encense, les musiques et les chants sont des aide à l'ouverture des chakras et favorise une ambiance propisce à la médiation.
la phylosophie permets de trouvé les meilleurs solutions et plus particulièrement les meilleurs régles de vie.
Si un solution est meilleurs qu'une autres c'est pas parce que quelqu'un l'utilise qu'il est automatiquement un dévot homnibiler par l'aspect religieux.
les gens vont vers le boudisme pour la sagesse qu'il apporte et pas pour ses rituelles.
comme on va au robinet pour se laver les mains et pas en vue d'utiliser le savon qui lui peux prendre différentes forme et noms suivant les lieux et les cultures.
Auteur : quintessence
Date : 02 août05, 06:50
Message : Ce message à été effacer par la modération.
Motifs il contreviends à la charte et à l'usage du forum.
Cette intervention n'avait rien d'un enseignement pour vos remarques personelles utiliser les mp, ou crée un post dans les sections débats.
Ceci afin de garantir un certaine convivialité et la propreté des posts.
merci de votre compréhension.
Moderated by IInowolus © 3.8.2005
Auteur : quintessence
Date : 05 août05, 02:22
Message : Ce message à été effacer par la modération.
Motifs il contreviends à la charte et à l'usage du forum.
Cette intervention n'avait rien d'un enseignement pour vos remarques personelles utiliser les mp, ou crée un post dans les sections ahdoc.
Ceci afin de garantir un certaine convivialité et la propreté des posts.
merci de votre compréhension.
Moderated by IInowolus © 3.8.2005
Auteur : fredo
Date : 08 sept.05, 06:44
Message : ... et pourtant combien s'incline devant une statue de Bouddha pour prier.
Un missionnaire dans un pays africain se demandait comment faire comprendre au peuple que prier une statue ou idole ne servait à rien.
Il a alors placer devant la porte de sa maison un chien en bois grandeur nature. Les indigènes, indignés, lui demandèrent pourquoi il faisait cela.
Il leurs répondit: "Et bien c'est simple, ce chien est le gardien de ma maison au cas ou un voleur tentait d'y entre".
La réponse ne se fit point attendre: "mais ton chien est en bois, il ne voit rien, il n'entend rien, il ne peut rien faire !!"
Mais, leurs dit-il, mon chien est comme vos idoles, elles ne voient rien, n'entendent rien et ne peuvent rien faire pour vous.
Pour plusieurs ce fut le déclic ...
Auteur : Clodulf
Date : 09 sept.05, 01:01
Message : fredo a écrit :... et pourtant combien s'incline devant une statue de Bouddha pour prier.
Pas moi.

Pourtant j'ai néanmoins une statuette de Padmasambhava chez moi.
Auteur : dinish
Date : 14 sept.05, 10:51
Message : Clodulf a écrit :
Pas moi.

Pourtant j'ai néanmoins une statuette de Padmasambhava chez moi.
Il en va probablement chez les bouddhistes comme dans toutes les religions : entre le Lama de haut niveau et le pratiquant de base la compréhension de la religion n'est pas la même.
Il y a bien des chrétiens et des musulmans qui prient des "saints" alors que ni Jesus ni Mohammed n'ont enseigné celà.
Il se peut que certains bouddhistes confondent le respect dû à la personne du Bouddha en raison de sa sagesse avec l'adoration de sa statue mais le vrai bouddhisme est avant tout un travail sur soi même.
cordialement
Auteur : Clodulf
Date : 30 sept.05, 11:57
Message : dinish a écrit :
Il en va probablement chez les bouddhistes comme dans toutes les religions : entre le Lama de haut niveau et le pratiquant de base la compréhension de la religion n'est pas la même.
Il y a bien des chrétiens et des musulmans qui prient des "saints" alors que ni Jesus ni Mohammed n'ont enseigné celà.
Il se peut que certains bouddhistes confondent le respect dû à la personne du Bouddha en raison de sa sagesse avec l'adoration de sa statue mais le vrai bouddhisme est avant tout un travail sur soi même.
Dinish, ce que tu écris est intéressant. Pourtant sais-tu qui est Padmasambhava, et son avis sur les statues de sa personne ?
Auteur : visiteur
Date : 30 sept.05, 14:49
Message : bonjour à tous!
padmasambhava, un des plus grands adeptes tantriques, fut un de ceux qui apporta le bouddhisme au tibet si mes souvenirs sont exacts. De toute façon, cela me semble pas d'une importance cruciale pour répondre à la question: bouddha a t-il déclaré je suis Dieu?
Selon certains érudits confirmés, la question fut posé au bouddha à savoir si Dieu existait? Il ne répondit pas à la question: il n'infirma ni ne confirma l'hypothèse de Dieu. Il se montra simplement impassible et opposa un silence pour toute réponse. Non pas, parce qu'il ne connaissait pas la réponse à la question, mais parce que c'était la seule réponse valable: dieu étant par définition " indéfinissable, sans qualificatif" et d'autre part parce qu'il mettait l'accent de son enseignement sur des priorités: à savoir un code de bonne conduite, ou une philosophie du bien...Enfin, un moyen de parvenir au bonheur. Pour le bouddha, répondre à ce genre de question n'était pas primordiable à notre stade d'évolution spirituelle étant donné que nous étions embourbé dans l'ignorance. Ce qui lui importait était de nous aidait à nous libérer par nos propres moyens, de nous proposer un système qui nous permette d'établir une harmonie.
Dinish est dans le vrai. Il existe dans toute religion, un niveau que je qualifierai d'"initié" et un autre de "profane".
Au niveau du bouddhisme profane, le commun des mortels, il n'existe pas de Dieu, mais dans le bouddhisme des initiés, Dieu est une réalite plus qu'évidente.
Et pour répondre aux questions sur l'importance de l'adoration des idoles dans le bouddhisme et du discédit que cela peut susciter, j'ajouterai simplement: qu'importe que le dévot bouddhiste, le profane, se mette à adorer des statues, s'il cela peut le conduire par la suite à respecter certains préceptes religieux enjoignant des valeurs comme le respect, la bonté, l'amour... Je dirais que la fin justifie les moyens: la finalité étant que le dévot se détache de ses défauts par des gestes religieux propres au dévot. D'autre part, j'ajouterai que l'adoration des idoles vu à travers l'oeil de l'initié joue un rôle plus important sur le plan ésotérique qu'il est inutile de mentionner puisque sans importance pour le moment.
Sachons simplement que l'initié bouddhiste adore non plus dans un temple ou sur une montagne, mais " en esprit et en vérité" comme l'avait dit le Christ.
Que la paix soit sur vous!
Auteur : Falenn
Date : 01 oct.05, 03:59
Message : Quelques explications :
http://www.cosmovisions.com/$Bouddhisme.htm Auteur : theshaka
Date : 26 févr.06, 04:47
Message : Bonjour,
Quand les bouddhistes pries des statues, n'allez pas croire qu'on dit: " grand vénérable bouddha je vous adore, vous etes le plus grand le plus fort, celui qui sait tout". quand on prie c pour faire des requêtes prier pour un monde meilleur pour atteindre l'eveil etc.. car nous avons tous la capacité de devenir nous même bouddha, le bouddha est en nous.
Que faire si nos prières sont sans réponse ??
Si rien ne vient vous aidez, ne tombez pas dans l'erreur de penser que les Bouddhas ne confèrent pas de bénédictions; que leur enseignement est faux ! Pensez plutôt : Je me sentirai mieux quand j'aurai épuisé mon mauvais karma.
Enseignements de la Dakinî 2
De toutes les écoles bouddhistes, c'est l'école tibétaine qui met le plus en avant la prière et le pouvoir qu'à le Bouddha de nous aider. Mais m^me cette tradition, à laquelle ressortissent les propos ci-dessus, sait que la magie ne marche pas tjrs. Cela signifie t-il que la tradition soit fausse et sans pouvoir ? NON, bien sûr.
Nous avons une volonté libre, et il peut y avoir d'autres pouvoirs qui peuvent nous aider en cette vie, mais nous sommes aussi strictement liés par notre passé.
-que nous croyions, avec les bouddhistes, au karma, ou, avec Freud, que l'enfant est un père pour l'homme, nous croyons au pouvoir du passé. Il y aura des moment où rien de ce que nous pouvons faire ne pourra retenir ce pouvoir de nous rendre malades. A ces moments, nous devons rester conscient du passé, et patienter dans le présent. C'est ainsi que nous finirons par nous liébrer
Auteur : Açoka
Date : 23 oct.06, 08:23
Message : Il faut savoir avant tout que le bouddhisme n'est pas une religion avec un ensemble d'idées auquelles tout les bouddhistes doivent adhérer. Il y a plusieurs écoles de bouddhisme, tous différents, mais avec un pilier commun, la délivrance de la souffrance.
Par exemple, le Dalaï Lama, est vu comme le représentant des bouddhiste du monde, mais il n'en est rien. Il ne représente que 2 ou 3% des bouddhistes. Il est le chef d'une école parmis pleins d'autres.
Ainsi on sait que le Dalaï Lama n'est pas favorable à l'homosexualité, sans biensûr blamer les homosexuels et sans les rejetter. Et bien, celà produit des questionnements chez certains bouddhistes néophytes. En fait, le Dalaï Lama a exprimer son point de vue d'individu, voir éventuellement de chef spirituel s'une école, mais les 97% de bouddhistes du monde peuvent très bien avoir une tout autre opinion de l'homosexualité ou d'autres sujets.
Il n'a pas de pensée toute faite à admettre pour être bouddhiste. Et d'ailleurs, pour se convetir, il ne suffit que de se dire "Je m'engage sur la voie de la délivrance" et de s'y engager. S'y engager consiste à chercher la voie qui nous convient, comme le ferais un scientifique qui cherche de bonnes méthodes et applique ce qui fonctionne.
Pas besoin de prètre, moine... pour se proclamer bouddhiste
Ma religion est la Vie, une sorte de bouddhisme en quelque sorte, mais personnel

Auteur : thubtenwangchuk
Date : 19 mai07, 07:10
Message : la question étant "bouddha a t il déclaré qu'il est dieu"...
le premier mot bouddha étant un adjectif sanscrit qui veut dire "éveillé"..
cela n'en fait nullement en dieu...
Et puisque bouddha veut dire éveillé cela a comme conséquence que chacun d'entre nous peut devenir bouddha, éveillé...
Et donc cela n'a ABSOLUMENT rien à voir avec un dieu quelconque...
Les enseignements du bouddha ne font nullement appel à une notion de dieu unique créateur..
Il faut donc cesser de projet sur les religions indiennes des notions et des préjugés monothéistes occidentaux, tant qu'on continuera à voir les religions indiennes à travers le filtre des préjugés judéo-islamo-chrétiens on ne pourra les comprendre...
Pour ceux que cela pourrait intéresser j'ai mis en ligne un petit livret sur les bases du bouddhisme à :
http://www.golden-wheel.net/bases.html
et d'autre part il est possible de lire la traduction française des soutras sur wikisource à :
http://fr.wikisource.org/wiki/Sermons_du_Bouddha
Tashi delegs,
Thubten Wangchuk
pratiquant du bouddhisme tantrique tibétain depuis 1977
Auteur : petit scarabé
Date : 04 oct.07, 05:30
Message : Dans la sangha bouddhiste où je suis, "Bouddha" est qualifié d'Absolu/Vérité . . .En ce sens, il a ces mêmes qualités que les adeptes de religions monothéistes donne à "Dieu" . . .
Mais le bouddhisme ne reconnait pas de "Dieu créateur", et le Bouddha historique ne sait jamais présenté comme Dieu ou un dieu et n'a jamais non plus été envoyé par "Dieu" ou un dieu . . .
Le Bouddha historique est simplement le fondateur d'une voie originale ( la voie du milieu) sensé mener à la fin de la souffrance.
Comme les religions prétendent et donnent aussi des réponses concernant la souffrance et le "salut", le bouddhisme en s'étendant au travers de pays et régions ayant des religions et croyances différentes, des formes et courants bouddhistes se sont différentié du bouddhisme originel en s'adaptant aux traditions locales. . .
Le courant "théravada" dans le bouddhisme se veut être le plus "orthodoxe" n'ayant pas "dérivé" du bouddhisme originel, mais c'est pas si simple, because certains maîtres ou êtres peuvent très bien réaliser la "bouddhéité" dans d'autres courants et le courant théravada sensé avoir conservé la pureté de l'enseignement originel se trouver affaiblit par le manque de "maîtres illuminés" permettant de transmettre au mieux l'Eveil, l'Illumination . . .
Les "Lignées" dans le bouddhisme ont cette responsabilité de transmission . . .
Pour compliquer encore les choses, le bouddhisme thibétain par exemple, à plusieurs lignées . . .
Mais l'essentiel pour le bouddhisme en général est la référence au "Bouddha historique" Sakiamouni Bouddha s'il est reconnu comme ayant réalisé l'éveil complet insurpassable .. .
Auteur : petit scarabé
Date : 08 oct.07, 10:54
Message : de visiteur
Au niveau du bouddhisme profane, le commun des mortels, il n'existe pas de Dieu, mais dans le bouddhisme des initiés, Dieu est une réalite plus qu'évidente.
Le plus haut degré de réalisation chez les "initiés" dans le bouddhisme est l'éveil complet insurpassable de Bouddha et l'enseignement, la philosophie et la pratique dont il est question et qui découle de cet éveil dans le bouddhisme conduit justement à nier l'existence d'un Dieu créateur tout puissant . . .( le mot "nier" n'est même pas adapté, simplement il n'y a pas de "Dieu créateur").
Mais c'est vrai que le bouddhisme essentiellement ne se préoccupe pas du monde Divin, mais de se libérer de la souffrance, et la sagesse , le savoir menant à cet objectif ne se préoccupe pas de "monde divin" comme si cette sagesse justement sait que l'idée d'un "Dieu créateur", ou croire ou concevoir un Dieu créateur, ne conduit pas à la fin de la souffrance . . .
Donc à mon avis, il est absurde de penser que Dieu est une réalité évidente pour un initié bouddhiste, un maître ou lama par exemple . . .
C'est à mon avis exactement le contraire, un croyant de "Dieu créateur" qui s'interresserait au bouddhisme et qui pratiquerait sur cette voie, s'il atteint à l'éveil, son "Dieu créateur" disparait . . .Il n'y a pas de "Dieu créateur" dans Nirvana ou parinirvana . . .
Mais c'est subtil puisqu'il est reconnu dans le bouddhisme des mondes comme le "monde" du Bouddha Amitabha par exemple qui ressemble au paradis des croyants monothéistes, l'école de "la terre pure" dans le bouddhisme concerne ce paradis que les adeptes de ce bouddha peuvent atteindre en suivant les preceptes de ce bouddha de "Lumière infinie" et de vie infinie . . .
Mais dans le bouddhisme, il n'y a rien d'éternel, même ce "paradis", Nirvana ou "parinirvana " est au delà de celà . . .
Auteur : petit scarabé
Date : 29 déc.07, 07:04
Message : ... et pourtant combien s'incline devant une statue de Bouddha pour prier.
Le problème de l'idolatrie est souvent source de mécompréhension . . .
Pas seulement pour le bouddhisme . . .
Dans le christianisme, l'église catholique a aussi été violemment attaqué par la "réforme" (protestantisme) concernant les statues les images et les reliques . . .
Mais les dogmes eux mêmes (dont le bouddhisme n'a pratiquement pas ) ne sont-ils pas de l'idolâtrie en s'attachant à une opinion ou vérité si belle soit-elle ( comme une image) de quelqu’un d’autre. . .
DOGME;
Du grec δόγμα (dogma), « opinion », un dogme est une affirmation considérée comme fondamentale, incontestable et intangible par une autorité politique, philosophique ou religieuse qui emploiera dans certains cas la force pour l'imposer. Historiquement, le dogme a été une formulation d'un article de foi, utilisée lorsque le critère de conformité à la foi devait être utilisé par le pouvoir judiciaire, lorsque le pouvoir temporel (historiquement, l'empire romain d'orient) sanctionnait pénalement les déviations par rapport à l'orthodoxie.
L’islam semble être le plus craintif la dessus en allant jusqu’à trouver sacrilège de représenter le prophète en image, alors que paradoxalement le bouddhiste pourrait trouver que cette « idée fixe » dogmatique de « Dieu » ( Dieu est Dieu, il n’y a qu’un seul Dieu ) dans l’islam est une forme d’idolâtrie épouvantable ( comme pour l’athée) bien plus grave que d’être inspiré par un totem, la statuette d’un saint, d’un animal, d’un bouddha ou d’un boddhisattva dans le bouddhisme, ou encore une image de la Sainte Vierge ou autre image ayant un sens significatif . . .
Au niveau des dogmes, le juif peut très bien par exemple aussi voir le chrétien comme « idolâtre » dans sa manière d’adorer le Christ comme « Dieu » . . .Puisque pour le Chrétien, Jésus est aussi Dieu Ect . . .
Personnellement, ce qui me vient à l’esprit sur ce sujet de l’idolâtrie est la notion d’énergie . . .Dans le bouddhisme, il est dit que « la forme est le vide et le vide est la forme », comme nous sommes aveugle à cette réalité du vide, nous pouvons avoir besoin de « supports » dans notre démarche ou pratique spirituelle, que ce soit « Dieu », « Bouddha », un texte sacré, une image, statue ou autre . . .Le tout est de l’utiliser comme support qui appartient au monde manifesté, apparent ( donc relatif) et non pas absolu en s’y attachant comme tel . . .C’est cela l’idolatrie . . .
Je trouve aussi intéressant concernant « l’énergie » ce qu’on entend comme « Feng shui ». . .Dont les chinois sont spécialistes et que l’on retrouve dans le taoïsme, le « ki » des arts martiaux etc . . .
Les formes ( donc les objets matériels, les images, les statues, et même aussi les pensées comme les textes sacrés, les dogmes etc . . .) ont un pouvoir d’influence, une énergie agissante que nous pouvons utiliser à bon escient . . .
Un temple bouddhiste ou une cathédrale n’est pas construit n’importe comment à n’importe quel endroit, il y a des règles à observer concernant ces influences . . .
Il en est de même pour une statue de Bouddha ou autre . . .
Et cet « objet » en plâtre décoré de feuilles d’or qu‘est cette statue, peut aussi être « chargé », il existe des « cérémonies » pour cela et donner à cette statue un caractère sacré, bénéfique et influent à cet objet . . . L’idolatrie est de donner un caractère absolu à ces propriétés . . .Ce qui est bénéfique n’est que relatif . . .
Une pierre précieuse porté sur soi n’est pas anodine dans ce sens . . .Un saphir n’a pas le même effet ou la même influence qu’un diamant ou un cristal . . .ECT . . .
http://fr.wikipedia.org/wiki/Feng_shui Auteur : ranzen
Date : 09 janv.08, 09:59
Message : Il faut étudier pour comprendre. Tous les bouddhistes ne sont pas les mêmes.
Le Bouddha reste un exemple, mais certaines personnes s'y attaches plus que d'autres, il suffit de voir les différences entre les traditions du petit véhicule et celles du grand véhicule (mahayana et hinayana). Par ailleurs certaines écoles (zen en particulier) demande de "tuer" le bouddha, c'est à dire de ne voir qu'une apparence.
Le Bouddhisme est une pratique personnelle, personne ne nous sortira du samsara, c'est à nous de le faire. Pour cela, le Bhouddha, le Dharma et la Sangha, les trois joyaux, sont là pour nous donner l'exemple, nous donner un enseignement et nous aider sur le chemin. Faire appel à eux, c'est reconnaitre l'enseignement qui nous convient.
En occident, de nombreuses idées reçues sur le bouddhisme apparaissent malheureusement, ce qui entraine des propos incohérents, il faut étudier le sujet avant de critiquer. Mais la question première m'amène à penser que MOHAMED n'a pas trop étudié le sujet, le fait qu'il pose la question suppose qu'il s'y intéresse ainsi je lui recommande de lire attentivement les réponses ça question.
Malgré tout, il ne faut pas penser que tout les bouddhisme pensent ainsi, et c'est pour ça que l'on peut voir, même dans les pays de tradition bouddhiste, des personnes qui s'en remettent au Bouddha comme certains s'en remettraient à Dieu, Allah ou Yahvé... Mais comme je l'ai dit, la seule personne qui les sauvera c'est eux.
Auteur : calice
Date : 09 janv.08, 23:27
Message : ranzen a écrit :
Le Bouddhisme est une pratique personnelle, personne ne nous sortira du samsara, c'est à nous de le faire. personne qui les sauvera c'est eux.
Oui mais il y a la notion très importante de "prendre refuge " or prendre refuge c'est comme prier et nous en remettre à quelqu'un de supérieur .Donc nous avons un pas à faire mais nous ne sommes pas seul :il y a quelqu'un de plus grand et de plus fort l'autre coté qui peut nous aider .C'est la signification de prendre refuge
Auteur : ranzen
Date : 09 janv.08, 23:45
Message : Il nous aide par son enseignement, pas en nous tendant la main.
Après, il faut aussi comprendre la "loi du karma" ou de causalité, en récitant des louanges, on pose des empreintes sur notre continuum mental. Ces empreintes vont orientées nos renaissances.
Se remettre à un supérieur, un maitre, peut être aussi ce qui nous permettra d'oublier notre "moi", notre égoïsme.
Auteur : petit scarabé
Date : 10 janv.08, 06:31
Message : Se remettre à un supérieur, un maitre, peut être aussi ce qui nous permettra d'oublier notre "moi", notre égoïsme.
Cela me parait très idéaliste, j’ai eu un problème très sérieux à ce sujet. C’est aussi ce qui différencie beaucoup le bouddhisme théravada du mahayana.
Il y a une tradition de maîtres dans le mahayana qui n’existe pas dans le théravada, le théravada se méfiant comme de la peste de tout ce qui se dit « maître » . . .
Par la même le théravada est mieux protégé des dérives sectaires, faux maîtres etc . . .
Mais le mahayana peut répondre à cela qu’il n’existe pas de maîtres illuminés chez eux à cause de ce manque d’ouverture ou d’innovation, d’adaptation et aux besoins en fonction de l’époque en fonction du « karma » de l'époque . . .
Sur le plan personnel, « se remettre à un supérieur », si cela nous permet d’oublier notre « moi », cela ne le fait pas disparaître pour autant. Psychologiquement , il y a un attachement, des projections plus ou moins inconscientes de nos problèmes irrésolues bien connu en psychanalyse lié à l’enfance, à papa et maman et l’adepte qui se remet à un maître s’illusionne facilement en croyant que le maître va pouvoir résoudre ce genre de chose, son mal de vivre , son inadaptabilité etc . . .
Même si le maître est un vrai maître ( dans le meilleur des cas) ces problèmes vont ressortir de toute façon, et la désillusion peut être de taille concernant la foi ou la confiance que l’on avait dans le maître ( cela rejoint ce que l’athéisme dénonce en tant que « croyances » erronées, infantilisme etc . . .).
C’est pour cette raison que Bouddha disait « vous êtes votre propre refuge ». . .
Krisnamurti a aussi beaucoup éclairé ou dénoncé les relations maître-disciple, les pièges et illusions à ce sujet . . .
Je considère Krisnamurti un peu de manière humoristique comme un maître anti-maître . . .
Cela n’empêche pas qu’il existe des maîtres extraordinaires . . .
Tout comme il y a aussi ce proverbe chinois;
Il y a deux choses de périlleuse dans la vie;
« Etre debout derrière un cheval, ou assis devant un maître spirituel ». . .

Auteur : ranzen
Date : 10 janv.08, 07:20
Message : Tout à fait d'accord. Le mahayana peut engendrer des "faux maitres".
Par contre dire que le mahayana ne s'adapte pas, je ne suis pas d'accord, peut être même s'adapte-t-il trop.
Le risque de l'attachement est toujours présent, même pour un être qui a obtenue l'esprit d'éveil.
Quand aux problèmes psychologiques lié au maitre, s'illusionner à voir en le maitre celui qui résoudra des problèmes "mondain" est , selon moi, lié à la vision occidental que l'on voit dans le bouddhisme. Un pratiquant ne doit pas se réfugier dans une philosophie comme celle ci pour des problèmes "mondains", le maitre n'est pas là pour ça. Notre maladie est d'être dans le samsara, soumis à diverses émotions, et résultats dont nous sommes responsables. Le Bouddha est le medecin qui nous donne le médicament du Dharma. Mais c'est à nous de le prendre et il ne nous servira pas pour ses petits problèmes personnels.
Quand à "tuer le maitre" ou le Bouddha, ce peut être le signe de l'oubli du moi. De nombreux maitres ont subit et ont fait subir diverses étapes à leurs disciples. Il suffit de voir Naropa, Marpa, Milarepa...
Le chemin est long et difficile et de nombreuses difficulté et obstacles s'ouvrent devant nous. Mais ces obstacles sont créés par nous même : pensées erronées, sensations diverses...
Auteur : calice
Date : 10 janv.08, 08:41
Message : ranzen a écrit :Il nous aide par son enseignement, pas en nous tendant la main.
Après, il faut aussi comprendre la "loi du karma" ou de causalité, en récitant des louanges, on pose des empreintes sur notre continuum mental. Ces empreintes vont orientées nos renaissances.
Se remettre à un supérieur, un maitre, peut être aussi ce qui nous permettra d'oublier notre "moi", notre égoïsme.
Prendre refuge c'est trouver réellement un havre de sécurité , c'est LACHER PRISE et donc s'en remettre à un autre non pour décider et régler nos problèmes courants mais pour nous happer dns son énergie.Il y a cette notion aussi dans toutes les religions monothéistes et celà a le même sens car celà est une des clés :nous ne sommes pas seuls .Que ce soit prendre refuge dans Bouddha Dhamma Sangha ou n'importe quoi d'autre , ca revient au même .L'égo lâche prise mais ce n'est pas uniquement celà , c'est aussi avoir confiance en une puissance supérieure , que ce soit un être éveillé , un prophète ou Dieu.Ce n'est pas de l'idolatrie , c'est entrer en contact avec une énergie de niveau supérieur.Et c'est celà l'esprit religieux .Celui qui pense qu'il peut s'en tirer tout seul il est humaniste .
Je suis d'accord avec le pseudo visiteur :les profanes ne parlent pas de Dieu mais les initiés connaissent cette notion .
Auteur : ranzen
Date : 10 janv.08, 08:59
Message : La confiance, c'est une étape vers la foi.
Le lacher prise, c'est le renoncement au samsara.
Entrer en contact, c'est l'accumulation de mérites en lien avec la "loi de causalité".
Avant de prendre refuge, il faut réfléchir, "méditer", sur de nombreux points, la mort, les souffrances, la réincarnation... Et je pense que seuls quelques êtres exceptionnels prennent "réellement" refuge. Pour les autres, c'est un lien, une étape extérieure qui, un jour deviendra une expérience intérieure. Alors seulement commence le chemin vers l'éveil.
Et c'est vrai que les religions, les croyances, les philosophies ont toutes un noyau semblable, une réflexion. C'est ce qui permet une tolérance les unes envers les autres, même si on n'est pas en accords avec les résultats de ces réflexions. Chaque être à son expérience personnelle et ne voit pas le monde comme les autres, il n'as pas forcement les mêmes réponses aux mêmes questions.
Auteur : calice
Date : 10 janv.08, 10:02
Message : ranzen a écrit :
Entrer en contact, c'est l'accumulation de mérites en lien avec la "loi de causalité".
Non , entrez en contact c'est entrer en contact c'est à dire avoir une RELATION et le sentir, sentir qu'il y a quelqu'un de l'autre coté .
ranzen a écrit :
Avant de prendre refuge, il faut réfléchir, "méditer", sur de nombreux points, la mort, les souffrances, la réincarnation..
Pas d'accord , prendre refuge c'est sentir instantanément , même sans y avoir beaucoup réfléchit , qu'il y a quelqu'un ou quelque chose de supérieur à nous et qui nous aime et en qui on peut avoir confiance .
Méditer comme vous le dites sur de nombreux points c'est se masturber le mental , c'est l'égo qui prend le temps de penser et de réfléchir .L'âme sait instantanément.
Il faut se méfier de ne pas prendre les préceptes religieux de l'extérieur , il faut les vivre non les conceptiser .
ranzen a écrit :
.. Et je pense que seuls quelques êtres exceptionnels prennent "réellement" refuge.
N'importe qui , qui en éprouve le besoin peut prendre refuge , pas besoin d'avoir réfléchit midi à 14h .
ranzen a écrit :
Pour les autres, c'est un lien, une étape extérieure qui, un jour deviendra une expérience intérieure. Alors seulement commence le chemin vers l'éveil.
Le chemin vers l'éveil il commence à la naissance .
ranzen a écrit :
Chaque être à son expérience personnelle et ne voit pas le monde comme les autres, il n'as pas forcement les mêmes réponses aux mêmes questions.
Il n'y a pourtant qu'une Réalité à plusieurs facettes selon du coté ou l'on se place , plus un être est éveillé plus il voit la Réalité entière , sa conscience englobe plus d'espace.
Auteur : IIuowolus
Date : 10 janv.08, 10:05
Message : @ C'est la rubrique enseignement [autres] religion.
T'as quoi comme expérience du boudhisme ?
Auteur : calice
Date : 10 janv.08, 10:18
Message : IIuowolus a écrit :@ C'est la rubrique enseignement [autres] religion.
T'as quoi comme expérience du boudhisme ?
Des livres de maitres , des réunions et des partages dans ds groupes bouddhistes locaux , des séances de méditations avec des lamas , ds cours d'enseignements dans le temple de ma région, plus cérémonies dans des temples , pratique du zen dans un dojo , des rencontres avec le karmapa par exemple etc et toi ?
Ps:je m'interese à toutes les religions et j'ai eu ds enseignements et des contacts avec tous ,
Auteur : IIuowolus
Date : 10 janv.08, 10:43
Message : calice a écrit :
Ps:je m'interese à toutes les religions et j'ai eu ds enseignements et des contacts avec tous ,
Moi aussi et je suis trés étonner quand tu dis que la méditation n'est qu'une masturbation cérébrale.
Pas que ça puisse le devenir, c'est claire que trop et trop peu,
sont toujours des déséquilibres.
Mais grâce à la médiation tu a accés au pouvoir phénoménals de ton cerveau, même si on reunissait tout les ordinateurs du monde,
on arriverais pas à concurrencer la puissance de calcul des neurones.
On en as des milliards de milliards et tout les jours rien que pour voir,
on utilise des puissances de calcul à 4 inconnues.
Donc matériellement on vois bien qu'il y a quelques chôses.
Maintenant c'est un accés au monde de l'esprit et des choses comme la téléphathie, l'hypnose, le voyage astral, les annales, la préconscience,
la clairevoyance, la contraction du temps, la force, l'aura, les sphéres divines, les paysage du moi, parler avec des entités, voir plus comme l'éveil et tout le nouvelle univers qu'il ouvre.
Et je suis extrêmement surpris que l'on puisse dire avoir médité et dirent que ses formidables possibilités ne sont que de la masturbation cérébrale
commander par l'ego, alors qu'il faut avoir au moins briser un minimun d'ego pour avoir l'accés à la méditation.
Donc j'aimerais savoir ce que tu apelles méditation.
C'est la question qui me viends à l'esprit, mais à mon sens
elle rejoints le centre de cette discusion, car à t'entendre tu n'accords
pas plus avec plein d'autres aspect du boudhisme.
Auteur : calice
Date : 10 janv.08, 11:02
Message : Ah d'accord je comprends mieux la question!
Je ne dis pas que la méditation est de la masturbation cérébrale , mais dans le contexte ou Ranzen en parle s'en est .La véritable méditation c'est faire le vide or Ranzen dit :"il faut réfléchir, "méditer", sur de nombreux points, la mort, les souffrances, la réincarnation.."
C'est tout sauf de la méditation , à partir du moment on est réfléchit on est dans le mental donc dans l'égo.
Quand on médite on ne réfléchit pas à la mort ni à la souffrance .Il ne parlait donc pas de la vraie méditation , c'est pour ca que j'ai appellé ca de la trituration mentale .
La méditation c'est faire le vide , on ne pense à rien , le mental est au repos.
Auteur : IIuowolus
Date : 10 janv.08, 11:06
Message : Mais pour ça il faut se libérer de son ego, donc c'est nécessaire d'y refléchir, c'est même principalement pour ça qu'on l'utilise si on est pas devenu accro...
Auteur : ranzen
Date : 10 janv.08, 11:12
Message : C'est étonnant, oui, mais j'ai déjà entendu ça.
Ce que je veux dire lorsque je dis qu'il faut réfléchir, c'est que "rentrer" dedans sans y penser avant peut amener un gout amer à notre pratique.
Pour ce qui est de la méditation, je l'ai mis entre guillemets car on peut voir différentes acceptions.
Entre ce qu'on y voit en occident et en orient. Mais aussi dans les différentes traditions, ce peut être faire le vide (notamment dans le zen, ou chez certains kagyus) mais ce peut être aussi la contemplation (que l'on retrouve chez les chrétiens) ou même une observation du mental et de nos facteurs mentaux.
Et pour finir, il y a bien qu'une réalité à plusieurs facettes et donc plusieurs chemin.
Auteur : petit scarabé
Date : 10 janv.08, 14:28
Message : Par contre dire que le mahayana ne s'adapte pas, je ne suis pas d'accord, peut être même s'adapte-t-il trop.
C'est ce que j'ai exactement voulu dire ( mais je me suis peut-être mal exprimé). C'est les adeptes du mahayana qui peuvent avoir tendance à dire que le théravada ne s'adapte pas parce qu'il reste d'une manière trop orthodoxe sur les textes les plus anciens ou originaux sans développer . . .
Concernant la méditation, je suis d'accord avec ransen. . .
D'autant plus que l'occidental a un esprit très analytique, l'aptitude à réfléchir, comprendre et juger par soi-même n'est pas à rejeter.
Tout comme il est évident que la méditation disons "formelle" n'est pas faite pour celà et calice a aussi raison de parler de "vide", l'objectif est d'être présent sans penser, simplement d'être totalement présent sans s'attacher, s'opposer a tout ce qui se passe dans notre esprit, évidemment c'est paradoxale puisque qu'en réalité, il y a beaucoup de pensées et d'autres choses qui se passent, ce n'est pas le "vide" , mais le vide est bien l'objectif (sans même le désirer . . .).L'utilisation de "mantras" est aussi souvent utilisé comme support en méditation pour faire ce vide en nous ramenant au présent sans s'égarer dans les pensées . . .
Il est dit aussi que la méditation, c'est pas seulement resté assis sur un coussin pendant une heure, c'est aussi tout le temps, à chaque instant de nos activités quotidiennes d'être dans l'attention, présent à ce que l'on fait instant après instant . . .
Auteur : calice
Date : 10 janv.08, 21:07
Message : petit scarabé a écrit :calice a aussi raison de parler de "vide", l'objectif est d'être présent sans penser, simplement d'être totalement présent sans s'attacher, s'opposer a tout ce qui se passe dans notre esprit, évidemment c'est paradoxale puisque qu'en réalité, il y a beaucoup de pensées et d'autres choses qui se passent, ce n'est pas le "vide" , mais le vide est bien l'objectif (sans même le désirer . . .)
Je pense qu'il ne faut pas s'opposer mais au contraire accepter et laisser passer car il vaut mieux être dans l'acceptation que le refus.Dejà en se disant qu'il ne faut pas penser , on pense .
Ce qu'on cherche à obtenir c'est l'expression du soi et que l'égo , le mental se taise .Le soi doit prendre les commandes sur le moi.Mais si il y a lutte ca ne marche pas .Le vide en fait c'est quand l'égo se tait , le soi est alors calme et serein , c'est notre vraie nature .Mais le soi est forcément branché sur des énergies supérieures , il n'est pas centré sur lui-m^me comme l'égo , mais ouvert.
Auteur : IIuowolus
Date : 10 janv.08, 21:39
Message : Techniquement il est impossible de pensée à rien.
Alors on conseille aux débutants d'apprendre à laisser glisser
leur pensée sans les retenir.
Ce qui ne signifie pas ne pas refléchir, puisque chaque pensée se refléchis dans nos sens et nos image mental.
ça signifie plutot apprendre à lacher prise et ne pas focaliser
sa pensée sur un point pour qu'elle puisse embrasser le champs
de conscience...
C'est ce qu'on appelle la méditation compteplative.
Aprés quand on sait laisser venir à soi les pensées.
On peux choisir de médité une pensée précise.
Et la on passe du comptemplatifs à l'introspectifs.
Sinon on fait comme les zen, on medite sur rien, parce qu'on
as pas un arbre pour canaliser la versatilité du vide.
Auteur : petit scarabé
Date : 11 janv.08, 00:08
Message : Atteindre à cet état de non-pensée en méditation, les sens en éveil non focalisé sur quoi que ce soit, et l'esprit ouvert et clair comme l'espace infini est une expérience extraordinaire de paix et d'unité avec toute chose.
C'est de cet état sans désir que notre petite conscience disparait pour ne faire plus qu'un avec tout, mais c'est là déjà des mots de trop, les mots comme les pensées déforment ce qui est indescriptible par nature.
Auteur : melchisedech
Date : 11 oct.08, 08:02
Message : pour moi le bouddhisme est une religion
meme si bouddha nous a montré la voie de l'illumination et de la libération
en une seule vie
il n'en reste pas moins une doctrine, avec une connaissance et des rites
on peut considérer que bouddha gautama est a la place qu'occupe jésus dans le christianisme
je ne vois donc pas pourquoi on ne considère pas le bouddhisme comme une religion
etant qu'ils ont également un systeme hiérarchique de pretres
de plus bouddha fait souvent allusion a brama et à satan
en tant que dieu et en tant que tentateur
j'y retrouve beaucoup de choses dites dans la vie de jésus
bref, pour moi la meilleure religion qui soit actuellement sur la planète
Auteur : IIuowolus
Date : 11 oct.08, 16:46
Message : melchisedech a écrit :
il n'en reste pas moins une doctrine, avec une connaissance et des rites
ouais c'est des adjectifs qu'on donne aux religions, jusqu'à qu'elle deviends tellemement vielle, petit ou que l'on deviennent plus respectueux et on appelle ça des traditions.
Auteur : melchisedech
Date : 12 oct.08, 00:06
Message : le bouddhisme pour moi , apporte une connaissance plus juste et plus approfondie de la vie que toutes les autres religions
il nous enseigne a méditer correctement
et activement
il nous remet sur les rails de notre vie
il nous apprend a etre plus juste et à ne pas engendrer de mauvais karma
non vraiment pour moi, le bouddhisme est la religion par excellence
pour ma part je prend ce qu'il y a de meilleur dans toutes les religions
c'est cela le new age
je n'appartiens a aucun dogme
Auteur : IIuowolus
Date : 12 oct.08, 00:16
Message : melchisedech a écrit :
il nous enseigne a méditer correctement
et activement
Ouais, ben ça n'a pas enlevé la vantardise, ni le "parlez pour ne rien dire"
Games Over...
Même Lama, Shoot Again ?
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