La chute du Coran est inéluctable
Il ne se passe pas un jour sans que la presse laïque arabo-musulmane ne soulève la fragilité des hadîths sur lesquels repose la religion musulmane.
Quand l’Université al-Azhar avoue que 60% des hadîths sont faux, elle reconnaît implicitement que l’édifice sur lequel a été fondée la religion musulmane est chancelant. Cette polémique met le Coran dans une très mauvaise posture. Et pourquoi pas dans la case des impostures ?
Pourquoi ne pas dire de même que 60% des sourates ne sont pas authentifiables puisque le Coran n’a pu être recueilli que par transmission orale comme l’ont été plus tard les principaux recueils de hadîths ?
Pourquoi les musulmans détestent-ils la vérité sur l’existence de plusieurs Corans et sur les discordances, parfois graves, rapportées par al-Sijistâni (817-888) ? C’est la preuve que des esprits humains, des mains humaines sont intervenus dans la confection du texte coranique autant par l’ajout que par la suppression ou la modification. Le calife ‘Uthmân (m. 656) n’a-t-il pas fait bruler tous les corans (مصاحف) qui ne lui convenaient pas ? Le Coran actuel est le Coran qu’il a imposé par cet autodafé.
Pourquoi l’islam clame-t-il toujours que le Coran est un texte divin alors que certains versets ont été abrogés par des versets abrogeants plus récents ? Allah peut-il accepter de se déjuger, lui qui connaît le futur ?
Si Mohammad, pour disculper sa femme accusée d’infidélité , reçoit une révélation sur l’adultère peu de temps après, quel esprit libre peut croire encore qu’un texte qualifié de divin n’est révélé qu’après des événements vécus par le prophète ou par son entourage et pour les besoins de sa mission ? Pourquoi les fondamentalistes détestent-ils les livres traitant des circonstances de la révélation si ce n’est parce que ces ouvrages mettent en lumière la relation entre le texte et l’événement ? C’est inconcevable pour un livre considéré comme céleste !
Devant toutes ces incertitudes sur le Coran et les hadîths, que les musulmans eux-mêmes répondent à cette question : l’islam est-il fondé sur des bases solides ?
Les musulmans sont-ils capables d’admettre que la chute du hadîth emporterait le Coran et la religion musulmane dans un tsunami cataclysmique ?
Tant pis pour l’islam, tant mieux pour l’humanité.