Auteur : etdieusetait Date : 09 déc.16, 22:34 Message : LES RELIGIONS N ONT PAS LE MONOPOLE DE LA MORALE .[youtube]https://youtu.be/Zl2PA3cGxnI?t=8[/youtube]
Auteur : Coeur de Loi Date : 10 déc.16, 00:17 Message : La justice et la générosité sont subjectives, donc tout le monde peut croire qu'il a raison de son point de vue...
C'est un débat d'ignorant.
Auteur : vic Date : 10 déc.16, 01:31 Message : Je reposte les vidéos , il faut enlever le s a https quand vous postez un lien d'une vidéo you tube sur ce forum .
Ces deux vidéos qui ne durent que 2 mn chacune sont courtes et très instructives , merci de nous les avoir fait partager .
Auteur : pourquoipas Date : 10 déc.16, 01:37 Message : Petite vidéo simple, claire, nette et précise.
Auteur : Coeur de Loi Date : 10 déc.16, 02:09 Message : La morale est subjective, chacun peut avoir la sienne ou en changé, cela reste un point de vue.
Donc ne vous laissez pas illusionner par des opinions subjectives, c'est selon les gouts de chacun...
Auteur : Hypatia Date : 10 déc.16, 06:51 Message :
Coeur de Loi a écrit :La morale est subjective, chacun peut avoir la sienne ou en changé, cela reste un point de vue.
C'est bien ce que dit l'intervenant (athée) dans la seconde video.
Il y a un sens moral inné, comme le démontre les études sur de jeunes enfants, et d’éthologie. Il est donc bien antérieur aux religions.
Le danger des religions c'est qu'elles en font des dogmes, ce qui ouvre la porte à tous les excès.
P.S. Dans la première video (que je n'avais pas encore regardé) Dawkins développe très bien ce dernier point
Auteur : pourquoipas Date : 10 déc.16, 07:40 Message :
Coeur de Loi a écrit :
Donc ne vous laissez pas illusionner par des opinions subjectives, c'est selon les gouts de chacun...
Oui, ou par les sentiments, aussi.
Certaines personnes seront, au nom de la morale, intraitables envers des "inconnus", mais bcp plus compréhensives si des sentiments entre en jeu (à situation identique).
Et d'autres s'entêtent à voir la notion de bien ou de mal uniquement en fonction de leurs ressentis qui semblent tout contrôler, quelle que soit la situation, qu'elles soient concernées ou non.
C'est assez particulier finalement...
Pour moi, la morale devrait être liée aux sentiments, aux ressentis, à l'opinion générale (ou des concernés plus particulièrement), au juste et à l'injuste, et à une réflexion du tout pour se faire une idée propre de ce qui est bien ou mal, selon les situations, au cas par cas.
Auteur : Galileo Date : 11 déc.16, 02:53 Message : On ne peut pas dire que la morale est athée parce que les athées seraient plus moraux que les croyants. Il y a beaucoup d'athées complétement immoraux.
On peut dire que la morale est athée si on considère que par opposition elle ne peut pas être religieuse d'après ce qui est écrit dans la bible et le coran.
Auteur : Hypatia Date : 11 déc.16, 04:01 Message : Oui l'athéisme en lui même est a-moral, ce que les croyants confondent souvent avec immoral.
Mais justement les athées, qui, il ne faudrait pas l'oublier, sont des êtres humains, ont besoin d'une morale, et vont la chercher à sa source dans les valeurs naturelles innées humaines et la réflexion. Contrairement aux morales religieuses, qui étant sensées venir de dieu, ne prétent pas à discussion
Auteur : Galileo Date : 11 déc.16, 04:41 Message :
Hypatia a écrit :Oui l'athéisme en lui même est a-moral, ce que les croyants confondent souvent avec immoral.
Mais justement les athées, qui, il ne faudrait pas l'oublier, sont des êtres humains, ont besoin d'une morale, et vont la chercher à sa source dans les valeurs naturelles innées humaines et la réflexion. Contrairement aux morales religieuses, qui étant sensées venir de dieu, ne prétent pas à discussion
On pourrait résumer ça en disant que la morale d'un athée est toujours sincère alors que celle d'un croyant est obligée mais aussi qu'un croyant sera forcément moral alors qu'un athée non.
Auteur : Hypatia Date : 11 déc.16, 06:34 Message :
Galileo a écrit :... mais que celle d'un croyant est obligée mais aussi qu'un croyant sera forcément moral alors qu'un athée non.
La je ne vois pas trop, athée comme croyant, chacun à sa morale, après, l'un comme l'autre peuvent ne pas la suivre
Quand les athées veulent accuser les croyants, ils pointent du doigt toutes les descriptions de violences dans les textes religieuses, dans l'histoire des actes et guerres sanglants commis par des croyants au nom de la religion.
Ces mêmes athées ne vont JAMAIS faire preuve d'auto-critique et condamner ou même reconnaître les crimes commis au nom du combat athée et anti-théiste contre la religion.
Ils ont encore moins d'argument pour expliquer comment une majorité accablante de philosophes matérialistes athées ont justifiés les pires régimes totalitaire et fascistes depuis le XVIIIèm !
Nietzsche et son rejet de la démocratie et un léger soupçon de racisme ont inspirés le christianophobe et antisémite athée Adolph Hitler. Heidegger qui étais un nazi et un défenseur notoire du Nazisme et le philosophe chéri d'Hitler. Le Baron d'Holbach, son rejet de la démocratie en aurai fait un partisan de la dictature anti-religieuse et de la Terreur. (je spécule ici) Emil Cioran, le philosophe nietzschéen roumain et qui a étudié à Berlin sous le IIIèm Reich a exprimé haut et fort son admiration du Nazisme, il s'est notamment désigné comme "un hitlérien" dans une lettre à un écrivain roumain. "Il n'y aucun politicien aujourd'hui que je considère aussi sympathique et admirable que Hitler" écrivit-il dans une chronique de journal.
Coran aussitôt applaudit le coup d'état et la purge nazis de la "Nuit des longs couteaux": "Qu'a perdu l'humanité si ce n'est quelques imbéciles . Il a également fait part de son admiration pour le régime fasciste italien et il fut aussi un ardent supporteur du groupe fasciste roumain et ultra-nationaliste la Garde de fer.
Sartre ce [ATTENTION Censuré dsl], à soutenu et justifié les crimes de Staline, Mao, leurs purges et l'élimination de toute dissidence, les goulags..etc ! Mais glorifions le puisque c'étais un "bon vivant" - ou plutôt un bon vice-lard - athée et anti-chrétien avec sa maquerelle Simone qui allait lui péché des petites filles. Y'a de quoi célébrer là pour les bobo.
Après c'a se prend pour les parangons de la moral !
Auteur : Hypatia Date : 11 déc.16, 09:31 Message : Toujours sur ses dogmes le Giordano Bruno...
Et encore une fois Hitler n'était pas un athée.
Et personne n'a affirmé qu'être athée était une garantie d'avoir une bonne morale. Par contre les croyances sont un excellent moyen de rendre mauvais une bonne personne
Auteur : Galileo Date : 11 déc.16, 09:33 Message : La question n'est pas de savoir si les athées sont tous des gens à la morale irréprochable mais si la morale est une question de religion.
Pour moi c'est clairement non. Les principes moraux des évangiles se retrouvent dans toutes les civilisations à toutes les époques, ainsi que chez les athées.
Un des problèmes que nous, athées, avons avec les religieux est le point que Yoel soulève si bien: confondre athéisme et immoralité.
De toute façon, même si certains athées ont eu des positions immorales, l'histoire ne penche pas en faveur des religieux sur la question.
Et je conseillerais à tous les croyants de lire les athées Spinoza ou Antoine Conte-Sponville, surtout le passage sur la tolérance du Petit traité des grandes vertus d'Antoine Comte-Sponville.
Auteur : Yoel Date : 11 déc.16, 11:47 Message :
Hypatia a écrit :Toujours sur ses dogmes le Giordano Bruno...
Pardon ? Non, l'athéisme ne faisait pas partie de ses croyances.
Hypatia a écrit :Et encore une fois Hitler n'était pas un athée.
Hitler étais un athée refoulée, crypto-athée, un athée qui ne s'assumait pas. Peut-être n'était-il pas athée dans la définition propre de l'athéisme qui est celui qui affirme l'inexistence de Dieu ou de dieux. Mais c'était bien quelqu'un de viscéralement anti-chrétien et christianophobe.
Plusieurs athées propagent le mensonge du Hitler chrétien catholique et soutiennent ces mensonges avec son livre de propagande Mein Kampf.
Hypatia a écrit :Et personne n'a affirmé qu'être athée était une garantie d'avoir une bonne morale. Par contre les croyances sont un excellent moyen de rendre mauvais une bonne personne
Les athées se posent comme les détenteurs de la noblesse morale, de la haute vertu en critiquant perpétuellement les croyants sur leurs textes sacrés ou des actes violents, les guerres commis par des autorités religieuses ou des individus se réclamant de leurs religions.
Je n'est qu'a prendre l'exemple de ton pseudo. Celui d'une femme qui a été lynchée par une foule de fanatique...
Non, l'histoire nous a prouvé très souvent que les athées sont pires que ceux qu'ils critiquent !
Auteur : etdieusetait Date : 11 déc.16, 21:31 Message : GALILEO Vous avez trés bien compris et analysé le sujet /:LA MORALE N EST PAS QUE DANS LA RELIGION , dictée par un dieu hypothétique ! ! Rien ou si peu a rajouter GALILEO ....
Auteur : Hypatia Date : 11 déc.16, 23:37 Message :
Yoel a écrit :Hitler étais un athée refoulée, crypto-athée, un athée qui ne s'assumait pas. Peut-être n'était-il pas athée dans la définition propre de l'athéisme qui est celui qui affirme l'inexistence de Dieu ou de dieux. Mais c'était bien quelqu'un de viscéralement anti-chrétien et christianophobe.
Hitler athée refoulé ! excellent ça !
Anti-chrétien et christianophobe, c'est être athée pour toi, faudrait revoir tes définitions
Yoel a écrit :Plusieurs athées propagent le mensonge du Hitler chrétien catholique et soutiennent ces mensonges avec son livre de propagande Mein Kampf.
Est-ce que j'ai dis ça, non, Hitler était un païen, ce qui est bien différent d'athée
Pour Giordano Bruno, je n'ai pas dis non plus qu'il était athée, bien évidement non, il était panthéiste, bon, c'est à peu prés la même chose au final (d'ailleurs les cathos l'ont accusé d'athéisme à son procés)
Enfin, peu importe pour le sujet, à savoir si la morale est athée ou pas.
Le titre est assez trompeur, surtout pour ceux qui comme toi manipulent la réalité pour la plier à ses dogmes: la question n'est pas
- Est-ce que l'athéisme est moral ? la réponse serait: non, l'athéisme n'a pas de morale spécifique (amoral, pas immoral...)
- Est-ce que l'athéisme est la source de la morale ? bien sur que non, et pour la même raison
- Est-ce que un athée est forcément moral ? La non plus, pas de raison qu'il le soit (ni qu'il ne le soit pas)
Mais la question revient à se demander si la morale vient de dieu ou pas (ou tout au moins des religions). Et la, il me semble évident que non. Donc la réponse à la question est: oui la morale est athée
Auteur : Absenthéiste Date : 12 déc.16, 00:11 Message : La subjectivité, concernant la morale, possède une limite.
Toutes les subjectivités ne se valent pas.
Je pense qu'un socle de valeur commun, tranvers à l'ensemble des peuples, peut émerger de nos échanges inter-culturels. Nous pouvons ici parler "d'idéal interprétatif". Un exemple : la déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen. N'est-ce pas une formidable initiative que seules quelques minorités puissent contester ?
Je pense la morale, non à travers un œil athée ou religieux. Mais avec humanisme.
Amicalement,
Auteur : Hypatia Date : 12 déc.16, 00:32 Message :
Absenthéiste a écrit :Je pense la morale, non à travers un œil athée ou religieux. Mais avec humanisme.
C'est exactement ça. Mais le problème avec les religions c'est que leur humanisme peut être inhibé par les dogmes. Heureusement ce n'est pas toujours le cas
En pratique:
Si une personne est bonne: par exemple, aucune tendance au meurtre:
- S'il est athée, pas de raison qu'il change à cause de son athéisme
- S'il adhére à une croyance, habituellement il continura à être bon, pensant le faire au nom de son dieu (alors que c'est sa morale), mais il peut être ammené à devenir intolérant au nom de ses dogmes
Si c'est une personne mauvaise: meurtrier en puissance
- S'il est athée, il restera un meurtrier
- S'il est croyant: il se servira de ses croyances pour justifier ses dérives. Il est illusoire de penser que les religions le rendront bon, et l'histoire l'a démontré hélas.
Aucun avantage des religions,
elles ont juste servie a légitimer les législation, mais on n'a pas besoin de dire que c'est parce-que dieu nous l'ordonne qu'on doit interdire le meurtre
Auteur : Crisdean Date : 23 janv.17, 22:16 Message :
Que les religions n'aient pas le monopole ne signifie pas que la morale soit athée.
Auteur : Danilo Date : 24 janv.17, 03:56 Message : la morale est athée. suis athée mais pas d'accord. paske il faut d'abord que les athées pro-avortement explique dise si l'avortement est moral ou non; j'attend vos reponses; merci. Y'en a plein d'autres questions de ce genre. on commencera doucement.
Auteur : Inti Date : 24 janv.17, 05:00 Message :
Danilo a écrit :la morale est athée. suis athée mais pas d'accord. paske il faut d'abord que les athées pro-avortement explique dise si l'avortement est moral ou non; j'attend vos reponses; merci. Y'en a plein d'autres questions de ce genre. on commencera doucement.
Qu'est ce qui est le plus ou moins moral? Permettre l'avortement pour ne pas faire de l'enfantement une obligation morale et un fardeau quand non désiré ou emprisonner des femmes pour crime contre la personne? Dans un monde idéal on voudrait que la fécondation n'arrive que quand l'esprit donne son accord. Sauf que la biologie est féconde sans consentement écrit. Une fois les moyens de contraception mis en place une grossesse non voulue peut malgré tout se produire par inadvertance.
Qu'est ce qui est plus logique? Obliger les grossesses sous peine d'être emprisonnée ( fille ou mère avec enfants ) ou permettre l'interruption de grossesse? Dans le premier cas on a un système répressif, psycho rigide qui encouragerait les avortements illégaux et les dénonciations du genre Gestapo. Dans le second on a un libre arbitre qui met la personne concernée en face d'un choix existentiel devant l'enfantement.
Oui il y a perte de vie future. Entre deux maux il faut choisir le moindre sans même devoir mettre en opposition la valeur de vie entre le fœtus et la mère.
Interdire l'avortement implique un emprisonnement du féminin, avortements non thérapeutiques, dénonciation, enfant ou enfantement non désiré, bref une punition divine qui n'a de divine que la domination morale d'un groupe sur la morale sociale qui criminalise la liberté de conscience. Permettre l'avortement est une "option " qui tient compte du droit humain sans contrainte indue, qui n'implique que le choix existentiel d'une personne sans mauvaise conséquences sociales comme la prison, l'illégalité, l'obscurantisme des actions des pour et des contre. Une répression et criminalisation du droit à l'avortement serait carrément dans l'esprit d'un "Big Brother" craint et annoncé, bien plus que le droit d'une société à user de son libre arbitre avec consensus.
Le féminisme a négligé la solidité de la culture patriarcale et ses diktats divins. Mais par simple logique on a un choix à faire sur le sens humain. Prison et Gestapo morale ou libre arbitre d'une société ( et non pas de l'individu seul). Trump.aimerait bien recriminaliser l'avortement justement par "sens moral supérieur" lui à qui on a reproché d'avoir manqué de sens humain face à ses contradicteurs. Tant qu'à Adolf si souvent pris à témoin, lui particulièrement ne manquait pas "de sens moral" quant aux respects de sa domination et hégémonie idéologique.
Auteur : Danilo Date : 24 janv.17, 05:08 Message : @ INTI; où serai tu si ta maman t'avait considéré comme un tas de cellule encombrant ?
il y'a des méthodes de contraceptions; et je pense pas que l'avortement en soit une. Alors merci à Trump, qui mettra fin à l'avortement de confort et à l'avortement en temps que méthode de contraception;
Auteur : Inti Date : 24 janv.17, 06:23 Message :
Danilo a écrit :@ INTI; où serai tu si ta maman t'avait considéré comme un tas de cellule encombrant ?
il y'a des méthodes de contraceptions; et je pense pas que l'avortement en soit une. Alors merci à Trump, qui mettra fin à l'avortement de confort et à l'avortement en temps que méthode de contraception;
Désolé. Je croyais que tu étais venu pour réfléchir sur le sens moral et le sens humain. Je vois que tu es venu pour faire valoir ton sens moral dont tu ne sembles aucunement douter. Je doute que tu apprécies aussi mon poste sur ton doute existentiel sur ton autre fil. Peu importe ma réflexion sera pour les autres.
Pour ce qui est de mon tas de cellules possiblement avorté je n'aurais eu ni remord ni regret vu mon état végétatif ...
Auteur : Crisdean Date : 25 janv.17, 23:04 Message :
Danilo a écrit :la morale est athée. suis athée mais pas d'accord. paske il faut d'abord que les athées pro-avortement explique dise si l'avortement est moral ou non; j'attend vos reponses; merci. Y'en a plein d'autres questions de ce genre. on commencera doucement.
Mauvaise question.
Personne n'a dit que l'avortement était moral. Vous mélangez tout.
Auteur : Karlo Date : 25 janv.17, 23:11 Message : Ni que l'avortement était athée, d'ailleurs... Certains religieux se plaisent à se l'imaginer, c'est tout.
L'avortement existe depuis la plus ancienne antiquité et n'a aucun rapport avec l'athéisme.
Pour la morale, je ne vois pas ce que le titre de ce topic est sensé dire...
Des morales, il y en a plein. Des athées comme des religieuses.
Ce qu'on peut dire, c'est que les morales athées sont épistémologiquement supérieures aux morales se basant sur un dieu.
Mais ca n'a rien à voir avec dire que "la morale est athée"...
Les religieux, même ceux qui sont kamikazes pour daesh, ont tous bel et bien une morale. Elle est simplement assez faible puisque basée sur l'autorité d'un ami imaginaire.
Auteur : Inti Date : 26 janv.17, 10:16 Message :
Karlo a écrit :Ce qu'on peut dire, c'est que les morales athées sont épistémologiquement supérieures aux morales se basant sur un dieu.
Mais ca n'a rien à voir avec dire que "la morale est athée
Ici tu verses dans le même travers et excès de confiance que les spiritualistes. Car beaucoup d'athées ou scientistes se servent de la "sélection naturelle" pour en faire du darwinisme social.
Avant de se poser la question si la morale vient de la religion ou non il faudrait déjà définir ce qu'est la morale. Car les scientifiques eux mêmes ne sont pas toujours d'accord à ce sujet. Si par exemple la morale est ce qui caractérise des actes de partage, de tolérance, de conciliation, d'empathie, d'altruisme ... Alors nous pouvons dire que la morale n'a rien à voir avec la religion étant donné que ces comportements ont déjà été observé chez d'autres espèces animales. La morale serait donc même antérieure à l'être humain.
Au plaisir !
Auteur : Absenthéiste Date : 27 janv.17, 00:08 Message :
Navam a écrit :[...]il faudrait déjà définir ce qu'est la morale. Si par exemple la morale est ce qui caractérise des actes de partage, de tolérance, de conciliation, d'empathie, d'altruisme ... Alors nous pouvons dire que la morale n'a rien à voir avec la religion
Je suis d'accord ! Je pense qu'une partie de l'acception "classique" de la morale s'illustre par un ensemble de règles du "vivre ensemble"... Règles s'érigeant "naturellement" en tant que "normes" observées par la majorité.
Afin de répondre à ses besoins primaires (sécurité, alimentation, développement...) les individus ont rapidement compris qu'il était bénéfique de coopérer, et que la stabilité de leur "organisation" était dépendante de "règles". Ces règles et leurs applications sont variables, mais on retrouve toujours un socle commun (transvers à l'ensemble des cultures): ne pas tuer à tord et à travers les membres du "groupe", ne pas voler / détruire ses productions... Et afin d'assurer le "bien commun" les contrevenants au système s'exposent à de lourdes sanctions.
On trouve des inventaires de ces "règles" dans les ouvrages religieux, mais avant même cette "formalisation", on peut constater que bon nombre d'entre elles étaient déjà appliquées. Ces règles se sont étoffées et complexifiées parallèlement au développement des sociétés humaines, et on pourrait facilement trouver bon nombre de contradictions / oppositions au sein des différentes cultures... reste qu'un socle "normatif" semble émerger.
La déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen est à mon sens l'expression d'un idéal commun peu contestable. Mais l'heure est au relativisme culturel, la bienpensante explique que nous ne pouvons lisser les disparités interprétatives sur une même échelle de valeur... Cette façon de voir comporte selon moi d'évidentes limites.
Navam a écrit :ces comportements ont déjà été observé chez d'autres espèces animales."
Oui, mais je sens d'ici la contestation "il faut que la morale soit conscientisée pour être définie comme telle", et on revient à cette classique vision de la supériorité humaine sur l'animal
Navam a écrit :La morale serait donc même antérieure à l'être humain.
J'ai envie d'ajouter que, basiquement... la morale nécessite la vie ! Si le monde n'était que minéral, ce mot n'aurait pas de sens. Il faut de la vie, pour qu'il y ait des choix. Des bons, et des mauvais. Cette simple réflexion avait amené certains penseurs à définir le "mal" comme étant "ce qui nuit à la vie".
Absenthéiste a écrit :
Oui, mais je sens d'ici la contestation "il faut que la morale soit conscientisée pour être définie comme telle", et on revient à cette classique vision de la supériorité humaine sur l'animal
Oui c'est clair, l'anthropocentrisme est toujours présent chez certain et la religion n'arrangeant rien à cette vision du monde, de l'homme et de sa place dans ce dernier.
Absenthéiste a écrit :
J'ai envie d'ajouter que, basiquement... la morale nécessite la vie ! Si le monde n'était que minéral, ce mot n'aurait pas de sens. Il faut de la vie, pour qu'il y ait des choix. Des bons, et des mauvais. Cette simple réflexion avait amené certains penseurs à définir le "mal" comme étant "ce qui nuit à la vie".
Tu as entièrement raison et pour être franc c'est même ce que j'ai failli écrire ...
Merci pour tes mots et au plaisir l'ami !
Amicalement [/quote]
Auteur : Inti Date : 27 janv.17, 06:01 Message : La morale est "affective". La morale repose sur l'affect même pour ce qu'on pourrait appeler l"affect animal. Tout dépend de l'affect dans son état. La morale biblique reflète non seulement une conception du monde mais aussi.un affect humain. Une culture religieuse et ses valeurs sont le miroir d'un monde "sensible, affectif". La.morale n'a jamais été parachuté du haut des airs ou du mont Sinaï. Donc la généalogie de la morale est anthropique.
La théorie de l'évolution à même ressenti le besoin de s'inventer un concept " l'effet reversif de l'évolution" pour expliquer l'émergence de la morale et la culture sans voir que l'évolution du "sentiment" de l'animal à l'humain n'a été qu'un continuum, un degré d'ouverture du ressenti et du conscient qui a accompagné la génétique et la biologie humaine. Un continuum à tel point que rien n'empêche l'homme de régresser vers une animalité encore plus cruelle compte tenu de l'intelligence froide ou "mauvais génie" dont il peut se prévaloir. Un sentiment relie l'affect et le conscient. La bible est " une culture du sentiment".
Il est idiot de penser que la culture à civiliser le genre humain comme par enchantement alors que la culture est un produit de la nature et pensée humaine. La culture est justement le reflet d'une " émancipation du sentiment dans son animalité".
Un sentiment est biologique même si on lui donne une dimension " métaphysique" de par son côté impalpable et vaporeux.
S'il y a anthropocentrisme c'est dans le fait d'avoir situé le phénomène de l'intelligence et la connaissance comme étant un processus non matériel, non naturel, non génétique, non biologique. De là l'utilité de la " métaphysique" pour valider l'idée que l'intelligence, le pouvoir de connaître et surtout la morale ( sujet du fil) ont une origine exogène et non endogène. Qu'est ce qui différencie la morale du taliban ou du djihadiste de celui du Dalaï Lama ? La culture du sentiment.
La généalogie de la morale repose donc bel et bien sûr une évolution de la dimension 'affective" avec un impact sur son niveau de perception et de conscience, de là son pouvoir de capter le sens cosmologique et de s'en émerveiller. Alors quand vient le temps de rendre compte d'une généalogie de la morale (éthique humaine), la nature est écartée d'emblée pour "cause de primitivité".
La disparité des cultures et mœurs est sûrement conditionnée par l'environnement, conditions de vie et degré des technologies atteintes. On peut juger les réducteurs de tête des tribus amazonienne ou les scalpes amérindiens et occulter toutes les guillotinages et pendaisons du monde " civilisé". Un animal à sa propre connaissance du bien et du mal selon son ouverture biologique et ses facultés. L'affect d'un crocodile est sans doute bien différent de l'affect.d'un bonobo, en tout cas à nos yeux. D'où une symbolique sur l'arbre de vie et l'arbre de la connaissance.
La morale n'est pas un "principe rationnel et non sensible" tel que trop souvent présenté. La morale c'est l'expression d'un enchevêtrement de "sentiments" innés et entendus. Le mot "sentimental" implique un ressenti et un mental. Mais le "sentimental" n'est jamais que seulement romantique. Il peut aussi être "diabolique, vindicatif, répressif, offensif ou défensif....
Bref la généalogie de la morale est purement naturelle et faillible.