Quelqu'un aurait-il une théorie sur l'incroyable succès du christianisme dans le monde grec si cultivé et raffiné du premier siècle ?
Comment une philosophie aussi confidentielle (l'évangélisation est l'affaire d'une poignée d'hommes) a t'elle pu se diffuser jusqu'à Rome et gagner la guerre des idées face à d'autres courants philosophiques comme l'épicurisme et le stoïcisme qui étaient de vraies école d'apprentissage de la meilleure façon de vivre sereinement ? C'était là des écoles qui proposaient des méthodes écrites en plusieurs centaines de livres parfois (Epicure en aurait écrit 300) ainsi que des exercices pratiques. Face à cela, Paul vient avec un message mystique assez pauvre finalement. Et paf... formule gagnante. Bingo.
Pourriez-vous me diriger vers de la documentation à ce sujet ?
Auteur : Inti Date : 22 déc.16, 12:30 Message : C'est parce que la "christianisation" de par l'evangélisme était plus accessible pour "un paien, un gentil ou un mécréant" que pour le judaïsme et l'islam qui sont presque des actes de naissance. Le baptême devient l'accés au paradis pour tous. Comme si le christianisme était plus inclusif. Un amérindien pouvait sauver son âme en adhérant au crédo chrétien voulant incarner "l'amour universel".
On rajoute à tout ça des valeurs de colonisation et d'assimilation.et voilà que nait la religion universelle inclusive et non exclusive comme pour.le judaisme et l'islam sans compter l'osmose entre l'occidentalité et le christianisme. Par exemple si l'empire ottoman était sorti vainqueur de la guerre des colonisations on peut se demander si des confessions de masse à l'islam de la part du monde chrétien aurait été permises. On aurait. peut être eu droit à une persecution du genre romain.
Bon un bon tremplin pour la discussion.
Auteur : Galileo Date : 22 déc.16, 12:53 Message : Paul de Tarse ouvre effectivement ce courant particulier du judaïsme - qui ne s'appelle pas encore christianisme - aux gentils (càd non-juifs). C'est la condition sine qua non mais ça n'explique pas pourquoi les gens vont y adhérer de plus en plus nombreux, rejeter leurs croyances séculaires, rejeter les dieux qu'ils ont toujours connus et vivre sous la menace des persécutions.
De plus, à l'époque il existe pléthore de textes philosophiques bien mieux écrits que les évangiles. Quand on lit l'évangile, c'est assez vite em.merdant.
Qu'est-ce que le message chrétien à de si particulier dans le monde grec de l'époque ?
Auteur : Erdnaxel Date : 22 déc.16, 13:21 Message :
Galileo a écrit :Quelqu'un aurait-il une théorie sur l'incroyable succès du christianisme dans le monde grec si cultivé et raffiné du premier siècle ?
Le judaïsme, le christianisme, l'islam ou le nazisme sont "des idéologies" plus ou moins totalitaires. Et le succès de ces idéologies émanent entre autre du terrorisme (au sens large du terme).
Galileo a écrit :Comment une philosophie [...]
Ce ne sont pas des philosophies, mais plutôt des idéologies. David, Salomon, Jean-Baptiste, Constantin, Muhammad et Adolf Hitler ne sont pas des philosophes.
Galilo a écrit :[...] aussi confidentielle (l'évangélisation est l'affaire d'une poignée d'hommes) a t'elle pu se diffuser jusqu'à Rome et gagner la guerre des idées face à d'autres courants philosophiques [...]
Par la violence (intimidation, menace, chantage...), par la propagande etc.
Galilo a écrit :Pourriez-vous me diriger vers de la documentation à ce sujet ?
Auteur : Inti Date : 22 déc.16, 13:56 Message :
Erdnaxel a écrit :Qu'est-ce que le message chrétien à de si particulier dans le monde grec de l'époque ?
Monde romain plus que grec. Mais le message de Jésus etait anti aristocratique et populaire. Mais les aristocrates.et paul de tarse ont su récuperer la sédition. Mais avec le temps la composante humaniste, démocratique et anti absolutiste du message "christique" dans son origine et originalité a refait son chemin au travers les quêtes d'émancipation humaine quant à son sens moral. On continue ou on arrête?
Auteur : claudem Date : 22 déc.16, 15:58 Message :
Galileo a écrit :Bonjour,
Quelqu'un aurait-il une théorie sur l'incroyable succès du christianisme dans le monde grec si cultivé et raffiné du premier siècle ?
Comment une philosophie aussi confidentielle (l'évangélisation est l'affaire d'une poignée d'hommes) a t'elle pu se diffuser jusqu'à Rome et gagner la guerre des idées face à d'autres courants philosophiques comme l'épicurianisme et le stoïcisme qui étaient de vraies école d'apprentissage de la meilleure façon de vivre sereinement ? C'était là des écoles qui proposaient des méthodes écrites en plusieurs centaines de livres parfois (Epicure en aurait écrit 300) ainsi que des exercices pratiques. Face à cela, Paul vient avec un message mystique assez pauvre finalement. Et paf... formule gagnante. Bingo.
Pourriez-vous me diriger vers de la documentation à ce sujet ?
Un pavé:
Liés par la tradition et tyrannisés par les prêtres, les Hébreux, en tant que peuple, refusèrent d’accepter soit l’évangile de Jésus sur la paternité de Dieu et la fraternité des hommes, soit la proclamation de Pierre et de Paul sur la résurrection et l’ascension du Christ (le christianisme ultérieur) ; par contre, le reste de l’empire romain fut réceptif aux enseignements chrétiens en évolution. À cette époque, la civilisation occidentale était intellectuelle, fatiguée de la guerre et complètement sceptique sur toutes les religions existantes et les philosophies universelles. Les peuples du monde occidental, bénéficiaires de la culture grecque, avaient une tradition révérée d’un grand passé. Ils pouvaient contempler un héritage de grands accomplissements en philosophie, en art, en littérature et en progrès politiques. Mais, malgré tous ces accomplissements, ils n’avaient pas de religion satisfaisante pour l’âme. Leurs profonds désirs spirituels restaient insatisfaits.
C’est sur une telle scène de la société humaine que les enseignements de Jésus contenus dans le message chrétien furent soudainement projetés. Un nouvel ordre de vie fut ainsi présenté aux cœurs affamés de ces peuples occidentaux. Cette situation impliquait un conflit immédiat entre les anciennes pratiques religieuses et la nouvelle version christianisée du message de Jésus au monde. Ce conflit devait se terminer soit par une nette victoire des anciennes ou des nouvelles croyances, soit par une sorte de compromis. L’histoire montre que la lutte se termina par un compromis. Le christianisme eut l’ambition d’embrasser un programme trop étendu pour qu’un peuple quelconque puisse l’assimiler dans l’espace d’une ou deux générations. Ce programme n’était pas un simple appel spirituel tel que Jésus l’avait présenté à l’âme des hommes. De bonne heure, le christianisme prit nettement position sur les rituels religieux, l’éducation, la magie, la médecine, l’art, la littérature, la loi, le gouvernement, la morale, la règlementation sexuelle, la polygamie et même, dans une mesure limitée, sur l’esclavage. Le christianisme n’émergea pas simplement comme une nouvelle religion – chose que tout l’empire romain et tout l’Orient attendaient – mais comme un nouvel ordre de la société humaine. Alors, très vite cette prétention précipita le conflit sociomoral des âges. Les idéaux de Jésus, tels qu’ils furent réinterprétés par la philosophie grecque et socialisés dans le christianisme, défiaient maintenant audacieusement les traditions de la race humaine incorporés dans l’éthique, la moralité et les religions de la civilisation occidentale.
Au début, le christianisme ne fit de conversions que dans les couches inférieures des milieux sociaux et économiques. Mais, dès le commencement du deuxième siècle, l’élite de la culture gréco-romaine s’orienta de plus en plus vers ce nouvel ordre de croyance chrétienne, ce nouveau concept de la raison de vivre et du but de l’existence.
Comment ce nouveau message d’origine juive, qui avait presque échoué dans son pays natal, put-il capter si vite et si efficacement le mental des élites de l’Empire romain ? Le triomphe du christianisme sur les religions philosophiques et les cultes des mystères fut dû aux facteurs suivants :
1. L’organisation – Paul était un grand organisateur, et ses successeurs restèrent à sa hauteur.
2. Le christianisme était complètement hellénisé. Il englobait ce qu’il y avait de meilleur dans la philosophie grecque et dans la théologie hébraïque.
3. Mais, mieux que tout, il contenait un nouvel et grand idéal, l’écho de la vie d’effusion de Jésus et le reflet de son message de salut pour toute l’humanité.
4. Les dirigeants chrétiens étaient disposés à faire, avec le mithracisme, les compromis nécessaires pour que plus de la moitié de ses adhérents soient gagnés au culte d’Antioche.
5. De même, la génération suivante et les générations subséquentes de dirigeants chrétiens firent encore de tels compromis avec le paganisme que même l’empereur romain Constantin fut gagné à la nouvelle religion.
Toutefois, les chrétiens conclurent un marché judicieux avec les païens, en ce sens qu’ils adoptèrent l’apparat du rituel païen tout en obligeant les païens à accepter la version hellénisée du christianisme paulinien. Ils transigèrent plus heureusement avec le paganisme qu’avec le culte mithriaque, mais, même dans ce compromis initial, ils sortirent plus que vainqueurs, en ce sens qu’ils réussirent à éliminer les grossières immoralités ainsi que nombre d’autres pratiques répréhensibles des mystères persans.
À tort ou à raison, les premiers dirigeants du christianisme compromirent délibérément les idéaux de Jésus dans un effort pour sauver et propager beaucoup de ses idées. Et ils remportèrent de grands succès. Mais ne vous y trompez pas ! Les idéaux compromis du Maitre restent latents dans son évangile et finiront par affirmer leurs pleins pouvoirs sur le monde.
195:0.13 (2070.9) Par cette paganisation du christianisme, l’ancien ordre de choses gagna nombre de victoires mineures de nature ritualiste, mais les chrétiens prirent l’ascendant en ce sens que :
195:0.14 (2070.10) 1. Ils firent résonner dans la morale humaine une nouvelle note d’un diapason infiniment plus élevé.
195:0.15 (2070.11) 2. Ils donnèrent au monde un nouveau concept considérablement élargi de Dieu.
195:0.16 (2070.12) 3. L’espoir de l’immortalité devint une partie de l’assurance d’une religion reconnue.
195:0.17 (2070.13) 4. Jésus de Nazareth fut offert à l’âme affamée des hommes.
Des grandes vérités enseignées par Jésus, beaucoup furent presque perdues dans les premiers compromis, mais elles sommeillent encore dans cette religion de christianisme paganisé, qui était elle-même la version paulinienne de la vie et des enseignements du Fils de l’Homme. Même avant d’être paganisé, le christianisme fut d’abord complètement hellénisé. Le christianisme a une dette, une très grande dette envers les Grecs. Ce fut un Grec d’Égypte qui se dressa si courageusement à Nicée et mit l’assemblée au défi avec tant d’intrépidité que le concile n’osa pas obscurcir le concept de la nature de Jésus au point de risquer de faire perdre au monde la vérité concernant son effusion. Ce Grec s’appelait Athanase. Sans l’éloquence et la logique de ce croyant, les opinions persuasives d’Arius auraient triomphé.
Auteur : Chrétien de Troyes Date : 23 déc.16, 03:19 Message :
Galileo a écrit :Bonjour,
Quelqu'un aurait-il une théorie sur l'incroyable succès du christianisme dans le monde grec si cultivé et raffiné du premier siècle ?
Comment une philosophie aussi confidentielle (l'évangélisation est l'affaire d'une poignée d'hommes) a t'elle pu se diffuser jusqu'à Rome et gagner la guerre des idées face à d'autres courants philosophiques comme l'épicurisme et le stoïcisme qui étaient de vraies école d'apprentissage de la meilleure façon de vivre sereinement ? C'était là des écoles qui proposaient des méthodes écrites en plusieurs centaines de livres parfois (Epicure en aurait écrit 300) ainsi que des exercices pratiques. Face à cela, Paul vient avec un message mystique assez pauvre finalement. Et paf... formule gagnante. Bingo.
Pourriez-vous me diriger vers de la documentation à ce sujet ?
Pauvre toi tu devrais faire un tour dans l'histoire de l'Église orthodoxe de constantinople.
La culture grec s'est assurément enrichie avec le christianisme.
Même les grecs pratiquent une sorte de méditation appelé hesychasme.
C'est une méditation chrétienne semblable à la méditation orientale.
Ensuite Paul n'est pas le Christianisme à lui seul. Ce qu'on peut lire des épîtres ne sont que des fragments de ce que Paul à apporter aux grecs.
La culture chrétienne grecque est parmis les cultures les plus riches du monde.
Auteur : Galileo Date : 23 déc.16, 03:25 Message : Je te parle de la culture héllénistique du premier siècle et toi tu viens me parler de l'église grecque orthodoxe.
As-tu seulement lu mon message ?
Auteur : Chrétien de Troyes Date : 23 déc.16, 03:27 Message : Le message chrétien est loin d'être vide. Tu parle avec tes opinions qui ne sont pas absolue
EDITE
À la base le stoïcisme est déjà dans le judaïsme. Lire le livre de l'Ecclaste.
Après la recherche du bonheur par la simplicité c'est cool mais le bonheur c'est pas la vie et les grecs sont pas con.
Pour les épicuriens la recherche du bonheur par l'abstraction de soi même pose plusieurs problèmes de mise en application.
Auteur : Anonymous Date : 23 déc.16, 05:15 Message :
Galileo a écrit :Qu'est-ce que le message chrétien à de si particulier dans le monde grec de l'époque ?
Le passage de la sauce remplie de Dieux Grecs à la reconnaissance d'un ''principe'' (Dieu) unique.
Le passage à un rejet des Dieux Grecque de l'Athènes Antique... : athéisme...
Auteur : claudem Date : 23 déc.16, 05:54 Message : Galileo a écrit:
Qu'est-ce que le message chrétien à de si particulier dans le monde grec de l'époque ?
À lire religieusement:
L’hellénisation du christianisme commença réellement le jour mémorable où l’apôtre Paul se présenta devant le conseil de l’aréopage d’Athènes et parla aux Athéniens du « Dieu inconnu ». Là, à l’ombre de l’Acropole, ce citoyen romain proclama aux Grecs sa version de la nouvelle religion qui avait pris naissance dans le pays juif de Galilée. La philosophie grecque et nombre d’enseignements de Jésus présentaient d’étranges similitudes. Ils avaient un but commun – tous deux visaient à l’émergence de l’individu ; les Grecs, à son émergence sociale et politique ; Jésus, à son émergence morale et spirituelle. Les Grecs enseignaient le libéralisme intellectuel conduisant à la liberté politique ; Jésus enseignait le libéralisme spirituel conduisant à la liberté religieuse. L’union de ces deux idées formait une nouvelle et puissante charte de la liberté humaine ; elle laissait présager la liberté sociale, politique et spirituelle de l’homme.
Le christianisme prit naissance et triompha de toutes les religions rivales pour deux raisons principales :
1. Le mental grec était disposé à emprunter de bonnes idées nouvelles, même aux Juifs.
2. Paul et ses successeurs étaient prêts à des compromis, mais à des compromis astucieux et sagaces ; ils étaient de fins négociateurs en matière de théologie.
Au moment où Paul se dressa à Athènes en prêchant « le Christ et le Christ crucifié », les Grecs étaient spirituellement affamés. Ils étaient investigateurs, intéressés et recherchaient effectivement la vérité spirituelle. N’oubliez jamais que les Romains commencèrent par combattre le christianisme, tandis que les Grecs l’embrassèrent, et ce furent les Grecs qui, ultérieurement, forcèrent littéralement les Romains à accepter cette nouvelle religion, sous sa forme modifiée, comme faisant partie de la culture grecque.
Les Grecs révéraient la beauté et les Juifs, la sainteté, mais les deux peuples aimaient la vérité. Durant des siècles, les Grecs avaient sérieusement médité et sincèrement discuté tous les problèmes humains – sociaux, économiques, politiques et philosophiques – sauf la religion. Rares étaient les Grecs qui avaient vraiment prêté attention à la religion ; ils ne prenaient même pas leur propre religion très au sérieux. Pendant des siècles, les Juifs avaient négligé les autres domaines de la pensée en consacrant leur attention à la religion. Ils prenaient leur religion très sérieusement, trop sérieusement même. Éclairé par le contenu du message de Jésus, le produit unifié des siècles de pensée de ces deux peuples devint alors le moteur d’un nouvel ordre social humain et, dans une certaine mesure, d’un nouvel ordre humain de croyances et de pratiques religieuses.
À l’époque où Alexandre répandit la philosophie hellénistique dans le Proche-Orient, l’influence de la culture grecque avait déjà pénétré les pays de la Méditerranée occidentale. Tant qu’ils habitèrent de petites cités-États, les Grecs eurent de bons résultats avec leur religion et leur politique, mais, quand le roi de Macédoine osa faire de la Grèce un empire s’étendant de l’Adriatique à l’Indus, les difficultés commencèrent. L’art et la philosophie de la Grèce étaient parfaitement à la hauteur de l’expansion impériale, mais on ne saurait en dire autant de son administration politique ni de sa religion. Après que les cités-États de Grèce se furent développées en un empire, leurs dieux plutôt paroissiaux semblèrent un peu bizarres. Les Grecs étaient vraiment à la recherche d’un Dieu unique, d’un Dieu plus grand et meilleur, lorsque la version christianisée de l’ancienne religion juive leur parvint.
En tant que tel, l’Empire hellénistique ne pouvait durer. Son emprise culturelle continua, mais ne subsista qu’après avoir acquis de l’Occident le génie politique romain pour l’administration d’un empire, et après avoir obtenu de l’Orient une religion dont le Dieu unique possédait une dignité impériale.
Au premier siècle après le Christ, la culture hellénistique avait déjà atteint son apogée ; sa régression avait commencé ; l’instruction augmentait, mais le génie déclinait. Ce fut à cette époque précise que les idées et idéaux de Jésus, partiellement incorporés dans le christianisme, devinrent une partie de la culture et de l’instruction grecques qui purent être sauvées.
Alexandre avait foncé sur l’Orient avec le don de la civilisation grecque ; Paul prit d’assaut l’Occident avec la version chrétienne de l’évangile de Jésus. Dans toutes les parties de l’Occident où la culture grecque prévalut, le christianisme hellénisé prit racine.
La version orientale du message de Jésus, bien qu’elle demeurât plus fidèle aux enseignements du Maitre, continua de suivre l’attitude intransigeante d’Abner. Elle ne progressa jamais comme la version hellénisée, et finit par se perdre dans le mouvement islamique.
Auteur : Saint Glinglin Date : 23 déc.16, 05:57 Message : Le christianisme n'a pas eu plus de succès dans l'empire romain que la communisme en Russie.
Mais une minorité bien organisée voulant absolument le pouvoir finit par le prendre.
Auteur : Anonymous Date : 23 déc.16, 05:59 Message :
Saint Glinglin a écrit :Le christianisme n'a pas eu plus de succès dans l'empire romain que la communisme en Russie.
Mais une minorité bien organisée voulant absolument le pouvoir finit par le prendre.
Il est plutôt vrai que le Christianisme a pris environ 300 ans a prendre un réel ''envol''
Auteur : Chrétien de Troyes Date : 23 déc.16, 06:18 Message : Désespoir, ce genre de discours va de paire avec la nullité actuelle des français. Le judéo-christianisme est riche et son message est profond. surement plus que celui des athés.
YEAH Gay PrideFeminisme LGBTQroldjfgkemkfkfkie. Changement de sexe et dénatalisation YEAH vive l'Occident déchristianisé YEAH vive le POT smoke that shit mannnnn
Y a pas quelqu'un qui peut m'aider à payer des cartes de crédits je me suis laissé emporté par le consumérisme matérialiste ATHÉ aidez moi PLEEAAAAAASSEEEEEEEEe
Je me suis fais avoir par Walmart IKEA et le pèere Noel bon sang!
C'est la main de Dieu qui s'abat sur vous
Auteur : claudem Date : 23 déc.16, 06:19 Message :
joeblow a écrit :
Il est plutôt vrai que le Christianisme a pris environ 300 ans a prendre un réel ''envol''
Et environ 300 années plus tard c'est à cause des chrétiens que l'islam a prit naissance:
Çà et là, à travers toute l’Arabie, certaines familles et certains clans n’abandonnaient pas la vague idée du Dieu unique. Ces groupes chérissaient les traditions de Melchizédek, d’Abraham, de Moïse et de Zoroastre. De nombreux centres auraient pu répondre à l’évangile de Jésus, mais les missionnaires chrétiens des pays du désert formaient un groupe austère et inflexible, contrastant avec les missionnaires innovateurs des régions méditerranéennes, qui admettaient des compromis. Si les disciples de Jésus avaient pris plus au sérieux son injonction « d’aller dans le monde entier pour y prêcher l’évangile » et s’ils avaient été plus affables en le prêchant, moins stricts dans les exigences sociales collatérales inventées par eux-mêmes, alors bien des pays, y compris l’Arabie, auraient reçu avec joie le simple évangile du fils du charpentier.
c.f. Urantia.
Auteur : Saint Glinglin Date : 23 déc.16, 07:14 Message : L'islam vient du judaïsme et non du christianisme.
Auteur : Galileo Date : 23 déc.16, 07:14 Message :
Chrétien de Troyes a écrit :Désespoir, ce genre de discours va de paire avec la nullité actuelle des français. Le judéo-christianisme est riche et son message est profond. surement plus que celui des athés.
YEAH Gay PrideFeminisme LGBTQroldjfgkemkfkfkie. Changement de sexe et dénatalisation YEAH vive l'Occident déchristianisé YEAH vive le POT smoke that shit mannnnn
Y a pas quelqu'un qui peut m'aider à payer des cartes de crédits je me suis laissé emporté par le consumérisme matérialiste ATHÉ aidez moi PLEEAAAAAASSEEEEEEEEe
Je me suis fais avoir par Walmart IKEA et le pèere Noel bon sang!
C'est la main de Dieu qui s'abat sur vous
Je crois qu'on a bien compris ton message chrétien plein de miséricorde.
TU n'as pas à décider comment les AUTRES veulent vivre !
Et tu es hors sujet.
Auteur : Chrétien de Troyes Date : 23 déc.16, 07:21 Message : C'est parce que vous êtes des démagogues qui formulez des théories sur des choses que vous ne savez pas. Mais vous allez toujours faire semblant de ne pas comprendre ce que je veux dire parce que vous etes des démagogues.
Vous tentez d'expliquez le christianisme alors qu'il s'explique par lui même. Et comme d'habitude vous allez répondre une bêtise au lieu de cherchez à le comprendre lui-même vous allez essayer d'expliquer par vos théories de défoncés sur le crack les raisons de son expansion
Auteur : Galileo Date : 23 déc.16, 07:29 Message : Il y a des choses intéressantes chez claudem.
C'est vrai qu'à l'époque, la hiérarchie sociale est figée. Un enfant d'esclave nait esclave, un aristocrate nait aristocrate et aucun philosophe ne remet cet ordre "naturel" en question. Cette société de "castes" est tout à fait normale pour les philosophes de l'époque, qui sont certainement plus écoutés par les gens instruits que par les esclaves de cuisine.
Le message de Paul dit que les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers.
Pas étonnant finalement que le christianisme se répande d'abord dans les couches pauvres de la société. On sait d'ailleurs que ce sont les riches qui vont garder le plus longtemps les rites païens.
Auteur : Saint Glinglin Date : 23 déc.16, 07:35 Message :
Galileo a écrit :Le message de Paul dit que les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers.
Est-ce une nouvelle édition ?
Auteur : Galileo Date : 23 déc.16, 08:04 Message :
Galileo a écrit :Le message de Paul dit que les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers.
Saint Glinglin a écrit :
Est-ce une nouvelle édition ?
Elle est là la clé de la réussite du christianisme. Ce message est une vraie révolution à l'époque.
Auteur : Saint Glinglin Date : 23 déc.16, 08:08 Message : Nous ne parlons pas de Matthieu mais de Paul.
D'autre part, la phrase de Jésus n'a aucun sens social.
Auteur : Galileo Date : 23 déc.16, 12:18 Message :
Saint Glinglin a écrit :Nous ne parlons pas de Matthieu mais de Paul.
D'autre part, la phrase de Jésus n'a aucun sens social.
Si Paul n'a jamais prêché quelque chose de semblable, alors ma théorie ne tient pas.
Qu'est-ce qui a donc séduit les toutes premières communautés de chrétiens ?
Auteur : Saint Glinglin Date : 23 déc.16, 12:32 Message : Une nouvelle recette pour avoir une vie après la mort.
Auteur : Galileo Date : 23 déc.16, 12:51 Message :
Saint Glinglin a écrit :Une nouvelle recette pour avoir une vie après la mort.
Je pense dans ce cas qu'elle aurait touché toutes les couches de la société en même temps.
Auteur : claudem Date : 23 déc.16, 14:46 Message : Galileo la suite,
Après la consolidation de la souveraineté politique romaine et la propagation du christianisme, les chrétiens se trouvèrent avec un seul Dieu, un grand concept religieux, mais sans empire. Les Gréco-Romains se trouvèrent avec un grand empire, mais sans un Dieu qui puisse de manière satisfaisante servir de concept religieux pour le culte d’un empire et pour son unification spirituelle. Les chrétiens acceptèrent l’empire, et l’empire adopta le christianisme. Les Romains fournirent une unité de gouvernement politique, les Grecs, une unité de culture et d’instruction, et le christianisme, une unité de pensée et de pratique religieuses.
Rome triompha de la tradition du nationalisme par un universalisme impérial. Pour la première fois dans l’histoire, elle rendit possible à différentes races et nations d’accepter, au moins nominalement, une même religion.
Le christianisme gagna la faveur de Rome à un moment de lutte ardente entre les vigoureux enseignements des stoïciens et les promesses de salut du culte des mystères. Le christianisme apporta une consolation reposante et un pouvoir libérateur à un peuple spirituellement affamé, dont le langage ne comportait pas de mot signifiant « désintéressement ».
Le christianisme tira son plus grand pouvoir de la manière dont ses croyants vécurent une vie de service, et même de la manière dont ils moururent pour leur foi durant les premiers temps de persécutions rigoureuses.
L’enseignement concernant l’amour du Christ pour les enfants mit bientôt fin à la pratique généralisée d’exposer à la mort les enfants qui n’étaient pas désirés, et particulièrement les filles.
Les premières formes de culte chrétien furent largement copiées sur celles des synagogues juives, modifiées par le rituel mithriaque. Plus tard, on y ajouta beaucoup d’apparat païen. Les Grecs christianisés, prosélytes du judaïsme, formaient l’ossature de l’Église chrétienne primitive.
Le deuxième siècle après le Christ fut le meilleur temps de toute l’histoire du monde pour qu’une bonne religion puisse progresser dans le monde occidental. Durant le premier siècle, le christianisme s’était préparé, par des luttes et des compromis, à prendre racine et à se répandre rapidement. Le christianisme adopta l’empereur, et plus tard l’empereur adopta le christianisme. C’était une grande époque pour la diffusion d’une nouvelle religion. On jouissait de la liberté religieuse, les voyages étaient universels et la pensée ne subissait pas d’entraves.
L’élan spirituel donné par l’acceptation nominale du christianisme hellénisé atteignit Rome trop tard pour empêcher son déclin moral bien amorcé ou pour compenser sa dégénérescence raciale déjà bien établie et croissante. Cette nouvelle religion était une nécessité culturelle pour la Rome impériale, et il est extrêmement malheureux qu’elle ne soit pas devenue un moyen de salut spirituel dans un sens plus large.
Même une bonne religion ne put sauver un grand empire des résultats certains du manque de participation des individus aux affaires du gouvernement, d’un excès de paternalisme, d’impôts exagérés comportant des abus grossiers dans leur recouvrement, d’un commerce déséquilibré avec le Levant qui drainait l’or, de la folie des plaisirs, de la standardisation romaine, de l’état dégradant où était tenue la femme, de la décadence raciale et de l’esclavage, des calamités physiques et d’une Église d’État qui devint à tel point une institution qu’elle frisa la stérilité spirituelle.
Les conditions n’étaient cependant pas aussi mauvaises à Alexandrie. Les premières écoles conservèrent beaucoup d’enseignements de Jésus, libres de compromis. Pantène enseigna Clément, puis suivit Nathanael aux Indes en proclamant le Christ. Bien que certains idéaux de Jésus aient été sacrifiés pour bâtir le christianisme, il faut constater en toute équité que, vers la fin du deuxième siècle, la quasi-totalité des grands penseurs du monde gréco-romain était devenue chrétienne. Le triomphe approchait de son parachèvement.
Et cet empire romain dura suffisamment longtemps pour assurer la survie du christianisme même après son propre effondrement. Nous avons souvent cherché à imaginer ce qui serait arrivé à Rome et dans le monde si l’évangile du royaume avait été adopté à la place du christianisme grec.
Fraternellement.
Claude.
Auteur : Saint Glinglin Date : 23 déc.16, 21:46 Message :
Galileo a écrit :Je pense dans ce cas qu'elle aurait touché toutes les couches de la société en même temps.
De nos jours, les préoccupations des adeptes du new-age ne sont pas les mêmes que celles des cathos tradis.
Il en était de même en ce temps là.
Auteur : yacoub Date : 26 déc.16, 02:37 Message :
Saint Glinglin a écrit :Le christianisme n'a pas eu plus de succès dans l'empire romain que le communisme en Russie.
Mais une minorité bien organisée voulant absolument le pouvoir finit par le prendre.
Le christianisme, à ses débuts, était persécuté, devenu religion d'état, il s'est fait persécuteur.
Il a fallu des siècles pour le rendre tolérant mais ce n'est pas sûr que ça va durer avec les coups de boutoir qu'il subit.
Auteur : claudem Date : 27 déc.16, 04:09 Message :
Saint Glinglin a écrit :L'islam vient du judaïsme et non du christianisme.
En Arabie il y avait des juifs et des chrétiens avant la naissance de l'islam.
Peu de temps après la destruction de Jérusalem, Antioche devint le quartier général du christianisme paulinien, tandis que Philadelphie restait le centre du royaume des cieux abnérien. D’Antioche, la version paulinienne des enseignements de Jésus et à propos de Jésus se répandit dans tout le monde occidental. Partant de Philadelphie, les missionnaires de la version abnérienne du royaume des cieux se répandirent dans toute la Mésopotamie et l’Arabie, jusqu’à l’époque ultérieure où ces émissaires intransigeants des enseignements de Jésus furent débordés par le soudain développement de l’islam. Les disciples d'Abner étaient intransigeants, intolérants et sévères.
Auteur : Saint Glinglin Date : 27 déc.16, 06:16 Message : Arrête un peu avec ton bouquin de SF.
Auteur : claudem Date : 27 déc.16, 06:38 Message :
Saint Glinglin a écrit :Arrête un peu avec ton bouquin de SF.
Pourquoi souvent la science fiction s'avère finalement la réalité?
FUTUR – Il y a cent ans, l’homme avait (presque) tout vu juste
A quoi ressemblera le monde dans cent ans ? Un ingénieur américain s’est prêté au jeu… en décembre 1900. L’occasion plus d’un siècle plus tard de dresser le bilan de ses prévisions.
Après avoir « consulté des experts des plus grandes institutions scientifiques », John Elfreth Watkins a fait une série de vingt-neuf prédictions sur le visage du monde en 2000 (voir la liste complète). « Ces prophéties vont paraître étranges voire quasi-impossible », écrivait-il en guise de préambule à son article intitulé « ce qui pourrait arriver dans les cent prochaines années » et publié dans le Ladies’ Home Journal. Et le constat est surprenant : dix de ses prévisions se sont révélées exactes.
John Elfreth Watkins avait notamment vu juste sur plusieurs innovations technologiques, dont l’avènement de la photographie couleur et numérique. L’ingénieur n’a évidemment pas utilisé le terme « numérique » ou exposé la manière dont les appareils photo et ordinateurs fonctionneraient, mais il a vu juste sur le fait que cette technologie prendrait de l’ampleur : « Les photographies pourront être transmises depuis n’importe quel coin du globe. S’il y a une bataille en Chine, les photos de l’événement pourront être publiées dans le journal une heure plus tard ». On peut même considérer qu’il a prédit la haute définition : « Les photographies reproduiront toutes les couleurs de la nature. »
Il a également anticipé la naissance de la télévision : »On pourra voir des personnes et des choses de toutes sortes grâce à des caméras connectées électriquement à des écrans à l’autre bout du circuit. Le public américain pourra voir derrière les rideaux des théâtres les cérémonies de couronnement des rois d’Europe ou l’avancée d’une guerre en Orient. Des instruments téléphoniques géants retransmettront le son ». Mais aussi du téléphone portable : « Il y aura des téléphones sans fil partout dans le monde. Un mari au milieu de l’Atlantique pourra converser avec sa femme dans son boudoir à Chicago. Nous pourront appeler vers la Chine aussi facilement qu’un appel local. Les appels seront transmis automatiquement, sans l’aide d’une opératrice. »
L’ingénieur a aussi réussi, entre autres, à prévoir quelques révolutions de notre vie « pratique ». Le développement des plats préparés : « Des plats tous faits pourront être achetés dans des boutiques similaires à nos boulangeries ». Ou encore celui de l’air climatisé et du chauffage central : « Tout comme nous utilisons les robinets d’eau chaude et d’eau froide pour réguler l’eau de notre bain, nous pourrons régler la température de la maison avec des robinets d’air chaud et froid. »
Il a aussi vu juste sur certains de nos moyens de locomotion, dont le train à grande vitesse : « Les trains parcourront trois kilomètres par minute ; les trains express iront jusqu’à 240 km/h. (…) Il n’y aura plus de fumée et de cendre le long des voies ferrées, car on n’utilisera plus de charbon. Plus besoin non plus de s’arrêter pour remettre de l’eau. » Mais aussi le métro : « Dans la plupart des villes, le trafic sera orienté vers des tunnels et des souterrains bien éclairés et ventilés, ou vers des routes surélevées« . A noter qu’à l’écriture de l’article la construction des futures lignes de métro débutait à peine.
Il faut quand même souligner ses quelques erreurs… Notamment l’adhésion du Mexique et du Panama aux Etats-Unis d’Amérique, la disparition des lettres C, X et Q de notre alphabet, « en raison de leur inutilité », l’université gratuite pour tous ou encore l’extermination des rats, des souris et des moustiques.
Et 2112 ?
La sortie de cet article des archives américaine a provoqué une « certaine excitation » sur Twitter, rapporte la BBC : « extraordinaire », « incroyablement exact », « quel homme fascinant a-t-il dû être », peut-on entre autre lire. Ce qui est intéressant, souligne The Saturday Evening Post, c’est la dimension positive du changement véhiculée par les prédictions de M. Watkins. « Aujourd’hui, les personnes se livrant au jeu des prédictions ne voient pas le futur de manière aussi optimiste que l’ingénieur, mais le verront-ils aussi clairement que lui ? », conclut le journal.
La BBC a interrogé ses internautes et livre son top 10 des prédictions pour 2112… Parmi elles, l’avènement de la communication par télépathie, le contrôle de la météo ou encore le fait que l’insémination artificielle supplantera la « conception naturelle ». Crédibles ou pas ? Le détail des propositions et leur potentiel de réalisation selon les experts du réseau britannique sur ce lien.
Et pour ces citations dans le Coran? Joseph, le père du fils de Dieu de la Sainte Bible, 44 fois ; Marie, la mère, 42 fois ; Adam, le premier humain, 26 fois ; Salomon, le grand roi, 25 fois ; Jésus, l’un des 3 dieux de la Sainte Bible, 29 fois.