Auteur : J'm'interroge Date : 17 avr.17, 01:06 Message :
Auteur : hérétique Date : 17 avr.17, 10:29 Message : Ça a été évoqué pendant la campagne.. et les candidats de droite adhérent aussi à cette vision (aucun ne remet en cause le CICE)
Auteur : J'm'interroge Date : 17 avr.17, 10:36 Message : Bien ça ou le revenu universel... C'est parce que la création monétaire est en panne.
Auteur : Karlo Date : 26 avr.17, 04:15 Message : Voilà une émission qui a mystérieusement disparu précipitamment du replay de la chaine LCI.
Puisque ces gens n'ont pas compris que censurer une vidéo à l'heure d'internet ne produit rien d'autre qu'un effet Streisand, je la mets là pour qu'elle tourne bien plus que si elle était resté sur le replay de la chaine...
Auteur : Liberté 1 Date : 26 avr.17, 05:02 Message : A 1m08, Macron dit qu'il était "président de la république" les dès sont pipés, ou c'est un visionnaire ?
Auteur : marco ducercle Date : 26 avr.17, 05:22 Message :Après une France start-up, Macron veux une France food truck
Selon Martin Plazkovsky, responsable de la communication d’En Marche !, il fallait que le parti s’empare d’idées nouvelles : « On s’était rendus compte que la France start-up, ça n’était pas si terrible que ça, parce que la majorité des start-ups fait faillite… Il nous fallait un truc qui fasse fonceur, entrepreneur ! Et puis, un mot en anglais ça claque. On est passés devant un camion à pizzas, alors on s’est dit : « Voilà ! C’est ça qu’il nous faut ! Un putain de « Food Truck » ! ».
Emmanuel Macron a alors étayé son idée de la France Food Truck avec une technique qu’il maîtrise parfaitement. « On l’a formé pendant des semaines à utiliser des mots qui veulent tout et rien dire comme « Je veux une France responsable » ou « Je veux une France qui n’a pas peur ». Vous pouvez coller ces mots avec n’importe quoi, et là c’était le food truck. Ça a super bien marché. L’idée du food truck à la base, c’est juste dire que la France est cool et sympa en Europe vous voyez ? », détaille Martin Plazkovsky, en sirotant son « macchiato » acheté 8,50€ dans une grande enseigne.
Mais à la question : si la France est un food truck, que vend-elle ? Martin Plazkovsky a préféré rester vague : « Euh… des tours Eiffel en plastoc ? ». Il a ensuite coupé court à l’interview en prétextant un « conf-call ».
Auteur : Karlo Date : 26 avr.17, 05:34 Message : marco ducercle : tu devrais préciser la source : le gorafi...
Marine Le Pen : « Le Front national n’est pas responsable de son passé ! »
Auteur : marco ducercle Date : 26 avr.17, 05:47 Message : Si Marine Le Pen concède toutefois qu’il y eu au cours de l’histoire du Front national quelques sorties xénophobes ou négationnistes de son président et de ses membres, elle précise qu’elles ont « toujours été prononcées avec dignité et dans le plus grand respect de la personne humaine ».
Auteur : Liberté 1 Date : 26 avr.17, 06:22 Message : Macron décodé par un gamin
Auteur : J'm'interroge Date : 26 avr.17, 07:40 Message :
marco ducercle a écrit :Après une France start-up, Macron veux une France food truck
Selon Martin Plazkovsky, responsable de la communication d’En Marche !, il fallait que le parti s’empare d’idées nouvelles : « On s’était rendus compte que la France start-up, ça n’était pas si terrible que ça, parce que la majorité des start-ups fait faillite… Il nous fallait un truc qui fasse fonceur, entrepreneur ! Et puis, un mot en anglais ça claque. On est passés devant un camion à pizzas, alors on s’est dit : « Voilà ! C’est ça qu’il nous faut ! Un putain de « Food Truck » ! ».
Emmanuel Macron a alors étayé son idée de la France Food Truck avec une technique qu’il maîtrise parfaitement. « On l’a formé pendant des semaines à utiliser des mots qui veulent tout et rien dire comme « Je veux une France responsable » ou « Je veux une France qui n’a pas peur ». Vous pouvez coller ces mots avec n’importe quoi, et là c’était le food truck. Ça a super bien marché. L’idée du food truck à la base, c’est juste dire que la France est cool et sympa en Europe vous voyez ? », détaille Martin Plazkovsky, en sirotant son « macchiato » acheté 8,50€ dans une grande enseigne.
Mais à la question : si la France est un food truck, que vend-elle ? Martin Plazkovsky a préféré rester vague : « Euh… des tours Eiffel en plastoc ? ». Il a ensuite coupé court à l’interview en prétextant un « conf-call ».
Ce n'est même pas une caricature en fait, c'est exactement ça.
J'm'interroge a écrit :
Merci pour le lien. J'y ai appris 2 ou 3 faits intéressants.
C'est moi...
Auteur : J'm'interroge Date : 26 avr.17, 23:25 Message :
Liberté 1 a écrit :
Oui c'est tout-à-fait ça.
Auteur : BenFis Date : 27 avr.17, 00:11 Message : Il reste à savoir qui contrôle Marine Le Pen ?
Auteur : yacoub Date : 27 avr.17, 01:15 Message : Macron ne connait rien à l'islam ni à l'histoire de l'islam.
Il ne sait pas que les musulmans ont été les plus grands colonisateurs de la terre puisque partie de l'Arabie, ils ont pris, par la force, des pays comme la Syrie, la Palestine, l’Égypte, l'Irak, l'Afrique du Nord qui étaient auparavant des territoires peuplés de juifs et de chrétiens.
Saint Augustin et Tertulliuen étaient natifs de l'Afrique du Nord.
57 pays sont sous la botte de PBSL.
Macron le sait il ?
Auteur : J'm'interroge Date : 27 avr.17, 10:52 Message :
BenFis a écrit :Il reste à savoir qui contrôle Marine Le Pen ?
Poutine ?
Auteur : Liberté 1 Date : 28 avr.17, 03:47 Message :La grave faute politique d'Emmanuel Macron 1/27
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Titiou Lecoq
Il y a 4 heures
Emmanuel Macron nous fout dans la merde. Et il s’y plonge aussi en faisant un choix stratégique discutable. Pour l’instant, il ne joue pas la partition du front républicain. Il parle certes parfois de rassemblement mais un rassemblement autour de ses idées. Il veut un vote d’adhésion. Pas seulement qu’on vote pour faire barrage au FN mais qu’on vote pour son programme. Quand il dit qu’il ne demande pas un chèque blanc, cela signifie qu’il demande un vote sur les mesures qu’il annonce. Je comprends la logique. Il ne veut pas se faire voler sa victoire, qu’on lui dise qu’il a été élu pour d’autres raisons que son programme et que donc la légitimité qu’il tire des urnes n’en est pas une, ce qui le mettrait dans une position très difficile pour gouverner en cas de victoire.
Il veut créer une dynamique suffisante pour qu’elle se prolonge jusqu’aux législatives et s’assurer d’une majorité qui lui permettra d’appliquer son programme. Je comprends bien que quand on est convaincu d’avoir raison et d’avoir les bonnes solutions, on pense qu’on peut persuader les autres. Le problème, c’est qu’il va échouer. Il n’aura pas de vote d’adhésion. En fait, même au premier tour, quasi la moitié de son score n’est pas un vote pour ses idées mais déjà pour faire barrage au FN au second tour en évitant un duel Fillon/Le Pen. Si son pari consiste à penser qu’il va réussir à convaincre les électeurs de gauche de la justesse de son programme, c’est foutu d’avance. Même avec des trucs comme ça, en générant des argumentaires personnalisés.
Banalisation
Et il nous fait courir un énorme risque en agissant ainsi. Nous ne sommes plus au premier tour, et pas encore aux législatives qui seront le moment pour un vote d'adhésion. La séquence politique que nous vivons est particulière. Un deuxième tour d'élection présidentielle avec un parti d'extrème droite. Or, Emmanuel Macron semble atteint par la banalisation du Front national. Il gère l’entre-deux tours comme s’il était face à n’importe lequel des autres candidats.
En nous disant que voter pour lui, c’est voter pour ses idées, il décourage tous ceux pour qui le choisir est déjà un effort pénible. Et quand je parle d’effort, c’est à prendre dans un sens très physique. Pour beaucoup, le geste de glisser son nom dans l’enveloppe va être difficile à faire, il va coûter. Ils vont être nombreux à se dire qu’ils renient leurs idées, et c’est douloureux même quand c’est au nom d’une raison morale supérieure. Comme d’autres avant lui, notamment Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron semble incapable de se rendre compte de la détestation qu’il peut provoquer, un rejet non seulement de ses idées mais de sa personne. Il ne semble pas voir qu’une partie du vote pour Marine Le Pen au second tour ne sera pas non plus un vote d’adhésion mais un vote utile pour l’éviter lui.
L'anti-Chirac
Dans ce contexte, il ne doit pas priver les anti-FN du vote utile, se réclamant comme tel. Or, pour l’instant, c’est ce qu’il fait. Il fait craindre à ceux qui sont prêts à se plier à une morale personnelle consistant à bloquer l’extrème droite, il leur fait craindre donc d’être récupéré. Il ne faut pas négliger le double traumatisme de 2002 pour une partie des électeurs. Il y a le traumatisme de devoir une nouvelle fois voter contre le FN. Et celui d'avoir vu Jacques Chirac les nier complètement après l'élection. Certes, cette fois, il y a une différence: Jacques Chirac avait fait sa campagne de second tour sur le front républicain et pas sur son programme. Il avait ensuite gouverné comme si de rien n'était. Emmanuel Macron, lui, affiche d’emblée ses règles du jeu.
Il renvoie donc les non-alignés (ceux qui ne se reconnaissent dans aucun des deux candidats) à l’abstention, ce qui de sa part est une attitude extrêmement risquée. Emmanuel Macron devrait reconnaître la situation pour ce qu’elle est. Il doit accepter qu’en cas de victoire, il ne sera pas élu comme un président dans un contexte normal. S’il ne le fait pas, il manque de respect pour les électeurs, et de ce truc un peu flou et étrange qu’on appelle la posture présidentielle.
Ce texte est paru dans la newsletter hebdomadaire de Titiou Lecoq. Pour vous abonner c'est ici. Pour la lire en entier:
Auteur : marco ducercle Date : 28 avr.17, 05:48 Message :Le danger Le Pen, c'est pas en 2022, c'est maintenant
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Titiou Lecoq — 24.04.2017
Et voilà, c’était prévisible, on voit fleurir le slogan «sans moi le 7 mai». Plus étonnant est l’un des arguments pour justifier cette position, un argument qu’on entendait déjà avant le premier tour pour lutter contre le vote qu’on appelle «utile». Il consiste à dire que si Marine Le Pen n’est pas élue cette année, elle le sera à coup sûr dans cinq ans. Et même, plus précisément, qu’il est inutile d’appeler à voter Macron puisque la politique qu’il mettra en œuvre fera monter le FN. Voter Macron en 2017, ça serait en fait renforcer le FN pour 2022.
Quelle est cette logique? Comme vous ne voulez pas de Le Pen en 2022, vous allez aider à la faire élire en 2017? Je lis que ça serait «reculer pour mieux sauter». Il doit y avoir une subtilité intellectuelle qui m’échappe.
L’idée sous-jacente, c’est que l’arrivée au pouvoir du FN serait inéluctable. Si ce n’est pas cette fois, ce sera la prochaine. Les courbes de vote du FN avec leur progression plus ou moins régulière seraient comme la croissance d’une plante, répondraient à une mécanique implacable. Je refuse de penser que c’est inéluctable et je trouve dangereux de diffuser cette idée. C’est une démission complète. On dirait presque une prédiction millénariste. «Bah de toute façon, ça va être la fin du monde.» Et profondément, je n’y crois pas. Les votes peuvent être fluctuants, inattendus. Le FN peut s’écrouler un jour, ce n’est écrit nulle part qu’il arrivera au pouvoir, Macron ou pas.
Un contexte extraordinairement favorable à Le Pen
D’abord, si la politique était réductible à des calculs aussi exacts, tout serait plus simple. Je sais bien qu’en cours d’histoire, on nous a expliqué la montée du nazisme par la situation économique de l’Allemagne mais enfin, c’était de la vulgarisation. Le réel est infiniment plus complexe. Présentement, Marine Le Pen profite d’un contexte extraordinairement favorable. C’est même hallucinant de bénéficier d’une telle configuration. Elle a un parti soudé autour d’elle, parfaitement au pas quoiqu’on en dise et dans lequel elle profite d’une grande légitimité.
Le FN n’a pas besoin de faire de primaire puisque le FN, c’est Marine Le Pen. On y ajoute une situation économique qui rend audible voire crédible son programme. Ça ne marche pas comme ça, essayons autrement. Ça fait des années qu’on vous prévient des dangers de la mondialisation, nous avons raison, les étrangers nous font de la concurrence déloyale etc. La déception provoquée par le quinquennat de François Hollande lui profite évidemment. On n’a jamais vu un président aussi bas dans les sondages. Les électeurs des classes populaires se sentent trahis. Et par-dessus tout ça, vous ajoutez une série d’attentats qui ont traumatisé le pays. Si on additionne le tout, on peut difficilement être étonné du résultat de ce premier tour. Mais rien ne dit que la situation en 2022 lui sera aussi favorable.
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Le Pen peut-elle battre Macron au second tour?
Pourquoi penser que dans cinq ans nous serons dans la même situation? D’abord, en cas de défaite au second tour, des voix dissonantes vont se faire entendre au FN, entre les partisans de la ligne sociale et les plus libéraux, les identitaires durs et ceux qui essaient de polir l’image du parti. Sur ce point, il y a peu de chance que ce parti soit différent des autres. Il va y avoir engueulade, scission, remise en cause du chef. C’est arrivé à Jean-Marie Le Pen, il n’y a pas de raison que sa fille soit épargnée. Il est envisageable d’avoir en 2022 deux candidats d’extrême-droite par exemple. Le FN nous semble indéboulonnable, il ne l’est pas.
Sur les attentats, on ne va pas se risquer à jouer les Elisabeth Tessier du terrorisme. Le chaos syrien et irakien aura forcément évolué. Un policier tué sur les Champs-Elysées trois jours avant le vote, c’est une configuration qu’on espère inédite.
Sur l’aspect économique, c’est certain qu’Emmanuel Macron ne va pas brusquement se révéler de gauche. Il est libéral, il ne s’en cache pas, au moins celui-là on ne pourra pas dire qu’il nous aura menti sur son programme. Mais là encore, je ne vois pas qui peut prévoir la situation économique mondiale d’ici 2022. L’Europe comprendra-t-elle qu’elle a bénéficié d’un sursis et qu’elle doit se réformer, proposer un autre modèle?
L’élection de 2022 se jouera différemment
Mais, le plus important, c’est qu’on peut espérer qu’en cinq ans d’autres alternatives que le Front national s’enracineront en France, que les cartes seront rebattues comme on dit et que l’élection de 2022 se jouera différemment, avec d’autres candidats et des rapports de force qui seront moins favorables à l’extrême-droite.
La chance de Marine Le Pen de devenir présidente de la République se joue maintenant, en 2017. On ne va pas commencer à ajuster nos votes de 2017 en fonction de 2022.
Quant à ceux qui disent qu’on leur fait du chantage: on ne vous fait pas de chantage, on demande à chacun de prendre ses responsabilités. Ça s’appelle la citoyenneté. Parfois c’est difficile, c’est douloureux. Le propre du choix éthique et moral, c’est de se dégager de ce qui fait plaisir. Mais personne ne vous braque un flingue sur la tempe pour voter au second tour. Pour l’instant, on est encore en démocratie. Chacun fait son choix en conscience. Vous pensez que le libéralisme est aussi dangereux que l’extrême-droite, c’est votre droit. Ou vous avez les boules et vous avez envie de tout faire péter sans faire barrage à l’extrême-droite. Vous pensez que la lutte anti-fasciste n’est pas prioritaire. Vous refusez de hiérarchiser les discriminations: «je ne vais pas choisir entre la haine des étrangers et la haine des pauvres». Mais assumez. Ne vous cachez pas derrière des arguments foireux comme celui de faire le jeu du FN en 2017 pour ne pas faire son jeu en 2022. Ce n’est pas une analyse politique, c’est une hypocrisie. Nous savons tous ce qu’est le Front national et le danger, c’est maintenant.
Auteur : marco ducercle Date : 28 avr.17, 05:48 Message :Le danger Le Pen, c'est pas en 2022, c'est maintenant
Slate Slate
Titiou Lecoq — 24.04.2017
Et voilà, c’était prévisible, on voit fleurir le slogan «sans moi le 7 mai». Plus étonnant est l’un des arguments pour justifier cette position, un argument qu’on entendait déjà avant le premier tour pour lutter contre le vote qu’on appelle «utile». Il consiste à dire que si Marine Le Pen n’est pas élue cette année, elle le sera à coup sûr dans cinq ans. Et même, plus précisément, qu’il est inutile d’appeler à voter Macron puisque la politique qu’il mettra en œuvre fera monter le FN. Voter Macron en 2017, ça serait en fait renforcer le FN pour 2022.
Quelle est cette logique? Comme vous ne voulez pas de Le Pen en 2022, vous allez aider à la faire élire en 2017? Je lis que ça serait «reculer pour mieux sauter». Il doit y avoir une subtilité intellectuelle qui m’échappe.
L’idée sous-jacente, c’est que l’arrivée au pouvoir du FN serait inéluctable. Si ce n’est pas cette fois, ce sera la prochaine. Les courbes de vote du FN avec leur progression plus ou moins régulière seraient comme la croissance d’une plante, répondraient à une mécanique implacable. Je refuse de penser que c’est inéluctable et je trouve dangereux de diffuser cette idée. C’est une démission complète. On dirait presque une prédiction millénariste. «Bah de toute façon, ça va être la fin du monde.» Et profondément, je n’y crois pas. Les votes peuvent être fluctuants, inattendus. Le FN peut s’écrouler un jour, ce n’est écrit nulle part qu’il arrivera au pouvoir, Macron ou pas.
Un contexte extraordinairement favorable à Le Pen
D’abord, si la politique était réductible à des calculs aussi exacts, tout serait plus simple. Je sais bien qu’en cours d’histoire, on nous a expliqué la montée du nazisme par la situation économique de l’Allemagne mais enfin, c’était de la vulgarisation. Le réel est infiniment plus complexe. Présentement, Marine Le Pen profite d’un contexte extraordinairement favorable. C’est même hallucinant de bénéficier d’une telle configuration. Elle a un parti soudé autour d’elle, parfaitement au pas quoiqu’on en dise et dans lequel elle profite d’une grande légitimité.
Le FN n’a pas besoin de faire de primaire puisque le FN, c’est Marine Le Pen. On y ajoute une situation économique qui rend audible voire crédible son programme. Ça ne marche pas comme ça, essayons autrement. Ça fait des années qu’on vous prévient des dangers de la mondialisation, nous avons raison, les étrangers nous font de la concurrence déloyale etc. La déception provoquée par le quinquennat de François Hollande lui profite évidemment. On n’a jamais vu un président aussi bas dans les sondages. Les électeurs des classes populaires se sentent trahis. Et par-dessus tout ça, vous ajoutez une série d’attentats qui ont traumatisé le pays. Si on additionne le tout, on peut difficilement être étonné du résultat de ce premier tour. Mais rien ne dit que la situation en 2022 lui sera aussi favorable.
À LIRE AUSSI
Le Pen peut-elle battre Macron au second tour?
Pourquoi penser que dans cinq ans nous serons dans la même situation? D’abord, en cas de défaite au second tour, des voix dissonantes vont se faire entendre au FN, entre les partisans de la ligne sociale et les plus libéraux, les identitaires durs et ceux qui essaient de polir l’image du parti. Sur ce point, il y a peu de chance que ce parti soit différent des autres. Il va y avoir engueulade, scission, remise en cause du chef. C’est arrivé à Jean-Marie Le Pen, il n’y a pas de raison que sa fille soit épargnée. Il est envisageable d’avoir en 2022 deux candidats d’extrême-droite par exemple. Le FN nous semble indéboulonnable, il ne l’est pas.
Sur les attentats, on ne va pas se risquer à jouer les Elisabeth Tessier du terrorisme. Le chaos syrien et irakien aura forcément évolué. Un policier tué sur les Champs-Elysées trois jours avant le vote, c’est une configuration qu’on espère inédite.
Sur l’aspect économique, c’est certain qu’Emmanuel Macron ne va pas brusquement se révéler de gauche. Il est libéral, il ne s’en cache pas, au moins celui-là on ne pourra pas dire qu’il nous aura menti sur son programme. Mais là encore, je ne vois pas qui peut prévoir la situation économique mondiale d’ici 2022. L’Europe comprendra-t-elle qu’elle a bénéficié d’un sursis et qu’elle doit se réformer, proposer un autre modèle?
L’élection de 2022 se jouera différemment
Mais, le plus important, c’est qu’on peut espérer qu’en cinq ans d’autres alternatives que le Front national s’enracineront en France, que les cartes seront rebattues comme on dit et que l’élection de 2022 se jouera différemment, avec d’autres candidats et des rapports de force qui seront moins favorables à l’extrême-droite.
La chance de Marine Le Pen de devenir présidente de la République se joue maintenant, en 2017. On ne va pas commencer à ajuster nos votes de 2017 en fonction de 2022.
Quant à ceux qui disent qu’on leur fait du chantage: on ne vous fait pas de chantage, on demande à chacun de prendre ses responsabilités. Ça s’appelle la citoyenneté. Parfois c’est difficile, c’est douloureux. Le propre du choix éthique et moral, c’est de se dégager de ce qui fait plaisir. Mais personne ne vous braque un flingue sur la tempe pour voter au second tour. Pour l’instant, on est encore en démocratie. Chacun fait son choix en conscience. Vous pensez que le libéralisme est aussi dangereux que l’extrême-droite, c’est votre droit. Ou vous avez les boules et vous avez envie de tout faire péter sans faire barrage à l’extrême-droite. Vous pensez que la lutte anti-fasciste n’est pas prioritaire. Vous refusez de hiérarchiser les discriminations: «je ne vais pas choisir entre la haine des étrangers et la haine des pauvres». Mais assumez. Ne vous cachez pas derrière des arguments foireux comme celui de faire le jeu du FN en 2017 pour ne pas faire son jeu en 2022. Ce n’est pas une analyse politique, c’est une hypocrisie. Nous savons tous ce qu’est le Front national et le danger, c’est maintenant.
Auteur : Karlo Date : 28 avr.17, 06:19 Message :
Mais, le plus important, c’est qu’on peut espérer qu’en cinq ans d’autres alternatives que le Front national s’enracineront en France, que les cartes seront rebattues comme on dit et que l’élection de 2022 se jouera différemment, avec d’autres candidats et des rapports de force qui seront moins favorables à l’extrême-droite.
On peut l'espérer, oui.
Et on peut aussi arrêter d'espérer que les mêmes causes donneront finalement des effets différents.
Parce que les responsables de la montée du vote FN, ce ne sont pas les abstentionnistes. Ce sont les dirigeants politiques qu'on se tape depuis des années, et qui nous invitent à chaque élection à revoter encore pour eux au nom d'un prétendu "vote utile" ou pour... faire barrage à un FN qu'ils vont continuer d'alimenter pendant les 5 années suivantes.
Il n'est pas surprenant que beaucoup en aient marre de se faire systématiquement avoir de la même façon, et de se faire utiliser pour légitimer les élections de pourritures comme Chirac hier, ou Macron aujourd'hui.
Les electeurs se sont déjà bien fait enfler par Chirac en 2002, qui a fait campagne pour son second tour au nom du prétendu "front républicain", en demandant à tout le monde de le soutenir, puis qui s'est assis sur des millions de votes (notamment ceux des gauchistes qui se sont laissés convaincre par son "front républicain" et ont voté pour lui par peur de le Pen) en pratiquant une politique de droite comme si il avait été élu par des gens soutenant cela.
Le resultat de cette grosse arnaque, c'est qu'aujourd'hui il est beaucoup plus difficile de faire la promotion du choléra pour essayer de convaincre les gens d'éviter la peste.
Beaucoup de gens en ont assez d'être des pions tout juste bons à être arnaqués tous les 5 ans.
Personnellement j'espère que l'abstention sera massive et que quel que soit le vainqueur, il sera mal-élu.
Auteur : marco ducercle Date : 28 avr.17, 08:17 Message : Dans 5,10 ou 20 ans, le FN sera toujours la. Marion aura remplacé Marine. Il faut comprendre que le FN est une PME familiale. Chez les Lepen, on est homme( femme)politique de génération en génération . Il est où le dégagisme?
Auteur : J'm'interroge Date : 28 avr.17, 08:32 Message : S'il est élu, Macron ne terminera probablement pas son mandat. Il démissionnera après avoir fait ce pourquoi il est là.
Avant 2022 il y aura normalement un collapse du système bancaire international.
Auteur : marco ducercle Date : 28 avr.17, 08:42 Message : La on est dans la prédiction. De toute manière que ce soit le banquier ou la patronne de PME, les deux risqueront pour la première foi dans le cinquième république, de ne pas avoir de majorité au parlement.
Auteur : Karlo Date : 28 avr.17, 08:46 Message : Ca va donner lieu à une bonne grosse recomposition politique, mais il ne faut pas s'inquiéter pour eux : les vautours seront bien assez nombreux à vouloir des postes.
Auteur : J'm'interroge Date : 28 avr.17, 08:49 Message :
marco ducercle a écrit :La on est dans la prédiction.
Je suis un peu extra-lucide.
Auteur : marco ducercle Date : 28 avr.17, 09:02 Message : De toute manière, la France est un pays irréformable. On l'a vu avec Jupé en 95
Auteur : Karlo Date : 28 avr.17, 09:05 Message :
On l'a vu avec Jupé en 95
Le fait qu'une réforme antisociale ait rencontré une très forte opposition ne prouve évidemment absolument pas que le pays soit irréformable.
C'est même plutôt un très bon signe, je trouve.
Il ne faut pas confondre réforme et destruction sociale.
Auteur : Seleucide Date : 28 avr.17, 09:29 Message :
Karlo a écrit :Personnellement j'espère que l'abstention sera massive et que quel que soit le vainqueur, il sera mal-élu.
Quelles sont tes idées politiques mon cher Karlo ?
Auteur : marco ducercle Date : 28 avr.17, 09:48 Message :
Karlo a écrit :
Le fait qu'une réforme antisociale ait rencontré une très forte opposition ne prouve évidemment absolument pas que le pays soit irréformable.
C'est même plutôt un très bon signe, je trouve.
Il ne faut pas confondre réforme et destruction sociale.
Ne touchons surtout pas à un système social qui est le plus imposé au monde.
Auteur : Karlo Date : 28 avr.17, 09:54 Message : Bien sûr qu'on peut y toucher. Pour l'améliorer.
Pas pour le détruire et aller encore plus loin dans la ploutocratie et l'oligarchie.
Et c'est tant mieux.
Auteur : marco ducercle Date : 28 avr.17, 09:58 Message : Amélioré en faisant quoi?
Plus de vacances, travailler moins d'heures, partir à la retraite à 55ans, etc etc?
Auteur : Inti Date : 28 avr.17, 10:13 Message :
marco ducercle a écrit :Amélioré en faisant quoi?
Plus de vacances, travailler moins d'heures, partir à la retraite à 55ans, etc etc?
En effet car la charge des mondialistes est que le syndicalisme béton nuit à la croissance, on accuse le manque de productivité et de souplesse, la limitation des heures de travail... Bref on accuse la masse d'immobilisme et de freiner la croissance et la création de richesses. Le problème réside au sein "de la population active" et n'émane pas des politiques économiques et des priorités de la haute finance.
Société des loisirs, liberté 55, répartition de la richesse, imputabilité des décideurs... Un rêve du 20 ième siècle.
Auteur : J'm'interroge Date : 28 avr.17, 10:31 Message :
marco ducercle a écrit :Amélioré en faisant quoi?
Plus de vacances, travailler moins d'heures, partir à la retraite à 55ans, etc etc?
Si tu avais suivi la piste indiquée comprendrais que ce que tu dis là sont des bêtises.
Parler ainsi montre que tu n'as rien compris à la logique de notre système économico-financio-banquier reposant sur l'argent-dette :
------------> 1 système de Ponzi à l'échelle mondiale.
Auteur : marco ducercle Date : 28 avr.17, 10:37 Message :
J'm'interroge a écrit :
Si tu avais suivi la piste indiquée comprendrais que ce que tu dis là sont des bêtises.
Oui je sais, je ne dis que des conneries. On l'a vu avec ton candidat roi du twit américain. On peut dire que tu as des leçons à dispenser.
De mon côté, je persiste à dire que le bléme ne vient pas de l'Europe mais de l'impossibilité du système français à se réformer.
Auteur : Karlo Date : 28 avr.17, 10:39 Message : Tu fais comme si la "réforme" ne pouvait être que dans le sens du capitalisme libéral sauvage.
Ce n'est pas le cas, et c'est tant mieux.
Auteur : marco ducercle Date : 28 avr.17, 10:42 Message : Pourquoi tout suite "sauvage". Moi je parle d'assouplir, je ne parles pas de déréglementer.
Auteur : Karlo Date : 28 avr.17, 10:44 Message : Quel bel euphémisme.
J'ai l'impression que tu me parles de me caresser tendrement la joue pendant que tu me mets des baffes.
Je dit "sauvage" parce que c'est ce que je constate un peu partout dans le monde.
J'aurais aussi pu dire "brutal", "malsain" , "violent" , "inique", "pervers" ....
Auteur : Inti Date : 28 avr.17, 11:28 Message :
Karlo a écrit :Je dit "sauvage" parce que c'est ce que je constate un peu partout dans le monde.
J'aurais aussi pu dire "brutal", "malsain" , "violent" , "inique", "pervers"
Ben c'est un peu ça Macron, ton vote utile contre le FN. Bref la situation est la même qu'à la veille des élections américaines. On vote par dépit pas par adhésion complète.
Auteur : marco ducercle Date : 28 avr.17, 19:00 Message :
Karlo a écrit :
Je dit "sauvage" parce que c'est ce que je constate un peu partout dans le monde.
J'aurais aussi pu dire "brutal", "malsain" , "violent" , "inique", "pervers" ....
Ok, ne faisons rien camarade. Continuons à creuser les déficits.
Creuser jusqu'au moment qu'on tombe en faillite.
On dira que c'est la faute de : la chaîne de Ponzi, l'Europe, le libéralisme sauvage. Canada : la réforme de l'État opérée reste un modèle Pour assainir des finances publiques dans les années 1990, Ottawa a mené des coupes budgétaires drastiques. http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011 ... modele.php
Auteur : marco ducercle Date : 28 avr.17, 19:00 Message :
Karlo a écrit :
Je dit "sauvage" parce que c'est ce que je constate un peu partout dans le monde.
J'aurais aussi pu dire "brutal", "malsain" , "violent" , "inique", "pervers" ....
Ok, ne faisons rien camarade. Continuons à creuser les déficits.
Creuser jusqu'au moment qu'on tombe en faillite.
On dira que c'est la faute de : la chaîne de Ponzi, l'Europe, le libéralisme sauvage. Canada : la réforme de l'État opérée reste un modèle Pour assainir des finances publiques dans les années 1990, Ottawa a mené des coupes budgétaires drastiques. http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011 ... modele.php
Auteur : BenFis Date : 28 avr.17, 20:16 Message :
marco ducercle a écrit : Canada : la réforme de l'État opérée reste un modèle Pour assainir des finances publiques dans les années 1990, Ottawa a mené des coupes budgétaires drastiques. http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011 ... modele.php
C’est peut-être un modèle qu’on aurait dû suivre dans les années 90; mais on ne peut plus aujourd’hui dans la 'mondialisation heureuse' qui est la notre.
Auteur : J'm'interroge Date : 28 avr.17, 21:18 Message :
marco ducercle a écrit :Si tu avais suivi la piste indiquée [tu] comprendrais que ce que tu dis là sont des bêtises.
J'm'interroge a écrit :Oui je sais, je ne dis que des conneries...
Non, tu me fais dire ce que je n'ai pas dit. Manque de compréhension ? Sophisme ?
Je n'ai pas dit que tu ne dis que des conneries, je suis très loin de le penser, mais que là en occurrence, voir plus haut, c'en sont et c'est bien toi qui les a écrites.
Près de la totalité des impôts en France servent à rembourser les intérêts cumulés de la dette publique, autrement dit : à rembourser une partie d'argent qui n'a pas était créée, je parle des intérêts de la dette.
Il faut produire toujours plus de biens et services pour alimenter le système de Ponzi, - principe de l'usure -, jusqu'au collapse final en vertu de la loi des accroissements limités.
Mais pour le comprendre encore faut-il connaître les rouages du système bancaire international et comment est créé l'argent. Ce dont on ne parle jamais sur BFM par exemple.
Bernard Maris en parlait un peu, alors qu'il avait de l'audience...
Auteur : BenFis Date : 28 avr.17, 21:34 Message : En sortant de l’Euro on ne sort pas de facto du système de Ponzi.
On va devoir continuer à payer les intérêts des dettes déjà contractées. Et ensuite on ne sait pas à quels taux d’intérêt seront définis nos futurs emprunts.
Auteur : marco ducercle Date : 28 avr.17, 21:54 Message :
BenFis a écrit :
C’est peut-être un modèle qu’on aurait dû suivre dans les années 90; mais on ne peut plus aujourd’hui dans la 'mondialisation heureuse' qui est la notre.
Non, parler de mondialisation heureuse qui bloquerai des réformes est trop facile. Le problème c'est aujourd'hui personne ne veux toucher à notre modèle sociale et économique et structurelle. A l'heure des régions, les départements n'ont plus lieu d'être par exemple. Ajoutons les intercommunalités et les communautés d'agglomération, et on a un mille feuille administratif.
On sait qu'il y a trop de fonctionnaires, ce n'est pas grave. Chaque strape du mille feuilles a ses agents.
A quoi sert notamment la dette?: payer les fonctionnaires.
Que veux faire Marine? En augmenter le nombre.
Donc, c'est de la faute de la mondialisation heureuse si il y a un mille feuilles administratif!
Et ceci n'est qu'un exemple. La cour des comptes chaque année nous prévient qu'on vit au dessus de nos moyens! Que fait l'état?
Rien. Comme on est toujours en train de voter, il ne faut pas vexer les potentiels électeurs.
J'm'interroge a écrit :
Non, tu me fais dire ce que je n'ai pas dit. Manque de compréhension ? Sophisme ?
Pour moi la chaine de ponzi n'est pas opportun dans le sujet qui nous occupe, car si l'état empreinte, c'est pour financer notre système sociale.
Que des banques en profite, c'est une chose. Que l'état par lacheté n'ose pas faire les mesures approprié, en une autre. Un banquier n'obligera pas l'état en embaucher plus de fonctionnaires, de plus rembourser les médicaments ou ne pas repousser la retraite à 65 ans!
Auteur : marco ducercle Date : 28 avr.17, 21:55 Message :
BenFis a écrit :
C’est peut-être un modèle qu’on aurait dû suivre dans les années 90; mais on ne peut plus aujourd’hui dans la 'mondialisation heureuse' qui est la notre.
Non, parler de mondialisation heureuse qui bloquerai des réformes est trop facile. Le problème c'est aujourd'hui personne ne veux toucher à notre modèle sociale et économique et structurelle. A l'heure des régions, les départements n'ont plus lieu d'être par exemple. Ajoutons les intercommunalités et les communautés d'agglomération, et on a un mille feuille administratif.
On sait qu'il y a trop de fonctionnaires, ce n'est pas grave. Chaque strape du mille feuilles a ses agents.
A quoi sert notamment la dette?: payer les fonctionnaires.
Que veux faire Marine? En augmenter le nombre.
Donc, c'est de la faute de la mondialisation heureuse si il y a un mille feuilles administratif!
Et ceci n'est qu'un exemple. La cour des comptes chaque année nous prévient qu'on vit au dessus de nos moyens! Que fait l'état?
Rien. Comme on est toujours en train de voter, il ne faut pas vexer les potentiels électeurs.
J'm'interroge a écrit :
Non, tu me fais dire ce que je n'ai pas dit. Manque de compréhension ? Sophisme ?
Pour moi la chaine de ponzi n'est pas opportun dans le sujet qui nous occupe, car si l'état empreinte, c'est pour financer notre système sociale.
Que des banques en profite, c'est une chose. Que l'état par lacheté n'ose pas faire les mesures approprié, en est une autre. Un banquier n'obligera pas l'état en embaucher plus de fonctionnaires, de plus rembourser les médicaments ou ne pas repousser la retraite à 65 ans!
Auteur : J'm'interroge Date : 29 avr.17, 01:20 Message :
BenFis a écrit :En sortant de l’Euro on ne sort pas de facto du système de Ponzi.
On n'en sort pas des facto, mais c'est un premier pas vers une sortie de ce système.
BenFis a écrit :On va devoir continuer à payer les intérêts des dettes déjà contractées. Et ensuite on ne sait pas à quels taux d’intérêt seront définis nos futurs emprunts.
Je rappelle qu'un état souverain n'a pas à emprunter aux banques.
Un état souverain peut "battre monnaie", autrement dit : créer sa monnaie.
La création monétaire par emprunts auprès des banques commerciales privées (car l'Etat français je le rappelle aussi n'emprunte pas à la banque de France) n'est pas une obligation de principe, mais une faveur consentie aux banques.
La création monétaire par l'Etat doit être remise en place.
Or, pour cela il faut sortir de l'Euro et de la domination de la B.C.E..
_____________
marco ducercle a écrit :Le problème c'est aujourd'hui personne ne veux toucher à notre modèle sociale et économique et structurelle. A l'heure des régions, les départements n'ont plus lieu d'être par exemple. Ajoutons les intercommunalités et les communautés d'agglomération, et on a un mille feuille administratif.
On sait qu'il y a trop de fonctionnaires, ce n'est pas grave. Chaque strape du mille feuilles a ses agents.
Oui donc supprimons les communes, les départements et l'Etat français pourquoi pas.....
marco ducercle a écrit :A quoi sert notamment la dette?: payer les fonctionnaires.
Que veux faire Marine? En augmenter le nombre.
Donc, c'est de la faute de la mondialisation heureuse si il y a un mille feuilles administratif!
La dette sert à tout autre chose, elle sert à soumettre et à accaparer tous les biens et richesses du pays au très grand profit des banques privées.
T'a rien compris marco, à moins que tu sois payé pour dire de tels conneries.
marco ducercle a écrit :Et ceci n'est qu'un exemple. La cour des comptes chaque année nous prévient qu'on vit au dessus de nos moyens! Que fait l'état?
Rien. Comme on est toujours en train de voter, il ne faut pas vexer les potentiels électeurs.
On ne vit pas au dessus, mais très largement au dessous de nos moyens. (Là je parle de la très grande majorité de la population).
Par contre : les biens et les richesses produites ne profitent pas à qui devraient.
Plus d'austérités pour quoi ? Pour maintenir encore un peu plus un système de Ponzi qui va bientôt s'effondrer ?
J'm'interroge a écrit :Non, tu me fais dire ce que je n'ai pas dit. Manque de compréhension ? Sophisme ?
marco ducercle a écrit :Pour moi la chaine de ponzi n'est pas opportun dans le sujet qui nous occupe, car si l'état empreinte, c'est pour financer notre système sociale.
Que des banques en profite, c'est une chose. Que l'état par lacheté n'ose pas faire les mesures approprié, en est une autre. Un banquier n'obligera pas l'état en embaucher plus de fonctionnaires, de plus rembourser les médicaments ou ne pas repousser la retraite à 65 ans!
Je viens de répondre.
Auteur : BenFis Date : 29 avr.17, 02:09 Message :
marco ducercle a écrit :Non, parler de mondialisation heureuse qui bloquerai des réformes est trop facile. Le problème c'est aujourd'hui personne ne veux toucher à notre modèle sociale et économique et structurelle. A l'heure des régions, les départements n'ont plus lieu d'être par exemple. Ajoutons les intercommunalités et les communautés d'agglomération, et on a un mille feuille administratif.
On sait qu'il y a trop de fonctionnaires, ce n'est pas grave. Chaque strape du mille feuilles a ses agents.
A quoi sert notamment la dette?: payer les fonctionnaires.
Que veux faire Marine? En augmenter le nombre.
Donc, c'est de la faute de la mondialisation heureuse si il y a un mille feuilles administratif!
Et ceci n'est qu'un exemple. La cour des comptes chaque année nous prévient qu'on vit au dessus de nos moyens! Que fait l'état?
Rien. Comme on est toujours en train de voter, il ne faut pas vexer les potentiels électeurs.
Bien sûr qu’il y a des économies à faire en supprimant des couches dans le mille-feuille administratif et en supprimant des postes de fonctionnaires.
Mais d’un autre coté il manque des fonctionnaires dans les écoles, les services de santé, l’armée, la police, les douanes, les prisons…
La mondialisation a raccourci les moyens de l’état en permettant une délocalisation massive des entreprises pour cause de compétitivité, et en mettant au chômage des millions de nos compatriotes ; en privatisant aussi des bijoux de famille tels que les réseaux d’eau et d’autoroute par ex.
J'm'interroge a écrit :
On n'en sort pas des facto, mais c'est un premier pas vers une sortie de ce système.
…
Je rappelle qu'un état souverain n'a pas à emprunter aux banques.
Un état souverain peut "battre monnaie", autrement dit : créer sa monnaie.
La création monétaire par emprunts auprès des banques commerciales privées (car l'Etat français je le rappelle aussi n'emprunte pas à la banque de France) n'est pas une obligation de principe, mais une faveur consentie aux banques.
La création monétaire par l'Etat doit être remise en place.
Or, pour cela il faut sortir de l'Euro et de la domination de la B.C.E..
La sortie de l’UE est assurément un premier pas vers une sortie du système de Ponzi, mais le 2ème pas pose déjà problème car il dépend de la révision des statuts de la Banque de France. Je ne sais pas si c’est possible de le faire sans sortir du traité de Lisbonne ? Et on ne sait pas non plus ce qu'en dit Le Pen ?
Auteur : marco ducercle Date : 29 avr.17, 03:13 Message :
BenFis a écrit :On va devoir continuer à payer les intérêts des dettes déjà contractées. Et ensuite on ne sait pas à quels taux d’intérêt seront définis nos futurs emprunts.
J'm'interroge a écrit :Je rappelle qu'un état souverain n'a pas à emprunter aux banques. Un état souverain peut "battre monnaie", autrement dit : créer sa monnaie.
Dette américaine de 20 000 milliards de dollars:
-le Trésor américain se bat pour éviter à tout prix que les Etats-Unis ne soient en défaut de paiement sur ses dettes
-Le secrétaire américain au Trésor a aussi annoncé que le gouvernement ne contribue plus aux dépenses destinées aux personnes à la retraite et aux handicapés
-le gouvernement américain doit subvenir à ses besoins par tous les moyens, y compris des impôts.
La dette sert à tout autre chose, elle sert à soumettre et à accaparer tous les biens et richesses du pays au très grand profit des banques privées.
C'est marant que tout les anti européens tiennent ce discours. C'est vrai que c'est plus facile de dire que c'est de la faute des autres que d'admettre qu'une politique sociale à un coup.
T'a rien compris marco, à moins que tu sois payé pour dire de tels conneries.
Le coup du mec payé j'y avait déjà eu droit sur le 11/9, il faudrait que tu te renouvelle un peu.
En parlant de conneries, qui a dit qu'un pays qui bat sa monnaie n'a pas à emprunter aux banques? Un pays souverain, comme les USA par exemple
On ne vit pas au dessus, mais très largement au dessous de nos moyens. (Là je parle de la très grande majorité de la population).
Par contre : les biens et les richesses produites ne profitent pas à qui devraient.
C'est quoi les biens et richesses produites.
Bien que je soit payé pour dire des conneries. Je rappellerai que le rôle d'un état n'est pas de produire des biens et des richesses; ce n'est pas une entreprise. Son rôle est de collecter et de redistribuer l'impôt.
Par exemple, nous avons l'un des système éducatif les plus coûteux au monde( peut être le plus), pour autant nous ne sommes que classé à la 26ème place.
C'est aussi la faute des banques?
Bref, il faudra que tu m'explique ta chaîne de ponzi puisque la France n'attend pas un retour sur investissement
Auteur : J'm'interroge Date : 29 avr.17, 09:28 Message :
J'm'interroge a écrit :Je rappelle qu'un état souverain n'a pas à emprunter aux banques.
Un état souverain peut "battre monnaie", autrement dit : créer sa monnaie.
La création monétaire par emprunts auprès des banques commerciales privées (car l'Etat français je le rappelle aussi n'emprunte pas à la banque de France) n'est pas une obligation de principe, mais une faveur consentie aux banques.
La création monétaire par l'Etat doit être remise en place.
Or, pour cela il faut sortir de l'Euro et de la domination de la B.C.E..
BenFis a écrit :La sortie de l’UE est assurément un premier pas vers une sortie du système de Ponzi, mais le 2ème pas pose déjà problème car il dépend de la révision des statuts de la Banque de France. Je ne sais pas si c’est possible de le faire sans sortir du traité de Lisbonne ? Et on ne sait pas non plus ce qu'en dit Le Pen ?
Je ne sais pas si c'est possible en restant dans le traité de Lisbonne, je ne le pense pas.
Mais il faut en sortir assurément, si l'on souhaite que la France reprenne les rênes de son avenir.
_____________
BenFis a écrit :On va devoir continuer à payer les intérêts des dettes déjà contractées. Et ensuite on ne sait pas à quels taux d’intérêt seront définis nos futurs emprunts.
J'm'interroge a écrit :Je rappelle qu'un état souverain n'a pas à emprunter aux banques. Un état souverain peut "battre monnaie", autrement dit : créer sa monnaie.
marco ducercle a écrit :Dette américaine de 20 000 milliards de dollars:
-le Trésor américain se bat pour éviter à tout prix que les Etats-Unis ne soient en défaut de paiement sur ses dettes
-Le secrétaire américain au Trésor a aussi annoncé que le gouvernement ne contribue plus aux dépenses destinées aux personnes à la retraite et aux handicapés
-le gouvernement américain doit subvenir à ses besoins par tous les moyens, y compris des impôts.
Il faut supprimer les communautés de communes, les régions et la surclasse non constitutionnelle à Bruxelles, ou ce sont les communes, les départements et l'Etat français lui-même qui disparaîtrons.
J'm'interroge a écrit :La dette sert à tout autre chose, elle sert à soumettre et à accaparer tous les biens et richesses du pays au très grand profit des banques privées.
marco ducercle a écrit :C'est marant que tout les anti européens tiennent ce discours. C'est vrai que c'est plus facile de dire que c'est de la faute des autres que d'admettre qu'une politique sociale à un coup.
Tu parles de la dette, je te réponds sur la dette, c'est toi donc qui tentes maintenant une diversion.
J'm'interroge a écrit :T'a rien compris marco, à moins que tu sois payé pour dire de tels conneries.
marco ducercle a écrit :Le coup du mec payé j'y avait déjà eu droit sur le 11/9, il faudrait que tu te renouvelle un peu.
En parlant de conneries, qui a dit qu'un pays qui bat sa monnaie n'a pas à emprunter aux banques? Un pays souverain, comme les USA par exemple
Tu prouves ta grande ignorance de la question cher ami.
Donc il me faut rajouter à l'équation marco : l'ignorance.
Marco est donc :
1) un peu naïf, sans réflexion approfondie et critique ------ et ou ------ simplement ignorant
ou
2) payé pour dire de telles conneries.
>>>> Je maintiens.
J'm'interroge a écrit :On ne vit pas au dessus, mais très largement au dessous de nos moyens. (Là je parle de la très grande majorité de la population).
Par contre : les biens et les richesses produites ne profitent pas à qui devraient.
marco ducercle a écrit :C'est quoi les biens et richesses produites.
Bien que je soit payé pour dire des conneries. Je rappellerai que le rôle d'un état n'est pas de produire des biens et des richesses; ce n'est pas une entreprise. Son rôle est de collecter et de redistribuer l'impôt.
Redistribuer l'impôt ?
T'es sûr de ce que tu affirmes là ?
J'invite bien sûr tout nos lecteurs, si nous en avons, à vérifier cette affirmation.
J'm'interroge a écrit :Par exemple, nous avons l'un des système éducatif les plus coûteux au monde( peut être le plus), pour autant nous ne sommes que classé à la 26ème place.
C'est aussi la faute des banques?
Bref, il faudra que tu m'explique ta chaîne de ponzi puisque la France n'attend pas un retour sur investissement
Tu n'as pas bien compris ?
Je vais te l'expliquer sommairement :
L'argent qui circule, la masse monétaire autrement dit, est créée par les banques privées lorsqu'un crédit est accordé à un "emprunteur" contre la promesse de remboursement de la somme + 1 intérêt et éventuellement des garanties comme des hypothèques par exemple. C'est pourquoi l'on parle d'argent-dette, l'argent circulant étant de l'argent-dette.
Prenons une banque commerciale du coin qui créé donc ainsi x euros de rien par simple écriture. Elle met dans son bilan comptable dans la colonne "passif" : x euros et dans la colonne "actif" : x euros.
Cela fait qu'à partir de 0 euros x euros sont créés contre une promesse de remboursement de la somme + 1 intérêt.
Le problème c'est que l'emprunteur ne rembourse pas à la banque les seuls x euros qui sont ainsi crédités sur son compte bancaire, mais x + intérêts euros. Intérêts qui n'ont pas été créés eux !
Je précise à cet endroit qu'au fur et à mesure que l'argent remboursé à la banque est petit à petit détruit, oui je dis bien "détruit", c'est le terme utilisé, et par conséquent finit par retourné au néant d'où il a été tiré par la magie comptable.
Cela peut paraître bizarre, mais c'est bien comme ça que les choses fonctionnent.
Or, je reviens au problème soulevé :
Pour que l'emprunteur puisse rembourser ses x euros + intérêt dus (usure) il doit les gagner, soit le ponctionner par son salaire dans la masse monétaire existante qui a été créée de la même manière, sans les intérêt dus !
Comprends-tu maintenant ?
Il faut créer toujours plus d'argent pour pouvoir rembourser les intérêts. Ce qui signifie : toujours plus produire et vendre et acheter et s'endetter.
C'est un cercle vicieux infernal qui conduit s'il n'est pas interrompu à temps : à l'épuisement des ressources de la planète, à un enrichissement financier des banques et au passage à récupérer les biens hypothéqués lorsque la crise économique induite s'installe.
C'est un système de Ponzi, pur et dur, un vrai de vrai.
Les gens ignorent pour la plupart ce fonctionnement, croyant bien souvent que les banques "prêtent" de l'argent qu'elle auraient dans leur coffre ou sur les comptes des déposants ou dans leurs actifs, ce qui est complètement erroné.
La loi ne les oblige à disposer comme capital de fonctionnement qu'une toute petite fraction de l'argent qu'elles sont autorisées à créer sous forme de dettes à la charge des gugus. C'est pourquoi l'on parle de système à "réserves fractionnaires".
En France, le ratio est de 9 pour 1, dans d'autre pays c'est encore moins ! Il est même de 1 pour 30 dans certains pays ou réduit drastiquement grâce à certaines combines que je ne développerai pas ici.
Le plus ironique c'est que les banques commerciales peuvent emprunter à la banque centrale de laquelle elles "dépendent" (lol) l'argent qu'elles n'ont pas dans leur actif afin d'être dans les règles pour créer autant d'argent qu'il y a d' "emprunts" * contractés à partir de rien selon le ratio en vigueur.
* Note : on aura bien compris qu' "emprunts" n'est pas le mot adéquat...
Auteur : marco ducercle Date : 29 avr.17, 21:39 Message :
J'm'interroge a écrit :
Je rappelle qu'un état souverain n'a pas à emprunter aux banques. Un état souverain peut "battre monnaie", autrement dit : créer sa monnaie.
marco ducercle a écrit :Dette américaine de 20 000 milliards de dollars:
-le Trésor américain se bat pour éviter à tout prix que les Etats-Unis ne soient en défaut de paiement sur ses dettes
-Le secrétaire américain au Trésor a aussi annoncé que le gouvernement ne contribue plus aux dépenses destinées aux personnes à la retraite et aux handicapés
-le gouvernement américain doit subvenir à ses besoins par tous les moyens, y compris des impôts.
Ce n'est vraiment que moi qui dit des âneries? Ou alors, peut être que c'est aussi la BCE qui impose ses règles aux USA?
J'm'interroge a écrit :La B.C.E obéit aux mêmes principes que la FED. Ce sont les chapeaux qui couvrent les artifices.
Donc oui, il t'arrive assurément de dire des conneries.
Mon employeur( le conglomérat des banques privées) te fait dire qu'il y a une petite nuance:
La FED n'interdit pas de faire tourner la planche à billet.
Autre nuance:
C'est le président qui nomme ces représentants. Donc il peut influer directement sur la politique monétaire.
Mon employeur me dit, de sortir de l'exemple américain pour nous intéresser au Japon.
C'est le pays le plus endetté au monde. Néanmoins, 100% de la dette japonaise est détenue par les épargnants japonais.
Comment ce fait t'il qu'il y est une dette même intérieur puisque:
"un état souverain n'a pas à emprunter aux banques. Un état souverain peut "battre monnaie", autrement dit : créer sa monnaie."
bref, il ne suffit pas d'être indépendant, pour ne pas être endetté.
J'm'interroge a écrit :On ne vit pas au dessus, mais très largement au dessous de nos moyens. (Là je parle de la très grande majorité de la population).
Par contre : les biens et les richesses produites ne profitent pas à qui devraient.
marco ducercle a écrit :C'est quoi les biens et richesses produites.
Bien que je soit payé pour dire des conneries. Je rappellerai que le rôle d'un état n'est pas de produire des biens et des richesses; ce n'est pas une entreprise. Son rôle est de collecter et de redistribuer l'impôt.
J'm'interroge a écrit :Redistribuer l'impôt ?
T'es sûr de ce que tu affirmes là ?
J'invite bien sûr tout nos lecteurs, si nous en avons, à vérifier cette affirmation.
Et qui paie les services publics et les prestations sociales, si ce ne sont pas les impôts?
La police par exemple ne crée pas de richesses, pourtant il faut bien les payer nos braves policiers.
Mon employeur et moi ne sommes pas contre un peu de démagogie mais c'est comme tout, il ne faut pas en abuser.
Pour comprendre la dette publique, il faut commencer par parler déficit.
Le déficit, c’est quand les dépenses annuelles du budget de l’État sont plus importantes que les recettes. La dette publique est le cumul des emprunts souscrits pour financer ces déficits.
J'm'interroge a écrit :
"marco ducercle"
Par exemple, nous avons l'un des système éducatif les plus coûteux au monde( peut être le plus), pour autant nous ne sommes que classé à la 26ème place.
C'est aussi la faute des banques?
Bref, il faudra que tu m'explique ta chaîne de ponzi puisque la France n'attend pas un retour sur investissement
Tu n'as pas bien compris ?
Je vais te l'expliquer sommairement :
L'argent qui circule, la masse monétaire autrement dit, est créée par les banques privées lorsqu'un crédit est accordé à un "emprunteur" contre la promesse de remboursement de la somme + 1 intérêt et éventuellement des garanties comme des hypothèques par exemple. C'est pourquoi l'on parle d'argent-dette, l'argent circulant étant de l'argent-dette.
Prenons une banque commerciale du coin qui créé donc ainsi x euros de rien par simple écriture. Elle met dans son bilan comptable dans la colonne "passif" : x euros et dans la colonne "actif" : x euros.
Cela fait qu'à partir de 0 euros x euros sont créés contre une promesse de remboursement de la somme + 1 intérêt.
Le problème c'est que l'emprunteur ne rembourse pas à la banque les seuls x euros qui sont ainsi crédités sur son compte bancaire, mais x + intérêts euros. Intérêts qui n'ont pas été créés eux !
Je précise à cet endroit qu'au fur et à mesure que l'argent remboursé à la banque est petit à petit détruit, oui je dis bien "détruit", c'est le terme utilisé, et par conséquent finit par retourné au néant d'où il a été tiré par la magie comptable.
Cela peut paraître bizarre, mais c'est bien comme ça que les choses fonctionnent.
Or, je reviens au problème soulevé :
Pour que l'emprunteur puisse rembourser ses x euros + intérêt dus (usure) il doit les gagner, soit le ponctionner par son salaire dans la masse monétaire existante qui a été créée de la même manière, sans les intérêt dus !
Comprends-tu maintenant ?
Il faut créer toujours plus d'argent pour pouvoir rembourser les intérêts. Ce qui signifie : toujours plus produire et vendre et acheter et s'endetter.
C'est un cercle vicieux infernal qui conduit s'il n'est pas interrompu à temps : à l'épuisement des ressources de la planète, à un enrichissement financier des banques et au passage à récupérer les biens hypothéqués lorsque la crise économique induite s'installe.
C'est un système de Ponzi, pur et dur, un vrai de vrai.
Les gens ignorent pour la plupart ce fonctionnement, croyant bien souvent que les banques "prêtent" de l'argent qu'elle auraient dans leur coffre ou sur les comptes des déposants ou dans leurs actifs, ce qui est complètement erroné.
La loi ne les oblige à disposer comme capital de fonctionnement qu'une toute petite fraction de l'argent qu'elles sont autorisées à créer sous forme de dettes à la charge des gugus. C'est pourquoi l'on parle de système à "réserves fractionnaires".
En France, le ratio est de 9 pour 1, dans d'autre pays c'est encore moins ! Il est même de 1 pour 30 dans certains pays ou réduit drastiquement grâce à certaines combines que je ne développerai pas ici.
Le plus ironique c'est que les banques commerciales peuvent emprunter à la banque centrale de laquelle elles "dépendent" (lol) l'argent qu'elles n'ont pas dans leur actif afin d'être dans les règles pour créer autant d'argent qu'il y a d' "emprunts" * contractés à partir de rien selon le ratio en vigueur.
* Note : on aura bien compris qu' "emprunts" n'est pas le mot adéquat...
Je reconnais que ton explication est claire. Pour autant, cela ne règle pas le problème du financement et de la dépense des finances public. C'est bien le sujet qui nous occupe.
Pour toi, la dette n'est crée que pour soumettre et à accaparer tous les biens et richesses du pays au très grand profit des banques privées.
Pour moi, c'est la non volonté d'avoir créé de véritables réformes structurelles qui nous endette.
Un exemple très simple avec les niches fiscales. Les recettes fiscales (impôts) ont chuté ces 30 dernières années de 488 milliards €.
Un autre facteur est l’"effet boule de neige"( les taux d’intérêts de la dette sont supérieurs aux taux de croissance). Emprunter coûte alors mécaniquement plus cher. Or, dans les années 1990, cet effet "boule de neige" a fonctionné à plein. Les taux d’intérêts ont flambé, bien au-delà de 2%.
Donc, paradoxalement, on paie aussi pour les conneries que les gouvernements ont fait à l'époque où nous étions au Franc et pas encore assujettie à la BCE.
C'est donc la raison pour la quelle je dit que sortir de l'Euro ne réglera pas tout nos problèmes. Bien au contraire puisque le programme de Marine fera exploser les déficits. Le Canada dans les années 90 était lui aussi confronté à ta chaîne de ponzi, pourtant son gouvernement à eu les burnes de faire les réformes qui s'imposaient.
Auteur : J'm'interroge Date : 30 avr.17, 01:06 Message :
J'm'interroge a écrit :
Je rappelle qu'un état souverain n'a pas à emprunter aux banques. Un état souverain peut "battre monnaie", autrement dit : créer sa monnaie.
marco ducercle a écrit :Dette américaine de 20 000 milliards de dollars:
-le Trésor américain se bat pour éviter à tout prix que les Etats-Unis ne soient en défaut de paiement sur ses dettes
-Le secrétaire américain au Trésor a aussi annoncé que le gouvernement ne contribue plus aux dépenses destinées aux personnes à la retraite et aux handicapés
-le gouvernement américain doit subvenir à ses besoins par tous les moyens, y compris des impôts.
Ce n'est vraiment que moi qui dit des âneries? Ou alors, peut être que c'est aussi la BCE qui impose ses règles aux USA?
J'm'interroge a écrit :La B.C.E obéit aux mêmes principes que la FED. Ce sont les chapeaux qui couvrent les artifices.
Donc oui, il t'arrive assurément de dire des conneries.
marco ducercle a écrit :Mon employeur( le conglomérat des banques privées) te fait dire qu'il y a une petite nuance:
La FED n'interdit pas de faire tourner la planche à billet.
C'est vrai, c'est vrai aussi pour d'autre banque centrales comme la B.C.E. mais si tu veux faire dans les nuances : la FED est privée comme l'était la banque de France avant l' "amélioration" de la combine bancaire en Europe.
La planche à billet ne profite qu'aux banques privées en premier et au multinationales dont elles sont les actionnaires en second. Les banques pouvant notamment s'emprunter à elles-mêmes, elles financent leur projets.
Alors que la création monétaire par un Etat souverain est censée financer des projets publiques.
La planche à billet pourrait aussi à servir à créditer les comptes de tous les citoyens d'un montant conséquent, permettant un financement démocratique, mais ce n'est pas cela évidemment, qui est choisi pour relancer la croissance.
marco ducercle a écrit :Autre nuance:
C'est le président qui nomme ces représentants. Donc il peut influer directement sur la politique monétaire.
La belle blague !
"L'originalité du mode d'organisation de la FED repose sur le fait que les douze banques de réserves fédérales régionales [ privées ] sont à la fois le bras opérationnel de la FED et ses uniques actionnaires. La qualité de propriétaire du capital de la FED ne leur confère toutefois aucun pouvoir de contrôle sur les activités de la FED ni de désignation des membres du Conseil des Gouverneurs, lesquels sont tous nommés par le Président des Etats-Unis et confirmés par le Sénat.
Toutefois, la FED est en partie indépendante du pouvoir politique. Ses décisions ne peuvent pas être contestées ou remises en cause par le gouvernement fédéral et elle se finance sur des ressources liées à ses activités de banque centrale avec notamment la perception des intérêts des emprunts publics qu'elle acquiert ainsi que la perception de commissions des banques commerciales."
>>>>>>>>>> On n'est pas à une contradiction près dans les présentation : compare les deux parties soulignées.
"La Fed est une banque centraleindépendante: ses décisions ne sont pas sujettes à l'autorisation du Président des États-Unis ou d'une autre partie du gouvernement fédéral, elle ne reçoit pas de budget du Congrès, et les mandats des gouverneurs sont beaucoup plus longs que ceux des élus fédéraux. Le gouvernement peut cependant exercer un contrôle : l'autorité de la Fed est définie par le Congrès et celui-ci peut exercer son droit de surveillance (congressional oversight). Les membres du bureau des gouverneurs, y compris le président et le vice-président, sont nommés par le Président des États-Unis et confirmés par le Sénat. Le gouvernement nomme également les hauts fonctionnaires de la banque et fixe leur salaire. Toutes les banques commerciales autorisées à exercer en dehors d'un seul État sont obligatoirement membres de la Réserve fédérale régionale où se trouve leur siège et détiennent des parts dans celle-ci, ce qui autorise ces banques à élire une partie des membres du bureau de chaque Réserve fédérale régionale. Le gouvernement fédéral [ de la FED ??? ] reçoit tous les profits de la Fed, hormis un dividende de 6 % versé aux banques membres."
"La Réserve fédérale est détenue par douze Regional Federal Reserve Banks, et est donc à ce titre, une institution fédérale [ c'est la une arnaque sémantique ]. Ce statut est censé lui assurer l' indépendance de ses choix vis-à-vis du gouvernement. La Réserve fédérale ne reçoit pas de subventions du congrès pour son fonctionnement.
En revanche, les parts détenues par les banques régionales dans la Réserve fédérale ne sont ni échangeables ni vendables, et ne peuvent être mises en gage pour dégager des fonds. De plus, ces parts rapportent un coupon fixe de 6 % annuel [ pas mal le taux garanti non ? !! ]. Et finalement, l'excédent de capital généré par les activités de la Réserve fédérale peut être cédé au budget fédéral [de la FED donc, nous avons notre réponse ], mais en aucun cas aux banques régionales actionnaires. Ceci exclut donc le risque d'une instrumentalisation pure et simple des capacités de la Réserve fédérale par ses actionnaires [ Il manquerait plus que ça ! ]. En 2006 par exemple, la Réserve fédérale a contribué positivement au budget fédéral [ de ??? De son budjet ou de celui des E.U. d'amérique ??? ] à hauteur de 29 milliards de dollars."
"La Federal Reserve Bank of New York est donc la plus importante des douze banques du réseau, car c'est à elle qu'échoit la supervision de l'une des plus importantes places bancaires mondiales (que certains situent en deuxième place)[Qui ?]. Elle concentre plus de 40 % des actifs des banques régionales, et constitue aussi la plus grande réserve d'or du monde avec 9 000 tonnes en dépôt en 2006 dont seulement 2 % appartiennent aux États-Unis, mais dont les principaux propriétaires sont une cinquantaine d'états étrangers, des organismes internationaux et quelques particuliers [ à prendre dans quel ordre ? ]."
marco ducercle a écrit :Mon employeur me dit, de sortir de l'exemple américain pour nous intéresser au Japon.
C'est le pays le plus endetté au monde. Néanmoins, 100% de la dette japonaise est détenue par les épargnants japonais.
C'est aussi le projet sur nos têtes : transférer une partie de la dette publique sur le dos des particuliers via le taux d'imposition.
marco ducercle a écrit :Comment ce fait t'il qu'il y est une dette même intérieur puisque:
"un état souverain n'a pas à emprunter aux banques. Un état souverain peut "battre monnaie", autrement dit : créer sa monnaie."
Bien je l'ai dit dans l'autre post : par un privilège accordé par nos Etats aux banques commerciales et par une dépossession consentie d'un pouvoir régalien.
Nos Etats ne sont plus que des apparences d'Etats. Nos soi-disant représentants, sont en réalité des putes achetées par les banques, ils nous ont vendus.
marco ducercle a écrit :bref, il ne suffit pas d'être indépendant, pour ne pas être endetté.
Où as-tu vu que que nous étions indépendants ?
Qui s'endette devient l'esclave de son créancier.
Tu ne le savais pas ?
J'm'interroge a écrit :On ne vit pas au dessus, mais très largement au dessous de nos moyens. (Là je parle de la très grande majorité de la population).
Par contre : les biens et les richesses produites ne profitent pas à qui devraient.
marco ducercle a écrit :C'est quoi les biens et richesses produites.
Bien que je soit payé pour dire des conneries. Je rappellerai que le rôle d'un état n'est pas de produire des biens et des richesses; ce n'est pas une entreprise. Son rôle est de collecter et de redistribuer l'impôt.
J'm'interroge a écrit :Redistribuer l'impôt ?
T'es sûr de ce que tu affirmes là ?
J'invite bien sûr tout nos lecteurs, si nous en avons, à vérifier cette affirmation.
marco ducercle a écrit :Et qui paie les services publics et les prestations sociales, si ce ne sont pas les impôts?
La police par exemple ne crée pas de richesses, pourtant il faut bien les payer nos braves policiers.
Ce ne sont pas les impôts qui payent les dépenses publiques, mais les emprunts d'états. Les Impôts ne servent en très grande partie qu'à rembourser les intérêts cumulés de la dette publique.
--------> C'est ça la triste vérité.
Dans un système où les Etats sont souverains, l'argent créé n'est pas de l'argent-dette mais de l'argent publique servant à financer les dépenses publiques. L'impôt dans ce cas, permet 2 choses : la destruction monétaire sans usure et la circulation de la monnaie.
marco ducercle a écrit :Mon employeur et moi ne sommes pas contre un peu de démagogie mais c'est comme tout, il ne faut pas en abuser.
Bien tu en abuses et ça ce voit, à moins que comme je l'ai dit : tu ne sois simplement qu'un gros ignare qui ne se pose pas beaucoup de questions, souffre d'un manque d'esprit critique et de compréhension, bien formaté pour croire que le monde fonctionne comme il doit.
marco ducercle a écrit :Pour comprendre la dette publique, il faut commencer par parler déficit.
Le déficit, c’est quand les dépenses annuelles du budget de l’État sont plus importantes que les recettes. La dette publique est le cumul des emprunts souscrits pour financer ces déficits.
Non ! Il faut comprendre au préalable qu'elle ne peut mathématiquement que croître. C'est là vraiment un truc que tu ne le comprends pas et ou refuses d'admettre.
Le déficit de nombre d'Etats vient en grande partie de l'usure pratiquée sur leur dos.
J'm'interroge a écrit :
"marco ducercle"
Par exemple, nous avons l'un des système éducatif les plus coûteux au monde( peut être le plus), pour autant nous ne sommes que classé à la 26ème place.
C'est aussi la faute des banques?
Bref, il faudra que tu m'explique ta chaîne de ponzi puisque la France n'attend pas un retour sur investissement
Tu n'as pas bien compris ?
Je vais te l'expliquer sommairement :
L'argent qui circule, la masse monétaire autrement dit, est créée par les banques privées lorsqu'un crédit est accordé à un "emprunteur" contre la promesse de remboursement de la somme + 1 intérêt et éventuellement des garanties comme des hypothèques par exemple. C'est pourquoi l'on parle d'argent-dette, l'argent circulant étant de l'argent-dette.
Prenons une banque commerciale du coin qui créé donc ainsi x euros de rien par simple écriture. Elle met dans son bilan comptable dans la colonne "passif" : x euros et dans la colonne "actif" : x euros.
Cela fait qu'à partir de 0 euros x euros sont créés contre une promesse de remboursement de la somme + 1 intérêt.
Le problème c'est que l'emprunteur ne rembourse pas à la banque les seuls x euros qui sont ainsi crédités sur son compte bancaire, mais x + intérêts euros. Intérêts qui n'ont pas été créés eux !
Je précise à cet endroit qu'au fur et à mesure que l'argent remboursé à la banque est petit à petit détruit, oui je dis bien "détruit", c'est le terme utilisé, et par conséquent finit par retourné au néant d'où il a été tiré par la magie comptable.
Cela peut paraître bizarre, mais c'est bien comme ça que les choses fonctionnent.
Or, je reviens au problème soulevé :
Pour que l'emprunteur puisse rembourser ses x euros + intérêt dus (usure) il doit les gagner, soit le ponctionner par son salaire dans la masse monétaire existante qui a été créée de la même manière, sans les intérêt dus !
Comprends-tu maintenant ?
Il faut créer toujours plus d'argent pour pouvoir rembourser les intérêts. Ce qui signifie : toujours plus produire et vendre et acheter et s'endetter.
C'est un cercle vicieux infernal qui conduit s'il n'est pas interrompu à temps : à l'épuisement des ressources de la planète, à un enrichissement financier des banques et au passage à récupérer les biens hypothéqués lorsque la crise économique induite s'installe.
C'est un système de Ponzi, pur et dur, un vrai de vrai.
Les gens ignorent pour la plupart ce fonctionnement, croyant bien souvent que les banques "prêtent" de l'argent qu'elle auraient dans leur coffre ou sur les comptes des déposants ou dans leurs actifs, ce qui est complètement erroné.
La loi ne les oblige à disposer comme capital de fonctionnement qu'une toute petite fraction de l'argent qu'elles sont autorisées à créer sous forme de dettes à la charge des gugus. C'est pourquoi l'on parle de système à "réserves fractionnaires".
En France, le ratio est de 9 pour 1, dans d'autre pays c'est encore moins ! Il est même de 1 pour 30 dans certains pays ou réduit drastiquement grâce à certaines combines que je ne développerai pas ici.
Le plus ironique c'est que les banques commerciales peuvent emprunter à la banque centrale de laquelle elles "dépendent" (lol) l'argent qu'elles n'ont pas dans leur actif afin d'être dans les règles pour créer autant d'argent qu'il y a d' "emprunts" * contractés à partir de rien selon le ratio en vigueur.
* Note : on aura bien compris qu' "emprunts" n'est pas le mot adéquat...
marco ducercle a écrit :Je reconnais que ton explication est claire. Pour autant, cela ne règle pas le problème du financement et de la dépense des finances public. C'est bien le sujet qui nous occupe.
Bien si, si tu me lis bien tu le comprendras.
Ce ne sont pas des choses qui ne sont pas liées.
marco ducercle a écrit :Pour toi, la dette n'est crée que pour soumettre et à accaparer tous les biens et richesses du pays au très grand profit des banques privées.
Pour moi, c'est la non volonté d'avoir créé de véritables réformes structurelles qui nous endette.
Bien c'est simplement faux.
marco ducercle a écrit :Un exemple très simple avec les niches fiscales. Les recettes fiscales (impôts) ont chuté ces 30 dernières années de 488 milliards €.
Un autre facteur est l’"effet boule de neige"( les taux d’intérêts de la dette sont supérieurs aux taux de croissance). Emprunter coûte alors mécaniquement plus cher. Or, dans les années 1990, cet effet "boule de neige" a fonctionné à plein. Les taux d’intérêts ont flambé, bien au-delà de 2%.
Donc, paradoxalement, on paie aussi pour les conneries que les gouvernements ont fait à l'époque où nous étions au Franc et pas encore assujettie à la BCE.
Le Problème ne datte pas des années 1990 lol !
marco ducercle a écrit :C'est donc la raison pour la quelle je dit que sortir de l'Euro ne réglera pas tout nos problèmes. Bien au contraire puisque le programme de Marine fera exploser les déficits. Le Canada dans les années 90 était lui aussi confronté à ta chaîne de ponzi, pourtant son gouvernement à eu les burnes de faire les réformes qui s'imposaient.
Il n'en est pas sorti du Système de Ponzi qui ponctionne l'économie réelle au profit des parasites de la fiance et du système bancaire.
Réduire le déficit par les politiques d'austérités et les réductions de l'argent consacrée au dépenses publiques et à la protection sociale a au moins 4 objectifs :
1) prolonger la viabilité du système en place
2) faire en sorte que les ficelles ne se voient pas trop
4) réduire le peuple à un esclavage toujours plus poussé
3) engendrer le chaos social voire des guerres, afin de désigner in fine d'autres responsables à la crise économique et aux malheurs du monde.
____________
Je voudrais maintenant revenir à un point que tu abordais dans un autre post :
marco ducercle a écrit :Je rappellerai que le rôle d'un état n'est pas de produire des biens et des richesses; ce n'est pas une entreprise. Son rôle est de collecter et de redistribuer l'impôt.
Bien je te dirais que le rôle d'un Etat, en effet ce n'est pas ça, mais c'est ce que l'Etat est devenu, une entreprise qui doit maintenir un bilan en équilibre et de permettre une croissance économique, la croissance en question n'étant là que pour entretenir le monstre de la dette toujours croissante.
Nos actuels Etats phagocytés par la finance, sont aujourd'hui des entreprises ou des biais selon les cas, permettant de dégager pour elle d'immenses profits.
D'où l'intérêt pour elle, la Finance et ses tenants, que ce soit Macron (ex banquier Rothschild) ou d'autres achétés du système, que Marine Le Pen, qui accèdent aux positions de pouvoir autorisés.
Auteur : marco ducercle Date : 30 avr.17, 08:29 Message :
J'm'interroge a écrit :
Bien tu en abuses et ça ce voit, à moins que comme je l'ai dit : tu ne sois simplement qu'un gros ignare qui ne se pose pas beaucoup de questions, souffre d'un manque d'esprit critique et de compréhension, bien formaté pour croire que le monde fonctionne comme il doit.
Ah non camarade. Si je ne suis pas qu'un gros ignare qui ne se pose pas beaucoup de questions, souffre d'un manque d'esprit critique et de compréhension, c'est que je pratique la désinformation.
Dire des âneries qui se transforment en grosses conneries dans un discours construit; peut être contestable mais construit quand même; est de la désinformation.
La démagogie consiste a s'attirer les faveurs de son auditoire en utilisant un discours convenu, du style:
-"la FED est privée comme l'était la banque de France avant l' "amélioration" de la combine bancaire en Europe".
-"Nos Etats ne sont plus que des apparences d'Etats. Nos soi-disant représentants, sont en réalité des putes achetées par les banques, ils nous ont vendus."
Le mot grossier est souvent apprécié dans un discours démago:
Le démago par principe, s'adapte à son auditoire.
A BenFis, il dit: il faut en sortir( Euro) assurément, si l'on souhaite que la France reprenne les rênes de son avenir.( problème uniquement européen)
A moi il me dit: Nos Etats ne sont plus que des apparences d'Etats. Nos soi-disant représentants, sont en réalité des putes achetées par les banques, ils nous ont vendus.( problème internationale)
Il faut préciser que dans le post #p1158478, je parlais des USA et du Japon qui ont deux dettes différentes et qui ne font pas parti de la zone euro.
Elle veux mettre deux monnaies en circulations.la mauvaise monnaie chasse la bonne (dite "loi de Gresham").
Tu ne le savais pas ? Quand vous avez une monnaie qui se dévalue sans cesse, les épargnants ont tendance à aller chercher la monnaie qui, elle, ne se dévalue pas".
Auteur : J'm'interroge Date : 30 avr.17, 09:57 Message :
marco ducercle a écrit :La démagogie consiste a s'attirer les faveurs de son auditoire en utilisant un discours convenu, du style:
-"la FED est privée comme l'était la banque de France avant l' "amélioration" de la combine bancaire en Europe".
-"Nos Etats ne sont plus que des apparences d'Etats. Nos soi-disant représentants, sont en réalité des putes achetées par les banques, ils nous ont vendus."
Un discours convenu ? Je ne le pense pas.
Ce que j'ai dit, de la démagogie ? Du moment que c'est la vérité simple et crue, démagogie ou pas, c'est la vérité simple et crue.
Démagogie donc si tu veux, en tout cas tu n'as rien à en redire.
[ EDIT : Correction grammaticale. ]
Auteur : marco ducercle Date : 30 avr.17, 11:58 Message : Il est convenu dans le sens qu'on sait très bien pour qui tu vas voté dimanche prochain et que tu adaptes ton discours en fonction:
conforter ceux qui ont la même sensibilité que toi ou essayer de convaincre les indécis que le seul moyen de redresser la France est en sortant de l'Europe.
Les réfractaires, en nous rejouant le coup du complot. Cette foi, c'est les banques. Il y a trois mois, l'ennemie avait un visage: l'Amérique. Aujourd'hui, il n'en à plus puisque c'e sont les banques privées dans leur ensemble. Donc, il ne faut surtout pas voter pour le représentant de la finance.
A titre personnel, je ne cherche à convaincre personne puisque je n'ai voté pour aucun des deux. Simplement moi, je ne crois plus en l'homme ou la femme providentiel. Si je me fout de la gueule de Marine, c'est parce que je crois pas à sa capacité de redresser la France en s'opposant au système.
Qu'est ce quelle a fait dans la vie a part être vaguement avocate?:
Etre la fille de son père!
Comme Mélanchon, elle veux renverser le système, alors qu'elle est en plein dedans. Sa dépendance à Poutine, l'histoire des assistants parlementaires et sa longévité en politique le prouve.
Je persiste et je signe, c'est parce qu'on n'a jamais voulu toucher au système économique et sociale qu'on en est arrivé la. Notre système économique et sociale date de la libération( Conseil national de la Résistance). La cogestion état/syndicats. C'était jouable parce qu'il fallait reconstruire. Ensuite est arrivé l'air de la société de consommation. Les gens se sont mis a s'endetter de plein grès en achetant des voitures, des frigidaires etc etc. Et puis, patatra, est arrivé le choc pétrolier. Finit les trente glorieuses. On entré en récession. Est ce que la France a remis en cause son système économique et sociale?
Je n'ai jamais dit que le point de départ était 1990. C'est sous la présidence de François Mittérand que les choses vont dérivés. En 1980, la dette de l'État représente 12 % de la production nationale. En 1982, elle monte brutalement à 16 %. Trois ans plus tard, elle dépasse 20 %. Le déficit de l'État atteint alors 92 milliards de francs... quatre fois plus qu'en 1980. Le 21 mars 1983, la France dévalue pour la troisième fois en moins de dix-huit mois, c'est le "tournant de la rigueur" (priorité : la lutte contre l'inflation, qui sera un succès). Mais la dette, elle, continue à flamber. Il fallait trouver de l'argent rapidement. Au nom du réalisme économique( et pour des raisons politiques aussi*), elle sera placée sur les marchés financiers.
* il fallait "casser un système corporatiste"( André Gauron, ancien collaborateur de Pierre Bérégovoy).
Qu' a fait Mittérand? Appliquer le programme pour lequel il avait été élu. Ce ne sont pas les banques qui l'ont placés à l'Elysée mais bien les français. Après, pour le reste, je ne dis pas que les banques sont blanches comme neige ou que les états n'ont pas une part de responsabilité. C'est tout un ensemble de facteurs.
Cela recommence, tu n'as plus d'argument, reconnais le simplement.
Auteur : marco ducercle Date : 30 avr.17, 19:04 Message : En voila un: La Suisse fait partie des rares pays européens qui respectent la discipline budgétaire adoptée il y a une vingtaine d’années par l’Union européenne, mais peu appliquée par ses membres. Le déficit public suisse correspond à seulement 33% du PIB, alors que la moyenne des Vingt-huit dépasse les 85%. Pourtant, presque chaque année, le gouvernement présente un nouveau plan de coupe dans les dépenses publiques.
C'est toujours plus facile nous faire croire que la rigueur budgétaire n' a aucune influence sur le complot bancaire.
Auteur : Karlo Date : 30 avr.17, 21:05 Message : Petit hommage à Brahim Bouarram, jeté dans la Seine et noyé par des militants FN le 1er Mai 1995, il y a aujourd'hui 22 ans, lors d'une manifestation frontiste d'entre-deux tours et en "l'honneur" de jeanne d'Arc...
Auteur : BenFis Date : 30 avr.17, 21:42 Message :
Karlo a écrit :Petit hommage à Brahim Bouarram, jeté dans la Seine et noyé par des militants FN le 1er Mai 1995, il y a aujourd'hui 22 ans, lors d'une manifestation frontiste d'entre-deux tours et en "l'honneur" de jeanne d'Arc...
Il paraît que le parti a été dédiabolisé.
Auteur : Saint Glinglin Date : 30 avr.17, 21:49 Message :
Karlo a écrit :Petit hommage à Brahim Bouarram, jeté dans la Seine et noyé par des militants FN le 1er Mai 1995, il y a aujourd'hui 22 ans, lors d'une manifestation frontiste d'entre-deux tours et en "l'honneur" de jeanne d'Arc...
Karlo n'a posté le 30 mars dernier aucun hommage à Saïd Bourarach noyé par des militants de la Ligue de Défense Juive.
Auteur : Karlo Date : 30 avr.17, 21:58 Message : Saint glinglin n'a sans doute pas remarqué que ce n'est pas la ligue de defense juive qui est au second tour de l'election présidentielle française.
Auteur : J'm'interroge Date : 30 avr.17, 23:00 Message : On dit toujours que ce n'est pas bien de faire des amalgames.
Auteur : marco ducercle Date : 01 mai17, 05:05 Message :
J'm'interroge a écrit :@ marco,
Cela recommence, tu n'as plus d'argument, reconnais le simplement.
( suite)
J'm'interroge a écrit : Ce ne sont pas les impôts qui payent les dépenses publiques, mais les emprunts d'états. Les Impôts ne servent en très grande partie qu'à rembourser les intérêts cumulés de la dette publique.
--------> C'est ça la triste vérité.
Dans un système où les Etats sont souverains, l'argent créé n'est pas de l'argent-dette mais de l'argent publique servant à financer les dépenses publiques. L'impôt dans ce cas, permet 2 choses : la destruction monétaire sans usure et la circulation de la monnaie. http://www.forum-religion.org/general/m ... l#p1158541
Pour 299 milliards de recettes générées, l'État prévoit en 2014 de dépenser 381 milliards au titre des missions du budget général et des prélèvements. La différence, 82 milliards d'euros, constitue le déficit du budget général.
En 2014, les 380 milliards d'euros du budget seront affectés de la manière suivante :
Auteur : J'm'interroge Date : 01 mai17, 09:26 Message :
J'm'interroge a écrit :@ marco,
Cela recommence, tu n'as plus d'argument, reconnais le simplement.
( suite)
J'm'interroge a écrit : Ce ne sont pas les impôts qui payent les dépenses publiques, mais les emprunts d'états. Les Impôts ne servent en très grande partie qu'à rembourser les intérêts cumulés de la dette publique [ qui est pour la très grande part la dette de l'Etat ].
--------> C'est ça la triste vérité.
Dans un système où les Etats sont souverains, l'argent créé n'est pas de l'argent-dette mais de l'argent publique servant à financer les dépenses publiques. L'impôt dans ce cas, permet 2 choses : la destruction monétaire sans usure et la circulation de la monnaie. http://www.forum-religion.org/general/m ... l#p1158541
marco ducercle a écrit :Pour 299 milliards de recettes générées, l'État prévoit en 2014 de dépenser 381 milliards au titre des missions du budget général et des prélèvements. La différence, 82 milliards d'euros, constitue le déficit du budget général.
En 2014, les 380 milliards d'euros du budget seront affectés de la manière suivante :
On y lit : "Charge de la dette" : 12%. C'est quoi cette "charge de la dette" ?
Ce que j'ai dit plus haut n'était pas exact car je parlais des intérêts cumulés. Or, ce sont c'est intérêts cumulés qui ne représentent effectivement qu'à peu près cela en moyenne 15 % en 2013, soit un peu moins de 50 milliards. (C'était à peu près ça en moyenne : entre 10 et 15 % environ). -----> Il s'agit bien de ce que l'on appelle la "charge de l'intérêt de la dette".
Par contre, ce diagramme passe honteusement sous silence le remboursement des annuités de la dette d' soit en 2013 : près de 265 milliards d’euros pour un budget à peu près équivalent à celui présenté.
Donc 265 + 50 milliards = 315 milliards !! !!! !! ! pour le remboursement de le dette publique pour seulement 300 milliards de recette....
"Il faut savoir en effet que le principal des emprunts de l’État n’apparaît pas en recettes dans le budget – contrairement à ce qui se passe dans le secteur local. C’est pourquoi le remboursement du capital emprunté n’apparaît pas dans les dépenses de l’État et que seul le paiement des intérêts de la dette figure explicitement au budget."
Reprenons :
a) Budjet moins la charge de la dette :
----------------------------------------- 330 000 000 000 d'Euros
b) Recette :
----------------------------------------- 300 000 000 000 d'Euros
c) Remboursement de la dette
plus des intérêts de la dette :
----------------------------------------- 315 000 000 000 d'Euros
Ok ?
C'est plus clair ?
(a + c) - b = 345 000 000 000 d'Euros
---------> 345 000 000 000 d'Euros c'est le montant réel de l'emprunt annuel !! ! Et il à tendance à augmenter toujours plus....
Compare aussi toi-même b et c.
Il faut savoir aussi que :
"...constante depuis une trentaine d’années, la hausse de la dette d'état s’est accentuée dans la période récente (allègements fiscaux, « plans de relance » destiné à lutter contre la crise économique, investissements d’avenir, soutien aux pays de la zone euro attaqués lors de la crise des dettes souveraines dans le cadre des mécanismes mis en œuvre au niveau européen notamment). La dette publique représentait96,9% du PIBau troisième trimestre 2015 (chiffre INSEE), contre 20,7% en 1980 ; la dette de l’État représente à elle seule 79,5% de la dette publique dans son ensemble."
"C'est encore et toujours un peu plus que les périodes précédentes. Forcément: la dette publique correspond à la somme des soldes des comptes publics enregistrés chaque année par un État. Or la France n'a pas affiché une seule année budgétaire positivedepuis... 1975 ! Voilà donc 40 années consécutives que la dette publique française file de record en record. Réponses en graphiques historiques."
Ça y est ? Ça fait "tilt" ?
1975 soit peu de temps après la loi "Pompidou Rothschild". En rappelant que - tout comme Macron - Pompidou venait tout droit de la banque Rothschild, puisqu'il en était un ancien directeur général...
Auteur : hérétique Date : 01 mai17, 12:26 Message :
J'm'interroge a écrit :
Dernière chose pour le moment :
"C'est encore et toujours un peu plus que les périodes précédentes. Forcément: la dette publique correspond à la somme des soldes des comptes publics enregistrés chaque année par un État. Or la France n'a pas affiché une seule année budgétaire positivedepuis... 1975 ! Voilà donc 40 années consécutives que la dette publique française file de record en record. Réponses en graphiques historiques."
Ça y est ? Ça fait "tilt" ?
1975 soit peu de temps après la loi "Pompidou Rothschild". En rappelant que - tout comme Macron - Pompidou venait tout droit de la banque Rothschild, puisqu'il en était un ancien directeur général...
Sauf que : Jusqu'en 1972, la Banque de France pouvait prêter à l’État sans intérêt 10,5 milliards de francs (équivalant à 10 milliards d'euros de 201527) puis 10 autres milliards de francs (FRF) à taux très faible. Au-delà, l'État devait emprunter sur le marché privé. C'est ce qui s'est passé en 1973 alors que la baisse de la TVA introduite en janvier a supprimé d'un coup 7,5 milliards de francs de recettes28. Ce montant de 20,5 milliards de FRF de 1973 (17,8 milliards d'euros de 201527) défini dans la loi de 1973 était supérieur à ce que la Banque de France prêtait à l'État au cours des années précédentes.
(...)
En effet l'article 19 de la loi de 1973 autorise l'État à emprunter à la Banque de France, mais il ne permet pas au Parlement lui-même de se servir de cette initiative : « Les conditions dans lesquelles l'État peut obtenir de la Banque des avances et des prêts sont fixées par des conventions passées entre le ministre de l'Économie et des Finances et le gouverneur, autorisé par délibération du conseil général. Ces conventions doivent être approuvées par le Parlement. » En outre, la loi de 1973 ne présentait pas de forte rupture par rapport à ce qui préexistait : ainsi, l'article 25 de la loi de 73-7 du 3 janvier 1973 dispose : « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France », qui reprend presque mot pour mot une interdiction qui avait été introduite par Léon Blum, dans la loi du 24 juillet 1936. L'article 13 de cette loi de 1936 précise en effet que « tous les effets de la dette flottante émis par le Trésor public et venant à échéance dans un délai de trois mois au maximum sont admis sans limitation au réescompte de l’Institut d’émission, sauf au profit du Trésor public. » http://archive.wikiwix.com/cache/?url=h ... irects%3D0
ch. 2, annexe 2, p. 159
Auteur : Liberté 1 Date : 01 mai17, 13:20 Message : Marine singe Fillon
Auteur : Saint Glinglin Date : 01 mai17, 22:35 Message :
En fait, il y a une explication assez simple. Parmi les personnes qui ont "fourni des notes" à Marine Le Pen pour ce discours, il y a un certain Paul-Marie Couteaux, qui, jusqu'au soir du premier tour, était un soutien de François Fillon. Selon nos informations, c'est lui aussi qui avait largement écrit le discours de l'ancien premier ministre au Puy-en-Velay. Paul-Marie Couteaux est un essayiste, ancien député européen souverainiste (favorable au rapprochement des droites) et fondateur du SIEL - un parti proche du Front national, mais dont il a quitté la présidence.
Auteur : Liberté 1 Date : 01 mai17, 22:47 Message : Merci Saint Glinglin
Auteur : Inti Date : 02 mai17, 00:41 Message : « Ce sont eux, nos vrais ennemis, puissants, organisés, habiles, déterminés », a-t-il mis en garde. « Le parti des agents du désastre. Ils utilisent la colère, ils propagent le mensonge [« aussi haineux que lâches…] La lutte contre la liberté de la presse, contre la liberté des femmes, des couples de même sexe […] La violence extrême contre les opposants politiques :
Le discours de Macron hier. On aurait cru dans son envolée qu'il parlait de daesh ou l'islam militant mais non il termina sa diatribe par : "c’est cela le projet du FN, ne l’oubliez jamais ! » qui a néanmoins suscité quelques huées dans l'assemblée.
La guerre des images et des mots n'a pas tout dit jusqu'au 7 mai.
Auteur : marco ducercle Date : 02 mai17, 06:38 Message :
J'm'interroge a écrit :
On y lit : "Charge de la dette" : 12%. C'est quoi cette "charge de la dette" ?
Ce que j'ai dit plus haut n'était pas exact car je parlais des intérêts cumulés. Or, ce sont c'est intérêts cumulés qui ne représentent effectivement qu'à peu près cela en moyenne 15 % en 2013, soit un peu moins de 50 milliards. (C'était à peu près ça en moyenne : entre 10 et 15 % environ). -----> Il s'agit bien de ce que l'on appelle la "charge de l'intérêt de la dette".
Par contre, ce diagramme passe honteusement sous silence le remboursement des annuités de la dette d' soit en 2013 : près de 265 milliards d’euros pour un budget à peu près équivalent à celui présenté.
Donc 265 + 50 milliards = 315 milliards !! !!! !! ! pour le remboursement de le dette publique pour seulement 300 milliards de recette....
"Il faut savoir en effet que le principal des emprunts de l’État n’apparaît pas en recettes dans le budget – contrairement à ce qui se passe dans le secteur local. C’est pourquoi le remboursement du capital emprunté n’apparaît pas dans les dépenses de l’État et que seul le paiement des intérêts de la dette figure explicitement au budget."
Reprenons :
a) Budjet moins la charge de la dette :
----------------------------------------- 330 000 000 000 d'Euros
b) Recette :
----------------------------------------- 300 000 000 000 d'Euros
c) Remboursement de la dette
plus des intérêts de la dette :
----------------------------------------- 315 000 000 000 d'Euros
Ok ?
C'est plus clair ?
(a + c) - b = 345 000 000 000 d'Euros
---------> 345 000 000 000 d'Euros c'est le montant réel de l'emprunt annuel !! ! Et il à tendance à augmenter toujours plus....
Compare aussi toi-même b et c.
Il faut savoir aussi que :
"...constante depuis une trentaine d’années, la hausse de la dette d'état s’est accentuée dans la période récente (allègements fiscaux, « plans de relance » destiné à lutter contre la crise économique, investissements d’avenir, soutien aux pays de la zone euro attaqués lors de la crise des dettes souveraines dans le cadre des mécanismes mis en œuvre au niveau européen notamment). La dette publique représentait96,9% du PIBau troisième trimestre 2015 (chiffre INSEE), contre 20,7% en 1980 ; la dette de l’État représente à elle seule 79,5% de la dette publique dans son ensemble."
C'est bien que tu reconnaisses que ce que tu as dit plus haut n'était pas exact, car si j'ai posté ce tableau, c'était pour te montrer que l'impôt est redistribué.
En fait, c'est l'impôt sur le revenu qui paie les intérêts de la dette.
Ensuite, je suis tout à fait d'accord avec toi sur le diagnostique. Oui, l'état est endetté, oui les intérêts cumulés font un effet boule de neige et la dette cumulé est autour des 3000 milliards.
Donc, ce n'est pas sur le diagnostique que nous avons un différent mais sur le pourquoi de la dette. Pour toi c'est un complot bancaire:
Oui ça fait tilt mais de ton côté, que fais tu du choc pétrolier de 1974 ?
Le premier déficit public important résulte des diverses mesures de relance décidées par le gouvernement après le premier choc pétrolier, ainsi que de l’impact de la récession sur les rentrées fiscales. https://www.insee.fr/fr/statistiques/1280658
1975 soit peu de temps après la loi "Pompidou Rothschild". En rappelant que - tout comme Macron - Pompidou venait tout droit de la banque Rothschild, puisqu'il en était un ancien directeur général.
. Henri Emmanuelli aussi, pourtant il Milita en 2005 pour le non au référendum sur le Traité constitutionnel européen
Auteur : J'm'interroge Date : 03 mai17, 01:24 Message :
hérétique a écrit :Sauf que : Jusqu'en 1972, la Banque de France pouvait prêter à l’État sans intérêt 10,5 milliards de francs (équivalant à 10 milliards d'euros de 201527) puis 10 autres milliards de francs (FRF) à taux très faible. Au-delà, l'État devait emprunter sur le marché privé. C'est ce qui s'est passé en 1973 alors que la baisse de la TVA introduite en janvier a supprimé d'un coup 7,5 milliards de francs de recettes28. Ce montant de 20,5 milliards de FRF de 1973 (17,8 milliards d'euros de 201527) défini dans la loi de 1973 était supérieur à ce que la Banque de France prêtait à l'État au cours des années précédentes.
(...)
En effet l'article 19 de la loi de 1973 autorise l'État à emprunter à la Banque de France, mais il ne permet pas au Parlement lui-même de se servir de cette initiative : « Les conditions dans lesquelles l'État peut obtenir de la Banque des avances et des prêts sont fixées par des conventions passées entre le ministre de l'Économie et des Finances et le gouverneur, autorisé par délibération du conseil général. Ces conventions doivent être approuvées par le Parlement. » En outre, la loi de 1973 ne présentait pas de forte rupture par rapport à ce qui préexistait : ainsi, l'article 25 de la loi de 73-7 du 3 janvier 1973 dispose : « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France », qui reprend presque mot pour mot une interdiction qui avait été introduite par Léon Blum, dans la loi du 24 juillet 1936. L'article 13 de cette loi de 1936 précise en effet que « tous les effets de la dette flottante émis par le Trésor public et venant à échéance dans un délai de trois mois au maximum sont admis sans limitation au réescompte de l’Institut d’émission, sauf au profit du Trésor public. » http://archive.wikiwix.com/cache/?url=h ... irects%3D0
ch. 2, annexe 2, p. 159
Ok donc ? Tout ça pour dire quoi ?
Ton intervention se limite-t-elle à "Sauf que" ?
Ce sont par de petites lois et de petits changements de cap qu'on nous conduit sur les rives souhaitées sans que l'on se rende compte que la destination a changée.
Mais les faits sont là :
Cette loi est l'un des rouages de la machine qui nous broie menus.
____________
J'm'interroge a écrit :
On y lit : "Charge de la dette" : 12%. C'est quoi cette "charge de la dette" ?
Ce que j'ai dit plus haut n'était pas exact car je parlais des intérêts cumulés. Or, ce sont c'est intérêts cumulés qui ne représentent effectivement qu'à peu près cela en moyenne 15 % en 2013, soit un peu moins de 50 milliards. (C'était à peu près ça en moyenne : entre 10 et 15 % environ). -----> Il s'agit bien de ce que l'on appelle la "charge de l'intérêt de la dette".
Par contre, ce diagramme passe honteusement sous silence le remboursement des annuités de la dette d' soit en 2013 : près de 265 milliards d’euros pour un budget à peu près équivalent à celui présenté.
Donc 265 + 50 milliards = 315 milliards !! !!! !! ! pour le remboursement de le dette publique pour seulement 300 milliards de recette....
"Il faut savoir en effet que le principal des emprunts de l’État n’apparaît pas en recettes dans le budget – contrairement à ce qui se passe dans le secteur local. C’est pourquoi le remboursement du capital emprunté n’apparaît pas dans les dépenses de l’État et que seul le paiement des intérêts de la dette figure explicitement au budget."
Reprenons :
a) Budjet moins la charge de la dette :
----------------------------------------- 330 000 000 000 d'Euros
b) Recette :
----------------------------------------- 300 000 000 000 d'Euros
c) Remboursement de la dette
plus des intérêts de la dette :
----------------------------------------- 315 000 000 000 d'Euros
Ok ?
C'est plus clair ?
(a + c) - b = 345 000 000 000 d'Euros
---------> 345 000 000 000 d'Euros c'est le montant réel de l'emprunt annuel !! ! Et il à tendance à augmenter toujours plus....
Compare aussi toi-même b et c.
Il faut savoir aussi que :
"...constante depuis une trentaine d’années, la hausse de la dette d'état s’est accentuée dans la période récente (allègements fiscaux, « plans de relance » destiné à lutter contre la crise économique, investissements d’avenir, soutien aux pays de la zone euro attaqués lors de la crise des dettes souveraines dans le cadre des mécanismes mis en œuvre au niveau européen notamment). La dette publique représentait96,9% du PIBau troisième trimestre 2015 (chiffre INSEE), contre 20,7% en 1980 ; la dette de l’État représente à elle seule 79,5% de la dette publique dans son ensemble."
marco ducercle a écrit :C'est bien que tu reconnaisses que ce que tu as dit plus haut n'était pas exact, car si j'ai posté ce tableau, c'était pour te montrer que l'impôt est redistribué.
Quand je fais une erreur, même si c'est une petite erreur, je la reconnais, mais attention : ce que j'ai dit n'était pas exact dans le sens où je parlais du remboursement du cumul des intérêts de la dette qui ne représente en effet que 10 à 15 % du budget. Mais cela ne change rien au fait que le montant réel de l'emprunt annuel c'est bien 345 000 000 000 d'Euros et qu'il augmente mathématiquement, inéluctablement, d'années en années, l'équilibre budgétaire devenant de plus en plus utopique, à moins de voir une croissance économique se poursuivre indéfiniment (c'est exponentiel) ce qui est impossible dans un monde aux ressources limitées, même pour l'Allemagne !
Il ne faut donc pas mentir aux gens.
Pour les années 2013-2014 : je vais te présenter ce que je t'ai déjà dit autrement :
Or, c'est bien 345 000 000 000 d'Euros qui ont dû être empruntés pour une année comme de routine, soit plus de 4,5 fois plus avec les taux d'intérêts pratiqués par les banques et autre fonds privés : 3 % pour certains (et plus encore pour d'autres !) au lieu de seulement 80 000 000 000 d'Euros qui auraient pu être créés par l'Etat à : 0 % si l'Etat français n'avait pas abandonné son pouvoir régalien de battre monnaie en faveur du seul et immense profit des banques et autres fonds privés.
>>>>>>> VoilàLe problème que je dénonce marco !
marco ducercle a écrit :En fait, c'est l'impôt sur le revenu qui paie les intérêts de la dette.
Oui, la charge de la dette, c'est-à-dire pour être bien précis : le remboursement des seuls intérêts de la dette, sans même donc parler des annuités que l'Etat doit rembourser chaque année, représentent déjà à elle seule environ 65 % des recettes de l'impôt sur le revenu !
C'est énorme !
marco ducercle a écrit :Ensuite, je suis tout à fait d'accord avec toi sur le diagnostique. Oui, l'état est endetté, oui les intérêts cumulés font un effet boule de neige et la dette cumulé est autour des 3000 milliards.
C'est le problème que je dénonce et je dénonce le fait que ce problème est systémique.
marco ducercle a écrit :Donc, ce n'est pas sur le diagnostique que nous avons un différent mais sur le pourquoi de la dette. Pour toi c'est un complot bancaire:
Ce serait quoi d'autre l'ami ?
marco ducercle a écrit :Oui ça fait tilt mais de ton côté, que fais tu du choc pétrolier de 1974 ?
Le premier déficit public important résulte des diverses mesures de relance décidées par le gouvernement après le premier choc pétrolier, ainsi que de l’impact de la récession sur les rentrées fiscales. https://www.insee.fr/fr/statistiques/1280658
Le choc pétrolier n'est pas dû qu'aux aléas imprévisibles de la nature, puisque le problème du système monétaire que je souligne lui a donné vie.
J'm'interroge a écrit :1975 soit peu de temps après la loi "Pompidou Rothschild". En rappelant que - tout comme Macron - Pompidou venait tout droit de la banque Rothschild, puisqu'il en était un ancien directeur général.
marco ducercle a écrit :Henri Emmanuelli aussi, pourtant il Milita en 2005 pour le non au référendum sur le Traité constitutionnel européen
En effet, Henri Emmanuelli, oui. Comme quoi la conscience fait resurface des fois.
Cela dit, le fait que tous les anciens de chez "Rothschild" n’œuvrent pas forcément pour la Banque lorsqu'ils sont en politique, n'implique pas que certains, voire la plupart d'entre eux, sont en politique : des pions placés au service des intérêts de la Banque.
Or, Pompidou et à sa suite Giscard ont manifestement travaillé pour les intérêts de la Banque et de la finance trans-para-inter-et supra-nationale, puisque c'est sous leurs mandats que tous les cadeaux possibles en leur temps ont été faits à la Banque et à la finance trans-para-inter-et supra-nationale.
D'où l'appellation très justifiée de loi "Pompidou-Rothschild".
Auteur : Galileo Date : 03 mai17, 01:36 Message : 345 000 000 000 d'Euros de dette en plus chaque année.
Woaw. A ce rythme là on va atteindre la stratosphère très très très vite.
A quand les 200%, 500%, 1000%, 3000% du PIB.
Auteur : J'm'interroge Date : 03 mai17, 03:33 Message :
Galileo a écrit :345 000 000 000 d'Euros de dette en plus chaque année.
Woaw. A ce rythme là on va atteindre la stratosphère très très très vite.
A quand les 200%, 500%, 1000%, 3000% du PIB.
Tu sais calculer l'ami ?
Sais-tu bien lire ?
Quel est ton problème ?
>>>>>>>>>>>>>>>>>> Somme qui correspond au déficit budgétaire - la charge de la dette (remboursement des intérêts).
_______________
@ marco :
Voilà ce qui arrive quand on se fie à des diagrammes incomplets ! L'on en arrive à ne pas à percevoir certaines réalités, ce qui amène à faire des remarques stupides comme celle qu'a faite Galileo.
(Voir ce que je disais dans l'autre post.)
Auteur : marco ducercle Date : 03 mai17, 06:16 Message :Tu parles toujours de la dette mais jamais des déficits.
Reprenons depuis le début:Pour qu'il y est une dette, il faut qu'il y est du déficit!
Je te laisse méditer sur ce schéma:
Ensuite, je te renverrais vers le post ou je n'avais plus d'arguments #p1158815 <<Je n'ai jamais dit que le point de départ était 1990. C'est sous la présidence de François Mittérand que les choses vont dérivés. En 1980, la dette de l'État représente 12 % de la production nationale. En 1982, elle monte brutalement à 16 %. Trois ans plus tard, elle dépasse 20 %. Le déficit de l'État atteint alors 92 milliards de francs... quatre fois plus qu'en 1980.
Qu' a fait Mittérand? Appliquer le programme pour lequel il avait été élu. Ce ne sont pas les banques qui l'ont placés à l'Elysée mais bien les français.>>
Auteur : J'm'interroge Date : 03 mai17, 21:20 Message :
marco ducercle a écrit :Tu parles toujours de la dette mais jamais des déficits.
Je reviens toujours au problème de la dette car c'est le problème fondamental.
La politique de déficit tire parti du fait que la dette ne pourra jamais être remboursée et elle arrange les banques et la finance car elle donne l'illusion que l'accroissement de la dette est le résultat à la mauvaise gestion des Etats.
L'exemple de l'Allemagne est atypique.
marco ducercle a écrit :Reprenons depuis le début:Pour qu'il y est une dette, il faut qu'il y est du déficit!
Les déficits ne viennent pas à l'origine de mauvaises gestions, mais de l'application de politiques financières.
La dette et la politique de déficit sont d'inspiration financière : elles sont de l'initiative des grandes banques, elles correspondent à l'implantation du financiarisme.
marco ducercle a écrit :Je te laisse méditer sur ce schéma:
Et toi sur ceux-ci :
marco ducercle a écrit :<<Je n'ai jamais dit que le point de départ était 1990. C'est sous la présidence de François Mittérand que les choses vont dérivés. En 1980, la dette de l'État représente 12 % de la production nationale. En 1982, elle monte brutalement à 16 %. Trois ans plus tard, elle dépasse 20 %. Le déficit de l'État atteint alors 92 milliards de francs... quatre fois plus qu'en 1980.
Qu' a fait Mittérand? Appliquer le programme pour lequel il avait été élu. Ce ne sont pas les banques qui l'ont placés à l'Elysée mais bien les français.>>
Oui c'est ce qu'on dit.
Cette année ce sera aussi les français qui mettront Macron à la présidence.... Pour son programme ? J'en doute...
Les présidents ne tiennent plus les rênes depuis longtemps. Ce sont des cochers qui vont où on leur demande d'aller. À la limite, ils ne savent même pas à l'avance la destination finale, il reçoivent les instructions concernant l'étapes suivante à l'étape atteinte. Leur marge de manœuvre est réduite, leur fonction est d'apparat, ils laissent faire, ferment les yeux, obéissent, signent. De toute façon, sauf exception lorsqu'ils sont mandatés pour une mission particulière, il ne sont pas là pour trouver des solutions, il ne la maîtrisent absolument pas la situation.
Auteur : J'm'interroge Date : 03 mai17, 21:21 Message :
marco ducercle a écrit :Tu parles toujours de la dette mais jamais des déficits.
Je reviens toujours au problème de la dette car c'est le problème fondamental.
La politique de déficit tire parti du fait que la dette ne pourra jamais être remboursée et elle arrange les banques et la finance car elle donne l'illusion que l'accroissement de la dette est le résultat à la mauvaise gestion des Etats.
L'exemple de l'Allemagne est atypique.
marco ducercle a écrit :Reprenons depuis le début:Pour qu'il y est une dette, il faut qu'il y est du déficit!
Les déficits ne viennent pas à l'origine de mauvaises gestions, mais de l'application de politiques financières.
La dette et la politique de déficit sont d'inspiration financière : elles sont de l'initiative des grandes banques, elles correspondent à l'implantation du financiarisme.
marco ducercle a écrit :Je te laisse méditer sur ce schéma:
Et toi sur ceux-ci :
marco ducercle a écrit :<<Je n'ai jamais dit que le point de départ était 1990. C'est sous la présidence de François Mittérand que les choses vont dérivés. En 1980, la dette de l'État représente 12 % de la production nationale. En 1982, elle monte brutalement à 16 %. Trois ans plus tard, elle dépasse 20 %. Le déficit de l'État atteint alors 92 milliards de francs... quatre fois plus qu'en 1980.
Qu' a fait Mittérand? Appliquer le programme pour lequel il avait été élu. Ce ne sont pas les banques qui l'ont placés à l'Elysée mais bien les français.>>
Oui c'est ce qu'on dit.
Cette année, ce seront aussi les français qui mettront Macron à la présidence.... Pour son programme ? J'en doute...
Les présidents ne tiennent plus les rênes depuis longtemps. Ce sont des cochers qui vont où on leur demande d'aller. À la limite, ils ne savent même pas à l'avance la destination finale, il reçoivent les instructions concernant l'étapes suivante à l'étape atteinte. Leur marge de manœuvre est réduite, leur fonction est d'apparat, ils laissent faire, ferment les yeux, obéissent, signent. De toute façon, sauf exception lorsqu'ils sont mandatés pour une mission particulière, il ne sont pas là pour trouver des solutions à une situation qu'ils ne maîtrisent tout simplement pas.
Auteur : marco ducercle Date : 04 mai17, 07:19 Message : En 1993, en pleine récession, la Suède a lancé une cure d'austérité sans pareille en réduisant le nombre de fonctionnaires (- 21% en dix ans), les indemnités chômage et maladie, et en supprimant les aides au logement (2% de la richesse nationale). Résultat: le poids de la dette est passé de 80% du PIB, au début des années 1990, à 37% en 2012. https://www.challenges.fr/economie/sur- ... rance_7333
Auteur : J'm'interroge Date : 04 mai17, 12:08 Message : Bravo la Suède ! On fait de la récession pour rembourser la dette....
Mais quand des Etats remboursent leur dette, les autres s'enfoncent de facto dans toujours plus de dette.
Un système de Ponzi a ses gagnants, il a des gens ou des états qui ont compris le truc et s'en libère le plus vite possible et d'autres, souvent les plus nombreux, qui se font avaler par lui tout crus... Ce sont les dindons de la farce quoi les purs arnaqués.
Auteur : Inti Date : 04 mai17, 12:20 Message :
J'm'interroge a écrit :Bravo la Suède ! On fait de la récession pour rembourser la dette....
Mais quand des Etats remboursent leur dette, les autres s'enfoncent de facto dans toujours plus de dette.
Un système de Ponzi a ses gagnants, il a des gens ou des états qui ont compris le truc et s'en libère le plus vite possible et d'autres, souvent les plus nombreux, qui se font avaler par lui tout crus... Ce sont les dindons de la farce quoi les purs arnaqués.
L'argent a une telle force d'élévation qu'elle finit toujours par trouver la voie d'ascension vers le haut. C'est divinement divin.
Auteur : J'm'interroge Date : 05 mai17, 06:37 Message : Il faut voir aussi, mais ceux qui n'y connaissent rien ne peuvent le comprendre d'eux-mêmes : il faut bien aider la création monétaire par emprunts d'Etats sans quoi la masse monétaire diminuerait au point d'entraîner très rapidement : la récession économique, les faillites d'entreprises sensibles, et ce que certains appellent plus précisément la "stagflation" et par conséquent : ne plus assurer les remboursements des emprunts privés. Car il faut voir que la dette publique n'est qu'un aspect de la dette totale qui inclue aussi notamment la dette privée (secteur non financier). Or, le taux d'endettement du secteur privé, non financier, représente environ 120 % du PIB pour la France !