Résultat du test :

Auteur : marseillais
Date : 14 juin05, 07:59
Message : L’Islam est donc devenu l’ennemi public N° 1. Aucune religion sur la planète Terre n’est autant calomniée, autant diffamée, autant diabolisée.exploitant les moindres événements, mais aussi dans les livres (environ 60 000 livres différents écrits contre l’Islam durant ces 15 dernières années), dans les films d’Hollywood, au cinéma, à la télé ou ailleurs. Voire même dans des émissions de TV!

Mais comment se fait-il que malgré tout l’Islam ne se soit jamais autant porté mieux ?

Il est virtuellement certain que l’Islam n’est PAS ce que vous pensez de lui.
Tous nous apposons des labels sur des notions ou concepts et les rangeons dans notre cerveau, comme tels, selon un système d'archives propre à chacun. Et on n’en parle plus. Conformisme, ou paresse intellectuelle, c’est selon. Cependant, quelles que soient vos conceptions actuelles sur l’Islam, il convient de vous en débarrasser: elles n’ont rien à voir avec le vrai visage de l’Islam.

Étudier l’Islam, oui mais pourquoi donc?
Au pire, vous risquez d’agrandir votre champ culturel et nul mal en cela; au mieux, vous allez au devant d’heureuses surprises...
Mais, vous conviendrez, que rien ne sert d’utiliser maints artifices pour camoufler l’Islam, voire d’essayer de se convaincre de son absence.

Si la quête de la vérité est votre motivation essentielle, il conviendrait au préalable de se libérer des préjugés irrationnels ou des réserves traditionnelles, qui empêcheraient son impartiale exploration.

Mais le musulman ne peut rester insensible aux attaques de sa religion ou de son identité. Il existe un pays, Israël, qui pratique avec la bénédiction de nos démocraties, ce qu’en anglais on appelle “self-fullfiling prophecies” (l’équivalent français est à peu près: prédictions dont on forge soit-même les réalisations) la France est en train de renier ses valeurs démocratiques, en faisant de même: on vous dit, voyez ces islamistes sont dangeureux pour la nation, la télé nous tartine de l’islamisme à toutes les sauces, puis imposant toutes sortes de vexations quotidiennes à la plus large minorité religieuse de la France, on fait tout pour radicaliser une frange de désœuvrés, ne leur offrant que la violence comme exutoire. Ensuite, on s’exclame: on vous l’avait dit!


Cela serait, déjà, servir la cause de la vérité. Que Dieu nous aide.



Je termine sur la question de départ:
L’Islam s’est-il propagé par la force, l’épée ou le fusil à pompe?

La très grande majorité des auteurs occidentaux qui ont écrit sur l’Islam, ont imposé l’idée du “sabre de l’Islam”. Cela va de la couverture (“L’Islam” de René Kaliski) aux insinuations perfides et calomnieuses d’un “Mahomet” de Maxime Rodinson en passant par les insanités du prêtre jésuite Henri Lammens (ce qui est plus grave).
L’Histoire nous apprend cependant que l’Islam n’a pas été imposé, il s’est propagé chez des hommes et femmes libres de choisir. Oui, l’Islam a accumulé des victoires militaires. Des victoires foudroyantes même. Et alors?
Remplaçons l’imaginaire et les fantasmes par des faits, historiques et vérifiables.
La première bataille livrée par les musulmans, exilés à Médine, était celle de “Badr”: voulant se dédommager de leurs biens confisqués par les mecquois, ils voulurent attaquer une caravane mecqoise. Mais au lieu de cela, ils se trouvèrent face à une armée bien plus nombreuse et puissante que la leur: ils gagnèrent malgré tout ce combat contre l’armée mecquoise. La deuxième bataille, connue sous le nom de “Ohod”, est un combat de défense contre une offensive mecquoise, près de Médine. La troisième qualifiée de “Bataille du fossé” fut simplement un siège inefficace de Médine (la ville du prophète) par l’armée mecquoise. Et à chaque fois, ces mecquois ne venaient pas à Médine pour la qualité de ses dattes! Ils ont traversé des centaines de kilomètres en direction de Médine, avec l’objectif clair d’exterminer l’Islam naissant.
Donc il est, pour le moins, inconvenant d’accuser les musulmans d’avoir été à chaque fois agresseurs, simplement parce que victorieux!
Lorsque l’armée musulmane s’est attaquée aux géants qu’étaient alors la Perse et Byzance: à chaque fois c’était contre une armée colonialiste, sans aucune opposition des habitants des régions dominées par ces puissances, et qui l’accueillaient souvent comme libératrice. Tout comme en Espagne, la population considérait les musulmans comme une armée libératrice, car elle a combattu non une armée espagnole, mais comme chacun le sait, une armée germanique, les oppresseurs Wisigoths. Le général musulman Tarek a été appelé à l’aide par une délégation espagnole. À leur demande, il traversa le détroit, stationna avec ses 7000 hommes sur ce qui porte maintenant son nom: Gibraltar (arabe Djebr al Tarek - rocher de Tarek). Peut-on concevoir conquérir un pays comme l’Espagne ainsi équipé? Ou fut-il accueilli en sauveur par la population, qui comme à Tolède, lui ouvrit elle même les portes de la ville? Il faut donc arrêter ces informations calomnieuses. L’Histoire est là pour attester des faits: l’Islamisation de l’Espagne ne porte pas l’empreinte d’une force, mais se compare au sillage laissé par les mouvements de Tarek , puis d’autres ensuite.
Qu’en est-il de la Sicile musulmane alors?
Cette île était alors régie par des gouverneurs nommés par Constantinople. L’amiral de la flotte chargée de la défense de l’île, Euphémius, sachant que l’empereur avait ordonné sa mort, tua le gouverneur, et se déclara souverain de la Sicile. Sentant le péril bientôt venir, il alla solliciter en Afrique la protection des musulmans et en revint avec une armée. Mais, l’accord rompu peu après, cette armée opéra ensuite pour son propre compte, et termina, après quelques années de lutte, la conquête de la Sicile par la prise de Palerme (212 à 217 Hégire)*.
Tous les actes de dévastations reprochés aux Arabes par les chroniqueurs latins étaient une pratique courante et universelle, communes à toutes les nations d’alors.*
Les Normands firent bien pire: appelés à la rescousse contre les Arabes, ils pillèrent consciencieusement l’Italie et la Sicile avec une férocité monstrueuse (1016/1072).
Il ne faut donc pas juger le passé avec des yeux et critères moraux du présent.
Et la France? Les Arabes n’ont-ils pas essayé d’islamiser par la force des armes, notre bon pays?
Nos livres d’histoire nous ont religieusement appris que sans Charles Martel en 732 à Poitiers, la Gaule et même l’Europe chrétienne seraient passées sous la bannière de ces “Sarazzins barbares” et de la loi mahométane (sic). Rien que ça. Merci cher Charles.
Cette opinion qui est maintenant ancré en chacun de nous, contient plusieurs contre-vérités comme nous le verrons.
Les Arabes dirigés par Abd al-Rahman, de retour d’un raid sur Tours, ont été battus par Charles Martel à Poitiers. Voilà les faits.
1) Rien, aucun document historique, ne prouve que les Arabes aient eu une quelconque intention de s’installer en France ou en Europe du nord, avec leur climat pluvieux et froid, dans l’intention d’une espèce de croisade à l’envers pour imposer l’Islam à l’Europe. Aucun élément n’existe, que chacun le sache BIEN.
Seul l’Europe méditerranéenne aurait pu les intéresser du point de vue climatique.
Cette opinion est donc dénuée de tout fondement, et contrevient même à l’Histoire. L’expédition d’Abd al-Rahman n’avait pour but que d’enrichir ses soldats, CONFORMEMENT à l’habitude de l’époque. Charles Martel, lui-même et son armée victorieuse, à la poursuite des Arabes, après avoir assiégé en vain ces derniers en retraite à Narbonne, ils (Charles Martel et son armée) se mirent à piller scrupuleusement toutes les contrées avoisinantes, CONFORMEMENT à l’habitude de l’époque.* Je répète qu’il ne faut pas analyser le passé avec notre mentalité de ce siècle, il convient de mettre les événements en perspective.
Cependant demeure une légitime interrogation: pourquoi nos livres d’histoire ne parlent-ils pas des pillages de Charles Martel? Pourquoi filtrer l’Histoire pour mieux faire haïr un peuple, une religion? Pourquoi en rajoute t-on là, en omettant ici?
2) Près de deux siècles après Charles Martel, car il n’a jamais pu les chasser de France, les Arabes étaient toujours présents dans le Midi: en Provence, à Arles, à St Tropez, à Narbonne, etc. Ils n’ont jamais songé à y imposer leur religion! Soyez certains que cela se saurait...Car je n’ose espérer ce qu’aurait pu être la France si les Arabes d’alors voulaient vraiment “l’islamiser”...La Saint-Barthélemy, le massacre des Vaudois, l’Inquisition, et toutes les autres guerres de religion, entre autres, disparaîtraient de nos livres d’histoire. “L’Édit de Nantes?... C’est quoi?”
3) A Poitiers, il convient de rappeler que:
- les barbares étaient les francs, qui, tout comme l’ensemble de l’Europe étaient plongés dans une grossière barbarie. Légère erreur de nos livres d’histoire, en pâture à nos enfants, qui doivent malgré cela tout avaler.
- Il suffit de rappeler qu’en terre d’Islam, Espagne ou Baghdad, à la même époque, régnait une civilisation raffinée et brillante, où chacun, de toute l’Europe, venait parfaire son savoir et sa science. Et cette civilisation a été introduite et cultivée en Espagne par ces mêmes “Sarrazins barbares”, les Arabes!
Il y a comme une légère inversion, toute innocente, dans nos livres d’histoire.
Anatole France - qui n’est pas vraiment musulman - (1844-1924, sociologue, écrivain, académicien, prix Nobel), lui, a beaucoup étudié les faux témoignages de l’histoire. Et dans une autobiographie, “La vie en fleur”, non sans humour, nous rappelle que le jour le plus néfaste de l’histoire, fut le jour de la bataille de Poitiers en 732, quand la science, l’art, et la civilisation arabe reculèrent devant la barbarie franque.
Cela mérite réflexion...
Auteur : Simplement moi
Date : 15 juin05, 00:22
Message : Tout ce que tu cites ce sont simplement des fantasmes... de musulmans :lol:
Auteur : Dauphin
Date : 15 juin05, 03:55
Message :
Si la quête de la vérité est votre motivation essentielle, il conviendrait au préalable de se libérer des préjugés irrationnels ou des réserves traditionnelles, qui empêcheraient son impartiale exploration.
Je suis tout a fait d'accord ! Mais il faudrait aussi que les musulmans en montrent l'exemple quand ils parlent de la Bible et du christianisme.
Auteur : Mickael_Keul
Date : 16 juin05, 09:59
Message : Un peu d'histoire rien que pour montrer à Abou que j'ai beaucoup lu pendant mon absence

Un contexte géographique, social et religieux bien particulier

L’islam n’est pas né dans un environnement de vertes prairies, de clairs ruisseaux et de douces collines. Son berceau est le désert aride d’Arabie où les chameaux parcourent parfois de vastes distances sans pouvoir se nourrir. Les puits sont si rares que les hommes ou les bêtes peuvent mourir de soif. Ce milieu hostile, les habitants de cette région, les Arabes, le redoutent d’autant plus qu’ils pensent que des génies malfaisants (les djinns) se cachent partout ; aussi sont-ils particulièrement superstitieux. Tous, aussi bien les nomades sous les tentes que ceux qui demeurent dans les rares cités caravanières ou à l’ombre d’oasis, vivent en groupes selon le mode tribal. Une tribu comporte plusieurs clans, chacun composé d’un certain nombre de familles. Tout individu est obligatoirement rattaché à un clan ; même l’esclave affranchi doit bénéficier, provisoirement ou de façon définitive, de la protection d’une famille. On ne peut vivre seul et libre en Arabie, à moins d’être un de ces ermites chrétiens terrés dans le désert.

Contrairement aux apparences, ce désert n’est pas vide. Il est traversé par des caravanes remontant vers la Syrie ou descendant jusqu’au Yémen. Depuis le IVe siècle, l’Arabie est entourée de royaumes chrétiens, que ce soit au nord, celui de l’empereur byzantin, ou au sud, celui de l’empereur éthiopien. Au Yémen, des tribus arabes se sont aussi converties au christianisme. Or, ce dernier est souvent hétérodoxe dans la mesure où diverses doctrines concernant la nature du Christ n’ont cessé de fleurir. À Éphèse, en 431, les évêques réunis en concile œcuménique ont condamné le christianisme nestorien qui affirme deux natures séparées dans le Christ. En 451, au concile de Chalcédoine, ils ont déclaré erroné le christianisme monophysite qui voit dans le Christ la seule nature divine. Les chrétiens monophysites restent toutefois nombreux en Égypte et en Abyssinie (Éthiopie). Un grand nombre d’évêques, de prêtres et de moines avaient en effet trouvé refuge dans le désert syrien pour échapper aux persécutions perpétrées par l’Église byzantine contre les hérétiques. Les Arabes du centre de l’Arabie, qui conduisent les caravanes vers la Syrie ou le Yémen, s’étonnent sans doute de ces ermites solitaires qui ne s’enflent pas d’orgueil, ne se battent pas et ne possèdent rien. Leur religion ne leur sert pas à acquérir des biens. À l’opposé, les Arabes païens rendent un culte à des puissances protectrices, dans des endroits « protégés » et sacralisés. Ils leur sacrifient des chameaux pour se les concilier. Pour ces hommes du désert, les « divinités » qui protègent doivent être puissantes. Les pierres, du fait de leur résistance, les arbres, à cause de leur rareté, leur servent de demeures. Une ville d’Arabie, La Mecque, dirigée par la tribu des Quraychites, doit son importance à un cube de pierre qui sert de domicile à un grand nombre de ces puissances tutélaires auxquelles, de partout, on vient en pèlerinage offrir des sacrifices. Outre un lieu de rassemblement connu dans toute l’Arabie, elle est aussi une ville refuge qui accorde le droit d’asile à quiconque le demande, arabe ou non. Le moine chrétien Nestorius, persécuté pour ses positions hérétiques consistant à voir dans le Christ deux natures séparées – la nature humaine et la nature divine – serait venu se réfugier à La Mecque au Ve siècle.

La Mecque, ville orgueilleuse, rejette d’emblée Mahomet

À la fin du VIe siècle, il semble que cette cité caravanière soit devenue un paradis pour les brasseurs d’affaires, l’attrait du profit que procurent les caravanes de marchandises vers la Syrie et le Yémen s’accroissant. Chez les nobles familles arabes, pour qui seules comptent la généalogie sans faille et la fierté du nom, la richesse est insolente. On peut comprendre qu’au début du VIIe siècle, un Arabe de La Mecque se sente « appelé » à réformer cette société où la veuve et l’orphelin sont spoliés, le faible dépouillé et le pauvre méprisé et humilié. L’Arabe qui répondra à cet appel, nous le connaissons sous le nom de Mahomet. Sur la naissance et l’enfance du futur prophète de l’islam, on ne sait pratiquement rien. Pourtant, toutes les biographies musulmanes relatent avec force détails sa naissance miraculeuse et son enfance emplie de prodiges. En fait, il s’agit d’une construction réalisée deux siècles plus tard, à l’époque des califes abbassides, au IXe siècle, pour grandir le personnage et l’auréoler. La réalité est beaucoup moins glorieuse. Le Coran dit simplement, dans la sourate 93 : « Ne t’a-t-Il pas trouvé orphelin ? Ne t’a-t-Il pas trouvé pauvre ? ». Mahomet, dont le nom arabe est Muhammad Ibn Abdallah, semble en effet avoir connu une extrême pauvreté. Très jeune, l’orphelin doit travailler pour alléger les charges de son oncle qui l’a recueilli. Plus tard, il accompagnera les caravanes, et le métier de chamelier aurait été le sien. Dans la société arabe, aucun notable ne trait les chamelles et ne se place comme intendant, en réalité serviteur chez une « patronne » ; c’est ce que fait Mahomet entrant au service d’une riche veuve Khadîdja qui a fait fortune dans le commerce des caravanes et n’est plus très jeune. À près de quarante ans, elle ne reste probablement pas insensible à ce jeune homme alors âgé de vingt-cinq à vingt-neuf ans. Qu’elle n’ait pas été totalement ignorante du judaïsme ou d’un christianisme judaïsé – voire d’un christianisme hérétique – est également vraisemblable. La tradition musulmane, pour sa part, préférera reporter cette connaissance des Écritures de la première épouse du Prophète sur un prétendu cousin de Khadîdja, Waraqa, fils de Nawfal, dont elle fait un hanîf, c’est-à-dire un monothéiste qui ne serait ni juif ni chrétien. En fait, il semble bien que Waraqa ait été tout simplement un chrétien nestorien. Finalement, Khadîdja épouse Mahomet : ce mariage le sauve car il l’enrichit. De cette union ne resteront malheureusement que des filles car les fils mourront tous en bas âge – ce qui, pour les Arabes, est assimilé à la stérilité. Mahomet sera traité d’abtar, littéralement « à la queue coupée », c’est-à-dire impuissant. On qualifiait ainsi l’homme sans descendance, l’esclave et l’âne châtré. Tout en subissant l’opprobre social en silence, il prend l’habitude de méditer, comme les ermites, dans une caverne sur le mont Hira près de La Mecque. Vers l’âge de quarante ans – en 610 d’après la chronologie officielle musulmane –, il aurait entendu la voix de l’ange Gabriel lui ordonnant de prêcher. Tous les détails qui sont donnés par l’histoire musulmane sur les circonstances de la Révélation, et sur la manière dont les conversations qui ont suivi se sont effectuées, relèvent du légendaire et non de l’historique. Dans le Cortion, et un tableau assez saisissant est brossé du rejet de Mahomet par sa propre société lorsqu’il entreprend de prêcher ce qu’il entend : la risée générale accueille ses propos. Les gens de La Mecque pensent qu’il puise ses informations auprès d’un chrétien étranger (sourate 16, verset 103). Il faut une réelle méconnaissance de ce milieu arabe tribal pour croire que Mahomet, qui n’est pas un homme puissant de la ville (sourate 43, verset 30-31) et n’a pas de postérité, puisse être cru par ceux qui se savent d’un rang supérieur et sont fiers d’avoir des fils. Pour eux, il parle comme un devin, un sorcier, un poète, et son message ressemble fort aux « histoires » des juifs et des chrétiens. L’annonce de la résurrection des corps après la mort le fait traiter de fou, majnûn, celui dont l’esprit est possédé par les djinns. D’ailleurs, même son oncle Abû Tâlib, qui l’a recueilli, refuse d’adhérer à ce message. Aucun membre de sa tribu n’a été plus ridiculisé, méprisé que Mahomet, et seule la solidarité de son clan lui permet d’échapper au bannissement. Cependant, à la mort de son oncle Abû Tâlib et de sa femme Khadîdja – en 619 d’après la tradition musulmane –, Mahomet perd tout appui ; Abû Lahab, son ennemi juré, devient le chef du clan. Toute une sourate du Coran (111) sera consacrée à sa malédiction. Mahomet doit alors se chercher des appuis tribaux dans d’autres cités. Lorsqu’en 622, d’après la Tradition, le Prophète quitte La Mecque, c’est dans une fuite obligée et quelque peu honteuse, l’Hégire. Le salut viendra de Yathrib, la future Médine, oasis située à 350 km au nord-est de La Mecque. Avec les membres de cette cité, il met au point une alliance tribale. Le choix de cette ville n’est sans doute pas dû au hasard, Mahomet étant apparenté à l’une des tribus arabes médinoises par son grand-père Abd-al-tMuttalib, né d’un mariage temporaire ou mut’a, conclu par son père Hâchim, avec une femme du clan médinois des Nadjdjâr de la tribu arabe des Khazradj. À Médine, deux tribus arabes et trois tribus juives coexistent alors dans la discorde. Celle des Khazradj avait perdu le pouvoir au profit de la tribu arabe des Aws, devenue la plus puissante. On peut raisonnablement penser que Mahomet et ses partisans représentent un appui appréciable pour la première, évincée par la seconde : c’est là une raison suffisante pour lui accorder une protection, sans qu’interviennent en aucune façon des considérations religieuses. Ainsi, Mahomet arrive à Médine comme simple protégé tribal. L’émigré banni est d’ailleurs mal accueilli par le chef de la tribu arabe médinoise des Khazradj Abdallah Ibn Ubay, notable qui restera jusqu’à sa mort son adversaire acharné. Les juifs de Médine refusent pour leur part cet Arabe dont le message dénature les écritures et méconnaît certains des prophètes. Mahomet, humilié et profondément déçu, est physiquement affaibli par le climat insalubre de la région et las de dépendre de l’hospitalité des Médinois arabes. Une solution s’impose : la razzia contre les caravanes des Mecquois, ennemis des tribus arabes médinoises. Cette opération de pillage est permise, à condition de ne pas verser le sang ; dans le cas contraire, la loi du talion est appliquée : s’ensuivent des meurtres en chaîne, conformément aux principes de la compensation et de la vengeance obligatoire et réglementée. Cette solution est d’autant plus tentante que Mahomet rêve de reconquérir sa ville natale et d’y être accueilli en vainqueur, lui qui en a été chassé comme un vulgaire esclave.

Le retour à La Mecque, lié à la rupture avec le judaïsme

Entreprendre la razzia contre les Mecquois, c’est déjà pratiquer une politique de reconquête et, pour lui qui n’avait pas réussi à convaincre par la parole, commencer à se faire entendre par les armes. Le premier raid a lieu à Nakhla, au cours d’un mois sacré. Mais il y a mort d’homme et le scandale est grand. Une révélation coranique intervient cependant pour justifier l’opération. De plus, du butin a été récolté : il sera toujours un appât de taille pour donner du courage aux combattants (sourate 8).

Au début du mois de mars 624, c’est aux Mecquois et à la grande caravane de marchandises envoyée chaque année en Syrie que s’attaquent Mahomet et ses partisans. Présentée comme une magnifique victoire (sourate 3, verset 123), la victoire de Badr semble, en fait, n’avoir été qu’un coup de main réussi. Elle marque pourtant un tournant religieux dans la mesure où le pôle sacral de l’islam n’aura désormais plus rien à voir avec celui des juifs : on se tournera vers La Mecque. Les liens avec le judaïsme sont rompus. Naît alors un abrahamisme arabe d’après lequel Abraham, figure biblique, n’est ni juif ni chrétien : accaparé au profit de l’islam, il devient le premier muslim, le premier musulman. Les juifs de Médine, n’acceptant pas cette appropriation de leur prophète, sont accusés d’avoir faussé leurs écritures. Conséquence de cette rupture, une première tribu juive, celle des Banû Qaynuqa’, est expulsée immédiatement après la victoire de Badr. En 625, à Uhud, un nouvel affrontement oppose les Mecquois aux troupes de Mahomet. Cette fois, c’est un désastre pour les musulmans. Après la défaite, la tribu juive des Banû Nadhîr, accusée d’avoir provoqué la défaite du Prophète, est sommée de partir. En 627, dans la bataille dite du fossé, Mahomet affrontera encore les Mecquois : grâce à un fossé creusé autour de Médine, ses hommes vaincront sans avoir combattu. C’est au tour de la troisième tribu, celle des Banû Qurayza, d’être accusée de trahison. L’accusation étant purement tribale, les règles tribales d’exécution prévalent : les juifs mâles sont décapités et jetés dans des fosses creusées par les musulmans ; les femmes et les enfants sont vendus comme esclaves. Après le carnage, Mahomet prend pour concubine la belle Rayhana, veuve de l’un des suppliciés. Dans une Médine vidée de ses juifs, Mahomet doit affronter les Arabes « hypocrites », ces « poltrons » qui se sont convertis du bout des lèvres et qui répandent sans vergogne des calomnies sur sa vie privée. Ils accusent sa très jeune épouse Aïcha d’adultère, mais une révélation coranique l’innocente (sourate 24) et punit la fausse accusation de quatre-vingts coups de fouet, quasiment autant que l’adultère lui-même, qui en vaut cent. Le Prophète désire épouser Zaynab, la femme de son fils adoptif Zayd. Une révélation lui permet à nouveau de braver l’interdit social (sourate 33, verset 37). Mais Mahomet désire cependant par-dessus tout reconquérir La Mecque, sa ville natale. En 627, il est autorisé par la convention d’Hudaybiyya à effectuer le pèlerinage – mais seulement l’année suivante – dans une ville vidée pendant trois jours de ses notables et à des conditions jugées humiliantes par ses compagnons qui, comme Omar, appartiennent à des familles importantes. Contrairement à la pratique actuelle, il ne se fera pas à l’extérieur, dans la plaine d’Arafat située à vingt-cinq kilomètres à l’est de La Mecque – le pèlerinage à Arafat était alors pratiqué par les Bédouins pour demander la pluie, et les Mecquois avaient leur propre itinéraire. Mahomet accepte toutes les conditions. Pour calmer ses hommes déçus, il les lance toutefois à l’assaut de Khaybar, palmeraie juive particulièrement prospère au nord de Médine. Mahomet entre à La Mecque l’année suivante, de manière plutôt pacifique – preuve de son réalisme politique, attitude d’ailleurs partagée par les grands chefs tribaux d’Arabie. Beaucoup de riches Mecquois se convertissent, ou plutôt « font alliance avec Mahomet » ; on ne peut guère qualifier ces conversions de pieuses et désintéressées pour ceomet les ayant récompensés par des parts de butin bien plus importantes que celles allouées à ses vieux compagnons.

C’est seulement après la conquête de La Mecque, en l’an IX (sourate 9), que Mahomet impose ses conditions. Désormais, l’alliance implique la conversion. Les unions conclues avec ceux qui ne se sont pas encore convertis pourront être dénoncées, à condition de le faire publiquement. Interdiction est faite aux non-musulmans d’aller en pèlerinage à La Mecque. Le Coran déclare également la suppression du mois intercalaire qui stabilisait tous les trois ans l’année lunaire et la faisait concorder avec l’année solaire. Un coup très dur est ainsi porté aux nomades qui, par leur indépendance, leur caractère farouche et leur refus de se plier aux ordres, causaient de graves soucis au Prophète. Que le Coran ne cesse d’appeler ces Bédouins à l’obéissance laisse à penser que Mahomet était loin d’obtenir d’eux la docilité attendue : à leurs yeux, il n’était alors probablement pas ce modèle que vénèrent les musulmans d’aujourd’hui.

Le Coran

À la mort du Prophète, rien n’a été écrit de la Révélation. Celle-ci reste orale, constituée de messages fragmentés, heurtés, avec des thèmes répétitifs. La Révélation à La Mecque est d’abord un appel lancé aux Arabes afin qu’ils retrouvent leurs valeurs de générosité, de solidarité. Mahomet y apparaît comme un simple rasûl ou messager et n’est pas encore présenté comme nabiyy, comme prophète. Pour convaincre ses oncles et les hommes de sa tribu, il parle de la puissance de Dieu, capable de créer, contrairement aux puissances protectrices qui, elles, s’en montrent incapables. Pour démontrer la puissance de Dieu, des récits exemplaires sont cités, concernant des prophètes envoyés et qui n’ont pas été reçus par leur peuple. La punition des Saba est une magnifique illustration de châtiment ; ces impies orgueilleux n’ont-ils pas vu leurs jardins cultivés transformés en steppe sauvage ? La Révélation à La Mecque se présente souvent comme une violente diatribe contre des adversaires mecquois qui accusent Mahomet d’être un devin, sorcier, possédé par les djinns, vendu aux religions étrangères.

Les révélations de Médine revêtent un autre ton plus serein, plus juridique aussi. Elles s’adressent à un prophète qui a triomphé dans la politique tribale mais à qui n’obéissent pas ses partisans et qui a bien du mal avec toutes ses femmes, souvent imposées par stratégie tribale ou, plus rarement, épousées par inclination. La mise en ordre de ces épisodes, par la confection du Livre, aurait été réalisée, d’après la tradition, vingt ans après la mort de Mahomet, vers 652, sous le calife Uthman. En fait, pour les chercheurs occidentaux modernes comme C. Gilliot et Jacqueline Chabbi, la mise en écriture du Coran pourrait bien dater de l’époque où la tête de l’islam était située en Syrie, dans une société d’Écriture, confrontée aux religions à livre, soit seulement à partir de 661. C’est à cette époque que commence avec Mu’awiyya, vainqueur d’Ali, parent du calife Uthman assassiné, la dynastie des califes omeyyades. Uthman comme Mu’awiyya appartenait à la puissante famille des Omeyyades – les Banû Omayya. Mais, pour la tradition musulmane, dont les modèles datent de l’époque abbasside, il était le seul Omeyyade acceptable : le « déplacement » historique de Mu’awiyya à Uthman se justifiait alors pour la mémoire croyante.

Les califes omeyyades

Mu’awiyya, le premier d’entre eux, choisit Damas en Syrie, et non Médine en Arabie, comme capitale politique. Nommé gouverneur de la riche province byzantine après sa conquête, il en apprécie la douceur de vivre et la magnificence artistique. Ce transfert vers le Proche-Orient constitue une « rupture » avec l’islam des origines. Pour la première fois à Damas, les Arabes musulmans rencontrent la pensée chrétienne, avec des théologiens comme saint Jean Damascène. La théologie musulmane ou kalâm s’élabore et prend un aspect défensif et apologétique contre les juifs et les chrétiens. Ce qui importe pour les Omeyyades, c’est la noblesse et la fierté arabes ; à ce titre, il faut noter l’indulgence particulière de Mu’awiyya – parent du puissant Mecquois Abû Sufyân, longtemps adversaire acharné de Mahomet – envers les Arabes chrétiens de Syrie. Les élites locales sont maintenues en place. Pour le calife, le fait d’être Arabe est plus important que la conversion à l’islam qui, loin d’être obligatoire, n’est même pas souhaitée. Les convertis étrangers sont pvilisations – persane en particulier –, ils acquièrent un statut analogue à celui de l’esclave affranchi ! Ce fait explique sans doute la haine de ces non-Arabes envers les orgueilleux Omeyyades. Guidés par l’opportunisme et le pragmatisme, ceux-ci entreprennent des conquêtes pour le butin et non par idéologie religieuse, lesquelles restent des razzias de type tribal qui obéissent toujours à des vengeances de clans. Ainsi, lors d’un véritable massacre à Kerbéla en Irak, le calife Yazîd – fils de Mu’awiyya du clan des Banû Omayya – fait supprimer Husseyn, fils d’Ali, du clan hachémite. Leur mépris d’Arabes orgueilleux envers les musulmans non arabes conduit ces derniers à fomenter une révolution. Les Omeyyades sont massacrés, un seul échappe à la tuerie ; il s’enfuit en Espagne où ses descendants fonderont le califat de Cordoue.

La période des califes abbassides

La période des califes abbassides, avec Bagdad pour capitale de l’empire, constitue une deuxième « rupture », définitive celle-là, par rapport à l’islam arabe des origines. Le califat est rendu au clan du Prophète – les Hachémites – puisque ce sont les petits-fils de Abbas, son oncle, qui prennent le pouvoir. Mais la famille proche de Mahomet – c’est-à-dire les descendants de Ali, de Fatima, et de deux fils de celle-ci, Hassan et Husseyn – est encore une fois soigneusement évincée. Les Abbassides, qui ont obtenu le califat en se servant de la cause d’Ali, vont, après avoir triomphé, persécuter les chiites, les partisans d’Ali. Ils se déclarent sunnites, proposant aux croyants de l’empire comme voie à suivre ou Sunna l’imitation d’un modèle parfait, à savoir un Mahomet « détribalisé », aseptisé, coupé d’Ali, de Fatima et de leurs deux fils, sa famille proche. Ainsi naît un personnage légendaire, auréolé de merveilleux. De 750 à 950, l’Empire abbasside engendre la prestigieuse civilisation de l’islam classique, véritable âge d’or. Mais, à partir du XIe siècle, le califat abbasside se trouve sous la coupe de diverses dynasties militaires, comme les Bouyyides d’origine persane, ou les Turcs venant d’Asie centrale qui, eux, servent dans 1’armée comme esclaves mercenaires et finissent par obtenir de fait le pouvoir.

À partir de cette époque, le califat abbasside est un État fantoche, jusqu’à sa disparition sous les coups des Mongols au XIIIe siècle. Il affronte même plusieurs califats rivaux, le califat chiite fatimide en Égypte, le califat omeyyade de Cordoue en Espagne – véritables « réussites provinciales » qui éclipsent presque le califat de Bagdad. Pendant les deux premiers siècles abbassides, on assiste à la reconstruction totale de l’idéologie musulmane. L’empire rompt alors complètement avec le monde tribal : les musulmans arabes d’Arabie ont fait place aux musulmans étrangers. Pour ces convertis non arabes, de plus en plus nombreux et ignorants des coutumes du désert, il faut construire une religion tenant compte de leur imaginaire d’anciens chrétiens, d’anciens zoroastriens ou d’anciens juifs. Afin d’éclairer la lecture du Coran, parfaitement compris par les Bédouins à l’origine mais peu intelligible pour les musulmans du IXe siècle, on élabore des commentaires du Livre ou tafsîr, des biographies du Prophète ou sîra, le récit global du comportement du Prophète ou sunna, des récits fragmentés de ce comportement rapportés par les descendants des compagnons de Mahomet, les hadîths. Le fiqh, le droit musulman, construit par des jurisconsultes privés permet de qualifier le comportement humain selon des catégories qui vont du permis à l’interdit en passant par le recommandé, le réprouvé, le haïssable. C’est ainsi que la répudiation – en fait un divorce unilatéral – est le licite le plus haïssable ! Prenant en compte la multitude des ethnies, les jurisconsultes se répartissent en quatre écoles plus ou moins rigoristes qui tirent leur originalité et leur nom de leur fondateur : le malékisme, avec le juriste médinois Malik Ibn Anas, tient compte des coutumes d’Arabie ; le hanafisme, créé par le persan Abû Hanîfa, s’appuie sur le droit mésopotamien et est la moins religieuse des écoles, la plus juridique, celle préférée des non-Arabes ; le chaféisme, dû au juriste palestinien Châfi’i, adopte un juste milieu entre les deux rites précédents ; le hanbalisme enfin est en fait le droit religieux d’un islam qui est devenu religion légaliste et ritualiste avec une loi, sorte de métadroit, la charia, dont la jurisprudence ou fiqh s’élabore dans les écoles juridiques – tenant compte de la logique grecque et du raisonnement, il se rattache au Coran et à la Sunna. La théologie ou kalâm va rencontrer la philosophie grecque et essayer de concilier la raison et la foi. On assiste à la naissance de la mystique musulmane, le soufisme. Toutes ces sciences sont totalement étrangères à l’islam des origines mais s’imposent sous l’influence des convertis musulmans, étrangers au monde arabe.

Les principes de base

Les principes de base de cette religion ont été établis à l’époque où Mahomet vivait à Médine, entre 622 et 632, mais le corps de la doctrine musulmane ne se constitue véritablement que sous le califat d’empire. L’islam embryonnaire de Médine va, au VIIIe siècle, à partir du califat omeyyade de Damas, être enjolivé par toutes les légendes du Proche-Orient. Ainsi le récit de l’ascension de Mahomet jusqu’à Jérusalem, puis sa traversée des sept cieux, monté sur une jument ailée à tête de femme, et sa rencontre avec Dieu qui lui aurait indiqué le nombre de prières ; tout ceci est inventé à partir d’un seul verset du Coran, sec et allusif (sourate 17, verset 1). Au IXe siècle, sous le califat abbasside, Abraham devient celui qui a reconstruit la Kaaba avec l’aide de son fils Ismaël ; le pèlerinage à La Mecque commémore le sacrifice d’Abraham, et le mouton remplace le chameau comme animal du sacrifice ; l’enfer, qui était à l’origine solaire, est décrit dans les commentaires de la tradition musulmane comme un enfer de feu, se rapprochant très étroitement de la géhenne de la Bible ; l’ange Gabriel est omniprésent alors qu’il n’apparaît pratiquement pas dans le Coran. La razzia va être à l’origine de toute une théorie juridique de la guerre sainte, le djihâd. L’islam est ainsi reconstruit au point de masquer totalement l’aspect arabe tribal des origines. Pourtant Mahomet et la religion qu’il prêchait demeurent profondément arabes, et même la formulation du Coran et son contenu restent tribaux : la polygamie qui existait avant l’islam n’a pas été supprimée mais seulement limitée ; la razzia a été conservée ; La Mecque et la Kaaba gardent une place prépondérante ; le pèlerinage à La Mecque est maintenu, en ajoutant même le pèlerinage bédouin de demande de pluie qui se déroule dans la plaine d’Arafat. Même la croyance aux génies ou djinns continue. Cet aspect tribal, travesti par les commentaires de l’époque impériale, a cependant perdu son sens historique et réel : en réinterprétant le passé arabe pour le rendre parfaitement musulman et purifié, en valorisant à l’extrême le rôle de Mahomet dans sa propre société, alors que nul Arabe n’a été plus méprisé que lui, le califat abbasside créait une religion du Livre, sans couleur « régionale », mais capable d’accéder au rang de religion universelle
Auteur : abou rachid
Date : 16 juin05, 14:16
Message : yes des copy coller, bon retour Mister Koool !
Auteur : IIuowolus
Date : 16 juin05, 19:47
Message : moi on m'a enseigner l'histoire différement.

on parle de l'invasion de arabe en espagne dans le sud de la france, puis leur expansion vers le nords de la france.

l'histoire aurais pu en restez là, si il avait paratâger le droit d'accées à jérusalem pour les pelerins comme cela était avant et comme cela été après.

C'est après que les croisades commence.

il n'y a pas que l'europe qui as souffert de leur suprématie, le pays des contes des milles est une nuits, était un pays riche, dont la plus part du patrimoine à été gommer par des guerres inutiles, ensuite ce fut au tour des indous et des tibetains toujours à l'épée, exterminer temple détruit etc... l''inde n'as pas trop souffert pays interreligieux il ont integrée les principes à leur propre culture est c'était bon, la résistance viends de chine ou certain groupe musulman sont considérez comme des sectes et exterminer.

Etrangement l'extermination à toujours été l'unique solution employée.
la yougoslavie, le darfour à chaque fois les musulman prennends le pouvoir par invasion asilaire et les autoctonnes essaie de se défendre comme il le peuvent.

le conflits israelien résume bien cette entêtement à vouloir s'approprier tout ce qui de prés ou de loin touche à l'islam, même si leur ancêtre l'on renier ou fabriquez pour se moquer des juifs.

Nous sommes plus que dans une simple logique de guerre ou les vies compte plus que la victoire, ici la victoire compte plus que le patrimoine humain ou la paix puisque qu'elle est impossible de paxtiser avec les suppot de satan.

Depuis le temps, il a mille prétexte pour arrête la guerre, mais on a préférer la continuer finalement l'europe est devenu plus mur, plus sage et ne pratique plus la guerre d'idéologie depuis belle lueurette, par contre les amériques petit enfant de l'époque est aujourd'hui devenu un jeune cow-boy épris de justice, ce qui permets à la guerre et à ses pretextes de continuer et au islamisque de pensée que nous avons la même culture alors que pour nous les usa sont le rebut de l'europe au même titre que l'australie est le rebut des usa.


Ce sont les amalgames qui sont mauvais, dans tout les configurations, il y a toujours une groupe qui impose, un groupe qui conscent, un groupe qui dit rien et un autre qui subit.

Par exemple, jérusalem et la mecque sont deux capitale religieuse ou 10% de fanatique impose au reste des occupants la loi de leur livre.
les habitants ne vivant pas à cette époque révolu, se joue de ses lois,
pour des questions commerciale, pécuniaire ou nutritionelle.
on retrouve le même problème partout 10% des chauffeur font les cons
et c'est les 90% qui se retrouve avec des panneau des interdictions
qu'eux seul vont respecter et que les 10% vont continue à enfreindre.

le musulman connait bien la loi des 10% qui retroune à tous.
mais combien se débarrasse des 10% les plus génant.

Après avoir lu la bible est compris sa symbolique on s'apperçois qu'il existe deux épées, celle en fer et celle de chair, la bouche l'épée à double tranchant celle qui peux se retrouner contre vous ou tranchez les aciers les plus dur, dans le coran cette methaphore n'existe pas l'épée ne symbolise que rarement la juste parole ou l'arme du prophéte.
la plus part du temps elle symbolise la prise des armes.
Au débuts c'est correct, l'épée sert à défendre le peuple la veuve et l'orphelin, mais quand l'épée se mets au service de la religion pour purifier la je suis plus d'accords et ce genre de pratique insquisitoire
ou dictatoriale cela fait belle lurette que ce que tu accuse de prendre l'épée l'on abandonner.
Auteur : Simplement moi
Date : 16 juin05, 21:07
Message : Pour l'Inde tu as tout faux.

C'est encore là il me semble qu'il y a eu plus de crimes de commis qu'ailleurs.

Mais dans tous les cas il n'y a pas photo: l'histoire de l'Islam ce n'est qu'une longue liste de batailles.

Et y compris durant les périodes ou dans telle ou telle région il était installé c'est ENTRE EUX que les batailles se sont produites, les assassinats et autres gâteries sont et ont été la règle.

Dés le début.... il y a eu affrontement armé.

Et la scission avec les chiites vient déjà de là... quelques semaines après la mort de leur prophète.

Mais ils veulent se voiler la face... et faire passer des vessies pour des lanternes.
Auteur : Mickael_Keul
Date : 16 juin05, 23:37
Message : et l'assassinat de 600 juifs en une seule journée (tribunal correctionnel de Paris 2005)
Auteur : rachel
Date : 21 juin05, 04:54
Message :
Mickael_Keul a écrit :siècle.

La Mecque, ville orgueilleuse, rejette d’emblée Mahomet
"nul n'est prophete dans son pays"
Auteur : muslim06
Date : 21 juin05, 07:38
Message : “Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité de la réussite sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Mohammad? Les plus fameux n’ont remué que des armes, des lois, des empires; ils n’ont fondé (quand ils ont fondé quelque chose) que des puissances matérielles qui s’écroulèrent souvent avant eux. Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d’hommes sur un tiers du globe habité mais il a remué de plus des autels, des dieux, des religions, des idées, des croyances, des âmes... Sa patience dans la victoire, son ambition toute d’idée, nullement d’empire, sa prière sans fin, son triomphe après le tombeau attestent plus qu’une imposture, une conviction. Ce fut cette conviction qui lui donna la puissance de restaurer un dogme. ce dogme était double, l’unicité de Dieu et l’immatérialité de Dieu; l’un disant ce que Dieu est, l’autre disant ce qu’il n’est pas: l’un renversant avec le sabre des dieux mensongers, l’autre inaugurant avec la parole une idée! “Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d’idées, restaurateur de dogmes rationnels, d’un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d’un empire spirituel, voilà Mohammad!` à toutes les échelles ou l’on mesure la grandeur humaine, quel homme fut le plus grand?`

Lamartine
Auteur : Simplement moi
Date : 21 juin05, 11:51
Message : Jésus...

lui n'a pas fait de guerres... et n'a pas eu besoin d'utiliser l'épée... :lol:
Auteur : zered
Date : 22 juin05, 05:35
Message : Attention simplement moi on va te resortir "Jésus tue des enfants dans l'apocalypse" et autres "il a dit : amener mes ennemis et egorgez les..."


avis au amateurs ces deux fausses affirmations ont deja été démontées

:roll:
Auteur : rachel
Date : 23 juin05, 02:55
Message :
Mickael_Keul a écrit :et l'assassinat de 600 juifs en une seule journée (tribunal correctionnel de Paris 2005)
<img src="http://images-eu.amazon.com/images/P/22 ... ZZZZZZ.jpg" align="left">Olivier Le Cour Grandmaison

Coloniser - Exterminer
Sur la guerre et l'Etat colonial






Table des matières



INTRODUCTION ........................................... 7
L'Algérie : « une question de salut public et d'honneur national» , 7

Sur la guerre et l'État colonial .............................. 17

Contre l'enfermement chronologique et disciplinaire............ 22

CHAPITRE PREMIER. - DES « ARABES »...................... 29
Paresse, domination de la nature et sélection des races.......... 29

« L'Arabe est toujours semblable à lui-même » ................. 30

Piraterie, « hordes arabes » et « belle race berbère » ............. 34

Remarque 1
Engels et Marx : le colonialisme au service de l'« Histoire » universelle, 40

Paresse, agriculture et cheptellisation des hommes ............. 52

Sexualité, perversions et hygiène raciale ...................... 60

De la dépravation masculine............................... 61

De la débauche féminine et de ses effets...................... 72

« Contagion arabe » et santé publique........................ 76

Sauvages et barbares : animalisation et bestialisation .......... 81

Petit portrait du Noir en « animal domestique »................ 82

Barbares, islam et guerre des civilisations .................... 85

L'« Arabe » : une « bête féroce » ............................. 89

CHAPITRE 2. - GUERRE AUX « ARABES » ET GUERRE DES RACES. 95

De la guerre aux « Arabes » ................................. 95

Tocqueville et la guerre de conquête......................... 98

« On ne peut étudier les peuples barbares que les armes à la main», 100

Pacifier, coloniser et refouler .............................. 108

De la militarisation de la société coloniale, 108 -
De la dissolution de l'« élément arabe », 111
De la guerre des races
...................................... 114

Sur l'anéantissement des « Arabes » ......................... 114

Faire mourir pour faire vivre : extermination, génocide
et espace vital
.......................................... 119

« Des races humaines [...] vouées à la destruction », 120 - « Que l'inférieur soit sacrifié au supérieur», 124 - Le «berceau trop étroit» des peuples européens, 132

CHAPITRE 3. - DE LA GUERRE COLONIALE .................. 137

Massacrer, ruiner, terroriser................................. 138

Sur les enfumades....................................... 138

Des tueries ordonnées et modernes, 140 - Une histoire apologétique, 143

Razzias et destructions................................... 146

«J'ai laissé sur mon passage un vaste incendie », 147

Tortures, mutilations, profanations.......................... 152
Supplicier les vivant s, 153 - Outrager les morts, 156


Remarque 2
Violences et dévastations coloniales : notes sur Au cour des ténèbres, de J. Conrad, 161

Cimetières et « déchets » humains, 168

Une guerre totale.......................................... 173

Guerre conventionnelle et guerre coloniale ................... 173

Des conflits réglés, 174 - «La guerre » d'Algérie « est tout exceptionnelle», 178

Colonisation, dépopulation et « brutalisation »................. 188

De la « diminution de nos Arabes », 188 - « L'extermination est le procédé le plus élémentaire de la colonisation », 190


CHAPITRE IV. - L'ÉTAT COLONIAL : UN ÉTAT D'EXCEPTION PERMANENT.............................................. 201
« Pouvoir du sabre » ou pouvoir civil......................... 201

Du « pouvoir du sabre »................................... 204

L'internement administratif: histoire et diffusion d'une technique répressive, 207 - La responsabilité collective : de la colonie à la terreur totalitaire, 214 -Le séquestre : une spoliation légale, 219

De la dictature en Algérie ................................. 223

Urgence et pleins pouvoirs, 224 - Bureaux arabes et pouvoir en réseau, 225 - « Race victorieuse » et « race vaincue », 228

Du pouvoir civil......................................... 233

« La force pour les Arabes, le droit pour les colons », 234 - Institutions communales et colonisation, 239

Sur le Code de l'indigénat .................................. 247

Vae victis.............................................. 248

« Une monstruosité juridique », 249

Assujettissement, discriminations, ségrégation................. 252

Des infractions « toutes spéciales », 253

Remarque 3
De la condition des colonisés au(x) statut(s) des Juifs sous Vichy, 262

CHAPITRE V. - LA « COLONIALE » CONTRE LA « SOCIALE » ..... 277

Des barbares de l'intérieur.................................. 278

Du « racisme de classe »................................... 281

L'«émeute» : «ce monstre désorganisateur» .................. 287

L'« Algérie » : « une question de sécurité sociale » ............... 292

Anéantir les « révolutions » ................................ 293

Déportations et épuration................................. 295

Droit au travail et colonisation............................. 302

Juin 1848 : sus aux « Bédouins de la métropole » .............. 308

Les « Africains » au secours de l'ordre........................ 309

De la guerre coloniale à la guerre civile ...................... 314

CONCLUSION............................................. 335

INDEX DES NOMS DE PERSONNES............................. 345

INDEX THÉMATIQUE....................................... 355
Auteur : rachel
Date : 23 juin05, 02:56
Message :
Mickael_Keul a écrit :et l'assassinat de 600 juifs en une seule journée (tribunal correctionnel de Paris 2005)
Citation:
sourate 85 les constellation

[1]Par le ciel aux constellations!

[2] et par le jour promis!

[3] et par le témoin et ce dont on témoigne!

[4] Périssent les gens de le 'Oukhdoûd,

[5] par le feu plein de combustible,

[6] cependant qu'ils étaient assis tout autour,

[7] ils étaient ainsi témoins de ce qu'ils faisaient des croyants,

[8] à qui ils ne leur reprochaient que d'avoir cru en Allah, le Puissant, le Digne de louange,

[9] Auquel appartient la royauté des cieux et de la terre. Allah est témoin de toute chose.





Dès son introduction à Nadjrâne, le christianisme eut à subir les assauts des maîtres qui régnaient sur le yémen ; ils devaient probablement considérer que la nouvelle religion apportait dans leurs États un ferment de désagrégation, contre lequel leur autorité menacée devait nécessairement réagir. A Sanaa, Dhou-Nowâs , qui faisait figure de restaurateur de la grandeur hymiarite, venait d'embrasser le judaïsme, qu'il tentait d'imposer à ses sujets. Suivant Ibn-al-Kalbi(102), le meurtre de deux juifs, commis par des habitants de Nadjrâne fournit à Dhou-Nowâs le prétexte qu'il attendait pour attaquer la ville, qui finit par se rendre, après un long siège, sur la foi d'un serment que prêta Dhou-Nowâs d'assurer aux habitants la vie sauve et l'intégrité de leurs biens. Mais à peine fut-il en possession de la place, que le roi les dépouilla de leurs richesses et leur donna le choix entre le judaïsme et la mort. Les Nadjranites préférèrent la mort. Dans le bûcher, allumé au fond d'un long fossé ( okhdoud) rempli de matières combustibles, les chrétiens furent précipités. D'autres périrent par le glaive. Le nombre des victimes, selon Ibn-Ishâq(103), se serait élevé à vingt mille personnes, hommes, femmes et enfants. L'épouvante que cet acte de cruauté inspira en Arabie, s'est répercutée plus tard dans le Coran (Sourate 85, 4-8)(104).
Il devait être cause de l'intervention étrangère dans le Yémen et coûter à Dhou-Nowâs la perte de son trône. A l'instigation du basileus, qui lui fournit des navires, une armée de soixante-dix mille Abyssins, commandée par Aryât, auprès duquel se trouvait déjà Abraha, l' Axoumite des chroniques musulmanes, traversa la Mer Rouge vers 525 et conquit le Yémen. A l'issue d'une dernière bataille que livrèrent ses troupes, Dhou-Nowâs, battu et désespéré, poussa son cheval dans la mer et s'y noya. L'empire hymiarite prit fin avec lui. Aryât, pour assurer sa domination sur le Yémen et Nadjrâne, fit raser les murailles des villes et peser sur les habitants un régime de fer, qui finit par leur faire regretter le temps où le Y émen était gouverné par des princes de leur race.
Secouée par les révoltes incessantes de leurs sujets, la domination des Abyssins fut d'ailleurs de courte durée. C'est dans cet intervalle que se place la tentative du chef abyssin, Abraha al- Achram, successeur d ' Aryât, de conquérir le territoire de La Mecque. Une église, construite à Sanaa, devait détourner à son profit le grand mouvement de pèlerinage, qui attirait tous les ans vers la Pierre Noire les Arabes de la Péninsule. Abraha jura de détruire la Kaaba. L'expédition qu'il dirigea, à la tête de l'éléphant qu'il montait, fut arrêtée devant la Ville sainte; son armée fut frappée, selon les auteurs, d'une pluie de pierres que portaient dans leurs becs des oiseaux Ababill(1O5). Le Coran a conservé dans ses versets l' écho de l' indignation qui souleva La Mecque contre la menace abyssine (Sourate 105, 1 et S.)(lO6).

102. CAUSSIN DE PERCEVAL, op. cit., p. 128 et s. 103. IBN HISHAM, op. cit., t. I, p. 35.
104. Pour les détails, v. CAUSSIN DE PERCEVAL, t. I, p. 129 et s. ; M. MOBERG, The Book of Hymiarites, p. XXIV-LX111, où l'on trouvera l'indication des sources, avec une abondante bibliographie; v. aussi, MAR EPHREM BARSAUM, Kitab ach- Chouhada' al-Himiariyine (Le livre des martyrs hymiarites), tiré à part de la Revue de l'Académie Arabe de Damas, Damas, 1948; et, surtout, JACQUES RYCKMANS, La persécution des chrétiens hymiartes au six.ème siècle, Istambul, 1956. Un récent ouvrage apporte des clartés nouvelles: IRFAN SHAHID, The Martyrs of Nagrân. New documents, Bruxelles, 1971 (critiques et additions de Walter W. Müller, dans Oriens Christianus, t. 58, 1974, p.179 et s.) -Au jugement de De Lacy O'Leary , le motif de cette persécution était que les chrétiens de Nadjrâne se montraient favorables à l'influence de l'Éthiopie, que Dhou- Nowas combattait âprement et qu'Aréthas (al-Hareth), le sayyed (gouverneur) de la ville était un agent du Négus (Arabia before Muhammad, p.145), ce que paraît controuver l'attitude prise par les Koreichites contemporains, dont l'horreur a été exprimée par le Coran, malgré la connaissance qu'ils avaient que l'intervention des Éthiopiens avait été provoquée par les atrocités dont le monarque juif s'était rendu coupable, ainsi que le dit nettement Ibn Ishâq (IBN HISHAM, La Sira..., t. I, p. 36); un récit très développé est fourni par IBN KATHIR, a/-Bidayat wa/-nihayat (Le commencement et la fin), Le Caire, 1932, t. II, p.129 et s.
105. L 'histoire d'Abraha et de la guerre de l'Éléphant ( Harb alFil) a été relatée en détail par Ibn Ishâq (Ibn Hishâm, I, p.43 et s.).
106. TAHAHUSSEIN en a fait, dans son ' Ala Hamescha al Sira(En marge de la Sira), dans le style qui lui est personnel, le récit émouvant; il y fait coïncider l' événement avec la naissance du Prophète.

Auteur : Anonymous
Date : 23 juin05, 03:41
Message : Rachel, pourquoi t'as laissé en petit tout ce qui concerne la "colonisation arabe et les moyens utilisés" - tu espérais te servir uniquement de ce qui a été utilisé contre des arabes (qui qu'il n'est pas dit que c'était des musulmans)

Autrement dit, ta malhonnèteté intellectuelle se retourne contre toi :(
Auteur : rachel
Date : 23 juin05, 04:19
Message :
Torquemada a écrit :Rachel, pourquoi t'as laissé en petit tout ce qui concerne la "colonisation arabe et les moyens utilisés" - tu espérais te servir uniquement de ce qui a été utilisé contre des arabes (qui qu'il n'est pas dit que c'était des musulmans)

Autrement dit, ta malhonnèteté intellectuelle se retourne contre toi :(
Torquemada
[ Incroyant ] [ Athée ]


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Messages: 616

Posté le: Mer Juin 15, 2005 3:22 pm Sujet du message:

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Moi j'ai connu le Congo au temps de Lumumba - c'était un agitateur, quelqu'un qui apellait au génocide des blancs et surtout au régicide de Baudouin - le discours qu'il a prononcé lors de l'indépendance était une véritable insulte au peuple et à l'armée belge
Il a été jeté en prison pour subversion par le gouvernement congolais
Certains disent qu'il fut emenné en "corvée de bois" sur les ordres d'Achille Van Acker, qui a toujours démenti d'autres sur les ordres de Tshombé. Je crois plutôt qu'il s'agit d'une action spontanée de l'armée due aux insultes proférée par Lumumba -
De toutes façons, à part une attaque envers les belges, je ne vois pas ce que ton post ajoute a la discussion

Auteur : rachel
Date : 23 juin05, 04:22
Message :
rachel a écrit :
Néga-Sionnisme


La France malade de son passé algérien

Le FLN algérien a ressenti comme une provocation la nomination de Philippe Douste-Blazy au ministère français des Affaires étrangères. En effet, celui-ci est le co-auteur d’une récente loi réhabilitant la colonisation de l’Algérie. Depuis six ans que les Français tentent de réviser leur souvenir de cette période, ils multiplient les gestes contradictoires sans parvenir à admettre l’ampleur des crimes commis. Cependant, la réconciliation entre les deux rives de la Méditerranée passe d’abord par la réconciliation des Français avec leur histoire.

comme jean marie le Pen qui a déclaré recément:

" l'occupation allemande(nazie) n'était pas aussi dure que ça"
Auteur : marseillais
Date : 29 juin05, 09:32
Message : Ce que j'ai écrit et la triste vérité mais ce que vous faite c'est comme le négationisme c'est va tout ,droit à la perte
Auteur : Mickael_Keul
Date : 29 juin05, 10:33
Message :
rachel a écrit : Néga-Sionnisme


La France malade de son passé algérien

Le FLN algérien a ressenti comme une provocation la nomination de Philippe Douste-Blazy au ministère français des Affaires étrangères. En effet, celui-ci est le co-auteur d’une récente loi réhabilitant la colonisation de l’Algérie. Depuis six ans que les Français tentent de réviser leur souvenir de cette période, ils multiplient les gestes contradictoires sans parvenir à admettre l’ampleur des crimes commis. Cependant, la réconciliation entre les deux rives de la Méditerranée passe d’abord par la réconciliation des Français avec leur histoire.

comme jean marie le Pen qui a déclaré recément:

" l'occupation allemande(nazie) n'était pas aussi dure que ça"

mon petit bouchon, le Congo était belge, pas français :P

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