Auteur : claudem
Date : 24 nov.17, 19:35
Message : .. Quand Étienne donna sa vie comme prix de son attaque contre le temple juif et contre ses pratiques traditionnelles, un nommé Saül, citoyen de Tarse, se trouvait là. Quand Saül vit comment le Grec pouvait mourir pour sa foi, cela suscita dans son cœur des sentiments qui l’amenèrent finalement à épouser la cause pour laquelle Étienne était mort. Plus tard, Saül devint le dynamique et indomptable Paul, le philosophe, sinon le seul fondateur, de la religion chrétienne.
Le livre d'Urantia fascicule 128 section 3. La vingt-troisième année (an 17)
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Le premier siècle de l’ère chrétienne. En tant qu’instructeur religieux, Jésus de Nazareth partit du culte établi par Jean le Baptiste et s’éloigna autant qu’il le put des jeûnes et des formes. En dehors de Jésus, Paul de Tarse et Philon d’Alexandrie furent les plus grands éducateurs religieux de cette époque. Leurs concepts de la religion ont joué un rôle dominant dans l’évolution de la foi qui porte le nom du Christ.
Fascicule 92 section 5. Les grands chefs religieux
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6. Le point de vue personnel de Paul de Tarse. Et il faut noter que le mithraïsme était la religion dominante à Tarse pendant son adolescence. Paul ne songeait guère que ses lettres bien intentionnées à ses convertis seraient plus tard considérées par des chrétiens comme la « parole de Dieu ». Des éducateurs de bonne volonté comme lui ne doivent pas être tenus pour responsables de l’usage que des successeurs venus bien plus tard auront fait de leurs écrits.
7. La pensée philosophique des Hellénistes depuis Alexandrie et Antioche, en passant par la Grèce, jusqu’à Syracuse et Rome. La philosophie des Grecs était plus en harmonie avec la version paulinienne du christianisme qu’avec aucun autre système religieux courant. Elle devint un facteur important du succès du christianisme en Occident. La philosophie grecque, doublée de la théologie de Paul, forme encore la base de l’éthique européenne...
Fascicule 98 section 7. La religion chrétienne
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Fraternellement.
Claude.
Auteur : claudem
Date : 01 déc.17, 10:00
Message : LES résultats de la prédication de Pierre, le jour de la Pentecôte, eurent une influence décisive sur la politique future et les plans de la majorité des apôtres dans leurs efforts pour proclamer l’évangile du royaume. Pierre fut le véritable fondateur de l’Église chrétienne ; Paul apporta le message chrétien aux Gentils et les croyants grecs le propagèrent dans tout l’empire romain.
Liés par la tradition et tyrannisés par les prêtres, les Hébreux, en tant que peuple, refusèrent d’accepter soit l’évangile de Jésus sur la paternité de Dieu et la fraternité des hommes, soit la proclamation de Pierre et de Paul sur la résurrection et l’ascension du Christ (le christianisme ultérieur) ; par contre, le reste de l’empire romain fut réceptif aux enseignements chrétiens en évolution. À cette époque, la civilisation occidentale était intellectuelle, fatiguée de la guerre et complètement sceptique sur toutes les religions existantes et les philosophies universelles. Les peuples du monde occidental, bénéficiaires de la culture grecque, avaient une tradition révérée d’un grand passé. Ils pouvaient contempler un héritage de grands accomplissements en philosophie, en art, en littérature et en progrès politiques. Mais, malgré tous ces accomplissements, ils n’avaient pas de religion satisfaisante pour l’âme. Leurs profonds désirs spirituels restaient insatisfaits.
C’est sur une telle scène de la société humaine que les enseignements de Jésus contenus dans le message chrétien furent soudainement projetés. Un nouvel ordre de vie fut ainsi présenté aux cœurs affamés de ces peuples occidentaux. Cette situation impliquait un conflit immédiat entre les anciennes pratiques religieuses et la nouvelle version christianisée du message de Jésus au monde. Ce conflit devait se terminer soit par une nette victoire des anciennes ou des nouvelles croyances, soit par une sorte de compromis. L’histoire montre que la lutte se termina par un compromis. Le christianisme eut l’ambition d’embrasser un programme trop étendu pour qu’un peuple quelconque puisse l’assimiler dans l’espace d’une ou deux générations. Ce programme n’était pas un simple appel spirituel tel que Jésus l’avait présenté à l’âme des hommes. De bonne heure, le christianisme prit nettement position sur les rituels religieux, l’éducation, la magie, la médecine, l’art, la littérature, la loi, le gouvernement, la morale, la règlementation sexuelle, la polygamie et même, dans une mesure limitée, sur l’esclavage. Le christianisme n’émergea pas simplement comme une nouvelle religion – chose que tout l’empire romain et tout l’Orient attendaient – mais comme un nouvel ordre de la société humaine. Alors, très vite cette prétention précipita le conflit sociomoral des âges. Les idéaux de Jésus, tels qu’ils furent réinterprétés par la philosophie grecque et socialisés dans le christianisme, défiaient maintenant audacieusement les traditions de la race humaine incorporés dans l’éthique, la moralité et les religions de la civilisation occidentale.
Le livre d'Urantia Fascicule 195 Introduction.
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