Résultat du test :
Auteur : petitpapatahar
Date : 02 oct.20, 23:46
Message : Excusez moi je vous vois parler de Dieu, doutant parfois de son existence.
Combien je salue votre quête, combien elle est noble, alors je voudrais vous dire mon expérience de Jésus Christ au troisième millénaire.
Si je n'avais fait la preuve par le don de mon corps durant ces trente dernières années jamais je ne viendrais au devant des hommes.
Si je n'avais pas testé moi même l'existence de Dieu jamais je ne serais venu au devant des hommes.
Alors je vous le dit Dieu existe et pourvoie à nos vies chaque jour Il ne nous abandonneras jamais Il nous aime et nous sait un peu perdus.
Vous voulez savoir. Dites moi a qui dois je la vie, depuis trente ans abandonné à Dieu recevant les malheureux dix ans sans argent abandonné au seul bonheur de vivre d'amour et d'eau fraiche jusqu'à aujourd'hui, distribuant son argent aux malheureux, tout jusqu'au logement toujours assuré, j'ai canal plus, netflix, je vis pour Dieu rien ne me manques je suis béni de Dieu, L'amour des hommes a gagné Dieu ne sacrifiera pas son fils une deuxième fois mais ce n'est pas un sacrifice c'est un réel bonheur de se mettre au service des hommes quels qu'ils soient et je prie pour que Trump se rétablisse, car chacun voit Dieu à sa porte et cela est bien.
Dieu existe Il me donne tout ce que j'espère chaque jour, ce dont je manque tant que je suis mon coeur et ma responsabilité d'homme, mais même si je dévie car Il est Dieu d'amour comme le décrit très bien septour.
Je poursuis sur chacun voit Dieu à sa porte
N'avez vous pas remarqué les religions portent en elles tous les discours
Celui de l'amour de son prochain, comme celui de la guerre contre l'oppresseur pour une nouvelle justice, c'est que Dieu accueille celui qui aime comme celui qui se révolte Il porte toutes les peines.
La compréhension des voies inextricables de Dieu ne m'échappent pas à moi.
Parce que je me suis soumis pour l'éternité à mon coeur et que je vous aime toutes et tous d'un amour si profond qu'il ferait se rapprocher les montagnes.
C'est surtout ça le plus important, je vous aime de tout mon corps, tout mon esprit, toute mon âme, d'un amour infini, justifié, conquis pour toujours, que Dieu vous gardes, comme je le sais, moi qui ne suis qu'un témoin lumineux de l'existence de Dieu.
Auteur : medico
Date : 03 oct.20, 01:20
Message : Le doute n'est pas bon pour un croyant.
(Jacques 1:6) 6 Mais qu’il continue à la demander avec foi, sans douter du tout, car celui qui doute est comme une vague de la mer que le vent soulève et pousse dans un sens ou un autre.
Auteur : Disciple Laïc
Date : 03 oct.20, 08:11
Message : "Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou" (Friederich Nietzche - qui a finit sa vie fou).
Pour moi l'absence de doute, l'absence totale de doute, est excessivement dangereuse. Et elle mène beaucoup plus aisément au mal qu'au bien, aux souffrances qu'au bien être. Peut être pas systématiquement mais très souvent.
Les gens qui prétendent ne jamais douter m'inquiètent.
Le fanatique dans le domaine religieux ne doute pas. Et l'Histoire nous a montrer les conséquences du fanatisme religieux. concrètement. Des gens ont commis des atrocités et le font toujours en ayant aucun doute sur la justesse de leur cause et le fait que la fin justifie les moyens.
Pour moi celui qui ne doute plus n'a plus aucune raison de retenir ses paroles et ses actes. Son ego triomphe de manière absolue. Il estime ne plus pouvoir se tromper. Donc être parfait. Ce qui revient à se prendre pour Dieu, ni plus ni moins. On peut considérer que cela relève alors de la pathologie psychiatrique, dangereuse pour les autres.
Alors que celui qui conserve une part de doute est encore capable de se dire : est ce que ce que je m'apprête à dire ou faire est vraiment "bien" ? Celui là est encore capable de se retenir, d'attendre.
Je me demande si quelqu'un qui ne doute plus est encore capable de distinguer le bien du mal. C'est une question...
Auteur : Estrabolio
Date : 03 oct.20, 08:38
Message : Disciple Laïc a écrit : 03 oct.20, 08:11Je me demande si quelqu'un qui ne doute plus est encore capable de distinguer le bien du mal. C'est une question...
Remarque judicieuse, ne plus avoir de doute c'est ne plus se poser de questions et donc risquer ne plus discerner les choses.
Je vais prendre un exemple extrême mais il y a eu il y a quelques années le témoignage d'un jeune (à l'époque) soldat allemand qui a participé au massacre d'Oradour sur Glane. Il était choqué par ce qu'il voyait mais il n'a pas douté de la grandeur du Reich et a fait ce qu'on lui demandait.....
Comme quoi, des gens peuvent commettre des atrocités au nom de certitudes.
Auteur : petitpapatahar
Date : 03 oct.20, 22:49
Message : Disciple Laïc, tu parle d'abord de doute puis d'absence totale de doute pour finir sur un diatribe sur celles et ceux qui ne seraient pétris que de certitudes.
Toi même pourtant tu es habillé de certitudes sur la vie que tu as du construire, bâtir, par tes expériences de la vie et l'élargissement de ton esprit.
Par contre sache que le doute habite tout le monde tout le temps quelles que soient nos certitudes, les hommes se remettent en question tout le temps c'est comme cela qu'ils évoluent et avancent dans leurs vies. Des certitudes meurent, d'autres naissent, condamnées à disparaitre avec l'âge et plus de sagesse.
Mais ni toi, ni médico, n'avez lu mon post, juste mon titre.
Pourtant je partage dans mon post une expérience vécue de providence totale de Dieu pour moi, donc pour tout le monde car je ne suis pas meilleur qu'une ou un autre.
Je dis que Dieu existe parce que je trouve un paquet de cigarettes quand j'ai plus de quoi fumer, un billet quand j'ai plus d'argent j'ai toujours été comblé jusqu'à l'inimaginable. Je le dis pour moi comme pour toi, Dieu existe.
Et cela est pour moi une certitude, comme la pomme sur la tête de Newton.
Mon témoignage n'apporte pas la certitude car l'on pourra toujours douter de moi.
Mais j'ai foi en mon verbe, il est puissant parce qu'il est juste, comme attendu.
Si je ne poste plus c'est que je suis en période de doute justement, car mon verbe est si puissant je peux tellement changer les choses que je me dois de m'assurer encore et toujours chaque matin chaque seconde de ma foi en Dieu.
Je ne suis que doute car j'apporterais le doute et je devrais répondre. Je suis le premier à douter, mais la vérité de l'existence de Dieu ne souffre d'aucun doute, je suis Saint Thomas qui aurait vu.
Acceptez cette vérité qui est mienne et que trente années confirment.
Auteur : Disciple Laïc
Date : 04 oct.20, 01:39
Message : 2 lignes de lues, les 2 premières... m'ont suffit (le ton étant donné je me suis épargné la suite). Merci
Entrer dans le jeu de la justification de ma personne n'a
absolument aucun intérêt. Si cela occupe certains, grand bien leur fasse. Cela ne m'intéresse plus, je m'efforce de ne plus me soucier de vendre ma personne ou de convaincre autrui que je suis ceci ou que je ne suis pas cela... c'est plus reposant. Ma petite personne est
absolument insignifiante. Si certains veulent lui accorder de l'importance... qu'ils se fassent plaisir.

Auteur : Pollux
Date : 04 oct.20, 07:10
Message : medico a écrit : 03 oct.20, 01:20
Le doute n'est pas bon pour un croyant.
"Le doute est l'apanage des gens intelligents, les cons n'ont que des certitudes." (Michel Audiard)
Auteur : Disciple Laïc
Date : 04 oct.20, 07:45
Message : L'absence de doute rime pour moi avec la prétention à la perfection. La perfection de jugement, la perfection du regard sur le monde, la vue parfaite de la vérité, la certitude qu'on ne peut pas se tromper. Et de ce que j'en sais dans les monothéisme un seul être est parfait : Dieu.
Donc l'homme croyant en Dieu qui affirme qu'il n'a aucun doute se place au même rang que "Dieu".
Celui qui affirme qu'il ne doute point me fait penser au pharisien.
Luc 18
9. Il dit encore, à l’adresse de certains qui se flattaient d’être des justes et n’avaient que mépris pour les autres, la parabole que voici :
10 « Deux hommes montèrent au Temple pour prier ; l’un était Pharisien et l’autre publicain.
11 Le Pharisien, debout, priait ainsi en lui–même : “ Mon Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont rapaces, injustes, adultères, ou bien encore comme ce publicain ;
12 je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que j’acquiers. ”
13 Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel, mais il se frappait la poitrine, en disant : “ Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis ! ”
14 Je vous le dis : ce dernier descendit chez lui justifié, l’autre non. Car tout homme qui s’élève sera abaissé, mais celui qui s’abaisse sera élevé. »
Je crois qu'il est "saint" d'accepter une part de doute en soi, c'est plus sage, juste ce qu'il faut. Et il faut aussi préciser de quoi on doute, ou pas.
On plutôt, pour préciser, Jésus douta, sur la croix :
Matthieu 27
45 Depuis la sixième heure jusqu'à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre.
46 Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Eli, Eli, lama sabachthani? c'est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?
Et la nuit qui précéda son arrestation Jésus avait peur, il était terrifier, il demanda à son Père si il n'y avait pas d'autre solution que ce qui l'attendait. Peut être doutait-il de sa capacité à l'affronter... a affronter cette épreuve. Parce que Jésus était humain. Aussi.
D'ailleurs Jésus ne s'affirme pas "bon" lui même :
Marc 10
17 Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut, et se jetant à genoux devant lui: Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle? 18 Jésus lui dit: Pourquoi m'appelles-tu bon? Il n'y a de bon que Dieu seul.
Jésus douta au moins 1 fois voir 2, et il ne s'estimait pas "bon".
Il me paraît hasardeux d'affirmer qu'il ne faut pas douter de Dieu au nom du Fils de celui ci qui précisément douta...
Ce sont pourtant les Écritures chrétiennes que je cite, pas bouddhistes.
Auteur : petitpapatahar
Date : 04 oct.20, 08:16
Message : Jésus était habité comme tout homme des pires pensées surtout qu'Il a intériorisé les plus graves infamies de l'homme.
Mais cela coule sur Lui comme l'eau sur la roche, il ne s'en inhibe pas, Il est pur et même si Il ne se juge pas bon ou meilleur qu'un autre, c'est juste parce qu'Il est humble, profondément humble. Comme une immense majorité de l'humanité.
Jésus christ est un homme comme vous qui a fait le choix un jour de se mettre clairement au service de son coeur contre l'avis même des hommes c'est un coeur ouvert qui a aussitôt rencontré Dieu, car c'est ce qui arrive quand on décide d'ouvrir son coeur.
Jésus Christ est un anarchiste, un révolté, un insoumis, un rocker, parce qu'Il doit aller à l'encontre des autres pour servir son prochain librement. C'est un esprit libre.
Vive le libre arbitre, c'est le don de Dieu à l'homme c'est son bien le plus précieux.
Pour revenir à Dieu, celle ou celui qui doute de son existence a tort. Ca, je le sais car je ne dépend que de Dieu.
Auteur : Disciple Laïc
Date : 04 oct.20, 20:07
Message : Rn faisant un brêve et simple recherche on peut trouver ceci :
Croire, c’est douter
« En quête de vérités ».
Journal en ligne La Croix
Christophe Henning,*
12/02/2020
Les religions nous proposent chacune la vérité. Mais comment croire sans s’interroger ? Y a-t-il de la place au doute pour le croyant ? Comment la foi résiste-t-elle au questionnement ?
« Je crois que je préférerais toujours le tremblement du doute au faux confort de la certitude. » En une phrase, la poétesse Marie Noël décrit ce qu’est l’acte de foi : une vérité traversée de doute. Toute profession de foi a des accents de vérité, et les religions la revendiquent, ne laissant pas de place au doute. Mais c’est davantage dans le cœur du croyant que le doute s’immisce.
« Le chrétien n’a pas le droit de reculer devant les questions », lance un jésuite américain. Fort de cette leçon, Dennis Gira, théologien et écrivain, n’écarte pas les doutes qui peuvent surgir : « Le jour où nous pensons enfin avoir trouvé toutes les réponses à toutes les difficultés qui nous attendent et toutes les questions qui nous troublent, nous serons dans l’illusion », confie-t-il avant de poursuivre : « Il faut toujours respecter l’écart qui existe entre les grands mystères de la foi et ce que nous pouvons en comprendre. »
« Par définition, le croyant ne dit pas ”je sais”, il n’a pas de certitude », confirme le philosophe Jean-Paul Jouary (1). La vérité de foi est indémontrable, mais « Je crois en Dieu » peut relever d’une certitude intérieure inébranlable. Dépourvu de preuve, le croyant est-il confronté au doute ? « L’absence de doute ne profite qu’aux pires dogmes. Refuser de douter, c’est s’inscrire dans une vision intégriste de la foi, indiscutable, qui s’impose sans être vérifiable », poursuit Jean-Paul Jouary. Ainsi le « bon doute » refuse les extrêmes : ceux qui ne doutent jamais et n’entrent donc pas en dialogue, et les cyniques, ceux qui doutent de tout, rejettent toute pensée. Mais le philosophe complète : « Le doute doit avoir ses limites, c’est la foi qui pousse à croire à ce que nous faisons. »
Doute et certitude
Xavier Grenet, dirigeant à la retraite qui consacre du temps à l’accompagnement en soins palliatifs, ressent cette force fragile de la foi : « Je ne suis certain de rien, en un sens je ne sais rien, mais j’ai une confiance aveugle en celui que je cherche. » La foi interroge, interpelle, se nourrit de questions jusqu’à traverser la nuit de la foi, comme l’ont connue Thérèse d’Avila ou Mère Teresa. Est-ce douter de Dieu ? « Dix mille difficultés ne font pas un doute », réplique le cardinal John Henry Newman (1801-1890).
Il ne faut pas nier les difficultés : « Je ne doute pas de l’existence de Dieu, j’ai du mal à capter ses signes, confie Marie-Laure, mère de famille. Je ne doute pas de la Résurrection, ni de Jésus-Christ. J’ai du mal à mettre mes pas dans ceux du Christ, la route est longue et difficile… » La crise que traverse le catholicisme éprouve les croyants, et les questions s’accumulent : « Je crois à la Résurrection et à la communion des saints mais je doute de l’institution Église, confie cette autre pratiquante. On a pu le voir ces dernières années, elle est composée d’humains avec leurs failles, leur “bonne foi” un rien déviante… Pour moi, la foi est concrète, c’est la main tendue, le petit geste du quotidien, la façon d’être avec son prochain ! »
Silence de Dieu
« Croire, c’est croire !, avertit la journaliste Fadila Semaï. Le musulman ne peut pas ouvrir sa prière cinq fois par jour en proclamant sa foi en Dieu, en sa clémence et miséricorde, et se mettre à douter… » Si l’humain peut vaciller, traverser des difficultés, il ne remettra pas en cause la vérité de la foi. Pourtant, personne n’est à l’abri du vertige : « Le doute, l’absence, le silence de Dieu : une expérience pas simple à vivre quand on a engagé toute sa vie au service de l’Église », lâche ce prêtre en paroisse. De quoi ébranler une vocation : « Lorsque le doute survient sur la question de Dieu, ou la pertinence de certains énoncés de la foi, ou sur la pertinence de l’Église, c’est toute une vie qui se met à chanceler. »
Surgissement toujours possible, le doute reste caché, comme une maladie honteuse : « C’est difficile de parler de cela avec d’autres, lâche encore le prêtre qui reste anonyme. Les gens qui n’y comprennent rien cherchent à rassurer, peut-être à se rassurer eux-mêmes. » Dans une jolie formule, Annie Wellens, spécialiste des Pères de l’Église, résume la question : « Je crois que je doute mais je ne doute pas que je crois. » Le doute, c’est aussi tenter de garder la main, « vouloir maîtriser les dons de Dieu, mettre des limites à mon acte de foi », souligne-t-elle.
Un monde en questions
En 1990, l’écrivain et théologien protestant Jacques Ellul (1912-1994) publie La foi au prix du doute. « La foi est affaire de relation personnelle entre un homme et Dieu, précise Patrick Chastenet, spécialiste de la pensée d’Ellul. La foi n’apporte pas de réponses aux questions de l’homme mais pose des questions : elle renvoie l’homme à ses responsabilités et à sa liberté. » Pour l’écrivain Salomon Malka (2), « le doute érode les certitudes et permet l’interrogation dans la tradition juive ». La certitude n’est pas bon signe : à une autre époque, lors d’un procès devant le Sanhédrin, si le jury était unanime et que pas un seul membre ne doutait de la culpabilité de l’accusé, celui-ci était… acquitté ! « Le doute est salutaire, il est constitutif de la vérité, et le questionnement est essentiel, explique Salomon Malka ; lors du repas de seder à Pessah, quatre enfants posent une question, c’est le questionnement qui permet de raconter l’histoire, de faire mémoire. »
Croire n’est pas de tout repos : « J’ai eu dans ma vie tant de signes, de traces de la présence de Dieu à mes côtés que je ne peux douter de son existence, confie cette religieuse à la retraite. Mais il arrive que la désespérance me gagne, plus encore que le doute. » Le mal, les pauvretés, les guerres, sans parler des révélations des abus sexuels et spirituels, viennent bousculer la foi des croyants. « Quand le mal, la maladie, la mort, le scandale de l’injustice nous broient, le doute surgit parfois, doute d’un Dieu bon réellement présent à toutes ses créatures… », insiste un paroissien. Alors qu’une autre catholique réplique : « Ce qui doute, c’est moi. Il s’agit davantage de ma pauvre foi, ma fragile confiance, ma petite espérance… Mais ce doute est vivifiant ! »
L'auteur de l'article :
Christophe Henning est journaliste et écrivain.
Rédacteur en chef à Panorama, mensuel de spiritualité chrétienne du groupe Bayard, il est auteur d’une dizaine d’ouvrages (biographies, essais, entretiens). Il donne régulièrement des notes de lecture à La Revue littéraire et collabore à différentes revues telles que Pèlerin, La Documentation catholique, Le Magazine des livres, Études ou Christus..
Christophe Henning a publié récemment son premier roman Il fallait Osée (Desclée de Brouwer, mars 2009), après plusieurs biographies comme Petite vie des moines de Tibhirinne (DDB, 2006).
Le comité directeur de l’Association des écrivains croyants d’expression française a confié la présidence de l’association à Christophe Henning en 2009.
Auteur : medico
Date : 05 oct.20, 06:05
Message : Le nouveau testament dit le contraire.
Jacques 1:6
6Mais qu’il continue à la demander avec foi, sans douter du tout, car celui qui doute est comme une vague de la mer que le vent soulève et pousse dans un sens ou un autre.
Auteur : Disciple Laïc
Date : 05 oct.20, 06:10
Message : De deux choses l'une alors : soit toutes les personnes mentionnées comme références dans l'article que j'ai cité se trompent, y compris des théologiens, soit dans la Bible on trouve des éléments contradictoires. Personnellement, je penche pour la seconde option.
Thomas eu besoin de preuve pour être convaincu. Il était sceptique. Il doutait.
Jésus n'étais pas sûre de réussir, il avait peur, on le sent quand il demande à son Père si il y a un autre moyen. Et sur la croix il pense que son Père l'a abandonné. Si ce n'est pas du doute... un certain doute en tout cas... et c'est dans les Évangiles.
Aussi.
Auteur : medico
Date : 05 oct.20, 06:33
Message : Que veux tu n'avons pas les mêmes valeurs littéraires.
Auteur : Disciple Laïc
Date : 05 oct.20, 07:01
Message : Ce n'est pas une question de valeurs mais de contenu des textes, et le contenu des textes on ne peut le nier. Citations à l'appui au besoin. Si on le demande.
Auteur : medico
Date : 05 oct.20, 19:34
Message : La citation que j'ai donné est bonne et pertinante.
Auteur : petitpapatahar
Date : 05 oct.20, 20:38
Message : Sur la Croix, ce n'est pas de l'existence de Dieu dont a douté Jésus Christ.
Il a douté de l'Amour de Dieu pour Lui, de sa pitié, de sa mansuétude.
Il s'est d'ailleurs adressé à Dieu en lui demandant pourquoi Il l'avait abandonné, Il ne doute pas de Dieu. Il n'as pas dit où est tu Dieu, Il ne s'est pas interrogé sur son existence mais sur la très apparente absence de providence à son égard après l'avoir couvert toute sa vie.
Auteur : Disciple Laïc
Date : 05 oct.20, 21:09
Message : medico a écrit : 05 oct.20, 19:34
La citation que j'ai donné est bonne et pertinante.
Je peux aussi en fournir de "bonnes et pertinentes" des citations, issues de la même source. Ce qui montrera qu'on peut y trouver 2 énoncés contradictoires.
Et cela ne répond en rien à la question que j'ai pose : considérez vous que tous ceux qui dans l'article que j'ai cité se trompent ? Que vous avez raison en citant 1 phrase et que eux qui sont théoriquement des "professionnels" du sujet se trompent tous ? Et que le journal dont est issu cet article (La Croix, journal chrétien), se trompe aussi ?
Auteur : medico
Date : 06 oct.20, 02:39
Message : Mais c'est pour les chrétiens cette citations.
(Jude 21-23) [...] . 22 De plus, continuez à faire miséricorde à certains qui ont des doutes ; 23 sauvez-les en les arrachant du feu. Mais continuez à faire miséricorde à d’autres, le faisant avec crainte, tout en détestant jusqu’au vêtement qui a été taché par la chair.
Auteur : Disciple Laïc
Date : 06 oct.20, 02:54
Message : Jésus était Juif, ses apôtres ont décidé de témoigner pour tous, auprès de tous; juifs et non juifs. Et le Père de Jésus est Yahweh/Dieu ou Jéhovah. Et Thomas était un des apôtres. Choisi par Jésus.
Et a titre personnel j'estime qu'une personne qui n'est plus en mesure de douter n'est plus humaine. Et ce n'est pas bon signe du tout, car une personne qui n'est plus humaine peut facilement commettre des actes inhumains et/ou immoraux. Sans se remettre en question.
Une personne qui m'affirme qu'elle ne doute jamais, au mieux ment, au pire, est dangereuse, pour les autres hommes comme pour elle même. C'est une opinion. Partagée par d'autre je crois.
Pour revenir au sujet :
Article :
Aleteia est un site internet d’actualités générales et de spiritualité1, décliné en 8 langues, lancé le 20 septembre 2012 par la Fondation pour l'évangélisation par les médias avec le soutien de l'Église catholique.
Vincent Olivier/Hozana | 21 juin 2018
Le doute fait grandir la foi, saint Thomas n’est en rien différent de nous
La foi est une flamme qui éclaire la vie des chrétiens. Elle est la « lumière du monde ». Cependant, comme toute lumière, elle peut vaciller et s’affaiblir. Alors, comment faire face à ces situations de doute ? La figure de saint Thomas nous aide dans ces épreuves.
Saint Thomas est souvent considéré comme l’apôtre du doute. « Si je ne vois pas la marque des clous et ne mets ma main dans son côté, je ne croirai pas », déclare-t-il aux autres disciples qui avaient vu Jésus. Mais le père Antoni, religieux Assomptionniste, nous rappelle que « Thomas est d’abord celui qui professe la foi, la reconnaissance après la résurrection. L’Évangile le dit : les autres apôtres avaient encore des doutes. Thomas est le seul qui dit “mon Seigneur et mon Dieu” ». Alors, le doute est-il la condition d’une foi forte ?
Le doute fait partie de la foi parce que Dieu nous a doté de raison et de liberté. C’est un sas nécessaire pour avoir une foi qui soit une foi de l’expérience, une foi mature — qui ne soit pas une foi de perroquet…
Pour le père Antoni, cela ne fait… aucun doute ! « Le doute fait partie de la foi parce que Dieu nous a doté de raison et de liberté. C’est un sas nécessaire pour avoir une foi qui soit une foi de l’expérience, une foi mature — qui ne soit pas une foi de perroquet, une foi de personnes qui répètent des phrases qu’on leur a apprises : on ne fait pas honneur au Seigneur avec une telle foi, c’est de la paresse, de la médiocrité ».
Mais alors, le dogme, le catéchisme… ? « Ils ne sont qu’un filet de sécurité, et ne disent rien de notre expérience personnelle de foi. Chacun est seul sur l’adhésion ou non ». Thomas, comme les premiers disciples, n’est en rien différent de nous.
Thomas ne demande qu’à croire
Radical, le doute de saint Thomas est en réalité une profonde déception sur Dieu, après trois ans à avoir tout quitté pour le suivre. L’expérience de la foi des disciples se fait dans une sorte de deuil de toutes les images qu’ils pouvaient avoir sur Dieu, de toutes leurs représentations : « À l’époque personne ne reconnaît Jésus ressuscité : les disciples d’Emmaüs, Marie Madeleine… face à la question de la Résurrection, chacun se retrouve seul ».
Saint Thomas fait part de ses doutes. Mais s’il demande des preuves, il ne demande surtout qu’à croire.
On aurait donc tort de stigmatiser Thomas comme celui qui doute. Pour les autres apôtres, la mort de Jésus avait été celle de sa promesse — et ils étaient retournés à leurs autres occupations. C’est là-bas, en Galilée, près du lac de Tibériade, que Jésus est allé retrouver ses fidèles disciples « comme au premier jour, près du lac, alors qu’Il les appelait à être pêcheur d’Homme ».
Thomas, quant à lui, fait part de ses doutes. Mais s’il demande des preuves, il ne demande surtout qu’à croire. En effet, le père Antoni reprend : « lorsque que Seigneur lui dit avance ton doigt, il ne touche pas. Il tombe à genou et proclame sa foi sans toucher. »
A titre personnel j'estime que doute et foi sont les 2 faces d'une même pièces, ils vont ensemble, si on refuse l'un on refuse l'autre. Sans doute, plus de foi, il y a autre chose, mais ce n'est plus de la foi, du fanatisme ou le mal, peut être. Il me semble que Lucifer/Satan, dans le Christianisme, est en désaccord avec Dieu sur l'homme, et il est tellement convaincu d'avoir raison contre Dieu, par orgueil ou prétention, il finit à la tête de l'Enfer. Lucifer doute t-il d'avoir raison ? On en a pas l'impression. Il est certain que Dieu à tort sur l'homme. Il pari même contre Job et tente de le démontrer à Dieu non ?
Auteur : avatar
Date : 06 oct.20, 03:30
Message : Bon allez, je vais essayer de mettre tout le monde d'accord.
Medico a raison, dans le nouveau testament le doute est présenté comme quelque chose d'extrêmement négatif et c'est logique puisque les chrétiens qui reçoivent le baptême du saint esprit (ou de l'esprit saint) à qui s'adresse le nouveau testament sont guidés par le saint esprit donc s'ils doutent de leur foi, c'est qu'ils rejettent cet esprit !
Par exemple Hébreux
6 :4Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, 5qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, 6et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu'ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l'exposent à l'ignominie."
Mais tu as raison aussi Disciple Laïc car le doute, lorsque ce n'est pas un chrétien baptisé du saint esprit peut aider à se forger une opinion ou à la confirmer comme cela a été le cas de Thomas par exemple
D'autre part, attention Disciple Laïc, le nouveau testament ne parle pas du doute en général mais du doute concernant la foi uniquement. Donc suivant la Bible, le chrétien peut douter par exemple de ce qu'il va arriver à faire ou ne pas faire, douter de lui même etc.
Donc vous avez tous raison

vous ne vous en doutiez pas

Nombre de messages affichés : 20