Résultat du test :
Auteur : indian
Date : 09 janv.23, 03:42
Message : Est-ce toujours pour que les croyants en ces dieux puisent répondre à leurs questions dites ''existentielles et sans réponse''?
ou est-ce pour avoir réponse à tout, même à ce dont ils ignorent tout?
Auteur : lafrisée
Date : 09 janv.23, 03:51
Message : inventer dans le sens de "découvrir" ?
Je crois que les dieux, les anciens dieux des religions passées veulent se faire connaître de nous ; ils sont semblables pour moi à certains saints ou certains prophètes ;
Pourquoi est-ce si important pour eux de se faire connaître ? ça je l'ignore, ça fait partie du Tout de l'architecture divine, selon moi.
Auteur : indian
Date : 09 janv.23, 03:59
Message : lafrisée a écrit : 09 janv.23, 03:51
inventer dans le sens de "découvrir" ?
inventer dans le sens de :
https://www.cnrtl.fr/definition/inventer
INVENTER, verbe trans.
A. −
1. Trouver par la force de l'imagination créatrice et réaliser le premier quelque chose de nouveau. Inventer un instrument, un jeu, une machine, un médicament, une mode, un procédé. Ces gens-là ne purent s'empêcher de rire du cérémonial inventé par M. le comte de Ségur pour le mariage de Napoléon avec Marie-Louise d'Autriche (Stendhal, Souv. égotisme,1832, p. 34).La soupe fumait dans la cuisine, une soupe que Justin avait inventée seul et qui n'était pas immangeable (Duhamel, Désert Bièvres,1937, p. 139):
1. Es-tu femme ou statue? hélas! j'ai beau m'user Par des raffinements inouïs que j'invente Pour forcer ta chair à devenir vivante; (...) Tu n'as jamais senti la luxure savante De mon baiser. Rollinat, Névroses,1883, p. 107.
− Domaine de l'art.Il [l'artiste médiocre] ne peut qu'inventer timidement et que copier servilement (Delacroix, Journal,1854, p. 174).L'histoire de l'art est celle des formes inventées contre les formes héritées (Malraux, Voix sil.,1951, p. 357):
2. C'est une qualité rare chez les peintres que l'invention; elle est rare même chez les grands maîtres (...). Le plus souvent, lorsqu'ils inventent, les peintres ne font que trouver, invenire, (...) des sujets déjà inventés par les poëtes. Ch. Blanc, Gramm. arts dessin,1876, p. 495.
− Expr. fam. Il n'a pas inventé la poudre. Il est très naïf, ou, il n'est pas très intelligent. Cet excellent maître de forges n'a pas inventé la poudre, mais il sait quelquefois suivre un bon conseil, faire des sacrifices à propos (Stendhal, L. Leuwen, t. 3, 1835, p. 83).
2. Au fig.
a) Inventer qqc.Façonner, forger. J'ai besoin de réfléchir (...) j'invente ma vie, j'essaie mon cœur (L. de Vilmorin, Julietta,1951, p. 174):
3. ... la première différence entre le grand homme et l'homme du commun, c'est que le grand connaît sa puissance et sait qu'il peut inventer l'avenir. Maurois, Dialog. commandement,1924, p. 19.
b) Inventer qqn.Faire exister, faire connaître. Il a inventé le peintre Courbet, lequel a fait un ferme propos de ne jamais embellir la nature et n'a jamais enfreint son serment (Veuillot, Odeurs de Paris,1866, p. 388).Il dirige la cristallerie de Saint-Florent, à trois lieues de Bourges (...). C'est le préfet du Cher qui l'a inventé (Zola, E. Rougon,1876, p. 75):
4. Les chefs radicaux pouvaient-ils résister à cette intrigue opportuniste? L'appui populaire leur manquait depuis qu'ils avaient renié sans motif suffisant un général inventé par eux comme le moyen décisif de la démocratie. Barrès, Appel soldat,1900, p. 196.
− Emploi pronom. réfl. On s'invente quand on médite sur soi (Arnoux, Zulma,1960, p. 22).
B. − P. ext.
1. Imaginer, concevoir. Inventer une excuse, un prétexte. Tout ce qu'une amour pure ou délirante invente De bonheurs, oui, pour toi je les inventerai (Dumas père, Monte-Cristo,1848, I, 3, p. 218).Quand ils auront leur saoul d'argent, ils se mettront peut-être à inventer le bonheur (Bernanos, Enf. humil.,1948, p. 138):
5. L'orgueil! ce péché capital inventé par ceux qui ont voulu abâtardir l'homme pour en faire un automate dont ils manieraient les ressorts... Du Camp, Mém. suic.,1853, p. 218.
♦ Absol. Le duc fut obligé, pour la première fois de sa vie, de penser et d'inventer. Il eut bientôt trouvé un moyen (Stendhal, Lamiel,1842, p. 150).Dans le meuble, la verrerie, les tissus, le papier peint, on pouvait et même on devait inventer car la clientèle bourgeoise était avide de nouveauté (Beauvoir, Mém. j. fille,1958, p. 346).
♦ Emploi pronom. réfl. indir. Je m'inventai des liens passionnés qui ne m'attendaient pas en effet; je m'imaginai une famille et me mis à rêver à des parents que j'avais à peine connus (Vigny, Serv. et grand. milit.,1835, p. 180):
6. Stendhal écrit vers 1820. Les jeunes Français de cette époque s'inventèrent des raisonnements et des sentiments si peu analogues aux raisonnements et aux sentiments de leurs pères du xviiiesiècle, qu'une étiquette nouvelle devint nécessaire. Bourget, Essais psychol.,1883, p. 101.
− Inventer de + inf.Avoir l'idée de. La baronne inventa de faire tapisser l'intérieur de la grotte en bois rustique alors à la mode pour les jardinières (Balzac, A. Savarus,1842, p. 83).
♦ P. iron. Est-ce que le père Soupe, ce jour-là (à cent lieues de soupçonner l'arrivée prématurée de son collègue), n'avait pas inventé de se laver les pieds? Et ce dans la cuvette commune? (Courteline, Ronds-de-cuir,1893, 4etabl., 1, p. 123).
♦ Emploi pronom. réfl. indir. Il s'inventa de nouer dans le coin d'un mouchoir blanc la fève qu'il avait gagnée la veille en tirant le gâteau, et d'attacher ce mouchoir aux barreaux de la fenêtre de Jeannette (Sand, F. le Champi,1848, p. 117).
2. En partic. Imaginer et donner comme réel, dans le seul but de tromper, quelque chose qui n'existe pas réellement. Inventer un mensonge. Paul avait proposé la chose comme une personne découverte en flagrant délit prend un air enjoué et invente une bourde quelconque (Cocteau, Enf. terr.,1929, p. 115):
7. Sur votre passé, oui, j'aurais bien aimé inventer quelques calomnies sordides. Mais je me suis aperçu qu'on en savait beaucoup plus que moi. En inventant, je risquais de me mettre en contradiction avec des faits matériels connus, et de me discréditer... Romains, Hommes bonne vol.,1939, p. 173.
♦ Absol. Il [Pierre le fou] inventait à mesure; il avait l'air faux (Sartre, Mur,1939, p. 60).
♦ Emploi pronom. réfl. indir. Il n'avait pas l'air d'un miché. Mais il n'était certainement plus « du milieu » depuis longtemps. (Il avait parfois besoin de s'inventer des biographies complètes, mais rarement.) (Malraux, Cond. hum.,1933, p. 363).
− Je n'invente rien. Ce que je dis est vrai. (Dict. xxes.).
− Ce sont des choses qui ne s'inventent pas. Cela est sûrement vrai. (Dict. xxes.).
REM.
Inventé, -ée, part. passé adj.Original, neuf. Saint-Simon était possédé (...) de la passion d'observer, de creuser les caractères (...), dans un style vif, ardent, inventé, d'un incroyable jet, et d'un relief que jamais la langue n'avait atteint jusque-là (Sainte-Beuve, Caus. lundi, t. 3, 1851, p. 274).Cette langue si inventée et si neuve (Bourget, Nouv. Essais psychol.,1885, p. 195).
Prononc. et Orth. : [ε ̃vɑ ̃te], (il) invente [ε ̃vɑ ̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 2emoitié xves. « créer quelque chose de nouveau » (Mistere du vieil Testament, éd. J. de Rothschild, 6612); 2. 1522 « imaginer, trouver par son imagination » (J. Bouchet, Regnars traversans, sign. L 2 ro, éd. 1522 ds Gdf. Compl.); 3. 1640 « imaginer ce que l'on voudrait faire passer pour vrai » (Oudin Curiositez). Formé sur inventeur*; dés. -er, cf. FEW t. 4, p. 790b. Fréq. abs. littér. : 4 196. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 5 231, b) 4 667; xxes. : a) 5 808, b) 7 385. Bbg. Quem. DDL t. 17
Auteur : lafrisée
Date : 09 janv.23, 04:57
Message : "Les verbes découvrir et inventer partagent l’idée de « trouver quelque chose ». Mais la distinction entre les deux verbes réside dans le fait que découvrir, c’est trouver quelque chose qui existait déjà mais qui était caché ou ignoré, alors que inventer, c’est trouver, créer quelque chose qui n’existait pas encore.
Un des sens du verbe découvrir est donc celui de « trouver ce qui était caché, ignoré, inconnu ». En science, il signifie plus particulièrement « identifier et faire connaître un phénomène, un fait, une substance jusque-là inconnus ou peu connus ».
https://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=4612 Auteur : indian
Date : 09 janv.23, 04:59
Message : https://www.cnrtl.fr/definition/d%C3%A9couvrir
DÉCOUVRIR, verbe trans.
I.− [L'idée dominante est celle de dégarnir, de mettre à nu; l'anton. est couvrir]
A.− [Le suj. désigne une pers.; l'obj. désigne une pers. ou une chose]
1. Dégarnir quelqu'un ou quelque chose de ce qui le couvrait ou le recouvrait. Découvrir ses jambes, son sein, son visage :
1. − Je les couvre pour ne pas attirer l'attention; mais (...) je m'en vais vous les montrer. Et tout en découvrant le bocal soigneusement, avec des gestes de mère qui change les langes d'un poupon, il continuait : − C'est mon commerce; je suis éleveur de poissons. Gide, Les Nouvelles Nourritures,1935, p. 263.
− En partic. Découvrir un bâtiment. En enlever la couverture. Les Wisigoths découvraient les églises des catholiques, (...) enlevaient les portes (Stendhal, Mém. touriste,t. 3, 1838, p. 107).Découvrir une voiture. En abaisser la capote ou en ouvrir le toit. On avait découvert le landau où la reine Frédérique, le petit prince et son gouverneur se promenaient (A. Daudet, Rois en exil,1879, p. 221).
− Emploi pronom. à sens réfl. Quitter ce dont on est couvert, en particulier des vêtements. Ce malade s'est découvert en s'agitant dans son lit. Il ne faut pas se découvrir dès les premiers jours du printemps (Ac.1932).
♦ Proverbes. En avril, ne te découvre pas d'un fil. Plus on se découvre, plus on a froid (cf. Bourget, Enf. morte,1928, p. 80).
♦ En partic. Ôter sa coiffure en signe de politesse ou de respect. Se découvrir devant le prêtre portant le viatique à un mourant (Bloch, Dest. du S.,1931, p. 156).
2.
a) Mettre à nu, laisser voir ce qui se trouvait être couvert. Découvrir une statue. Il découvrait à tout venant une cocarde tricolore cachée dans la coiffe de son chapeau (A. France, Bonnard,1881, p. 386).Je rejette sur l'épaule la manche large du kimono, découvrant un bras plus clair que ma robe (Colette, Vagab.,1910, p. 136):
2. L'air est indispensable aux plantes, il est bon de les habituer progressivement à l'air et à la lumière, et de les découvrir entièrement dans le milieu de la journée, lorsque la température est douce et que le soleil commence à chauffer. Gressent, Le Potager moderne,1863, p. 727.
− Loc. fig. et fam. Découvrir Saint Pierre pour couvrir Saint Paul. ,,Remédier à un inconvénient par un inconvénient pareil`` (Ac. 1932). Synon. déshabiller Pierre pour habiller Paul.
b) P. ext. Exposer quelqu'un ou quelque chose à un danger, en le démunissant de ce qui servait à le protéger.
− ART MILIT. Découvrir une frontière. L'arrivée de ses réserves contraignit les Samnites à décamper et à découvrir Pompéi, dont il [Sylla] s'empara de vive force (Mérimée, Essai guerre soc.,1841, p. 116).Napoléon, découvrant audacieusement Paris, se jetait sur les derrières des armées alliées (A. France, Vie littér.,t. 2, 1890, p. 188).
♦ Emploi pronom. réfl. Là, l'ennemi présenterait son flanc; le 3ese découvrirait alors (Giono, Bonh. fou,1957, p. 394).
− ESCR. À la deuxième reprise, Maurice précipite ses attaques, écarte les bras et découvre la poitrine (A. France, Révolte anges,1914, p. 333).
♦ Emploi pronom. réfl. [Rochefort] tenait son arme comme un cierge, poussait comme un sourd, se découvrait. Dès la première passe, il reçut un coup droit (A. Daudet, Trente ans Paris,1888, p. 203).
− JEUX. Aux cartes. Découvrir son jeu. Montrer ses cartes au lieu de les tenir cachées. Aux dames, aux échecs, au trictrac. Découvrir une pièce. Enlever une pièce qui servait à en protéger une autre, d'où exposer cette dernière à être perdue. Découvrir une dame (Ac.1835, 1878).
c) Au fig.
− Révéler, faire connaître à quelqu'un l'existence d'une chose qu'il ignorait. Les Grecs (...) eussent barré le passage si un homme de Malis (...) n'eût découvert à Mardonius un sentier peu connu (A. France, Voie glor.,1915, p. 70).Peu à peu, il lui découvrait la responsabilité, le devoir, et autres idoles (Toulet, Demois. La Mortagne,1920, p. 160).
− Dévoiler, révéler à quelqu'un quelque chose que l'on tenait jusque là cachée. Découvrir son âme, ses projets. Se rendre compte des forces dont il dispose [l'ennemi], le tâter, le forcer à découvrir son jeu (Proust, Guermantes 1,1920, p. 114).Il a allumé une cigarette et il m'a découvert son idée (Camus, Étranger,1942, p. 1145).
♦ Emploi pronom. réfl. Il est impossible qu'en parlant si longuement [dans des Mémoires] de soi et de ce qui est autour de soi, on ne se découvre. Les aveux percent, les qualités vraies se déclarent, les prétentions se trahissent (Sainte-Beuve, Caus. lundi,t. 8, 1851-62, p. 195).
P. ext. S'exposer, se rendre vulnérable. J'ai cru tirer quelque chose de lui [du curé], je me suis découvert [pensa Corentin] (Balzac, Ténébr. affaire,1841, p. 126).J'ai l'impression que je me suis un peu découverte en vous parlant (Anouilh, Répét.,1950, III, p. 71).
B.− [Le suj. désigne un inanimé; l'obj. désigne une pers. ou une chose]
1. Mettre à jour, laisser voir quelqu'un ou quelque chose qui jusque là était dissimulé.
a) [L'action, de nature automatique ou mécanique, n'est pas dirigée par une intention] Quand des nuages blancs voilent et découvrent tour à tour le soleil (Toulet, Tendres mén.,1904, p. 195).Avec des rires qui découvraient leurs belles dents blanches (Peisson, Parti Liverpool,1932, p. 79).
− Emploi pronom. à valeur passive. Apparaître, se laisser voir ou apercevoir. Les plateaux, en se découvrant, apparaissaient sous l'aspect productif qu'ils revêtaient de tous temps (De Gaulle, Mém. guerre,1959, p. 19).
♦ P. ext. [Le suj. désigne le temps] Devenir plus clair, se dégager. Le temps s'était un peu découvert. Dans la soirée nous fîmes un tour (Cendrars, Or,1925, p. 130).
− En partic., en emploi abs.
♦ La mer découvre. Elle se retire en mettant au jour des hauts fonds, des rochers :
3. ... la tremblante bordure de l'eau marine signifie quelque chose. Car elle ne cesse point d'avancer et de reculer, dessinant des îles et presqu'îles, couvrant et découvrant, selon vent et marée. Alain, Propos,1926, p. 680.
♦ Rare. [Le suj. désigne ce que la mer laisse à découvert en se retirant] Apparaître au jusant. Le banc des méduses qui nous a semblé être entièrement sous l'eau; nous ignorons s'il découvre quelquefois (Freycinet, Voy. terres austr.,1815, p. 258).
b) [L'action est, plus ou moins consciemment, dirigée par un agent implicite ou explicite] Le rideau en se levant ou la scène en tournant découvre derrière un réseau entrelacé de palmes, de fougères, et de lianes (Claudel, Chr. Colomb,1929, p. 1171).
− Au fig. Cette nouvelle lecture me découvre des richesses que je n'avais pas su voir autrefois (Green, Journal,1943-46, p. 214).
♦ Emploi pronom. à valeur passive. Jamais rien ne se découvre Des intrigues qu'elle ourdit [la mort] Et elle entrait dans le Louvre Comme Malherbe l'a dit (Cocteau, Clair-obscur,1954, p. 90).
♦ Rare, emploi pronom. à la forme impers. Ces beaux épisodes qui assurent la supériorité morale de l'infortune. Il s'en découvre dans les retraites même les plus précipitées (A. France, Mannequin osier,1897, p. 37).Il se découvre que vendredi prochain Marc Allégret n'est pas libre (Gide, Corresp.[avec Valéry], 1925, p. 501).
2. Mettre en évidence une chose; l'offrir à la vue, attirer sur elle les regards. L'échancrure de la chemise découvre sa poitrine misérable (Bernanos, Ouine,1943, p. 1458).La grande fenêtre qui découvrait toute la perspective du parc (Giono, Angelo,1958, p. 159).
II.− [L'idée dominante est celle de trouver quelqu'un ou qqc. qui était caché, de le rencontrer inopinément; l'anton. est cacher]
A.− [Dans l'ordre de l'expérience pratique]
1. [La découverte est proprement rapportée à une action de la vue]
a) Apercevoir quelqu'un ou quelque chose dont la présence, l'existence se révèlent soudain à la vue.
− [L'obj. désigne une pers.] Les Francs, ne découvrant plus d'ennemis devant eux, passèrent le Nil sans obstacle (Grousset, Croisades,1939, p. 298).
− [L'obj. désigne un inanimé]
♦ [L'obj. n'est pas matière de recherche] Découvrir un paysage, une perspective. Remparts crénelés à la mode orientale, du haut desquels on découvre une vue immense, un panorama vraiment magique (Gautier, Tra los montes,1843, p. 144).Ces lieux charmants d'où l'on découvre la plaine verdoyante de Longjumeau (A. France, Dieux ont soif,1912, p. 453).Cf. infra ex. 4.
♦ [L'obj. est matière de recherche] Découvrir les positions de l'ennemi :
4. Il [Rambert] pensa que c'était la peste. Et la seule réaction qu'il put avoir alors, (...) fut de courir vers le haut de la ville, et là, d'une petite place, d'où l'on ne découvrait toujours pas la mer, mais d'où l'on voyait un peu plus de ciel, il appela sa femme avec un grand cri, par-dessus les murs de la ville. Rentré chez lui et ne découvrant sur son corps aucun signe d'infection, il n'avait pas été très fier de cette crise soudaine. Camus, La Peste,1947, p. 1382.
b) Trouver, rencontrer à l'improviste quelqu'un ou quelque chose dont l'existence était inconnue, la présence insoupçonnée.
− [L'obj. désigne une pers.] Synon. fam. tomber sur quelqu'un.Cette femme était une pauvre jeune fille, (...) sans avenir (...). Un homme la découvrit dans son humilité (Dumas père, C. Howard,1834, V, 4, p. 310).Johnny (...) parla d'un jeune boxeur qu'il venait de découvrir (Aymé, Travelingue,1941, p. 56).
− [L'obj. désigne un inanimé] Découvrir un nid, un trésor, des traces. Quand un astronome découvre l'une d'elles [une planète], il lui donne pour nom un numéro (Saint-Exup., Pt Prince,1943, p. 420).Son entêtement de chasseur de texte qui lui fit découvrir les manuscrits du vénitien à la Koenigliche Bibliothek de Berlin (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 17).
♦ P. iron., au fig. Découvrir la lune. S'imaginer être le premier à avoir trouvé une chose, connue ou sue depuis longtemps. Je suis en train de découvrir la lune (Romains, Hommes bonne vol.,1939, p. 109).
♦ Au fig. et p. métaph. Il faut l'avoir vu [M. Teste] dans ces excès d'absence! (...) Mais, Monsieur, quand il me revient de la profondeur! Il a l'air de me découvrir comme une terre nouvelle! Je lui apparais inconnue, neuve, nécessaire (Valéry, Soirée avec M. Teste,1895, p. 44).La musique commence où finit la parole, elle dit l'ineffable, elle nous fait découvrir en nous-mêmes des profondeurs inconnues (Saint-Saëns, Portr. et souv.,1909, p. 1284).
2. [La découverte consiste dans une exploration] Étudier, scruter quelqu'un ou quelque chose en vue de trouver et de mettre au jour ce qu'ils détiennent de caché, de secret.
a) [L'obj. désigne une pers.] On découvre l'homme; (...) on voit son fond, (...) les puissances maîtresses qui dénotent sa race (Taine, Philos. art,t. 2, 1865, p. 49).
− Avec une valeur factitive. André Gide n'a rien à nous découvrir qu'André Gide. Depuis la première ligne des « Cahiers d'André Walter » jusqu'aux dernières confidences d' « Ainsi soit-il », il n'a exploré d'autre continent que lui-même (Mauriac, Mém. intér.,1959, p. 107).
− Emploi. pronom. réfl. :
5. Quand on est enfant on se découvre, on découvre lentement l'espace de son corps, on exprime la particularité de son corps par une série d'efforts, je suppose? On se tord, et on se trouve ou on se retrouve, et on s'étonne! (...) Maintenant je me sais par cœur. Valéry, Une soirée avec Monsieur Teste,1895, p. 31.
b) [L'obj. désigne un inanimé] Cette curiosité qui nous oblige à découvrir l'univers (Carrel, L'Homme,1935, p. 40).
3. La découverte consiste à tirer de l'ombre, à dévoiler.
a) Mettre à jour quelqu'un qui se dissimulait ou quelque chose qui était tenu caché.
− [L'obj. désigne une pers.] Découvrir l'assassin. Vous comprenez (...) la situation de ce pauvre chevalier quand il s'est aperçu qu'il était découvert (Dumas père, Mariage sous Louis XV,1841, II, 5, p. 135).Le maître (...) mourut assassiné, le 22 octobre 1764, en rentrant chez lui, rue Martel. On ne découvrit jamais le coupable, ni les causes du crime (Grillet, Ancêtres violon, t. 2, 1901, p. 125).
− [L'obj. désigne un inanimé] Découvrir une fraude. Raphaël (...) chercha à imiter Michel-Ange. Il n'y parvint pas. Cette fougue condensée de son rival, il ne put en découvrir le secret (Rodin, Art,1911, p. 266).Il força le secrétaire de sa mère et y découvrit une correspondance prouvant nettement sa filiation adultérine (Queneau, Loin,1944, p. 35).
♦ Au fig. Découvrir le pot aux roses. Mettre à jour quelque chose qui vous était tenu intentionnellement caché.
b) P. ext. Trouver, retrouver quelqu'un ou quelque chose qui était l'objet d'une recherche.
− [L'obj. désigne une pers.] Je crois avoir découvert l'homme qu'il nous faut (Ac.1835-1932).
− [L'obj. désigne un inanimé] Il faut toujours que je finisse par découvrir de l'argent (Maupass., Bel-Ami,1885, p. 107).Marchant ainsi, je découvris le puits au lever du jour (Saint-Exup., Pt Prince,1943, p. 480).
Rem. Dans ce sens A, découvrir et trouver (retrouver) sont quasi-synon. Toutefois, p. oppos. à trouver, découvrir implique ou bien que l'obj. de la découverte était caché, dissimulé, ou bien que la découverte est inopinée et provoque une surprise. Par ailleurs, dans un emploi partic., la langue jur. retient inventer : inventer un trésor.
B.− [Dans l'ordre du sentiment, de la conscience affective]
1. Faire l'expérience d'une chose qui était jusque là inconnue. Le visage rebuté et morose de collégiens découvrant l'horreur du dortoir (Vercel, Cap. Conan,1934, p. 53).Une jeune fille qui découvre la douceur de vivre (Aymé, Tête autres,1952, p. 21).
2. Prendre intérieurement conscience d'une réalité qu'on ignorait jusque là, en avoir la révélation. Je découvre ce soir que je fais inconsciemment de l'histoire, à ma façon (Valéry, Corresp.[avec Gide], 1897, p. 287).Surmontons la mort, en y découvrant Dieu (Teilhard de Ch., Milieu divin,1955, p. 84):
6. ... le grand pas qui sépare l'art définitif de l'art ébauché est cette invention des formes accomplies que découvrent les yeux de l'âme et que les yeux de la tête ne peuvent pas rencontrer. Taine, Philos. de l'art,t. 1, 1865, p. 115.
− Découvrir sa vocation, sa voie. Avoir la (soudaine) révélation de ce pour quoi on est fait. Tout à coup, par une inspiration du ciel, il avait découvert sa voie : l'enregistrement (Flaub., Trois contes,Cœur simple, 1877, p. 63).
− Emploi pronom. Il se découvrit une âme avide d'action (Arnoux, Suite var.,1925, p. 52).
C.− [Dans l'ordre de l'esprit]
1. Emploi abs. Accéder à la connaissance et à la compréhension de choses que l'on ne savait pas :
7. L'intelligence du romancier observe mais ne découvre pas. Proust, non moins intelligent que Gide, ne cherche pas comme lui à bien voir pour bien comprendre. Ce monde en suspens dans les saveurs et dans les odeurs ne se comprend pas, il se retrouve. Mauriac, Mémoires intérieurs,1959, p. 108.
2. [L'obj. désigne une chose]
a) Prendre connaissance à l'improviste de quelque chose. Synon. apprendre.On découvrit que pendant les trois derniers mois il avait fait quinze mille francs de dettes (Maupass., Une Vie,1883, p. 215).Et, ma foi, découvrant qu'on joue chez Antoine « Le Canard sauvage » (Gide, Journal,1906, p. 213).
b) Parvenir à la connaissance et à la compréhension d'une chose dont on n'était pas conscient jusque là. Découvrir un aspect des choses, le prix du bonheur, les dessous d'une affaire. Nous venons de découvrir un caractère plus élevé de l'art, qui devient ainsi une œuvre de l'intelligence et non plus seulement de la main (Taine, Philos. art,t. 1, 1865, p. 49).Si l'on prévoyait tout, on ne découvrirait jamais rien (Arnoux, Rêv. policier amat.,1945, p. 212).
− Avec une valeur factitive. Elle [la doctrine de la contingence] découvre, dans les détails mêmes du monde, des marques de création et de changement (Boutroux, Conting.,1874, p. 149).
− Emploi pronom. réfl. Mais, s'étant découvert meilleur que Dieu, Il [Don Juan] résolut de se mettre en son lieu (Verlaine, Œuvres compl.,t. 1, Jadis, 1884, p. 390).
c) Concevoir intellectuellement quelque chose de neuf. Découvrir une nouvelle méthode. Synon. inventer.Il éprouvait une peine infinie à découvrir des idées (Maupass., Bel-Ami,1885, p. 173).
d) Domaine de la recherche sc. (ou esthétique)
− Identifier un phénomène, un fait, une substance jusque là ignorés ou méconnus et dont la reconnaissance modifie la théorie qu'on se faisait d'une chose dans un ordre donné. Synon. déceler, détecter.Le grand micrographe hollandais Leeuwenhoeck (...) découvre les animalcules de l'eau croupie (Rostand, Genèse vie,1943, p. 31).L'évolution dans la technique fait chercher et découvrir une ressource naturelle (Perroux, Écon. XXes.,1964, p. 203).
− Parvenir à la connaissance et à la compréhension de relations naturelles entre les phénomènes, en établissant scientifiquement leur nature, ce qui aboutit à modifier une théorie précédente. Découvrir des analogies, la cause de, les lois de. Ainsi j'étais déjà arrivé à cette conclusion que nous ne sommes nullement libres devant l'œuvre d'art, que nous ne la faisons pas à notre gré, mais que, pré-existant à nous, nous devons, à la fois parce qu'elle est nécessaire et cachée, et comme nous ferions pour une loi de la nature, la découvrir (Proust, Temps retr.,1922, p. 881).
SYNT. L'analyse, l'esprit, l'observation, la science découvre; découvrir accidentellement, par hasard; découvrir expérimentalement; découvrir intuitivement; chercher à, finir par, parvenir à, peiner et découvrir.
3. [L'obj. désigne une pers.]
a) Parvenir à la connaissance de quelqu'un dont l'existence, le nom étaient tombés dans l'oubli. Synon. retrouver, tirer de l'oubli.Un baroque romantique, découvert par Raymond Queneau (Camus, Homme rév.,1951, p. 72):
8. Il paraît que, quand nous sommes morts, La Gloire, cette femme, a souvent des remords De ne pas nous avoir aimés. On nous découvre. Nos vers sont exaltés; nos tableaux vont au Louvre. Rostand, Les Musardises,1890, p. 63.
b) Reconnaître pour la première fois l'importance d'une personne, d'une œuvre connues mais dont on n'avait pas jusque là mesuré la portée. Si M. Lanson a le droit de découvrir l'Amérique, j'ai le droit de découvrir Corneille et Polyeucte (Péguy, Argent,1913, p. 1191):
9. Les Critiques : M. Stravinsky découvre les classiques. Stravinsky : C'est exact. Je les connaissais; je les connaissais comme vous; je ne les avais pas découverts. Cocteau, Poésie critique 2,Monologues, 1960, p. 63.
Rem. Pour souligner ironiquement le caractère paradoxal d'une pseudo-découverte de ce genre, découvrir est parfois en it. ou entre guillemets. Tous les deux ou trois ans, ou plutôt tous les six mois, on découvre un auteur plus ou moins ancien (Boschot, Mus. et vie, 1931, p. 60).
− Avec une valeur factitive. Puis Huysmans, le romancier unique, me découvrit les décadents, Verlaine, Mallarmé et les Goncourt (Valéry, Lettres à qq-uns,1945, p. 14).
− En partic. Savoir reconnaître la valeur de quelqu'un et appeler celui-ci à se faire connaître. J'ai dit à Gaëtan : − « Mon cher, depuis quelque temps, je vous découvre » (Larbaud, Barnabooth,1913, p. 238).Il [le chef] ne vaut que par ses subordonnés. Il faut qu'il sache les découvrir, les séduire, les écouter (Maurois, Dial. commandement,1924, p. 55).
Rem. On rencontre ds la docum. a) Découvrable, adj. Qui peut être découvert. α) [Correspond à découvrir I] Ces véhicules peuvent avoir un toit « ouvrant » ou « découvrable » (Chapelain, Techn. automob., 1956, p. 24). β) [Correspond à découvrir II] Grâce aux techniques qui existent déjà, et à celles qui sont découvrables (Carrel, L'Homme, 1935, p. 219). b) Découvrant, ante, adj. [En parlant de la mer] Qui, au jusant, découvre les hauts-fonds. La morte-eau n'aurait lieu qu'à cinq heures cinquante, la plus forte marée découvrante de l'année (La Varende, Manants du Roi, 1938, p. 195). c) Découverture, subst. fém. α) Constr. Action d'enlever la couverture d'un bâtiment. La couverture remaniée comprend (...) la découverture et la descente [des ardoises] dans le grenier (Robinot, Vérif., métré et prat. trav. bât., 4, 1928, p. 32). β) Mines et carr. Action d'enlever la découverte (cf. cosse1B 3).
Prononc. et Orth. : [dekuvʀi:ʀ], (je) découvre [deku:vʀ ̥]. Ds Ac. 1694 et 1718, s.v. descouvrir; ds Ac. 1740-1932 sous la forme moderne. Étymol. et Hist. A. 1. Début xiies. fig. « révéler, montrer » (Psautier d'Oxford, éd. Fr. Michel, XXXVI, 5 : Descuevre al seigneur la tue veie); 2. av. 1558 part. prés. fig. descouvrant ses cartes (M. de St Gelays, Œuvres, éd. P. Blanchemain, I, 252); 3. 1564 « apercevoir d'un lieu » (Thierry); 4. 1580 « faire connaître le premier une chose ignorée » (Montaigne, Essais, éd. A. Thibaudet, I, XXXI, p. 239). B. 1. Ca 1150 (Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 9743 : A descovert granz cous se donnent); 1160-74 « dégarnir de ce qui couvre, protège » (Wace, Rou, éd. A.-J. Holden, III, 11010 : De l'escu l'a descovert); 2. ca 1230 pronom. « se dénuder » (Eustache le moine, 69 ds T.-L.); 1564 se descovrir devant qqn (coiffure) (Thierry); 3. 2emoitié xiiies. part. passé subst. « les champs et les hautes futaies » (La Chace du cerf, éd. G. Tilander, 311); 4. 1690 pronom. « devenir plus clair (du temps) » (Fur.); 5. 1817 part. passé subst. fin. « déficit » (Stendhal, Hist. peint. Ital., t. 2, p. 251). Du b. lat. discooperire « découvrir, mettre à découvert ». Fréq. abs. littér. : 8 629. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 10 739, b) 7 867; xxes. : a) 12 369, b) 15 881. Bbg. Gottsch. Redens. 1930, p. 234, 293, 317, 341, 382.
Ajouté 38 secondes après :
lafrisée a écrit : 09 janv.23, 04:57
"Les verbes découvrir et inventer partagent l’idée de « trouver quelque chose ». Mais la distinction entre les deux verbes réside dans le fait que découvrir, c’est trouver quelque chose qui existait déjà mais qui était caché ou ignoré, alors que inventer, c’est trouver, créer quelque chose qui n’existait pas encore.
Un des sens du verbe découvrir est donc celui de « trouver ce qui était caché, ignoré, inconnu ». En science, il signifie plus particulièrement « identifier et faire connaître un phénomène, un fait, une substance jusque-là inconnus ou peu connus ».
https://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=4612
Merci
J'aime bien aussi l'idée de ''révéler''

Auteur : Saint Glinglin
Date : 09 janv.23, 05:12
Message : Lafrisée croit que son dieu n'a pas été inventé parce qu'il a été inventé il y a longtemps.
Auteur : indian
Date : 09 janv.23, 05:41
Message : Saint Glinglin a écrit : 09 janv.23, 05:12
Lafrisée croit que son dieu n'a pas été inventé parce qu'il a été inventé il y a longtemps.
les premiers dieux ont probablement été inventés bien après les premiers etres humains.
mais oui ca fait tout de même très longtemps.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 09 janv.23, 05:47
Message : Au commencement était l'animisme.
Auteur : indian
Date : 09 janv.23, 08:19
Message : Saint Glinglin a écrit : 09 janv.23, 05:47
Au commencement était l'animisme.
les etres humains reconnaissaient peut être certaines facultés partagées avec les animaux

Auteur : Gaetan
Date : 09 janv.23, 17:59
Message : C'est dans nos gènes de croire en un dieu, le problème c'est qu'on peut croire en un faux dieu par erreur et même de prendre le diable pour Dieu.
Auteur : Stop !
Date : 09 janv.23, 20:38
Message : Mais nom de Dieu vous ne voyez pas que chaque croyant est persuadé de croire au seul vrai dieu, persuadé que les autres dieux de la planète sont des faux dieux, que même en croyant au même dieu chacun croit croire plus juste que les autres ; que le fameux vrai dieu a mis tellement de temps à se révéler aux hommes, et encore en oubliant des continents, alors que son but était d'être adoré, idolâtré, flatté, encensé, courtisé (un peu comme Sarkozy), qu'on ne peut douter une seconde que nous sommes simplement dans le prolongement de la crainte de celui qui nous vise avec ses éclairs ?
Et que le croyant est surtout un grand fayot ?
Auteur : Saint Glinglin
Date : 09 janv.23, 23:07
Message : Il n'y a que les adorateurs de Jéhovah pour prétendre adorer le seul vrai dieu.
Les polythéistes n'ont aucune difficulté à reconnaître leurs dieux dans un autre panthéon.
Auteur : Stop !
Date : 10 janv.23, 00:36
Message : Oui, les polythéistes sont moins figés que les monos.
Auteur : prisca
Date : 10 janv.23, 00:59
Message : Les polythéistes sont des paiens et les monothéistes sont des croyants.
La différence entre les deux est que les premiers sont repoussés du pied, et les seconds ont des chances d'être acceptés, encore faut il qu'ils soient bien vus c à d qu'ils témoignent d'un très grand respect envers D.IEU et ce n'est pas toujours le cas.
La religion est plus rigoriste que vous ne l'auriez cru.
Auteur : Stop !
Date : 10 janv.23, 01:56
Message : Les païens sont des gens aussi honorables à priori que les monothéistes ou même, et aucun dieu ne pourra dire le contraire, que les athées.
Quant au respect que réclamerait leur créateur à des microbes évoluant sur une minuscule planète d'un système stellaire minuscule dans sa galaxie, elle-même minuscule parmi les milliards d'autres, c'est ramener son envergure au bout de notre nez.
Auteur : indian
Date : 10 janv.23, 04:11
Message : Stop ! a écrit : 09 janv.23, 20:38
Mais nom de Dieu vous ne voyez pas que chaque croyant est persuadé de croire au seul vrai dieu, persuadé que les autres dieux de la planète sont des faux dieux, que même en croyant au même dieu chacun croit croire plus juste que les autres ; que le fameux vrai dieu a mis tellement de temps à se révéler aux hommes, et encore en oubliant des continents, alors que son but était d'être adoré, idolâtré, flatté, encensé, courtisé (un peu comme Sarkozy), qu'on ne peut douter une seconde que nous sommes simplement dans le prolongement de la crainte de celui qui nous vise avec ses éclairs ?
Et que le croyant est surtout un grand fayot ?
y'a que la science de crédible
Auteur : uzzi21
Date : 10 janv.23, 07:57
Message : indian a écrit : 09 janv.23, 03:42
Est-ce toujours pour que les croyants en ces dieux puisent répondre à leurs questions dites ''existentielles et sans réponse''?
ou est-ce pour avoir réponse à tout, même à ce dont ils ignorent tout?
Si on n'avait pas inventé les dieux, on serait des orphelins tirés des entrailles de l'univers.
Le concept de "Dieu" nous permet de nous identifier à la "personnification de l'univers" auquel on fait partie et dans lequel on se sent bien perdu.
Auteur : indian
Date : 10 janv.23, 08:34
Message : uzzi21 a écrit : 10 janv.23, 07:57
Si on n'avait pas inventé les dieux, on serait des orphelins tirés des entrailles de l'univers.
Le concept de "Dieu" nous permet de nous identifier à la "personnification de l'univers" auquel on fait partie et dans lequel on se sent bien perdu.
ca semble certes très intéressant comme idée

mais je n'y comprends rien.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 10 janv.23, 10:10
Message : Plaire aux dieux permet d'obtenir des événements heureux.
Discourir sur l'univers est secondaire.
Auteur : indian
Date : 11 janv.23, 06:03
Message : Saint Glinglin a écrit : 10 janv.23, 10:10
Plaire aux dieux permet d'obtenir des événements heureux.
autant rêver
Auteur : Saint Glinglin
Date : 11 janv.23, 08:10
Message : https://fr.wikipedia.org/wiki/Publius_C ... us_Pulcher
Publius Claudius Appius Pulcher
En 249 av. J.-C., il est élu consul. Il mène les opérations militaires sur la côte ouest de la Sicile contre les places fortes carthaginoises de Lilybée et Drépane. Il est battu en mer, à la bataille de Drépane par l'amiral carthaginois Aderbal, perdant la plupart de ses navires.
Il fut accusé d'impiété, pour avoir avant la bataille méprisé le mauvais présage des poulets sacrés, et les avoir fait jeter à la mer, parce qu'ils refusaient de manger. Selon Valère-Maxime, Cicéron et Suétone, il s'écria, en les jetant à la mer : ut biberent, quando esse nollent ("qu'ils boivent, s'ils ne veulent pas manger")
Auteur : Gaetan
Date : 11 janv.23, 08:37
Message : Croire en un dieu, le prier et lui vouer un culte active une hormone qui nous rend heureux, c'est pour ça qu'on s'imagine des dieux mais il faut vouer un culte au Dieu réel et pas au veau d'or, au soleil ou au diable.
Auteur : Stop !
Date : 11 janv.23, 20:09
Message : Mais le dieu réel brouille les pistes autant qu'il peut. Comment ça se fait ?
Auteur : lafrisée
Date : 11 janv.23, 21:58
Message : Nous sommes dans une réalité virtuelle, et la vraisemblance est parfaite ; nous croyons donc tous, initialement, que nous sommes dans un monde rationnel ; mais comme nous sommes bien plus, notre âme se nourrit de surnaturel, que nous trouvons à travers les romans, les films, l'art sous toutes ses formes, la poésie, etc..
Car sinon nous ne pourrions tout simplement pas vivre ; cette poche de surnaturel est en réalité la source auprès de laquelle nous nous abreuvons pour pouvoir survivre dans cette "réalité" qui n'est que fausseté.
L'invention des dieux (à laquelle personnellement je ne crois pas, je crois qu'il s'agissait de prophètes, d'hommes exceptionnels capables d'effectuer des miracles par exemple) ; mais même si c'est le cas, c'est une nécessité vitale, comme il est une nécessité vitale de dormir et de rêver ; sinon nous mourrons, sans cette part de "rêve" nous mourrons, car nous avons un besoin viscéral d'être relié à notre vraie nature, notre nature divine.
Et tous ceux qui nient Dieu font le jeu, (j'espère à leur insu) des faux-dieux qui ont fabriqué ce monde, ce faux monde que nous prenons pour un vrai.
(mon avis)
Auteur : gzabirji
Date : 11 janv.23, 22:14
Message : lafrisée a écrit : 11 janv.23, 21:58
Nous sommes dans une réalité virtuelle, et la vraisemblance est parfaite ; nous croyons donc tous, initialement, que nous sommes dans un monde rationnel ; mais comme nous sommes bien plus, notre âme se nourrit de surnaturel, que nous trouvons à travers les romans, les films, l'art sous toutes ses formes, la poésie, etc..
Car sinon nous ne pourrions tout simplement pas vivre ; cette poche de surnaturel est en réalité la source auprès de laquelle nous nous abreuvons pour pouvoir survivre dans cette "réalité" qui n'est que fausseté.
L'invention des dieux (à laquelle personnellement je ne crois pas, je crois qu'il s'agissait de prophètes, d'hommes exceptionnels capables d'effectuer des miracles par exemple) ; mais même si c'est le cas, c'est une nécessité vitale, comme il est une nécessité vitale de dormir et de rêver ; sinon nous mourrons, sans cette part de "rêve" nous mourrons, car nous avons un besoin viscéral d'être relié à notre vraie nature, notre nature divine.
Et tous ceux qui nient Dieu font le jeu, (j'espère à leur insu) des faux-dieux qui ont fabriqué ce monde, ce faux monde que nous prenons pour un vrai.
(mon avis)
Je ne sais pas ce qu'il se passe en ce moment sur ce forum, mais j'ai l'impression de voir de plus en plus de messages "lumineux" comme celui que tu viens de poster, Lafrisée.
Ça me fait énormément plaisir de lire de telles choses de ta part, sache-le. Je sais que tu ne m'apprécies pas beaucoup, et moi aussi j'ai tendance à me méfier de toi, mais quand tu écris des choses comme ça, wow !

Auteur : Saint Glinglin
Date : 12 janv.23, 10:34
Message : Tes messages "lumineux" sont des messages d'allumés.
Il est impossible d'avoir une discussion érudite sur ce forum.
Auteur : Stop !
Date : 12 janv.23, 23:56
Message : lafrisée devrait se demander si le monde réel qui suit notre monde virtuel n'est pas lui aussi qu'une étape vers un monde encore plus beau, plus parfait, et que lui-même, peut-être....
Ajouté 6 minutes 13 secondes après :
lafrisée a écrit : 11 janv.23, 21:58
... d'hommes exceptionnels capables d'effectuer des miracles par exemple) ...
J'ai déjà développé ici ma théorie personnelle au sujet des miracles, et je n'en démords pas :
Aucun peuple au monde n'est assez bête pour exécuter un homme qui ressuscite des morts et qui change l'eau en très bon vin.
La conclusion est donc évidente : le Christ, si jamais il a existé, ce qui n'est même pas encore établi formellement, n'a jamais produit
de grands crus, par ailleurs œuvres du diable.
Auteur : lafrisée
Date : 13 janv.23, 01:30
Message : Ici on parle d'inventer des dieux, mais je pense aussi qu'on peut s'inventer des diables, selon les tempéraments de chacun.
Avec son imagination, chacun est libre d'aller où il veut et de croire ce qu'il veut.
C'est un des dons de Dieu aux Hommes. (d'après mes croyances personnelles)
Auteur : Stop !
Date : 13 janv.23, 02:51
Message : Oui, c'est vrai, chacun a bien le droit de croire ce qu'il veut, et on a inventé des anges, spécialisés ou pas, anges gardiens, anges déchus, des archanges, plus gradés, des archevêques, sans ailes ceux-là...
Auteur : Salam Salam
Date : 13 janv.23, 05:05
Message : Je remercie Dieu de m’avoir fait vivre et de continuer à me faire vivre « coïncidences » sur « « coïncidences » presque toutes les semaines « coïncidences » tellement nombreuses et incroyables qu’elles sont des signes venus du Ciel.
Hamdoulilah

Auteur : prisca
Date : 13 janv.23, 05:12
Message : Stop ! a écrit : 11 janv.23, 20:09
Mais le dieu réel brouille les pistes autant qu'il peut. Comment ça se fait ?
C'est pour séparer le bon grain de l'ivraie.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 13 janv.23, 07:48
Message : Salam Salam a écrit : 13 janv.23, 05:05
Je remercie Dieu de m’avoir fait vivre et de continuer à me faire vivre « coïncidences » sur « « coïncidences » presque toutes les semaines « coïncidences » tellement nombreuses et incroyables qu’elles sont des signes venus du Ciel.
Hamdoulilah

Les dieux japonais sont plus efficaces qu'Allah.
Auteur : lafrisée
Date : 13 janv.23, 08:34
Message : Salam Salam a écrit : 13 janv.23, 05:05
Je remercie Dieu de m’avoir fait vivre et de continuer à me faire vivre « coïncidences » sur « « coïncidences » presque toutes les semaines « coïncidences » tellement nombreuses et incroyables qu’elles sont des signes venus du Ciel.
Hamdoulilah
Ceux qui voient les coïncidences sont bénis.

Auteur : vic
Date : 13 janv.23, 08:42
Message : Gaetan a écrit : 09 janv.23, 17:59
C'est dans nos gènes de croire en un dieu, le problème c'est qu'on peut croire en un faux dieu par erreur et même de prendre le diable pour Dieu.
Commet expiquer que les bouddhistes ne croient pas en dieu ?
Des gènes différents ?
Non , l'idée de croire en dieu est plutôt un phénomène de meute intériorisé culturel .
a écrit :Uzzi a dit : Le concept de "Dieu" nous permet de nous identifier à la "personnification de l'univers" auquel on fait partie et dans lequel on se sent bien perdu.
L'Univers , une personne ? Anthropomorphisme ? Anthropocentrisme ?
L'homme se sent surtout perdu à partir du moment où il n'arrive pas à concevoir quelque chose qui ne lui ressemblerait pas vraiment .
Il projette donc sur l'univers ses propres caractéristiques humaines .
Dans ce sens , ce genre de dieu humanisé et personnifié prouve surtout que l'homme manque terriblement d'imagination .
a écrit :Gaetan a dit : Croire en un dieu, le prier et lui vouer un culte active une hormone qui nous rend heureux, c'est pour ça qu'on s'imagine des dieux mais il faut vouer un culte au Dieu réel et pas au veau d'or, au soleil ou au diable.
C'est la méthode couet , rien de plus . Si tu penses à quelque chose qui peut te rendre heureux et que tu t'entraine à y croire , l'hormone du plaisir va se manifester . Aucun dieu ni miracle là dedans , l'auto suggestion .Chez ceux qui trouvent l'idée dun dieu ridicule , aucune hormone du plaisir en priant dieu ou en y croyant ne va rendre la personne heureuse . Preuve que c'est bien due à de l'auto suggestion .Du restes que tu crois aux dieux grecs ou un autre dieu , si tu y crois et que tu te l'auto suggères , ça aura le même effet identique , tu ne prouveras pas la supériorité du dieu de la bible avec ton truc de l'hormone de plaisir .C'est simplement le fait que tu t'auto suggères que ça te fait du bien qui fait le job .

Il y a aussi se voir sur une plage au soleil avec une femme nue sous les cocottiers .
Auteur : Saint Glinglin
Date : 13 janv.23, 09:08
Message : vic a écrit : 13 janv.23, 08:42
Commet expiquer que les bouddhistes ne croient pas en dieu ?
Des gènes différents ?
Non , l'idée de croire en dieu est plutôt un phénomène de meute intériorisé culturel .
Existe-t-il une région bouddhiste où l'on n'adore aucun dieu ?
Auteur : Salam Salam
Date : 13 janv.23, 11:07
Message : lafrisée a écrit : 13 janv.23, 08:34
Ceux qui voient les coïncidences sont bénis.
On est d’accord

Auteur : Stop !
Date : 13 janv.23, 22:23
Message : Salam Salam a écrit : 13 janv.23, 05:05
Je remercie Dieu de m’avoir fait vivre et de continuer à me faire vivre « coïncidences » sur « « coïncidences » presque toutes les semaines « coïncidences » tellement nombreuses et incroyables qu’elles sont des signes venus du Ciel.
Hamdoulilah

Quand on sait, par les astrophysiciens, que les astres qui peuplent l'univers sont plus nombreux que les grains de sable qui se sont accumulés sur la Terre, qu'on a foulé les dunes du Sahara ou simplement la dune du Pilat, ou même encore une plage ordinaire, et qu'on imagine un peu le chantier qui s'exerce entre les atomes, les molécules de ces astres, particules dont je ne peux qu'évoquer très petitement la multitude, et qu'on a une idée, même vague, du calcul statistique, on peut admettre que les coïncidences qui se produisent dans l'univers sont presque des obligations.
Combien de dieux l'univers peut-il avoir créés ? Dieu seul le saurait s'il existait.
Auteur : Salam Salam
Date : 14 janv.23, 00:37
Message : Stop ! a écrit : 13 janv.23, 22:23
Quand on sait, par les astrophysiciens, que les astres qui peuplent l'univers sont plus nombreux que les grains de sable qui se sont accumulés sur la Terre, qu'on a foulé les dunes du Sahara ou simplement la dune du Pilat, ou même encore une plage ordinaire, et qu'on imagine un peu le chantier qui s'exerce entre les atomes, les molécules de ces astres, particules dont je ne peux qu'évoquer très petitement la multitude, et qu'on a une idée, même vague, du calcul statistique, on peut admettre que les coïncidences qui se produisent dans l'univers sont presque des obligations.
Combien de dieux l'univers peut-il avoir créés ? Dieu seul le saurait s'il existait.
Une belle description de la Nature qui amène en soi une vraie admiration pour le Créateur

Auteur : Saint Glinglin
Date : 14 janv.23, 01:56
Message : Ce créateur étant plus proche de l'Être suprême que du dieu abrahamique.
Auteur : Stop !
Date : 14 janv.23, 02:11
Message : Oui, le dieu abrahamique il croyait que les hommes allaient égaler son pouvoir avec leur Tour de Babel.
Ajouté 1 minute 13 secondes après :
Salam Salam a écrit : 14 janv.23, 00:37
Une belle description de la Nature qui amène en soi une vraie admiration pour le Créateur

Certainement, s'il existe...
Auteur : Salam Salam
Date : 14 janv.23, 06:25
Message : Saint Glinglin a écrit : 14 janv.23, 01:56
Ce créateur étant plus proche de l'Être suprême que du dieu abrahamique.
Le Dieu d’Abraham est l’Etre suprême
A Love Supreme comme l’album de John Coltrane
Ajouté 2 minutes 22 secondes après :
Dans sa méditation et sa quête de la Vérité, Abraham, qui possédait le savoir de son temps, l’astrologie, contemplait la création et s’interrogeait sur ses origines. L’observation des étoiles, de la lune et du soleil le conduisit
d’étape en étape, de découverte en découverte, à la vérité céleste. Au plan symbolique, les astres constituent son cheminement intérieur et ses états successifs dans la progression vers la réalisation, de l’étoile à la lune et au soleil, c’est-à-dire de la lumière la plus faible à la plus forte.
A travers l’expérience d’Abraham, tous les hommes en quête de Vérité pourront cheminer, d’état en état, jusqu’à la disparition des illusions par une purification intérieure. Ce qu’attestent clairement les versets 76 à 79 de la sourate 6 : آيات سورة الانعام 76-79
« Lorsque la nuit l’enveloppa, il vit une étoile et il dit « Voici mon Seigneur ! » Mais il dit, lorsqu’elle eut disparu « Je n aime pas ceux qui disparaissent. »
Lorsqu’il vit la lune qui se levait, il dit : « Voici mon Seigneur ! » Mais il dit, lorsqu elle eut disparu : « Si mon Seigneur ne me dirige pas, je serai au nombre des égarés. »
Lorsqu’il vit le soleil qui se levait, il dit : « Voici mon Seigneur ! C’est le plus grand ! » Mais il dit, lorsqu’il eut disparu : « Ô mon peuple ! Je désavoue ce que vous associez à Dieu. Je tourne mon visage, comme un vrai croyant, vers relui qui a créé les cieux et la terre. Je ne suis pas au nombre polythéistes. »
Auteur : Saint Glinglin
Date : 14 janv.23, 06:33
Message : L'Être suprême est le dieu de Voltaire et de Robespierre.
Quand tous ces procès furent vidés, j’entendis alors promulguer cet arrêt: « De part l’éternel, créateur, conservateur, rémunérateur, vengeur, pardonneur, etc., etc., soit notoire à tous les habitants des cent mille millions de milliards de mondes qu’il nous a plu de former, que nous ne jugerons jamais aucun desdits habitants sur leurs idées creuses, mais uniquement sur leurs actions: car telle est notre justice. »
https://web.archive.org/web/20021224214 ... dogmes.htm Auteur : Salam Salam
Date : 14 janv.23, 06:49
Message : Saint Glinglin a écrit : 14 janv.23, 06:33
L'Être suprême est le dieu de Voltaire et de Robespierre.
Quand tous ces procès furent vidés, j’entendis alors promulguer cet arrêt: « De part l’éternel, créateur, conservateur, rémunérateur, vengeur, pardonneur, etc., etc., soit notoire à tous les habitants des cent mille millions de milliards de mondes qu’il nous a plu de former, que nous ne jugerons jamais aucun desdits habitants sur leurs idées creuses, mais uniquement sur leurs actions: car telle est notre justice. »
https://web.archive.org/web/20021224214 ... dogmes.htm
J’avais compris que l’Etre suprême était celui du Siècle des Lumières oui
Lumières?
Comme celle d’Abraham qui se rapproche de Dieu en contemplant les astres
Au fait le Coran parle constamment des œuvres des actions
Ils seront tellement essentiels le jour du Jugement
Auteur : Saint Glinglin
Date : 14 janv.23, 06:54
Message : L'islam est un tissu de rites.
Auteur : Salam Salam
Date : 14 janv.23, 06:58
Message : Saint Glinglin a écrit : 14 janv.23, 06:54
L'islam est un tissu de rites.
Toute civilisation traditionnelle était grande et élevé spirituellement aussi par les rites.
Notamment rites d’initiation.
L’eau aussi comme élément qui purifie, le jeûne.
Les rites sont la forme, mais il ne faut pas oublier le fond, soit le Coeur.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 14 janv.23, 07:41
Message : Dans le christianisme, il n'y a pas de tabous alimentaires, ni de circoncision, ni d'orientation de la prière, ni même de cité sacrée.
Auteur : Salam Salam
Date : 14 janv.23, 08:04
Message : Saint Glinglin a écrit : 14 janv.23, 07:41
Dans le christianisme, il n'y a pas de tabous alimentaires, ni de circoncision, ni d'orientation de la prière, ni même de cité sacrée.
Il y a des lieux saints dans le christianisme
Il y a même des saints
Des récitations
Des processions
Des chapelets
Des rites
Il y a bien des tabous alimentaires même chez Paul (s’abstenir du sang)
Je parlais de toutes les traditions spirituelles
De la Tradition primordiale chère à René Guénon
Auteur : Gaetan
Date : 14 janv.23, 13:33
Message : vic a écrit : 13 janv.23, 08:42
Commet expiquer que les bouddhistes ne croient pas en dieu ?
Des gènes différents ?
Ils ont des divinités
a écrit :L'Univers , une personne ? Anthropomorphisme ? Anthropocentrisme ?
L'homme se sent surtout perdu à partir du moment où il n'arrive pas à concevoir quelque chose qui ne lui ressemblerait pas vraiment .
Il projette donc sur l'univers ses propres caractéristiques humaines .
Dans ce sens , ce genre de dieu humanisé et personnifié prouve surtout que l'homme manque terriblement d'imagination .
C'est la méthode couet , rien de plus . Si tu penses à quelque chose qui peut te rendre heureux et que tu t'entraine à y croire , l'hormone du plaisir va se manifester . Aucun dieu ni miracle là dedans , l'auto suggestion .Chez ceux qui trouvent l'idée dun dieu ridicule , aucune hormone du plaisir en priant dieu ou en y croyant ne va rendre la personne heureuse . Preuve que c'est bien due à de l'auto suggestion .Du restes que tu crois aux dieux grecs ou un autre dieu , si tu y crois et que tu te l'auto suggères , ça aura le même effet identique , tu ne prouveras pas la supériorité du dieu de la bible avec ton truc de l'hormone de plaisir .C'est simplement le fait que tu t'auto suggères que ça te fait du bien qui fait le job .

Il y a aussi se voir sur une plage au soleil avec une femme nue sous les cocottiers .
Tu devrais pas faire de commentaires si tu sais pas de quoi tu parles, croire ne suffit pas, tu dois pratiquer des rites, aller à la messe, prier, appartenir à un groupe, c'est ça qui te rend heureux rien à voir avec l'auto suggestion. Tu peux même prendre le diable pour Dieu et tu en seras heureux ou même adorer un veau d'or.
Auteur : Stop !
Date : 14 janv.23, 21:51
Message : Il y a autant de types d'autosuggestion qu'il y a d'autosuggesteurs. Ton exemple du veau d'or en atteste précisément. Et d'avoir su comprendre l'essence mensongère des religions peut aussi rendre heureux un athée. Mais pas bienheureux, ce qui est hautement suspect à ses yeux.
Auteur : Gaetan
Date : 15 janv.23, 07:40
Message : Stop ! a écrit : 14 janv.23, 21:51
Il y a autant de types d'autosuggestion qu'il y a d'autosuggesteurs. Ton exemple du veau d'or en atteste précisément. Et d'avoir su comprendre l'essence mensongère des religions peut aussi rendre heureux un athée. Mais pas bienheureux, ce qui est hautement suspect à ses yeux.
C'est pas une autosuggestion, t'aime le veau d'or c'est tout, c'est dans nos gène d'adorer un dieu, on est fait ainsi, c'est notre instinct animal qui nous y pousse.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 15 janv.23, 08:32
Message : Salam Salam a écrit : 14 janv.23, 08:04
Il y a des lieux saints dans le christianisme
Cela se limite aux autels.
Il y a même des saints
Des récitations
Des processions
Des chapelets
Des rites
Ce n'est pas attaché au monde.
Il y a bien des tabous alimentaires même chez Paul (s’abstenir du sang)
C'est dans les Actes et Paul n'en parle pas. C'est lié à la croyance juive selon laquelle l'âme réside dans le sang, croyance qui n'est pas passée dans le christianisme.
Auteur : Stop !
Date : 15 janv.23, 22:00
Message : Gaetan a écrit : 15 janv.23, 07:40
C'est pas une autosuggestion, t'aime le veau d'or c'est tout, c'est dans nos gène d'adorer un dieu, on est fait ainsi, c'est notre instinct animal qui nous y pousse./quote]
Je ne pense pas avoir perdu des gènes quand j'ai compris la supercherie des religions, ni avoir changé d'espèce animale.
Auteur : lafrisée
Date : 15 janv.23, 22:24
Message : Je me suis toujours demandé si le veau d'or ne représentait pas le dieu "argent", la richesse, la matérialité, à rejeter au profit d'une vraie spiritualité, un Dieu qui passe dans les esprits et dans les cœurs.
Auteur : gzabirji
Date : 15 janv.23, 22:29
Message : lafrisée a écrit : 15 janv.23, 22:24
Je me suis toujours demandé si le veau d'or ne représentait pas le dieu "argent", la richesse, la matérialité, à rejeter au profit d'une vraie spiritualité, un Dieu qui passe dans les esprits et dans les cœurs.
Je ne répondrai pas précisément à la question, mais j'observe que tu es disposée à aller au-delà des mots du texte, et ça c'est une excellente disposition d'esprit.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 15 janv.23, 22:35
Message : Dans le judaïsme, Abraham est plein de fric et c'est très bien.
Auteur : lafrisée
Date : 15 janv.23, 23:10
Message : Abraham aime Dieu avant tout.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 16 janv.23, 08:18
Message : Au point d'être un salopard :
Gn 21.12 Mais Dieu dit à Abraham: Que cela ne déplaise pas à tes yeux, à cause de l'enfant et de ta servante. Accorde à Sara tout ce qu'elle te demandera; car c'est d'Isaac que sortira une postérité qui te sera propre.
21.14 Abraham se leva de bon matin; il prit du pain et une outre d'eau, qu'il donna à Agar et plaça sur son épaule; il lui remit aussi l'enfant, et la renvoya. Elle s'en alla, et s'égara dans le désert de Beer Schéba.
Nombre de messages affichés : 57