Résultat du test :
Auteur : prisca
Date : 28 sept.25, 06:12
Message : La Bible est sans doute le texte le plus commenté, le plus traduit, le plus sacralisé de l’histoire humaine.
Pourtant, une question fondamentale reste étonnamment négligée : quel est son genre littéraire ?
Est-ce un recueil historique, une épopée théologique, une anthologie poétique, un traité juridique, une œuvre mystique, ou un roman national ?
L’absence de consensus sur cette question ouvre un espace de liberté pour proposer la catégorie littéraire de la Bible.
Auteur : prisca
Date : 29 sept.25, 23:08
Message : La Bible comme fable divine : le cas Samson
L’histoire de Samson, telle qu’elle est construite dans le Livre des Juges, oriente le lecteur vers une compréhension typique de la fable : un récit court, dramatique, porteur d’une leçon, structuré autour d’un personnage aux attributs extraordinaires, confronté à des épreuves symboliques.
Si cette orientation est assumée comme intentionnelle — non pas comme une faiblesse historique, mais comme un choix narratif divin — alors il devient légitime de dire que la Bible appartient au genre littéraire de la fable, au sens fort et sacré du terme.
Samson : un héros fabuleux, non historique mais narré comme un héros historique.
Sa naissance est annoncée par un ange, comme dans les récits mythiques.
Sa force est surnaturelle, liée à une règle rituelle (le naziréat), et manifestée dans des exploits invraisemblables (tuer un lion à mains nues, abattre mille hommes avec une mâchoire d’âne).
Son destin est tragique et exemplaire : il transgresse, il chute, il se repent, il sacrifie.
Le récit est structuré comme une parabole sur la fidélité, la tentation, la vengeance, et la rédemption.
La fable comme langage divin
- Puisque D.IEU est l’Auteur de la Bible, alors le choix d'insérer dans la Bible du fabuleux confirme l'idée que le genre littéraire de la Bible est en partie de la fable.
La Bible comme fable sacrée
- Dire que la Bible est une fable pour partie, ce n’est pas la réduire à une fiction : c’est reconnaître que D.IEU parle en récits exemplaires mélangeant de la fiction et du véritable.
Conclusion
L’histoire de Samson n’est pas un accident narratif : elle est un indice. Elle montre que D.IEU a choisi le langage de la fable intentionnellement pour plaire à un certain public.
Dès lors, il devient légitime de dire que la Bible appartient au genre littéraire de la fable, non pas comme une œuvre humaine, mais comme une construction divine, orientée vers le but préconisé par l'ETERNEL.
Ce but est d'éveiller la curiosité d'un public averti, des paiens qui se reconnaissent dans des histoires paiennes.
Ainsi en leur offrant ce qui plait à l'oreille des paiens, l'ETERNEL va leur faire accepter une toute nouvelle divinité amené par petites touches tout au long de la Bible en commençant par Adam puisque dans la Bible nous lisons que Jésus est son descendant.
Jésus au coeur de la fable :
Jésus est le demi Dieu d'une excellence rare, et les paiens vont enfin, en lui construisant son église, avec une vision édulcorée de l'avenir puisque de bons auspices les attendent du fait que ce demi Dieu Jésus s'est fait coupable à leur place, donc non seulement un demi Dieu doté de mille pouvoirs mais aussi un demi Dieu ayant été capable de pourvoir au courroux de son père vis à vis des humains en ayant payé la punition à leur place, les humains se retrouvent donc à l'abri de tout châtiment qui noircirait ce tableau si habilement mené comme un conte qui se finit bien.
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