Auteur : InfoHay1915
Date : 27 nov.25, 09:47
Message :
~1/ Markus Gabriel, le philosophe qui envoie bouler le monde XII 2014
Auteur / Juliette Cerf / Télérama
“Je nie l'existence du monde, mais je crois en la réalité des choses”
nouveau réalisme
thèse à
l'idéaliste allemand Schelling
Gabriel parle le français, l'anglais, le chinois, l'hindi, le portugais, l'espagnol, l'italien, le latin et le grec
International, ce nouveau réalisme, cartographie du monde né dans le sillage du 11 septembre 2001 et de la récente crise économique, veut enterrer
le postmodernisme, mouvement jugé
antiréaliste.
« Je ne me limite pas à affirmer que le monde n'existe pas, je soutiens aussi que tout existe excepté le monde », synthétise-t-il
Il s'agit d'une analyse sans parti pris de ce qui existe.
La question n'est donc jamais simplement de savoir si quelque chose existe, mais de savoir où quelque chose existe », écrit-il dans
Pourquoi le monde n'existe pas.
“L’œuvre qui exprime le mieux l’esprit et la vérité de l’époque : les séries télé”
je veux dire
la vérité.
Je hais le dogmatisme. En philosophie, la seule autorité, c'est la pensée juste, c'est pour cela qu'il faut cesser d'idolâtrer les penseurs morts, et
renoncer à l'idée d'un passé glorieux, d'une grande tradition qui nous aurait précédés et qu'il faudrait respecter coûte que coûte. » D'ailleurs, « le panthéon philosophique n'est-il pas finalement qu'un groupe de vieux hommes, blancs et riches : Socrate, Platon, Kant...
Où sont les femmes, les Noirs, les Chinois ? ».
Or, moi, je suis contre Kant ; il pense que nous créons la
dignité de l'homme en y croyant, je pense que tout le monde a de la dignité humaine, et cela est indépendant de notre croyance. Même l'Etat islamique a une dignité humaine. Le mal radical est une possibilité de l'être humain. »
Jürgen Habermas, né en 1929
connaître les idées des voisins.
~2/ Markus Gabriel : “Nous pouvons lire dans les pensées, c’est même très facile” (20 avril 2019)
Auteur / Alexandre Lacroix
Quentin Meillassoux et Tristan Garcia en France // ou Graham Harman aux États-Unis LE NOUVEAU RÉALISME
1980 Naissance à Remagen (Rhénanie-Palatinat)
2005 Doctorat en philosophie à
l’université de Heidelberg
2008 Professeur assistant de philosophie à la
New School for Social Research (New York)
2009 Nommé professeur de philosophie à
l’université de Bonn ; il est le plus jeune récipiendaire d’une chaire de philosophie en Allemagne
2013
Pourquoi le monde n’existe pas, traduit en douze langues ; professeur invité à l’université de Berkeley (Californie)
2018
Pourquoi la pensée humaine est inégalable (en Allemagne)
~ nouveau réalisme // réalisme traditionnel exemple du Vésuve
~
Pourquoi le monde n’existe pas
~
néoplatonisme #20 > #63 vues
Auteur : InfoHay1915
Date : 28 nov.25, 14:22
Message : ~ Der Nazi aus dem Hinterhalt >> TRADUCTION :
~ Le nazi en embuscade, par Markus Gabriel Publié le 8 mars 2014
0a Il est notoire que
Martin Heidegger (1889-1976) était
antisémite. Or, la publication récente des « Cahiers noirs » provenant de ses ayants droit implique-t-elle une réévaluation de
sa philosophie ?
0b Le premier volume des «
Cahiers noirs » est enfin paru. Le débat académique peut désormais s'ouvrir. Ce premier volume, en tout cas, offre matière à réflexion. Le rejet explicite par Heidegger de
la philosophie au profit d'une pensée radicalement différente est occulté par son
national-socialisme.
0c La philosophie de Heidegger dans « Être et Temps », ainsi que certaines de ses réflexions sur la portée de la justification philosophique, même dans des textes plus tardifs, me semblent encore d'une grande pertinence. Heidegger fait actuellement l'objet de discussions renouvelées au sein de la
philosophie internationale, car
l'ontologie et ses rapports avec
l'épistémologie et la logique sont aujourd'hui étudiés de manière approfondie, et son œuvre préliminaire substantielle existe dans ce domaine. Compte tenu des nombreuses et frappantes ambivalences présentes dans ce volume, celles-ci sont déjà particulièrement stimulantes, même sans aucune prise de position directe sur
le judaïsme.
0d Bien sûr, chacun sait qu'Heidegger était nazi et que son implication fut considérable. Et bien sûr, la réévaluation historique et philosophique des « Cahiers noirs » ne fait que commencer, et les interprétations défendables restent à venir. Cependant, on rencontre indéniablement un Heidegger qui, au moins jusqu'en 1938, s'est engagé pour le national-socialisme et sa défense selon une approche «
histoire de l'être » – c'est-à-dire
antiphilosophique. Ce faisant, il poursuit une stratégie probablement systématiquement ambivalente de repli sur la «
métapolitique ». On pourrait penser que cela implique de philosopher avec une distance critique par rapport aux événements contemporains. Dès lors, le rejet constant des visions du monde et du
biologisme dans l'analyse existentielle d'« Être et Temps » pourrait être interprété de prime abord comme un refus d'attribuer à Heidegger un racisme profond.
0e On se trouve pourtant indéniablement confronté à un Heidegger qui, au moins jusqu'en 1938, s'est engagé en faveur du national-socialisme et de sa défense dans une « histoire de l'être » – c'est-à-dire dans une perspective anti-philosophique. Son antisémitisme est connu depuis longtemps, mais on supposait généralement qu'il n'était « qu'un » « antisémite culturel » et certainement pas raciste, même si des propos clairement racistes étaient déjà connus. La nouveauté de ce texte réside dans une forme d'ambivalence qui m'était jusqu'alors inconnue et dont la signification mérite d'être éclaircie par un débat éclairé. Je souhaite documenter trois termes présents dans le texte :
race (humaine), peuple et national-socialisme.
1. Race : D’« Être et Temps », il semblerait que notre identité ne puisse être adéquatement décrite biologiquement. Les êtres humains ne sont pas des choses, mais plutôt des projets, ce qui implique toujours une attitude spécifique envers eux-mêmes. Cette idée semble également trouver un écho dans la critique de
l’objectification présente dans les « Cahiers noirs ». Jusque-là, tout va bien. Heidegger critique notamment à plusieurs reprises le biologisme, ce qui laisse à penser qu’il rejette au moins
l’antisémitisme raciste. Mais examinons de plus près ce qu’il écrit réellement.
1a Ce qui est troublant tout au long de l'ouvrage, c'est le silence quasi total, longtemps déploré, qui entoure l'antisémitisme national-socialiste. Heidegger ne critique nulle part l'application du concept de race aux Juifs, mais plutôt au peuple allemand, ou plus précisément, à une conception spécifique de la race.
1b Le seul passage révélateur de ce volume où il mentionne
Hitler nommément est celui où il critique le « national-socialisme vulgaire » qui, « sous le masque absurde de
Mein Kampf d'Hitler, inculque au peuple une doctrine très particulière de l'histoire et de l'humanité », et le « matérialisme éthique » que Heidegger compare même au « marxisme ». Pour lui, cela signifie l'idée que le caractère humain est inné, liée à un « biologisme obscur ». Une ambivalence trompeuse apparaît alors : d'un côté, on pourrait croire que Mein Kampf est associé à l'absurdité et au biologisme. Mais ce que Heidegger affirme en réalité, c'est que c'est ce masque qui est absurde, et non le texte auquel il se réfère.
1c Heidegger ne désapprouve pas « Mein Kampf », pas même le concept de race. Il écrit par exemple : « (Chien ou aigle ?) À quoi bon la meilleure race – si elle doit effectivement être utilitaire – si elle ne concerne que la race canine et que l’on élude la question de savoir qui devrait être, et à juste titre, celui pour qui une bonne race doit être exigée ? » Ailleurs, il affirme que la « race » ne peut être « qu’une condition, et jamais la caractéristique inconditionnelle et essentielle d’un peuple ». Peu avant, il s’insurge contre « toute cette répartition par appartenance tribale et clanique ». Ces remarques restent ambiguës ; venant d’un membre du parti nazi comme Heidegger, elles sont inacceptables. Il corrige le racisme, mais ne souhaite pas l’abolir. Il reste à voir quelles prises de position sur le judaïsme les volumes suivants contiendront.
1d Dans le premier volume, le mot
« juif » n'apparaît qu'une seule fois, dans le passage concernant « la doctrine
judéo-chrétienne de l'homme ». Heidegger rejette cette doctrine dans le cadre de son opposition au christianisme. Ainsi, il déplore l'annexion de l'Autriche uniquement parce qu'elle menace d'y introduire davantage de catholicisme. Heidegger n'a pas non plus d'objection fondamentale à la reproduction. Cependant, une certaine ambivalence transparaît ici encore : « La reproduction des formes de pensée les plus élevées est primordiale, avant toute simple communication du savoir. » Il présuppose qu'« il y a une vérité dans le pouvoir de la “race” (
l'autochtone) » et utilise l'expression « racialement pur et autochtone » comme un attribut positif qui ne peut être attribué à la « multitude » qui en parle aujourd'hui. Il considère explicitement la race comme « une condition nécessaire et indirectement exprimée de l'existence historique », sans pour autant en être la seule vérité.
2. Le peuple : Le concept de
« peuple » occupe une place centrale dans le texte et est lié à celui d’« identité allemande ». Heidegger définit le « peuple » comme une norme qui n’est pas encore atteinte par les habitants de l’Allemagne nazie, mais qui doit être mesurée à l’aune des objectifs du mouvement national-socialiste. Selon Heidegger, la norme à laquelle le peuple allemand doit se conformer est déterminée par une mission, à savoir le « dépassement de l’homme moderne », par laquelle il entend en substance l’idée que nous sommes avant tout des êtres rationnels pour lesquels le
progrès technologique et
scientifique sert à améliorer nos conditions de vie. Ici, Heidegger s'engage pleinement. Le discours incessant sur la lutte et le conflit (qu'il rattache à
Héraclite) n'est pas seulement superficiellement martial, comme en témoigne son évocation d'une seconde guerre mondiale, consignée en 1938 : « Et si même des événements comme la Première Guerre mondiale n'ébranlaient pas l'humanité jusqu'à ses fondements, mais lui permettaient plutôt de s'enraciner dans son “essence” de sujet ? Ou bien cette guerre mondiale, comme la suivante, n'est-elle qu'une conséquence de l'humanité moderne et, malgré toute l'ampleur du sacrifice indicible de l'individu, pas encore une intervention de l'Être lui-même dans le durcissement des êtres ?»
3. National-socialisme : La description que fait Heidegger de ce projet comme «
métapolitique » peut, à son tour, apparaître comme une prise de distance presque critique vis-à-vis des événements politiques contemporains. Pourtant, cette auto-caractérisation n'apparaît que quelques paragraphes après l'affirmation suivante : « Le national-socialisme n'est une puissance véritablement émergente que si, derrière toutes ses actions et déclarations, il a encore quelque chose à dissimuler – et agit avec une trahison puissante et tournée vers l'avenir.»
3a Ce n'est sans doute pas un hasard si le concept de national-socialisme demeure particulièrement ambivalent. Ici entre en jeu l'art de la
« sigétique » (éthique de la victoire ?), la « logique de la dissimulation », que Heidegger introduit également dans ses « Contributions à la philosophie » (écrites entre 1936 et 1938) comme la forme de pensée après la fin supposée de la philosophie. L'image selon laquelle Heidegger se serait secrètement détourné du national-socialisme par déception après 1934, pour ensuite espérer le salut auprès d'un dieu ultime totalement apolitique, s'en trouve ainsi fortement ébranlée.
3b Vers la fin de l'ouvrage, en 1938, Heidegger présente une réflexion explicitement ambivalente : « Vu sous cet angle, le rassemblement actuel du peuple est nécessairement ambigu.» Cette ambiguïté est double. Le premier avenir possible du national-socialisme qu'il envisage est celui de la pure machination. Cela signifierait simplement la poursuite d'une croyance dans le progrès orientée vers la technologie et la science : « Pour préparer la fin, il y a aussi ceux qui, par exemple, veulent faire se reproduire le peuple “biologiquement” – car, malgré les apparences contraires, cette reproduction et la demande qu'elle suscite ne sont que la conséquence de la règle de la machination elle-même, établie et incontestée (au sens d'une idée “libérale” de progrès non dépassée).» Mais il reste la seconde perspective : que le mouvement prépare une décision profonde. Or, cette option, elle aussi, est intrinsèquement ambivalente. Il établit une distinction entre « ceux qui sont résolus à reculer, qui défendent un idéal fixe comme définitif (race ; communauté) » et « ceux qui sont résolus à aller de l'avant, qui s'intéressent à la question de l'être et se préparent à l'inimaginable ».
3c La « métapolitique » ne semble pas signifier prendre ses distances avec la politique, mais plutôt envisager les différentes manières dont un véritable national-socialisme pourrait se développer. Rien n'indique que Heidegger ait renié le Führer durant ces années. Il est véritablement désolant d'apprendre qu'il souhaitait également le national-socialisme comme programme de lutte : « Le national-socialisme est un principe barbare. C'est là son essence et sa grandeur potentielle. Le danger ne réside pas en lui-même, mais dans sa banalisation en un sermon sur le vrai, le bien et le beau (comme il l'a fait lors d'une session de formation).»
3d Ce volume s'achève sur la sombre et prophétique
introspection de Heidegger. Comment, par exemple, concilier cette affirmation : « Pourquoi deux “G” dans mon nom ? Dans quel autre but que de reconnaître ce qui est toujours vrai : la bonté (et non la pitié) et la patience (c'est-à-dire la volonté suprême) ?» Le comble de l'absurdité est atteint avec cette histoire allemande secrète et abyssale, où figurent des dates importantes comme les naissances de Wagner et Nietzsche, ainsi que quelques étapes marquantes de la vie de Hölderlin, que l'on trouve en dernière page. La dernière date de la liste est celle de la naissance de Heidegger lui-même !
3e Ce volume recèle peu de moments de lucidité, et je suis certain que les débats universitaires qui suivront ne feront que souligner davantage les ambivalences qui y sont associées. Cependant, il existe un soupçon fondé que Heidegger soit resté un nazi déguisé, n'ayant rien contre les politiques racistes tant qu'elles n'étaient pas présentées d'une manière biologique « obscure » ou
« positiviste ». L'avenir nous dira ce que révéleront les autres volumes.
3f Il convient de noter que les « Cahiers noirs » ne contiennent pas de philosophie, mais une
anti-philosophie assumée ; ils ne contiennent pas non plus d'ontologie, mais une anti-ontologie, comme l'explique Heidegger. Il a, à terme, renoncé à la philosophie et, par conséquent, à la raison. Il apparaît désormais clairement que cela s'est produit au moins de 1931 à 1938. Un tel sacrifice intellectuel est inacceptable, surtout au nom du national-socialisme. Pourtant, Heidegger était aussi un philosophe, et son importance en tant que tel continuera d'être évaluée à l'aune de ce qui peut être rationnellement reconstitué dans ses textes selon les critères actuels. Pratiquement rien dans le volume 94 des Œuvres complètes ne répond à cette exigence.
Martin Heidegger, Œuvres complètes. Volume 94 : Réflexions II–VI (« Cahiers noirs », 1931–1938). Édité par Peter Trawny. Vittorio Klostermann, Francfort. 536 p.
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Bonne continuation. InfoHay1915.
#110
Auteur : ronronladouceur
Date : 02 déc.25, 07:48
Message : J'm'interroge a écrit : 02 déc.25, 05:03
Tu passes à côté de ce que dit Gabriel. Quand il écrit « nous connaissons ce qui existe », il ne prétend pas que nous connaissons tout ce qui existe. Il distingue ce que nous connaissons — forcément partiel, situé, fragmentaire — du fantasme d’un « monde » total, d’un cadre absolu qui contiendrait l’ensemble de ce qui est. Son point est justement que ce tout-englobant n’existe pas.
Autrement dit : nous connaissons des existants ; nous ne connaissons pas, et ne pouvons pas connaître, une totalité qui les engloberait tous. Ton objection tombe à côté : Gabriel ne dit pas que notre connaissance est exhaustive, il dit qu’elle porte sur des fragments existants sans postuler un “méga-contexte” englobant et encore moins absolu ou ultime. C’est exactement l’inverse du « débordement langagier » que tu lui prêtes.
Je dis aussi en partie ce que dit Gabriel et je m'en suis expliqué. Même que les mots 'partiel', ou 'fragmentaire' supposent implicitement qu'il y a plus... Et pas besoin de savoir combien plus et en quoi ça consisterait...
Le monde n'existe pas ? Définir monde... Et à parier que le point de vue servira à conforter la définition... Et pour le commun des mortels?
Mais ma perspective est ouverte :
- Ce que nous ne connaissons pas entre aussi dans la catégorie 'réalité' ou 'ce qui est ou existe'...
- Peu se formaliseront de lire que 'ce qui est' couvre la totalité ce ce qui est... À l'évidence, nous en faisons partie...
L'expression 'ce qui est' est à même de rendre compte du connu, de l'inconnu, de tout existant, etc.
Question de vocabulaire, de registre, de perspective?
Comprenons simplement et faisons les distinctions qui s'imposent...
Ajouté 18 minutes 43 secondes après :
J'm'interroge a écrit : 02 déc.25, 05:03
Tu passes à côté de ce que dit Gabriel. Quand il écrit « nous connaissons ce qui existe », il ne prétend pas que nous connaissons tout ce qui existe. Il distingue ce que nous connaissons — forcément partiel, situé, fragmentaire — du fantasme d’un « monde » total, d’un cadre absolu qui contiendrait l’ensemble de ce qui est. Son point est justement que ce tout-englobant n’existe pas.
Autrement dit : nous connaissons des existants ; nous ne connaissons pas, et ne pouvons pas connaître, une totalité qui les engloberait tous. Ton objection tombe à côté : Gabriel ne dit pas que notre connaissance est exhaustive, il dit qu’elle porte sur des fragments existants sans postuler un “méga-contexte” englobant et encore moins absolu ou ultime. C’est exactement l’inverse du « débordement langagier » que tu lui prêtes.
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La connaissance n'a pas besoin de tout connaître pour affirmer 'ce qui est' comme désigant 'tout ce qui est' sans qu'il faille se prendre dans une fleur du tapis portant le nom de 'englobant'... À ce compte-là, mon concept de toujours-plus rend compte de tout réel applicable au passé au présent continu et au futur... Ainsi le problème apparaît comme imaginaire selon une certaine perspective. En d'autres termes, si le mot englobant cause problème, changeons la formule ou de registre... Ce qui montre au fond que tout vouloir comprendre à travers la lorgnette de la logique formelle exclut préremptoirement toute la dimension du réel en tant que ce qui est.
Donc on lira ce que j'ai écrit comme pointant que c'était simplement mal dit ou manquant de nuance...
Le problème ici, c'est qu'on invente un cadre (qui n'existe pas pour mieux montrer) qu'il n'existe pas...