Résultat du test :

Auteur : Samtem
Date : 18 nov.06, 22:11
Message : D'éducation catholique, j'ai "perdu la foi" à 21 ans. Après une vingtaine d'années de recherches personnelles parfois intenses, parfois calmes, j'ai découvert le bouddhisme tibétain et je m'y suis tout de suite sentie "chez moi". J'ai pris refuge* quelques années après, cela fait maintenent 15 ans. Cela ne m'empêche pas de m'intéresser aux autres religions, qui contiennent toute une profonde sagesse. Ces dernières années, j'ai tenté de mieux connaître l'Islam, notamment parce que mon compagnon est musulman.

A première vue, il y a peu de bouddhistes pratiquants sur ce site, mais étant nouvelle, je peux me tromper... Par contre, il y a des connaisseurs qui en disent des choses très justes !

S'il y en a d'autres, pouvez-vous vous manifester ?

Si je peux contribuer...n'hésitez pas à me poser des questions, mais pas trop détaillées: je suis loin d'être une érudite !

Pour conclure, voici une phrase de Ghandi qui résume bien mon point de vue: "quand on est au coeur d'une religion, on est au coeur de toutes les religions".



* "prendre refuge" est la démarche qui consiste à s'engager dans la voie du Bouddhisme. C'est là que j'ai reçu le nom de "samtem" qui signifie "méditation"... sans doute parce que je gagnerais à en faire plus ! :wink:
Auteur : Alisdair
Date : 20 nov.06, 03:01
Message : Merci Samtem pour ton témoignage et ta citation fort juste selon moi.
Peux-tu nous en dire plus, dans quelle structure vas-tu , fais-tu des pélerinages-retraits dans des lamasseries ?

Je ne suis pas vraiment bouddhiste mais j'aime beaucoup cette philospophie/religion.
Auteur : Samtem
Date : 21 nov.06, 07:04
Message : Bonsoir
Je ne suis pas une "fervente pratiquante", dans le sens des rituels, méditations kilométriques, pélerinages... etc. Je fais de temps en temps des stages de quelques jours pour reçevoir des enseignements, des entraînements à la méditation (il faut être dirigés pour l'apprendre) et surtout j'essaye d'intégrer la pratique à ma vie de tous les jours.

Je me rends dans n'importe quel centre qui se trouve sur ma route, le plus proche sont ceux de Huy (Yeunten ling) et de Bruxelles (Samye Dzong).

La voie du Bouddhisme est comme un oiseau: il a besoin de ses deux ailes pour voler. Ces deux ailes sont l'enseignement et la pratique, il faut donc équilibrer les deux. Ceux qui ne connaissent le bouddhisme qu'à travers les lectures n'en n'ont qu'une vague idée, comme un aveugle à qui on décrirait un paysage. La pratique permet de "voir le paysage" et d'intégrer les enseignements, de façon à faire évoluer son comportement.

:)
Auteur : Alisdair
Date : 21 nov.06, 11:04
Message : Il me semble que tu as obtenu force sagesse avec cet enseignement. Ta parole m'est très agréable.
Auteur : Samtem
Date : 23 nov.06, 23:14
Message : Voici un poème d'un grand sage actuel, bouddhiste zen vietnamien dirigeant un centre en France. Débranchez votre intellect et laissez-vous simplement porter...

La compassion, l'art de comprendre la souffrance de l'autre et aussi de travailler à la soulager est LE grand axe de l'enseignement Bouddhiste.

"Thich Nhât Hanh écrit ses poèmes de tout son être", dit soeur Chankhong. La poésie est pour ce maître zen vietnamien le moyen de nous transmettre sa réalisation à travers des mots et des images sensibles qui nous touchent.


Ne dites pas, je serai parti demain,
car je ne cesse de naître, aujourd’hui encore.

Regardez en profondeur : je nais à chaque seconde
bourgeon sur une branche printanière,
oisillon aux ailes encore fragiles,
apprenant à chanter dans mon nouveau nid,
chenille au coeur d’une fleur ;
bijou caché dans une pierre.

Je ne cesse de naître, pour rire et pour pleurer ; pour craindre et pour espérer :
Mon coeur est rythmé par la naissance et
la mort de tout ce qui est vivant.

Je suis l’éphémère se métamorphosant sur l’eau de la rivière,
et je suis l’oiseau qui, au printemps, naît juste à temps pour manger l’éphémère.

Je suis la grenouille nageant heureuse dans la mare claire,
Et je suis l’orvet approchant en silence pour se nourrir de la grenouille.

Je suis l’enfant d’Ouganda, décharné, squelettique,
aux jambes pareilles à des bambous fragiles,
et je suis le marchand d’armes vendant des armes meurtrières à l’Ouganda.

Je suis la fillette de douze ans, réfugiée sur une frêle embarcation,
Se jetant à l’eau pour avoir été violée par un pirate,
et je suis le pirate, au coeur incapable encore de voir et d’aimer :

Je suis un membre du Politburo,
et je suis l’homme qui doit acquitter sa "dette de sang " envers mon peuple,
mourant lentement aux travaux forcés.

Ma joie est comme le printemps, chaude,
au point d’épanouir des fleurs en tout mode de vie.
Ma peine forme une rivière de larmes, débordante,
au point d’emplir les quatre océans.

S’il vous plaît, appelez-moi par mes vrais noms,
Que j’entende ensemble mes cris et mes rires,
Que je voie ma joie mais aussi ma peine.

Appelez-moi, s’il vous plaît, par mes vrais noms,
Que je m’éveille, et ouvre pour toujours la porte de mon cœur,
la porte de la compassion.

Auteur : Clodulf
Date : 25 nov.06, 01:48
Message : Salut Samtem,

Je suis aussi branché bouddhisme tibétain, pour ma part en version nyingma. Et de ton côté quelle est ton obédience "de refuge", vu que tu as pris refuge ? Et qui est ton maître ?
Auteur : Samtem
Date : 25 nov.06, 02:56
Message : Ben.... je dois t'avouer que je ne me situe pas dans une branche particulière: j'étudie ce qui me tombe sous la main. Je navigue entre l'intellect du bouddhisme tibétain en général (il répond aux questions) et l'austérité du zen, qui correspond, je crois, à la simplicité de la Vérité, qui doit être accessible à tous, donc non intellectuelle, non sectaire, non dogmatique, et applicable à chaque instant du quotidien.

J'ai pris refuge à Yeunten Ling avec Lama Karta, mais je n'ai pas de "maître" particulier.

Bonne journée !
Auteur : Alisdair
Date : 25 nov.06, 03:45
Message : Le non-prosélytisme et le reufs des dogmes non vérifiés personnellement, chose si belle dans le bouddhisme et non présente chez les autres religions.
Face au frères intolérants de ma religion, je suis en souffrance.
Auteur : Clodulf
Date : 25 nov.06, 06:19
Message :
Samtem a écrit :Ben.... je dois t'avouer que je ne me situe pas dans une branche particulière: j'étudie ce qui me tombe sous la main. Je navigue entre l'intellect du bouddhisme tibétain en général (il répond aux questions) et l'austérité du zen, qui correspond, je crois, à la simplicité de la Vérité, qui doit être accessible à tous, donc non intellectuelle, non sectaire, non dogmatique, et applicable à chaque instant du quotidien.

J'ai pris refuge à Yeunten Ling avec Lama Karta, mais je n'ai pas de "maître" particulier.

Bonne journée !
OK, j'ai compris. Bon, pour moi aussi plusieurs branches m'intéressent : je suis un cré-tin du Jura, à l'occassion politiquement incorrect. Mon obédience est l'école nyingma du bouddhisme tantrique du Tibet, avec un fort intérêt pour l'anuyoga et l'atiyoga. J'ai aussi comme obédience l'école zen du bouddhisme du grand véhicule, et une forte sympathie au taoïsme.
Auteur : Açoka
Date : 25 nov.06, 06:19
Message : Quelle est ta religion Alisdair ?
Auteur : Samtem
Date : 25 nov.06, 06:22
Message : Tu es de quelle religion, Alisdair ?

Le sectarisme est sans doute le fait des personnes qui ne sont pas sûres du fondement de leur foi (souvent inconsciemment), et qui ont besoin d'être rassurés en en sentant approuvés par les autres.

Un esprit ouvert, sûr de lui et de sa foi, n'est pas sectaire.

Quand on va au fond d'une religion, à l'intérieur de son enseignement; au-delà des mots et des dogmes, on trouve toujours des richesses, universelles celles-là.

On peut aussi les trouver dans une fleur qui s'ouvre ou dans un spot publicitaire.

Bonsoir !
Auteur : Clodulf
Date : 25 nov.06, 06:25
Message : Ben.... je dois t'avouer que je ne me situe pas dans une branche particulière: j'étudie ce qui me tombe sous la main. Je navigue entre l'intellect du bouddhisme tibétain en général (il répond aux questions) et l'austérité du zen, qui correspond, je crois, à la simplicité de la Vérité, qui doit être accessible à tous, donc non intellectuelle, non sectaire, non dogmatique, et applicable à chaque instant du quotidien.
J'ai pris refuge à Yeunten Ling avec Lama Karta, mais je n'ai pas de "maître" particulier.


OK, j'ai compris. Bon, pour moi aussi plusieurs branches m'intéressent : je suis un cré-tin du Jura, à l'occassion politiquement incorrect. Mon obédience est l'école nyingma du bouddhisme tantrique du Tibet, avec un fort intérêt pour l'anuyoga et l'atiyoga. J'ai aussi comme obédience l'école zen du bouddhisme du grand véhicule, et une forte sympathie au taoïsme.
Auteur : Alisdair
Date : 25 nov.06, 12:13
Message : Je suis Chrétien, tendance plus au protestantisme de la région parisienne.

Ancien Athée, je me suis beaucoup documenté sur le bouddhisme que j'apprécie pour de nombreux points sans (pour l'instant) le pratiquer.

Je vais vous poser une question naïve :
Ayant mal agit, vous en prenez confiance, bon en bouddhiste vous aller méditer sur cette erreur pour ne plus la reproduire et vous endurcr à l'épreuve de ces égarement certes, mais comme demander pardon (à la victime par exemple), comme être sur que son repentir est fini et que l'on peut passer à autre chose ?
Bien sûr cette question est très judéo-chrétienne, mais la question du pardon reste quand même universelle.

A+ (j'ai bien aimé le site annuaire bouddhique où je pense que je m'inscrirai, très vivant en tout cas).
Auteur : Samtem
Date : 26 nov.06, 18:12
Message : Désolée, mais je ne sais pas répondre de façon nette...

Je peux seulement vous dire que la notion de bien et de mal n'est pas la même: elle est à la fois beaucoup plus exigeante et moins culpabilisante.

Pa la méditation, on apprend à déceler la vraie nature de nos émotions: la culpabilisation en fait partie. La personne blessée est peut-être en partie responsable de ce qui lui est arrivé: pas par méchanceté, mais par un excès de bonté, une soumission, un manque de lucidité. Si vous avez fait ce que vous pouvez pour réparer votre faute, la balle est dans son camp...

Excusez-moi, mais je vais quitter ce forum. Je vous souhaite de trouver la réponse à vos questions. En tous cas, c'est dans le bouddhisme que j'en ai trouvé le plus, mais pour cela il faut pratiquer: étudier ne suffit pas. Voici une phrase soufie qui l'exprime merveilleusement:

[i]Les soufis dénoncent tout particulièrement les déficiences des théologiens, de ceux qui s’adonnent à l'étude seule. Ainsi pourrait se résumer la vision qu’ont les soufis de cette discipline ; la théologie rationnelle se résume pour eux en "supputations", qu’ils opposent à la certitude que procure la contemplation. [/i]

La "contemplation" étant, bien sûr, la perception de la Vérité asolue expérimentée personnellement, but du bouddhisme.
Auteur : IIuowolus
Date : 26 nov.06, 21:59
Message :
Alisdair a écrit :Je vais vous poser une question naïve :
Ayant mal agit, vous en prenez confiance, bon en bouddhiste vous aller méditer sur cette erreur pour ne plus la reproduire et vous endurcr à l'épreuve de ces égarement certes, mais comme demander pardon (à la victime par exemple), comme être sur que son repentir est fini et que l'on peut passer à autre chose ?
Bien sûr cette question est très judéo-chrétienne, mais la question du pardon reste quand même universelle.
Le boudiste vois la chose différement.
il considérent que le mal conciencent lui est interdit, c'est pas dans ça nature et trés spirituelle de faire du mal pour rien...
Donc sur ce point c'est comme les autres, il pratique aussi des rites de repentis sur ce sujet...

Par contre le mal, non-intentionelle n'as pas le même sens que chez les chrétien, pour eux ça fait partie des expériences de la vie condition de tout humain.
Auteur : Alisdair
Date : 27 nov.06, 03:55
Message : Merci de vos réponses.
Désolé pour mon message tapé en étant fatigué (je m'aperçois qu'il était illisible mais vous avez fait avec,merci).
Je trouve assez tirste que Samtem qui ce forum où sa parole m'a été précieuse.

Je suis de plus en plus atéré devant le manque de tolérance, la critique facile, le prosélytisme acerbe et le fondamentalisme de mes "Frères".
De l'ordre du "la Bible seule suffit, lisez la de façon littérale)" bref je suis pas spirituellement dans ma voie.

Moi qui pense depuis tout petit que la médiété, l'équilibre, la raison, la réfléxion permet d'éviter de dévier dans les extrêmismes. Là je découvre une Foi où la ferveur importe sur le reste.
En digne fils des lumières, le Christianisme m'apparaît mal accordé avec ma spiritualité.
Auteur : quintessence
Date : 10 déc.06, 06:17
Message : son marie est musulman alors j'ai tenté ... mais pas de probléme IIuowolus tous mes excuses...
Auteur : theshaka
Date : 04 mars07, 04:12
Message : Ce qu'il faut savoir avant tout, cest que le bouddhisme n'est pas une religion, dans le bouddhisme il n'y a pas de croyance.. dans le bouddhisme tout est véridique. La citation de Gandhi est belle, mais le bouddhisme n'est pas inclus dans cette phrase selon moi.
Auteur : IIuowolus
Date : 04 mars07, 04:32
Message :
theshaka a écrit :La citation de Gandhi est belle, mais le bouddhisme n'est pas inclus dans cette phrase selon moi.
Ganghi était pas boudiste, il était ascéte, ça se voit à ses vêtements.
Auteur : thubtenwangchuk
Date : 19 mai07, 06:50
Message : je viens de découvrir ce forum et souhaite donc partager avec vous le peu que j'ai à offrir.
Merci d'avoir créé ce lieu d'échange,

Tashi Delegs,
Thubten Wangchuk
Auteur : petit scarabé
Date : 02 oct.07, 12:23
Message : "quand on est au coeur d'une religion, on est au coeur de toutes les religions".

Cette citation de Gandhi ( qui n'est pas bouddhiste mais hindouiste) est une très belle citation qui s'accorde avec toute religion qui comme toute religion a vocation universelle . . .
C'est au delà de l'intégrisme ou du fondamentalisme religieux qui fait "des vagues" dans l'actualité aujourd'hui ( pas seulement islamiste).
Personnellement je suis catholique ( baptisé et j'ai été aussi 2ans dans un pensionnat jésuite dans mon enfance) avec 1ère communion . . .
Mais l'instabilité du milieu familiale et les difficultés à m'intégrer dans la société, un certain mal de vivre, de mal être m'ont amené après de nombreuses expériences et péripéties à m'interresser au bouddhisme et je suis depuis 20 ans dans une sangha bouddhiste.
Ce n'est pas contradictoire avec mes origines de culture catholique puisqu'il n'y a pas de dogmes dans le bouddhisme et "on ne se convertis pas au bouddhisme", mais à partir d'un certain niveau de pratique ou d'avancement dans la pratique, il y a un choix à faire . . .
Le disciple d'un maître bouddhiste ne peut en même temps suivre une pratique catholique et bouddhiste en même temps, c'est incompatible . . .
Ce serait comme avoir un pieds dans une barque et l'autre dans une autre barque, c'est très inconfortable quand ça bouge . . . :oops:
Je n'ai pas eu beaucoup de difficulté à prendre cette direction, ma "foi catholique" n'étant pas quelquechose de bien solide . . .
Mon opinion actuelle pour ce qui est de la religion est tout à fait en accord avec cette citation de Gandhi et je suis persuadé qu'il y a un fond commun à toutes les religions, le problème vient des institutions, le "pouvoir institutionnel" et les guerres de religion viennent en grande parti de là avec bien sûr notre ignorance des vérités premières, de notre nature originelle . . .
Mais s'il y a un fond commun, il est aussi erroné de faire du "syncrétisme" et tout mélanger . . .
Comme dit la citation, c'est en approfondissant et en allant au fond, au coeur de sa propre religion que l'on réalise l'universalité et la compréhension de l'autre . . .
"Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'univers et les dieux" de Socrate est aussi une citation que j'aime bien . . .
Le bouddhisme par rapport à tout celà est fondamentalement à l'origine une pratique plus qu'une religion qui se base sur la réalité de la souffrance, l'émancipation par rapport à cette souffrance en retouvant l'unité avec toute chose ( l'illusion d'être "séparé").
Le bouddhisme est je trouve "implacable" en ce qui concerne l'illusion et notre "ignorance" . . .
Auteur : IIuowolus
Date : 02 oct.07, 21:11
Message : Mise à part ce qui suite, le reste résume bien l'ilusion de la réalité.
petit scarabé a écrit : Ce n'est pas contradictoire avec mes origines de culture catholique puisqu'il n'y a pas de dogmes dans le bouddhisme et "on ne se convertis pas au bouddhisme", mais à partir d'un certain niveau de pratique ou d'avancement dans la pratique, il y a un choix à faire . . .
Le disciple d'un maître bouddhiste ne peut en même temps suivre une pratique catholique et bouddhiste en même temps, c'est incompatible . . .
mais ça c'est plutôt lier à la connaisssance de soi-même.

le choix.

le choix n'existe pas, pour trois raison.

1. le choix c'est pas prendre un chose ou un autre, déjà rien que dans
l'origine ethymologique choisir et choir sont fait du même sang.

le choix c'est la selection dans un diversité. ex: manger un glace vanille plutot que chocolat ça c'est un choix sur le papier pas dans le choix de notre vie.

choisir un chemin plutot qu'un autre n'est pas une questions de préférence et de choix mais un questions d'éthique et d'amour.

2. le choix est induit puisque la plus part du temps nous attendons d'être au pieds du mur pour choisir donc c'est plutot un decision qui s'impose d'elle même qu'un liberté.

3. si on se connais soit même on a plus vraiment le choix
puisque l'on agit en conscéquence de sa nature.

Revenons à ce que tu as dit, tu dit que n'importe qu'elle amour profonds de la religion conduit aux religions ou que les religions sont toutes frères.
mais tu fait un blocage avec le catholisme, qui se retrouve dans la phrase suivant puisque tu te défini comme le disciple d'un maitre boudisme alors
que dans le boudisme le souhait du maitre et que l'éléve dépasse le maitre et que de donner de l'importance à une personne bloque notre ascension ce qui résume que tu te connais trés mal puisque nous sômme tous fait de même bois.
Un problème de conflit avec l'autorité et un manque de confiance en soi,
que tu décrit dans l'énoncée de ton parcours adolescent.

En d'autre termes le vide que tu as cherchez à combler n'existe pas,
il est seulement induit par le faites que tu le considérent comme un vide
alors que c'est une force puissante, c'est juste que ton éducation induit
une conscience de la réalité limité par l'educateur, c'est pour ça que tu vas cherchez dans le boudisme l'ouverture de conscience que l'acceptation de l'inacceptable te permet pas d'avoir.

ni vois pas un reproche ton chemin est propre à toi et nécessaire pour ton épanouissement, dans ton discours on vois qu'il est temps que tu arrête de regardez par terre (soumission) et que tu léve les yeux (emancipation) et tu verras qu'en dessus de chaque porte de temple boudisme il est écrit: un homme une religion mille homme mille religion.

Parce que dans l'ensemble on peut pas crâcher dans la soupe,
il y a un notion de karma qui fait que ton incarnation en catholique
t'était nécessaire pour approchez les boudhismes différement
pour sortir de la roue/chaine que tu n'arrive pas à briser.

En d'autre terme si tu veux être un boudha permets toi de pensée
comme lui arrête de le placer plus haut que toi.
Parce que l'aigle n'attrape pas des mouches et que l'on ne peut avoir qu'un seul maitre...
Auteur : petit scarabé
Date : 03 oct.07, 07:17
Message : Sur la question du choix, il est vrai que ce n'est pas évident . . .
Surtout si le "maître" n'est pas un "gourou-charlatan" ou autre chef de secte, mais un vrai maître . . .
Il y a une citation d'un maître zen qui résume ce problème à dépasser;
-" Maitres, sutras, et toutes traces laissées par la tradition sont comme un paravent posé au bord du précipice . . .
L'ignorer, serait tout aussi fou que de s'appuyer dessus . . ." :wink:
Auteur : IIuowolus
Date : 03 oct.07, 21:20
Message :
petit scarabé a écrit :Sur la question du choix, il est vrai que ce n'est pas évident . . .
Surtout si le "maître" n'est pas un "gourou-charlatan" ou autre chef de secte, mais un vrai maître . . .
Il y a une citation d'un maître zen qui résume ce problème à dépasser;
-" Maitres, sutras, et toutes traces laissées par la tradition sont comme un paravent posé au bord du précipice . . .
L'ignorer, serait tout aussi fou que de s'appuyer dessus . . ." :wink:
J'adore comme tu nous sort une idées sa solution et comme tu te sens
incapable d'en faire la synthése...

le maître qui n'en est pas un, il est guide, maitre n'est qu'un titre
le maître n'as que faire du pouvoir...

le maitre dit, ne juge pas la touffe qui pousse, mais vois y la fleur qui va s'épanouir.

En d'autre terme, ça veux dirent que passez dans une secte n'est pas un mauvaise choses si au final celà permets l'épanouissement.

Pour un asiatique celà passe nécessairement par l'accomplissement d'un karma qui par definition est personelle, le chemin de chacun est unique, on le vois bien dans l'accomplissement du Dharma, il y a un stade ou le chemin s'arpentent seul, c'est un peu comme le système scolaire, il est le même pour tous, mais pour la suite chacun suit son chemin et c'est de cette diversité des chemins que se crée la diversité des sommités mondiales.

En d'autre terme, il faut des gens pour planté le parasol, d'autre qui s'y abrites du soleil et d'autre qui s'appuie et tombe dans le précipice.
Tout ça c'est conditionner par l'émotionelle de chacun.
Et on le voie bien dans la plus part des art asiatique, on conditionne les
enfants à la discipline pour atteindre les régles parfaites, mais ensuite
on leur apprends à utiliser la vie comme le moteur énergétique de leur puissance et à casser la prédominence des régles pour apprendre à reconnaitre quand il faut les appliqué.

Tout ceci pour apprendre à s'écouter...
Donc pour certain ça passe par l'immobilité "zen" pour d'autre l'isolation
"retraite", d'autre le dépuillement "ascétisme" mais le Dharma et la kaballe contient tout deux un voie direct reservé à ceux qui savent.

D'ailleurs il faut pas espére réaliser le tantra du kundalini comme
un recette de cuisine, mais comme un chef 5 étoiles qui se prends
plus le chou avec les bouquins et qui de son "inspiration" est capable
de faire un mets suculent avec les restes qui traine dans le frigo.
Parce que aller contre sa nature c'est aller contre la nature.
Auteur : petit scarabé
Date : 04 oct.07, 04:32
Message : Admin, t'es trop fort . . .
(ange)
Mais je suis sensible, et ton avatar sur les posts :evil: (loll)
M'invite à quelques prudences . . . :wink:
Je croyais que c'était une icone sataniste. . . :lol:
Mais comme je ne crois pas en "Dieu", j'ai pas de problème avec le diable. . .
Et tes posts peuvent être inspirant pour celui qui est sur le chemin menant à l'Eveil . . .
A part bien sûr les fautes d'ortie-graphes. . .et ça pique . . . :D
Je viens d'arriver sur ce "faux Rome", comme quoi tous les chemins y mènent . . .
Auteur : Alisdair
Date : 05 oct.07, 11:02
Message : Je voudrais savoir pour les bouddhistes "convertis" culturellement (j'entends par là, ceux qui n'ont pas de terreau familial), si certains point n"ont pas été dur à assimiler psychologiquement?

Le pragmatisme bouddhiste est ce qui se fait de mieux (adapté à chacun, non-prosélyte, non dogmatique) mais comment avez vous admis l'idée de Samsara (et de la dukkha) ?
Idem pour ce lot de vices et de tares qu'on traînerait d'une vie à une autre, fut-ce facile à appréhender ?
Quand bien même cela donne à chacun le pouvoir de se prendre en main, c'est une "révélation" assez terrible, non? Nous nous purgerions de fautes passés mais en étant vierges de notre expérience et de nos erreurs passés.
Faire mieux mais sans moyen pour nous aider du passé ?

J'aurai de même voulu savoir si il y n'yavait pas quelques "mahayanistes" car je trouve le tantrisme assez peuplé du chamanisme pré-bouddhique et parfois un peu autoritaire (mal assorti à ma vie actuelle).
Ne pas noter des bribes de penser, ne pas regarder les gens évoluer autour de nous, dormir peu etc.
En amateur d'écriture, le bouddhisme ne sied guère à ma passion^^.
Auteur : petit scarabé
Date : 06 oct.07, 02:00
Message :
si certains point n"ont pas été dur à assimiler psychologiquement?
Pour les problèmes psychologiques, j’ai quelques doutes quand au pragmatisme et la sagesse bouddhiste . . .
Les enseignants ou même guides ou maîtres, n’ont pas toujours les qualités d’un psychothérapeute ou d’un psychanalyste qui pourrait leur être utile . . .
mais comment avez vous admis l'idée de Samsara (et de la dukkha) ?
Il existe une méthode pour la cessation de dukkha
La voie du bouddhisme prône la connaissance. Si elle est appelée troisième voie, c'est parce qu'elle se situe entre deux extrêmes . . .Ce qu’on appelle « la voie du milieu »
La notion d'attachement est importante, car elle montre bien le lien et la dépendance d'une chose sur une autre.
La visée du bouddhisme est plus haute que la simple cessation de dukkha, et entend arriver à une libération complète de la souffrance.
Dukkha cesse quand l'attachement cesse.

Personnellement, j’y voit à la longue, un dépassement de cette réalité qu’on appelle « dualité » Par la pratique et sa propre expérience.
L’émancipation sans être séparé est ce qui me vient à l’esprit sur ce sujet . . .
C’est vrai que ça se mord un peu la queue, on peut prendre conscience que l’on souffre parce que l’on a crée ( inconsciemment ou non) cette séparation d’avec les êtres et les choses, mais l’unité ou la fusion avec toute chose est un leurre sans l’émancipation. . .
Il y a la liberté conditionnée ( la liberté conventionnelle, un concept ) et la liberté absolue qui serait « Nirvana » . . .
Le bouddhisme est une voie de libération, mais elle a aussi ses pièges, c'est bien de savoir où l'on met les pieds . . .
Amicalement.
Auteur : vuth
Date : 25 janv.08, 19:39
Message : Je suis bouddhiste ... ?

Bonjour.

Que suis-je alors ?
Athé, croyant, chrétien, hindou, musulman, ... ? Non ?
Intellectuel, spirituel, matériel... ?

Rien de tout cela ? Ou un peu de seulement ... ou complétement ...
Suis-je alors bouddhiste ?

La question peut aussi être : suis-je chrétien ? ou autre ?

Facilement (?),
je peux me dire bouddhiste, celui qui suit l'enseignement du bouddha (?).

Tout aussi surement (?),
je peux me dire musulman, celui qui croit en Allah, au Coran, et à son prophète Mahomet (?).

Tout aussi évident (?),
je suis chrétien parce que je crois en Dieu, en Jésus, et en son enseignement (?).

... ...

La séparation des esprits et des pensées mènent certainement à l'affirmation d'une identité, de son identité.
Mais alors, suis-je encore chrétien en Dieu Un,
musulman d'Allah ... ?

Le bouddha n'est pas Conscience, l'état d'Eveil peut-être (?), ou peut-être pas (?) ,
mais la réincarnation, le karma, semblent bien mener nos pas dans des directions aussi fluctuantes que... "le autre non-bouddhiste".

Suis-je bouddhiste ?
Le suis-je encore ?
Suis-je croyant ?
Le suis-je vraiment ?

....

Ou quand est-ce je suis ?
Auteur : IIuowolus
Date : 25 janv.08, 22:58
Message : le boudhisme ne se defini pas comme une religion mais comme un dogme.

En Asie la plus part des gens crois au dogme du boudhisme.
Karma, illusion, Eveille

Ensuite il sont Shintoiste, Hindouiste, Tantriste, Taoiste etc...
C'est pour ça que les Hindoux on une approche religieuse qui
assimile les courants religieux, ainsi un hindou peu se dirent
musulman, chrétien, deisme tout en vénérant ses propres dieux
hindoux quand bien même son livre sacrée "le vedas" soit issu
d'une civilisation antique bouhdique et ayuverdique "sanscrit"
Les asiatiques se sont combattus assez longtemps au noms
des dieux pour avoir assimiler que la phylosophies offrait un ouverture
d'esprit que la religion n'offre pas.

Chez les occidentaux on en est encore à chercher la différence entre le dogme et la religions, si on prends chrétien, musulman et juifs.
On a tous le dogme d'un monde Bien/Mal sans réincarnation
avec un notion de sainté et un sauveur universelle.

Mais trop peu d'expérience dans ce domaine, 4000 d'histoires pour la création du monde selon la bible et 12000 pour la création du monde
selon les vedhas et les écrits bouhdique.

Donc les questions ne se pose pas en ses termes.

Quand à deux valeur opposée.
Religieusement quand permet de savoir quand il y a les moissons, les fêtes etc...
Dogmatiquement personne n'est capable de dirent, il me reste encore
340 réincarnation et j'atteindrais l'éveille à ce niveau Quand est un illusion
car l'adepte pourrais trés bien faire en une vie tout les choix judicieux qui le conduit à l'illumination cependant l'humilité ne lui permets pas de se prononcé en ses termes, il y a que les bottiswana qui sont un courant qui
attends les autres pour s'éveillé parce que pour eux le "je suis et le qui suis-je" et beaucoup plus important.

Déjà avant Boudha la question du qui-suis-e était trés importante.
un maitre la possait en ses termes, qui suis-je si je peux vois qui je suis.
Un pensée reprise pas Shakespeare dans sont "je pense donc je suis"
Mais l'apprendans asiatique va plus loin, il a beaucoup plus conscience qu'il est la partie d'un toutes plus grands que lui.
il est l'individu du corps communautaire, c'est pour ça qu'il est plus adepte de la discipline, il a conscience que son air et le même que celui des plantes et des animaux et qu'à ce niveau il fait partie de ce "je suis"
Pour lui le je suis utlime et l'éveille ou il prends conscience de sa dimension cosmique et les intérations metaphysique de ses actions.

Par exemple pour nous l'immagination n'est qu'un passe temps qui n'as pas d'implication dans la réalités pour eux il est source d'inspiration
et réseaux neuronal de la méditation.
Par exemple le Maglev (train magnétique) à la forme naturelle du beluga, c'est venu comme ça dans l'imagination de son concepteur et c'est quand il c'est intéresser au beluga, qu'il s'ait rendu compte que c'était la forme naturelle la plus aerodynamique pour pernetrer l'air.

Donc chez eux le "tunning" est a base d'immense spoiler avant à plateau plat qui donne un forme de "jacky T'uch"(voiture de beauf) au voiture que les occidentaux considérer comme inestétique alors que chez eux c'est la forme la plus parfaite de la nature et c'est ce qui lui donne un esthétique inégalable.

chez nous, il n'y a pas cette notion d'espace et de temps.
L'occidentale en est encore à faire l'amalgamme.
Il se dit j'était au mauvaise endroit au mauvais moments.
Ce qui est un pléonasme spatio-temporelle
puisque si j'était pas là, le moment n'as plus d'importance
de même que si j'était pas là à ce moment là, l'endroit
n'as plus d'importance.

c'est en ses termes que ce defini le bouhdisme et plus particulièrement
le zen, ou l'on pose la parabole, le message ou la meditation en terme
d'interraction (de changement) entre les oppossées alors que chez nous occidentaux on classifies les états dans deux différenciations bien/mal.
Chez eux bien mal n'existe pas, c'est deux oppossée qui se recycle mutuellment et qui crée la spirale du temps.

Donc quand s'oppose à ou et je suis aux autres, et c'est que par rapport
à celà que l'on pourrais imaginer ce situer.

Nous on commence à peine (30 ans) à definir que le moi ne se construit plus exclusivement depuis l'ego, mais que notre moi et aussi le fruit de ses rencontre avec son extérieur.

don cpour un asiatique, automatiquement le "je suis" et partie intégrantes
d'un facette de la personalité d'un de ses maitres, il est un disciple de gandhi, Bouda, confucius, qui honore par les bienfait qu'il lui apporté bien avant d'être un individu puisque chez eux tout entreprise individuelle est anéantis par la conscience de faire partis d'un clan, d'un groupe d'un identité national et qu'à ce titre il n'est qu'un rouage qui auras la place qui lui reviends en temps voulu.
Il n'y a que chez nous ou l'on considére que parce que tu es plus malin,
tu peux prétendre à un poste déjà occupée par une personne.


immaginon que je vais en vacance chez des amis asiatique.
Bien evidement je voudrais leur faire connaitre ma culture
donc je vais leur faire un bon petit plat et pour ça j'irais moi
même au marché acheter ce qu'il me faut.
Déjà en revenant du marché, la personne de la famille qui
fait les comissions, surment la grands mère ou un grandes tante
me sauteras dessus en disant que c'est à elle que reviends l'achat
de la nourriture et que je n'ai pas à faire ça.
Par respect tout le monde mangeras mon plat.

mais le lendemain, elle acheteras exactement les mêmes aliments,moins chères et mieux, parce qu'elle se sentiras devenu inutile, mais aussi pour te prouver que tu as eux tords et effectivement ça fait 40 as qu'elle fait les course et ses petit filles qui la remplaceront à sa mort la regarde depuis 10 ans, 20 ans avant de savoir.
Mais chez nous on est déjà incapable d'imaginer envoyez sa grands-mêre au marché, incapable de le faire 40 ans et encore plus incapable de reconnaitre que l'on es incapable de reconnaitre qu'on a eux tords.

Donc le je suis occidentale dans un telle environnement,
c'est un je suis égoiste, bornée, individualiste, qui ne mérite
même pas à pourvoir prétendre dirent je suis/ je sais et apporter
quelques choses à leur cultures.

Chez eux le je suis va jusqu'au mort qui dorme sur le toit de leur maison
et avec qui il partage leur repas.

Prennonds le daila-lama, on le trouve à coup de medium, on fait des milliers de kilometre pour aller le chercher et le cas dit mes de son côté
le je suis cette réincarnations pour devenir le je suis le guide spirtituelle
de tout les tibétains et c'est mon destin.

Chez nous mettre à la tête d'un pays un enfant de qui plus est choisis
par des voyant c'est déjà impossible alors comment on pourrrais determiner un "je suis/quand" par rapport à un karma.

Chez nous tu as un mauvais karma tu mendie dans la rue tu gueule contre la société et tu fais la gueule.

Chez eux c'est normal si t'es pas un saint tu contribue à la bonne marche de la société et si tu tire la guele c'est que tu es malade, car ton bonheur dépends pas de ta condition mais de ton "je suis".

Voilà pour avoir un apperçus d'un pensée qui n'as rien avoir avec notre culture et avec la psychologie selon freud et qui marche trés bien sans la sagesse hautaine de l'homme blanc qui veux expliquer à tout les autres comment il doivent vivre et être pour avoir.

Chez eux tu conjuge d'abords le verbe être pour avoir,
Chez nous c'est ce que tu ai qui détermine ce que je suis.
Auteur : vuth
Date : 26 janv.08, 08:05
Message : Bonjour,

Sans doute que les perceptions du monde sont différentes de part et d'autre.
N'en est-il pas déjà ainsi en chaque milieu ?
A chacun de voir et de dire ce qu'il pense, vient ensuite la justesse des propos.

Le bouddhisme est un dogme, des croyances humaines élevées en vérités ?
Qui a dit cela ?
Les bouddhistes, le bouddha ?

Le karma, l'éveil,... seraient donc des dogmes ?
L'impermanence, l'interdépendance, la vacuité... aussi ?

Le bouddha a enseigné non pas ses croyances, mais ses expériences.
Qui sont des vérités.
Maintenant, s'il y a des gens qui pensent que son enseignement est dogmatique, il faudrait qu'ils puissent montrer que ses dires renferment des non-vérités,
parce qu'autant qu'il y a dogmes vrais,
il n'est pas difficile de révéler des dogmes faux.

Le karma, l'éveil, l'impermance, ... sont des vérités, encore faut-il les comprendre.
Une vérité reste vraie, qu'on la dise bouddhiste, chrétienne, juive, musulmane, laique, humaine...
Un dogme peut être vrai d'"un côté", et totalement faux de l'"autre".

Le bouddhisme est une religion, fondé sur un enseignement et une communauté religieuse, en rapport avec des peuples qui suivent et appliquent cet enseignement (suivant le bouddha ?).
Son but, ses objectifs, sont clairement définis par le bouddha :
- suppression de la souffrance,
- éveil...

Une religion définie suivant les monothéismes juif, chrétien, musulman, autres (?), avec un Dieu, des saints, des pratiques,...
est tout-à-fait justifiable pour le bouddhisme,
encore faut-il savoir pourquoi ? Ou pourquoi pas ?
Mais ce n'est pas parce qu'on dit qu'une religion , révélée, se détermine par Dieu, Allah, Jéhova,...
sans jamais dire qui est Dieu, Allah, Jéhova,... en dehors de certains termes très généraux comme Lumière, Créateur, Esprit,... (pas faux)
qu'on peut se dire croyant en vérité et en Dieu...

Les enseignements religieuses diffèrent, mais pas le monde.
Comprendre le monde, comprendre "ses" vérités religieuses, comprendre "son" enseignement,...
et on verra surgir le Vrai, la Vérité.
Auteur : IIuowolus
Date : 26 janv.08, 09:02
Message : C'est bien tas des idées et un esprit critique, mais tu vois là t'est dans le forum enseignements, donc soit tu écoutes les propos relatifs à ce poste et tu apprends, soit tu nous enseigne les pensées de ta secte.
Auteur : vuth
Date : 26 janv.08, 18:47
Message : Ne sommes nous pas en train de parler du bouddhisme ?
Enseignement bouddhiste, et bouddha ?

Qui donne cet enseignement ?
Le forum, ou le bouddha, ou le bouddhiste, ou le moine... ?
Auteur : IIuowolus
Date : 27 janv.08, 01:06
Message :
vuth a écrit :Ne sommes nous pas en train de parler du bouddhisme ?
Enseignement bouddhiste, et bouddha ?
On est pas là pour parler mais pour apprendre, ou enseigner.

Qui donne cet enseignement ?
Le forum, ou le bouddha, ou le bouddhiste, ou le moine... ?
N'importe qui pouvu qu'il en parle de manière intéressannte.
Auteur : petit scarabé
Date : 27 janv.08, 11:47
Message : De vuth
Suis-je bouddhiste ?
Le suis-je encore ?
Suis-je croyant ?
Le suis-je vraiment ?

....

Ou quand est-ce je suis ?
La compréhension intellectuelle sur cette question est très interressante du point de vue bouddhiste, mais bien sûr ce n'est pas avec l'intellect que l'on s'éveille, tout du moins c'est très insuffisant.
L'égo est au coeur du problème la-dessus, le fait d'être attaché à ceci ou celà, d'avoir telle ou telle opinion, croire à l'image que les autres nous renvoie ou la représentation que l'on se fait de soi-même, en disant "moi" "mon", "je", qu'est-ce que ce "je/mon/moi"? c'est celà l'égo . . .
La pratique bouddhiste est sensée anéantir cette représentation illusoire de soi-même, cette repprésentation est ce qui fait que nous ne voyons pas ce qui est tel que celà est, c'est celà qui est aussi la cause de notre souffrance parce que nous nous attachons à cette réprésentation, nous passons notre temps à défendre cette illusion, à courir après des moulins à vent pour préserver ou conquérir ce qui n'existe pas . . .
Le discours bouddhiste approfondit celà en affirmant que le "soi" n'a pas d'existence intrinsèque, nous n'existons qu'en inter-dépendance, corps esprit, pensées ect . . .Celà abouti en l'expérimant par la pratique à réaliser que nous ne sommes rien et en inter-dépendance avec tout et la magie de cette réalisation est justement d'avoir anéanti l'égo, c'est la libération, c'est ce qu'à réalisé le Bouddha Sakiamouni dit "L'eveillé" , le libéré, l'illuminé, libre de tout concept et toute entrave, le résultat de cette illumination libère aussi de la naissance et de la mort, de toute affliction, karma négatif, l'unité avec toute chose donne aussi l'accès à la connaissance de toute chose, à l'omniscience . . .
Vaste programme . . . :wink:
Auteur : vuth
Date : 29 janv.08, 06:06
Message : Bonjour,

La compréhension des phénomènes est humaine.
La perception des phénomènes suivant le bouddha exprime des vérités et des réalités découvertes au fur-et-à-mesure de son éveil.
L'enseignement du bouddha n'est pas donné à mon avis pour "ceux qui se diraient seulement bouddhistes (rien de péjoratif ni pour offenser, et pour cause...)",
mais adressé à tous pour l'éveil de l'humanité. Qu'ils se disent bouddhistes ou pas, qu'ils soient bouddhistes ou pas.

Les vérités, et les réalités, sont bien de ce monde. Ainsi en est-il de toutes choses de ce monde, dites phénomènes.

Que la vacuité dit qu'il y a des réalités, ou non-réalités, autres derrières les phénomènes, voir "rien", cela n'empêche nullement que le phénomène en lui-même
existe bel et bien.
Seulement nous comprenons suivant l'enseignement, le phénomène percu est une chose, sa réalité profonde est une autre, la nature fondammentale (?).
L'humain en général reste sur la première perception comme réalité, la forme. Mais la forme n'est pas une illusion, c'est l'expression du fondement.

L'impermanence nous montre que rien n'est figé, cela est dans la nature du matériel, comme du spirituel.

Le problème de l'ego est purement du pensant. Le caillou ne se voit pas.
La pratique bouddhiste doit-elle nous débarrasser de ce problème ? Y-a-t'il problème (ego)?

Si nous considérons que l'ego est ce qui empêche le bouddhiste d'atteindre l'éveil, pourquoi pas ?
A condition d'atteindre cet état... et de "savoir" ce qu'il y a derrière.
Un ego surdimensionné nous fait effectivement dire plein de bétise, combattre et pas aider.
Un ego trop contrôlé n'est pas toujours bon car on n'est pas dans son état naturel.
Un ego supprimé, est-ce possible ?
Peut-être un ego "reconnu et adapté" à son vis-à-vis, le non-ego ?
Mais dans ce cas-là, quel serait-il, le non-soi ? Peut-être bien !

C'est sûr, l'ego est un problème, exactement comme l'égoisme.
Il faut donc "réaliser le soi et non-soi" (interdépendance).

Est-ce ensuite le nirvana ?
Le problème de l'éveil est assez dur à méditer.
Suivant ce qu'en disent les uns et les autres, les enseignements, il apparaît que c'est : l'extinction, l'illumination, la paix absolue, la connaissance...
A vrai dire, on n'en sait pas beaucoup à quoi ça correspond, exactement, seulement que tout le monde (?) s'y presse, parfois plusieurs vies.

On comprend d'une part qu'il y a l'extinction de la souffrance menant à l'éveil qui offre la paix absolue.
De cet état émane le savoir parce qu'on est en tout.
Mais si on a tout éteint (la souffrance), c'est qu'on s'est coupé du monde, notre monde. D'où la paix, en tout.
Etre en tout permet d'être Un en l'éternité, la Conscience, c'est cela qui rend omniscient.
Mais omniscient est une faculté permettant au bouddha d'agir en compassion du monde, et ne sert à rien en état d'éveil, de paix absolue.
Or l'éveil est l'état du bouddha.

De cela il faut saisir que l'éveil est ici et ailleurs.
Sans doute que la "vacuité" y a son importance.
Auteur : petit scarabé
Date : 30 janv.08, 14:06
Message :
La perception des phénomènes suivant le bouddha exprime des vérités et des réalités découvertes au fur-et-à-mesure de son éveil.
Je ne suis pas sûr du tout de cela, il a eu une préparation très importante, c’est évident et d’après certains textes, il est même venu dans ce monde pour cela, pour montrer par l’exemple . . .
Mais d’après son histoire, son éveil a un caractère soudain, non progressif, l’illumination survient chez lui comme un événement qui apparaît soudainement après 6ans de méditation au pied d’un arbre . . .
L'enseignement du bouddha n'est pas donné à mon avis pour "ceux qui se diraient seulement bouddhistes.
Heureusement, sinon ceux qui se diraient seulement bouddhiste appartiendraient à une secte . . .( dans le sens, coupé comme « sectionné » de ceux qui ne pratiquent pas le bouddhisme).
Mais il existe beaucoup de sectes au Japon par exemple, mais ce terme n’a pas dans cette culture l’aspect péjoratif comme dans notre culture, de même que dans l’antiquité une « secte » désignait une « école philosophique » et n’avait rien de négatif . . .
En plus à un niveau relativement subtil de l’enseignement bouddhiste, dire « je suis bouddhiste », c’est pas bouddhiste, c’est se prendre pour quelque chose qui n’existe pas . . .
L'humain en général reste sur la première perception comme réalité, la forme. Mais la forme n'est pas une illusion, c'est l'expression du fondement.
Il est dit que la forme est le vide et le vide est la forme.
Mais « vide » ne signifie pas « illusion » en parlant de la forme, vide signifie que rien n’existe indépendamment ( pas de réalité intrinsèque) . . .
Nous sommes dans l’illusion du fait de na pas voir ou avoir réalisé cette réalité . . .
Mais après avoir réalisé cela , une table est toujours une table et existe relativement en tant que table avec sa désignation de table et on peut manger dessus sans problème, elle est bien là relativement. :)
Si nous considérons que l'ego est ce qui empêche le bouddhiste d'atteindre l'éveil, pourquoi pas ?
L’égo n’est pas ce qui nous empêche d’atteindre l’éveil , l’égo est le bagage ( là nous pouvons parler effectivement d’illusion) avec lequel on travaille au départ, même si c’est une illusion, mais faut bien partir de notre réalité et notre réalité c’est bien l’égo, même si l’égo n’existe pas, c’est effectivement une illusion.
Vouloir supprimer l’égo est absurde, supprimer ce qui n’existe pas n’a aucun sens, c’est tout simplement stupide.
Ça peut même être grave, vouloir supprimer une illusion peut aller jusqu’à nous faire interner à l’asile . . .
Mais certains maîtres dans le bouddhisme mahayana utilise cette expression « tuer l’égo » dans le sens ne pas toujours se regarder le nombril et faire des actions de boddhisattva , agir pour le bien des autres en s’oubliant, c’est assez comparable au chrétien qui fait sa B A ( bonne action).
Mais si on a tout éteint (la souffrance), c'est qu'on s'est coupé du monde, notre monde. D'où la paix, en tout.
Etre en tout permet d'être Un en l'éternité, la Conscience, c'est cela qui rend omniscient.
Ce qui s’éteint, c’est la soif d’exister mais pas en se coupant du monde, c’est exactement l’inverse, la souffrance c’est d’être coupé, séparé des êtres et des choses, l’éveil se réalise par l’unité avec toute chose, c’est cet effet soudain en résonnance ( corps âme et esprit) avec tout qui produit l’illumination.
L’être est effectivement alors « UN », mais je ne sais pas si « éternité » soit bien un terme adapté, il y a une notion de « figé » « immuable » dans éternité . . . Alors que l’état d’éveillé est tout sauf d’être éternel et immuable.
L’éveil c’est sortir de l’illusion , un bouddha parfait est effectivement omniscient, le nirvana est quelque chose d’indescriptible par le langage mais pour en parler où s’en faire une image il peut être décrit comme « parfaite quiétude », « royaume suprême »,
Et aussi de l’extinction du cycle de la naissance et de la mort.( fin du samsara).
L’éveil peut être vu un peu comme l’envers du Nirvana , et l’un n’est pas séparé de l’autre, c’est les deux faces d’une même pièce ( pour imager).
L’éveil est pleine conscience, tout est clair, tout est vu tel que cela est, pleine lumière.
Le Nirvana est extinction, mais le fait d’avoir éteint ne signifie pas que la lumière n’existe plus ou que la pièce éclairée est disparue. . .
Auteur : vuth
Date : 01 févr.08, 20:00
Message : Bonjour,

L'éveil du bouddha est-il soudain ?
Il y a des enseignements qui effectivement prennent en compte cette possibilité et y mettent même tout leur espoir.
Je dirais possible, seulement. Mais qu'on me montre un seul cas le montrant vrai, celui du bouddha compris.
Suivant l'enseignement, où il est dit que l'éveil est un "chemin en plusieurs étapes du plus bas au plus haut",
l'accomplissement de pratiques religieuses (apprentissage...) et non religieuses pour le peuple,
on voit bien que cela ne vient pas tout seul, comme ça.
Le bouddha est arrivé au dernier stade suivant le cycle de renaissance.
Je dirais qu'en dernière vie, "son passé" a ressurgi et a recommencé en constatant la misère humaine.

ESt-ce la vacuité, absence de réalité intrinséque, qui serait la cause de l'enseignement de l'illusion du phénoménal,
aussi bien pour le matériel que le spirituel ?
Soyons clair.
Une illusion n'existe pas. Qu'on donne des définitions différentes des phénomènes y menant
(vacuité, vide, rien, mauvaise perception, ...), une illusion n'existe pas.
Le vide et la vacuité "comme réalité intrinsèque", c'est la définition de la vacuité. ESt-ce le vide aussi (?).
Et c'est cela qui justifierait l'illusion ?
J'aimerais bien voir les maîtres qui enseignent cela.
Si le bouddha dit qu'il y a éveil et l'enseigne, c'est que justement il s'agit d'illumination, de connaissance,
et pas d'illusion. Enseigner l'illusion, c'est comme justifier qu'on reste dans l'ignorance,
et de cette ignorance va surgir l'éveil (comment ?).

La vacuité première justifie (encore une fois) que ce qu'on perçoit en premier n'est pas la réalité intrinséque du phénomène,
mais ne dit rien sur la réalité vraie, le fondement, du phénomène, ou plutôt l'ensemble des réalités composant ce phénomène.
Donc la table citée (ou autre chose), n'est pas une illusion, ou du relatif.
Le pourquoi est que la table est une réalité, une entité, dans notre monde tant que c'est une table,
et que sa nature fondemmentale est, bien que nous ne la saisissons pas "encore", une autre réalité (?).
Et c'est la connaissance, (fait-il absolument l'éveil pour ces cas là ?), qui doit montrer quelles sont les deux réalités
(forme et fond), de cette table (ou autre chose).
La forme, ce n'est pas besoin de méditer, c'est la table en question.
Reste le fond.

Et là, il faut voir plus loin que la vacuité.
L'absence de réalité intrinsèque concerne notre monde (?), parce qu'elle justifie dans l'enseignement les phénomènes s'y rapportant,
la matière.
Au-delà de la matière, il n'y a "rien". "Rien" pas dans le sens du néant, mais "rien" dans le sens d'immatérialité.
En fait, il s'agit d'une "infinité de réalités immatérielles" donnant corps, ici la table.
Le fond de la table est cela, une "infinité de réalités immatérielles".
Et si on dépasse l'illusion et se plonge dans les dits du bouddha, on comprend parfaitement de quelles réalités immatérielles il s'agit.

L'ego, illusion de nous-même (?).
Parler et enseigner de réaliser le soi et non-soi est juste. Nous faisons parti de la roue.
Considérer l'ego comme une illusion n'est pas juste. Cela laisse suggérer et penser, et souvent enseigner qu'il n'y a pas entité, humaine.
Hors un homme, comme tout phénomène, est bien une entité durant son existence.
Je n'ai pas besoin de me reporter au bouddha pour l'affirmer, c'est facile à comprendre.
Une illusion ne saurait se percevoir de façon juste, encore moins voir le monde, de là à réaliser le tout devient une impossibilité.
Le pensant oui, peut le faire. Et c'est ce qu'est l'être humain.

L'ego dont il s'agit n'est pas la juste perception sur la réalité de soi comme entité, un homme sait qu'il est homme, c'est tout,
mais se rapporte à ce qu'il se voit en proportion de sa valeur phénoménale. L'ego sur-élevé, trop d'ego, c'est se considérer
comme supérieur à tout autre, jusqu'à se persuader que les autres n'existent pas, ou ne sont là que pour le servir.
Mais là, on rendre dans les considération du bien et du mal.

Sur l'éternité je reviendrais. Le Un aussi. L'importance n'est pas dans ce qu'on en pense,
mais plutôt dans l'expression de son rapport avec les autres religions et l'humanité. Où beaucoup voudrait séparer les hommes et les religions,
alors que la vérité, et la réalité, est bien la même.
Pour le reste de ce qui est dit pour l'instant, je suis en accord.
Auteur : petit scarabé
Date : 02 févr.08, 01:39
Message :
L'éveil du Bouddha est-il soudain ?
OUI . . .
Mais comme dit précédemment pour que cet «éveil » survient il y a tout un cheminement, une pratique qui si elle est conduite correctement peut réunir les conditions pour que cela se produise à un moment donné.
Et il faut souvent beaucoup plus qu’une seule vie de « préparations ». . .
Sur une population mondiale actuelle d’à peu près 6 milliards d’individus, le nombre de grandeur de personnes « illuminées » ne dépasserait le nombre de doigts de la main.

Je pourrais comparer cela ( bien qu’une comparaison n’est qu’une approximation lointaine de ce que l’on veut dire , mais à défaut de mieux . . .) à la fabrication du sucre blanc ( phénomène de cristallisation), où la mélasse brunâtre dans une centrifugeuse en tournant à grande vitesse et dans des conditions très précises avec les ingrédients appropriés va se transformer « instantanément » à un moment donné en cristal de sucre . . .J’ai vu ce phénomène dans une usine de betterave à sucre . . .L’effet est magique. :)
Le « cristal parfait » est un modèle utilisé pour représenter la structure de la matière cristalline. Ce modèle considère qu'un cristal est un empilement ordonné et infini d'atomes, d'ions ou de molécules.
Le cristal est obtenu par translation dans toutes les directions d'une unité de base appelée maille élémentaire.
La cristallographie est une science en rapport avec des disciplines aussi diverses que la physique, la chimie, les mathématiques, la biophysique, la biologie, la médecine, la science des matériaux, la métallurgie ainsi que les sciences de la terre.
J’ai pris comme modèle le cristal parce qu’il induit bien l’idée d’agencement ordonné parfait et soudain dans le phénomène .

Il ne faut pas confondre non plus « l’Eveil » du Bouddha historique ( Sakiamouni Bouddha) qui est définit comme ayant réalisé « l’éveil complet insurpassable » avec une révélation ( pour faire référence à un terme utilisé souvent dans la mystique chrétienne) ou une « prise de conscience » ou autres petites ou moyennes « illuminations intérieures » . . .
Pour approcher la compréhension de ce qu’est « l’éveil », le zen est aussi une manière de l’aborder sans le bla-bla intellectuel, ce « mental » qui déforme le « ce qui est tel que cela est ». . .
La légende de l'origine de la tradition zen et de la lignée de ses maîtres remonte à un sermon du Bouddha Shâkyamuni à ses disciples alors qu'ils étaient réunis sur le Mont des vautours, relaté dans le Sūtra Lankavatara. Pour tenter d'expliquer un point de son enseignement, il se contenta de cueillir silencieusement une fleur d'Udumbara. Aucun des disciples n'aurait compris le message qu'il tentait de faire passer, à l'exception de Mahâkâshyapa, qui aurait souri au Bouddha. Celui-ci lui aurait alors dit devant l'assemblée qu'il lui avait ainsi transmis son trésor spirituel le plus précieux. C'est une préfiguration de la description du chan que l’on prêtera à Bodhidharma : « pas d’écrit, un enseignement différent [de tous les autres], qui touche directement l’esprit pour révéler la vraie nature de bouddha ».
Pour avoir aussi une idée de ce qu’est l’éveil du Bouddha qui est apparu dans une civilisation de culture hindouiste, il est à remarquer que pour l’hindouisme le Bouddha historique est un « avatar » comme Jésus , Mohamed, etc. . . c’est à dire des manifestations ou incarnations du principe divin. . .
Le bouddhisme se démarque de cela par le fait que le Bouddha historique ne sait pas présenté comme l'incarnation de la divinité suprême sur terre.( ce qui est la définition d’un avatar dans l’hindouisme). Cela s’explique par le fait que son enseignement philosophique et spirituel abouti à ne pas reconnaître l’âme (atman dans l’hindouisme) comme ayant une réalité intrinsèque, l’âme n’est qu’une constitution d’agrégats soumis à l’impermanence ( pas d’immortalité de l’âme, mais un continuum jusqu‘à la libération finale qui est nirvana puis parinirvana) et par la même aussi pas de « Dieu créateur » , ce qui est logique puisque le Bouddha historique ne sait pas présenté non plus ni comme un « dieu », ni comme un prophète ou « Dieu ».
Ce qui le rapproche à mon avis de l’athéisme d’aujourd’hui ou peut-être faire le pont entre athéisme et spiritualité religieuse puisque le bouddhisme inclus aussi cette dimension spirituelle post mortem au delà de la naissance et de la mort dont font part les religions du livre ( christianisme, islam, judaïsme).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Avatar_%28hindouisme%29
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddha
Auteur : vuth
Date : 02 févr.08, 05:30
Message : Bonjour,

L'effet déclic.
J'ai vu quelque part que "certains" du grand véhicule en sont particulièrement attaché.
Peut-être ailleurs aussi ?
Je n'en fais aucun reproche. On ne peut atteindre l'éveil que toujours de son mieux.

Je constate simplement que la méditation comme pratique fondemmentale du bouddhisme nécessite à elle seule des "vies" entières.
Je dis aussi que le chemin entre le non-vivant non-pensant jusqu'au pensant nôtre représente déjà une bonne partie de la création.

L'impermanence est bien une des bases du bouddhisme. Et cette vérité est acceptée par tous, y compris les scientifiques
(sauf peut-être ???, mais on ne peut plaire à tout le monde).
Cette vérité régit tout phénomène, nous compris.
Quand je dis nous, je pense à l'humain qui se persuade de son immortalité (certains).
En approfondissant, on rentre dans l'entité.
Et là, le bouddha dit que tout phénomène est bien une entité, mais que celle-ci est transitoire.

Par là, il faut bien comprendre que la "continuité" identitaire du phénomène est bien assurée en son intégrité,
jusqu'à un certain point, jusqu'à un certain temps.
Qu'est-ce qui fait intégrité, c'est l'entité en elle-même, biensûr, mais pour nous, c'est surtout notre pensée
qui nous fait rendre compte que nous existons et vivons comme une entité, Un.
Le fait que nous évoluons et changeons sans arrêt est dans l'impermanence, change l'ensemble des agrégats durant son devenir,
mais nous agissons bien en entité "intrinsèque" en la défendant et en la préservant, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
... ...
En cela, nous constatons parfaitement ce qu'est un phénomène, une entité temporaire : c'est une vie.

Et si nous allons plus loin et plus haut, plus grand ou plus petit, macro ou quantique,
nous voyons que tout ce est de ce monde est en ces vérités : impermanent et phénoménal, vivant.

En ce qui est du divin, le bouddha ne le définit pas, c'est tout.
Dire que c'est Dieu ou pas, relève de chacun, bouddhiste compris.
Il y a bien des bouddhistes qui croient en bouddha comme réellement Dieu, et les religieux ne font rien pour les détromper,
et même plus.
Donc nous parlerons de savoir, ou pas.

D'abord, la représentation de Dieu en tant qu'Homme/Etre supérieur avec des pouvoirs surnaturels...
faisant "principalement" ce que chacun estime qu'Il doit faire, n'est pas de nature réelle.
Même les vrais croyants en Dieu plus éclairés que d'autres le reconnaissent.

Ensuite, il faut savoir sa nature (la question a été posé par le Dalai-lama), et quelles sont les justes rapports entre la "Vérité divine" et le monde,
notre monde, et ce qui va au-delà.
Pour comprendre. De là, y croire ou pas.

Ensuite, il faut savoir les rapports de cette "Vérité divine" avec toutes les religions et autres.
Pour comprendre et expliquer le fondement de tout, et la convergence (?) des croyances.

En fait, comme notre monde et au-delà est unique, malgré des croyances et religions aussi "diverses"
que nous sommes existant en multitude,
il ne peut en ressortir qu'une "seule Vérité de vie" assemblant toutes les vérités.
Et cela, qu'on soit d'accord ou pas.

Je dis cela du bouddhisme, des monothéismes, d'autres croyances et non-croyances.
Cette Entité, cette Vérité, cette Réalité, existe bel et bien, et c'est l'une des autres bases du bouddhisme qui y mène
(parce que nous parlons du bouddhisme ici) : le "juste milieu".

... ...
Auteur : petit scarabé
Date : 03 févr.08, 01:38
Message :
Bonjour,

L'effet déclic.
J'ai vu quelque part que "certains" du grand véhicule en sont particulièrement attaché.
Peut-être ailleurs aussi ?
Je n'en fais aucun reproche. On ne peut atteindre l'éveil que toujours de son mieux.
La Vérité ne peut être dites, elle est . . .
C'est pourquoi je pense, que "dire" ne peut appartenir qu'au domaine du relatif . . .
Dire que "Dieu" est ou que "Bouddha" est Absolu/Vérité, c'est déjà de trop, la preuve, c'est déjà antinomique, contradictoire, peut préter à discussion interminable philosophique, religieuse ou spirituelle où le vrai et le faux ne peux être discerné qu'au travers de références tout aussi relatives . . .
L'Absolu ne peut être dit, c'est certainement la définition de mystique qui signifie "se taire" et que le mystique, le méditant ou le contemplatif contemple . . .
Atteindre "l'éveil" ou être attaché au "déclic" sont des vérités relatives, il n'y a rien à atteindre et "être attaché" signifie que l'on est prisonnier, j'ai pratiqué dans le "grand vehicule" et il n'a jamais été question de s'attacher à quoi que ce soit que ce soit au "déclic", à l'éveil de Bouddha ect . . .
L'illuminé est le "héro", le vainqueur pour le bouddhiste . . .
L'attachement est une faiblesse très "humaine" qui provient je pense du besoin que nous avons de références, de repères . . .
C'est d'ailleurs comme celà que se construisent les "dogmes", ce besoin de fixer des "vérités" au point de convenir par décret qu'elles sont irréfutables et donc intouchables, mais le bouddhisme est implacable sur ce point, il n'y a rien d'immuable et de permanent, même les dogmes et les dieux sont aussi mortels . . .
Reste plus pour le bouddhiste que le "dharma" qui est l'enseigement de Bouddha comme référence sûr, comme protection auquel on peut se référer sans être trompé que l'on peut avoir foi . . .
Et tous les "dharmas" sont vides . . . :wink:
Auteur : vuth
Date : 04 févr.08, 02:03
Message : Bonjour,

De ce monde nous sommes humains.
Ce qui sont de ce monde sont des réalités humaines, ou de ce monde, matérielles.

Y-a-t'il une "réalité autre", le dharma, l'éveil (?), qui soient "Vrais", qui rendraient notre réalité "relative", "faussement perçue" ?
Suivant le bouddha, oui.
Il l'a vécu, il y était, y est... était illuminé, est revenu illuminé... omniscient dans le dharma, notre monde...

Le bouddha commence son enseignement, forme sa communauté religieuse...
Les vérités enseignées concernent la souffrance et sa suppression, la voie juste pour le faire, l'impermanence, le juste milieu,
l'interdépendance,...
Il enseigne et recommande les bonnes attitudes de vie, du religieux, du peuple, des rapports entre les deux, la compassion...
Il indique la voie de l'éveil...

Ca en fait des choses qui sont "relatives", non ?
Je veux bien que le bouddhisme "pur (?)" soit implacable, mais ne peut-on pas y glisser quand même un peu de non-relatif,
qui ne serait que disons "réalités humaines".

Moi qui suis de ce monde, et peut-être bien "un peu bouddhiste", ça dépend du comment on le prend,
je comprends bien qu'il y a un "absolu autre" derrière notre phénoménal.
Du phénoménal nommé il est dit pas le bouddha :
"- ce monde est infini...
-...toutes les agrégations sont des entités avec un moi. La forme est transitoire, la sensation est transitoire, la perception est transitoire,
les agrégats mentaux sont transitoires, la conscience est transitoire,
..."

Bon, on comprend bien que toutes choses sont soumises à l'impermanence, de cela on en tire la "relativité" des phénomènes comme quoi ça change sans cesse,
et que pour l'humain, il ne faut pas s'arrêter à la forme perçue directement, et qu'il y a autre chose derrière.

Les vérités enseignées et dites par le bouddha sont bien enseignées et dites par le bouddha.
Est-ce que le bouddha a fait comme si elles ne pouvaient pas être dites ?
Est-ce qu'il a fait comme si l'éternité (monde infini) n'existe pas ?
Est-ce qu'il a fait comme si les agrégats sont des illusions ?
Rien de tout cela.

Tout est relatif, rien à dire, rien à atteindre ... ?
Mais qu'a donc enseigné le bouddha, qu'a donc dit le bouddha ?
Et de quoi sommes nous en train de parler, là, en ce moment ?
Sommes-nous encore en train de parler du bouddhisme du bouddha ? Oui, non ?
Ou sommes-nous en train de parler d'autre chose, non du bouddha ?

Est-il possible de savoir qu'est-ce ce "dharma comme référence sûr", c'est quoi le dharma ?
Et c'est quoi "tous les dharmas sont vides" ?
C'est quoi "vide" ?
Auteur : petit scarabé
Date : 04 févr.08, 03:22
Message :
Est-il possible de savoir qu'est-ce ce "dharma comme référence sûr", c'est quoi le dharma ?
Et c'est quoi "tous les dharmas sont vides" ?
C'est quoi "vide" ?
Comme dit précédemment « vide » signifie , qui n’a pas de réalité intrinsèque , c‘est à dire, n’existe pas par lui-même , n’existe qu'en inter-relation , en dépendance de . . .En référence à . . .C’est cela le sens de « relatif ». . .
Le dharma qui est l’enseignement de Bouddha n’échappe pas à cela , et cette relativité de l’enseignement de Bouddha ( tous les dharmas sont vides) est expliqué en long, en large et en travers dans le « Sütra du Diamant » ). . .
http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C5%ABtra_du_Diamant
Lorsque qu’il est dit que le dharma est «  protection » ( référence sûr ), cela peut paraître paradoxale puisqu’il est dit aussi que ce dharma est vide . . .
Cela s’explique que pour le bouddhiste le dharma dit ce qui est tel que cela est , c’est dans ce sens qu’il a valeur d’absolu, cet enseignement découle de l’éveil complet sans supérieur de l’illumination de Bouddha .
C’est dans ce sens qu’il est dit aussi que Bouddha est Absolu/Vérité . . .( Bouddha signifie « Eveil »)
Le plus difficile à appréhender ( surtout pour un occidental) dans ces définitions et concepts bouddhistes, c’est la notion de « vacuité » . . .
Et cela ne peut s’approcher que par la pratique , aussi la compréhension des sûtras ( comme celui du diamant cité) ne s’obtient pas comme ça en lisant des trucs et des bouquins sur le bouddhisme. . .
La pratique est primordiale sur ce sujet . . .Dont la méditation est un des piliers principaux .
Mais suivant notre « karma », nous avons des dispositions d‘esprit,, des facultés plus ou moins développés dans tel ou tel domaine pour progresser sur la voie du milieu ( voie médiane) .
Ainsi telle personne aura une facilité d’érudition pour comprendre les sûtras en les étudiant, une autre obtiendra plus de résultats ou de bénéfice en pratiquant la méditation, une autre en écoutant le « dharma » d’un maître, en pratiquant le zen , ou autres disciplines et approches différentes . . .
Auteur : vuth
Date : 04 févr.08, 05:25
Message : Bonjour,

Je suis allé dans le site du diamant de wikipedia, mais pas vraiment vu ce que j'aurai aimé savoir (peut-être un lien manqué ?), en fait "ce qui est",
et non pas la définition de la vacuité que je connais, et l'explication des réalités et des vérités par la dite vacuité.

C'est comme si le "bouddhisme" (le bouddha ? pas possible) dit "je sais que je sais rien", ce vide=vacuité permanent,
pas exactement ce que me semble enseigner le bouddha.

Exp :
- Bouddha = Eveil , d'accord Illuminé, Vérité absolu ...
- Le dharma (c'est plus que seulement l'Enseignement je dirais) dit (autrement dit c'est le bouddha qui le dit) "ce qui est tel que cela est",
d'accord je dis aussi que le bouddha dit et enseigne les vérités, et les réalités.
- si le dharma (le bouddha) dit ce qui est tel que cela est, pourquoi les enseignements bouddhistes (divers tendances) n'enseignent pas ce qui est,
et répète toujours que c'est la vacuité (ça, ça fait 2500 ans qu'on le sait)

Cela ferait quand même plus "sage", non ? La sagesse étant le "degré suprême" du karma.

Pour le reste, je comprends. Ce n'est pas en lisant, mais en pratiquant, la méditation et les états d'esprit...
Ce qui est chagrinant : c'est ce sentiment de retenu perpétuel, alors que le bouddha a pratiquement tout dit.
Ce qui serait bon : dire les vérités et les réalités du bouddha, enseigner l'état du monde. L'éveil vient ensuite par la pratique, c'est tout.
C'est d'ailleurs ce que fait le bouddha en enseignant, ET tester vous même.

Bon, je sens une persistence divergente sur ... je ne sais quoi ?
Mais je vais écrire un certain nombre de choses ici sur "ma pensée bouddhiste". (Rien d'offensant pour personne, et peut-être que ?)

Nous aurons ainsi l'occasion de "débattre" encore, même si le "maître" insiste sur la pratique, à grand renfort de vacuité.
J'en prends l'entière responsabilité.

... ...
Auteur : petit scarabé
Date : 04 févr.08, 09:54
Message :
C'est comme si le "bouddhisme" (le bouddha ? pas possible) dit "je sais que je sais rien", ce vide=vacuité permanent,
pas exactement ce que me semble enseigner le bouddha.
Le Bouddha ne dit pas ou fait comme s’il disait « je sais que je sais rien » , le dharma qui est l’enseignement de Bouddha englobe tout ce qui est tel que cela , on peut dire je pense que c’est la lumière de la connaissance, découlant de l’omniscience de Bouddha . . .Et le bouddhiste lui attribue par la même le pouvoir de nous libérer de l’ignorance, base de toute souffrance.
C’est pas Bouddha qui dit, « je sais, je sais , je sais que je ne sais rien . . . »C’est Jean Gabin dans une chanson ou un film, je crois . . . :wink:
En disant « ce vide=vacuité permanent » etc . . .C’est la notion de vacuité, comme je disais précédemment qui semble te paraître obscur , comme beaucoup d’occidentaux, nous n’aimons pas ces mots « vide », « vacuité », nous préférons, paradis, les cieux avec ses anges , la vie éternelle, lumière infinie etc . . .
Il existe dans le bouddhisme des représentations de ce genre, mais pour réaliser et atteindre cela, il est nécessaire de passer par ce qu’on entend par « vacuité » , le bouddhisme ne consiste pas en premier lieu à croire au paradis, mais de réaliser la vérité telle que la vacuité et c’est en réalisant cela que ce que nous nommons « paradis » peut avoir un sens , une réalité . . .
La pratique bouddhiste n’est pas une pratique de « croyances », mais de réalisation de découverte de soi , de purification de son esprit ( en réalisant la vacuité) et d’élimination de son ignorance .C’est une voie de libération en éliminant toute souffrance . . .
Un site que je trouve intéressant pour une explication simple de base sur le bouddhisme . . .
http://www.dhammadana.org/general/bouddhisme.htm
Ou un forum avec des explications souvent intéressantes . . .
http://nangpa2.free.fr/phpBB2/viewtopic.php?t=263
Auteur : vuth
Date : 04 févr.08, 23:22
Message : Bonjour,

Je suis allé dans les 2 sites, intéressant effectivement.
Voilà, disons que je suis obscur, et le "véritable" bouddhisme, la vérité,... me sont inconnu.

Laissons de côté les occidentaux, ou autres, pensent ceci, cela, croient du paradis ceci cela... disons que ce n'est pas bouddhiste, parlons de ce qui est,
et de ce qui doit être.

De la vacuité, je connais la définition, mais je ne la connais pas.

"Il est nécessaire de passer par la vacuité". Je suppose "être en la vacuité", ou "être vacuité", non ?
Et pas seulement connaitre sa définition, comme on est "en vérité". Dis moi si je me trompe.
C'est cela l'"essence".

Alors comment fait-on ?
Qu'a dit le maitre, qu'a-t'il fait, y est-il passé ?
Auteur : petit scarabé
Date : 05 févr.08, 01:18
Message :
Alors comment fait-on ?
Qu'a dit le maitre, qu'a-t'il fait, y est-il passé ?
Le maître dit comment faut faire ( je ne suis pas maître), mais il ne peut pas faire à notre place, y’a aussi l’expression « ne pas confondre le doigt d’avec la lune lorsque le maître montre la lune . . . ».
Le maître a fait comme l’élève qui est enseigné par le maître, donc il y est « passé » aussi; sinon, il ne pourrait pas enseigner . . .
Pour ce qui est de la « vacuité », j’aime aussi cette expression;
« Le Bouddha qui parle, parle sans parler et ne dévie jamais de la voie du Bouddha qui ne parle pas . . . ».
Si tu veux savoir comment on fait, il faut aller voir un maître . . .Et si cela importe peu pour toi et que tu veux simplement « faire » sans savoir, alors tu fais ce que dit le maître qui t’a dit comment faire . . . :wink:

Evidemment si tu es anarchiste ( ni dieu , ni maître), c’est plus complexe . . . :D
Auteur : vuth
Date : 05 févr.08, 02:47
Message : Je voudrais juste savoir ce que le maitre t'a dit de faire, et comment faire.

Disons pour comprendre, et voir si ça correspond à ma perception bouddhiste.
Auteur : petit scarabé
Date : 05 févr.08, 05:56
Message :
Je voudrais juste savoir ce que le maitre t'a dit de faire, et comment faire.

Disons pour comprendre, et voir si ça correspond à ma perception bouddhiste.
Cela ne te servirait à rien que je te dise ce que le maître m’a dit de faire, pour la bonne raison que nous avons des karmas différents et que donc en interview privé avec un maître ce que te dit le maître ne s’applique pas à quelqu’un d’autre . . .
Nous sommes unique dans ce sens , mais lorsque nous réalisons la « bouddhéité » ( très rare) nous réalisons avoir le même esprit, avec un corps et un continuum de conscience différent qui nous a amené à cet esprit unique.
Sur le « comment faire » d’un point de vue général, il y a des règles et des pratiques qui sont communes et différentes variant d’un maître à l’autre , de même qu’il y a aussi des courants bouddhistes différents .
Théravada, Mahayana, Lamaïsme thibétain, Zen etc . . .
Ta question est donc imprécise, si c’est dans le sens d’avoir une vue générale sur ce que signifie comment être bouddhiste où avoir une vue ou perception générale de ce qu’est être bouddhiste ( si c’est cela, le site que j’ai cité y répond) où ce que font les bouddhistes avec tel ou tel maître particulier ou courant bouddhiste , où comment s’y prendre si l’on est attiré par le bouddhisme mais qu’on ne sait pas « comment faire » . . .
Ta question est trop vague pour que je puisse y répondre . . .
Auteur : ranzen
Date : 05 févr.08, 10:36
Message : Sans vouloir en rajouter, le forum Nangpa peut repondre à toutes tes questions.
J'ai visité de nombreux forum bouddhistes, et c'est ,selon moi, un des rares digne d'intéret pour les enseignements et renseignements rendu.
Cours y vite.

Nangpa signifie Bouddhiste en Tibétain, mot pour mot ça signifie ceux de l'intérieur, contrairement aux "non bouddhistes", ci wa, ceux de l'extérieur.
Intérieur de l'esprit bien evidemment, cette seule dénomination permet de comprendre que le "travail" d'un pratiquant est à faire sur lui même, sur son esprit, à l'intérieur, là où il est le seul a y avoir accès (et certaines personnes dotées de clairvoyance).
Auteur : vuth
Date : 06 févr.08, 00:24
Message : Bonjour,

Ranzen, salutation, je ne vais pas faire semblant.
Visiter des sites bouddhistes, j'ai déjà fait, pas tous. Lire des livres aussi. Pratiquer ?
Disons oui et non, suivant qu'on va dire "moi, j'ai la bonne pratique, ou pas", "l'autre est plus personnalisé",
"celui-ci est grand véhicule", "celui-là est plus traditionnel",...

J'ai en l'esprit les principes de l'enseignement bouddhiste, les grandes lignes des écrits, certains dits du bouddha... disons que j'ai ma "pensée bouddhiste".

Ce qui m'intéresse vraiment, ce n'est pas ce qui est général, y compris quand on dit que l'enseignement est la vérité, le dharma est la réalité...

On peut me le redire pour me faire comprendre le fil de sa pensée, je le fais aussi, mais ce n'est pas ça.
Je discute avec des bouddhistes dits, ou plus ou moins, j'en attend d'eux qu'ils me disent ce qu'ils ont compris de la "vérité".
Nous savons tous ce que je veux dire.

Et s'il faut être encore plus clair, le bouddha illuminé est en état de vérité, l'éveil.
Dans son enseignement, il a tout dit de ses expériences, et exprimé, enseigné, montré,
fait pratiqué de son mieux pour permettre à tout le monde d'être aussi illuminé.

Du bouddha je comprends "un peu près" ce qu'il entend par éveil, en méditant ... ... "un peu près" veut dire que suivant son expérience bien à lui,
je ne suis pas lui, donc je ne peux avoir exactement le même expérience.
Des bouddhistes, donc des maitres et disciples, je voudrais qu'ils me disent, comme fait le bouddha, la description de leurs expériences.
Comme je n'ai pas envi, ni ne peux voyager partout, je pose la question aux bouddhistes des forums.

Les maitres, ils sont dans leur quartier, mais rien n'empêche aux disciples qui interviennent dans les forums de me dire un maximum
de ce qui leur est enseigné.
Ca s'appelle entraide. N'allons pas cherché autre chose.

Petit scarabé semble vouloir faire passer un message bouddhiste.
Tous ceux qui croient quelque chose sont intéressants.
Je voulais, et veux encore, savoir ce que lui et son ordre ont à apprendre aux autres. Son maitre ayant fait l'expérience de la vérité,
je voudrais savoir si ça correspond à ce que je sais.

Je dis "je sais" car moi-même exprime un certain nombre de choses, ici et ailleurs. La "vérité" ? Libre à chacun de le prendre comme il veut.

A toi, Ranzen, qui vient ici, et qui est bouddhiste, qu'est-ce que t'en dit de la vérité, qu'as-tu saisi de l'éveil ?

... ...

Je vais même plus loin : est-ce qu'un non-bouddhiste, chrétien par exp, voir même non croyant, sans jamais avoir étudié ou pratiqué le bouddhisme,
sans rien connaître du bouddha, peut atteindre l'éveil, être en vérité ?
Au passage, le chrétien dit aussi "être en vérité". Est-ce d'après vous la même chose ?

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