Résultat du test :

Auteur : medico
Date : 27 oct.08, 06:14
Message : Image
le dauphiné libéré du 26 10 /08
Auteur : medico
Date : 15 nov.08, 21:22
Message : le pauvre il croyait trouvé refuge a GENEVE c'est la mort qui l'attendait.
c'est le seul point ou catholiques et protestants étaient d'accord ( la trinité ) il est mort car il défendait les écritures qui ne parlent pas de cette doctrine.
Auteur : medico
Date : 17 nov.08, 23:06
Message : Image
Auteur : myriam2
Date : 21 nov.08, 03:52
Message : le pauvre lui qui comptait sur la neutralité SUISSE.
Auteur : maria123
Date : 26 nov.08, 01:05
Message : QUE LA PAIX SOIT SUR VOUS!

Merci pour cet article très intéressant. Je ne connaissais pas du tout le personnage.

Que Dieu lui accorde un grande place au paradis, car lui avait vraiment trouvé la VERITE. Et s'il l'on suit la logique de mon exposé (plus haut) Servet était au nombre des SOUMIS, (en arabe MUSLIM).

QUE DIEU VOUS GARDE !

PAIX !
Auteur : MonstreLePuissant
Date : 26 nov.08, 01:09
Message : Je pense Maria123, que tu es complètement à coté de la plaque. Tu es dans une section chrétienne, et Servet était chrétien, pas musulman. Il croyait à Jésus Fils de Dieu, qui a donné sa vie pour le pardon des péchés, pas à Issa qui s'est défilé pour laisser un autre mourir à sa place.
Auteur : maria123
Date : 26 nov.08, 01:18
Message : Paix,

je crois savoir d'après l'article, que SERVET était unitariste (considérait Dieu comme unique sans rien lui associer, même pas un fils engendré), (si je me trompe, corrigez-moi);

Donc dans la logique du Coran (et peu de musulmans partagent ce point de vue) les personnes vouant un monothéisme pur à Dieu, sans aucune association, sont des SOUMIS.

Certes, vous n'êtes pas habitué avec cette logique, pourtant elle est simple à comprendre.

Je prie pour qu'un jour, toutes les législations de Dieu s'unissent pour adorer l'unique Dieu créateur de l'univers, et former ainsi le peuple de Dieu.

QUE DIEU VOUS GARDE !
Auteur : medico
Date : 26 nov.08, 01:26
Message : SERVET était chrétiens et pas necessairement unitariste comme religion.
Auteur : myriam2
Date : 26 nov.08, 02:46
Message : Image
http://pagesperso-orange.fr/daruc/divers/servet.htm
Auteur : medico
Date : 08 déc.08, 03:05
Message : Michel Servet ==> figure 02049

Le nom de Michel Servet est inséparable de celui de Calvin, et son bûcher est devenu un texte inépuisable d’accusations qui ont fait, aux yeux des masses ignorantes, du grand réformateur un inquisiteur dur, cruel, et sans entrailles. Trois siècles n’ont pas suffi pour rendre à ce grand serviteur de Dieu la justice qui lui est due.

Dans la biographie de Jean Le Clerc, de Caturce et de Louis Berquin, nous avons fait connaître la législation touchant les hérétiques, et raconté comment le protestantisme, qui répudia tant de mauvais enseignements de l’église romaine, n’eut pas la noble pensée de proclamer « que tout homme a le droit de servir Dieu selon sa conscience, et qu’à Lui seul appartient de se prononcer sur le sort de celui qui a le malheur de tomber dans l’hérésie » ; mais les principes de tolérance religieuse, qui sont entrés dans nos mœurs, n’auraient pas été compris aux jours de la réforme, et celui qui aurait osé déclarer que le magistrat civil n’a aucune puissance sur l’hérétique, aurait passé pour un impie. Qu’y a-t-il donc d’étonnant que les réformateurs aient cru de la meilleure foi du monde, qu’il leur était permis de venger les outrages faits à Dieu ?

Michel Servet naquit, vers 1509, à Villeneuve en Aragon, dans le diocèse de Lérida. Son père, qui le destinait à l’état ecclésiastique, changea de dessein et l’envoya, en 1528, étudier le droit à Toulouse, où il se lia avec des étudiants, probablement disciples du professeur Caturce, qui l’engagèrent à rompre avec Rome. Le jeune Espagnol se faisait distinguer par son amour pour l’étude et les progrès qu’il y faisait ; mais il portait dans ses recherches un esprit curieux et disputeur ; ce fut là la source de ses malheurs et de sa célébrité.

Entraîné par le mouvement religieux qui menaçait la papauté, il se joignit à ses adversaires, mais il ne tarda pas à être regardé comme un auxiliaire suspect à cause de ses interprétations téméraires des livres saints. En 1530, à son retour d’un voyage en Italie, où il assista au couronnement de Charles-Quint, nous le trouvons à Bâle, où il disputa, avec le réformateur Œcolampade, sur le dogme de la Trinité, qu’il voulait faire rayer du Credo des réformés ; Œcolampade, froissé de son orgueil et de son humeur querelleuse, se montra froid et réservé avec lui ; Servet, qui se croyait le grand réformateur de son siècle et voulait avoir un nom célèbre, fit imprimer, en 1531, à Haguenau, un livre, dans lequel il attaquait le dogme de la Trinité ; mais son écrit fut supprimé par l’autorité avant sa mise en vente.

Servet ne se découragea pas ; il fit paraître, l’année suivante, un autre écrit, dans lequel on voit percer les germes des théories qu’il développa plus tard ; cet écrit se répandit en Italie et en Allemagne, où il trouva de nombreux partisans, tant, hélas ! l’incrédulité est au fond de la nature humaine.

Tous les hommes pieux de cette époque furent scandalisés de l’audace de l’écrivain et ne voulurent plus avoir de communications avec lui. Servet, se voyant regardé comme un hérétique, quitta Strasbourg, changea son nom contre celui de Villeneuve et alla, vers 1534, étudier la médecine à Paris. Il fit de brillantes études ; cela aurait été un bonheur pour lui s’il n’avait voulu être que médecin, mais sa passion de la controverse le jeta au milieu des discussions religieuses et le signala à Calvin comme un dangereux novateur ; le réformateur lui fit proposer une conférence publique ; il refusa, on ne sait sous quel prétexte ; — ce fut un malheur ; peut-être Calvin, avec son esprit exact et sa raison supérieure, l’aurait retenu sur le bord du précipice, au fond duquel il tomba.

Ses études terminées, Servet alla à Lyon pour y exercer la médecine ; il lui arriva ce qui arrive presque toujours à ceux de son art, la clientèle se fit attendre ; pressé par le besoin, il entra dans une imprimerie comme correcteur d’épreuves et se livra à des travaux littéraires. En 1537, il retourna à Paris et y enseigna, avec un grand succès, la géographie, les mathématiques et l’absurde science de l’astrologie, au moyen de laquelle on croit pouvoir lire dans les cieux ce qui se passe sur la terre.

La Sorbonne, qui crut voir des hérésies dans les enseignements de Servet, le fit condamner par le parlement. L’Espagnol prit la fuite et se cacha à Charley, près de Lyon, où il fit de la médecine pour vivre et de la théologie pour se distraire. En 1540, il alla à Vienne, en Dauphiné, où résidait l’archevêque Paumier, son protecteur.

Depuis quelques années, Servet vivait paisible et tranquille, quand son amour de la gloire et sa manie des disputes lui firent croire qu’il était appelé à corriger l’œuvre des réformateurs et à restituer au monde le christianisme altéré, à ses yeux, par les catholiques et par les protestants. Comme, à cette époque, Calvin était le chef des reformés français, il pensa qu’il aurait remporté une grande victoire le jour où il l’aurait rangé à ses idées ; il lui envoya donc le plan du grand ouvrage qu’il méditait. Calvin, qui surpassait Servet en science théologique, fut effrayé de ses idées téméraires et refusa de correspondre avec lui. Repoussé par le réformateur, il résolut d’agir seul, et fit imprimer secrètement son trop célèbre ouvrage, la Restitution du Christianisme.

Un exemplaire de ce livre parvint entre les mains d’un réfugié lyonnais, nommé Guillaume de Trie, résidant à Genève ; sa lecture l’ayant scandalisé, il envoya la première feuille du livre à un de ses parents de Lyon, en lui disant, dans la lettre qu’il lui écrivait, « qu’il était étonné que les catholiques laissent publier impunément de tels blasphèmes » ; il lui désignait, pour auteur, le médecin pratiquant à Vienne, sous le nom de Villeneuve.

Le Lyonnais transmit à l’inquisiteur du diocèse les renseignements de de Trie. Servet fut arrêté et nia avoir écrit la Restitution du Christianisme ; mais, placé en face de son ouvrage, il fut contraint de s’en reconnaître l’auteur. Pendant qu’un tribunal, composé moitié de prêtres, moitié de laïques, instruisait son procès, il trouva, grâce à ses nombreux amis, moyen de s’évader. Son procès, néanmoins, se continua, et il fut condamné, le 17 juin 1553, à être brûlé. Le même jour, son effigie et un ballot d’exemplaires de son livre furent livrés aux flammes par le bourreau, sur la place publique de Vienne.
Auteur : Alisdair
Date : 08 déc.08, 05:43
Message : On a beau brûler un homme on ne brûle pas ses idées, elles lui survivent.
Un martyr de l'intolérance religieuse comme beaucoup d'autres.
Auteur : medico
Date : 08 déc.08, 08:27
Message :
Alisdair a écrit :On a beau brûler un homme on ne brûle pas ses idées, elles lui survivent.
Un martyr de l'intolérance religieuse comme beaucoup d'autres.
oui mais ça guére évolué car il y a d'autre formes d'ostrasime.
Auteur : Alisdair
Date : 08 déc.08, 12:40
Message : Hélas oui, on le voit un peu partout.
Auteur : Nathanael
Date : 10 déc.08, 03:02
Message :
SERVET était chrétiens et pas necessairement unitariste comme religion
Peu de personnes se montreraient aussi courageuses à ne jamais renier leur conviction comme l'a été Michel Servet, qui, même alors qu'il était en train de brûler proclamait ses convictions, en ceci il est un exemple pour tout chrétien

il fallait oser écrire ''La Trinité est un cerbère à trois têtes de l'enfer et ceux qui croient en la Trinité sont de fait des athées''

en dehors de cela, malheureusement, Servet n'était pas chrétien bien qu'il rejetait à juste titre la doctrine de la trinité, car il rejetait fermement que Jésus, le Christ, était l'incarnation de Dieu, et le considérait uniquement comme un prophète, à l'instar des unitariens et des musulmans par exemple.

or le christianisme proclame que Jésus est le Dieu Vivant, savoir l'Esprit Saint Eternel qui a pris un corps de chair semblable au nôtre.
1 Timothée 3:16 Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand: Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire.

Colossiens 1:15 C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures.

Hébreux 1:3 Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne ...
et que celui qui nie que Jésus est l'incarnation de Dieu n'est ainsi pas chrétien mais d'une autre doctrine
Auteur : medico
Date : 10 déc.08, 03:32
Message : c'est pas le christianisme qui proclame que JESUS est le DIEU vivant mais le chrétienté. petite nuance.
Auteur : Nathanael
Date : 10 déc.08, 21:42
Message : le christianisme "authentique" proclame que Jésus est le Dieu Vivant, tandis que la chrétienté proclame majoritairement que Jésus est l'une des trois personnes en Dieu.
Auteur : myriam2
Date : 10 déc.08, 22:22
Message :
Nathanael a écrit :le christianisme "authentique" proclame que Jésus est le Dieu Vivant, tandis que la chrétienté proclame majoritairement que Jésus est l'une des trois personnes en Dieu.
simple jeu de mot pour dire la même chose.
Auteur : Nathanael
Date : 10 déc.08, 22:32
Message : en fait, myriam2

pour médico

''ce n'est pas le christianisme qui proclame que Jésus est le Dieu Vivant mais la chrétienté''

tandis que j'ai écrit que

''ce n'est pas la chrétienté qui proclame que Jésus est le Dieu Vivant mais le christianisme'' ajoutant même ''le christianisme authentique''

puisque tout ce qui se dit du ''christianisme'' ne l'est pas obligatoirement

si la nuance est indiquée par médico et moi-même, entre christianisme et chrétienté, quoique nous soyons opposés l'un à l'autre, signifie que nous différencions positivement les deux termes ... en ce qui me concerne, de sûr.
Auteur : Nathanael
Date : 10 déc.08, 22:39
Message : cela dit, cette remarque de médico et la mienne qui suit sa remarque, est tout à fait secondaire pour ce fil, j'aurai pu aussi ne pas la souligner, mais bon ... j'avais du temps ce matin lol ^^
Auteur : myriam2
Date : 10 déc.08, 22:40
Message : moralité vous croyez en la trinité.
ce que justement SERVET dénonçait a été brûle pour ça.
pourquoi bruler une personne qui dénonce une sois dssante vérité?
car si c'est la vérité elle n'a rien a craindre , par contre le mensonge on peu le contredire bible en mains .
et c'est là ou le bat blesse car SERVET avait des arguments biblique pour condamner cette doctrine.
Auteur : Nathanael
Date : 10 déc.08, 22:42
Message : non je ne crois pas en la trinité
Auteur : Nathanael
Date : 10 déc.08, 22:43
Message : j'ai indiqué que Servet rejetait fermement que Jésus, le Christ, était l'incarnation de Dieu, et le considérait uniquement comme un prophète

et j'ai même indiqué que le christianisme authentique proclame que Jésus est le Dieu Vivant, savoir l'Esprit Saint Eternel qui a pris un corps de chair semblable au nôtre.

il n'y a pas de trinité dans ce que j'ai indiqué
Auteur : medico
Date : 11 déc.08, 06:21
Message : oui mais c'est le début car en rejetant le fait que JESUS soit DIEU par le fait il rejetait la trinité . c'est qu'une histoire de bon sens.
Auteur : Nathanael
Date : 11 déc.08, 08:14
Message :
en rejetant le fait que JESUS soit DIEU par ce fait, il rejetait la trinité
mais oui !

Servet rejetait à la fois le mensonge de la trinité (c'est à dire qu'il y ait trois personnes en Dieu) et la vérité de la divinité de Jésus (savoir que Jésus est l'Esprit Eternel et non pas l'une des 3 personnes en Dieu)

Servet rejetait que le Nom de YHWH est Jésus,

il rejetait que YHWH, dont le Nom est Jésus, est l'Esprit Père Eternel, qui a pris un corps de chair

en ne rejetant pas la trinité, puisqu'ils l'embrassent , les trinitariens rejètent malgré tout que Jésus soit pleinement Dieu

que Servet rejète la trinité, qui correspondait à rejeter un mensonge, était une bonne initiative, qui effectivement relevait aussi du bon sens,

mais qu'il rejète en même temps que Jésus soit pleinement Dieu, ce qui correspondait à rejeter la vérité, était insensé.

toutefois il avait le courage de ses convictions
Auteur : Nathanael
Date : 11 déc.08, 08:20
Message : quand j'ai écris
il n'y a pas de trinité dans ce que j'ai indiqué
c'était pour répondre à Myriame qui a écrit
moralité vous croyez en la trinité.
tandis que j'ai à la fois rejeté la trinité et servet
Auteur : medico
Date : 11 déc.08, 08:50
Message : A partir du moment que pour vous JESUS est DIEU le père est DIEU et l'esprit saint est DIEU. Il va de sois que vous croyez en la trinité. Le reste n'est qu'une formulation.
Auteur : Nathanael
Date : 11 déc.08, 09:03
Message :
A partir du moment que pour vous JESUS est DIEU le père est DIEU et l'esprit saint est DIEU. Il va de sois que vous croyez en la trinité. Le reste n'est qu'une formulation.
non

car je n'ai pas témoigné de distinctions de personnes, medico

il n'ya pas une formulation différente de la doctrine de la trinité qui reviendrait à la même chose dans ce que j'ai écrit

être trinitarien c'est déclarer que Jésus est Dieu, le Père est Dieu et le St Esprit est Dieu, 3 ''personnes'' distinctes tout en étant Un seul Dieu

or ce n'est absolument pas ce que j'ai écrit, tu as mal lu


Il n'existe pas 3 personnes en Dieu

le Père est par essence un Esprit, la nature du Père est spirituelle, Le Père est l'Esprit Saint

ce ne sont pas deux personnes : l'une qui s'appelerait le Père et l'autre qui s'appelerait Esprit Saint

le Père est sans aucune distinction l'Esprit
Dieu , c'est à dire YHWH, est Esprit

si le Père était distinct d'un autre qui s'appellerait l'Esprit Saint cela signifierait qu'il y aurait deux esprits, puisque l'essence/la nature du Père est ''Esprit''

inventer une dissociation entre Père et Esprit, fait déclarer qu'il y aurait deux esprits , ce qui est une hérésie
Auteur : Nathanael
Date : 11 déc.08, 09:11
Message : lorsqu'il est question du Père et de l'Esprit Saint il s'agit d'un seul

la différence étant que l'expression Père, qui désigne l'Esprit Saint en tant que Père, fait obligatoirement référence au Fils

en s'arretant juste là, certains pourraient presque dire qu'il y aurait donc 2 personnes en Dieu : le Père (qui est Esprit) et le Fils

or ce n'est pas encore le cas

car le Fils et le Père ne sont pas 2 personnes distinctes mais le Fils est le corps du Père

tout comme ton esprit n'est pas une personne et ton corps une autre personne, ainsi en est-il de Christ

c'est à dire que Christ était le Père (qui est Esprit) dans le Fils (qui est un corps charnel) les deux étant une seule personne.

le Père (qui est Esprit) s'est incarné , son incarnation , son corps, n'est pas une personne qui serait différente de Lui

la seule différence, la seule distinction, est une distinction de natures
Auteur : Nathanael
Date : 11 déc.08, 09:17
Message : pour les trinitariens Jésus n'est pas le Père bien qu'ils déclarent qu'ils forment une seule divinité tout en étant deux personnes distinctes

or ce n'est pas ce que la Bible déclare et je n'ai pas écrit non plus qu'elle déclarait ce que les trinitariens professent.

je ne suis pas trinitarien
Auteur : medico
Date : 11 déc.08, 10:48
Message : simple formulation pour dire la même chose en définitive .
nous jouons ici sur les mots .
Auteur : Nathanael
Date : 11 déc.08, 11:12
Message : si tu le vois ainsi, c'est ainsi que tu le vois. Que l'Eternel, dont le Nom est Jésus soit loué

il n'y a pas de jeu de mot dans ce que j'ai écrit précédemment pour dire la même chose :

déclarer que 3 personnes différentes forment une unité divine n'est pas la même chose que de déclarer qu'il n'y a pas 3 personnes dans la Divinité, que la différence qu'on en fait n'existe donc pas non plus
Auteur : Nathanael
Date : 11 déc.08, 12:01
Message : sur le site watchtower il est indiqué
l’esprit saint, ce n’est pas une personne. Le psalmiste a prié Dieu en ces termes : “ Si tu envoies ton esprit, ils sont créés. ” (Psaume 104:30). Cet esprit n’est pas Dieu lui-même ; c’est une force active que Dieu envoie ou utilise pour accomplir ce qu’il veut.
or Jésus a déclaré
Jean 4:24 Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité.
la traduction du nouveau monde indique également
24 Dieu est un Esprit, et ceux qui l’adorent doivent [l’]adorer avec [l’]esprit et [la] vérité. ”

pour expliquer qui est le Père le site indique
Jéhovah Dieu est le Créateur (Révélation 4:11). Il n’a ni commencement ni fin, et il est tout-puissant (Psaume 90:2). Jésus, quant à lui, a eu un commencement (Colossiens 1:15, 16). Parlant de Dieu comme de son Père, il a déclaré : “ Le Père est plus grand que moi. ” (Jean 14:28). Il a aussi indiqué qu’il y avait des choses que ni lui ni les anges ne connaissaient, mais seulement son Père. — Marc 13:32.
effectivement Le Créateur du ciel et de la terre est celui qui est appelé le Père, qui est l'Esprit Saint Eternel.

Il n'y a pas de distinction entre les deux qui formerait une unité, il n'y a pas d'unité formée de deux

mais la nature intrinsèque de Jéhovah, qui est donc Père, est Esprit.

l'Esprit Saint n'est pas une puissance utilisée par le Père, puisque c'est la nature même du Père.

certains déclarent que Dieu n'est pas un esprit mais une énergie vibratoire, etc

la Bible déclare que Dieu est un Esprit.

cela ne signifie pas ''Dieu est [aussi] un Esprit'' mais que la nature même de Dieu, YHWH, est Esprit.

la seule distinction qui existe est entre le Fils et le Père, et c'est une distinction de natures, non de personnes.


j'arrête désormais d'intervenir sur ce fil, ni revenant pas non pour y regarder quoique ce soit, ce qui a été dit a été dit
Auteur : myriam2
Date : 11 déc.08, 22:11
Message : bonjour
d'une part ETERNEL n'est pas un nom mais un titre et d'autre l'ETERNEL n'est pas JESUS .
mais le sujet dérive il serait bien d'ouvrir une question sur la divinité de JESUS.
Auteur : medico
Date : 13 déc.08, 03:47
Message : en fait j'ai plus ouvert se sujet pour parlé de la vie de M SERVET que de débatre sur la nature du CHRIST .
mais comme le fait remarqué MYRIAM ouvre un fil sur cette question..
Auteur : medico
Date : 27 déc.08, 04:14
Message : Image
Auteur : info
Date : 27 déc.08, 21:29
Message : En enquêtant sur les saints mystères de la triade divine, j'ai pensé que l'on doit commencer par l'homme, je vois la plupart des hommes approchent leurs nobles spéculations sur la Parole, sans avoir la compréhension fondamentale du Christ, et ils attachent peu ou pas d'importance à l'homme, et de donner la véritable CHRIST tout à l'oubli. Mais je vais tenter de rappeler à leur mémoire, qui est le Christ. Mais, quoi et comment une grande importance doit être attachée au Christ, l'Église décide.
Voyant que le pronom indique un homme, à qui ils demandent de la nature humaine, je vais admettre ces trois choses: d'abord, cet homme, c'est Jésus-Christ, en deuxième lieu, il est le Fils de Dieu, en troisième lieu, il est Dieu
Extrait de............
Auteur : medico
Date : 27 déc.08, 23:03
Message : c'est pas ce que dit l'église qui cmpte mais se que dit exactement les écritures sur la divinité de JESUS.
Auteur : info
Date : 27 déc.08, 23:31
Message :
Sauf ,que ici c'est point l'Église qui s'exprime ,mais :M SERVET lui-même . (kiss)
Auteur : medico
Date : 28 déc.08, 01:51
Message : justement il ne dit pas que JESUS est DIEU.
Auteur : info
Date : 28 déc.08, 06:56
Message : auteur M SERVET
''.....je vais admettre ces trois choses: d'abord, cet homme, c'est Jésus-Christ, en deuxième lieu, il est le Fils de Dieu, en troisième lieu, il est Dieu''

Rien a rajoutés
Auteur : Alisdair
Date : 29 déc.08, 02:08
Message : Alors pourquoi a t-il été tué Gilles ?

Il reniait la trinité que je sache.
Auteur : info
Date : 29 déc.08, 10:19
Message :
C'est ce que certains disent :ont t'ils tort ou raison,?Je l'ignores ;n'ayant point lue au complet sa pensé .Peut-être c'est au niveau du Saint-Esprit qu'il bloquait ,ou autre points important sur la Trinité .Mais ,il y a une chose que nous savons maintenant c'est que ceux qui percevais comme quoi M.Servet ne percevait point Jésus-Christ comme Dieu :disent le contraire de M.Servet lui-même.
Auteur : Anonymous
Date : 29 déc.08, 23:18
Message : DELETED
Auteur : Alisdair
Date : 29 déc.08, 23:30
Message : Ca n'a guère évolué non, et ça n'évoluera pas avec des gens qui pensent ce que Newton cite.
Auteur : shimshon
Date : 30 déc.08, 10:07
Message :
info a écrit :auteur M SERVET
''.....je vais admettre ces trois choses: d'abord, cet homme, c'est Jésus-Christ, en deuxième lieu, il est le Fils de Dieu, en troisième lieu, il est Dieu''

Rien a rajoutés
Hormis peut-être que M. Servet developpe dans son premier traité, Sept livre sur les erreurs de la Trinité, l'acception du mot dieu chez les Hébreux. Depuis peu, l'ouvrage est accessibe en français.
Auteur : medico
Date : 04 janv.09, 10:36
Message :
Depuis peu, l'ouvrage est accessibe en français.
j'aimerais connaître la source . peu tu nous la donné ?
Auteur : shimshon
Date : 05 janv.09, 05:55
Message : Bien sûr, tu peux te procurer l'ouvrage en question, Sept livres sur les erreurs de la Trinité, via internet. Sur amazone par exemple (le prix n'est pas donné). Je l'ai en ma possession, si tu as des questions, n'hésite pas...

Pour ceux qui n'ont pas les moyens de se l'acheter, il est possible de consulter ou d'empreinter l'ouvrage à la bibliothèque.
Auteur : medico
Date : 05 janv.09, 06:33
Message : ok et encore merci.
Auteur : medico
Date : 04 mai09, 22:49
Message : ". Alors qu’il est encore adolescent, Servet se retrouve secrétaire de Juan de Quintana, confesseur de l’empereur espagnol Charles Quint. Au cours de ses voyages officiels, il constate les divisions religieuses profondes qui affligent son pays, où juifs et musulmans ont été exilés ou convertis de force au catholicisme.

À l’âge de 16 ans, Servet part en France étudier le droit à l’Université de Toulouse. C’est là qu’il voit pour la première fois une Bible complète. Il est alors strictement interdit de la lire, mais Servet le fait en cachette. Au bout de sa première lecture, il se jure de la lire " des milliers de fois encore ". La Bible qu’il étudie est probablement la Polyglotte de Complute, une version où figurent les langues originales (hébreu et grec) avec, en parallèle, une traduction latine. Son étude des Écritures ainsi que la décadence morale du clergé qu’il a constatée en Espagne ébranlent sa foi dans la religion catholique.

Ses doutes augmentent lorsqu’il assiste au sacre de Charles Quint. Le roi espagnol est couronné empereur du Saint Empire romain par le pape Clément VII. Assis sur sa chaise à porteurs, le pape reçoit le roi, qui lui baise les pieds. Servet écrira plus tard : " J’ai vu de mes propres yeux que le pape était porté sur les épaules des princes, en grande pompe, et adoré par le peuple le long des rues. " Impossible pour lui de concilier tout ce faste et cette prodigalité avec la simplicité de l’Évangile.

Sa quête de la vérité religieuse

Discrètement, Servet abandonne son emploi chez Quintana et entreprend seul sa recherche de la vérité. Selon lui, le message du Christ ne s’adresse ni aux théologiens ni aux philosophes, mais au petit peuple qui désire le comprendre et le mettre en pratique. Il est donc bien résolu à examiner le texte biblique dans les langues originales et à rejeter tout enseignement contraire aux Écritures. Détail intéressant, le mot " vérité " et ses dérivés sont les termes qui apparaissent le plus souvent dans ses écrits.

En étudiant l’Histoire et la Bible, Servet parvient à la conclusion que le christianisme s’est corrompu au cours des trois premiers siècles de notre ère. Il apprend que Constantin et ses successeurs ont propagé de faux enseignements qui ont finalement conduit à l’adoption de la Trinité comme doctrine officielle. À l’âge de 20 ans, Servet publie Des erreurs du dogme trinitaire (De Trinitatis erroribus), œuvre qui fera de lui l’une des principales cibles de l’Inquisition.

Servet est clairvoyant. " Dans la Bible, écrit-il, il n’est pas fait mention de la Trinité [...]. Nous apprenons à connaître Dieu, non pas grâce à nos conceptions philosophiques orgueilleuses, mais grâce à Christ. " Il aboutit aussi à la conclusion que l’esprit saint n’est pas une personne, mais la force de Dieu en action.

Les œuvres de Servet vont quand même susciter des réactions positives. Sebastian Franck, réformateur protestant, écrira : " Servet, l’Espagnol, prétend dans son traité qu’il y a une seule personne en Dieu. L’Église romaine soutient qu’il y a trois personnes en une seule essence. Je suis plutôt d’accord avec l’Espagnol. " Cependant, l’Église catholique romaine et l’Église protestante ne pardonneront jamais à Servet d’avoir contesté leur doctrine.

Par son étude de la Bible, Servet en vient à rejeter d’autres doctrines chrétiennes. Il pense aussi que l’utilisation des images est contraire aux Écritures. Voilà pourquoi, un an et demi après avoir publié Des erreurs du dogme trinitaire, il s’adresse avec respect aux catholiques et aux protestants en ces termes : " Je ne suis ni en accord ni en désaccord avec l’un ou l’autre des deux camps. Tous deux me semblent avoir quelque vérité et quelque erreur. Chacun remarque les erreurs de l’autre, mais aucun ne discerne les siennes. " Quant à Servet, il reste seul dans sa quête de la vérité.

Sa sincérité ne l’empêche toutefois pas de tirer quelques conclusions erronées. Par exemple, il pense qu’Har-Maguédôn et le règne millénaire de Christ auront lieu de son vivant.

À la recherche de la vérité scientifique

Contraint de fuir ses persécuteurs, Servet change son nom en celui de Villeneuve et s’installe à Paris, où il obtient des diplômes en art et en médecine. Sa curiosité scientifique l’amène à pratiquer la dissection pour comprendre le fonctionnement du corps humain. Selon certains, il deviendra le premier Européen à décrire la circulation pulmonaire du sang, dont il parlera dans son livre Restitution du christianisme (Christianismi restitutio). Ce n’est que 75 ans plus tard que William Harvey expliquera tout le système circulatoire.

Servet prépare également une nouvelle édition de la Géographie de Ptolémée. Cette œuvre a un succès tel que certains qualifieront Servet de père de la géographie comparée et de l’ethnographie. Lors de son procès à Genève, Servet sera accusé d’avoir décrit la Palestine comme une terre stérile, peu cultivée. Servet se défendra en affirmant que sa description s’appliquait à son époque et non à celle de Moïse, où le pays ruisselait certainement de lait et de miel.

Servet écrit aussi un traité sur les sirops, Syruporum universa ratio, dans lequel il propose une approche nouvelle, équilibrée, d’une certaine médecine. La richesse des connaissances médicales contenues dans cet ouvrage fait de Servet un pionnier dans les domaines de la pharmacologie et de l’emploi des vitamines. Impressionné par les compétences de Servet dans tant de domaines, un historien le qualifiera de " l’un des plus grands esprits de l’histoire humaine, qui a contribué à la culture universelle ".

Un opposant redoutable

Ceux qui cherchent la vérité ont toujours eu beaucoup d’opposants (Luc 21:15). Parmi les nombreux adversaires de Servet figure Jean Calvin, qui a établi un État protestant autoritaire à Genève. L’historien Will Durant dit de lui que " sa dictature ne reposait pas sur la loi ou la force, mais sur la volonté et le caractère " et qu’il " était aussi consciencieux que n’importe quel pape dans le rejet de l’individualisme de la foi ".

Servet et Calvin se sont probablement rencontrés à Paris alors qu’ils étaient jeunes hommes. Dès le départ, leurs personnalités se sont affrontées, et Calvin est devenu l’ennemi de Servet le plus implacable. Bien qu’étant lui-même réformateur, il finit par dénoncer Servet à l’Inquisition. Servet réussit de justesse à quitter la France, après y avoir été brûlé en effigie. Cependant, il est reconnu et fait prisonnier à Genève, ville frontalière où la parole de Calvin fait loi.

Calvin fait infliger de cruels traitements à Servet lorsque celui-ci est en prison. Toutefois, au cours de son procès, Servet se dit prêt à changer d’opinion à condition que son adversaire lui fournisse des arguments bibliques pour le convaincre. Calvin s’en montre incapable. À la fin du procès, Servet est condamné au bûcher. D’après des historiens, il sera le seul dissident religieux à avoir été brûlé en effigie par les catholiques et brûlé vif par les protestants.

Un précurseur de la liberté religieuse

Même si Calvin s’est débarrassé de son rival, il perd de son emprise. L’exécution injustifiée de Servet révolte toute l’Europe. Elle fournit aussi un argument de poids aux défenseurs de la liberté individuelle, pour qui personne ne doit être tué à cause de ses croyances. Ils deviendront plus déterminés que jamais à poursuivre leur lutte pour la liberté religieuse.

" Ni Dieu ni son esprit n’ont conseillé un tel acte, protestera le poète italien Camillo Renato. Christ n’a jamais traité de la sorte ceux qui l’ont renié. " Quant à Sébastien Castellion, humaniste français, il écrira : " Tuer un homme, ce n’est pas défendre une doctrine, c’est tuer un homme. " Servet lui-même avait déclaré : " Pour moi, c’est une affaire très grave que de tuer des hommes parce qu’on les croit dans l’erreur ou pour quelque détail d’interprétation des Écritures, quand on sait que même les élus peuvent se tromper. "

L’exécution de Servet laissera une trace indélébile. À ce propos, on lit dans Michel Servet, géant intellectuel, humaniste et martyr (angl.) : " La mort de Servet a été un tournant décisif dans l’évolution des idéologies et des mentalités qui prévalaient depuis le IVe siècle. " " D’un point de vue historique, ajoute ce livre, Servet est mort pour que la liberté de conscience devienne un droit civil de l’individu de la société moderne. "
Auteur : Alisdair
Date : 04 mai09, 22:56
Message : Il y a des erreurs dans cet texte. Servet a voulu trouver refuge à Genève, loin des répressions papales. Sauf que la situation était identique là-bas.
Calvin n'a pas fait exécuter Servet, il a été la personne qui a permis de le faire juger (peine capitale assez systématique à l'époque). Pratiquemment toute la Suisse s'est prononcée pour sa mort.

Il n'y a guère que certaines communautés anabaptistes qui ont fait preuve de bien plus d'ouverture à cette époque, mais seulement après quelques tentatives armées qui se sont soldées par un échec.


Période terrible.

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