Résultat du test :
Auteur : rexxz
Date : 14 avr.10, 06:24
Message : Je me demandais si la polygamie est quelquechose d'acceptée dans le judaÏsme et si différents groupes de juifs (s'il y en a)ont des opinions différents sur ce sujet.
Si vous connaissez d'autres sujets contreversés parlez-en s.v.p
Auteur : Ahouva
Date : 14 avr.10, 11:33
Message : La polygamie est interdite au monde ashkénaze depuis les édits de Rabbeinou Guerchom. Le monde séfarade, auquel ces édits n'étaient pas applicables, tend aujourd’hui à s’y plier. A noter toutefois que les Juifs yéménites et iraniens, qui ne sont ni ashkénazes ni séfarades, considèrent qu’il existe des situations où la Torah impose la polygamie, comme dans le cas du lévirat. Cette exception tend cependant à disparaître, ces populations se brassant aujourd’hui avec le reste du judaïsme. C’est ainsi que la polygamie est illégale dans l’Etat d’Israël.
Auteur : Shlomo Ben Cohen
Date : 14 avr.10, 12:40
Message : Quelles en sont les raisons de ces édits?
Auteur : Ahouva
Date : 14 avr.10, 23:33
Message : Les mœurs des sociétés au sein desquels les Juifs ashkénazes s'étaient établis, me semble-t-il. Vu que ces édits datent les Xe/XIe siècles, et que les Juifs n'étaient alors pas citoyens des pays européens, "la loi du pays est la loi" ne peut entrer en compte.
Auteur : Michaal
Date : 15 avr.10, 00:24
Message : Ahouva a écrit :La polygamie est interdite au monde ashkénaze depuis les édits de Rabbeinou Guerchom.
De quelle autorité Guershom interdit ce que DIEU permet ?
L'autorité du Hakham =sage est superieure à l'autorité de DIEU?
Auteur : mr_icks
Date : 20 avr.10, 22:20
Message : En ce qui concerne l'édit de Rabbeinou Guerchon, il y a en tout 3 choses:
- abolition du lévirat et donc obligation de la h'alitsa (Cérémonie du "déchaussement", mais ce n'est pas le sujet donc je ne m'attardera pas dessus)
- obligation du consentement de la femme dans un divorce
- abolition de la polygamie
Cet édit n'a eu force de loi qu'à partir du moment où l'ensemble des communautés l'ont accepté. Car un principe dans le judaisme dit qu'une coutume acceptée devient la halakha (il faudrait revenir sur ce qu'est une coutume, mais ce n'est pas le sujet ici). Prenons par exemple le fait de se couvrir la tête pour les hommes. A la base c'est une coutume qui a eu force de loi. Dans le cas de rabenou Guerchon c'est un peu la même chose.
En ce qui concerne les 2 premiers points, ils ont été acceptés par tous, ashkénazims comme sefaradims. Le troisième en revanche, n'était pas accepté par les sefaradims.
Mais aujourd'hui, la majeure partie des pays ont interdits la polygamie et comme la loi du pays est la loi, de ce fait la polygamie est interdite pour tous.
Auteur : Ren'
Date : 20 avr.10, 23:42
Message : Merci pour ces précisions (comme toujours

)
Auteur : medico
Date : 21 avr.10, 05:11
Message : Michaal a écrit :
De quelle autorité Guershom interdit ce que DIEU permet ?
L'autorité du Hakham =sage est superieure à l'autorité de DIEU?
c'est une question ou une affirmation ?

Auteur : sarahnorah
Date : 30 avr.10, 01:30
Message : Dans l'A.T. la polygamie est permise dans certaines situations par exemple en cas de stérilité de l'épouse. Et puis beaucoup de prophètes l'on pratiquées ... Alors que d'autres viennent abolir sans être prophète je doute que leurs décrets soient applicables.
Auteur : Maried
Date : 30 avr.10, 01:35
Message : La polygamie n'est plus permise depuis des siècles chez les juifs
Une chose me choque, le divorce dépend uniquement du mari et il peut le refuser
mais Israël ne s'occupe pas d'interdire l'union libre comme dans les pays islamiques
et l'adultère n'est pas criminalisé.
Un peuple civilisé en somme.
Auteur : Ha Nassi
Date : 30 avr.10, 04:29
Message : mr_icks a écrit :
- obligation du consentement de la femme dans un divorce
Maried a écrit :Une chose me choque, le divorce dépend uniquement du mari et il peut le refuser
C’est le mari qui doit donner le get à sa femme:
Le Get ou acte de divorce
Le get (acte de divorce) reprend une formulation en partie extraite de la Michnah.
C’est le mari qui doit donner le get à sa femme et, en dehors d’Israël, les chefs rabbiniques n’ont pas d’autorité
pour le contraindre à se plier à leurs directives. La femme reste alors une agounah (une femme « liée ») et ne peut
se remarier selon la loi juive. Cette situation a mené à l’adoption en 1953 par l’assemblée rabbinique
(conservatrice) d’une taqqanah proposée par Saül Liberman, appelant à l’insertion dans la ketoubbah d’une clause
selon laquelle l’époux et l’épouse, au cas où de graves difficultés surgiraient entre eux, sont d’accord pour se plier
à la décision du tribunal religieux du mouvement conservateur. Dans le cas où le mari ne se soumet pas à
comparaître devant le tribunal rabbinique, celui-ci invoque le principe talmudique de l’annulation rétroactive,
évitant ainsi la nécessité d’un acte de divorce. Ce principe n’est d’ordinaire pas sanctionné par des autorités
halakhiques orthodoxes.
Le judaïsme réformé a abandonné la pratique de l’acte de divorce et accepte le divorce civil comme suffisant en
vue d’un remariage.
La loi talmudique du divorce est exposée dans le traité Gittin.
Mamzer : l’épée de Damoclès
Le terme mamzer signifie « enfant illégitime ». Aux yeux de la loi juive, lorsqu’une femme se remarie sans avoir
reçu le get de son premier mari, tous les enfants qui sont issus du second mariage sont considérés comme des
mamzérim. Les Juifs réformés, en revanche, ne demandent pas le get avant un remariage.
L’enfant né de l’union d’un mamzer et d’un enfant légitime est lui aussi mamzer.
Comment se déroule un Divorce ?
Le rituel de base du Divorce Juif implique que l’homme remette à sa femme un document légal de divorce appelé « Guet ». Le Guet est un document écrit à la main de façon très précise par un scribe accrédité, et dans lequel il est impérativement stipulé que la femme « est désormais libre d’épouser tout homme de son choix » .
Pour être valable, un Guet doit être parfait, sans faute, ni ratures, ni corrections. Sa rédaction peut donc demander un certain délai. Il y a également un rituel précis de « remise solennelle du Guet », c’est pourquoi après avoir été écrit à la main par un scribe accrédité, il est remis lors d’une cérémonie en présence d’un Bet Din (Tribunal rabbinique d’au moins 3 membres).
A présent au Canada nous utilisons un scribe qui écrit nos « Gittin » La rédaction du Guet peut prendre plusieurs semaines et demande deux rencontres avec le Bet Din.
- Lors d’une première rencontre, le mari a rendez-vous avec le Tribunal Rabbinique ou avec ses représentants pour discuter des modalités du divorce. On lui demande alors de signer un document qui charge officiellement notre scribe d’écrire le « Guet » en son nom. Le Bet Din a également un entretien séparé avec la femme pour s’assurer qu’elle est avertie qu’une procédure de divorce religieux a été entamée par son mari, et vérifier qu’elle est consentante. Le consentement des deux parties étant indispensable pour la loi Juive. L’homme et la femme devront par ailleurs lors de ce premier entretien, fournir au Bet Din les détails de leur identité civile et de leurs noms Hébreux, ainsi que le document original de leur Mariage Civil, leur Ketouba Ketouba
ketuba Contrat de mariage traditionnel. Ce document, en araméen, est lu sous la houppa. Il est parfois très beau et décoré artistiquement. Il garantit les droits de l’épouse. On s’en sert souvent comme base pour prouver sa judéité ou celle des enfants. Il faut donc le conserver précieusement. et leur Divorce Civil. Ces éléments sont envoyés au Scribe qui peut désormais rédiger et préparer le Guet.
- Lors du second rendez-vous, le couple est reçu ensemble par le Bet Din pour la remise du Guet. Les deux demandeurs de divorce doivent confirmer qu’ils participent à la cérémonie de leur plein gré. Puis le mari remet le Guet à sa femme selon les rites. Une fois la cérémonie achevée, le Guet original est rendu au Bet Din qui le conserve dans ses archives et un Certificat de Divorce est remis au couple.
Il peut y avoir des variantes à cette procédure, dans certains cas particuliers. Par exemple, si le mari consent au divorce mais ne veut pas ou ne peut pas se rendre en personne à la convocation du Bet Din. Il peut alors nommer et envoyer un représentant donner le Guet à sa place. Cette procédure est également utilisée au cours de divorces particulièrement houleux, ou lorsque le couple veut à tout prix éviter de se rencontrer au Tribunal Rabbinique. Si c’est votre cas, n’hésitez pas à en parler à votre Rabbin rabbin
rabbins Erudit, on obtient le titre de Rabbin de trois autres rabbins. Dans le Mouvement Massorti il existe 4 séminaires rabbiniques de part le monde. Les rabbins Massorti ont un Master en études juives. ou au Chef du Bet Din de votre région lors du premier entretien de Divorce.
Si vous redoutez des complications, ou si vous rencontrez des problèmes quelqu’ils soient, si vous vous trouvez dans un cas particulier, n’ayez pas peur de venir en parler très franchement avec nous. Nous ferons tout ce qui est en notre possible, en accord avec la Halaha (loi Juive) pour rendre possible la remise de « Guet. »
Nous comprenons parfaitement qu’un divorce est une période très difficile dans votre vie, nous nous efforçons de vous aider de notre mieux. Vous pouvez si vous le désirez, et si ça rend les choses plus faciles, vous faire accompagner d’un (ou d’une) ami(e) ou même d’un proche lors de votre rencontre avec le Tribunal Rabbinique.
Coût du Divorce :
Le coût de la rédaction et de la préparation d’un Guet est de 500 €. Frais qui seront partagés par le couple en fonction des moyens de chacun. L’argent ainsi collecté permet au scribe de préparer le Guet.
Procédure initiale :
En Europe, nous avons un Beth Din européen qui siège en général à Londres. Cela permet de centraliser les problèmes et d’assurer le sérieux du processus. Exceptionnellement, trois rabbins rabbin
rabbins Erudit, on obtient le titre de Rabbin de trois autres rabbins. Dans le Mouvement Massorti il existe 4 séminaires rabbiniques de part le monde. Les rabbins Massorti ont un Master en études juives. peuvent se réunir en Beth Din indépendant.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le Divorce sous les auspices du Bet Din Massorti Massorti "Traditionaliste". La même racine est employée pour Massora ou Massoret : la tradition. Cela désigne également la transmission.
C’est ainsi que le mouvement juif "Conservateur" est désigné, en opposition au mouvement "reform" ou "libéral", mais également au mouvement "orthodoxe". Le but du mouvement Massorti étant de transmettre une tradition et de promouvoir un judaïsme traditionaliste en acceptant l’idée de modernité. Il considère que la véritable tradition juive n’a jamais été la fixation sur le passé, pas plus que des réformes exagérées. Européen, commencez par en parler à votre Rabbin rabbin
rabbins Erudit, on obtient le titre de Rabbin de trois autres rabbins. Dans le Mouvement Massorti il existe 4 séminaires rabbiniques de part le monde. Les rabbins Massorti ont un Master en études juives. Massorti Massorti "Traditionaliste". La même racine est employée pour Massora ou Massoret : la tradition. Cela désigne également la transmission.
C’est ainsi que le mouvement juif "Conservateur" est désigné, en opposition au mouvement "reform" ou "libéral", mais également au mouvement "orthodoxe". Le but du mouvement Massorti étant de transmettre une tradition et de promouvoir un judaïsme traditionaliste en acceptant l’idée de modernité. Il considère que la véritable tradition juive n’a jamais été la fixation sur le passé, pas plus que des réformes exagérées.
http://www.massorti.com/Divorce-juif-mode-d-emploi
http://www.fr.chabad.org/library/articl ... n-bref.htm
http://www.europeanmasortibetdin.org/ Auteur : Maried
Date : 30 avr.10, 04:44
Message : Merci Ha Nassi pour ces informations et bienvenue.
Esperons que la lutte des femmes juives contre la domination masculine finira par l'emporter
Auteur : Shlomo Ben Cohen
Date : 30 avr.10, 04:48
Message : La lutte des bourgeoises sans lutte...
Auteur : Maried
Date : 30 avr.10, 05:00
Message : Shlomo Ben Cohen a écrit :La lutte des bourgeoises sans lutte...
Explique toi, cher Shlomo
tu crois que les droits des femmes peuvent venir sans luttes.
Ce sont les hommes qui vont les donner aux femmes?
Auteur : Shlomo Ben Cohen
Date : 30 avr.10, 05:05
Message : Maried a écrit :
Explique toi, cher Shlomo
tu crois que les droits des femmes peuvent venir sans luttes.
Ce sont les hommes qui vont les donner aux femmes?
Quels droits?
La lutte féministe ne sert qu'à camoufler la lutte réelle pauvre/bourgeois et à doubler le nombre de consommateurs.
Auteur : Ha Nassi
Date : 30 avr.10, 05:10
Message : mr_icks a écrit :
- abolition de la polygamie
Cette interdiction n'est pas definitive!
Le rabbin Gershom ben yahouda a interdit la polygamie au 10e siècle, la rendant illégale pour 1000 ans (période qui prit fin en 1987) aux juifs d’Europe de l’Est (ashkénazes). Les juifs méditerranéens (sépharades), de leur côté, continuèrent de la pratiquer. Par conséquent, selon Will Durant, « la polygamie était pratiquée par de riches juifs vivant en terre islamique, mais était rare parmi ceux vivant en terre chrétienne ». Selon Joseph Ginat, professeur d’anthropologie culturelle et sociale à l’Université de Haïfa, il s’agit d’une pratique courante et de plus en plus répandue parmi les 180 000 Bédouins d’Israël. Elle est également fréquente parmi les juifs vivant au Yémen, leurs rabbins leur permettant d’épouser jusqu’à quatre femmes. En Israël actuelle, si une femme est stérile ou souffre de maladie mentale, les rabbins donnent au mari la permission d’épouser une deuxième femme sans divorcer de la première.
“Takkanah.” Encyclopædia Britannica from Encyclopædia Britannica Premium Service. (
http://www.britannica.com/eb/article-9071020)
Will Durant, “The Age of Faith: A History of Medieval Civilization -Christian, Islamic, and Judaic - from Constantine to Dante: A.D. 325-1300” (New York: Simon and Schuster, 1950) 380.
Peggy Fletcher Stack, “Globally, Polygamy Is Commonplace,” The Salt Lake Tribune 20 Sep. 1998.
Auteur : Ren'
Date : 30 avr.10, 21:11
Message : Ha Nassi a écrit :Salt Lake Tribune
Hum... Difficile de s'étonner de cette citation... mormone.
Auteur : Bertrand
Date : 12 janv.13, 04:20
Message : Ils prirent comme suport; Abraham avec Sara et Agar;;qui était l.enseignement prophétique..
L'histoire d'Abraham;;; L'ombre de la réalité;;;
Abraham préfigure Dieu...
Sara ;la mère représente Jésus ,par qui tout vint a l'existance..
Agar;; représente les anges utilisés pour construire Adam;;; Ismaël chassé et condamné a mourrir sous les buissons...
Ainsi l'histoire d'Abraham enseigne la réalité du ciel...
Et des hommes de pouvoir utilise ce drame pour soutenir leurs orgies...
Auteur : Saladin II
Date : 25 nov.14, 02:18
Message : La halakha ou Loi juive est une branche de la littérature Rabbinique. Elle traite des obligations religieuses auxquelles doivent se soumettre les juifs dans leurs relations avec leur prochain et leur rapport à Dieu.
Les érudits se penchant sur les sources classiques soulignent que les femmes et les hommes n’ont pas les mêmes obligations religieuses
Les femmes ont, aux yeux de la halakha, moins de valeur intrinsèque que les hommes. La femme, remercie Dieu de l’avoir créée « selon Sa volonté », acceptant ainsi ce qu’elle voit comme un statut inférieur relevant d’une décision divine suprême (Tsidouk HaDin cf.Tour Ora’h ‘Hayim 46:4).
La femme est subordonnée à son mari, elle doit respecter ses instructions, le considérer comme un roi ou un prince et le craindre (Rambam, Hilkhot Ichout 15:20).
Le père (et non la mère) a le droit de marier sa fille (et non son fils) mineure (de moins de 12 ans) sans le consentement de cette dernière. Du point de vue de la halakha, la naissance d’un enfant mâle est perçue comme un événement plus joyeux que la naissance d’une fille; c’est seulement pour le premier que l’on récite la bénédiction des occasions heureuses « hatov vehametiv ».
Le statut financier de la femme au sein de la famille est également inférieur à celui de l’homme. Le droit halakhique des successions prévoit que seuls les enfants mâles, lorsqu’ils existent, héritent des parents; les filles mineures sont entretenues aux frais de la succession jusqu’à leur mariage.
Sauf arrangement contraire explicite, les revenus de la femme appartiennent à son mari; celui-ci doit en échange entretenir sa femme. Une femme n’a en principe pas le droit de dépenser une somme d’argent, même lorsque cet argent lui appartient en propre, sans avoir au préalable obtenu le consentement de son mari (voir par exemple Yoreh Deah 248:4).
Le droit juif du mariage permet la polygamie. Un homme peut épouser plusieurs femmes, alors qu’une femme n’a droit qu’à un seul mari. La polygamie est autorisée dans l’Ancien Testament, que d’innombrables Prophètes et hommes pieux l’ont pratiquée. Si l’interdiction avait été une ordonnance divine, il est donc étonnant que les plus prestigieux des hommes de la Bible l’aient pratiquée.
Une femme mariée qui conçoit d’un autre homme juif que son mari met au monde des enfants sont considérés mamzerim (bâtards); au contraire, un homme juif marié, qui commet la même indiscrétion, engendre de sa maîtresse célibataire des enfants légitimes (yi’hous) indiscutable
Pour conclure ce chapitre je dois avouer qu’au départ, je nourrissais l’idée fausse que les Juifs étaient une race à cause de leur antipathie à l’égard de l’Islam. Mais je ne peux pas expliquer pourquoi les Juifs se différenciaient racialement et discriminaient les autres sur cette base.
Enfin je reste accable de rapporter les inepties du Talmud, des citations honteuses et dégradantes, il y en a tellement pour ne citer que ces quelques sentences
- les Juifs sont appelés des hommes, des chrétiens sont appelés des non- hommes
- La naissance d'une fille est un triste événement.
- Il est permis de divorcer avec votre femme si elle brûle votre dîner, ou si vous voyez une plus jolie fille vierge et attirante même si elle n'est âgée que de 3 ans.
- il est autorisé d'avoir des rapports sexuels avec une fille de trois ans et un jour
Pour le simple citoyen que je suis, il est à se demander après la lecture du texte en question ou se trouve le fanatisme ? Où se limite l’inhumain ? Où est l’animal ?
Toutefois les femmes juives sont maintenues à un état originel, Car la femme est une servante pour son mari comme l’est l’esclave pour son maître. Sans que le monde occidental civilisé ne puisse dénoncé cet état de fait
En effet, à bien des égards, la condition de la femme juive est à rapprocher de celle de l’esclave cananéen.
Un fondamentalisme aveugle et sinistre, comme on témoigne le récit éloquent parmi tant d’autres, ci-dessous, d’une personne qui avait mal supporter sa vie dans une communauté hassidique pour décider à mettre en évidence ce mode de vie archaïque et insensé qui se développe en milieu occidental :
Après une enfance très stricte et un mariage arrangé à 17 ans, Feldman a décidé qu’elle en avait assez, puis elle commence à parler de son passé.
ll y a encore deux ans, Mme Feldman a fait partie de la communauté ultra-conservatrice hassidique. Abandonnée par une mère qui a quitté la foi et d’un père qui était handicapé mental, elle a été prise en charge par ses grands-parents, qui l’ont amenée à être une femme calme, obéissante, craignant Dieu, qui se marie dans son adolescence et commence a fonder une grande famille tout de suite, elle raconte son éducation oppressive et son mariage arrangé.
Depuis un âge très précoce, les filles hassidiques sont censées porter des jupes et des chemises qui les recouvrent des poignets jusqu’aux chevilles. Mais au cours de mon adolescence la loi est devenue encore plus restrictive
Quand j’ai eu 11 ans, ils ont changé les règles vestimentaires. Vous deviez porter un T-shirt longue manche à col roulé. Maintenant vous ne pouvez porter que des chemisiers à col roulé en laine, parce que selon leur théorie la laine ne colle pas. Les T-shirt montrent les seins, j’étais développée. Mon principal marchait derrière, me donnait une tape sur les fesses et disait: “Votre jupe montre trop.”
Je ne me rasais la tête qu’une fois part un an. J’étais fatiguée de voir ma tête comme ça dans le miroir.
C’était déprimant. Comme un secret embarrassant.
J’ai du mal à me couper les cheveux maintenant, car je me souviens combien de temps ‘il a fallu pour qu’ils poussent la première fois.
Personne ne m’a jamais dit le mot «sexe», voire «vagin». Nous n’avions aucune idée. Nous nous disions “Ça va marcher.”
Après la première fois, vous devez appeler un rabbin et il pose les questions à l’homme – est-ce arrivé? Et il déclare soit que vous êtes impure, ou pas encore pénétrée. Une fois que vous êtes pénétrée, vous êtes impure, parce que vous avez saigné. Ainsi, après la première fois, votre lune de miel est une période sans sexe.
Pendant deux semaines, chaque mois, il ne peut pas vous toucher. Il ne peut pas vous remettre un verre, même si vos doigts ne touchent pas. Il doit le mettre sur la table, puis vous le ramassez. Des contacts désintéressés ne peuvent pas se passer. Si vous êtes assis sur un canapé, vous disposez d’un diviseur entre vous. Cela vous fait vous sentir tellement dégoûtante. Vous vous sentez comme un animal dans la salle.
S’il y a une question à propos de vos règles, vous prenez les sous-vêtements et le mettez dans un sac zippé, et le donnez à votre mari. Il le ramène à la synagogue et le pousse dans cette fenêtre spéciale et le rabbin regarde et se prononce elle est kasher ou non kasher. C’est tellement dégoûtant.
Cela vient du fait que vous avez tellement la foi que vous n’avez pas à faire grand chose parce que Dieu vous protège. C’est une attitude très laxiste envers la santé et la sécurité. Personne ne m’a jamais emmené chez un médecin.
On m’a appris à croire que les étrangers me détestaient. Que si je parlais à quelqu’un [non hassidique], je risquais d’être enlevée et coupée en morceaux. Jamais, jamais ne parler à un étranger. Pas même un policier. On m’a appris à faire plus confiance à une personne juive qu’à une personne portant un uniforme de flic. Si je me perdais il fallait trouver un juif hassidique.
Il y avait ce vieil homme dans ma rue qui, chaque jour sur mon chemin de l’école, était assis sur ce banc, m’appelait et me proposait des bonbons. Je l’ai dit à mon grand-père, et il a dit: «Eh bien, il est plus âgé que toi, alors tu dois lui parler avec respect.» Le gars était, comme, un pédophile. Et on nous apprenait à le respecter.
Je suis montée dans ce bus de nombreuses fois dans mon enfance.
Cela ne m’a jamais dérangé de monter à l’arrière. Pour être honnête, je n’ai pas envie de m’asseoir près de ces hommes. Ces hommes sont effrayants; ils ne sont pas formés à la courtoisie. Ils sont terrifiés de ce qui se passerait si les deux sexes n’étaient pas séparés. Ils pensent que la luxure est cette pulsion incontrôlable et sauvage.
Voilà ce qui se passait dans ma tête à 12 ans lorsque j’ai subi une agression sexuelle dans la cave par mon cousin: c’est évidemment tout de votre faute et non la sienne, et vous avez besoin de garder le silence à ce sujet. Il y a une règle explicite au sujet des femmes qui ne doivent pas lire le texte hébreu du Talmud. Je suis allé et j’ai acheté une partie du texte. J’avais peur que le caissier fasse sonner une alarme sous le bureau! J’étais comme ça, «c’est pour mon cousin. Je ne sais même pas ce que c’est».
J’avais pris des cours à l’université, j’ai demandé à mes amis du collège, «Si je pars, vous me soutenez? Je n’ai personne». J’ai une amie qui a dit,” Je te promets, que je ne laisserai jamais tomber parce que je serai toujours là pour te rattraper». Et elle a tenu sa promesse. J’ai quitté cette communauté sur la base de cette promesse,
Ma famille a commencé à m’envoyer des courriers haineux, vraiment mauvais. Ils veulent que je me suicide. Ils ont préparé ma tombe. «Es tu prête à crever? (sic)» dit un e-mail . «Nous allons certainement nous réjouir de ta souffrance», déclare un autre.
Au cours des 10 ou 20 dernières années, la communauté hassidique est passée d’extrême à ultra extrême. Ils ont passé des lois sorties de nulle part, qui limite les femmes. Il y a une règle que les femmes ne peuvent pas être dans la rue après une certaine heure.
C’était nouveau quand j’ai grandis. Nous entendons toutes ces histoires sur les extrémistes musulmans. Ce n’est qu’un autre exemple du fondamentalisme extrémiste peut être mieux?
Les ultra orthodoxes, sont facilement reconnaissables à leur tenue vestimentaire. Les hommes sont tout de noir vêtus, portent la barbe et les boucles de cheveux de chaque coté des oreilles, un chapeau noir ou en fourrure énorme. Les femmes sont quant à elles habillées de façon austère : couleur sombre, longue jupe, bras et jambes couverts et une perruque pour celles qui sont mariées car elles se rasent la tête le jour de leur mariage. Ils sont souvent entourés d'une ribambelle d'enfants.
Une femme juive hassidique de 32 Ans, a eu 13 enfants «Aux gens qui disent que je ne suis qu'une machine à bébés, je réponds que je suis contente que la machine marche!», dit-elle.
Alors une femme afghane ou Saoudienne ne peut sûrement pas faire mieux.
La couverture médiatique est typiquement plus sympathisante envers ces femmes, le contraire serai ternir à l’image du Juif, aussi certaines presses trouvent que ces femmes n'ont pas l'air malheureuses. Ces jeunes femmes hassidiques sourient beaucoup. Elles rient, elles chantent, elles dansent. Comme toutes adolescentes ou jeunes adultes de leur âge.
Sauf qu'elles sont destinées à un tout autre avenir: elles porteront un enchaînement d'enfants, ne connaîtront qu'un seul homme, et passeront le plus clair de leur temps, par la suite, à prier, à coucher et à s'occuper des enfants, mais qu’ils n’osent pas préciser que derrière certains de ces sourires lumineux, il y a sans doute, de la détresse, de l'injustice, de la soumission
« Il y a une seule chose véritablement sacrée et belle en ce monde déchu, et c’est la vérité, même quand elle est la plus affreuse… »
Cordialement
Auteur : medico
Date : 25 nov.14, 02:36
Message : C'est quoi ce méli-mélo ?
Que vient faire les femmes saoudiennes dans ce sujet qui est consacré a la religio juive?
Auteur : Juif Athée
Date : 25 janv.15, 12:42
Message : [EDIT]
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