Résultat du test :

Auteur : Marmhonie
Date : 23 sept.15, 05:46
Message : Le bouddhisme de la Soka Gakkaï, ぼうっでぃ 楚歌 学会。

La Sōka Gakkai, 創価学会, "Société pour la création de valeurs" est une mouvance bouddhiste nippone créée en 1930 au Japon. Elle appartient historiquement au Bouddhisme de Nichiren, plus particulièrement de la tradition transmise par l'école monastique Nichiren Shōshū, à laquelle Sōka Gakkai était liée institutionnellement jusqu'en 1991. Depuis cette date, le mouvement est totalement indépendant d'une institution monastique et ce sont des laïcs qui accomplissent toutes les cérémonies religieuses. L'organisation s'étend à 192 pays et revendique près de 12 millions de fidèles.

Voici ses activités religieuses principales :
- la pratique du gongyo お勤め, matin et soir (récitation d'extraits du Sûtra du Lotus 法華経 et de Nam Myoho Renge Kyo 南無妙法蓮華経),
- l'étude de lettres et traités de Nichiren et d'encouragements de son leader actuel, Daisaku Ikeda.
- la discussion et les débats de compréhension.
Auteur : vic
Date : 23 sept.15, 08:52
Message : Si seulement ce mouvement politico religieux ne mélangeait pas politique et bouddhisme .
Auteur : Marmhonie
Date : 23 sept.15, 09:31
Message : Est-ce qu'il est possible ici, dans le sous-forum Bouddhisme, d'accepter es autres formes de bouddhisme, ou bien est-ce que nous sommes dans l'intolérance à son plus haut degré de toutes les religions ?

Le bouddhisme de la Soka Gakkai est aussi respectable pour ses pratiquants sincères que toute autre forme de bouddhisme. Que je sache, ils n'attaquent pas, eux, les autres formes de bouddhismes. Ils demandent juste à s'exprimer sur leurs croyances.

C'est le moins qu'on puisse leur offrir.
Auteur : Yvon
Date : 23 sept.15, 09:40
Message : Ici on est là pour parler du bouddhisme de la sokka gakkai pas de la politique japonaise dont nous ne connaissons rien .

La Soka Gakkai se réclame du bouddhisme celui de Nichiren Daishonin , lui même se basant sur l'enseignement du Sûtra du Lotus .

Je propose dans un premier temps le sommaire suivant :

1-Shakyamuni et le Sutra du Lotus
2-La vie de Nichiren
3-La relation entre le Sûtra du Lotus et le bouddhisme de Nichiren
4 -Histoire du bouddhisme de Nichiren aprés sa mort et apparition de la Soka Gakkai

Plus tard nous verront les principes de ce bouddhisme et sa mise en pratique dans la vie quotidienne .
Auteur : algol-x
Date : 23 sept.15, 23:32
Message :
Yvon a écrit :Ici on est là pour parler du bouddhisme de la sokka gakkai pas de la politique japonaise dont nous ne connaissons rien .
Je vous ferais remarquer que la soka gakkai justifie son engagement politique via Komeito par des textes de Nichiren, ensuite libre à vous de rester dans l'ignorance, concernant le rôle de la soka gakkai d'un point de vue politique au Japon, mais vouloir exclure du débat cet aspect de votre mouvement me semble réducteur.
Auteur : Yvon
Date : 24 sept.15, 03:52
Message : Comme je l'ai dit c'est propre au Japon il n'y a pas de parti politique de type "Komeito" dans les 192 pays où la soka gakkai est implanté .
De plus ce n'est pas le sujet de ce post (voir programme plus haut) :stop:
Si vous voulez en parler faites un forum à part . Merci :)
Auteur : Marmhonie
Date : 24 sept.15, 09:27
Message :
algol-x a écrit :Concernant le rôle de la soka gakkai d'un point de vue politique au Japon.
C'est totalement hors-sujet ici, merci de respecter chaque sujet.
Libre à vous dans le forum Œcuménique de traiter des rapports politiques de la Soka Gakkai au Japon.

Mais ici, nous avons ouvert un sujet respectueux spécifique au bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会 et il faut respecter ce sujet.

Une introduction au bouddhisme de la Soka Gakkai :
http://www.documentationcapitale.ca/doc ... dhisme.pdf
Auteur : Yvon
Date : 24 sept.15, 13:46
Message : Merci bien

Donc à la base se trouve le Sûtra du Lotus :

1- Shakyamuni et le Sûtra du Lotus

Je cite Burton Watson traducteur en autre du Sûtra du Lotus :
"Le Sûtra du lotus est de tous les Sûtras et textes sacrés du bouddhisme du bouddhisme Mahayana, le plus important et celui qui a exercé le plus d'influence . Révéré par presque toutes les branches des enseignement du Mahayana , il a été au cours des siècles , l'objet d'une vénération intense des croyants bouddhiste, à travers la Chine, la Corée, Le Japon et d'autres régions d'Asie orientale"

Le Sûtra du Lotus fut compilé en sanscrit au Ier ou au IIe siècle de notre ère, en Inde. Beaucoup de versions manuscrites furent découvertes en Inde et en Asie centrale. Dès avant le IIIe siècle après J.-C., il fut transmis en Chine et traduit en chinois. On suppose qu'il y eut six versions chinoises, dont il ne reste que trois aujourd'hui :
1.Le Shô Hokke Kyo, de Dharmaraksha (IIIe siècle après J.-C.),
2.Le Myôhô Renge Kyô, de Kumarajiva (Ve siècle après J.-C.),
3.Le Tempon Hokke Kyô, de Jnânagupta et Dharmagupta (VIIe siècle après J.-C.).

Parmi ces traductions, celle de Kumarajiva (350-409) est largement reconnue comme la meilleure. Elle se répandit même au Japon. Et Nichiren Daishonin dit qu'elle seule transmet la véritable intention de Shakyamuni. Dans la Réponse à la femme du seigneur Ôta, il écrivit : « Seul Kumarajiva n'a pas ajouté la moindre interprétation personnelle à l'enseignement du fondateur, Shakyamuni. » (GZ, 1007)

Le titre du Sûtra du Lotus en sanscrit est Saddharma pun-darika sûtra. Saddharma signifie « Loi correcte », Pundarika, « Lotus blanc ». Kumarajiva le traduisit en chinois par Myôhô Renge Kyô.

Le Sûtra du Lotus exposé par Shakyamuni est défini comme le « but de sa venue en ce monde ».
Ce Sûtra explique que la seule raison de l'apparition du Bouddha sur cette terre est de permettre à tous les êtres humains d'atteindre la bouddhéité. Il est dit, dans le chapitre Moyens opportuns du Sûtra du Lotus :
« Les Bouddhas, les Honorés du monde, souhaitent ouvrir la porte de la sagesse du Bouddha à tous les êtres vivants, pour leur permettre d'accéder à la pureté. Voilà pourquoi ils apparaissent dans le monde. » (SdL-II, 50)
Dans ce même chapitre, Shakyamuni dit que, en révélant le Sûtra du Lotus, il a réalisé le serment qu'il conservait en son coeur depuis le lointain passé :
« ... à l'origine j'ai fait un voeu, dans l'espoir de rendre toutes personnes égales à moi-même, sans aucune distinction entre nous. » (SdL-II, 54)

le Sûtra du Lotus est appelé par Shakyamuni le « Roi-sûtra » ou le « Roi de tous les sûtras », pour exprimer le fait qu'il est considéré comme le plus élevé de tous.
Sa prééminence provient du fait qu'il dévoile la véritable intention du Bouddha. Les autres sûtras ne révèlent que partiellement la raison pour laquelle il enseigna.
Dès le début, son unique objectif était de guider les êtres humains jusqu'à l'atteinte de la bouddhéité. Progressivement, à travers divers enseignements, il révéla l'universalité de la vie de l'état de bouddha. Et enfin, à la fin de sa vie, il enseigna le Sûtra du Lotus qui possède le pouvoir d'amener une personne à approfondir sa foi, en son propre état de bouddha inhérent à sa vie.

On pourrait comparer le Sûtra du Lotus et les autres sûtras à un cordage et des filets. Les sûtras seraient les filets alors que le Sûtra du Lotus serait le cordage qui les maintient et les mobilise tous.
On pourrait aussi comparer l'ensemble des sûtras à un échafaudage et le Sûtra du Lotus, au bâtiment dont la construction est achevée.
Ces images signifient que tous les sûtras sont destinés à faire mûrir le coeur des gens, pour les conduire au Sûtra du Lotus.

Les enseignements du Bouddha ont pour but de conduire les êtres humains, grâce au Sûtra du Lotus, à l'état de bouddha.

> Le Sûtra destiné à la postérité, après la mort de Shakyamuni

Le bouddha Shakyamuni devait laisser un enseignement tellement élevé que ceux qui vivraient après sa mort pourraient atteindre la bouddhéité et transmettre la Loi.
Dans le Sûtra du Lotus, il révèle le Véhicule unique c'est-à-dire la Loi à laquelle il s'est éveillé. En dévoilant sa véritable entité, celle de Bouddha éternel, il enseigne l'éternité de la vie de l'état de bouddha. Au cours de la Cérémonie dans les airs, événement central du Sûtra, il confie aux bodhisattvas sortis de la terre la propagation de la Loi après sa mort.
Il y encourage aussi ses disciples à venir propager la Loi et explique combien cet acte noble sera difficile (dans le lle chapitre, L'apparition de la Tour aux trésors, qui énumère les six actions difficiles et les neuf actes aisés, ainsi que dans le 13e chapitre, Exhortation à la persévérance, qui énumère les « Trois puissants énnemis »).

Les points essentiels du Sûtra du Lotus - Le principe de la bouddhéité

Ce principe indique que toutes les vies sont dotées de « la vie de l'état de bouddha ». Autrement dit, tous les êtres humains possèdent la nature de bouddha (la possibilité de devenir bouddha). Par exemple, le chapitre Moyens opportuns dit :
« Ouvrir la porte de la sagesse du Bouddha à tous les êtres vivants ». Cela signifie que la sagesse de bouddha est originellement inhérente à toute vie et, donc, à tous les êtres humains.
D'autres sûtras nient que tous les êtres humains peuvent atteindre la bouddhéité et enseignent même que certains d'entre eux n'y parviendront jamais : les gens dits « des deux véhicules » (ceux dans les états d'étude et d'éveil pour soi), les femmes et les hommes mauvais.

Le principe de l'atteinte de la bouddhéité par tous fut développé par le grand maître chinois Tiantai, sur la base du Sûtra du Lotus et sous la forme des principes d'« inclusion mutuelle » et d' ichinen sanzen. Il fut transmis et propagé en Chine, puis au Japon. Là, c'est Nichiren Daishonin qui ouvrit le chemin permettant à tous les êtres humains de manifester leur état de bouddha.

Le véritable Bouddha vit pour son Grand Voeu de sauver les êtres humains

Certains sûtras décrivent des bouddhas et des saints entrés dans un état « spécial », éloigné du monde des êtres humains. D'autres parlent de bouddhas transcendants, ainsi que d'un monde idéal (la Terre pure) coupé de la réalité.
Le Sûtra du Lotus donne une tout autre dimension au Bouddha. Dans le 16e chapitre Durée de la vie de L'Ainsi-venu, Shakyamuni, qui disait avoir atteint la bouddhéité pour la première fois en cette vie-ci, déclara que ce n'était là qu'une identité provisoire. Sa véritable identité est le Bouddha dont la vie est éternelle (kuon jitsujô) et qui, depuis qu'il a atteint la bouddhéité dans le passé incommensurable, continue à sauver les êtres humains en ce monde saha (le monde actuel).
Il révèle par là que l'authentique façon d'être d'un bouddha consiste à vivre dans le monde de la réalité, pour accomplir son voeu de permettre à tous les êtres humains d'atteindre la bouddhéité.
À la fin du chapitre Durée de la vie de L'Ainsi-venu, Shakyamuni exprime ainsi son voeu :
«À tout moment je m'interroge : comment puis-je permettre aux êtres vivants d'accéder à la voie inégalée et d'acquérir rapidement le corps d'un bouddha ?» (SdL-XVI, 223)
Le Sûtra du Lotus dépeint donc un bouddha qui sauve tous les êtres humains de la souffrance qu'ils éprouvent dans le monde réel, en les faisant accéder au même état de vie que lui.
Dans cette façon de vivre, où celui qui s'est éveillé à la vérité éternelle fait jaillir sa bouddhéité, se trouve un bonheur absolu et inébranlable. C'est là l'enseignement du Sûtra du Lotus.
— Les bodhisattvas héritent du grand voeu du Bouddha
Le mot bodhisattva désigne un être humain qui « cherche l'illumination ».
Néanmoins, les bodhisattvas qui auront foi dans le Sûtra du Lotus, après la mort de Shakyamuni, auront pour mission non seulement de chercher l'illumination pour eux-mêmes, mais aussi d'aider tous les êtres humains à atteindre effectivement la bouddhéité dans le monde réel.
Les bodhisattvas investis de cette mission apparaissent dans le Sûtra du Lotus sous le titre de « bodhisattvas sortis de la terre ».

A suivre .....
Auteur : Marmhonie
Date : 02 oct.15, 01:31
Message :
Yvon a écrit :Ici on est là pour parler du bouddhisme de la sokka gakkai pas de la politique japonaise dont nous ne connaissons rien .
Malheureusement, la Soka Gakkai s'est toujours impliquée historiquement dans le Politique ultra nationaliste du Japon, au même titre que Moon pour la Corée du Sud. L'aspect radical imprime ce bouddhisme très particulier qui est en guerre contre le reste du monde qui n'est pas issu de la pureté japonaise...
C'est très gênant, et jamais la Soka Gakkai n'a renié cette volonté très ambigüe. Ses manifestations nationalistes pour le retour à un Japon féodal oblitéré par sa race supérieure, fait très peur aujourd'hui. Ils sont systématiquement encadrés par la police japonaise :
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Yvon a écrit :La politique japonaise dont nous ne connaissons rien .
Parlez pour vous, je voyage au Japon, sans aucun problème je connais bien le sujet extrémiste ultra raciste de la Soka infiltrée au pouvoir politique actuel.
Yvon a écrit :La Soka Gakkai se réclame du bouddhisme celui de Nichiren Daishonin , lui même se basant sur l'enseignement du Sûtra du Lotus .
Elle se réclame certes du fanatisme de Nichiren Daishonin qui s'était auto-proclammé le seul héritier au monde du bouddhisme, ce qui n'est pas sans inquiêter, bien évidemment.

Historiquement, "Bouddha" désigne Siddhartha Gautama (566-486 av. JC.), le fondateur du bouddhisme. Pour la Soka Gakkai, son bouddhisme n'est pas issu de Siddhartha, mais du moine fanatique devenu fou à la fin de sa vie, Nichiren Daishonin.

Nichiren est présenté dans la Soka Gakkai comme le fondateur d'un bouddhisme tourné vers le peuple et visant le salut de tous, prétendant de manière éhontée que les "autres bouddhismes ne visent que le salut des moines", ce qui est n'importe quoi. Alors pourquoi ce mensonge ? Pour développer une structure laïque non religieuse infiltrant du vivant de Nishiren le Pouvoir national afin de le faire plier et d'en prendre le contrôle.

Jusque là, tout va bien, c'est l'histoire de toutes les religions qui sont en structures humaines, loin du fondateur.

Là où ça ne va plus du tout, c'est quand on lit Nishiren, qui est le fondement de la Soka. En effet, Nichiren se base uniquement sur Sutra du Lotus, prétendant que Bouddha Siddhartha ne peut jamais transmettre sa voie découverte. Pour Nishiren, c'est très clair, il est le successeur de Bouddha, plus savant, qui a su éclairer l'humanité devant l'imparfaite transmission de Siddhartha mort trop tôt. Manque de chance, non seulement Bouddha vécut jusqu'à plus de 80 ans, mais en plus, il avait bien fait sa transmission complète.

Et là, on se demande quel est ce bouddhisme qui prétent diffamer tous les autres bouddhismes en les désignant comme inférieurs ?

Il est clair que les bouddhismes occupent une partie de l'humanité dans des pays très précis, et que celui de la Soka Gakkai y est inexistant.
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Le bouddhisme de la Soka se développe dans les pays ignorant quasiment tout du bouddhisme, et en France, 5e pays le plus athée au monde, cette grappe de 11 associations de bouddhismes divers, n'a aucune influence sur la conduite d'un pays judéo chrétien.

La partie dérisoire d'implantation du Bouddhisme de la Soka Gakkai est uniquement financière, comme le rachat historique de la dernière demeure de Napoléon, parce que l'héritier vendait si cher que l'Etat français ne put jamais racheter son patrimoine !

Une telle puissance financière impressionne ! Or il est absolument interdit que la Soka Gakkai en profite pour parler de leur bouddhisme, en faisant visiter ce musée. Ce qui n'a pas été constaté par l'Etat français, la Soka en profite pour parler chaque fois du bouddhisme de la Soka Gakkai, et cette pratique déloyale interdite ne gêne pas, puisque les procès sont payés sans aucun problème.

La Soka a décidément d'étranges pratiques politiques d'infiltration.
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Auteur : Yvon
Date : 02 oct.15, 02:36
Message : la Soka Gakkai ne s'est jamais impliquée historiquement dans le Politique ultra nationaliste du Japon,loin de là . Il suffit de connaitre son histoire ce que vous ignorez de toute évidence

Sûtra du Lotus suite :

Le titre
Le titre du Sûtra du Lotus en sanscrit est Saddharma Pundarika sûtra. Saddharrna signifie « Loi correcte », Pundarika, « Lotus blanc ». Kumarajiva le traduisit en chinois par Myôhô Renge Kyô.


Les vingt-huit chapitres et les deux sûtras d'introduction et de conclusion

Le Sûtra du Lotus comporte vingt-huit chapitres. Chacun est désigné habituellement à la fois par son nom et son numéro. Par exemple, on dira « le 2e chapitre Moyens opportuns » ou bien « le 16e chapitre Durée de la vie de l'Ainsi-venu ».
En Chine et au Japon, il est divisé en huit volumes, chaque volume comprenant deux à cinq chapitres.
Le grand maître Tiantai, de Chine, a considéré le volume du Sûtra aux sens infinis comme une introduction et celui du Sûtra de la Méditation sur le bodhisattva Fugen comme une conclusion.
On désigne parfois ces deux sûtras par l'expression « les deux sûtras d'introduction et de conclusion ».
L'ensemble du Sûtra du Lotus et de ces deux sûtras est appelé « le Triple Sûtra du Lotus ».

L'enseignement théorique (shakumon) et l'enseignement essentiel (honmon)
Parmi les vingt-huit chapitres du Sûtra du Lotus, les quatorze premiers, du 1er chapitre Introduction au 14e, Pratiques paisibles, sont appelés « enseignement théorique » ; les quatorze derniers, du 15e chapitre Surgir de terre au 28e, Les encouragements du bodhisattva Sagesse-universelle, « enseignement essentiel ».
Dans l'enseignement théorique, le chapitre le plus important est le deuxième, Moyens opportuns. Dans l'enseignement essentiel, c'est le seizième, Durée de la vie de l'Ainsi-venu.
Hon (essentiel) de honmon signifie la « véritable entité » ou l'« origine » ; shaku (provisoire) de shakumon signifie la « trace » ou l'« ombre ». Hon et shaku indiquent la différence entre les bouddhas.
Shakyamuni qui atteignit la bouddhéité dans le passé lointain, le Bouddha de l'enseignement essentiel, constitue la véritable entité du Bouddha. Il est donc appelé le Bouddha fondamental.
Shakyamuni qui atteignit la bouddhéité en Inde, le Bouddha de l'enseignement théorique, correspond à la trace ou au reflet de la véritable entité. Il est donc appelé le Bouddha provisoire.
De même, les divers bouddhas évoqués par Shakyamuni dans les sûtras sont des bouddhas provisoires qui reflètent un aspect du Bouddha fondamental.
Le grand maître chinois Tiantai (538-597) compare le Bouddha fondamental à la lune dans le ciel, et les bouddhas provisoires au clair de lune reflété sur des étangs.

Les Trois Assemblées en deux lieux
Le Sûtra du Lotus met en scène trois rassemblements de disciples.
1)Du 1er chapitre Introduction à la première partie du 11e chapitre
L'apparition de la Tour aux trésors, l'assemblée se réunit au pic de l'Aigle.
2)De la 2e partie du 11e chapitre La Tour aux trésors jusqu'au 22e chapitre Transmission, l'assemblée se tient dans les airs.
3)Enfin, du 23e chapitre Les Actes antérieurs du bodhisattva Yakuô (Roi-de-la-médecine) au 28e et dernier chapitre, l'assemblée se trouve à nouveau au pic de l'Aigle.
Il y a donc deux lieux d'enseignement, mais trois assemblées. On parle de « trois assemblées en deux lieux ». Dans l'ordre de leur apparition dans le Sûtra, ce sont la « première assemblée du pic de l'Aigle », la « Cérémonie dans les airs », et la« deuxième assemblée du pic de l'Aigle ».

Les sept paraboles
Dans le Sûtra du Lotus, plusieurs principes bouddhiques sont transmis, de manière compréhensible, grâce à l'utilisation de diverses paraboles. Les plus représentatives, citées ci-dessous, sont appelées « les sept paraboles ».
1. « La parabole des trois chariots et de la maison en feu » dans le 3e chapitre Analogies et paraboles.
2. « La parabole de l'homme riche et de son fils pauvre » dans le 4e chapitre Croire et comprendre.
3. « La parabole des trois sortes d'herbes médicinales et des deux sortes d'arbres » dans le Se chapitre La parabole des herbes médicinales.
4. « La parabole de la cité illusoire » dans le 7e chapitre La parabole de la cité illusoire.
5. « La parabole du joyau cousu dans la doublure du vêtement » dans le 8e chapitre Prophétie de l'illumination à cinq cents disciples.
6. « La parabole du joyau sans prix dans la coiffe » dans le 14e chapitre Les pratiques paisibles.
7. « La parabole de l'excellent médecin et de ses enfants malades » dans le 16e chapitre Durée de la vie de l'Ainsi-venu.

Les six premières paraboles sont narrées dans l'enseignement théorique. Elles sont destinées à révéler la véritable intention du Bouddha, qui est d'exposer le « véhicule unique ». Les autres enseignements (les « trois véhicules ») ne sont que des moyens menant au véhicule unique.

1-La parabole des trois chariots et de la maison en feu

Un incendie se déclare dans la maison d'un homme extrêmement riche. Ses enfants, absorbés dans leurs jeux, ne s'en aperçoivent pas. Pour les faire sortir et les sauver, il leur crie que, dehors, il a préparé pour eux trois chariots dont ils ont depuis longtemps envie : l'un tiré par un mouton, l'autre par un cerf, le dernier par un boeuf. Les enfants se précipitent hors de la maison et, dès qu'ils sont à l'abri de l'incendie, leur père donne à chacun d'eux un chariot plus beau encore que ceux qu'il leur avait promis, décoré de joyaux et tiré par un grand boeuf blanc.
L'homme riche est le Bouddha et les enfants symbolisent les êtres humains. Les trois chariots représentent les états d'étude, d'éveil pour soi et de bodhisattva. Le grand chariot tiré par un boeuf blanc symbolise le Véhicule unique, l'état de bouddha.

A suivre ....
Auteur : Marmhonie
Date : 02 oct.15, 03:05
Message :
Yvon a écrit :la Soka Gakkai ne s'est jamais impliquée historiquement dans le Politique ultra nationaliste du Japon,loin de là . Il suffit de connaitre son histoire ce que vous ignorez de toute évidence.
J'ai donné des références, vous aucune.
Désormais, il vous sera demandé de donner des références précises pour éviter un prosélytisme tous azimuths. C'est idem pour tout le monde.
Auteur : Yvon
Date : 02 oct.15, 03:19
Message :
Marmonie a écrit :
j'ai donné des référence
Ah oui ? Et lesquels ? concenant l'ultra nationalimes de la SG j'en vois pas une , merci d'appliquer à vous même ce que vous demandez aux autres :hi:

Pour l'instant en ce qui concerne mes posts mes références sont le Sutra du Lotus tout simplement .
Au fait autre grotesque erreur de votre part Nichiren n'est pas mort fou :D mais de vieillesse paisiblement le 13 octobre 1282

http://culte.soka-bouddhisme.fr/origine ... e-nichiren

Je précise que le sujet du post est : ----->Le Bouddhisme de la soka Gakkai et non la Soka Gakkai proprement dite .
Merci donc également de respecter le sujet . :hi:

Si vous souhaitez parler de la Soka Gakkai faites un forum à part .
Cordialement .
Auteur : Marmhonie
Date : 02 oct.15, 03:44
Message : Cher Yvon,
J'ai créé ce sujet pour vous laisser vous exprimer librement dans vos croyances :)
Nous en discutons, mais si vous souhaitez que je n'y participe pas, comme vous voulez. Je respecte votre bouddhisme, je le défends et je le critique aussi, en toute impartialité.

Tant que vos références ne seront issues que de la Soka Gakkai, vous porterez, comme pour toute mouvance religieuse qui fait cela, plus de doutes que de certitudes, car nous étudions l'histoire des religions, tout simplement.

Vous comprenez bien que devant mes références historiques neutres d'historiens des religions, votre référence http://culte.soka-bouddhisme.fr est suspecte, non ?

L'historien des religions ne porte aucun culte à l'Histoire, ni à rien ni personne, il examine des faits, des documents incontestables, authentiques, et sans juger, porte ces faits à la connaissance & à l'étude de toutes & tous.

Bien sûr que ぼうっでぃ 楚歌 学会, le bouddhisme de la Soka Gallai, est un bouddhisme très beau, noble et vertueux, que ses pratiquants sont très sincères.

Mais nous, ici, aimons aussi étudier ce qu'est ce bouddhisme, d'un point de vue historique.

Bonne continuation, et sachez une fois encore que vous êtes ici chez vous, autant que toute autre personne :)
Auteur : Yvon
Date : 02 oct.15, 04:15
Message : Je souhaite simplement que l'on s'en tienne a mon sommaire :
1-Shakyamuni et le Sutra du Lotus
2-La vie de Nichiren
3-La relation entre le Sûtra du Lotus et le bouddhisme de Nichiren
4 -Histoire du bouddhisme de Nichiren aprés sa mort et apparition de la Soka Gakkai

Plus tard nous verront les principes de ce bouddhisme et sa mise en pratique dans la vie quotidienne .

Et je veux bien en discuter si l'on s'y tient .
Les rumeurs , et calomnies qui grouillent sur la toile à propos de la Soka Gakkai ne m'interressent pas .
Elles sont le fruit de méconnaissances généralisées sur cette organisation aussi bien au niveau historique que structurelle, de phantasmes de toutes sortes , de témoignages fantaisistes, et de journalistes en manquent d'articles .
De plus cela revient toujours au Japon et personnellement je n'ai que faire du Japon . Je suis en France , et les us et coutumes ne sont pas comparables. Ce qui peut paraître choquant pour un français ne l'est pas pour un japonais et inversement.
(Quand à votre défilé SG encadré par la police niponne -que j'ai vu au moins 5 fois dans des post différents :shock: - rien de plus normal on fait de même en France )
Ce qui m'interresse c'est d'expliquer en quoi ce bouddhisme est bénéfique pour moi et pour les autres dans mon quotidien . Mais avant celà il faut comprendre d'où vient ce bouddhisme , qui est son fondateur et son but et à quoi ça sert concrètement .
Auteur : komyo
Date : 02 oct.15, 06:12
Message :
Marmhonie a écrit :Cher Yvon,

Bien sûr que ぼうっでぃ 楚歌 学会,


qu est ce que vous avez voulu dire ?
il doit y avoir une erreur dans les kanjis !
gakkai c'est bon, mais pas soka !
創価学会

pareil pour l'hiragana, pas compris (bodei ?)
Auteur : Marmhonie
Date : 02 oct.15, 11:34
Message : Normal, j'écris en japonais traditionnel, donc avec des caractères chinois le plus souvent possible.
idem, j'écris plus souvent en chinois traditionnel qu'en chinois simplifié, pour conserver le sens des étymologies qui sont perdues depuis le maoïsme.
Autrement dit, 脳挫傷による見えない障害と闘いながら。宗教法人創価学会(そうかがっかい)は、日本の宗教法人。
Image
Auteur : Yvon
Date : 02 avr.17, 04:11
Message : Film présentant l'histoire du mouvement bouddhiste Soka, ainsi que la philosophie du bouddhisme de Nichiren.


Auteur : algol-x
Date : 04 avr.17, 00:02
Message :
Yvon a écrit :Film présentant l'histoire du mouvement bouddhiste Soka, ainsi que la philosophie du bouddhisme de Nichiren.
Je trouve ce texte du site Persée plus réaliste:

http://www.persee.fr/doc/assr_0003-9659 ... kai&h=soka

Pour les personnes qui se poseraient des question sur la raison de l’absence de D. Ikéda (le gourou de la Soka Gakkai) de la vie publique depuis 2010, une source révèle, qu'il aurait eu un accident vasculaire cérébral, et serait proche d'une vie végétative, le gohonzon et le mantra étant réputés avoir un pouvoir "absolu" en fonction de la croyance, à quelles raisons imputer son état?

https://ecolefuji.jimdo.com/2015/06/22/ ... aku-ikeda/

J'ai déjà une petite idée du genre de réponses Soka :wink:

:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 04 avr.17, 00:54
Message : C'est encore une allégation de plus . Venant de la Nichiren Shoshue ça ne m'étonné guère. J'ai vu à Nantes une vidéo de Daisaku Ikeda datant de 2015 et il était en pleine forme . J'ai un ami pratiquant qui l'à également rencontré en 2014
Ceci dit il a 89 ans aujourd'hui pour quelqu'un qui devait mourir de tuberculose avec une espérance de vie de 30 ans maximum c'est remarquable
Auteur : Ichinen29
Date : 25 oct.17, 08:27
Message : La désinformation s'oppose toujours à la vérité...Mais "Une seule vérité aura raison de dix milles mensonge"...Effectivement ce bouddhisme soka se vit dans l'expérience intime, et c'est cette expérience intime qui forge notre "Shinjin" (Foi bouddhique);le manque d'étude est souvent la cause d'arrêt de pratique et ne parlons pas de ceux qui ignore tout de ce bouddhisme et font des amalgames infondés et graves sur notre pratique.
Moi, j'ai renoncé à convaincre et c'est devenu plus simple de transmettre cet enseignement;la force de la Foi et des Daimoku fusionnent avec l'intention et le grand voeu du Bouddha de rendre accessible l'éveil à tous les êtres,...
Auteur : algol-x
Date : 27 oct.17, 03:20
Message :
Ichinen29 a écrit :La désinformation s'oppose toujours à la vérité...Mais "Une seule vérité aura raison de dix milles mensonge"...Effectivement ce bouddhisme soka se vit dans l'expérience intime, et c'est cette expérience intime qui forge notre "Shinjin" (Foi bouddhique);le manque d'étude est souvent la cause d'arrêt de pratique et ne parlons pas de ceux qui ignore tout de ce bouddhisme et font des amalgames infondés et graves sur notre pratique.

Moi, j'ai renoncé à convaincre et c'est devenu plus simple de transmettre cet enseignement;la force de la Foi et des Daimoku fusionnent avec l'intention et le grand voeu du Bouddha de rendre accessible l'éveil à tous les êtres,...
Ce sont des conseils sur le prosélytisme? Yvon en a bien besoin...

"le manque d'étude est souvent la cause d'arrêt de pratique " me concernant ça été le contraire, je parle d'études et non de l’endoctrinement propre à votre "organisation".

Au plaisir de vous lire.

:Bye:
Auteur : algol-x
Date : 22 nov.17, 23:33
Message : Témoignage d'une ancienne professeure de l'Université Soka d'Amérique, adapté de l'anglais et extrait de cette publication

Tous ceux qui ont déjà visité l'Université Soka d'Aliso Viejo connaissent ses portes. Ces portes séparent les communautés résidentielles les unes des autres. Ces portes séparent les cours des jardins, elles restreignent l'accès aux piscines et aux courts de tennis pour ceux qui ont la clé d'accès. A cause de la paranoïa régnante vis-à-vis de la banlieue proche, la vigilance est l'objectif de ces séparations, ce qui convient à cette nouvelle localité du comté d'Orange qui est conçue pour se tenir à l'écart du reste du monde. Il y a aussi les portes qui gardent l'entrée de la Soka University of America, cette petite Université des Arts Libéraux perchée sur une crête côtière près de Aliso et du Parc naturel régional de Wood Canyons.

Mais pour les visiteurs qui circulent sur les larges routes panoramiques serpentant dans les collines de San Joaquin, ces portes ne bouchent pas la vue magnifique qui s'étend derrière elles : une oasis inattendue, un mirage de sérénité et de grandeur dans la ville de Stepford. Une jet d'eau s'élève très haut au-dessus d'un vaste et brillant lac turquoise devant l'imposant bâtiment administratif d'inspiration Renaissance italienne construit avec le même type de pierre utilisée pour le Colisée romain, car son fondateur a prévu que l'université existerait durant les deux mille prochaines années.

Marcher dans les colonnades couvertes de lierre où pendent par au-dessus des lampes en forme de tulipe, la scène ressemble plus à une retraite de méditation zen qu'un campus universitaire un jeudi après-midi. Deux étudiants sont assis les jambes croisées dans une cour tranquille avec leurs notes de classe, non loin du murmure aquatique d'un étang bordé de lys. Une statue en bronze de Gandhi se tient avec les bras ouverts dans un coin des orangeraies. Cloués à un tableau d'affichage en liège des mots d'Eleanor Roosevelt: « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »

Les guides de l'université n'ont pas grand chose à dire au sujet de l'Université Soka, et elle reste un mystère même dans les milieux universitaires du comté d'Orange. Elle n'est pas aussi vieille que l'Université Chapman, et pas aussi grouillante d'étudiants comme Cal State Fullerton ou UC Irvine, mais pas aussi cachée que Concordia, ou aussi visible que Vanguard. L'école a été fondée en 2001 « sur les principes bouddhistes de la paix, les droits de l'homme et le caractère sacré de la vie ». Ses luxueuses brochures vantent une liste impressionnante d'offres : un ratio de neuf élèves pour un professeur - aucun frais de scolarité pour les étudiants dont le revenu familial est de 60 000 $ ou moins. Avec pour vision universelle qu'étudier à l'étranger est un prérequis pour l'obtention du diplôme. Un nouvel auditorium de 73 millions $ a été conçu par l'acousticien de la salle de concert Walt Disney. Une cafétéria ou plutôt un « bistro » prépare des plats du jour tels que des bols de porc aux épices et du poulet cordon bleu. Un Centre Culturel (Athenaeum). Une galerie d'art. Une piscine de taille olympique. Et plus de 3.400 points de connexion internet.

Gaye Christoffersen, qui a l'expérience du monde académique avec une longue liste de travaux à son nom sur les relations internationales en Asie-Pacifique, a ressenti une connexion instantanée avec l'Université Soka quand elle a eu un entretien pour un poste d'enseignant en 2005 après avoir vu une offre d'emploi dans The Chronicle of Higher Education. Les contrats ont été signés, et âgée de 65 ans elle a déménagé depuis la Californie du Nord pour devenir professeur de sciences politiques à l'école.

A Santa Ana, près de l'Orange County Superior Court, à l'extérieur d'un café elle s'interroge : « Qui ne voudrait pas être dans une université avec un mouvement de paix bouddhiste? ». « Je pensais, ceci est un beau campus dans le comté d'Orange, en Amérique. Comment les choses pourraient être si étranges et terribles ? » Elle fait référence à un courriel envoyé en 2002 par Alfred Balitzer, alors doyen de l'Université Soka, à un de ses collègue, « L'Université Soka d'Amérique aura toujours deux visages et deux types de professeurs », écrit-il, « et c'est pourquoi nous les administrateurs supérieurs de l'Université Soka d'Amérique devront prendre soin attentivement des membres de la Soka Gakkai car ils sont submergés par les aptitudes (scolaires) des étudiants n'adhérant pas à la Soka Gakkai « .

Le document et d'autres sont dans les dossiers judiciaires de Madame Christoffersen, qui ont été soumis comme preuve à un juge. L'ancienne professeure de l'Université Soka la poursuit en justice pour discrimination religieuse, affirmant que sa titularisation a été refusée parce qu'elle a en permanence rejeté d'abandonner sa foi luthérienne pour se joindre à la secte bouddhiste Soka Gakkai qui a fondé l'université.

« Ce fut une pression constante », dit Gaye Christoffersen, tout en décrivant le prosélytisme agressif qui a été pratiqué pendant ses cours par deux membres du corps professoral et des étudiants affiliés à la Soka Gakkai du campus. « Ils sont constamment après vous, vous ne pouvez pas leur échapper. ».

Christoffersen fait partie d'un ensemble de membres du corps professoral et d'étudiants qui ont été séduit par le statut non sectaire de l'université, et par sa promotion d'un « dialogue libre et ouvert » de gauche. Ils sont « des réfugiés Soka », comme dit l'ancien professeur de psychologie Jeffrey Green.

Beaucoup de ceux qui l'ont quitté, certains par choix, d'autres escortés par les services de la sécurité, disent que les décisions universitaires sont prises derrière des portes verrouillées par un groupe de hauts administrateurs dont la mission n'est pas la poursuite de l'excellence académique, mais plutôt de glorifier Daisaku Ikeda, président de Soka Gakkai International, la riche organisation religieuse qui finance l'institution à hauteur de 300 millions $. Une culture de la paranoïa règne sur le campus, les dissidents affirment que les emplois sont en permanence instables selon que les professeurs sont à la Soka Gakkai ou non.

« Nous commençons à nous demander si cela est une institution religieuse ou l'institution qui nous avait été promise », explique Madame Green, maintenant professeure à l'Université Virginia Commonwealth. « C'est un peu ironique qu'ils soient un groupe pour la paix, sauf que, fondamentalement, ils déclarent la guerre à tous ceux qui soulèvent une question. »

* * * * * *
Selon les documents déposés à la Cour supérieure du comté d'Orange, Christoffersen a conclu un contrat de travail de cinq ans avec l'Université Soka en 2005 avec la promesse d'un régime accéléré pour l'attribution d'une titularisation. Elle a demandé sa titularisation en juin 2007 et a reçu la recommandation supplémentaire du Comité d’attribution des grades et des titularisations de l'université en février 2008. Le comité a noté ses nombreuses réalisations, y compris d'être un « érudit reconnu dans ses domaines d'expertise » et « publier régulièrement pendant de nombreuses années dans des revues à comité de lecture de qualité supérieure », ainsi que soulignant que sa bourse d'étude (comme chercheur universitaire) est « d'une qualité généralement associée à un chercheur établi dans une grande université de recherche ».

Ensuite, des courriels furent envoyés. Christoffersen dit que les hauts administrateurs ont envoyé annuellement des invitations en insistant pour qu'elle assiste à une lecture de textes d'Ikeda. Un mois avant qu'une décision soit prise au sujet de sa titularisation, la présidente du comité l'a exhortée à assister à une réunion de femmes de la Soka Gakkai. Avec l'avenir de sa carrière en ligne de mire, elle s'est rendue à l'événement, mais à la dernière minute, elle a décidé de ne pas entrer. La présidente a ensuite déclaré à Christoffersen, selon les dossiers judiciaires, qu'elle était "déçue de son manque de participation dans la Soka Gakkai." Un autre membre du comité de titularisation, Anthony Mazeroll, a déclaré à Christoffersen: « Tous ceux qui travaillent ici sont membres de la Soka Gakkai - chaque employé administratif, toute personne du service informatique, tout le monde ».

Selon la plainte déposée auprès de la justice : le doyen adjoint, Phat Vu, a déclaré devant plusieurs membres du corps professoral son intention de "purifier" l'Université Soka de tous les non adhérents à la Soka Gakkai afin que, finalement, seul ceux de la Soka Gakkai y enseigneraient.

En mars 2008, l'Université Soka a refusé la titularisation de Christoffersen "en raison de l'insuffisance des évaluations des étudiants, ce qui a montré une déficience en capacités d'enseignement". D'autres professeurs ayant moins de réalisations ont obtenu une titularisation, affirme-t-elle. Elle a également intenté un procès pour discrimination fondée sur l'âge, affirmant que le doyen de la faculté, Michael Hays, lui a dit: « À votre âge, cinq ans suffisent ».

Elle a déposé la plainte le 22 mai 2008 et, le 29 septembre 2009, le tribunal a accordé une requête en jugement sommaire par le défendeur, l'Université Soka, car pas suffisamment de faits n'avaient été recueillis. Christoffersen a interjeté appel, et l'affaire est parvenue à un tribunal d'appel en Californie. C'est alors qu'elle a perdu son avocat. Elle a récemment postulé pour être représentée par l'ACLU (Union américaine pour les libertés civiles).

Dans les dossiers judiciaires de Christoffersen, il y a d'autres documents au sujet du campus qui, selon elle, prouvent les motifs cachés de l'Université Soka. Notamment un courrier électronique de 2002 de l'ancien recteur Alfred Balitzer qui écrit : "Nous devons nous assurer que les personnes que nous embauchons comprennent la mission de notre université, et c'est surtout à nous de faire des jugements sur leur dévouement potentiel", "Ne les laisser pas donner libre cours à l'opinion qui affirme que nous ne sommes pas une institution non-sectaire, ou que Soka Gakkai n'est pas si loin en arrière-plan (de nos préoccupations), et que nous ne pensons jamais à ces accusations ou qu'elles ne nous viennent jamais à l'esprit".

Un autre document est une note de la réunion du comité de planification à long terme de l'Université Soka, datée du 28 janvier 1998, lors de la fondation de l'université : « Si nous nous appelons ouvertement une université bouddhiste, nous créerons probablement une image médiocre de nous-mêmes aux États-Unis, où les gens ont peu d'expérience ou de connaissance du bouddhisme. Par conséquent, nous serons perçus comme « non traditionnels » ou « pas un endroit normal pour envoyer mes enfants ». En revanche, la réalité très claire est que nous sommes complètement financés par un groupe bouddhiste ; la plupart de nos employés et de nos prédispositions seront bouddhistes ; et nous déclarons que nous sommes "fondés sur les principes bouddhistes de ..." Par conséquent, une tentative de cacher nos racines bouddhistes sera considérée comme un culte secret. Nous devons être quelque part entre les deux selon que l'on doit répondre à des questions spécifiques.

À l'époque, selon les notes du comité, la résolution était de déclarer l'Université Soka une université bouddhiste dans les documents légaux pour permettre à l'école de « recruter sélectivement les membres de la Soka Gakkai sans risquer d'être poursuivi en justice pour discrimination ». L'université a ensuite accepté de donner l'impression qu'elle était « ouverte, mais à mi-chemin », dans les publications et annonces des relations publiques ; tel que l'énoncé de sa mission, et dans les publicités dans le but d'obtenir des étudiants.

Christoffersen, dont le contrat a pris fin en 2010, estime que les membres du corps professoral non adhérents à la Soka Gakkai comme elle-même sont embauchés à des fins légales et qu'ils élèvent la stature académique de l'institution, puis ils sont (précautionneusement) "sélectionnés un par un". "Je leur ai donné une certaine crédibilité qu'ils n'avaient pas", dit-elle. Quand il a été demandé à un administrateur de l'université Monsieur Feasal de commenter les réclamations de Christoffersen, il a déclaré : "Nous ne discutons pas des questions de personnel."

En regardant en arrière, Christoffersen dit que tous les jours, les étudiants et les professeurs non adhérents de la Soka Gakkai ont été touchés par "shakubuku" (1), une pratique de la Soka Gakkai qui signifie convertir. C'est ce que les bouddhistes de Nichiren appellent le processus de prosélytisme et de conversion des non-croyants. Au sujet des allégations de ce qui se passe sur le campus, Monsieur Feasel dit : « Je n'ai rien vu. Je ne pense pas que c'est vrai, et ce n'est certainement pas quelque chose que nous tolérons. » Christoffersen croit autrement. "La frénésie du culte est complètement dingue, très orwellienne", dit-elle. "J'aimerais qu'ils soient aussi attrayants à l'intérieur qu'ils le sont à l'extérieur".

(1) Shakubuku : shaku signifie, "plier", "couper" et buku, "assujettir", "soumettre". Propagation du bouddhisme en réfutant les conceptions erronées ou les préjugés de quelqu'un pour l'amener aux enseignements bouddhiques corrects.

http://blog.doctissimo.fr/soka-gakkai-n ... 10672.html
https://www.ocweekly.com/news/soka-univ ... ll-6416780
Auteur : algol-x
Date : 17 déc.17, 12:14
Message : La doctrine pacifiste, anti armes nucléaires de la Soka Gakkai est en contradiction avec les positions et décisions prises par le Komeito vis à vis du nucléaire depuis 1967 et dont les électeurs sont principalement les adhérents de l'organisation religieuse dont le mentor Daisaku Ikeda est le fondateur historique du parti.

Le 26 janvier 2012, Daisaku Ikeda, le président honoraire de la Soka Gakkai Japon et président en exercice de la Soka Gakkai Internationale , a interpellé les autorités du pays à abandonner l'énergie nucléaire : "A l'aune de l'accident de la centrale atomique de Fukushima, j'appelle le Japon à étudier rapidement des politiques énergétiques qui ne dépendent pas de l'énergie nucléaire."

Un crime moral contre l'environnement et l'humanité

C'est une revirement historique ! C'est la première fois qu'il s'exprime ainsi sur ce sujet depuis plus de 50 ans. S'il a été un militant constant du désarmement nucléaire mondial, avec entre autre sa participation en 1998, par l'entremise du département de la jeunesse de la Soka Gakkai Japon, à "Abolition 2000" de la Nuclear Age Peace Foundation, et de nombreuses expositions sur les armes nucléaires présentées à travers le monde, il n'est jamais apparu comme un activiste prépondérant dans l'histoire de l'opposition à l'électricité nucléaire au Japon.

Dans l'histoire sociale contemporaine japonaise, en 1954, ce sont les femmes des marins - de l'équipage du chalutier Daigo Fukury Maru (Le Dragon Chanceux) - irradiés par le tir de la bombe atomique du programme d'essais américain Castle Bravo au large de l'atool Bikini près des îles Marshall - accompagnées par des mouvements progressistes comme le parti communiste, des chrétiens, des bouddhistes du Nipponzan Myohoji (école de Nichiren) qui ont débuté les premiers mouvements sociaux anti-nucléaire militaire. Il semble qu'à l'époque certains pratiquants de la Soka Gakkai des villages avoisinants ce soient spontanément associés à la lutte de ces femmes.

Dès 1967, puis de 1999 jusqu'à Fukushima en fidèle allié du PLD, le Komeito a soutenu la nucléarisation civile du Japon, et de facto la production de plutonium pouvant être à usage militaire. Avec son retour au gouvernement en 2013 il a choisi de composer avec les ambitions pro-nucléaires du PLD. Ses électeurs sont historiquement pour l'essentiel les membres de la Soka Gakkai sans lesquels le PLD n'aurait pu gagner les élections et gouverner le pays. Les électeurs du Komeito suivent les directives morales de la Soka Gakkai – donc de D. Ikeda qui n'a jamais réellement soutenu les alternatives sociales, économiques, politiques, culturelles, quand bien même il a fait d'innombrables discours pouvant y faire penser.

Si D. Ikeda s'est prononcé de façon anecdotique et marginale sur des questions environnementales et écologiques ou encore si la Soka Gakkai a participé localement à des initiatives alternatives pour le bien-être social, elle s'est toujours positionnée dans le camp des mentalités traditionnelles et des conservateurs, celui d'un gouvernement allié aux combinats de la stricte économie capitaliste, du commerce international conquérant, de l'industrie lourde, de l'agro-alimentaire intensif : un système économique induisant la destruction de l'environnement...

À preuve du contraire, D. Ikeda, ce brillant défenseur de la vie, amoureux de la nature, pacifiste, 4000 fois honoré de distinctions de toutes sortes par des institutions internationales diverses (de la plus anodine à la plus prestigieuse), a été le complice de la nucléarisation du Japon par son silence sur la question des dangers du nucléaire civil - malgré l'activisme anti-nucléaire, les déclarations alarmistes de spécialistes japonnais, les accidents nucléaires dans l'archipel et dans le monde , les rapports des commissions d'enquêtes sur la sécurité nucléaire au Japon - ainsi que par ses alliances politiques et sa fonction d'ambassadeur culturel soutenu par le ministère japonnais des Affaires Étrangères lors de ses voyages internationaux à partir des années 1970 , ainsi que par s on amitié dans les années 1980 avec le président de Mitsubichi, dont il s'est flatté , la banque qui gère les actifs de la Soka Gakkai mais qui est aussi le groupe industriel ayant participé à la construction du parc nucléaire et à son exploitation et principal fabricant d'armement du pays.

D. Ikeda, fondateur d'une ONG humanitaire, ce promoteur d'une philosophie humaniste bouddhique, de la paix dans le monde, des droits de l'homme comme de ceux des enfants, et en tant que personnalité de premier plan de la société civile, a démontré sa responsabilité accablante dans le développement du programme nucléaire, aidé en cela par ses instruments : la Soka Gakkai et le Komeito, en restant en retrait des mouvements alternatifs anti-nucléaire civil minoritaires mais très actifs dans les années 1970, en consentant de facto à l'orientation économique et industrielle qui fut à l'origine de la construction des centrales nucléaires japonaises à partir de 1961 (Tokaimura) dont la visée ultime a été historiquement - pour les dirigeants politiques des années 1950 - la fabrication de bombes atomiques.

D. Ikeda dans ses actions militantes avec la Soka Gakkai contre les Armes Nucléaire en a complètement dissocié le Nucléaire Civil, ses discours pour la paix et le désarmement camouflent sa collusion occulte avec les intérêts des conglomérats qui contrôlent les pouvoirs politiques financiers industriels les plus opposés à la vie, à la paix, à l'harmonie entre les humains et la nature : en totale contradiction avec l'idéal bouddhiste qu'il prône : comme le soutien de la SGI à La Charte de la Terre... En tant que maître à penser de la Soka Gakkai, et du parti Komeito par extension, il est évident qu'il a tenu en toute conscience un discours humaniste, pacifiste, complètement dissemblable des positions et décisions politiques favorables au libéralisme offensif de "son parti" depuis les années 1960. Mensonges, forfanteries, dissimulations ? C'est un crime moral contre l'environnement et l'Humanité.

Il faut savoir, de plus, que les exonérations fiscales des organisations religieuses au Japon sont extrêmement avantageuses, elles ont été conçues par le PLD qui ainsi les a insidieusement soudoyé afin qu'elles le soutiennent – lors des élections, ou au moins qu'elles ne critiquent pas ouvertement ses alliances avec les grands groupes économiques qui dictent les orientations politiques.

Une anecdote pour exemple.

Depuis 2003 Shingo Mimura (sans étiquette) a été élu et réélu gouverneur d'Aomori, avec l'aide infaillible du PLD et de ses partenaires : le Komeito et le Nouveau Parti Conservateur, là où se trouve le site nucléaire de Rokkaso-mura dont la conception a été en partie supervisée par Mitsubichi pour pouvoir produire la matière première des armes nucléaires. Le gouverneur a apporté son soutien à l'énergie nucléaire qui est devenue l'un des principal secteur économique et pourvoyeur d'emploi de la préfecture. Depuis, et après une vérification de la sécurité des centrales existantes dans un contexte marqué par l'accident de Fukushima, S. Mimura soutenu en cela par ses alliés politiques a été le seul à militer pour continuer la politique de développement de l'industrie nucléaire dans la préfecture.

En France l'actuelle Association Cultuelle Soka du Bouddhisme de Nichiren et avant elle la Soka Gakkai Française et encore avant la Nichiren Shoshu Française se sont toujours fait les relais de l'idéologie pacifiste de D. Ikeda sans jamais lui être déloyal ni désobéissant en quelques points que ce soit. Ce dévouement sans faille a empêché depuis toujours l'ensemble de leurs hauts dirigeants officiels de développer une intelligence critique propre à produire un discours innovant adapté aux réalités sociétales concrètes, et les a obligé à refuser d'émettre publiquement une pensée philosophique originale sur les problématiques et enjeux du monde, ce qui fait d'eux, jusqu'au 26 janvier 2012, les complices inconscients du désastre nucléaire japonais et international.

Les "élites intellectuelles" de ce mouvement sont inexistantes et ne sont pas encouragées à s'épanouir, pas de polémiques constructives, ni de remises en question des contradictions internes : voir le blog de Pierre Alexandre Xavier, un bouddhiste soka réfléchissant sur la Soka Gakkai. Les dirigeants ont ouvert leurs salles culturelles et cultuelles à des conférences de non pratiquants dotés d'une réflexion et d'une culture propre, mais jamais à de s penseurs alternatifs réfléchissants et participants à la création d'un autre monde (alter-mondialistes, anti-nucléaire, écologistes, nouvelles thérapies, etc.), pas plus que les colonnes de leurs publications à leurs coreligionnaires pourvus d'une pensée spirituelle originale et personnelle inspirée par les paradigmes bouddhiques.

Tout comme au Japon, cette organisation religieuse est féodale, oligarchique, conservatrice, partisane de l'économie libérale et d'une morale sociale et familiale très conformiste, tout en affichant la plus stricte neutralité au sujet des affaires nationales mais en recherchant l'approbation de personnalités de la société civile et des pouvoirs publics quand à son système de valeurs humaines. En cela elle se conforme aux directives du consistoire soka japonais. C'est une organisation religieuse complètement absente à toute recherche d'évolutions et d'innovations sociales culturelles économiques d'un monde où ses pratiquants vivent et agissent, et de plus en plus dérégulé par les dictatures politiques financières industrielles. La doctrine sociale (et politique) de cette société religieuse internationale (au statut d'ONG) consiste à ne pas se prononcer, ne pas prendre de position vis à vis des dérives et perversions de la dérégulation et de la globalisation économique responsables de la destruction de la nature, de l'environnement, et son cortège de catastrophes. Ce type d'attitude s'apparente à une approbation silencieuse .

P.S : Conformément à la liberté d'expression accordée aux citoyens par la Constitution de la république française, ce texte est le fruit d'une connaissance reliée à une observation assidue de cette organisation religieuse durant vingt ans, d'une analyse et d'une interprétation personnelle de documents disponibles en langues française et anglaise extérieures à la Soka Gakkai, ainsi que de l'ensemble des publications en langue française de la Soka Gakkai et de D. Ikeda de 1960 à 2010 [aucune n'exprime sa participation dans la lutte contre le nucléaire civil].

S'il s'avérait qu'il existait des publications officielles en langue française de cette organisation prouvant son implication effective et récurrente dans le mouvement anti-nucléaire civil au Japon dès ses débuts, nous apprécierions de les savoir publiés sur internet et de connaître l'adresse de ces sites.

Liens vers deux documents en anglais relatant l'implication réelle du Komeito, du Seikyo Shimbun et de la Soka Gakkai, dans le soutien à la politique pro-nucléaire du Japon :
www.japan-press.co.jp/modules/news/index.php?id=2155
http://www.japan-press.co.jp/modules/ne ... hp?id=2156

http://blog.doctissimo.fr/soka-gakkai-n ... 44124.html
Auteur : Shonin
Date : 18 déc.17, 01:57
Message : [EDIT]

La paix ne va pas descendre du ciel ............... soyons au moins d'accord sur ce point .

[hs]

Bien à vous.
Auteur : algol-x
Date : 18 déc.17, 09:36
Message : [EDIT]
Shonin a écrit :La paix ne va pas descendre du ciel ............... soyons au moins d'accord sur ce point .
Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, je ne suis pas en guerre.

Bien à vous,

:Bye:
Auteur : Shonin
Date : 19 déc.17, 01:03
Message : ("et un MERCI ça t'écorcherai la gueule?) :hi:


(Extrait du) Traité pour l'ouverture des yeux - Nichiren -

Dans ses vies antérieures, Shariputra avait suivi la voie du bodhisattva durant une période de soixante kalpas*, observant le précepte du don.
Lorsqu'un brahmane apparut et lui demanda de lui offrir l'un de ses yeux. Shariputra accéda à sa requête.
Le brahmane renifla l'oeil et, prétendant qu'il sentait mauvais, le jeta à terre et le piétina.
Ce geste convainquit Shariputra qu'il était impossible de sauver des individus de ce genre et qu'il était préférable de se concentrer uniquement sur la recherche de son propre éveil. Bien qu'il eût observé le précepte du don durant soixante kalpas, Shariputra renonça à sa pratique de bodhisattva et retomba dans les enseignements du Hinayana.
C'est un exemple d'abandon de la pratique.

:hi:


Le bouddhisme enseigne que la Loi existe dans le coeur de chaque personne, n'envisage pas les choses dans une optique relative cataloguant les autres personnes, ou nos conditions, comme bonnes ou mauvaises. Du point de vu de la Loi de la vie éternelle et indestructible, ce qui compte, c'est ce que nous faisons nous-même, si nous remportons la victoire sur nous-mêmes.
C'est le critère universel.
Dans ce traité, Nichiren Daishonin écrit aussi : Que ce soit pour de bonneS ou de mauvaiseS raisonS, rejeter le Sûtra du Lotus, c'est se vouer à l'enfer."
ou encore:
"Même si l'on m'offrait le trône du Japon à la seule condition d'abandonner le Sûtra du Lotus [...]" et "Même si l'on me menaçait, si je ne récite pas le Nembutsu, de décapiter mon père et ma mère."

"Quel que soient les obstacles, tant que des hommes de sagesse ne m'auront pas prouvé que mes enseignements sont erronés, je n'accepterai jamais les pratiques des autres écoles."
Ibid





*une période de temps extrêmement longue dans l'ancienne COSMOLOGIE indienne.



Quant aux accusationS d'Alcol-x au sujet de DAISAKU IKEDA , !!au coeur et actes remarquables!!, je répond

que depuis quelques temps, I.D, sensei Ikeda, s'était interrogé sur la possibilité de transmettre la présidence de la Soka Gakkaï à quelqu'un d'autre (traduction terme soka gakkaï : société pour la création de valeur).
Quand une personne porte la responsabilité pendant une longue période, il peut être difficile pour les successeurs de se développer. Pour garantir la transmission éternelle de la Loi merveilleuse -la vie au sens strict du terme- il voulait créer sans attendre un courant de successeurs. Il voulait entreprendre des actions plus substentielles et d'une grande diversité pour la paix mondiale (kosen rufu).
Par-dessus tout, il pensait que le moment était venu de développer avec le plus grand sérieux le mouvement du kosen-rufu mondial.
Auteur : Shonin
Date : 20 déc.17, 13:26
Message :
Ichinen29 a écrit :La désinformation s'oppose toujours à la vérité...Mais "Une seule vérité aura raison de dix milles mensonge"...Effectivement ce bouddhisme soka se vit dans l'expérience intime, et c'est cette expérience intime qui forge notre "Shinjin" (Foi bouddhique);le manque d'étude est souvent la cause d'arrêt de pratique et ne parlons pas de ceux qui ignore tout de ce bouddhisme et font des amalgames infondés et graves sur notre pratique.
Moi, j'ai renoncé à convaincre et c'est devenu plus simple de transmettre cet enseignement;la force de la Foi et des Daimoku fusionnent avec l'intention et le grand voeu du Bouddha de rendre accessible l'éveil à tous les êtres,...
Bienvenu Ichinen29 :Bye:

C'est agréable de vous trouver ici et de vous lire.
De mon côté, en 15 ans de pratique environs, + 10 à observer les activités au préalable, je dois dire que peu de mon entourage ne sait franchement que je pratique , ni comment.
J'ai même vécu avec un homme 4ans qui n'a jamais remarqué qu'il y avait un Gohonzon sous notre toit^^
Je pratiquais des fois du temps qu'il regarde un match de foot juste à côté. Comme quoi, quand on veut être harmonieux....on le peut.

Bien à vous,
:coeur:

Et Alcol-x, attention aux hors sujet, car la Soka n'est pas plus sensei Ikeda que nous autres, membres. Il n'y a pas de chef, et tout cela te dépasse d'autant que les articles que tu présente. Il n'y a pas de chef, mais des relations, un flot de possible, à protéger ensemble. Ensuite, que tu détails par quel chemin est passé Daisaku Ikeda pour arriver là où il est, là où je suis, là où tu es (!) , ne

démontre alors que sa grandeur de parcours :)

Tu ne penses pas. ?
Auteur : vic
Date : 20 déc.17, 13:49
Message :
ichinen 29 a dit : a dit : Moi, j'ai renoncé à convaincre et c'est devenu plus simple de transmettre
Si votre mantra a autant de pouvoirs magiques , pourquoi sa pratique vous obligerait t'elle à convaincre les autres ?
Si ce mantra avait des pouvoirs magiques , les gens y croiraient sans que vous n'ayez aucun besoin de les convaincre .
C'est justement pour cette raison même que je ne crois pas au pouvoir de votre mantra , parce qu'on n'a jamais vu autant de personnes devenus des sortes de soldats aussi prosélytes qui veulent convaincre que dans la soka gakkaï et autant de gens qui ont aussi peu de confiance dans les effets de leur pratique . D'un coté ils prétendent avoir confiance dans leur pratique pour se persuader mais on voit bien qu'ils se mentent à eux même .
Dans la soka gakkaï le besoin de convaincre devient presque psychotique, pathologique .
Bouddha n'a jamais eu à faire du prosélytisme et à convaincre , on le voit bien dans son parcours , les gens venaient vers lui sans qu'il fasse quoi que ce soit, puisque sa pratique efficace lui conférait ce karma naturel .
Le prosélytisme fanatique c'est un manque de confiance dans sa pratique , rien de plus et une preuve de son inéfficacité .
Si une pratique vous conduit à un prosélytisme fanatique c'est qu'elle n'est pas efficace ou mal pratiquée ou insuffisante dans ses effets pour conduire à l'éveil .
Ce faisant elle ne changera pas plus les autres efficacement qu'elle n'aura réussi à vous changer efficacement vous même .
Auteur : Yvon
Date : 20 déc.17, 15:47
Message : Il n'y a rien de magique dans le mantra
Auteur : Shonin
Date : 27 déc.17, 02:36
Message : Bonjour Yvon :)

J'espère que les fêtes de fin d'année se déroule à merveille de ton côté également.
Je t'embrasse.


à tous :
http://www.soka-bouddhisme.fr/a-propos/mouvement-soka

"« Soka » signifie « création de valeurs ». Dans l'esprit humaniste du bouddhisme de Nichiren, le mouvement Soka n'a d'autre visée que le bonheur de chaque personne. Sa mission est de soutenir la vie des gens, en leur permettant d'épanouir leurs qualités humaines
[...]"
Auteur : algol-x
Date : 28 déc.17, 10:13
Message : Il y a quinze ans:

"Les appels à une solution pacifique au problème irakien se multiplient dans la communauté religieuse japonaise.

La Fédération bouddhiste du Japon, à laquelle appartiennent plus de 90% des organisations bouddhistes au Japon, a publié en février une déclaration exprimant son opposition à la guerre et appelant à la paix.

Le Conseil national des Églises et ses Églises membres, l'Église épiscopale anglicane du Japon et la Conférence des évêques catholiques du Japon ont également publié des déclarations anti-guerre et des lettres de préoccupation adressées au président américain George Bush.

Les religieux japonais partagent l'opposition à la guerre, la critique de l'unilatéralisme américain, et les efforts diplomatiques du Japon visent à empêcher une guerre.

Les cercles religieux encouragent les gens non seulement à prier mais à agir. En plus d'organiser des rassemblements et des réunions, les organisations religieuses participent à des réunions organisées par des groupes de citoyens et jouent un rôle actif dans les manifestations.

Différente de la tendance majeure des milieux religieux appelant à une solution pacifique, Soka Gakkai, qui s'appelle elle-même une organisation bouddhiste Nichiren, soutient une guerre américaine.

Ikeda Daisaku, président honoraire de la Soka Gakkai, dans sa proposition adoptée Seikyo Shimbun les 26 et 27 janvier, a déclaré: «Pour lutter contre le terrorisme, des mesures d'urgence utilisant la force armée seront parfois nécessaires.

Fuyushiba Tetsuzo, secrétaire général du parti Komei, organisation politique de la Soka Gakkai, a fait une remarque hostile sur l'opinion internationale appelant à une solution pacifique, affirmant que l'opposition à la guerre profitera à l'ennemi." (fin)

http://www.japan-press.co.jp/2003/2326/soka.html
Auteur : zeste de savoir
Date : 04 janv.18, 04:05
Message : SGI est activement opposée à la justice sociale ce qui fait qu’elle ne contribuera JAMAIS de manière significative à la paix mondiale

La «justice sociale» signifie que chacun doit avoir des opportunités et des droits économiques, politiques, juridiques et sociaux égaux. A la base, il existe des inégalités dans l'accès aux biens et services, qui aboutissent finalement à une société stratifiée où certains groupes ont accès à ce qui est nécessaire pour mener une vie décente (comme l'enseignement supérieur) et d'autres pas.
L'une des (nombreuses) doctrines pernicieuses de la SGI a trait à son interprétation du karma.
Tout le monde a son karma, qu’il pratique ou pas. Rien ne peut vous arriver à moins que vous n'ayez le karma pour.

Vraiment ? Donc, à moins d'avoir le karma pour ne pas être pauvres, vous resterez coincés dans la pauvreté et rien ne peut vous aider?

Les 100 dernières années des États-Unis montrent que c'est complètement faux. Avec la mise en place de programmes de protection sociale tels que la sécurité sociale, Medicaid, Medicare, l'assistance nutritionnelle, les écoles publiques et le bien-être, le nombre de personnes vivant dans la pauvreté a considérablement réduit. Pendant la Grande Dépression, l'Administration des travaux publics, l'Administration du progrès des travaux et le Civilian Conservation Corps fournissant des emplois et des revenus aux chômeurs, ont amorcé la relance de l'économie par la création de nombreux parcs publics, ponts, barrages, routes et aéroports. Que tous apprécient ajourd’hui, presque un siècle plus tard. Le programme fiscal peu connu connu sous le nom de crédit d'impôt sur le reven, avec le crédit d'impôt pour enfants, a tranquillement sorti plus de personnes de la pauvreté que tout autre programme d'aide sociale autre que la sécurité sociale.

Ce qui est particulièrement toxique à propos de la vision du monde de SGI, c'est que la SGI enseigne que seule la personne impliquée peut changer sa situation. La SGI ne fournit aucune assistance aux pauvres; on s'attend à ce qu'ils pratiquent simplement pour changer leur karma et ainsi transformer leurs circonstances de vie et devenir riches.

Les pauvres et les malades étaient les premiers membres du Gakkai. Ils étaient abandonnés par la société, les médecins et la fortune, mais ils ont été sauvés par les Gakkai. Ils ont travaillé dur et ont chanté durement. Ils ont obtenu de grands résultats, passant des plus pauvres aux plus riches de la société japonaise. - conseils des dirigeants de SGI-USA distribués avant la visite d'Ikeda en 1990 (événement "clear mirror guidance »)

Si l'on ignore la société dans son ensemble et qu'on se concentre exclusivement sur l'individu, on peut considérer que la société est essentiellement neutre et que seule l'attitude, l'effort, le travail acharné en un mot le karma affectent les circonstances de l'individu. Notez que cela exige que la société soit considérée comme neutre et également accessible à tous dans tous les sens significatifs.

Incidemment, ce même état d'esprit, que la société ne compte pas et que les problèmes reposent entièrement sur les individus, a conduit les chrétiens évangéliques non seulement à être plus racistes que d'autres dans la société, mais à entraver activement les droits civiques! Les évangéliques considèrent le racisme comme un échec personnel qui ne peut être résolu qu'une fois que l'individu raciste «a raison avec Dieu» - le problème ne peut donc être résolu que lorsque les individus prennent l'initiative de «se mettre en accord avec Dieu».

Pourtant, nous avons éradiqué l'esclavage, malgré le grand désir de beaucoup de gens de continuer, en utilisant une approche sociale (législation), née de la perspective fondamentale que les problèmes sociétaux exigent des solutions sociétales.

Comme le révérend Dr. Martin Luther King Jr. a déclaré:
Maintenant, l'autre mythe qui circule est l'idée que la législation ne peut pas vraiment résoudre le problème et qu'elle n'a pas grand rôle à jouer en cette période de changement social parce que vous devez changer votre cœur et vous ne pouvez pas changer le cœur à travers législation. Vous ne pouvez pas légiférer sur la morale. Le travail doit être fait par l'éducation et la religion. Eh bien, il y a une demi-vérité ici. Certes, si le problème doit être résolu entièrement, les cœurs doivent être changés. La religion et l'éducation doivent jouer un grand rôle dans le changement des mentalités. Mais nous devons continuer en disant que s'il est vrai que la moralité ne peut être légiférée, le comportement peut être réglementé. Il est peut-être vrai que la loi ne peut pas changer l’esprit mais elle peut restreindre contrôler celui-ci. Il est peut-être vrai que la loi ne peut pas faire aimer un homme, mais elle peut l'empêcher de le faire lyncher et je pense que c'est très important aussi. Il y a donc un besoin de lois. Des décrets judiciaires sont nécessaires. Il y a un besoin de législation sur les droits civils à l'échelle locale dans les États et à l'échelle nationale du gouvernement fédéral.
King se penche sur le type de pensée qui veut minimiser et empêcher le gouvernement de légiférer sur la société - nous ne pouvons rendre les choses significatives que si tout le monde veut le faire de lui-même, n'est-ce pas? Non c’est FAUX !

Beaucoup de gens voulaient voir le mariage métisse rester illégal, les races tenues séparées, et les athées bannis de la place publique (qui serait réservée aux seuls croyants aux dieux). Si les gens savent qu'ils vont avoir des ennuis pour être des connards, ils sont moins susceptibles de se comporter comme des connards, indépendamment de leurs opinions privées en la matière.

Ne reconnaissant pas la responsabilité du gouvernement de s'attaquer aux inégalités sociales et de légiférer des règles du jeu équitables au profit des minorités en particulier, les SGI ne contribueront jamais à la paix dans le monde.
Tout ce que SGI peut faire, c'est propager la dépendance et aider les gens à devenir plus endormis.

https://www.reddit.com/r/sgiwhistleblow ... stice_and/.
Auteur : Yvon
Date : 04 janv.18, 04:12
Message : La SGI contribue déjà contribué depuis 70 ans par la culture , l'éducation , sa contribution à L'ONU à la paix mondiale et son bouddhisme à contribué à des milliers de transformations et de développement individuels .

Ceci dit ceci est hors sujet .

Le sujet est Le bouddhisme de la Soka Gakkai .
Auteur : zeste de savoir
Date : 04 janv.18, 04:22
Message : c'est dans le sujet, puisque le bouddhisme de la soka gakkai est sensé apporté le bonheur sur terre.
Il est intéressant et instructif de voir ce que des gens y ayant passé des décennies ont a dire dessus.
A moins que votre but, ne soit de faire taire toutes les voix dissidentes sous prétexte de hors sujet
c'est tout a fait adapté !
Bien a vous ! :Bye:
Auteur : Yvon
Date : 04 janv.18, 05:24
Message : Le sujet est le bouddhisme de la soka Gakai et non la Saka Gakai . Il y a des posts spécifiques concernant la Soka Gakkai proprement dite .

Les thêmes à développer sont les suivants :

1-Shakyamuni et le Sutra du Lotus
2-La vie de Nichiren (C'est fait)
3-La relation entre le Sûtra du Lotus et le bouddhisme de Nichiren
4 -Histoire du bouddhisme de Nichiren aprés sa mort et apparition de la Soka Gakkai

Plus tard nous verront les principes de ce bouddhisme et sa mise en pratique dans la vie quotidienne . Voilà le plus important .
Auteur : zeste de savoir
Date : 04 janv.18, 05:46
Message : vu le nombre de posts que vous été votre amie avez ouvert, il est désormais difficile de s'y retrouver...

Ce fil particulier a dés le début abordé des points sociaux en expliquant que par son activité politique
cette forme de bouddhisme, avec son imbrication dans la société japonaise le justifiait.

Comme le bouddhisme de nichiren se voit a l'origine d'un âge d'or si une grande partie de la population
s'y converti (il suffit de lire nichiren dans le texte ou ceux de la sgi) que cela emmène des effets et des réactions
et des appréciations comme c'est le cas plus haut, est normal !

Je ne crois pas qu'un modérateur s'y soit jamais opposé ! mais à mon avis, il n'y a pas lieu !
:interroge: :Bye:
Auteur : algol-x
Date : 04 janv.18, 06:24
Message :
Yvon a écrit :Le sujet est le bouddhisme de la soka Gakai et non la Saka Gakai . Il y a des posts spécifiques concernant la Soka Gakkai proprement dite .
ça serait comme discuter sur le catholicisme en déclarant que les croisades et l'inquisition sont hors sujet. Au sujet "des posts spécifiques" que vous évoquez, comme le dit zeste de savoir: "vu le nombre de posts que vous et votre amie avez ouvert, il est désormais difficile de s'y retrouver..."

Bien à vous,

:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 04 janv.18, 08:13
Message : Il suffit de lire le titre pour se retrouver . Dommage que ça vous échappe et que vous soyez mono référentiel .

Le Titre est : Le bouddhisme de la SG . Point barre .
Auteur : algol-x
Date : 04 janv.18, 09:16
Message : Il ne faut pas oublier que le bouddhisme de la Soka Gakkai s'est appuyé sur des textes de Nichiren pour justifier son entrée en politique, on peut aussi se demander quel est son projet de société par rapport à "la paix mondiale".

Au sujet de "mono-référenciel" utilisez des mots que vous comprenez, vous éviterez de mettre en exergue comme ici, votre peu d'habitude de l'emploi de ce vocable.

Bien à vous,

:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 04 janv.18, 11:57
Message : Pléonasme . Le bouddhisme de la Soka gakai c'est le bouddhisme de Nichiren , bravo vous êtes sacrément futé :wink:
PS La SG ne fait pas de politique. :Bye:
Auteur : algol-x
Date : 04 janv.18, 12:47
Message :
Yvon a écrit :Pléonasme . Le bouddhisme de la Soka gakai c'est le bouddhisme de Nichiren .PS La SG ne fait pas de politique.
Le pléonasme que vous m'attribuez est de votre fabrication, ensuite concernant "la SG ne fait pas de politique." j'ai posté des documents, de sources diverses, qui démontrent l'interaction Soka Gakkai/Komeito:

http://www.forum-religion.org/post1212673.html#p1212673
http://www.forum-religion.org/post1212609.html#p1212609
http://www.forum-religion.org/post1212439.html#p1212439

Au plaisir,

:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 05 janv.18, 01:08
Message : Il y a bien longtemps que le le komeito et la SG n'ont plus de lien . Mais on continue à faire l'amalgame avec des phantasmes les plus délirants comme ceux que vous publiez , c'est d'ailleurs assez comique .
De plus cette histoire de Komeito est purement japonaise et n'a aucun intétrêt hors de l'archipel Nippon . La SG ne fait pas de politique aprés le komeito le président Ikéda à interdit toute formation politique dans les pays en dehors du japon .

Bon à part ça parlez donc du sujet à savoir le Bouddhisme de la SG , ca vous changera , merci .
Auteur : Shonin
Date : 12 janv.18, 18:54
Message : il est certain que ce n'est pas demain la veille que l'on s'entendra au point de ne plus avoir besoin de protection gouvernementale pour régler nos différents primaire.
Une foi du peuple et sans église ? ne semble pas réunir l'attention méritée.


Les "papas" et "mamans" du gouvernement ont de beaux jours devant eux !
Auteur : pelerincosmique
Date : 15 févr.18, 21:54
Message : L'organisation s'étend à 192 pays et revendique près de 12 millions de fidèles
En réalité : 9.8 millions de ménages au Japon officiellement en 2013 ; en multipliant par trois personnes par foyer ça donne 29.4 millions, mais probablement plutôt aux alentours de 25 millions.
En outre-mer les chiffres doivent être aux alentours de +/- 300 000 environ, depuis toujours hors du Japon il y a une hémorragie des pratiquants quittant gakkai.
Dans ces 192 pays des cadres japonais supervisent les activités et font le relais avec le Consistoire Mondial de soka gakkai à Tokyo. L'organisation est représentée auprès de toutes sortes de structures nationales et internationales : éducatives, politiques, non gouvernementales, économiques, sociales et culturelles.
Par delà le discours religieux et philosophique ce réseau est au service du Japon à l'étranger, le ministère des affaires étrangères facilite des rencontres entre des cadres de soka gakkai et des personnalités.
D. Ikeda a souvent affirmé que la politique était une composante de la religion dans la perspective d'établir un nouvel ordre mondial fondé sur les valeurs qu'il défend.
Nous sommes face à un phénomène culturel original, avec une face visible : religieuse, et une face méconnue : politique. Comme bien d'autres grandes institutions religieuses dans le monde qui veulent influer moralement sur le devenir de la civilisation contemporaine.
Auteur : Yvon
Date : 16 févr.18, 05:33
Message : :hi:
Auteur : zeste de savoir
Date : 16 févr.18, 06:35
Message : Pour combien de gohonzons distribués, le ration doit etre quasiment nul !? :cry4:
Auteur : Yvon
Date : 16 févr.18, 06:45
Message : 1 membre équivaut à 1 gohonzon . Un pratiquant est une personne qui a recu le gohonzon
pelerincosmique a écrit :L'organisation s'étend à 192 pays et revendique près de 12 millions de fidèles
En réalité : 9.8 millions de ménages au Japon officiellement en 2013 ; en multipliant par trois personnes par foyer ça donne 29.4 millions, mais probablement plutôt aux alentours de 25 millions.
En outre-mer les chiffres doivent être aux alentours de +/- 300 000 environ, depuis toujours hors du Japon il y a une hémorragie des pratiquants quittant gakkai.
Dans ces 192 pays des cadres japonais supervisent les activités et font le relais avec le Consistoire Mondial de soka gakkai à Tokyo. L'organisation est représentée auprès de toutes sortes de structures nationales et internationales : éducatives, politiques, non gouvernementales, économiques, sociales et culturelles.
Par delà le discours religieux et philosophique ce réseau est au service du Japon à l'étranger, le ministère des affaires étrangères facilite des rencontres entre des cadres de soka gakkai et des personnalités.
D. Ikeda a souvent affirmé que la politique était une composante de la religion dans la perspective d'établir un nouvel ordre mondial fondé sur les valeurs qu'il défend.
Nous sommes face à un phénomène culturel original, avec une face visible : religieuse, et une face méconnue : politique. Comme bien d'autres grandes institutions religieuses dans le monde qui veulent influer moralement sur le devenir de la civilisation contemporaine.
Ainsi, au Japon, le mouvement Soka, qui compte 9 870 000
familles pratiquant le culte du bouddhisme de Nichiren,
bénéficie du régime légal des personnes morales cultuelles
conformément au droit applicable et à la décision de
reconnaissance des cultes en date du 8 septembre 1952
.
Ce constat en termes de droit comparé permet de la sorte de
mesurer la pertinence du statut réservé au mouvement Soka
au Japon, son pays de naissance contemporaine.
S’agissant de son statut dans les pays démocratiques où vivent
un très grand nombre de pratiquants le constat suivant peut
être dressé :

Italie (75 000 pratiquants)
L’« Instituto buddista Italiano Soka Gakkai » qui a son siège à
Florence s’est vu reconnaître la personnalité juridique par
Décret du Président de la République en date du 20 novembre
2000 Il bénéficie du statut légal d’organisation cultuelle
.
Royaume Uni (10 000 pratiquants)
L’«Association of Soka Gakkai International – UK » qui a son siège
à Taplow Court, Taplow, Near Maidenhead, Berkshire, SL60ER
s’est vue reconnaître la personnalité juridique d’abord en
qualité de « Charity » (équivalent des associations « reconnues
d’utilité publique en France ») le 2 janvier 1975 puis incorporée
le 28 avril 2004 en tant que compagnie (limitée par garantie aux
objets charitables)

Allemagne (6 000 pratiquants)
La « Soka Gakkai Internationale-Deutschland e.v » qui a son siège à
Nordendstr.38 64546 Mörfelden-Walldorf, s’est vue reconnaître
la personnalité juridique le 1er octobre 1969
.
Espagne (4 000 pratiquants)
La « Entidad religiosa Soka Gakkai de Espana », dont le siège est
situé à Madrid, constitue une association religieuse inscrite sur
le Registre des Entités Religieuses du Ministère de la Justice (n°
267-G) selon décision en date du 11 janvier 1994 accordée par le
Ministre de la Justice 23
.
USA (380 000 pratiquants)
La « Religious Organization Soka Gakkai International – USA »,
dont le siège est situé à Santa Monica (Californie) s’est vue
reconnaître le 24 mai 1963 la personnalité juridique en qualité
de « California non-profit religious corporation »
. Dans les autres
Etats, la SGI-USA est enregistrée auprès des State Attorneys
General en tant qu’entité extérieure à la Californie.
Canada (40 000 pratiquants)
L’«Association de la Soka Gakkai Internationale du Canada » dont le
siège est situé à Toronto (Ontario) s’est vue reconnaître la
personnalité juridique en qualité de « Charity » le 19 juin 1975
auprès de la Direction de la Consommation et Corporations à
Ottawa

France 20 000 pratiquants
Corée du sud 2 millions de pratiquants
.
Auteur : zeste de savoir
Date : 16 févr.18, 06:48
Message :
Yvon a écrit :1 membre équivaut à 1 gohonzon . Un pratiquant est une personne qui a recu le gohonzon

En réalité : 9.8 millions de ménages au Japon officiellement en 2013 ; en multipliant par trois personnes par foyer ça donne 29.4 millions, mais probablement plutôt aux alentours de 25 millions.
En outre-mer les chiffres doivent être aux alentours de +/- 300 000 environ, depuis toujours hors du Japon il y a une hémorragie des pratiquants quittant gakkai.
Dans ces 192 pays des cadres japonais supervisent les activités et font le relais avec le Consistoire Mondial de soka gakkai à Tokyo. L'organisation est représentée auprès de toutes sortes de structures nationales et internationales : éducatives, politiques, non gouvernementales, économiques, sociales et culturelles.
Par delà le discours religieux et philosophique ce réseau est au service du Japon à l'étranger, le ministère des affaires étrangères facilite des rencontres entre des cadres de soka gakkai et des personnalités.
D. Ikeda a souvent affirmé que la politique était une composante de la religion dans la perspective d'établir un nouvel ordre mondial fondé sur les valeurs qu'il défend.
Nous sommes face à un phénomène culturel original, avec une face visible : religieuse, et une face méconnue : politique. Comme bien d'autres grandes institutions religieuses dans le monde qui veulent influer moralement sur le devenir de la civilisation contemporaine.

Ainsi, au Japon, le mouvement Soka, qui compte 9 870 000
familles pratiquant le culte du bouddhisme de Nichiren,
bénéficie du régime légal des personnes morales cultuelles
conformément au droit applicable et à la décision de
reconnaissance des cultes en date du 8 septembre 1952
.
Ce constat en termes de droit comparé permet de la sorte de
mesurer la pertinence du statut réservé au mouvement Soka
au Japon, son pays de naissance contemporaine.
S’agissant de son statut dans les pays démocratiques où vivent
un très grand nombre de pratiquants le constat suivant peut
être dressé :

Italie (75 000 pratiquants)
L’« Instituto buddista Italiano Soka Gakkai » qui a son siège à
Florence s’est vu reconnaître la personnalité juridique par
Décret du Président de la République en date du 20 novembre
2000 Il bénéficie du statut légal d’organisation cultuelle
.
Royaume Uni (10 000 pratiquants)
L’«Association of Soka Gakkai International – UK » qui a son siège
à Taplow Court, Taplow, Near Maidenhead, Berkshire, SL60ER
s’est vue reconnaître la personnalité juridique d’abord en
qualité de « Charity » (équivalent des associations « reconnues
d’utilité publique en France ») le 2 janvier 1975 puis incorporée
le 28 avril 2004 en tant que compagnie (limitée par garantie aux
objets charitables)

Allemagne (6 000 pratiquants)
La « Soka Gakkai Internationale-Deutschland e.v » qui a son siège à
Nordendstr.38 64546 Mörfelden-Walldorf, s’est vue reconnaître
la personnalité juridique le 1er octobre 1969
.
Espagne (4 000 pratiquants)
La « Entidad religiosa Soka Gakkai de Espana », dont le siège est
situé à Madrid, constitue une association religieuse inscrite sur
le Registre des Entités Religieuses du Ministère de la Justice (n°
267-G) selon décision en date du 11 janvier 1994 accordée par le
Ministre de la Justice 23
.
USA (380 000 pratiquants)
La « Religious Organization Soka Gakkai International – USA »,
dont le siège est situé à Santa Monica (Californie) s’est vue
reconnaître le 24 mai 1963 la personnalité juridique en qualité
de « California non-profit religious corporation »
. Dans les autres
Etats, la SGI-USA est enregistrée auprès des State Attorneys
General en tant qu’entité extérieure à la Californie.
Canada (40 000 pratiquants)
L’«Association de la Soka Gakkai Internationale du Canada » dont le
siège est situé à Toronto (Ontario) s’est vue reconnaître la
personnalité juridique en qualité de « Charity » le 19 juin 1975
auprès de la Direction de la Consommation et Corporations à
Ottawa

France 20 000 pratiquants
Corée du sud 2 millions de pratiquants
.

Pour combien de gohonzons distribués, le ration doit etre quasiment nul !? :cry4:
Auteur : Yvon
Date : 16 févr.18, 06:54
Message : Autant de gohonzon que de pratiquant soit environ plus de 15 millions de Gohonzons à travers le monde
Auteur : zeste de savoir
Date : 16 févr.18, 06:56
Message :
Yvon a écrit :Autant de gohonzon que de pratiquant soit environ plus de 15 millions de Gohonzons à travers le monde
oh, oh, j'ai pas lu ca, je vais retrouver une source qui en parle d'une manière moins corporate que vous !



J'ai retrouvé l'info !

Le SGI-USA a émis plus d'un million de Gohonzons. Maintenant, ses membres actifs sont environ dans les 35 000. Cela signifie qu'environ un million de personnes ont essayé le chant, le parchemin et le mentor magique de la SGI puis sont ensuite partis, laissant tout tomber comme on le fait d'une mauvaise habitude.

http://www.forum-religion.org/post1216667.html#p1216667

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