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Auteur : Yvon
Date : 05 janv.16, 06:59
Message : Le bouddhisme de Nichiren Daïshonin part du principe que tous les êtres humains ont la possibilité d'atteindre l'illumination. Cette idée est la caractéristique même du bouddhisme du Mahayana. Le bouddhisme Mahayana, l'une des deux principales branches qui se développa en Inde après la mort de Shakyamuni, fut d'abord un mouvement pour rendre accessibles au plus grand nombre les enseignements du Bouddha.
A la différence de certains groupes du bouddhisme antérieur, ses adeptes ne se coupaient pas de la société mais choisissaient de travailler à répandre le bouddhisme dans le peuple et d'aider les autres à trouver la voie qui mène à l'illumination. La caractéristique essentielle du Mahayana est donc l'esprit de compassion et l'altruisme.
Le Bouddhisme Mahayana fut introduit en Chine où il donna naissance à diverses écoles. L'une des plus importantes fut fondée par T'ien t'aï (538-597) et on la désigne du nom de T'ien t'aï ou école Tendaï. Elle enseigne que le Sûtra du Lotus est le plus élevé de tous les sûtras du Mahayana et que tout - les êtres animés commes les choses inanimées - possède à l'état latent la possibilité d'illumination.
Cette théorie est résumée dans le principe d'Ichinen Sanzen. Les principes de cette école furent par la suite développés et systématisés par Miao-lo (711-782), le neuvième patriarche de cette tradition.
Le Bouddhisme de T'ien t'aï, comme nous l'avons vu, fut introduit au Japon au IX° siècle par Dengyo Daïshi, qui avait étudié ces doctrines en Chine. Plus tard, au XIII° siècle, Nichiren Daïshonin étudia au mont Hiei, centre de l'école Tendaï au Japon, et en vint à réaliser que le Sûtra du Lotus constitue vraiment le coeur de tous les enseignements bouddhiques. Peu après, il commença à enseigner la vérité à laquelle il était parvenu.
Selon son enseignement, les multiples lois qui régissent l'Univers obéissent toutes à un principe unique ou une Loi. En comprenant cette Loi, une personne peut libérer le potentiel caché dans sa propre vie et réaliser une harmonie parfaite avec son environnement. Nichiren Daïshonin a défini la Loi universelle comme étant Nam Myoho Renge Kyo, formule qui représente l'essence du Sûtra du Lotus. De plus, il lui donna une forme concrète en inscrivant le parchemin appelé Gohonzon afin que tous les hommes puissent mettre en pratique l'essence de la sagesse bouddhique et parvenir à l'illumination.
Dans le traité intitulé "Sur le véritable objet de vénération ", il conclut que croire en Nam Myoho Renge Kyo et adresser cette invocation au Gohonzon, qui est la cristallisation de la loi universelle, permet de révéler la nature de bouddha inhérente à chaque être humain.
Tous les phénomènes sont soumis à la stricte loi de cause et d'effet. Par conséquent, l'état dans lequel se trouve la vie d'une personne - autrement dit sa destinée - est le résultat de toutes les causes précédemment créées. En récitant Nam Myoho Renge Kyo, une personne crée la cause suprême, une cause qui dépasse de beaucoup en importance les effets négatifs résultant du passé.
L'illumination n'est pas un état mystique ou transcendantal, comme on pourrait être tentés de le croire. C'est plutôt l'état de la plus grande sagesse, vitalité et bonne fortune, dans lequel une personne peut diriger sa propre destinée, être pleinement satisfaite dans ses activités quotidiennes et parvenir à comprendre la raison pour laquelle elle est en vie.
http://www.forum-religion.org/bouddhism ... -t367.html Auteur : Marmhonie
Date : 05 janv.16, 21:27
Message : beaucoup de prosélytisme pour un bouddhisme fanatique qui est dans la liste en France des dérives sectaires sous haute surveillance d'Etat.
Vous créez quantité de sujet sur cette mouvance fanatique qui est un djihadisme japonais insensé, comprenez de ne pas aller vous-même dans votre attitude, dans une impasse fanatique déconnectée de tout dialogue & versé dans du prosélytisme ultra.
Attention danger. Et les sujets sur Nichiren sont déjà très nombreux et condamnés dans la vie démente de ce moine fou, il en est de même enevers les groupuscules fanatiques qui recrutent sur Internet. La surveillance modératrice est à son niveau élevé, comme envers tout fanatisme.
Je rappelle que ce bouddhisme déjanté, sous surveillance en France par la Mivilitude, n'est pas du bouddhisme en France et n'est pas reconnu par l'UBF (Union des Bouddhistes de France).

Auteur : Yvon
Date : 05 janv.16, 23:34
Message : Marmhonie a écrit :beaucoup de prosélytisme pour un bouddhisme fanatique qui est dans la liste en France des dérives sectaires sous haute surveillance d'Etat.
C'est faux , le bouddhisme de Nichiren n'a rien de fanatique , ces propos n'engage que vous , et il n'y a pas de dérives sectaires et de haute surveillance d'état .
Marmhonie a écrit :Je rappelle que ce bouddhisme , sous surveillance en France par la Mivilitude, n'est pas du bouddhisme en France et n'est pas reconnu par l'UBF (Union des Bouddhistes de France).
Ce boudhisme n'est pas sous surveillance en France par la Mivilitude . Qu'i ne soit pas reconnu en France par l'UBF ne signifie pas que ce n'est pas du Bouddhisme .
Il est reconnu ailleurs dans le monde .
La France serait elle le Monde ?
Auteur : Yvon
Date : 05 janv.16, 23:55
Message : Pour la Mivilitude vous faites allusion à la Soka Gakkai , ce qui n'est pas le sujet du Post, il y a des sujets ouvert à ce propos Ceci dit il a été bien spécifié ceci :
"Nous avons donc précisé sans relâche à nos interlocuteurs que ces rumeurs nées à la suite de la classification de notre mouvement comme secte dans un rapport parlementaire en 1983, n’ont aucun fondement. Le dernier rapport parlementaire de décembre 2006 reconnait que le Mouvement Soka ne comporte, tant dans sa doctrine, que dans les faits, « aucun comportement déviant ». En 2003, le ministre de l’Intérieur a confirmé cet état de fait dans un courrier qui nous a été adressé.
Enfin, en 2008, Jean-Michel Roulet, alors Président de la MIVILUDES, nous a lui aussi confirmé ce point dans un courrier. Comme vous pouvez le constater, nous ne restons pas immobiles face à la rumeur et la diffamation. Il est essentiel que notre mouvement religieux soit reconnu en France comme il l’est dans le monde entier, et que nous, pratiquants, n’ayons plus à répondre à de telles accusations et à justifier de notre pratique du Bouddhisme de Nichiren."
Auteur : algol-x
Date : 06 janv.16, 00:44
Message : C'est faux , le bouddhisme de Nichiren n'a rien de fanatique , ces propos n'engage que vous , et il n'y a pas de dérives sectaires et de haute surveillance d'état .
Je m'inscrit en faux contre ces affirmations, et les "dérives sectaires, j'en ai été l'objet et le témoin! vous vous cachez derrière "le Bouddhisme de Nichiren" et le Mahayana pour faire passer les thèses de la Soka Gakkai, la secte la plus radicale des écoles de Nichiren comme étant du Bouddhisme, [
Edit]
Auteur : Yvon
Date : 06 janv.16, 02:59
Message : Je me cache derrière rien , je pratique le bouddhisme de Nichiren au sein de la Soka Gakkai .
Vous avez votre point de vu , j'ai le mien personnellement pour l'avoir pratiquer depuis 31 ans je peux affirmer qu'il n'y a rien de fanatique et de sectaire dans ce bouddhisme .
Le 5 juin 2008 ”Le président de la Miviludes Jean Michel ROULET a déclaré à la radio : “nous sommes dans des rapports de confiance avec la Soka Gakkai aujourd’hui”.
L’avocat de l’ACSBN* a demandé à M. ROULET de mettre cette déclaration par écrit à l’attention de l’ACSBN* et il a accepté. Il écrit dans cette lettre adressée au Consistoire de l’ACSBN : “la Soka Gakkai a soulevé des questions à une époque, mais n’en pose plus aujourd’hui.”
Le 15 juin j’ai eu confirmation de cette nouvelle par le responsable du département des hommes, membre de la coordination nationale du mouvement bouddhique. Au cours d’une rencontre cordiale entre Messieurs ROULET, Pierre CHARLOT, président du Consistoire Soka et l’avocat de l’ACSBN*, le directeur de la MIVILUDES a lui même expliqué avoir pris l’exemple de la Soka Gakkai, pendant une émission de radio à laquelle il participait.
* ACSBN : Association Cultuelle Soka du Bouddhisme de Nichiren
Auteur : vic
Date : 06 janv.16, 03:26
Message : Yvon a écrit :Pour la Mivilitude vous faites allusion à la Soka Gakkai , ce qui n'est pas le sujet du Post, il y a des sujets ouvert à ce propos Ceci dit il a été bien spécifié ceci :
"Nous avons donc précisé sans relâche à nos interlocuteurs que ces rumeurs nées à la suite de la classification de notre mouvement comme secte dans un rapport parlementaire en 1983, n’ont aucun fondement. Le dernier rapport parlementaire de décembre 2006 reconnait que le Mouvement Soka ne comporte, tant dans sa doctrine, que dans les faits, « aucun comportement déviant ». En 2003, le ministre de l’Intérieur a confirmé cet état de fait dans un courrier qui nous a été adressé.
Enfin, en 2008, Jean-Michel Roulet, alors Président de la MIVILUDES, nous a lui aussi confirmé ce point dans un courrier. Comme vous pouvez le constater, nous ne restons pas immobiles face à la rumeur et la diffamation. Il est essentiel que notre mouvement religieux soit reconnu en France comme il l’est dans le monde entier, et que nous, pratiquants, n’ayons plus à répondre à de telles accusations et à justifier de notre pratique du Bouddhisme de Nichiren."
Moi ce qui me gène le plus c'est que le bouddhisme de Nichiren n'est pas du bouddhisme , il utilise le bouddhisme .
Du reste la sokka gakkaï n'est pas reconnu comme du bouddhisme par l'union bouddhiste européenne .
Oui Nichiren par son refus de tout autre textes que le soutra du lotus comme enseignement est une forme intégriste de pratique qui n'est plus du bouddhisme .
Algol x vous a posté un texte d'andré bareau , un sinon le plus grand spécialiste du bouddhisme internationalement reconnu et andré bareau dit clairement qu'il n'est pas possible ni envisageable de classer l'enseignement de Nichiren comme étant du bouddhisme .
Le fait est que toute les écoles bouddhistes qui pourtant se reconnaissent entre elles par leur diversité sont toutes d'accord pour dire qu'il n'est pas possible de classer la sokka gakkaï comme enseignement bouddhiste et que c'est autre chose que du bouddhisme .
Auteur : Yvon
Date : 06 janv.16, 03:41
Message : Ce n'est pas parcequ'en France un historien aussi grand soit t'il fait ce genre de déclaration , que le bouddhisme de Nichiren n'en est pas un .
Que vous le vouliez ou non Le bouddhisme de Nichiren existe bel et bien et à ce jour englobe une quarantaine d'écoles .
Auteur : vic
Date : 06 janv.16, 04:23
Message : Yvon a écrit :Ce n'est pas parcequ'en France un historien aussi grand soit t'il fait ce genre de déclaration , que le bouddhisme de Nichiren n'en est pas un .
Que vous le vouliez ou non Le bouddhisme de Nichiren existe bel et bien et à ce jour englobe une quarantaine d'écoles .
Le Bouddhisme de Nichiren n'est reconnu comme du bouddhisme que par lui même , il fallait le préciser.
Auteur : Yvon
Date : 06 janv.16, 04:36
Message : Non les écoles Nichiren sont reconnus dans de nombreux Pays à travers le monde , en Europe il y a :
L'Angleterre , L'allemagne, L'Italie , L'Espagne , La suisse , et j'en oubli certainement .
Auteur : algol-x
Date : 06 janv.16, 05:47
Message : Yvon a écrit :Non les écoles Nichiren sont reconnus dans de nombreux Pays à travers le monde , en Europe il y a :L'Angleterre , L'allemagne, L'Italie , L'Espagne , La suisse , et j'en oubli certainement .

Auteur : vic
Date : 06 janv.16, 06:03
Message : Yvon a écrit :Non les écoles Nichiren sont reconnus dans de nombreux Pays à travers le monde , en Europe il y a :
L'Angleterre , L'allemagne, L'Italie , L'Espagne , La suisse , et j'en oubli certainement .
Oui mais pas par les pratiquants boouddhistes zen ou Tibétains ou Théravada .
Reconnus par qui , vous dites que la sokka gakkaï est reconnu , oui elle se reconnait elle même c'est vrai , point barre .
Que ce soit en angleterre ou ailleurs vous ne trouverez pas beaucoup de pratiquants bouddhistes hors sokka gakkaï qui reconnaissent la sokka gakkaï comme du bouddhisme vous savez , ça ne diverge pas de la france .
Auteur : Yvon
Date : 06 janv.16, 06:13
Message : Vous vous trompez les instituts bouddhistes nationaux des pays cités , reconnaissent la Soka Gakai. Et je ne parle qu'en Europe
Maintenant j'aimerai que ce post ne se limite pas à la SG . Merci
Auteur : algol-x
Date : 06 janv.16, 11:28
Message : Yvon a écrit :A la différence de certains groupes du bouddhisme antérieur, ses adeptes ne se coupaient pas de la société mais choisissaient de travailler à répandre le bouddhisme dans le peuple et d'aider les autres à trouver la voie qui mène à l'illumination. La caractéristique essentielle du Mahayana est donc l'esprit de compassion et l'altruisme.
Vous propagez des clichés...
"Tout le monde ne peut pas se faire moine, ni se retirer dans une grotte ou dans la forêt. Si pur, si noble, si élevé que puisse être le Bouddhisme, il serait sans portée pour les masses humaines si celles-ci ne pouvaient le suivre dans la vie quotidienne au sein du monde moderne. Mais si on comprend l'esprit du bouddhisme, et pas seulement à la lettre on pourra certainement le suivre et le mettre en pratique tout en menant la vie d'un homme ordinaire"
Ref: "L'enseignement du bouddha d'après les textes des plus anciens", Walpola Rahula
Yvon a écrit :Nichiren Daïshonin étudia au mont Hiei, centre de l'école Tendaï au Japon, et en vint à réaliser que le Sûtra du Lotus constitue vraiment le cœur de tous les enseignements bouddhiques. Peu après, il commença à enseigner la vérité à laquelle il était parvenu.
Certes Nichiren à étudié au mont Hiei, mais pas sous la directions de maitres, certainement en raison de ses conditions sociales (!), il a élaboré sa doctrine avec une vision erronée de la vacuité, ensuite il prêchait sa doctrine dans la rue: les désastres qui touchaient le Japon résultaient "des mauvaises croyances" selon lui, de la totalité des écoles bouddhiques, avec un acharnement particulier envers les sectes de la terre pure et du Shingon. Ses écrits étaient violents et selon lui, il aurait fallu décapiter les moines et incendier les temples.
Yvon a écrit :L'illumination n'est pas un état mystique ou transcendantal, comme on pourrait être tentés de le croire. C'est plutôt l'état de la plus grande sagesse, vitalité et bonne fortune, dans lequel une personne peut diriger sa propre destinée, être pleinement satisfaite dans ses activités quotidiennes et parvenir à comprendre la raison pour laquelle elle est en vie
l'illumination dans le bouddhisme, on peut uniquement dire ce que ça n'est pas et non d'affirmer des projections

Auteur : Yvon
Date : 06 janv.16, 14:18
Message : D'abord je ne projette aucun clichés toutes les sources que j'ai cités c'est à dire Burton Watson , Jean Noel Robert , L'institut francophone du Bouddhisme et bien d'autres encore s'accordent sur les causes ayant créer le shisme entre Théravada et Mahayana .
Quand à Walpola Rahula (1907 - 1997) c'est un moine bouddhiste théravadin (École des Anciens), né et mort au Sri Lanka (ex Ceylan). Après ses études initiales, il s'intéressa également au bouddhisme mahāyāna (Grand Véhicule), qu'il étudia à l'Université Paris-Sorbonne dans les années 1950.
Que par la suite récemment comme Walpola Rahula se mette à adopter les principes du Mahayana celà est une bonne chose .
Auteur : Yvon
Date : 06 janv.16, 15:07
Message : http://boudah.pl/enseignement-du-bouddh ... ula#anatta
Quand à Nichiren il eu pour maître Dozen Bô Supérieur du monastère Tendai, Seicho ji
http://www.nichiren-etudes.net/dico/nic ... raphie.htm
Au sein même de ce temple se pratiquait également le Shingon , et le Jodo (Bouddhime du Nembustu ) .
Quand au concept de la vacuité effectivement il y a une différence notable entre le Theravada et le Mahayana . Nichiren a donc reprit le concept du Sutra du Lotus c'est à dire Mahayana , celà n'est en rien érronné . C'est une doctrine particulière instaurée par le Sûtra du Lotus .
Quand à l'llumination on peut effectivement dire ce que c'est de la même manière que l'on peut décrire un autre état de vie comme l'état de bonheur temporaire , ou de colère ou d'avidité ect...
Comme on peut décrire les principaux états de notre vie , l'état de bouddha qui en fait parti n'échappe pas à la règle . Il suffit de le vivre pour le comprendre . L'Etat de Bouddha n'est pas "vide" , il n'est pas dans la négation .
Auteur : Yvon
Date : 06 janv.16, 17:32
Message : Nichiren fut un réformateur religieux, véhément, mais sans armes, ni armée. Alors, l'accusation d'avoir voulu convertir les autres "par la force" n'est pas pertinente. Il défiait ses adversaires dans des débats publics, ce qui n'était pas nouveau dans le bouddhisme. Et là, il condamnait effectivement les moines des autres écoles au nom de sa conception du bouddhisme.
La vérité c'est qu'il fut condamné à mort et faillit être exécuté (il y échappa de peu) et que nombre de ses ^partisans furent massacrés. Je ne sache pas que Nichiren ou ses partisans aient, eux, tué qui que ce soit - dans un Japon du XIIIème siècle où les grands monastères avaient des armées de moines qui se combattaient régulièrement.
Auteur : algol-x
Date : 06 janv.16, 22:08
Message : Yvon a écrit :D'abord je ne projette aucun clichés toutes les sources que j'ai cités c'est à dire Burton Watson , Jean Noel Robert , L'institut francophone du Bouddhisme et bien d'autres encore s'accordent sur les causes ayant créer le shisme entre Théravada et Mahayana .
Quand à Walpola Rahula (1907 - 1997) c'est un moine bouddhiste théravadin (École des Anciens), né et mort au Sri Lanka (ex Ceylan). Après ses études initiales, il s'intéressa également au bouddhisme mahāyāna (Grand Véhicule), qu'il étudia à l'Université Paris-Sorbonne dans les années 1950.
Que par la suite récemment comme Walpola Rahula se mette à adopter les principes du Mahayana celà est une bonne chose .
Je persiste dans mes propos...
Quand à Nichiren il eu pour maître Dozen Bô Supérieur du monastère Tendai, Seicho ji
Vous n'avez pas compris , Nichiren lors de son séjour au mont Hiei, n'a pas eu accès à l'enseignement des "grands maitres, de ce fait, sa vision de la vacuité était fausse...
Quand à l'llumination on peut effectivement dire ce que c'est de la même manière que l'on peut décrire un autre état de vie comme l'état de bonheur temporaire , ou de colère ou d'avidité ect...
Comme on peut décrire les principaux états de notre vie , l'état de bouddha qui en fait parti n'échappe pas à la règle . Il suffit de le vivre pour le comprendre . L'Etat de Bouddha n'est pas "vide" , il n'est pas dans la négation .
Faux
Où avait vous lû que Nichiren aurait dit qu'il fallait décapiter les moines et bruler leur temple ?
Il suffit de lire le gosho (écrits de Nichiren)
Que par la suite récemment comme Walpola Rahula se mette à adopter les principes du Mahayana celà est une bonne chose .
Interprétation fantaisiste, Walpola Rahula se réfère au théravada...
Auteur : Yvon
Date : 07 janv.16, 01:54
Message : Le vénérable Walopla Rahula
Le vénérable Walpola Rahula est un moine Sri Lankais, décédé le 18 septembre 1997 à Colombo à l'âge de 91 ans.
Walpola Rahula possédait une grande érudition qui dépassait largement les limites du bouddhisme theravada, le "Bouddhisme des Anciens", auquel il appartenait. C'est ainsi qu'il avait étudié les textes chinois et tibétains du Mahâyâna. Il a été un des pionniers de la transmission de l'enseignement du Bouddha en Occident. Le vénérable a vécu 25 années en France et à enseigné à la Sorbonne dans les années 50. Il fut l'un des principaux artisans de la diffusion du Dhamma en Occident. Son livre, l'Enseignement du Bouddha, traduit en 14 langues, présenté dans la bibliographie, figure parmi les premiers parus sur le sujet et reste une référence absolue plus de quarante ans après sa parution en 1961.
http://www.vipassana.fr/Textes/WalpolaR ... emoire.htm
En ce qui concerne le concept la Vacuité Nichiren se réfère à celle énoncé dans le Sûtra du Lotus et non celle énoncée dans le bouddhisme des anciens .
Nichiren adopte donc le point de vue de la vacuité vu par le Mahayana .
vacuité (non-substantialité, ku, 空, shunyata, anutta) Notion propre au bouddhisme que l'on ne retrouve dans aucun autre système religieux. C'est la négation d'un ego permanent mais ce n'est pas un nihilisme dans le sens où le bouddhisme réfute la théorie "d’être et de non-être” (yaku u yaku mu) selon laquelle toute chose naît et meurt, mais sa nature est le néant.
Différentes explications selon les écoles.
Dans le Theravada, anutta est généralement traduit par absence d'un soi", "absence de ce qui est en soi", "absence d'une nature propre" et illustré par l'exemple de la charrette que l'on démonte pièce par pièce en étalant les pièces sur le sol. Toutes les pièces sont là mais la charrette n'existe pas. La charrette n'est pas la somme de ses composants. Aux personnes qui pensent que le corps est habité par un principe éternel immuable le Bouddha explique : "Il n'y a pas d'âme dans ce corps, car s'il y avait une âme elle aurait la possibilité de décider ou de choisir que ce corps soit ainsi ou qu'il ne soit pas ainsi."
Dans le Mahayana et principalement les écoles de la voie du milieu, précise ce concept en évitant une vision nihiliste (rien n'existe réellement, tout est donc permis) aussi bien qu'éternaliste (dieu éternel qui insuffle la vie dans différents corps). Le bouddhisme du Lotus refuse également le spiritualisme développé par les écoles du "Rien-que-Conscience".
Quand à l'Etat de Bouddha que vous ne connaissez pas , rien de ce que j'ai dit vous permet de dire que c'est faux .Il existe bien des définitions autre que la mienne expliquant clairement ce que celà représente , et vous ne pouvez les nier.
Auteur : algol-x
Date : 07 janv.16, 03:20
Message : Yvon a écrit :Le vénérable Walopla Rahula
Le vénérable Walpola Rahula est un moine Sri Lankais, décédé le 18 septembre 1997 à Colombo à l'âge de 91 ans.
Walpola Rahula possédait une grande érudition qui dépassait largement les limites du bouddhisme theravada, le "Bouddhisme des Anciens", auquel il appartenait. C'est ainsi qu'il avait étudié les textes chinois et tibétains du Mahâyâna. Il a été un des pionniers de la transmission de l'enseignement du Bouddha en Occident. Le vénérable a vécu 25 années en France et à enseigné à la Sorbonne dans les années 50. Il fut l'un des principaux artisans de la diffusion du Dhamma en Occident. Son livre, l'Enseignement du Bouddha, traduit en 14 langues, présenté dans la bibliographie, figure parmi les premiers parus sur le sujet et reste une référence absolue plus de quarante ans après sa parution en 1961.
http://www.vipassana.fr/Textes/WalpolaR ... emoire.htm
J'ai cité un passage de "l'enseignement du bouddha selon les textes anciens" l'auteur se réfère au bouddhisme Théravada ne vous en déplaise.
Yvon a écrit :"En ce qui concerne le concept la Vacuité Nichiren se réfère à celle énoncé dans le Sûtra du Lotus et non celle énoncée dans le bouddhisme des anciens ."
Nichiren n'a pas compris grand chose à la vacuité

et il a bricolé sa doctrine en copiant certains éléments du Shingon et du Jodo!
Yvon a écrit :vacuité (non-substantialité, ku, 空, shunyata, anutta)
Je passe sur les longueurs, "la vacuité n'est autre que la production conditionnée" dixit Nagarjuna point
Yvon a écrit :Le bouddhisme du Lotus refuse également le spiritualisme développé par les écoles du "Rien-que-Conscience".
Complètement faux, ichinen sanzen est une émanation des théories du cittarama, bien que jugées incompatibles à leur origine, les deux doctrines ont été intégrées par de nombreuses écoles, dont la plus représentative est le Tendai, école éminemment éclectique à la différences des écoles Nichiren qui sont plutôt sectaires.
Yvon a écrit :Quand à l'Etat de Bouddha que vous ne connaissez pas , rien de ce que j'ai dit vous permet de dire que c'est faux .Il existe bien des définitions autre que la mienne expliquant clairement ce que celà représente , et vous ne pouvez les nier.
Vous confondez " le miroir qui reflète le bouddha avec le bouddha lui même" quand à l'illumination, ce n'est pas une définition!

Ensuite, des arguments qui se limitent à des propos comme
"Il existe bien des définitions autre que la mienne expliquant clairement ce que celà représente , et vous ne pouvez les nier" ne méritent aucune réponses...
Yvon a écrit : Où avait vous lû que Nichiren aurait dit qu'il fallait décapiter les moines et bruler leur temple ?
" Il faudrait faire brûler jusqu'à la dernière pierre tous les temples duNembutsu et du Zen, Kenchû-ji, Jufuku-ji, Gokuraku-ji, Daibutsu-den et Chôraku-ji, et conduire les maîtres de ces écoles sur la plage de Yuinohamapour les décapiter. Sinon, il est certain que le Japon sera détruit !"
(Source : Le choix en fonction du temps, Volume III, p. 191, ACEP, 1994)
" Pour le Salut du Pays, ce sont tous les moines du Nembutsu, du Zen, duRitsu et d'autres écoles du Japon qu'il aurait fallu faire décapiter, en exposant leurs têtes sur la plage de Yuinohama. Mais maintenant, il estsans doute déjà trop tard."
( Source : Réponse au nyûdô Takahashi, VolumeVI, p. 144-145, ACEP, 2000).
"Comme il est regrettable que des émissaires mongols innocents aient été décapités, et non les moines du Nembutsu, du Shingon, du Zen, et du Ritsu, qui sont pourtant les véritables ennemis de notre pays !"
(Source : Les émissaires mongols, Volume V, p. 201, ACEP, 1996).

Auteur : Yvon
Date : 07 janv.16, 09:06
Message : Pourtant c'est bien Nichiren que l'on a essayé de décapiter et certains de ces disciples furent masacrés :
On peut lire également sur Wikipédia : "Dans un texte célèbre, le Rissho Ankoku Ron ou "Traité sur la pacification du pays par l'établissement de la Loi correcte", il [Nichiren] envoie des remontrances au gouvernement, lui demandant de supprimer si besoin par la force les nouvelles sectes bouddhistes amidistes et zen, responsables selon lui de la dégénérescence et des calamités survenues au Japon".
L'expression "lui demandant de supprimer par la force etc..." est parfaitement inexacte, et cela correspond bien aux approximations qui ont souvent cours sur ce sujet.
Il est facile de consulter le long texte du Rissho Ankoku Ron. Le texte complet est publié sur le site de Nichiren Etudes (site indépendant et "non ami" de la Soka Gakkai):
http://www.nichiren-etudes.net/gosho/analyse/rissho.htm.
Voici d'abord le résumé donné par Nichiren Etudes : "Premier des dix traités majeurs de Nichiren. Il le soumit à Hojo Tokiyori, régent retiré à l'époque mais encore le membre le plus influent du clan dirigeant Hojo, le 16 juillet 1260. Nichiren était alors âgé de trente-neuf ans. Ce texte débute par la description de la misère provoquée par les fréquents désastres qui ravageaient le Japon à l'époque. Il considère que les actes d'offense à la Loi correcte perpétrés par ses habitants sont le principal facteur de la ruine générale du pays. Dans ce traité, Nichiren enseigne que les hommes doivent abandonner toute croyance dans des doctrines erronées et suivre la Loi correcte sur la base de laquelle ils pourront établir une terre en paix. Ce texte fut écrit sous la forme de questions-réponses échangées entre un hôte et son invité. L'hôte est en réalité Nichiren et l'invité Hojo Tokiyori. Nichiren y prédit que des calamités plus terrifiantes, en particulier des rébellions internes et une invasion étrangère, surviendront inévitablement si la nation continue à adhérer à de fausses doctrines. Plus tard, ces prophéties de guerre civile et d'invasion étrangère se révélèrent justes quand Hojo Tokisuke se révolta contre son plus jeune demi-frère, le régent Hojo Tokimune, en février 1272, et quand les Mongols attaquèrent le Japon par deux fois, en 1274 et 1281".
http://www.nichiren-etudes.net/dico/r.htm.
Ce résumé donne le contexte précis. Voyons maintenant la conclusion de la démonstration par Nichiren lui-même : "Voilà pourquoi vous devez vous hâter de réformer vos croyances et adhérer au Véhicule suprême, l'unique bonne doctrine [du Sutra du Lotus]. Si vous agissez ainsi, le monde des Trois plans se changera tout entier en Terre de bouddha, et comment une Terre de bouddha pourrait-elle jamais connaître le déclin? Toutes les régions des Dix directions deviendront des Terres aux trésors, et comment une Terre aux trésors pourrait-elle jamais connaître la ruine? Lorsque vous vivez dans un pays qui ne connaît ni déclin, ni ruine, votre corps trouve la paix et la sécurité et votre esprit est calme et paisible. Il faut croire ces paroles, et les respecter profondément!"
http://www.nichiren-etudes.net/gosho/analyse/rissho.htm.
Il n'y a pas d'appel à l'usage de la force contre le Zen, le Nembutsu(Amidisme) et le Shingon (bouddhisme ésotérique), qui sont les trois principales écoles condamnées pour leur abandon des "enseignements véritables" (lesquels, pour Nichiren, sont ceux du sutra du Lotus).
Le texte appelle, en fait, les dirigeants et la population à abandonner les enseignements erronés, ce qui n'est pas la même chose.... Tout le texte est rédigé dans le style des traités bouddhiques de l'époque avec une accumulation de références aux sutras et à leurs commentaires, et la vision du monde est aussi celle d'un moine du XIIIème siècle, qui cherche à conseiller les princes et les pouvoirs dans la voie juste..
Il n'y a aucun appel à l'usage de la force contre les écoles adverses.
Bien plus, l'exemple mythique qui est donné est celui de "mauvais moines" qui attaquent par les armes un moine juste, et qu'un roi vient défendre au péril de sa vie. Il en meurt mais il renaît dans une Terre de boudddha. "En ce temps-là, vivait un moine du nom de Kakutoku qui observait les préceptes. Il y avait alors de nombreux moines qui les transgressaient, et lorsqu'ils entendirent prêcher Kakutoku, tous conçurent de mauvais desseins dans leur coeur, et, s'armant de sabres et de gourdins, ils attaquèrent ce maître du Dharma. A cette époque, le souverain du royaume avait pour nom Utoku. Dès qu'il apprit ce qui se passait, désireux de défendre la Loi, il se rendit sur le lieu où le moine prêchait l'enseignement correct et combattit de toutes ses forces contre les mauvais moines qui n'observaient pas les préceptes. Grâce à cela, le moine qui prêchait la Loi put échapper au danger. Mais le roi reçut tant de coups de couteaux, de sabres, de piques et de lances, qu'il n'y eut pas une seule partie de son corps, même de la taille d'une graine de pavot, qui ne fut blessée. Le moine Kakutoku rendit alors hommage au roi en ces termes: ‘C’est merveilleux! Vous êtes, ô roi, un authentique défenseur du Dharma correct"
http://www.nichiren-etudes.net/gosho/analyse/rissho.htm.
En d'autres termes, Nichiren, qui est tout sauf un moine armé, demande aussi la protection des pouvoirs contre les attaques de ses adversaires.
Il vaut quand même la peine de rappeler que, au cours de sa vie, Nichiren fut condamné à mort (et sauvé de justesse) et plusieurs de ses disciples et partisans furent massacrés. On ne connait pas d'exemple inverse.
"la vacuité n'est autre que la production conditionnée" : Nagarjuna
On est d'accord , ceci dit ce serait bien d'expliquer ce qu'est la production conditionné . Le bouddhisme du Lotus ainsi que Nichiren n'ont jamais dit le contraire .
ichinen sanzen est une émanation des théories du cittarama
ichinen sanzen n'est une "émanation" mais un principe établit par T'ien t'ai
Ichinen Zanzen
Un seul moment de vie contient trois mille mondes .
Système philosophique établi par T'ien-t'ai dans le Maka Shikan sur la base du Sûtra du Lotus du Lotus et clarifiant la relation mutuellement inclusive de la vérite ultime et du monde phénoménal.
Ichinen (un esprit, un moment de vie ou l'essence de Ia vie) est la vie qui se manifeste à chaque instant chez un simple mortel, et sanzen (trois mille), les divers aspects et phases qu'elle peut prendre.
Dans l'expression " Veritable entité de tous les phénomènes » ichinen correspond a la « veritable entité ", c'est-à-dire la véritable nature de la vie ou la réalite ultime, et sanzen à " tous les phénomènes "
L'expression - trois mille . est obtenue par la multiplication des Dix Etats, leur inclusion mutuelle, les Dix Modalites et les Trois Principes de Differenciation.
Ces chiffres (10 x 10 x 10 x 3) donnent trois mille. Ces principes, en jeu dans toute forme de vie, explicitent les trois mille conditions par lesquelles l'entité de la vie se manifeste en tant que phénomène.
Par cette theorie, T'ien-t'ai demontra que tous les phenomenes, c'est-A-dire le corps et l'esprit, le soi et l'environnement, l'animé et l'inanimé, la cause et l'effet, font partie intégrante d'un seul instant de vie d'une personne ordinaire.
Les enseignements antérieurs au Sutra du Lotus soutiennent generalemetat que l'esprit est a la base de tous les phénomènes et que tous les phénomènes naissent de l'esprit ; alors que le principe d' ichinen sanzen, qui decoule du Sûtra du Lotus, enseigne que l'esprit et tous Ies phénomènes sont deux mais non deux ., et que l'un ne peut exister sans les autres.
T'eni-t'ai décrit les relations entre ichinen et sanzen dans le Maka Mikan - et affirme que cette expression à deux significations : inclure et pénétrer.
Cela veut dire que les trois mille conditions de l'univers sont incluses dans un moment de vie et, simultanement, qu'un moment de vie pénètre ces trois mile conditions. Pour fonder ce principe, T'ien-t'ai cite comme autorité scripturale le passage tiré du 2ième chapitre de l'enseignement théorique du Sutra du Lotus qui définit la veritable entité ou l'aspect réel de tous les phénomènes comme les Dix Modalites d'expression de la vie.
Plus exactement, l'enseignement théorique ne mentionne que les Dix Etats, leur implication mutuelle et les Dix Modalites. Le domaine de l'environnement, le dernier des Trois Principes de Differenciation, découle du principe mystique de la Veritable Terre énonce dans le 16ième chapitre et complète Ichinen sanzen.
Ainsi, T'ien-t'ai etablit cette theorie en incorporant également le contenu du 16 ième chapitre
Ichinen sanzen est encore classifié en ichinen sanzen théorique et ichinen sanzen concret
Le premier, ichinen sanzen théorique, est la vie du simple mortel dans les neuf états, vie dans laquelle l'état de bouddha reste latent.
L' ichinen sanzen concret est la vie du Bouddha, dans laquelle l'état de bouddha est totalement actif et manifeste.
Généralement, on appelle théorique l' ichinen sanzen révélé dans le 2ième chapitre de l'enseignement théorique du Sutra du Lotus, parcequ'il explique que l'état de bouddha est une potentialité inhérente aux simples mortels dans les neuf etats, alors qu'on appelle concret l'inchinen sanzen du 16ième de l'enseignement essentiel parce qu'il se refere a la boddhéité comme a un état qui s'est manifesté réellement dans la vie de Shakyamuni.
Cependant, même ichinen sanzen du 16 ième chapitre n'est expliqué que du point de vue de l'effet, c'est¬a-dire pour décrire un état que le Bouddha atteignit a un moment donne dans un passé lointain. Ce n'est pas la vérité ultime en soi.
La Loi ou cause qui permit a Shakyamuni d'atteindre cet Eveil dans le lointain passé est la vérité ultime, sans commencement ni fin.
Source Dictionnaire encyclopédique du Bouddhisme page 204
Auteur : algol-x
Date : 07 janv.16, 10:21
Message : Yvon a écrit :Nichiren fut un réformateur religieux, véhément, mais sans armes, ni armée. Alors, l'accusation d'avoir voulu convertir les autres "par la force" n'est pas pertinente. Il défiait ses adversaires dans des débats publics, ce qui n'était pas nouveau dans le bouddhisme. Et là, il condamnait effectivement les moines des autres écoles au nom de sa conception du bouddhisme.
La vérité c'est qu'il fut condamné à mort et faillit être exécuté (il y échappa de peu) et que nombre de ses ^partisans furent massacrés. Je ne sache pas que Nichiren ou ses partisans aient, eux, tué qui que ce soit - dans un Japon du XIIIème siècle où les grands monastères avaient des armées de moines qui se combattaient régulièrement.
Commentaire d'un client concernant l'ouvrage "Nichiren moine visionnaire" de Masaharu Anesaki, copié sur un site marchand et collé sur ce forum
Pourtant c'est bien Nichiren que l'on a essayé de décapiter et certains de ces disciples furent masacrés :
victimisation propre à votre mouvement, Nichiren avait "pleuré de bonheur" lorsque qu'une demi-douzaine de ses disciples préférèrent se faire exécuter plutôt que d'abjurer, cela le confortait dans la conviction d'être "l'envoyé du sutra du lotus"!
ichinen sanzen n'est une "émanation" mais un principe établit par T'ien t'ai
J'ai écrit:
"ichinen sanzen est une émanation des théories du cittarama, bien que jugées incompatibles à leur origine, les deux doctrines ont été intégrées par de nombreuses écoles... 
Auteur : vic
Date : 07 janv.16, 22:49
Message : Yvon a dit :En ce qui concerne le concept la Vacuité Nichiren se réfère à celle énoncé dans le Sûtra du Lotus et non celle énoncée dans le bouddhisme des anciens .
Nichiren adopte donc le point de vue de la vacuité vu par le Mahayana .
L'éveil ne se représente pas vraiment , tu auras beau prétendre que telle représentation de l'éveil selon telle école est meilleure que telle autre c'est toujours tomber dans un piège .
je te l'ai dit tu fais une erreur en prétendant la superiorité du mahayana sur le théravada , tout cela est une invention , un manque de discernement de pratiquants du mahayana .
Il n'existe pas plus d'éveil individuel chez un moine théravada ,la compassion d'un moine théravada n'a rien d'inférieure , il ne suffit pas de se masturber sur des concepts et prétendre que parce qu'on décrète que notre tradition est meilleure elle le deviendra .
Hors c'est ce que font les moines du mahayana .
Tout cela se sont des attachements à une image de l'éveil , l'éveil n'est pas comme si , l'éveil n'est pas comme ça , bref, chacun se bat sur des représentations de l'éveil , des mirages .
Algol x a dit :Vous confondez " le miroir qui reflète le bouddha avec le bouddha lui même" quand à l'illumination, ce n'est pas une définition!

Ensuite, des arguments qui se limitent à des propos comme "Il existe bien des définitions autre que la mienne expliquant clairement ce que celà représente , et vous ne pouvez les nier" ne méritent aucune réponses...
Exactement, Yvon confond le reflet de l'éveil avec l'éveil , je lui ai déjà dit .
L'éveil n'existe pas en tant que chose qu'on pourrait se représenter , yvon fait comme Nichiren , il court après une image de l'éveil , un mirage , son reflet .
Bouddha disait la lune se reflète dans l'eau mais la lune n'est pas l'eau .
C'est toujours le problème de ces religions basées sur de la foi , elles tombent souvent dans un affreux matérialisme spirituel excessif , enfermant l'éveil dans une représentation imaginaire qu'en a produit tel ou tel gourou fanatique .
Ceci dit l'éveil n'ayant pas de représentation il n'est pas non plus l'opposé de l'imaginaire ou même l'imaginaire .
Bref, chacun verra le reflet de l'éveil à sa porte et déclarera que l'éveil est chez lui et pas chez l'autre , s'ensuit un cirque qui n'en finit plus et qui résume les conflits entre religions ou mouvements intégristes .
Auteur : Yvon
Date : 07 janv.16, 23:45
Message : Quand on ressent l'état de bouddha on comprend que chacun l'a . Tout le monde possède l'état de bouddha .
Vous pouvez faire toutes les interprétations et critiques que vous voulez , il est indéniable cependant que l'état de bouddha existe dans chacun de nous et peut être révéllé ressenti et expliqué aussi simplement qu'un autre état .
Dire que l'éveil ne se représente pas , c'est nier même son existence.
Une autre définition de l'Etat de Bouddha :
bodhéité ou bouddhéité ou Etat de bouddha ou état d'éveillé . Etat propre au 10e des 10 mondes. Il ne s'agit pas de sainteté au sens occidental. C'est encore moins un état surnaturel, bien qu'un glissement dans ce sens ait été observé dans nombre d'écoles bouddhiques. Dans l'optique du Sutra du Lotus, c'est un état inhérent à toute vie et que la pratique bouddhique permet de développer.
Comme tous les autres états (voir les dix mondes), il contient les 9 autres : la souffrance, le désir, la colère, etc. mais ayant purifié ses racines, le bouddha est maître de ses émotions.
La bodhéité, c'est également la compréhension profonde de la réalité de la vie, de la non-substantialité et de l'impermanence.
Lorsqu'on parle d'atteindre la bodhéité dans cette vie , il ne s'agit nullement d'un statut permanent mais d'un état de vie où prédominent les caractéristiques propres au bouddha. Cet état est aussi fluctuant que les 9 autres.
http://www.nichiren-etudes.net/dico/b.htm Auteur : vic
Date : 08 janv.16, 01:32
Message : Yvon a dit : Dire que l'éveil ne se représente pas , c'est nier même son existence.
L'éveil n'a pas de représentation particulière , j'ai jamais dit qu'il existait ou qu'il n'existait pas , cherchez encore .
Non , dire que l'éveil n'existe pas en tant que chose qu'on pourrait se représenter ça n'est pas nier son existence désolé .
C'est quoi pour vous l'éveil , un dieu créateur ?
Faites nous en le portrait robot .
L'éveil a une moustache , c'est une femme ?
Yvon a dit :Quand on ressent l'état de bouddha on comprend que chacun l'a .
Il existe un mythe comme quoi on pourrait posséder ou ne pas posséder l'éveil .
Dire j'ai atteint l'éveil est encore une image , puisque dans l'éveil il n'y a plus de je qui se distingue de l'objet pour se reconnaitre .
On ne peut pas posséder ou ne pas posséder ce qui est vide de représentation .
yvon dit que nichiren a dit :La bodhéité, c'est également la compréhension profonde de la réalité de la vie, de la non-substantialité et de l'impermanence.
Comment vous pouvez saisir l'impermanence expliquez moi , et surtout pour en faire un principe permanent ?
Auteur : Yvon
Date : 08 janv.16, 01:54
Message : Donc pour vous l'état de bouddha existe et n'existe pas
Vous êtes donc capable de dire tout et son contraire . Belle masturbation intellectuelle .
Ceci dit vous ne l'avez jamais recherché , donc jamais apréhendé , donc vous pour vous il est évident que cela ne puisse se représenter .
C'est pourtant un état de vie comme un autre avec ses propres caractéristiques .
L'univers entier est une grande entité vivante qui agit avec bienveillance, sans cesse, éternellement, au cours du temps sans commencement ni fin, et toute vie individuelle ne fait qu'un avec cette vaste entité : telle est la substance de l'illumination du Bouddha.
Est bouddha celui qui s'eveille a cette verité, et simple mortel celui qui est dans l'illusion. Par consequent, l'etat de bouddha existe aussi en nous.
Mais il n'est pas, en realité, si facile de le faire apparaitre. C'est pourquoi dans le bouddhisme de Nichiren Daishonin ,celui -ci inscrivit le Gohonzon comme objet de vénération, pour que les êtres humains à l'epoque de la Fin de la Loi (Notre époque) puissent faire jaillir cette vie de l'état de bouddha. Lorsque nous croyons en ce Gohonzon et que nous nous éfforcons de pratiquer pour nous-meme et pour les autres, l'état de bouddha en nous apparait.
Auteur : vic
Date : 08 janv.16, 09:28
Message : Yvon a dit :Ceci dit vous ne l'avez jamais recherché , donc jamais apréhendé , donc vous pour vous il est évident que cela ne puisse se représenter .
je cherche sans chercher , c'est la voie médiane du bouddha .
yvon a dit :Vous êtes donc capable de dire tout et son contraire . Belle masturbation intellectuelle .
Si vous dites que la voie médiane est de la masturbation intellectuelle ....on ne s'étonnera pas de l'intégrisme de votre gourou nichiren qui semble t'il n'a pas compris ce que voulait dire bouddha par voie médiane .
Yvon a dit :L'univers entier est une grande entité vivante qui agit avec bienveillance, sans cesse, éternellement, au cours du temps sans commencement ni fin, et toute vie individuelle ne fait qu'un avec cette vaste entité : telle est la substance de l'illumination du Bouddha.
" Etre ou éternalisme , néant ou nihilisme : le sage ne se tient ni dans l'être ni dans le néant " Nagarjuna , traité de la voie médiane .
Vous avez une vision anthropomorphique de l'univers , bouddha n'a jamais prétendu ce que vous dites , vous nous parlez de votre vision fantasmée personnelle de l'univers et de l'illumination .Vous nous transformez le bouddhisme en monothéïsme chrétien .
Auteur : Yvon
Date : 08 janv.16, 10:01
Message : La voie Médiane ou voie du Milieu
La Voie du milieu
La voie du milieu est un terme bouddhique qui comporte de nombreuses connotations. Pour simplifier, il suggère une approche équilibrée de la vie et la régulation des instincts et du comportement de chacun. Ce concept se rapproche de l’idée de « juste milieu » d’Aristote, selon laquelle « chaque vertu se situe à égale distance des deux extrêmes, chacun de ces extrêmes étant par conséquent un vice ».
Toutefois, bien que le terme « milieu » suggère un équilibre, il ne faut pas confondre la voie du milieu avec la passivité ou une forme de compromis modéré. S’engager dans la voie du milieu demande au contraire des efforts permanents.
Une description de la réalité de la vie
Au sens le plus large, la voie du milieu désigne la réalité de la vie, ainsi que les actions en adéquation avec cette réalité - actions créatrices de valeurs pour soi et pour les autres. Ainsi, le bouddhisme lui-même est parfois désigné comme la voie du milieu, ce qui indique une transcendance et la réconciliation de points de vue divergents.
Toutes ces idées sont illustrées par la vie de Shakyamuni lui-même, telle que nous l’a rapporté la légende. Né prince, Shakyamuni a été élevé dans la joie et le confort matériel. Mais, ne pouvant se satisfaire de la poursuite de plaisirs éphémères, il quitte sa famille à la recherche d’une vérité plus profonde et plus durable. Il entre dans une période de pratique ascétique extrême, se privant de sommeil et de nourriture, ce qui l’amène au bord de l’effondrement physique. Ressentant la futilité de cette voie, il commence à méditer, profondément déterminé à comprendre la vérité de l’existence humaine, qui lui a échappé autant dans sa période d’ascétisme que dans sa période d’opulence. C’est à ce moment-là que Shakyamuni s’éveille à la véritable nature de la vie, à son éternité, à sa source profonde de vitalité et de sagesse infinies.
Par la suite, dans le but de guider ses disciples vers la même voie du milieu, il enseigne l’octuple voie : huit principes, tels que l’action juste, la parole juste, etc., en vertu desquels chacun peut déterminer son comportement et développer la vraie connaissance de soi.
Depuis, à différentes périodes de l’histoire du bouddhisme, les érudits bouddhistes ont tenté de clarifier et de définir la vraie nature de la vie. Aux alentours du 3e siècle, la théorie de Nagarjuna sur la nature non-substantielle de l’univers expliquait qu’il n’existe aucun « objet » permanent derrière le phénomène en constante évolution de la vie, que la réalité ne s’appuie sur rien de fixe. Pour Nagarjuna, cette conception était la voie du milieu, le point de vue fondamental sur la vie.
"
La vie est une réalité difficile à saisir qui échappe aux mots et aux concepts d’existence comme de non-existence. Elle n’est ni existence, ni non-existence, et pourtant manifeste tantôt l’un de ces aspects, tantôt l’autre. C’est l’entité mystique de la Voie du Milieu, réalité unique de toutes choses."
Sur l'atteinte de la boddhéité en cette vie, L&T-I, 3.
Les idées de Nagarjuna ont ensuite été développées par Tiantai (Zhiyi) dans la Chine du 6e siècle. D’après lui, tous les phénomènes sont la manifestation d’une seule entité, la vie elle-même. Cette entité de vie, que Tiantai appelait la vérité de la voie du milieu, présente deux aspects : un aspect physique et un aspect non-substantiel. Le fait d’ignorer ou de privilégier l’un d’entre eux nous donne une image erronée de la vie. Par exemple, nous ne pouvons pas conceptualiser de façon réaliste une personne à laquelle il manquerait un aspect physique ou un aspect mental ou spirituel. Tiantai a ainsi clarifié l’interrelation indivisible entre le physique et le spirituel. C’est de là que proviennent les principes bouddhiques de l’inséparabilité du corps et de l’esprit et de l'inséparabilité de soi et de l’environnement.
La Voie du milieu en tant que pratique
À son tour, Nichiren (1222-1282) donne une forme concrète et pratique à ces concepts, parfois très abstraits. S’appuyant sur les enseignements du Sûtra du Lotus, Nichiren désigne Nam-myoho-renge-kyo comme la voie du milieu et enseigne que sa récitation peut permettre à chacun d’harmoniser et de dynamiser les aspects physiques et spirituels de sa vie, et de s’éveiller à la vérité la plus profonde de son existence.
De ce point de vue, la vie, la sagesse et l'énergie vitale qui pénètrent le cosmos et se manifestent à travers tous les phénomènes, est une entité qui transcende et harmonise les contradictions apparentes entre le physique et le mental, et même entre la vie et la mort.
Les individus et les sociétés dans leur ensemble s’orientent souvent vers une conception de la vie à dominante matérielle ou à dominante spirituelle. Les effets négatifs du matérialisme qui envahit le monde industrialisé moderne sont visibles à tous les niveaux de la société, de la destruction de l’environnement à l’appauvrissement de la spiritualité. Toutefois, repousser d’emblée le matérialisme équivaut à l’idéalisme ou à l’évasion et compromet notre capacité à répondre de manière constructive aux défis posés par la vie.
L’historien Eric Hobsbawm a intitulé son livre sur le 20e siècle « L'âge des extrêmes ». En effet, la violence et les déséquilibres aberrants qui caractérisent cette période renouvelle la nécessité de trouver de nouveaux moyens de réconcilier pacifiquement des opposés apparents. Si l’humanité doit trouver une voie du milieu vers une société créative globale lors du 21e siècle, l’élément le plus essentiel réside dans une nouvelle compréhension et un respect renouvelé du caractère sacré et inviolable de la vie.
http://culte.soka-bouddhisme.fr/doctrin ... -du-milieu Auteur : vic
Date : 08 janv.16, 10:07
Message : yvon a cité :"Les idées de Nagarjuna ont ensuite été développées par Tiantai (Zhiyi) dans la Chine du 6e siècle. D’après lui, tous les phénomènes sont la manifestation d’une seule entité, la vie elle-même. Cette entité de vie, que Tiantai appelait la vérité de la voie du milieu, présente deux aspects : un aspect physique et un aspect non-substantiel. Le fait d’ignorer ou de privilégier l’un d’entre eux nous donne une image erronée de la vie".
nagarjuna n'a jamais prôné que l'univers soit une entité voyons , il n' a jamais défini l'univers plus en tant qu'être que non être .
Votre vision est extrême , elle n'a rien à voir avec la voie médiane .
yvon a dit :Le fait d’ignorer ou de privilégier l’un d’entre eux nous donne une image erronée de la vie".
Oui mais moi je ne privilégie rien , c'est vous yvon qui le faites .
Bouddha n'a jamais privilégié comme vous le faites que l'univers serait une entité plutôt que pas , donnez nous des citations précises qui l'affirment .
Auteur : Yvon
Date : 08 janv.16, 10:46
Message : vic a écrit :
nagarjuna n'a jamais prôné que l'univers soit une entité voyons , il n' a jamais défini l'univers plus en tant qu'être que non être ..
Vous faite erreur sur ma notion d'entité , Je ne définis pas non plus l'univers comme un être ou non être .
"La vie est une réalité difficile à saisir qui échappe aux mots et aux concepts d’existence comme de non-existence. Elle n’est ni existence, ni non-existence, et pourtant manifeste tantôt l’un de ces aspects, tantôt l’autre. C’est l’entité mystique de la Voie du Milieu, réalité unique de toutes choses."
Sur l'atteinte de la boddhéité en cette vie, L&T-I, 3.
Auteur : algol-x
Date : 11 janv.16, 01:02
Message : Yvon a écrit :L’historien Eric Hobsbawm a intitulé son livre sur le 20e siècle « L'âge des extrêmes ». En effet, la violence et les déséquilibres aberrants qui caractérisent cette période renouvelle la nécessité de trouver de nouveaux moyens de réconcilier pacifiquement des opposés apparents. Si l’humanité doit trouver une voie du milieu vers une société créative globale lors du 21e siècle, l’élément le plus essentiel réside dans une nouvelle compréhension et un respect renouvelé du caractère sacré et inviolable de la vie.
Source Soka Gakkai
Selon Edward Conze :
"Le bouddhisme de Nichiren diffère de toutes les autres Ecoles bouddhistes par ses tendances nationalistes, agressives et intolérantes,
et l’on peut se demander si, ayant développé à l’extrême son antithèse, il appartient encore à l’histoire du bouddhisme "
Le bouddhisme, petite bibliothèque Payot 1978
Auteur : Yvon
Date : 11 janv.16, 06:14
Message : Le Maître bouddhiste Nichiren (1222-1282) et l’Ecole bouddhiste qu’il fonda furent souvent marginalisés par les érudits tant japonais qu’occidentaux. Même si cela est dû, en partie, à l’amalgame qui, pendant la guerre, avait été fait entre certains aspects de la rhétorique de Nichiren et l’aile droite militariste, à un niveau plus profond on retrouve un malaise fondamental quant à l’opposition, souvent radicale, de la tradition nichirénienne envers les autres religions.
George Sansom, par exemple, affirme que Nichiren « rompit la tradition de tolérance religieuse au Japon », (réf.) tandis que Watanabe Shoko dit que Nichiren affichait « une confiance en soi jamais vue dans toute l’histoire du bouddhisme » et que, « du point de vue de la tolérance bouddhiste, on devrait qualifier son attitude de totalement non-bouddhique.» (réf.)
Selon Edward Conze :
« Le bouddhisme de Nichiren diffère de toutes les autres Ecoles bouddhistes par ses tendances nationalistes, agressives et intolérantes, et l’on peut se demander si, ayant développé à l’extrême son antithèse, il appartient encore à l’histoire du bouddhisme ». (réf.)
De telles critiques nous en disent plus sur les spéculations savantes modernes que sur la tradition nichirénienne. Il est vrai que de nombreux bouddhistes nichiréniens ont affiché un exclusivisme féroce (mot préférable à « intolérance » dans notre contexte car moins associé à l’histoire des religions européennes modernes) mais cette intransigeance est un phénomène complexe qui mériterait une étude plus poussée.
Le présent article décrit comment certaines affirmations de Nichiren au sujet du « seul vrai Dharma» s’inscrivent dans un environnement social et historique spécifique et comment elles furent adaptées lorsque ces circonstances changèrent. On abordera également la question récurrente à l’intérieur de sa lignée sur l’opportunité de poursuivre la confrontation avec les autres religions.
http://www.nichiren-etudes.net/articles ... isme-1.htm
Personnellement j'aimerai savoir en quoi un bouddhisme pratiqué dans 192 pays respectant les coutumes et cultures des pays où il se touve serait "Nationaliste"

Auteur : algol-x
Date : 11 janv.16, 08:30
Message : Yvon a écrit :Personnellement j'aimerai savoir en quoi un bouddhisme pratiqué dans 192 pays respectant les coutumes et cultures des pays où il se touve serait "Nationaliste"

C'est tout simplement impossible par rapport à l'endoctrinement. Cette organisation oblitère les capacités critiques de ses adeptes par des biais, c'est une des raison pour laquelle la soka gakkai est très controversée, ensuite le bouddhisme dont elle se réclame est "un argument de vente" ainsi qu'un moyen d'optimiser son emprise sur ses membres.

Auteur : Yvon
Date : 11 janv.16, 09:20
Message : Vous ne répondez pas à la question, personnellement je n'ai rien vu de nationnalisme dans le bouddhisme de Nichiren . Il n'y a qu'à lire ses écrits . De plus Nichiren n'a pas établit son enseignement pour le propre Japon , mais pour le monde entier , pour tout les êtres humains .
Où se trouve donc le nationnalisme dans une philosophie qui se veut universelle ?
Auteur : algol-x
Date : 11 janv.16, 09:46
Message : Yvon a écrit :Vous ne répondez pas à la question
Vous avez déjà produit cet argument éculé dans le fil: "soka gakkai, un bouddhisme bizarre" merci de vous y référer...
Yvon a écrit :personnellement je n'ai rien vu de nationnalisme dans le bouddhisme de Nichiren . Il n'y a qu'à lire ses écrits .
J'en ai expliqué la raison dans mon post précédent, ensuite concernant les écrits de Nichiren:
"Il faudrait faire brûler jusqu'à la dernière pierre tous les temples duNembutsu et du Zen, Kenchû-ji, Jufuku-ji, Gokuraku-ji, Daibutsu-den et Chôraku-ji, et conduire les maîtres de ces écoles sur la plage de Yuinohamapour les décapiter. Sinon, il est certain que le Japon sera détruit !"
(Source : Le choix en fonction du temps, Volume III, p. 191, ACEP, 1994)
" Pour le Salut du Pays, ce sont tous les moines du Nembutsu, du Zen, du Ritsu et d'autres écoles du Japon qu'il aurait fallu faire décapiter, en exposant leurs têtes sur la plage de Yuinohama. Mais maintenant, il est sans doute déjà trop tard."
( Source : Réponse au nyûdô Takahashi, VolumeVI, p. 144-145, ACEP, 2000).
"Comme il est regrettable que des émissaires mongols innocents aient été décapités, et non les moines du Nembutsu, du Shingon, du Zen, et du Ritsu, qui sont pourtant les véritables ennemis de notre pays !"
(Source : Les émissaires mongols, Volume V, p. 201, ACEP, 1996).
Édifiant non?

Auteur : Yvon
Date : 11 janv.16, 21:58
Message : Re :
Vous ne répondez pas à la question, personnellement je n'ai rien vu de nationnalisme dans le bouddhisme de Nichiren . Il n'y a qu'à lire ses écrits . De plus Nichiren n'a pas établit son enseignement pour le propre Japon , mais pour le monde entier , pour tout les êtres humains .
Où se trouve donc le nationnalisme dans une philosophie qui se veut universelle ?
Nichiren fut un réformateur religieux, véhément, mais sans armes, ni armée. Alors, l'accusation d'avoir voulu convertir les autres "par la force" n'est pas pertinente. Il défiait ses adversaires dans des débats publics, ce qui n'était pas nouveau dans le bouddhisme. Et là, il condamnait effectivement les moines des autres écoles au nom de sa conception du bouddhisme.
La vérité c'est qu'il fut condamné à mort et faillit être exécuté (il y échappa de peu) et que nombre de ses ^partisans furent massacrés. Je ne sache pas que Nichiren ou ses partisans aient, eux, tué qui que ce soit - dans un Japon du XIIIème siècle où les grands monastères avaient des armées de moines qui se combattaient régulièrement.
Auteur : algol-x
Date : 11 janv.16, 23:24
Message : Yvon a écrit :Re :Vous ne répondez pas à la question, personnellement je n'ai rien vu de nationnalisme dans le bouddhisme de Nichiren . Il n'y a qu'à lire ses écrits . De plus Nichiren n'a pas établit son enseignement pour le propre Japon , mais pour le monde entier , pour tout les êtres humains .
Où se trouve donc le nationnalisme dans une philosophie qui se veut universelle ?
"je n'ai rien vu"
Certes! C'est votre organisation qui décide de ce que doit voir un membre ou pas
"Parmi les diverses écoles de bouddhisme, celle de Nichiren (1222-1282)est particulièrement originale. Du vaste corpus mahâyânique, il considérait que le Soûtra du Lotus de la Loi merveilleuse exprimait la vérité ultime et suffisait comme texte sacré. Il fut le seul fondateur d’église à anathémiser les autres comme hérétiques : psalmodier le nom d’Amida menait à l’enfer, les adeptes du zen étaient des diables, l’École des mantras (Shingon) causait la ruine du pays, ceux de l’École de la discipline (Ritsu) étaient des traitres. La croyance que l’on vivait les temps derniers de l’âge de la Fin de la Loi bouddhiste était alors courante, mais Nichiren en tirait des conclusions des plus radicales. D’une part, il était urgent de répandre la Loi par le moyen le plus efficace : confondre l’adversaire par la méthode « briser et
soumettre » et non plus « rassembler et accueillir » ; simplifier les pratiques, la principale étant la psalmodie de la prière monologiste
« Namu Myôhô Renge kyô », « Adoration du Soûtra du Lotus de la Loi merveilleuse ». D’autre part, Nichiren adressa au régent du bakufu de
Kamakura, le dirigeant de fait du pays, le Traité sur la pacification de l’État par l’établissement de l’orthodoxie : établir officiellement la
seule vraie religion et interdire les hérésies était la condition nécessaire pour éviter les calamités causées par celles-ci, dont la plusprévisible était alors l’invasion mongole. La propagation de la vérité, dont le Japon était le centre, devait devenir mondiale pour assurer lesalut universel ; ainsi le bouddhisme de Nichiren est-il aussi un nationalisme, accompagné d’un esprit d’opposition à des autorités jugées
laxistes. Cela l’amène à se départir de son intolérance en faveur du shintô ; le mandala qu’il a dessiné, composé non d’images mais de mots,
a pour centre le Titre sacré du Soûtra du Lotus, entouré de noms de divinités parmi lesquelles figure celui de la déesse solaire Amaterasu
ou « Divinité-qui-illumine-le-Ciel », Ancêtre Impériale ; cette position subordonnée distingue le nationalisme de Nichiren de celui qui domine, à base shintôïste et à forte teneur confucianiste. Cette activité luivalut persécutions et exils, qu’il reçut comme occasions de
développement spirituel"
http://mots.revues.org/1371 Auteur : Yvon
Date : 12 janv.16, 01:26
Message : On peut lire également sur Wikipédia : "Dans un texte célèbre, le Rissho Ankoku Ron ou "Traité sur la pacification du pays par l'établissement de la Loi correcte", il [Nichiren] envoie des remontrances au gouvernement, lui demandant de supprimer si besoin par la force les nouvelles sectes bouddhistes amidistes et zen, responsables selon lui de la dégénérescence et des calamités survenues au Japon".
L'expression "lui demandant de supprimer par la force etc..." est parfaitement inexacte, et cela correspond bien aux approximations qui ont souvent cours sur ce sujet.
Il est facile de consulter le long texte du Rissho Ankoku Ron. Le texte complet est publié sur le site de Nichiren Etudes (site indépendant et "non ami" de la Soka Gakkai):
http://www.nichiren-etudes.net/gosho/analyse/rissho.htm.
Voici d'abord le résumé donné par Nichiren Etudes : "Premier des dix traités majeurs de Nichiren. Il le soumit à Hojo Tokiyori, régent retiré à l'époque mais encore le membre le plus influent du clan dirigeant Hojo, le 16 juillet 1260. Nichiren était alors âgé de trente-neuf ans. Ce texte débute par la description de la misère provoquée par les fréquents désastres qui ravageaient le Japon à l'époque. Il considère que les actes d'offense à la Loi correcte perpétrés par ses habitants sont le principal facteur de la ruine générale du pays. Dans ce traité, Nichiren enseigne que les hommes doivent abandonner toute croyance dans des doctrines erronées et suivre la Loi correcte sur la base de laquelle ils pourront établir une terre en paix. Ce texte fut écrit sous la forme de questions-réponses échangées entre un hôte et son invité. L'hôte est en réalité Nichiren et l'invité Hojo Tokiyori. Nichiren y prédit que des calamités plus terrifiantes, en particulier des rébellions internes et une invasion étrangère, surviendront inévitablement si la nation continue à adhérer à de fausses doctrines. Plus tard, ces prophéties de guerre civile et d'invasion étrangère se révélèrent justes quand Hojo Tokisuke se révolta contre son plus jeune demi-frère, le régent Hojo Tokimune, en février 1272, et quand les Mongols attaquèrent le Japon par deux fois, en 1274 et 1281".
http://www.nichiren-etudes.net/dico/r.htm.
Ce résumé donne le contexte précis. Voyons maintenant la conclusion de la démonstration par Nichiren lui-même : "Voilà pourquoi vous devez vous hâter de réformer vos croyances et adhérer au Véhicule suprême, l'unique bonne doctrine [du Sutra du Lotus]. Si vous agissez ainsi, le monde des Trois plans se changera tout entier en Terre de bouddha, et comment une Terre de bouddha pourrait-elle jamais connaître le déclin? Toutes les régions des Dix directions deviendront des Terres aux trésors, et comment une Terre aux trésors pourrait-elle jamais connaître la ruine? Lorsque vous vivez dans un pays qui ne connaît ni déclin, ni ruine, votre corps trouve la paix et la sécurité et votre esprit est calme et paisible. Il faut croire ces paroles, et les respecter profondément!"
http://www.nichiren-etudes.net/gosho/analyse/rissho.htm.
Il n'y a pas d'appel à l'usage de la force contre le Zen, le Nembutsu(Amidisme) et le Shingon (bouddhisme ésotérique), qui sont les trois principales écoles condamnées pour leur abandon des "enseignements véritables" (lesquels, pour Nichiren, sont ceux du sutra du Lotus).
Le texte appelle, en fait, les dirigeants et la population à abandonner les enseignements erronés, ce qui n'est pas la même chose.... Tout le texte est rédigé dans le style des traités bouddhiques de l'époque avec une accumulation de références aux sutras et à leurs commentaires, et la vision du monde est aussi celle d'un moine du XIIIème siècle, qui cherche à conseiller les princes et les pouvoirs dans la voie juste..
Il n'y a aucun appel à l'usage de la force contre les écoles adverses.
Bien plus, l'exemple mythique qui est donné est celui de "mauvais moines" qui attaquent par les armes un moine juste, et qu'un roi vient défendre au péril de sa vie. Il en meurt mais il renaît dans une Terre de boudddha. "En ce temps-là, vivait un moine du nom de Kakutoku qui observait les préceptes. Il y avait alors de nombreux moines qui les transgressaient, et lorsqu'ils entendirent prêcher Kakutoku, tous conçurent de mauvais desseins dans leur coeur, et, s'armant de sabres et de gourdins, ils attaquèrent ce maître du Dharma. A cette époque, le souverain du royaume avait pour nom Utoku. Dès qu'il apprit ce qui se passait, désireux de défendre la Loi, il se rendit sur le lieu où le moine prêchait l'enseignement correct et combattit de toutes ses forces contre les mauvais moines qui n'observaient pas les préceptes. Grâce à cela, le moine qui prêchait la Loi put échapper au danger. Mais le roi reçut tant de coups de couteaux, de sabres, de piques et de lances, qu'il n'y eut pas une seule partie de son corps, même de la taille d'une graine de pavot, qui ne fut blessée. Le moine Kakutoku rendit alors hommage au roi en ces termes: ‘C’est merveilleux! Vous êtes, ô roi, un authentique défenseur du Dharma correct"
http://www.nichiren-etudes.net/gosho/analyse/rissho.htm.
En d'autres termes, Nichiren, qui est tout sauf un moine armé, demande aussi la protection des pouvoirs contre les attaques de ses adversaires.
Il vaut quand même la peine de rappeler que, au cours de sa vie, Nichiren fut condamné à mort (et sauvé de justesse) et plusieurs de ses disciples et partisans furent massacrés. On ne connait pas d'exemple inverse. Auteur : vic
Date : 12 janv.16, 02:12
Message : algol x a dit: J'en ai expliqué la raison dans mon post précédent, ensuite concernant les écrits de Nichiren:
"Il faudrait faire brûler jusqu'à la dernière pierre tous les temples duNembutsu et du Zen, Kenchû-ji, Jufuku-ji, Gokuraku-ji, Daibutsu-den et Chôraku-ji, et conduire les maîtres de ces écoles sur la plage de Yuinohamapour les décapiter. Sinon, il est certain que le Japon sera détruit !"
(Source : Le choix en fonction du temps, Volume III, p. 191, ACEP, 1994)
" Pour le Salut du Pays, ce sont tous les moines du Nembutsu, du Zen, du Ritsu et d'autres écoles du Japon qu'il aurait fallu faire décapiter, en exposant leurs têtes sur la plage de Yuinohama. Mais maintenant, il est sans doute déjà trop tard."
( Source : Réponse au nyûdô Takahashi, VolumeVI, p. 144-145, ACEP, 2000).
"Comme il est regrettable que des émissaires mongols innocents aient été décapités, et non les moines du Nembutsu, du Shingon, du Zen, et du Ritsu, qui sont pourtant les véritables ennemis de notre pays !"
(Source : Les émissaires mongols, Volume V, p. 201, ACEP, 1996).
C'es édifiant .
ON sent bien que le pseudo maitre éveillé Nichiren que nous présentent les adeptes de la sokka gakkaï ressemble plus à une personne très perturbée mentalement .
Mais en plus cette technique d'un mantra sans méditation qu'utilise Nichiren crée un enferment mental évident , autant on peut continuer à pratiquer la méditation dans la vie courante c'est du reste le but , autant il est impossible de continuer à réciter un mantra au travail , au supermarché etc ....
C'est ce qui fait que les adeptes de la secte sokka GakkaÏ se trouvent progressivement coupés de tout contact social avec les autres et finissent par se replier sur eux même dans leur pratique .
En plus d'être une secte intégriste , la sokka gakkaï est une secte dangereuse psychiquement pour l'équilibre des individus dans une société .
Auteur : Yvon
Date : 12 janv.16, 04:07
Message : Réciter un mantra devant un mandala n'a jamais coupé qui que ce soit de la société .
La pratique s"effectue matin et soir selon le bon vouloir de chacun , et ensuite vous vacons à nos occupations quotiennes au travail dans notre famille
etc...
En 31 ans de pratique de ce bouddhisme je n'ai jamais vu ni connu qui que ce soi se couper du monde et de sa famille . C'est contraire à l'enseignement de Nichiren .
Dans ce bouddhisme :
La foi équivaut à la vie quotidienne
Certains considèrent la religion comme appartenant à un monde à part, en dehors des réalités quotidiennes. Ils établissent une distinction entre leur vie spirituelle et les nécessités de la vie courante. Or le bouddhisme de Nichiren propose une toute autre conception...
Selon cet enseignement, les aspects spirituel et matériel de la vie sont inextricablement liés.
Pratiquer le bouddhisme, au sein des contraintes de la société nous donne de nombreuses et précieuses occasions de puiser dans nos ressources intérieures et nous développer.
Ainsi, nous trouvons la clé du bonheur au milieu de la vie quotidienne ! C'est ce principe qu'on appelle “la foi équivaut à la vie quotidienne”.
Aussi, Nichiren Daishonin écrit à l'un de ses disciples :
Considérez le service de votre seigneur comme la pratique du Sûtra du Lotus.
Réponse à un croyant (L&T-III, 308)
Le “service de votre seigneur” désignerait, de nos jours, notre travail ou notre rôle social. Le sens de cette phrase est donc que les activités quotidiennes constituent le terrain de l’entraînement bouddhique. C’est là également qu'un bouddhiste peut, à travers son comportement, démontrer la valeur d'un mode de vie fondé sur la croyance.
Jouer notre rôle sur la scène de la vie quotidienne
Notre quotidien n’est rien d’autre que l’activité de notre vie. Il change et s’améliore naturellement lorsque nous lui faisons face avec le courage et la vitalité caractéristiques du riche état de vie développé par la croyance – l'état de bouddha.
Ce profond principe bouddhique nous amène à changer de point de vue sur les difficultés ordinaires. Plutôt que de les considérer comme des obstacles à notre épanouissement, elles sont utilisées comme un moteur pour approfondir sa foi et sa pratique – la récitation de Nam-myoho-renge-kyo devant le Gohonzon. Nous ressentons alors profondément que ces problèmes et les combats qu’ils nous poussent à mener constituent en fait une opporturnité de faire jaillir en nous notre état de bouddha. Dans des circonstances difficiles, notre quotidien devient la scène où nous “jouons” la transformation de notre destinée.
Si nous comparons la vie à un arbre, la foi en constitue les racines, et la vie quotidienne, le tronc, les branches et les feuilles. Nous pourrions dire qu’une vie qui n’est pas fondée sur la foi tend à être influencée facilement par l’environnement et devient comme un arbre qui a perdu ses racines. Plus les racines sont profondes, plus la vie quotidienne que nous construisons est solide.
Le bouddhisme de Nichiren nous encourage donc à remporter la victoire dans notre quotidien, en tant que membres de la société qui créent des valeurs et obtiennent la confiance des autres.
Etablir la Terre de Bouddha ici-même
L'aspiration bouddhiste à la “Terre de Bouddha”, c’est-à-dire une société pacifique et prospère, n'est pas dirigée vers un ailleurs, dans un autre monde, mais cherche à l'établir ici-même, là où nous nous trouvons.
Comme Nichiren Daishonin l'affirme dans son Traité sur l’établissement de l'enseignement correct pour la paix dans le pays, l’endroit où les personnes qui croient en la Loi merveilleuse inspirent confiance aux autres, devient en soi une Terre de Bouddha.
De plus, dans Les enseignements oraux,il écrit :
L’endroit où nous croyons dans le Sûtra du Lotus [Gohonzon] est bien le lieu d’entraînement bouddhique. Il n’est nul besoin d’aller ailleurs en partant d’ici. Le lieu d’entraînement bouddhique désigne l’endroit où habitent les êtres vivants des Dix États. Maintenant, le lieu où Nichiren et ses disciples récitent Nam-myoho-renge-kyo, quel qu’il soit, montagne, vallée ou vaste plaine, ce lieu est la Terre de Bouddha, la Terre de la Lumière éternellement paisible. On l’appelle le lieu d’entraînement bouddhique.
GZ, p. 781.
Par conséquent, la véritable pratique de la foi consiste à accorder une grande importance à l’endroit où nous vivons maintenant et à en faire un lieu où règnent l'harmonie et la paix.
http://culte.soka-bouddhisme.fr/doctrin ... uotidienne
vic a écrit :, autant on peut continuer à pratiquer la méditation dans la vie courante c'est du reste le but , autant il est impossible de continuer à réciter un mantra au travail , au supermarché etc .... .
Ah bon et depuis quand ? Rien ne m'empêche de réciter mon mantra dans ma tête , dans quelque endroit où je me trouve . 
Auteur : Marmhonie
Date : 12 janv.16, 06:19
Message : C'est quand même un sujet très prosélyte d'Yvon dans la Soka Gakkaï, il fallait le rappeler.
Entre la légende dorée présentés par cette mouvance religieuse hyper surveillée en France et au Japon pour son extrémisme ultra tnationaliste et fasciste, et l'Histoire réelle de ce fanatique fou que fut ce moine japonais Nichiren, il y a un monde, il y a un gouffre, un abysse et toute son horreur.
Attention quand même aux nouveaux arrivants...

Qu'on vous lave les cheveux, si vous voulez. Mais vous faire rincer la tête, attention. Cette légende dorée du bon Nichiren n'a strictement rien à voir avec la vie réelle de ce moine japonais dément voulant prendre le pouvoir pour lui tout seul et déifier le Japon dans son délire qui n'avait strictement plus rien de bouddhiste. Nichiren a été le socle des génocides nippons contre les chinois, tout comme les nazis allemands l'ont été contre les juifs.
Restez attachés à l'Histoire réelle, pas au négationnisme.
Auteur : vic
Date : 12 janv.16, 07:01
Message : Yvon a dit :Ah bon et depuis quand ? Rien ne m'empêche de réciter mon mantra dans ma tête , dans quelque endroit où je me trouve .
Je ne pense pas qu'on puisse être présent aux autres ou à son job quand on récite un truc dans sa tête en même temps en continu .
Autant être présent pleinement à ce qui est , ce qu'est la méditation de la pleine conscience est faisable , autant réciter un mantra dans sa tête pour dévier la pensée de ce qui est pour autre chose ne risque pas de vous ancrer dans la réalité .
Auteur : Yvon
Date : 12 janv.16, 07:08
Message : Marmhonie a écrit :C'est quand même un sujet très prosélyte d'Yvon dans la Soka Gakkaï, il fallait le rappeler.
Entre la légende dorée présentés par cette mouvance religieuse hyper surveillée en France et au Japon pour son extrémisme ultra nationaliste et fasciste, et l'Histoire réelle de ce fanatique fou que fut ce moine japonais Nichiren, il y a un monde, il y a un gouffre, un abysse et toute son horreur.
Du trés grand n'importe quoi comme vous le faites d'habitude sur la Soka Gakkai .
1) La Soka Gakkai n'a rien d'ultranationaliste au Japon c'est une pure invention ,
2) Faut t'il préciser également que le 1er et 2iéme président de la Sokka Gakai furent emprisonnés durant la seconde guerre mondiale pour s'être opposé aux obligations de prières pour la victoire du japon .
Traiter la SG de faciste c'est de la pure diffamation .
Marmhonie a écrit :Cette légende dorée du bon Nichiren n'a strictement rien à voir avec la vie réelle de ce moine japonais dément voulant prendre le pouvoir pour lui tout seul et déifier le Japon dans son délire qui n'avait strictement plus rien de bouddhiste. Nichiren a été le socle des génocides nippons contre les chinois, tout comme les nazis allemands l'ont été contre les juifs.

N'importe quoi jugement personnelle qui ne se réfère en rien d'historique , vous ferez mieux de lire la vie de Nichiren et celle du Japon durant la WW2 .
Vos accusations ne sont qu'un tissu de mensonges et de bétises .
Pour toute impartialité je vous conseille le livre suivant parue en 1916 bien avant que la Soka Gakkai existe :
Publié en 1916 aux Presses universitaires d'Harvard sous le titre Nichiren, the buddhist prophet, cet ouvrage présente une des premières études académiques de la vie et de la doctrine de Nichiren.
Son auteur, l'universitaire japonais Anesaki Masaharu (1873-1949) fut un pionnier dans différents champs de l’histoire des religions. Après avoir été diplomé de l’Université Impériale de Tokyo (maintenant Université de Tokyo), il alla en Inde et en Europe continuer ses études (1900-1903). De retour au Japon, il fut nommé au département des sciences des religions de l’Université Impériale de Tokyo.
Anesaki commença sa carrière académique par des études sur les religions indiennes, particulièrement le boudhisme. Il fut l’un des premiers à appliquer la méthode historique moderne à l’étude du boudhisme. Partant du principe que le vrai esprit du boudhisme devait être cherché dans son état initiai, il entreprit la critique de texte des canons Pali et chinois dans Le bouddhisme original (1910).
Il commença aussi une recherche sur l’histoire de Kirishitan, la forme spécifiquement japonaise de catholicisme roman durant la période de son banissement, du XVIIème jusqu’à la moitié du XIXème siècle. Il s’intéressa de plus en plus à Nichiren Daishonin et publia en 1916 Nichiren, le moine bouddhiste visionnaire. Anesaki enseigna et fit des conférences à l’étranger. Le résultat de ses conférences à Harvard (1913-1919) fut L’histoire des religions japonaises (1930), une oeuvre standard.
Il reçut la légion d'honneur française en 1928.
Un peu d'histoire .
Falcifications et modifications des écrits de Nichiren.
Par contre ce qui est vrai c'est que dans sa volonté d'imposer la suprématie du Shintoîsme , le régime militariste exige en 1932 la suppression de certains pasages des écrits de Nichiren prenant prétexte que Nichiren Daishonin ne reconnaissait pas Tenshô Daijin et le grand boddhisattva Hachiman comme divinités nationales . De plus le gouvernement japonnais considère Shakyamuni comme une divinité indienne, qui n'a pas sa place dans la culture japonaise .
Dés le mois d'octobre 1932 le ministère de l'intérieur envoie à toutes les écoles Nichiren ses recommandations concernant la suppression de certains passages .
Déja l'année précédente l'ors d'une publication des "Commentaires des écrits de Nichiren Daishonin" par les éditions Ryûjin-sha deux écrits de Nichiren avaient été censurés sous le prétexte d'expression " irrespectueuses envers la personne de l'empereur " . Les écrits visés étaient " Lettre à shijo Kingo " et "les trois sortes de trésors".
En 1934 la presse officielle lance une campagne de critique vis à vis de certains extraits des écrits de Nichiren , considérés comme blasphématoires envers le shintoïsme et l'empereur .
Au mois d'avril 1936 le professeur Asai, de l'université Rissho publie " Les oeuvres complètes de Nichiren Shonin en conservant les passages des écrits censurés . Le livre fut aussitôt interdit par le ministère de l'intérieur .
Dans sa thèse " La vision d'état et la socièté selon Nichiren Shonin " il avait écrit avec un certain courage .
" Le bouddhisme est une religion universelle qui n'a pas de frontières. Nichiren considére que les êtres humains sont comme ses enfants . Si on limite l'immense compassion de Nichiren à l'intérieur seule du Japon celà restreint la grandeur de ses enseignements .
(Au vue des écrits modifiés et falsifiés ) je suis profondément triste quand je pense à l'avenir de la diffusion de son enseignement ."
Il est à préciser qu le professeur Asai ne connaissait pas la Soka Gakai
Auteur : vic
Date : 13 janv.16, 00:07
Message : Yvon ,
Ce Monsieur, Masaharu anesaki qui a écrit ce livre n'est pas neutre puisqu'il était adepte de l'enseignement de Nichiren et de cette vision .
Prenait un historien , un scientifique , une personne neutre et pas des gens partisans ,dans votre démarche pour argumenter sur la sokka gakkaï et la vie de Nichiren .
Si vous prenez un adepte de la sokka gakkaï pour en défendre l'objectivité on ne s'étonne pas du résultat .
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q= ... B0iqstEdkg Auteur : Marmhonie
Date : 13 janv.16, 01:26
Message : Yvon a écrit :Pour toute impartialité je vous conseille le livre suivant parue en 1916 bien avant que la Soka Gakkai existe :

Publié en 1916 aux Presses universitaires d'Harvard sous le titre Nichiren,
"The buddhist prophet", cet ouvrage présente une des premières études académiques de la vie et de la doctrine de Nichiren.
Il reçut la légion d'honneur française en 1928.
Vous êtes catholique maintenant ? Parce qu'au lieu de bluffer, il fallait lire cette thèse catholique affirmant que Nichiren s'était séparé du bouddhisme pour se relier aux prophètes bibliques. Je l'ai lu, c'est excellent pour l'œcuménisme de Vatican I, d'où son prix en France soutenu par les évêques de France
Vous ne savez plus du tout où vous allez ! Nichiren maintenant proprète biblique : un de ces livres prosélyte plotique d'amabilité sino-français quand le Japon tenait à se présenter comme l'ami de la France, alors que celle-ci ne reconnaissait que 中國, la Chine comme amie.
Je me marre
Allez, encore un sujet qui s'est torpillé lui-même & git dans les grands fonds fort heureusement oublié, et par respect pour le bouddhisme, & pour les catholiques romains français.
Il y en a eu plein comme ça, on en fit même plus tard des prêtres ouvriers en France, Jésus était marxiste selon la Chine, l'amie de toujours de la France.
Pauvres de vous, il y a de quoi s'arracher les cheveux, heureusement que les moines bouddhistes ont le crâne rasé et que les français rient encore de cette littérature de sois fifre politique particulièrement dégradante et honteuse.
Dans le genre louf, vous avez aussi "Alcyone" où l'hindouïsme proposait Jésus avatar hindoux à la même époque, entre les 2 guerres mondiales, toutes les promesses et pactes de non agressivité, mentant comme des arracheurs de dents.
Bonne nuit

Auteur : Yvon
Date : 13 janv.16, 06:52
Message : vic a écrit :Yvon ,
Ce Monsieur, Masaharu anesaki qui a écrit ce livre n'est pas neutre puisqu'il était adepte de l'enseignement de Nichiren et de cette vision
Cet homme n'était ni un pratiquant du bouddhisme de Nichiren , ni un adepte . Il s'est interrréssé à Nichiren suite à la consersion d'un de ses ami à ce bouddhisme , qu'il considérait comme nationnaliste .
Ce n'est qu'aprés avoir étudié la vie est les écrits de Nichiren qu'il changea de jugement et écrit ce livre .
Auteur : vic
Date : 14 janv.16, 00:13
Message : Yvon a dit :Cet homme n'était ni un pratiquant du bouddhisme de Nichiren , ni un adepte . Il s'est interrréssé à Nichiren suite à la consersion d'un de ses ami à ce bouddhisme , qu'il considérait comme nationnaliste .
Ce n'est qu'aprés avoir étudié la vie est les écrits de Nichiren qu'il changea de jugement et écrit ce livre .
Oui , en fait ça c'est la version de la sokka gakkaï .

Auteur : Yvon
Date : 14 janv.16, 00:38
Message : La soka Gakai n'a rien à voir la dedans , surtout en 1916
De plus c'est pas parcequ'on fait un livre sur une personnalité religieuse que l'on en est l'adepte .
Pour rappel :
Anesaki Masaharu (1873-1949) fut un pionnier dans différents champs de l’histoire des religions. Après avoir été diplomé de l’Université Impériale de Tokyo (maintenant Université de Tokyo), il alla en Inde et en Europe continuer ses études (1900-1903). De retour au Japon, il fut nommé au département des sciences des religions de l’Université Impériale de Tokyo.
Anesaki commença sa carrière académique par des études sur les religions indiennes, particulièrement le boudhisme. Il fut l’un des premiers à appliquer la méthode historique moderne à l’étude du boudhisme. Partant du principe que le vrai esprit du boudhisme devait être cherché dans son état initiai, il entreprit la critique de texte des canons Pali et chinois dans Le bouddhisme original (1910).
Il commença aussi une recherche sur l’histoire de Kirishitan, la forme spécifiquement japonaise de catholicisme roman durant la période de son banissement, du XVIIème jusqu’à la moitié du XIXème siècle. Il s’intéressa de plus en plus à Nichiren Daishonin et publia en 1916 Nichiren, le moine bouddhiste visionnaire. Anesaki enseigna et fit des conférences à l’étranger. Le résultat de ses conférences à Harvard (1913-1919) fut L’histoire des religions japonaises (1930), une oeuvre standard.
Auteur : vic
Date : 14 janv.16, 02:11
Message : Yvon a dit :Anesaki Masaharu (1873-1949) fut un pionnier dans différents champs de l’histoire des religions. Après avoir été diplomé de l’Université Impériale de Tokyo (maintenant Université de Tokyo), il alla en Inde et en Europe continuer ses études (1900-1903). De retour au Japon, il fut nommé au département des sciences des religions de l’Université Impériale de Tokyo.
Anesaki commença sa carrière académique par des études sur les religions indiennes, particulièrement le boudhisme. Il fut l’un des premiers à appliquer la méthode historique moderne à l’étude du boudhisme. Partant du principe que le vrai esprit du boudhisme devait être cherché dans son état initiai, il entreprit la critique de texte des canons Pali et chinois dans Le bouddhisme original (1910).
Il commença aussi une recherche sur l’histoire de Kirishitan, la forme spécifiquement japonaise de catholicisme roman durant la période de son banissement, du XVIIème jusqu’à la moitié du XIXème siècle. Il s’intéressa de plus en plus à Nichiren Daishonin et publia en 1916 Nichiren, le moine bouddhiste visionnaire. Anesaki enseigna et fit des conférences à l’étranger. Le résultat de ses conférences à Harvard (1913-1919) fut L’histoire des religions japonaises (1930), une oeuvre standard.

Tu sais des gens endoctrinés tu en as même chez les historiens , un historien n'est pas là dans ses ouvrages pour faire part de ses sentiments pro religieux , ça n'est plus de la science sinon . Hors on voit que certains de ces livres sont dans le titre des éloges sur Nichiren , est ce vraiment de la science ?
j'invite surtout à bien distinguer ce que sont des ouvrages qui se font passer pour de la science et de l'histoire et qui sont des camouflés d'ouvrages prosélytes dissimulés et les véritables ouvrages scientifiques qui eux sont écrits par des scientifiques .
Auteur : Yvon
Date : 14 janv.16, 02:35
Message : Je suis d'accord sauf que pour le cas présent contrairement à ce que tu crois (sans raisons d'ailleurs comme d'hab

) , ce n'était en rien un endoctriné , loin s'en faut .
C'est comme Jean Noel Robert spécialiste du Tendai , il n'en est ni un adepte , ni un pratiquant .
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