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Auteur : swissguy77
Date : 08 avr.17, 22:46
Message : En ce dimanche des rameaux

, je vous propose un article tiré de mon blog sur la trinité chrétienne (
http://europe-sans-tabou.over-blog.com/ ... lam-5.html)
Beaucoup de chrétiens ne savent pas comment expliquer la trinité face à la critique des musulmans selon qui elle serait une forme de polythéisme. Je veux montrer
pourquoi la trinité reflète la perfection du Dieu unique et pourquoi elle préserve la Foi chrétienne de l'idolâtrie.
Au contraire, l'islam, en rejetant la trinité, est tombé dans l'idolâtrie.
La trinité désigne la réalité selon laquelle Dieu-le Christ-l'Esprit saint sont constitutifs du Dieu unique. De même manière que le soleil, ses rayons et sa chaleur sont constitutifs d'un astre unique, le soleil. Elle est au fondement de la foi chrétienne car elle explique le mode de révélation propre au christianisme : l'incarnation, autrement dit la venue du Christ sur terre.
Par la trinité, le christianisme se distingue fondamentalement de l'islam sur les 4 aspects suivants :
• la nature de Dieu
• le mode de la révélation de Dieu aux hommes (comment il communique avec nous)
• le support de la révélation (quelle forme prend le message de Dieu aux hommes)
• le contenu de son message
Dans cet article, nous verrons:
• pourquoi le mode de révélation par l'incarnation est le seul mode de révélation valide, garantissant le monothéisme parfait.
• pourquoi la révélation par l'intermédiaire d'un porte-parole (modèle musulman) est incomplète et conduit forcément à l'idolâtrie.
• que c'est par l'incarnation seule que Dieu peut révéler de manière parfaite son essence et sa volonté et son projet pour l'humanité.
• enfin, nous verrons 12 facettes de Dieu qui sont exprimées par l'incarnation.
La nature de Dieu
Mais,
pour commencer, qu'est-ce-que la trinité ? En réalité la trinité n'est pas un objet de foi en soi : le terme ne fait pas partie du crédo. Il a été développé par les théologiens afin de nommer la dynamique Dieu-Jésus Christ- Esprit saint telle qu'elle apparaît dans l'Evangile. Elle nous révèle la nature de Dieu : Dieu unique doté du pouvoir de transcendance. Par la transcendance il agit selon 3 modes d'action distincts : le Père, le Christ (le Fils) et le Saint Esprit.
En effet, Selon l'Evangile, le Christ est Fils de Dieu (Luc 10, 22). Le mot « Fils » ne désigne pas un fils au sens biologique du terme mais le fait que Jésus Christ est de la même substance que Dieu, donc issu de Dieu, et qu'il connaît Dieu. Il a été conçu par l'Esprit saint (Luc 1, 34-35; Matthieu 1, 18), et non par filiation humaine. Il est en Dieu et Dieu est en lui (Jean 14, 11) et il existe de tout temps (Jean 1, 1; 1, 14). Ainsi son âme (sa morale) est faite de la substance divine déversée dans un corps d'homme. Cette dualité est importante : elle signifie que le Christ n'est pas un surhomme, tel un X-men qui aurait des pouvoirs magiques. Non, son corps est soumis aux mêmes lois de de la nature que le nôtre . C'est pourquoi, le Christ est pleinement Dieu par sa substance spirituelle, et pleinement homme par son enveloppe corporelle (les miracles qu'il a accomplis l'ont été par la main de Dieu).
Ainsi
Dieu, le Christ et l'Esprit saint sont constitutifs du Dieu unique. Ils sont 3 manifestations de Dieu, 3 modes d'action de Dieu, 3 positionnements de Dieu par rapport à l'homme. Ils
reflètent la transcendance divine, par laquelle Dieu est tout à la fois hors du monde, dans le monde et dans le cœur des hommes (Dieu qui Est, qui Vient et qui Agit en nous). Or cette transcendance divine est précisément ce qui fait que Dieu est Dieu. Elle est le "pouvoir ou l'attribut propre à Dieu", qui distingue Dieu du reste de la création.
La meilleure métaphore pour illustrer l'unité de Dieu dans ces 3 entités c'est le soleil. L'étoile-soleil est comme Dieu le Père dans l'univers ; les rayons du soleil éclairant la Terre sont comme le Christ, part de Dieu descendue sur Terre ; et l'énergie/chaleur produite par les rayons du soleil, qui réchauffe le corps de l'homme et fait pousser toute chose, est comme l'Esprit Saint, la force agissante de Dieu sur terre.
Les musulmans rejettent la trinité considérant qu'elle est contraire aux règles mathématiques. Selon eux, 1+1+1= 3, et ne peut pas être égal à 1. Or Dieu ne peut être enfermé dans une formule mathématique (les maths sont un langage conceptuel créé par l'homme afin de mesurer la réalité et d'en exploiter les ressources). Il existe d'ailleurs beaucoup de phénomènes terrestres qui échappent à la logique mathématique (eau+vapeur+glace = eau; 1 spermatozoïde + 1 ovule= 1 embryon).
Concernant Jésus-Christ, le Coran est profondément contradictoire. Dun côté, il reconnaît qu'il est le seul être à avoir été conçu par l'Esprit de Dieu, mais, malgré cela, considère qu'il est un Prophète comme les autres. Mais surtout il prend soin de censurer entièrement son enseignement (pratiquement pas un mot sur ce dernier alors que plusieurs sourates sont consacrées à l'enseignement des prophètes de l'Ancien testament). Ainsi, dans l'islam, la seule fonction qui est dévolue au Christ est celle « d'un homme sandwich », support publicitaire ambulant chargé d'annoncer la venue de Mahomet (un rôle ridicule de marionnette, en contradiction complète avec la conception miraculeuse du Christ par l'Esprit Saint).
Plus généralement,
les musulmans rejettent l'incarnation, considérant que Dieu ne peut s'incarner en raison de la stricte séparation entre la nature de Dieu et des hommes. L'incarnation serait une salissure pour Dieu, qui resterait ainsi enfermé dans sa tour d'ivoire. Ainsi, ils
dénient à Allah le pouvoir de transcendance (l'incarnation) ne lui laissant que le pouvoir de création (création du monde). Le problème c'est que le pouvoir de création n'est pas l'apanage exclusif de Dieu. L'homme aussi est capable de créer. En revanche, Le pouvoir de transcender la matière et de se faire chair est l'apanage exclusif de Dieu, que l'homme ne pourra jamais imiter.
Le mode de la révélation
Incapable de s'incarner, le Dieu des musulmans en est ainsi réduit à communiquer avec les hommes par l'intermédiaire d'un messager humain (Mahomet), jouant le rôle de porte-parole ou de haut-parleur de Dieu :
c'est le mode de révélation par un intermédiaire humain.
En effet, dans l'islam Mahomet est le seul des Prophètes à bénéficier du titre de « messager de Dieu » et à avoir le privilège d'être associé à Allah dans la chahada. Bien qu'ils affirment que celui-ci est un homme comme les autres, les musulmans se contredisent en le considérant comme l'homme parfait, l'exemple à suivre pour toute l'humanité. Le Coran va même plus loin et commande de lui obéir autant qu'à Dieu pour pouvoir accéder au paradis, le plaçant pratiquement à égalité avec Dieu. Cela s'apparente purement et simplement à de l'idolâtrie (voir article sur l'idolâtrie dans l'islam
https://admin.over-blog.com/write/84763371).
Plus généralement,
le mode de révélation par un intermédiaire humain est par essence incomplet. Il y a plusieurs raisons à cela.
a) Tout d'abord, il va de soi que
Dieu, par son immensité, ne peut être exprimé par des mots. On a tous fait la douloureuse expérience de l'impossibilité d'exprimer avec des mots justes nos idées, notre avis. Bien souvent même nos propres parents ne comprennent pas ce que l'on ressent. Comment un humain pourrait-il donc décrypter correctement un message de Dieu et le reformuler avec des mots justes?
b) Par ailleurs, le principal problème d'un tel mode de révélation réside dans
la nature pécheresse de l'homme (le fameux péché originel), et donc du messager humain.
Loin d'être une tâche honteuse, le péché originel nous rappelle simplement nos limites humaines: nos jalousies, nos contradictions, nos erreurs, nos conflits d'intérêts, les effets négatifs de nos bonnes actions même mues par les meilleures intentions du monde. Il nous rappelle qu'aucun homme n'a toujours raison, qu'aucun homme n'est parfait. Et constitue un garde-fou contre le culte de la personnalité, les dictatures, les idéologies totalitaristes, la conviction de détenir seule la vérité.
En raison de sa nature pécheresse, aucun homme ne sera jamais capable d'exprimer Dieu, pas même un Prophète. Il va forcément en donner une image dénaturée, altérée.
En présentant Mahomet comme « le messager attitré de Dieu», l'islam ment. Même si Dieu avait voulu transmettre une petite partie de son message à Mahomet (mais cela n'est pas possible au vu des crimes commis par ce dernier), Mahomet, en raison de son humanité, n'aurait pas été capable de le comprendre. Corrompu par le pouvoir, ses conflits d'intérêts, assoiffé de richesse et de luxure, Mahomet aurait forcément déformé le message de Dieu. D'ailleurs, beaucoup de versets du Coran répondent, comme par hasard (!), aux intérêts et aux désirs de Mahomet (exemple : Sourate 33, verset 37, dans lequel Dieu autorise Mahomet à épouser sa belle-fille (Zaynab), après que celui-ci ait ressenti de l'attirance pour elle).
c) Mais surtout
le mode de révélation par un intermédiaire humain suppose implicitement de considérer ce "porte-voix" comme un homme parfait, un "superman", un modèle à imiter et à qui obéir, ce qui
conduit inévitablement à l'idolâtrie. C'est précisément le cas de l'islam comme vu plus haut (voir article
https://admin.over-blog.com/write/84763371).
Certes, dans le christianisme, nous reconnaissons le rôle des Prophètes de l'Ancien testament. Mais ceux-ci n'ont pu transmettre que certains principes fondamentaux comme les 10 Commandements. Mais pas la plénitude du projet de Dieu. Leur fonction a été essentiellement de préparer le peuple à pouvoir reconnaître la mission du Christ.
Le seul moyen pour Dieu de révéler son projet à l'humanité, tout en préservant la révélation de la nature pécheresse de l'homme et du risque d'idolâtrie, est de se révéler lui-même aux hommes à travers le Christ, par l'incarnation (transcendance divine).
Ainsi, le christianisme ne nie pas la stricte différence de nature entre Dieu et les hommes (contrairement à ce que prétendent les musulmans). Au contraire, il la reconnaît et va même au bout de cette logique (ce que ne font pas les musulmans) en reconnaissant que, en raison de cette différence fondamentale, aucun homme n'est capable de révéler Dieu aux hommes, mais que
c'est Dieu seul qui peut se révéler lui-même par l'incarnation.
Le support de la révélation
Dans le christianisme, avec l'incarnation, c'est
la Vie du Christ, portée par l'Esprit Saint, qui
devient le support de la révélation de Dieu aux hommes, et par conséquent la voie du salut (Jn 14, 6).
Dans l'islam au contraire, c'est le Coran qui est le support de la révélation. Or le Coran, un texte-loi figé définissant un ensemble de règles et rituels à observer est une œuvre politique et humaine (anthropocentrisme), institutionnalisant les rapports de dominations entre les hommes (soumission aux imams-cadis, qui détiennent le pouvoir judiciaire et punissent les infractions aux règles coraniques).
Bien sûr,
Dieu ne peut être contenu dans une loi, encore moins dans un livre. Une loi est une construction éminemment humaine qui sert le fonctionnement des Etats, et bien souvent les intérêts de la classe dirigeante. Les règles contenues dans une loi sont forcément imparfaites. Elles ont toutes des effets pervers ou contreproductifs non souhaités. Elles favorisent certains certaines catégories/couches sociales et en défavorisent d'autres. Elles sont adaptées à un contexte et perdent leur efficacité dans un autre contexte. Une loi est donc inappropriée pour transcrire le projet/la justice de Dieu dans toute sa plénitude.
Seule la Vie du Christ permet de le faire. En effet, par l'incarnation le Christ a transcendé l'Ancien Testament, l'a transfiguré, a accompli la loi: désormais c'est sa Vie qui est le support du message divin. La loi de Moïse conserve sa validité mais, dorénavant, l'Ancien Testament doit être réinterprété à la lumière de la Vie du Christ. La règle/loi n'est plus une fin en soi mais uniquement un moyen de se rapprocher de Dieu. Si elle n'est pas appliquée avec le cœur et l'Amour, en suivant l'exemple du Christ, elle perd son utilité.
Car en effet, indépendamment de l'enseignement du Christ, qui est capital dans la foi chrétienne, l'incarnation et la Vie du Christ elles-mêmes sont une révélation de Dieu. Une révélation qui nous permet d'expérimenter la nature de Dieu ainsi que son projet pour l'humanité, de co-naître Dieu (naître avec lui), et qui ne peut pas être exprimée par un livre-loi.
La meilleure métaphore pour l'illustrer est celle du patron de start-up que nous verrons à la fin de cet article. Mais tout d'abord, découvrons les facettes de Dieu qu'il nous révèle à travers la Vie du Christ.
Les facettes de Dieu révélées par la Vie du Christ (non exhaustif)
1) Par l'incarnation,
Dieu prend nos souffrances sur lui. Il faut avoir vécu l'accident ou la maladie grave d'un proche pour comprendre la profondeur d'un tel acte. On donnerait n'importe quoi pour soulager la douleur d'un être cher, et la prendre sur soi. Mais cela nous sera toujours impossible car nous demeurons prisonniers de notre corps par les lois physiques. Dieu, lui, peut le faire et est le seul à pouvoir le faire. Il a transcendé les lois physiques pour prendre et ressentir la souffrance des hommes dans sa chair. Cette capacité de se mettre à notre place afin de prendre notre souffrance est précisément un attribut exclusif de Dieu.
2) Par l'incarnation,
Dieu s'est abaissé à notre niveau d'homme. Comme un coach, il l'a fait pour nous démontrer combien on compte à ses yeux, pour qu'on se sente mieux compris de lui, pour nous encourager et pour qu'on ne se sente plus seul face à nos difficultés, puisque lui-même les a connues. Il s'est abaissé à notre niveau pour mieux nous soulever vers lui.
3) Par la naissance du Christ,
Dieu nous révèle qu'il est la Vie. Certes il y aura le paradis dans l'au-delà, mais le projet de Dieu s'inscrit d'abord dans la vie sur terre (qu'il nous faut préserver), dans l'instant présent, en composant avec les aléas et les imperfections de la vie humaine (et non en les gommant).
4) A travers le Christ,
Dieu se découvre dans la relation avec l'autre. Le Christ a grandi et vécu parmi les hommes et les femmes de son temps. Il a noué des relations d'amitié avec eux. La rencontre avec Dieu se fait à travers les autres et pas en s'isolant (Mt 18,20). Par ailleurs, le Christ est venu nous rassembler autour de lui (Jn 10, 11-18).
5) Le miracle de l'incarnation est une déclaration d'amour. Par cet acte,
Dieu se révèle Dieu-Amour. Car en effet, l'incarnation procède de l'amour (de Marie pour Dieu et pour cet enfant qui va naître) et résulte en l'amour, dans lequel le Christ naîtra et grandira. Cet amour filial qui le lie à sa mère et à son père reflète l'Amour de Dieu pour les hommes t le commandement qu'il nous fait de nous aimer les uns les autres.
6) L'Incarnation du
Dieu vivant transcende la loi religieuse. En effet, la naissance du Christ a été possible grâce à la non application de la loi religieuse (selon la loi juive, Marie, tombée enceinte hors mariage, aurait formellement dû être mise à mort pour rapports sexuels hors mariage) Plus tard, il sera crucifié pour blasphème, en application de la loi religieuse. La Vie du Christ nous révèle ainsi que la loi peut être injuste et qu'elle débouche souvent sur l'extrémisme. Par l'épisode de la femme adultère, le Christ nous enseigne que Dieu seul est habilité à juger selon la loi de Dieu et, qu'en tous les cas, l'Amour prime sur cette dernière. Les hommes ne le sont pas, car ils l'instrumentalisent à leur profit.
7) par l'incarnation
Dieu témoigne sa confiance en l'homme. En envoyant son Fils sur terre, Il nous signifie que nous sommes dignes de l'accueillir et nous confie ainsi une responsabilité. En dépit de nos péchés, nous sommes capables du meilleur.
Par l'envoi de l'Esprit Saint, Dieu nous fait prendre conscience que nous avons tous en nous une parcelle de l'Amour divin. Il nous confie la responsabilité de la faire fructifier (parabole des talents, Lc 19, 12-27) afin que nous transformions ce potentiel en bonnes actions.
8) par l'incarnation
Dieu sanctifie toute vie humaine, même la plus humble, et nous rappelle la dignité irréductible de toute personne. C'est là une condamnation implicite de toute persécution. Car en chaque persécuté transparaît désormais la figure du Christ.
9) Par la résurrection du Christ,
Dieu nous libère définitivement de la peur de la mort, de laquelle découle toutes les autres peurs. Ces peurs qui conduisent bien souvent à la haine et à la guerre. Pa cet acte, il nous donne l'espoir et le salut.
10) Par la révélation vivante (Vie du Christ),
Dieu laisse ouverte la possibilité d'une interprétation de son message. En effet, les personnes qui ont côtoyé le Christ de son vivant n'ont connu chacune qu'une partie de sa vie, ce qui a donné lieu à différentes interprétations de ses actes. La « quadruplicité » des Evangiles matérialise ainsi cette marge d'interprétation, en ce sens que chacun des Evangiles met l'accent sur des aspects différents de la vie du Christ.
11) Par l'incarnation en un nouveau-né sans défense,
Dieu fait l'éloge de la faiblesse et de l'humilité. L'incarnation est ainsi une mise en garde contre la puissance des institutions, y compris des institutions religieuses, fussent-elles inspirées par l'Evangile.
12) Par le regard d'enfant du Christ nouveau-né,
Dieu nous invite à la joie, à la liberté, à la spontanéité, à la confiance. « Celui qui n'accueille pas le royaume de Dieu à la manière des enfants n'y rentrera pas » (Mc 10, 13-16). Tout au long de son existence terrestre le Christ exprime cette confiance en la vie, cette liberté vis-à-vis des convenances de l'époque, cette subversion du train-train quotidien, cette spontanéité.
Ces 12 points sont une liste (non exhaustive) des aspects de Dieu qui sont révélés et accomplis par l'incarnation, autrement dit par la venue du Christ sur terre (et que seul ce mode de révélation permet d'exprimer pleinement). Mais bien sûr la Foi chrétienne ne se limite pas à ces aspects. L'enseignement du Christ ainsi que ses actions, que je n'évoque pas dans le présent article, constituent d'autres élément essentiels de la révélation chrétienne.
Pour conclure, j'illustrerai la trinité chrétienne et la différence avec l'islam par
la métaphore du chef de start-up, où Dieu serait le patron d'une jeune start-up et nous ses employés. L'islam, avec son mode de révélation par un messager humain (Mahomet), correspondrait au modèle de management dans lequel le chef resterait enfermé dans son bureau, ne communiquant avec ses employés que par l'intermédiaire de son adjoint (Mahomet). Son adjoint aurait établi un cahier des charges et un règlement extrêmement détaillé, définissant précisément les tâches des employés et la manière de les exécuter. Ceux-ci ne seraient jugés qu'en fonction de leur obéissance à ses règles, et strictement punis en cas d'écart à celles-ci
Au contraire, le christianisme avec l'incarnation du Christ correspondrait au modèle de management dans lequel le chef de la start-up serait sorti de son bureau et venu travailler (le Christ) en open space aux côtés de ses employés pendant une année, mettant la main à la pâte et effectuant les mêmes tâches que ses employés avec eux. Il l'aurait fait pour que ses employés se sentent ainsi mieux considérés et mieux compris de leur chef, plus proches de lui et, en fin de compte, qu'ils se sentent plus motivés face aux difficultés de leur job. Ce chef, au lieu d'imposer un règlement et des procédures détaillées à observer, aurait informé ses employés des objectifs stratégiques de la start-up et, leur confiant plus de responsabilités, il leur aurait laissé une certaine liberté pour inventer des moyens permettant de les atteindre.
Auteur : Coeur de Loi
Date : 08 avr.17, 23:04
Message : 3 preuves lourdes bibliques que c'est une hérésie :
1 Timothée 2.5 :
Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme,
2.6
qui s'est donné lui-même en rançon pour tous. C'est là le témoignage rendu en son propre temps,
2.7
et pour lequel j'ai été établi prédicateur et apôtre, je dis la vérité, je ne mens pas, chargé d'instruire les païens dans la foi et la vérité.
Jean 17.1 :
Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel, et dit : "Père, l'heure est venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie,
2
selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
3
Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ."
1 Corinthiens 8.6 :
néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes.
Auteur : indian1indian1
Date : 08 avr.17, 23:07
Message : vous oubliez la réincaranation
Auteur : Citizenkan
Date : 09 avr.17, 03:20
Message : swissguy77 a écrit :En ce dimanche des rameaux

, je vous propose un article tiré de mon blog sur la trinité chrétienne (
http://europe-sans-tabou.over-blog.com/ ... lam-5.html)
Beaucoup de chrétiens ne savent pas comment expliquer la trinité face à la critique des musulmans selon qui elle serait une forme de polythéisme. Je veux montrer
pourquoi la trinité reflète la perfection du Dieu unique et pourquoi elle préserve la Foi chrétienne de l'idolâtrie.
Au contraire, l'islam, en rejetant la trinité, est tombé dans l'idolâtrie.
La trinité désigne la réalité selon laquelle Dieu-le Christ-l'Esprit saint sont constitutifs du Dieu unique. De même manière que le soleil, ses rayons et sa chaleur sont constitutifs d'un astre unique, le soleil. Elle est au fondement de la foi chrétienne car elle explique le mode de révélation propre au christianisme : l'incarnation, autrement dit la venue du Christ sur terre.
Par la trinité, le christianisme se distingue fondamentalement de l'islam sur les 4 aspects suivants :
• la nature de Dieu
• le mode de la révélation de Dieu aux hommes (comment il communique avec nous)
• le support de la révélation (quelle forme prend le message de Dieu aux hommes)
• le contenu de son message
Dans cet article, nous verrons:
• pourquoi le mode de révélation par l'incarnation est le seul mode de révélation valide, garantissant le monothéisme parfait.
• pourquoi la révélation par l'intermédiaire d'un porte-parole (modèle musulman) est incomplète et conduit forcément à l'idolâtrie.
• que c'est par l'incarnation seule que Dieu peut révéler de manière parfaite son essence et sa volonté et son projet pour l'humanité.
• enfin, nous verrons 12 facettes de Dieu qui sont exprimées par l'incarnation.
La nature de Dieu
Mais,
pour commencer, qu'est-ce-que la trinité ? En réalité la trinité n'est pas un objet de foi en soi : le terme ne fait pas partie du crédo. Il a été développé par les théologiens afin de nommer la dynamique Dieu-Jésus Christ- Esprit saint telle qu'elle apparaît dans l'Evangile. Elle nous révèle la nature de Dieu : Dieu unique doté du pouvoir de transcendance. Par la transcendance il agit selon 3 modes d'action distincts : le Père, le Christ (le Fils) et le Saint Esprit.
En effet, Selon l'Evangile, le Christ est Fils de Dieu (Luc 10, 22). Le mot « Fils » ne désigne pas un fils au sens biologique du terme mais le fait que Jésus Christ est de la même substance que Dieu, donc issu de Dieu, et qu'il connaît Dieu. Il a été conçu par l'Esprit saint (Luc 1, 34-35; Matthieu 1, 18), et non par filiation humaine. Il est en Dieu et Dieu est en lui (Jean 14, 11) et il existe de tout temps (Jean 1, 1; 1, 14). Ainsi son âme (sa morale) est faite de la substance divine déversée dans un corps d'homme. Cette dualité est importante : elle signifie que le Christ n'est pas un surhomme, tel un X-men qui aurait des pouvoirs magiques. Non, son corps est soumis aux mêmes lois de de la nature que le nôtre . C'est pourquoi, le Christ est pleinement Dieu par sa substance spirituelle, et pleinement homme par son enveloppe corporelle (les miracles qu'il a accomplis l'ont été par la main de Dieu).
Ainsi
Dieu, le Christ et l'Esprit saint sont constitutifs du Dieu unique. Ils sont 3 manifestations de Dieu, 3 modes d'action de Dieu, 3 positionnements de Dieu par rapport à l'homme. Ils
reflètent la transcendance divine, par laquelle Dieu est tout à la fois hors du monde, dans le monde et dans le cœur des hommes (Dieu qui Est, qui Vient et qui Agit en nous). Or cette transcendance divine est précisément ce qui fait que Dieu est Dieu. Elle est le "pouvoir ou l'attribut propre à Dieu", qui distingue Dieu du reste de la création.
La meilleure métaphore pour illustrer l'unité de Dieu dans ces 3 entités c'est le soleil. L'étoile-soleil est comme Dieu le Père dans l'univers ; les rayons du soleil éclairant la Terre sont comme le Christ, part de Dieu descendue sur Terre ; et l'énergie/chaleur produite par les rayons du soleil, qui réchauffe le corps de l'homme et fait pousser toute chose, est comme l'Esprit Saint, la force agissante de Dieu sur terre.
Les musulmans rejettent la trinité considérant qu'elle est contraire aux règles mathématiques. Selon eux, 1+1+1= 3, et ne peut pas être égal à 1. Or Dieu ne peut être enfermé dans une formule mathématique (les maths sont un langage conceptuel créé par l'homme afin de mesurer la réalité et d'en exploiter les ressources). Il existe d'ailleurs beaucoup de phénomènes terrestres qui échappent à la logique mathématique (eau+vapeur+glace = eau; 1 spermatozoïde + 1 ovule= 1 embryon).
Concernant Jésus-Christ, le Coran est profondément contradictoire. Dun côté, il reconnaît qu'il est le seul être à avoir été conçu par l'Esprit de Dieu, mais, malgré cela, considère qu'il est un Prophète comme les autres. Mais surtout il prend soin de censurer entièrement son enseignement (pratiquement pas un mot sur ce dernier alors que plusieurs sourates sont consacrées à l'enseignement des prophètes de l'Ancien testament). Ainsi, dans l'islam, la seule fonction qui est dévolue au Christ est celle « d'un homme sandwich », support publicitaire ambulant chargé d'annoncer la venue de Mahomet (un rôle ridicule de marionnette, en contradiction complète avec la conception miraculeuse du Christ par l'Esprit Saint).
Plus généralement,
les musulmans rejettent l'incarnation, considérant que Dieu ne peut s'incarner en raison de la stricte séparation entre la nature de Dieu et des hommes. L'incarnation serait une salissure pour Dieu, qui resterait ainsi enfermé dans sa tour d'ivoire. Ainsi, ils
dénient à Allah le pouvoir de transcendance (l'incarnation) ne lui laissant que le pouvoir de création (création du monde). Le problème c'est que le pouvoir de création n'est pas l'apanage exclusif de Dieu. L'homme aussi est capable de créer. En revanche, Le pouvoir de transcender la matière et de se faire chair est l'apanage exclusif de Dieu, que l'homme ne pourra jamais imiter.
Le mode de la révélation
Incapable de s'incarner, le Dieu des musulmans en est ainsi réduit à communiquer avec les hommes par l'intermédiaire d'un messager humain (Mahomet), jouant le rôle de porte-parole ou de haut-parleur de Dieu :
c'est le mode de révélation par un intermédiaire humain.
En effet, dans l'islam Mahomet est le seul des Prophètes à bénéficier du titre de « messager de Dieu » et à avoir le privilège d'être associé à Allah dans la chahada. Bien qu'ils affirment que celui-ci est un homme comme les autres, les musulmans se contredisent en le considérant comme l'homme parfait, l'exemple à suivre pour toute l'humanité. Le Coran va même plus loin et commande de lui obéir autant qu'à Dieu pour pouvoir accéder au paradis, le plaçant pratiquement à égalité avec Dieu. Cela s'apparente purement et simplement à de l'idolâtrie (voir article sur l'idolâtrie dans l'islam
https://admin.over-blog.com/write/84763371).
Plus généralement,
le mode de révélation par un intermédiaire humain est par essence incomplet. Il y a plusieurs raisons à cela.
a) Tout d'abord, il va de soi que
Dieu, par son immensité, ne peut être exprimé par des mots. On a tous fait la douloureuse expérience de l'impossibilité d'exprimer avec des mots justes nos idées, notre avis. Bien souvent même nos propres parents ne comprennent pas ce que l'on ressent. Comment un humain pourrait-il donc décrypter correctement un message de Dieu et le reformuler avec des mots justes?
b) Par ailleurs, le principal problème d'un tel mode de révélation réside dans
la nature pécheresse de l'homme (le fameux péché originel), et donc du messager humain.
Loin d'être une tâche honteuse, le péché originel nous rappelle simplement nos limites humaines: nos jalousies, nos contradictions, nos erreurs, nos conflits d'intérêts, les effets négatifs de nos bonnes actions même mues par les meilleures intentions du monde. Il nous rappelle qu'aucun homme n'a toujours raison, qu'aucun homme n'est parfait. Et constitue un garde-fou contre le culte de la personnalité, les dictatures, les idéologies totalitaristes, la conviction de détenir seule la vérité.
En raison de sa nature pécheresse, aucun homme ne sera jamais capable d'exprimer Dieu, pas même un Prophète. Il va forcément en donner une image dénaturée, altérée.
En présentant Mahomet comme « le messager attitré de Dieu», l'islam ment. Même si Dieu avait voulu transmettre une petite partie de son message à Mahomet (mais cela n'est pas possible au vu des crimes commis par ce dernier), Mahomet, en raison de son humanité, n'aurait pas été capable de le comprendre. Corrompu par le pouvoir, ses conflits d'intérêts, assoiffé de richesse et de luxure, Mahomet aurait forcément déformé le message de Dieu. D'ailleurs, beaucoup de versets du Coran répondent, comme par hasard (!), aux intérêts et aux désirs de Mahomet (exemple : Sourate 33, verset 37, dans lequel Dieu autorise Mahomet à épouser sa belle-fille (Zaynab), après que celui-ci ait ressenti de l'attirance pour elle).
c) Mais surtout
le mode de révélation par un intermédiaire humain suppose implicitement de considérer ce "porte-voix" comme un homme parfait, un "superman", un modèle à imiter et à qui obéir, ce qui
conduit inévitablement à l'idolâtrie. C'est précisément le cas de l'islam comme vu plus haut (voir article
https://admin.over-blog.com/write/84763371).
Certes, dans le christianisme, nous reconnaissons le rôle des Prophètes de l'Ancien testament. Mais ceux-ci n'ont pu transmettre que certains principes fondamentaux comme les 10 Commandements. Mais pas la plénitude du projet de Dieu. Leur fonction a été essentiellement de préparer le peuple à pouvoir reconnaître la mission du Christ.
Le seul moyen pour Dieu de révéler son projet à l'humanité, tout en préservant la révélation de la nature pécheresse de l'homme et du risque d'idolâtrie, est de se révéler lui-même aux hommes à travers le Christ, par l'incarnation (transcendance divine).
Ainsi, le christianisme ne nie pas la stricte différence de nature entre Dieu et les hommes (contrairement à ce que prétendent les musulmans). Au contraire, il la reconnaît et va même au bout de cette logique (ce que ne font pas les musulmans) en reconnaissant que, en raison de cette différence fondamentale, aucun homme n'est capable de révéler Dieu aux hommes, mais que
c'est Dieu seul qui peut se révéler lui-même par l'incarnation.
Le support de la révélation
Dans le christianisme, avec l'incarnation, c'est
la Vie du Christ, portée par l'Esprit Saint, qui
devient le support de la révélation de Dieu aux hommes, et par conséquent la voie du salut (Jn 14, 6).
Dans l'islam au contraire, c'est le Coran qui est le support de la révélation. Or le Coran, un texte-loi figé définissant un ensemble de règles et rituels à observer est une œuvre politique et humaine (anthropocentrisme), institutionnalisant les rapports de dominations entre les hommes (soumission aux imams-cadis, qui détiennent le pouvoir judiciaire et punissent les infractions aux règles coraniques).
Bien sûr,
Dieu ne peut être contenu dans une loi, encore moins dans un livre. Une loi est une construction éminemment humaine qui sert le fonctionnement des Etats, et bien souvent les intérêts de la classe dirigeante. Les règles contenues dans une loi sont forcément imparfaites. Elles ont toutes des effets pervers ou contreproductifs non souhaités. Elles favorisent certains certaines catégories/couches sociales et en défavorisent d'autres. Elles sont adaptées à un contexte et perdent leur efficacité dans un autre contexte. Une loi est donc inappropriée pour transcrire le projet/la justice de Dieu dans toute sa plénitude.
Seule la Vie du Christ permet de le faire. En effet, par l'incarnation le Christ a transcendé l'Ancien Testament, l'a transfiguré, a accompli la loi: désormais c'est sa Vie qui est le support du message divin. La loi de Moïse conserve sa validité mais, dorénavant, l'Ancien Testament doit être réinterprété à la lumière de la Vie du Christ. La règle/loi n'est plus une fin en soi mais uniquement un moyen de se rapprocher de Dieu. Si elle n'est pas appliquée avec le cœur et l'Amour, en suivant l'exemple du Christ, elle perd son utilité.
Car en effet, indépendamment de l'enseignement du Christ, qui est capital dans la foi chrétienne, l'incarnation et la Vie du Christ elles-mêmes sont une révélation de Dieu. Une révélation qui nous permet d'expérimenter la nature de Dieu ainsi que son projet pour l'humanité, de co-naître Dieu (naître avec lui), et qui ne peut pas être exprimée par un livre-loi.
La meilleure métaphore pour l'illustrer est celle du patron de start-up que nous verrons à la fin de cet article. Mais tout d'abord, découvrons les facettes de Dieu qu'il nous révèle à travers la Vie du Christ.
Les facettes de Dieu révélées par la Vie du Christ (non exhaustif)
1) Par l'incarnation,
Dieu prend nos souffrances sur lui. Il faut avoir vécu l'accident ou la maladie grave d'un proche pour comprendre la profondeur d'un tel acte. On donnerait n'importe quoi pour soulager la douleur d'un être cher, et la prendre sur soi. Mais cela nous sera toujours impossible car nous demeurons prisonniers de notre corps par les lois physiques. Dieu, lui, peut le faire et est le seul à pouvoir le faire. Il a transcendé les lois physiques pour prendre et ressentir la souffrance des hommes dans sa chair. Cette capacité de se mettre à notre place afin de prendre notre souffrance est précisément un attribut exclusif de Dieu.
2) Par l'incarnation,
Dieu s'est abaissé à notre niveau d'homme. Comme un coach, il l'a fait pour nous démontrer combien on compte à ses yeux, pour qu'on se sente mieux compris de lui, pour nous encourager et pour qu'on ne se sente plus seul face à nos difficultés, puisque lui-même les a connues. Il s'est abaissé à notre niveau pour mieux nous soulever vers lui.
3) Par la naissance du Christ,
Dieu nous révèle qu'il est la Vie. Certes il y aura le paradis dans l'au-delà, mais le projet de Dieu s'inscrit d'abord dans la vie sur terre (qu'il nous faut préserver), dans l'instant présent, en composant avec les aléas et les imperfections de la vie humaine (et non en les gommant).
4) A travers le Christ,
Dieu se découvre dans la relation avec l'autre. Le Christ a grandi et vécu parmi les hommes et les femmes de son temps. Il a noué des relations d'amitié avec eux. La rencontre avec Dieu se fait à travers les autres et pas en s'isolant (Mt 18,20). Par ailleurs, le Christ est venu nous rassembler autour de lui (Jn 10, 11-18).
5) Le miracle de l'incarnation est une déclaration d'amour. Par cet acte,
Dieu se révèle Dieu-Amour. Car en effet, l'incarnation procède de l'amour (de Marie pour Dieu et pour cet enfant qui va naître) et résulte en l'amour, dans lequel le Christ naîtra et grandira. Cet amour filial qui le lie à sa mère et à son père reflète l'Amour de Dieu pour les hommes t le commandement qu'il nous fait de nous aimer les uns les autres.
6) L'Incarnation du
Dieu vivant transcende la loi religieuse. En effet, la naissance du Christ a été possible grâce à la non application de la loi religieuse (selon la loi juive, Marie, tombée enceinte hors mariage, aurait formellement dû être mise à mort pour rapports sexuels hors mariage) Plus tard, il sera crucifié pour blasphème, en application de la loi religieuse. La Vie du Christ nous révèle ainsi que la loi peut être injuste et qu'elle débouche souvent sur l'extrémisme. Par l'épisode de la femme adultère, le Christ nous enseigne que Dieu seul est habilité à juger selon la loi de Dieu et, qu'en tous les cas, l'Amour prime sur cette dernière. Les hommes ne le sont pas, car ils l'instrumentalisent à leur profit.
7) par l'incarnation
Dieu témoigne sa confiance en l'homme. En envoyant son Fils sur terre, Il nous signifie que nous sommes dignes de l'accueillir et nous confie ainsi une responsabilité. En dépit de nos péchés, nous sommes capables du meilleur.
Par l'envoi de l'Esprit Saint, Dieu nous fait prendre conscience que nous avons tous en nous une parcelle de l'Amour divin. Il nous confie la responsabilité de la faire fructifier (parabole des talents, Lc 19, 12-27) afin que nous transformions ce potentiel en bonnes actions.
8) par l'incarnation
Dieu sanctifie toute vie humaine, même la plus humble, et nous rappelle la dignité irréductible de toute personne. C'est là une condamnation implicite de toute persécution. Car en chaque persécuté transparaît désormais la figure du Christ.
9) Par la résurrection du Christ,
Dieu nous libère définitivement de la peur de la mort, de laquelle découle toutes les autres peurs. Ces peurs qui conduisent bien souvent à la haine et à la guerre. Pa cet acte, il nous donne l'espoir et le salut.
10) Par la révélation vivante (Vie du Christ),
Dieu laisse ouverte la possibilité d'une interprétation de son message. En effet, les personnes qui ont côtoyé le Christ de son vivant n'ont connu chacune qu'une partie de sa vie, ce qui a donné lieu à différentes interprétations de ses actes. La « quadruplicité » des Evangiles matérialise ainsi cette marge d'interprétation, en ce sens que chacun des Evangiles met l'accent sur des aspects différents de la vie du Christ.
11) Par l'incarnation en un nouveau-né sans défense,
Dieu fait l'éloge de la faiblesse et de l'humilité. L'incarnation est ainsi une mise en garde contre la puissance des institutions, y compris des institutions religieuses, fussent-elles inspirées par l'Evangile.
12) Par le regard d'enfant du Christ nouveau-né,
Dieu nous invite à la joie, à la liberté, à la spontanéité, à la confiance. « Celui qui n'accueille pas le royaume de Dieu à la manière des enfants n'y rentrera pas » (Mc 10, 13-16). Tout au long de son existence terrestre le Christ exprime cette confiance en la vie, cette liberté vis-à-vis des convenances de l'époque, cette subversion du train-train quotidien, cette spontanéité.
Ces 12 points sont une liste (non exhaustive) des aspects de Dieu qui sont révélés et accomplis par l'incarnation, autrement dit par la venue du Christ sur terre (et que seul ce mode de révélation permet d'exprimer pleinement). Mais bien sûr la Foi chrétienne ne se limite pas à ces aspects. L'enseignement du Christ ainsi que ses actions, que je n'évoque pas dans le présent article, constituent d'autres élément essentiels de la révélation chrétienne.
Pour conclure, j'illustrerai la trinité chrétienne et la différence avec l'islam par
la métaphore du chef de start-up, où Dieu serait le patron d'une jeune start-up et nous ses employés. L'islam, avec son mode de révélation par un messager humain (Mahomet), correspondrait au modèle de management dans lequel le chef resterait enfermé dans son bureau, ne communiquant avec ses employés que par l'intermédiaire de son adjoint (Mahomet). Son adjoint aurait établi un cahier des charges et un règlement extrêmement détaillé, définissant précisément les tâches des employés et la manière de les exécuter. Ceux-ci ne seraient jugés qu'en fonction de leur obéissance à ses règles, et strictement punis en cas d'écart à celles-ci
Au contraire, le christianisme avec l'incarnation du Christ correspondrait au modèle de management dans lequel le chef de la start-up serait sorti de son bureau et venu travailler (le Christ) en open space aux côtés de ses employés pendant une année, mettant la main à la pâte et effectuant les mêmes tâches que ses employés avec eux. Il l'aurait fait pour que ses employés se sentent ainsi mieux considérés et mieux compris de leur chef, plus proches de lui et, en fin de compte, qu'ils se sentent plus motivés face aux difficultés de leur job. Ce chef, au lieu d'imposer un règlement et des procédures détaillées à observer, aurait informé ses employés des objectifs stratégiques de la start-up et, leur confiant plus de responsabilités, il leur aurait laissé une certaine liberté pour inventer des moyens permettant de les atteindre.
Bonjour swissguy
En ces temps qui courent, la charité fait des émules !
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Lévétique 26:1 «Vous ne vous ferez pas d'idoles, vous ne vous dresserez ni statue ni stèle, vous ne mettrez pas dans votre pays des pierres peintes pour vous prosterner devant elles, car je suis Yahvé votre Dieu.»
Nombre d'occidentaux reconnaissent que la Trinité est empruntée au paganisme :
http://www.fayard.fr/comment-jesus-est- ... 2213636733
« La théologie de l’incarnation apparait plus de soixante-dix ans après la mort de Jésus, et la théologie trinitaire prend son essor au cours du IIe siècle. » – Frédéric Lenoir
L'éditeur Peter Hecler en préface au fameux ouvrage de Edward Gibbon l’Histoire du christianisme écrit : « S'il est vrai que le christianisme a triomphé du paganisme, il n'en demeure pas moins que le paganisme a réussi à corrompre le christianisme. L'église de Rome a remplacé le déisme pur des premiers chrétiens, par l'incompréhensible dogme de la Trinité. Pareillement, de nombreuses doctrines païennes inventées par les Égyptiens et idéalisées par Platon ont été adoptées parce que considérées comme dignes de foi. »
L’historien Will Durant fait remarquer à cet égard : « Le christianisme n’a pas détruit le paganisme ; il l’a adopté. (...) D’Égypte vinrent les idées de trinité divine. » Quant à Siegfried Morenz, il déclare dans La religion égyptienne : « [On] faisait de la trinité à la fois une possibilité et un devoir pour les théologiens (...). On réunit donc trois dieux en un seul dont on peut parler au singulier. Mais de cette manière le courant d’influence égyptienne est mis en contact direct avec la théologie chrétienne. »
À la fin du IIIe et au IVe siècle, en Égypte, des ecclésiastiques d’Alexandrie, tel Athanase, transmirent cette influence par les idées qu’ils formulèrent et qui conduisirent à la Trinité. Ces hommes acquirent eux-mêmes une grande notoriété, si bien que Morenz considère « la théologie alexandrine comme l’intermédiaire entre l’héritage religieux égyptien et le christianisme. »
Selon le Dictionnaire de la connaissance religieuse (angl.), beaucoup de gens disent que la Trinité « est un enseignement corrompu, emprunté des religions païennes et greffé sur la foi chrétienne ». Pour l’ouvrage Survivances païennes dans le monde chrétien, la Trinité est “d’origine entièrement païenne”.
Voilà pourquoi James Hastings déclare, dans l’Encyclopédie de la religion et de l’éthique (angl.) : « Dans la religion indienne, par exemple, nous rencontrons la trinité Brahmâ, Siva, et Viṣṇu ; dans la religion égyptienne, la triade Osiris, Isis et Horus (...). Ce n’est pas seulement dans les religions historiques que nous trouvons l’idée d’une trinité. Signalons particulièrement la conception néo-platonicienne de la “Réalité suprême ou ultime” qui est représentée sous une forme triadique ».
Le Nouveau Dictionnaire universel de Maurice Lachâtre dit de l’influence exercée par Platon : « La trinité platonique [platonicienne], qui ne fut elle-même au fond qu’une sorte d’arrangement, de disposition nouvelle, des trinités plus anciennes des peuples qui avaient précédé, nous paraît bien être la trinité philosophique, rationnelle, c’est-à-dire la trinité d’attributs qui a donné naissance à la triplicité d’hypostases ou de personnes divines des Églises chrétiennes (...). Cette conception de la Trinité divine du philosophe grec (...) se trouve partout dans les anciennes religions [païennes]. »
La Nouvelle Encyclopédie de la connaissance religieuse (angl.), de Schaff-Herzog, décrit l’influence de la philosophie grecque : « Les doctrines du Logos et de la Trinité ont reçu leur forme à partir des Pères grecs, qui (...) étaient, directement ou indirectement, grandement influencés par la philosophie platonicienne (...). Il est indéniable que cette philosophie a constitué pour l’Église une source d’erreur et de corruption. »
On lit dans L’Église des trois premiers siècles : « La doctrine de la Trinité est apparue progressivement et relativement tard ; (...) son origine est totalement étrangère aux Écritures juives et chrétiennes ; (...) elle s’est développée et a été introduite dans le christianisme avec le concours des Pères platoniciens. »
Comme le dit Adolf Harnack dans son Précis de l’histoire des dogmes, la doctrine de l’Église se trouvait « rivée par des chaînes au sol de l’hellénisme [la pensée grecque païenne]. (...) Elle devint ainsi un mystère pour la très grande majorité des chrétiens ».
L’Église prétendait que ses nouvelles doctrines étaient fondées sur les Écritures ; mais voici ce que dit Adolf Harnack à ce sujet : « En réalité, l’Église reconnut pour légitime la présence dans son sein de la spéculation hellénique des idées et des usages superstitieux des mystères païens. » Dans Une déclaration de raisons (angl.), Andrews Norton dit de la Trinité : « Nous pouvons retracer l’histoire de cette doctrine et découvrir son origine, non dans la révélation chrétienne, mais dans la philosophie platonicienne (...). La Trinité n’est pas une doctrine enseignée par le Christ et ses Apôtres, mais une fiction due à l’école des platoniciens tardifs. »
lorsque Gibbon résume ces querelles intra religieux, il montre le rôle déterminant des contingences temporelles ; et, par ce moyen il montre que ce sont des raisons purement humaines qui ont fixé l'orthodoxie de la foi chrétienne, et non pas la révélation divine : « Tels furent la naissance, les progrès et les révolutions des disputes théologiques qui troublèrent la paix de la chrétienté sous les règnes de Constantin et de ses fils. Mais comme ces princes prétendaient étendre leur despotisme sur les opinions comme sur la fortune et sur la vie de leurs sujets, le poids de leur suffrage entraînait souvent la balance ecclésiastique et les prérogatives du roi du ciel étaient fixées, changées ou modifiées dans le cabinet d'un roi de la terre. » (DC, p. 578)
Après les miracles, c'est le culte des saints et des reliques qui attire les foudres de Gibbon : « Dans la longue période de douze cents ans qui s'écoula entre le règne de Constantin et la réformation de Luther, le culte des saints et des reliques corrompit la simplicité pure et parfaite de la religion chrétienne, et on peut observer déjà quelques symptômes de dépravation chez les premières générations qui adoptèrent et consacrèrent cette pernicieuse innovation. » (DC, p. 847)
Gibbon, formé aux modèles classiques de l'historiographie, cherche souvent ses causes dans la psychologie. Il attribue, par exemple, à la cupidité le culte des reliques : « Le clergé, instruit par l'expérience que les reliques des saints avaient plus de valeur que l'or et les pierres précieuses, s'efforça d'augmenter les trésors de l'Église. » (DC, p. 847)
Ainsi que Gibbon avait vu dans le paganisme de Julien un culte déjà transformé par rapport au vieux paganisme, et cela à cause de la force du fait chrétien, il voit, dans le succès du culte des saints, un reflux du polythéisme : « On ne peut disconvenir que les ministres de la religion catholique n'aient imité le modèle profane qu'ils étaient impatients de détruire. Les plus respectables prélats s'étaient persuadés que des paysans grossiers renonceraient plus facilement au paganisme s'ils trouvaient quelque ressemblance, quelque compensation dans les cérémonies du christianisme. La religion de Constantin acheva en moins d'un siècle la conquête de tout l'empire romain ; mais elle se laissa bientôt corrompre par les artifices de ceux qu’elle avait voulu convertir (en bas de note, il parle ouvertement d’imitation du paganisme). » (DC, p. 850)
Gibbon situe les origines du phénomène : « L'Egypte, mère féconde de toutes les superstitions, donna l'exemple de la vie monastique. » (DC, p. 1081)
Si vous voulez d'autres citations, faites-le moi savoir...
Conclusion de Gibbon
« Tu ne te feras pas d'idole, ni rien qui ait la forme de ce qui se trouve au ciel là-haut, sur terre ici-bas ou dans les eaux sous la terre... » (Exode 20: 4-5)
« Les Mahométans ont uniformément résisté à la tentation de réduire l’objet de leur foi et de leur dévotion au même niveau des sens et de l’imagination des hommes. « Je crois au Seul Dieu, Allah, et à Mohammed, le messager d’Allah, » est la simple et invariable profession de l’islam. L’image intellectuelle de la Déité n’a jamais été dégradée par aucune idole visible ; les honneurs du prophète n’ont jamais transgressé la mesure de la vertu humaine ; et ses préceptes vivants ont contenu la gratitude de ses disciples à l’intérieur des frontières de la raison et de la religion. »[1]
![trophy [1]](./images/smilies/trophy.gif)
Gibbon, Edward, Esq. Vol. 5, Chapter L, p. 533.
Auteur : swissguy77
Date : 09 avr.17, 04:07
Message : Tous vos arguments sont faux puisque le Christ fait partie de Dieu, comme les rayons du soleil font partie du soleil. En nous tournant vers le Christ nous nous tournons vers Dieu.
Les musulmans par contre vous associez Mahomet, un humain criminel, à Dieu et vous lui obéissez, ce qui est un crime. C'est précisément parce que vous imitez l'exemple des crimes de Mahomet, notamment ses attaques contre les mecquois, que 36 coptes viennent d'être tués ce matin par vos coreligionnaires idolâtres.
En réalité c'est au contraire l'islam qui se fonde sur l'idolâtrie et le polythéisme.
Voir mon article sur l'idolâtrie et le poythéisme dans l'islam:
http://europe-sans-tabou.over-blog.com/ ... awhid.html Auteur : yacoub
Date : 09 avr.17, 04:30
Message : Tu n'es pas sans savoir qu'il y a des chrétiens qui nient la trinité et ça depuis des siècles, les ébionites par exemple
qui ont appris la bible à PBSL
Auteur : Coeur de Loi
Date : 09 avr.17, 04:31
Message : Notez qu'il n'a pas pu répondre à mes preuves lourdes, alors je les remets.
Coeur de Loi a écrit :3 preuves lourdes bibliques que c'est une hérésie :
1 Timothée 2.5 :
Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme,
2.6
qui s'est donné lui-même en rançon pour tous. C'est là le témoignage rendu en son propre temps,
2.7
et pour lequel j'ai été établi prédicateur et apôtre, je dis la vérité, je ne mens pas, chargé d'instruire les païens dans la foi et la vérité.
Jean 17.1 :
Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel, et dit : "Père, l'heure est venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie,
2
selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
3
Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ."
1 Corinthiens 8.6 :
néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes.
Auteur : yacoub
Date : 09 avr.17, 04:33
Message : La vérité n'est pas la réalité. Exemple Dieu.
Il n'a pas besoin d’exister pour être ni d'être pour exister.
Auteur : swissguy77
Date : 09 avr.17, 04:44
Message : yacoub a écrit :Tu n'es pas sans savoir qu'il y a des chrétiens qui nient la trinité et ça depuis des siècles, les ébionites par exemple
qui ont appris la bible à PBSL
Je le sais et cela n'est pas problématique, dès lors qu'ils croient en le Christ. Le Christ étant le reflet de Dieu sur terre, celui qui croit en lui connaît Dieu.
La trinité n'est pas un objet de foi. Elle explique pourquoi le Christ connaît Dieu parfaitement et donc pourquoi il est nécessaire d'avoir foi en le Christ pour connaître Dieu. Car être chrétien signifie croire en Dieu tel qu'annoncé par le Christ.
Si certains chrétiens justifient leur foi en le Christ par une autre explication que la trinité, cela n'est pas un problème en soi.
Auteur : Abou Abdullah
Date : 09 avr.17, 04:44
Message : EXCELLENTE RÉFUTATION DE LA DIVINITÉ DE JÉSUS D'APRÈS LE TEXTE MÊME DE L'ÉVANGILE
http://blog.decouvrirlislam.net/Home/ch ... al-ghazali Auteur : yacoub
Date : 09 avr.17, 04:47
Message : Il vaut mieux réfuter la divinisation de PBSL auprès des peuples d'islam et faire savoir que le Saint Coran est de PBSL.
Auteur : Abou Abdullah
Date : 09 avr.17, 04:50
Message : Débat inter religieux: Jesus est il Le Vrai Dieu L'Abbé Guy Pagès & Karim al Hanifi
https://www.youtube.com/watch?v=ZNjyDew1Lno Auteur : swissguy77
Date : 09 avr.17, 05:01
Message : Coeur de Loi a écrit :Notez qu'il n'a pas pu répondre à mes preuves lourdes, alors je les remets.
3 preuves lourdes bibliques que c'est une hérésie :
1 Timothée 2.5 :
Car
il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes,
Jésus Christ homme,
2.6
qui s'est donné lui-même en rançon pour tous.
C'est là le témoignage rendu en son propre temps,
2.7
et pour lequel j'ai été établi prédicateur et apôtre, je dis la vérité, je ne mens pas,
chargé d'instruire les païens dans la foi et la vérité.
Jean 17.1 :
Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel, et dit : "
Père, l'heure est venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie,
2
selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
3
Or, la vie éternelle, c'est
qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ."
1 Corinthiens 8.6 :
néanmoins pour nous
il n'y a qu'un seul Dieu, le Père de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes.
Les passages que tu cites ne contredisent pas le moins du monde la trinité.
De la même manière qu'un rayon de soleil est constitutif du soleil tout en étant distinct de l'astre solaire, le Christ est distinct du Père. Il s'adresse à lui et nous invite à faire de même.
Nous chrétiens respectons cet enseignement puisque dans la prière chrétienne nous nous adressons au Père exclusivement.
Contrairement aux musulmans qui, dans leur prière, associent Dieu à Mahomet, un humain pécheur et criminel.
Voir à ce sujet mon article sur l'idolâtrie dans la chahada et la prière islamique:
http://europe-sans-tabou.over-blog.com/ ... awhid.html Auteur : Saint Glinglin
Date : 09 avr.17, 05:11
Message : @ Citizenkan : quand on jure par Frédéric Lenoir, c'est qu'on n'a pas compris grand chose au christianisme.
@Swissguy : le Saint Esprit est le grand absent de votre laïus sur la Trinité. De fait, vous êtes binitaire.
Auteur : swissguy77
Date : 09 avr.17, 05:43
Message : Saint Glinglin a écrit :
@Swissguy : le Saint Esprit est le grand absent de votre laïus sur la Trinité. De fait, vous êtes binitaire.
Je l'ai mentionné. L'Esprit saint est l'action de Dieu sur terre, le souffle de Dieu, qui agit en l'homme. Nous avons tous en nous, en potentiel, un fragment de l'Amour divin (la sainte Cène et la communion nous le rappellent), qui nous donne la capacité de faire de bonnes oeuvres. Nous sommes appelés à prendre conscience de ce potentiel et à le traduire en acte en suivant le projet de Dieu annoncé par le Christ.
Auteur : Karlo
Date : 09 avr.17, 05:45
Message : C'est tellement tiré par les cheveux...
Pourquoi devrait-on trouver cette version de monothéisme absconse plus "parfaite" qu'une autre ?
Auteur : Saint Glinglin
Date : 09 avr.17, 06:26
Message : swissguy77 a écrit :La meilleure métaphore pour illustrer l'unité de Dieu dans ces 3 entités c'est le soleil. L'étoile-soleil est comme Dieu le Père dans l'univers ; les rayons du soleil éclairant la Terre sont comme le Christ, part de Dieu descendue sur Terre ; et l'énergie/chaleur produite par les rayons du soleil, qui réchauffe le corps de l'homme et fait pousser toute chose, est comme l'Esprit Saint, la force agissante de Dieu sur terre.
En réalité, la meilleure métaphore pour expliquer la notion d'hypostase est l'eau.
L'eau, la glace, et la vapeur sont trois états de H2O. Mais aucune langue ne possède de mot pour désigner H2O.
Dans la Trinité, Dieu est H2O et le Père, l'Esprit, et le Fils sont trois états de Dieu.
Mais l'emploi de "Père" comme synonyme de "Dieu" rend ce concept incompréhensible.
De plus, dans la Genèse, l'Esprit apparaît avant le Verbe. Donc l'Esprit est la deuxième hypostase et non la première.
Autre difficulté : le mot latin "persona" signifie "masque" et non "individu."
Et donc parler en français des "trois personnes" de la Trinité plutôt que de ses "trois visages" donne une impression de trithéisme.
Enfin, l'Esprit ne saurait "procéder du Père et du Fils" car il est antérieur au Fils et il est sa mère du fait qu'"esprit" est féminin en hébreu comme en grec.
Auteur : Abou Abdullah
Date : 09 avr.17, 07:03
Message : Saint Glinglin a écrit :
En réalité, la meilleure métaphore pour expliquer la notion d'hypostase est l'eau.
L'eau, la glace, et la vapeur sont trois états de H2O. Mais aucune langue ne possède de mot pour désigner H2O.
Dans la Trinité, Dieu est H2O et le Père, l'Esprit, et le Fils sont trois états de Dieu.
Mais l'emploi de "Père" comme synonyme de "Dieu" rend ce concept incompréhensible.
De plus, dans la Genèse, l'Esprit apparaît avant le Verbe. Donc l'Esprit est la deuxième hypostase et non la première.
Autre difficulté : le mot latin "persona" signifie "masque" et non "individu."
Et donc parler en français des "trois personnes" de la Trinité plutôt que de ses "trois visages" donne une impression de trithéisme.
Enfin, l'Esprit ne saurait "procéder du Père et du Fils" car il est antérieur au Fils et il est sa mère du fait qu'"esprit" est féminin en hébreu comme en grec.
Presque toutes les Églises de la chrétienté enseignent que Dieu est une trinité. Voici le pilier fondamental de la foi catholique :
- Dans l’unité de la Divinité, il y a trois personnes : le Père (Dieu), le Fils (Jésus) et le Saint-Esprit (Esprit Divin qui guide les humains).
- Ces trois personnes sont réellement distinctes, mais de même nature.
- Ainsi, le Père est Dieu, le Fils est Dieu, et le Saint-Esprit est Dieu, et cependant il n’y a pas trois Dieux mais un seul Dieu.
- Ces trois personnes sont éternelles et égales : elles sont, au même titre, incréées et omnipotentes. Aucune n’étant apparue avant ou après l’autre et aucune n’étant supérieure ni inférieure à l’autre.
- Ces trois personnes sont inséparables : elles sont l’une dans l’autre, l’une avec l’autre, sans pouvoir être un moment l’une sans l’autre.
- Ces trois Personnes ont aussi la même action ; ce que l'une fait, l’autre le fait également ; ainsi comme le Père a tout créé, gouverne tout, et conserve tout l’univers, le Fils et le Saint-Esprit ont de même tout créé avec le Père, et gouvernent et conduisent tout avec le Père.
- Ces trois Personnes étant le même Dieu, doivent être aimées, servies et adorées l’une comme l’autre, puisqu’elles sont autant l’une que l’autre.
Ainsi, les Chrétiens eux même ne parviennent pas à sonder le mystère de la Trinité. Selon eux, c'est une croyance qui est infiniment au-dessus de l’esprit humain. Il suffit de la connaitre, sans nécessairement la comprendre.
Pour les Juifs, le nouveau testament est « le nouveau veau d'or ». Quant aux Chrétiens, ils remercient Dieu pour leur avoir révélé le mystère de la trinité qu’il a caché à tant d’autres (les Juifs). Ils s'auto félicitent d'avoir comprit le message divin tout en reconnaissant qu'aucun passage des Ecritures ne contient le mot “Trinité”.
Voici le genre d'exemples qu'un Chrétien prend pour expliquer sa trinité :
- Le Soleil : il est à l'image de la Trinité ; car de même que le soleil produit la lumière et la chaleur, de manière que la lumière et la chaleur ont été aussitôt que le soleil, de même le Père engendre son Fils, et le Père et le Fils produisent le Saint-Esprit ; de manière que le Fils a été aussitôt que le Père, et le Saint-Esprit aussitôt que le Père et le Fils ; et comme la lumière et la chaleur ne sont qu’une même chose avec le soleil, de même le Fils et le Saint-Esprit ne sont qu’une même chose avec le Père.
- Le Triangle : les trois anges sont distingués l’un de l’autre de sorte qu’ils forment cependant le même triangle qui consiste dans ces trois angles ; ainsi les trois personnes sont distinguées l’une de l’autre, quoiqu’elles soient la même nature qui subsiste dans ces trois personnes.
- L'âme : elle est composée de la mémoire, de la raison et de la volonté. Trois entités différentes réunies en une seule nature.
- L'eau : il peut être selon la température en état solide, liquide ou gazeux. Trois états différents alors qu'il s'agit de la même molécule : H²O.
Ainsi, leur ruse est de choisir un élément ayant plusieurs caractéristiques, pour montrer que trois choses différentes peuvent être intégrées en une seule. C'est comme si je prenais un téléviseur, et que je disais qu'il produit du son, de la lumière et de la chaleur. Puis avec fierté, j'affirme qu'il ne s'agit pas de trois téléviseurs mais d'un seul.
Conclusion :
Les romains ont mélangé le Judaïsme avec les autres religions de l'Empire (dont le Mithraïsme) ce qui forma une nouvelle religion : le Christianisme. Jésus n'avait nullement l'intention de se faire diviniser, ni de créer une nouvelle religion. Il avait pour seule mission de purifier le judaïsme originel corrompu par les grands prêtres de sa nation.
Ô gens du Livre (Chrétiens), n´exagérez pas dans votre religion, et ne dites d´Allah que la vérité. Le Messie Jésus, fils de Marie, n´est qu´un Messager d´Allah, Sa parole qu´Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui. Croyez donc en Allah et en Ses messagers. Et ne dites pas "Trois". Cessez! Ce sera meilleur pour vous. Allah n´est qu´un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant. C´est à Lui qu´appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre et Allah suffit comme protecteur. (Coran 4.171)
Ce sont certes des mécréants, ceux qui disent: "En vérité, Allah est le troisième de trois." Alors qu´il n´y a de divinité qu´Une Divinité Unique! Et s´ils ne cessent de le dire, certes, un châtiment douloureux touchera les mécréants d´entre eux. (Coran 5.73)
Dis: "Il est Allah, Unique. Allah, Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons. Il n´a jamais engendré, n´a pas été engendré non plus. Et nul n´est égal à Lui". (Coran 112)
Auteur : Citizenkan
Date : 09 avr.17, 07:43
Message : swissguy77 a écrit :Tous vos arguments sont faux puisque le Christ fait partie de Dieu, comme les rayons du soleil font partie du soleil. En nous tournant vers le Christ nous nous tournons vers Dieu.
Les musulmans par contre vous associez Mahomet, un humain criminel, à Dieu et vous lui obéissez, ce qui est un crime. C'est précisément parce que vous imitez l'exemple des crimes de Mahomet, notamment ses attaques contre les mecquois, que 36 coptes viennent d'être tués ce matin par vos coreligionnaires idolâtres.
En réalité c'est au contraire l'islam qui se fonde sur l'idolâtrie et le polythéisme.
Voir mon article sur l'idolâtrie et le poythéisme dans l'islam:
http://europe-sans-tabou.over-blog.com/ ... awhid.html
Je reviendrais peut-être plus tard sur l'idolâtrie et le poythéisme dans l'islam, mais en attendant :
Je ne connais pas de manuel de guerre sainte plus programmatique et plus barbare que la Bible hébraïque ; le même livre offre pourtant aussi les accents les plus purs de l’amour (le Cantique des cantiques) et les grandioses esquisses d’un humanisme universel (Isaïe). Le christianisme, apparemment pacifiste (car l’Evangile a aussi ses appels à la violence), a justifié, depuis saint Augustin et saint Bernard jusqu’au XXe siècle, les pires atrocités. L’islam n’échappe pas à cette terrible ambivalence des monothéismes. Les appels coraniques au djihad sont explicites et incontestables ; mais j’oserai dire que, jusqu’aujourd’hui, l’islam s’est montré infiniment moins violent que le christianisme : non seulement dans les textes, parce que les prescriptions du djihad sont encadrées et que les docteurs les plus rigoristes ont considéré depuis des siècles que la guerre sainte était close (hormis les cas d’invasion du « dar al-islam »), mais encore dans les faits, puisque l’expansion islamique à la mort du Prophète s’est faite de façon beaucoup plus pacifique qu’on ne l’imagine. Les Arabes, je l’ai dit plus haut, ont été accueillis par les juifs et les chrétiens non-orthodoxes comme de véritables sauveurs, et la chose s’est répétée au moment des Croisades, lorsque les chrétiens orientaux ont préféré la protection de l’islam à la barbarie des chrétiens latins.
Songez par ailleurs que la conversion de l’Indonésie, le plus grand pays musulman au monde, s’est réalisée à travers le négoce et la prédication. C’est donc depuis peu que l’islam – un certain islam qu’on peut juger totalement hérétique – recourt à la violence et à une barbarie sans précédents dans sa propre histoire. Il n’en reste pas moins que le Coran contient, comme la Bible ou l’Evangile, tous les éléments nécessaires au développement ou du moins à l’acceptation d’une démocratie moderne ; il n’est pas jusqu’à l’écologie qui ne puisse trouver des fondements dans le Coran ! Rappelons-nous enfin que la reconnaissance de la République par l’Eglise est au fond très récente…
Michel Orcel
Mentionnons le problème de la violence[1] prétendument intrinsèque au Coran selon certains penseurs. Tout lecteur attentif du livre sacré aura en effet loisir de trouver des citations qui confirment une incitation à la violence,[2] mais l’honnêteté intellectuelle conduira aussi à citer, dans le même texte, des passages tout à fait iréniques.
![bronze [3]](./images/smilies/bronze.gif)
Or, cette ambivalence du texte musulman, on la retrouve précisément dans le Nouveau Testament où Jésus, présenté par la Tradition comme un Dieu d’amour, peut parfois se laisser aller à de puissantes invectives (” Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites […] ! Serpents, engeance de vipères ! […] c’est pourquoi, voici j’envoie vers vous des prophètes, des sages, des scribes : vous en tuerez et mettrez en croix, vous en flagellerez dans vos synagogues […] pour que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur terre. “, Matthieu, 23, 13-36, traduction de la Bible de Jérusalem).[4]
![trophy [1]](./images/smilies/trophy.gif)
(qui fait l’objet d’un chapitre intitulé ” Droit, sexe et violence “).
![silver [2]](./images/smilies/silver.gif)
( ” Dieu n’aime pas les transgresseurs- / Tuez-les partout où vous les rencontrerez ; “, sourate II, verset 190-191, le Coran, traduction de D. Masson, Paris, Folio, 1988).
![bronze [3]](./images/smilies/bronze.gif)
(” Celui qui sauve un seul homme / est considéré comme s’il avait sauvé tous les hommes. “, sourate V, verset 32, op. cit.).
[4]
http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/08 ... stianisme/ Auteur : Saint Glinglin
Date : 09 avr.17, 07:45
Message : Abou Abdullah a écrit :- Ces trois personnes sont éternelles et égales : elles sont, au même titre, incréées et omnipotentes. Aucune n’étant apparue avant ou après l’autre et aucune n’étant supérieure ni inférieure à l’autre.
En lisant cette bizarrerie, je me suis douté que ce laïus ne provenait pas d'un site catholique :
http://islammedia.free.fr/Pages/Bible/mystere.html Auteur : Citizenkan
Date : 09 avr.17, 08:12
Message : Saint Glinglin a écrit :@ Citizenkan : quand on jure par Frédéric Lenoir, c'est qu'on n'a pas compris grand chose au christianisme.
@Swissguy : le Saint Esprit est le grand absent de votre laïus sur la Trinité. De fait, vous êtes binitaire.
C'est le seul auteur que j'ai cité ?
En voici d'autres :
http://jacques.prevost.free.fr/cahiers/cahier_35.htm
https://www.lesbelleslettres.com/livre/ ... iie-siecle
http://www.agoravox.fr/actualites/relig ... -sa-119047
https://argoul.com/2011/10/31/christian ... paganisme/
https://www.amazon.fr/Christianisme-pag ... istianisme
http://etudes.unitariennes.over-blog.co ... 87827.html
https://assr.revues.org/17883#tocto1n3
http://www.persee.fr/docAsPDF/bude_0004 ... 2_1359.pdf
http://racines.traditions.free.fr/eglidiab/pagalcri.pdf
Témoignage troublant d'occidentaux :
Quand nous avons commencé à découvrir des ressemblances extraordinaires entre l’histoire de Jésus et les mythes païens nous en avons été stupéfaits, élevés que nous avons été dans une civilisation qui dépeint le christianisme et le paganisme comme totalement antagonistes. Comment alors expliquer des ressemblances si étonnantes ? Très intrigués, nous avons commencé notre recherche ; or plus nous cherchions, plus nous trouvions de concordances. Pour rendre compte des multiples témoignages découverts nous avons été obligés de revoir complètement nos vues sur la relation entre christianisme et paganisme, de mettre en question des croyances qu’auparavant nous regardions comme incontestables, et d’imaginer des faits qui avaient semblés jusqu’alors impossibles.
Nous sommes dès lors convaincus que l’histoire de Jésus n’est pas la biographie d’un Messie historique, mais un mythe fondé sur des légendes païennes immémoriales. Le christianisme n’est pas une révélation nouvelle et unique, mais, en fait, une adaptation juive des anciens Mystères païens.
Au cœur des Mystères, il y avait ce mythe d’un homme-dieu mourant et ressuscitant connu sous différents noms. En Egypte, c’était Osiris, en Grèce Dionysos, en Asie Mineure Attis, en Syrie Adonis, en Italie Bacchus, en Perse Mithra. Tous, fondamentalement, personnifiaient la même entité mythique. Comme depuis le IIIe siècle avant notre ère, nous employons ici le nom composé Osiris-Dionysos quand nous le désignons par sa nature universelle composite, et ses noms particuliers quand nous faisons référence à tel ou tel Mystère.
Plus nous faisions donc l’étude des différentes versions du mythe d’Osiris-Dionysos, plus il nous devenait évident que l’histoire de Jésus présentait toutes les caractéristiques de ce récit millénaire. Episode après épisode, nous découvrions la possibilité de reconstituer la prétendue biographie de Jésus à partir d’éléments mythiques appartenant antérieurement à l’histoire d’Osiris-Dionysos.
• Osiris-Dionysos est Dieu fait chair, le sauveur et le « Fils de Dieu »
• Son père est Dieu et sa mère une vierge mortelle.
• Il est né dans une grotte ou une humble étable le 25 décembre devant trois bergers.
• Il donne à ses fidèles l’opportunité de renaître au moyen du baptême.
• Il tourne miraculeusement l’eau en vin à une cérémonie de mariage.
• Il entre triomphalement dans une ville, monté sur un âne, tandis que le peuple agite des feuilles de palme pour l’honorer.
• Il meurt à Pâques en sacrifice pour les péchés du monde.
• Après sa mort, il descend aux enfers puis le troisième jour il ressuscite des morts et monte au ciel plein de gloire.
• Ses fidèles attendent son retour en tant que juge au Jugement dernier.
• Sa mort et sa résurrection sont célébrées au cours d’un repas rituel par du pain et du vin, symboles de son corps et de son sang.
Tels sont quelques détails semblables aux récits concernant Osiris-Dionysos et Jésus. Mais pourquoi ces similitudes frappantes sont-elles généralement ignorées ? Parce que, dès le début, l’Eglise romaine, nous l’avons découvert ensuite, fit tout ce qu’elle put pour nous les cacher. Elle détruisit systématiquement la littérature païenne sacrée selon un programme d’éradication brutale des Mystères, tâche qu’elle accomplit si complètement qu’aujourd’hui le paganisme est considéré comme une religion « morte ».
les écrivains des tous premiers siècles de notre ère considéraient ces similitudes comme parfaitement évidentes. Les critiques païens du christianisme comme le satiriste Celsus déplorait que le christianisme, cette nouvelle et récente religion, n’était rien de plus qu’un pâle reflet des antiques enseignements. Les premiers « Pères de l’Eglise » comme Justin le martyr, Tertullien et Irénée en furent évidemment troublés et proclamèrent désespérément que ces ressemblances étaient le résultat d’une « imitation diabolique ». Se servant d’un des plus absurdes arguments jamais avancés, ils accusèrent le diable de « plagiat par anticipation », ou de copie trompeuse anticipée pour induire les croyants en erreur !
D’autres commentateurs chrétiens ont maintenu que les mythes des Mystères étaient autant d’ « échos avant-coureurs » de la venue littérale de Jésus, quelque chose comme des prémonitions ou des prophéties. C’est une version plus généreuse que la théorie de l’imitation diabolique, mais elle ne nous en semble pas moins ridicule.
L’explication qui saute aux yeux c’est que le christianisme des débuts devint le pouvoir dominant dans le monde païen et que les épisodes de la mythologie païenne furent greffés sur la biographie de Jésus, possibilité qu’avancèrent nombre de théologiens chrétiens eux-mêmes.
De tels détails ont été « empruntés » au paganisme, de la même manière que les jours des fêtes païennes furent adoptés par les chrétiens pour célébrer leurs « saints ». Cette théorie est commune parmi ceux qui recherchent l’« authenticité » de Jésus cachée sous l’accumulation des vestiges mythologiques.
"LES MYSTERES DE JESUS
Jésus est-il un dieu païen ?
Par Timothy FREKE et Peter GANDY
http://livre.fnac.com/a2017204/Timothy- ... s-de-Jesus Auteur : Etoiles Célestes
Date : 09 avr.17, 08:18
Message : Coeur de Loi a écrit :3 preuves lourdes bibliques que c'est une hérésie
1 Timothée 2.5 :
Car il y a un seul Dieu...
Le relou c'est toi... qui t'a dit qu'on croyait en 3 Dieu?
Auteur : Mormon
Date : 09 avr.17, 08:22
Message : Citizenkan a écrit :
De tels détails ont été « empruntés » au paganisme, de la même manière que les jours des fêtes païennes furent adoptés par les chrétiens pour célébrer leurs « saints ». Cette théorie est commune parmi ceux qui recherchent l’« authenticité » de Jésus cachée sous l’accumulation des vestiges mythologiques.
Pure désinformation ! C'est le paganisme qui récupéra les thèmes chrétiens, parce que le christianisme a été prêché dès le début.
Brève histoire du christianisme .
L'Ancien Testament commence par nous donner l'histoire de l'Eglise depuis Adam à travers les patriarches/prophètes, et ensuite, en vertu de l'alliance Abrahamique, par l'Assemblée du peuple d'Israël avec ses prophètes, et cela jusqu'à Jésus-Christ. Toute cette période fut entrecoupée de moments plus ou moins longs d'abandon de la vraie foi et de rétablissements de la justice. Toute cette période fut empreinte du Christ à venir par la loi des sacrifices comme une préfiguration au futur sacrifice expiatoire du Fils de Dieu ; des divers rites, ordonnances de la loi comme autant de symboles pour préparer le peuple à sa première venue ; et par toutes les prophéties des divers prophètes qui l'annoncèrent depuis le commencement.
La venue, la mort et la résurrection de Jésus correspondirent à un Rétablissement supplémentaire de la vérité. Le dernier de ces trois évènements (la résurrection) donna le signal de la mondialisation de la foi chrétienne. L'apôtre Paul en fut l'artisan principal. Mais, comme ce fut le cas à d'autres périodes où l'Evangile fut sur terre, un refroidissement spirituel conduisit à la perte de la révélation et des dons divins. Certaines épitres des apôtres, et le livre de l'Apocalypse aux chapitres 2 et 3, évoquent particulièrement la descente inexorable de la jeune Eglise apostolique dans les abysses des ténèbres spirituelles... avant qu'elle ne fût rétablie, des siècles plus tard, après que certaines conditions eussent été réunies.
Nous pouvons nous référer à ces versets bibliques :
" Que personne ne vous séduise d'aucune manière ; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition," (2 Thes.2:3)
"Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation." (Apoc.13:7)
"Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu'il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus Christ, que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes." (Actes 3:19-21)
Après la disparition des apôtres, il s'avéra que chacun commença à arranger les choses à sa façon. Mais, comme le chef des apôtres (Pierre) était mort à Rome et avait été aussi évêque (ou curé) de cette ville, l'ensemble de Eglise - sans berger - se rangea (par réflexe de survie) peu à peu à la "légitimité" de celui qui semblait s'imposer à sa succession : Linus, qui secondait Pierre à la tête de la paroisse de Rome.
Car, si l'apôtre/prophète qui détient les clés de scellement de la prêtrise provenant du Christ est retiré, c'est toute l'Eglise qui s'écroule peu à peu par la mort successive des dirigeants locaux avec leur propre autorité. Dans le cas de la succession de Pierre à la direction de l'Eglise, c'est Dieu seul qui aurait dû décider, c'est-à-dire que c'est l'apôtre Jean (seul survivant des Douze) qui aurait dû être logiquement son successeur. Sans la fondation des apôtres, c'est le royaume de Dieu qui disparaît ; car tous les apôtres étaient codétenteurs des clés d'autorité indispensables (voir Mat.18:18), mais un seul à la fois pouvait les activer (voir Mat.16:18-19). Ce qui faisait que pas une seconde l'Eglise ne pouvait cesser d'être divinement conduite. C'était donc par l'apôtre venant après Pierre, dans l'ordre d'ordination, que Dieu devait continuer à révéler sa volonté. Le Christ agissant par la vie et la mort pour se choisir lui-même son représentant apostolique. Les hommes ne pouvant pas procéder à l'élection d'un successeur apostolique, un telle procédure mettant le Saint-Esprit hors jeux.
" Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. En lui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur.…" (Eph.20-21)
A l'origine Linus fut appelé à l'épiscopat de la ville de Rome auprès de Pierre, lequel remplissait simultanément les fonctions d'évêque de cette ville et de chef de toute la chrétienté. Mais l'appel de Linus à l'évêché de Rome comme bras droit de Pierre (comme je l'ai fait remarquer auparavant) ne lui conférait pas automatiquement l'autorité de lui succéder en tant qu'apôtre/prophète à la tête de toute l'Eglise... et même pas en tant qu'évêque de cette paroisse, car impossible ! sans le feu-vert d'un apôtre.
Si aucun apôtre n'avait été disponible, l'appel de Linus aurait dû faire l'objet d'une révélation spéciale ajoutée au livre biblique de "Actes des Apôtres" comme ce fut le cas pour Paul. Le livre des "Actes des Apôtres", qui est l'histoire de l'Eglise depuis ses débuts, aurait dû être mis à jours sans interruption jusqu'à notre époque. Il est donc erroné de conclure à l'évidence de la succession de Pierre par Linus pour la fonction suprême et de ses successeurs aux mêmes clés de la prêtrise.
Seulement, Dieu jugea que les conditions n'étaient plus remplies pour poursuivre son œuvre tant étaient importantes les persécutions, et si grande la tendance des saints à se détourner. Dieu cessa de renouveler les apôtres disparus. Il retira son autorité déléguée à l'homme. Les épîtres des témoins apostoliques relatent abondamment l'indocilité du jeune troupeau. Nous n'avons qu'à parcourir le message du Christ aux "sept églises" du livre de l'Apocalypse pour prendre la mesure de la tragédie.
Mais des graines furent plantées, la Réforme protestante devint le terreau du Rétablissement de l'Eglise pour notre époque par
l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Une nouvelle religion chrétienne révélée vit le jour dans la ligne du judéo-christianisme biblique. Le Livre de Mormon en témoigne solennellement et puissamment.
Nous devons beaucoup aux savants qui, par l'esprit de Dieu, ont permis à l'humanité d'avancer dans tous les domaines, y compris aux
catholiques en maintenant les éléments précieux qui forment la Bible, et par les réformateurs protestants qui favorisèrent sa lecture. Et par de nombreux découvreurs dans les domaines des arts des sciences. Mais, non par le pouvoir du Saint-Esprit dont la mission et d'amener les gens à la vérité et de témoigner du Père et du Fils, mais plutôt par la conscience et la diligence personnelle de gens de toutes nations et de toutes époques réservées dans le but de préparer la terre à la seconde venue de Jésus-Christ.
Sans prophète/apôtre à la tête de l'Eglise, c'est-à-dire sans révélations et sans autorité pour accomplir les ordonnances de salut (voir Matt.16:18-19), sans la présence du Saint-Esprit et sans le témoignage spécial et permanent de certains hommes concernant Jésus-Christ, ses enseignements, sa mort et sa résurrection, le Royaume de Dieu ne pouvait que s'étioler - car peu à peu la mort allait prendre les plus justes parmi tous les offices de la prêtrise sans possibilité d'être remplacés - et se diviser en autant de courants et de factions. L'histoire l'a confirmé par les nombreux scandales, querelles et errances qui se sont succédés.
Les 12 tribus symbolisaient les peuples de toute la terre, de même les apôtres symbolisaient l'Israël spirituel ou tous les saints de la terre entière. Par le verset suivant nous voyons que les apôtres auraient dû être perpétuellement remplacés et la révélation se poursuivre par d'autres instructions épistolaires :
Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction," (Eph.4:11-14)
En plus, le successeur de Pierre était tout désigné :
"et ayant reconnu la grâce qui m'avait été accordée, Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d'association, afin que nous allassions, nous vers les païens, et eux vers les circoncis." (Gal.2:9)
En tant qu'apôtre, ou témoin spécial, c'est toujours une personne ayant accompagné le Christ dans son ministère mortel qui avait la préséance pour succéder Pierre à la tête de l'Eglise. Ensuite, viendrait le tour des apôtres qui n'avaient pas été témoins directement de sa résurrection mais qui le sont devenus par révélation, comme ce fut le cas de Paul.
Linus n'a pas été successeur de Pierre, il n'en a jamais revendiqué l'appel prophétique. Il n'a jamais prétendu être un témoin spécial ou apostolique de la résurrection de Jésus. Il n'a jamais tenté de reconstituer le groupe des Douze. Il n'a jamais ajouté quoique ce soit au canon des Ecritures.
Mais le Dieu des cieux rétablit son autorité et son Eglise pour préparer un peuple pour la seconde venue de son Fils divin :
"et aussi avec Pierre, Jacques et Jean, que je vous ai envoyés , par lesquels je vous ai ordonnés et confirmés pour que vous soyez apôtres et témoins spéciaux de mon nom, et pour que vous portiez les clefs de votre ministère et des mêmes choses que je leur ai révélées ; à qui j’ai remis les clefs de mon royaume et une dispensation de l’Évangile pour les derniers temps et pour la plénitude des temps, au cours de laquelle je rassemblerai toutes choses en une, tant celles qui sont dans le ciel que celles qui sont sur la terre " (D.& A.27: 12-13).
Auteur : Saint Glinglin
Date : 09 avr.17, 08:27
Message : Citizenkan a écrit :C'est le seul auteur que j'ai cité ?
En voici d'autres :
Vous mélangez des auteurs évhéméristes et des auteurs mythistes. Alors à quoi croyez-vous ?
Auteur : Etoiles Célestes
Date : 09 avr.17, 08:36
Message :
Votre non compréhension de l'évangile n'en fait pas une vérité sur la (non) Divinité du Christ.
Vous avez une spiritualité à raz les pâquerettes, vous prenez que ce qui vous intéresse dans les évangiles,
et le tournez à votre façon... et vous voulez nous faire croire que l'évangile a dit... pathétique.
Quant à ton cher blog, il fait l'apologie des crimes de Muhammad en expliquant pourquoi il était
urgent de se débarrasser du poète Ka'b ibn al-Ashraf.
Tout un programme:
ICI.
Je cite:
"Les missionnaires chrétiens ou tout simplement les gens sans religion où qui ne suivent pas
une religion particulière mais croyant en Dieu, arguent le cas le plus populaire du meurtre
d'une personne dans la vie du Prophète (sws) et ordonné par lui-même.
Nous allons donc palier (inch'Allah) ce problème en montrant le vrai visage de cet homme
et pourquoi il était urgent de s'en débarrasser.
Lorsqu'il y a une mauvaise herbe qui commence à pousser dans un jardin, le jardinier ne s'en occupe t-il pas immédiatement ?
Et bien ici c'est le cas, puisque nous allons montrer la personnalité et le dessein de cet homme mauvais." Auteur : Citizenkan
Date : 09 avr.17, 08:41
Message : [/quote]
Pure désinformation ! C'est le paganisme qui récupéra les thèmes chrétiens, parce que le christianisme a été prêché dès le début.
[/quote]
les faits parlent d'eux-mêmes, en voici un autre exemple :
Dans le passage du paganisme au christianisme il y a donc eu, du moins chez certains des intellectuels et des hauts pasteurs de l’Église, une stratégie pastorale qui privilégiait la récupération orientée ou ré-interprétation plutôt que la destruction pure est simple. S’il y a destruction (voir la lettre de Grégoire le Grand sur les idoles), c’est une destruction sélective.
46Cette stratégie est consciente et hautement valorisée : « sous l’inspiration divine », « après une longue méditation ». Les deux cas évoqués ont valeur d’exemple, de programme, voire de plan pastoral à la portée universelle. Cette récupération ne vise pas des éléments culturels isolés, mais des ensembles structurés et complexes. Elle reconnaît la valeur des anciennes « habitudes » (terme qui revient souvent, sous diverses formes), dans lesquelles doivent se couler les nouvelles réalités chrétiennes. Ces éléments récupérés sont laissés autant que possible intacts dans leur structure extérieure et leur organisation, tout l’effort étant orienté vers le changement de sens : inmutare, commutare.
47Les éléments partiels impliqués dans cette opération sont multiples, et orientent vers autant d’aspects extrêmement riches du phénomène du passage du paganisme au christianisme, car il touchent à la mémoire des lieux, mais aussi à la mémoire du temps, des gestes, des fonctions, des valeurs :
48– Le thème de la récupération des lieux (les édifices, mais aussi les lieux sacrés naturels), renvoie à des dimensions multiples, et sans doute extraordinairement ramifiées : le problème de la superposition des églises (ou ermitages, lieux de pèlerinage, voire monastères) aux édifices païens est la dimension la plus apparente. Après une large enquête, Émile Mâle affirmait, justement pour la Gaule, que « la basilique chrétienne a pris d’ordinaire la place d’un sanctuaire païen » (Mâle, 1905 : 5). Mais il y a aussi la récupération des grottes, des sommets, des sources, des arbres, des bois, des pierres sacrées, dont certains sanctuaires majeurs (comme le Mont Gargan) peuvent témoigner de l’importance générale, mais dont seulement l’étude du folklore local peut permettre de mesurer l’extraordinaire diffusion et enracinement.
49– La récupération des dates évoque le thème des origines païennes de certaines fêtes chrétiennes, très évidentes pour une douzaine au moins de grandes fêtes (et la notion en est encore claire au XIIe et XIIIe siècles, chez les liturgistes et dans la Légende dorée), mais tout aussi indubitables pour un grand nombre des fêtes mineures, locales, et des fêtes de saints (comme sainte Brigitte) ; une recherche récente en dresse un remarquable tableau historiographique (Brossard-Pearson, 2008).
50– La récupération des rites (réunions festives, libations, offrandes d’objets variés, repas, processions en chariot) évoque le thème des éléments d’origine païenne dans la liturgie chrétienne, surtout dans les liturgies populaires : l’incubatio, la mensuratio, le poisage et contrepoisage, l’humiliation des saints, les ex-voto. L’étude des rituels, tels qu’on peut les analyser dans le recueil des bénédictions médiévales (Franz, 1909), ainsi que l’étude parallèle des charmes et des formules magiques (Bozóky, 2002), illustreraient l’aboutissement ultime et omniprésent de cette ligne de récupération.
51– La récupération des fonctions (dans le cas de Helarius-Hilarius, faire venir la pluie) nous renvoie au monde inépuisable des spécialisations thaumaturgiques des sanctuaires et des saints, aux fonctions sociales des fêtes, à certaines fonctions politiques et identitaires du culte des saints, et, finalement, à toutes les fonctions de la religion dans la structure de la société. Une étude récente et très articulée le montre pour le paganisme carnute (Robreau, 1997), tandis qu’une autre étude montre l’importance du thème des survivances du paganisme dans la pastorale du haut Moyen Âge (Filotas, 2005).
Claude Lecouteux, pour qui « ce que Grégoire recommande de faire aux temples païens a été appliqué, mutatis mutandis, aux traditions et aux croyances, et c’est ce travail d’adaptation et d’amalgame qui leur a permis de survivre sous les habits neufs du christianisme » (Lecouteux, 1994 : 8).
Cette stratégie audacieuse et consciente de « christianiser le paganisme » comportait néanmoins un risque certain, par un choc en retour, de « paganiser le christianisme », possibilité dont les pasteurs ne semblent pas avoir été, dans les deux textes commentés, assez conscients. En transformant Helarius en Hilarius, n’y avait-il pas le risque de transformer Hilarius en Helarius ? Et quelle utopie d’intellectuel, peut avoir poussé Grégoire à croire, à propos des banquets sacrificiels, qu’après leur christianisation, « par ces quelques joies extérieures qui leur sont conservées, les païens pourront consentir plus facilement aux joies intérieures » !
Jacques Le Goff, dans une affirmation synthétique que l’on aurait pu mettre en exergue de notre étude :
« Les grands ennemis ou concurrents du catholicisme n’ont été ni le paganisme officiel antique qui s’est effondré rapidement, ni le christianisme grec cantonné dans l’ancienne partie orientale de l’empire romain, ni l’Islam contenu puis refoulé, ni même les hérésies ou les religions comme le catharisme qui, avant d’être vaincues par le catholicisme, n’avaient en définitive pu se définir que négativement, par rapport à lui. Le véritable ennemi du catholicisme, ce fut bien l’antique serpent qu’il conjura sans l’anéantir, le vieux fond de croyances traditionnelles, ressurgies sur les ruines du paganisme romain qui tantôt s’enfoncèrent sans disparaître dans le sous-sol du psychisme collectif, tantôt survécurent en s’incorporant au christianisme et en le déformant, en le folklorisant » (1972 : 749).
https://assr.revues.org/17883#tocto1n3 Auteur : Mormon
Date : 09 avr.17, 08:48
Message : Citizenkan a écrit :
les faits parlent d'eux-mêmes, en voici un autre exemple :
Dans le passage du paganisme au christianisme il y a donc eu, du moins chez certains des intellectuels et des hauts pasteurs de l’Église
Relis ma "Brève histoire du christianisme". Assimiler l'Eglise catholique au Christianisme est très réducteur. Le christianisme ne se résume pas à cette mouvance, en tout cas pas l'Eglise originelle.
L'Ancien Testament commence par nous donner l'histoire de l'Eglise depuis Adam à travers les patriarches/prophètes, et ensuite, en vertu de l'alliance Abrahamique, par l'Assemblée du peuple d'Israël avec ses prophètes, et cela jusqu'à Jésus-Christ. Toute cette période fut entrecoupée de moments plus ou moins longs d'abandon de la vraie foi et de rétablissements de la justice. Toute cette période fut empreinte du Christ à venir par la loi des sacrifices comme une préfiguration au futur sacrifice expiatoire du Fils de Dieu ; des divers rites, ordonnances de la loi comme autant de symboles pour préparer le peuple à sa première venue ; et par toutes les prophéties des divers prophètes qui l'annoncèrent depuis le commencement. Auteur : Citizenkan
Date : 09 avr.17, 09:01
Message : [/quote]
Relis ma "Brève histoire du christianisme". Assimiler l'Eglise catholique au Christianisme est très réducteur. Le christianisme ne se résume pas à cette mouvance, en tout cas pas l'Eglise originelle.
L'Ancien Testament commence par nous donner l'histoire de l'Eglise depuis Adam à travers les patriarches/prophètes, et ensuite, en vertu de l'alliance Abrahamique, par l'Assemblée du peuple d'Israël avec ses prophètes, et cela jusqu'à Jésus-Christ. Toute cette période fut entrecoupée de moments plus ou moins longs d'abandon de la vraie foi et de rétablissements de la justice. Toute cette période fut empreinte du Christ à venir par la loi des sacrifices comme une préfiguration au futur sacrifice expiatoire du Fils de Dieu ; des divers rites, ordonnances de la loi comme autant de symboles pour préparer le peuple à sa première venue ; et par toutes les prophéties des divers prophètes qui l'annoncèrent depuis le commencement.[/quote]
Oui, je connais ce discours passionnel qui n'a aucune base scientifique ni historique solide, en dehors de spéculations pour justifier l'injustifiable, je continue :
le christianisme lui-même, et cela depuis l'Antiquité, a utilisé tout ce qui, autour de lui, dans le monde païen ou profane, lui paraissait susceptible d'illustrer sa foi ou de servir sa pastorale. Que l'on songe au vocabulaire de la philosophie stoïcienne du Xôyoç, peut être dès le prologue de Y Evangile selon saint Jean, à celui des religions à mystères, à partir du ive siècle, peut-être aussi à certaines images de la théologie Héracléenne pour commenter et illustrer, aux yeux de l'imagination, le texte de la Première épitre de saint Pierre, 3, 19, sur la descente du Christ aux Enfers. S'il est vrai que l'adoration de Jésus comme « Soleil de justice » ce qui veut dire de sainteté tire son origine d'un texte messianique de l'Ancien Testament, Malachie, 3, 20, il est bien certain que c'est le culte contemporain du Soleil, qui a conduit les chrétiens à fixer la date de Noël au 25 décembre, fête païenne du Sol inuictus, pour opposer à ce culte, l'adoration de ce «Soleil de Justice».
Il s'agit à chaque fois d'exprimer la doctrine en utilisant les intérêts voire les modes intellectuels des contemporains, ou en se servant des opportunités concrètes de temps ou de lieu, pour substituer à un culte païen le culte chrétien.
l'opposition au paganisme
dans ces œuvres de polémique, la contestation s'exprime avec les ressources de la culture antique. Tout se passe comme si nous assistions à la contestation du monde antique par lui-même, à une contestation interne où le paganisme est remis en question par des tenants de la culture antique, ce que prétendent bien être Tertullien, Minucius Félix et Lactance.
Dans un monde où le paganisme et la culture, sous toutes ses formes, étaient étroitement liés, dans une solidarité universellement reconnue, comme une évidence première, où l'on voyait s'affirmer toute la consistance du monde antique païen dans son unité — c'est toute l'inspiration de la restauration païenne de Julien, en particulier dans sa loi sur l'enseignement — voici qu'apparaissait une distinction entre paganisme et culture, qui s'étendrait bientôt des lettres aux arts et qui représente, en fait, dans l'édifice du monde antique païen, la lézarde fatale qui commandera son écroulement. Saint Augustin se représentera le rejet du paganisme et l'adoption de la culture antique, par les chrétiens, sous une forme imagée qu'il doit à l'exégèse allégorique d'un passage de la Bible : les chrétiens font ce que firent les Hébreux qui quittèrent la terre d'oppression et de servitude qu'était l'Egypte, mais le firent en emportant les richesses des Égyptiens
tous les écrivains n'ont pas toujours une formation théologique approfondie — ainsi Arnobe et Lactance — , sans compter qu'avec les meilleures intentions, un écrivain peut commettre des erreurs d'appréciation. Tel fut le cas d'Origène dont la foi et la vertu ne font aucun doute, mais qui fut trop accueillant à certaines thèses du platonisme.
Ambroise lorsqu'il reprend dans son œuvre des passages entiers de Plotin
Les chrétiens immergés dans un monde païen, en voulant se tenir à l'écart du paganisme, sont amenés à vivre en marge de toute une part de la vie sociale. Perçus par les païens comme des marginaux, ce que contestera Tertullien, on les accuse de haine du genre humain et de troisième race, n'étant ni païens ni juifs
Dans le domaine où les chrétiens devaient être les plus sourcilleux — et nous en verrons un exemple — celui de la liturgie, on voit apparaître progressivement le vocabulaire de la langue religieuse païenne qu'on avait exclu autrefois pour éviter des ambiguïtés, mais qui ne présente plus aucun risque d'équivoque désormais : ainsi purus, ara, templum. En même temps que cette liturgie recherche une syntaxe plus oratoire, intégrant la culture antique — mais non pas les idées religieuses de ce monde — dans le culte chrétien.
http://www.persee.fr/docAsPDF/bude_0004 ... 2_1359.pdf Auteur : Mormon
Date : 09 avr.17, 09:05
Message : Citizenkan a écrit :
qui a conduit les chrétiens à fixer la date de Noël au 25 décembre, fête païenne du Sol inuictus, pour opposer à ce culte, l'adoration de ce «Soleil de Justice».
Tu m'as l'air d'être un TJ pur jus
Auteur : Citizenkan
Date : 09 avr.17, 09:08
Message : [/quote]
Tu m'as l'air d'être un TJ pur jus[/quote]
TJ ?
Et pourquoi pas DZ ?
http://etudes.unitariennes.over-blog.co ... 87827.html
Pour beaucoup de pères de l’église, Plotin n’est autre chose qu’un disciple fidèle de Platon, de ce philosophe extraordinaire et privilégié qui, par un effort du génie ou par le bienfait d’une tradition mystérieuse, avait pressenti les dogmes du Christ. Il ne faut point répudier de tels philosophes ; il faut plutôt faire alliance avec eux ; il faut parer la religion nouvelle de l’éclat de leur génie, il faut se servir de ce prestige pour attirer les savans et les lettrés- au dogme nouveau. Aussi voyons-nous saint Basile, dans son Oraison sur le Saint-Esprit, insérer un morceau étendu des Ennéades, en se bornant à remplacer le nom païen d’Ame du monde par celui de Saint-Esprit. Et ce ne sont pas seulement quelques pensées que les pères empruntent aux platoniciens ; il y a eu pendant quatre siècles un travail, tantôt visible et tantôt caché, pour incorporer au dogme chrétien la métaphysique grecque. L’histoire des conciles en témoigne ouvertement à qui sait la comprendre. Au Ve siècle, nous voyons l’œuvre consommée dans les livres de saint Augustin.
https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Enn% ... _de_Plotin Auteur : Saint Glinglin
Date : 09 avr.17, 09:10
Message : Mormon a écrit :Toute cette période fut empreinte du Christ à venir par la loi des sacrifices comme une préfiguration au futur sacrifice expiatoire du Fils de Dieu ; des divers rites, ordonnances de la loi comme autant de symboles pour préparer le peuple à sa première venue ; et par toutes les prophéties des divers prophètes qui l'annoncèrent depuis le commencement.
Il y a des prophètes qui ne croyaient pas que Dieu ait ordonné des sacrifices :
Jr 7.22 Car je n'ai point parlé avec vos pères et je ne leur ai donné aucun ordre, le jour où je les ai fait sortir du pays d'Egypte, au sujet des holocaustes et des sacrifices.
Auteur : Mormon
Date : 09 avr.17, 09:15
Message : Saint Glinglin a écrit :
Il y a des prophètes qui ne croyaient pas que Dieu ait ordonné des sacrifices :
Jr 7.22 Car je n'ai point parlé avec vos pères et je ne leur ai donné aucun ordre, le jour où je les ai fait sortir du pays d'Egypte, au sujet des holocaustes et des sacrifices.
Faut lire le verset qui suit. Dieu préfère que l'on écoute sa voix et que l'on change de cœur pour que les sacrifices soient accomplis avec foi. Ecouter passe avant les sacrifices.
Auteur : swissguy77
Date : 09 avr.17, 09:21
Message : Abou Abdullah a écrit : Dis: "Il est Allah, Unique. Allah, Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons. Il n´a jamais engendré, n´a pas été engendré non plus. Et nul n´est égal à Lui". (Coran 112)
Nous sommes d'accord sur ces principes. Le problème c'est qu'ils ne contredisent pas du tout la trinité. Mais surtout que l'islam viole précisément ces principes, puisque le Coran ordonne d'obéir autant à Mahomet qu'à Dieu, plaçant ce dernier au même niveau que Dieu, ce qui est un blasphème (!): sourate 4, verset 59 ; sourate 24, versets 47, 52 et 54. Il ne suffit donc pas d’obéir à Dieu pour aller au paradis, il faut, en plus, obéir à Mahomet. Celui qui se soumet à Mahomet, en plus de Dieu, recevra même une prime spéciale (sourate 33, verset 31) !
En réalité toute votre religion, vos pratiques, vos rites, votre droit (la chariah) émanent exclusivement de Mahomet, un pécheur criminel, et non de Dieu. Donc vous n'adorez pas Dieu vous adorez un homme. Au contraire, nous chrétiens, en suivant le Christ nous adorons Dieu et exclusivement, puisque le Christ est en Dieu.
Abou Abdullah a écrit : Les romains ont mélangé le Judaïsme avec les autres religions de l'Empire (dont le Mithraïsme) ce qui forma une nouvelle religion : le Christianisme. Jésus n'avait nullement l'intention de se faire diviniser, ni de créer une nouvelle religion. Il avait pour seule mission de purifier le judaïsme originel corrompu par les grands prêtres de sa nation.
Le mithraïsme n'a rien à voir avec le christianisme comme le démontre la page wikipedia y relative (
https://fr.wikipedia.org/wiki/Culte_de_ ... t_mythique). Si tu as des preuves que wikipedia est dans l'erreur, donne-nous un lien vers les textes historiques fondateurs de cette religion, afin qu'on puisse les comparer avec l'Evangile.
Citizenkan a écrit :
Plus nous faisions donc l’étude des différentes versions du mythe d’Osiris-Dionysos, plus il nous devenait évident que l’histoire de Jésus présentait toutes les caractéristiques de ce récit millénaire. Episode après épisode, nous découvrions la possibilité de reconstituer la prétendue biographie de Jésus à partir d’éléments mythiques appartenant antérieurement à l’histoire d’Osiris-Dionysos.
• Osiris-Dionysos est Dieu fait chair, le sauveur et le « Fils de Dieu »
• Son père est Dieu et sa mère une vierge mortelle.
Ces allégations sont purement polémiques et non scientifiques: elles ne sont pas basées sur les textes sacrés de ces cultes. Selon wikipedia, Osiris " meurt noyé dans le Nil, assassiné dans un complot organisé par Seth, son frère cadet. Malgré le démembrement de son corps, il retrouve la vie par la puissance magique de ses sœurs Isis et Nephtys".
Je vois pas trop le rapport avec le Christ à part la résurrection.
D'ailleurs le Coran reconnaît que Marie a enfanté Jésus alors qu'elle était vierge et reconnaît la résurrection. Cela prouve-t-il que le Coran découle du culte d'Osiris-Dyonisos??? Absurde.
Abou Abdullah a écrit : Ainsi, leur ruse est de choisir un élément ayant plusieurs caractéristiques, pour montrer que trois choses différentes peuvent être intégrées en une seule. C'est comme si je prenais un téléviseur, et que je disais qu'il produit du son, de la lumière et de la chaleur. Puis avec fierté, j'affirme qu'il ne s'agit pas de trois téléviseurs mais d'un seul.
Là tu montres que tu n'as rien compris à la trinité. Pour reprendre ton exemple du téléviseur, tu considères donc que le son, la chaleur et le poste de TV sont 3 téléviseurs? C'est absurde! Ils sont 3 réalités distinctes d'une unique télévision.
Abou Abdullah a écrit : Ce sont certes des mécréants, ceux qui disent: "En vérité, Allah est le troisième de trois." Alors qu´il n´y a de divinité qu´Une Divinité Unique! Et s´ils ne cessent de le dire, certes, un châtiment douloureux touchera les mécréants d´entre eux. (Coran 5.73)
Les menaces de ton chef de guerre, Prophète autoproclamé (qui rappellent étrangement les menaces du sultan turc Erdogan à l'encontre de ses opposants politiques) démontre que l'islam n'est qu'une religion bassement humaine, politique, qui flatte les plus vils instincts de la nature humaine (haine, guerre et domination) et emprisonne l'homme dans son péché.
Elles ne nous impressionnent pas, même après le massacre que les coptes viennent de subir aujourd'hui au nom du Coran.
De plus en plus de musulmans sont lassés de la haine et de la violence et se tournent vers la sainte Foi chrétiemne
Auteur : Citizenkan
Date : 09 avr.17, 09:24
Message : [/quote]
Ces allégations sont purement polémiques et non scientifiques: elles ne sont pas basées sur les textes sacrés de ces cultes. Selon wikipedia, Osiris " meurt noyé dans le Nil, assassiné dans un complot organisé par Seth, son frère cadet. Malgré le démembrement de son corps, il retrouve la vie par la puissance magique de ses sœurs Isis et Nephtys".
Je vois pas trop le rapport avec le Christ à part la résurrection.
D'ailleurs le Coran reconnaît que Marie a enfanté Jésus alors qu'elle était vierge et reconnaît la résurrection. Cela prouve-t-il que le Coran découle du culte d'Osiris-Dyonisos??? Absurde.
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MITHRAS – Originalement Persan (plus tard adoré en Inde et à Rome)
Le Mithriacisme qui est en général le nom donné à l'époque romaine ,mais Mithra est une divinité bien plus ancienne . A l'origine, ce Dieu était révéré par les iraniens, il s'agissait alors d'un Dieu bienveillant qui protégeait les justes. Du fait de cette origine indo-iranienne, on le retrouve dans l'Hindouisme aux cotés d' Indra , dont il possède les attributions guerrières. Pour la même raison, Mithra est présent dans le Zoroastrisme, où Ahura Mazda intègre certains aspects majeurs du Mithra indo-iranien, et dans le Manichéisme.
Le Mithraïsme fut introduit en Occident au premier siècle après Jésus-Christ par les Romains et devint très populaire au sein de l'armée et de la classe marchande , La première allusion romaine à Mithras date de 96 après J.C. Ce culte s'est répandu tout d'abord à Rome, ensuite dans toute la péninsule puis dans tout l'empire où ces transplantations donnèrent lieu à des syncrétismes locaux. Les temples dédiés à ce Dieu, les mithraeum, vont s'édifier du II ème au VI ème siècle sur toute l'étendue de l'empire romain.
L'histoire de mithra :
Mithra naquit dans une caverne, le 25 Décembre, d'une mère vierge. Il vint du Ciel pour naître en tant qu'homme, pour racheter les péchés des hommes. Il était connu en tant que "Sauveur", "Fils de Dieu", "Racheteur" et "Agneau de Dieu".
Avec douze disciples il voyagea loin et beaucoup en tant qu'enseignant et illuminateur des hommes.
Il fut enterré dans un tombeau d'où il s'éleva des morts – un événement célébré annuellement avec beaucoup de réjouissement.
Le conflit mithraisme /christianisme :
Le culte mithraïque fut le plus sérieux rival des débuts du christianisme, se répandant depuis la Syrie, l'Anatolie et la Phrygie partout dans l'empire romain .
D'où le mot de Renan : " Si le christianisme eût été arrêté dans sa croissance par quelque maladie mortelle, le monde eût été mithraïste ."
http://www.agoravox.fr/actualites/relig ... -sa-119047 Auteur : Mormon
Date : 09 avr.17, 09:27
Message : swissguy77 a écrit :
Là tu montres que tu n'as rien compris à la trinité. Pour reprendre ton exemple du téléviseur, tu considères donc que le son, la chaleur et le poste de TV sont 3 téléviseurs? C'est absurde! Ils sont 3 réalités distinctes d'une unique télévision.
Ou bien, simplement d'expliquer que la trinité c'est trois personnages différents - physiques ou intangibles - visibles ou invisibles - partout à la foi et à nulle part en particulier - à la fois un et trois - à la fois père, fils et que sais-je - à la fois simple et mystérieux - à la fois descriptibles et indescriptibles - à la fois masculin et féminin - à notre image, mais pas tout à fait.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Auteur : Citizenkan
Date : 09 avr.17, 09:30
Message : [/quote]
Ou bien, simplement d'expliquer que la trinité c'est trois personnages différents - physiques ou intangibles - visibles ou invisibles - partout à la foi et à nulle part en particulier - à la fois un et trois - à la fois père, fils et que sais-je - à la fois simple et mystérieux - à la fois descriptibles et indescriptibles - à la fois masculin et féminin - à notre image, mais pas tout à fait.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?[/quote]
Certaines personnes sensées assument qu’il est possible de se représenter le crédo de la plupart des confessions à l’exception de celui des chrétiens ; ceux qui l’ont composé ne se rendaient pas compte de ce qu’ils disaient, car ils parlaient avec ignorance ; c’est ce qui les a poussés à former des concepts complètement contradictoires. D’où la parole d’un spécialiste disant que si dix chrétiens se réunissaient pour polémiquer, ils en sortiraient avec une onzième tendance. Selon une autre savant, si tu interrogeais simplement une famille chrétienne sur leur croyance, le père, la mère et le fils auraient tous les trois une opinion différente. [Ibn Taïmiya el jawâb e-sahîh (3/299)].
Auteur : Mormon
Date : 09 avr.17, 09:33
Message : Citizenkan a écrit : D’où la parole d’un spécialiste disant que si dix chrétiens se réunissaient pour polémiquer, ils en sortiraient avec une onzième tendance. Selon une autre savant, si tu interrogeais simplement une famille chrétienne sur leur croyance, le père, la mère et le fils auraient tous les trois une opinion différente. [Ibn Taïmiya el jawâb e-sahîh (3/299)].
D'où le Rétablissement de l'Evangile pour remettre l'Eglise au milieu du village.
https://www.lds.org/?lang=fra Auteur : swissguy77
Date : 09 avr.17, 09:35
Message :
C'est sûr qu'agoravox est un site reconnu pour sa rigueur scientifique !!! Où sont donc les liens vers les textes fondateurs officiels du culte de Mithra pour que l'on puisse les comparer avec l'Evangile??
Auteur : Citizenkan
Date : 09 avr.17, 09:36
Message : [/quote]
D'où le Rétablissement de l'Evangile pour remettre l'Eglise au milieu du village.
https://www.lds.org/?lang=fra[/quote]
Détails édifiants (désolé pour la longueur, mais cela me semble tellement important) :
L'Orphisme, religion de salut, serait un prélude au Christianisme
les Mystères Éleusiniens préparaient le passage du Paganisme au Christianisme. Toutes ces légendes concordent. Dionysos-Bacchus, fils de Zeus et de Perséphone, jalousé par Héra, est tué et dévoré par les Titans primordiaux. Zeus les foudroie. Dionysos ressuscité, nait ainsi deux fois. Les hommes naissent des cendres des Titans avec leur nature animale et matérielle, mais leur âme recèle une parcelle du Dieu dévoré. Et dans la théogonie des Orphistes, six générations divines bouclent sur elles-mêmes. Phanés, (la Lumière originelle), fils de Zeus, est le premier roi des Dieux, suivi de Nuit, d’Ouranos, de Kronos, et de Zeus qui remet enfin son pouvoir au fils, deux fois né, Dionysos, lequel est aussi le retour eschatologique de Phanés, le Lumineux des origines.
En ~204, lors de la seconde guerre punique, le Sénat romain fit venir du "Métrôon" de Pergame, en Phrygie, la "Pierre Noire" cubique de Cybèle et le culte asiatique en fut alors importé. Cette "Pierre Noire" sacrée était probablement un aérolithe comme celle qui représentait le dieu syrien "Elagabal".
On retrouve ici la doctrine d’Hermès concernant le destin de l’âme, la chute dans la matière et le retour aux dieux au prix du sacrifice de la personnalité terrestre. Le sacrifice d’Attis préparait sa résurrection. "Attis est ressuscité ! Evohé !" chantaient les mystes. Dans la légende égyptienne, Osiris aussi ne devint immortel qu’avec la perte de son phallus. Mais, fin mars, c'était aussi la fête du printemps et du retour du Soleil, comme celle de Pâques pour les Chrétiens.
Hérodote lui-même avait été initié et resta très attentif à ne jamais citer le nom sacré dans la relation de son voyage en Égypte, vers ~450. Voici comment il en parle."Dans le temple de Minerve, à Saïs, on peut voir la sépulture du dieu dont il serait sacrilège de prononcer le nom (...). On donne de nuit, sur le lac de la Roue, à Délos, des représentations de sa passion que les Égyptiens appellent des Mystères. J’en sais beaucoup plus sur ces Mystères, mais je me garderai bien d’en parler, ainsi que des Mystères de Cérès que les Égyptiens appellent la fête des Rites (...). A Saïs, la nuit de la fête d’Isis, tout le monde allume des lampes dehors, autour des maisons. On appelle cela la Fête des Illuminations. Ceux qui n’assistent pas à la cérémonie veillent quand même chez eux toute la nuit et allument leurs lampes, si bien que, cette nuit-là, toute l’Égypte est illuminée.
La culture originaire d'Alexandrie rayonnait tout autour de la Méditerranée ce qui favorisa l'extension des cultes nilotiques dans tout l'Empire. Au ~2e siècle, Isis, la grande déesse de vie et de résurrection eut un autel au Capitole. Elle fut bientôt adorée partout et son culte revêtit des aspects curieux et une importance considérable. En dépit des réactions et des destructions périodiquement ordonnées par le Sénat, les cultes égyptiens restèrent très populaires à Rome, tout particulièrement celui d’Isis. Il apparaît aujourd’hui que certaines statues chrétiennes, miraculeusement trouvées, seraient en fait des idoles antiques consacrées à la très païenne déesse égyptienne. Quelques vierges noires pourraient être des statues d’Isis. Les cultes isiaques célébraient quotidiennement des rites qui évoquaient le rôle solaire d’Osiris.
La légende d’Isis et d’Osiris était commémorée à Rome par deux grandes fêtes, celle du Navigium ou du Vaisseau d’Isis, au printemps, et celle de l’Invention d’Osiris, à l’automne. Les fidèles parcouraient la ville, frappant aux portes de maisons et agitant leurs sistres pour inviter les habitants aux célébrations. La fête du Vaisseau d’Isis débutait par un véritable carnaval, avec costumes divers ou même déguisements cocasses. Une grande procession rigoureusement ordonnancée commençait ensuite. En tête venaient les femmes couronnées de fleurs, suivies de la foule, portant des cierges et des flambeaux, puis le groupe des mystes, vêtus de lin blanc et agitant des sistres sonores. Les prêtres terminaient le cortège. Ils avançaient, le crâne rasé et tout de blanc vêtus, avec les divers instruments de leurs fonction, lampes et caducées. Ils précédaient les porteurs des représentations des dieux, les statues d’Anubis, d’Isis Hathor, des vases d’or contenant de l’eau Osirienne du Nil. Le Grand Prêtre fermait la marche, portant une couronne de roses et un sistre d’or. Au bord de la mer un vaisseau attendait, décoré à l’égyptienne. On disposait autour de lui toutes les figures des dieux, et les prêtres le purifiaient avec du feu, des œufs et du souffre. Puis ils le consacraient à Isis et on le chargeait des diverses offrandes apportées par la foule. Enfin, on le libérait et on le laissait s’en aller en mer, au gré des courants.
La présence d'un important clergé permanent et la célébration d'offices quotidiens constituaient une grande nouveauté dans le monde romain. Ils l'ont préparé à l'arrivée des imposants ministères chrétiens. Le culte isiaque accordait une grande importance à la femme. Isis était tout à la fois la mère universelle, la reine du ciel, et l'image renouvelée de toutes les grandes déesses gréco-latines, Déméter, Vénus, Artémis, Héra, Cybèle et d'autres. Son culte plaisant er même joyeux n'était entaché d'aucun rite sanglant. Il répondait tout autant aux besoins individuels de retraite spirituelle des dévots solitaires qu'aux aspirations festives collectives auxquelles répondaient les grandes célébrations saisonnières. Aussi fut-il très populaire. Les statues de la déesse étaient souvent parées de bijoux précieux et les cérémonies spectaculaires réjouissaient autant le peuple que les esthètes.
Mithra était un dieu solaire, mais aussi un sauveur des hommes. Il vint d'Iran par le canal des Phrygiens, et trouva probablement son origine plus lointaine dans le dieu indien védique Mitra, " l'Ami ". Son culte est apparu vers le ~5èmesiècle et a donc précédé le mythe chrétien de plus de 600 ans. Il fut tardivement célébré dans le monde hellénistique qui tendit à l'assimiler à Hermès. Mithra joua d'abord un simple rôle de médiateur entre Ahriman, le Mal, et le Dieu suprême, Ahura Mazdä, la Lumière du Soleil. Il grandit ensuite et en vint presque à l'égaler. "Je le créai aussi digne de sacrifices, aussi digne de prières que Moi-même, ‘Ahura Mazdä. (Avesta, Yasht 10, strophe 1). Mithra était une lumineuse image du Soleil, violent et guerrier, impossible à vaincre. Il fut même assimilé tardivement au Sol Invictus d'Aurélien. Son culte ne se répandit dans l'Empire qu'à partir de 90, mais son importance devint ensuite très grande, surtout chez les militaires. Voyons donc le mythe. Sur l'ordre du Soleil, apporté par un corbeau, Mithra est associé au salut du monde en mettant à mort un taureau qu'Ahriman vient d'infecter pour vicier la source universelle de la vie. En sacrifiant l'animal, il répand son sang éternel avant qu'il soit corrompu. De cet épanchement, Mithra fait naître les plantes et les autres créatures. Il arrache ses proies à l'Esprit du Mal et monte ensuite sur le char du Soleil. Il est donc à la fois démiurge et sauveur, et par ce baptême de sang, ses fidèles obtiendront l'éternité.
Le culte à Mystère de Mithra,(Mithriacisme ou Mithraïsme), ne se reliait pas aux antiques religions agraires. Il était associé à un dieu solaire transcendant qui intervenait dans les affaires du Monde. Le mythe se retrouve sous diverses formes dans d'autres religions, car il s'agit d'une divinité très ancienne. Á l'origine, c'était un dieu iranien bienveillant qui protégeait les justes, et on l'identifie dans l'Hindouisme à coté d'Indra, dans le Zoroastrisme d'Ahura Mazda et, peut-être, dans le Manichéisme. Le culte procédait d'un syncrétisme associant diverses croyances moyen-orientales. Mithra était toujours représenté portant un bonnet phrygien et tuant un taureau. Á partir de la Grèce, le culte fut importé à Rome par les légions, et au premier siècle, le Mithra grec devint le "Mithras" romain, identifié dés le 1er siècle. Son culte avait lieu dans un temple appelé "mithraeum". Les premiers temples de "Mithras" furent des cavernes arrosées de sources. Puis on les construisit en pierre sur ce modèle intérieur. Dans une longues salle, on trouvait à droite et à gauche, deux banquettes sur lesquelles les fidèles s'allongeaient à la Romaine pour prendre les repas sacramentels. Un couloir central reliait l'entrée, où étaient placées des vasques, à l'autel où était disposée l'image de Mithra éclairée de lampes. La voûte était très souvent décorée d'étoiles, et les murs ornés de peintures. Le culte était quotidien et l'on sanctifiait tout particulièrement le dimanche, dédié au Soleil.
De très nombreux temples consacrés à "Mithra ou Mithras" ont été édifiés du 2ème au 6ème siècle dans tout l'empire romain. Ils étaient toujours de taille réduite, impliquant de petites confréries, exclusivement masculines. L’acte cultuel de base était le sacrifice d'un poulet, parfois d'un mouton, rarement d'un taureau. La victime était consommée au cours d'un repas en commun commémorant le banquet fait par Mithra et le Soleil après la mort du taureau. Dans les initiations, on offrait du pain et, semble-t-il, du vin, avec des invocations secrètes. Le rituel quotidien du Mystère est resté relativement secret. Nous savons cependant qu'il comportait sept degrés hiérarchiques d’initiation associés à des symboles astraux ainsi qu'à des fonctions précises et des positions bien définies dans le temple. Il semble que le premier degré, les Corbeaux, associés à Mercure, assuraient le service des repas, le second, les Époux à Vénus, les Soldats à Mars, les Lions, à Jupiter, brûlaient l'encens et fournissaient le sacrifice, les Perses à la Lune, les Courriers du Soleil portaient probablement les torches, et le Père lié à Saturne, coiffé d'un bonnet phrygien, portait une baguette et un anneau comme un évêque. Il était à Rome le chef suprême de l’église mithriaque. Les initiations étaient complexes. Leurs cérémonials comportaient divers renoncements, un baptême d’eau, un marquage au fer rouge sur le front, un simulacre de mise à mort et des rituels propres à chaque degré.
Le culte de Mithra impliquait un système cosmogonique complexe, qui donnait à l’astrologie une place importante dont on retrouve les traces dans les ruines des sanctuaires. Ce culte n'a jamais réussi à pénétrer les couches populaires et est toujours resté le fait d'une certaine élite en particulier militaire. Il est entré en concurrence avec le développement du Christianisme, tout particulièrement au moment de la promotion par l’empereur Aurélien du culte solaire dit "Sol invictis". Ces cultes étaient de dangereux rivaux pour le Christianisme qui prenait de l'expansion. Julien l'apostat essaya donc de l'affaiblir par la promotion du culte de Mithra et du Soleil. Les connaissances que nous avons des croyances mithriaques sont incomplètes. Les informations proviennent surtout d'observateurs chrétiens qui n'étaient pas fort objectifs, et l'archéologie demeure la principale source d'informations. Le Mithriacisme ne survécut pas à l'essor du Christianisme qui effaçait ses symboles et bâtissait ses églises au dessus des vieux temples. Un élément subsista cependant jusqu'à nos jours. La fête de Mithra avait lieu le 25 décembre. Le Christianisme la perpétua dans la fête de Noël. Le 25 décembre célébrait la naissance d'un nouveau soleil et cette date fut conservée par les chrétiens pour célébrer la naissance de Jésus.
Les empereurs romains ont longtemps essayé de fonder une religion universelle établissant la légitimité de leur fonction. Ils ont d’abord magnifié le culte de Quirinus, dieu fondateur de Rome, puis ils ont établi le culte de la ville même, "la Rome Eternelle", en s'appuyant sur le rôle traditionnellement sacerdotal du prince. Ils essayèrent ensuite de capter des divinités parmi les plus populaires, telle Cybèle par Marius, Mä par Sylla, Hercule Invictus par Pompée. César prétendit prouver son ascendance avec Vénus et lui fit élever un temple dans son nouveau Forum, (Vénus Génitrix). Cela permit d'ailleurs au Sénat de diviniser l'empereur de son vivant, et de lui consacrer un temple particulier sous le nom de Jupiter Julius. Après la mort de César, son culte fut institué comme Diuus Julius, et pérennisé. Le fils adoptif de César, Octavien, prit ensuite le titre de Diui Filius, fils du divinisé, et le culte impérial fut ainsi fondé. Le culte solaire "Sol Invictis" fut lancé au 3ème siècle par l'empereur Aurélien qui fit élever un temple magnifique au champ de Mars, en l'an 274. L'empereur considérait le Soleil comme son protecteur personnel, et il le proclama "Dieu Souverain de l'Empire Romain". Ce culte nouveau semble avoir été partiellement confondu avec celui de Mithra ou lui avoir été pour le moins associé. Aurélien tentait alors de réunir dans un même culte solaire, les Chrétiens, les Mithriastes, les Syriens et les Isiastes, et il fixa la fête de la renaissance du Soleil au 25 décembre.
Les traditions romaines montraient une grande tolérance vis-à-vis de tous les cultes. Par contraste, la maison de l’empereur avait transformé le respect des exigences du culte impérial en preuve de loyalisme envers Rome et son empereur. Cette politique despotique créait de sérieuses difficultés car les mentalités avaient beaucoup évolué. Les multiples divinités étaient de plus en plus considérées comme les manifestations diversifiées, les avatars, d’une même unique et grande divinité universelle. Les antiques sumériens croyaient que l’humanité progressait par vagues successives vers son accomplissement éternel. Nous dirons qu'au début de notre ère, la vague humaine franchissait un seuil d'évolution spirituelle. On comprend mieux alors les tentatives visant à établir un culte national devenu politiquement indispensable. L'une des divinités pressenties avait d'ailleurs été Isis, la Suprême Souveraine, la Mère Universelle, dont le culte avait été encouragé. D'autres étaient sur les rangs, mais le succès d’un culte unique imposé par l’appareil d’État était aléatoire face aux "Mystères mystiques" des religions émergentes. Le " Pansolarisme " d'Aurélien, associé au culte de Mithra, subsista cependant assez longtemps, jusqu'au tout début du 5ème siècle. Il semble avoir été, avant le Christianisme, la dernière tentative impériale pour adapter les structures religieuses d'État à cet "hénothéisme", cette recherche d’une déité souveraine et universelle, qui progressait rapidement dans les mentalités.
Après ce relatif échec d’un culte bâti sur la religion romaine traditionnelle et imposé par l’État, il ne restait aux empereurs qu'une seule possibilité pour reprendre la main sur l'évolution des peuples. Il leur fallait promouvoir l'un de ces cultes mystiques si appréciés, et l'associer aux pouvoirs d'état, politique, civil et militaire. Logiquement, ils devaient choisir la populaire religion d'amour, de joie, et d'éternité des pacifiques adorateurs d'Isis, ou bien le culte viril de Mithra, si voisin du culte solaire universel qu'ils prônaient. Cependant, étonnamment, pour des motifs tout à fait mineurs, ils firent le choix d'un autre culte à Mystère venu de la Palestine qui était alors la zone d'influence romaine la plus active dans le Moyen Orient. Ils choisirent le Christianisme naissant, et la face du Monde en fut changée. En 325, pour régler des querelles intestines aux églises chrétiennes, Constantin convoqua le concile œcuménique de Nicée. Appropriant de façon autoritaire le pouvoir doctrinal et les structures sacerdotales, et punissant sévèrement les évêques contestataires, il déclara le Christianisme comme la religion officielle de l'État. Le véritable instaurateur du Christianisme autoritaire fut cependant l'empereur Théodose (bientôt excommunié d'ailleurs). La conversion des empereurs puis leur totale soumission à l'autorité religieuse croissante livra à l'intransigeance chrétienne tout l'appareil du pouvoir impérial et ses terribles moyens de coercition. Elle s'en servit durement.
Issus d’Israël dont ils venaient de se séparer, les Paléochrétiens avaient conservé l'intransigeante tradition hébraïque. Ils voulaient être un peuple élu parmi tous les autres et ils attendaient la fin prochaine du Monde. Et, comme les Esséniens, ils se croyaient, hélas, chargés d’une mission sacrée, faire de leur propre Dieu le seul Dieu universel. Ils s'y employèrent activement, et en 382, l’autel de la Victoire, symbole de l'antique religion romaine, fut enlevé du Sénat malgré les protestations de Symmaque, le Préfet de Rome. "Nous réclamons le respect pour les dieux de nos pères, les dieux de notre patrie. Il est juste de croire que tous les hommes adorent le même Un. Car nous regardons les mêmes étoiles, le même ciel nous recouvre, le même univers nous entoure. Qu’importe le moyen par lequel chacun de nous atteint la vérité. On ne peut parvenir par une seule voie à un si grand mystère". Le doux prophète galiléen prêchait la liberté, la tolérance, le salut par la grâce gratuitement donnée, et l’amour de Dieu et des hommes. Le dessein de la religion fondée en son nom fut d’établir impitoyablement sur les structures romaines, l’empire d’un Dieu jaloux, à l’image du vieux Dieu biblique, forçant la conversion, par le fer et le feu, le viol des consciences et la torture, la prison et les bûchers. En 391, les académies et tous les cultes traditionnels furent interdits dans tout l’Empire, les flambeaux des vieux autels s’éteignirent, les anciens dieux tombèrent et leurs temples magnifiques furent détruits.
La prédication du Christ se fondait sur base la grâce divine offerte aux pécheurs repentants. Elle affirmait la présence actuelle et permanente du Royaume de Dieu dans le cœur des hommes. Elle réduisait les rigoureuses exigences hébraïques à la seule obligation de l'amour de Dieu et du prochain, et elle offrait à tous le pardon divin et la paix de l’âme. Dans un premier temps, elle s'épanouit par la conquête des cœurs. Sous l'influence de Paul de Tarse, la nouvelle religion définit ses dogmes, structura sa hiérarchie et élabora ses propres rites en empruntant beaucoup aux cultes à mystères auxquels elle aurait pu joindre sa lumière. Persuadée de l’importance de sa mission sacrée, elle affronta alors les autres croyances et travailla fanatiquement à leur élimination. En charge institutionnelle du contrôle de la justesse des actes et des consciences jusqu'à la tête de l'Empire, le Christianisme monta en puissance. Il se heurta rapidement au pouvoir, excommuniant Théodose et obtenant de lui une pénitence publique en 390. Après la soumission du puissant empereur de Rome, rien ne pouvait plus l'arrêter. Au cours des siècles suivants, après l’interdiction des cultes traditionnels et la destruction des temples, le Christianisme s’attacha à effacer méticuleusement toutes leurs traces. Il construisit ses sanctuaires dans les lieux consacrés, sur les anciens monuments et sur les ruines des temples détruits, et il plaqua ses propres fêtes votives sur les antiques célébrations agraires.
Les peuples de l'Antiquité romaine considéraient qu'aucune tradition religieuse ne pouvait prétendre posséder seule la vérité lentement révélée. "Celle-ci est révélée par les dieux. Elle se répand dans l'humanité sous différentes formes. Chaque peuple, chaque culte, porte une part des secrets divins.". Cette attitude permit la coexistence pacifique avec les cultes à Mystères. Tout au contraire, les Paléochrétiens se révélèrent particulièrement intransigeants ce qui déclencha l'hostilité de leurs opposants. Elle est déjà manifeste au 2ème siècle dans la Polémique anti chrétienne de Celse. Nous sommes ceux à qui Dieu révèle et prédit tout. C'est pour nous seuls qu'il gouverne.. négligeant l'univers et le cours des astres.. C'est pour nous seuls que tout a été fait et est organisé pour nous servir.". Il faut admettre, aussi douloureux que cela soit pour un Chrétien d'aujourd'hui, (et ce l'est aussi pour moi-même), qu'à l'époque, l'expansion du Christianisme fut imposée par l'appareil d'État avec les rigueurs de la loi, en coopération avec l'activité des hiérarchies religieuses. La situation empira encore dramatiquement avec un terrible renforcement juridique, et il me semble, qu'à ce moment, l'Eglise céda à la tentation du pouvoir et quitta la voie évangélique. Dès lors, il suffit à l'autorité religieuse d'excommunier quiconque ou de le déclarer hérétique pour le renvoyer devant un tribunal civil, ce qui le vouait automatiquement à la prison et la torture, au gibet ou au bûcher. D'innombrables personnes furent, hélas, concernées.
Jacques Henri PREVOST
Les antiques religions à Mystères.
http://jacques.prevost.free.fr/cahiers/cahier_35.htm Auteur : swissguy77
Date : 09 avr.17, 09:59
Message : Citizenkan a écrit :
Détails édifiants (désolé pour la longueur, mais cela me semble tellement important) :
L'Orphisme, religion de salut, serait un prélude au Christianisme
Comme dit plus haut, ces théories reposent sur du vent puisque vous ne renvoyez pas aux textes officiels fondateurs de ces cultes (la plupart n'en ont semble-t-il pas).
C'est facile de faire dire n'importe quoi à ces cultes dès lors qu'on ne connaît pas leur textes fondateurs.
Vous êtes un peu comme ces astrologues qui prédisent plein de choses plus ou moins vagues, et qui ensuite arrivent toujours à trouver un lien (tirés par les cheveux) entre ce qu'ils ont prédit et la réalité, affirmant ainsi que leur prédictions se sont bel et bien réalisées.
Autre absurdité: vous prétendez que les chrétiens auraient effacé toute trace du culte de Mithra pour cacher cette parenté.
Problème: le culte de Mithra provient de Perse. Or la Perse, ennemie mortelle de Rome, n'a jamais fait partie de l'empire romain et a même mené une politique anti-chrétienne. En toute logique, les textes sacrés de cette religion devraient donc s'être maintenus en Perse, et devraient pouvoir être redécouvert dans l'Iran contemporain. Si ce n'est pas le cas, cela voudrait dire que les conquérants arabes de la Perse ont également décidé d'effacer toute trace de ce culte....
Orphisme: là aussi, selon wikipedia, absolument aucun lien avec le christianisme. Par contre, en appliquant votre approche absurde, on pourrait facilement conclure à ce que l'orphisme est à l'origine du bouddhisme

: "La doctrine orphique est une doctrine de salut marquée par une souillure originelle ; l'âme est condamnée à
un cycle de réincarnations dont seule l'initiation pourra la faire sortir, pour la conduire vers une survie bienheureuse où l'humain rejoint le divin" (source:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Orphisme).
Vous n'avez par contre pas répondu sur l'adoration de la pierre noire de la Mecque, pratique authentiquement païenne.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 09 avr.17, 10:12
Message : Mormon a écrit :Faut lire le verset qui suit. Dieu préfère que l'on écoute sa voix et que l'on change de cœur pour que les sacrifices soient accomplis avec foi. Ecouter passe avant les sacrifices.
6.20 Qu'ai-je besoin de l'encens qui vient de Séba, Du roseau aromatique d'un pays lointain? Vos holocaustes ne me plaisent point, Et vos sacrifices ne me sont point agréables.
7.18 Les enfants ramassent du bois, Les pères allument le feu, Et les femmes pétrissent la pâte, Pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, Et pour faire des libations à d'autres dieux, Afin de m'irriter.
7.19 Est-ce moi qu'ils irritent? dit l'Éternel; N'est-ce pas eux-mêmes, A leur propre confusion?
7.20 C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, ma colère et ma fureur se répandent sur ce lieu, Sur les hommes et sur les bêtes, Sur les arbres des champs et sur les fruits de la terre; Elle brûlera, et ne s'éteindra point.
7.21 Ainsi parle l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël: Ajoutez vos holocaustes à vos sacrifices, Et mangez-en la chair!
7.22 Car je n'ai point parlé avec vos pères et je ne leur ai donné aucun ordre, Le jour où je les ai fait sortir du pays d'Égypte, Au sujet des holocaustes et des sacrifices.
Donc Yahvé n'a demandé ni encens ni sacrifices à la différence des autres dieux mentionnés en 7.18.
Auteur : Citizenkan
Date : 09 avr.17, 10:14
Message : [/quote]
Vous n'avez par contre pas répondu sur l'adoration de la pierre noire de la Mecque, pratique authentiquement païenne.[/quote]
Je vous renvoies aux liens que je vous ai donné qui parlent en détail de l'implantation de Mithra qui n'est pas le seul culte à mystère ayant perverti le christianisme, dans la culture romaine...
Entre autre :
L’influence du panthéisme hindouiste
Réf. Wiki : Le Dieu des Védas, dans l'acception panthéiste voire panenthéiste du terme, est le Brahman, qui est la Réalité Ultime, l'Âme Absolue ou Universelle (Paramatman), l'Un.
« Tu es la femme. Tu es l'homme. Tu es l'abeille bleue et le vert papillon aux yeux rouges. L'éclair est ton fils. Tu es les saisons et les mers. Tu es le Tout, tu es l'omniprésent ; tout ce qui est naît de toi. »
— Oupanishad.
Le Brahman est l'indescriptible, le neutre, l'inépuisable, l'omniscient, l'omniprésent, l'original, l'existence infinie, l'Absolu transcendant et immanent, l'éternel, l'Être, et le principe ultime qui est sans commencement et sans fin,– dans l'univers entier. Le Brahman (qui ne doit pas être confondu avec la divinité Brahmâ ou le nom des prêtres hindous, les brâhmanes) est vu comme l'Âme Cosmique.
Cet Absolu, que les hindous désignent aussi par le nom de tat en sanscrit (« Cela ») est par sa nature même impossible à représenter. L'Absolu est tantôt manifesté :Tat Tvam Asi (तत्त्वमसि : Tu es Cela), ou « Tout cela est Brahman » disent les Écritures, tantôt non-manifesté : « le Brahman est Vérité, le monde est Illusion », disent aussi les Écritures.
« Il se meut et il ne se meut pas, il est loin et il est proche. Il est au-dedans de tout et il est au-dehors de tout. »
— Iça Oupanishad.
Il est parfois évoqué un Brahman supérieur, le Parabrahman. Le Brahman peut en effet être considéré sans attributs personnels, sans forme (Nirgouna Brahman), d'une façon totalement abstraite, ou avec attributs, avec forme, au travers de la multitude des divinités (Sagouna Brahman).
« Si dans la Multitude nous poursuivons avec insistance l'Un, c'est pour revenir avec la bénédiction et la révélation de l'Un se confirmant dans le Multiple. »
— Shrî Aurobindo
Depuis Georges Dumézil qui a mis en lumière la fonction triadique dans les civilisations Indo-Européennes, un parallèle formel entre la trimurti et la trinité chrétienne peut être établi (ce qui n'induit pas un rapprochement théologique entre les traditions chrétiennes et hindoues) : en effet, en Inde, on représente la divinité comme triple, on appelle ce principe la trimurti dans le panthéon hindou : Brahma, Vishnu et Shiva, sont trois aspects du divin. Brahma désigne symboliquement le créateur, Vishnu représente le conservateur et Shiva représente le destructeur dans le cycle de l'existence. Cette triple Nature se rapprocherait de l'énoncé de l'européen médiéval : spiritus, anima, corpus.
(On prendra garde à ne pas confondre Brahman, l’être suprême et la source ultime de toute énergie divine, et Brahma, le créateur du monde).
Si vous voulez, nous parlerons par la suite de la tolérance chrétienne !
Pour l'allégation :
pour l'adoration de la pierre noire de la Mecque, pratique authentiquement païenne
Il faudrait déjà démontrer qui l'a emprunté à l'autre...
Ensuite, il faudra démontrer qu'embrasser la Pierre noire revient à lui vouer le culte !
Enfin, l'islam a entériné certaines pratiques païennes pré-islamique, mais qui ne remet pas en question le monothéisme pur, contrairement aux pratiques païennes ayant envahi l'espace chrétien !
Auteur : Mormon
Date : 09 avr.17, 10:16
Message : Saint Glinglin a écrit :Donc Yahvé n'a demandé ni encens ni sacrifices à la différence des autres dieux mentionnés en 7.18.
La plupart des gens ne discute pas trop longtemps avec toi, SGG...
Auteur : Abou Abdullah
Date : 09 avr.17, 10:27
Message : swissguy77 a écrit :
Nous sommes d'accord sur ces principes. Le problème c'est qu'ils ne contredisent pas du tout la trinité
Bien sur qu'ils contredisent parce que tu me dis qu'il y a trois dieu et en meme un.
swissguy77 a écrit :
Mais surtout que l'islam viole précisément ces principes, puisque le Coran ordonne d'obéir autant à Mahomet qu'à Dieu, plaçant ce dernier au même niveau que Dieu,
si le musulman ne doit obeir au prophete comment prier??jeuner,faire le peleinage..etc impossible d'adorer sans imiter le prophete sans ne signifie pas au même niveau que Dieu.
swissguy77 a écrit :
Le mithraïsme n'a rien à voir avec le christianisme
lis bien:''Les romains ont mélangé le Judaïsme avec les autres religions de l'Empire (dont le Mithraïsme)'' donc pas seulement le mithraisme mais un gros melange du judaisme avec le paganisme.
1883 Gibbon, Edward (1737-1794). Histoire du Christianisme
Si le Paganisme a été conquis par le Christianisme, il est tout aussi vrai de dire que le Christianisme a été corrompu par le Paganisme. Le Déisme pur des premiers chrétiens… fut substitué, par l’Eglise de Rome, par le dogme incompréhensible de la Trinité. De nombreux principes païens, inventés par les Egyptiens et idéalisés par Platon, furent conservés comme étant dignes de foi.
1963 Dictionnaire Biblique. Hastings, James (1852-1922)
Vigilants comme l’étaient les Juifs à propos du monothéisme, il est intéressant de remarquer que nulle part dans le Nouveau Testament les opposants Juifs n’ont taxé les Chrétiens de mouvement trithéisme ou de polythéisme, une critique juive pourtant devenue courante plus tard.
1969 Henderson, Ian (1910- ?), Université de Glasgow. Encyclopédie Internationale. 20 vols. (New York : Grolier, 1969), « Trinité », p. 226.
La doctrine de la Trinité ne faisait pas partie intégrante de la prédication des apôtres, comme cela est rapporté dans le Nouveau Testament.
swissguy77 a écrit :
Là tu montres que tu n'as rien compris à la trinité.
oui je n'ai rien compris à la trinité puisqu'elle est incomphensible.
swissguy77 a écrit :
Les menaces de ton chef de guerre,
t'as rien compris au verset la menace du châtiment douloureux est dans l'au delà et non ici-bas tout comme les chrétiens affirment que ceux qui meurent sans avoir connu le sauveur jesus par le baptême iront en enfer car ils sont mort dans le péché.
swissguy77 a écrit :
(qui rappellent étrangement les menaces du sultan turc Erdogan à l'encontre de ses opposants politiques) démontre que l'islam n'est qu'une religion bassement humaine, politique, qui flatte les plus vils instincts de la nature humaine (haine, guerre et domination)
ceci est une fameuse des chrétiens quand ils n'arrivent plus à trouver des arguments ils ont recours aux sentiements:amour,paix blablabla quand on sait que la réligion la plus criminelle de l'histoire ce n'est pas moi qui ce sont les recherches des non musulmans je te récommande de lire:''Le christianisme est la religion la plus criminelle de l'Histoire''
http://quebec.huffingtonpost.ca/normand ... 70832.html
en plus avec ton ignorance tu sous entend que si on crée une réligion de toute pièce et sans histoire alors elle est véridique donc dans ce cas parquoi tu ne converti pas au shintoïsme par exemple puisque le christianime a une page noire comme tu peux la voire dans le lien ci-dessus.
swissguy77 a écrit :
emprisonne l'homme dans son péché.
la rédemtion est un grand mythe du chistianisme:
http://blog.decouvrirlislam.net/Home/ch ... redemption
swissguy77 a écrit :
De plus en plus de musulmans sont lassés de la haine et de la violence et se tournent vers la sainte Foi chrétiemne
Quel mythe!!les convertion de l'islam au christianisme sont extremement rare.les convertis de l'islam au christianisme le font avant tout pour des interets mondains(réfugiés,visa,pour profiter d'un plaisir mondain..etc) ce n'est qu'apres que la foi au christianisme leur vient.Ceux qui leu poussent sont avant tout leur plaisir mondain et passion et non la véracité du christianisme vu que la mythologie du christianisme ne fait nulle doute.Qui peut croire à une telle trinité si ce n'est par tradition de ses ancêtre ou pour satisfaire ses plaisir mondains.la quasi-totalité des convertion de l'islam au christianisme se font dans les pays non musulmans en raison des tentations de ces pays qui leur font perdre leur foi.
les convertions se font en général du chistianisme à l'islam car les divers aspects de cette religion ainsi que son origine divine poussent les gens à se convertir en dépit de l’image négative de cette religion véhiculée par les médias.Ce n'est pas pour rien que l'islam est la réligion qui progresse le plus démographiquement et où il y a le plus de convertion.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 09 avr.17, 10:34
Message : Mormon a écrit :La plupart des gens ne discute pas trop longtemps avec toi, SGG...
C'est toi qui perds pied rapidement à force de ne jamais vouloir ébattre.
Auteur : Citizenkan
Date : 09 avr.17, 10:57
Message : [/quote]
C'est sûr qu'agoravox est un site reconnu pour sa rigueur scientifique !!! Où sont donc les liens vers les textes fondateurs officiels du culte de Mithra pour que l'on puisse les comparer avec l'Evangile??[/quote]
bonnet phrygien ne vous dit rien ?
Mais encore :
http://www.rationalisme.org/french/casc ... htm#foot18
Le culte de Mithra bien antérieur à Jésus de deux millénaires, va servir à l'élaboration de la christologie du pagano-christianisme. En effet, Jésus n'a pas selon les évangiles canoniques affirmé une seule fois être fils de dieu, ni prétendu à la divinité de sa bouche... Mieux, l'usage des termes fils de dieu des quatre évangélistes est aléatoire, et on peut le gommer totalement en sélectionnant les récits de toutes les scènes de la carrière de Jésus dans les quatre évangiles. Ce qui est la preuve que jusqu'à la fin du second siècle, cet usage était encore stylistique et symbolique, et ne constitue pas un reflet véritable des événements historiques. Les judéo-chrétiens lutteront durement contre cet usage qui constitue un blasphème selon le judaïsme.
Mithra et la christologie
La christologie va appliquer les croyances mithraïstes dans les détails pour Jésus.
* Mithra est né le 25 décemble, d'une vierge, dans une caverne.
* Il est nommé fils de dieu, agneau de dieu et sauveur.
* Il efface les péchés du monde.
* Il meurt, est enterré dans une caverne et revient à la vie.
Persécution des judéo-chrétiens et anathèmes
Les romains vont adapter les croyances mithraïste tels quels à Jésus, nommer cela christologie, et condamner par anathème tout chrétien ne se pliant pas à cette hérésie flagrante. Les judéo-chrétiens et les écrits des vrais apôtres seront chassés et détruits progressivement étant accusés d'hérésie.
Le culte d'Horus et le Jésus païen ressuscité d'entre les morts
Les histoires de Jésus et d'Horus sont très semblables, le mythe d'Horus ayant contribué de surcroît à la désignation de Jésus comme le Christ. Les légendes autour d'Horus sont vieilles de plusieurs milliers d'années, et il partage les traits suivants avec Jésus : Horus naquit d'une vierge un 25 décembre. Il eut 12 compagnons ou disciples. Il fut mis au tombeau et ressuscita. Il était désigné comme la voie, la vérité, la lumière, le Messie, le fils oint de Dieu, le bon berger, et troisième personne de la trinité divine (Osiris-Isis-Horus). Il faisait des miracles, et éleva un homme, El-Azar-us, d'entre les morts. L'épithète personnelle d'Horus était "Iusa", "le fils jamais procréé" de "Ptah," le "père" - Churchward, op. cit., p. 365. Cf. aussi le livre Votre Église ne veut pas que vous lisiez, pp. 15-16. Horus était encore désigné comme "le KRST," ou "Oint," longtemps avant que les chrétiens n'en aient reproduit l'appellation - Churchward, ibid., p. 397. Cf. également : Le Livre égyptien des morts, par Massey, pp. 13 et 64. Matériellement, à Rome dans les catacombes on peut encore contempler des images d'Horus-enfant porté par Isis, sa mère vierge, la "Madonne et l'enfant" originels - Churchward, ibid., p. 366. - Osiris La légende d'Osiris est multiforme. Ce dieu défunt est le souverain-juge qui préside le tribunal au jugement dernier (scène de la pesée de l'âme ou psychostase) comme l'est Jésus sur le tympan des cathédrales et de certaines basiliques ; Thot sert de médiateur au Tribunal de Dieu comme Jésus. En bien des points, la religion égyptienne a inspiré les religions juive et chrétienne, de la Genèse à l'Apocalypse. On y trouve des concepts analogues, la même morale, la confession, le rituel de purufication par ablutions et celui du pain et du vin consacrés... issu du courant ésotérique osirien, le christianisme vulgarisé et figé en dogmes a perdu de sa vitalité - Livre des morts des anciens égyptiens, Kolpaktchy, éd. Omnium Littéraire.
Jésus était VIVANT, et non mort en descendant de la croix. De même que Jésus se qualifiait clairement de fils de l'homme et n'a jamais prétendu de sa bouche à la divinité. La lecture des événements par les faits apportés épuré des commentaires permet de réaliser une étude neutre des mêmes événements. D'ailleurs, les judéo-chrétiens ont longtemps rejeté la notion de fils unique, engendré... La prédominance des pagano-chrétiens et les nombreux anathèmes a détruit les écrits des vrais apôtres et seuls des écrits plus tardifs ont traversé les mailles du filet des anathèmes... Le Coran se situe dans la lignée judéo-chrétienne du paléochristianisme, et donc du judaïsme antique. Les sources qualifiées d'apocryphes qui rejoignent le Coran datent de la même époque que les écrits canonisés à partir de 170.
Les pères de l'Eglise ont puisé dans les mêmes écrits jusqu'à ce que ces écrits soient finalement cachés et qualifiés d'apocryphes. La paléographie montre que le Coran refait un nouveau canon, et fait une lecture neuve des mêmes sources. Ainsi, Jésus est dit avoir survécu à la crucifixion, et cela est conforme à la lecture critique des écrits disponibles, à condition de ne pas se focaliser sur les commentaires personnels des auteurs de ces témoignages divers...
Michael Marx, islamologue allemand, soutient dans "Le monde de la Bible n 195", décembre 2010, pp.33-35, dans l'article "Quel discours coranique sur Jésus", que ce passage du Coran mérite une recherche plus approfondie. La comparaison avec la secte de Basilide d'Alexandrie est tardive, le Coran ne parle pas de sosie mais de simulacre. Il ne dit pas que Jésus n'a pas été crucifié du tout, mais que c'était un faux-semblant.
Les sacrifices visaient en effet l'absolution des péchés du peuple d'Israël. D'où l'importance du Temple de Jérusalem. Jésus n'a pas versé son propre sang pour en finir avec les sacrifices, puisqu'il a précisé ne pas être venu pour abolir la Loi, mais pour accomplir. Mais après la trahison, le temple a été détruit, et de fait certains chrétiens ont inventé cette doctrine du sacrifice propre du Messie pour abolir les sacrifices. Jésus ou les apôtres n'ont jamais prétendu pareille chose, c'est une doctrine tardive élaborée sur mesure après le départ de Jésus.
Jurgen Moltmann dans son livre « The Crucified God » : « La mort de Jésus sur la croix est le cœur de toute la théologie chrétienne… Toutes les déclarations chrétiennes concernant Dieu, la création, le péché et la mort ont leur point central dans la crucifixion du Christ. Toutes les déclarations chrétiennes sur l'histoire, au sujet de l'église, de la foi et la sanctification, de l'avenir et l’espoir proviennent de la crucifixion du Christ ». Cela est également confirmé par Paul dans 1 Corinthiens 15 :14 : « Et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. »
Et si Jésus était parti au Cachemire en se réveillant de la caverne ?
La disparition de Jésus a ainsi alimenté beaucoup de légendes dont celle de la résurrection de la rédemption et du lever du péché originel... Mais sa disparition est un fait, à moins de se résilier à penser qu'il n'a jamais existé ?
Auteur : Saint Glinglin
Date : 09 avr.17, 11:57
Message : Tu colles des trucs que tu ne comprends même pas.
Auteur : Citizenkan
Date : 09 avr.17, 12:07
Message : Saint Glinglin a écrit :Tu colles des trucs que tu ne comprends même pas.
Oui, surement, la preuve :
La Croix, un fétichisme païen, une amulette !
Adolphe-Napoléon Didron, écrivain catholique et archéologue admet que : « La croix et le Christ ont reçu une adoration similaire, sinon égale ; ce bois sacré est adoré presque au même titre que Dieu lui-même. »
La doctrine de la Trinité n’a pas été développée avant les Cappadociens, Grégoire de Nysse, Grégoire de Nazianzus et Basile. Celle-ci vit le jour au Concile de Constantinople en 381 EC. Avant ce temps, elle était inconnue dans le Christianisme.
La croix est également une invention ; elle a été introduite au système Chrétien à partir des cultes des Mystères avec les autres liturgies qui ont graduellement envahi le Christianisme et qui ne faisaient aucunement partie de la première église.
Ces formes, comme l'adoration du Dimanche et les festivals des Pâques et de Noël, sont provenues des cultes du Soleil (voir Bacchiocchi From Sabbath to Sunday, Rome, 1977). Le symbole de chi-ro était en usage à la fin du troisième siècle. La croix Latine apparaît sur certaines pièces de monnaie de Constantin qui apparaissait avec les symboles de Mars et d’Apollon sur les mêmes pièces de monnaie. Les symboles de la croix et chi-ro ont été supprimés par Julien. Mais après ce temps, le symbole est apparu sur des pièces de monnaie et même sur le diadème Impérial (D’Alviella, op. cit., p. 329).
D’Alviella témoigne : « Il est évident que la grande masse des Chrétiens attachait une valeur magique à ce signe. »
À toutes les occasions, ils l'utilisaient comme une forme d'exorcisme, le moyen de chasser des esprits malsains. Une des croix portatives les plus antiques, trouvée dans un tombeau Chrétien à Rome, porte l'inscription Crux est vita mihi; mors, inimice, tibi (la croix est la vie pour moi ; mort, O ennemi [le diable], à toi). Bientôt, la croix est devenue comme accomplissant des miracles d’elle-même. Les gens sont allés jusqu’à en marquer le bétail pour les protéger de la maladie (op. cit., p. 328).
Didron, l'archéologue Catholique Romain, affirme que la croix était plus qu'une figure de Christ : « Elle est en iconographie, Christ lui-même ou son symbole. »
Ainsi une légende a été créée autour d’elle comme si elle était une créature vivante ; elle a été rendue le héros d’une épopée germant dans l'Apocryphe ; croissant dans la Légende d’Or ; se développant et s’achevant dans des œuvres de sculpture et de peinture du 14ème jusqu’au 16 ème siècle (Histoire de Dieu, 1843, p. 351, D’Alviella, même réf.).
http://french.ccg.org/s/p039.html
http://french.ccg.org/z/p039z.html Auteur : Saint Glinglin
Date : 09 avr.17, 12:12
Message : La preuve.
Auteur : Etoiles Célestes
Date : 09 avr.17, 19:50
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