Résultat du test :

Auteur : J'm'interroge
Date : 17 avr.17, 01:06
Message :

Auteur : hérétique
Date : 17 avr.17, 10:29
Message : Ça a été évoqué pendant la campagne.. et les candidats de droite adhérent aussi à cette vision (aucun ne remet en cause le CICE)
Auteur : J'm'interroge
Date : 17 avr.17, 10:36
Message : Bien ça ou le revenu universel... C'est parce que la création monétaire est en panne.
Auteur : yacoub
Date : 26 avr.17, 03:57
Message : https://youtu.be/FX6e1mRhEPo


Auteur : Karlo
Date : 26 avr.17, 04:15
Message : Voilà une émission qui a mystérieusement disparu précipitamment du replay de la chaine LCI.

Puisque ces gens n'ont pas compris que censurer une vidéo à l'heure d'internet ne produit rien d'autre qu'un effet Streisand, je la mets là pour qu'elle tourne bien plus que si elle était resté sur le replay de la chaine...



Auteur : yacoub
Date : 26 avr.17, 04:30
Message : :mains:
Merci pour la vidéo
Auteur : Liberté 1
Date : 26 avr.17, 05:02
Message : A 1m08, Macron dit qu'il était "président de la république" :D les dès sont pipés, ou c'est un visionnaire ?



C'est long, mais intéressant.

https://networkpointzero.wordpress.com/ ... oup-detat/
Auteur : marco ducercle
Date : 26 avr.17, 05:22
Message : Après une France start-up, Macron veux une France food truck

Selon Martin Plazkovsky, responsable de la communication d’En Marche !, il fallait que le parti s’empare d’idées nouvelles : « On s’était rendus compte que la France start-up, ça n’était pas si terrible que ça, parce que la majorité des start-ups fait faillite… Il nous fallait un truc qui fasse fonceur, entrepreneur ! Et puis, un mot en anglais ça claque. On est passés devant un camion à pizzas, alors on s’est dit : « Voilà ! C’est ça qu’il nous faut ! Un putain de « Food Truck » ! ».

Emmanuel Macron a alors étayé son idée de la France Food Truck avec une technique qu’il maîtrise parfaitement. « On l’a formé pendant des semaines à utiliser des mots qui veulent tout et rien dire comme « Je veux une France responsable » ou « Je veux une France qui n’a pas peur ». Vous pouvez coller ces mots avec n’importe quoi, et là c’était le food truck. Ça a super bien marché. L’idée du food truck à la base, c’est juste dire que la France est cool et sympa en Europe vous voyez ? », détaille Martin Plazkovsky, en sirotant son « macchiato » acheté 8,50€ dans une grande enseigne.

Mais à la question : si la France est un food truck, que vend-elle ? Martin Plazkovsky a préféré rester vague : « Euh… des tours Eiffel en plastoc ? ». Il a ensuite coupé court à l’interview en prétextant un « conf-call ».

Auteur : Karlo
Date : 26 avr.17, 05:34
Message : marco ducercle : tu devrais préciser la source : le gorafi...

http://www.legorafi.fr/2017/04/19/emman ... ood-truck/

C'est donc une parodie, pas un vrai article.
Auteur : marco ducercle
Date : 26 avr.17, 05:38
Message : Un petit peu d'humour
Auteur : Karlo
Date : 26 avr.17, 05:42
Message : En même temps il y a souvent du vrai dans les articles du gorafi ^^


http://www.legorafi.fr/2017/04/26/marin ... son-passe/

Marine Le Pen : « Le Front national n’est pas responsable de son passé ! »
Auteur : marco ducercle
Date : 26 avr.17, 05:47
Message : Si Marine Le Pen concède toutefois qu’il y eu au cours de l’histoire du Front national quelques sorties xénophobes ou négationnistes de son président et de ses membres, elle précise qu’elles ont « toujours été prononcées avec dignité et dans le plus grand respect de la personne humaine ». :lol:
Auteur : Liberté 1
Date : 26 avr.17, 06:22
Message : Macron décodé par un gamin :sourcils:

https://www.youtube.com/channel/UCynFUJ ... GX7bABTjGQ
Auteur : J'm'interroge
Date : 26 avr.17, 07:40
Message :
marco ducercle a écrit :Après une France start-up, Macron veux une France food truck

Selon Martin Plazkovsky, responsable de la communication d’En Marche !, il fallait que le parti s’empare d’idées nouvelles : « On s’était rendus compte que la France start-up, ça n’était pas si terrible que ça, parce que la majorité des start-ups fait faillite… Il nous fallait un truc qui fasse fonceur, entrepreneur ! Et puis, un mot en anglais ça claque. On est passés devant un camion à pizzas, alors on s’est dit : « Voilà ! C’est ça qu’il nous faut ! Un putain de « Food Truck » ! ».

Emmanuel Macron a alors étayé son idée de la France Food Truck avec une technique qu’il maîtrise parfaitement. « On l’a formé pendant des semaines à utiliser des mots qui veulent tout et rien dire comme « Je veux une France responsable » ou « Je veux une France qui n’a pas peur ». Vous pouvez coller ces mots avec n’importe quoi, et là c’était le food truck. Ça a super bien marché. L’idée du food truck à la base, c’est juste dire que la France est cool et sympa en Europe vous voyez ? », détaille Martin Plazkovsky, en sirotant son « macchiato » acheté 8,50€ dans une grande enseigne.

Mais à la question : si la France est un food truck, que vend-elle ? Martin Plazkovsky a préféré rester vague : « Euh… des tours Eiffel en plastoc ? ». Il a ensuite coupé court à l’interview en prétextant un « conf-call ».
Ce n'est même pas une caricature en fait, c'est exactement ça.
Auteur : Liberté 1
Date : 26 avr.17, 19:25
Message :



Auteur : J'm'interroge
Date : 26 avr.17, 20:53
Message :
Liberté 1 a écrit :C'est long, mais intéressant.

https://networkpointzero.wordpress.com/ ... oup-detat/
Merci pour le lien. J'y ai appris 2 ou 3 faits intéressants.
Auteur : Liberté 1
Date : 26 avr.17, 22:06
Message :
J'm'interroge a écrit : Merci pour le lien. J'y ai appris 2 ou 3 faits intéressants.
C'est moi... :wink:

Image
Auteur : J'm'interroge
Date : 26 avr.17, 23:25
Message :
Liberté 1 a écrit :Image
Oui c'est tout-à-fait ça.
Auteur : BenFis
Date : 27 avr.17, 00:11
Message : Il reste à savoir qui contrôle Marine Le Pen ? :pout:
Auteur : yacoub
Date : 27 avr.17, 01:15
Message : Macron ne connait rien à l'islam ni à l'histoire de l'islam.

Il ne sait pas que les musulmans ont été les plus grands colonisateurs de la terre puisque partie de l'Arabie, ils ont pris, par la force, des pays comme la Syrie, la Palestine, l’Égypte, l'Irak, l'Afrique du Nord qui étaient auparavant des territoires peuplés de juifs et de chrétiens.

Saint Augustin et Tertulliuen étaient natifs de l'Afrique du Nord.

57 pays sont sous la botte de PBSL.

Macron le sait il ?
Auteur : J'm'interroge
Date : 27 avr.17, 10:52
Message :
BenFis a écrit :Il reste à savoir qui contrôle Marine Le Pen ? :pout:
Poutine ?

:lol:
Auteur : Liberté 1
Date : 28 avr.17, 03:47
Message : La grave faute politique d'Emmanuel Macron 1/27
Slate Slate
Titiou Lecoq
Il y a 4 heures


© Fournis par Slate Emmanuel, et le respect de ceux qui iront voter pour vous en se pinçant le nez, il est où?
Est-ce qu’on peut voter Macron et rester non-aligné?

Emmanuel Macron nous fout dans la merde. Et il s’y plonge aussi en faisant un choix stratégique discutable. Pour l’instant, il ne joue pas la partition du front républicain. Il parle certes parfois de rassemblement mais un rassemblement autour de ses idées. Il veut un vote d’adhésion. Pas seulement qu’on vote pour faire barrage au FN mais qu’on vote pour son programme. Quand il dit qu’il ne demande pas un chèque blanc, cela signifie qu’il demande un vote sur les mesures qu’il annonce. Je comprends la logique. Il ne veut pas se faire voler sa victoire, qu’on lui dise qu’il a été élu pour d’autres raisons que son programme et que donc la légitimité qu’il tire des urnes n’en est pas une, ce qui le mettrait dans une position très difficile pour gouverner en cas de victoire.

Il veut créer une dynamique suffisante pour qu’elle se prolonge jusqu’aux législatives et s’assurer d’une majorité qui lui permettra d’appliquer son programme. Je comprends bien que quand on est convaincu d’avoir raison et d’avoir les bonnes solutions, on pense qu’on peut persuader les autres. Le problème, c’est qu’il va échouer. Il n’aura pas de vote d’adhésion. En fait, même au premier tour, quasi la moitié de son score n’est pas un vote pour ses idées mais déjà pour faire barrage au FN au second tour en évitant un duel Fillon/Le Pen. Si son pari consiste à penser qu’il va réussir à convaincre les électeurs de gauche de la justesse de son programme, c’est foutu d’avance. Même avec des trucs comme ça, en générant des argumentaires personnalisés.


© Fournis par Slate
Capture tirée du site d'En Marche.

Banalisation
Et il nous fait courir un énorme risque en agissant ainsi. Nous ne sommes plus au premier tour, et pas encore aux législatives qui seront le moment pour un vote d'adhésion. La séquence politique que nous vivons est particulière. Un deuxième tour d'élection présidentielle avec un parti d'extrème droite. Or, Emmanuel Macron semble atteint par la banalisation du Front national. Il gère l’entre-deux tours comme s’il était face à n’importe lequel des autres candidats.

En nous disant que voter pour lui, c’est voter pour ses idées, il décourage tous ceux pour qui le choisir est déjà un effort pénible. Et quand je parle d’effort, c’est à prendre dans un sens très physique. Pour beaucoup, le geste de glisser son nom dans l’enveloppe va être difficile à faire, il va coûter. Ils vont être nombreux à se dire qu’ils renient leurs idées, et c’est douloureux même quand c’est au nom d’une raison morale supérieure. Comme d’autres avant lui, notamment Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron semble incapable de se rendre compte de la détestation qu’il peut provoquer, un rejet non seulement de ses idées mais de sa personne. Il ne semble pas voir qu’une partie du vote pour Marine Le Pen au second tour ne sera pas non plus un vote d’adhésion mais un vote utile pour l’éviter lui.


L'anti-Chirac
Dans ce contexte, il ne doit pas priver les anti-FN du vote utile, se réclamant comme tel. Or, pour l’instant, c’est ce qu’il fait. Il fait craindre à ceux qui sont prêts à se plier à une morale personnelle consistant à bloquer l’extrème droite, il leur fait craindre donc d’être récupéré. Il ne faut pas négliger le double traumatisme de 2002 pour une partie des électeurs. Il y a le traumatisme de devoir une nouvelle fois voter contre le FN. Et celui d'avoir vu Jacques Chirac les nier complètement après l'élection. Certes, cette fois, il y a une différence: Jacques Chirac avait fait sa campagne de second tour sur le front républicain et pas sur son programme. Il avait ensuite gouverné comme si de rien n'était. Emmanuel Macron, lui, affiche d’emblée ses règles du jeu.

Il renvoie donc les non-alignés (ceux qui ne se reconnaissent dans aucun des deux candidats) à l’abstention, ce qui de sa part est une attitude extrêmement risquée. Emmanuel Macron devrait reconnaître la situation pour ce qu’elle est. Il doit accepter qu’en cas de victoire, il ne sera pas élu comme un président dans un contexte normal. S’il ne le fait pas, il manque de respect pour les électeurs, et de ce truc un peu flou et étrange qu’on appelle la posture présidentielle.

Ce texte est paru dans la newsletter hebdomadaire de Titiou Lecoq. Pour vous abonner c'est ici. Pour la lire en entier:

http://www.msn.com/fr-be/actualite/elec ... ailsignout
Auteur : marco ducercle
Date : 28 avr.17, 05:48
Message : Le danger Le Pen, c'est pas en 2022, c'est maintenant
Slate Slate
Titiou Lecoq — 24.04.2017

Et voilà, c’était prévisible, on voit fleurir le slogan «sans moi le 7 mai». Plus étonnant est l’un des arguments pour justifier cette position, un argument qu’on entendait déjà avant le premier tour pour lutter contre le vote qu’on appelle «utile». Il consiste à dire que si Marine Le Pen n’est pas élue cette année, elle le sera à coup sûr dans cinq ans. Et même, plus précisément, qu’il est inutile d’appeler à voter Macron puisque la politique qu’il mettra en œuvre fera monter le FN. Voter Macron en 2017, ça serait en fait renforcer le FN pour 2022.

Quelle est cette logique? Comme vous ne voulez pas de Le Pen en 2022, vous allez aider à la faire élire en 2017? Je lis que ça serait «reculer pour mieux sauter». Il doit y avoir une subtilité intellectuelle qui m’échappe.

L’idée sous-jacente, c’est que l’arrivée au pouvoir du FN serait inéluctable. Si ce n’est pas cette fois, ce sera la prochaine. Les courbes de vote du FN avec leur progression plus ou moins régulière seraient comme la croissance d’une plante, répondraient à une mécanique implacable. Je refuse de penser que c’est inéluctable et je trouve dangereux de diffuser cette idée. C’est une démission complète. On dirait presque une prédiction millénariste. «Bah de toute façon, ça va être la fin du monde.» Et profondément, je n’y crois pas. Les votes peuvent être fluctuants, inattendus. Le FN peut s’écrouler un jour, ce n’est écrit nulle part qu’il arrivera au pouvoir, Macron ou pas.

Un contexte extraordinairement favorable à Le Pen
D’abord, si la politique était réductible à des calculs aussi exacts, tout serait plus simple. Je sais bien qu’en cours d’histoire, on nous a expliqué la montée du nazisme par la situation économique de l’Allemagne mais enfin, c’était de la vulgarisation. Le réel est infiniment plus complexe. Présentement, Marine Le Pen profite d’un contexte extraordinairement favorable. C’est même hallucinant de bénéficier d’une telle configuration. Elle a un parti soudé autour d’elle, parfaitement au pas quoiqu’on en dise et dans lequel elle profite d’une grande légitimité.

Le FN n’a pas besoin de faire de primaire puisque le FN, c’est Marine Le Pen. On y ajoute une situation économique qui rend audible voire crédible son programme. Ça ne marche pas comme ça, essayons autrement. Ça fait des années qu’on vous prévient des dangers de la mondialisation, nous avons raison, les étrangers nous font de la concurrence déloyale etc. La déception provoquée par le quinquennat de François Hollande lui profite évidemment. On n’a jamais vu un président aussi bas dans les sondages. Les électeurs des classes populaires se sentent trahis. Et par-dessus tout ça, vous ajoutez une série d’attentats qui ont traumatisé le pays. Si on additionne le tout, on peut difficilement être étonné du résultat de ce premier tour. Mais rien ne dit que la situation en 2022 lui sera aussi favorable.

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Le Pen peut-elle battre Macron au second tour?

Pourquoi penser que dans cinq ans nous serons dans la même situation? D’abord, en cas de défaite au second tour, des voix dissonantes vont se faire entendre au FN, entre les partisans de la ligne sociale et les plus libéraux, les identitaires durs et ceux qui essaient de polir l’image du parti. Sur ce point, il y a peu de chance que ce parti soit différent des autres. Il va y avoir engueulade, scission, remise en cause du chef. C’est arrivé à Jean-Marie Le Pen, il n’y a pas de raison que sa fille soit épargnée. Il est envisageable d’avoir en 2022 deux candidats d’extrême-droite par exemple. Le FN nous semble indéboulonnable, il ne l’est pas.

Sur les attentats, on ne va pas se risquer à jouer les Elisabeth Tessier du terrorisme. Le chaos syrien et irakien aura forcément évolué. Un policier tué sur les Champs-Elysées trois jours avant le vote, c’est une configuration qu’on espère inédite.

Sur l’aspect économique, c’est certain qu’Emmanuel Macron ne va pas brusquement se révéler de gauche. Il est libéral, il ne s’en cache pas, au moins celui-là on ne pourra pas dire qu’il nous aura menti sur son programme. Mais là encore, je ne vois pas qui peut prévoir la situation économique mondiale d’ici 2022. L’Europe comprendra-t-elle qu’elle a bénéficié d’un sursis et qu’elle doit se réformer, proposer un autre modèle?

L’élection de 2022 se jouera différemment
Mais, le plus important, c’est qu’on peut espérer qu’en cinq ans d’autres alternatives que le Front national s’enracineront en France, que les cartes seront rebattues comme on dit et que l’élection de 2022 se jouera différemment, avec d’autres candidats et des rapports de force qui seront moins favorables à l’extrême-droite.

La chance de Marine Le Pen de devenir présidente de la République se joue maintenant, en 2017. On ne va pas commencer à ajuster nos votes de 2017 en fonction de 2022.

Quant à ceux qui disent qu’on leur fait du chantage: on ne vous fait pas de chantage, on demande à chacun de prendre ses responsabilités. Ça s’appelle la citoyenneté. Parfois c’est difficile, c’est douloureux. Le propre du choix éthique et moral, c’est de se dégager de ce qui fait plaisir. Mais personne ne vous braque un flingue sur la tempe pour voter au second tour. Pour l’instant, on est encore en démocratie. Chacun fait son choix en conscience. Vous pensez que le libéralisme est aussi dangereux que l’extrême-droite, c’est votre droit. Ou vous avez les boules et vous avez envie de tout faire péter sans faire barrage à l’extrême-droite. Vous pensez que la lutte anti-fasciste n’est pas prioritaire. Vous refusez de hiérarchiser les discriminations: «je ne vais pas choisir entre la haine des étrangers et la haine des pauvres». Mais assumez. Ne vous cachez pas derrière des arguments foireux comme celui de faire le jeu du FN en 2017 pour ne pas faire son jeu en 2022. Ce n’est pas une analyse politique, c’est une hypocrisie. Nous savons tous ce qu’est le Front national et le danger, c’est maintenant.
Auteur : marco ducercle
Date : 28 avr.17, 05:48
Message : Le danger Le Pen, c'est pas en 2022, c'est maintenant
Slate Slate
Titiou Lecoq — 24.04.2017

Et voilà, c’était prévisible, on voit fleurir le slogan «sans moi le 7 mai». Plus étonnant est l’un des arguments pour justifier cette position, un argument qu’on entendait déjà avant le premier tour pour lutter contre le vote qu’on appelle «utile». Il consiste à dire que si Marine Le Pen n’est pas élue cette année, elle le sera à coup sûr dans cinq ans. Et même, plus précisément, qu’il est inutile d’appeler à voter Macron puisque la politique qu’il mettra en œuvre fera monter le FN. Voter Macron en 2017, ça serait en fait renforcer le FN pour 2022.

Quelle est cette logique? Comme vous ne voulez pas de Le Pen en 2022, vous allez aider à la faire élire en 2017? Je lis que ça serait «reculer pour mieux sauter». Il doit y avoir une subtilité intellectuelle qui m’échappe.

L’idée sous-jacente, c’est que l’arrivée au pouvoir du FN serait inéluctable. Si ce n’est pas cette fois, ce sera la prochaine. Les courbes de vote du FN avec leur progression plus ou moins régulière seraient comme la croissance d’une plante, répondraient à une mécanique implacable. Je refuse de penser que c’est inéluctable et je trouve dangereux de diffuser cette idée. C’est une démission complète. On dirait presque une prédiction millénariste. «Bah de toute façon, ça va être la fin du monde.» Et profondément, je n’y crois pas. Les votes peuvent être fluctuants, inattendus. Le FN peut s’écrouler un jour, ce n’est écrit nulle part qu’il arrivera au pouvoir, Macron ou pas.

Un contexte extraordinairement favorable à Le Pen
D’abord, si la politique était réductible à des calculs aussi exacts, tout serait plus simple. Je sais bien qu’en cours d’histoire, on nous a expliqué la montée du nazisme par la situation économique de l’Allemagne mais enfin, c’était de la vulgarisation. Le réel est infiniment plus complexe. Présentement, Marine Le Pen profite d’un contexte extraordinairement favorable. C’est même hallucinant de bénéficier d’une telle configuration. Elle a un parti soudé autour d’elle, parfaitement au pas quoiqu’on en dise et dans lequel elle profite d’une grande légitimité.

Le FN n’a pas besoin de faire de primaire puisque le FN, c’est Marine Le Pen. On y ajoute une situation économique qui rend audible voire crédible son programme. Ça ne marche pas comme ça, essayons autrement. Ça fait des années qu’on vous prévient des dangers de la mondialisation, nous avons raison, les étrangers nous font de la concurrence déloyale etc. La déception provoquée par le quinquennat de François Hollande lui profite évidemment. On n’a jamais vu un président aussi bas dans les sondages. Les électeurs des classes populaires se sentent trahis. Et par-dessus tout ça, vous ajoutez une série d’attentats qui ont traumatisé le pays. Si on additionne le tout, on peut difficilement être étonné du résultat de ce premier tour. Mais rien ne dit que la situation en 2022 lui sera aussi favorable.

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Le Pen peut-elle battre Macron au second tour?

Pourquoi penser que dans cinq ans nous serons dans la même situation? D’abord, en cas de défaite au second tour, des voix dissonantes vont se faire entendre au FN, entre les partisans de la ligne sociale et les plus libéraux, les identitaires durs et ceux qui essaient de polir l’image du parti. Sur ce point, il y a peu de chance que ce parti soit différent des autres. Il va y avoir engueulade, scission, remise en cause du chef. C’est arrivé à Jean-Marie Le Pen, il n’y a pas de raison que sa fille soit épargnée. Il est envisageable d’avoir en 2022 deux candidats d’extrême-droite par exemple. Le FN nous semble indéboulonnable, il ne l’est pas.

Sur les attentats, on ne va pas se risquer à jouer les Elisabeth Tessier du terrorisme. Le chaos syrien et irakien aura forcément évolué. Un policier tué sur les Champs-Elysées trois jours avant le vote, c’est une configuration qu’on espère inédite.

Sur l’aspect économique, c’est certain qu’Emmanuel Macron ne va pas brusquement se révéler de gauche. Il est libéral, il ne s’en cache pas, au moins celui-là on ne pourra pas dire qu’il nous aura menti sur son programme. Mais là encore, je ne vois pas qui peut prévoir la situation économique mondiale d’ici 2022. L’Europe comprendra-t-elle qu’elle a bénéficié d’un sursis et qu’elle doit se réformer, proposer un autre modèle?

L’élection de 2022 se jouera différemment
Mais, le plus important, c’est qu’on peut espérer qu’en cinq ans d’autres alternatives que le Front national s’enracineront en France, que les cartes seront rebattues comme on dit et que l’élection de 2022 se jouera différemment, avec d’autres candidats et des rapports de force qui seront moins favorables à l’extrême-droite.

La chance de Marine Le Pen de devenir présidente de la République se joue maintenant, en 2017. On ne va pas commencer à ajuster nos votes de 2017 en fonction de 2022.

Quant à ceux qui disent qu’on leur fait du chantage: on ne vous fait pas de chantage, on demande à chacun de prendre ses responsabilités. Ça s’appelle la citoyenneté. Parfois c’est difficile, c’est douloureux. Le propre du choix éthique et moral, c’est de se dégager de ce qui fait plaisir. Mais personne ne vous braque un flingue sur la tempe pour voter au second tour. Pour l’instant, on est encore en démocratie. Chacun fait son choix en conscience. Vous pensez que le libéralisme est aussi dangereux que l’extrême-droite, c’est votre droit. Ou vous avez les boules et vous avez envie de tout faire péter sans faire barrage à l’extrême-droite. Vous pensez que la lutte anti-fasciste n’est pas prioritaire. Vous refusez de hiérarchiser les discriminations: «je ne vais pas choisir entre la haine des étrangers et la haine des pauvres». Mais assumez. Ne vous cachez pas derrière des arguments foireux comme celui de faire le jeu du FN en 2017 pour ne pas faire son jeu en 2022. Ce n’est pas une analyse politique, c’est une hypocrisie. Nous savons tous ce qu’est le Front national et le danger, c’est maintenant.
Auteur : Karlo
Date : 28 avr.17, 06:19
Message :
Mais, le plus important, c’est qu’on peut espérer qu’en cinq ans d’autres alternatives que le Front national s’enracineront en France, que les cartes seront rebattues comme on dit et que l’élection de 2022 se jouera différemment, avec d’autres candidats et des rapports de force qui seront moins favorables à l’extrême-droite.
On peut l'espérer, oui.
Et on peut aussi arrêter d'espérer que les mêmes causes donneront finalement des effets différents.

Parce que les responsables de la montée du vote FN, ce ne sont pas les abstentionnistes. Ce sont les dirigeants politiques qu'on se tape depuis des années, et qui nous invitent à chaque élection à revoter encore pour eux au nom d'un prétendu "vote utile" ou pour... faire barrage à un FN qu'ils vont continuer d'alimenter pendant les 5 années suivantes.


Il n'est pas surprenant que beaucoup en aient marre de se faire systématiquement avoir de la même façon, et de se faire utiliser pour légitimer les élections de pourritures comme Chirac hier, ou Macron aujourd'hui.



Les electeurs se sont déjà bien fait enfler par Chirac en 2002, qui a fait campagne pour son second tour au nom du prétendu "front républicain", en demandant à tout le monde de le soutenir, puis qui s'est assis sur des millions de votes (notamment ceux des gauchistes qui se sont laissés convaincre par son "front républicain" et ont voté pour lui par peur de le Pen) en pratiquant une politique de droite comme si il avait été élu par des gens soutenant cela.





Le resultat de cette grosse arnaque, c'est qu'aujourd'hui il est beaucoup plus difficile de faire la promotion du choléra pour essayer de convaincre les gens d'éviter la peste.


Beaucoup de gens en ont assez d'être des pions tout juste bons à être arnaqués tous les 5 ans.

Personnellement j'espère que l'abstention sera massive et que quel que soit le vainqueur, il sera mal-élu.
Auteur : marco ducercle
Date : 28 avr.17, 08:17
Message : Dans 5,10 ou 20 ans, le FN sera toujours la. Marion aura remplacé Marine. Il faut comprendre que le FN est une PME familiale. Chez les Lepen, on est homme( femme)politique de génération en génération . Il est où le dégagisme?
Auteur : J'm'interroge
Date : 28 avr.17, 08:32
Message : S'il est élu, Macron ne terminera probablement pas son mandat. Il démissionnera après avoir fait ce pourquoi il est là.

Avant 2022 il y aura normalement un collapse du système bancaire international.
Auteur : marco ducercle
Date : 28 avr.17, 08:42
Message : La on est dans la prédiction. De toute manière que ce soit le banquier ou la patronne de PME, les deux risqueront pour la première foi dans le cinquième république, de ne pas avoir de majorité au parlement.
Auteur : Karlo
Date : 28 avr.17, 08:46
Message : Ca va donner lieu à une bonne grosse recomposition politique, mais il ne faut pas s'inquiéter pour eux : les vautours seront bien assez nombreux à vouloir des postes.
Auteur : J'm'interroge
Date : 28 avr.17, 08:49
Message :
marco ducercle a écrit :La on est dans la prédiction.
Je suis un peu extra-lucide.
Auteur : marco ducercle
Date : 28 avr.17, 09:02
Message : De toute manière, la France est un pays irréformable. On l'a vu avec Jupé en 95
Auteur : Karlo
Date : 28 avr.17, 09:05
Message :
On l'a vu avec Jupé en 95
Le fait qu'une réforme antisociale ait rencontré une très forte opposition ne prouve évidemment absolument pas que le pays soit irréformable.

C'est même plutôt un très bon signe, je trouve.
Il ne faut pas confondre réforme et destruction sociale.
Auteur : Seleucide
Date : 28 avr.17, 09:29
Message :
Karlo a écrit :Personnellement j'espère que l'abstention sera massive et que quel que soit le vainqueur, il sera mal-élu.
Quelles sont tes idées politiques mon cher Karlo ?
Auteur : marco ducercle
Date : 28 avr.17, 09:48
Message :
Karlo a écrit :
Le fait qu'une réforme antisociale ait rencontré une très forte opposition ne prouve évidemment absolument pas que le pays soit irréformable.

C'est même plutôt un très bon signe, je trouve.
Il ne faut pas confondre réforme et destruction sociale.
Ne touchons surtout pas à un système social qui est le plus imposé au monde.
Auteur : Karlo
Date : 28 avr.17, 09:54
Message : Bien sûr qu'on peut y toucher. Pour l'améliorer.
Pas pour le détruire et aller encore plus loin dans la ploutocratie et l'oligarchie.

Et c'est tant mieux.
Auteur : marco ducercle
Date : 28 avr.17, 09:58
Message : Amélioré en faisant quoi?
Plus de vacances, travailler moins d'heures, partir à la retraite à 55ans, etc etc?
Auteur : Inti
Date : 28 avr.17, 10:13
Message :
marco ducercle a écrit :Amélioré en faisant quoi?
Plus de vacances, travailler moins d'heures, partir à la retraite à 55ans, etc etc?
En effet car la charge des mondialistes est que le syndicalisme béton nuit à la croissance, on accuse le manque de productivité et de souplesse, la limitation des heures de travail... Bref on accuse la masse d'immobilisme et de freiner la croissance et la création de richesses. Le problème réside au sein "de la population active" et n'émane pas des politiques économiques et des priorités de la haute finance.

Société des loisirs, liberté 55, répartition de la richesse, imputabilité des décideurs... Un rêve du 20 ième siècle. :hi:
Auteur : J'm'interroge
Date : 28 avr.17, 10:31
Message :
marco ducercle a écrit :Amélioré en faisant quoi?
Plus de vacances, travailler moins d'heures, partir à la retraite à 55ans, etc etc?
Si tu avais suivi la piste indiquée comprendrais que ce que tu dis là sont des bêtises.

Parler ainsi montre que tu n'as rien compris à la logique de notre système économico-financio-banquier reposant sur l'argent-dette :

------------> 1 système de Ponzi à l'échelle mondiale.
Auteur : marco ducercle
Date : 28 avr.17, 10:37
Message :
J'm'interroge a écrit : Si tu avais suivi la piste indiquée comprendrais que ce que tu dis là sont des bêtises.
Oui je sais, je ne dis que des conneries. On l'a vu avec ton candidat roi du twit américain. On peut dire que tu as des leçons à dispenser.

De mon côté, je persiste à dire que le bléme ne vient pas de l'Europe mais de l'impossibilité du système français à se réformer.
Auteur : Karlo
Date : 28 avr.17, 10:39
Message : Tu fais comme si la "réforme" ne pouvait être que dans le sens du capitalisme libéral sauvage.

Ce n'est pas le cas, et c'est tant mieux.
Auteur : marco ducercle
Date : 28 avr.17, 10:42
Message : Pourquoi tout suite "sauvage". Moi je parle d'assouplir, je ne parles pas de déréglementer.
Auteur : Karlo
Date : 28 avr.17, 10:44
Message : Quel bel euphémisme.

J'ai l'impression que tu me parles de me caresser tendrement la joue pendant que tu me mets des baffes.


Je dit "sauvage" parce que c'est ce que je constate un peu partout dans le monde.
J'aurais aussi pu dire "brutal", "malsain" , "violent" , "inique", "pervers" ....
Auteur : Inti
Date : 28 avr.17, 11:28
Message :
Karlo a écrit :Je dit "sauvage" parce que c'est ce que je constate un peu partout dans le monde.
J'aurais aussi pu dire "brutal", "malsain" , "violent" , "inique", "pervers"
Ben c'est un peu ça Macron, ton vote utile contre le FN. Bref la situation est la même qu'à la veille des élections américaines. On vote par dépit pas par adhésion complète. :hi:
Auteur : marco ducercle
Date : 28 avr.17, 19:00
Message :
Karlo a écrit : Je dit "sauvage" parce que c'est ce que je constate un peu partout dans le monde.
J'aurais aussi pu dire "brutal", "malsain" , "violent" , "inique", "pervers" ....
Ok, ne faisons rien camarade. Continuons à creuser les déficits.

Creuser jusqu'au moment qu'on tombe en faillite.
On dira que c'est la faute de : la chaîne de Ponzi, l'Europe, le libéralisme sauvage.

Canada : la réforme de l'État opérée reste un modèle
Pour assainir des finances publiques dans les années 1990, Ottawa a mené des coupes budgétaires drastiques.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011 ... modele.php
Auteur : marco ducercle
Date : 28 avr.17, 19:00
Message :
Karlo a écrit : Je dit "sauvage" parce que c'est ce que je constate un peu partout dans le monde.
J'aurais aussi pu dire "brutal", "malsain" , "violent" , "inique", "pervers" ....
Ok, ne faisons rien camarade. Continuons à creuser les déficits.

Creuser jusqu'au moment qu'on tombe en faillite.
On dira que c'est la faute de : la chaîne de Ponzi, l'Europe, le libéralisme sauvage.

Canada : la réforme de l'État opérée reste un modèle
Pour assainir des finances publiques dans les années 1990, Ottawa a mené des coupes budgétaires drastiques.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011 ... modele.php
Auteur : BenFis
Date : 28 avr.17, 20:16
Message :
marco ducercle a écrit :
Canada : la réforme de l'État opérée reste un modèle
Pour assainir des finances publiques dans les années 1990, Ottawa a mené des coupes budgétaires drastiques.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011 ... modele.php
C’est peut-être un modèle qu’on aurait dû suivre dans les années 90; mais on ne peut plus aujourd’hui dans la 'mondialisation heureuse' qui est la notre.
Auteur : J'm'interroge
Date : 28 avr.17, 21:18
Message :
marco ducercle a écrit :Si tu avais suivi la piste indiquée [tu] comprendrais que ce que tu dis là sont des bêtises.
J'm'interroge a écrit :Oui je sais, je ne dis que des conneries...
Non, tu me fais dire ce que je n'ai pas dit. Manque de compréhension ? Sophisme ?

Je n'ai pas dit que tu ne dis que des conneries, je suis très loin de le penser, mais que là en occurrence, voir plus haut, c'en sont et c'est bien toi qui les a écrites.

Près de la totalité des impôts en France servent à rembourser les intérêts cumulés de la dette publique, autrement dit : à rembourser une partie d'argent qui n'a pas était créée, je parle des intérêts de la dette.

Il faut produire toujours plus de biens et services pour alimenter le système de Ponzi, - principe de l'usure -, jusqu'au collapse final en vertu de la loi des accroissements limités.

Mais pour le comprendre encore faut-il connaître les rouages du système bancaire international et comment est créé l'argent. Ce dont on ne parle jamais sur BFM par exemple.

Bernard Maris en parlait un peu, alors qu'il avait de l'audience...
Auteur : BenFis
Date : 28 avr.17, 21:34
Message : En sortant de l’Euro on ne sort pas de facto du système de Ponzi.
On va devoir continuer à payer les intérêts des dettes déjà contractées. Et ensuite on ne sait pas à quels taux d’intérêt seront définis nos futurs emprunts.
Auteur : marco ducercle
Date : 28 avr.17, 21:54
Message :
BenFis a écrit : C’est peut-être un modèle qu’on aurait dû suivre dans les années 90; mais on ne peut plus aujourd’hui dans la 'mondialisation heureuse' qui est la notre.
Non, parler de mondialisation heureuse qui bloquerai des réformes est trop facile. Le problème c'est aujourd'hui personne ne veux toucher à notre modèle sociale et économique et structurelle. A l'heure des régions, les départements n'ont plus lieu d'être par exemple. Ajoutons les intercommunalités et les communautés d'agglomération, et on a un mille feuille administratif.
On sait qu'il y a trop de fonctionnaires, ce n'est pas grave. Chaque strape du mille feuilles a ses agents.
A quoi sert notamment la dette?: payer les fonctionnaires.
Que veux faire Marine? En augmenter le nombre.
Donc, c'est de la faute de la mondialisation heureuse si il y a un mille feuilles administratif!

Et ceci n'est qu'un exemple. La cour des comptes chaque année nous prévient qu'on vit au dessus de nos moyens! Que fait l'état?
Rien. Comme on est toujours en train de voter, il ne faut pas vexer les potentiels électeurs.
J'm'interroge a écrit : Non, tu me fais dire ce que je n'ai pas dit. Manque de compréhension ? Sophisme ?
Pour moi la chaine de ponzi n'est pas opportun dans le sujet qui nous occupe, car si l'état empreinte, c'est pour financer notre système sociale.
Que des banques en profite, c'est une chose. Que l'état par lacheté n'ose pas faire les mesures approprié, en une autre. Un banquier n'obligera pas l'état en embaucher plus de fonctionnaires, de plus rembourser les médicaments ou ne pas repousser la retraite à 65 ans!
Auteur : marco ducercle
Date : 28 avr.17, 21:55
Message :
BenFis a écrit : C’est peut-être un modèle qu’on aurait dû suivre dans les années 90; mais on ne peut plus aujourd’hui dans la 'mondialisation heureuse' qui est la notre.
Non, parler de mondialisation heureuse qui bloquerai des réformes est trop facile. Le problème c'est aujourd'hui personne ne veux toucher à notre modèle sociale et économique et structurelle. A l'heure des régions, les départements n'ont plus lieu d'être par exemple. Ajoutons les intercommunalités et les communautés d'agglomération, et on a un mille feuille administratif.
On sait qu'il y a trop de fonctionnaires, ce n'est pas grave. Chaque strape du mille feuilles a ses agents.
A quoi sert notamment la dette?: payer les fonctionnaires.
Que veux faire Marine? En augmenter le nombre.
Donc, c'est de la faute de la mondialisation heureuse si il y a un mille feuilles administratif!

Et ceci n'est qu'un exemple. La cour des comptes chaque année nous prévient qu'on vit au dessus de nos moyens! Que fait l'état?
Rien. Comme on est toujours en train de voter, il ne faut pas vexer les potentiels électeurs.
J'm'interroge a écrit : Non, tu me fais dire ce que je n'ai pas dit. Manque de compréhension ? Sophisme ?
Pour moi la chaine de ponzi n'est pas opportun dans le sujet qui nous occupe, car si l'état empreinte, c'est pour financer notre système sociale.
Que des banques en profite, c'est une chose. Que l'état par lacheté n'ose pas faire les mesures approprié, en est une autre. Un banquier n'obligera pas l'état en embaucher plus de fonctionnaires, de plus rembourser les médicaments ou ne pas repousser la retraite à 65 ans!

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