Résultat du test :

Auteur : Ichinen29
Date : 23 mars18, 00:58
Message : (Tiré des "Commentaires des lettres et traités de Nichiren Daishonin"- "Les désirs mènent à l'illumination"-).

"A propos de la phrase" Les études doctrinales sont superficielles, alors que les pratiques de méditation sont profondes", il y a deux façons d'approfondir le bouddhisme. Les études consistent à étudier fidèlement le Sûtra et ses commentaires de façon objective et scientifique, selon un procédé logique et déductif. La méditation, elle, consiste à rechercher l'éveil de manière intuitive. Elle est axée sur la pratique et fonctionne sur le mode inductif.
Pour enseigner la Loi à laquelle il s'est éveillé en tenant compte des capacités des simples mortels et de l'époque, le Bouddha utilise divers moyens. La doctrine est l'aspect visible, concret, tandis que la Loi à laquelle il s'est éveillé est un courant. la méditation est un moyen de parvenir directement à cet éveil et de puiser à ce courant. Ainsi le point de vue de la doctrine et celui de la méditation sont deux approches opposées. La doctrine est plus objective et elle laisse donc moins de place à l'erreur mais, par ailleurs, en ne s'attachant qu'à la doctrine, on risque de ne jamais arriver à l'éveil, étape que la méditation permet d'atteindre. Bien sûr, en approfondissant la doctrine, on peut approcher l'éveil du Bouddha, mais à elle seule cette approche théorique ne permet jamais d'atteindre réellement l'éveil, car celui-ci réside dans le passage de la théorie à l'action. Si,au contraire, on s'attache à la méditation en méprisant la doctrine, on risque fort de commettre des erreurs. Si on ne suit pas le Sûtra, on risque de s'égarer sur une voie autre que celle de l'éveil du Bouddha lui-même. Cette erreur est, par exemple, typique de l'attitude de l'école Zen selon laquelle les sûtras ne sont que "le doigt pointé vers la lune".
Autre exemple, Hoshin, dont Nichiren parle ici, qui a commis l'erreur de propager la récitation du nom du Bouddha Amida. La doctrine est superficielle et ne peut donc permettre d'atteindre l'éveil, tandis que la méditation est profonde mais étroite et comporte un risque d'égarement. Par conséquent, la pratique bouddhique correcte doit être accompagnée de ces deux pratiques, méditation et études doctrinales; il faut s'appliquer à acquérir l'enseignement en profondeur. Il en va de même dans le bouddhisme de Nichiren Daishonin. L'étude est nécessaire à une juste conception, et une profonde méditation est également nécessaire-c'est à dire qu'avec la pratique concrète de ces deux aspects, fonctionnant comme les deux roues d'une voiture ou les deux ailes d'un oiseau, s'aidant et se complétant mutuellement, on peut comprendre l'enseignement suprême du bouddhisme. "

Ainsi la "Shinjin" ou Foi bouddhique , dans le mouvement Soka, repose sur les 3 piliers de 'Foi,pratique étude"...
Auteur : algol-x
Date : 23 mars18, 01:31
Message :
ichinen 29 a écrit :"Ainsi la "Shinjin" ou Foi bouddhique , dans le mouvement Soka, repose sur les 3 piliers de 'Foi,pratique étude"...
Une méthode d'endoctrinement propre à la Soka Gakkai: s'obliger plus ou moins consciemment à croire, utiliser la pratique pour l’intérioriser, étudier des textes suggérés et interprétés par "l'organisation"

:levitation:
Auteur : Ichinen29
Date : 23 mars18, 02:12
Message : Je te conseille ,l'étude (sérieuse) et la méditation (profonde)....sic!...Il y a aussi les 3 preuves sur lesquelles s'est appuyée Nichiren,..."Littérale,théorique et factuelle" à appliquer à tous les enseignements pour en vérifier la validité..(en accord avec les textes, avec la raison et vérifiable concrètement (en accord avec la vie quotidienne)...le reste n'est qu'élucubrations et mauvaise foi...
Auteur : zeste de savoir
Date : 23 mars18, 05:20
Message :
Ichinen29 a écrit :Il y a aussi les 3 preuves sur lesquelles s'est appuyée Nichiren,..."Littérale,théorique et factuelle" ...le reste n'est qu'élucubrations et mauvaise foi...
Elucubrations et mauvaise foi... :velho:

La preuve littérale, en manipulant les textes... :priere:
La preuve théorique, inexistante ! :fever:
La preuve factuelle, lire les témoignages, ca ne marche pas, c'est juste du conditionnement ! :Bye:
Auteur : Yvon
Date : 23 mars18, 06:14
Message : Zhiyi a établi : "Ce qui est profond et en accord avec les sutras, il faut le croire et le mettre en pratique, mais n'accordez aucune foi à ce qui n'offre ni preuve littérale ni preuve théorique."(réf.) Et il dit aussi : "Toute affirmation qui n'est pas fondée sur une preuve littérale doit être dénoncée comme fausse."
Auteur : zeste de savoir
Date : 23 mars18, 06:34
Message :
Yvon a écrit :Zhiyi a établi : "Ce qui est profond et en accord avec les sutras, il faut le croire et le mettre en pratique, mais n'accordez aucune foi à ce qui n'offre ni preuve littérale ni preuve théorique."(réf.) Et il dit aussi : "Toute affirmation qui n'est pas fondée sur une preuve littérale doit être dénoncée comme fausse."

trois preuves (san-sho, 三証). Preuve littérale ou scripturale, preuve théorique et preuve tangible. Trois critères pour juger la validité d'un enseignement donné.
- La preuve littérale confirme que la doctrine d'une école particulière est basée sur les sutras ou en accord avec eux. C'est l'attestation par les textes du canon ou par les autorités religieuses incontestables ; cette preuve avait une grande importance dans le Japon de Nichiren où le respect de la tradition était hautement prisé.
- La preuve théorique signifie qu'une doctrine est compatible avec la raison et la logique. C'est l'absence de contradictions internes dans un enseignement et la cohérence de ses principes
- La preuve tangible (factuelle) est la justification d'une doctrine par un résultat réel lorsqu'elle est mise en pratique. C'est la preuve qui est donnée par la vie elle-même ; l'adhésion à une doctrine doit se traduire par des résultats tangibles dans la vie présente. Nichiren considère la preuve tangible comme la plus importante.
zhiyi auteur moyenageux chinois,
La preuve littérale, on fait dire ce que l'on veux aux textes et eux même disent parfois n'importe quoi, notre époque a suffisamment de connaissance pour le pointer. cf le chap que je viens de quoter.
La preuve théorique, rien dans ce qui est dit dans le sutra du lotus n'a de rapport avec la raison ou la logique, ce sont juste des affirmations gratuites la plupart du temps.
La preuve tangible, ca ne marche pas. suffisamment de gens ont essayé le mantra qui exauce tous les souhaits pour savoir que c'est juste de l'auto conditionnement ! :Bye:
Auteur : Yvon
Date : 23 mars18, 06:42
Message : trois preuves (san-sho, 三証). Preuve littérale ou scripturale, preuve théorique et preuve tangible. Trois critères pour juger la validité d'un enseignement donné.
- La preuve littérale confirme que la doctrine d'une école particulière est basée sur les sutras ou en accord avec eux. C'est l'attestation par les textes du canon ou par les autorités religieuses incontestables ; cette preuve avait une grande importance dans le Japon de Nichiren où le respect de la tradition était hautement prisé.
- La preuve théorique signifie qu'une doctrine est compatible avec la raison et la logique. C'est l'absence de contradictions internes dans un enseignement et la cohérence de ses principes
- La preuve tangible (factuelle) est la justification d'une doctrine par un résultat réel lorsqu'elle est mise en pratique. C'est la preuve qui est donnée par la vie elle-même ; l'adhésion à une doctrine doit se traduire par des résultats tangibles dans la vie présente. Nichiren considère la preuve tangible comme la plus importante.
Auteur : zeste de savoir
Date : 23 mars18, 08:27
Message :
Yvon a écrit :trois preuves (san-sho, 三証). Preuve littérale ou scripturale, preuve théorique et preuve tangible. Trois critères pour juger la validité d'un enseignement donné.
- La preuve littérale confirme que la doctrine d'une école particulière est basée sur les sutras ou en accord avec eux. C'est l'attestation par les textes du canon ou par les autorités religieuses incontestables ; cette preuve avait une grande importance dans le Japon de Nichiren où le respect de la tradition était hautement prisé.
- La preuve théorique signifie qu'une doctrine est compatible avec la raison et la logique. C'est l'absence de contradictions internes dans un enseignement et la cohérence de ses principes
- La preuve tangible (factuelle) est la justification d'une doctrine par un résultat réel lorsqu'elle est mise en pratique. C'est la preuve qui est donnée par la vie elle-même ; l'adhésion à une doctrine doit se traduire par des résultats tangibles dans la vie présente. Nichiren considère la preuve tangible comme la plus importante.

bla-bla moyen ageux sans intérêt, si ce n'est d'impressionner les incultes, j'y ai déjà répondu !
l'autorité religieuse d'un canon, n'a de sens que pour ceux qui en sont les croyants.
la preuve théorique est tout sauf logique
La preuve actuelle, est de la manipulation pour les gogos !

Vous tournez en rond vonvon ! :Bye:
Auteur : Ichinen29
Date : 23 mars18, 10:33
Message : On constate de façon édifiante,...que ces commentaires sans intérêts sont manifestement dénué de : Raison, d'éléments concrets et ne s'appuie que sur la mauvaise foi, en désaccord total avec tous les sutras quels qu'ils soient!...sic....En tout cas c'est bien une preuve de simple répétition circulaire de la bêtise abyssale et insondable ...tel un mantra improbable...
Auteur : algol-x
Date : 23 mars18, 11:48
Message :
Ichinen29 a écrit :On constate de façon édifiante,...que ces commentaires sans intérêts sont manifestement dénué de : Raison, d'éléments concrets et ne s'appuie que sur la mauvaise foi, en désaccord total avec tous les sutras quels qu'ils soient!...sic....En tout cas c'est bien une preuve de simple répétition circulaire de la bêtise abyssale et insondable ...tel un mantra improbable...
Cette exhibition pontifiante de vos états d'âme ne sauraient remplacer des arguments valides que vous semblez incapable de produire, des clichés en tenant lieu !

:Bye:
Auteur : Ichinen29
Date : 23 mars18, 23:09
Message : Vous semblez incapable de voir et de reconnaître les innombrables arguments produits par le Bouddha lui-même, et encore moins "d'entendre" ses enseignements,...comme c'est déplorable...Quel manque d'humilité devant la sagesse des sages et des bouddhas,...misérable égo dénué de raison, en proie au nihilisme le plus abyssale...Les seuls "arguments" que vous semblez connaître sont ceux de la calomnie ou du persiflage mon pauvre ami...Où sont vos démonstrations étayées?...vos arguments imparable face aux sages qui ont consacré leur vie entière à l'étude et à la pratique?...Quel manque grave d'humilité!
Auteur : algol-x
Date : 24 mars18, 06:05
Message : Il n'y a rien qui s’appelle "les innombrables arguments produits par le Bouddha" .

"quel manque d'humilité devant la sagesse des sage" Il suffit de lire "le sutra aux Kalamas" pour pour invalider cette élucubration.

"misérable égo dénué de raison, en proie au nihilisme le plus abyssale" Celle là je le garde pour ma collection !

"les seuls "arguments" que vous semblez connaître sont ceux de la calomnie ou du persiflage mon pauvre ami..". Certes vous êtes incapable d'y répondre et à postériori vous essayez de les invalider en les qualifiant de "calomnie" ou "persiflage" !

" Quel manque grave d'humilité!" pour quelqu'un qui prétends avoir fait l'expérience de l'éveil, vos propos sont comiques !

Bien à vous !

:levitation:
Auteur : zeste de savoir
Date : 24 mars18, 06:10
Message :
algol-x a écrit :
"misérable égo dénué de raison, en proie au nihilisme le plus abyssale" Celui là je le garde pour ma collection !


" Quel manque grave d'humilité!" pour quelqu'un qui prétends avoir fait l'expérience de l'éveil, vos propos sont comiques !

Bien à vous !

:levitation:
Effectivement celle ci est collector ! :D
Comment as tu fait pour supporter de tels individus pendant presque 20 ans, (ils sont tous comme ca ?)
Auteur : Ichinen29
Date : 24 mars18, 09:25
Message : Apparemment vous n'avez aucune idée de ce qu"est l'éveil,....le rugissement du lion...L'âne brait et le Lion du lotus rugit!...
Auteur : algol-x
Date : 24 mars18, 09:37
Message :
Ichinen29 a écrit :Apparemment vous n'avez aucune idée de ce qu"est l'éveil
Il y a une certaine dose de mythomanie chez certains adeptes !
Ichinen29 a écrit :.L'âne brait et le Lion du lotus rugit!...
J'entends un petit roquet qui aboie plutôt qu'un lion qui rugit !

Bonne soirée !

:levitation:
Auteur : IDRVDC
Date : 24 mars18, 11:11
Message : Namasté,
Yvon a écrit :trois preuves (san-sho, 三証). Preuve littérale ou scripturale, preuve théorique et preuve tangible. Trois critères pour juger la validité d'un enseignement donné.
- La preuve littérale confirme que la doctrine d'une école particulière est basée sur les sutras ou en accord avec eux. C'est l'attestation par les textes du canon ou par les autorités religieuses incontestables ; cette preuve avait une grande importance dans le Japon de Nichiren où le respect de la tradition était hautement prisé.
- La preuve théorique signifie qu'une doctrine est compatible avec la raison et la logique. C'est l'absence de contradictions internes dans un enseignement et la cohérence de ses principes
- La preuve tangible (factuelle) est la justification d'une doctrine par un résultat réel lorsqu'elle est mise en pratique. C'est la preuve qui est donnée par la vie elle-même ; l'adhésion à une doctrine doit se traduire par des résultats tangibles dans la vie présente. Nichiren considère la preuve tangible comme la plus importante.
Pourquoi, alors qu'il est Traité de ces trois niveaux de preuves dans les Développements Exégétiques que J'Avance, cela n' Intéresse pas, selon Vous, Yvon ? SVP ?

Cf le fil de ce post, par exemple : http://www.forum-religion.org/bouddhism ... l#p1220272

N'y a-t-il pas un Appel à la fois à Réflexion et à la Méditation ?


@Ichinen29 : Si Vous n'avez pas encore Pris Connaissance du Sujet en Question, Merci de le Faire et d'Appliquer Ensemble la Pratique de l'Etude sans à priori, le plus objectivement possible, avec l'Aide de la Méditation pour Y Voir plus Clair au besoin.


Rq : Même les virulents détracteurs du Soutra du Lotus ne trouvent pas grand chose à redire à la Démonstration de ce Qui est !
C'est pour dire !
:D

Vivement que chacun Réveille le Boddhisattva Qui sommeille en Lui ! N'est-ce pas, Ichinen ?

Namasté
Auteur : algol-x
Date : 24 mars18, 19:00
Message :
algol-x a écrit : Il n'y a rien qui s’appelle "les innombrables arguments produits par le Bouddha" .

quel manque d'humilité devant la sagesse des sage" Il suffit de lire "le sutra aux Kalamas" pour pour invalider cette élucubration.

"misérable égo dénué de raison, en proie au nihilisme le plus abyssale" Celle là je le garde pour ma collection !

"les seuls "arguments" que vous semblez connaître sont ceux de la calomnie ou du persiflage mon pauvre ami..". Certes vous êtes incapable d'y répondre et à postériori vous essayez de les invalider en les qualifiant de "calomnie" ou "persiflage" !

" Quel manque grave d'humilité!" pour quelqu'un qui prétends avoir fait l'expérience de l'éveil, vos propos sont comiques !
zeste de savoir a écrit :Effectivement celle ci est collector ! :D

Comment as tu fait pour supporter de tels individus pendant presque 20 ans, (ils sont tous comme ça ?)
Je ne sais pas, mais ce sont les membres "sympathiques" qui font que l'on reste dans Gakkai ! Cependant, au bout de quatre ans, je ne faisais plus de prosélytisme car je m'étais aperçu que c'était d'une part mettre des gens sous la coupe d'individus névrosés, et d'autre part, quand on récite le mantra à ces fin, on prosélyte presque "automatiquement" ! Je reviendrais là dessus...

:levitation:
Auteur : Ichinen29
Date : 24 mars18, 22:42
Message : La soka gakai reflète la diversité du monde,...et comme dans le monde(dix états), il n'y a pas que des gens sympathiques ou des gens antipathiques,....chacun vient faire sa révolution humaine et j'ai croisé autant d'ancien dealeurs, d'ingénieurs, de femmes de ménage, de banquiers que d'érudits ou de dépressifs,...le bouddhisme est une réponse à toutes les souffrances et on reste dans la soka non pas en fonction des gens (je serai parti depuis longtemps) mais par l'exemple donné par notre maître et surtout par l'enseignement de Nichiren et par la pratique dont on vérifie les bienfaits chaque jour...Votre expérience est la vôtre et d'autres personnes ont quitté le mouvement librement , comme quoi "recevoir est facile, mais garder est difficile..."Vous ne faites aucunement autorité ni en matière de bouddhisme et encore moins pour parler de la soka au-delà de votre expérience subjective et qui vous appartient...c'est le lot des véritables enseignements d'être attaqué comme aux personnes publiques ou exposées d'être critiqué,...à chacun de se faire son opinion en toute liberté...et toute démarche est respectable!
Auteur : algol-x
Date : 24 mars18, 23:22
Message :
Ichinen29 a écrit :La soka gakai reflète la diversité du monde,...et comme dans le monde(dix états), il n'y a pas que des gens sympathiques ou des gens antipathiques,....chacun vient faire sa révolution humaine et j'ai croisé autanet d'ancien dealeurs, d'ingénieurs, de femmes de ménage, de banquiers que d'érudits ou de dépressifs etc.
C'est le discours type que Gakkai diffuse auprès de ses membres, déjà entendu ça X fois ! mais dans la liste vous devriez rajouter "violeur" ! Un type dont la compagne membre venait dans la zadankai dont j'étais responsable,à été condamné à vingt ans de taule, pour les viols répétés sur la fille de cette dernière, il y avait eu un précédent, une agression sexuelle sur une jeune femme, étouffé par le responsable chez qui cela c'était passé il n'avait pas voulu "faire de la peine à sa compagne" ! ce responsable a refusé d'ailleurs de témoigner au procès ! Un jour ce type s'est pointé chez moi un mercredi matin, que ce serait-il passé si j'avais été absent et ma fille, quatorze ans à l'époque présente...

:levitation:
Auteur : Ichinen29
Date : 24 mars18, 23:32
Message : la soka est "reponsable" du fait que cet individu soit un violeur?...diversité du monde, pédophilie dans l'église,ect...ceci étant dit le bouddhisme de Nichiren contrairement au enseignements provisoires affirme que même les criminels ont l'état de bouddha et ont le droit de pratiquer la Loi et de se repentir de leurs actes,...Votre amalgame douteux entre l'organisation et le comportement d'un individu n'est pas recevable,...que dire des affaires de Lama coupable également d'abus sexuels,...?le monde est ainsi fait et c'est l'illustration des Dix Etats en action dans ce monde Saha...Devadatta était le Maître de Shakyamuni dans une vie antérieure...
Auteur : algol-x
Date : 24 mars18, 23:43
Message :
Ichinen29 a écrit :la soka est "reponsable" du fait que cet individu soit un violeur?...diversité du monde, pédophilie dans l'église,ect...ceci étant dit le bouddhisme de Nichiren contrairement au enseignements provisoires affirme que même les criminels ont l'état de bouddha et ont le droit de pratiquer la Loi et de se repentir de leurs actes,...Votre amalgame douteux entre l'organisation et le comportement d'un individu n'est pas recevable,...que dire des affaires de Lama coupable également d'abus sexuels,...?le monde est ainsi fait et c'est l'illustration des Dix Etats en action dans ce monde Saha...Devadatta était le Maître de Shakyamuni dans une vie antérieure...
La Soka gakkai met en danger ses adeptes mentalement et physiquement, vos justifications fondamentalistes n'y changent rien ! j'ai aussi noté quatre suicides lors de mon séjour dans cette "organisation" ça fait beaucoup pour une organisation qui prétend être "un vecteur de bonheur" pour ses adeptes !

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 24 mars18, 23:52
Message : Le suicide est la résultante d'une somme de facteurs et non d'une seule . Votre belle soeur s'est suicidée c'est certainement pas à cause de la SG mais de sa maladie psychique . La dépréssion est le cancer de l'âme .
Auteur : algol-x
Date : 25 mars18, 00:07
Message :
Yvon a écrit :Le suicide est la résultante d'une somme de facteurs et non d'une seule . Votre belle soeur s'est suicidée c'est certainement pas à cause de la SG mais de sa maladie psychique . La dépréssion est le cancer de l'âme .
je ne me suis pas exprimé sur les causes éventuelles de suicides, j'ai fait le constat que Gakkai promet "le bonheur" aux individus qui pratiquent sous son autorité, et que j'ai été témoin de quatre suicides, ensuite qu'importe les moyens employés quand il s'agit de défendre "l'organisation" pour un adepte passablement fanatisé !

:levitation:
Auteur : Ichinen29
Date : 25 mars18, 00:12
Message : Moi je peux témoigner des nombreuses vies que la pratique sauve quotidiennement et de l'espoir qu'elle fait naître dans des situations désespérées,...sans parler de mes propres expériences (vécu)...bien au-delà de vos allégations où la soka serait responsable de tous les maux du monde,..."endoctrinement"???...je vous invite à venir en réunion n'importe où ou à des activités au centre de Nantes, Paris ou Trets,..Vous y verrez des personnes ordinaires en proie à toute sortes de difficultés (ou pas) et partageant leurs expériences tel qu'ils sont...bien loin de vos allégations paranoïaques...
Auteur : Yvon
Date : 25 mars18, 00:23
Message : Grâce à la pratique j'ai surmonté et transformé bon nombre de difficultés . J'ai vue également pas mal de vie sauvées et prolongées . Le meilleur exemple est le président Ikéda atteint de tuberculose à 19 ans et dont les médecins ne prédisait que quelques années à vivre.
Auteur : algol-x
Date : 25 mars18, 01:42
Message :
Yvon a écrit :Grâce à la pratique j'ai surmonté et transformé bon nombre de difficultés . J'ai vue également pas mal de vie sauvées et prolongées . Le meilleur exemple est le président Ikéda atteint de tuberculose à 19 ans et dont les médecins ne prédisait que quelques années à vivre.
Selon le même principe qu'une pendule arrêtée donne l'heure exacte deux fois par jour !

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 25 mars18, 02:59
Message : C'est bien mieux qu'une pendule déréglée :lol:
Nichiren a bien calé sa pendule quand il a failli se faire décapité et sauvé . :wink:
Auteur : zeste de savoir
Date : 25 mars18, 05:05
Message :
Ichinen29 a écrit :Moi je peux témoigner des nombreuses vies que la pratique sauve quotidiennement et de l'espoir qu'elle fait naître dans des situations désespérées,...sans parler de mes propres expériences (vécu)...bien au-delà de vos allégations où la soka serait responsable de tous les maux du monde,..."endoctrinement"???...je vous invite à venir en réunion n'importe où ou à des activités au centre de Nantes, Paris ou Trets,..Vous y verrez des personnes ordinaires en proie à toute sortes de difficultés (ou pas) et partageant leurs expériences tel qu'ils sont...bien loin de vos allégations paranoïaques...
Loin des clichés pour mobiliser ou conditionner des gens, quelques retours d'utilisateurs ! :Bye:

"Cette pratique fonctionne." C'est un cliché commun parmi les sectes - c'est souvent après l'affirmation que "Vous pouvez pratiquer pour tout ce que vous voulez!"
Après plus de 20 ans d'expérience personnelle et d'observation, je peux vous dire avec certitude :
Cette pratique ne fonctionne PAS.

Le fils aîné de Daisaku Ikeda est mort d'une maladie de l'estomac qui n'est généralement pas fatale. Il était dans la fin de sa vingtaine. Et pourtant Ikeda était déjà la superstar adulée de Gakkai depuis des années ! Bien avant que celui ci ne soit né!

https://www.reddit.com/r/sgiwhistleblow ... _not_work/
Auteur : Yvon
Date : 25 mars18, 05:44
Message : Etre pratiquant ne rend pas immortel , :wink: Et le fils du président Ikeda ne paratiquait pas . Ce qui est important ce n'est pas de quoi on meurt ni comment , mais dans quel état de vie .
Auteur : zeste de savoir
Date : 25 mars18, 06:59
Message :
Yvon a écrit :Etre pratiquant ne rend pas immortel , :wink: Et le fils du président Ikeda ne paratiquait pas . Ce qui est important ce n'est pas de quoi on meurt ni comment , mais dans quel état de vie .
Le fils ne pratiquait pas...! On vous a fait la leçon ? :sourcils:
Et si il avait pratiqué cela aurait changé quoique ce soit !? :lol:

La réalité est que le patron d'une organisation néo bouddhiste qui affirme que tout peut etre résolu avec une litanie,
a perdu son fils lors d'une opération ou il n'aurait jamais du mourir. Ca la fout juste un peu mal pour les gogos a qui on
essaye ensuite de vendre ce concept...


Alors que je m'exaspérais de plus en plus et que je passais plus de temps à pratiquer pour « changer mon karma et augmenter ma foi », ma vie personnelle et mon statut financier se sont effondrés. J'ai conduit des kilomètres pour aller chercher des étrangers et les emmener à des réunions, espérant qu’ils nous rejoindraient. Quelques-uns l’ ont fait. La plupart étaient visiblement embarrassés. La question la plus fréquente après une réunion était "Qui est ce mec Ikeda dont ils parlent continuellement?"
Puis est venu ce jour. Je ramenais mon mari de l'hôpital lorsque la sénile sénile mentionnée plus haut a appelé pour me réprimander pour avoir posé trop de questions lors des réunions, me disant que si j'avais pratiqué d’avantage et m’étais moins interrogé, mon mari n'aurait pas eu de cancer. C'était la dernière portion de conneries. J'ai mis mon gohonzon dans un sac en plastique, j'ai écrit une lettre de démission au siège national et je l'ai déposée chez un chef de district.
Silence radio depuis. Plus un mot de l'un d'eux. De l'amitié, hein? Depuis, je suis étonné du changement dans ma vie. J'ai du temps et de l'énergie pour prendre soin de moi. Je suis sur la bonne voie financièrement, et mon mari est en rémission depuis deux ans. Tant pis pour tous les maux qui allaient m'arriver si jamais je partais. Surtout, je réalise maintenant que je peux changer ma destinée avec mes pensées, mes mots et mes actions. Pas de vaudou. Pas de "loi mystique". Juste moi, et vivre ma vie. Je n'ai eu aucune meilleure ou moins bonne chance que quiconque. À quel point cela est cool? Les personnes que j'ai présentées à la SGI sont parties dans l'année qui a suivi mon départ. Ils vont bien, aussi. Si vous y êtes encore et pensez à sortir, faites-le! Vous n'avez rien à perdre, seulement de faux amis, une manipulation émotionnelle et financière, et beaucoup de maux de tête.
Je suis une preuve vivante. :)


https://www.reddit.com/r/SGIcultRecover ... years_out/
Auteur : Yvon
Date : 25 mars18, 07:49
Message : Il n'y a rien à vendre juste à expérimenter .
Auteur : algol-x
Date : 25 mars18, 08:22
Message :
Yvon a écrit :Il n'y a rien à vendre juste à expérimenter .
Il serait plus réaliste de dire : "Il n'y a rien à vendre, juste à se laisser endoctriner" :sourcils:

:levitation:
Auteur : Ichinen29
Date : 25 mars18, 08:43
Message : hahahahah!!!
Auteur : algol-x
Date : 25 mars18, 22:01
Message :
Yvon a écrit :"Il n'y a rien à vendre juste à expérimenter"
"Ils vous demanderont d'essayer par vous-même, généralement pour une période donnée, mais faites attention - faire N'IMPORTE QUOI d'une manière régulière en voulant y croire, augmente la probabilité que cela devienne une habitude !

Au cours de cette période d'essai, ils vous encourageront également à vous immerger dans la SGI, d' aller aux diverses réunions, de parler avec les dirigeants, de lire les publications, etc. Vous aurez des leaders désireux de venir vous voir a votre domicile. Tout le monde sera gentil avec vous, bien sûr, intéressé et rempli d'éloges par chacun de vos pets !

L'objectif, dont ils ne sont probablement pas conscients, est de vous rendre accro, d'amener le SGI loin dans votre subconscient (la formation d'une habitude) et votre espace social. Ce qui fait qu' au moment où aura eu lieu la fin de la période d'essai, vous serez prêt à oublier tout ce pourquoi vous avez pratiqué sans rien obtenir.

Il y aura aussi toujours des membres et des leaders, prêts à vous expliquer que la raison pour laquelle vous N'AVEZ rien obtenu, vient de ce que vous n'avez pas assez pratiqué, ou que vous n'avez pas assez lu les conseils de Sensei, ni ne lui avez écrit de lettres (vraiment!). Ou n'avez pas passé assez de temps à répéter le mantra, etc. Vous voyez, il y a une multitude de façons de vous maintenir dépendant de la SGI."

https://www.reddit.com/r/sgiwhistleblow ... _not_work/
Auteur : Yvon
Date : 25 mars18, 22:14
Message : Faut pas se prendre la tête , on essaye , si ca convient on continue , si ca ne convient pas on arrête c'est tout .
Auteur : algol-x
Date : 25 mars18, 23:01
Message :
Yvon a écrit :Faut pas se prendre la tête , on essaye , si ca convient on continue , si ca ne convient pas on arrête c'est tout .
Vous faites malheureusement l'impasse sur les répétions incessante d'injonctions :

"Abandonner a mi-chemin, ou totalement trahir notre pratique bouddhique, conduit en définitive à une vie de souffrance et de regrets."

"Par ailleurs, quel que soit le succès rencontré ou la position sociale d'une personne, si elle méprise les activités de la soka-gakkai et se sépare de l'organisation, elle achèvera sa vie de façon triste et misérable."

"...Critiquer le mouvement qui pratiquait avec la plus grande pureté le bouddhisme de nichiren daishonin équivalait à calomnier la Loi bouddhique elle même. Et qu'en quittant la soka-gakkai, qu'ils eu ou non des démêlés d'affaires avec Toda, ils s'écartaient de la voie de la pratique correcte, de celle qui mène directement au bonheur absolu."

Etc.

:levitation:
Auteur : Ichinen29
Date : 25 mars18, 23:19
Message : La Soka protège le grand voeu du Bouddha, c'est sa fonction, elle protège aussi les membres par la même occasion...Quand on connait bien l'histoire de sa création, l'engagement sans faille des 3 présidents contre vents et marées ...Makiguchi est mort en prison pour protéger la Loi, Toda l'a suivi et a reconstruit de toute pièce la soka dans un Japon en ruine,...il a amené 750000 familles à la pratique car c'était son voeu et a transmit la succession à Daisku Ikeda qui a propagé ce bouddhisme dans le monde entier...sans la puissance de la Loi et quand on voit les réalisations aujourd'hui, on ne peut qu'être ébahi et reconnaissant devant ces preuves concrètes...endoctriner 12 millions de personnes,....quelle blague!...
Auteur : algol-x
Date : 26 mars18, 01:12
Message :
Ichinen29 a écrit :La Soka protège le grand voeu du Bouddha, c'est sa fonction, elle protège aussi les membres par la même occasion...Quand on connait bien l'histoire de sa création, l'engagement sans faille des 3 présidents contre vents et marées ...Makiguchi est mort en prison pour protéger la Loi, Toda l'a suivi et a reconstruit de toute pièce la soka dans un Japon en ruine,...il a amené 750000 familles à la pratique car c'était son voeu et a transmit la succession à Daisku Ikeda qui a propagé ce bouddhisme dans le monde entier...sans la puissance de la Loi et quand on voit les réalisations aujourd'hui, on ne peut qu'être ébahi et reconnaissant devant ces preuves concrètes...endoctriner 12 millions de personnes,....quelle blague!...
Makiguchi est mort en prison, c'est factuel pour le reste:

"A la fois dans l'EBW et le travail en faveur de la paix du bouddhisme de David Chappell (BP), Tsunesaburo Makiguchi est présenté comme un autre exemple fondateur du bouddhisme engagé. La foi bouddhiste de Makiguchi, est il affirmé, le poussait non seulement à préconiser un monde humain et pacifique, mais à sacrifier sa propre vie en résistant au militarisme japonais.

Virginia Cohn Parkum et J. Anthony Stultz décrivent Makiguchi (et son disciple, Josei Toda) comme ayant fait l'expérience de l'incarcération au Japon pendant la Seconde Guerre mondiale pour avoir résisté à l'effort de guerre et refusé de suivre le culte Shinto (p.360). Un deuxième article du même livre, "Diversité raciale dans le Soka Gakkai " de David Chappel affirme que "lorsque Makiguchi refusa de soutenir la politique gouvernementale durant la guerre, il fut arrêté en 1943 et mourut en prison le 18 novembre 1944 à l'âge de soixante-treize ans (216)."

Bien que plus ambivalent, Peter Harvey ajoute sa voix au chœur dans "Une introduction à l'éthique bouddhiste (IBE)" où il écrit: "Durant la Seconde Guerre mondiale, la plupart des écoles bouddhistes ont accepté de soutenir la nation dans ses efforts. Apparemment, la seule exception était le Soka Gakkai, qui a refusé de prendre part à ce front unifié"(p.270).

Néanmoins, aucune de ces voix ne peut se comparer à celle de Daisaku Ikeda, le président de Soka Gakkai International, qui a les mots d'éloges les plus forts pour Makiguchi. Dans un essai inclus dans BP intitulé "Le Mouvement pour la paix du SGI", Ikeda écrit:

"Au début du XXe siècle (1903), le président Makiguchi publie « La géographie de la vie humaine (Jinsei Chirigaku), qui préconisait fermement un passage à la compétition humanitaire à une époque où l'impérialisme et le colonialisme demeuraient les principaux modes de relations internationales. Il a analysé la compétition entre les nations comme comprenant les phases de la compétition militaire, la compétition politique, la concurrence économique, et la concurrence humanitaire. Il a souligné que l'objectif de l'humanité devrait être la compétition humanitaire" (p.136).

Robert Kisala, cependant, nous présente à nouveau, une vue alternative. Il commence par remarquer que l’élément central du premier livre de Makiguchi, Jinsei Chirigaku, mettait l'accent sur le "lien entre la géographie et la vie quotidienne préconisant l'étude de la géographie à travers des excursions et d'autres expériences pratiques" (p.75). Quant à la soit disant résistance de Makiguchi à la guerre, Kisala explique que le nœud du problème était le refus de Makiguchi de vénérer le talisman d'Amaterasu, la déesse du soleil, émis par le sanctuaire central shintoïste d'Ise. C'est ce refus, affirme-t-il, pas la résistance à la guerre, qui a conduit Makiguchi et une vingtaine d'autres dirigeants de ce qui était alors connu sous le nom de Soka Kyoiku Gakkai (Société académique pour l'éducation créatrice de valeur) à être accusés de lèse-majesté et de violation de la loi sur la préservation de la paix le 6 juillet 1943.

Kisala conclut son étude sur Makiguchi en soulignant que si la littérature de la Soka Gakkai prétend souvent que cette persécution était le seul résultat d'une position anti-militaire prise par Makiguchi, sa lecture de la situation indique que l'opposition de Makiguchi était plus spécifiquement focalisée par la politique religieuse du gouvernement »(page 90).

Les recherches sur Makiguchi montrent que non seulement la conclusion de Kisala étaient correcte, mais qu'il n'a révélé qu'une petite partie de l'histoire. C'est-à-dire que si Makiguchi peut, comme le prétend Ikeda, espérerait l'avènement d'un monde futur fondé sur la compétition "humaine" ». Cette notion n'existait pas encore à son époque. Dans Jinsei Chirigaku, Makiguchi a décrit le monde réel dans lequel il évoluait comme suit:

"Je suis d'avis que la seule raison du danger actuel pour la paix mondiale est la promotion par la Russie de sa propre existence C'est-à-dire qu'à l'ère actuelle de lutte économique pour l'existence, la Russie cherche à exploiter les faiblesses des puissances internationales pour acquérir ce qu'elle doit avoir: l'accès aux océans. Elle est donc en train de s'étendre dans trois directions, depuis le détroit de Dardanelle en Europe de l'Est jusqu'au golfe Persique en Asie occidentale et la mer Jaune en Extrême-Orient" (Makiguchi 1903: 950-951).

En identifiant la Russie comme unique responsable de la mise en danger de la paix mondiale, Makiguchi adopta une position identique à celle du gouvernement japonais de l’époque. Le Japon a utilisé cette prétendue menace pour justifier son attaque surprise contre la Russie l'année suivante, ostensiblement pour protéger l'indépendance de la Corée et empêcher d'autres empiétements russes sur le territoire chinois, en particulier la Mandchourie. La réalité, cependant, c'est qu'après sa victoire sur la Russie en 1905, le Japon a pris le contrôle de la Corée pour en faire une colonie à part entière en 1910. Quant à la Mandchourie, le Japon a progressivement accru son contrôle sur cette région de Chine jusqu'à ce qu'il établisse l'état fantoche du Mandchoukuo en février 1932.

Ce qui est parlant, c’est que ni Ikeda ni Kisala ne mentionnent un deuxième livre fondateur que Makiguchi publia pour la première fois en novembre 1912. Intitulé Kyodoka Kenkyå (Étude de la culture populaire), ce volume était une extension des idées contenues dans Jinsei Chirigaku, et insistait particulièrement sur leur pertinence pour la vie et les structures des communautés locales. Makiguchi voulait que les éducateurs ruraux (plutôt que les bureaucrates du gouvernement central) prennent la direction d’ initiatives d'éducation auprès des communautés locales. Mais à quel but ? Le dernier chapitre du livre expliquait le but de Makiguchi pour l’éducation comme suit :

"Indépendamment de notre classe sociale, chacun doit être conscient de la destinée de notre nation, harmoniser sa vie avec cette destinée et, à tous moment, être prêt à partager cette destinée. C'est pour cette raison que le travail de l'éducation nationale est de nous préparer nous-même à faire exactement cela, sans rien omettre dans ce processus, Cependant, pour ce faire, et avant de nous mettre au service de l'Etat, nous devons d'abord contribuer à la zone locale qui nous a nourris et avec laquelle nous partageons des intérêts communs" (Makiguchi 1933: 460-461).

Il convient de noter que Makiguchi a écrit ce qui précède spécifiquement pour une édition agrandie de 1933 de ce livre (voir Makiguchi 1933: 6). Malgré le fait qu'il défendait l'éducation rurale sous contrôle local, en 1933, lui et son éditeur, nul autre que Soka Kyoiku Gakkai, partageaient une vision de l'éducation qui était "centrée sur l'État" comme n'importe lequel de ses contemporains.

Seulement quelques années plus tard, des millions de jeunes Japonais seront appelés à sacrifier leurs vies et celles de leurs victimes, dans le procédé qui consistait à "se mettre au service de l'État". Ainsi, la querelle de Makiguchi avec les bureaucrates du gouvernement central à propos du contrôle de l'éducation locale, ne portait pas sur savoir s'il fallait ou non promouvoir le service à l'État, mais simplement sur la meilleure façon d'atteindre cet objectif.

Si, comme le démontre la citation précédente, Makiguchi croyait que le but ultime de l'éducation était de servir l'État, quel rôle l'empereur avait-il joué dans ce rôle? Makiguchi était-il en quelque sorte opposé ou critique de l'empereur ou du système impérial? Bien que critiquant le patriotisme pour des raisons superficielles, Makiguchi a écrit:

"Sa Majesté, l'Empereur, sur qui est centré l'exercice de l'autorité impériale, le fait par l'intermédiaire de ses fonctionnaires militaires et civils. La raison pour laquelle il exerce cette autorité n'est définitivement pas pour son propre bénéfice. Plutôt, en tant que chef et tête de la nation entière, il exerce gracieusement au nom de tout le peuple. C'est pour cette raison que, dans notre pays, l’état et l'empereur, en tant que chef d’état, doivent être considérés comme totalement un et indivisibles. Nous devons faire comprendre à nos enfants que le service loyal à leur souverain est synonyme d'amour du pays, je crois que c'est seulement ainsi que nous pouvons clarifier le vrai sens de l'expression « loyauté à son souverain et amour de la patrie" [chåkun aikoku] (Makiguchi 1933: 411-412).

En exhortant ses collègues éducateurs à faire comprendre aux enfants de la nation que le service loyal à leur souverain était synonyme d'amour du pays, nous retrouvons à nouveau Makiguchi dans le courant dominant de la ferveur nationaliste qui caractérise de plus en plus les années 1930. Peu importe comment la position de Makiguchi envers l'empereur a pu changer plus tard, en 1933, Makiguchi a défendu la proposition largement répandue que l'amour de la patrie était synonyme de loyaux services à l'empereur. C'est précisément cette idéologie éducative qui a servi de fondement à la demande de l'armée japonaise d'obéissance absolue et inconditionnelle de ses soldats, affirmant que "les ordres de ses supérieurs sont les ordres de l'empereur".

Makiguchi a également évoqué la colonisation de la Corée par le Japon, affirmant que la Corée, avant d'être formellement annexée par le Japon en août 1910, était dans un tel état d'anarchie qu'elle était incapable de se défendre ou de protéger ses citoyens. Non seulement cela, mais que les Chinois se trouvaient actuellement exactement dans la même situation (voir Makiguchi 1933: 413). L'implication évidente de cette dernière affirmation était que la Chine, comme la Corée avant elle, bénéficierait grandement du contrôle japonais. C'était bien sûr un sentiment partagé par le gouvernement japonais, comme on le voit, par exemple, dans la déclaration d'avril 1934 publiée par son ministère des Affaires étrangères. La Chine, déclarait ce communiqué, ne devait pas se prévaloir de l'assistance de tout pays autre que le Japon.

Ceci dit, il est également clair que le principal souci de Makiguchi dans ses écrits favorables à l'expansion du Japon sur le continent asiatique était, comme toujours, orientée vers la manière dont les enfants du Japon devaient être éduqués. Makiguchi a vu, dans une discussion sur le passé récent de la Corée et le présent de la Chine, une occasion en or de montrer aux enfants japonais à quel point ils avaient la chance de vivre au Japon. Makiguchi a continué,

"C'est lorsque nous regardons ces exemples concrets [de la Corée et de la Chine] que les pensées sur notre propre pays nous viennent à l’esprit. Le résultat est que nous ne pouvons nous empêcher d'être reconnaissants et de vouloir rembourser la dette de gratitude que nous devons à l'État."

"L'application pratique de l'étude de la culture populaire est de fournir la base fondamentale pour une compréhension de l'État en demandant à [nos enfants] de regarder des situations comme celles-ci qui sont sous leurs yeux. Je sens très profondément que nous devons chercher vigoureusement à créer des personnes de caractère qui mèneront à l'avenir une vie centrée sur l'État, ayant d'abord acquis le germe de l'idée de servir l'État au niveau local de la ville et du village" (Makiguchi 1933: 413)

Makiguchi démontre encore une fois que son souci ultime était d'implanter chez les enfants japonais une volonté de servir l’état. Makiguchi pensait simplement qu'il savait comment faire cela d'une manière plus efficace que les bureaucrates du gouvernement central qui montraient si peu d'intérêt ou de compréhension des spécificités locales.

S'il est vrai que Makiguchi a été arrêté en juillet 1943 pour avoir refusé de vénérer un talisman de la déesse Sdu soleil, Amaterasu, émis par le sanctuaire d'Ise, cela n'avait rien à voir avec le fait d'être déloyal envers l'empereur. Comme il l’a ré affirmé à ses interrogateurs de la police,"Je pense que c'est pour nous, Japonais, la Voie du Sujet que d'être loyal. C'est ce que j'ai réalisé à partir de mon étude de la vérité du Sutra du Lotus" (Akashi & Matsara, 1975). En outre, aussi contradictoire que cela puisse paraître, le refus de Makiguchi de vénérer un talisman de la Déesse du Soleil ne signifiait même pas un manque de respect pour cette ancêtre présumée de la famille impériale. Makiguchi l'a clairement dit quand il a dit à la police,

"La Déesse du Soleil est la vénérable ancêtre de notre famille impériale, sa vertu divine ayant été transmise à chaque empereur successif qui monta sur le trône jusqu'à l'empereur actuel inclus. Ainsi sa vertu a été transformée en la vertu auguste de Sa Majesté qui, éclairant le peuple, lui apporte le bonheur. C'est pour cette raison que l'article III de la Constitution stipule: « La personne de l'Empereur est sacrée et inviolable.Tout comme nous [les membres de l'association] reconnaissons l'unité fondamentale de la piété filiale et de la loyauté, nous sommes convaincus qu'il est approprié de vénérer Sa Majesté avec vénération selon l'opinion moniste que "Sa Majesté, l'Empereur est Un et Indivisible" [Tenn 'Ichigen -ron], rendant ainsi inutile de rendre hommage au Grand Sanctuaire d'Ise. A la lumière de cela, il n’y a personne d’autre que Sa Majesté, l'empereur lui-même, il n’y a rien à prier avec respect?" (Akashi & Matsåra, éds 1975: 174-175).

Dans les faits, nulle part dans les écrits de Makiguchi, que ce soit avant ou pendant la guerre, en prison ou à l’extérieur de celle-ci, nous ne trouvons de déclarations critiquant la politique militaire du Japon. Au contraire, Makiguchi a non seulement justifié la colonisation de la Corée par le Japon (et la guerre avec la Russie), mais il a consacré toute sa vie d'éducateur à concevoir des moyens plus efficaces d'inculquer le "service à l'État" aux enfants japonais. Il a ajouté que ces mêmes enfants comprenaient tout à fait que le service loyal à leur souverain était synonyme d'amour du pays. Même après l'emprisonnement, il a affirmé que la loyauté envers l'empereur n'était qu'une part naturelle de "la voie du sujet" basé sur sa compréhension de le Sutra du Lotus. Et, comme nous l'avons vu, en ce qui concerne l'empereur, Makiguchi demanda: "Qui, en dehors de Sa Majesté, l'Empereur lui-même, devrions nous prier respectueusement?"

Pour les apologistes qui déclarent maintenant que, malgré son emprisonnement et sa mort, Makiguchi a résisté ou s'est opposé à l'effort de guerre du Japon, revient à vouloir essayer de transformer une chose en son contraire. Comme la vision unilatérale de Paula Green sur Nichidatsu Fuji vu antérieurement, c'est un autre exemple pour tenter de minimiser la désillusion que peut accompagner la religion ou que la religion peut produire.

En évaluant Makiguchi, il est difficile de ne pas admirer la fermeté de sa foi face à l'emprisonnement et au regard de sa mort éventuellement due à la malnutrition et à son âge avancé. C'est surtout le cas lorsque l'on considère que sur les vingt dirigeants de la Société initialement arrêtés avec lui, dix-neuf ont été libérés après avoir renoncé à leur foi. À la lumière de cela, il est raisonnable de supposer que Makiguchi et Toda auraient également été libérés s'ils avaient fait de même. Mais ils ne le firent pas.

Pourtant, comme le révèlent les rapports d'interrogatoire de la police et les écrits antérieurs de Makiguchi, il n'y a pas la moindre allusion que Makiguchi s'opposait à l'agression militaire du Japon pas plus qu'il ne s'était auparavant opposé aux déclarations ultranationalistes des chefs de sa secte. Au contraire, le soutien indéfectible des dirigeants aux attaques du Japon contre la Chine et ensuite envers les États-Unis n'a pas empêché Makiguchi de poursuivre ses activités de prosélytisme énergiques, du moins jusqu'au moment de son arrestation en 1943.

En février 2000, un porte-parole de Sōka Gakkai International (SGI) a affirmé, à la lumière de mes recherches, que pour Makiguchi, "critiquer et rejeter le shintoïsme d'État en pleine conscience des conséquences de telles actions était, à notre avis, équivalent" Cette revendication ne peut toutefois pas être soutenue, car la véritable cause de l'emprisonnement de Makiguchi réside dans ses croyances religieuses exclusives et absolutistes qui n'ont rien à voir avec une critique de l'agression japonaise ou de l'impérialisme centré sur l'empereur.

En fait, on pourrait arguer qu'en admettant que l'emprisonnement de Makiguchi était dû à sa critique et au rejet du Shinto d'État plutôt qu'à une position pacifiste ou anti-guerre, le représentant de la SGI a démontré la thèse de cet article. Pour le démontrer, supposons qu'il y ait un pays en guerre dans lequel le catholicisme romain était la religion officielle de l'État. Dans l'espoir d'unifier les citoyens de ce pays dans l'effort de guerre, le gouvernement a décrété que toutes les églises protestantes devaient remplacer leurs croix "des de personnage" par un crucifix de style catholique et que ceux qui ne le feraient pas seraient emprisonnés. Est-ce que les pasteurs protestants qui auraient refusé, et auraient été emprisonnés, seraient considérés comme "pacifistes" opposés à la guerre contre d'autres nations ? La réponse est claire.

Comme Nichiren, sept cents ans plus tôt, Makiguchi était convaincu qu'il n'y avait qu'un seul chemin vers le salut pour l'individu, la nation et même l'empereur, descendant de la Déesse du Soleil et bénéficiaire de sa vertu divine comme on le croyait. Le chemin du salut ne consistait en rien de plus, et rien de moins, que la foi dans le Sûtra du Lotus tel qu'interprété et exposé par Nichiren, que Makiguchi considérait comme le seul et unique "vrai Bouddha" de l'époque actuelle.

En poursuivant son objectif, Makiguchi était tout à fait prêt à être persécuté, car comme l'a noté George Tanabe, la persécution joue depuis longtemps un rôle important dans la tradition Nichiren, dont les origines remontent à la mentalité et à la religion fondée par Nichiren lui même. En ce sens, Makiguchi ne faisait que suivre les traces de son illustre prédécesseur.

Il faut répéter que la propre persécution de Nichiren, ainsi que celle de ses disciples ultérieurs, a toujours été provoquée par leur propre intolérance envers les autres religions. Nichiren et ses disciples ont non seulement tenté de convertir les autres par la force, mais encore plus important, ils ont constamment dénoncé le gouvernement de ne pas adhérer exclusivement au Sûtra du Lotus tel que propagé par Nichiren. Le Sûtra du Lotus prédisant que ses dévots seront persécutés, les disciples de Nichiren considèrent la persécution comme une confirmation de la véracité de ce sutra, et justifient ainsi leur fidélité à celui-ci.

Ce qui distinguait Makiguchi de ses contemporains, y compris même des chefs religieux de sa secte, était sa foi absolue en Nichiren et ses enseignements, considérés comme préservés et enseignés par la seule Nichiren Shōshū. Il ne tolérerait aucun compromis, car selon lui, seule cette foi pouvait sauver à la fois l'adhérent individuel et le Japon dans son ensemble, ce qui impliquait nécessairement la destruction des envahisseurs, tout comme les Mongols envahisseurs du 13ème siècle araient été détruits par la prière d'intercession de Nichiren. La foi dans tout autre enseignement religieux était, par définition, une mauvaise pratique qui devait être éradiquée. En d'autres termes, malgré les affirmations contraires de la SGI, Makiguchi excepté pour lui-même, n'avait aucune sympathie pour la "liberté de religion" envers tous ceux qui n'adhéraient pas strictement à son point de vue sectaire

Il convient de noter que, dans l'immédiat après-guerre, l'extrême intolérance de Sōka Gakkai envers les autres religions n’avait pas changée. Par exemple, le 31 octobre 1954, Toda Jōsei monta un cheval blanc (auparavant prérogative exclusive de l'empereur) sur le terrain de parade Taisekiji et s'adressa aux membres assemblés des divisions des jeunes hommes et des jeunes femmes comme suit:

"Dans notre tentative de kosen rufu [convertir le monde entier], nous sommes sans alliés. Nous devons considérer toutes les religions comme nos ennemis, et nous devons les détruire. Mesdames et Messieurs, il est évident que le chemin à parcourir est plein d'obstacles. Par conséquent, vous devez vénérer le Gohonzon (le rouleau sacré), prendre l'esprit Sōka Gakkai à cœur, et cultiver la force de la jeunesse. Je m'attends à ce que vous saisissiez l'occasion de relever les nombreux défis qui vous attendent."

Comme son mentor, Toda ne parlait pas métaphoriquement quand il a exhorté la destruction de toutes les autres religions. Néanmoins, les représentants de Sōka Gakkai prétendent maintenant que les choses ont changé. Tout en admettant que « Sōka Gakkai demande aux nouveaux membres de cesser de vénérer tous les autres objets religieux », ils affirment que « aujourd'hui, la suppression des objets religieux de la foi précédente est toujours encouragée mais n'est pas une nécessité absolue »

Du moins, l'intolérance religieuse de Sōka Gakkai semble s'être adoucie ces dernières années, d'autant plus qu'elle cherche des convertis dans des sociétés religieusement pluralistes en dehors du Japon où « il n'existe aucune règle standard concernant le traitement des objets d'autres religions. » Pourtant, jusque dans les années 1960, sinon plus tard, les publications officielles de Sōka Gakkai avertissait ainsi les adhérents:

Vouloir garder les reliques des autres religions sous le prétexte que vous ne leur rendez pas de culte indique votre attachement à une religion perverse. Dans ces conditions, vous ne pouvez pas dire que votre foi est pure. Il y a des cas de gens qui pensaient à tort pouvoir disposer comme bon leur semblait des tablettes et des talismans de ces religions mauvaises (tout ce qui n’est pas la sgi ndlr). Cependant, parce que ces objets sont restés dans leurs maisons, ces personnes ont souffert une punition divine sévère. 51

Adouci ou pas, compte tenu de son intolérance permanente envers les « religions diaboliques », il est ahurissant de noter le succès que les dirigeants de Sōka Gakkai, surtout sous Ikeda Daisaku, ont connu ces dernières années en se présentant au monde comme de dignes représentants. de la longue tradition de tolérance religieuse du bouddhisme. C'est non moins étonnant que le succès que la Sōka Gakkai a eu en se présentant comme une organisation dédiée à la paix mondiale comme le prouverait l'opposition de son fondateur, même jusqu'à la mort, au militarisme japonais.

Cet article a au moins commencé à remettre les pendules à l'heure. Il reste à voir, cependant, si Sōka Gakkai, ciblant la seule Nichiren Shōshu, reconnaîtra jamais sa propre « responsabilité de guerre ». Robert Kisala identifie un obstacle majeur à cette reconnaissance dans son livre Prophets of Peace de 1999. Il est très réconfortant, dit-il, de présenter Makiguchi et ses partisans comme des victimes et non comme des partisans du militarisme japonais, car « cette conscience de victime sert à absoudre les croyants Sōka Gakkai de toute responsabilité directe pour le Japon durant la guerre. . . "52

À cet égard, il convient de mentionner que ce n'est que ces dernières années que des documents présentant la complicité de Nichiren Shōshū en temps de guerre ont été rendus publics. La divulgation de ces documents est étroitement liée au différend interne qui a éclaté entre Nichiren Shōshū et Sōka Gakkai en 1991, ce qui a amené les prêtres de Nichiren Shōshū à prendre la mesure extraordinaire d'excommunier l'ensemble des membres laïcs de Sōka Gakkai. Ostensiblement, l'excommunication était le résultat de différences doctrinales, mais des questions concernant l'autorité décisionnelle entre les dirigeants religieux de la secte et les leaders laïques de la Soka Gakkai, en particulier Ikeda Daisaku, étaient partie intégrante de cette division très conflictuelle. Les deux parties ayant chacune accusé l'autre de corruption financière et d'autres formes de malversations. Bien qu'une discussion détaillée de cet affrontement dépasse le cadre de cet article.

Qu'il suffise de dire que, depuis lors, dans l’intérêt sinon pour la défense de la Sōka Gakkai sa maison mère a été présentée comme ayant depuis longtemps trahi les enseignements de Nichiren, notamment par son soutien à l'agression militaire japonaise. Ce soutien est, bien sûr, dépeint comme l'antithèse même de tout ce qui a été dit ou fait par son propre fondateur et martyr Makiguchi et son fidèle disciple Toda.

Aussi attrayante que cette interprétation soit en surface, elle reste, au mieux, une affirmation partielle et unilatérale. Comme nous l'avons vu, Makiguchi a non seulement justifié l’annexion coloniale de la Corée par le Japon (et la guerre avec la Russie), mais il a aussi consacré une grande partie de sa vie à développer un moyen plus efficace pour aider les enfants japonais à servir l’état de l’époque. Il a en outre préconisé que ces mêmes enfants devaient "comprendre parfaitement que le service loyal à leur souverain était synonyme d'amour de leur pays ». Même lorsqu'il était emprisonné, il affirmait que la loyauté envers l'empereur n'était qu'une partie naturelle de « la Voie du sujet ». Et comme si cela ne suffisait pas, Makiguchi demanda: « Qui y a t il d’autre, à part Sa Majesté, l'Empereur lui-même, que nous devons prier respectueusement? "Jusqu'à et à moins que Sōka Gakkai puisse admettre sa propre histoire de soutien, ou du moins de collaboration avec les actions militaristes centrées sur l'empereur du Japon, il est difficile que les autres religions, bouddhistes ou non-bouddhistes, la reconnaissent comme une véritable force pour la paix mondiale."

51 Quoted in Murata, Japan’s New Buddhism, p.106.
52 Kisala, Prophets of Peace, p. 91.
53 As Tessa Morris-Suzuki revealed in her article, “Lavish Are The Dead: Re-envisioning Japan’s Korean War,” although Japan was not officially involved in the Korean War, inasmuch as it was under Allied Occupation until April 1952 and not yet a member of the United Nations, it nevertheless supplied an estimated 8,000 or more Japanese nationals to the war zone in military related-roles. (accessed on 29 August 2014).
54 Available on the Web here (accessed on 11 July 2014).

https://apjjf.org/2014/12/37/Brian-Vict ... ticle.html
Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 01:18
Message : Hors sujet voir

mahayana/zen-en-guerre-t50908.html
Auteur : algol-x
Date : 26 mars18, 01:30
Message :
Yvon a écrit :Hors sujet voir
Cher Yvon, je répondais simplement à votre coreligionnaire ! :)

Ensuite, chaque fois que vous êtes incapable de contre argumenter, vous prétendez que c'est HS, ou vous insultez un intervenant...

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 01:35
Message : Il n'y a pas a contre argumenter une diffamation en cours de procés et de plus Hors Sujet .

Voir : mahayana/zen-en-guerre-t50908.html
Auteur : Ichinen29
Date : 26 mars18, 01:39
Message : Makiguchi n'a fait qu'exprimer fidèle au gosho; le bien fondé des "quatre dettes de reconnaissance" et protéger la Soka de l'obligation d'adopter l'amulette shinto...Une lecture superficielle pourrait le faire passer pour autre chose qu'un fidèle disciple du Bouddha et la soka n'a encourager la guerre à aucun moment ce qui n'empêche pas d'avoir une analyse des enjeux en cours à l'époque donnée....Nous sommes aujourd'hui dans un contexte de dialogues inter-religieux et de nombreux textes illustrant ces rencontres sont publiés dans la soka. Reconnaître que certains enseignements sont nuisibles car basés sur des conceptions erronées dommageable pour le destin des personnes et du monde, ne signifie qu'il faille "détruire" toutes les religions...On constate aujourd'hui de façon douloureuse où mènent ce type de croyances. D'où la phrase de Nichiren ""...il vaudrait mieux les chasser du pays" remise dans son contexte. Nichiren s'inquiétait de l'état déplorable de son pays et a cherché les causes profondes de ces calamités, qui résidaient dans les attachements à des conceptions erronées . Il fut accusé d'être un moine fanatique ou ultra-nationaliste, alors que son action n'était basé que sur le désir de sauver le Japon de la destruction et des invasions à venir.
Gardons nous des jugements ou analyses sommaires, sans connaître tous les éléments du dossier...
Auteur : algol-x
Date : 26 mars18, 01:47
Message :
Yvon a écrit :Il n'y a pas a contre argumenter une diffamation en cours de procés et de plus Hors Sujet
Un procès produit de l'imagination des membres ! une rumeur de Gakkai pour contrôler ses troupes ! :lol:

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 01:53
Message :
Ichinen29 a écrit :Makiguchi n'a fait qu'exprimer fidèle au gosho; le bien fondé des "quatre dettes de reconnaissance" et protéger la Soka de l'obligation d'adopter l'amulette shinto...Une lecture superficielle pourrait le faire passer pour autre chose qu'un fidèle disciple du Bouddha et la soka n'a encourager la guerre à aucun moment ce qui n'empêche pas d'avoir une analyse des enjeux en cours à l'époque donnée....Nous sommes aujourd'hui dans un contexte de dialogues inter-religieux et de nombreux textes illustrant ces rencontres sont publiés dans la soka. Reconnaître que certains enseignements sont nuisibles car basés sur des conceptions erronées dommageable pour le destin des personnes et du monde, ne signifie qu'il faille "détruire" toutes les religions...On constate aujourd'hui de façon douloureuse où mènent ce type de croyances. D'où la phrase de Nichiren ""...il vaudrait mieux les chasser du pays" remise dans son contexte. Nichiren s'inquiétait de l'état déplorable de son pays et a cherché les causes profondes de ces calamités, qui résidaient dans les attachements à des conceptions erronées . Il fut accusé d'être un moine fanatique ou ultra-nationaliste, alors que son action n'était basé que sur le désir de sauver le Japon de la destruction et des invasions à venir.
Gardons nous des jugements ou analyses sommaires, sans connaître tous les éléments du dossier...
C'est exact mais on en a déjà parlé dans un autre post :
mahayana/zen-en-guerre-t50908.html
Auteur : zeste de savoir
Date : 26 mars18, 04:01
Message :
Yvon a écrit :Il n'y a pas a contre argumenter une diffamation en cours de procés et de plus Hors Sujet .

Voir : mahayana/zen-en-guerre-t50908.html
On en a déjà parlé, aucun procès en cours, seul votre rumeur !

Pour la vérité sur makiguchi cf Brian victoria, (point a la ligne)
La propagande on vous la laisse...! :Bye:
Auteur : Ichinen29
Date : 26 mars18, 04:42
Message : Vous pensez avoir l'apanage de "la vérité",...à part étriller la soka et ses membres, rien de bien solide!...
Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 05:01
Message : Oui a part critiquer rien dans la caboche
Auteur : zeste de savoir
Date : 26 mars18, 05:14
Message :
Ichinen29 a écrit :Vous pensez avoir l'apanage de "la vérité",...à part étriller la soka et ses membres, rien de bien solide!...
hahaha !
Bien plus solide que vos allégations ! ou les radotages de votre vieux collègue ! (+)

Votre organisation fera son coming out un jour ou l'autre ! Il faudra vous préparer à revoir votre logiciel ! :pleurer:

Makiguchi était un nationaliste comme les autres, doublé d'un dévot intolérant comme beaucoup de gens qui sont obnubilés par les fadaises de Nichiren, d'ou son emprisonnement. Je n'ai aucun besoin d étriller qui que ce soit, c'est comme ca ! :Bye:
Auteur : Ichinen29
Date : 26 mars18, 05:39
Message : Restez dans vos illusions;nous;nous avançons dans la voie correcte,sereinement et avec enthousiasme...les ânes braient et le chariot avance...
Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 07:10
Message : Au cours de la seconde guerre mondiale, le gouvernement militariste japonais poursuivit tous les adeptes de tous les courants religieux et persécuta toutes les personnes refusant d'adopter le Shintoïsme, religion d'état. Tsunesaburo Makiguchi, professeur de géographie qui s'était converti au Bouddhisme de Nichiren, fonda un mouvement laïc, la Soka Gakkai (société pour la création de valeurs) et refusa de se plier aux directives gouvernementales, condamnant au risque de sa vie le militarisme japonais. Il fut jeté en prison et torturé. Il y mourut en 1944. On lui doit d'avoir fait sortir le Bouddhisme de Nichiren des temples où il était confiné. Avec lui, son plus proche disciple Josei Toda fut également incarcéré. À sa sortie de prison, il décida de propager largement dans la société japonaise les enseignement de son maître, à travers le mouvement Soka Gakkaï. Réalisant son vœu, à sa mort en 1956, le mouvement comptait 750 000 familles pratiquantes au Japon.

Voir : http://www.forum-religion.org/mahayana/ ... 50908.html

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