Résultat du test :

Auteur : indécis951
Date : 16 sept.05, 02:24
Message : Les débuts de Mahomet

Mahomet est probablement né en 570 à la Mecque dans une riche famille de la tribu des Quraychites. Son père s’appelait Abd Allah, Allah étant un nom répandu à l’époque parmi les arabes. Devenu très tôt orphelin, il est élevé par son oncle Abu Talib qui l’emmène lors d’expéditions commerciales en Syrie. Le jeune Mahomet rencontra là-bas de nombreux juifs qui l’influencèrent de manière déterminante dans ses conceptions monothéistes. Parallèlement, il se mit au service d’une riche veuve, Khadija, avant de l’épouser. Son sens de la réussite sociale s’affirme donc assez tôt, comme le prouve ce mariage de raison qui lui permit de jouir d’une situation honorable.

Selon l’Islam, Mahomet commença à avoir des visions au Mont Hira, de sorte qu’il fut convaincu que Dieu l’avait choisi pour servir de messager. Il révéla publiquement ses visions en 613 aux mecquois. Les riches marchands de la ville s’opposèrent à Mahomet, à cause de ses premiers succès et de ses critiques véhémentes contre leur mode de vie. Mais pour tenter de se concilier leur bonne grâce, Mahomet admet que les divinités païennes de la Mecque pouvaient intercéder auprès de Dieu. Cette concession théologique dénote déjà l’opportunisme religieux de Mahomet qui, devant une situation politique délicate, n’hésite pas à nuancer ses principes monothéistes. Ce n’est que plus tard qu’il condamna ses anciennes paroles rejetées au statut de Versets Sataniques, selon at Tabari et Ibn Sad. Durant sa phase mecquoise en effet, une modération relative caractérise ses prises de positions religieuses et politiques.

Après la mort de son oncle Abu Talib et de sa femme Khadija, sa situation à la Mecque s’empira. L’élément décisif fut la rencontre avec un groupe d’habitants de Médine qui s’allièrent à lui pour régler certains de leurs problèmes politiques. Ils se convertirent au monothéisme affirmé par Mahomet, puis s’en retournèrent à Médine. Un groupe plus important de médinois s’allièrent ensuite avec Mahomet, de sorte que ce dernier quitta finalement la Mecque pour Médine en 622. Cette période correspond à l’Hégire, ou début de l’ère islamique. Pour un musulman, cette date constitue le point de départ d’une période prometteuse, mais pour Mahomet, elle signifie le début d’un radicalisme politique qui ira crescendo durant sa phase médinoise.

La radicalisation médinoise

Arrivé à Médine, Mahomet rassembla ses partisans médinois et mecquois sous une même communauté, l’ouma. Il rédigea un document appelé Constitution de Médine où il appela à la guerre sainte. Après six mois à Médine, il lança des raids pour capturer des caravanes mecquoises allant en Syrie. Il attaqua notamment une caravane durant le mois sacré des païens, s’appropriant un cinquième du butin. Cette violation du mois sacré scandalisa les médinois, mais Mahomet réussit à se concilier de nouveau leur confiance.

Entre-temps, les relations avec les juifs devinrent de plus en plus difficiles. Précisons qu’à l’époque, Médine était occupé par huit clans arabes et trois clans juifs. A ses débuts Mahomet gardaient en haute estime les juifs, eux dont il devait tout sur le plan religieux. Des juifs appartenaient probablement à son entourage, peut-être des samaritains. Mais justement, comme il s’attendait à ce que les juifs fussent les premiers à accueillir favorablement son message monothéiste à Médine, il fut rapidement déçu par leur méfiance et leur frilosité. En effet, les juifs ne le recevaient pas comme leur prophète. Au comble de l’amertume, il se détourna du judaïsme et développa une religion qui tira désormais sa source mystique d’Abraham, et non plus de Moïse. Le divorce avec le judaïsme était consommé.

En 624, il se lança dans une attaque contre une caravane mecquoise à Badr. Préalablement informés des plans de Mahomet, les mecquois tentèrent de l’écraser avec des troupes supérieures en nombre, mais les musulmans finirent tout de même par les mettre en déroute. Ce succès, connu sous le nom de victoire de la bataille de Badr, contribua au prestige de Mahomet, bien qu’une vulgaire histoire de razzia et de pillage en fut à l’origine. Parmi les prisonniers se trouvait un dénommé Al Nadr qui s’était autrefois illustré en se moquant du prophète à la Mecque. Ivre de vengeance, Mahomet en profita pour l’exécuter, et Al Nadr devint la première victime connue du djihad.

Une année après toutefois, les mecquois tinrent leur vengeance en battant les musulmans à la bataille d’Ohod. Cette première défaite de l’Islam ébranla l’esprit de nombreux croyants, mais Mahomet détourna le sens de cette défaite en imaginant qu’Allah avait voulu mettre à l’épreuve les croyants.

L’extermination des juifs

Enfin les mecquois tentèrent une attaque massive contre Médine, ou « bataille du fossé » en 627. Ils assiégèrent la ville, mais durent abandonner leur entreprise à cause d’un fossé qu’ils ne purent franchir. C’est à l’issue de cette bataille que le crime le plus abject de Mahomet fut commis. Reprochant aux juifs leur trahison supposée, Mahomet ordonna l’extermination des membres mâles de la tribu des Qurayza. Emmenés par groupe de cinq, ces hommes sont tous décapités et jetés dans des fosses communes creusées par les musulmans. Toute ressemblance avec des événements récents de l’Histoire européenne du XXième ne serait que fortuite. Les femmes et les enfants sont vendus comme esclaves. Après le carnage, Mahomet prend pour concubine la belle Rayhana, veuve de l’un des suppliciés.

Après quelques ultimes escarmouches sans succès, les Koraïchites de la Mecque comprennent qu’il ne leur reste plus qu’à se soumettre. C’est chose faite par le traité d’Hodaïbiya en 629 qui autorise les musulmans à effectuer un pèlerinage l’année suivante à la Mecque. En janvier 630, Mahomet entre à la Mecque à la tête d’une armée de 10 000 hommes et sans effusion de sang. Il se rend à la Kaaba, le sanctuaire de tous les Arabes, frappe les idoles aux yeux et ordonne de les détruire avant de retourner à Médine. Enfin en mars 632, peu avant de mourir, le Prophète accomplit un pèlerinage de trois jours à la Kaaba débarrassée de ses idoles. Il recommande alors à ses fidèles d’accomplir au moins une fois dans leur vie ce pèlerinage.

Mahomet et les femmes

Avant son entrée en politique, Mahomet n’eut que la riche Khadija comme épouse, son aînée de quinze ans. Aucun de ses enfants de sexe mâle ne survit, ce qui, dans la société bédouine, est un signe d’impuissance (abtar) et d’opprobre. Il est certain que cette descendance exclusivement femelle fut mal ressentie par Mahomet, et que ce dernier, les premiers succès aidant, chercha à placer nombre d’épouses et de concubines dans son lit.

Certes, la société arabe païenne pré-islamique autorisait la polygamie, mais il faut bien garder en esprit que Mahomet se revendiquait comme un monothéiste proche des juifs, non comme un païen. D’ailleurs Mahomet rejetait de nombreuses coutumes païennes, telles les "flèches du sort" citées dans le Coran (s.5, v.92), et avait adopté les mœurs juives de l’époque, ainsi leurs interdits alimentaires (s.5, v.4). Or les juifs refusaient la polygamie. Par conséquent Mahomet avait probablement conscience de se contredire lui-même en admettant la polygamie, cette coutume païenne qu’il aurait dû logiquement haïr, et son entourage d’origine juive devait s’en étonner. Pour régler ce petit problème diplomatique, une autorisation spéciale fut gracieusement accordée par Allah à Mahomet pour que ce dernier puisse épouser plusieurs femmes. Aussi de nombreuses femmes passèrent dans sa couche, parfois contre leur gré comme Marie, la captive copte.

Concernant le sexe, Mahomet ne connaissait ni règles ni contraintes. En effet, même si la plupart de ses mariages répondaient à un intérêt politique pour se concilier des alliances avec d’autres clans, le pouvoir de son seul désir s’exprima en de maintes occasions, comme l’illustre son aventure avec Zainab, la femme de son propre fils adoptif Zaid. Pour se justifier contre toute accusation d’inceste, Mahomet inventa une histoire incroyable où il reçut l’ordre divin de l’épouser. Selon l’Islam, un jour qu’il aperçut Zainab, Mahomet fut ébloui par sa beauté, et tout confus il rentra chez lui. Allah, qui fait décidément bien les choses, lui demanda alors de la prendre comme épouse, sans qu’on ne sache vraiment pourquoi. Mais encore prisonnier de ses scrupules, Mahomet aurait demandé la permission à Zainab qui aurait trouvé l’idée tout à fait ingénieuse, bien évidemment, puis à son fils Zaid qui accepta joyeusement de divorcer pour répondre au désir légitime de son père…

Les penchants sexuels de Mahomet rejoignent parfois le sordide. En effet, il épousa également Aïsha quelques mois avant l’Hégire, alors que lui avait passé la cinquantaine et qu’elle-même n’avait que… 6 ans. Fort heureusement, le prophète attendit sagement ses 9 ans avant de la pénétrer sexuellement. Puis Aïsha devint l’épouse préférée de Mahomet, détail qui révèle ses goûts très intimes. Ces faits incroyables sont relatés dans l’un des textes officiels de la tradition islamique, le hâdith 67 39. Dans certains pays appliquant la charia (tel l'Iran), cette histoire scabreuse avec une fillette de 9 ans fixe l’âge légal du mariage islamique. Soulignons que si Mahomet avait créé sa religion à notre époque, toute la presse se serait déchaînée contre lui en l’accusant d’être un affreux gourou pédophile…

Contrairement à la pudeur chrétienne, l’Islam ne rejette d’ailleurs pas les joies du sexe pour le croyant tué au combat. Arrivé au paradis en effet, le combattant musulman se voit accordé de nombreuses houris « aux gros yeux », ou vierges célestes, pour son bon plaisir (*). Les fantasmes d’une copulation éternelle imprègnent jusqu’à l’esprit des terroristes islamistes qui, dans leur esprit malade, enveloppent soigneusement leurs parties génitales avant de s’exploser. Pourtant ils devraient pouvoir s’en passer, car l’Islam donne même des détails pornographiques sur les détails du pénis dont seront heureusement dotés les croyants au paradis, ainsi un phallus « lisse comme un œuf ».

Les meurtres personnels de Mahomet

A ses débuts mecquois, Mahomet prêchait une religion relativement pacifique, axant son message sur la foi et sur la rédemption. Cette phase de modération correspondait-elle réellement à son état d’esprit, ou bien ne traduisait-elle surtout que sa prudence politique, lui qui devait se confronter à l’hostilité des puissants marchands de la Mecque ? N’en déplaise aux admirateurs de l’Islam, la seconde hypothèse reste la plus logique et la plus rationnelle. Car sitôt échappé à Médine au milieu de ses partisans, Mahomet commis nombre de meurtres politiques ou personnels d’une cruauté parfois insoutenable.

Nous avons vu qu’à l’issue de la bataille de Badr, il fit exécuter Al Nadr dont il n’appréciait guère les plaisanteries. Comme on lui jetait la tête d’un autre prisonnier décapité, Mahomet s’écria : « Cela m’est plus agréable que le plus beau chameau de toute l’Arabie ». Une telle formule se passe naturellement de commentaire. Puis Ocba fit les frais de la nouvelle religion crée par Mahomet, cette religion censée louer un dieu miséricordieux, selon un passage de la Biographie du Prophète :

« Deux jours plus tard (…) Ocba fut renvoyé pour être exécuté. Il tenta de protester et demanda pourquoi il devait être traité avec plus de rigueur que les autres captifs. « En raison de ton inimité avec Allah et son prophète », répondit Mahomet. « Et ma petite fille ! cria Ocba dans l’amertume de son âme, qui prendra soin d’elle ? ». « Les feux de l’enfer ! » s’exclama le prophète. Et à cet instant, la victime fut fendue jusqu’aux pieds. « Misérable que tu es ! » continua-t-il, « et persécuteur ! Mécréant qui ne crois ni en Allah, ni en son prophète, ni en son livre ! Je remercie le seigneur qui t’as tué, et ainsi a consolé mes yeux ».

On remarquera que le seul reproche que Mahomet formule pour justifier le meurtre d’Ocba, c’est son impiété. Ocba n’était ni un bourreau des premiers musulmans, ni un meurtrier sanguinaire. Il mourut pour la simple et bonne raison qu’il refusa l’Islam, fidèlement à ses convictions personnelles.

Ces assassinats troublèrent cependant quelques âmes sensibles, puisque le prophète trouva le moyen de se justifier par une nouvelle révélation : « Il n’appartient pas au prophète de faire des captifs, tant que, sur Terre, il n’a pas complètement vaincu les incrédules » (s.8, v.67).

Mais Mahomet assassine aussi des femmes. La poétesse Asma bint Marwan avait composé des vers contre cet étranger de Mahomet dont la nouvelle religion l’indignait. Apprenant ses dires un peu trop injurieux à son goût, Mahomet questionna : « N’y aurait-il donc personne pour me débarrasser de la fille de Marwan ? » Un serviteur zélé de Mahomet se porta volontaire en assassinant la malheureuse dans son lit. Lorsque ce serviteur exprima ses craintes quant à la réprobation possible d’Allah devant ce meurtre, preuve que les remords étaient parfois supérieurs dans le cœur de ses guerriers que dans le sien, Mahomet le rassura en lui disant que « même deux chèvres ne se disputeraient pas pour cela ». D’autres poètes suivirent sur la liste noire des assassinés, tel Abu Afak, lui qui avait osé critiquer le prophète.

Mahomet ordonna également le meurtre de Kab ibn al-Ashraf, fils de femme juive, qui tenta de mobiliser les foules mecquoises contre le prophète. Se faisant passer pour un ami, des partisans musulmans l’assassinèrent durant la nuit, près d’une cascade. On remarquera la tromperie qui précéda cet acte odieux, preuve que Mahomet n’obéissait pas toujours au code de l’honneur dès qu’il s’agit de sa personne. Au contraire, il félicita ses serviteurs qui jetèrent à ses pieds la tête coupée de Kab. Au milieu des assassinats qui touchèrent ensuite nombre de juifs, un homme s’écria même, voyant le meurtre d’un juif tué par son ancien ami musulman, que « une religion qui pousse à faire cela est certainement merveilleuse ! ».

Conclusion

Contrairement à Jésus qui subit la condamnation des hommes avant de souffrir sur la croix, Mahomet mourut en pleine gloire terrestre, à la fois puissant et respecté par ses contemporains. Les nombreuses conquêtes militaires lui conférèrent des droits inimaginables sur des populations entières, et ses révélations divines, bien qu’arrangées pour son satisfaire ses penchants humains, lui accordèrent une autorité considérable sur les hommes. Certes, un intérêt sincère pour la religion a certainement dû guidé Mahomet, durant sa première phase à la Mecque. Mais dès qu’il comprit son indiscutable pouvoir de conviction sur ses proches, son éloquence et son charisme incontestable, Mahomet devint un puissant manipulateur des esprits au service d’une cause essentielle à ses yeux : l’unification politique des arabes sous son égide, lui le seul intermédiaire avec le divin.

Bien sûr, il est assez probable qu’il croyait réellement en l’existence du dieu monothéiste dont parlait les juifs, mais en aucun moment Mahomet ne montre un intérêt excessif pour la discussion théologique, la recherche de l’absolu ou l’approfondissement personnel de la foi. La plupart, voire la totalité de ses croyances ne sont que des récupérations compilées du judaïsme, du paganisme, du christianisme apocryphe ou encore du zoroastrisme. Rien dans l’Islam ne constitue une innovation majeure sur le plan de la spiritualité intérieure. Il n’avait pas épousé le christianisme parce qu’il avait mal saisi le concept de la Sainte-Trinité, croyant que les chrétiens croyaient réellement en trois dieux. Mahomet n’était pas un intellectuel, mais un homme pratique doué d’une intelligence déterminante. Il avait compris que l’unification des arabes passait logiquement par l’unification des dieux autrefois païens en une seule personne : Allah.

par contre je ne peux pas laisser le dernier paragraphe,tu y enfreint la charteInterdiction
A-30 Ne pas associé certains sujets comme le viol, les abus sexuels, la pédophilie, les violences à l'égard des femmes, le terrorisme religieux, les fraudes civiles... et tout ce qui peut être relié au comportement d’un unique opposant, ou d'un membre, pour ne pas lancer l’opprobre générale sur la religion eslokehay


Djinn Al Nader

(*): De recentes exégèses suggèrent que l'existence supposée des houris résulterait d'une mauvaise traduction de l'arabe, et que les versets en question évoqueraenit davantage "du raisin blanc" et que des vierges célèstes.
Auteur : Falenn
Date : 16 sept.05, 02:56
Message : Ouah ! Les musulmans ne vont pas aimer ...
Auteur : indécis951
Date : 16 sept.05, 05:21
Message : pourtant c'est bien sa life; résumé un peu rapidement
Auteur : Mustapha
Date : 16 sept.05, 05:24
Message : Que font les modérateurs, ou alors je me suis trompé sur les quelques messages des modérateurs de j'ai lu! Il s'agit donc là aussi d'un forum islamophobe!
Salam.
Auteur : indécis951
Date : 16 sept.05, 05:29
Message : respecte les autres eslokehay
Auteur : eslokehay
Date : 16 sept.05, 05:32
Message : tu sais indecis j ai ete tenté de supprimer certains paragraphes de ton post,mais bon,le sujet que tu ouvres prouve bien ta haine de l islam due a ton ignorance de cette religion...

d ailleurs,quand tu mets des copiés collés,mets nous la source...la prochaine fois je supprimerais ton post
Auteur : Tupac
Date : 16 sept.05, 05:46
Message : abd allah ca veut dire fils de Dieu ?
Auteur : patlek
Date : 16 sept.05, 06:12
Message :
eslokehay a écrit :tu sais indecis j ai ete tenté de supprimer certains paragraphes de ton post,mais bon,le sujet que tu ouvres prouve bien ta haine de l islam due a ton ignorance de cette religion...
On aimerait bien aussi ne plus etre pris pour des imbéciles... Si tu veux je te cites des versets du coran démontrant sans ambiguité aucune son intolérance.
Auteur : Mustapha
Date : 16 sept.05, 06:13
Message :
eslokehay a écrit :tu sais indecis j ai ete tenté de supprimer certains paragraphes de ton post,mais bon,le sujet que tu ouvres prouve bien ta haine de l islam due a ton ignorance de cette religion...

d ailleurs,quand tu mets des copiés collés,mets nous la source...la prochaine fois je supprimerais ton post
Merci pour la rectification!

Salam.
Auteur : eslokehay
Date : 16 sept.05, 06:14
Message :
patlek a écrit : On aimerait bien aussi ne plus etre pris pour des imbéciles... Si tu veux je te cites des versets du coran démontrant sans ambiguité aucune son intolérance.

tu peux faire de meme avec la bible aussi...un livre saint ne se lit pas comme un roman...
Auteur : patlek
Date : 16 sept.05, 06:20
Message :
eslokehay a écrit :

tu peux faire de meme avec la bible aussi...un livre saint ne se lit pas comme un roman...
C' est justement çà qui est grave!, un roman, je ne suis pas choqué de lire de la violence dedans (Et encore, si j' y trouve des incantations des appels a la violence, çà me choquerat), une grosse partie du coran, n' est que agressivité, mépris, et meme parfois haine.

Quand a Mohamed, si il s' agit de lle faire passer pour Ghandi, il y a du travail!
Auteur : patlek
Date : 16 sept.05, 06:25
Message : Un autre qui nous prend pour des imbéciles; sur le site dont tu as donné l' adresse:

http://b.brahim.free.fr/divers/islamistes_islamisme.htm

Avec un rapprochement surprenant avec le "chrétien Dutroux", dont j' ignorais jusqu' a ce jour qu'il avait commis ses actes au nom de la chrétienté.
Auteur : indécis951
Date : 16 sept.05, 06:26
Message : en quoi les porpos de mon post sont faux? faut savoir argumenter
Auteur : eslokehay
Date : 16 sept.05, 06:38
Message :
indécis951 a écrit :en quoi les porpos de mon post sont faux? faut savoir argumenter
desole j ai pas le temps d argumenter je m ocuppe du menage,du repas et je vais y aller chercher ma femmme au travail...enfin bon vous vous en foutez un peu de ma vie je pense,et c est pas une excuse pour debattre,mais je pense qu il y aura un autre musulman pour vous repondre.


juste pour resumer ma pensée vous ne savez pas grand chose de l islam,de ses pratiques,de sa philosophie de vie,du mode de vie proposé aux musulmans,vousvous contentez juste de sortir des versets du coran dans son contexte,et de sortir des copies colles de islam=danger ou de coranix...essayez de rencontrer un musulman qui vit pres de chez vous,et posez lui des questions,essayer d apprendre pour com_prendre(comprendre=prendre avec)

si je suis en mode connecte c est que je laisse allumer mon pc,mais je fais d autres choses...
Auteur : Falenn
Date : 16 sept.05, 06:48
Message : Indécis951 n'a pas attaqué l'islam, il propose une bio de Mahomet.
Personnellement, je découvre le personnage sur ce forum.
Pas joli, joli ... :?
Auteur : Tupac
Date : 16 sept.05, 06:58
Message : cet bio nest pas tres valorisante car elle montre que les mauvaises choses pas les bonnes (apres si cest la vérité cest normal de les dire aussi)....moi ce qui me gene cest lhistoire avec aicha, je trouve ca choquant quil soit allé avec une jeune fille de 6 ans ....mais jen ai deja parlé sur ce forum...
Auteur : patlek
Date : 16 sept.05, 06:59
Message :
vousvous contentez juste de sortir des versets du coran dans son contexte
Attend, on nous dis, le coran, c' est la parole directe du créateur de l' univers entier!!! pas moins!!!, c' est énorme!!!
On se dit, çà va etre un message magnifique!!, le créateur de l' univers nous parle!!!! , c' est a peine si on va pas trembler en lisant les lignes tellement c' est impressionnant: le créateur de l' univers entier délivre un message a l' humanité!!!!
çà va etre beau , universel, et intemporel.

Et bien non, c' est pas beau, vraiment pas. unniversel??? il parait qu' il est intraduisible; hé bé... pour l' universalité, on repasserat!!; intemporel, ha!, minute!, il faut replacer dans son contexte... il y a bien par exemple une injonction, un ordre: tuez les. Le créateur de l' univers entier en est réduit a çà.
Le créateur de l' univers s' adresse a l' humanité; c' est énorme et unique!!, on s' attend a un texte magnifique, humaniste, et c' est tout le contraire quaziment, un texte totalement consternant.

On a vite compris qui est l' auteur.
Auteur : patlek
Date : 16 sept.05, 07:11
Message : Quand a la "tolérance"...

Explique moi pourquoi, il n' y a ni juifs, ni chrétien, et a mon avis les athées ont intéret de s' y taire, en Arabie Saoudite, la terre du prophéte (Sui l' islam est si tolérant, la terre du prophéte devrait en etre l' expression la plus remarquable!!) Parce que a l" époque de Mohamed, il y avait des tribus juives (jusqu' au Yemen), et des chrétiens et d' autres croyances.


(çà ne date pas d' hier, les saoudiens actuel n' y sont pour rien, ils suivent un ordres d' un lointain passé.)
Auteur : osmosis203
Date : 16 sept.05, 07:23
Message : Le prophête Mohammed est un chef de guerre contrairement à Jesus.

Jesus est un prophête disposant de compassion d'amours, mais les hommes ne l'on pas crus, ils ont persecuter les prophêtes ou tuer car la religon monothéiste prone l'unité des peuples.


Le coran révèle toutes l'histoire du prophête, elle dit de la traduire pour la remetre à toute les nations.
Le coran n'a jamais rien caché.

Parcontre il arrive qu'ils y a des gens, qui écrivent des choses qui ne corresponde pas à l'histoire et cela arrivent souvent même aujourdhui.
-par exemple Il y a des centaines de livres, de gros volumes qui disent que le genocide juif n'a jamais exister , que les camps de concentration n'on jamais exiter, alors qu'ils y a eu plus de 6 millions de victimes juifs.

Il y a des gens qui peuvent inventé n'importe quoi, et cela nous le vivons tous les jours, pour l'islam c'est 1400 ans, mais pour l'irak on arrive jamais à savoir si c'est 10 000 victimes lors de la seconde guerre en irakou 100 000, car on nous cache tout et ment.

Si vous devez critiquer l'islam il faudras le critiquer par le Coran et non de sources etrangere, comme je dit un peut plus haut si vous prenner les sources de nazie vous effacer la veriter.
Auteur : patlek
Date : 16 sept.05, 07:29
Message : Je veux bien le critiquer par le coran, en ne citant que le coran, et exclure tout autre source. (Mais ensuite , je connais la musique; "Ha oui, mais il faut remettre dans le contexte")))

Sinn,je suis d' accord que le coran raconte la vie de Mohamed, il se servait des versets pour encourager ses hommes, les diriger, les exalter, régir et regler les problémes qui se posait dans la communauté, il a tout mis dedans, y compris des trucs de sa vie privé, et ses fantasmes.
C' est un texte 100% humain, et c' est ainsi qu' on peut le comprendre, c' est la construction d' une communauté, et ensuite utilisé avec l' expansion en idéologie.
Auteur : Tupac
Date : 16 sept.05, 07:31
Message : je pense comme patlek sur le fait que le coran est humain et pas divin mais cest que mon avis
Auteur : Falenn
Date : 16 sept.05, 07:33
Message :
Tupac a écrit :je pense comme patlek sur le fait que le coran est humain et pas divin mais cest que mon avis
Idem pour les écrits bibliques.
Pour tous les écrits d'ailleurs.
Auteur : patlek
Date : 16 sept.05, 07:39
Message : Bah oui, c' est le principe de base des athées
Auteur : Tupac
Date : 16 sept.05, 08:08
Message : le message du NT est magnifique: aimer son ennemi, tendre lautre joue...si on appliquait ca le paradis serait sur terre....apres on croit ou pas cest autre chose
Auteur : eslokehay
Date : 16 sept.05, 08:17
Message :
patlek a écrit :Je veux bien le critiquer par le coran, en ne citant que le coran, et exclure tout autre source. (Mais ensuite , je connais la musique; "Ha oui, mais il faut remettre dans le contexte")))

Sinn,je suis d' accord que le coran raconte la vie de Mohamed, il se servait des versets pour encourager ses hommes, les diriger, les exalter, régir et regler les problémes qui se posait dans la communauté, il a tout mis dedans, y compris des trucs de sa vie privé, et ses fantasmes.
C' est un texte 100% humain, et c' est ainsi qu' on peut le comprendre, c' est la construction d' une communauté, et ensuite utilisé avec l' expansion en idéologie.


le coran si t y viens avec de mauvaises intentions,tu auras obtenu ce que t y cherchais...il faut venir vers le coran avec le coeur pur,j ai essaye de le lire a 15 ans,je n y ai vu qu une religion "dure" envers ses adeptes et detracteurs...
le coran un texte 100% humain???pour l instant moi je peux pas te donner d exemples de l origine divine du coran,mais t en aura du premier concerné,et pas dans si longtemps que ca...si dieu etait visible,ce serait trop facile de croire en lui,ce serait evident...
Auteur : eslokehay
Date : 16 sept.05, 08:26
Message :
indécis951 a écrit : INUTILE DE CITER L'INTEGRALITE DU MESSAGE D'ORIGINE

en ce moment je lis "al sirat" mahmoud hussein...si vous avez l occasion de le lire,vous aurez une meilleure bio du dernier des prophetes... au premier paragraphe du post deja il y a une erreur...il n a pas ete influencé par des juifs lors des expeditons commerciale,par contre il a rencontre des moines ,des rabbins,ou des hanafis(c etait des monotheistes qui ne suivaient pas le judaisme ni le cristianisme)qui ont reconnu en lui la prophetie...a quoi bon detruire un texte qui comprend au premier paragraphe un element faux...
Auteur : patlek
Date : 16 sept.05, 08:29
Message :
le coran si t y viens avec de mauvaises intentions,tu auras obtenu ce que t y cherchais
Avant de le lire, j' ignorais ce que çà pouvais bien contenir. Quand aux "mauvaises intentions", il n' y acune difficultés a en obtenir dans le coran, çà en est rempli!

mais t en aura du premier concerné,et pas dans si longtemps que ca
Arff... c' est un truc qui revient réguliéremennt çà. Une litanie.



Je te pose une question sur "la tolérance de l' islam", la péninsule arabiue, le berceau de l' islam, la "terre sainte" de l' islam, là ou est né Mohamed, en principe, çà doit etre là ou la tolérance de l' islam s' exprime dans toute sa "majesté" !! Le lieu ou toutes les communautés, les croyances et non croyances, se cotoient dansl' harmonie, et la "félicité" de l' islam!!
J' ai pas tout a fait le sentiment que ce soit le cas, je me trompe???
Auteur : Saladin1986
Date : 16 sept.05, 08:36
Message :
Tupac a écrit :le message du NT est magnifique: aimer son ennemi, tendre lautre joue...si on appliquait ca le paradis serait sur terre....apres on croit ou pas cest autre chose
Comme le dit Paul toute ecriture est in,spire de Dieu
donc tu crois a ce que dit l'ancien testament

Et c'est pas non plus un message d'amour lol

Massacre dans les cites de tout ce qui vit cad femme enfant animaux et bien sur les hommes
Lit les texte de l'AT concernant l'expansion du territoire des hebreux c'est pas joli joli
Auteur : eslokehay
Date : 16 sept.05, 08:44
Message :
patlek a écrit : Avant de le lire, j' ignorais ce que çà pouvais bien contenir. Quand aux "mauvaises intentions", il n' y acune difficultés a en obtenir dans le coran, çà en est rempli!

Arff... c' est un truc qui revient réguliéremennt çà. Une litanie.



Je te pose une question sur "la tolérance de l' islam", la péninsule arabiue, le berceau de l' islam, la "terre sainte" de l' islam, là ou est né Mohamed, en principe, çà doit etre là ou la tolérance de l' islam s' exprime dans toute sa "majesté" !! Le lieu ou toutes les communautés, les croyances et non croyances, se cotoient dansl' harmonie, et la "félicité" de l' islam!!
J' ai pas tout a fait le sentiment que ce soit le cas, je me trompe???



pour ce qui est du jugement dernier,on en est pas la,qui sait,peut etre tu te convertira a l islam et moi je rejetterait l islam,personne ne connait l avenir...
par contre,je vois pas en quoi je dois mme justifier de ce qui ce passe en arabie saoudite,je suis pas saoudien,et donc encore moins le roi de larabie pour changer les choses...par contre je suis citoyen francais et je me bats pour que l islam soie represente dans ma region,où 20 000 musulman y vivent et aucune mosquée dans le coin,just'e des salles de prieres,si petites que la moitie y prie dehors...en on nous annule le permis de construire a cause d un minaret de 16 metres de long.est ce le minaret qui fait peur?ca fait penser a un chateau fort ou quoi?et quand on enlevera le minaret,quel sera la prochaine excuse?parce que le btiment est tourné vers la mecque?tout ca pour retarder la construction d un lieu de priere decent dans une zac d ailleurs,alors que plusieurs eglises , temples ,ou synagogues s y sont construites en moins de 15 ans...
maintenant que les rois du petrole y font des choses anti islamiques dans leur pays(oubliger les femmes a porter le voile,par exemple)qu est ce que tu veux que ca me fasse?j y vis pas la bas ...
Auteur : Tupac
Date : 16 sept.05, 08:47
Message :
Saladin1986 a écrit : Comme le dit Paul toute ecriture est in,spire de Dieu
donc tu crois a ce que dit l'ancien testament

Et c'est pas non plus un message d'amour lol

Massacre dans les cites de tout ce qui vit cad femme enfant animaux et bien sur les hommes
Lit les texte de l'AT concernant l'expansion du territoire des hebreux c'est pas joli joli
saladin en disant cela tu confirmes a tout l monde ton ignorance du christianisme, aissa comme vous dites est venu changer les choses pourquoi sinon ?
la loi juive ne nous concerne pas tu devrai te renseigner un peu.
je veux pas te manquer de respect mais la ta dit une connerie.
Dis moi une seule phrase du christ qui est contradictoire, ou il dit un message de haine ou de violence :arrow: impossible yen a pas.
Moi jai parlé des paroles damour du christ et tu me parles de paul et des actes des juifs :roll:
Auteur : Saladin1986
Date : 16 sept.05, 08:52
Message : HORS SUJET
Auteur : patlek
Date : 16 sept.05, 08:54
Message : "par contre,je vois pas en quoi je dois mme justifier de ce qui ce passe en arabie saoudite"
C' est pas les saoudiens actuels, ni meme du siécle dernier qui ont chassé et interdit toute expressions autres que l' islam, çà remonte a plus loin. Tu peux chercher.
Auteur : eslokehay
Date : 16 sept.05, 08:57
Message :
patlek a écrit :"par contre,je vois pas en quoi je dois mme justifier de ce qui ce passe en arabie saoudite"
C' est pas les saoudiens actuels, ni meme du siécle dernier qui ont chassé et interdit toute expressions autres que l' islam, çà remonte a plus loin. Tu peux chercher.

et est ce que j etaixs la bas a cette epoque?questionnemoi plutot sur mes actes,et le pourquoi de mes actes,je ne suis pas responsable des actes de mes correligionaires,juste de smiens,ce qui est pas mal deja...
Auteur : patlek
Date : 16 sept.05, 08:58
Message : Un indice, c' est le "modéle", l' homme parfait, tolérant, bon etc.... )))
Auteur : osmosis203
Date : 16 sept.05, 08:59
Message : Il ne faut pas s'attendre à un coran qui rayonne jusqu'au 7 emes ciel parcequ'il émane de Dieu,il serait injuste que la nature
ne soit pas de même, le Coran doit être vulnérable et doit nous metre à l'epreuve, parcequ'ils est nécessaire de douter,
elle fait travailler nos émotions,
et nos réactions envers Dieu et les hommes et les hommes vers nous, c'est une nécessité en théologie, ce n'ai pas une chose mauvaise au contraire ce qui le rend d'une autre façon invulnérable et ingénieuse.

Les versets du Coran nous ont été transmis et interpreter pour les hommes par des messagers L'ange Gabriel et Mohammed, ce n'ai donc pas Allah
qui c'est présenter devant Mohammed mais le serviteur d'Allah.
et Dieu pouvait aussi bien tout dire au prophete Mohammed par une communication cerebrale. Mais cette communication
a été autrement.

Le Coran dispose d'un tout qui fait beaucoup réflechir, psychologique, metaphysique, sincérité..
Je trouve très interessent de comparer l'homme à Dieu.
Auteur : Tupac
Date : 16 sept.05, 09:04
Message :
Saladin1986 a écrit :HORS SUJET ET/OU PROVOCATION INUTILE
je suis chretien(qui suit le christ ) pas "paulien ou pauliste" tu comprend ou pas ??????
paul est un chretien comme moi ,rien de plus ????arrete de tjs parler de paul on est pas sur son forum
relis mes deux post pour les explications concernant la loi juive(sous laquelle on est plus)
Deplus je parlais du message damour du christ(obligé de me repeter :? ) de rien dautres.
Tu cherches quoi au juste, la polemique ?


modos je vous laisse juger par vous meme
Auteur : eslokehay
Date : 16 sept.05, 09:08
Message : HORS SUJET ON PARLE DE MOHAMMED ICI
Auteur : Saladin1986
Date : 16 sept.05, 09:11
Message : HORS SUJET ON PARLE DE MOHAMMED ICI
Auteur : Tupac
Date : 16 sept.05, 09:14
Message : HORS SUJET ON PARLE DE MOHAMMED ICI
Auteur : patlek
Date : 16 sept.05, 09:16
Message : HORS SUJET ON PARLE DE MOHAMMED ICI
Auteur : jack.2b
Date : 16 sept.05, 11:16
Message :
indécis951 a écrit :INUTILE DE CITER L'INTEGRALITE DU MESSAGE MERCI...
en quoi cela interesse la galerie?
et puis priere de mentionner tes sources
les tiennes??!!
Auteur : osmosis203
Date : 16 sept.05, 12:35
Message : LE SUJET PARLE DE MOHAMMED FAUT-IL LE RAPPELLER...
Auteur : zered
Date : 16 sept.05, 22:29
Message : Les message hors sujet on été supprimé, le sujet parlant de Mohammed et non de Paul. Merci à l'avenir de respecter les sujets ouverts ou si vous voulez parler de Paul en ouvrir un nouveau.
Auteur : MOHAMED
Date : 16 sept.05, 23:35
Message :
Mustapha a écrit :Que font les modérateurs, ou alors je me suis trompé sur les quelques messages des modérateurs de j'ai lu! Il s'agit donc là aussi d'un forum islamophobe!
Salam.


laisse les , a force d insulter la crédibilité n y est plus , il y a beaucoup d ignorance et de désinformation


la meilleur riposte se trouve dans la théologie , nous avons démontrés que le christianisme est non divin et que jésus psl condamner cela


le prophéte mohamed saw est l homme qui a marqué l histoire du monde jusqu a maintenant , le plus grand des hommes

du désert avec les scorpions il a fondé la plus belle et plus grande des civilisation , et il a propagé l islam d une facon extraordinaire(avec l aide de dieu)


l islam en 2005 est numero 1 dans les médias , sur le net et dans le monde


les converssions sont nombreuses
Auteur : patlek
Date : 16 sept.05, 23:47
Message :
il a fondé la plus belle et plus grande des civilisation
Quand on voit l' etat des pays pmusulmans, on en doute.
Auteur : patlek
Date : 16 sept.05, 23:52
Message :
le prophéte mohamed saw est l homme qui a marqué l histoire du monde jusqu a maintenant
Il a surtout fondé une idéologie,respecte la charte. eslokehay. Karl Marx a aussi fait la meme chose, il a jeté les base d' une idéologie qui s' est répandu trés rapidement a ce détail prés, c' est qu'il était le premier a dire; "je ne suis pas marxiste"
Auteur : Mickael_Keul
Date : 17 sept.05, 01:17
Message :
Tupac a écrit :cet bio nest pas tres valorisante car elle montre que les mauvaises choses pas les bonnes (apres si cest la vérité cest normal de les dire aussi)....moi ce qui me gene cest lhistoire avec aicha, je trouve ca choquant quil soit allé avec une jeune fille de 6 ans ....mais jen ai deja parlé sur ce forum...
Cette bio reflète bien ce qu'était l'homme Mahomed qui a eu qd même un certains nombres de chances dans sa vie - C'etait certainement un homme intelligent, mais aussi assoifé de pouvoir , qui étant pauvre a la chance de tomber sur une riche veuve, de l'épouser et d'ainsi grâce à son argent d'acquérir un pouvoir , pouvoir qu'il va avoir la possibilité d'étendre en rencontrant lors de ses voyages des moines coptes (c'est historique) et voici un autre qui confirme bien le 1er


Muhammad (ou Mohammed, le « loué » en Arabe) ibn Abd-Allah ibn el-Mottalib est né un premier avril en l’an 569, 570, 571 ou 580 (10) au sein d’un clan appartenant à la tribu des Qoraïchites (ou Koraïchites)(11), un groupe de bédouins dont l’influence commençait à se faire sentir dans toute la péninsule arabique et qui voulait asseoir son pouvoir sur l’ensemble des territoires contrôlés par les Arabes.

Il avait perdu ses parents très tôt. Son père Abd-Allah ibn el-Mottalib, était mort avant sa naissance (ou quand il avait deux mois) et, selon la « Sîra » musulmane (biographie du prophète), il avait perdu sa mère – Amina, fille de Wahib - à l’âge de six ans. Il aurait donc été élevé par son grand-père – Abdel Mottalib – puis par un oncle nommé Abou Tâlib (ou « Taleb »). Sa tribu était influente mais sa famille était pauvre. Il vécut d’abord très chichement, travaillant comme berger puis comme caravanier. Quand il eut treize ans, son oncle l’autorisa à l’accompagner en Syrie. En cours de route, il aurait rencontré un moine nestorien nommé Bahira qui aurait conseillé à son oncle de le prémunir contre les « artifices des juifs ». A son retour, il prendra part à la guerre d’El Fidjar (violation du mois sacré) que sa tribu soutenait contre celle de Benou-Hawazin. Mais là encore, la participation de l’adolescent se réduisit à bien peu de choses : il fut chargé de ramasser les flèches lancées par les combattants.

Vers l’an 594, il se rendit à deux reprises au Yémen et fit, l’année suivante, un second voyage en Syrie pour le compte d’un certain Meïssara, l’homme qui était chargé des affaires d’une riche veuve nommé Khâdidja. Une fois encore, il eut l’occasion de rencontrer des moines chrétiens qui eurent quelque influence sur ses conceptions religieuses.


Les légendes musulmanes, inventées bien après sa mort, racontent qu’au cours de l’un de ses voyages en Syrie, il aurait été accueilli par un ermite chrétien nommé Bahira (voir illustration du chapitre premier) qui l’aurait accueilli comme un « envoyé (rasoul) de dieu » après avoir identifié, sur son corps, des « marques divines ». Selon d’autres, sa venue aurait été accompagnée de « miracles ». On nage là en pleine mythologie, en pleine affabulation car ces faits n’ont absolument rien d’historique. Il en va de même pour la légende qui affirme qu’à l’âge de six ans, Muhammad aurait été « visité » par deux anges qui lui auraient ouvert la poitrine pour en extraire le cœur ( des anges chirurgiens cardiaques ?). Ils auraient ensuite lavé ce cœur (pour lui ôter ses souillures) avant de le remettre en place (ce qui implique que le cœur de cet enfant de six ans était « souillé » !). Le travail a dû être drôlement mal fait si l’on sait - preuves historiques à l’appui - à quel point Mahomet se comporta, sa vie durant, comme un être malfaisant et vicelard !

En fait, la mythologue musulmane, n’est – une fois encore – qu’une contrefaçon d’autres mythologies. La plupart des « miracles » et des « faits merveilleux » que l’on imputa à Mahomet se retrouvent dans l’hagiographie des prophètes bibliques et des saints de la chrétienté, voire même de certains dieux du panthéon antique. Ces emprunts et inventions avaient pour but de « gommer » les aspects peu reluisants de la personnalité du prétendu « prophète » et de leur substituer des « vertus » capables de frapper l’imagination des simples et des naïfs. C’est un trait caractéristique de toutes les religions, de toutes les sectes. On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre mais avec du miel !




Revenons aux faits authentiques, ceux qui découlent de l’histoire, non de la légende.




Très vite, le rusé Muhammad parvint à entrer au service de Khâdidja, qu’il ne tarda pas à séduire et qu’il épousera peu de temps après (en 596)(12). Il a réussi un joli coup car cette femme a hérité de la fortune de son défunt mari, un riche négociant. Elle a au minimum quinze ans de plus que lui mais ce mariage lui procure l’aisance dont il rêvait depuis longtemps. De simple caravanier, le voilà promu « directeur commercial ». A ce stade de notre analyse, on se croirait dans un feuilleton hollywoodien de série B où le jeune cow-boy ambitieux séduit la riche propriétaire du ranch où il a réussi à se faire engager. Une banale histoire de gigolo, en somme. Grâce à Khâdidja, le futur prophète – qui est déjà nanti d’un esprit tourmenté – va pouvoir se consacrer à ses préoccupations politico-religieuses. Il prend alors l’habitude de se retirer, seul, sur la colline de Hirra, proche de la petite bourgade de la Mekke. C’est là qu’il peaufine son « opération révélation » et que, selon la légende, il aurait entendu une voix disant « Parle au nom de ton Seigneur qui t’as créé » (Qoran 96, verset 1). Car, comme il sied à tout bon prophète, les révélations ne lui furent faites qu’à lui seul. Ben voyons !




Mahomet, humble bédouin, n'avait pas été élevé comme un prince. Il est donc normal qu'il n'imagina point que dieu puisse lui apparaître en personne, pas même sous la forme d’un buisson en flamme comme ce fut le cas pour Moïse, prince Egyptien. Comme on le voit, Dieu adopte un comportement étrangement « humain », très soucieux des conventions sociales : théophanie pour les princes, envoi d'un subalterne pour les gueux. En fait, à la description que fait Mahomet de sa rencontre avec l’archange Gabriel, l’éternel « dircom » des Etablissements « Dieu et Fils, miracles en tous genres », on s'aperçoit vite que tous les symptomes décrits cadrent parfaitement avec ce que la psychiatrie moderne connait sous le terme de « crise du milieu de la vie », ou « crise de la quarantaine ». Il est donc parfaitement logique que « Dieu », fabriqué par le cerveau du malade qui croit en recevoir les messages, adopte un comportement conforme à ce que le cerveau qui fabrique ce « Dieu » est capable d'imaginer. Le cerveau d'un prince (Moïse) n'aura aucun problème à imaginer être suffisamment important pour que Dieu lui-même se déplace tandis le cerveau d'un humble bédouin (Mahomet) pourra seulement envisager être confronté à un envoyé de Dieu, et non à Dieu lui-même.


Selon Mahomet, Gabriel le polyglotte (13) lui serait donc apparu après avoir ordonné « iqra » (récite) à plusieurs reprises. Et pour ce qui était de répéter, on pouvait lui faire confiance à Muhammad. Il ne savait d’ailleurs faire que ça, lui le caravanier devenu riche marchand par la grâce de sa puissance de séduction. Passons sur les affabulations qui s’attachent à ses premières « révélations » (comme le coup du manteau). Le prophète fraîchement émoulu descend sur la place publique de la Mekke pour « révéler » le contenu de son premier message. Ce message n°1 constitue la sourate introductive du Qoran (récitation). On y apprend que Dieu est unique et tout puissant, ce qui n’a plus rien d’un « scoop » depuis Akhenaton. C’est aussi ce que disaient les juifs et les chrétiens depuis pas mal de temps. C’est de là que les musulmans tirent leur fameux « Allah Akbar », incantation qui n'est guère diffèrente de ce que peuvent dire les adeptes des autres religions monothéistes (14).

On est bien là dans le schéma d’une copie de l’Ancien testament que les « anciens » de la tribu de Mahomet enviaient aux juifs et aux chrétiens, certains de ses parents ayant même adhéré au christianisme qui avait conquis une partie du monde arabe. C’est un peu comme Josuah (Jésus) qui s’inspira de la religion de ses ancêtres (il avait fréquenté l’école rabbinique) pour prêcher son « message » et se faire passer pour le « messie » et le « fils de dieu ».(15)

A partir de ce moment-là, les « visions » se suivent et se ressemblent. Selon les dires (hâdiths) de quelques témoins oculaires (qui étaient présents lorsque Muhhamad prétendit avoir été « visité » mais qui, bien évidemment, n’entendirent point les voix et ne virent aucun archange), le « prophète » entrait en transe et paraissait en proie à des convulsions nerveuses lorsqu’il se disait « visité ». Ce sont là les symptômes de délires comme en présentent certains malades soignés dans les hôpitaux psychiatriques où quelques pillules quotidiennes suffisent pour empécher « l'ange Gabriel » de « faire des révélations » à un grand nombre de « prophètes ».
Mahomet avait sans doute fini par s’auto-suggestionner, par se convaincre inconsciemment que ses convictions étaient d’inspiration divine. Et il en résultait des crises psychotiques au cours desquelles il « entendait » des voix et « voyait » ce Gabriel dont on lui avait tant parlé au cours de son adolescence.




Les Mekkois, ses compatriotes, lui firent un très mauvais accueil. Ils n’avaient que faire de cet ancien berger qui affirmait parler au nom d’un dieu unique. Comme pour Jésus en Palestine, on répondit à ses imprécations par des rires et des sarcasmes. Cette opposition eut pour effet de renforcer sa rancœur, comme on le voit en lisant le coran, sourate par sourate, verset par verset. Muhammad n’est pas un « gentil » comme Josuah le nazaréen. C’est un bédouin hargneux qui ne tend pas la joue gauche quand on lui soufflette la droite. Ce n’est pas non plus un méditatif désintéressé à la manière du prince Sidârtâ (celui auquel on donnera le titre de « Bouddah »). Il veut le pouvoir et la richesse. Il se met à fustiger les incrédules, à les menacer des terreurs de l’enfer. Dans le même temps, il invente de toutes pièces un « paradis d'opérette » où l’eau coule partout (très important pour les hommes du désert alors que de nos jours l'eau coule en abondance dès que l'on quitte les toilettes...) et où toutes sortes de félicités (parmi lesquelles des vierges aguichantes en pagaille, voir par exemple le chapitre 37 du coran, verset 47) attendent les « heureux élus ». C’est le coup classique de la carotte et du bâton. Un coup d’autant plus facile à monter que personne ne viendra le contredire, ni à propos de l’enfer, ni à propos du paradis. Il ne peut pas prouver qu’ils existent mais on ne peut pas, non plus, prouver le contraire.

Les musulmans ne cesseront d’en rajouter par la suite. C’est ainsi que certaines écoles coraniques enseignent que les « martyrs » (ceux qui meurent en menant la « guerre sainte ») vont tout droit au paradis en emmenant avec eux dix personnes de leur choix. La carotte idéale pour motiver les terroristes en puissance !

Aujourd’hui, il se trouve encore des millions d’hommes et de femmes pour croire à ces balivernes grossières.




Fort curieusement, les musulmans – qui se disent tellement attachés à la lettre du coran – contestent vigoureusement l’authenticité de l’un des épisodes de la vie de Mahomet qui est rapporté par de nombreuses sources anciennes. C’est l’épisode des versets dits « sataniques » au cours duquel Mahomet, désespéré (pour ne pas dire furieux) d’avoir été éconduit et raillé par les Mecquois, aurait été tenté par Satan. Celui-ci lui aurait dicté des versets « pervers », notamment ceux qui faisaient admettre au sein de l’islam trois déesses du panthéon de la Mekke (Lat, Al’Ossa et Manat), présentées comme des intermédiaires entre les hommes et Allah. En apprenant cette nouvelle, les Mecquois se seraient réjouis et auraient accepté d’embrasser la religion de Muhammad. Par la suite, Gabriel serait apparu pour révéler à son « prophète » que ces versets étaient l’œuvre du méchant Satan et lui dicter les « vrais versets », ceux qui figurent dans le coran (sourate LIII : L’Etoile). Les déesses y sont démystifiées et présentées comme n’étant « que des noms », sans puissance, ni réalité. Lorsque les nouveaux versets furent rendus publics à la Mekke, les habitants de la ville se détournèrent définitivement du discours de Mahomet et retournèrent à leur polythéisme originel.

Cet épisode des « versets sataniques » (qui a inspiré Salman Rushdie) est troublant à plus d’un titre. Il se pourrait qu’il corresponde à des faits qui se sont effectivement déroulés à la Mekke, lorsque Mahomet constata que son « message prophétique » ne rencontrait que fort peu d’audience parmi ses compatriotes. Il aurait alors tenté d’édulcorer ce message en y incorporant les fameux « versets sataniques », sortes de compromis subtil entre la religion monothéiste qu’il tentait d’imposer et le polythéisme qui prévalait à cette époque.

Sa ruse ayant fonctionné, il serait alors revenu sur ses déclarations sous prétexte d'un « rappel à l’ordre » par l’archange Gabriel, espérant ainsi à la fois conserver ses nouveaux « fidèles » et les convertir définitivement à sa nouvelle « vraie foi ». Mais le subterfuge se serait retourné contre lui, le ridiculisant définitivement aux yeux des habitants de la Mekke. Cela transparaît dans la sourate LIII qui commence ainsi : « J’en jure par l’étoile qui se couche, votre compatriote n’est point égaré, il n’a point été séduit, il ne parle pas de son propre mouvement. Ce qu’il dit est une révélation qui lui a été faite. L’énorme en force (autrement dit Gabriel), l’a séduit… ». Puis, plus loin : « Le cœur de Muhammad ne ment pas, il l’a vu. Elèverez-vous des doutes sur ce qu’il a vu ?… ».

Ces versets (et d’autres du même genre) sont significatifs d’un personnage que plus personne ne veut croire et qui, en outre (et fort curieusement ), jure sur une étoile ( idolâtrie ?) qu’il n’est point « égaré » (qu’il n’est pas « fou »). Le coran nous indique donc clairement que les habitants de la Mekke, lassés de ses « révélations » et de ses contradictions avaient finis par le considérer comme un malade mental.

On comprend que l’épisode des « versets sataniques » soit gênant pour les musulmans, encore que ce soit le coran, dans son ensemble, qui soit gênant pour eux. Même édulcorées, polies et «arrangées », les « révélations » de Muhammad demeurent confuses, incohérentes et incongrues. Elles ne résistent pas longtemps à une analyse objective. Et ce n’est certes pas en lançant des « fatwa » à la tête des contestataires et des écrivains lucides que les « docteurs de la foi » s’en sortiront. Bien au contraire, leurs gesticulations ne font qu’accroître les soupçons qui pèsent sur l’islam, même au sein des populations qui n’ont jamais lu le coran.

Les propagandistes de l’islam ont beau se démener pour tenter de nous présenter un «prophète politiquement correct », le coran et l’histoire sont là pour les contredire.

Auteur : eslokehay
Date : 17 sept.05, 01:29
Message :
Mickael_Keul a écrit : Cette bio reflète bien ce qu'était l'homme Mahomed qui a eu qd même un certains nombres de chances dans sa vie - C'etait certainement un homme intelligent, mais aussi assoifé de pouvoir , qui étant pauvre a la chance de tomber sur une riche veuve, de l'épouser et d'ainsi grâce à son argent d'acquérir un pouvoir , pouvoir qu'il va avoir la possibilité d'étendre en rencontrant lors de ses voyages des moines coptes (c'est historique) et voici un autre qui confirme bien le 1er



l histoire?jajaja!a l ecole onn ous apprends bien qu en histoire il y a toujours au moins 2 versions,celui du vainqueur et celui du vaincu par exemple...en lisant le texte que tu a posté on voit bien le parti pris et le manque d objectivité historique
Auteur : zered
Date : 17 sept.05, 01:41
Message : ce texte m'a portant l'air objectif après, on essaie de taire ce que l'on veut
Auteur : Mickael_Keul
Date : 17 sept.05, 01:48
Message : Il est normal que sur un personnage si controversé, il y ait plusieurs versions. Tu dis que je l'ai choisi, c'est vrai et ce n'est pas vrai - j'ai fais une recherche sur Google et j'ai pris cette version là mais voici une autre si tu veux
par Gabriel Martinez-Gros

L'AUTEUR
Professeur d'histoire du Moyen Age à l'université Paris-VlIl, spécialiste de l'islam andalou, Gabriel Martinez-Gros a publié L 'Idéologie omeyyade (Casa de Velazquez, 1992) et Identité andalouse (Sindbad/Actes Sud,1997). Il a traduit de l'arabe Le Collier de la colombe d'Ibn Hazm (Xle siècle) sous le titre De l'amour et des amants

L'islam est au centre de toutes les interrogations. Pour comprendre aujourd'hui son rapport à la paix, à la guerre, aux autres religions, aux femmes ou au monde moderne, il faut remonter aux origines. A Mahomet: prophète, chef de guerre, homme d'État.

1 - COMMENT CONNAÎT-ON LA VIE DE MAHOMET ?
Pour connaître la vie de Mahomet (570 env.-632), le seul texte d'authenticité à peu près certaine, et contemporain du Prophète, c'est le Coran lui-même. Texte dont l'exploitation historique, selon le sens le plus commun, pose problème.

Car, selon l'islam, le Coran est parole divine incréée. Aux yeux des musulmans, la question " qui a écrit le Coran " n'a par conséquent pas de sens. Déduire la politique ou la pensée de Mahomet d'après lui, affirmer par exemple que tel verset sur le faux témoignage ou le châtiment de l'adultère fut inspiré au Prophète par l'égarement scabreux de son épouse favorite Aïcha dans le désert, c'est laisser entendre que Mahomet est l'auteur du Coran, et heurter direetement le dogme musulman.

Les autres sources sont la Sira ( " vie " de Mahomet, élaborée au VIIIe siècle) et le hadith ( " dîts " du Prophète, dont les sommes décisives sont compilées au IXe siècle ) -les sources archéologiques éventuelles, quant à elles, n'ont pas été exploitées jusqu'à présent.

Ces deux " documents ", qui constituent le coeur de la sunna ( " tradition " ), ont été élevés d'emblée en sources du droit, l'exemple donné par le Prophète, par la parole ou l'action, prenant force de loi en l'absence de réponse claire du Coran.

Plus profondément même, ils ont servi à interpréter le Coran. Ils jouent dans l'économie de l'islam le rôle que les Pères de l'Église jouent dans l'interprétation de la Bible pour le christianisme.

L'enjeu du récit de la vie du Prophète est donc considérable. L'historien peut conclure de deux manières diamétralement opposées. Le " positiviste ", s'il pose avec conséquence la traditionnelle exigence d'accéder à la " réalité vraie ", conviendra qu'il est impossible d'écrire la vie du Prophète. Tout ce que l'on sait de lui en effet est toujours biaisé par l'intention politique ou dogmatique de celui qui l'a rédigée.

On peut à l'inverse avancer que tout est historique dans la vie de Mahomet, puisque rien n'y est insignifiant, tout y a été construit pour faire sens. On pourrait encore dire autrement: il est difficile d'accéder à la mémoire de l' existence de Mahomet, et de la sensibilité religieuse du désert arabe du VIIe siècle -encore que certains chercheurs, comme Jacqueline Chabbi, aient tenté l'entreprise, non sans résultats.

Il y a en revanche une histoire écrite de cette vie, c'est-à-dre une organisation des sens selon les interprétations que l'islam postérieur a privilégiées et où il a puisé ses modèles et ses références -ce que Christian Décobert nomme " l'enseignement "de Mahomet.

Dans la mesure où c'est ce Mahomet recomposé qui a pris place au coeur du dogme et de la pratique historique de l'islam, c'est à lui qu'on s'efforcera ici de se tenir.

2 - L'ARABIE AU TEMPS DE MAHOMET
L'islam naît sur le versant occidental de l' Arabie, à La Mecque, la plus grosse ville de la péninsule -quoique très modeste si on la compare aux métropoles du temps, Constantinople, Alexandrie, Antioche ou Ctésiphon, capitale de l'empire perse des Sassanides. Comme les Bédouins (Arabes nomades) qui les environnent, Mecquois et Médinois ignorent l'État, et confient aux solidarités tribales le soin d'organiser la vie sociale, sécurité face aux agressions et survie dans la détresse.

La nouvelle religion n'émerge donc pas dans le milieu en partie christianisé des royaumes arabes à demi sédentaires des marges des Empires byzantin et perse, Ghassanides de Syrie-Jordanie ou Lakhmides des abords de l'Euphrate irakien, ni sur les terres de vieille culture sédentaire du Yémen, où le judaïsme avait gagné de nombreux adeptes, et que se disputaient Perses sassanides et Éthiopiens chrétiens.

Mais elle ne surgit pas non plus du centre ou de l'est de la péninsule Arabique, terre des Bédouins où émergent pourtant d'autres prophètes contemporains de Mahomet- que l'islam déclarera faux. La Mecque et Médine contrôlent la route des caravanes entre Yémen et Syrie ou Irak. Elles n'ignorent pas les religions monothéistes, mais ne sont pas soumises à l'autorité politique des empires, byzantin en particulier, qui en sont les champions.

La nouvelle religion sera monothéiste, mais arabe. C'est sans doute le sens du mot ummî ( " gentil " au sens biblique, plutôt qu'" illettré " ) dont le Coran qualifie l'Envoyé que la grâce divine a octroyé aux Arabes jusque-Ià païens, comme il avait envoyé Moïse aux Hébreux. Mahomet porte la voix d'une alliance renouvelée, qui élit les Arabes, comme l'ancienne avait élu les Juifs. Sans doute bénéficiera-t-il des échos juifs et chrétiens de son message. Il lui en faudra aussi combattre l'effet négatif, en particulier auprès de ses compatriotes mecquois, et de sa tribu, Ies Quraych. Il ne les rassurera, et ne triomphera totalement qu'en tournant vers La Mecque la prière de ses fidèles musulmans, d'abord orientée vers Jérusalem, et en annexant à l'islam le rite du pèlerinage auprès du dieu de la Kaaba que les Arabes pratiquaient déjà avant lui.


3 - QUE SAVONS-NOUS DE MAHOMET ?
Né à La Mecque dans la tribu des Quraych, sans doute vers 570, " l'année de l'Éléphant ", quand la ville repoussa l'assaut du général éthiopien Abraha, Mahomet perdit tôt son père, puis sa mère et son grand-père. Le soin de veiller sur cet enfant unique revint à son oncle Abu Talib.

Le Prophète épousa vers l'âge de vingt-cinq ans une riche veuve, Khadija, dont il eut sept enfants, trois garçons morts en bas âge, et quatre filles dont une seule, Fatima, vécut assez longtemps pour lui donner des petits-enfants. Les nombreux mariages contractés par la suite ne furent pas plus heureux. Une concubine copte, Maryam, lui donna encore un garçon, Ibrahim, qui ne vécut pas.

C'est vers l'âge de quarante ans que Mahomet ressentit les premières atteintes de la Révélation. Transes, sueurs, corps frissonnant sur lequel on jetait un manteau décrivent l'accouchement épuisant de la parole divine. " Le début de la Révélation fut pour le Messager de Dieu une vision véridique. Cela se fit en lui comme l'aurore. Après cela, il eut besoin de solitude et se rendit sur le mont Hira plusieurs nuits. Il revenait ensuite chez les siens.

" A la fin, la vérité arriva inopinément et dit: "o Mahomet, tu es le Messager de Dieu. " Le Messager de Dieu dît: "j'étais debout, mais je tombai à genoux. Puis je m'éloignai les épaules tremblantes. Pénétrant dans la chambre de Khadija, je lui dis : 'Cache-moi, cache-moi jusqu'à ce que la peur me quitte.' Alors il vint à moi et me dit: 'Tu es le Messager de Dieu.' J'avais médité de me jeter d'un rocher de la montagne, mais tandis que j'étais ainsi en méditation, il m'apparut et dît : 'O Mahomet, je suis Gabriel, et tu es le Messager de Dieu. ' Alors il dit: 'Récite !' Je dis : 'Je ne puis réciter: ' Alors il me prit et me serra violemment trois fois jusqu'à ce que je tombe épuisé. Alors il dit: 'Récite au nom de ton Seigneur le Créateur: ' Et je récitai." "

Le cercle familial, Khadija, Ali, le fils d'Abu Talib et cousin de Mahomet, fut aussitôt convaincu de la véracité d'un message dont Mahomet doutait encore.

Abu Bakr, un riche marchand, de deux ans plus âgé que le Prophète, aurait été le premier homme converti, suivi, entre 613 et 619, de quelques dizaines d'autres, dont ses futurs successeurs au califat, Umar et Uthmân. Mais la majorité des Mecquois, des Quraych, se montrèrent vite hostiles à cette prédication.

Sans doute la foi nouvelle menaçait-elle le pèlerinage à la Kaaba et par conséquent la prospérité de La Mecque. Plus grave, elle rejetait le culte de dieux et de déesses révérés, traditionnels protecteurs de la cité. Enfin et surtout, elIe annonçait un Jugement auquel tous Ies hommes, passés, présents et à venir, seraicnt soumis, et qui vouait à I'enfer ancêtres et parents morts dans l'infidélité. Cette dernière affirmation valut à Mahomet les haines les plus tenaces et finit par le priver, après la mort de Khadija et de son oncle Abu Talib en 619, de la protection de son clan.

4 - LA VÉRITABLE NAISSANCE DE L'ISLAM

Sans le soutien de son clan, Ie séjour à La Mecque de Mahomet et du petit groupe des musulmans devenait peu sûr. Après une vaine tentative auprès des gens de Taïf, à deux étapes de La Mecque, Mahomet réussit à passer alliance avec Ies deux principales tribus de Médine, au nord de l'Arabie, qui le prirent pour arbitre de leurs conflits.

Précédé de la plupart de ses partisans mecquois, Mahomet quitta La Mecque pour l'oasis du Nord en juillet 622. Sur la route dans l'espace désertique où toutes les protections sociales s'abolissaient, des Quraych auraient tenté de l'assassiner. Avec ses compagnons, il se réfugia dans une caverne, dont une araignée miraculeuse obstrua en quelques minutes l'entrée en y tissant sa toile. Ce voile arachnéen suffisait à prouver qu'aucun homme n'avait pénétré là. Les poursuivants renoncèrent. Par la protection de cet hymen intact, Mahomet pouvait accéder à sa nouvelle vie de maître de Médine et de fondateur de l'État islamique.

Les compagnons de la caverne, parmi lesquels la plupart des traditions s'accordent à reconnaître Abu Bakr, jouissent de mérites particuliers -aux yeux de l'orthodoxie sunnite du moins. C'est cet Exil (hijra, " Hégire " ) que le calendrier musulman prend pour origine. Il consacrait la naissance, entre exilés (muhâjirûn) mecquois, hôtes médinois (ansâr) et Juifs médinois, de la première umma -du premier " État " musulman, au sens où tous y faisaient allégeance, s'y " livraient " (islâm) à l'autorité du Prophète. Ainsi, dès l'origine, l'appel religieux et le projet politique " islamique " ne peuvent être distingués.

5 - MAHOMET EST-IL UN CHEF D'ETAT ?
Mahomet est donc, à Médine, à partir de 622, le chef du premier État musulman. L'inspiration divine se fait plus légale. Les sourates (chapitres) médinoises du Coran, plus longues et plus explicites que les sourates antérieures, lorsque Mahomet était à La Mecque, énoncent recommandations et interdits qui serviront à construire, dans les siècles postérieurs, la charia, Loi islamique. Le Prophète se fait législateur.

Il est significatif que l'origine du calendrier musulman ait retenu la date de la fondation de l'État plutôt que celle, incertaine, des premières affres de la Révélation, vers 610. L'oeuvre du Prophète n'est en effet accomplie qu'avec le rassemblement du peuple (umma) qui portera son message.

Le mot " umma ", qui ne désigne pas exclusivement la communauté musulmane, prend, dès le Moyen Age, le sens de " nation ", au double sens de communauté de foi et d'entité politique. Les deux concepts, religion et empire, sont généralement confondus: ainsi les chrétiens sont-ils couramment désignés comme des Rum, c'est-à-dire des Romains, sujets de l'Empire romain byzantin.

6 - L'ISLAM DES ORIGINES EST-IL GUERRIER ?

En 623, la communauté constituée autour de Mahomet entra en guerre contre les " infidèles " de La Mecque, conflit qui se prolongea jusqu'en 628. Après une victoire musulmane à Badr en 624, les Quraych prirent leur revanche, grâce à une habile charge de cavalerie de Khâlid ibn al-Walîd, à Uhud en 625. Puis ils lancèrent toutes leurs forces (celles de la cité de La Mecque et de ses alliés arabes bédouins) à l'assaut de Médine. Cette énorme expédition, de près de 10000 hommes, échoua sans combattre en 627 devant le fossé que le Prophète fit creuser autour de Médine.

Dès lors, le vent tourna définitivement en faveur de l'islam. Khâlid, le vainqueur de Uhud et futur conquérant de la Syrie, Amr ibn al-As (qui allait soumettre l'Égypte ), et beaucoup d'autres membres de l'aristocratie quraychite se rallièrent en 628-629. Une trêve fut passée avec La Mecque, qui permit de soumettre à l'islam les Bédouins du Nord et quelques oasis syriennes. En 630 enfin, Mahomet, maître à son tour d'une armée de 10000 hommes, s'emparait presque sans résistance de La Mecque, au prix d'une large amnistie, et d'une entrée remarquée des plus capables des Quraych dans le cercle du commandement musulman.

Une première expédition vers les terres sédentaires de Syrie échoua face à la résistance byzantine. Après la soumission de Taïf et du Yémen, l'année 631 fut celle des délégations de tribus ralliées ou soumises.

Lorsque Mahomet mourut, le 8 juin 632, l'État médinois exerçait son hégémonie sur presque toute l'Arabie, et visait déjà une expansion vers le Nord syro-irakien. Domination mal assurée sans doute. La disparition de Mahomet posa le problème du maintien de l'unité entre Mecquois et Médinois, puis de la sécession d'une large part de l'est et du sud de l'Arabie, dont il revint à Abu Bakr, élu calife ( " successeur ", 632-634) du Prophète de briser la révolte. Cette guerre contre les infidèles arabes (maghazi) menée par Mahomet fournit aux juristes des siècles postérieurs (VIIIe-IXe siècle) le modèle d'élaboration du jihad, obligation de guerre de l'État islamique face au monde infidèle en vue de la conversion ou de la soumission (islâm peut prendre les deux sens). Et la figure du combattant (mujâhid) est un des paradigmes majeurs de la civilisation islamique.

Mahomet, en lançant les premiers raids contre la Syrie byzantine, eut-il l'intention de conquérir, de soumettre ou de convertir les empires perse et byzantin ? Ou simplement de soumettre/convertir les Arabes qui gardaient les confins de ces deux empires ? Avait-il une vision universelle ou arabe de la religion qu'il venait de fonder ?

Le débat n'est pas clos. En l'occurrence, en Syrie comme en Irak, la question a sans doute moins de pertinence qu'il ne semble. Les Arabes étaient déjà enracinés, non seulement dans la steppe des confins syro-irakiens, mais dans les régions sédentaires du Croissant fertile (couvrant les terres des actuels Israël, Liban, Syrie et les plaines du Tigre et de l'Euphrate en Irak), où le reflux démographique méditerranéen, depuis le lIIe siècle, et la parenté de langue avec les populations sémitiques locales les avaient de longue date attirés.

C'est en revanche sous les successeurs de Mahomet, avec la conquête de l'Égypte (640-642) et surtout du plateau iranien (642-652), c'est-à-dire de terres franchement étrangères à l'héritage sémitique, que devait se préciser le destin universel de la religion et de la civilisation islamiques.

7 - MAHOMET, LES JUIFS ET LES CHRETIENS
La présence de communautés juives en Arabie, au yémen, à Médine, est bien attestée à l'époque du Prophète; celle du christianisme, religion de l'empire des Rum (Romano-Byzantins), était encore plus massive chez les Arabes des confins syriens que fréquentaient les marchands mecquois, et où Mahomet se rendit plusieurs fois, Jean Damascène ( mort en 735 ?), Père de l'Église grecque, qui avait servi les califes omeyyades établis dans sa ville natale, Damas, donna, le premier, un rang à l'islam dans le tableau des hérésies chrétiennes : il Ie rapprocha du nestorianisme, que l'orthodoxie accusait de nier la divinité du Christ tout en reconnaissant sa mission prophétique.

La thèse devait faire fortune pendant des siècles dans les évaluations chrétiennes de l'islam, conçu comme une déviation, déjà condamnée par l'histoire, du message chrétien.

L'islam, de son côté, loin de nier sa parenté avec le judaïsme et le christianisme, place Mahomet à l'aboutissement de la lignée des prophètes et des envoyés, porteurs d'une Loi, où il range Adam, Noé, Abraham, Moïse et Jésus. Du moins reconnaît-il la validité de la prophétie de ce Moïse, de ce Jésus dont parle le Coran, et dont la Bible des Juifs et des chrétiens a déformé la véracité de l'enseignement. Aussi Jésus comme Moïse, comme Abraham peuvent-ils être qualifîés de " musulmans ", au double sens du terme: d'abord parce qu'ils ont fait " soumission " à la Parole divine; ensuite parce qu'ils sont inscrits dans la Révélation coranique.

Après son exil de La Mecque (l'Hégire, 622), Mahomet fut probablement soutenu par les petites tribus juives de Médine, qui semblent avoir participé à la première umma.

Mais les relations entre Mahomet et les Juifs médinois, accusés de pencher pour le parti des" hypocrites ", irréductibles à la conversion, sourdement hostiles à la domination des musulmans sur la ville, se dégradèrent rapidement. Chacune des trois confrontations militaires avec les Mecquois fut l'occasion de l'élimination de l'une des tribus juives de Médine. Après Ies batailles de Badr (624) et d'Uhud (625), Ies Qaynuqa et les Nawadir furent expulsés de l'oasis. Plus grave: l'échec des Mecquois au
Fossé (627) détermina l'extermination des 600 hommes des Banu Qurayza, dernière communauté juive de Médine. Femmes et enfants furent réduits à l'esclavage.

Mahomet témoigna de plus de sympathie pour les chrétiens que pour les Juifs. Pourtant, le dogme musulman rapproche plus la figure de Mahomet de celle de Moïse que de celle du Christ. Homme-Dieu, le Christ est pour les chrétiens l'incarnation du Verbe divin; il tient, dans l'économie du message chrétien, le rôle que le Coran, et non Mahomet, joue dans la révélation musulmane: celui de l'être aux deux natures, divine et humaine, qui dit aux hommes l'indicible divin.

Mahomet, lui, est Ie réceptacle purement humain d'une Lettre divine et éternelle dont il ne participe pas. Le matin de sa mort, comme Umar prétendait en nier la réalité, le premier et le plus sage des musulmans, Abu Bakr confirma avec force que le Prophète avait cessé de vivre, et récita un verset du Coran (III, 138) : " Mahomet n'est que l'Envoyé de Dieu. D'autres' apôtres l'ont précédé. S'il mourait, ou ,s'il était tué, abandonneriez-vous sa doctrine ? " Comme Moïse, Mahomet reçoit la Loi, et s'efface devant la Parole qu'il porte, tandis que le Christ l'accomplit, en en dépassant la lettre.

Pour des théologiens musulmans, accoutumés à tenir pour synonymes " religion " et " Loi ", " religion " et " empire ", le christianisme est ainsi plus difficile à comprendre, et à accepter, que le judaïsme. Jésus a-t-il aboli la Loi de Moïse ? Quelle Loi a-t-il apportée ? Quelle nation (umma) a-t-il rassemblée autour de son observance ? Et s'il n'a apporté aucune Loi, ni fondé aucune nation, peut-on vraiment tenir le christianisme pour une religion, distincte du judaïsme en tout cas ?

Une fois encore, Moïse, qui rassembla les Hébreux pour leur donner la Loi, est plus proche de Mahomet que de Jésus, qui ne régenta aucune nation, et mourut abandonné de tous ses disciples. Cette solitude du Christ, à l'heure de l'angoisse de Gethscmani, où Jésus fut trahi par Judas, ou de la Passion, est un des grands arguments antichrétiens des théologiens musulmans médiévaux. Jésus, qui fit tant de miracles, n'a pas accompli celui qui incombe par excellence aux prophètes: rassembler un peuple autour d'une Loi. Ce que fit Mahomet en rassemblant les Arabes, si divisés avant lui, et en leur léguant le Coran.

Bien sûr, cette constatation ne met pas en cause la mission de Jésus, dont le Coran affirme qu'il fut Envoyé de Dieu. Mais elle jette le doute sur la véracité des Évangiles et de ces témoins qui avaient fui la Passion de leur maître - passion dont ils firent pourtant le coeur de leur enseignement.

C'est ici que se place probablement le plus profond des malentendus entre sensibilités chrétienne et musulmane, du moins si l'on retient celle de l'orthodoxie sunnite majoritaire. Le Christ rendit " à César ce qui était à César ", le christianisme vécut difficilement, pendant des siècles, son mariage avec l'État, le pouvoir, la violence qu'il impose, voire avec la société, l'argent, le sexe. Le monachisme en fut le signe. Mahomet au contraire fonda un État à Médine, et mena aussitôt une guerre de soumission de La Mecque, puis de conquête de l' Arabie.

Alors que, dans l'islam, coïncident dans Ie même personnage, le Prophète, les grâces de la Révélation divine et les vertus profanes d'un chef d'État et de guerre, ces catégories sont très largement antagonistes et incompatibles dans la conscience chrétienne. Cela explique en grande partie les accusations d'" hypocrisie " ou d'" imposture " portées contre Mahomet, depuis les martyrs de Cordoue au IXe siècles jusqu'à Voltaire, admirateur du " génial imposteur " qui avait su fonder un empire en abusant de la crédulité de ses contemporains.

8 - QU'EST-CE QUE LA CHARIA ?
La toute-puissance d'un dieu unique, le Jugement, la Loi (charia) scandent la Révélation. " Religion " se dit dîn, d'une vieille racine sémitique qui porte le sens de " jugement ". Ce sens est encore celui du mot dans la première sourate du Coran :yawmi al-din, le " Jour du Jugement [dernier] ".

Après d'autres exégètes, le cadi (juge) Saïd de Tolcde, au XIe siècle, affirma que la nouveauté du message de Mahomet ne tenait pas dans la Révélation d'un Dieu suprême, Allah, dont I'existence lointaine surplombait déjà, dans la sensibilité préislamique des Arabes, la multiplicité des dieux et des déesses. Elle tenait dans " la promesse et la menace " d'un Jugement dernier imminent et rétributeur, dans la prophétie de la résurrection des corps, du jugement personnel -qui rompait avec la morale communautaire du clan -, du paradis et de l'enfer. Le Coran y prend souvent des accents que la tradition chrétienne nommerait " apocalyptiques ".

Le Coran présente aussi des développements législatifs, puisque Dieu rendra son Jugement aux termes d'une Loi qu'il aura fait connaître aux hommes, et dont nul ne pourra dire qu'il l'ignorait.

Ce point restera l'une des constantes de la réflexion, de la pratique et du débat musulmans. La religion est une Loi, d'inspiration divine, même si l'immutabilité de cette Loi, ou du moins de son interprétation, sera largement débattue -entre chiisme et sunnisme, ou encore à l'époque contemporaine. Inversement, la capacité du pouvoir politique à " faire loi ", à légiférer, en sera limitée, voire exclue par les courants " théocratiques " les plus radicaux.

9 - MAHOMET ET LES FEMMES

Il ne fait guère de doute, bien qu'on ait longtemps évoqué d'hypothétiques vestiges de matriarcat dans l'Arabie d'avant l'islam, que la législation coranique améliora le sort des femmes. Elle interdisait l'infanticide des filles, très largement pratiqué dans une société bédouine hantée par la faim. Elle leur réservait une part dans l'héritage -la moitié de celle des garçons. Elle déclarait recevable le témoignage féminin en justice [mais valant seulement la moitié de celui d'un homme : le progrès de Mahomet est, au XXIème siècle, une sévère régression. ]. Elle recommandait de prendre soin des veuves et femmes répudiées, conseillait la retenue dans les châtiments que le mari était autorisé à infliger à son épouse [Au XXIème siècle, où, enfin, la violence conjuguale est officiellement réprimée par des lois, comme n'importe quelle autre forme de violence arbitraire, cette simple « retenue dans les chatiments » est une sévère régression qui de fait AUTORISE la violence conjuguale. ], et exigeait des preuves particulièrement rigoureuses de l'adultère avant d'envisager sa répression. [Au XXIème siècle, où, enfin, l'adultère n'est plus ni puni de mort par caillassage (lapidation) ni susceptible de coups de fouet en public (du moins dans les pays non-soumis aux lois imbéciles et rétrogrades des adeptes de Mahomet), cette simple « exigence de preuves particulièrement rigoureuses » est une sévère régression qui de fait AUTORISE le caillassage à mort et les coups de fouet en public. Comme cela se passe effectivment dans les pays où l'islam « de paix et de tolérance » est appliqué : Iran, Arabie Saoudite et autres pays mahométisants. ]

Le commandement divin rejoint ici la tendresse que le Prophète éprouvait, dit-on, pour les femmes, en particulier pour ses épouses, que la tradition musulmane plaça au sommet de la hiérarchie des créatures, pour avoir eu le privilège de partager la vie de l'Envoyé de Dieu. Khadija, la riche veuve qui fut sa première compagne, et la première croyante. Aïcha la vive, son épouse enfant qu'il aimait regarder jouer avec ses poupées [en ce qui concerne la « tendresse » pour une épouse enfant qui joue avec des poupées, au XXIème siècle (et depuis bien longtemps) on appelle cela de la pédophilie], et sur le sein de laquelle il s'éteignit. Fatima sa fille, épouse d'Ali, qui lui donna ses deux seuls petits-fils, Hasan et Husayn.

Pendant de nombreux siècles, les sociétés musulmanes, souvent préoccupées des seuls intérêts des lignées masculines, s'attachèrent à tourner les dispositions de la Loi coranique, celles concernant l'héritage en particulier, les plus favorables aux filles. Celles-ci cherchèrent alors protection, contre la coutume, auprès des juges et de la Loi. Il va de soi qu'au regard des exigences de la modernité ces dispositions de la charia (la Loi coranique), longtemps protectrices, paraissent aujourd'hui singulièrement restrictives [paraissent restrictives ? Allons donc : une loi qui accorde aux femmes la moitié de ce qui est accordé aux hommes EST clairement et INDUBITABLEMENT restrictive...], voire inacceptables [restrictive ET innaceptable, totalement innaceptable : on ne va pas retourner au Moyen-Âge !]. Il semblerait aisé de trancher la question en avançant que Mahomet se comporta en Arabe du VIIe siècle de notre ère, que ses actes répondaient aux exigences de son temps, qui n'est pas le nôtre. A priori le musulman le plus rigoureux peut reconnaître que les temps nouveaux exigent une modification de l'enseignement de l'homme Mahomet [Ben non, justement il ne peut pas car c'est interdit par sa religion, et c'est bien là le coeur du problème...].

En revanche, la législation divine est supposée immuable. Or l'interprétation de la Loi repose en large part sur la sunna, c'est-à-dire précisément sur les propos et les exemples du Prophète, qui entrent de ce fait dans la Loi, et en reçoivent une part de sa valeur d'immuable éternité. En ce sens, la personne du Prophète est double: figure humaine bornée aux conceptions de son siècle d'une part, exégète intemporel de la Loi divine d'autre part. Les deux aspects, historique et éternel, de son enseignement expliquent qu'il n'y ait guère, encore aujourd'hui, de lecture possible du Coran, et de l'islam, qui ne cherche caution dans la génération et l'action du fondateur.

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