Résultat du test :
Auteur : Bragon
Date : 21 sept.23, 08:18
Message : « Tatonga, sais-tu qui je suis ?
-Facile, Tictoc, tu es un être spirituel.
-C’est quoi un être spirituel ?
-Tu es un esprit, Tictoc, tu n’es pas fait d’atomes et de cellules, et tu es donc indestructible et immortel.
-C’est la science qui dit ça, Tatonga ?
-Je ne sais pas si elle le dit, Tictoc, je ne sais même pas si elle a eu à répondre à ta question. Mais, entre nous, je peux te dire, Tictoc, que depuis qu’elle a inventé le microscope, la science s’est mis des œillères. Un esprit, ça ne se voit pas au microscope.
-Et toi, Tatonga, tu l’as vu ?
-Tiens, regarde là-bas, que vois-tu dans le pré ? Tu vois une vache, n’est-ce pas, et comment se fait-il que tu vois la vache ?
-J’ai des yeux et un cerveau, Tatonga.
-Tu me fais bien rire, Tictoc, ce que tu peux être naïf quand même ! Tes yeux et ton cerveau ne sont que des objets, Tictoc, ils ne peuvent rien voir et encore moins dire « ceci est une vache », c’est ton esprit qui voit, Tictoc. C’est tellement évident !
-Mais alors pourquoi j’ai un cerveau et des yeux ?
-Parce que, esprit, tu es fait pour évoluer dans un monde spirituel, mais pour une raison que j’ignore, pour te récompenser ou te punir ou pour une tout autre raison, probablement pour te punir, le bon Dieu a décidé de t’envoyer séjourner un temps dans un monde physique.
-Et alors ?
-Et alors et alors ! Tu n’as donc pas compris ? Pour te faire vivre dans un monde physique, il faut t’installer des transformateurs, et c’est pour ça que tu as un corps, des yeux et un cerveau.
-Mes yeux et mon cerveau sont des transformateurs ?
-Comme les transformateurs électriques qui transforment du 220 mille volts par exemple en 60 mille, 30 mille, 220 volts ou plus simplement comme les moulins à grain.
-Tu plaisantes ?
-Mais pas du tout ! La vache émet des signaux, tes yeux les captent et les transmettent au cerveau, le cerveau les transforme en signes accessibles à l’esprit, les traduits si tu veux en signes, en langage que peut comprendre un esprit. Et ton esprit, qui ne pouvait voir directement la vache, voit alors une vache et pense « ceci est une vache ».
-J’ai très bien compris, Tatonga, mon corps, mes yeux, mon cerveau sont des relais entre monde spirituel et monde physique. Mais, dis-moi, Tatonga, qu’y a-t-il dans le pré, y a-t-il vraiment une vache avec des taches blanches et noires ?
-Hi hi hi, sûrement pas, Tictoc. Le bon Dieu ne va quand même pas installer là une pauvre vache ! Bien sûr, il y a quelque chose, mais ça ne ressemble certainement pas à une vache. Il y a quoi ? Comment veux-tu que je le sache, Tictoc, c’est mon esprit qui voit et il voit une vache, hi hi hi !
-Le monde physique, c’est donc ce que voit mon esprit ?
-Mais bien sûr, Tictoc. Le bon Dieu n’a pas besoin et ne va pas faire tourner de vraies planètes pesant des milliards de tonnes. Le monde physique, matériel, n’est que ce que voit ton esprit. Et tu peux maintenant comprendre et accepter qu’il y ait le mal et le bien, ça fait tout simplement partie du monde physique où tu dois séjourner quelques temps avant de rentrer au bercail.
-Maintenant, tout est clair pour moi, Tatonga. Merci ! »
Auteur : Inti
Date : 21 sept.23, 08:35
Message : Bragon a écrit : 21 sept.23, 08:18
rentrer au bercail.
-Maintenant, tout est clair pour moi, Tatonga. Merci ! »
Oui mais Tic Toc ...tout ce charabia aurait pu tenir en une seule formulation : la perception sensorielle c'est un peu pas mal l'esprit en la nature. Car la vache dans le pré peut aussi te percevoir tout en ruminant.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?

Auteur : ronronladouceur
Date : 21 sept.23, 08:47
Message : Bragon a écrit : 21 sept.23, 08:18
Mais, entre nous, je peux te dire, Tictoc, que depuis qu’elle a inventé le microscope, la science s’est mis des œillères. Un esprit, ça ne se voit pas au microscope.
Le problème n'est pas tant en soi le microscope, mais la croyance que la limite perçue est réelle et qu'il n'existerait aucun autre microscope plus performant...
Ainsi, l'esprit voit tout cela et plus loin... Et pas besoin de microscope ou même de télescope pour comprendre que ce qui est en bas est comme ce qui est en haut...
L'esprit qui voit ainsi a formulé :
Approche nouvelle :
régler le « focus » si parfaitement, qu’il se désintègre...
Rapprocher l’éloignement si près que les limites s’estompent peu à peu...
Encore plus près et cligne de l’œil : l'incommensurable...
☼ ☼ ☼
Microscope, télescope...
Incommensurabloscope...
Auteur : Inti
Date : 21 sept.23, 09:15
Message : ronronladouceur a écrit : 21 sept.23, 08:47
Microscope, télescope...
Incommensurabloscope
Oui on peut toujours affiner notre perception sensorielle à travers les instruments, mais le fondement du savoir demeure la perception sensorielle.
Évidemment les spiritualistes croient que la perception sensorielle est nécessaire à la réalité. C'est l'idéalisme qui fait ça. La perception sensorielle est nécessaire pour notre relation avec l'existant. Le fond et la forme.
Parfois la forme nous trompe dans ses apparences et le fond semble être inaccessible. Mais il est indéniable qu'on doive d'abord passer par la forme ( la substance) pour prétendre toucher le fond et ses fondements. Prétendre au fond en invalidant la forme, la matérialité, c'est comme vouloir appréhender la mort avant même d'être né.

Auteur : ronronladouceur
Date : 21 sept.23, 09:33
Message : Inti a écrit : 21 sept.23, 09:15
Parfois la forme nous trompe dans ses apparences et le fond semble être inaccessible. Mais il est indéniable qu'on doive d'abord passer par la forme ( la substance) pour prétendre toucher le fond et ses fondements. Prétendre au fond en invalidant la forme, la matérialité, c'est comme vouloir appréhender la mort avant même d'être né.
Le fond semble inaccessible et la raison en est qu'il n'existe pas...
Il nous fallait les limites pour en comprendre l'illusion...
Auteur : Inti
Date : 21 sept.23, 10:08
Message : ronronladouceur a écrit : 21 sept.23, 09:33
Le fond semble inaccessible et la raison en est qu'il n'existe pas...
Il nous fallait les limites pour en comprendre l'illusion
Ah non. Le fond crée la forme. C'est un peu le rapport entre le vide et la matière ( substance).

Auteur : ronronladouceur
Date : 21 sept.23, 10:59
Message : Inti a écrit : 21 sept.23, 10:08
Ah non. Le fond crée la forme. C'est un peu le rapport entre le vide et la matière ( substance).

Et la matière tirerait sa substance du vide? Comment ça fonctionne?
Note : Nous ne parlons pas du même fond... Mais c'est sans importance...
Auteur : Inti
Date : 21 sept.23, 11:10
Message : ronronladouceur a écrit : 21 sept.23, 10:59
Et la matière tirerait sa substance du vide? Comment ça fonctionne
Ton corps constitué il respire parce qu'il y a du vide. Sinon l'air ne passerait pas dans une substance sans vide.

Auteur : Bragon
Date : 21 sept.23, 12:53
Message : Dieu étant l'Esprit a créé pour l'esprit des hommes des corps et un monde réels irréels. Mon corps et le monde extérieur que je vois sont pensés par mon esprit, sont pensées de mon esprit. Il n'y a de vrai que ma conscience consciente du monde et de mon esprit, elle-même forgée petit à petit depuis la naissance par mon esprit.
Tout ce réel irréel finira par s'effacer de mon esprit et il ne restera que mon esprit disponible pour d'autres immersions.
Auteur : Inti
Date : 21 sept.23, 12:56
Message : Oui Bragon, quand tu vas mourir le monde va disparaitre en même temps.

Auteur : Bragon
Date : 21 sept.23, 13:22
Message : Inti a écrit : 21 sept.23, 12:56
Oui Bragon, quand tu vas mourir le monde va disparaitre en même temps.
Oui, le monde qui n'est que pensées contenues dans mon esprit disparait en même temps que s'effacent ces pensées. Il ne restera plus que mon esprit vide de toute pensée. Que peut penser mon esprit s'il n'y a que lui et aucun objet extérieur ? Rien, mais il est quand même esprit potentiellement capable de penser. Pour sortir de sa réserve et se manifester de nouveau, il lui faut un autre monde, et pour cela, Dieu infini dispose d'une infinité de mondes.
Auteur : Inti
Date : 21 sept.23, 13:45
Message : Bragon a écrit : 21 sept.23, 13:22
il lui faut un autre monde, et pour cela, Dieu infini dispose d'une infinité de mondes
Et bien je te souhaite une autre belle vie de poète dans une autre galaxie.

Auteur : Bragon
Date : 21 sept.23, 17:50
Message : La vie de toute façon ce n'est que des emmerdes, des emmerdes et des emmerdes, et si tu n'as pas encore d'emmerdes tu ne perds rien d'attendre, ça ne manquera pas de venir et très vite. Il n'y a que ceux qui ne la connaissent pas qui veulent recommencer.
Auteur : Estrabosor
Date : 21 sept.23, 21:45
Message : Bonjour à tous,
Eh bien franchement, je plains certains bien sincèrement pour leur vision de la vie et de ce qui les entoure.
Pour ma part, lorsque je me réveille, je sens mon corps endolori, je sais qu'il va me falloir souffrir pour me lever, m'habiller, que je vais mettre une heure avant de pouvoir vraiment bouger normalement.
J'ai aussi avec moi les pensées de tous ceux qui ne sont plus là, des problèmes à régler etc. mais, surtout, je sais que je vais être heureux de manger une figue encore toute fraîche de la pluie de la nuit, que ma chienne va me faire la fête, que mes chats vont me caresser les jambes, ronronner, faire les pitres, je sais que les vaches, les poules, les brebis m'attendent pour manger, je sais que je vais voir le ciel changeant, que je vais apprécier le temps au dehors et/ou apprécier de rentrer à l'abri.
Bref, je sais que malgré tout, je vais vivre tous ces petits instants de bonheur parce que je suis conscient de ce qui m'entoure, que je ne m'arrête pas sur ce que je suis, ce que je pense, sur mon esprit sur moi, moi, moi comme l'auteur de ce sujet mais sur tout ce qui existe autour, en dehors de moi !
Pendant des millénaires, l'obscurantisme religieux a imposé une vision de l'Univers où tout tournait autour de notre monde, aujourd'hui ils continuent mais, malins, ils se placent désormais dans l'inobservable donc sans risque d'être réfutés !
Auteur : Inti
Date : 25 sept.23, 02:19
Message : Qui suis -je?
Bon intitulé pour donner un second souffle à ce poste en abordant la théorie du genre comme nouveau progressisme pour l'évolution de l'espèce humaine.
En fait comment une problématique d'identité de genre ( disphorie de genre) est devenue une théorie?
Théorie qui sous entend ou propose une normalisation du phénomène en opposant biologie et stéréotypes sexuels ou construction sociale des identités.
Qu'il y ait des stéréotypes sexuels à briser sur le rôle et comportements étriqués imposés selon que l'on soit homme ou femme, à part quelques traditionalistes patriarcaux, personne n'en doute. Alors brisons les diktats des stéréotypes de "l'hétéronormativité et ses carcans". Beaucoup a été fait au gré des révolutions sociologiques, féministes, psychologiques.
Mais de là à croire que la mise au ban des stéréotypes sexuels nécessite des reasignation de sexes c'est adhérer et incarner ces stéréotypes plutôt que de les évacuer. En fait pour que cette théorie, qui justifie la pertinence du phénomène, soit officiellement reconnue c'est toute l'identité biologique homme et femme qui doit être revue et corrigée. Car ce serait le statut biologique d'homme et femme qui invite aux stéréotypes et carcans identitaires. Il n'y a que des humains sans égard aux genres. Faut renier les genres ( masculin et féminin) pour en finir avec les stéréotypes sexuels. Pourtant vouloir ressembler à une femme quand on est né homme n'est ce pas vouloir se prévaloir des avantages féminins et du stéréotype sexuel?
Transcender la nature, la biologie et sa primitivité. Bref on parle de théorie du genre pour faire sérieux, crédible voire scientifique alors qu'on est peut être dans la simple croyance. Comme le pensait Platon la vérité n'est pas dans le monde sensible, la physique, la nature mais dans le monde des idées bien supérieur au monde physique.
Si on veut changer de sexe c'est pour pouvoir adopter les rôles et comportements associés à l'autre sexe. Elle est là la contradiction de la théorie du genre : adhérer aux stéréotypes et constructions sociales qu'on prétend dénoncer. Euh! Un stéréotype ce n'est jamais purement biologique. C'est culturel.
Par conséquent c'est à la culture qui charrie les carcans sociaux qu'on doit s'attaquer et non à la génétique. D'ailleurs quand on change de sexe c'est pour adhérer au désir d'être conforme aux codes vestimentaires, comportements dits féminins ( ou masculins selon le cas). En définitive la théorie de genre est un conformisme pour permettre aux gens qui ne se reconnaissent pas dans le " code masculin" ou "machisme " d'adhérer "au code féminin". Idem pour la personne née femme qui ne se reconnaît pas dans le "code féminin". On ne voit pas le sens d'un progrès. Même une régression psycho sociale. Des castrations culturelles?
Bref, on ne transcende pas la nature. La théorie du genre ne fait qu'adapter et transformer un genre aux codes culturels de l'autre genre. On bouscule la nature mais la culture des codes demeure. Il n'y a plus d'hommes et femmes seulement la couleur sentiment d'être du jour. Binaire! Plutôt une dualité masculin et féminin.
Doit on effacer cette dualité naturelle pour faire de la problématique identitaire nature et culture la solution? C'est un peu ce que propose la théorie du genre. Régler la problématique identitaire en déclarant "y a pas de problème identitaire, seulement une biologie qui nous limite dans notre transcendance humaine".
L'Eros féminin, l'Éros masculin. Comment les cultiver?
Des sexys trans on en voit beaucoup!
Un esprit né dans le mauvais corps?
Finalement comme disait Platon ce n'est pas biologique c'est métaphysique.
La théorie du genre c'est une science humaine ou une croyance?

c'est peut être ce qui rebute la majorité silencieuse? Se voir imposer la croyance d'une minorité!
Invoquer la haine de l'extrême droite religieuse comme interlocuteur personna non grata c'est dire à la majorité " ta gueule c'est métaphysique".

Auteur : Inti
Date : 27 sept.23, 02:43
Message : Par second regard on voit bien que le transgenre et théorie du genre ne brisent aucun carcan ou stéréotypes mais ne fait qu'un transfert abandonnant le "code masculin normatif" pour le "code normatif féminin" ou inversement pour une transition de femme à homme.
Le transgenre ne brise aucun carcan moral, social, culturel ou génétique. Il ne fait qu'établir une correspondance entre l'individu et le code social ( féminin/masculin) auquel il ou elle souhaite s'identifier. On naît homme et on ne devient pas femme pour porter veston et cravate au quotidien et se laisser pousser la barbe pour plus de virilité. On veut faire sien le code féminin ( ou masculin) avec tous les stéréotypes et comportements permis et genrés qui viennent avec. Un changement de sexe ne brise aucun tabou. On rejoint plutôt le code genré établie. Pas besoin d'un changement de sexe pour jouer au baseball ou à la poupée. La crise d'identité sexuelle c'est l'individu qui subit une pression pour adopter un comportement imposé, stéréotypé, très genré incompatible avec son ressenti. On change la nature mais les codes sociaux du féminin et masculin demeurent.
LGB… concerne l'orientation sexuelle. Le T concerne l'identité sexuelle. Se sont rajoutés une panoplie de catégorie pour chaque couleur du sentiment. Comment prétendre à une normativité quand on s'enferme soi-même dans un enclos qui consacre non pas la différence ou la diversité mais la marginalisation? Une marginalisation forcée jadis par l'anathème social mais aujourd'hui sacralisée par les concernés (ées) eux-mêmes.
.
Je ne vois pas en quoi changer de sexe pour adhérer à l'autre code social ( non masculin) règle la question des "diktats de genre". Si un individu veut s'identifier à un genre et un code c'est une option pas nécessairement un droit. Parce que là, la théorie du genre ne brise aucun code. On échange les codes. Une utopie ou dystopie?
Les incongruités de la théorie du genre; si le statut genré homme ou femme n'a aucune importance, aucun fondement et que tout est dans l'esprit libre et non conditionné pourquoi ressentir le besoin de changer de sexe ?…si ce n'est pour pouvoir vivre le code social au féminin ou masculin?
Suffit de se dire de genre neutre.
Ce que dit la théorie du genre; je n'ai pas de problème d'identité c'est la société qui a un problème avec mon identité et vous vous laissez limiter par la nature genrée. On parle ici bien sûr de l'évolution spirituelle de l'espèce humaine. Ça concerne un peu tout le monde...
Si le statut genré biologique d'homme ou femme n'a aucun fondement dans l'édification de l'identité pourquoi vouloir devenir femme né homme ou homme née femme? Il semble que le genre a une importance pour définir son identité. Les croyances trouvent toujours une limite dans leurs explications et justifications
Pourquoi un garçon préférant jouer à la poupée devrait s'interroger sur son identité sexuelle plutôt que sur ses "champs d'intérêt"? Le problème avec les tenants et tannants de la théorie de genre, c'est qu'ils croient être affranchis des diktats du genre et stéréotypes, allumés sur la question des rôles et comportements alors que c'est le festival des clichés et préjugés qui tournoient dans leur esprit dans la pleine confusion des genres.
Avec la théorie du genre et transgenre c'est la problématique des crises d'identité sexuelle qui est venue s'agglutiner à la question des orientations sexuelles. Maintenant c'est tout le véhicule qui est remis en question. Une brèche s'est ouverte.
Bref les stéréotypes sexuels et diktats genrés ce sont des hommes et des femmes qui les brisent. Dans le cas de la théorie du genre ce sont les stéréotypes et diktats genrés qui brisent le genre biologique. La théorie du genre : plus facile de changer la nature de l'individu que de changer les carcans sociaux psycho rigides.
Un homme enceint. Le fond et la forme. Ça prendra toujours un utérus ( le fond) pour enfanter malgré l'apparence ( la forme).
Transcendance, transhumanisme, transgenre... méfiez vous! C'est là qu'on délaisse la science pour la croyance.
Auteur : Inti
Date : 29 sept.23, 02:15
Message : La théorie du genre est une pseudo science, Pseudo science humaine, pseudo science tout court. Peu importe le nombre d'universitaires multi-diplômés ( ées) qui s'en réclament. C'est une théorie faite sur mesure pour le phénomène transgenre où on adapte l'individu aux rôles et comportements genrés "convoités et désirés".
Une âme née ou esprit né dans le mauvais corps c'est une explication métaphysique pas scientifique.
En ce sens cette théorie du genre ne remet en question aucun stéréotype, aucun diktat culturel, aucun double standard. Elle ne fait qu'adapter le genre au code social désiré. Une option.
Ce que fait la psychologie c'est aider une personne à s'adapter à une situation…séparation, deuil, maladie, dépression, crise d'identité et c'est là la limite de son " ministère". Adapter la nature à la société et sa mouvance, les vicissitudes de la vie. Adaptation et mésadaptation.
Là où la théorie du genre s'impose comme croyance c'est de vouloir effacer la notion de sexe biologique et identité sexuelle homme ou femme pour que le phénomène transgenre ne soit qualifié de phénomène à part ( marginalisation , transphobie) La fluidité des gènes…des genres. L'inclusion dans ses absolus.
Mais la contradiction demeure. La majorité doit renoncer aux appellations homme, femme, monsieur, madame pour reconnaître que le sexe assigné à la naissance est arbitraire pour tous et toutes alors que le transgenre met toutes ses énergies à se redéfinir sexuellement, à se genrer différemment vers un sexe bien défini.
Insistons. On brise un stéréotype, un carcan affectif, un préjugé moral en tant qu'homme ou femme. La théorie du genre propose plutôt d'adapter le genre ou sexe à un code social genré avec tous ses acquis, mœurs, us et coutumes. Si tu veux faire de la planche à pagaie en bikini string, mieux vaut te transformer en fille parce qu'au masculin ce serait douteux aux yeux de la majorité, voire indécent, exhibitionniste. Que voulez vous? Il y a des codes vestimentaires genrés auxquels même des femmes modernes et libérées tiennent comme l'auto hypersexualisation.
La théorie de genre est un conformisme stéréotypique sur ce qui relève du fief masculin et fief féminin. "Le sensible est féminin et la dureté masculine". Ouais! C'est binaire ça! La seule fluidité des genres relève de la crise d'identité sexuelle résolue, non résolue ou mal résolue.
La théorie du genre est un prosélytisme idéologique groupusculaire, pas vraiment une révolution culturelle des mœurs, us et coutumes. Un comité des sages sur la question se devra d'être exclusivement woke selon le modus operandi des théoriciens du genre. Non crédible dans le cas contraire.
Reassignation de sexe! C'est une réalité qu'un individu peut vivre selon les moyens du possible ( thérapie hormonale, chirurgie, accompagnement psychologique…) sans susciter de "transphobie". Une option! Une possibilité! Un droit?
Le hic! C'est quand la théorie du genre ( pour ne pas dire du transgenre) se met en tête d'établir un programme éducatif pour déceler, détecter "l'enfant transgenre qui s'ignore".et faciliter son émancipation. On dirait une religion qui cherche à recruter en bas âge. TJ ou TG ?
C'est aux hommes et femmes d'éradiquer les diktats culturels et stéréotypes sexuels. C'est la nature humaine (homme, femme) qui fait évoluer sa culture. Le transgenre c'est le carcan culturel et ses clichés sociaux qui s'imposent à une nature en quête d'identité.
Insistons. L'éros féminin, l'éros masculin. Comment les cultiver? Une femme qui refuse de se laisser imposer le port du voile dira "non je tiens à marcher cheveux aux vents". La solution du théoricien du genre : opère ta transition vers le masculin et tu n'auras plus à le porter. La théorie du genre est un conformisme genré pas une révolution culturelle ou "spirituelle". "Tu veux demeurer "sensible " et ne pas devenir " macho"? Deviens une fille...".
.
Le théorie du genre est une fausse solution. Voire une régression idéologique . La culture fait l'homme : elle peut le défaire aussi. Si on peut convaincre un enfant qu'il porte une tache originelle éffaçable par le baptème, la communion, la confirmation, la confession régulière,
il est aussi facile de convaincre un enfant qu'il est né dans le mauvais corps parce qu'il trouve plus beau, inspirant ou plus fort le code social, vestimentaire ou affectif du " sexe opposé".
On développe le soi bien avant la conscience d'autrui. Et il ne faut pas se le cacher. Quand on parle du droit de "l'enfant transgenre " à un safe space pour son "développement" c'est en majorité ou en pourcentage dans le cas d'un passage de "petit garçon à petite fille". L'inverse est moins fréquent. Question d'environnement et pression affective. Le néo féminisme? Le wokisme? Jolie coktail! Avoir l'esprit très ouvert c'est aussi, parfois manquer de discernement.
En définitive laissons les enfants à leur préoccupation première; grandir et se connaître davantage .La dernière chose dont un enfant "transgenre" a besoin c'est d'être mis sur la sellette ou sous les spots lights par des militants excessifs dans leurs revendications. Ça engendre des bagarres de rue.
La théorie du genre est un agenda d'adultes en mal de reconnaissance sociale. Blessures d'enfance! C'est un enjeu social non négligeable mais pas l'Enjeu Social de toute une société qui peine à mettre de l'ordre dans son désordre politique, économique, caritatif, familial, idéologique…

Auteur : Pollux
Date : 29 sept.23, 02:49
Message : {petit commentaire pour Inti}
Auteur : 'mazalée'
Date : 29 sept.23, 02:55
Message : Estrabosor a écrit : 21 sept.23, 21:45
...de la pluie...
Chanceux va !

Auteur : Inti
Date : 29 sept.23, 03:14
Message : merci à vous deux
On ne parlera plus de dysphorie de genre mais de théorie du genre. On élimine l'aspect problématique de l'identité sexuelle ( biologique) pour une "naturalisation du phénomène". Mais pour normaliser le phénomène, c'est toute l'identification des genres basée sur le biologique depuis des millénaires qui doit être revue et corrigée.
Évidemment c'est idiot de faire une équivalence entre le sexe biologique et les codes sociaux que chaque culture attribue au sexe féminin et masculin. Être macho ou pute n'a rien à voir avec le gène masculin ou féminin. Ça c'est le rapport nature et culture et surtout le conflit nature/ culture. La culture du sentiment.
Alors c'est évident. Théorie du genre c'est plus normatif que dysphorie de genre…à condition que cette nouvelle règle d'identification des genres fasse consensus. Et c'est là que le bât blesse.
Mais c'est clair, si on veut "initier" les enfants d'âge préscolaire à la "diversité sexuelle" (sic: diversité des sentiments et attirances) théorie du genre passe mieux que dysphorie de genre. Encore une fois ne pas confondre orientations sexuelles ( hétéro, homo, bisexuel) et identité sexuelle ( homme, femme et les cas d'hermaphrodisme). Le sens naturel ( biologique) et sens spirituel ( subjectif)
Par exemple on pourrait tout aussi bien cesser de parler de schizophrénie et designer ce "trouble " par "dualité psychique de la personnalité". Et j'ai dit dualité pas dualisme. La dualité est une complémentarité comme le jour et la nuit, homme , femme. C'est naturel. Dualisme ça renvoie à une opposition, divergence. Tant qu'à y être, une dépression n'est plus une dépression : c'est une expérience en apnée pour expérimenter sa profondeur.
Personne ne s'essuie les pieds sur le phénomène transgenre ou l'individu transgenre.
Mais quand on a la prétention d'imposer une nouvelle définition des genres, non plus à partir du biologique, mais du ressenti spirituel d'un groupuscule, on ne frappe pas à la porte pour entrer, on la défonce.
Comme disait un vieux sage sceptique " les idées sont dans la tête de la bestiole, pas dans la nature elle-même". Je veux bien. Mais là on délaisse l'aspect biologique de l'individu pour sa métaphysique. L'esprit qui transcende la nature. C'est plus mystique que scientifique..
Chacun a droit à ses croyances. Mais les croyances qui cherchent à s'imposer à l'ensemble finissent par avoir mauvaise réputation. Déjà difficile de se rallier sur ce qui fait consensus comme "connaissances établies et perfectibles". Imaginez qu'on doive enseigner tout ce qui relève de la croyance. Une connaissance ça se partage, une croyance ça se discute, on y adhère ou pas, mais ça ne s'impose plus, du moins dans une société libérale.
Avec la théorie du genre le sexe biologique cesse d'être la source d'identité naturelle. Homme, femme font trop hétéro normatif.
Faut inverser la vapeur et imposer l'acronyme inclusif LGBTQ2S comme nouveau modèle d'identification culturelle, plus inclusif. L'idéal de la théorie du genre serait que la "normativité hétéro" rejoigne et vienne élargir l'enclos euh! la communauté H…LGBTQ2S. Hétéro, lesbienne, gay….
Exit le déterminisme biologique homme, femme. Seulement des étiquettes culturelles et des états d'esprit sur deux pattes." C'est quoi ton étiquette sexuelle? Moi c'est Queer et toi? Non binaire! Iel est bi spirituel (lle). C'est bien! Dire qu'avant on se définissait par notre sexe biologique, monsieur, madame. Oui c'était nos temps moyens âgeux".
Des étiquettes culturelles HLGBTQ2S "plus riches" que le déterminisme sexuel homme et femme qui sont très "réducteur" de l'être et "sources des stéréotypes sexuels". Le genre n'est plus sexué, c'est un sens spirituel. Assurément, cela oblige à des acrobaties intellectuelles telles que homme enceint, personne avec un utérus, toilettes mixtes non genrées, athlètes féminines avec prostates…
La théorie du genre est une idéologie à déboulonner. D'autant plus qu'elle vampirise tout le mouvement LGBT… comme véhicule blindé! La manœuvre principale consiste à troquer un terme jugé péjoratif ( dysphorie )pour un concept se voulant plus inclusif et normatif: théorie du genre ( ça fait plus sociologique ) Ah oui! Le sentiment d'être est aussi important et réel que le déterminisme biologique. Mais ce sentiment d'être et ses expressions passent par une biologie sexuée. Une femme aime une femme, pas besoin de changer de sexe pour vivre ce sentiment. Qui ne voit pas que la "reassignation de sexe" est un cas particulier quant au sentiment d'être? Un particularisme.
Si la dysphorie de genre trouve sa solution dans la " reassignation de sexe" avec la complicité ou collaboration de la science médicale pour un meilleur bien être de la personne, pourquoi pas? Un meilleur accompagnement sera toujours bienvenu.
Le temps dira si la science du 21ème siècle a erré ou si elle a su corriger une autre erreur de la nature. Chose certaine, la théorie du genre ne fera pas disparaître comme par magie la dysphorie de genre et les problématiques inhérentes. Et encore moins l'idée d'accréditer la thèse en dénichant en bas âge de plus en plus de "cas patents" pour prouver qu'on découvre un aspect caché de l'évolution humaine, évolution de l'espèce. Car toute théorie a pour prétention d'expliquer et justifier un "fait ". Darwinisme non binaire? Quand on a la tête en forme de marteau, on voit des clous partout.
Ce n'est que ça la théorie du genre. Une tentative de putsch sémantique pour sortir le phénomène transgenre des " troubles de l'identité (sexuelle)" et en faire un fait d'évolution plus spirituel que naturel ( biologique). Et la conscience collective doit s'aligner sur cette nouvelle vérité spirituelle. Amen! S'identifier homme ou femme serait un blocage spirituel pour toute la société.
Les modes et cultures passent, la nature reste.

Auteur : Inti
Date : 01 oct.23, 00:23
Message : Un comité des sages pour discuter de la théorie du genre. Pourquoi? Ça dépend des revendications des théoriciens...
Est ce qu'on parle d'éducation sexuelle en milieu scolaire? D'enseigner un peu de biologie sexuelle, de contraception, protection, parler des orientations sexuelles, du phénomène transgenre…
Ou
D'enseigner la théorie du genre comme nouveau concept d'identité culturelle déclassant l'identité biologique, sexuelle, masculin et féminin? Ça! ça demande un consensus pour enseigner aux enfants que le genre n'est plus masculin et féminin mais non binaire et un pur état d'esprit qui permet de s'identifier aux codes, rôles et stéréotypes souhaités en vigueur dans la société ( le genre produit de la société!!!)
Car la théorie du genre ne brise aucun carcan culturel genré. Elle nie le genre biologique pour permettre à "toustes" d'endosser le stéréotype convoité. On ne peut donc pas être une femme sexuée et être pompière. Faut être d'esprit non binaire pour adopter ce métier.
Le genre n'est plus biologique. C'est un état d'esprit. C'est ce qui permet à un prisonnier masculin de prétendre être d'esprit féminin pour purger sa peine avec les personnes avec un utérus. Qui ne voit pas à quelles absurdités existentielles mène cette théorie du genre? En fait c'est une théorie qui élargit à l'ensemble le trouble de l'identité sexuelle d'un groupuscule. Le genre n'est plus biologique mais un état d'esprit: c'est la dysphorie collective!!!
La théorie du genre oblige à endosser la croyance voulant que le phénomène transgenre soit un sens spirituel qui transcende le diktat biologique et non un trouble de l'identité sexuelle. Et pour endosser cette croyance c'est toute la société qui doit accepter de renoncer aux déterminismes biologiques pour la définition du genre. Le genre est maintenant un état d'esprit... LGBTQIA2S+. Pourquoi se laisser limiter par la matière, les déterminismes biologiques? Encore une fois si une femme aime une autre femme c'est en fonction de sa condition de femme et non de son esprit non binaire.
Faudra y penser à deux fois avant de penser enseigner aux enfants que leur corps est une illusion et que leur vraie identité est dans ce qu'il croit être. Dangereux comme toutes les sectes. À quand des cours de scientologie et raëlisme?
S'approprier un acte traditionnellement réservé au genre féminin ( ou inversement) sans renier sa masculinité ou identité sexuelle, ça c'est la nature qui brise un carcan culturel, un préjugé social ou moral, un stéréotype sexuel.
La théorie du genre trafique plutôt l'identité sexuelle pour l'adapter à l'activité genré.
La théorie du genre est un système de croyances pas une théorie éprouvée et avérée. On y croit ou pas... une profession de foi!
L'inclusion est un sentiment honorable mais inutile de coloniser l'esprit des enfants pour imposer à coup sûr son petit absolu idéologique.
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