Résultat du test :

Auteur : InfoHay1915
Date : 11 sept.25, 14:05
Message : Le nouveau Pape LÉON XIV qui est d'origine américaine, a été missionnaire pendant plus d'une décennie au Pérou. Le Souverain pontife est de l'Ordre de Saint-Augustin. Il a un vécu en spiritualité augustinienne de la connaissance historique et de l'enseignement. En outre, l'Évêque de Rome
~ se revendique comme fils spirituel de Saint-Augustin d'Hippone, ayant ainsi
~ une approche religieuse en transculturel vers le Sud méditerranéen.

Le Pape américain LÉON XIV, a-t-il été choisi en contrepoids spirituel au Président TRUMP et en antidote aux dégats trumpistes ? Léon XIV n'est pas dans l'approche américaine historique de la "Frontier Thesis" (>> 'frontière de la conquête de l'Ouest' en FR) ni dans celui de l'eurocentrisme -deux idéologies cependant perdurantes. Comme ancien missionaire, le Saint-Père appréciera les relations entre l'Amérique latine et l'Arménie. On peut s'attendre que Léon XIV encouragera leur rapprochement mutuel.
Auteur : InfoHay1915
Date : 12 sept.25, 09:51
Message : En effet, une émigration arménienne vers l'Amérique latine avait eu lieu entre les années 1920 et 1950. Ainsi la jeunesse arménienne d'Amérique latine ne manque pas de s'exprimer sur le Génocide des arméniens de 1915 avec des flashmobs :

~ à Buenos Aires / 6mn:39s (21/04/2011) ou ~ à Montevideo / 4mn:58s (26/05/2018).

À Paris il y a la Maison de l'Amérique latine et à Lyon, ce site Espaces-Latinos.org avec certains articles parlant sur le GdA1915. Il existe des Écoles-Collèges-Lycées-FR portant le nom de Salvador Allende (1908-1973) et de Simon Bollivar (1783-1830). Il sera possible d'informer leur direction et leur association de parents d'élèves sur notre réflexion de l'Amérique latine et de Léon XIV concernant le Génocide des arméniens de 1915.

On peut rappeler aussi qu'à 75008.Paris, il y a en voisinage la statue équestre de Simon Bolivar (cours de la Reine) et la statue du Rév. Père Komitas (cours Albert Ier) dédiée aux martyrs de 1915. Mais c'est surtout dans le quartier de l'ancienne Bibliothèque nationale 75002.Paris, où il y a eu un voisinage urbain historico-culturel de Simon Bolivar avec les arménologues-FR. C'est ainsi qu'il y a deux plaques dédiées à Simon Bolivar qui a habité 64 rue Richelieu et 2 rue Vivienne. Cette dernière a été posée en 1930 par l'Association Générale d'Étudiants Latino américains. C'est à la Bibliothèque nationale qu'ont eu lieu les premiers cours d'arménien après le retour des savants de l'Expédition d'Egypte par Bonaparte (1798 à 1801).

Bolivar découvre Paris en 1802 puis en 1804 dans le quartier de la Bibliothèque nationale qui eut l'arménien Jacques Chahan de Cirbied (1772-1834) comme répétiteur d'arménien dès 1801. Puis ce dernier fut professeur en 1811 et nommé officiellement en 1812. Se sont-ils rencontrés ? Bolivar n'aura-t-il pas rencontré à Paris le savant allemand Alexandre de Humboldt (1769-1859) qui connaitra les arméniens par l'École arménienne Lazarev de Moscou ?

Paris était devenu un centre important d'études orientalisantes. C'est ainsi Chahan de Cirbied avait reçu de Saint-Pétersbourg une Grammaire de l'arabe expliquée en arménien et dédiée en 1811 à "Napoléon le Grand". Plus tard ce sera l'orientaliste Antoine de Saint-Martin (1791-1832) qui publira dans la Revue asiatique de Paris des études arméno-histotiographiques en 1825-26-27.

#270
Auteur : InfoHay1915
Date : 17 sept.25, 14:50
Message : Avec la diplomatie culturelle, l'Amérique latine a sa place dans ce qui tient tant à coeur les originaires arméniens du monde entier : la Reconnaissance internationale du Génocide des arméniens perpétré en 1915. Aux États-Unis, à Washington DC, il se trouve même un site américano-arménien hispanophone pour la composante latinos-US : El Instituto Nacional Armenio (INA)à laquelle s'ajoute le cas particulier de Porto Rico.

Dans le cadre de ce long travail de fourmi en (re-)connaissance(s) du GdA1915, les arméniens érigent des monuments commémoratifs dans divers pays du monde. En voici une liste classée par ordre chronologique. C'est ainsi qu'il a en été construit un à Mexico dès 1930.

Les relations bilatérales du Couple (Arménie ~ AmériqueLatine), les missions diplomatiques d'Arménie et les représentations latino-américaines en Arménie sont signalées dans le site du Ministère des affaires étrangères d'Arménie. Il est possible de les informer en particulier sur la cartographie arméno-ancienne et leurs gravures concernant l'Amérique latine avec les JPEGs qui seront signalés. Cela d'autant plus que, grâce à internet, la richesse de l'arménologie est devenue directement accessible auprès des Instituts de l'Académie des Sciences de l'Arménie fondée en 1943.

Les arméniens d'Amérique latine ne manquent pas de se souvenir de leurs racines arméniennes en informant le très bon site arménologique Houshamadyan.org de Berlin. Ainsi nous notons les collections suivantes : ### d'Argentine/ abrazian-collection ~~~ aslanian-collection ~~~ filisian-collection ~~~ kanzabetianchinchinian-collection ~~~ miscellaneous-collection ~~~ piranian-collection ~~~ tagtachian-collection ~~~ tobdjian-collection ### du Brésil/ kurkdjian-jorge

Les pays d'Amérique latine sont : Argentine -- Brazil -- Chili -- Colombia -- Costa Rica -- Cuba -- Ecuator -- Guatemala -- Honduras -- Mexico -- Nicaragua -- Panama -- Paraguay -- Peru -- Saint-Domingue -- San Salvador -- Uruguay -- Venezuala. Avec le Vatican et l'Arménie, ils-elles ont chacun(e)s leurs délégations à l'UNESCO. Nous avons la chance à Paris d'avoir la possibilté de les rencontrer mais grâce à Internet, il est possible de les contacter partout où nous sommes dans le monde.

InfoHay1915
#685
Auteur : InfoHay1915
Date : 20 sept.25, 01:10
Message : .
Avec la diplomatie culturelle, l'Amérique latine a sa place dans ce qui tient tant à coeur les originaires arméniens du monde entier : la Reconnaissance internationale du Génocide des arméniens perpétré en 1915.

Image

À WashingtonDC, il se trouve même un site américano-arménien hispanophone pour l'importante composante latina-US à laquelle s'ajoute le cas particulier de Porto Rico. Ce site El Instituto Nacional Armenio (INA) est habituellement consulté par les arméno-hispanophones d'Amérique latine qui ne manquent pas de le faire connaître dans leur pays.

Le premier site d'origine de Washington DC en anglais est plus riche. Nous pouvons le consulter en français grâce à Google Traduction. LÉON XIV, né près de Chicago, a-t-il été à WashingtonDC ? Comme collégien dans un voyage organisé par sa commune ? Comme étudiant de son séminaire catholique ? Lors de sa prêtrise comme missionnaire américain au Pérou ? Un jour, le souverain pontif ira en voyage officiel à Washington puis en visites pastorales aux USA, en Amérique latine et au Québec -comme l'ont fait Jean-Paul II, Benoit XVI et le Pape François.

Il a été construit des représentations mémoriales dédiées au 'GdA1915' dans les différents pays du monde. Voici les pays d'Amérique latine qui ont un ou plusieurs réalisations mémoriales : Argentine, Brésil, Chili, Mexique, Uruguay et Vénézuala.

InfoHay1915
#1075
Auteur : InfoHay1915
Date : 03 oct.25, 21:00
Message : Le Musée-Institut du Génocide fut créé en 2012 à Érévan, capitale de l'Arménie. À la Fondation du MIGA, dans la rubrique Actualités, il y a eu régulièrement de nombreux hommages officiels par divers pays du monde. Pour les pays d'Amérique latine, il y a eu plus de 20 hommages rendus par des personnalités officielles :
À Paris, il y a de nombreuses entités latinas américaines : associations, boutiques, cafés, restaurants, etc. pour les différents pays américano-latinos. Il y aura à inviter ces composantes latinas à visiter notre Frorum-Religion-Org. Ces entités existent aussi à Montréal et pourront voir combien l'Uruguay a été à l'avant-garde pour reconnaître le GdA1915.

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Ainsi on peut voir Image

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InfoHay1915
#1190
Auteur : InfoHay1915
Date : 12 oct.25, 23:49
Message : Image . Image Voici quelques textes traduits de l'espagnol en français sur ce livre :

~ Uruguay 1965 - Première reconnaissance du génocide arménien

Au début du XXIe siècle, un neurologue devient étudiant en histoire pour parler de ses ancêtres. Il souhaite également parler du pays qui les a accueillis, dont il est citoyen. Il ressent le besoin des outils de cette discipline pour gérer une transmission mémorielle qu'il a certainement reçue dans ses premières lettres.

Fin 2024, une historienne (celle qui signe) lit les pages écrites par le neurologue et se souvient de sa grand-mère, fille de survivants du même génocide que ses ancêtres, aujourd'hui diplômée en histoire de la Faculté des lettres et des sciences de l'éducation de l'Université de la République. Elle aussi a acquis ses premiers outils historiographiques dans ce cadre éducatif. Il y a de nombreuses années, elle y a rédigé une courte thèse pour tenter de comprendre comment les Arméniens d'Uruguay ont réussi à communiquer le génocide perpétré par le gouvernement turc à l'aube du XXe siècle. Le livre qui introduit maintenant le prologue cherche également à examiner ce qui a conduit la patrie d'adoption des émigrants à reconnaître ce génocide alors que toutes les puissances occidentales (et tant d'autres pays) sont restées silencieuses. (...)

En écrivant ces lignes pour ouvrir le livre de Carlos Ketzoian, je souhaite avant tout que nous n'oubliions pas cette histoire de violence, de déracinement, de maux qui semblent incurables ; qu'en ces temps sombres, nous continuions à croire à la persistance de la mémoire et au pouvoir analytique de l'histoire ; que nous nous souvenions que l'Uruguay a su jouer un rôle dans ces processus et que nous continuions à condamner les génocides contemporains.

Vania Markarian


~ Un ouvrage indispensable : Uruguay 1965, par Carlos N. Ketzoian / par DAVID HOVHANNISYAN, 05/05/25

L’ouvrage Uruguay 1965 : Première reconnaissance du génocide arménien, écrit par Carlos N. Ketzoian et publié par les Éditions del Berretín, est un ouvrage fondamental pour comprendre comment une communauté organisée d’un petit pays du Sud a réussi à faire entendre la voix de la justice sur la scène internationale. Il ne s’agit pas d’un simple récit historique, mais d’une enquête engagée qui mêle histoire et mémoire, politique et éthique, et collectif et personnel.

Ketzoian, neurologue et diplômé en histoire, s'appuie sur sa thèse universitaire pour construire un récit solide et sensible du processus social, politique et culturel qui a permis à l'Uruguay de devenir le premier pays à reconnaître officiellement le génocide arménien en 1965. L'accent n'est pas mis sur une perspective diplomatique, mais plutôt sur le mouvement populaire : la jeunesse arménienne, les manifestations publiques, les contacts avec les parlementaires et le travail patient et soutenu d'une communauté qui a su construire la mémoire dans un pays démocratique.

L'ouvrage se distingue par sa clarté, son honnêteté méthodologique et son respect des protagonistes. Loin d'idéaliser les processus, Ketzoian offre une perspective critique, riche en sources et en contexte, qui permet de comprendre non seulement ce qui s'est passé, mais aussi pourquoi et comment cela a été possible. Au fil des pages, l'auteur tisse des liens entre l'histoire du génocide, la diaspora arménienne et les luttes pour la vérité en Amérique latine, notamment dans les contextes de violence d'État.

Préfacé par l'éminente historienne Vania Markarian, cet ouvrage constitue une contribution précieuse à l'historiographie arménienne et aux études mémorielles au XXIe siècle.

L'ouvrage est actuellement en cours de traduction en arménien et sera bientôt publié et distribué en Arménie, ce qui renforcera sa portée et sa pertinence.

Nous remercions tout particulièrement l'ambassade d'Arménie en Uruguay et Mariam Gevorgyan pour les informations essentielles concernant cette publication.

NOUS PENSONS AUSSI AUX LATINOS DU QUÉBEC ! Image
Bonne continuation. InfoHay1915
#1290
Auteur : InfoHay1915
Date : 25 oct.25, 07:33
Message : Voici ci-dessous des exemplaires des coupures de journaux de la 'Collection Tchobanian' qui sont conservées

Image dans les archives de la Bibliothèque nationale d'Arménie et qui concernent la presse d'Amérique latine rapportant des nouvelles du GdA1915 :

~ "Os Turcos Massacraram os Armenios", Gaceta del Noticias, Rio-de-Janeiro, 1915, Mai 18. Le journal 'Gazeta de Notícias (1875-1942)' a un wikipedia.
http://greenstone.flib.sci.am/gsdl/coll ... %201p9.pdf

~ La Revue franco-brésilienne, Rio de Janeiro, 1915, Oct. 19 / 1916, Mai 15 / ? / 1917, Mai 1 / 1916, Janv. 16 / 1916, Janv. 18
http://greenstone.flib.sci.am/gsdl/cgi- ... cl=CL4.157
~ Hervé Théry est le spécialiste chercheur du Brésil (wikipedia)

~ Le Courrier de la Plata, Buenos Ayres / 1917, Janv. 26 / 1917, Avril 11 / 1916, Mai 22 / 1917, Juillet 13 / 1916, Mars 5
http://greenstone.flib.sci.am/gsdl/cgi- ... cl=CL4.197

Il y aura à chercher dans les sites des bibliographies des journaux latinos, d'autres témoignages possibles sur le GdA1915.

Bonne continuation. InfoHay1915.
#1400

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