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Auteur : abdel12
Date : 14 avr.06, 22:33
Message : La noblesse de caractère du Prophète (صلى الله عليه و سلم)
Dans le hadith authentique, on cite : "Les plus nobles en caractère parmi les croyants sont les plus accomplis dans la foi".
"Parmi ceux que j'aime le plus parmi vous et qui seront les plus rapprochés de moi le jour de la résurrection, sont ceux qui ont les nobles caractères".
"Qu'est-ce que la piété", lui demanda-t-on ? "C'est le bon caractère", répondit-il.
On l'interrogea aussi sur les actions les plus méritoires. Il dit : "La noblesse de caractère".
La générosité du Prophète (صلى الله عليه و سلم)
Sa générosité était proverbiale. Jamais il ne refusait de donner ce qu'on lui demandait, s'il le possédait.
Un homme le voyant porter un habit, le lui demanda. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) rentra chez lui, l'ôta et le lui remit.
D'après Jaber ben 'AbdAllah (رضي الله عنه) : "L'Envoyé d'Allah n'a jamais répondu par non à une demande". (al-Boukhâri, Mouslim)
Anas Ben Malik dit quant à lui : "Jamais l'Envoyé d'Allah n'a été sollicité de donner une chose dans (l'intérêt) de l'islam qu'il ne l'ait octroyée".
Un homme lui demanda (quelque chose). Il lui donna alors un troupeau de moutons entre deux montagnes. L'homme revint auprès des siens et leur dit : "O gens ! Entrez dans l'islam, car Mohamed fait des dons de celui qui ne craint pas le besoin".
Ainsi, il arrivait qu'un homme vint au Prophète (صلى الله عليه و سلم) ne recherchant qu'un bien terrestre, mais le soir venu, sa religion lui était plus chère que toute la terre et ce qu'elle contient.
Interrogé sur la libéralité du Prophète (صلى الله عليه و سلم), Ibn 'Abbâs (رضي الله عنهما) répondit : "Le Prophète d'Allah était le plus généreux des hommes, particulièrement au mois de Ramadân, lorsque le rencontrait l'Ange Gabriel avec la révélation et lui enseignait le Coran. Sa générosité était ininterrompue comme le souffle continu du vent bénéfique". (al-Boukhâri et Mouslim)
On lui apporta une somme de quatre vingt dix mille dirhams qu'on versa sur une natte. Il se mit à la partager et aucun solliciteur ne fut exclu jusqu'à qu'il en eût fini.
Il donna à al-'Abbâs (رضي الله عنه) en or ce qu'il ne puit porter.
A Mou'awwad ben 'Afrâ, qui lui dit don de dattes et de courges, il remplit la main en bijoux et en or.
Un homme vint lui demander l'aumône.
- "Je n'ai rien avec moi, lui répondit-il, mais va acheter à crédit à mon nom et s'il nous vient quelque chose, nous le rembourserons".
La magnanimité du Prophète (صلى الله عليه و سلم)
Il s'agit de la maîtrise de soi au point de ne rien montrer en paroles ou en actes, de désagréable, au moment de la colère.
Lorsque le Prophète (صلى الله عليه و سلم) fut blessé à la bataille d'Ouhoud et que la maille de son casque s'enfonçait dans sa chair, il dit : "Seigneur, pardonne à mon peuple, car ils ne savent pas". C'est là le haut degré de magnanimité et de patience.
Quand Dhou elKhoweyçira lui dit : "Sois équitable, car ce partage n'est pas fait en vu d'Allah! "Il fit alors preuve de patience à son égard et lui dit : "Qui donc sera équitable si je ne le suis pas ? ". Il ne le punit pas, ni permit à ses compagnons de le faire.
Un bédouin le tira brutalement par son habit, en lui laissant des traces au cou et lui dit : "Charge mes deux chameaux que voici, du bien d'Allah que tu as. Tu n'auras pas chargé alors de ton bien ou du bien de ton père !"
Il fut magnanime à son égard et lui répondit uniquement : "Le bien est le bien d'Allah et je suis son adorateur. Et il peut être demandé réparation, ô bédouin, de ce que tu m'as fait".
"Non, (il n'en sera rien)" dit l'homme".
"Pourquoi", reprit le Prophète (صلى الله عليه و سلم)
"Parce que tu ne rends pas le mal par le mal" répondit-il !
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) rit et ordonna de lui charger un chameau d'orge et l'autre de dattes.
On n'a jamais rapporté que le Prophète (saw) s'est vengé pour un outrage personnel, ou battu un domestique ou une femme. A ce sujet, 'Aicha (رضي الله عنها) dit : "Je n'ai jamais vu l'Envoyé d'Allah (saw) faire front pour réparer une injustice contre lui-même, sauf pour une transgression envers Allah. Et jamais, il ne leva la main sur quelqu'un, sauf au combat dans la voie d'Allah. Il n'a jamais frappé de domestique ni de femme".
Zeyd ben Sa'na, un savant juif de Médine vint au Prophète (صلى الله عليه و سلم) exiger sa créance. Il lui tira l'habit de son épaule, le prit au col brutalement et lui dit avec dureté :
"Vous, les Beni 'AbdelMottalib, vous atermoyez vos dettes !" 'Omar (رضي الله عنه) alors, le réprimanda et durcit le ton. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) sourit et lui dit : "Moi et lui, nous avions plus besoin d'autre chose de ta part, ô 'Omar : que tu me recommandes de bien régler ma dette, et que tu lui recommandes de réclamer son dû de bonne façon". Puis il ajouta : "Il reste (en fait) au terme (de la dette) trois (jours)". Et il ordonna à 'Omar de le payer et de lui donner en plus vingt mesures " çâ ", pour l'avoir effrayé.
Ce fut la cause de l'entrée à l'islam de cet homme qui disait : "Il ne manquait aucun signe parmi les signes de la prophétie de Mohamed (صلى الله عليه و سلم), que je ne reconnus, sauf deux : sa magnanimité prime sa colère et le surplus d'emportement aveugle ne fait qu'ajouter à sa magnanimité. Ainsi, je l'éprouvai avec cette histoire "de dette"". Et il le trouva alors, tel que décrit (dans les anciens livres).
La clémence du Prophète (صلى الله عليه و سلم)
C'est la renonciation à la réparation d'une offense subie par soi-même alors qu'on a le droit et le pouvoir de le faire.
'Aicha (رضي الله عنها) dit : "l'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم) ne fut placé devant deux possibilités sans qu'il ne choisisse la plus simple, tant qu'elle n'était pas un pêché. Si c'était un pêché, il en était le plus éloigné. Il n'a pas tiré vengeance pour lui-même, sauf s'il s'agissait d'une transgression à l'égard d'Allah, le Très Haut. Il le faisait alors en vu d'Allah".
Lors d'une expédition , alors que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) faisait la sieste seul, à l'ombre d'un arbre, Ghawrath ben Hârith vint pour le tuer, jusqu'à ce qu'il le vit debout devant lui, l'épée dégainée.
"Qui peut te sauver de moi, lui dit l'homme ?"
"Allah", lui répondit le Prophète (صلى الله عليه و سلم).
L'épée tomba soudain de la main de l'agresseur. Alors l'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم) s'en saisit et lui dit: "Qui peut te sauver ?"
"Sois le meilleur redresseur", lui dit Ghawrath. L'Apôtre lui accorda son pardon et le laissa partir. L'homme retourna auprès des siens. "Je reviens de chez le meilleur des hommes", leur dit-il !
Lors de l'entrée de la mosquée sacrée, au matin de la Victoire, il trouva les grands personnages de Qoreych, têtes basses, attendant la sentence de l'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم), victorieux sur eux. Il dit alors :
"Peuple de Qoreych ! Qu'attendez-vous que je fasse avec vous ?"
"Un frère généreux, fils d'un frère généreux", répondirent-ils !
"Allez, vous êtes libres", dit-il alors ! Ainsi, il leur pardonna, après tous les torts qu'ils lui firent subir ainsi qu'à ses compagnons. Il n'a ni réprimandé, ni battu, ni tué.
Labid ben al-A'çam le juif, pratiqua contre lui une sorcellerie. La révélation descendit à ce sujet (l'informant). Il lui pardonna et ne le poursuivit pas. Il n'est même pas rapporté qu'il le blâma de quelque blâme que ce fût.
Sur le chemin de Médine, lors de son retour de Taboûk, les hypocrites complotèrent contre sa vie. Il le sut. On lui suggéra, alors contre eux (des sanctions). Cependant, il leur pardonna et dit : "On n'aura pas à dire que Mohamed tue (ce qui paraît pour les infidèles être) ses compagnons !"
Un homme vint pour attenter à sa vie et fut découvert. Ses compagnons dirent : " Il est venu pour te tuer ! " L'homme trembla de peur.
"N'aie rien à craindre, n'aie rien à craindre, lui dit-il. Et si même tu l'avais voulu, tu n'aurais pu m'atteindre". En effet, Allah l'informa qu'il était protégé contre les hommes. Il lui pardonna, alors que celui-ci avait voulu le tuer. Bénédiction et salut de Dieu soient sur lui, sa famille et ses compagnons.
Le courage du Prophète (صلى الله عليه و سلم)
Noble qualité, surtout lorsqu'il est aussi dans l'esprit et le cœur, et que son auteur est un homme de foi et de science.
Celui du cœur, fait que l'homme ne craint pas ce qui est redouté d'habitude. Il brave résolument ce qui menace.
Celui de la raison, est de persévérer dans sa conviction sans appréhender les conséquences, tant qu'il Combats apparaît qu'elle est vraie et juste.
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) était le plus courageux des hommes. Jamais, on n'a vu de semblable. Ainsi, Allah le Très Haut le chargea de mener le combat (même) seul: {dans le chemin d'Allah, tu n'es chargé que de ta personne, et encourage les croyants à combattre …} (4/84)
'Ali ben Abou Talib (رضي الله عنه), connu pour son héroïsme exemplaire, dit : "Quand la bataille fait rage et que les faces rougissent (de colère), nous nous retranchions derrière l'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم)".
A Ouhoud, lorsque les combattants battirent en retraite et que les plus braves furent désespérés, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) fit front fougueusement jusqu'à ce que ses compagnons revinssent l'entourer et combattre autour de lui, jusqu'à la fin de la bataille.
A Hounayn, ses compagnons furent mis en déroute par l'ennemi qui leur tendit les embuscades. L'Apôtre d'Allah (صلى الله عليه و سلم) resta seul sur le champ de bataille. Au dos de sa mule, il disait alors : "Je suis l'Apôtre en vérité (lâ kadihb), je suis fils de 'AbdelMottalib ! "Il ne cessa de se battre et appelait les croyants : "Vers moi, serviteurs d'Allah… !"
Ses compagnons reprirent le combat et infligèrent une défaite immédiate à l'ennemi.
A la bataille d'Ouhoud, en plein combat, le damné Obey ben Khalaf s'écria : "Où est Mohamed ? Que je périsse si je ne le tue pas !" Il fonça à cheval en direction du Prophète (صلى الله عليه و سلم). Des hommes parmi les musulmans lui barrèrent le chemin.
"Laissez lui la voie", leur dit l'Envoyé d'Allah !
Puis, se saisissant de la lance à la main d'al-Hârith ben çamma, il s'élança brusquement d'entre ses compagnons qu'ils en furent désespérés, tels les poils du chameau lorsqu'il s'agite. Puis, lui faisant face, il le transperça largement au cou. Obey tomba soudainement de son cheval, au sol, en hurlant : " Mohamed m'a tué ! " Il mourut à Sarif, au retour à la Mecque avec l'armée Qoreychite.
Les Médinois furent mis en émoi, une nuit, par des cris et se dépêchèrent vers la source du bruit. Mais le Prophète (صلى الله عليه و سلم) était déjà de retour et les avait déjà devancés. Il était parti immédiatement s'en enquérir, l'épée au cou, monté sur un cheval descellé appartenant à Abou Talha. " N'ayez crainte, leur dit-il ! "
Sur cela, Anas ben Mâlik dit : "Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) était le meilleur des hommes". Puis, Anas, rapporta l'épisode.
'Omrân ben Hosayn (رضي الله عنهما) atteste, et il est véridique : "L'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم) ne rencontra une troupe ennemie qu'il ne fût le premier (d'entre nous) à frapper".
La patience du Prophète (صلى الله عليه و سلم)
Qualité par laquelle on maîtrise son âme à persévérer dans l'obéissance à Allah, à s'abstenir de Lui désobéir et à accepter Ses arrêts sans emportement ni mécontentement. Ceux sont là, les trois domaines où doit se manifester la patience. C'est une qualité des plus noble, qu'il faut s'efforcer d'acquérir et à laquelle on s'habitue petit à petit.
Durant sa mission, qui dura vingt trois ans, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) fit preuve d'une grande patience, sans s'alarmer ni se lasser de transmettre le message qui atteignit les horizons qu'Allah a voulus.
Il a également supporté les mauvais traitements des Qoreychites : ils l'ont frappé, jeté sur son dos (lors de sa prière) l'enveloppe fœtale d'un chamelon. Ils l'ont mis en quarantaine trois ans, avec les Beni Hâchem, dans le vallon d'Abou Talib, l'ont condamné à mort et envoyé des hommes pour l'exécuter.
Mais Allah le protégea.
Tout cela ne l'a pas ébranlé, il continua sa mission et diffusa la religion au proche et à l'éloigné.
Sa patience, l'année de la peine, où mourut Khadidja, l'épouse chère et Abou Talib, le défenseur dévoué. Tout cela ne l'abattit pas ni ne l'affaiblit.
Sa patience apparut lors des batailles, telles que Badr, Ohod, le Fossé, la prise de la Mecque, Honeyn, Taef, Taboûk…
Lors de ces batailles, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) ne faiblit pas, ni ne fléchit, ni perdit le moral et cela durant dix ans sans relâche.
Sa patience face au complot des juifs à Médine, et de leur attisement des arabes en coalition, pour venir au bout de lui et de sa mission..
Il supporta patiemment la faim et quitta ce monde sans avoir été rassasié de pain d'orge, deux fois en un jour.
En face de telles épreuves, il ne faiblit pas et ni sa noblesse, ni son honneur ne furent atteints.
Mais Allah a préservé le Prophète (صلى الله عليه و سلم). Il l'a doté de patience, l'a réconforté, l'a protégé et fortifié pour accomplir sa mission et faire de lui un exemple pour tous les hommes. Que le salut et la bénédiction d' Allah soient sur lui.
La justice du Prophète (صلى الله عليه و سلم)
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) était équitable dans ses propos, ses actes et décisions. Il était d'une impartialité inflexible. C'était son caractère propre et sa réputation, avant même l'islam
Ainsi, par exemple, lorsque Qoreych lui confia l'arbitrage pour la pose de la Pierre Noire, après un grave différent entre eux.
Lorsque la Makhzoûmite vola et qu'il sembla difficile aux musulmans (sa famille et Qoreych) de lui appliquer la peine entraînant l'amputation de sa main, et qu'ils envoyèrent alors intercéder en sa faveur Ousâma ben Zeyd, être cher, fils d'un être cher au Prophète, celui-ci lui dit : "Est-ce que pour une peine parmi les peines instituées par Allah tu intercèdes (*), ô Ousâma. Par Allah, si même Fatima fille de Mohamed avait volé, je lui aurai coupé la main !"
Ce fût là, une preuve éclatante de sa justice.
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) avait neuf femmes. Il tâchait d'être le plus juste entre elles. Mais craignant quelque impartialité, il s'excusait auprès d'Allah et disait : "Seigneur ! C'est le partage que je peux faire. Ne me tiens pas rigueur de ce qui est de ton domaine et qui me dépasse". (²)
Lorsque le bédouin lui dit : "Sois équitable ! Ce partage n'est pas pour plaire à Allah !" Il lui répondit alors : "Préserve ta personne de sa perte [wayhak] ! Qui serait donc juste, si je n'étais pas équitable ? Quelle déception et quelle perte pour moi, si je ne pratiquais pas la justice ! "
D'autre part, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) divisait son temps en trois parties : une pour son Seigneur, le Très Haut, une pour sa famille et la troisième pour lui-même. Il partageait celle pour lui-même, entre lui et les gens. Ainsi, il s'aidait de notables pour instruire le commun du peuple et disait : "Rapportez-moi les requêtes de ceux qui ne peuvent me les formuler. Car celui qui transmet la requête de qui ne peut la communiquer, Allah lui assurera la sérénité le jour de la grande épouvante".
al-Hasan (رضي الله عنه), son petit-fils disait : "L'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم), ne culpabilisait personne à partir d'une (simple) accusation ou pour la faute d'un autre, ni confirmait les paroles de quelqu'un contre un autre".
Ainsi se manifeste sa justice qui appelle tout croyant à s'en imprégner.
(*) A cet endroit du hadith, Boukhari et Mouslim rapportent (d'après 'Aicha) : " …Ensuite, le Prophète se leva et fit un discours : ô gens ! Ont péri ceux qui vous ont précédés, car lorsque volait le noble (en lignée), comme le Makhzoûmite) parmi eux, ils le laissaient, et lorsque volait le faible parmi eux, ils lui appliquaient la peine. " Nombres conditions restreignent l'application de la " sariqa " en question qui n'a pas le sens large et vague de "vol" (voir les livres de droit). En plus, aussi, de nombreuses règles de procédures instituées par l'islam telles "la preuve incombe au demandeur", "la présomption d'innocence en l'absence de preuves". "Surtout, les peines de " hadd ", comme la " sariqa ", ne sont sujettes à l'application que si l'affaire arrive jusqu'au juge, (comme ce fut le cas pour la Makhzoûmite). Autrement, les gens devraient trouver une conciliation et ne pas ébruiter les choses comme le conseillait l'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم).
(²) En effet, si l'homme est tenu obligatoirement de l'équité envers ses femmes, quant aux dépenses ménagères et au partage des nuits, choses que le Créateur a rendu possibles, il n'a par contre pas été tenu de l'impossible, tel ce qui concerne le domaine de l'attirance de l'âme, plus ou moins forte pour telle ou telle créature licite.
L'ascetisme du Prophète (صلى الله عليه و سلم)
Se détacher de la convoitise de ce monde. Cela prémunit donc contre cette convoitise et amène l'homme à se contenter du juste nécessaire.
L'Apôtre d'Allah (صلى الله عليه و سلم) était le plus détaché, quant aux biens de ce monde, parmi les hommes. C'était l'un de ses nobles caractères.
Il a été rapporté d'après 'Âicha (رضي الله عنها) que l'oreiller sur lequel le Prophète (صلى الله عليه و سلم) s'appuyait pour dormir était en cuir bourré d'écorces. (Abû Dâwûd et Ahmad et cité dans : sahîh al-djâmi' n° 4714)
D'après Ibn Abbas (رضي الله عنهما), 'Umar Ibn Al-Khattâb (رضي الله عنه) était entré chez le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et le trouvait assis sur une natte qui avait laissé des traces sur son noble flanc et lui avait dit :
- « Ô Prophète d'Allâh, ne peux-tu pas te trouver une natte plus souple que ça ? »
- « Qu'est ce que j'ai à faire de la vie d'ici-bas ? Par rapport à elle, je ne suis que comme une personne qui voyage à dos d'une monture au cours d'un jour d'été et qui se réfugie un moment sous l'ombre d'un arbre, s'y repose (brièvement) puis le quitte. ». (Ahmad et Al-Hâkim, cité dans : sahîh al-djâmi' n° 5545).
A son retour de Taef, blessé et en peine, Allah (تعالى) lui proposa de lui changer les deux montagnes de la Mecque) en or et en argent. Il dit alors : "Mon Seigneur. Je me rassasie un jour et T'en remercie, et je supporte la faim un autre et T'invoque et Te supplie". (*)
Ce qui apparaît le plus de son détachement est son invocation répétée : "Seigneur, Fais que la subsistance de la famille de Mohamed soit ce qui suffit".
Et dans le terme "subsistance" il y a déjà le sens de ce qui pourvoit, sans surplus ni diminution. Il disait aussi : "Le peu qui suffit vaut mieux que trop qui préoccupe…"
'Aicha (رضي الله عنها) dit : "L'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم) mourut et il n'y avait pas dans ma chambre de quoi manger pour une créature ayant un foie, si ce n'est une moitié (de pain) d'orge sur une étagère à moi".
Et il mourut en ayant gagé son armure chez un juif, pour trente mesures " çà " d'orge.
(*) L'auteur note ici qu'il a rapporté le hadith dans sa signification et non dans sa lettre.
La pudeur du Prophète (صلى الله عليه و سلم)
Elle est inséparable de la foi, elle est bien en tout. C'est le sentiment éprouvé par peur de commettre un acte répréhensible ou de dire un propos désobligeant. Cela apparaît par une rougeur au visage et le renoncement à ce qui pourrait dégrader ou attirer des critiques. Elle est chez la femme au rang du courage chez l'homme.
Abou Sa'id al-Khoudri, (رضي الله عنه) a dit : "L'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم) avait plus de pudeur que la vierge derrière le rideau de sa chambre, et lorsqu'il n'aimait pas une chose, cela nous apparaissait à son visage". (al-Boukhâri, Mouslim)
'Aicha (رضي الله عنها) a dit : "L'Apôtre (صلى الله عليه و سلم) lorsqu'il lui était apparu de quelqu'un ce qu'il réprouve, ne nommait pas alors la personne en question, mais disait : "Qu'en est-il de gens qui font telle ou telle chose ou disent telle ou telle chose…" Il dénonçait la chose mais ne nommait pas la personne".
Anas ben Mâlik (رضي الله عنه) a dit : "Un homme entra en présence du Prophète (صلى الله عليه و سلم) avec des traces jaunâtres, mais il ne lui fit aucune remarque. En effet, personne n'avait à faire face, de sa part, à quelque chose de blessant. Ainsi, lorsque l'homme sortit, il dit (à ceux avec lui) : "Si vous pouviez lui dire qu'il lave cela".(*) C'est-à-dire les traces jaunâtres sur son vêtement". (abou Dâwoud)
'Aicha (رضي الله عنها) a dit : "L'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم) n'était ni indécent, ni grossier, ni criard dans les souks. Il ne rendait pas le mal (à son égard) par le mal, mais il pardonnait et effaçait". (al-Boukhâri)
Ceci d'ailleurs, est sa description dans la Thora, comme l'a rapporté 'AbdAllah ben Salâm (رضي الله عنه).
'Aicha (رضي الله عنها) rapporte : "Je n'ai pas vu de l'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم), et il n'a pas vu de moi". C'est-à-dire la nudité.
La sociabilité du Prophète (صلى الله عليه و سلم)
Parmi ce qui fait l'accomplissement de la personne, est sa sociabilité et sa relation bienfaitrice avec sa famille. Le comportement du Prophète d'Allah (صلى الله عليه و سلم), en ce domaine, est proverbial.
Anas ben Mâlik (رضي الله عنه) dit : "J'ai servi l'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم) pendant dix ans et il ne m'a pas dit une seule fois "ouf", ni d'une chose que je fis, pourquoi l'as-tu faite, ni d'une chose que je ne fis pas, pourquoi l'as-tu délaissée ?"
'Aicha (رضي الله عنها) dit : "Personne n'avait un meilleur caractère que l'Envoyé d'Allah zzz(صلى الله عليه و سلم). Personne ne l'appelait, parmi ses compagnons ou les gens de sa maison, sans qu'il ne réponde "Me voici vers toi"".
Un de ceux qui le connaissait l'a décrit ainsi : "Il plaisantait avec ses compagnons, se mêlait à eux, s'entretenait avec eux, jouait avec les enfants, les mettait sur son genou. Il répondait à l'appel de libre, de l'esclave, du pauvre, visitait les malades aux endroits éloignés de Médine et acceptait les excuses".
Et il suffit à ce sujet, l'attestation de Son Seigneur Puissant et Majestueux: {Par une miséricorde de Dieu, tu as été affable avec eux, et si tu avais été rude, dur de cœur, ils se seraient dissipés autour de toi. Pardonne-leur donc, demande pardon pour eux et consulte-les dans la décision…} (3/159)
La dévotion du Prophète (صلى الله عليه و سلم)
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Je demande pardon à Allah dans le jour cent fois" et dans une version "plus de soixante dix fois".
Dans un hadith authentique, d'après al-Moughira ben Cho'ba (رضي الله عنه) qui dit : "Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) se leva en prière au point que ses pieds s'enflèrent. On lui dit : "Toute cette peine, alors qu'il t'a été pardonné de tes fautes passées et futures ? Il répondit : "Ne serais-je pas alors un adorateur reconnaissant ?""
'Aicha (رضي الله عنها) rapporte : "L'Apôtre (صلى الله عليه و سلم) persévérait dans tout ce qu'il faisait. Qui pourrait endurer ce qu'il endurait ? Il jeûnait à tel point qu'on disait : il ne mange pas et ne jeûnait pas, à tel point qu'on disait : il ne jeûne pas. Voulais-tu le voir priant la nuit que tu le voyais et voul ais-tu le voir y dormir que tu le voyais".
'Awf ben Mâlik (رضي الله عنه) a dit : "J'étais avec le Prophète d'Allah (صلى الله عليه و سلم) une nuit. Il se brossa les dents, fit ses ablutions, puis se tint debout pour prier et je me mis avec lui. Il commença et récita la sourate "al-Baqara" (la Vache). Il ne passait à un verset décrivant la miséricorde qu'il s'arrêtât et la demandait, et n'arrivait à un verset décrivant le tourment, qu'il s'arrêtât et demandait à Allah de l'en protéger. Ensuite, il s'inclina et resta ainsi un temps semblable à celui qui fut debout, et disait : "Gloire au Possesseur de la domination, de la royauté, de l'ordre de la création et de la puissance". Puis il se prosterna et dit de même. Ensuite, il se leva et il récita la sourate "Ali 'Imran" (La Famille de Imran). Et ainsi de suite, sourate après sourate, il faisait de même". (Abou Dâwoud)
L'humilité du Prophète (صلى الله عليه و سلم)
Il lui fut donné (par son Seigneur) de choisir entre être un prophète roi ou un prophète simple adorateur. Et il nous informe que Allah le Très Haut, le récompensa de son choix d'être simple serviteur, en faisant de lui le plus illustre des fils d'Adam, le premier à sortir de terre (ressusciter) et le premier à intercéder. Son choix fut la marque éclatante de son humilité.
Abou Oumêma (رضي الله عنه) dit : "L'Envoyé d'Allah vint vers nous, appuyé sur un bâton. Alors, nous nous levâmes. Il dit alors : "Ne vous levez pas comme se lèvent les peuples étrangers pour vénérer certains d'entre eux … " Et il ajouta : "Je ne suis qu'un serviteur. Je mange comme mange l'esclave et m'assois comme s'assoit l'esclave".
Ce qui est connu de lui et rapporté par plusieurs de ses compagnons : qu'il montait sur l'âne, prenait en croupe derrière lui sur sa monture, visitait les pauvres, s'asseyait avec les démunis, répondait à l'invitation de l'esclave, s'asseyait parmi ses compagnons, mêlé à eux, prenait une place là où il en trouvait une. On l'invitait à manger du pain d'orge et du beurre rance et il venait.
Il dit aussi : "N'en rajoutez pas à mon sujet comme ont fait les Chrétiens avec le fils de Marie. Je ne suis qu'un adorateur, alors dîtes "l'adorateur d'Allah et son prophète"".
Ce qu'ont rapporté quelques unes de ses épouses : qu'il était dans sa maison au service de sa famille, nettoyait son vêtement, trayait la brebis, raccommodait son habit et ses sandales, se chargeait de son propre service, entretenait la maison, attachait le chameau, lui donnait sa nourriture, mangeait avec le serviteur, pétrissait avec elle la pâte, portait sa marchandise (courses) du marché...
La plaisanterie juste du Prophète (صلى الله عليه و سلم)
Est-ce que le Prophète (صلى الله عليه و سلم), par sa personnalité éminente, sa mission, la charge de la direction des hommes, plaisantait ? Oui, il plaisantait, mais quelques fois, car ses charges ne lui en laissaient pas le temps. Seulement, quand il plaisantait, il ne disait que la vérité. Il faisait ainsi acte de bienfaisance, en faisant entrer dans le cœur de ses compagnons la gaieté et en s'amusant avec leurs enfants pour les distraire et les divertir.
Ana ben Mâlik (رضي الله عنه) dit : "Un homme vint voir le prophète (صلى الله عليه و سلم) et lui demanda de quoi être transporté, un chameau ou autre monture. Il lui répondit : "Nous te porterons sur l'enfant de la chamelle".
"Envoyé d'Allah, que ferais-je avec le petit de la chamelle ?"
"Est-ce que les chameaux n'engendrent pas que des chameaux ?" dit alors l'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم).
No'man ben Bechir (رضي الله عنه) rapporte : "Abou Bakr demanda au Prophète (صلى الله عليه و سلم) à entrer et entendit alors 'Aicha (sa fille) élever la voix à celle de l'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم). Lorsqu'il entra, il voulut la corriger et dit : "Est-ce que je te vois lever la voix sur celle de l'Envoyé d'Allah ?" L'Apôtre s'interposait alors à lui puis, Abou Bakr sortit irrité.
"Comment trouves-tu la façon par laquelle je t'ai épargné de l'homme ?" dit à 'Aicha l'Envoyé d'Allah (saw). Quelques jours après, Abou Bakr demanda à s'introduire chez le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et les trouva les deux, en accord. "Mêlez-moi à votre paix, comme vous m'avez mêlé à votre guerre !"
"Volontiers ! Volontiers !" dit le Prophète (صلى الله عليه و سلم).
Hasan al-BaSri (رضي الله عنه) rapporte qu'une femme vient s'enquérir de son époux. L'Apôtre (صلى الله عليه و سلم) lui dit alors : "Ton époux qui a dans l'œil du blanc ?" Elle pleura alors, pensant que son mari devint aveugle. Elle fut alors informée qu'il n'y avait pas d'œil sans blanc.
La misércorde du Prophète (صلى الله عليه و سلم)
Une bienfaisance universelle, pour toutes les créatures: {Et nous ne t'avons envoyé que comme grâce pour les mondes} (21/107), et une miséricorde particulière pour les croyants. {… avec les croyants plein de mansuétude, miséricordieux}. (9/129)
Lorsque son peuple (Qoreych) le démentit, Gabriel vint lui dire : "Allah le Très Haut a entendu ce que t'a dit ton peuple et comment ils t'ont répondu. Il a ordonné à l'ange des montagnes de servir tes volontés à ton sujet. L'ange des montagnes l'appela alors et le salua, puis dit : "Ordonne-moi ce que tu veux, et si tu le désires, je ferai effondrer sur eux les deux montagnes (entre la Mecque et Mina)". Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dit alors : "Non, j'espère plutôt qu'Allah fasse surgir de leur descendance qui adore Allah uniquement, sans rien Lui associer".
'Aicha (رضي الله عنها) monta sur un chameau rétif. Elle se mit alors à le faire aller et venir, pour le contraindre, si bien qu'il peina. L'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم) lui dit : "Avec douceur, ô 'Aicha !"
Il disait : "Ne me rapportez rien sur quiconque de mes compagnons, car je veux venir vers vous, le cœur serein".
Un bédouin vint lui demander quelque chose. Il lui donna et dit ensuite : " Est-ce que j'ai bien agi avec toi ? " Non, dit le bédouin, nullement ! "
Les musulmans furent alors irrités de ce qu'il dit et allèrent vers lui pour le frapper pour son inconduite envers l'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم). Celui-ci leur fit signe de se retenir puis, se leva, entra dans sa maison, envoya chercher le bédouin (ou lui fit apporter) et lui ajouta de l'aumône. Puis, il lui dit : "Ai-je bien agi ?"
- "Oui, répondit l'homme. Allah te récompensera largement !"
- "Tu viens de dire cela, dit l'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم) mais mes compagnons ressentent encore cela (que tu as dit avant). Si tu le veux, tu diras devant eux ce que tu viens de me déclarer afin que ce qui est dans leurs cœurs contre toi se dissipe". L'homme répondit oui et lorsque vint le lendemain, ou le soir, l'Apôtre dit : "Ce bédouin a dit ce qu'il a dit puis, nous lui donnâmes plus. Il prétendit alors qu'il en était satisfait. En est-il ainsi ?"
- "Oui, affirma le bédouin, Allah te récompense largement ! "
L'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم) dit alors : "Mon exemple avec lui est à la ressemblance d'un homme dont la chamelle s'enfuit. Les gens la suivirent, mais cela ajoutait à son éloignement. Alors, son propriétaire les appela : laissez entre moi et ma chamelle, je suis plus doux avec elle et la connais mieux. Il se dirigea au devant d'elle, ramassa pour elle de l'herbe, se la concilia jusqu'à ce qu'elle vint et se mit à terre. Alors, il y posa ses affaires et la monta. Et si je vous avais laissé faire, lorsque dit l'homme ce qu'il dit, et que vous l'eûtes tuée, il serait entré en enfer".
La fidelité du Prophète (صلى الله عليه و سلم)
AbdAllah ben Abou al-Hamsâ rapporte : "Je conclus une vente avec l'Apôtre (صلى الله عليه و سلم) avant la Révélation. Il restait quelque chose à lui devoir et m'engageai à le lui apporter à la place où il se trouvait. Mais, j'oubliai et ne m'en rappelai qu'après trois jours. Je revins alors et le trouvai à sa place. Il dit : "Jeune homme, tu m'as éprouvé. Je suis ici depuis trois jours à t'attendre"".
Le même fait s'est produit pour son ancêtre Ismaël qui lui a valu l'éloge d'Allah le Très Haut : {Et rappelle (leur en récitant) dans le Livre, Ismaël. Il était sincère dans ses engagements et était Envoyé et Apôtre. Il ordonnait à sa famille la prière et l'aumône et était auprès de son Seigneur, agréé.} (19/54)
Anas ben Mâlik (رضي الله عنه) a dit : "Lorsqu'on offrait au Prophète quelque chose, il disait : "Allez avec cela à la maison d'une telle. Elle est une amie de Khadidja, elle aimait Khadidja"". (al-Boukhâri)
Abou Tofeyl (رضي الله عنه) rapporte : "Je vis l'Apôtre alors que j'étais un jeune garçon. Une femme vint et s'approcha de lui. Il étendit pour elle, sur le sol, son vêtement d'épaule et elle y prit place. Je dis alors : "Qui est-elle ?"
- "Sa mère (par le lait) qui l'a allaité" me répondit-on".
Auteur : ahasverus
Date : 14 avr.06, 22:40
Message : Malheureusement contredis par les biographies.
Auteur : andreméde
Date : 14 avr.06, 23:01
Message : abdel12 a écrit :Dans le hadith authentique, on cite : "Les plus nobles en caractère parmi les croyants sont les plus accomplis dans la foi"
Et dans les hadith pas authentique on lis quoi !
J'ai toujour admirer le dons des musulmans pour trouver les versets biblique authentique, les hadiths authentique , les textes authentique , les écrit authentique .......etc
Bizarement quand ça les arange c'est authentique, et quand ça les dérange ce n'est plus authentique
Des hadith qui parle de mahomed j'en ait beaucoup, mais comme par hazard c'est hadiths ne sont pas considérer comme fiable par nos cher amis musulmans.
A d'autres ABDEL 12 
Auteur : Fatiha.y
Date : 14 avr.06, 23:32
Message : Bizarement quand ça les arange c'est authentique, et quand ça les dérange ce n'est plus authentique
non quand ce n'est pas authentique c'est que la chaine de transmission comporte un menteur ou est rompu dès lors des hadiths vraiment magnifiques sur le prophète on été rejeté.
Merci Abdel ce fut un pur plaisir de le lire et ca calme le coeur.
Auteur : Simplement moi
Date : 15 avr.06, 01:32
Message : Fatiha.y a écrit :
Merci Abdel ce fut un pur plaisir de le lire et ca calme le coeur.
Il était... pas calme... ton coeur ?

Auteur : Fatiha.y
Date : 15 avr.06, 06:45
Message : votre coeur ne s' apaise pas lorsque vous lisez la bible ?
vous ne ressentez rien lorsque vous lisez un poème d'Aragon ?
Le mien si, il passe d'un état normal a celui de la plénitude et de l'apaisement lorsque je lis le coran ou losque je lis ce beau message.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 15 avr.06, 07:00
Message : Fatiha.y a écrit :
Le mien si, il passe d'un état normal a celui de la plénitude et de l'apaisement lorsque je lis le coran ou losque je lis ce beau message.
On voit ce que fûmer de l'herbe génère pour le monde musulman!
Opression de la femme > propension à croire à des bêtises > totalitarisme > censure > inculture > antisémitisme > misère > obscurantisme > terrorisme > haine...
Auteur : andreméde
Date : 15 avr.06, 07:04
Message : Fatiha.y a écrit :votre coeur ne s' apaise pas lorsque vous lisez la bible ?
vous ne ressentez rien lorsque vous lisez un poème d'Aragon ?
Le mien si, il passe d'un état normal a celui de la plénitude et de l'apaisement lorsque je lis le coran ou losque je lis ce beau message.
Ne parle pas de se que tu ne sait pas !
Sache que quand je lis la bible et que je suis éclairer par l'esprit sa m'arrive de pleurer tellement la parole de Dieu est forte de sagesse

Auteur : Simplement moi
Date : 15 avr.06, 07:05
Message : Fatiha.y a écrit :votre coeur ne s' apaise pas lorsque vous lisez la bible ?
vous ne ressentez rien lorsque vous lisez un poème d'Aragon ?
Le mien si, il passe d'un état normal a celui de la plénitude et de l'apaisement lorsque je lis le coran ou losque je lis ce beau message.
Un poème d'Aragon sans aucun doute.
De Omar Khayyam aussi.
[38]
Je bois du vin. Partout on me dit, mais on ment ;
´La religion hait le vin absolument.´
Quoi, le vin saperait la foi religieuse ?
Si c´est le sang d´Allah, j´en bois, pieusement.
[39]
Le vin est le rubis, la tasse, son logeur,
Corps dont le vin est l´âme à la gagnante ardeur,
Tasse de fin cristal où la vigne miroite,
Larme où frémit, caché, le plus pur sang du coeur.
[40]
Celui qui fit mon être (il ne m´en a rien dit),
Veut-il pour moi le Ciel ou bien l´Enfer maudit ?
Mais du pain, une femme et du vin son richesse,
Garde pour toi le ciel auquel tu fais crédit.
[79]
Bois du vin car un jour ton corps sera poussière
Dont on fera vaisseau, jarre, tasse, aiguière.
Sois sans souci du Ciel, sans souci de l´enfer :
Le sage tremble-t-il en regardant sa bière ?
[81]
Chaque goutte de vin que verse l´échanson,
Eteint dans ton regard l´angoisse et le frisson.
Gloire à Dieu ! car le vin est un baume céleste
Et ton coeur désolé s´allège en la boisson.
[85]
Une tasse de vin vaut cent religions
Et l´empire de Chine aux vastes régions.
Le vin, rien au dessus de ce rubis sur terre !
Est un amer donnant à nos jours leurs rayons.
[87]
Verse moi ce rubis dans un brillant cristal ;
Compagnon familier de l´esprit libéral,
Toi qui sais que ce monde, apparence, poussière,
N´est qu´un soufle, du vin ! conseiller amical.
[88]
Debout ! sers le remède au coeur lassé, morose.
Verse le vin musqué, le vin de couleru rose,
Antidote puissant à tristesse, à chagrin :
Donne le vin, rubis, et le luth, virtuose.
[90]
Bois du vin car ce vin, c´est la vie éternelle,
C´est ce qui reste en toi de la jeune étincelle :
Comme le feu brûlant, il change les chagrins
En une eau généreuse et vitale, nouvelle.
[92]
Le vin au ton rosé, l´eau des roses... peut-être !
Dans le cristal est un rubis très pur... peut-être !
Dans l´eau brille un diamant liquide... peut-être !
Clair de lune est le voile du soleil... peut-être !
[100]
Hier, j´ai mis ma lèvre aux lèvres de la jarre,
Pour savoir si le temps me serait large ou rare.
Ses lèvres sur ma lèvre, elle m´a répondu :
´Bois du vin, car la mort est une mer sans phare.´
[127]
Boire du vin, aimer selon sa fantaisie
Vaut mieux qu´être dévot avec hypocrisie.
Si l´ivrogne et l´amant sont voués à l´Enfer,
Nul ne voudra du ciel... ni de son ambroisie !
[141]
Ainsi tu brisas ma cruche de vin, mon Dieu !
Fermant la porte au seul plaisir, mon Dieu !
Oh ! oh ! puisse ma bouche se remplir de terre !
C´est moi qui bois, c´est toi qui es ivre, mon Dieu !
149]
Ce que je veux ? Du vin, un volume de vers,
Du vin, juste pour vivre éloigné des pervers.
Alors je serai, même au désert, près l´aimée,
Plus heureux qu´un sultan posédant l´univers.
[153]
Verse le vin de couleur de tulipe nouvelle
Et tire le sang pur de la jarre fidèle ;
Hors la tasse aujourd´hui je n´ai plus un ami
Qui possède un coeur pur et dont l´âme soit belle.
[154]
A mon coeur attentif, le ciel dit en secret :
´Apprends de moi les mots, l´ordre de mon décret :
´Si j´avais pu réagir sur moi-même,
Le vin m´eût épargné, vertige, ton regret !
[155]
Tant que j´aurai du pain de quoi remplir ma main,
Quelque morceau de viande, une gourde de vin,
Et qu´à deux nous pourrons vivre en la solitude,
Nul sultan ne m´aura convive à son festin.
156]
Si l´on t´offre du vin, il est mal qu´on s´abstienne,
Bois-en donc n´importe où, bois-en quoiqu´il advienne,
Car Celui qui fit tout s´occupe un peu de nous,
Masque comme le tien, barbe comme la mienne.
[157]
Libre, j´aurais dit Non et refermé le livre.
Si je pouvais guider mes pas, quel chemin suivre ?
Ne vaudrait-il pas mieux que, n´étant pas venu,
Je ne doive quitter ce monde... hélas ! y vivre !
[158]
Le Ramadân finit, c´est la saison des fêtes,
Saison des beaux diseurs de légendes bien faites,
Des bons marchands de rêve, amis porteurs de vin...
Enivrez-vous, coeurs las, de jeûne et de retraites.
La Bible et le Coran.... pour ne pas faire de jaloux... me ferait plûtot l'effet contraire.
Auteur : abdel12
Date : 15 avr.06, 23:00
Message : Mohamed a été classé N°1 des personnes ayant eu le plus d'influence dans la vie des hommes:
1 Michael H. Hart classe Mohammed (Ç) N° 1 de sa liste et son propre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ N° 3.
2 William McNeill considère Mohammed (Ç) digne de figurer parmi les trois premiers de sa liste.
3 James Gavin classe Mohammed (Ç) avant le Christ.
4 Jules Masserman décerne le N° 1 à Mohammed (Ç) et le N° 2 à son propre héros Moïse.
Auteur : ahasverus
Date : 16 avr.06, 00:04
Message : abdel12 a écrit :Mohamed a été classé N°1 des personnes ayant eu le plus d'influence dans la vie des hommes:
1 Michael H. Hart classe Mohammed (Ç) N° 1 de sa liste et son propre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ N° 3.
2 William McNeill considère Mohammed (Ç) digne de figurer parmi les trois premiers de sa liste.
3 James Gavin classe Mohammed (Ç) avant le Christ.
4 Jules Masserman décerne le N° 1 à Mohammed (Ç) et le N° 2 à son propre héros Moïse.
Marcel van Pieperzeele a classe Michael Jackson comme etant le premier de sa liste, avant Johny Haliday.
Ce genre de reference, copie colle de Deedat, est absolument sans valeur
1) Deedat a selectionne son propre echantillon en occultant les autres avis. Tous les ans ce type de liste est publie dans Time magazine et lors de l'edition de l'an 2,000 la liste des 100 personnes les plus infliensables de l'hitoire mettait Albert Einstein en Tete et ne mentionnait pas Mohammed.
2) Il a oublie de mentionner que Influence peut etre positive mais aussi etre negative.
3) Il a evite soigneusment d'expliquer la raison derriere le choix
AMONG LEADERS WHO HAVE MADE THE GREATEST IMPACT THROUGH AGES, I WOULD CONSIDER MOHAMMED, JESUS CHRIST, MAYBE LENIN, POSSIBLY MAO. AS FOR A LEADER WHOSE QUALITIES WE COULD MOST USE NOW, I WOULD CHOOSE JOHN F. KENNEDY."
James Gavin
Pas mal hein, Mohammed dans le meme sac que Mao et Lenine. De plus, il met Mohammed au meme niveau que Jesus Christ
Un coup d'epee dans l'eau mon cher.

Auteur : Mickael_Keul
Date : 16 avr.06, 00:59
Message : Mahomet, le beau modèle d'A-M Delcambre
Mahomet, le beau modèle ? (pages 17-18-19)
Il est surprenant de constater la différence qui existe entre l'image négative du prophète Mahomet chez les non-musulmans et l'image plus que positive du même prophète chez les fidèles de l'Islam. Saint Jean Damascène, célèbre théologien syrien du VIIIe siècle, considère Mahomet comme un faux prophète : « II alla disant qu'une Ecriture lui était tombée du ciel. » Si Mahomet, en Occident chrétien, est qualifié de fourbe, barbare, démoniaque, pillard, sanguinaire, stupide, bestial, arrogant, c'est certes à cause de ses très nombreux mariages mais aussi en raison de ses expéditions militaires où il a été amené à verser le sang, à s'attribuer des captives de guerre, à partager le butin. Martine Gozian, dans son livre sur l'islamisme (Martine Gozian, Pour comprendre l'intégrisme islamiste, Albin Michel, « Espaces libres », 1995.), ne craint pas de dire qu'il y a deux Mahomet. Un Mahomet fasciné par l'exemple de Jésus, attiré par la prière, sensible à la tendresse et à la douceur, et un Mahomet, celui de Médine, qui va se montrer parfois rancunier, cruel, conquérant : « Aucune grille d'explication de l'Islam ne peut passer sous silence cette dualité. » Le prophète aux deux visages. Or les musulmans honorent particulièrement le Mahomet de Médine. D'après un hadîth : « L'Islam est attaché à Médine comme le serpent à son trou. » II est vrai aussi que c'est bien à Médine que le culte musulman s'organise. C'est là surtout que Mahomet apparaît comme une figure politique et militaire triomphante. Toute la construction de l'Islam politique, avec le califat, toute l'organisation juridique et pratique de la communauté dans les différents aspects de la vie quotidienne, prennent comme modèle la période de Médine entre 622 et 632. Si certains musulmans s'autorisent à « liquider » les impies, c'est que non seulement le Coran a des versets extrêmement durs pour les ennemis d'Allah, mais le Prophète lui-même a montré l'exemple en incitant parfois ses partisans à commettre des assassinats pour le bien de la communauté. La biographie de Mahomet d'Ibn Ishâq relate nombre d'épisodes où l'on constate, que la sensiblerie n'était pas de mise quand il s'agissait de lutter contre les ennemis de l'Islam. Le meurtre politique est considéré comme une campagne militaire. Ces premières biographies du Prophète, celle d'Ibn Ishâq ou d'Ibn Hicham, ne se sentaient nullement gênées de rapporter les épisodes où le Prophète avait fait couler le sang. Mais les biographies « islamiques » modernes, ceci depuis 1950 avec des Egyptiens comme Haykai, 'Aqqad, sont conscientes du regard occidental, les biographes étant eux-mêmes des intellectuels musulmans occidentalisés. Alors ces derniers cherchent à justifier le comportement politique du Prophète, reprenant à chaque fois le jugement de Lamartine qui place Mahomet au-dessus des grands hommes de l'humanité. Même des biographes musulmans qui écrivent au XXIe siècle, comme le Libanais Salah Stétié, se sentent encore obligés de présenter une biographie acceptable pour un regard occidental, en gommant ou en atténuant les assassinats politiques ordonnés ou du moins encouragés par leur prophète ! Mahomet se heurte, dans l'inconscient collectif non musulman, à Jésus, chaste et non violent. L'imaginaire occidental est dans l'impossibilité d'associer la spiritualité à des images de violence, de vengeance, de sensualité. Un prophète qui avoue aimer par-dessus tout les femmes et les parfums, qui laisse opérer des massacres - même s'il aime aussi beaucoup la prière - a peu de chance d'emporter l'adhésion d'une mentalité façonnée par des siècles de tradition évangélique. L'exemple d'un Mahatma Gandhi ou celui d'un Dalaï Lama sont valorisés par l'Occident parce qu'ils incarnent une spiritualité universelle qui privilégie la non-violence et la compassion. Mahomet aura toujours beaucoup de mal à être considéré par les non-musulmans comme un authentique homme de Dieu.
(pages 26 à 34)
De plus, d'après le comportement du Prophète à Médine, l'assassinat politique est tout à fait licite. Il suffit de se référer à la chronique de Tabari ou à la biographie du Prophète pour le constater. Voici comment Tabari raconte quelques-uns de ces assassinats, au retour de la bataille de Badr, une merveilleuse victoire pour les musulmans mais qui semble n'avoir été qu'un coup de main réussi (Cf. Notre livre sur Mahomet, Desclée de Brouwer, 2003.)
« II y avait une femme du nom d'Asmâ bint Marwan. Elle faisait des vers particulièrement insultants pour le prophète de l'Islam. Quand ces vers furent rapportés à Mahomet, il dit tout haut : "Est-ce que personne ne me débarrassera de la fille de Marwan ?" Il y avait là un homme du clan de la poétesse, Omayr Ibn 'Adi. II n'avait pas été à Badr. Bonne raison pour faire preuve de zèle. Le soir même il s'introduisait chez elle. Elle dormait au milieu de ses enfants. Le dernier, encore au sein, sommeillait sur sa poitrine. Il la transperça de son épée et le lendemain alla trouver l'Envoyé de Dieu. Il dit : "Envoyé de Dieu je l'ai tuée !" "Tu as secouru Allah et son Envoyé ô Omayr", répondit celui-ci. Omayr demanda :
"Est-ce que je supporterai quelque chose à cause d'elle. Envoyé d'Allah ?" Il dit : "Deux chèvres ne choqueront pas leurs cornes pour elle !" Omayr retourna alors dans son clan où ce jour-là, il y avait une grosse émotion au sujet de la fille de Marwan. Elle avait cinq fils et la vengeance pouvait être demandée. Omayr s'adressa à son clan : « 0 Banû Khatma ! J'ai tué la fille de Marwan. Tramez quelque chose contre moi mais ne me faites pas attendre. [Cette phrase est une citation du Coran.] Personne ne bougea. » L'annaliste poursuit : « Ce jour-là fut le premier où l'Islam se montra puissant chez les Banû Khatma. » Le coup avait réussi. L'exploit de Omayr est classé par les chroniqueurs musulmans parmi « les expéditions du Prophète ».
Le mois suivant, le poète centenaire Abou 'Afak fut tué pendant son sommeil, à cause de quatre vers contre Mahomet. Le Prophète avait prononcé négligemment : « Qui me fera justice de cette crapule ? » Quelqu'un se chargea de l'opération.
Mais l'assassinat politique le plus connu est celui de Kaab Ibn Achraf. C'était un poète de Médine, juif par sa mère, qui n'avait cessé de tourner le prophète de l'Islam en dérision. Lorsqu'il apprit le succès de Badr, il se rendit à La Mecque pour inciter les Mecquois à la vengeance. Et là, Mahomet, excédé, ordonne son assassinat, mais de manière détournée, comme un parrain qui lance un contrat sur quelqu'un : « Qui veut me délivrer de Kaab Ibn Achraf ? » La plus ancienne biographie de Mahomet, celle d'Ibn Ishâq (Publiée en français aux Editions Al-Bouraq, à Beyrouth en juin 2001), traite longuement des campagnes et expéditions des musulmans à l'époque du prophète. Et parmi les expéditions, on trouve « Les assassinats politiques ». Le premier assassinat perpétré sur l'ordre de Mahomet est ce que le traducteur, Abdul Rahman Badawi, intitule « Le meurtre de Kaab b. Al-Ashraf (15. Tome II, p. 18.)». Kaab b. Al-Ashraf était un homme de la tribu de Tayy et sa mère était des Banû al-Nadîr. C'était un poète. Il détestait Mahomet et ne comprenait pas que le réfugié de La Mecque ait fait tuer à Badr des nobles Quraychites. Il ne cessait d'exciter les Mecquois à la vengeance. Il composait des poèmes érotiques visant à détruire la réputation des femmes musulmanes. Alors l'Envoyé d'Allah dit : « Qui me débarrasserait d'Ibn Al-Ashraf? » Muhammad b. Masiamah répondit :
« Moi, ô Envoyé d'Allah, je m'en chargerai, je le tuerai. » L'Envoyé de Dieu lui dit : « Fais-le si tu peux. » Ibn Masiamah dit : « 0 Envoyé d'Allah ! Nous serons obligés de dire des paroles trompeuses. » L'Envoyé d'Allah répondit : « Dites ce que vous voulez : cela vous est permis. » Et l'assassinat se prépare. L'épisode largement développé par Ibn Ishâq est ici résumé tant les détails sont insoutenables par leur inconsciente cruauté. « Plusieurs hommes s'étaient associés pour tuer Kaab. La nuit ils se promenèrent avec le poète. Un poète Abu Nâ'ilah se montrait fort gentil avec Kaab. Il introduisait sa main dans ses cheveux en disant : "Je n'ai jamais senti un meilleur parfum." Ils marchaient pendant plusieurs heures, ceci pour mettre en confiance le poète juif. Puis soudain Abu Nâ'ilah saisit les cheveux de la tête de Kaab en disant : "Frappez cet ennemi de Dieu !" Ils le frappèrent et leurs épées qui se croisaient sur Kaab ne pouvaient cependant l'achever. Muhammad b. Masiamah dit : "Quand je vis que nos épées ne serviraient à rien, je me suis souvenu d'un couteau attaché à mon épée. Je le pris et l'enfonçai dans son bas-ventre et je me pressai sur lui jusqu'à ce que j'atteigne le pubis. Alors Kaab tomba par terre." » L'assassinat du poète juif est largement traité sur sept longues pages (p. 18 à 25) et le récit de cet acte est justifié par Ibn Ishâq qui cite les vers de Hassan b. Thâbit : « Ils cherchaient la victoire pour la religion de leur prophète regardant comme peu de chose tout acte inique. »
Les cas de meurtre recensés par Ibn Ishâq sont nombreux et ils occupent une partie importante du deuxième volume. C'est le cas par exemple de l'assassinat du juif Satam b. Abî Al-Huqayq qui se trouvait dans la ville de Khaybar. La tribu arabe médinoise des Aws avant la bataille de Uhud, avait tué Kaab Ibn Al-Ashraf. La tribu médinoise arabe des Khazraj, qui ne veut pas être en reste, demande à Mahomet la permission de tuer un juif qui comme Kaab était un ennemi de Mahomet. L'envoyé d'Allah leur en donna la permission. Là encore, l'assassinat fut collectif et perpétré par ruse : cinq hommes de la tribu des Khazraj allèrent à Khaybar pour exécuter le plan. Ils se font passer pour des acheteurs. « La femme d'Al-Huqayq demanda : "Qui êtes-vous ?" Ils répliquèrent : "Nous sommes des Arabes et nous cherchons de l'approvisionnement en grains." La femme dit : "Voilà votre homme, entrez chez lui." Quand ils entrèrent ils fermèrent la porte et avec leurs épées ils l'attaquèrent alors qu'il était sur son lit. L'ayant déjà poignardé, Abd Allah b. 'Unays lui enfonça encore son épée dans le ventre de telle sorte qu'elle ressortit de l'autre côté. Ils retournèrent à Médine. Ils entrèrent chez Mahomet et l'informèrent de la mort du juif. Mais chacun prétendait l'avoir tué. Alors l'Envoyé d'Allah dit :
"Apportez-moi vos épées." Ils les lui apportèrent. Il regarda et se référant à l'épée de 'Abd Allah b. Unays il dit : "Celle-ci l'a tué car j'y vois la trace de la nourriture." »
Mais il est un autre assassinat politique que l'on ne saurait oublier. Il s'agit de celui de Kinânah b. al-Rabî, un juif important de Khaybar. Chez lui était censé se trouver le trésor des banû al-Nadîr, la tribu juive chassée de Médine. L'envoyé d'Allah lui demanda où était ce trésor. Kinânah refusait de répondre. Après avoir trouvé une partie du trésor des Juifs, le prophète demanda à Kinânah où se trouvait le reste. Mais ce dernier refusa de l'indiquer. L'Envoyé d'Allah ordonna alors à Al-Zubayr de le torturer : « Al-Zubayr se mit à brûler avec un briquet sa poitrine, jusqu'à ce que Kinânah fût sur le point de mourir. Puis l'Envoyé d'Allah le livra à Muhammad b. Masiamah ; celui-ci lui coupa le cou, pour venger son frère Mahmûd b. Masiamah. » C'est la femme de Kinânah, Safiyya, que le Prophète prit comme épouse. Il n'eut pas la patience d'attendre le retour à Médine pour consommer le mariage. Un partisan de Mahomet, resté toute la nuit de noces a veiller, avec son épée, près de leur tente, dira au Prophète : « Je craignais la réaction de cette femme à ton égard. C'est une femme dont tu as tué le père, le mari et le peuple. » L'assassinat politique n'est pas sans troubler des musulmans contemporains comme Philippe Aziz, écrivain et journaliste de l'hebdomadaire Le Point (De son vrai nom Azîz Mahjoub, d'une famille tunisienne pieuse, qui a écrit Mahomet, le glaive, l'amour et la foi. Editions Ramsay, 1997.) qui parle de l'assassinat de Kaab Ibn Ashraf.
Salah Stétié, déjà cité, dans son livre sur Mahomet (Aux Editions Pygmalion, en l'an 2000.), a choisi, lui, d'occulter totalement tous les assassinats politiques commis à Médine. Son objectif est de présenter un Islam acceptable pour la mentalité occidentale. Roger Caratini, dans son Mahomet, parle bien du meurtre politique (p. 409). L'auteur de la fameuse Encyclopédie Bordas ne pouvait passer sous silence ce que toutes les biographies du prophète de l'époque abbasside relatent sans aucune gêne. Mais il sait qu'il écrit pour les Occidentaux et cet auteur du Génie de l'Islamisme (Aux Éditions Michel Lafon, 1996.), paraît justifier ce meurtre politique. « A ceux de nos lecteurs que ce récit scandaliserait il est à peine besoin de rappeler... qu'en Gaule depuis la mort de Clovis, en 511, le meurtre politique fleurissait chez les Francs au rythme de plusieurs assassinats par an ! La différence fondamentale entre ces actions sanglantes est importante. Le meurtre mérovingien est une sorte de meurtre successoral, par lequel on écarte un prétendant ou un rival. Le meurtre musulman est stratégique. » En d'autres termes pour Caratini, ce n'est pas Kaab Ibn Ashraf que condamne Mahomet, « c'est un rouage important du système, en l'occurrence un agent de communication et de propagande ». La mort de Kaab fit du bruit, raconte Caratini, et Muhammad ben Masiama l'exécuteur des hautes oeuvres se vanta d'avoir semé la terreur parmi les Juifs de Médine. Le prophète proclama devant ses fidèles :
« tuez tout juif qui tombera en votre pouvoir. »
Dans son livre sur Mahomet (Mahomet, aux Editions du Seuil, 1961), Rodinson parle des assassinats politiques. Ainsi au retour de Badr la rancune du Prophète se déchaîna contre deux prisonniers mecquois qui avaient dirigé contre lui des attaques intellectuelles. Ils s'étaient informés à des sources juives et iraniennes, lui avaient posé des questions difficiles. Ils s'étaient moqués de lui et de ses messages divins. Mahomet ordonna de les exécuter. L'un d'eux lui dit : « Et qui s'occupera de mes garçons Muhammad ? » II répondit : « L'Enfer » ! En fait l'assassinat fait partie des moyens utilisés par Mahomet pour émerger dans cette politique tribale et arriver à être suffisamment puissant pour qu'on ne songe pas à tirer vengeance de lui et de ses fidèles. Des partisans fanatiques entourent le prophète, prêts à exécuter les basses besognes. Mais c'est Mahomet qui « lance le contrat ». Faire peur, si peur que personne n'osera plus rien tenter contre lui, c'est la stratégie du prophète de l'Islam. Mais faire peur seulement quand il faut. Ainsi on lui rapporta des propos insultants tenus par Ibn Ubayy, le chef noble de la tribu arabe des Khazraj, le converti du bout des lèvres qui déteste Mahomet qui n'est pour lui qu'un vil, Omar lui dit : « Ordonne à Abbad Ibn Bishr de le tuer ! » Mahomet répondit :
« Comment cela Omar ? Et les gens diront que Mahomet tue ses compagnons ! » Ibn Ubayy, là-dessus, vint tout nier avec serment à l'appui. Les Médinois le soutinrent et Mahomet passa l'éponge. Plus tard Ibn Ubayy se comporta de telle façon que les Médinois le désapprouvèrent. Alors Mahomet dit à Omar : « Qu'en dis-tu, si je l'avais tué, par Allah, le jour où tu me l'as conseillé, les chefs médinois en auraient tremblé de rage et maintenant si je leur ordonnais de le tuer, ils le tueraient. »
Alors comment s'étonner des assassinats politiques au nom de l'Islam ? Le 29 juin 1992, le président algérien Mohammed Boudiafest assassiné à Annaba par un jeune officier de sa garde de sécurité. Déjà en octobre 1981, il y avait eu l'assassinat d'Anouar al-Sadate. Les deux assassins étaient de jeunes officiers d'élite gagnés aux idées islamistes. L'assassin égyptien s'appelle Khalid al-Istambuli ; l'assassin algérien Lembarek Boumaarafi. L'exemple égyptien a nourri l'imaginaire des militants, d'Alger à Téhéran et d'Istanbul à Djakarta. Khalid al-Istambuli a ses boulevards dans la république islamique d'Iran. Son frère est un orateur très demandé dans les milieux religieux. En 1992, l'essayiste laïque Farag Foda a fini par être assassiné au printemps. Mais en gardant à l'esprit l'exemple du Prophète, on n'est pas surpris par le comportement de ces musulmans qui débarrassent la communauté de ses corrupteurs.
Auteur : Falenn
Date : 16 avr.06, 19:53
Message : Qu'importe le message
R, l'important est le message.
EDIT : Etrange disparition.

Auteur : Falenn
Date : 16 avr.06, 20:24
Message :
J'ai édité.

Auteur : Simplement moi
Date : 16 avr.06, 21:59
Message : Falenn a écrit :
J'ai édité.

Je me disais aussi.... Puis-je compléter en disant:
Peu importe le message ET le messager... ce qui compte ce sont les ACTES.

Auteur : Elimélec
Date : 23 avr.06, 23:03
Message : Qui était vraiment Mohammad ?
Mohammad a été un habile législateur ; il a fondé un vaste empire ; mérite-t'il l'estime ou l'exécration de la terre ? Plusieurs l'on regardé comme un des plus grands hommes qui ayent paru dans le monde ; ils ne voyent en lui qu'un génie sublime, un jugement sain & toujours infaillible, mille excellentes qualités, toutes les vertus morales, toutes les vertus sociales : ses instructions, disent-ils, étaient d'une profonde sagesse, ses principes d'une solidité inébranlable, la religion qu'il annonça, vraie, pure, simple, & auguste par sa simplicité.
Quelques autres moins éblouis des succès de Mohammad, qu'indignés de ses fourberies, le peignent comme un imposteur. Ce fut, s'il faut les en croire, un scélérat couvert de crimes, plein de vices, d'ambition, d'hypocrisie ; il fut cruel, sanguinaire, barbare, audacieux, dissimulé jusqu'aux derniers excès de la perfidie, corrompu, débauché jusqu'au dernier dégré de la dépravation. L'une de ces opinions est certainement fausse ; quelle des deux choisir ; à quelle s'arrêter ? Ni à l'une ni à l'autre : l'enthousiasme a dicté la première, la fanatisme, la seconde.
Mohammad ne fut, ni un monstre, ni un homme de bien. Il fut ambitieux, & pour le malheur du monde, il naquit dans un temps & chez une nation très-favorable à ses hardi projets. Je n'entreprends point de combattre ses principes, sa doctrine & ses instructions ; son édifice croule par sa propre faiblesse. Je ne veux me rétracer quelques traits de sa vie, qu'afin de me convaincre que c'est bien moins à ses talens, à son génie qu'il doit le succès de ses vues, de ses complots, de ses crimes, qu'à la disposition du peuple qu'il s'était proposé de subjuguer, au penchant des Arabes pour la superstition, à la molesse des Grecs, à la décadence de l'empire Persan, à la corruption générale des mœurs de ses compatriotes, à l'ignorance, aux préjugés & aux divisions qui régnaient alors parmi les Chrétiens d'Orient. Car ce furent là les principales causes qui concoururent à l'établissement, aux progrès & à la stabilité de l'islam.
Auteur : Elimélec
Date : 23 avr.06, 23:11
Message : Ses premières actions
Enveloppé du voile de la sagesse, & sous prétexte de s'instruire, il préparait les esprits à recevoir ses impostures, à adopter la législation qu'il se proposoit de donner, & à embrasser la nouvelle doctrine & la religion qu'il vouloit établir sur les ruines de l'idolâtrie, sur les débris de tous les cultes reçus en Arabie, & s'il le pouvait même, sur le renversement de la religion naturelle, qui cependant devoit être la base de sa morale & de ses dogmes.
Il ne suffisait pas à Mohammad de passer pour le plus sage & le plus religieux de ses concitoyens ; il était nécessaire de leur donner aussi une haute idée de sa valeur dans les combats, & de sa profonde habileté dans l'art de gouverner ; car il était important d'intimider par avance les ennemis que la hardiesse de ses projets pourroit lui susciter, & de décourager les rivaux qui voudroient lui disputer un jour les rênes de l'état. Courageux, parce qu'il fallait l'être pour remplir ses projets, Mohammad profita de la première occasion que la fortune lui offrit de donner des preuves éclatantes de son intrépidité. Les Koréishites avaient déclaré la guerre aux Tribus de Kénan & de Hawazan, & ils marchèrent contre elles commandés par Abu Taleb. L'armée des deux Tribus réunies, était infiniment supérieure à celle de Koreishites, soit par le nombre, la force & la bravoure des soldats qui la composaient, soit par l'exacte discipline qui regnait dans leur camp. Mohammad seul balança tous ces avantages, inspira par sa confiance de la valeur à ses compatriotes, qui honteux de voir le plus jeune d'entr'eux, (il n'avoit alors que 20 ans) s'exposer aux dangers, & leur donner l'exemple, fondirent sur les ennemis, & précédés de Mohammad met, battirent les deux Tribus, les dispersèrent, & en firent un horrible carnage.
Les lauriers que le neveu d'Abu-Taleb cueillit dans cette guerre, l'éclat de ses exploits, sa modestie, & son humanité dans le sein même de la victoire, le firent regarder comme le plus grand des Héros qui eussent jusqu-alors illustré l'Arabie : une nouvelle circonstance acheva de lui concilier l'estime & l'admiration de ses concitoyens. Les Koreishites avaient fait démolir la Caaba, maison carrée du Temple de la Mecque, dans le dessein de l'aggrandir & de lever. Quand le nouveau batiment se trouva à la hauteur prescrite pour placer la pierre noire, idole principale du temple, les habitans de la Mecque divisés en plusieurs Tribus, ne furent pas d'accord sur le choix de celui qui aurait le bonheur de placer cette pierre. Après beaucoup de discussions, on consentit à s'en rapporter à celui qui le lendemain paroitroit le premier à la porte du temple. Mohommad fut instruit de cette délibération, & il n'eut garde de manquer de se présenter le premier. Les tribus s'assemblèrent, & chacun attendait en silence la décision de Mohammad : mais il était bien éloigné de céder à quelqu'autre un choix qu'il était maitre de faire tomber sur lui-même : il fit coucher la pierre noire sur un riche tapis, qu'il fit élever ensuite par deux Arabes de chaque Tribu, & la prenant alors, il la plaça lui-même, au bruit des applaudissemens de tous les habitans de la Mecque, trop enchantés de la noblesse de cette action, pour démêler l'orgueil qui en avoit été le motif.
La vie de Mohammad, depuis cette époque jusqu'à ce qu'il eut atteint l'âge de vingt-cinq ans, fut obscure, ou du moins ses actions ont été inconnues même aux Docteurs Musulmans, qui sont très-embarrassés de remplir ce vide de cinq ans. Il est toutefois bien aisé de comprendre par ce qu'il a fait dans la suite, qu'il employa tout cet espace de tems à préparer l'édifice de sa fausse doctrine, & à chercher les moyens les plus propres à la faire adopter.
Auteur : Elimélec
Date : 23 avr.06, 23:16
Message : Soins que Mohammad prend pour disposer les esprits à recevoir l'islam
Mohammad connaissait trop l'importance & les difficultés du rôle qu'il allait jouer, pour commencer son entreprise, sans avoir prévu les obstacles qui pourraient l'arrêter, & sans avoir préparé tous les matériaux qu'il devait employer. Il étudia les dogmes des Juifs ; il médita ceux des Chrétiens ; & quand il eut appris avec quelle fureur les diverses sectes de ces deux religions se déchiraient, il pensa, ce me semble, avec beaucoup de justesse, que le plus sûr moyen de réussir était de proposer une religion dont les principes fussent propres à séduire ce qu'il y avait de plus relâché parmi les Juifs, les Chrétiens & les idolâtres même. Ce moyen, très-condamnable, impie, sacrilège, infernal, si l'on veut, mais bien adroit & fort ingénieux, fut la base du système de Mohommad, de sa doctrine, de ses loix, & du culte dont il fut l'instituteur ; il ne s'en éloigna jamais.
La lecture du coran suffit pour se convaincre de la vérité de cette observation, & pour y découvrir l'esprit de l'Islam ; qui n'est que mélange bizarre de tout ce qui peut irriter & flatter la sensualité ; un assemblage, monstrueux en apparence, mais d'un art infini, de quelques principes hétérodoxes pris de diverses sectes hérétiques, de quelques préceptes sur les devoirs moraux, & de rites empruntés du judaïsme & du paganisme. Une telle doctrine démontre, à mon avis, que l'entreprise de Mohammad ne fut rien moins qu'un effet de son enthousiasme, qu'elle fut & plutôt une suite très-naturelle de son ambition. Il vouloit dominer, & donner aux Arabes une législation ; mais pour les assujétir à l'empire qu'il se proposait d'établir, pour les rendre dociles à ses loix, il comprit qu'il était nécessaire de flatter leurs passions, & de ne pas contraindre leurs desirs ; projet réfléchi de sang froid par un imposteur habille, adroitement couvert du masque de la religion.
Veut-on savoir combien une telle doctrine devait plaire aux Arabes, & s'assurer de la facilité qu'elle eut à se répandre dans l'Orient ? Qu'on examine à quel dégré d'ignorance & de corruption les Arabes étaient parvenus ; qu'on songe à leur ardeur pour la débauche & les débordemens ; qu'on jette un coup d'œil seulement sur l'étonnante quantité & sur la bisarrerie de leurs superstitions ; qu'on se fasse une idée de leur empressement à croire, à adopter tout ce qui pouvoit flatter la perversité de leurs inclinations ; & l'on conviendra que Mohammad eut bien moins de génie que d'adresse ; qu'il eut l'art de profiter des circonstances, auxquelles il fut redevable de ses premiers succès & de la rapidité des progrès que fit sa doctrine, quand la force & le bonheur de ses armes lui eurent fait franchir les bornes de l'Arabie.
J'ai au contraire bien de la peine à comprendre pourquoi les progrès de l'Islamisme ne furent pas plus rapides, quand je me représente la faiblesse de l'empire Romain & la confusion qui régnait dans la monarchie des Perses, qui, s'ils eussent conservé quelques restes de leur ancienne force, eussent été l'inébranlable écueil contre lequel tous les efforts de Mohammad seraient venus se briser & s'enéantir. Mais comment ces Puissances, jadis si rédoutables, eussent-elles alors pu servir de barrière aux Arabes ? Des guerres intestines, le feu des factions, une foule de fanatiques divisés en plusieurs sectes, les désordres de l'anarchie, agitoient, déchiroient le royaume des Perses. L'empire d'Orient étoit plus foible encore. La Grèce étoit plongée dans une molle léthargie, d'où elle ne devoit sortir que pour tomber dans les chaînes flétrissantes du despotisme. L'Arabie profitait des malheurs de ces états ; elle devenait florissante à mesure que la Grèce & la Perse penchaient vers leurs destruction, & Mohammad seul connoissait les causes de l'accroissement de sa nation. Il ne s'agissait donc que de persuader à ses concitoyens que ce ferait à leur zèle pour la religion qu'il se proposoit de fonder, qu'ils devraient le succès de leurs armes & la conquête des nations.
Telle était la situation de l'Arabie & de l'Orient, quand Mohammad jugea qu'il ne fallait plus différer l'exécution de ses projets. Les plus grands obstacles qu'il avait à surmonter, étaient l'attachement des Koréishites à leurs anciennes erreurs, la difficulté de leur persuader qu'il étoit envoyé du ciel pour leur donner un nouveau culte, les efforts des chefs des tribus qui ne manqueraient pas de s'opposer à son élévation, & de lui refuser le titre de Prophète : car s'il pouvait parvenir à être regardé comme tel par le peuple, il ne doutait pas d'asservir l'Arabie, qui une fois soumise, le rendrait en peu d'années maître de l'Orient. Voici par quelles fourberies, par quelle chaîne de grandes actions, & de crimes plus grands encore, il remplit l'immense & périlleuse carrière qu'il avait à parcourir.
Auteur : Elimélec
Date : 23 avr.06, 23:20
Message : Premières impostures de Mohammad favorisées par la superstition des Arabes
Ce fut l'esprit de sa femme que Mohammad crut devoir le premier essai de l'empire qu'il se proposoit d'exercer sur la crédulité publique. Cette expérience lui parut d'autant plus importante, qu'il était assuré, s'il pouvoit réussir, d'avoir bientôt pour prosélytes tous ceux qui composoient sa nombreuse famille. Il se retira donc avec Kadija dans une caverne de Mont-Hara, dans le voisinage de la Mecque. Ce fut là, où après avoir passé la nuit, il confia, le lendemain, à sa femme le secret de sa mission, en lui jurant par la sublimité de sa mission même, que l'Ange Gabriel lui était apparu, & l'avait assuré qu'il était l'Apôtre de Dieu. Il s'est montré à moi, lui dit-il, sous sa forme naturelle ; elle était si brillante, que je suis tombé en faiblesse; 2 Corinthiens 11:14 Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Ce qui l'a obligé de prendre une forme humaine : alors il s'est approché de moi ; nous nous sommes avancés jusqu'au milieu de la montagne, où j'ai distinctement entendu une voix venant du ciel, & qui disoit : ô Mohammad ! tu es l'Apôtre de Dieu, & moi je suis Gabriel.
Les Mahometans croyent que ce fut aussi pendant cette nuit même, que l'Alcoran descendit du ciel pour la première fois tout entier, & qu'il y remonta ; car depuis, suivant eux, il n'en descendit plus que par parties, durant l'espace de vingt-trois ans. Khadija était vieille, elle idolâtrait son époux, & elle jura par celui qui tenoit son ame en ses mains, qu'elle était convaincue qu'il seroit le Prophète de la nation Arabe. Transportée de joye & toute glorieuse d'être la femme d'un Apôtre, Khadija courut faire part de ce qu'elle venait d'apprendre à son cousin Waraka, mauvais chrétien, qui, quoiqu'instruit, deshonnorait ses connaissances par l'excès de sa superstition & les vices de ses mœurs. Waraka crut, & dit à sa cousine qu'il ne doutoit pas un instant que Mohammad ne fut le grand & vrai Prophète, prédit autrefois par Moise, fils d'Amram.
Encouragé par ce premier succès, Mohammad s'attacha à se faire des prosélytes par la voie de la persuasion ; il réussit beaucoup dans sa famille ; & quand il crut pouvoir s'expliquer plus ouvertement, il fit préparer un festin, auquel il invita les enfans & les descendans d'Abd'hal-Motalleb, son grand-pere : ils ne vinrent pas tous ; environ quarante seulement s'y rendirent. "J'ai quelque chose de plus précieux qu'un repas à vous offrir, leur dit Mohammad, c'est le bonheur dans ce monde, & la certitude de la félicité dans l'autre. C'est par un ordre exprès de Dieu que je dois vous conduire, vous & tous les hommes au ciel : qui d'entre vous aura l'ambition, le zèle & le courage d'être mon Wazzir, ou mon aide, mon frere & mon Kalife, ou mon lieutenant ?" Ils restaient tous dans le silence ; Ali seul répondit ; Ali le plus jeune de tous, prosélyte fanatique de Mahomet, qui depuis plusieurs jours l'instruisait en secret : "c'est moi, s'écria-t'il, ô Prophète de Dieu, qui veux être ton Wazzir : je casserai les dents, j'arracherai les yeux, je fendrai le ventre, & je romprai les jambes à tous ceux qui te résisteront".
Soutenu par Ali, Mohammad ne se borna plus à des exhortations secrètes ; il se mit à prêcher publiquement. D'abord il ne se déchaîna que contre la corruption des mœurs, l'oubli & le mépris de la religion : on l'écouta paisiblement. Mais quand il reprocha à ses auditeurs leur idolâtrie, la folie & l'impiété de leur culte, leur endurcissement, & le goût qu'ils avaient pour des superstitions plus sacrilèges encore qu'elles n'étaient absurdes, le peuple s'irrita, les chefs des tribus s'indignèrent, la plûpart des habitans de la Mecque, à l'exception d'un petit nombre qui embrassèrent sa doctrine, se déclarèrent ouvertement ses ennemis.
Abu Taleb conseilla sérieusement à Mohammad de renoncer à ses vues de réformation, & de se contenter des prosélytes qu'il avait faits dans sa famille. Je ne m'en contenterai pas, répondit l'imposteur, Dieu est pour moi, je ne crains ni mes concitoyens, ni les Arabes, ni tous les hommes ensemble, quand ils poseraient contre moi, le soleil à ma droite & la lune à ma gauche, je ne démordrais point de ma sainte entreprise. Abu-Taleb frappé de cette fermeté, ne douta plus que son neveu ne fut inspiré d'en haut ; il crut à ses révélations, & lui promit de le protéger contre quiconque oserait le troubler dans le cours de sa mission.
Dès-lors le nouveau Prophète ne se contraignit plus ; il bravait le murmure, méprisait les clameurs de ses ennemis, rassemblait presque chaque jour le peuple de la Mecque, confirmait sa vocation par le récit des visions qu'il prétendait avoir toutes les nuits, & par le compte qu'il rendait de ses conversations avec "l'Ange Gabriel". La chaleur de ses discours, le zèle qui paraissait l'embraser, l'activité du fanatisme dont la contagion est si rapide, le penchant si naturel à tous les hommes pour la nouveauté, en entraînèrent plusieurs ; & Mohammad comptait déjà environ cent disciples, lorsque les Koréishites & les principaux habitans de la Mecque imaginèrent d'opposer la force, les défenses & la sévérité des chatimens à la propagation de la nouvelle secte.
Ce fut alors que Mohammad ne douta plus du succès de ses espérances ; il se flatta dès cet instant de régner dans peu sur l'Arabie, & de faire servir les Arabes soumis à la conquête de la Perse, de l'Empire Romain & de tout l'Orient. Furieux, en effet, & plus jaloux peut-être que scandalisés des succès de Mohammad, les Koréishites proscrivirent tous ceux qui embrasseraient l'Islam : ils persécutèrent violemment ses partisans, & le poursuivirent lui-même avec tant d'acharnement, qu'il prit la fuite, accompagné de quatre-vingt-trois hommes & de dix-huit femmes, sans compter les enfans. Cette troupe fugitive alla chercher un azile dans les Etats de Najaski, Roi d'Ethiopie.
L'accueil que Najaski avoit fait à Mohammad, pénétra les Koréishites de la plus vive indignation : ils s'engagèrent par un décret authentique, & qui fut solemnellement déposé dans la Caaba, à ne jamais contracter d'alliance avec les prosélytes du fils d'Abd'allah, & à n'avoir aucun commerce avec eux, ni avec le fondateur de la nouvelle religion.
La rigueur de ce décret n'inquieta pas Mohammad qui dans le décret même trouva quelques temps après, un moyen infaillible de confondre ses ennemis, & de grossir la foule de musulmans, qui devenait chaque jour plus considérable. Il avait des intelligences secrètes à la Mecque, où ses parens avaient formé, en faveur de l'Islam, une puissante faction : enfin il s'était assuré, avant que de prendre la fuite, de la fidélité & du dévouement de tous ceux que le service des idoles attachait à la Caaba.
Avec de telles précautions qu'avait à craindre Mohammad de la part des Koreishites ? Leur décret ne servit qu'à ajouter un triomphe de plus à la gloire de celui dont ils avaient juré la perte, & ce triomphe ne couta qu'une imposture à Mohamad ; imposture grossière à la vérité, s'il eut eu à tromper toute autre nation que celle des Arabes : mais une fourberie aurait été conduite bien mal-adroitement, si elle n'en eut pas imposé à ce peuple. Exactement informé de ce qui se passait à la Mecque, de la haine mutuelle des deux factions opposées, de la ferme résolution des chefs des Koreishites à ne jamais se départir de la sévérité du décret, Mohammad fit passer ses ordres aux gardiens de la Caaba, & quand il sçut que ses intentions étoient remplies, il envoya prier son oncle Abu-Taleb d'assembler les Koreishites & tous les habitans de la Mecque, & de leur dire de la part du Prophète de la nouvelle religion, que Dieu venoit de donner une prouve évidente de son mécontentement au sujet du décret, en envoyant un ver qui avoir rongé tout l'acte, à la réserve du nom de Dieu.
Abutaleb avait une très-grande idée de la sainteté de son neveu, mais il craignit que cet avis ne partit d'un excès de confiance, & il ne parla qu'en tremblant aux Koreishites du ver destructeur du décret. "Si le fait est faux, ajouta-t'il, ô Koreishites je m'engage à vous livrer mon neveu ; mai si cet acte est réellement rongé, promettés à votre tour d'ouvrir les yeux à la lumière, de renoncer désormais à toute animosité, & d'annuller votre décret." Assurés de l'intégrité de l'acte, & convaincus de la fidélité de ceux qui en étoient dépositaires, les Koréishites ne balancèrent point à accepter les conditions qui leur étaient proposées. Ils allèrent en foule à la Caaba, ouvrirent la cassette où était le décret, & furent saisis de terreur à la vue de cet acte, qui n'était plus qu'un monceau de poussière, & dont il n'existait en entier que ces mots : en ton nom, ô Dieu ! Ce grand miracle, dont il est fort aisé de découvrir le méchanisme, produisit les plus grands effets ; le décret fut annulé, la mission de Mohammad fut reconnue par le plus grand nombre des spectateurs, qui dès lors restèrent attachés à l'Islam.
Il était temps que Mohammad fit quelque heureux prodige qui fortifiât le foi de ses disciples, & qui lui en attirât de nouveaux : car il fit, quelque tems après, deux pertes irréparables, & qui eussent porté la plus cruelle atteinte à sa doctrine, encore mal établie. Abu-Taleb mourut, & jusqu'alors Abu-Taleb avoit été l'appui le plus fort de l'Islam. Mohammad eut encore la douleur de voir périr Kadija qui avoit si généreusement fait sa fortune, & qui mourut âgée de soixante-cinq ans. Kadija pénétrée de l'apostolat de son époux, faisait beaucoup de prosélytes, surtout parmi les femmes, auxquelles elle rendait compte des visions de son mari, & de ses entretiens avec "l'Ange Gabriel". Kadija était fort respectée à la Mecque, & dans tout autre tems sa mort eut peut-être arrêté la propagation de l'Islam. Mais alors Mohammad étayé d'un miracle, n'avait plus qu'à laisser agir le zèle de ses disciples, irrités par le ressentiment & les persécutions de quelques Koréishites, qui, soit qu'ils eussent démêlé l'imposture, soit qu'ils fussent intéressés à défende l'idolâtrie, ne cessaient pas de s'opposer aux innovations, d'effrayer, par les proscriptions, les partisans du nouveau culte, & de former des factions puissantes contre celui qui vouloit l'introduire.
Mohammad n'avait employé jusqu'alors d'autre armes contre ses ennemis, que celles de l'éloquence & de la persuasion ; le succès du prodige opéré sur le décret des Koréishites, l'engagea à tenter un miracle nouveau, ou pour parler plus juste, une imposture encore plus grossière que la première. Il choisit parmi ses disciples ceux qui lui parurent les plus propres à croire aveuglement tout ce qu'il leur dirait, même à se persuader d'avoir visiblement distingué ce qu'il leur ordonnerait de voir. Quelques momens avant une éclipse de lune, il leur montra cette planète, & leur dit, qu'en vertu du don des miracles qu'il avoit reçu de Dieu, il allait partager la lune ; & en effet, au moment de l'immersion, Mohammad fit un signe de la main, & bientôt une partie de la lune disparut, & l'autre resta.
Les disciples témoins de ce grand prodige, se prosternèrent aux pieds de Mohammad, & allèrent publier que le grand Prophète avoit partagé la lune, & que même ils avaient distinctement vu le mont Hara entre les deux fractions. Les Arabes qui s'étaient apperçus de l'éclipse, & qui étaient trop ignorants pour en connaître la cause, ne manquerent pas de l'attribuer à Mohammad, qui le lendemain prétendit avoir reçu du ciel le chapitre de l'Alcoran, intitulé, la Lune, & qui commence par ces mots. « L'heure approcha, & la Lune fut fendue. S'ils voyent quelque signe, ils se retirent, & disent c'est un prestige. Ils prétendent que c'est une imposture. Ils suivent leur passions ; mais toute chose est immuablement établit, &c.
Ce grand événement n'empêcha pourtant pas les Koréishites d'insulter Mohammad, de le traiter publiquement d'impie & d'imposteur. Sa douceur & la patience ne lui réussirent pas ; aussi prit-il bientôt une route opposée : le parti de ses ennemis fut plus fort que celui de ses partisans, il fut contraint pour la seconde fois de s'enfuir, & de se retirer à Tayef, ville distante de la Mecque de 60 milles à l'orient. Il fut d'abord reçu très-froidement, & même avec quelque mépris, par les habitans de Tayef ; mais ses exhortations, l'attrait de sa doctrine & la chaleur de ses déclamations contre l'idolâtrie, lui ramènerent quelques-uns de ceux qui avaient paru le plus opposés à ses dogmes. La populace eut moins de complaisance ; elle se souleva contre lui, & l'obligea de reprendre au plus vite le chemin de la Mecque. Il eut plus de succès à Yathreb (Médine), où il fit adopter sa religion aux deux tribus qui habitaient dans cette ville ; en sorte que l'imposteur se vit suivi d'une innombrable foule de prosélytes, prêts à le soutenir, pour si peu qu'on les eut échauffés, contre quiconque eut osé l'attaquer.
Instruit par l'expérience, & peut-être excité par son inclination naturelle à la perfide & à la cruauté, Mohammad crut qu'il ne lui serait pas possible de remplir les projets de son ambition, tant qu'il n'opposerait à ses persécuteurs que la constance & la modération. Sa doctrine était assez accréditée pour faire de rapides progrès, si désormais elle était annoncée par la force des armes, au défaut de la vérité. Mais l'Apôtre était perdu, son édifice élevé avec tant de peine, & très-imparfait encore, ne pouvoit manquer de s'écrouler, s'il n'était soutenu que par le foible appuis de l'imposture, des fables & des visions. Ces moyens n'avaient réussi jusqu'alors que sur les plus foibles, qui même à chaque instant étoient prêts à l'abandonner au plus leger revers.
Il était donc essentiel pour lui de changer en armée invincible cette foule timide de prosélytes ignorants. Mais avant que d'en faire des Guerriers, il fallait les convaincre de l'intérêt que le ciel même prenait à celui qui les conduisait ; il fallait leur persuader que, chargés de la cause sacrée de la religion, ils marcheraient sous les drapeaux de l'Envoyé de Dieu ; il fallait éteindre dans leur cœur tout sentiment d'humanité, de paix & de vertu ; il fallait les animer de l'esprit de haine, de rage & de férocité. Ce n'était plus le temps de rendre compte des visites de "l'Ange Gabriel" ; ces récits trop usés auraient cessé de paraitre merveilleux. Ce n'était plus le tems de prouver la folie des anciennes superstitions, l'absurdité du culte des idoles, l'impuissance & la grossièreté des dieux reçus en Arabie, la supériorité de la nouvelle religion sur les erreurs du paganisme : ces discours fréquemment répétés n'auraient plus eu ni l'attrait ni la force de la nouveauté.
Si cet incroyable récit était reçu, s'il pouvait être crédité au point de devenir un des principaux articles de la foi musulmane, tout obstacle était franchi, toute difficulté surmontée, & il ne restait désormais qu'un pas à faire, qu'un crime de plus à commettre pour voler à la conquête & à l'empire de l'Orient. Voilà, ce me semble, comment Mohammad raisonna, & voici par quel moyen, en subjugant ses prosélytes, il terrassa ses ennemis.
Auteur : ahasverus
Date : 23 avr.06, 23:58
Message : Excellent
Quelle est l'origine de cette analyse?
Auteur : Elimélec
Date : 24 avr.06, 04:41
Message : Le message
On peut diviser la vie de Muhammad en deux parties :
- La Mecque
- Médine
A La Mecque, Muhammad était animé par de véritables motivations religieuses et recherchait sincèrement la vérité. A Médine, Muhammad colosse aux pieds d'argile, est corrompu par le pouvoir et des ambitions bassement matérialistes.
On ne peut trouver au cours de sa période mecquoise ni ambition personnelle, ni motif de réprobation. Muhammad n'était alors rien d'autre que ce qu'il prétendait être, un simple prêcheur et un moraliste. Il était le prophète méprisé et rejeté d'un peuple réfractaire, n'ayant pas d'autre dessein que sa réformation. Certes il s'est peut-être trompé de moyens pour mener à bien sa mission, mais rien ne permet de penser qu'il les ait utilisés autrement qu'avec bonne foi et animé d'honnêtes intentions.
La situation va radicalement changer à Médine : là le pouvoir temporel, l'ambition et l'autosatisfaction se mélangent rapidement avec la grande mission du Prophète et il furent recherchés et atteints exactements par les mêmes moyens. Les messages du ciel furent abondamment évoqués pour justifier ses décisions politiques et précisemment de la même manière que pour inculquer des préceptes religieux. S'abritant derrière l'autorité du Tout-Puissant, il livra des batailles, ordonna des exécutions et annexa des territoires. Qui plus est, ses complaisances personnelles furent non seulement excusées mais encouragées par l'approbation et les ordres exprès de Dieu.
Le prophète reçut une autorisation spéciale qui lui permit d'avoir plusieurs femmes. Une sourate toute entière sert à justifier sa liaison avec Marie, son esclave copte. Sa passion pour la femme de Zaib, son propre fils adoptif et son ami intime, fut l'objet d'un message inspiré par lequel Dieu balaya ses scrupules, permit le divorce entre Zaid et sa femme et ordonna au prophète de se marier avec l'objet de son désir.
Ainsi c'est la personne de Muhammad qui est mise par dessus tout au premier rang, au point que Dieu ne reçoit qu'un rôle secondaire comme auxiliaire du prophète. Il n'est plus désormais l'Etre suprême, au service duquel tout doit être sacrifié, mais plutôt l'être Tout-Puissant qui aide le prophète dans sa mission, qui facilite ses désirs, l'aide à aplanir ses difficultés de chaque jour. Dieu devient de plus en plus une théorie utile, un principe suprême qui suit du ciel avec une sollicitude affectionnée les gestes capricieux et les faiblesses de son prophète. Lui répondant par des révélations à toute question génante, rectifiant les erreurs, légalisant les fautes, encourageant les instincts violents avec une l'immorale brutalité.
Si vraiment nous disons que Muhammad croyait sincèrement que de telles révélations exprimaient la volonté divine, alors ce ne peut être que dans un sens modifié et bien spécifique. Il doit être tenu pour responsable de cette croyance. Pour y parvenir, il a dû faire violence à son jugement et aux principes les plus élevés de sa nature.
Par conséquent, nous relevons à partir de son arrivée à Médine une altération rapide et marquée du système qu'il avait inculqué. L'intolérance prit la place de la liberté, la force celle de la persuasion. "Tuez les incroyants partout où vous les trouverez" , tel était désormais le mot d'ordre de l'islam.
La dévotion simple et chaleureuse qui animait Muhammad et ses partisans à La Mecque, devint vite terne et insipide une fois qu'elle fut subordonnée aux intérêts matériels, cependant que la foi dégénérait en un fanatisme ardent, ou se délayait dans la répétition de cérémonies froides et formelles. En même temps qu'un désir anxieux d'éteindre l'idôlatrie et de promouvoir la religion et la vertu dans ce monde, se révèle une tendance à l'autosatisfaction. Jusqu'à la fin, présumant être le favori du ciel, il se justifia par des révélations, ne respectant pas le bien d'autrui et les obligations les plus élémentaires de modération.
Si Muhammad dévia du chemin des premières années, cela ne devait surprendre personne ; il était homme tout autant et de la même façon que ses contemporains. Il appartenait à une société encore primitive, dépourvue de toute culture et il était guidé seulement par son instinct et des dons naturels qui étaient réhaussés par les doctrines religieuses mal assimilées du judaïsme et du christianisme. Muhammad en fut d'autant plus facilement corruptible quand la fortune lui sourit (à Médine), il offrit très peu de résistance à l'action corruptrice de sa nouvelle position sociale, plus particulièrement au vu du fait que les premiers temps furent accompagnés par des triomphes déroutants et par la douceur fatale d'un pouvoir pratiquement illimité.
Auteur : Elimélec
Date : 24 avr.06, 05:34
Message : Uniquement la parole de Dieu ?
Il existe des passages qui ne peuvent manifestement pas être attribués à Dieu et sont vraisemblablement dits par Muhamamd ou par l'ange Gabriel.
Voici par exemple la sourate d'introduction, la Fatihah
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Louange à Allah, Seigneur de l'univers. Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,Maître du Jour de la rétribution. C'est Toi [Seul] que nous adorons, et c'est Toi [Seul] dont nous implorons secours. Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.
De toute évidence, ces paroles sont adressées à Dieu. Il ne s'agit donc pas d'une révélation que Dieu donna à Muhammad, mais d'une prière ou des louanges que Muhammad adresse à son Dieu, lui demandant secours et assistance. Certains ont fait remarquer qu'il suffirait d'ajourter l'injonction "dis" au début de la sourate pour éliminer cette contradiction.
De faire, le verbe dire à l'impératif est répété 350 fois dans le Coran et il est évident que ce mot a été inséré par des compilateurs tardifs pour supprimer des difficultés du même ordre, qui sont au demeurant embarassantes. On peut penser que la Fatihah et les sourantes 113 et 114 ne faisaient pas partie du Coran, car elle contiennent ces paroles “Je cherche protection auprès du Seigneur de l'aube naissante" On peut encore citer la sourate 6:104 où il est évident que seul Muhammad peut avoir dit : "..car je ne suis nullement chargé de votre sauvegarde".
Dans cette même sourate, au verset 114, Muhammad dit encore : "chercherai-je un autre juge qu'Allah, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre bien exposé ? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu'il est descendu avec la vérité venant de ton Seigneur. Ne sois donc point du nombre de ceux qui doutent"
On peut conclure que la sourate 111 est aussi de Muhammad, car ces propos sont vraiment indignes d'un Dieu. "Que périssent les deux mains d'Abu-Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu'il a acquis. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes. de même sa femme, la porteuse de bois, à son cou, une corde de fibres".
Cette sourate fait référence à Abu Lahab, l'oncle de Muhammad, qui fut l'un de ses plus farouches adversaires. Alors de deux choses l'une : ou bien Muhammad est l'auteur de ces paroles, ou bien Dieu aime les jeux de mots douteux, car Abu Lahab veut dire "père des flammes". De toute façon de telles facéties ne sont guère plus dignes d'un prophète.
Dieu n'aurait pu qualifier de "noble Coran" sur une table gardée les parties dans lesquelles Muhammad profère des malédictions contre ses ennemis (tel Abu Lahab).
Si on appliquait ce même raisonnement à l'ensemble du Coran, il n'en resterait plus grand chose, car seule une très petite partie reflèterait vraiment les paroles qu'un Dieu miséricordieux, sage et clément peut prononcer.
On peut citer la sourate 17:1, comme autre exemple de confusion entre Dieu et Muhammad. "Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Muhammad], de la Mosquée Al-Haram à la Mosquée Al-Aqsa dont Nous avons béni l'alentours, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C'est Lui, vraiment, qui est l'Audient, le Clairvoyant".
La louange de celui qui fit voyager son serviteur de La Mecque jusqu'en Palestine ne peut pas être une parole de Dieu parce que Dieu ne se loue pas lui-même. Ce doit être au contraire l'action de grâces que Muhammad adresse à Dieu pour ses faveurs. L'autre partie de la phrase décrivant la Mosquée très éloignée (dont nous avons béni l'enceinte) est dite par Dieu et il en est de même pour la troisième proposition (et ceci pour lui montrer certains de nos signes) La conclusion de la sourate (Dieu est celui qui entend et qui voit parfaitement) est vraisemblement de Muhammad.
Dans la sourate 27:91, Muhammad est sans équivoque possible le locuteur : “Il m'a été seulement commandé d'adorer le Seigneur de cette Ville (la Mecque) qu'Il a sanctifiée, - et à Lui toute chose - et il m'a été commandé d'être du nombre des Musulmans"
Dans la sourate 81:15-20, on suppose que c'est Muhammad qui jure : Non ! ... Je jure par les planètes qui gravitent qui courent et disparaissent ! par la nuit quand elle survient ! et par l'aube quand elle exhale son souffle ! Ceci [le Coran] est la parole d'un noble Messager, doué d'une grande force, et ayant un rang élevé auprès du Maître du Trône"
Muhammad, qui a décidemment bien du mal à se défaire de son héritage païen, jure encore dans la sourate 84:16-19: "Non ! ... Je jure par le crépuscule, et par la nuit et ce qu'elle enveloppe, et par la lune quand elle devient pleine-lune ! Vous passerez, certes, par des états successifs !" Il existe d'autre passages où il est possible que ce soit Muhammad qui parle, par exemple les sourates 111 et 112.
Prétendre que Dieu lui-même serait l'unique locuteur dans tout le Coran crée des difficultés. On fait fréquemment référence à Dieu en employant la troisième personne, on permet à un locuteur de se désigner occasionnellement par la troisième personne, mais la fréquence à laquelle Dieu utilise la troisième personne "nous" pour s'adresser et parler de lui-même au prophète est inhabituelle. De fait, c'est devenu un sujet de plaisanterie que de faire jurer Dieu par lui-même car, en vérité, on peut difficilement nier qu'il utilise des jurons dans les passages qui commencent par "Non ! Je jure..." (sourate 75:1) "Non ! ... Je jure par le jour de la Résurrection !" (sourate 90:1) "Par le soleil et par sa clarté !"
Un juron tel que "par Dieu !" est plutôt incongru dans la bouche du Tout-Puissant. Voici maintenant un passage que tous reconnaissent comme étant dit par des anges, c'est la sourate 19:64 : “Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur . A Lui tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n'oublie rien".
Quand on a admis ce raisonnement, il est possible de l'appliquer à des passages qui sont moins évidents. En fait la difficulté disparait souvent dès que l'on interprète le "nous" comme étant un pronom qui désigne collectivement les anges plutôt qu'un "nous" de majesté.
Il n'est cependant pas toujours facile de faire la différence entre les deux et les passages, où brusquement on cesse de parler de Dieu à la troisième personne pour utiliser un "nous" qui prétend faire des choses que l'on attribue généralement à Dieu, posent de belles énigmes.
Sourate 6:99
Et c'est Lui qui, du ciel, a fait descendre l'eau. Puis par elle, Nous fîmes germer toute plante, de quoi Nous fîmes sortir une verdure, d'où Nous produisîmes des grains, superposés les uns sur les autres; et du palmier, de sa spathe, des régimes de dattes qui se tendent . Et aussi les jardins de raisins, l'olive et la grenade, semblables ou différent les uns des autres. Regardez leurs fruits au moment de leur production et de leur mûrissement. Voilà bien là des signes pour ceux qui ont la foi.
Sourate 25:45
N'as-tu pas vu comment ton Seigneur étend l'ombre ? S'Il avait voulu, certes, Il l'aurait faite immobile. Puis Nous lui fîmes du soleil son indice
Auteur : abdel12
Date : 24 avr.06, 05:50
Message : « Il est impossible, pour quelqu’un qui étudie la vie et le caractère du grand Prophète d’Arabie, pour quelqu’un qui sait comment il enseignait et comment il vivait, d’avoir d’autre sentiment que le respect pour ce Prophète prodigieux, un des grands Messagers de l’Etre Suprême. Et même si ses discours contiennent bien des choses qui sont familières à beaucoup d’entre vous, chaque fois que moi-même je les relis, je sens monter en moi une nouvelle vague d’admiration, un nouveau sentiment de révérence, pour ce prodigieux grand maître arabe. » Annie Besant : ‘‘The Life and teachings of Muhammad Madras’’, 1932.p.4
« Quoiqu’il fut illettré, les premiers versets révélés mettent en valeur la plume, la science, l’éducation et l’enseignement. On ne connaît pas de doctrines qui se sont intéressées à la science et à la connaissance à un tel point. Si Mohammad avait été un savant, la révélation, réalisée dans la caverne de ‘‘Hirra’’ n’aurait pas causé d’étonnement parce que le savant connaît la valeur de la science. Mais il était illettré, n’avait pas appris chez aucun maître. Je félicite les musulmans du fait que leur religion s’intéresse dès son début à l’acquisition de la connaissance et lui prête une grande importance. »
Constant Virgil Gheorghiu : ‘‘La vie de Mohammad’’, T2,p.45
« Le monde a vu en la personne du prophète de l’Islam, le plus rare phénomène sur terre, évoluant en chair et en os. »
Professeur K.S.Ramakhishna Rao, in ‘‘le prophète de l’Islam’’, cité par Ahmed DEEDAT dans son ouvrage : Mohammed(ç) le plus grand.
« Certains lecteurs seront peut-être surpris de me voir placer Muhammad en tête des personnalités ayant exercé le plus d’influence dans le monde, et d’autres contesteront probablement mon choix. Cependant, Muhammad est le seul homme au monde qui ait réussi par excellence sur les deux plans : religieux et séculier »
Michael H.Hart, the 100 : A.Ranking of the Most Influential Persons in History, Naw York : Hart Publishing Company, Inc.1978, p.33
« Mohammed(ç) était l’âme de la Bienveillance et son influence était ressentie et jamais oubliée par ceux qui l’approchaient. »
Diwan Chand Sharma dans ‘‘The Prophets oh the East’’, Calcutta, 1935,p.122
« Quatre ans après la mort de Justin, A.D.569, naissait à la Mecque, en Arabie, l’homme qui, parmi tous les hommes, allait exercer la plus grande influence sur la race humaine... Mohammed. »
John William Draper, M.D.LLD dans ‘‘A History Of the Intellectual Development of Europ’’, Londres, 1875
« Mohammed fut la personnalité qui a connu la plus grande réussite parmi tous les personnages religieux. »
Encyclopédia brittanica, 11ème édition
« J’ai étudié -le merveilleux homme- et à mon avis, loin d’être un Antéchrist, il mérite le titre de sauveur de l’humanité. »
Thomas Carlyle dans ‘‘heros and Hero-Worship’’, p.71 [/b]
Auteur : El Mahjouba-Marie
Date : 24 avr.06, 06:03
Message : Elimélec a écrit :Uniquement la parole de Dieu ?
Il existe des passages qui ne peuvent manifestement pas être attribués à Dieu et sont vraisemblablement dits par Muhamamd ou par l'ange Gabriel.
Voici par exemple la sourate d'introduction, la Fatihah
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Louange à Allah, Seigneur de l'univers. Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,Maître du Jour de la rétribution. C'est Toi [Seul] que nous adorons, et c'est Toi [Seul] dont nous implorons secours. Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.
De toute évidence, ces paroles sont adressées à Dieu. Il ne s'agit donc pas d'une révélation que Dieu donna à Muhammad, mais d'une prière ou des louanges que Muhammad adresse à son Dieu, lui demandant secours et assistance. Certains ont fait remarquer qu'il suffirait d'ajourter l'injonction "dis" au début de la sourate pour éliminer cette contradiction.
De faire, le verbe dire à l'impératif est répété 350 fois dans le Coran et il est évident que ce mot a été inséré par des compilateurs tardifs pour supprimer des difficultés du même ordre, qui sont au demeurant embarassantes. On peut penser que la Fatihah et les sourantes 113 et 114 ne faisaient pas partie du Coran, car elle contiennent ces paroles “Je cherche protection auprès du Seigneur de l'aube naissante" On peut encore citer la sourate 6:104 où il est évident que seul Muhammad peut avoir dit : "..car je ne suis nullement chargé de votre sauvegarde".
Dans cette même sourate, au verset 114, Muhammad dit encore : "chercherai-je un autre juge qu'Allah, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre bien exposé ? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu'il est descendu avec la vérité venant de ton Seigneur. Ne sois donc point du nombre de ceux qui doutent"
On peut conclure que la sourate 111 est aussi de Muhammad, car ces propos sont vraiment indignes d'un Dieu. "Que périssent les deux mains d'Abu-Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu'il a acquis. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes. de même sa femme, la porteuse de bois, à son cou, une corde de fibres".
Cette sourate fait référence à Abu Lahab, l'oncle de Muhammad, qui fut l'un de ses plus farouches adversaires. Alors de deux choses l'une : ou bien Muhammad est l'auteur de ces paroles, ou bien Dieu aime les jeux de mots douteux, car Abu Lahab veut dire "père des flammes". De toute façon de telles facéties ne sont guère plus dignes d'un prophète.
Dieu n'aurait pu qualifier de "noble Coran" sur une table gardée les parties dans lesquelles Muhammad profère des malédictions contre ses ennemis (tel Abu Lahab).
Si on appliquait ce même raisonnement à l'ensemble du Coran, il n'en resterait plus grand chose, car seule une très petite partie reflèterait vraiment les paroles qu'un Dieu miséricordieux, sage et clément peut prononcer.
On peut citer la sourate 17:1, comme autre exemple de confusion entre Dieu et Muhammad. "Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Muhammad], de la Mosquée Al-Haram à la Mosquée Al-Aqsa dont Nous avons béni l'alentours, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C'est Lui, vraiment, qui est l'Audient, le Clairvoyant".
La louange de celui qui fit voyager son serviteur de La Mecque jusqu'en Palestine ne peut pas être une parole de Dieu parce que Dieu ne se loue pas lui-même. Ce doit être au contraire l'action de grâces que Muhammad adresse à Dieu pour ses faveurs. L'autre partie de la phrase décrivant la Mosquée très éloignée (dont nous avons béni l'enceinte) est dite par Dieu et il en est de même pour la troisième proposition (et ceci pour lui montrer certains de nos signes) La conclusion de la sourate (Dieu est celui qui entend et qui voit parfaitement) est vraisemblement de Muhammad.
Dans la sourate 27:91, Muhammad est sans équivoque possible le locuteur : “Il m'a été seulement commandé d'adorer le Seigneur de cette Ville (la Mecque) qu'Il a sanctifiée, - et à Lui toute chose - et il m'a été commandé d'être du nombre des Musulmans"
Dans la sourate 81:15-20, on suppose que c'est Muhammad qui jure : Non ! ... Je jure par les planètes qui gravitent qui courent et disparaissent ! par la nuit quand elle survient ! et par l'aube quand elle exhale son souffle ! Ceci [le Coran] est la parole d'un noble Messager, doué d'une grande force, et ayant un rang élevé auprès du Maître du Trône"
Muhammad, qui a décidemment bien du mal à se défaire de son héritage païen, jure encore dans la sourate 84:16-19: "Non ! ... Je jure par le crépuscule, et par la nuit et ce qu'elle enveloppe, et par la lune quand elle devient pleine-lune ! Vous passerez, certes, par des états successifs !" Il existe d'autre passages où il est possible que ce soit Muhammad qui parle, par exemple les sourates 111 et 112.
Prétendre que Dieu lui-même serait l'unique locuteur dans tout le Coran crée des difficultés. On fait fréquemment référence à Dieu en employant la troisième personne, on permet à un locuteur de se désigner occasionnellement par la troisième personne, mais la fréquence à laquelle Dieu utilise la troisième personne "nous" pour s'adresser et parler de lui-même au prophète est inhabituelle. De fait, c'est devenu un sujet de plaisanterie que de faire jurer Dieu par lui-même car, en vérité, on peut difficilement nier qu'il utilise des jurons dans les passages qui commencent par "Non ! Je jure..." (sourate 75:1) "Non ! ... Je jure par le jour de la Résurrection !" (sourate 90:1) "Par le soleil et par sa clarté !"
Un juron tel que "par Dieu !" est plutôt incongru dans la bouche du Tout-Puissant. Voici maintenant un passage que tous reconnaissent comme étant dit par des anges, c'est la sourate 19:64 : “Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur . A Lui tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n'oublie rien".
Quand on a admis ce raisonnement, il est possible de l'appliquer à des passages qui sont moins évidents. En fait la difficulté disparait souvent dès que l'on interprète le "nous" comme étant un pronom qui désigne collectivement les anges plutôt qu'un "nous" de majesté.
Il n'est cependant pas toujours facile de faire la différence entre les deux et les passages, où brusquement on cesse de parler de Dieu à la troisième personne pour utiliser un "nous" qui prétend faire des choses que l'on attribue généralement à Dieu, posent de belles énigmes.
Sourate 6:99
Et c'est Lui qui, du ciel, a fait descendre l'eau. Puis par elle, Nous fîmes germer toute plante, de quoi Nous fîmes sortir une verdure, d'où Nous produisîmes des grains, superposés les uns sur les autres; et du palmier, de sa spathe, des régimes de dattes qui se tendent . Et aussi les jardins de raisins, l'olive et la grenade, semblables ou différent les uns des autres. Regardez leurs fruits au moment de leur production et de leur mûrissement. Voilà bien là des signes pour ceux qui ont la foi.
Sourate 25:45
N'as-tu pas vu comment ton Seigneur étend l'ombre ? S'Il avait voulu, certes, Il l'aurait faite immobile. Puis Nous lui fîmes du soleil son indice
C un style unique . .
Auteur : El Mahjouba-Marie
Date : 24 avr.06, 06:26
Message : El Mahjouba-Marie a écrit :
C un style unique . .
http://63.175.194.25/index.php?ds=qa&lv ... 606&ln=fre
la sourate 19:64 : “
Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur . A Lui tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n'oublie rien".
C LA PAROLE DE CEUX QUI ENTRERONT AU PARADIS. .
[63] Voilà le Paradis dont Nous ferons hériter ceux de Nos serviteurs qui auront été pieux.
[64] "Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur. A Lui tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n'oublie rien.
Auteur : patlek
Date : 24 avr.06, 06:50
Message : Tous les pluriels employés par Allah pour s’exprimer traduisent Sa grandeur et la multiplicité de ses noms et attributs et l’importance de ses ange-soldats.
Il a des anges soldats????? décidément, il aime la violence.
Auteur : ahasverus
Date : 24 avr.06, 17:13
Message : Enfin un discours qui sort de l'apologie habituelle.
L'analyse de certains verset du coran ci-haut me permettent de tirer certains paralelles avec celle proposee par les musulmans qui utilisent la bible pour demontrer leurs theories fumeuses de falsification.
Ca leur fera du bien de goutter a leur propre soupe.
Auteur : francis
Date : 24 avr.06, 17:36
Message : ahasverus a écrit :Enfin un discours qui sort de l'apologie habituelle.
L'analyse de certains verset du coran ci-haut me permettent de tirer certains paralelles avec celle proposee par les musulmans qui utilisent la bible pour demontrer leurs theories fumeuses de falsification.
Ca leur fera du bien de goutter a leur propre soupe.
En plus que leur soupe (theories fumeuses de falsification) est très révélatrice sur le Coran qui nous montre clairement que cela est dans leur Coran
Bonne soupe les musulmans

Auteur : ahasverus
Date : 24 avr.06, 19:14
Message : El Mahjouba-Marie a écrit :
http://63.175.194.25/index.php?ds=qa&lv ... 606&ln=fre
la sourate 19:64 : “
Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur . A Lui tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n'oublie rien".
C LA PAROLE DE CEUX QUI ENTRERONT AU PARADIS. .
[63] Voilà le Paradis dont Nous ferons hériter ceux de Nos serviteurs qui auront été pieux.
[64] "Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur. A Lui tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n'oublie rien.
CQFD Auteur : abdel12
Date : 25 avr.06, 05:40
Message : dieu enseigne a mohamed ce qu'il doit dire comme il est marqué dans la prophétie biblique:
Deutéronome (18:19):
«Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en Mon nom, c'est Moi qui lui en demanderai compte.»
Dans le Coran, 113 des 114 chapitres (sourates) commencent par « Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.»
«Récite ce qui t’est révélé du Livre et accomplis la Salât» 29.45
Dieu enseigne a mohamed ce qu'il doit dire,
"Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Louange à Allah, Seigneur de l'univers. Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,Maître du Jour de la rétribution. C'est Toi [Seul] que nous adorons, et c'est Toi [Seul] dont nous implorons secours. Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés."
On peut trouver beaucoup de mot, comme "dit", "récite" dans le coran
Auteur : Mickael_Keul
Date : 25 avr.06, 07:20
Message : et qui te dit qu'allah et Mohamet c'est pas la même personne ou plutôt que Allah c'est plein de personnes Mohamet, Aicha, Omar, Uthman, etc...
Auteur : ahasverus
Date : 25 avr.06, 16:48
Message : abdel12 a écrit :dieu enseigne a mohamed ce qu'il doit dire comme il est marqué dans la prophétie biblique:
Deutéronome (18:19):
«Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en Mon nom, c'est Moi qui lui en demanderai compte.»
Dans le Coran, 113 des 114 chapitres (sourates) commencent par « Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.»
«Récite ce qui t’est révélé du Livre et accomplis la Salât» 29.45
Dieu enseigne a mohamed ce qu'il doit dire,
"Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Louange à Allah, Seigneur de l'univers. Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,Maître du Jour de la rétribution. C'est Toi [Seul] que nous adorons, et c'est Toi [Seul] dont nous implorons secours. Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés."
On peut trouver beaucoup de mot, comme "dit", "récite" dans le coran
Les excuses habituelles que nous sommes oblige d'accepter.
Le probleme de confusion de personne est trop prevalent dans le coran pour etre une coincidence.
La plupart des experts s'accordent sur le fait que les "dit" et "recite" sont des rajoutes d'Othman qui s'est rendu compte du probleme.
Auteur : abdel12
Date : 25 avr.06, 23:38
Message : n'importe quoi, avec tes expert???
des centaines de compagon connaissaient le coran par coeur et tout le monde connaissait les 3 derniers ou il y a 3 "dit"
Auteur : ahasverus
Date : 25 avr.06, 23:51
Message : Comme d'habitude.
Si ca va contre le coran ce sont des mensonges et les experts des orientalistes haineux pathologiquement islamophobes.
On connait la rengaine.
Auteur : abdel12
Date : 26 avr.06, 00:16
Message : tu a deviné
Auteur : Elimélec
Date : 27 avr.06, 06:24
Message : L'essor de l'islam
L'hypothèse du succès de Muhammad tient au fait que son message répondait aux besoins spirituels profonds des Mecquois. La Mecque, à cette époque, était en proie à un malaise social, voire à une crise de spiritualité, et le culte des dieux locaux de la kaaba ne pouvait y apporter de réponse. Les Mecquois étaient donc plongés dans l'idôlatrie et la dégradation morale, jusqu'à ce que Muhammad arriva et les fît revenir à un niveau de moralité et de spiritualité plus élevé.
Cependant, la vérité c'est que la tradition ne mentionne aucun malaise à La Mecque, qu'il soit d'ordre religieux, social, politique ou moral. Bien au contraire, elle décrit les Mecquois comme prospères. La raison pour laquelle les Mecquois donnent l'impression d'etre en faillite morale dans les sources musulmanes n'est pas que leur façon traditionnelle de vivre était décadente, mais parce qu'elle fonctionnait au contraire trop bien : Les Mecquois préféraient leur mode de vie traditionnel à l'islam.
C'est pour cette raison qu'ils sont décriés par les sources; plus un homme était attaché à ce mode de vie et plus nous nous parait cynique, amoral ou hypocrite. Abu Sufyan (un chef de l'aristocratie mecquoise hostile à Muhammad) ne peut pas jurer par le nom d'une divinité païenne sans que le lecteur ne ressente une aversion instinctive à son égard, parce que le lecteur sait d'après ses propres références que, quelqu'un qui jure par une fausse divinité est quelqu'un qui ne croit en rien.
Quant à une crise de spiritualité, il ne semble pas qu'il y ait eu quelque chose de semblable dans l'Arabie du VIe siècle.
Mais alors, comment peut-on expliquer la concersion massive de l'Arabie à l'islam ?
La société à cette époque était organisée autour de la tribu, et chaque tribu avait sa divinité tutélaire, qui était vénérée avec l'espoir qu'elle rendrait plus ou moins service, en particulier en apportant la pluie, en rendant fertile, en éliminant les maladies et, de façon générale, en protégeant la tribu des éléments naturels. Les dieux tribaux n'incarnaient pas "d'ultime vérité concernant la nature et le sens de la vie", pas plus qu'ils n'étaient "profondémment engagés dans la vie quotidienne". Par conséquent, rien ne s'opposait à ce que les Arabes renonçassent à un dieu pour un autre puisque cela n'entraînait aucun changement d'attitude mentale ni de comportement.
De son côté, le dieu musulman "reprenait et ennoblissait des caractéristiques tribales fondamentales telles que la militance et la fierté ethnique". Le dieu musulman offrait quelque chose de plus que les idoles. Il offrait un programme de "formation d'un Etat arabe et de conquêtes : la création d'une ummah (peuple ou nation), le déclenchement d'un jihad (guerre contre les incroyants). Le succès de Muhammad tient au fait qu'il prêcha à la fois pour la création d'une nation et pour une politique d'expansion. Sans conquêtes, d'abord en Arabie pour dans le reste du Croissant fertile, l'unification de l'Arabie n'aurait pas pu être menée à bien. Naturellement le nombre de partisans augmentait au fur et à mesure que Muhammad remportait des batailles. Ils réalisaient qu'Allah était bien sûr grand, et en tout cas plus grand que leurs propres divinités. Un dieu qui remporte des victoires est un vrai diu, pas celui qui les perd.
Ayant déjà commencé à conquérir sur leurs propres territoires, les Arabes et leurs chefs n'étaient pas disposés à s'arrêter alors qu'ils atteignaient des terres fertiles. Là justement se trouvaient les ressources dont ils avaient besoin pour continuer et dont ils s'étaient déjà servis par les passé. Le dieu de Muhammad donna son aval à cette politique de conquête et ordonna de combattre les incroyants partout où ils se trouvaient... En résumé, Muhammad était dans l'obligation de conquérir, ses partisans aimaient conquérir et sa déité lui ordonnait de conquérir. Que nous faut-il de plus?
Mais la guerre sainte n'était pas qu'un prétexte pour satisfaire des besoins matériels. C'était, au contraire, une façon de les proclamer ouvertement : "Dieu dit : "Mes serviteurs fidèles hériteront de la terre", voici maintenant votre héritage et ce que votre Seigneur vous avait promis". A la veille de la bataille de Qadisiyyah contre les Perses, on dit aux guerriers musulmans : "Si vous gagnez(...) alors leurs biens, leurs femmes, leurs enfants et leur pays seront les vôtres." Dieu ne pouvait être plus explicite. Il disait aux Arabes qu'ils avaient le droit de dépouiller les autres de leurs femmes, de leurs enfants, de leurs terres, ou, à vraie dire, qu'ils avaient le devoir de le faire : la guerre sainte consistait à obéir. Ainsi le dieu de Muhammad élevait les luttes tribales et la cupidité au rang de vertus religieuses suprêmes.
Pour résumer, loin d'apporter une réponse aux questions métaphysiques des tribues (elles ne s'en posaient pas), Muhammad créa une nation et offrit aux Arabes ce à quoi ils étaient habitués, à savoir des conquêtes militaires, avec tous les avantages matériels qui vont avec : butins, femmes et terres. Allah était préférable aux vieilles divinités simplement parce qu'il ne les avait pas déçus. Il avait délivré la marchandise en temps et lieu voulus. Allah n'était certainement pas préférable aux divinités pour quelque raison métaphysique; les Arabes n'avaient soudainement pas adopté le principe du Rasoir d'Occam*. A vrai dire, en termes de comportement, la plus grande partie de l'Arabie était toujours païenne au XIXe siècle.
Il est probable que l'influence démoralisatrice commença à se faire sentir quand Muhammad était à la tête d'une bande de voleurs. C'est alors que des hommes qui n'avaient jamais rompu un serment apprirent qu'ils pouvaient échapper à leurs obligations, et que des hommes pour qui le sang des membres du clan était aussi précieux que le leur commencèrent à le verser avec l'impunité de la cause de Dieu, et que le mensonge et la tricherie pour la cause de l'islam recevaient l'approbation divine, et que hésiter à se parjurer pour cette cause était considéré comme une faiblesse. Ce fut alors, aussi, que la convoitise des biens et des femmes (que possédaient les incroyants) fut reconnue et encouragée par le prophète.
*Principe énoncé par Occam selon lequel les êtres ou les entités (en l'occurence les dieux) ne doivent pas être multipliés au-delà de ce qui est nécessaire
Auteur : abdel12
Date : 27 avr.06, 07:07
Message : n'importe quoi, analyse raciste et mensongère
aucun livre d'histoire ne dit ca
Auteur : andreméde
Date : 27 avr.06, 07:17
Message : Deutéronome (18:19):
«Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en Mon nom, c'est Moi qui lui en demanderai compte.»
En isolant se versets on peut aussi dire :
Que ce versets fait référence aux prophétes johnny halliday et au fait que nous devons écouter ces chansons
Par contre quand ont mais se verset dans le contexte biblique il est indéniable que se verset fait référence à Jésus
Comme tu le voit ABDEL 12 on peut faire dire se que l'ont veut à un versets sortie de son contexte

Auteur : francis
Date : 27 avr.06, 07:20
Message : abdel12 a écrit :n'importe quoi, analyse raciste et mensongère
aucun livre d'histoire ne dit ca
Alors quands tu poste des message contre la Bible je peu dire cela de toi ?
Car tu le fais
Pour tes messages

n'importe quoi, analyse raciste et mensongère
Tu vois ce qui fais ton affaire est pas rejeté et ce qui fais pas ton affaire est rejeté cela nous montre que tu es de mauvaise foi .

Auteur : andreméde
Date : 27 avr.06, 07:24
Message : abdel12 a écrit :n'importe quoi, analyse raciste et mensongère
aucun livre d'histoire ne dit ca
Si,
Mais les livres d'histoire qui embarrase l'islam sont systématiquement mis à l'écart ou considérer comme non fiable par tes cher mettre
penseur de l'islam

Auteur : andreméde
Date : 27 avr.06, 07:25
Message : abdel12 a écrit :n'importe quoi, analyse raciste et mensongère
aucun livre d'histoire ne dit ca
Si,
Mais les livres d'histoire qui embarrase l'islam sont systématiquement mis à l'écart ou considérer comme non fiable par tes cher mettre penseur de l'islam
Voilà comment les mettre penseur de l'islam vous maintienne dans votre foi.............en jetant le discrédit sur tout ce qui dérange, y comprie la bible

Auteur : Elimélec
Date : 27 avr.06, 08:08
Message : La théologie de la "prédestination"
La toute puissance de Dieu est proclamée partout dans le Coran. La volonté de l'homme est totalement subordonnée à celle de Dieu, au point qu'il peut être dit que l'homme est privé de tout libre arbitre.
Même ceux qui ne croient pas en Lui sont incroyants parce Dieu veut qu'ils ne croient pas. Cela nous conduit à la doctrine de la prédestination contenue dans le Coran, et qui prévaut sur la doctrine du libre arbitre.
L'antinomie entre la thèse du libre arbitre et celle de la prédestination, qui se trouvent toutes les deux dans le Coran, montre que Muhammad n'était pas un théologien systématique mais un prédicateur et un politicien opportuniste.
Taqdir, ou le décret absolu du bien et du mal, est le sixième article de foi musulmane. Les orthodoxes croient que tout ce qui est, a été ou sera en ce monde, que ce soit bien ou mal, procède entièrement de la volonté divine et a été irrévocablement enregistré et fixé sur une tablette par le stylet de la foi. Quelques extraits de sourates illustrent cette doctrines
Sourate 54:49
Nous avons créé toute chose avec mesure
Sourate 3:145
Personne ne peut mourir que par la permission d'Allah, et au moment prédéterminé. Quiconque veut la récompense d'ici-bas, Nous lui en donnons.
Sourate 87:1-3
Glorifie le nom de ton Seigneur, le Très Haut, Celui Qui a crée et agencé harmonieusement, qui a décrété et guidé
Sourate 9:51
Rien ne nous atteindra, en dehors de ce qu'Allah a prescrit pour nous. Il est notre Protecteur. C'est en Allah que les croyants doivent mettre leur confiance”.
Sourate 13:31
C'est plutôt à Allah le commandement tout entier.
Sourate 14:4
Allah égare qui Il veut et guide qui Il veut. Et, c'est Lui le tout Puissant, le Sage....
Il y a cependant quelques passages qui semblent accorder un semblant de liberté à l'homme.
Sourate 18:29
Et dis : “La vérité émane de votre Seigneur”. Quiconque le veut, qu'il croit, et quiconque le veut qu'il mécroie”.
Sourate 41:17
Et quant aux Tamud, Nous les guidâmes; mais ils ont préféré l'aveuglement à la guidée.
La théorie de la prédestination est omniprésente dans l'islam. Il n'y a pas une seule tradition qui plaide en faveur du libre arbitre. La différence concernant la prédestination et le libre arbitre est l'un des points majeurs de divergence entre le christianisme et l'islam.
Il est évident que vers la fin de sa vie, Muhammad a durci sa position sur le prédestination et que la plus ancienne attitude consciente des musulmans sur ce sujet semble avoir été un fatalisme intransigeant.
Pour commenter la doctrine de la prédestination, il est nécessaire de décrire l'enfer tel qu'il est présenté dans le Coran. Plusieurs mots servent à évoquer ce lieu de tourments que Dieu prend plaisir à contempler. Le mot Jahannam (la géhenne) apparaît au moins trente fois pour décrire le purgatoire. Selon le Coran, tous les musulmans passeront par l'enfer
Sourate 19:71
Il n'y a personne parmi vous qui ne passera pas par [L'Enfer] : Car [il s'agit là] pour ton Seigneur d'une sentence irrévocable
Le mot al nar qui veut dire le feu est utilisé plusieurs fois. Les autres expressions pour désigner l'enfer ou le feu de l'enfer sont :
Sourate 92
Je vous ai donc avertis d'un Feu qui flambe où ne brûlera que le damné, qui dément et tourne le dos
Sourate 104:4
Mais non ! Il sera certes, jeté dans la Hutamah (Hutamah, pression qui écrase)
Sourate 4:10
Ceux qui mangent [disposent] injustement des biens des orphelins ne font que manger du feu dans leurs ventres. Ils brûleront bientôt dans les flammes de l'Enfer
Sourate 54:48
Le jour où on les traînera dans le Feu sur leurs visages, (on leur dira) : “Goûtez au contact de Saqar [la chaleur brûlante de l'Enfer]”.
jahim (la brûlure) et hawiyah (l'abîme) apparaissent respectivement dans les sourates 2 et 101. Muhammad laisse libre cours à son imagination (qui autrement semble plutôt limitée) quand il décrit, avec force détails révoltants, les tourments de l'enfer :
- eau bouillante - plaies purulentes - peaux écorchées - chairs qui se consument - corps éventrés - crânes que l'on fracassent avec des masses de fer ..
Verset après verset, sourate après sourate, on nous parle du feu, du feu qui rôtit, toujours et encore de ce feu éternel. D'après la Sourate 9:68 Aux hypocrites, hommes et femmes, et aux mécréants, Allah a promis le feu de l'Enfer pour qu'ils y demeurent éternellement. C'est suffisant pour eux. Allah les a maudits. Et pour eux, il y aura un châtiment permanent. Que pouvons-nous retenir d'un tel système de valeur ? Il y a quelque chose de tout à fait cruel et révoltant à l'idée que Dieu crée des êtres dans le seul dessein de remplir l'enfer, des êtres qui ne peuvent en aucun cas être tenus responsables de leurs actions puisque Dieu lui-même a choisi des les écarter du droit chemin : - Vénérer un être qui peut fabriquer un enfer et qui peut créer d'innombrables générations d'êtres humains en sachant parfaitement quel destin il leur réserve (...) N'importe quel autre outrage que l'on peut faire aux règles les plus universelles de justice ou de respect de l'humanité, telles que les chrétiens les conçoivent ordinairement à partir de la moralité de dieu, n'est que futilité à côté de cette terrifiante idéalisation de la méchanceté.
Bien sûr, cela vaut mutatis mutandis pour l'islam ou pour n'importe quelle autre théologie de la prédestination. Dans le système coranique, les hommes ne sont rien de plus que des automates créés par un Dieu capricieux qui se divertit en contemplant Ses créatures brûler en enfer. Nous ne pouvont pas décemment blâmer ou approuver le système coranique : l'homme n'y est pas responsable de ses actes et, par conséquent, il semble doublement absurde de le punir de la façon sadique qui est décrite dans les diverses sourate que l'on vient de citer.
Il n'y a pas d'éthique dans l'islam, on ordonne tout simplement aux musulmans d'obéir à la volonté impénétrable d'Allah, le bien et le mal sont définis comme ce que le Coran, et par la suite la loi islamique, considère comme permissif ou interdit.
La doctrine coranique de l'enfer n'est qu'un concentré de cruauté, de tortures barbares et de sadisme approuvés par Dieu. Pire encore, cela implique que l'islam est basé sur la peur qui elle-même corrompt la vraie moralité.
Sourate 16:2
“Avertissez qu'il n'est d'autre divinité que Moi. Craignez-Moi donc”.
L'homme doit vivre constamment dans la crainte de Dieu et être toujours sur ses gardes contre Lui, telle est la signification de l'expression "craindre Dieu" que l'on retrouve partout, d'un bout à l'autre du Coran. Au lieu d'agir avec un sentiment de devoir envers nos semblables, par générosité spontanée ou par sympathie et amour de son prochain, sous l'islam nous agissons par crainte, pour éviter une punition divine et, égoïstement, pour obtenir de Dieu des récompenses, dans cette vie et dans celle à venir.
Auteur : Elimélec
Date : 27 avr.06, 08:47
Message : Les faiblesses de Allah
On nous dit que Allah est tout-puissant, omniscient, et bienveillant. Pourtant, Il se comporte comme un tyran irascible, incapable de contrôler Ses sujets récalcitrants. Il est colérique, Il est fier, Il est jaloux, autant d'imperfection morales surprenantes chez un être parfait. S'il est autosuffisant, pourquoi a-t-il besoin de l'humanité ? S'Il est tout-puissant, pourquoi demande-t-Il l'aide des hommes ? Par dessus-tout, pourquoi choisit-il un obscur marchand arabe qui vit dans un trou perdu pour être Son ultime représentant sur la terre? Est-ce sensé de la part d'un être suprêmement moral, d'exiger de Ses propres créatures louange et adoration absolue ? Que pouvons-nous dire de la curieuses psychologie d'un être qui crée des humains - ou plutôt des automates - en les programmant pour se vautrer cinq fois par jour dans la poussière afin de lui rendre hommage ? Ce désir obsessionnel de louange est difficilement une vertu morale et n'est certainement pas digne d'un être moralement suprême.
Description du Dieu coranique
Dieu est un dans sa totalité d'action omnipotente et omniprésente, qui ne connaît ni règle, ni standard, ni limite, à l'exception de Son unique et absolue volonté. Il ne communique rien à ses créatures, car leur semblant de pouvoir et de liberté d'action restent toujours siens et, en retour, Il ne reçoit rien d'eux. Quoi qu'ils puissent être, ils sont uniquement en Lui, par Lui et de Lui.
A première vue, on pourrait penser que ce terrible autocrate, cette puissance incontrôlée et antipahtique, serait bien au-dessus de quelque chose qui ressemblât à de la passion, du désir ou une quelconque inclination. Pourtant, tel n'est pas le cas, car Il ressent envers Ses créatures un unique sentiment et un seul motif, à savoir la jalousie, craignant qu'elles ne s'attribuent quelque chose qui est à Lui seul et qu'elles puissent ainsi empiéter sur Son royaume illimité. De là, Il est toujours plus enclin à punir qu'à récompenser, à infliger la douleur qu'à accorder du plaisir, à ruiner qu'à construire. Son plaisir singulier et de laisser les êtres qu'Il a créés ressentir qu'ils ne sont rien d'autre que Ses esclaves, Ses instruments et même Ses méprisables instruments afin qu'ils puissent mieux reconnaître Sa supériorité et savoir que Sa puissance est au-dessus de leur puissance, que Sa ruse et au-dessus de leur ruse, Sa volonté au-dessus de leur volonté, Son orgueil au-dessus de leur orgueil, ou plutôt qu'il n'y a pas de puissance, de ruse, de volonté, d'orgueil sauf le Sien. Pour l'orgueil voir la sourate 59.
Dieu intriguant
Sourate 8:30
(Et rappelle-toi) le moment où les mécréants complotaient contre toi pour t'emprisonner ou t'assassiner ou te bannir. Ils complotèrent, mais Allah a fait échouer leur complot, et Allah est le meilleur en stratagèmes
Quand Dieu se résolut à créer la race humaine, Il prit une poignée de terre, la même d'où toute l'humanité serait formée et dans laquelle, d'une certaine façon, elle préexistait, et ayant alors divisé la motte en deux parts égales. Il jeta une moitié dans l'enfer en disant : " ceci pour l'enfer éternel, et Je ne m'en soucie pas", et Il projeta l'autre moité au ciel en ajoutant "et ceci au paradis Je ne m'en soucie pas"
En cela, nous avons devant nous l'idée adéquate de la prédestination, ou, pour lui donner un nom plus juste, de la prédamnation, telle qu'elle est enseignée par le Coran. Le paradis et l'enfer sont à la fois indépendants de l'amour ou de la haine de la déité, des mérites ou des torts, d'une bonne ou d'une mauvaise conduite de la créature par rapport à cette théorie, à juste titre, puisque ces mêmes actions, que l'on qualifie de méritantes ou déméritantes, justes ou mauvaises, méchantes ou vertueuses, sont dans leur essence une et unique et par conséquent ne méritent ni blâme ni louange, ni punition ni récompense, excepté et simplement d'après la valeur arbitraire du grand despote.
En un mot, Il fait rôtir l'éternité durant un individu dans un océan de flammes et de chaînes chauffés à blanc, et assoie l'autre dans la jouissance totale d'un lupanar perpétuel, au milieu de quarante concubines célestes, simplement pour Son bon plaisir et parce qu'Il le veut. Ainsi, les hommes sont réduits dans leurs conditions matériels, sociales et morales au même niveau d'esclavage et d'instrumentalité d'un unique agent universel.
Auteur : Elimélec
Date : 27 avr.06, 10:01
Message : L'éthique de la peur
L'éthique coranique est entièrement basée sur la peur. Utilisant la colère de Dieu comme un fouet, Muhammad menaçait ses opposants et terrorisait ses propres partisans pour les soumeettre à des actes pieux et à une obéissance totale. Allah est le maître tout-puissant et l'homme est la créature qu'Il menace toujours de Ses foudres, c'est la base de la théologie de toute l'éthique musulmane.
En fin de compte la peur corrompt toute véritable moralité. Sous son joug, les croyants agissent prudemment dans leur intérêt personnel, pour éviter les tourments de l'enfer, qui ne sont pas moins réels que les délices de ce lupanar cosmique qu'est le paradis.
Punitions divines
Les châtiments ordonnés par le Coran sont barbares. Les relativistes qui défendent les usages inhumains prescrits par le Coran en prétendant que c'étaient là des pratiques normales pour l'époque, sont bien embarassés par leur horrible regain de faveur au XXe siècle, soi-disant plus éclairé. Le Coran est la parole de Dieu et elle est vraie pour toujours !
Amputation
La Sourate 5:38 donne le ton
Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez la main, en punition de ce qu'ils se sont acquis, et comme châtiment de la part d'Allah. Allah est Puissant et Sage.
D'après la loi coranique, "La main droite du voleur doit être tranchée à la jointure du poignet et le moignon doit être cautérisé. Pour le second vol, le pied gauche sera coupé. Pour tout autre vol, il devra être emprisonné"
Cruxifixion
Sourate 5:33
La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s'efforcent de semer la corruption sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l'ignominie ici-bas; et dans l'au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment
Femmes emmurées
Pour le délit de zina, un terme arabe qui inclut à la fois l'adultère et les rapports sexuels, le Coran ne parle pas de lapidation. A l'origine les femmes reconnues coupables d'adultère et de fornication étaient punies en étant littéralement emmurées, Sourate 4:15
Celles de vos femmes qui forniquent, faites témoigner à leur encontre quatre d'entre vous. S'ils témoignent, alors confinez ces femmes dans vos maisons jusqu'à ce que la mort les rappelle ou qu'Allah décrète un autre ordre à leur égard
Flagellation
Sourate 24:2-4
La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez point pris de pitié pour eux dans l'exécution de la loi d'Allah - si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et qu'un groupe de croyants assiste à leur punition.
Un verset sur la lapidation a pu former une partie du Coran, mais ceci fait l'objet de controverses. Les apologistes de l'islam ont soutenu que la loi coranique était compatible avec les Droits de l'Homme, mais l'article 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948 affirme
Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
L'amputation d'un membre, la flagellation et la lapidation sont-elles vraiment humaines ?
Auteur : Elimélec
Date : 27 avr.06, 11:11
Message : Un dernier regard sur Muhammad
Il ne fait aucun doute que Muhammad fut l'un des grands hommes de l'histoire, dans la mesure où toute l'histoire de l'humanité aurait été différente s'il n'avait pas existé. Les grands hommes font de grandes erreurs, bien que le dogme ait dépeint Muhammad comme exempt de tout péché, il ne s'est lui-même jamais considéré comme parfait ou infaillible. Il était toujours conscient de ses propres défauts et pouvait faire preuve d'autocritique.
Muhammad avait du charme, plus d'un source parle de son irrésistible sourire et de son grand charisme capable d'inspirer loyauté et affection. Il était également un chef militaire de génie et un homme d'Etat doté d'un extraordinaire pouvoir de diplomatie et de persuasion.
Muhammad était le premier des Mecquois qui avait dit à ses semblables et aux maîtres du désert d'Arabie que le pardon n'était pas de la faiblesse mais une vertu, et que pardonner l'injustice dont on est victime n'était pas contraire aux normes de la vrai muruwwa (vertu). C'était la plus grande muruwwa que d'emprunter les chemins d'Allah.
C'est en insistant sur le pardon que Muhammad a pu convaincre les tribus qui avaient été divisées par des siècles d'animosités, de vendettas, de revanches, que l'islam, et on plus l'appartenance au clan, serait désormais le principe unificateur de la société. Muhammad enseignait l'égalité de tous les croyants devant Allah. Malheureusement, la théorie est une chose et la pratique en est une autre. Tout d'abord il n'a jamais mis en pratique ce qu'il prêchait. Bien trop souvent, dans son attitude envers les juifs, les Mecquois et ses rivaux, Muhammad donna libre cours à sa cruauté, sans manifester la moindre mansuétude.
_ des membres de la tribu d'Ukl allèrent vers le prophète pour embrasser l'islam, mais l'air de Médine ne leur convenait pas et ils désiraient quitter cet endroit. Muhammad leur ordonna d'aller là où les chameaux donnés en aumône avaient été parqué et de boire leur lait, ce qu'ils firent et qui leur permit de recouvrer la santé. Mais après cela ils renoncèrent à l'islam, devinrent apostats et volèrent les chameaux. Alors le prophète lança ses hommes à leur poursuite. Ils furent capturés et ramenés à Médine. En punition de leur vol, Muhammad ordonna qu'on leur coupât les mains et les pieds et qu'on leur arrachât les yeux. Le prophète refusa que l'on cautérise les plaies et ils mourrurent d'hémorragie_ récit rapporté de sources musulmanes irréprochables telles qu'Ibn Ishaq ou al-Tabari.
La magnanimité ou la modération ne sont nulle part discernables dans la conduite de Muhammad envers tel ou tel ennemi qui avait tardé à faire acte d'allégeance. Il exultait avec une satisfaction sauvage au-dessus des corps des Qoraychites qui étaient tombés à la bataille de Badr et plusieurs prisonniers qui n'étaient accusés d'aucun crime, si ce n'est de scepticisme et d'opposition politique, furent délibéremment exécutés sous ses ordres.
A al Madinah, deux tribus entières de juifs furent exilées avec la plus extrême rigueur et les femmes et les enfants d'une troisième tribu juive, également voisine, furent vendus en esclavage, tandis que les hommes, au nombre de plusieurs centaines, furent massacrés de sang froid.
L'impérialisme n'est plus guère à la mode aujourd'hui, mais personne ne s'avise de critiquer l'impérialisme islamique qui provoqua des ravages. Comment peut-on considérer que la guerre sainte, dont le but avoué était d'exterminer le paganisme, de tuer les incroyants et de conquérir par la force des armes les biens et les terres d'autres peuples, comme une grande réussite morale de Muhammad qui mérite admiration?
La sincérité de Muhammad
On a fait couler beaucoup d'encre sur la sincérité de Muhamamd. Fraudait-il sciemment ou croyait-il sincèrement que toutes les révélations qui forment le Coran sont des messages directement inspirés par Dieu ?
Même s'il était avéré que les révélatiosn s'accordaient à ses désirs et encourageaient ses plaisirs égoïstes, cela ne prouverait pas qu'il était hypocrite, alors c'était un imposteur. Les apologistes qui ont prétendu que Muhammad était un politicien astucieux, un réaliste, un brillant homme d'Etat, un juge à forte personnalité, un légiste avisé et un diplomate exceptionnel, parfaitement sobre et certainement pas victime de crises d'épilepsie, ne peuvent pas soudainement prétendre que Muhammad ait pu se tromper de façon aussi extraordinaire.
La conclusion s'impose à nous que plus tard dans sa vie, il a sciemment fabriqué des révélations, souvent pour sa convenance personnelle, pour résoudre ses problèmes domestiques. En même temps, on peut sans hésiter affirmer qu'à La Mecque, Muhammad était tout à fait sincère lorsqu'il croyait avoir conversé avec Dieu. Mais il ne peut aucunement être nié qu'à Médine, son comportement et la nature de ses révélation ont changé. La désinvolure avec laquelle Muhammad produisait ses révélations dans cette dernière période peut être illustrée par un anecdote
_ Umar, qui serait le second calife, reprocha à Muhammad de dire des prières pour son ennemi, Abdallah Ibn Ubbay. Alors Umar se demandait s'il n'était pas allé trop loin en critiquand le prophète, ce dernier produisit une révélation : "Ne prie pas pour ceux qui sont morts ni ne vas sur leur tombe". Pour Umar, cette coïncidence ne suscita pas la moindre suspicion. Pour nous, cette révélation n'est rien d'autre que l'adoption officielle d'une suggestion d'Umar, que le prophète croyait être l'expression de l'opinion publique.
_En une autre occasion, Umar (ou un autre) voulu instaurer l'appel à la prière pour se différencier des juifs et des chrétiens. Quand il transmit cette suggestion à Muhammad, il découvrit qu'elle venait juste d'être anticipée par l'ange Gabriel. Umar prétendait qu'à trois reprises ses suggestions avaient coincidé avec les commandements d'Allah. L'ayant fait remarquer au prophète, Muhammad lui répondit qu'il avait reçu une révélation qui contenait son idée avec ses propres paroles. Le fait flatta sa vanité et n'éveilla aucun soupçon d'imposture. Les autres musulmans étaient certainement moins naïfs, mais ils avaient compris qu'il était dangereux de ridiculiser le Coran.
Muhammad a souffert de l'illusion que seuls les musulmans étaient assurés d'être sauvés, et le salut en dehors de l'islam était, bien sûr, tout à fait impensable. Dieu les avait choisis pour transmettre Son message à l'humanité.
Réformes morales
On doit reconnaître à Muhammad le crédit d'avoir aboli l'ancienen coutume qui permettait d'enterrer vivantes les filles justes nées. En revanche le peu de connaissances que nous avons des coutumes pré-islamiques ne nous permet pas d'affirmer qu'il a également amélioré la condition des femmes en général. Pourtant, des specialistes ont affirmé que leur situation a empiré sous l'islam. La position des femmes s'est sérieusement détériorée et elles ont perdu l'influence intellectuelle et morale qu'elles exerçaient. Toutefois, il serait offensant de ne pas mentionner que d'autres spécialistes croient que Muhammad a fait de son mieux pour améliorer la condition des femmes mais qu'il n'est pas allé assez loin.
Muhammad aurait pu faire mieux, assurément en matière de propriété, la femme est l'égale de l'homme. Pour tout le reste, elle lui est inférieur.
Muhammad a également donné un mauvais exemple en épousant Aisha, alors qu'elle n'avait que 9 ans. La coutume de marier des enfants persiste encore aujourd'hui et ses conséquences sont tragiques; mais les musulmans répugnent à critiquer une habitude qui a été instaurée par leur prophète.
Une autre innovation de Muhammad a ouvert la voie aux abus, à savoir la compensation des serments rompus. (sourate 16:91)
Soyez fidèles au pacte d'Allah après l'avoir contracté et ne violez pas vos serments après les avoir solennellement prêtés et avoir pris Allah comme garant [de votre bonne foi]. Vraiment Allah sait ce que vous faites ! Ce verset impose de ne pas violer les serments, mais cette prescriptions est abolie (sourate 5:89)
Allah ne vous sanctionne pas pour la frivolité dans vos serments, mais Il vous sanctionne pour les serments que vous avez l'intention d'exécuter. L'expiation en sera de nourrir dix pauvres, de ce dont vous nourrissez normalement vos familles, ou de les habiller, ou de libérer un esclave. Quiconque n'en trouve pas les moyens devra jeûner trois jours. Voilà l'expiation pour vos serments, lorsque vous avez juré. Et tenez à vos serments, Ainsi Allah vous explique Ses versets, afin que vous soyez reconnaissants ! Qui introduit un principe de compensation par lequel le parjure peut être racheté par certaines bonnes actions. Ce principe est confirmé par la sourate 66 Allah vous a prescrit certes, de vous libérer de vos serments. Allah est votre Maître; et c'est Lui l'Omniscient, le Sage Il a comme grave conséquence que la loi islamique ne possède aucun moyen d'obliger celui qui fait un serment à le respecter.
Non seulement le Coran stipule que certains actes dispensent des obligations que l'on impose, mais le prophète bénéficie au maximum des facilités par lesquelles un homme qui a prêté serment de faire quelque chose a la possibilité de s'en exonérer en faisant autre chose qu'il trouve préférable.
Autrement, la vie de Muhammad est pleine de contradictions, montrant qu'il était souvent prêt à compromettre ses principes pour accroître son pouvoir politique, comme lorsqu'il accepta d'effacer son titre d'Apôtre de Dieu d'un document, parce que cela présentait un obstacle à la ratification d'un traité. Il fulminait contre l'idôlatrie mais ne s'est pas privé d'incorporer tous les rites païens des Arabes polythéistes dans la cérémonie du pèlerinage, tel que le baiser de la Pierre Noire. Il accordait une grande importance aux présages, en particulier à ceux qui sont liés aux noms. Il croyait à l'oeil du diable et à la possibilité de le conjurer par des sortilèges. Dans les premières sourates, les parents sont hautement estimés, mais quand une nouvelle génération se ralliait à Muhammad malgré l'opposition de leurs parents, la dévotion filiale était jugée indésirable; par conséquent il était interdit aux jeunes de prier pour leurs parents.
Muhammad eut une influence désastreuse sur ses partisans en les incitant à ne pas respecter les liens familiaux et à répandre le sang de leur parenté. Tout en prêchant la modération sur de nombreux points, le Coran finit dans l'ensemble par être de plus en plus intolérant. Les meurtres des opposants au prophète sont cités comme des précédents dans les traditions se servent encore aujourd'hui aux apologistes islamiques pour justifier des fatwas. Les expériences de la vie du prophète, les tueries répétées qui ont marqué sa carrière à Médine, semblent avoir convaincu ses partisans que répandre le sang est une clef qui ouvre les portes du paradis. On réalise difficilement à quel point tant de gouverneurs, de califes, et de vizirs, tels que Hajjaj ou Mahmud de Ghazni se sont abrités derrière l'exemple de Muhammad pour justifier leurs pillages, leur destructions et leurs meurtres. "tuez, tuez les incroyants là où vous les trouverez"
Les libres penseurs occidentaux comme Russell trouvent que Jésus Christ est moins admirable que Socrate ou Bouddha. Que lui reproche-t-il ? Entre autres choses d'avoir maudit un figuier, d'avoir provoqué son dessèchement et sa mort. Les apologistes de l'islam, qu'ils soient occidentaux ou musulmans, tentent d'excuser les meurtres perpétrés par Muhammad. On ne peut certainement pas placer Muhammad au même niveau de moralité et de spiritualité que Jésus Christ.
Le plus nocif de legs de Muhammad est peut-être d'avoir soutenu que le Coran est la parole même de Dieu, vraie à jamais, faisant ainsi obstacle à tout progrès intellectuel et oblitérant tout espoir de liberté de pensée qui seuls permettraient à l'islam d'entrer dans le XXIe siècle.
Auteur : ahasverus
Date : 27 avr.06, 18:27
Message : abdel12 a écrit :n'importe quoi, analyse raciste et mensongère
aucun livre d'histoire ne dit ca
Sauf le sirat Razul Allah et le Tabari

Combien de livres d'histoire as tu lu, Abdel? Et "Mohammed, prophete d'amour" n'est pas un livre d'histoire mais une fantaisie a l'usage des gogos.
Le grand probleme des musulmans c'est non seulement leur ignorance a propos de leur propre histoire, mais leur refus obstine de se renseigner.
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