LE DON

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Prophètedel'éternel

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LE DON

Ecrit le 11 oct.16, 17:46

Message par Prophètedel'éternel »

Tome 3 LE DON

Je suis Ashek Ka’ Amek, autrement dit Ashek fils de Amek. Mon père, Amek, est un des « anciens » du village. Les « anciens » ne sont rien de plus que l’assemblée des riches du village. Ashek Ka’ Amek, fait de moi l’un des plus riches héritiers du village. Les filles me tourne autour comme des mouches autour d’un tas de fumier ; C’est d’ailleurs ce que je pense de nos anciens. Je ne déteste pas mon père, mais ses manigances et celle de ses pairs sont bien loin de moi. Bien sûr du haut de mes 15 soleils, je profites de sa fortune pour engrosser la moitié des filles du village. Mais je dois être maudit, car tout les enfants sont morts nés. Mon lien avec les dieux a été rompu d’après leur messager dans notre village. Tout ce qu’il fait c’est assurer sa position en ne faisant que de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
Un jour, j’ai eu le malheur de voir mon père mourir en s’emmêlant dans une échelle de corde, alors que je l’aidais à réparer le toit. Nous n’étions que tout les deux depuis la mort de ma mère, et j’étais son seul héritier.
Je pleurai la perte de mon père quand un des anciens m’accusa de l’avoir tuer pour prendre sa place.
- Pauvre fou !! lui lancé alors que le corps de mon père était conduit dans sa dernière demeure, auprès de notre déesse-mère.
- Il contrarie les dieux en cet instant lança « le messager des dieux » me pointant du doigt, tous les anciens commencèrent à m’invectiver à leur tour puis se mirent à me lancer des cailloux

Pardonnes moi père, je n’ai pas eu d’autre choix que de fuir le village que tu aimais.

Je marches depuis des jours. Je ne sais pas chasser, de toute façon, je n’ai rien pour le faire, en fait je ne sais strictement rien faire à part construire des maisons de briques... c’est ce qui avait fait la fortune de ma famille, mais je ne sais pas non plus fabriquer les outils pour cette tache... Je continues de suivre la rivière, survivant de ma cueillette et de l’eau du fleuve dieu Konrak. Le temps du soleil court approche, le risque de voir mes cueillettes s’amoindrirent semble inévitable. La fin de la bénédiction de Konrak s’approche, seule la chasse pourrait me sauver...
Le temps du soleil court est déjà bien avancé, et je n’ai rencontré personne susceptible de me venir en aide... J’étais pourtant certain qu’une autre tribu vivait plus au sud...Un lion est train de dévorer une proie. Sa famille est autour qui mendie les restes, je suis dans le vent, et il me toise. Heureusement qu’il a déjà une pitence... J’attends les restes des restes...Il n’y pas grand chose, mais je sens que mes forces reviennent un peu. Je poursuit toujours plus au sud.
C’est le temps du soleil long de nouveau...
Un cycle du soleil que je n’ai pas rencontrer un autre être humain. Je suis devenu un ceuilleur charognard. Ma disgrâce est totale.
Avec ce cycle qui viens de s’écouler j’ai appris à fabriquer une bonne partie des outils dont j’ai besoin. J’ai fini de chercher un autre humain. Je vivrai ici désormais. Je met un demi cycle à construire ma maison. Il y a peu de bois ici, ce qui me rend la tache plus difficile, et je ne sais toujours pas faire de cordes, bien que je progresse. Mais le temps du soleil court est de nouveau arriver, les dons du dieu Konrak ne seront bientôt plus...

Un cycle entier de plus. Je finis par remarquer que les eaux montent au temps du soleil court et baisse au temps du soleil long. Je ne comprends pas bien, mais c’est comme s’il suffisait d’écouter pour entendre la voix de Konrak. Je sais faire des cordes à présent, même sans boyaux. Un brin d’herbe est facilement découper, mais de nombreux, très difficilement, bien plus dur que des boyaux entremêlés ! Des cordes solides grâce a cette plante filandreuse.

Il m’en faut une réserve. J’en cueille un grand nombre, et fabrique de nombreuse cordes.

Un cycle de plus. Toujours aucun humain. J’ai fait tellement de cordes au cycle précédent que je n’ai pas besoin de cette plante miraculeuse cette année, d’ailleurs il n’y en a pas beaucoup...

Un cycle de plus. Cette fois, les plantes à cordes sont nombreuse. Konrak veut-il me dire quelque chose ? Il faut que je tende l’oreille !

Je regarde ces plantes attentivement tout au long du cycle qui s’écoule, n’en prenant que le minimum. J’observe également les plantes de mes cueillettes, que je récolte sur de longue distance afin qu’elles ne disparaissent pas.

Un de plus. Un cycle de plus que je n’ai pas vu un autre humain...

Les plantes poussent là où l’eau est montée, et là où se sont déposés les partie que je n’ai pas manger. Seule reste une énigme cette plante filandreuse. Peut-être cette sorte de mousse qui poussent puis s’envole...

Il est temps de mettre au point une stratégie. Je fabrique un outil former d’un solide bâton auquel j’ai fixé le crâne taillé d’une victime des lions. Quand le temps du soleil long arriva je creusait la terre, de façon à agrandir le domaine de Konrak lors du temps du soleil court.

Le terrain autour de la maison était couvert de rigoles plus ou moins profonde, formant des carrés de différentes tailles, de vrais plans de maisons !!
Un cycle plus tard, l’eau montait, envahissait les rigoles, en noyaient certaines, et ne faisaient qu’humidifier d’autres. Cette fois, je ne cueillerai rien sur cette partie, et j’irai aux alentours, le temps ne manque pas après tout. Par chance j’échappais à une attaque d’un longues dents, car les lions défendaient leurs territoires, ils s’entretuèrent tous...

Pas de charogne à l’horizon, puisse Konrak me venir en aide...

Les fruits de cueillettes s’apprêtent à tomber alors je les prends et les dissémine sur l’ensemble des carré inondé ou non. Par précaution, je préfères ne pas toucher aux plantes filandreuses.

Le temps du soleil ascendant

Il n’y aura bientôt plus rien à manger... je m’affaiblis. Je tousse...
Alors que je commence à cracher du sang, je vois quelque chose dans mes carrés, les plantes dont j’ai disposer les fruits naissent là où elles n’avaient jamais pris naissance. Je ne peux m’en empêcher de manger les petites pousses. La moitié des carrés est vidée de ses pousses, je pars dans les bois je mange les écorces des arbres, Konrak me fait don d’un poisson de temps à autre, c’est difficile, mais c’est la seule chance de sauver les pousses qui grandissent.

Une lune plus tard, Les pousses sont grandes qui germe déjà, en plein soleil ascendant !
Le don de Konrak !

Une lune et ce sera le soleil long, bientôt le don de Konrak originelle sera là, et il reste encore des carrés plein de plantes. Je ne mourrai pas de faim...

Je pleure en réalisant les bienfaits qui sont présent face à moi...

Tout à coup j’entend du bruit derrière moi. Des hommes parlent. Des hommes... cela faisait si longtemps.

Je me retourne en séchant mes larmes. 5 hommes me font face, lances brandies dans ma direction. Ils hurlent des mots que je ne comprends pas en agitant leurs lances. De quoi peuvent-ils avoir peur, je suis seul famélique, sans armes...Après tout qu’ils me tuent, j’avance vers eux- cette fois je ne fuirai pas Père – je leur parle :
- On m’as déjà tout pris une fois ! tout ce qui est ici c’est moi, et ce que j'ai fait ! Vous le voulez pour vous ? je ne me trouve plus qu’à quelques pas de leurs lances, et alors que c’est devenu quelque chose à partager vous le voulez pour vous seuls ? tuez moi dans ce cas, vous gagnerez la pitence d’une journée, rien de plus, rien de moins !

Ils reculent et je continue d’avancer leur hurlant de me tuer, ils reculent encore, à l’orée du maigre bois ils déposent leurs lances. Je m’arrêtes, derrière eux j’aperçois femmes et enfants qui semble aussi mal nourris que moi, en regardant plus attentivement je m’aperçois que ces hommes sont dans le même état que moi... Une quinzaine de personnes en tout. Nous ne nous comprenons pas, mais je fini par les inviter à rejoindre mon petit bout de terre.

Nous mangeons tous à notre faim ce soir là, en ne parlant pas. La faim épuise.

Cette nuit je ne dors que d’un oeil, j’ignore la raison qui me tenait éveillé, et à la lueur du feu je commence à voir descendre les eaux qui nous offrirons bientôt le don de Konrak. Nous avions coucher les plus en état de faiblesse dans la maison sous les peaux qu’ils amenaient avec eux. Ils m’en avait fait don d’une, mais je couvrais un jeune garçon avec qui me semblait en avoir plus besoin que moi- cela fait tellement longtemps que je dors sans peau, celle du longue dent avait moisi par ma négligence- 15 personnes nourris avec un seul carré de mes plantations. Il en reste encore, et le Don de Konrak sera bientôt là. Tous pourrons survivre.

Quatre cycle plus tard.

Des 15 arrivants 3 sont morts. 2 peu après leur arrivée, sûrement n’avaient-ils pas supporté le manque de nourriture prolongé, 1 autre dans un accident l’année suivante lors d’une chasse.
Je suis marié depuis 2 cycle à l’une des arrivantes, Rona. Une belle femme, patiente, intelligente, avec des yeux magnifiques. J’avais sculpter une petite statuette pour leur expliquer l’histoire de Konrak, à l’époque où nous ne pouvions nous comprendre par les mots. Mais elle avait tenu à la conserver en souvenir de l’époque où nous ne nous parlions que par nos yeux et nos corps. Je lui fît donc une place d’honneur.

Chacun avait désormais sa maison, et j’avais insister pour que nous construisions un bâtiments où nous retrouverions le résultats de l’ensemble de nos connaissances. Des dessins exprimaient les idées, et les objets finis pour le reste. Je pensais que cela servirai à nos enfants, surtout à nos enfants à Rona et moi... Mais même après 3 cycles ensemble elle n’enfanta pas, ou bien les enfants naissaient morts nés.

En 4 cycles nous étions passé de 16 à 42. L’étendue des carrés pour le Don de Konrak avait été optimisé et la surface avait été considérablement augmenté. 42 personnes ne mourraient pas de faim. De plus en plus de personnes ne faisait que passer, afin de commercer. Certains amenait du bois, en échange de nourriture, La « Gloire de Konrak » devenait un centre d’échange.
Elle était régi par 2 assemblées : Celles des « braves » qui portait les lances, et celle des « élus » qui se chargeaient du commerce et du développement de nos cultures. Pour ma part je jouait d’intermédiaire entre Konrak et les autres...J’avais fini par accepter, mais j’insistai sur le fait que tout le monde pouvait l’entendre, qu’il suffisait d’écouter...

Un cycle plus tard

Une famine avait eu lieu au sud, et de nombreuses personnes se dirigeait vers nous. Les 2 assemblée étaient contre le fait de les intégrer à notre village. Des centaines de personnes. Nous pouvions les nourrir. Même si certains commerces allaient en pâtirent, le commerce du bois, le seul vital ne serait pas perturber, d’après ce que m’avait dis Kurgas, l’un des membres de l’assemblé des « Elus ».

De part notre tradition, nous avons donné à manger à tous les affamés depuis déjà 2 journées. Le représentant de l’assemblé des braves était venu me voir pour savoir ce que Konrak en pensait- Ils croient vraiment tous que je peux parler avec lui, ou quoi ?-. Il m’expliqua sa peur de voir les arrivants piller et dévaster, et qu’une décision devenait urgente. Je lui dis que je devais m’isoler près du fleuve. Ce que je fît.

Rona vînt me voir. Elle s’assis à coté de moi. Je passais mon bras par dessus son épaule :
- Konrak te parle-t-il ? me demanda-t-elle
- Pas toi Rona, je t’ai déjà expliquer qu’il suffit d’être attentif, tu peux aussi l’entendre si tu le veux...D’ailleurs, dis-moi ! qu’entends-tu ?
- Que les nouveaux souffrent autant que moi lorsque je suis arrivée, me répond-elle...
- Hé bien !! J’entends la même chose que toi Rona, c’est Konrak qui nous parle. Konrak nous dis que son Don est pour tous. Tout comme il me l’as dit quand vous êtes arrivés. Il faut que je réunisse les assemblés. Je l’étreins et lui donne un baiser qu’elle me rends

J’allais voir les membres et demandais une audience, que j’obtint sans difficulté.

Tous sont présent. Je leur rappelle le jour où nous nous sommes rencontré à ceux qui faisaient parti des 15. Et l’arrivée des autres ce même cycle, tous affamés, tous nourris par le Don Konrak. Je poursuit mon discours. Ils font valoir le fait qu’à l’époque ils n’étaient pas nombreux comparé aux centaines de personnes alentours. Ils n’en demordrons pas. Je joue ma carte maîtresse :

- Konrak nous fera-t-il encore ne serait-ce qu’un seul Don, si nous même refusons d’en faire ?

Je regarde le sol. Le silence s’est fait dans l’assemblée ; je poursuit :
- Le choix vous reviens.

Je les laisse délibérer et retourne près de la rivière, auprès de Rona qui ne semble pas avoir bouger. Je lui dépose un baiser dans les cheveux, et m’assois à ses cotés. Elle semble triste.
- Qu’y-a-t-il lui demandé-je
- Tu vas me quitter.
- De quoi parles-tu ?
- Je ne te donne pas d’enfant me dit-elle
- Cela viens de moi lui avoué-je.
- Ne dis pas de bêtises veux-tu me répond-elle
- Alors toi non plus...

Nous nous enlassons.

Le lendemain, une annonce fût faites par les assemblés :

Les affamés seront nourris. Il leur était cependant demander de rester pour trois cycle. Cette demande me surpris, mais à la vue des réactions, cela semble combler les nouveaux arrivants.

Tout le village mis la main à la pâte. Les briques séchaient, les maisons se construisaient, les unes après les autres, l’attribution des nouveaux logements se faisaient par loterie.

Lors du temps du soleil descendant. Un groupe de 10 personnes arriva du sud. Ceux-là n’était pas affamés, mais avaient simplement entendu parler de l’accueil que nous avions fait à des affamés. Ils arrivaient avec des cadeaux ; bijoux, outils, nourriture. On m’appela pour les rencontrer, ils parlaient notre langue, et voulaient voir le Chaman de Konrak...

Drôle de titre « chaman de Konrak ».

Je discutais avec eux, la femme, qui me présente ce qu’elle appelle le « Turoud » et les graines à partir duquel il est fait, est superbe, et surtout je la connais, elle viens du village de mon père. Le Turoud est un met délicieux. Les graines sont toutes dans un épis d’où il faut les extirper pour les réduire en poussière avant de les mélanger avec de l’eau pour obtenir du Turoud. Le procédé semble un peu complexe, mais les graines, dans de bonne condition peuvent se conserver des années... Des années...
Ils sont en fait venu, car sur leur terres, trop peu poussent par rapport à leur besoin.

Je recommande aux assemblés, en mon nom propre de garder les cadeaux, mais de ne pas les garder trop longtemps ici. Je ne suis pas entendu cette fois. Chacun des membre des assemblés décrétant que les présents étaient trop beaux pour les congédier et de les accueillir pour un cycle comme ils le réclamaient – je les ai priver de commerce pour un cycle, ils se rattrapent-

Un carré est spécialement dédier à la culture de cette plante.

Un cycle plus tard.

Nous avons eu 3 récoltes de cette plante, et tous dans la ville utilisent régulièrement le Turoud dans leur alimentation. Des carrés supplémentaires sont dédiés à sa culture.

Nous sommes 1000 désormais. L’assemblé des « braves » s’est agrandit. 300 lances mobilisables en un rien de temps, et un stock de 250 supplémentaires en cas de besoin. Un « Grand guerrier » est élu pour un an, qui se charge de commander nos lances.

- On est trop loin de notre point de départ. Un ordre va en renverser un autre.
- Que dis tu ? me demande Rona alors qu’elle dépoussiérait la statuette de Konrak qui lui échappa des mains et alla se fracasser à terre, volant en morceaux.

Elle se mît à pleurer. Je la prend dans mes bras. Ne trouvant rien à dire pour la rassurer :

- Tout ça pour ce foutu Turoud !
Elle se leva pris tout les morceaux de Turoud qui lui passaient à porter de main, ouvrît la fenêtre et les jeta en hurlant « Tout ça pour ça !!!».
- Tu as déjà tout compris n’est-ce pas ? lui demandé-je
- Bien sûr !! tu me quitte pour cette étrangère que tu as voulu garder pour ce truc !!!
Elle jetait les morceaux qui restaient avant de s’effondrer sur le sol, en larmes.
- On dirait que tu n’as pas compris finalement, je ne pouvais m’empêcher de pouffer de rire, je ne te quitterai jamais Ma Rona

Son amour faisait couler mes larmes...Mais je continuais de rire.
- Pourquoi ris-tu, alors ?
- Car l’ordre qui va s’effondrer c’est celui que nous avons dans notre village, et en effet le Turoud a été amené par ceux qui vont le remplacer... Ton amour me touche, mes larmes en sont la preuve, et mon rire, c’est parce que tu as jeté le Turoud quand je t’ai dit qu’un ordre allait remplacer celui-ci !! belle ironie...

Ses larmes cessent soudainement, et ses yeux magnifiques me regardent hébétés, elle se jette dans mes bras et me serre assez fort pour me faire souffrir, je la sers à mon tour, mais pas aussi fort...

Elle se calme et s’assoie :
- Tu veux dire que ceux du sud vont venir nous attaquer ?
- La vérité, c’est que les 10 qui sont venu avec le Turoud viennent de mon ancien village

Je lui raconte alors les histoires que je n’ai jamais voulu lui raconter sur mon passé. La perfidie de ceux qui dirigeait ce village n’a sans doute pas changer. Nous étions 100 lorsque j’en suis parti. Mais nos chasseurs utilisait plus facilement l’arc que la lance.

Je lui narre aussi une tentative de pillage que ce village avait subit :
Les pilleurs arrivaient à 200 lances. Nos Guerriers, au nombre de 50 les avaient repousser en utilisant seulement leurs arcs.
A 100 pas, ils pouvaient toucher 5 lanciers chacun avant que ceux-ci ne parviennent à les atteindre. Une fois au contact, il sortaient les lances. Mais le plus souvent, ils n’avaient plus qu’à hurler leur cri de charge pour que le moral des pilleurs ne se soit totalement effondré et prennent la fuite, s’il restait des flèches ils achevaient tous ceux qu’ils pouvaient...

- Belle perspective me dit-elle

Je ne sais pas quoi lui répondre. Nous allons nous coucher.

Au matin je la retrouve toute fringuante. De la nourriture est prête sur la table, Rona rayonne, plus belle encore que je ne l’avais jamais vu.

- C’est... magnifique... je suis content tu sois heureuse, mais...heu... qu’as-tu en tête ?

Elle me regarde de ses yeux flamboyants, envoûtants, son sourire illumine tout dans la maison. Elle s’assied à mes cotés pose sa tête sur ses mains, et me regarde malicieusement :
- Parce que...
Elle s’arrête.
- Heu, oui... parce que ...

Son regard malicieux s’enrichit d’un sourire malicieux
- Parce que ... Tu as dis... Un ordre remplace l’autre..., n’est-ce pas ?
- Heu oui... c’est ce que j’ai dit...
- Hé bien, l’ordre qui sera remplacé sera celui de ton ancien village !

Je regarde au dehors, le ciel est bleu.

- C’est ...possible... – pourquoi je n’y est pas pensé avant ?- Je crois que ...
- J’ai raison, voilà ce que tu crois !! affirme-t-elle
- Oui...

Un sourire apparaît sur mon visage qui ne semble pas lui échapper.

Les 10 repartent aujourd’hui. Rona m’a convaincu de raconter mon histoire au « Grand guerrier ». Ce que je fait non sans efforts.
Il comprend tout de suite là où je veux en venir :
- Ma soeur est aussi précieuse que toi semble-t-il...
- Plus précieuse que je ne le serais jamais...

Nous discutons des arcs. Les arcs dont nous disposons sont souvent composé de quelques boyaux entremélé, mais les notre ne portent qu’à 50 pas... Je l’informe que je peux en faire qui porte à près de 150 pas à partir de la plante filandreuse. Mais que le temps de les fabriquer, sous réserve d’avoir du bois adapter, ne pourront pas être nombreux. Environ 20... au maximum. Il me dis de me mettre au travail, et qu’il va lui-même informer les assemblés de la menace. D’autant que je n’étais pas vraiment favorable à ce qu’ils restent...

Alors que je finissais la première corde, deux jours plus tard, Roarow, le frère de Rona vînt à ma rencontre :

- Les étrangers ont bifurqués vers le nord, comme attendu. J’ai 3 questions :
- Demande mon frère
- Es-tu sûr qu’ils vont venir ?
- Non, mais je suis sûr qu’un ordre en remplacera un autre
- Combien de temps avant qu’ils ne viennent ?
- Environ 3 lunes peut-être plus
- Combien d’arcs dans le pire des cas ?
- Dans le pire des cas : 12. Normalement, comme je t’ai dis 20. Même si pour le moment je suis parti sur une base de 30 à 50 corde, le plus dur est le bois...
- Très bien, je t’envoie notre meilleur archer
- Merci.

En 3 jours nous avions un arc qui peux tirer des flèches à 150 pas. Mais le bois cassait après 10 tirs environ, et la cordes 20... Finalement, je vais pouvoir faire beaucoup plus d’arcs, mais ils auront une durée de vie des plus limités...L’archer se charge d’en informer le grand guerrier.

Nous avons tous tellement travailler sur le bois, mais il n’y a rien à faire, si les flèches vont à 150 pas, les arcs cèdent, dans le meilleur des cas après 12 tirs, et en se brisant peuvent blesser leurs utilisateurs. Les volontaires sont nombreux à prendre le risque. Tous munis de protection de cuir aux bras, et aux doigts.

Les tireurs sont de plus en plus précis, mais les bois cassent, bien avant les cordes. Une logistique est mise en place pour gérer ce problème : 2 personnes pour un arc qui tire ; Pendant que l’un tire, l’autre se refait un arc. Les 12 arcs sont dépassé depuis la première semaine.

La bataille s’annonce épique, digne des mythes divin. Et bataille il y aura. Plusieurs des nôtres revenant du nord après avoir commercer nous apportent des nouvelles pour le moins terrifiante : L’armée qui marche du nord est composé de 200 lances et ... 300 arcs...
Les 2 villages qui nous sont intermédiaires, créer peu après notre agrandissement, ont été pillés, brûlés les jeunes femmes enlevés, et les autres massacrés.

Rona s’inquiète, toute la ville est inquiète. Personne ne part. Ils sont inquiet, mais ils aiment cette ville, ils aiment ce qu’elle est, ils aiment ce que nous en avons fait, et ils ne veulent pas se la faire enlever. C’est « La Gloire De Konrak ».

Trois lune et demi se sont écoulés.

Je suis convié au « conseil des braves » ; un nouveau nom, pour un nouveau cas de figure : Le chef des arcs courts, les chef des lances, le chef des arcs longs, et leurs suborodonné dans le combat. Roarow a réussi en si peu de temps a organiser cela que je suis surpris. Je le regarde et il me regarde :
- Qu’en penses-tu ? me demande-t-il, as-tu entendu de nouvelles choses ?
- Désolé, mais rien, je sais juste que ce sera dur, que ce sera tout ou rien
- Vous entendez mes amis !!! Konrak nous a donné sa confiance pour protéger Sa Gloire !!!

Les chefs lancent le cri de guerre !!

Tout est prêt. Je suis dans le corps des arcs longs, en toute logique.

Ceux qui sont avec moi se sentent comme immortel et je ne vais pas leur donner tort !!

Je suis assez surpris, notre ennemi nous fait face; 3 rangées d’archers devant. Environ 300 voire 400, environ 100 lances sur les flancs et 200 à l’arrière, prêtent à passer devant les archers à tout moment. Entre temps quelques villages alentours avec lesquels nous commercions avaient rejoins nos rangs suite aux atrocités que nos opposants avaient montré sur les villages précédents. Mais nous étions toujours en infériorité numérique – comment mon ancien village a-t-il pu en arriver à ça ? Père pardonne moi-

J’étais surpris notre armée comptait plus d’effectif de ce que j’en savait mais à peu près les 2/3 se trouvait là, face à l’ennemi. 100 arcs longs, donc 50 tireurs, la totalité. 200 arcs courts, sur les 300 et 300 lances sur les 450...

L’ennemi se rapprochait... 200 pas...

Hurlement

Arcs longs !!!!!
Branle-bas, nous fonçons devant les lances.
150 pas ...

Allllllerrrrrrrrr

Nous tirons, première salve de 50 flèches 3 ennemis tombent.
A fond !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Nous enchaînons les salves l’ennemi est à 100 pas il a perdu la moitié de ses archers, lorsque les arcs se brisent. Ils ne nous en reste plus beaucoup désormais guère que pour une dizaine de salve chacun soit 1000!

EN ARRRRIERRRREEE

Nous reculons tous en ordre, nous n’avons pas encore perdu un seul des nôtres alors que l’ennemi compte au moins 200 blessé ou morts

L’ennemi se trouve de nouveau à 200 pas, mais a cesser d’avancer. Les 400 lanciers s’alignent face à nous. Ils chargent...

Les clameurs de l’ennemi ont toujours cette chose de terrifiante qu’elle ne viennent pas de nous...
LANCIERS !!!!!! En DEUX !!!!!! Les lanciers se meuvent sur nos flancs ils couvrent moins de longueur que l’ennemi, mais sont plus compacte. Ils se figent sur 5 lignes un genou à terre pour la première, la lance tendue au maximum. Le second rang restait debout, les lances à la hauteurs de la tête des lanciers du premier rang, le troisième rangs avaient les lances abaissés, guidé par le premier rangs. Les 4ième et 5ème rangs tenaient leurs positions.
Tout semblaient en place pour un contact direct.

ARCHERS COURTS !!! AU SOUTIEN !!!!
Les archers courts se placèrent en 2 groupe 10 pas derrière les lanciers

Roarow courrai vers nous !

- Terminez vos arcs et reculez, prenez vos lances et revenez

Tout bonnement génial comme plan à un détail près :

- Pour leurs archers ???!!!
- T’inquiète de rien mon frère, Konrak est un dieu que nous faisons grandir jusqu’à la forêt !!!

Ok, je comprends, le reste est dans les bois à 500 pas, prêt à fondre sur les archers...Risqué.

Nous décochons nos flèches, 20 volées droit sur les lanciers avant le contact, les archers ennemis ont avancer à 70 pas et vise directement nos lanciers... Les lanciers ennemis ont bel et bien été écrasé, mais les archers ennemis retraitent et déciment à présent nos rangs, Roarow lève sa lance sur laquelle il a accroché une peau. Les hommes dissimulés dans le bois se ruent sur les archers, qui n’ont bientôt plus de flèches et fuient.

La victoire est nôtre !!!

Je vomis devant le nombre de blessé et de morts...je ne suis pas le seul...

L’ennemi est en déroute.

Je remplis mon rôle de chaman. Certaines blessures sont graves. Nous soignons en priorité les nôtres, mais j’insiste pour que tous soient soigner Roarow me soutien- d’ailleurs sans lui cela aurait été impossible à faire passer auprès des nôtres-

Un messager est parti au village les informer de la victoire. Et du nombre de morts, et de blessés. Nous avons perdu 150 des nôtres, et plus sont à prévoir avec nos blessés graves.
Du coté ennemi, sur les 700 à 800 qu’ils étaient, 400 sont morts, 200 sont blessés qui n’ont pu fuir, certains ne passeront pas la nuit, pour d’autres ce sera plus long, mais la fin est inéluctable, enfin 50 se sont rendus. Roarow nous a conduit à la victoire.

Les jours qui suivent il n’a de cesse de me répéter que sans cet arc, la défaite aurait été certaine, à chaque fois je lui répond que la victoire était certaine dès l’instant où cette union entre corps à corps et arcs de soutien avait été mise au point...

Rona était heureuse de notre victoire, et surtout de ma survie, mais elle ne pouvait s’empêcher de me trouver changé, triste. Elle faisait tout son possible, mais rien ne changeait. Je lui demandais son conseil quant au prisonniers et à l’avenir, car il est certain que mon ancien village repartirai dès qu’il le pourraient...Concernant les prisonniers elle me suggéra que les combattant payent la dette qu’ils avaient envers nous de les avoir nourrit, soigner, et surtout laisser en vie après leur attaque, avec des travaux dans les cultures – Pareil que les assemblés-. Concernant la suite des évènement, compte tenu qu’ils reviendront, le meilleur choix est de raser leur village- comme les assemblés-. Je me lève sans dire un mot et vais au fleuve. Les prisonniers étaient forcés de travailler sous la garde de quelques lanciers qui épenchaient encore leur douleur suite à l’âpreté du combat...
Mes yeux se rivaient sur les rigoles, aujourd’hui parfaitement droites, profondes, entretenues. Cela tranche avec ce que je faisais au début.

Roarow arriva qui s’assis à mes cotés.
- Ma soeur me dis que tu est préoccupé ?
- Hum...
- Konrak ? me demande-t-il
- Peut-être, je ne sais pas...
- Comment ça tu ne sais pas ?
- Regarde ces rigoles lui dis-je en les lui montrant du doigt. Elles sont droites, profondes. Ecoute la douleur de tes hommes qui s’exprime à coté de nous. Je ne vois plus, ni ne peux plus entendre rien de Konrak dans ce monde...
Il reste un long moment à mes cotés dans le silence. Puis il se lève et d’un ton agacé :
- Ca suffit mes amis !! votre douleur est profonde, à présent entendez celle de vos anciens ennemis !!

Il n’y eut personne pour le contredire, et les guerriers dirent aux prisonniers de retourner à leur couchettes dans les batiments qu’on leur avaient fait construire de manière à les surveiller sans difficulté.
Roarow se rassis. Il reste à mes cotés, toujours silencieux.

- Je peux entendre de nouveau
- Je crois que je comprends ce que tu as voulu dire.
- Regarde le fleuve, il coule, uni dans une même direction, parfois des soubresauts, mais, il coule dans la même direction. Lorsqu’un courant plus fort fais toucher une rive il y a des remoue mais tout repart dans le même sens... De nouveau uni., lorsque vient le temps du soleil court, le territoire de Konrak grandit, uni.
- Là je suis sûr de t’avoir compris.
- J’espère, je te fais confiance pour le reste.
- Pourquoi ne t’exprime tu pas plus clairement ? car c’est ton village d’origine ?
- Oui, j’en ai honte, je veux qu’ils meurent tous, mais en faisant cela alors nous deviendrons comme eux, et chaque fois que je suis là, je me souviens du temps où je n’avais rien, tout comme toi, à manger, unis nous avon été plus fort.
- Donc l’important, pour toi, est, malgré les soubresauts, de rendre à Konrak l’unité qu’il demande
- Oui...
- Ca ne sera pas facile à faire passer aux conseils
- Ta gloire ne se verra rien refuser tu le sais ?
- Ma gloire devant les hommes sans aucun doute, mais devant Konrak ? Lui qui as rendu la vie à toi, moi, ma soeur, et tant d’autres...
- Alors contente toi de réfléchir à partir d’ici. Je vais me chercher un successeur, et vu comme c’est parti ce sera sûrement toi...
- Cela ne devra en aucun cas être moi ! affirma-t-il
- Les soubresauts se doivent d’être présents, tout comme le retour à l’unité. Rien que pour ça tu devrais être mon successeur...
- Tu trouveras, ne t’inquiète pas pour ça, en fait c’est moi que ça inquiète.

Je retournes auprès de Rona, et lui parle de mon intention de me retirer. Elle me dit que si cela me permet de sourire de nouveau, cela la soulagera, et je souris déjà.

Une lune plus tard, nos plaies étaient pansées, et 2 décisions furent prises lors du conseils des assemblés La première était que les prisonniers travailleraient un cycle dans nos champs, avant d’être libérés. La seconde est que le village du nord serai soumis, et dirigé par le « conseil des assemblés ».

La campagne fût courte. Le temps d’y aller, de montrer la supériorité de nos arcs, désormais en grands nombre, d’anéantir leur armée, et de leur dire que désormais, ils seraient gouverné par nos conseils et ses représentants sur place.

Rona et moi passions de bons moments ensemble, mais ma quête d’un remplaçant tardait. Je commençais à m’affaiblir depuis quelques lunes, alors je prit la décision d’annoncer aux conseils que si je n’avais pas trouver un remplaçant digne avant ma mort, alors mon successeur sera Roaow.

Rona insistais depuis quelques temps pour aller visiter mon ancien village. Elle voulait savoir d’où je venais. Je n’avais pas participer à la campagne de conquête, et je ne m’y était pas rendu depuis mon départ hâtif.

Les prisonniers avaient été libérés, et, bien que la moitié d’entre eux soit retourné sur leur terre de naissance, l’autre moitié s’était disséminé soit dans les villages que nous avions rebâti suite à la guerre, soit dans les villages alentours qui avaient rejoint nos rangs. Le bruit avait couru que Konrak souhaitait l’unité, alors ils étaient plus ou moins bien accueilli, mais l’opulence liée à cette unité faisait vite oublier d’où il venait, et l’intégration se déroulait parfaitement.

Un jour, je désespérais de trouver un remplaçant, déjà 5 cycles de recherche, je n’ai rencontré personne qui semble en mesure de prendre ma place, hormis mon beau-frère, mais il ne sera que l’ultime recours. Alors j’accédais à la requête de Rona.

Nous partons donc. Roaow nous a imposé une garde de 7 lanciers et 3 archers, même Rona trouve que cela fait beaucoup, mais Roaow as dis que le conseil des assemblés n’en avait pas démordu moins que lui, le fondateur et chaman de la ville, ainsi que son épouse se doivent d’être protéger. Je demandais à nos gardes ce qu’ils en pensaient, et répondirent qu’en effet, c’est le moins que nous « méritons ». Je regarde Rona, qui a exactement le même regard que moi, désabusé, fini le temps où nous courrions insouciant, joyeux dans les carrés de nos cultures, nos baignades enjoués dans le fleuve de Konrak. A chaque étape, bien que nous ne portions aucun signe distinctif, nous étions reconnu, et les gens venaient nous voir, pour nous remercier, pour me demander de devenir mes disciples. Dans la seconde ville sur notre route, elle me dit qu’elle commençait à comprendre les difficultés que j’avais à trouver un successeur, trop se pressent autour de moi et m’empêche de voir ceux qui pourraient me remplacer. Elle me conseille de me déguiser de temps à autre, en camouflant mon visage, elle pense que comme ça je serais plus libre de mes mouvements. Je suis d’accord avec elle. Nous trouvons ce qu’il faut le lendemain.

Après quelques jours, nous arrivons dans mon ancien village. Un sentiment de nausée m’envahit, mes jambes ont du mal à me porter, je tombe à genou. Rona me parle mais je ne comprends pas, les gardes semble bouger autour. A demi-conscient je vois que l’on m’emmène dans une chambre
Je bresouille
- La rivi..è...re...

Me voilà allonger au bord de la rivière de mon enfance, les yeux vers le ciel. Mes esprits reviennent peu à peu. Je sens la main chaude de Rona qui tiens la mienne
- La rivière est belle ici aussi, le vent souffle tranquillement qui soulève tes cheveux Ashek, les plantes qui poussent ici, je me demande si elles poussaient aussi avant que tu en parte...

Sa voix s’étranglait laissant bientôt place à des pleurs
- Réveille-toi !!! tu m’as promis...
- De ne jamais te quitter.

Elle tourne son visage vers moi en toute hâte, ses yeux m’ont toujours fait fondre. J’éclate de rire, et elle aussi. J’essaye de me relever, mais j’ai des difficultés 2 de nos gardes m’aident à me redresser. Je les remercie.
- Voilà Rona, c’est là que je suis né, avant d’en être chassé, accusé du meurtre de mon propre père... Si je me m’étais écouter j’aurais tuer chacun des habitants de cette ville. Le dieu Konrak m’a convaincu de n’en rien faire. Quand j’en suis parti, elle étais beaucoup plus petite. Moins jolie, bien que mon père et moi ayons construit cette maison que tu vois au fond là-bas. C’était la maison du chaman corrompu. C’était une ville extrêmement riche, mais moins qu’elle ne l’est aujourd’hui...Je ne sais quoi en penser...
- Et si on allait voir cette maison ?
- Oui, bonne idée.

Je me relevais péniblement, mais mes forces revinrent vite, nous approchions de la maison. Là, juste en face de moi, je le voyais, c’était évident. Ce sera lui :
- Rona : c’est lui !!

J’indiquai un jeune homme du doigt les gardes se lancèrent sur lui, un des archers décocha une flèche que j’empêchais de justesse d’atteindre sa cible en bousculant ses bras.
- Mais bordel vous foutez quoi tous ? lancé-je aux 2 gardes qui partaient à la poursuite du jeune homme ? c’est mon successeur !!!

Les 2 gardes stoppèrent net leur course devant le gamin pétrifié de peur qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait. J’avance vers lui soutenu par Rona. Je lui parle dans sa langue, mon ancienne langue, seule Rona peut comprendre ce que je dis :
- Ecoutes moi. Et réponds moi s’il te plaît

Le garçon secoue la tête d’avant en arrière, mais il semble toujours appeuré, Rona lui dit qu’il ne dois s’inquiéter de quoi que ce soit, car rien ne lui arrivera si ce n’est de bonnes choses. Il semble un peu rassuré par les mots de Rona. J’éloigne les gardes, et nous allons avec Rona et le gamin près de la rivière.
- Comment t’appelles-tu ?
- Heu...mon nom est Ashek Ka’ Amek, "roi"....
Rona et moi nous regardons droit dans les yeux, l’incroyable Don De Konrak.
- attends, c’est qui "roi" ? Je ne comprends pas ce mot

La gamin m’apprends que c’est le titre que recevait le chef du village après l’épidémie, et que le premier roi avait été défait par le chaman de Konrak, donc que Konrak avait fait de moi le roi...
- Voilà des choses intéressantes. Dis-je à l’enfant. J’enchaînais : mon nom est également Ashek Ka’Amek. Dis moi, qui sont tes parents ?
Le gamin se détendait un peu, et raconta brièvement sa vie. Son père était mort à la bataille de « La Gloire de Konrak ». Sa mère quelques temps plus tard tuer par les lanciers du roi qui revenaient après la défaite préparant sa contre attaque, les gens du village en avait assez de ces massacres et s’étaient révoltés, sans succès, c’est là que les troupes de Konrak sont arrivés et ont tué le roi. Même si tous étaient heureux de sa mort, un nouvel ordre leur faisait peur. Je lui demandais d’où il tenait cette expression, il me répondit que ça venait de lui bien sûr !! Rona et moi nous regardions de nouveau. Les mots me manquaient mais Rona les connaissait :
- Ashek Ka’ Amek : Tu es le prochain Chaman de Konrak.

Le petit semblait ne pas comprendre et me regarda les yeux interrogateurs. Je lui confirme ce que Rona venait de lui annoncer Il sourit, il semble heureux. C’est alors que le représentant de notre village fait son apparition :
- Ô Grand shaman !

Le gamin se cache derrière moi. Je me demande ce que c’est que ce curieux titre... je dis à Ashek de pas s’inquiéter. Et commence :
- On va arrêter avec le grand shaman, Eroël, je ne suis que Ashek, shaman de Konrak. Dis-moi, pourquoi cet enfant te craint-il ?
- Je l’ignore Grand...
- Pas de ça entre nous Eroël.
Nos gardes respectifs commencent à parler entre eux. Je poursuis :
- Es-tu encore en souffrance de la guerre ?
- Eh, bien, quelque peu... il restait debout légèrement incliner je l’invite à s’asseoir, ce qu’il fait.
- Tu vois cet enfant ? lui demandé-je en désignant Ashek.
- Heu...Oui...
- Il va me succéder comme shaman de Konrak
- Mais...
- Mais quoi ? Il est comme toi et moi Eroël, le fruit du Don de Konrak.
- En effet... répondit-il

Eroël n’était pas convaincu. J’argumentais encore :
- Quand ta douleur sera passée tu comprendras. De plus il ne me succédera pas demain, Il faut le former, lui apprendre nos langues, nos techniques, nos coutumes, et d’autres chose dont il sera le seul détenteur après moi. Roaow, et le conseil des assemblés savent que le Don de Konrak doit être partager, pas imposer.
- Que voulez-vous me dire ?
- Que les soubresauts que tu peux voir sur le fleuve sont nécessaires, mais que l’unité finira par l’emporter.
- J’ai peur de ne pas comprendre... répondit Eroël
- Quand ta douleur sera passée tu comprendras. N’inflige pas trop de souffrance, car la douleur de ceux à qui elle est infligé les rendra aveugle et sourd à Konrak, et je ne veux pas le voir nous retirer son « Don ». Accorde-moi ça Eroël.
- Cette fois je comprends.
Je place ma main sur son épaule, je lui suis reconnaissant.

3 jours plus tard, nous repartons après avoir expliquer dans le village que Ashek serait mon successeur et que nous l’emmenions pour le former. Les villageois étaient en liesse, et des festivités fûrent organisées.

Sur le chemin, Rona et moi commençons a enseigner la langue de Konrak au petit Ashek, qui s’émerveille de tout. Il est l’enfant que nous n’avons jamais eu Rona et moi. Les gardes aussi semblent content. L’un d’eux me demande combien de temps il faudra pour que le petit soit prêt ; ce à quoi je lui réponds que Konrak décidera, ce à quoi il sourit.

Partout où nous passons la nouvelle se répand que le futur chaman est choisi, des festivités sont organisées partout où nous passons. J’emmène avec moi le petit Ashek au bord de la rivière sur le dernier village précédent la Gloire De Konrak. Je lui demande ce qu’il voit, ce qu’il entend. Il garde le silence un long moment avant de répondre :
- Le soleil long sera bientôt là. Pour l’instant il est caché.

Je méditais sur ces mots avant de lui demander :
- Comment interprètes tu ce que tu viens de dire ?
- Heu..., je ne sais pas, c’est ce qui m’est venu, comme ça
- C’est comme ça que me parle Konrak également, lui dis-je. J’en laisse l’interprétation à ceux qui me demande ce que j’entends. Mais attention à une chose : Ne laisse pas tes propres émotions prendre le dessus, sinon, tu pourrais faire faire les choses que Tu veux, et non celles de Konrak. Konrak pardonne les erreurs pas les actes de mauvaise foi.

Je lui racontais quelles étaient mes sentiments après la bataille. Je voulais me servir de fausses interprétations pour conforter tous dans leur choix de tout raser, mais J’avais finalement suivi ce que j’entendais de Konrak... Pour le bonheur du plus grand nombre de ce que je voyais. Je lui demande s’il comprend ce que je veux dire ? Il me dis que oui, enchaînant sur une question d’une grande sagesse :

- Alors vous l’interprétez comment ? c’est vous qui me l’avez demander !! grand sourire sur le visage !!
- Hum...Je vois 2 possibilités : la première est que tu deviendras un sage, un grand sage. La seconde est que d’une manière générale, quand Konrak nous parle de quelque chose de caché, des choses néfastes tednent à se produire... Ce sera également ton rôle de trouver quelqu’un qui, même avec la seconde interprétation, transformera ce qui est néfaste en...-je tombe à genou, ma vue se trouble, je finis ma phrase,- ce qui est bienfaisant.

Je m’évanouis. Je me réveille dans un lit de paille et de peaux dans une maison que je connais. C’est la nôtre à Rona et moi...j’essaye de parler, mais rien ne sort. J’entends Ashek qui dis à tout le monde que je me réveille. Rona est déjà près de moi, qui me tiens la main.
Je reprends des forces. Après quelques heures je suis capable de parler, et de me trainer jusqu’à un siège.
- Tu as été empoisonné Ashek m’informe Roaow.
- Rona et le petit vont bien, c’est déjà ça.
- Rona aussi a été empoisonné. Mais moins que toi. En fait seuls vous deux avez été empoisonné.
- Je suppose que tous le monde ne voit pas d’un bon oeil le fait que mon successeur soit le petit Ashek.
- J’en reviens pas, il porte le même nom que toi...Une idée sur qui a pu faire cela ?
- Il est déjà plus sage dans l’écoute de Konrak que je ne l’ai été. Il lui faut juste apprendre le plus de langages possible...
- Qui as fait cela ? s’emporte Roarow
- Du calme mon frère. Dit calmement Rona. Nous ne savons pas, je te l’ai déjà dit.

Cela faisait 5 jours que je luttais contre la mort, inconscient. Je suggères de hâter la formation du petit. Mais Roarow veut soulager sa douleur cela devient évident. Je lui rappelle les soubresauts de la rivière, mais cela ne semble pas le calmer.
Le lendemain je vais près de la rivière. Le petit y est déjà. Il commence déjà a parler dans ma nouvelle langue. Je m’assois à ses cotés :
- Ne me demandez pas ce que je vois ni entends, pas vous.

Je ne comprends pas bien
- C’est de ma faute ce qui vous est arrivé
- Mais non, bien sur que non. Un poison ne peut être insuffler par la voix de Konrak. Seuls les hommes font ces choses.
- Tu voulais que j’interprète ce que tu as entendu l’autre nuit ? Alors voilà : Pour que le soleil long soit, il doit être protéger : Je dois te protéger, voilà mon interprétation. Cela te convient-il ?
- Non, je ne veux pas qu’il vous arrive quoi que ce soit !!
- Konrak rappelle qui bon lui semble tu sais. En attendant que nous en sâchions plus, tu dois apprendre les langues.

3 cycles plus tard.

Eoël avait été tué car il avait tenté de nous assassiner Rona et moi. Le petit Ashek avait grandi, tous le reconnaissaient comme mon successeur désormais. D’ailleurs, il officiait à ma place. Roarow était mort lui aussi. Comme il n’y avait pas de guerre, seules les assemblées dirigeaient désormais le village. Les membres ne pouvaient plus être influencés que par moi ou Ashek « le sage », comme le surnommait déjà les 10000 habitants de la Gloire de Konrak. 2 Villes et des 10aines de villages composait désormais la Gloire de Konrak. Des assemblés séparées règlmentaient les villes et les villages. Et le « conseil des assemblés » dirigeait l’ensemble dans les grandes lignes, selon les volontés de Roaow. Je n’étais pas vraiment en bonne santé, et Rona non plus. Ashek nous rendait souvent visite quand il n’était pas occupé a officier dans l’ensemble du domaine. Mais un jour qu’il arrivait, il semblait affoler, ce qui tranchait singulièrement avec son attitude habituelle. Il me demanda de venir avec Rona près de la rivière.

Nous nous asseyons en famille. Ashek insiste pour que je lui dise ce que j’entends, ainsi qu’à Rona. Nous écoutons le bruit de l’eau, nous regardons les terres de Konrak.
- Il n’y a pas de soubresauts dans la rivière. Le silence.
- Je vois et j’entends la même chose dit Rona.
- Moi aussi nous dit Ashek.
- As-tu trouver quelqu’un pour interpréter ces signes ? lui demandé-je
- Toi mon père, Toi ma mère, répond-il.

Je demande à Rona de parler en premier ; sa réponse sont des larmes. J’annonce que l’heure d’un grand changement arrive. Je corrige : le temps d’un grand changement doit arriver sinon, c’est la fin.
Ashek réfléchit. Au bout d’un moment, il demande
- que dois-je faire, alors ?
- Commence par en parler au conseil.
- Ils ne voudront pas que cela change, ils sont riches et gras, sont sourds et aveugles.

Je me remémore la manière dont j’ai été évincé de mon premier village. Si Ashek dit vrai sur leur corruption, alors, la gloire de Konrak deviendra La ruine de Konrak. Je regarde Rona :
- il se peut que je ne puisse pas tenir ma promesse lui annoncé-je

Rona comprenait ce que je disais et le visage lourd :
- Fais ce que tu dois.
- De quoi parlez-vous ? demande Ashek
- Convoque les membres du conseil immédiatement, sort les de leur graisse et convoque-les.
- D’accord me répond-il le visage lourd.
- Je t’aime mon fils lui dis-je, je t’aime Rona. Ashek, ramène ta mère à la maison s’il te plaît, je serais là quand les membres seront réunis.
- Bien père.

L’atmosphère était lourde. Le conseil était plus que corrompu par sa richesse alors que le dernier cycle avait été difficile pour tous...

Ashek me donna la parole :

- Konrak nous impose un changement !! Nous devons changer ou périr !! annoncé-je

Des rumeurs se levaient qui se transformèrent en un brouhaha assourdissant :

SIIIILLLLLEENNNNCCCEEE hurla Ashek.
Tous stoppèrent leurs spéculations.

Je repris :

- Le conseil n’est plus ce qu’il devrait être ; vous devez vous souvenir que Konrak donne, et est généreux. Chacun d’entre vous trahis cette volonté, vous vous empiffrer quand nombre des nôtres sont dans la difficulté, alors partagez, ou MOURREEZZZ.

Un morceau de bois se fracassa sur ma tête. Je ne tombais pas. Les conseillers me hurlaient dessus, Ashek me protége et tente de m’emmener au dehors, je lui demande de partir au plus vite, et de faire ce qui doit être fait. Il me regarde, inquiet.
- Ashek, cela doit rester la gloire de Konrak ! Je t’en supplie fait ce qui te semble bon, ton oncle t’as enseigné ces choses là il me semble, met ta mère à l’abri. Je ne crains pas grand chose ici.

Il s’exécute. Les conseillers se jettent sur moi. Les gardes ne savent pas quoi faire, protéger le fondateur ? Ils rétablissent l’ordre, les conseillers commencent à craindre pour leurs vies et s’enfuient. Devant les gardes qui s’approchent.

2 cycles plus tard.

Ashek arrive en trombe dans la chambre où je meure
- Ca y est père, les troupes du conseil ont été vaincu. !! L’assemblé m’a élu Roi de Konrak
- Règne en juste, soit généreux, veille sur ta mère...

L’obscurité... mon coeur cesse de battre.
La richesse et le sang ? Pourquoi ?

Intitulé : Le Don.
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Re: LE DON

Ecrit le 11 oct.16, 20:55

Message par ultrafiltre2 »

Bonjour Prophète de l'éternel

je te remercie pour ce texte

"Eoël avait été tué car il avait tenté de nous assassiner Rona et moi. "

je ne suis pas convaincu par cette accusation ...ne serait-ce pas une impression plutôt ?

NB: "je bresouille" est une faute pas mal je suggère de la conserver mais en mettant des guillemets et un astérisque et un renvoie pour affirmer sa valeur
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Re: LE DON

Ecrit le 11 oct.16, 22:55

Message par Prophètedel'éternel »

faudra demandé à ceux qui l'ont mis à mort...
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Re: LE DON

Ecrit le 12 oct.16, 00:35

Message par ultrafiltre2 »

c'est justement le problème ...les deux chefs ne se posent pas la question : ils acceptent ça comme un fait acquis

la suite est donc logique ->

"Je demande à Rona de parler en premier ; sa réponse sont des larmes. J’annonce que l’heure d’un grand changement arrive. Je corrige : le temps d’un grand changement doit arriver sinon, c’est la fin."
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Re: LE DON

Ecrit le 12 oct.16, 00:54

Message par Prophètedel'éternel »

ouais peut être, ; je rêves que tu en fait un début d'exégèse ?

aurai je fini de parler dans un désert ? est ce que je rêve ?
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Re: LE DON

Ecrit le 12 oct.16, 01:05

Message par ultrafiltre2 »

tu n'as jamais parlé dans le désert camarade

je t'ai toujours lu sur le TCHAT toi (PLPTNT)*voir NB et Megaaa

pour le reste ...je lis cette histoire (et en lisant je conclus certaines choses que je dis ici -)

autre passage : le fait qu'ils n'ont pas pu refuser les gardes du corps

les notables de ce village n'ont pas confiance en l'avenir : ils redoutent la mort de leurs deux chefs

on sent le poids du capitalisme là dessous

NB je ne me fie pas à l'écriture mais à l'esprit qui écrit donc à moins que vous ayez deux esprits identiques (remarque c'est possible) je suppose que lui c'est toi et toi c'est lui
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Re: LE DON

Ecrit le 12 oct.16, 01:51

Message par Prophètedel'éternel »

ouais, ils redoutaient l'avenir, et je ne le savait pas..; par contre j'avait même encore penser à cette histoire de leurs 2 chefs... ( mais, le moi de l'époque n'est pas le moi actuel ) pas plus que le moi du futur, n'est le moi actuel...
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jipe

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Re: LE DON

Ecrit le 13 oct.16, 06:31

Message par jipe »

:hi:

Prophètedel'éternel

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Re: LE DON

Ecrit le 28 déc.16, 22:00

Message par Prophètedel'éternel »

l'ignorance n'est pas que l'apanage des hommes et des femmes, dit l'éternel, néanmoins, je penses que tu fait erreur à son propos. mais tu le sais déjà; j'avais oublié, dit l'éternel, quelque chose qu'il a dit; à présent : je m'en souviens.
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