lecture pour les amateurs de lecture sinon pas la peine!!!

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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lecture pour les amateurs de lecture sinon pas la peine!!!

Ecrit le 04 mai05, 02:49

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Islam
et
Christianisme:

Logique de
rapprochement


M. A. Alibhaye


Ramadhan 1416 (1996)


Première édition


dédiée à ma famille
pour leur infinie patience et support
et au Dr K.A.T. Al Mansour
pour l’aide et l’inspiration précieuses qu’il m’a apportées



Dépôt Légal: 2è trimestre 1996






SOMMAIRE

Le Saint-Coran : Sourate 16 - Verset 125

INTRODUCTION
Ce livre peut-il être impartial?
Quelle est la crédibilité de l’auteur?
But de ce livre

PRÉLIMINAIRES
A) Notion de Dieu
B) La religion, c’est quoi?
C) De l’unicité de Dieu
D) De l’importance de mieux connaître l’Islam, religion universelle

Chapitre 1

Peut-on authentifier la mission divine de Mohammad (pbsl)
à la lumière du message biblique?
1) Mohammad (pbsl) et l’Islam selon la Bible
2) La Bible
3) Ancien Testament
a) Deutéronome 18:18 et 19
b) Genèse 49:10
c) Esaïe 29:12

4) Nouveau Testament
a) Le Royaume des cieux:
b) Les ouvriers de la onzième heure - Mat20:1/16
c) Les métayers révoltés
d) Vrais et faux chrétiens
e) Evangile selon Jean: le Paraclet ou Consolateur
1- La promesse de l’Esprit - Jean 14:15
2- L’oeuvre de l’Esprit (Jean 16)
3- Paraclet -1ère Epître de Jean: 1Jean 2:1
4- Esprit (pneuma) -1ère Epître de Jean: 1Jean 4:1
Le point de vue chrétien sur ce testament spirituel de Jésus (p) Christ

Chapitre 2

Peut-on authentifier le message révélé, le Coran?
1) Le Messager: Mohammad (Pbsl)
Qui est Mohammad (Pbsl)?
2)Le Message: Le Coran
Confirmation de Jésus (p) et Marie (Coran S3V42 etc)
La naissance de Jésus (p) (Coran S19:16 etc)

Chapitre 3

Réponses à quelques critiques

Chapitre 4

L’Islam renie t‘il Jésus (p), ou certains dogmes chrétiens?
a) Dieu Unique
b) Trinité
c) Péché originel
d) Analysons ces quelques dogmes
e) Quelques considérations historiques

Chapitre 5

L’Islam: rupture ou accomplissement de la foi en Jésus (p)?
Jésus (p) Christ était-il chrétien?
Questions de “Loi” (Thora)
Invitation aux chrétiens
Quelle était la religion de tous les prophètes antérieurs?
Point de péché originel en Islam

Conclusion

Résumé
Napoléon Bonaparte et l’Islam
Épilogue

BIBLIOGRAPHIE: Notes
BIBLIOGRAPHIE
* En Français *
* En Anglais *
* Bibles en Français et en Anglais * consultées








Le Saint-Coran : Sourate 16 - Verset 125


«Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au chemin de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. Car c’est ton Seigneur qui connaît le mieux celui qui s’égare de Son chemin et c’est Lui qui connaît le mieux ceux qui sont bien guidés.»

INTRODUCTION


Écrire sur un sujet comme l’Islam, pour un musulman vivant en Occident, lui impose un challenge formidable. Non pas que le sujet islamique soit si difficile à exposer. Non, le problème est plutôt que l’image de l’Islam et de son fondateur, dans l’opinion en général, soit tellement déformée, à loisir, qu’il semble difficile d’élaborer un angle d’approche cohérent et suffisamment convaincant, pour déjà amener le lectorat potentiel à simplement vouloir lire un livre sur l’Islam, jusqu’à la dernière page.
J’ai essayé, dans cette optique de relever le défi, et ainsi donc vous présenter succinctement l’Islam, tout en vous présentant les croyances communes aux deux plus grands courants religieux de la planète, que sont l’Islam et le Christianisme.
Cette présentation, sa structure, et le contenu de ce livre seront certainement fort différentes de ce que vous avez pu lire sur le sujet. Sa lecture sera profitable au chrétien comme au musulman.
Si l’accent y est mis sur ce qui nous rapproche tous, j’ai dû aussi aborder, sans compromis, et avec le même objectif, une recherche de la vérité dans ce qui nous sépare, là où l’Islam contredit le Christianisme et vice-versa. Donc les écrits qui vont suivre n’ont aucune intention de créer une discorde entre croyants de confession chrétienne et musulmane, bien au contraire. Il s’agit de les inviter tous à une analyse et investigation amicale, de questions et thèmes de grande importance pour notre salut à tous et notre quête de vérité, le tout avec impartialité et dans un esprit de fraternité et de recherche de vérité autour de Dieu. C’est LE but de ce livre.
Ce livre peut-il être impartial?

La religion et la politique constituent deux sujets tellement explosifs et controversés que la plupart des gens évitent d’en parler. Car on ne sait jamais comment de telles discussions peuvent se terminer. Mais la croyance religieuse est une partie encore plus intime de la personnalité de chacun. Cependant ce sont là deux éléments qu’il est impossible d’éliminer de notre vie de tous les jours.
La religion, plus que la politique, demande donc qu’on s’investisse beaucoup dans une croyance pour se forger une foi, pour ensuite la faire sienne. Il est donc compréhensible qu’une fois engagé dans une voie, il est difficile, voire embarrassant, d’admettre que peut-être, une erreur fondamentale ait pu être commise, quelque part, soit par soi-même, soit par ses parents. Après tout, peu de gens veulent reconnaître s’être trompé. C’est naturel.
Il sera tout aussi naturel à chacun de penser qu’un livre, écrit par un musulman, sur l’Islam et le Christianisme, manquera forcément d’objectivité. Mais la suite, vous en conviendrez peut-être, vous prouvera le contraire. Car vous ne lirez pas une suite d’affirmations ou de postulats, mais nous allons essayer de vivre ensemble une quête du vrai, toutes sources d’informations dévoilées et contrôlables.

NOTES: les abréviations “(p)” [=Que la Paix de Dieu soit sur lui] et “(pbsl)” [=Que la Paix et la Bénédiction de Dieu soit sur lui] que vous verrez suivre le nom des prophètes mentionnés ici, sont des marques de respect que chaque musulman est tenu de montrer en prononçant ou écrivant leur nom respectif.

Quelle est la crédibilité de l’auteur?

Questions légitimes que chacun peut se poser:
1) Est-il apte à écrire sur le sujet?
2) Pour faire un travail comparatif sur les textes bibliques et coraniques: il est nécessaire de maîtriser les langues originales, l’Hébreu, le Grec, l’Arabe. Est-ce le cas?
3) La validité de son travail, est-elle occultée, simplement par les limites de ses connaissances dans les domaines abordés?
4) Quelle est son autorité religieuse ou intellectuelle pour s’arroger le droit d’aborder une analyse de ce genre, autrement dit: n’est-ce pas prétentieux?
5) Pourquoi ce livre?

Mes réponses

1) J’étudie, entre autres, les religions comparatives depuis de longues années, dans tous ses domaines, sans délaisser le moindre détail: depuis l’authenticité d’un texte à la plausibilité d’un événement rapporté dans les Ecritures saintes. Et quant à mon aptitude à en parler, je vous laisse, à vous lecteur, le soin d’apprécier ce fait, après lecture complète de ce livre. C’est honnête.

2) Le Grec, l’Hébreu, l’Arabe, sont effectivement des outils essentiels pour qui se lance dans la Haute Critique des Ecritures. Tel n’est pas mon but. D’autres, possédant ces outils, le font avec beaucoup plus d’érudition que moi, et publient leurs travaux, en anglais ou français, je les lis. Je lis et consulte les dictionnaires bibliques ou de langues étrangères appropriés (n’importe qui peut le faire) j’analyse, je fais des rapprochements. Tous nous pouvons le faire. Je citerai une bibliographie complète de mes sources principales à la fin. Chacun pourra, à loisir, vérifier.

3) A la lumière de la masse de documents dont je dispose, ou que j’ai pu consulter, n’importe qui s’en donne la peine, et le temps pourrait concocter une synthèse similaire. Les travaux et conclusions ici présentés ont été élaborés sur la base de la simple logique, du rationnel, et d’un long travail de recherche. Vous le constaterez.

Vous pourrez ne pas être d’accord avec son contenu, mais vous percevrez que j’aurai au moins l’honnêteté et la rigueur intellectuelles de ne pas proposer une argumentation qui ne saurait être d’une source contrôlable. Par ailleurs, j’essaierai, dans la mesure du possible, de présenter aussi l’opinion différente de la mienne pour vous laisser juger, vous, amis lecteurs. Ce sont là deux points fondamentaux de cet ouvrage.
L’honnêteté intellectuelle, ainsi qu’une totale dévotion à la logique, au raisonnement, et à la vérité, sont les éléments directeurs de cette étude. Il n’y a, dans les pages qui vont suivre, RIEN qui puisse contrevenir à la vérité. Je considérerai même comme un privilège que chacun vérifie mes arguments et références.
J’ai volontairement utilisé un langage simple et clair. Ce n’est pas un ouvrage théologique dont la compréhension nécessite une profonde connaissance des sujets traités. Ici, le lecteur ne se perdra pas, je l’espère, dans le labyrinthe de la pensée d’un auteur. Non, la forme rationnelle et constructive ici adoptée veut qu’un public, le plus large possible, puisse soumettre mon argumentation à sa réflexion, son analyse, son contrôle, et, enfin seulement, à son jugement.

4) De quelle autorité je m’autorise à parler de religion? Quels sont mes diplômes? Posée publiquement, cette question pourrait être gênante pour moi, mais surtout et très certainement pour celui qui la pose. Car en cela , il imite les pharisiens (érudits juifs) qui interpellèrent les disciples de Jésus (p) et Jésus (p) lui-même en leur disant que vous n’êtes que des pêcheurs ou fils de charpentier, comment osez-vous parler, à quelle école êtes-vous parti?
Toute proportion gardée, car je ne suis ni Jésus (p), ni un disciple. Je suis à l’identique de bien d’autres, qui, simplement, veulent partager des connaissances ou des réflexions.
S’il faut faire étalage de certificats et diplômes, pour être crédible et approuvé, je pourrai faire cela. Mon but n’est pas d’influencer votre appréciation par un accréditif, et j’espère que je ne serai pas obligé de m’abaisser à le faire, car cela laisserait quelques traces désagréables chez le requérant.

5) Pourquoi ce livre? Si aujourd’hui, en Europe, 95% de la littérature sur le Christianisme était le fruit d’orientalistes ou de missionnaires d’origine islamique ou musulmane, que ressentiriez-vous, chrétiens? N’auriez-vous pas l’impression que quelque part quelque chose ne va pas? Qu’il y a comme un petit déséquilibre quelque part? Qu’il y a une possibilité, même infime, que l’information soit incomplète? Voire totalement erronée?
Figurez-vous que j’ai eu ces sensations. À tort ou à raison. Je vous laisse juge. Et ce livre est le fruit de longues recherches à travers des sources musulmanes et non-musulmanes, les unes récentes, d’autres anciennes, voire très difficile d’accès. Il porte aussi la marque d’innombrables discussions avec des chrétiens de toutes sectes, des plus familiers aux moins familiers avec les Ecritures.
La structure d’analyse et les arguments proposés sont donc fiables car éprouvés, et bien entendu traduisent mon attachement à la logique, et les conclusions de mes études, le tout, exprimé dans mon style.

But de ce livre

Nous allons donc tenter, ensemble, d’analyser le phénomène islamique à la lumière de la Bible, de la logique et des faits établis. Pour éviter tout équivoque, je rappelle avec insistance au lecteur qu’un processus d’authentification rationnel, de l’Islam, du Coran, de Mohammad (pbsl), peut parfaitement être élaboré et structuré sans une quelconque référence biblique ou judéo-chrétienne. L’Islam, ni le prophète Mohammad (pbsl) n’ont besoin de soutien ni d’authentification biblique. Beaucoup d’autres approches existent, sont possibles, et aboutissent aux mêmes conclusions. Celle que j’ai adoptée, essaiera, pour votre confort intellectuel, d’utiliser des sources ou références auxquelles vous croyez, à priori non-suspecte de sympathie envers l’Islam, et surtout des sources identifiées que vous pouvez aisément contrôler. Ainsi, je le souhaite, vous pourrez vous concentrer sur la substance même du développement, sans arrières pensées éventuelles sur les sources utilisées pour aboutir à ce développement.
Pour rester rationnel et succinct, pour tenir compte de la modeste pagination voulue du livre, le travail se fera autour de 5 thèmes constructifs, et vérifiables par TOUS, et non par une élite seule:

1 Peut-on authentifier la mission divine de Mohammad?
2 Peut-on authentifier le message révélé de l’Islam, le Coran?
3 Réponses à des critiques fréquentes sur l’Islam
4 L’Islam s’oppose t‘il à Jésus ou à des dogmes chrétiens?
5 L’Islam: rupture ou accomplissement de la foi en Jésus (p) ?

“Douce utopie!”, me direz-vous.
En effet, c’est une véritable gageure: comment peut-on, sur si peu de pages, espérer convaincre quiconque sur ces thèmes si controversés?
Il vous suffit de vous accorder quelques instants pour la lecture complète de ce livre pour avoir des éléments de réponse!
Pour ceux pour dont les évidences et notions scientifiques du Coran primeraient, je leur conseille le livre du Dr Maurice Bucaille: “La Bible, le Coran, et la science”, ou encore les 2 tomes de M. KASSAB: “les 1000 vérités scientifiques du Coran”.
Ce modeste livre, lui, se concentrera essentiellement sur la logique, le rationnel et le raisonnement, attributs que partage chaque homme. Ce livre contient des révélations probantes, sans précédent, à ma connaissance.

La Foi et la Raison: antinomie?
La question se pose donc: la Foi est-elle raison-nable?
La réponse est non, si l’on ne prend en considération que le sens habituel, je dirai restrictif, de la raison, comme centre décisionnel.
Dans la plupart des religions, la majorité des gens sont conditionnés pour agir sans réelle réflexion: outre leur foi, ils ont leurs habitudes sécurisantes, leurs liturgies sécurisantes, le charisme sécurisant de leur clergé. Sans rentrer dans trop de détails, vous conviendrez assez facilement que c’est un cadre de communication forcément irrationnel, où la force de l’effet et de l’émotion, supplantent, occultent, le réflexe du raisonnement.
Le mot-clé est en effet: la sécurité.
Cette recherche inconsciente de la sécurité est une des caractéristiques de l’histoire de l’homme à la poursuite d’une religion, de LA religion.
Alors, dans cette structure-là, y a t‘il une place, une chance, pour prendre en considération la conception islamique de Dieu?
D’un côté vous avez tant d’éléments confortants, de l’autre tant d’éléments, caricaturant, singularisant, diabolisant, tout ce qui est différent, et plus spécifiquement l’Islam.
L’ensemble de ces éléments se potentialisent dans notre subconscient et rentrent à 80% dans nos orientations et choix.
Ce niveau décisionnel, la raison, est donc largement encombré, et devient donc un ensemble difficilement appréhendable, c’est cependant à cela que j’essaierai de m’adresser. Je prendrai le soin préalable de rendre le terrain plus fertile pour une discussion raisonnée, en essayant de désactiver “ces balises” qui passent au rouge, consciemment ou inconsciemment, dès qu’on parle de l’Islam. C’est en ce sens que ce livre sera “différent”, et, je vous prie de le lire jusqu’à la dernière page, avant de le condamner.
En effet, le but fixé n’est pas de convertir, mais d’informer. Je suis convaincu que vous avez suffisamment confiance en votre foi chrétienne pour ne pas craindre une confrontation avec une information, ou la logique, ou le raisonnement. Il n’y donc pas de risque pour votre foi, car toute l’argumentation de ce livre sera basée sur la logique et l’évidence. Je ne veux PAS faire appel à votre émotion, ici il faut l’évacuer, sinon vous ne pourrez terminer cette lecture. On vous dit souvent que vous ne pouvez comprendre, il faut avoir foi, il faut expérimenter Jésus (p) , c’est tout. Moi je vous dis non. Je vous dis que la foi et la raison ne sont pas incompatibles, bien au contraire. Je veux faire appel à votre sens du raisonnement. Vous devez transcender tout cela, et établir votre propre jugement à vous, sur des FAITS et non sur l’INTERPRÉTATION des autres.
Il faut que les arguments et faits qui vous seront présentés ici soient justifiés sur la base d’une saine logique, d’un développement rationnel. Pour que si les gens vous demandent si vous avez lu ce livre, vous puissiez répondre que “peut-être je n’en ai plus grand souvenir, mais, je me rappelle d’une chose: tout était logique”. Et je réserve le droit à quiconque de soumettre ces évidences à sa propre analyse logique, et de déterminer ainsi, et non à travers ses émotions, si oui ou non, elles étaient correctes ou incorrectes. C’est, à mon avis, équitable et respectueux envers vous, amis lecteurs. Vous êtes aptes à apprécier vous-mêmes, une argumentation, basée sur les Ecritures, dont vous pourrez vérifier, par vous-mêmes, les sources citées.

Par ailleurs, nous assumerons, pour les besoins de la cause, que vous, amis lecteurs, n’accordez aucun crédit aux sources islamiques. Pour votre édification, l’argumentation ici développée sera donc tirée de sources par vous contrôlables et qui vous agréent: la Bible, la logique, ou encore des historiens et personnalités non-musulmanes. Concernant les citations coraniques (sur Jésus (p) et Marie), elles sont contrôlables à partir de n’importe quelle bonne traduction1 du domaine public. Par bonne il faut comprendre: des travaux relativement neutres tels que ceux de la Maison des Sciences Religieuses - Paris: “Le Saint-Coran” en français seul, ou la même chose en Arabe et Français. Proscrire particulièrement les pseudo-traductions de personnages tels que celles de Kasimirski, Blachère, entre autres, ou l’ensemble des œuvres de Rodinson. Dans la liste bibliographique, le lecteur trouvera utilement souligné une liste de livres, traitant du sujet islamique.

Mohammad Amine ALIBHAYE

PRÉLIMINAIRES


A) Notion de Dieu

Ce livre n’essaiera pas de prouver que Dieu existe. C’est l’objet de certaines de nos autres publications, ainsi que celui d’ouvrages émanant de spécialistes plus qualifiés.
On assumera donc que Dieu, Le Créateur de l’Univers, existe, et qu’incidemment, Il n’a rien contre notre faculté de raisonnement .
Pour clarifier ce dernier point, il convient juste de noter que le Coran, de sa révélation à ce jour, a toujours appartenu au peuple, et non à une élite. Nul n’a été tué parce qu’il possédait le Coran. Nul n’a été tué parce qu’il a analysé le Coran, ou parce qu’il l’a traduit dans une langue accessible à un peuple donné. Les musulmans n’ont pas condamné Galilée parce qu’il a annoncé que la Terre était ronde (le Coran l’annonçait déjà plusieurs siècles auparavant). Il a par contre été condamné par l’Église. Pourquoi ce rappel ici? Parce que dans certains milieux scientifiques, ou intellectuels, on fait souvent un amalgame commode de l’ensemble des courants religieux, pour les dénoncer, ou mieux, condamner leur opposition à la science ou à la civilisation. Cela est une injustice totale envers l’Islam, car ce faisant, ils raisonnent sur des données judéo-chrétiennes pour conclure sur ....la religion islamique. Je ne peux que trouver cela ...curieux.
Le Coran appelle sans cesse à la réflexion, au raisonnement, pour déduire l’existence de Dieu. Le Coran annonce que toute réflexion raisonnée conduira, tout être doué d’intelligence, vers l’existence d’un Créateur. “Étudiez tout: le ciel, la Terre, votre corps, tout te ramène vers un Créateur”. Voilà en substance le message coranique vis-à-vis de la Science. Non seulement il ne le craint, mais il vous encourage dans toutes études scientifiques!
Car tout nous ramène à Dieu, Créateur Suprême des mondes.

B) La religion, c’est quoi?

Ce point ne me semble pas superflu ici car pour certains, la religion se circonscrit à cette équation:
Religion = Naissance (baptêmes) + Mariage + Mort (derniers sacrements)
Pour d’autres, la religion: “c’est notre tradition, notre patrimoine culturel et cultuel, à perpétuer, à transmettre à nos enfants.”
Pour d’autres encore, c’est un ensemble, un cadre spirituel, établi par Dieu, sur lequel il convient de ne pas trop s’interroger.
Ou encore, pour d’autres, la religion se confine à un facteur sécurisant dans ce monde agressif, ou encore à un élément de l’ordre social qu’il est “de bon ton” de ne pas bouleverser, en regard des voisins, ou du cercle familial.
Puis enfin, il y a ceux pour qui la religion n’est rien de tout cela, et ceux pour qui c’est “un peu de” tout cela. Il est difficile d’appréhender les profondes convictions de chacun, tellement on touche là à un aspect intime de la personnalité de l’être humain.
Mais si l’on considère que notre religion à chacun n’est pas un simple phénomène social, n’est pas un petit ensemble de traditions, ne s’arrête pas aux portes des églises ou des mosquées, n’est pas pour plaire, ou déplaire, au voisin mais à DIEU; combien d’entre nous se posent ces questions, qui deviennent fondamentales, pour ceux, tous ceux, qui sont à la recherche de la vérité:

- Une religion, pourquoi?

- Ai-je choisi ma religion? (on hésite cependant souvent pour choisir entre deux étals de tomates)

- Est-ce ma religion, la meilleure façon de servir notre Créateur?

- Ai-je là, une religion qui semble reposer sur un enseignement qui vient de Dieu, donc le meilleur possible pour l’homme et moi-même?

- Et si c’est le cas, ma religion et ses enseignements fondamentaux sont-ils alors en adéquation avec la logique, le raisonnement, l’Histoire, les Sciences? D’une religion venant de Dieu, Créateur de l’Univers, je ne peux m’attendre à RIEN de moins que cela: je peux me permettre d’être exigeant dans mon analyse de Son offre!
Dieu a créé chaque être humain sur cette planète avec un outil, Il nous a pourvu d’un “filtre”, la Raison. Il faut en faire usage. Dieu, qui nous a créé ainsi, nous dirait-Il d’omettre la Raison pour recevoir et percevoir Son message?

- Ces enseignements venant de Dieu, peuvent-ils alors nous permettre de tendre vers la perfection, en éliminant ces plaies telles que l’alcoolisme, le racisme, la drogue, l’homosexualité, la pornographie, la banalisation du crime?

- A l’opposé, ces enseignements, nous fournissent-ils une base rationnelle et un encouragement sans faille pour la recherche du savoir, la recherche de la perfection morale, la pratique de la piété, pour la quête du travail et non l’assistance, pour notre motivation personnelle à exceller, pour consolider notre fierté et notre dignité, pour maintenir nos liens familiaux et une cohésion sociale basée sur la fraternité et la solidarité, transcendant race et rang?

- Enfin, les enseignements du fondateur de ma religion, me donnent-ils une définition complète, sans équivoque, de la piété, de ce que Dieu attend de moi? De ce en quoi je dois croire et faire, pour Lui plaire et donc pour mon salut?

Ce sont là les éléments substantiels et fondamentaux à évaluer en matière de religion.
Et ceci pour n’importe quelle religion. Il ne convient donc pas de s’attacher aux aspects cérémoniaux, ou traditionnels, ou sécurisants, des différents éléments du culte. Il faut aller vers la substance: plaire à Dieu Seul. SEUL.


C) De l’unicité de Dieu

Le but de reconnaître UN Dieu, ce n’est pas parce que Dieu est jaloux, ou parce que sinon, Il punirai nos enfants innocents, ou encore parce qu’il est un dictateur.
C’est tout simplement parce que tous les prophètes de la Bible nous ont annoncé UN Dieu. Car c’est la seule alternative, c’est la seule façon de transcender l’eau, le feu, la vache, les pierres taillées, et tous les autres intermédiaires humains que nous mettons entre notre Créateur et nous mêmes. Mais l’homme résiste, il veut une expérience concrète, il veut des dieux qu’il peut toucher, voir, sentir; pour se forger une assurance, une sécurité.

Nous insistons donc pour avoir Dieu dans une forme finie.
Désirs d’hommes, en dépit d’évidences claires et convaincantes.
Par la voix, nous acceptons tous, juifs, chrétiens, musulmans, que l’être humain, un être fini, ne peut appréhender l’infini. Mais dans la pratique, malgré les différentes menaces et admonestations, certains insistent pour concrétiser Dieu, pour lui donner des associés, des égaux.

Est-ce la meilleure façon d’adorer Dieu?
Est-ce là, ce qu’Il attend de nous?
Est-ce là, le message des prophètes? D’un seul prophète? De n’importe lequel des messagers de Dieu, de la Bible ou du Coran?
Ce sont-là les questions substantielles que nous devons nous poser!

Dieu, Créateur de l’Univers, n’a nullement besoin de nous, ni de nos prières. Nous ne magnifierons jamais encore plus Dieu, par nos actions.
Nous savons tous que, l’ensemble de nos actes d’adoration ne peuvent rendre Dieu plus Grand, ni plus Fort, ni plus Miséricordieux, ni plus Glorieux. En fait, il n’y a rien que nous puissions faire qui puisse augmenter, ne serait-ce que légèrement, les pouvoirs infinis de Dieu. Il est le Créateur Suprême de chaque atome de cet univers. Il est ce qu’Il est!
C’est ce que nous verrons ensemble plus loin.
D) De l’importance de mieux connaître l’Islam, religion universelle

-D’un côté, au fil des invasions contrées, au fil des victimes que l’ONU et l’OTAN désarment pour qu’elles soient mieux massacrées, au fil de charniers qu’on “s’acharne” à ne pas excaver parce que l’on sait qui s’y trouvent (chacun sait que des musulmans gisent là-dessous, mais plus le temps passe, plus les corps se décomposent: méconnaissables, on pourra même accuser les musulmans de génocide, qui sait?), l’opinion “découvre”, ce que les médias, aujourd’hui forcés par les événements et les satellites, leur avaient toujours caché: que de plus en plus de pays sont en fait musulmans, que l’Islam est présent partout, et qu’il a été et est un facteur de tolérance et de stabilité. L’opinion découvre aussi que le musulman peut être arabe, oui, mais aussi africain, indien, chinois, caucasien, afghan, asiatique, européen, et que son physique varie, des traits africains aux blonds aux yeux bleus.
Toutes ces données bouleversent, chez le public occidental, les élucubrations savamment concoctées ET concertées par l’anti-islamisme aveugle de caricatures de démocratie et leurs médias.
-D’un autre côté, “on” ancre en chacun d’entre nous, par une synergie dévastatrice l’association : intégrisme + barbus fous furieux + extrémisme + fanatisme = ISLAM. Le mot “islamiste” supplante “musulman” pour bien rimer avec intégriste!
Ils ne sont pourtant pas synonymes!

On fait tout pour radicaliser des gens en leur spoliant des droits les plus élémentaires pour, ensuite, pouvoir mieux les accuser lorsqu’ils cèdent, ensuite, à la violence.
Au lieu de stigmatiser un homme, se focalisant sur sa seule appartenance confessionnelle, l’équité la plus élémentaire nous enseignerait à rechercher et condamner l’ORIGINE d’un mal, et non ses CONSÉQUENCES: se demander, par exemple, pourquoi certains musulmans sont-ils devenus “cela”?
L’Islam, quant à lui, enseigne le strict respect de tous ceux qui respectent les musulmans. C’est clairement spécifié dans le Coran.
Il est extrêmement important de noter que ces phénomènes de violences isolées, et commises par des gens excédés, contre des innocents, sont inadmissibles et condamnables. Ils ne surviennent pas À CAUSE de l’Islam, mais bien, malgré l’Islam.

Non, le musulman n’est pas un ange, cependant, histoire de rassurer les uns, il n’existe pas chez le musulman un chromosome spécial, que ne possède pas le reste de l’humanité, et qui le rendrait, lui, sanguinaire ou fanatique. Bien sûr! Non, mais... puisque je vous l’assure!

Aujourd’hui, parmi les nons-musulmans, il y a une répulsion pavlovienne de l’Islam, basée sur une conception totalement erronée. Conception largement élaborée par certains orientalistes et par les médias: deux corporations dont le fonds de commerce est d’exploiter la peur de l’Islam parmi les occidentaux. Une religion tantôt considérée comme composée de fanatiques, tantôt comme un culte abondant en dogmes, superstitions ou danses rituelles. Bref, une invitation permanente à rejoindre le “club house” des islamophobes, même au prix de grossières manipulations.

Le fait est que l’Islam est une religion simple, basée sur la raison, pratique pour l’homme ou la femme moderne, comme ceux des petits villages africains ou sud-américains: c’est une religion universelle.
C’est un mode de vie prescrit par Dieu pour le développement social, moral, et spirituel de l’humanité. A aucun moment l’Islam ne demande à l’homme de se départir de ses facultés de raisonnement, ni ne lui demande de croire avec une foi aveugle dans d’obscures et inexplicables mystères.
L’Islam enseigne la forme la plus pure du monothéisme, l’absolue transcendance de Dieu et considère le polythéisme comme un péché impardonnable, sauf grâce divine.
L’Islam propose à l’Homme une relation DIRECTE avec le Créateur de l’Univers; sans l’intermédiaire de saints ou d’un clergé.
Malgré le fait que l’Islam soit considéré comme la plus jeune des religions révélées, ce n’est pas une nouvelle religion, car elle s’inscrit dans la continuité des religions révélées par Dieu aux précédents prophètes: c’est à dire dans la continuité du tout premier message de Dieu à l’Homme: UN Seul Dieu.
L’Islam annonce la purification de ce message éternel de Dieu, des additions et corruptions de l’homme, au fil des temps, pour le ramener vers sa pureté originelle.
Il est facile de constater que tous les prophètes depuis Adam jusqu’à Mohammad - paix sur eux tous - sont venus prêcher la même religion, qui a continué de s’élaborer chez l’homme, à mesure que progressait, en maturité, l’intellect humain.
Le Coran annonce que ce message, le Coran lui-même et par conséquent l’Islam, a atteint la perfection, et que Mohammad(pbsl) fut le dernier messager de Dieu.
L’Islam est la seule religion au monde qui commande à ses croyants de respecter et révérer les fondateurs de toutes les religions révélées, comme Abraham, Moïse, Noé, Jésus etc...Ce qui renforce les possibilités de dialogue inter-religieux, dans le but d’établir la volonté de Dieu l’Unique, pour le bien-être de l’humanité entière.
L’Islam est un mode de vie révélé par Dieu dans le Coran, à un messager appelé Mohammad (pbsl).
Il y a, là, des messages très forts, et qui, tout de même, interpellent tout esprit intellectuellement curieux!
Nulle obligation à quiconque de croire et d’accepter cela comme vérité. “Nulle contrainte en religion” nous dit le Coran (S2V256).
Il suffit d’étudier les différents éléments qui seront développés pour se forger sa conviction: vérité ou imposture?

Mais la honte sur l’Homme est de ne pas rechercher où se trouve cette vérité, LA vérité sur notre Créateur, sur le sens même de la vie, ou de trouver mille excuses pour ne pas s’en inquiéter. Il est vrai que, par une étrange similitude, l’animal aussi, se pose peu de questions...Mais il a une excuse: il ne raisonne pas. Il ne le peut.

L’Islam enseigne que Dieu nous a tous pourvu de la faculté de réflexion, de constater, et de raisonner, d’évaluer. Nulle excuse.

Avant de commencer à vous forger une opinion sur l’Islam, demandez-vous si vos idées et données actuelles sur cette religion sont, objectivement, suffisantes ou lacunaires. Demandez-vous, si vos connaissances proviennent de sources diversifiées, équilibrées, et fiables, ou de préjugés plus ou moins inconscients sur lesquels vous ne vous posez plus de questions.
La seule approche rationnelle est de vous forger vous-même votre propre opinion. Vous avez cette opportunité entre les mains, que je vous conseille vivement de compléter, par la lecture du Coran, “traduit” le plus fidèlement possible en français (voir bibliographie). C’est un moment de grande émotion!

Puisse cette expérience spirituelle, déjà entamée, être enrichissante et plaisante.

Cependant, la subtile diabolisation de l’Islam, à laquelle on assiste, produit chez des gens à l’esprit critique, l’effet opposé à celui escompté. Jugez vous-mêmes, à partir de ce qui va suivre.

Les multiples affirmations concernant l’Islam dans tous les supports d’informations, démontrent au moins deux faits:
1) Le degré d’intérêt croissant porté à l’Islam
2) Le haut degré d’accumulation de sentiment anti-islamique, ou d’ignorance, préjudiciable à l’Islam, dans le monde occidental.
Quelques faits
Il faut donc savoir que l’Islam n’est pas une religion pour les arabes seuls (15% seulement de la population musulmane mondiale), ni pour les asiatiques ou indiens ou encore les noirs seuls: l’Islam est une religion universelle, il suffit de prendre une bonne encyclopédie pour le lire, et de s’informer, pour s’en rendre compte: l’Islam est massivement présent sur tous les continents.
Certains soutiennent que l’Islam est une doctrine pour des gens quelque peu retardés, non-civilisés, portés sur la violence, le terrorisme, la sorcellerie: “restez-en à l’écart, ils vous feront du mal!”
Est-il encore nécessaire d’affirmer que l’Islam n’est rien de tout cela?
Les chiffres parlent d’eux-mêmes:

Il y a dans le monde, aujourd’hui, plus d’un milliard trois cent millions de musulmans (1 300 000 000).

L’Islam connaît la plus grande progression de l’Histoire des Religions:
- L’Islam est La religion qui progresse le plus en Afrique
- L’Islam est La religion qui progresse le plus en Asie
- L’Islam est La religion qui progresse le plus en Amérique du Nord
- L’Islam est La religion qui progresse le plus en Amérique du Sud
- L’Islam est La religion qui progresse le plus en Europe
- L’Islam est La religion qui progresse le plus dans le monde

L’Église Catholique le dit.
L’Église Protestante le dit.
L’Église Orthodoxe le dit.
Les statistiques nationaux le disent, et, les musulmans le disent.
L’unanimité est absolue.

Le phénomène est mondial. Le taux de conversion à l’Islam atteint des proportions hors du commun.
Mais il doit bien y avoir au moins UNE raison!
Le monde entier ne peut être retardé!
Le monde entier ne peut être non-civilisé!
Le monde entier ne peut être terroriste!
Il doit bien y avoir, dans le monde, quelques personnes, intelligentes, rationnelles, saines d’esprit, qui ont réfléchi, analysé, et évalué les alternatives de la voie vers Dieu, pour ensuite arriver à la conclusion que l’Islam est LA parfaite religion, pour eux au moins. Bien sûr que les musulmans ne sont pas tous parfaits, mais la religion a dû être jugée parfaite. Ils ont peut-être dissocié tout phénomène sociologique (traditions, mouvements politiques, etc), externe à l’Islam, de la doctrine islamique elle-même. Ils ont certainement eu la présence d’esprit d’évaluer non des hommes, mais l’Islam et ses valeurs en tant que religion. Tout comme nul ne peut accuser les enseignements du Christ des crimes de l’Inquisition ou de ceux d’Hitler: la seule conclusion possible ici est leur non-conformité avec les enseignements du Christ. C’est pareil pour l’Islam.

Quelques perspectives d’avenir
Selon une projection démographique des Nations Unies (l’O.N.U.), basée sur la population musulmane en 1988, dans 58 ans à partir de 1995, sur cette planète, un habitant sur deux naîtra musulman.
Ce n’est pas une pure spéculation de ma part. L’O.N.U. le dit.
Mieux. Ils assument, pour les besoins de cette étude démographique basée sur les seules lois de la natalité, que personne d’autre dans le monde ne se convertisse à l’Islam. Nous savons que c’est la religion qui connaît la plus grande progression. Mais si nous occultons ce fait, s’il n’y a plus aucun converti, malgré tout, dans 58 ans la population mondiale comptera 50% de musulmans!
Donc si nous ajoutons les conversions aux taux d’aujourd’hui, il faudrait par conséquent conclure que 60 à 70% de la population mondiale, naîtra alors musulmans! Ou encore que dans 25 à 35 ans le monde sera majoritairement musulman!
Cela ne devrait pas effrayer ceux qui ne sont pas musulmans, cela devrait juste les informer du futur proche, les informer de ce que sera le profil du monde.
C’est irréversible. C’est inéluctable.
Voilà au moins une raison pour ne serait-ce que s’informer sur ce futur bloc de plusieurs milliards d’âmes unies par une foi à un Dieu Unique!
Voilà au moins une raison pour que vous informiez vos enfants sur le profil du monde qui les attend, et qu’ils s’y préparent.
Voilà au moins une raison pour que les deux moitiés du monde ne s’ignorent pas et apprennent à se connaître.
Voilà enfin au moins UNE raison pour affirmer que la Bible n’a pas pu occulter, ni ignorer, un homme, Mohammad (pbsl), qui par ses prêches, a fait, qu’aujourd’hui, plus d’un milliard, demain plusieurs milliards, d’hommes et de femmes sur tous les continents reconnaissent que Jésus (p) fut un grand messager de Dieu, reconnaissent sa naissance miraculeuse, et reconnaissent ses miracles. Ce que même beaucoup de chrétiens refusent de croire aujourd’hui! Car amis lecteurs, vous devez savoir qu’aucun musulman n’est musulman s’il ne croit pas en l’avènement de Jésus (p), tel que décrit si merveilleusement dans le Coran (vous le verrez plus loin).

Je m’attacherai donc à vous présenter, avec concision, quelques prophéties bibliques se rapportant indiscutablement à l’Islam, aux musulmans, et au dernier messager de Dieu, Mohammad (pbsl); puis dans un deuxième temps, à vous montrer ce qui, selon la pure et simple logique, prouve le caractère divin de la révélation coranique (“wahy”, en arabe), comme prédit par la Bible. Puis ensuite, mettre en évidence nos points communs.

Une étude psychologique toute triviale de certains passages du message coranique va révéler à tout esprit impartial, soumis non à l’émotion, mais à l’analyse rigoureuse, que le Coran est manifestement LE DERNIER TESTAMENT, par analogie à l’Ancien et au Nouveau Testament.

En résumé, ce livre vous demande simplement d’accorder au moins une chance à la conception islamique de la religion que Dieu agrée, selon le Coran. Évaluez l’Islam sur ce qu’il est.
Juste le temps de cette lecture au moins, veuillez ignorer provisoirement les pensées instinctivement, et inconsciemment, hostiles, confortablement entretenues, là dans votre cerveau, par toute une culture, dès qu’est évoqué le sujet islamique. Vous pourrez, ensuite, les mettre en perspective et jugez l’ensemble.

En bref, faites le vide et jugez les arguments ici présentés pour ce qu’ils valent selon vous.

Chapitre 1
Peut-on authentifier la mission divine de Mohammad (pbsl)
à la lumière du message biblique?


Nous allons, pour la clarté de l’exposé, assumer certains points, et vous renvoyer vers nos autres publications pour les détails spécifiques.
Nous n’allons pas prouver que Dieu existe.
Nous allons assumer qu’il existe un livre, vers lequel on peut pointer son doigt, et dire que, le Coran, c’est çà.
Nous allons assumer provisoirement que ce message, nous arrive d’un humble arabe du VIIè siècle, intact tel qu’il l’a reçu, selon lui, de Dieu.


1) Mohammad (pbsl) et l’Islam selon la Bible
Alors, existerait-il dans la Bible des prédictions concernant Mohammad (pbsl)?
Le Coran l’affirme en plusieurs endroits (S61V6-S26V196/7-S7V157 etc).
La Bible confirme ou infirme t-elle le Coran dans ses allégations?
C’est ce que, très succinctement, à travers l’étude de quelques seuls versets nous allons essayer d’établir.

2) La Bible
Les chrétiens sont d’accord pour dire que chaque livre de la Bible annonce la venue de Jésus (p) Christ. Sans le contester, car le Christ est annoncé dans l’Ancien Testament, il convient aussi de préciser qu’en aucun cas, aucun, Jésus (p), n’est nommément cité dans les prophéties bibliques, ni d’autres détails précis sur sa vie (nom de sa mère etc...). C’est là le propre de bien des prophéties: on comprend leur accomplissement après leur réalisation, les prophéties deviennent alors claires. On fait donc une déduction, un raisonnement. Il ne serait donc que juste que l’on puisse appliquer le même processus d’appréciation pour authentifier certaines prophéties bibliques concernant Mohammad (pbsl) et l’Islam.
Les prophéties concernant la venue de Mohammad (pbsl), dans la Bible se comptent par plusieurs dizaines, nous ne vous en soumettrons que quelques unes.
Ceux qui ne sont pas intéressés par cette partie du livre pourront passer au chapitre suivant p 45. Assumant alors (forcément!), que la Bible annonce clairement la venue de Mohammad (pbsl).

3) Ancien Testament

a) Deutéronome 18:18 et 19

Tous les chrétiens attribuent cette prophétie importante de l’Ancien Testament à Jésus (p) :
“C’est un prophète comme toi (Moïse) que je leur susciterai du milieu de leurs frères; je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai. Et si quelqu’un n’écoute pas mes paroles, celles que le prophète aura dites en mon nom, alors moi-même je lui en demanderai compte. Mais si le prophète, lui, a la présomption de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai pas ordonné de dire, ou s’il parle au nom d’autres dieux, alors c’est le prophète qui mourra.”

Sur le fondement de quels critères objectifs les chrétiens peuvent-ils attribuer cette prophétie à Jésus (p)? Pas d’interprétation.

1) Jésus (p) était juif comme Moïse (p)
2) Jésus (p) était prophète comme Moïse (p)
3) C’est tout “ . “

Un rapprochement de ce type n’a de sens que s’il est établi entre des spécificités et non des généralités, sinon, n’importe quel prophète juif postérieur à Moïse, tels que Salomon, David, Isaïe ou Ezékiel conviendraient aussi.

Cette prophétie a été reprise postérieurement à Jésus (p) , par, entre autres, Luc citant Pierre dans Actes 3:22 , puis encore par Luc citant Etienne “rempli d’esprit saint” peu avant sa mort (Actes 7:37). Cela seul suffit pour prouver à tout esprit impartial que cette prophétie ne s’appliquait pas à Jésus (p) , car sinon, ni Pierre, ni Etienne, ne rappelleraient alors une prophétie déjà réalisée, comme devant s’accomplir bientôt. Mais assumons malgré tout que les témoignages de ces deux disciples, contemporains de Jésus (p) , soient insuffisants. Et étudions la prophétie:
La prophétie dit: “un prophète comme toi (Moïse)”
- Prophète: Moïse est serviteur et prophète de Dieu. Mohammad (pbsl) aussi. Jésus (p) est selon les chrétiens dieu lui-même, ou fils de Dieu.
- comme toi: Moïse est né normalement, avait un père, une mère, il a eu une descendance, a régné sur son peuple, a établi une nouvelle législation religieuse basée sur une révélation écrite et l’a fait respecter, il a été accepté comme prophète par son peuple, il est mort dans son lit, puis enterré. Mohammad (pbsl), absolument de même . Jésus (p) par contre, est né miraculeusement, n’avait pas de père humain, n’a pas eu de descendance, n’a jamais régné sur son peuple qui l’a rejeté, a accompli la loi de Moïse et non une nouvelle, n’eut aucune révélation écrite, est mort, selon la Bible, crucifié, puis il fut élevé au ciel.
- il viendra du milieu de leurs frères: la prophétie précise ici l’origine du prophète: non des fils d’Israël, descendance d’Isaac, mais des frères des fils d’Israël. Or chacun sait que Mohammad (pbsl) est issu du peuple arabe, descendance d’Ismaël, peuple frère du peuple d’Israël (Ismaël et Isaac étaient deux frères; tous deux fils d’Abraham).
Jésus (p) est issu des fils d’Israël: s’agissant de Jésus (p) , la prophétie aurait dit que “le prophète viendrait du milieu des fils d’Israël”.
- je (Dieu) mettrai mes paroles dans sa bouche: Mohammad (pbsl) était illettré, et ne faisait que répéter, que transmettre, les paroles que Dieu mettait dans sa bouche. Lui, n’a cessé de le répéter, le Coran n’a de cesse de le répéter.
- la prophétie dit aussi clairement que le prophète qui parlera faussement au nom de Dieu, périra.
- Nul ne peut remettre en cause l’Omnipotence de Dieu.
- 113 sourates du Coran (sur 114), commencent par la formule “Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux.”: Mohammad (pbsl) a indiscutablement parlé au nom de Dieu, du même Dieu qui, comme dans la Bible, a créé l’Univers, et envoyé les prophètes précédents.
Chacun cependant sait la réussite de la religion révélée par Dieu à Mohammad (pbsl), et que sa mort fut naturelle. Tandis que, Jésus (p), fut lui, tué et crucifié, selon la Bible: devrait-on assumer, comme d’autres l’ont fait, qu’il fut un faux prophète? Loin des musulmans un tel blasphème: selon le Coran, il fut un grand prophète et messager de Dieu (comme nous le verrons), et il ne fut ni tué, ni crucifié, bien que cela leur a semblé ainsi, mais Dieu l’a élevé auprès de Lui. Là encore Mohammad (pbsl) remplit parfaitement la prophétie biblique (Deut.18:18), et confirme ce qu’avance le Coran (46:10) à ce sujet, à savoir, qu’un témoin parmi les fils d’Israël atteste la conformité du Coran avec la Thora (révélé à Moïse (p)).

Concernant donc cette prophétie, la conclusion que la logique impose est claire. Mais la logique n’est pas toujours le seul critère d’appréciation, malheureusement; bien que cette prophétie va à Mohammad (pbsl) comme un gant...

b) Genèse 49:10

Prophétise la venue d’un ultime prophète non-juif, à qui les peuples devront obéissance (le Shiloh)
Quel est le seul candidat possible?
La réponse est évidente.

c) Esaïe 29:12

- Le prophète Isaïe, parlant de la révélation d’un document:

“On le donne alors à celui qui ne sait pas lire en disant: Lis donc ceci. Il répond: je ne sais pas lire.”

Cette prophétie ne s’accorde avec aucun prophète de la Bible.
Des siècles plus tard, cependant, elle se réalisera, mot pour mot avec Mohammad(pbsl), confirmé encore par le Coran S7V157.
Pour sa réalisation voir page le deuxième chapitre.

4) Nouveau Testament

a) Le Royaume des cieux:

Un thème récurrent dans la Bible
Lorsque Jésus (p) enseigne la prière à ses disciples, on retrouve le thème: ”Fais venir ton royaume...” (Mat 6:10)
Lorsqu’il envoie ces disciples prêcher, il leur dit de prévenir les gens que le royaume des cieux approche. (Mat 10:7).
Puis encore dans Luc 9:1, 10:1 et 10:8/10, Marc 1:15, Jean 3:3, etc...
Si ce royaume des cieux était le salut apporté par “la religion de Jésus (p)” , comme l’allèguent certains savants chrétiens, pourquoi Jésus (p) lui-même aurait-il dit qu’il approche, qu’il doit venir, alors qu’il était déjà là?
Beaucoup d’éléments portent à croire que le royaume des cieux est la religion fondée par Mohammad: l’Islam. Je m’expliquerai.
Un argument souvent soutenu par les chrétiens est qu’il s’agit de la propagation du Christianisme après le retour de Jésus (p)2 .
Certaines bibles, comme la T.O.B., traduisent souvent le mot “approche” par “est arrivé” (Luc 10:9/11 etc), alors que selon le Grec original, le doute n’est point permis dans la traduction. Pourquoi mettre un futur au passé? Y a t‘il une crainte chez les éditeurs, qu’ils évacuent ainsi, induisant en erreur les lecteurs de la Bible? Chacun décidera.
Pour nous éclairer davantage sur le sujet, il convient de lire différentes paraboles de Jésus (p) se rapportant aux royaumes des cieux.

b) Les ouvriers de la onzième heure - Mat20:1/16

Il est expliqué ici que “Le Royaume des cieux est comparable...” à un système de rétribution de la part de Dieu qui se conclue par ces mots fatidiques: “Ainsi les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers.”
Et encore cette parabole dans Luc 13:22, qui se ponctue ici encore par: “il y a des derniers qui seront premiers, et il y a des premiers qui seront derniers”
Qui sont les premiers et qui sont les derniers parmi les croyants des religions révélées. Quelle est la dernière des religions révélées? Lisez ces paraboles dans la Bible. Peut-être me comprendriez-vous?

c) Les métayers révoltés

En conclusion d’une parabole (Mat 21:33/45, éloquente en elle même), Jésus (p) déclare:
“Aussi je vous le déclare: le Royaume de Dieu vous sera enlevé, et il sera donné à un peuple qui en produira les fruits. “ (Mat 21:42)
Il annonce donc que le royaume de Dieu sera enlevé des juifs, il parlait là de toute évidence de la religion agréée de Dieu, transmise jusqu’alors par des prophètes juifs. Qui est donc ce peuple? Les “Gentils” (ç.a.d. les non-juifs, chrétiens d’alors et d’aujourd’hui) ou les musulmans, se réclamant eux aussi du même Dieu?
Jésus (p) dit qu’on les reconnaîtra à “leurs fruits”. C’est, ici, la seule indication qu’il nous donne. Mais le lecteur peut aussi consulter la parabole: “tels arbres, tels fruits” (mat 7:15), entres autres, en conformité, encore une fois, avec le Coran S48V29.
Ces prédictions bibliques, concernant l’Islam et Mohammad (pbsl), sont précisément repris dans le Coran (par ex.S17V157-S48V29, etc..), et contrôlables ce jour. Faut-il rappeler que la Bible ne fut traduite en arabe que plusieurs siècles après le Coran?
Mais de quels “fruits” parlait donc Jésus (p) ?
Ce ne sont pas des critiques, ni une accusation généralisée, c’est un simple constat, pour nous éclairer sur ce point précis.
Les musulmans n’ont pas inventé, ni utilisé, des bombes atomiques, sur d’innocents civils du Japon; et dont l’armée allait capituler, comme maintenant chacun le sait.
-Les musulmans n’ont pas colonisé ou réduit à l’esclavage sur des critères raciaux des peuples souverains, au nom de Dieu, ou de Jésus (p), tuant ou dérobant ainsi une centaine de millions d’africains à leur terre, privant donc aussi l’Afrique d’un énorme potentiel.
-Les musulmans n’ont pas inventé l’apartheid, élaboré par l’Eglise sud-africaine.
-Les musulmans n’ont pas tué six millions de juifs.
-Les musulmans n’ont pas mis le virus de la tuberculose dans les couvertures offertes aux indiens d’Amérique comme cadeaux, tuant entre autres ainsi, au nom de l’évangélisation, plusieurs dizaines de millions d’être humains.
-Les musulmans n’ont pas tué trente deux millions de créatures de Dieu pendant la 2è guerre mondiale.
-Les musulmans n’ont pas fondé l’Inquisition (abolie en...1834). Saint-Dominique en est le fondateur.
-Les musulmans ne se sont jamais arrogé le droit, appartenant à Dieu Seul, d’absoudre les péchés, en vendant des certificats, “les indulgences”, pratique maintenant désuette (et remplacée).
-Les musulmans n’ont jamais créé une liste des livres condamnés, appelée “l’Index” (abrogé en...1966) où l’on pouvait trouver en 1745, une traduction de la...Sainte Bible dans la langue du peuple (donc condamnée... par l’Église! Mais pourquoi donc?).
Sont-ce là les fruits dont parlaient Jésus (p) ? Forcément: NON.
Les musulmans, ont leurs “brebis galeuses”, comme tous les autres peuples, c’est certain, mais pris en tant que nation, dans son ensemble, personne ne peut contester aux musulmans qu’ils ont:

- les plus faibles taux d’alcoolisme au monde.
- les plus faibles taux de criminalité au monde.
- les plus faibles taux de ségrégation raciale au monde.
- les plus faibles taux de population carcérale au monde.
- les plus faibles taux de d’homosexualité au monde.
- les plus faibles taux d’adultère au monde.
- les plus faibles taux de divorce au monde.
- les plus faibles taux de drogués au monde.
- les plus faibles taux de suicide au monde.
- les plus hauts taux d’aumônes volontaires au monde
- Les plus hauts taux de pratiques religieuses rituelles
- Des pratiques hygiéniques parfaitement exemplaires.

Jésus (p) Christ parlait-il de cela, de ces fruits-là? A vous de juger. Cependant, les musulmans se permettent de défier quiconque de trouver “un arbre”, une religion, qui a su allier le spirituel au temporel, et qui donne des “fruits” meilleurs, et ce, plus de mille quatre cent ans après la mort de son “fondateur”.
Pourquoi cette assurance? Parce que selon l’Islam, Mohammad (pbsl) n’a rien inventé. C’est la notion prophétique qui valorise Mohammad (pbsl) et non l’inverse. Les musulmans affirment que c’est Dieu, à travers l’ultime prophète qu’Il a choisi pour les hommes, Qui a établi cette religion, et jeté les bases d’un mode de vie juste et en harmonie avec notre faible nature. Mohammad (pbsl) ne fut qu’un messager, et il n’a cessé de le dire sa vie durant.

d) Vrais et faux chrétiens

Certains vous diront que “les vrais chrétiens ne sont pas touchés par ces problèmes”, ”ils sont différents”, ou encore que ceux qui ont expérimenté “la nouvelle naissance” en Jésus (p), par la grâce du Saint-Esprit, ont pu être sauvé de ces calamités citées et s’en sortir”. Bien.
Considérons les deux:
1) concernant “les nés à nouveau”, je dis qu’un système universel, ouvert à tous, qui empêche, qui prévient ces péchés, est bien meilleur que celui qui permet d’en sortir, bien meilleur qu’un système qui a permis de générer ces problèmes; et enfin bien supérieur à un système élitiste dans la pratique (“il faut avoir été touché par le Saint-Esprit pour comprendre ceci, puis cela etc...”: les “nés à nouveau” utilisent cette phrase pirouette pour justifier l’injustifiable, lorsqu’acculés).4
2) si on dit que les vrais chrétiens ne font pas cela (ces péchés), il faut alors comprendre que ceux qui le font ne sont donc “pas de vrais chrétiens” (que de fois ai-je entendu cette expression!). Selon ce raisonnement, pas le mien, il faut en déduire qu’il n’y pas beaucoup de chrétiens sur terre! Non. C’est là juste l’exutoire choisi par ceux qui défendent cette opinion, pour fuir une difficulté ou une gêne.
Je n’en veux pour preuve que 2 faits vérifiables: alors que les différents papes ont excommunié bien de chrétiens (souvent prélats d’ailleurs), NI Hitler, NI Mussolini n’ont jamais été excommuniés par le Pape Pie XII et suivants! Je sais parfaitement pourquoi. Demandez la réponse au Vatican.
Le problème GRAVE posé est: le péché peut-il oui ou non faire perdre la foi chrétienne?
Et qui peut en décider?
Si oui: combien? Après un péché? Deux? Pourquoi pas cinq? Et que dites-vous de dix?
Où se trouve la ligne de démarcation?
Doit-on juger la quantité ou la qualité des péchés?

Il est étonnant de voir avec quelle facilité des chrétiens se permettent de disqualifier la foi d’autres chrétiens, lorsque le comportement de ceux-ci est immoral ou inconvenant. Nul n’est qualifié pour juger de la foi d’un autre. Nul n’est qualifié pour juger de l’intention d’un autre. Jésus (p) a dit: “Ne jugez point, et vous ne serez point jugés, ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés” (Luc 6:37). Ce que l’on peut analyser, approuver ou réprouver, ce sont des comportements. Sont-ils conformes ou contraires à l’enseignement du Christ? Jésus (p) lui-même a dit: “à leur fruit vous les reconnaîtrez.” (Mat. 7:20) On peut juger les fruits, les actes. Mais pas la personne, ni sa foi, ni ses intentions. Comment peut-on le faire lorsque Jésus (p) lui-même dit que 70 x 7 offenses (péchés) doivent être pardonnées? (Mat 18:21/22 ).
Qui a, après cela, autorité pour dire si une personne n’est plus chrétienne, si Dieu, dans Sa Miséricorde lui a déjà pardonné ses offenses à la Loi? (Par 70x7 offenses, Jésus (p) voulait dire un nombre infini, car personne ne compterait ses péchés pour s’arrêter à 489!).

Donc le péché, selon la Bible même, ne peut être un critère de jugement de la validité de la foi ou de l’intention d’une personne. [Nul n’est parfait, car “tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.” (Romains 3:23). Ainsi le dit “St Paul”!]

e) Evangile selon Jean: le Paraclet4 ou Consolateur

Il s’agit de l’un des points les plus controversés des prédictions de Jésus (p) . De quoi s’agit-il? Les chrétiens disent que ces versets annoncent la venue du Saint-Esprit (partie de dieu) sur les apôtres, sur le fondement CLAIR de Jean14:26. Et ils voient l’accomplissement et la confirmation de cette promesse en la venue du Saint-Esprit sur les apôtres le jour de la Pentecôte.
Tandis que les musulmans croient y voir distinctement la prédiction de la venue et mission prochaine d’un autre messager de Dieu, Mohammad (pbsl).
Dans un souci de clarté et de confort visuel, je vais transcrire les versets concernés in extenso, et ensuite soumettre les deux hypothèses -chrétienne et musulmane- à une étude vérifiant leur consistance par rapport à l’ensemble de le prédication de Jésus (p) sur ce thème.
Le jugement ultime de leur degré respectif de fiabilité restera ensuite vôtre, amis lecteurs. (les gras sont de l’auteur)

1- La promesse de l’Esprit - Jean 14:15

Il s’agit là des dernières recommandations de Jésus (p) à ses disciples, peu avant “sa mort”. Ce sont donc des versets très importants qui ont un caractère testamentaire.
15 “Si vous m’aimez, vous vous appliquerez à observer mes commandements,
16 moi, je prierai le Père: il vous donnera un autre Paraclet qui restera avec vous pour toujours”.
17 C’est lui, l’Esprit de vérité, celui que le monde est incapable d’accueillir parce qu’il ne le voit pas et qu’il ne le connaît pas. Vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous et il sera en vous. [c.a.d. union dans la foi: moi, Jésus (p) , procédant de Dieu, je suis en vous car vous avez foi en Dieu par mes paroles; le Paraclet, procédant de Dieu, sera donc aussi en vous - voir verset 20 qui l’explique clairement]
18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens à vous
19 Encore un peu et le monde ne me verra plus; vous, vous me verrez vivant et vous vivrez vous aussi”.
20 En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père et que vous êtes en moi et moi en vous.
21 Celui qui a mes commandements et qui les observe, celui là m’aime: or celui qui m’aime sera aimé de mon Père et à mon tour, moi je l’aimerai et je me manifesterai à lui”.
24 Celui qui ne m’aime pas n’observe pas mes paroles; or, cette parole que vous entendez, elle n’est pas de moi mais du Père qui m’a envoyé.
25 Je vous ai dit ces choses tandis que je demeurais auprès de vous;
[IMPORTANT: va suivre le seul verset -Jean14:26- qui rapproche explicitement les termes “Paraclet” et “St-Esprit”.]
26 le Paraclet, l’Esprit Saint , que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous fera ressouvenir de tout ce que je vous ai dit. (Traduction des bibles “T.O.B”, “Segond”, “Bible de Jérusalem”, “T.B.S”, pour ce verset )

Le problème c’est que le Grec original ne dit pas cela du tout!
GREC original de Jean 14:26:

traduction du grec: “le paraclet, l’esprit, le saint, que le Père enverra etc....”

Cela, vous conviendrez, diffère totalement de....”l’Esprit Saint”!
Sans rentrer dans les détails grammaticaux des différents genres d’articles définis dans le Grec Koiné de la Bible: une chose est certaine, nul ne pouvait omettre, dans une traduction, cet article défini “tó”, sans une volonté manifeste d’en changer le sens. Le grec d’origine démontre bien 3 noms précédés de 3 articles définis pour qualifier la même personne. Il y avait là une simple traduction directe du grec à faire, et on l’a transformé nom propre, qui en change totalement le sens. Qu’est-ce que cela prouve? Cela prouve que cette traduction a été faite non pas objectivement, mais subjectivement. Pourquoi? Pour faire conformer les paroles de Jésus (p) à l’interprétation des éditeurs ou de l’Eglise, au dogme de la Trinité, qui transparaît en filigrane. Nul autre endroit dans la Bible ou plus spécifiquement dans l’évangile selon Jean, écrit en GREC à l’origine, le St-Esprit n’a été appelé de la sorte: donc cette traduction erronée n’est pas le fruit d’une procédure d’uniformisation et de cohésion dans la traduction de la Bible. C’est une tentative délibérée d’induire en erreur. Au nom de quel éthique?
Cela est très grave et le lecteur appréciera: Jésus (p) parlait distinctement d’une personne qu’il a lui-même qualifiée “le paraclet”, “l’esprit”, “le saint”; et on a transformé cela en “Saint-Esprit”! Accessoirement, réfutant par avance, l’argumentation sur la venue d’un quelconque autre messager.

Suite du chapitre 14 et suivant de l’évangile selon Jean:
Verset 28: Vous l’avez entendu, je vous ai dit: “Je m’en vais et je viens à vous.” Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père , car le Père est plus grand que moi.
29 Je vous ai parlé dès maintenant, avant l’événement, afin que, lorsqu’il arrivera, vous croyiez.

15:26 « Lorsque viendra le Paraclet que je vous enverrai d’auprès du Père, I’ Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra lui-même témoignage de moi;
27 et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi depuis le début.

2- L’oeuvre de l’Esprit (Jean 16)

16:5 “Je ne vous l’ai pas dit dès le début car j’étais avec vous.
5 mais maintenant je vais à Celui qui m’a envoyé et aucun d’entre vous ne me pose la question: “Où vas-tu?”
6 Mais parce que je vous ai dit cela, l’affliction a rempli votre cœur.
7 Cependant je vous ai dit la vérité: c’est votre avantage que je m’en aille; en effet, si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas à vous; si, au contraire, je pars, je vous l’enverrai.
8 Et lui, par Sa venue, il confondra le monde en matière de péché, de justice et de jugement;
9 en matière de péché: ils ne croient pas en moi;
10 en matière de justice: je vais au Père et vous ne me verrez plus
11 en matière de jugement: le prince de ce monde a été jugé.
12 J’ai encore bien des choses à vous dire mais vous ne pouvez les porter maintenant;
13 lorsque viendra I’Esprit de vérité, il vous fera accéder à la vérité toute entière. Car il ne parlera pas de son propre chef mais il dira ce qu’il entendra et il vous communiquera tout ce qui doit venir.
14 ll me glorifiera car il recevra de ce qui est à moi et il vous le communiquera.
15 Tout ce que possède mon Père est à moi; c’est pourquoi j’ai dit qu’il vous communiquera ce qu’il reçoit de moi.

Le terme-clé de ces versets est Paraclet, ou Consolateur, ou Assistant, selon les bibles. Pour clarifier ce qui suit, il convient de noter qu’il s’agit d’une traduction d’un mot de Jésus (p), qui lui, ne s’exprimait ni en anglais, ni en français, ni même en hébreu, mais en araméen. Jésus (p) a dit un nom ou un mot, dont, à ce jour, on n’a commodément plus trace...(la plus ancienne, en GREC, date du IIIè siècle). Bien que ce mot soit capital, comme il le dit lui-même, bien qu’il exhorte ses disciples à témoigner leur foi à “celui-là”, bien que “celui-là” soit la clé de ce testament spirituel de Jésus (p) . Et pour comble de malchance, ni Marc, ni Matthieu, ni Luc n’ont jugé utile de reprendre les termes de cette ultime et capitale recommandation de Jésus (p), s’adressant pourtant à l’ensemble des disciples. Cela nous aurait mieux éclairé. Cependant, ni Marc, ni Luc, ni Matthieu, ni Jean n’ont omis de signaler que Jésus (p) montait un âne lorsqu’il entra dans Jérusalem; bien qu’après tout, à cette époque, tout le monde montait un âne...
Simple constatation.

Les faits sont que:
1) seul l’évangile selon Jean nous a rapporté l’annonce par Jésus(p) de ce Paraclet à venir (en grec original: parakletos)
2) qu’il est établi que cet évangile fut rédigé en grec. “Jean”, toujours, l’a aussi nommé l’esprit (en grec original, esprit = pneuma) ou le saint, ou encore l’esprit de vérité .
Un mot équivoque est déterminé dans un sens ou dans un autre par le moindre indice dans le contexte qui nous indique le sens que l’auteur avait donné à ce mot lors de sa rédaction.
La question qu’on pourrait se poser est: a t‘il, ailleurs, fait d’autres usages de ces mots dans le grec original? Cela nous permettrait d’en mieux cerner les sens. Démarche objective et logique.
La réponse est oui. Dans 1Jean 2:1 et dans 1Jean 4:1.

3- Paraclet (Parakletos) -1ère Epître de Jean: 1Jean 2:1

“Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat (“parakletos”) auprès du Père, Jésus (p) Christ le juste”
Ici, le mot paraclet a été traduit (avocat). Pourquoi?
Si le mot paraclet désigne le Saint-Esprit dans l’Evangile selon Jean, et si Jésus (p) aussi est désigné comme paraclet dans cette épître du même Jean, alors logiquement:
Soit Jésus (p) doit être le Saint-Esprit! Impossible.
Soit Jésus (p) est un paraclet, un prophète, tout comme celui qu’il a annoncé.
Certains soutiennent que le mot paraclet peut avoir plusieurs sens, je l’accepte volontiers. Si on me le prouve par des exemples de ce mot (et non des dérivés de “paraklesis” ou “parakaleo”) tirés de la littérature grecque de l’époque...Il n’y a pas grand risque de ce côté: il n’y a rien de connu et reconnu, sinon que le mot grec pour “consolateur” ou “réconforteur” est PARAKALON et NON PARAKLETOS et pour avocat c’est “sunegorus” ou “MeditÉa”, ce sont des faits.
La seule hypothèse solide, selon la Bible même, est donc que le paraclet soit, comme Jésus (p), un homme, un messager de Dieu.
D’autres avancent que ce mot a été pris dans cette acception car c’est celle qui prévaut dans ce contexte. Tout déterminatif qui contredit la raison et la logique, comme démontré (Cf. supra et infra) est à rejeter. Il convient de rester cohérent dans une traduction.
4- Esprit (pneuma) -1ère Epître de Jean: 1Jean 4:1
“Mes bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits pour savoir s’ils viennent de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez à ceci l’esprit de Dieu: tout esprit qui atteste que Jésus (p) est venu en chair est de Dieu, et tout esprit qui n’atteste pas de Jésus (p) n’est pas de Dieu...” Si on prend le mot esprit dans le sens explicite de cette phrase, Jean dit donc textuellement que tout prophète qui atteste que Jésus (p) est venu en chair et en os, est de Dieu.
En outre, “Jean” a écrit son évangile en grec, il ne s’agit pas d’une traductio

Invité

Invité

Ecrit le 04 mai05, 05:30

Message par Invité »

je ne vais pas quoter tout ton post (quoique si tu donnais la référence d'ou tu l'a copié :wink: ) donc j'ai pris ceci
- les plus faibles taux d’alcoolisme au monde.

évidemment c'est haram est puni

- les plus faibles taux de criminalité au monde.

pas prouvé puisque certains crimes d'honneur sont halal

- les plus faibles taux de ségrégation raciale au monde.

et la dhimmitude qu'est ce que c'est ?

- les plus faibles taux de population carcérale au monde.

normal, les chatiments corporels fouet, amputation, lapidation remplacent avantageusement ?

- les plus faibles taux de d’homosexualité au monde.

évidemment c'est haram et puni de mort

- les plus faibles taux d’adultère au monde.
- les plus faibles taux de divorce au monde.

avec qui pratiquer l'adultère ?? puis il est puni de mort ?
divorce : tu connais la répudiation, il y a même des pays ou on envoie 3 sms pour répudier sa femme



- les plus faibles taux de drogués au monde.

a voir çà !!

- les plus faibles taux de suicide au monde.
- les plus hauts taux d’aumônes volontaires au monde
- Les plus hauts taux de pratiques religieuses rituelles

c'est obligatoire sous peine de devenir un paria !!

- Des pratiques hygiéniques parfaitement exemplaires.

enfin un petit mot pour rire !! tu connais l'histoire des pierres pour s'essuyer le c... ou tous les croyants qui se "purifient" pieds , mains et visage dans la même eau :D


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